#Il pleure dans mon cœur
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weeping in the shower an overrated experience tbh
#just very il pleure dans mon cœur comme il pleut &c#however i DID then think ‘bathetic fallacy????’ so now i’m laughing a little#the life-saving value of a sense of humor even if it IS both stupid and at one’s own expense
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Évidemment, nous n'apprenons jamais rien. Le ciel se ferme et les yeux. La pluie coule - mais les caniveaux de mon cœur...
Au milieu de Celetná - et les passants - je ne heurte pas - mais je m'abîme - les larmes sous mes talons et les pavés trébuchant - dans ma bouche inaudible... Nul sanglot n'aura chassé les nues.
La rosée n'émeut plus ce bleu qui délave. Attendre... à n'en pouvoir plus - rougie jusqu'au bout des cils. Et les tuiles se détachant une à une. A vive allure, je marche - vers quel azur. Vers quelle échappatoire.
Passage bouché - de mon âme - envolée d'oiseaux. Je perds ma voix - quand mon cœur, de mes lèvres, coule. Nausée, à fendre l'âme des rues.
Ils passent. Sans savoir quel précipice - aimer. Quel danger. Les mains humides - à force de sécher mes joues. Glacées par le vent et le froid qui rôdent - de place en place. J'ai marché.
J'ai lutté. En vain - paroles d'amour - et mes pleurs - à défoncer l'asphalte de leurs cris - j'aurais voulu pouvoir pousser entre les pavés, sur ma poitrine, que les germes percent ma peau - que de leurs yeux, les feuilles te regardent -
J'aurais voulu pouvoir éclore mille tendresses. Que le béton de mon ventre - meurt. Tout ce qui sourd de mon corps - émotions confuses - les églises ont perdu leurs vitraux. Et les tessons, dans mes mains.
J'ai beau hurler. J'ai beau jouir. J'ai beau écrire. Je disparais. Au milieu des foules - mes bras levés - pour chercher l'espace - où te retrouver. Avalée par les vagues.
Mes yeux mouillés - ne connaissent plus la pitié ni la joie. Et j'avale, avec difficulté. Des pierres. Et j'avale, avec difficulté, tes mots. Et je trouverai - effrontée - la percée de ciel
- je trouverai le soleil ascendant - qui fait pour moi raison, définitive, de te rester. Et de demeurer là, étendue, à l'ombre de tes yeux, sous un astre inflexible qui, tous les deux, nous étreint d'une même lumière - sans jamais savoir ce qui nous déparie - sans trouver fermeté à nous départir - l'un de l'autre
- non. Je ne trouve pas sens, ni conscience à aller seule - lointaine. Ni impératif, ni volupté - ni estrangement - ne sauraient avoir raison de moi. De mes entêtements. À nous colluder. À renaître la joie - dans ton cœur et le mien - à n'avoir d'autre croyance que d'aimer et de jouir
- et de savoir le bonheur réalisé, ici-bas et maintenant. Si sous ta main, tu perçois le sang qui bat - avec fureur - dans mes veines. Pour crier d'aimer, vivre - et aimer vivre - encore, ne serait-ce qu'un instant - plutôt que cette mort qui nous fait solitude
- je mordrai encore (sans pitié) à ta peau pour qu'à mes dents le sang gicle - et que je te sache, là. Plein d'envie - et de vie. Les yeux humectés - de peur - de ne plus te connaître - je te rassemble. Sur ma poitrine.
Et du pied, je chasse les feuilles. Les bâtiments ni la nuit n'encombreront la clarté de mon ciel. Je piétinerai tout ce qui m'empêche et ferai de grands signes - dissiper les ombres.
Que mes larmes encore tressautent. Pour écumer l'horreur. Furieuses. Acharnées. Mes forces. À te renaître encore - et braver...
L'incendie qui m'éclaire et me nuit.
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Ma nuit est comme un grand cœur qui bat.
Il est trois heures trente du matin.
Ma nuit est sans lune.
Ma nuit a de grands yeux qui regardent fixement une lumière grise filtrer par les fenêtres.
Ma nuit pleure et l’oreiller devient humide et froid.
Ma nuit est longue et longue et longue et semble toujours s’étirer vers une fin incertaine.
Ma nuit me précipite dans ton absence.
Je te cherche, je cherche ton corps immense à côté de moi, ton souffle, ton odeur.
Ma nuit me répond : vide ; ma nuit me donne froid et solitude.
Je cherche un point de contact : ta peau. Où es-tu ? Où es-tu ?
Je me tourne dans tous les sens, l’oreiller humide, ma joue s’y colle, mes cheveux mouillés contre mes tempes.
Ce n’est pas possible que tu ne sois pas là.
Ma tête erre, mes pensées vont, viennent et s’écrasent, mon corps ne peut pas comprendre.
Mon corps te voudrait.
Mon corps, cet aléa mutilé, voudrait un moment s’oublier dans ta chaleur, mon corps appelle quelques heures de sérénité.
Ma nuit est un cœur en serpillière.
Ma nuit sait que j’aimerais te regarder, chaque courbe de ton corps, reconnaître ton visage et le caresser.
Ma nuit m’étouffe du manque de toi.
Ma nuit palpite d’amour, celui que j’essaie d’endiguer mais qui palpite dans la pénombre, dans chacune de mes fibres.
Ma nuit voudrait bien t’appeler mais elle n’a pas de voix.
Elle voudrait t’appeler pourtant et te trouver et se serrer contre toi un moment et oublier ce temps qui massacre.
Mon corps ne peut pas comprendre.
Il a autant besoin de toi que moi, peut-être qu’après tout lui et moi ne formons qu’un.
Mon corps a besoin de toi, souvent tu m’as presque guérie.
Ma nuit se creuse jusqu’à ne plus sentir la chair et le sentiment devient plus fort, plus aigu, dénué de la substance matérielle.
Ma nuit me brûle d’amour.
Il est quatre heures du matin.
Ma nuit m’épuise.
Elle sait bien que tu me manques et toute son obscurité ne suffit pas pour cacher cette évidence.
Cette évidence brille comme une lame dans le noir.
Ma nuit voudrait avoir des ailes qui voleraient jusqu’à toi, t’envelopperaient dans ton sommeil et te ramèneraient à moi.
Dans ton sommeil, tu me sentirais près de toi et tes bras m’enlaceraient sans que tu te réveilles.
Ma nuit ne porte pas conseil.
Ma nuit pense à toi, rêve éveillé.
Ma nuit s’attriste et s’égare.
Ma nuit accentue ma solitude, toutes mes solitudes.
Son silence n’entend que mes voix intérieures.
Ma nuit est longue et longue et longue.
Ma nuit aurait peur que le jour n’apparaisse jamais plus mais à la fois ma nuit craint son apparition, parce que le jour est un jour artificiel où chaque heure compte double et sans toi n’est plus vraiment vécue.
Ma nuit se demande si mon jour ne ressemble pas à ma nuit. Ce qui expliquerait pourquoi je redoute le jour aussi.
Ma nuit a envie de m’habiller et de me pousser dehors pour aller cherche mon homme.
Mais ma nuit sait que ce que l’on nomme folie, de tout ordre, sème-désordre, est interdit.
Ma nuit se demande ce qui n’est pas interdit.
Il n’est pas interdit de faire corps avec elle, ça, elle le sait. Mais elle s’offusque de voir une chair faire corps avec elle au fil de la désespérance. Une chair n’est pas faite pour épouser le néant.
Ma nuit t’aime de toute sa profondeur, et de ma profondeur elle résonne aussi.
Ma nuit se nourrit d’échos imaginaires. Elle, elle le peut. Moi. j’échoue.
Ma nuit m’observe. Son regard est lisse et se coule dans chaque chose.
Ma nuit voudrait que tu sois là pour se couler en toi aussi avec tendresse.
Ma nuit t’espère. Mon corps t’attend.
Ma nuit voudrait que tu reposes au creux de mon épaule et que je me repose au creux de la tienne.
Ma nuit voudrait être voyeur de ta jouissance et de la mienne, te voir et me voir trembler de plaisir.
Ma nuit voudrait voir nos regards et avoir nos regards chargés de désir.
Ma nuit voudrait tenir entre ses mains chaque spasme.
Ma nuit se ferait douce.
Ma nuit gémit en silence sa solitude au souvenir de toi.
Ma nuit est longue et longue et longue.
Elle perd la tête mais ne peut éloigner ton image de moi, ne peut engloutir mon désir.
Elle se meurt de ne pas te savoir là et me tue.
Ma nuit te cherche sans cesse.
Mon corps ne parvient pas à concevoir que quelques rues ou une quelconque géographie nous séparent.
Mon corps devient flou de douleur de ne pouvoir reconnaître au milieu de ma nuit ta silhouette ou ton ombre.
Mon corps voudrait t’embrasser dans ton sommeil.
Mon corps voudrait en pleine nuit dormir et dans ces ténèbres être réveillé parce que tu l’embrasserais.
Ma nuit ne connaît pas de rêve plus beau que celui-là.
Ma nuit hurle et déchire ses voiles, ma nuit se cogne à son propre silence, mais ton corps reste introuvable. Tu me manques tant. Et tes mots. Et ta couleur.
Le jour va bientôt se lever.
- Frida Kahlo, Lettre à Diego Rivera (12 septembre 1939)
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Ne jamais forcer une relation. Parfois, il vaut mieux passer à autre chose, que de s'accrocher à une personne qui ne comprend pas qui tu es vraiment. Malheureusement il y aura des moments où ton absence t'enseignera ce que ta présence ne peut pas. Vous devez arrêter de vous briser le cœur en essayant de faire fonctionner une relation qui n'est clairement pas censée fonctionner pour commencer. Vous ne pouvez pas forcer quelqu'un à se soucier sincèrement de vous. Tu ne peux pas forcer quelqu'un à t'être fidèle. Vous ne pouvez pas forcer quelqu'un à être la personne dont vous avez besoin eux futurs. La vérité c'est que parfois la personne que vous désirez le plus est la même personne dont vous seriez le mieux sans. Vous devez comprendre que certaines choses sont faites pour entrer dans votre vie, mais pas pour rester. Tout ce que tu fais pour montrer ton amour, tu dois l'être attention à ne pas se perdre en essayant de réparer ce qui n'aurait jamais dû être là en premier lieu. Vous ne pouvez pas obtenir la relation dont vous avez besoin de quelqu'un qui n'est pas prêt à réciproquer l'amour que vous lui donnez. Je sais que c'est dur quand tu rencontres quelqu'un et que ton cœur ressent, c'est la personne avec qui tu pourrais passer une éternité, et tu commences à accepter qu'elle ne soit pas cette personne que tu pensais qu'elle devait être. Et peu importe le nombre de fois où tu pleures pour dormir la nuit, tu finiras par guérir de ta relation précédente et trouveras celle que tu as toujours désirée. Votre avenir vous apportera maintenant une compréhension des raisons pour lesquelles les choses n'ont pas fonctionné dans vos relations précédentes. Une chose que j'ai apprise au fil des ans, c'est que « Il vaut mieux être célibataire que d'être dans une relation en se contentant de moins. ” S'ils te voient comme une option, alors ils ne méritent pas d'être une priorité dans ta vie. Suis mon conseil et ne cours jamais après quelqu'un qui ne te poursuit pas.
Cody Bret
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💙💙
MON GALOPIN
Tu nous quittais le 13 octobre 2010 me laissant anéantie à vie.
Je me recueille devant ton urne chaque soir, et la bougie sera allumée ce soir pour te rendre hommage 🕯️ 🕊️
Merci de tout mon cœur pour tout ce que tu m’as apporté durant ton vivant, cet amour inconditionnel qu’on ne trouve pas chez les humains 🙏🏻 🙏🏻
Je ne t’oublierai jamais, je t’aimerai toujours 💗
(Poème écrit pour tes 20 ans le 12 février 2011)
🤍 MON GALOPIN 🤍
Mon petit cœur, Mon petit amour,
Mon fidèle compagnon, mon ami le plus cher,
Ce 12 février marque pour nous un jour anniversaire,
Celui qui, ce beau jour de 1991, en Ardèche, t’a vu naître,
Tu aurais eu 20 ans aujourd’hui, si seulement tu avais vécu,
Mais la grande roue impitoyable de l’univers ne l’a pas voulu.
Nous espérions tellement l’atteindre ce chiffre de 20,
Pour continuer ensemble vers de beaux lendemains,
Nous voulions tant battre tous les records connus,
Mon petit cœur, mon petit amour, t’en souviens-tu ?
Il y a 2 ans, un AVC sur toi, violemment s’abattait,
Te privant de l’usage de tes pattes, cruellement paralysées,
Devant le pénible spectacle, le désespoir nous envahissait,
Et des torrents de larmes de mes yeux jaillissaient.
Alors qu’à l’unanimité, la grande majorité te condamnait,
Après tant et tant d’efforts déployés et renouvelés,
Durant des heures entières et de longues journées,
Soudain, dans un ultime élan, tu te relevais et tu marchais.
Devant l’étonnement de nos grands yeux écarquillés,
Cet incroyable miracle, de bonheur nous remplissait,
Je t’ai admiré pour cette force unique, cette volonté.
Exceptionnel petit chien, battant, tu l’as toujours été,
Ce jour béni d’entre tous fût le plus beau de ma vie,
Dans cette douloureuse épreuve, tu m’as tant appris.
Cette rage de vivre, depuis, tu l’as toujours gardée,
Le 13 octobre 2010, un nouvel AVC destructeur te frappait,
Cette fois, brutalement et sournoisement, te terrassait,
Enfermant ton petit corps dans une paralysie totale,
Signant ainsi au fer rouge la condamnation finale.
Durant la dernière nuit, tes appels au secours retentissaient,
Et me contraignaient à prendre la décision tant redoutée,
D’abréger tes jours et ta souffrance, et choisir de te délivrer,
Effroyable décision que je ne pourrais jamais me pardonner,
Je le sais, tu voulais vivre encore et ne jamais nous quitter.
Sur la table du vétérinaire, ton petit corps sans vie gisait,
Devant mes larmes de désespoir et ma terrible détresse,
Dans un ultime pleur, tu me suppliais de m’accrocher.
La piqûre contenant le poison mortel ne voulait pas agir,
Sentant mon immense chagrin, tu refusais encore de partir,
Avant que tes yeux et ton cœur ne s’éteignent à jamais,
Me laissant là, abandonnée, impuissante et brisée.
Alors, en hommage à ta force et ton énorme courage,
Comme un emblème, je porte ton collier à mon poignet,
Pour que ton combat ne soit pas vain et ne finisse en mirage,
De me relever et d’être encore plus forte, je te promets,
Afin que ton âme si pure et si belle, puisse vivre en paix.
J’attends maintenant le jour béni de nos retrouvailles,
Ce jour sacré qui nous verra toi et moi à jamais réunis,
Ma seule volonté enfouie au fond de mes entrailles,
Celle de te retrouver enfin pour l’éternité, au paradis.
Je t’aime, à jamais, pour toujours,
Mon petit cœur, Mon petit amour.
💙💙
youtube
🎤 Michel Pépé ~ L’ascension céleste 🎧
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La naissance
C'était une journée baignée de lumière à Jérusalem, la ville sainte où régnait le roi Baudouin IV et sa reine bien-aimée, Alix de Tripoli. La guérison miraculeuse du roi de la lèpre avait été célébrée dans tout le royaume, mais pour le couple royal, il y avait une autre raison de se réjouir. En ce jour béni, Baudouin et Alix accueillaient leur premier enfant dans le monde.
La chambre royale était emplie d'une atmosphère de bonheur et d'anticipation lorsque le son doux des pleurs du nouveau-né retentit dans l'air. Baudouin, ému aux larmes, prit délicatement son enfant dans ses bras, sentant son cœur déborder d'amour et de gratitude. À ses côtés, Alix avait les yeux brillants de bonheur et d'émerveillement, le regard fixé sur leur enfant, le fruit de leur amour.
Pendant des années, Alix avait aimé Baudouin inconditionnellement, même lorsque la lèpre avait marqué son corps et son âme. Elle avait été sa compagne fidèle, jouant avec lui dans les jardins du palais, partageant ses peines et ses espoirs. Peu importait les cicatrices sur son visage, Alix n'avait jamais cessé de voir la beauté de l'âme de Baudouin, la force de son caractère et la bonté de son cœur.
Et lorsque la guérison miraculeuse était finalement arrivée, Alix avait été là, le soutenant de tout son être, ne le voyant jamais comme autre chose que l'homme qu'elle aimait. Elle lui avait offert son amour, son soutien indéfectible, sa confiance éternelle. Et lorsque Baudouin avait hésité, incertain de son propre corps guéri, Alix lui avait offert son amour, sans peur ni doute.
Alors qu'ils se tenaient côte à côte, en contemplant leur enfant avec une tendresse infinie, Baudouin prit doucement la main d'Alix dans la sienne. "Ma chère Alix, tu es la lumière de ma vie, mon âme sœur", murmura-t-il, les yeux brillants d'émotion. "Tu m'as aimé malgré tout, et pour cela, je te serai éternellement reconnaissant."
Alix le regarda avec amour, sa main caressant doucement celle de son roi. "Mon roi bien-aimé, tu es mon tout, mon amour éternel. Peu importe les épreuves que la vie nous réserve, nous les affronterons ensemble, unis pour toujours."
Et ainsi, dans cet instant de bonheur pur et simple, le roi Baudouin IV et la reine Alix de Tripoli se tinrent ensemble, plus forts que jamais, entourés de l'amour qui les avait unis et qui brûlait désormais plus fort que jamais. Et dans les rues de Jérusalem, le peuple célébrait la naissance d'un nouveau membre de la famille royale, un enfant destiné à être aimé et chéri, entouré de l'amour inébranlable de ses parents.
#king baldwin x reader#baldwin iv#king baldwin iv#baldwin iv x oc#baldwin of jerusalem#king baldwin#baudouin iv#kingdom of heaven#fanfic
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INDIGNE FILS
CHAPITRE 5
J’étais devenue un fantôme. Les humains me traversaient sans me voir. Les événements se déroulaient sans me toucher. Le temps était une infernale éternité qui s’étirait lentement dans une grisaille sans espoir.
Comme chaque matin, mon réveil sonna à six heures. J’ouvris les yeux et me tournai sur mon côté gauche pour regarder Fred quitter le sommeil et me sourire.
Mais à ce moment, mon estomac se noua, se tordit, je courus dans la salle de bain et vomit puissamment.
Une alarme vrilla dans mon cerveau et me sortit brutalement de ma torpeur mortifère de ces dernières semaines.
Une violente peur me parcourut, me pétrifia. Les battements de mon cœur s’emballaient et résonnaient sinistrement dans mon corps. Une vague de panique m’engloutissait. Mon esprit s’affolait, Il hurla à en mourir :
- « Non ! Ce n’est pas possible ! Non ! Cela ne peut pas se produire ! NON ! NON ! NON ! »
Fred me lança de la chambre :
- « Tout va bien, Mary ?
- Oui, j’ai du mal digéré le dîner d’hier, tout va bien. J’arrive dans quelques instants, » répondis-je d’une voix la plus normale possible.
Mes pensées déferlaient à une vitesse impressionnante :
- « Quand avais-je eu mes dernières règles ? Une semaine ? Deux semaines avant mon départ pour Milwaukee ?
Quand avais-je eu un rapport avec Fred ? Ça, je m’en souviens. Le lendemain de mon retour. Je retenais mes cris, ma rage et mes pleurs. J’avais envie de le frapper, de le mordre, de l’écorcher, d’arracher son sexe de son corps.
Prendre rendez-vous avec le médecin, vite, pour être sûre. Être sûre ?
M’habiller rapidement, rejoindre mes enfants et mon mari dans la cuisine pour les saluer et les nourrir avant leur départ pour l’école, pour le bureau. Sourire, répondre à leurs sollicitations, ensuite appeler le Docteur Ford. »
#nouvelles#texte court#texte libre#texte français#viol#trump#souffrance#politique américaine#politique fiction#politique#usa
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La poétesse et l'oiseau doré (partie 1) La poétesse: « Monde, tu me fais mal Quand tu me tires vers le bas. Pataugeant dans l'eau sale, Ma vie n'est rien qu'un beau dégât. Lorsque tu me déchires, Jamais plus tu ne me recolles. Monde, que puis-je dire, Moi l'ange tombé dans l'envol? Je pleure dans le noir. Je crie. Personne ne m'entend. Sur moi pèse le soir, Griffes aiguisées par le temps. Je saigne, déplumée; La boue me rentre dans la peau. Semblable à la fumée, Je veux me hisser tout là-haut. Je meurs, ailes brisées Par le poids des chaînes ferrées. J'ai l'âme divisée Entre mon refuge et l'air frais. Une fenêtre ouverte A dû se casser dans mon dos. Je gis seule et inerte. Quand donc verrai-je les oiseaux? » L'oiseau doré: « Quoi, m'as-tu appelé, Moi qui laisse des plumes d'or? Sous le ciel constellé, La pluie qui tombe s'évapore. Qu'as-tu à sangloter, Assise sur un froid perron? Là d'où tu fus ôtée, Les nuées grises te prendront. Près de nombreux nuages, Tu seras souffle suspendu. Se glisseront passages Dans l'infinité pourfendue. Par un trou de serrure, Tu boiras la couche d'ozone. La lumière et l'air pur Laveront ta souillée couronne. À travers les fissures Sera rincé ton cœur aride. Les poumons pleins d'azur, Tu vivras noyée dans le vide. De haut, la lourde Terre Aura la taille d'un moustique. Que seront tes misères? Les odeurs d'égout? Le trafic? » -Poésie: extrait de "La poétesse et l'oiseau doré", à lire dans "Genèse d'une femme" par Marine Mariposa, disponible gratuitement sur https://sites.google.com/view/papillondusublime/gen%C3%A8se-dune-femme -Image: "Il Sogno", Michel-Ange
#poesie#poetry#french literature#birds#angel in disguise#angel art#angelic#fallen angel#angel#angelcore#im cryin#darkness#dark aesthetic#dark academia#muddy#earth#azure#marine mariposa#michelangelo#michel ange
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🩸🩸🩸
ℌ𝖊𝖊𝖇𝖊𝖘 : 𝕲𝖊𝖓𝖊𝖘𝖊
〖chapitre 3 〗
Attention, ce texte sera peut-être modifié à l'avenir afin de le perfectionner
Dans un sursaut, mes yeux s'ouvrent dans une salle sombre au mur de pierre. Toujours à genoux, je constate que ma situation n'a nullement changé. Les mains clouées à la froideur de la pierre, le sang s'échappant lentement des plaies béantes, peignant ainsi la pierre en rouge.
C'est drôle, il m'a fallu deux jours pour ne plus y penser.
Les premiers jours se sont remplis de cris et de pleur.
Ridicule !
La futilité de cette douleur me rend tellement honteuse.
Je ne penserai pas que l'humilier devant les représentants du royaume le pousserait à me souhaiter autant de mal. J'aurais préféré garder la mobilité de mes mains. Mais bon, si c'est le prix à payer.
Les blessures que je porte en moi sont plus grandes que ses clous.
Il est vrai que c'est la première fois que je suis confronté à de tels châtiments physiques, mais j'aurais dû me réjouir.
Non, ne crie pas, ce n'est pas de la douleur.
Quelle image de moi j'aurais si je me réabandonne à cette facilité ? J'ai subi plus grave, plus longtemps.
Ce ne sont que des plaies, elles s'effaceront.
Mes vraies blessures, elles n'ont pas cicatrisé et pourtant, je les supporte. Succomber à de telles frivolités serait juste dévalorisant.
La vraie douleur n'aurait plus de sens.
Vous êtes en retard. J'en pouvais plus de lutter contre le sommeil pour m'éviter de m'ouvrir la peau davantage.
Un grincement métallique interrompit ma somnolence.
La porte est ouverte.
J'ai beau être dos à elle, je peux quand même sentir le son des talons frapper la pierre dans ma direction.
Un son grave, puis aigu, grave et encore aigu.
Une paire de bottes désassorties.
Ho, c'est Fides qui a été chargé de me libérer.
Tout en entrant dans mon champ de vision, Fides arrache les clous qui bloquaient mes mains.
J'ai . . .
Je n'ai pas crié,
j'ai pu me contenir haha,
mon sourire partit immédiatement quand je découvris les énormes trous béants que contenaient mes mains dorénavant.
On peut y voir à travers.
C'est répugnant mon dieu.
Mes mains
qu'es que . . . comment . . .
mon dieu.
—Mes excuses, Père Inhonoris a tardé à me donner les clés.
— Vous pouvez me soigner ?
— Je n'ai pas ces compétences, un médecin vous sera assigné dans deux jours.
— Vous vous moquez de moi, mes plaies vont rester ouvertes pendant cinq jours en tout. Je ne pourrai plus jamais écrire.
Un ange passe.
— Vous m'envoyez navrer, mademoiselle.
— Navrée ‽ Vraiment ‽ Ôte-moi ce mot de ta bouche quand tu me parles ! Mais quel genre de soutien hypocrite, tu penses me faire avaler ! Ça ne sert à rien de me mentir si mon état ne t'inspire que de l'indifférence !
Le souvenir de mes mains perforées aurait presque pu être oublié si mon sang ne s'était pas mis à accélérer dans mes veines.
Mon cœur hurle dans ma tête, m'obligeant à me taire.
— Pardonnez-moi Je m'exécute.
—Avez-vous du temps à m'accorder ?
J'aurais besoin de coudre mes plaies.
Bien sûr, je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse.
Vous pouvez déléguer le travail à un de vos collègues si c'est trop demandé. J'espère que je n'ai pas manqué de politesse, vous savez, trois jours sans pouvoir pleinement dormir me font perdre pas mal de notions.
Comme la clémence par exemple.
Je sens l'air frais de la pièce effleurer les cavités de mes mains. Le sang a arrêté de couler et fait maintenant place au vertige et à la fatigue.
Toute pressée, elle s'engouffre dans l'ouverture de la porte.
Elle ne m'aide même pas à monter...
Haha, elle doit avoir peur de demander . . .
Haaaa, j'en avais besoin tout de même.
3 minutes plus tard, Fides accourut pour m'éviter un malaise sur les marches et se mit à m'aider à atteindre ma chambre.
Ho, le temps, et puis qu'est-ce que c'est au final ?
Que le soleil finisse couché une fois la fin des escaliers atteint. Alors ainsi soit-il
— N'ayez crainte, nous serons bientôt à vos appartements.
Hum
Mes yeux balaient le sol et les murs comme un pendule oscillant entre le conscient et l'inconscient. Un pendule se stoppant net lorsqu'une certaine odeur lui parvient.
Odeur de café . . . de miel.
Cela me sortit de mon vertige.
11h
— Que faites-vous ? Votre chambre se situe dans le couloir gauche.
Il est 11 heures, grand-père doit être dans son bureau.
— Ne me crois pas si bête. Je vais simplement dire bonjour à Papi.
— Vous entendez vous, c'est lui qui vous a châtié. Ne l'humiliez pas davantage, il risquerait de vous bannir.
— Tu n'es pas convaincante, cesse de mentir, bon sang.
Boitant en direction de la porte, je finis ma route en m'affalant sur la poignée de la porte.
Haha, tant pis pour la surprise.
L'iris de ses yeux dilaté, la rigidité qu'adopte son corps. Toute cette attention pour moi. Il s'efforce d'être calme et ça m'est tellement jouissif.
Je pousse la porte en m'aidant difficilement de mon épaule, mes mains étant inutilisables.
Grand-père est juste derrière.
L'encadré de la porte dévoile progressivement son visage et les émotions qui le parcourent quand il découvre le mien.
Finalement, je ne sais que dire, mon esprit m'échappe, des idées, des bribes me viennent, mais les paroles demeurent insaisissables.
Pourquoi est-il aussi surpris ? Pensait-il me soumettre ?
Tu ne me connais pas assez.
Que pense-t-il de moi ? Que penserait Inhonoris Cornecuus ?
Toute sa vie et son existence ont servi à bâtir cet empire, à se hisser au rang de roi. Être à son niveau est la seule motivation qui me pousse à me faire violence dans mes études.
Enfin, avec les blessures, ça va être plus compliqué.
En marchant ou plutôt vacillant vers lui, le sang pulsant dans mes mains m'empêche de continuer.
Aucun de mes muscles actifs ne m'épargne de douleur.
Je lève faiblement ma main et avec un grand sourire, le plus beau que je puisse faire, je le salue avant qu'un voile noir ne mette fin à mon geste.
SUITE (un jour . . . ) PRECEDENT
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Quand je pense qu'il y a des milliers d'Algériens qui sont coincés en Nouvelle-Caledonie depuis des décennies à cause de la France... Je n'ai pas pu voir mon pays pendant 9 mois et j'ai eu l'impression d'étouffer. Ça fait des générations qu'ils n'ont pas vu leur pays pour qui ils ont sacrifié leurs vies. Certains sont morts là bas sans jamais avoir pu retourner en Algérie. À chaque vidéo que je regarde à ce sujet je les vois en train de pleurer. Leur patrie, leur pays leur manque. J'ai envie de pleurer. Pourquoi l'Algérie ne les a pas rapatriés plutôt ? Je ne comprends pas. Ça me brise le cœur.
Alors beaucoup d’entre eux me faisait de la peine jusqu’à que j’apprenne qu’en fait ils savent pas ce que c’est d’être Algériens.
Une des raisons pour laquelle la France a créé un bagne en Kanaky c’était pas que la géographie c’était aussi pour monter les colonisés les uns contre les autres. Les Algériens envoyés là bas était tous (ou quasiment tous) des hommes. Donc tout ces “Algériens de Kanaky” leur dernier ancêtres 100% Algérien date de 1870. Ils sont tous métissés caldoches/Algériens ou Algériens/mélanésiens (principalement Kanak). Le métissage a été fait sur plusieurs générations donc au final ils ont plus une culture de Caldoches ou de Kanak. Ceux qui ont un culture de Kanak pas de soucis ils se rappellent de ce que c’est d’être Algérien et s’ils veulent être rapatrié (ils veulent pas ils veulent juste visiter une partie de la terre de leurs ancêtres et certains ont pu le faire) pas de soucis ils sont les bienvenus. Ceux qui ont une culture de caldoches? Ceux la, la France peut les garder/récupérer après la libération de la Kanaky.
Beaucoup de ceux qu’on voit pleurer me faisait de la peine jusqu’à que je réalise qu’ils soutiennent le colonialisme Français en Kanaky et qu’ils pleurent pour l’Algerie plus comme un pied noir ou un harki pleure pour l’Algerie que comme une Algérien pleure pour l’Algerie.
De la même manière que le simple fait qu’une personne est noir ou arabe ou plus largement racisés ne fait pas d’elle automatiquement un allié dans la lutte contre la suprématie blanche, avoir un ancêtre qui a lutté contre le colonialisme et sacrifié beaucoup ne veut pas dire que la personne est forcément un allié contre le colonialisme.
Perso je pense qu’il faudrai soit conditionner la double nationalité (franco-Algérienne) à un positionnement contre la colonisation de la Kanaky par la France. Mais ce serai très compliqué. Soit il faut attendre la libération de la Kanaky et ne donner la double nationalité (Kanak-Algérienne cette fois) qu’à ceux que les Kanak ont accepté de garder sur leur terre parce qu’ils n’étaient pas des traitres.
Je semble probablement dure mais autant je peux accepter de pas être d’accord avec des Algériens sur plein de sujet autant le colonialisme après ce que notre peuple a vécu c’est niet. Et soutenir le colonialisme français en plus quand il est la raison pour laquelle ton ancêtre a été déporté c’est culotté. Ceux qui ont eu un passport Algérien à l’indépendance ça c’est déterminé non pas à ce que les ancêtres avaient fait ni même au sang uniquement ça c’est déterminé par rapport au positionnement que les gens ont eu face aux colonialisme. La majorité des Algériens « de sang » ont choisis la lutte contre le colonialisme mais les Algériens « de sang » qui ont choisis la lutte pour le colonialisme ne sont pas vu comme Algériens. En même temps des gens comme Audin ou Fanon sont vus comme Algériens alors qu’ils ont zéro sang Algérien mais ils se sont positionnés contre le colonialisme.
Contrairement à ce que je pensais tout les Algériens ne naissent pas ‘hor’ et ceux qui ont une culture Caldoche font partie des Algériens qui ne sont pas naît avec ce désir de liberté et de dignité. À titre personnel je suis reconnaissante à leurs ancêtres mais ça s’arrête là.
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Paroles : Il fait toujours beau au-dessus des nuages It's always sunny above the clouds Mais moi si j’étais un oiseau j’irais danser sous l’orage But if I were a bird I'd dance under the storm Je traverserais les nuages comme le fait la lumière I'd fly through the clouds as the light does J’écouterais sous la pluie la symphonie des éclairs I'd listen to the symphony of lightning under the rain Dès sa plus tendre enfance, elle ne savait pas From her earliest childhood, she didn't know how to Parler autrement qu’en criant tout bas Speak except by shouting softly Pas faute d’essayer de les retenir Not for lack of trying to hold them back Ces cris et ces larmes qui les faisaient tant... Those screams and those tears that made them so… Il fait toujours beau au-dessus des nuages Mais moi si j’étais un oiseau j’irais danser sous l’orage Je traverserais les nuages comme le fait la lumière J’écouterais sous la pluie la symphonie des éclairs En grandissant rien ne s’est calmé As she grew up, nothing calmed down Petite tempête s’est trouvée Little storm found for herself Des raisons de pleuvoir autant Reasons to rain so much Qui pourrait l’aimer franchement ? Who could love her honestly ? Personne n’aimerait se retrouver No one would like to find themselves Au cœur d’une tempête avouez In the heart of a storm, admit it Il y a des raisons de pleurer There are reasons to cry Elle a ses raisons mais She has her reasons but Il fait toujours beau au-dessus des nuages Mais moi si j’étais un oiseau j’irais danser sous l’orage Je traverserais les nuages comme le fait la lumière J’écouterais sous la pluie la symphonie des éclairs Quand la tempête a su When the storm found out Que des mélodies That melodies Pouvaient s’échapper du vent Could escape the wind Et se retrouver And find their way Dans le cœur des gens Into people's hearts Celle-ci s’est dit This one said to herself Nulle raison d’envier le soleil There's no reason to envy the sun Je ferai danser les gens I'll make people dance Au rythme de mes pleurs To the rhythm of my cries La tourmente de mes chants The torment of my songs Viendra réchauffer les cœurs Will warm hearts Réchauffer mon cœur Warm my heart Il fait toujours beau au-dessus des nuages Mais moi je suis de ces oiseaux qui nous font danser sous l’orage Je traverserai tous les nuages pour trouver la lumière En chantant sous la pluie la symphonie des éclairs
#frenchblr#j'ai du écouter cette chanson 100 fois depuis les deux derniers jours#french music#Youtube#zaho de sagazan
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Éloge de la fatigue
Vous me dites, Monsieur, que j'ai mauvaise mine, qu'avec cette vie que je mène je me ruine, que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer. Vous me dites enfin que je suis fatigué. Oui je suis fatigué, Monsieur, mais je m'en flatte j'ai tout de fatigué, la voix, le cœur, la rate, je m'endors épuisé, je me réveille las. Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas ou quand je m'en soucie, je me ridiculise. La fatigue souvent n'est qu'une vantardise on n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit ! Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ? Je ne vous parle pas des tristes lassitudes qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude, n'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons… Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon lorsque l’on n’a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre cette fatigue-là est mauvaise à entendre ; elle fait le front lourd, l'œil morne, le dos rond et vous donne l'aspect d'un vivant moribond. Mais se sentir plier sous le poids formidable des vies dont un beau jour on s'est fait responsable, davoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses mains, savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain, savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source, aider une existence à continuer sa course, et pour cela se battre à s'en user le cœur… cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur. Et sûr qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre, on va aider un être à vivre ou à survivre et sûr qu'on est le port et la route et le quai, où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ? Ceux qui font de leur vie une belle aventure marquent chaque victoire, en creux, sur la figure et quand le malheur vient y mettre un creux de plus parmi tant d'autres creux il passe inaperçu. La fatigue, Monsieur, c'est un prix toujours juste, c'est le prix d'une journée d'efforts et de luttes c'est le prix d'un labeur, d'un mur ou d'un exploit, non pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit c'est le prix d'un travail, d'une journée remplie, c'est la preuve aussi qu'on marche avec la vie. Quand je rentre la nuit et que ma maison dort, j'écoute mes sommeils, et là, je me sens fort je me sens tout gonflé de mon humble souffrance, et ma fatigue alors est une récompense. Et vous me conseillez d'aller me reposer !Mais si j'acceptais là, ce que vous me proposez, si je m'abandonnais à votre douce intrigue mais je mourrais, Monsieur, tristement, de fatigue. Robert Lamoureux
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Chagrin d'amour
Ça commence par "coucou", par "comment vas-tu ?"
Puis ça devient "comment va ta journée ?", "est-ce que t'as bien bu ?",
Et avec chaque petite chose, tu te dis "je suis tellement émue"
Mais être émue t'emporte et t'envole, dans un petit nuage de bonheur,
Et à cause de ça, tu ne vois pas qu'en fait, tu pleurs.
Tu ne la vois pas, toute la douleur,
Celle que tu ressens quand il dit "peut-être tout à l'heure"
Ça commence par "pardon, j'étais occupé",
Puis ça devient "elle est trop chargée, ma journée",
Et avec chaque petite chose, tu te dis "je vais le pardonner"
Mais combien de fois, tu te diras cela ?
Combien de fois tu te convaincras
Que oui ! Bien sûr que je suis heureuse !
Mais qu'au fond, tu ne te sens que malheureuse.
Pendant tellement longtemps, j'ai mis mes émotions de côté,
Je t'ai choisi toi comme première priorité,
J'aurais dû le savoir ! À quel point tu allais me saboter !
Ça commence par "coucou", mais ça termine par "tu ne m'écoutes pas"
C'était devenu "je t'aime", mais maintenant, c'est "tu me fais mal"
Et avec chaque petite chose, ça brise plus mon cœur,
Pourtant, quand j'y pense, il me manque quand même, ce que j'appelais 'bonheur'.
J. I. S.
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"Suivant la longue métamorphose qui m'éloigne de mon passé
J'ai croisé une rose qui ne pouvait pas avancer
Pas qu'elle n'ose pas la chose, mais n'y avait jamais pensé
Depuis toujours, tenant la pose, quand les regards l'éclaboussaient
Elle a la couleur de l'amour, bien que je n'l'ai jamais croisé
Bien qu'à la lumière du jour, les fleurs sont toutes belles, à crever
Alors j'ai mis la route en pause, à ses cotés, me suis posé
Puisque cette rose semblait morose, d'être seule au jour achevé
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, écoute mes murmures
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, tu peux être sûre
Que tu n'seras plus jamais seule pour franchir les murs
Il y a d'la place sur mon épaule pour une rose et son armure
Suivant la course du soleil avec nos yeux fatigués
On s'est raconté nos merveilles et nos tristesses irriguées
On n'avait pas grand chose à faire, alors on s'est allongé
Avec ma rose, j'ai fait la guerre à mon envie de voyager
Mais au matin, la route appelle, alors je lui ai proposé
Si elle osait me faire l'honneur d'avancer à mes côtés
Même si ton armure est trop lourde, bien qu'elle t'ait toujours protégé, sache
Que la vie est sourde quand elle ne doit pas nous blesser
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, écoute mes murmures
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, tu peux être sûre
Que tu n'seras plus jamais seule pour franchir les murs
Il y a d'la place sur mon épaule pour une rose et son armure
Traversant tous les bruits du monde, avec ma fleur à mes côtés
Me nourrissant, à chaque seconde, de sa douceur et sa beauté
J'ai croisé un ruisseau immonde qui a cru bon de refléter l'image
D'un monstre bleu profond, d'un guerrier triste et abîmé
Comment, ma rose, peux-tu subir, pareille offense à ta splendeur?
Et comment puis-je réussir à oublier qu'elle fût l'erreur
De t'arracher à ton jardin, à cause d'un vide dans mon cœur
Mais elle m'arrête, puis m'embrasse, ma rose rit et moi je pleure
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, écoute mes murmures
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, maintenant, je suis sûr
Que je n'serai jamais seul pour franchir les murs
Il y a d'la place sur mon épaule pour une rose et son armure
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, que ça peut être dur
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, depuis que ma vie dure
Je n'avais jamais eu personne pour guérir mes blessures
Jusqu'à ce que un jour une rose vienne se poser sur mon armure"
Paroliers : Antoine Elie / Luc Ollivier / Michel Fleurent / Yann Le Men
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Parfois, je me demande. Était-ce vraiment de ma faute si nous avons fini par être des étrangers ? Était-ce vraiment de ma faute si nous ne nous voyons plus nous aimer ? Était-ce vraiment de ma faute si vous ne pouviez plus me choisir ? Est-ce de ma faute si tu as finalement décidé de partir et de me perdre pour toujours ? Je me demande ce qui n’a pas fonctionné. Ai-je tort de t’aimer si fort ? Ne suis-je pas assez ? Il y a beaucoup de questions dans ma tête tous les soirs, en espérant que je comprendrai pourquoi nous devons nous lâcher l’un l’autre. Tu n’as aucune idée à quel point c’est douloureux pour moi de te voir te désintéresser de moi. Tu ne sais pas combien de fois je pleure parce que tu me manques, mais je ne peux même pas te dire à quel point je ne vais pas bien sans toi. Cela me déchire le cœur chaque fois que j’essaie de t’exprimer mes sentiments et mes pensées, mais tu les prends seulement pour acquis et tu penses qu’ils sont drôles. Je sais que pour certaines raisons, je te blesse aussi et je te fais sentir qu’on te manque de respect. Désolé; Je ne sais pas vraiment comment libérer ma douleur sans te blesser aussi. Je suis désolé si j’exprime souvent ma haine, car j’espère que vous comprendrez que je souffre en fait à cause de vous. Tout ce que je voulais, c’était arrêter la guerre entre nous et recommencer à nous aimer. Je voulais que nous recommencions ensemble, pas de manière séparée. Tout ce que je voulais, c’était vous rappeler que nous sommes juste pliés, gâchés et perdus. Mais nous ne sommes pas totalement détruits, et nous pourrions encore réparer les morceaux brisés de nous avec notre amour éternel. Je voulais que nous guérissions et que nous nous choisissions l’un l’autre. Mais ce qui est déchirant, c’est que tu as choisi de tuer ce petit espoir dans mon cœur que nous soyons à nouveau ensemble. Nous avons choisi la guerre plutôt que l’amour. Et maintenant, je peux malheureusement dire que l’amour ne gagne pas toujours.
Shiori X
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Le poème
Dans les jardins luxuriants du palais de Jérusalem, Baudouin contemplait tristement la magnifique Alix de Tripoli, l'amie de toujours et amour de sa vie. Ils avaient grandi ensemble, partageant des secrets, des rires et des larmes. Mais le temps était compté pour le jeune roi, sa maladie dévorait peu à peu son corps.
Son cœur lourd, il prit une plume et un parchemin, et commença à écrire un poème pour exprimer son amour pour Alix, l'héritière du comté de Tripoli. Les mots coulaient de sa plume avec une facilité étonnante, son amour pour elle lui donnant une force insoupçonnée. Il décrivait sa beauté, sa grâce, sa gentillesse, tout ce qui faisait d'elle la femme parfaite à ses yeux.
Au loin, Alix observait silencieusement Baudouin, le cœur serré par la peine de le voir souffrir. Elle avait toujours su qu'il était son âme sœur, mais le destin cruel les avait séparés par la maladie. Elle se souvenait de leurs jeux d'enfants, de leurs rires insouciants, de leurs rêves de jeunesse.
Puis, quand Baudouin eut fini son poème, il appela Alix à lui. Elle s'approcha lentement, le regard empli de tendresse et de tristesse. Il lui tendit le parchemin, les yeux brillants de larmes.
"Alix, ma douce Alix, je t'écris ces mots pour te dire combien je t'aime, combien tu as illuminé ma vie. Je sais que mon temps est compté, mais sache que mon amour pour toi ne mourra jamais. Peu importe où je serai, je veillerai sur toi."
Les larmes coulaient sur les joues d'Alix alors qu'elle lisait le poème, son cœur se serrant d'une douleur indicible. Elle savait que bientôt, Baudouin la quitterait pour toujours, emporté par la maladie. Mais elle était reconnaissante d'avoir partagé son existence, d'avoir connu un amour aussi pur et profond.
Baudouin prit alors la main d'Alix dans la sienne, lui offrant un faible sourire. "Ne pleure pas, ma chère Alix. Sois forte, et continue à briller comme tu l'as toujours fait. Je serai toujours à tes côtés, dans ton cœur et dans tes souvenirs."
Ils s'étreignirent alors, se perdant dans un moment de tendresse et de tristesse. Le destin avait peut-être été cruel avec eux, mais leur amour resterait éternel, gravé dans le marbre de l'histoire.
#baldwin iv x oc#baudouin iv#baudouin#baudouin de Jérusalem#baldwin of jerusalem#king baldwin#baldwin iv#leper king#fanfic
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