#Histoires Parallèles
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𝙸𝚗𝚝𝚘𝚖𝚢𝚜𝚘𝚞𝚕: 𝙿𝚑𝚞𝚌𝚔 𝚢𝚎𝚊𝚑 𝚏𝚛𝚎𝚗𝚌𝚑 𝙴𝚕𝚎𝚌𝚝𝚛𝚘 𝚖𝚞𝚜𝚒𝚌𝚔
Histoires Parallèles (Parallel Stories) by Order89
@dakota-283 @luna---zylum @invincible-selfxmade-punk @wetwicksdry @wayward-cat @bethanythestrange @frenchpsychiatrymuderedmycnut
French electro playlist:
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La Société Surnaturelle
J'avais dit que ce blog me servirait pour mes dessins et peut-être mes écrits, alors let's go.
Plus tôt dans l'année, j'avais dessiné une présentation de l'univers de mon roman (pour le concours BigBang...qui n'ont pas réalisé à quel point c'était une idée géniale, je suppose) et depuis je continue de m'en servir comme support visuel quand c'est demandé par certains éditeurs.
Alors la Société Surnaturelle, qu'est-ce que c'est?
En gros, c'est la trame principale où se déroulent mes histoires. Une sorte d'endroit magique/chaotique où se regroupent les monstres et autres créatures surnaturelles. Certains pensent que c'est un monde parallèle; je dirais davantage "perpendiculaire", puisqu'il n'y a pas de frontière précise, et que, comme dessiné, plus on s'y enfonce, plus il est difficile d'en sortir. Les rues les plus proches du "monde réel" ressemblent aux nôtres, et ensuite, ça devient n'importe quoi.
Outre les monstres, les humains ayant des capacités magiques vont graduellement s'y rendre, sans forcément s'en rendre compte, par instinct. Mais la Société piège aussi les humains perdus ou déstabilisés, qui ne savent pas ce qui leur arrive. Et, pour eux, la situation est plus dangereuse...
Quelques descriptions de la Société Surnaturelle par les yeux de différents personnages:
"Lorsqu’il était entré dans la maison, le temps était couvert, des nuages bas qui masquaient presque la nuit tombante. À présent, les cieux étaient clairs, et parés de tant d’étoiles qu’on se serait cru non pas en plein jour, mais dans l’antre d’un faiseur de chandelles. Juste en dessous, l’œil remarquait ensuite les lampadaires aux verres colorés, trop nombreux eux aussi, et, encore plus bas, les badauds qui se pressaient dans la rue."
"La rue semblait avoir été construite sur le lit d'une ancienne rivière, en respectant ses méandres et ses tumultes. De grandes maisons s’affaissant sous leur poids penchaient en avant dans la rue, comme des commères se racontant leurs secrets. Des échafaudages, des panneaux de bois, si anciens qu'ils auraient pu jouer le rôle de lierre grimpant, agrippaient les murs et contribuaient à rétrécir encore l'espace où l'on était sensé marcher."
"L’odeur de la ville est toujours la même, mais avec une subtile différence, moins humaine. Plus monstrueuse. La même qu’il perçoit parfois lors de ses chasses, dans les endroits les plus reculés. Les bruits étouffés par les brumes lui parviennent déformés, comme au bout d’un long tuyau de cuivre. Il se méfie, mais en même temps se délecte de cette part d’étrangeté. Une part de lui-même a l’impression de retrouver un endroit familier."
A suivre: les humains, les chevaliers, et les anges.
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Dans le célèbre langage des fleurs, le mimosa est chargé de symboles : la sensibilité, la tendresse, la certitude, l'élégance. Mais, le plus répandu est celui de l'amour secret .
De toute évidence, les abondants pompons dorés du mimosa lui valent d’être comparé au soleil. Un parallèle plutôt flatteur pour cet arbre, dont on dit qu’il serait un symbole d’affection, de chaleur humaine et de joie. Offrir du mimosa est donc une attention remplie de tendresse. C’est un signe d’amitié et de profonde estime envers son destinataire. Gorgé de lumière, le mimosa se prête également très bien aux gestes de réconfort adressés à quelqu’un qui traverserait une période difficile.
Lorsqu’il apparaît dans les rêves, le mimosa est porteur d’un message rassurant. Il vient dire au songeur “Tout va bien, tu es en sécurité”.
En Italie, le mimosa est traditionnellement offert à la gent féminine le 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.
Mais par-dessus tout, le mimosa est un symbole d’ouverture. Il est particulièrement conseillé aux personnes introverties ou timides, qui ont tendance à se replier sur elles-mêmes et peinent à nouer des liens avec les autres.
Le mimosa est préconisé pour amener de l’harmonie dans les relations. Lorsqu’une personne éprouve de la difficulté à s’ouvrir aux autres, elle peut parfois adopter une attitude hostile, comme une carapace qui la protègerait d’un éventuel rejet tout en le provoquant. Ce cercle vicieux entraîne un isolement qui peut être difficile à vivre, et celui ou celle qui le subit n’a souvent qu’une envie : s’en défaire.Grâce à son aura solaire, le mimosa aide à voir le monde d’un autre œil, à retrouver la joie de vivre et le mordant qui nous fait parfois défaut. Pour transformer les plus gros ronchons en joyeux lurons, il faudra sans doute plus que quelques branches de mimosa, mais c’est un premier pas ! … Voilà la petite histoire
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"Comble de la disgrâce, une "école parallèle", selon l’expression du sociologue Georges Friedmann, s’immisce dans l’intimité familiale par l’intermédiaire du poste de télévision qui s’arroge aussitôt l’une des plus anciennes prérogatives du père qui était d’être, sous son toit, le haut-parleur du monde, l’intercesseur privilégié entre le dedans et le dehors, le forain et l’intime. Au modèle d’identification paternel qui avait fonctionné pendant des millénaires succède l’empyrée cathodique des héros de feuilleton télévisé, des animateurs et des chanteurs de variété qui s’offrent au regard des jeunes comme autant de pères électifs décidément plus gratifiants que ceux que la nature leur a donnés. Le magistère des "étranges lucarnes" est tel que les choses ne sont plus vraies parce que c’est le père qui l’a dit mais parce qu’on l’a vu ou entendu à la télé. Qui n’a pas vécu ces années-là dans une cours de collège ou de lycée ne peut imaginer à quel point la télévision a pu façonner les comportements des teenagers et leur faire adopter, sans la moindre résistance, de nouveaux codes sociaux en comparaison desquels les valeurs patriarcales étaient brusquement frappées d’obsolescence et devenaient, à tout le moins, suspectes de passéisme."
Patrick Buisson, La fin d’un monde. Une histoire de la révolution petite-bourgeoise, 2021.
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La nuance du conflit entre le paradis et l'enfer (The nuance of the conflict between Heaven and Hell)
Y a quelque chose que j'apprécie dans le conflit c'est que ça apporte son lot de nuance. Au premier abord, on pourrait voir comme une énième histoire "le paradis est mauvais et l'enfer est bon". Mais je trouve que c'est quand même un peu plus complexe. Sera est un bon exemple de cette nuance. Elle tient à la sécurité du paradis et pense que sa solution d'exterminer les pêcheurs est la bonne solution. Elle dit plusieurs fois de ne pas poser de questions. Car la dernière fois que quelqu'un s'est rebellé, c'était Lucifer et elle était témoin de ça. Je me demande comment était la relation entre ces deux là. Sera est l'opposé de Lucifer, elle sait ce qui ce qui se passez chez elle et a une relation amicale avec Emily, qu'elle apprécie et se soucie d'elle. Mais pour la préserver de certaines vérités, elle lui cachera la vérité concernant l'extermination.
Contrastant avec Lucifer qui a été absent, délaissant l'enfer et son statut de roi à cause de sa dépression Et il est contre l'idée de sa fille pour éviter qu'elle vive la même chose qu'il a vécu par le passé. Emily et Charlie se contrastent aussi, Charlie est pleinement consciente de la situation de l'enfer et au début idéalise le paradis avant de comprendre ce qu'il en retourne vraiment. Emily n'a pas vraiment d'animosité envers l'enfer, les démons voir même les pêcheurs. Mais elle est ignorante concernant les décisions que prennent le paradis pour l'enfer. Elle espérait que Sera soit dans l'ignorance mais non. On pourrait avoir un scénario où justement Emily soit déchue et tombe en enfer. Mais je pense que ce serait plus intéressant si elle change les choses de l'intérieur, avec l'aide de Sir Pentious, qui est la preuve que les pêcheurs peuvent se repentir. Ce serait un parallèle avec Charlie avec son Hazbin Hotel qui souhaite repentir les pêcheurs et Emily qui essaie justement d'ouvrir les yeux des habitants du Paradis.
Quand à Sera, je la vois pas foncièrement méchante, ses intentions sont compréhensibles mais ce sont ses méthodes qui sont mauvaises. On ne sait pas vraiment qui amène les âmes aux Paradis ou bien ce sont les âmes qui font le chemin tout seul entre le paradis et l'enfer. Et Sera pourrait se questionner sur les choses qu'elle a apprit, elle pourrait douter sur ce qu'elle croit. Je pense qu'elle sait bien qu'on ne le laisse le croire. Dans la chanson "Tu ne le savais pas" elle dit à Charlie qu'elle se bat pour une noble cause mais qu'elle ignore tant de choses. Donc y a encore de choses à découvrir.
One thing I like about conflict is that it brings its own nuance. At first glance, it might seem like the umpteenth "heaven is bad and hell is good" story. But I think it's a bit more complex. Sera is a good example of this nuance. She wants heaven to be safe, and thinks her solution of exterminating the sinners is the right one. She says several times not to ask questions. Because the last time someone rebelled, it was Lucifer and she witnessed it. I wonder what the relationship between these two was like. Sera is the opposite of Lucifer, she knows what's going on In Paradis and has a friendly relationship with Emily, whom she likes and cares about. But to protect her from certain truths, she hides the truth about the extermination from her.
Contrasting with Lucifer who has been absent, forsaking hell and his status as king because of his depression And he is against the idea of his daughter to avoid her experiencing the same thing he has in the past. Emily and Charlie also contrast, Charlie being fully aware of the situation in hell and initially idealizing paradise before understanding what it's really like. Emily has no real animosity towards hell, demons or even sinners. But she is ignorant of the decisions heaven makes for hell. She'd hoped Sera would be in the dark, but no. We could have a scenario where Emily falls into hell. But I think it would be more interesting if she changed things from the inside, with the help of Sir Pentious, who is proof that sinners can be redeemed. It would be a parallel with Charlie and his Hazbin Hotel, who wants to repent the sinners, and Emily, who is trying to open the eyes of the residents of Heaven.
When it comes to Sera, I don't see her as inherently evil, her intentions are understandable but it's her methods that are bad. We don't really know who brings souls to Heaven, or whether it's the souls who make their own way between Heaven or Hell. And Sera might question the things she's learned, she might doubt what she believes. I think she knows better than to let us believe it. In the song "You didn't know" she tells Charlie that she's fighting for a noble cause, but there's so much she doesn't know. So there's more to discover.
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@vinstinx
Okay, donc j’ai réfléchi sur le parallèle entre Manifeste d'Orelsan et The Art of Peer Pressure de Kendrick. C’était assez difficile de trouver comment s’y prendre. Comme tu l’avais dit, il n’y a pas vraiment un lien très concret dans les paroles que je pourrais montrer juste comme ça et dire – ah ! ça se ressemble, vous voyez 👉 !!
Je sais pas de quoi Amin et Hugo ont discuté, alors j’espère que je vais pas répéter les mêmes trucs :D Je suis pas sûre si ce que j'ai écrit soit trop prétentieux ou au contraire complètement osef, mais let’s gooo :
1) Le cadre narratif
Tous les deux sont en train de décrire une histoire alors évidemment y’a des procédés similaires de narration. Mais en même temps ils différent tellement dans le fond de l’histoire que je trouve toutes les similarités assez superficielles. Ou pas superficielles, mais juste pas très surprenantes, vu qu’il serait difficile de les éviter.
Par exemple, ils mentionnent tous deux l’heure qu’il est, ils intègrent l'agitation de l'environnement dans la musique (sirènes de police, etc.).
Mais 2) Le fond
Le raisonnement me semble totalement opposé. La façon dont Orel abord l’histoire est beaucoup plus individualiste que celle de KDot. Et ça a du sens, parce que KDot parle de la peer pressure, ce qui implique que ses potes sont décrits comme une masse (même si la description est vraiment concrète et détaillée !) – ils se contrôlent les uns les autres. Il y a un seul point de vue (the homies) contre ses pensées intérieures.
En revanche, dans Manifeste y’a littéralement une foule mais en même temps il me semble que chacun fait ce qu’il veut et il n’y a vraiment personne pour les unir. Je trouve ça intéressant que dans TAoPP, ils ont un langage commun (« speakin' language only we know ») tandis que dans Manifeste lui et Mathilde ne s’écoutent pas (« J'me sens agressé, j'y mets d'la mauvaise foi/ J'dis deux-trois trucs un peu réac', elle m'ignore, elle fait des snaps »). Oui, il s’entend bien avec Mickey mais seulement sur les choses du passé. Y’a pas vraiment du progrès.
Et donc, la communication collective peut pas vraiment mener à l’action contrairement à TAoPP où le langage est capable d’être persuasif et convaincre KDot à aller contre ses principes.
Dans Manifeste, je trouve que c’est l’action elle-même qui pousse à l’action d’autre. Alors certainement, c’est par la parole de France qu’il se sent convaincu. Cependant, je pense pas qu’il s’agit d’une communication ordinaire où les deux parties sont des participants actifs. Plutôt qu’une communication, je le vois vraiment comme si Orel observait France travailler, souffrir, se battre avec le système etc. – c’est finalement pas un débat, mais comme s'il était un témoin, un fantôme à côté d'elle. Les actions de France qu’il voit le persuade.
Bref :
TAoPP – collectif, les idées de KDot vs. les actes de ses amies (mais tout le monde se comprend)
Manifeste – individualiste, tout le monde a ses propres idées (ils se comprennent pas mais quand même pensent qu’ils ont le même but)
3) La fin
Pour moi, les deux chansons nous laissent au plus haut point de la crise. Beaucoup de choses merdiques se sont déjà produites mais je pense que ce n’est qu’après la fin qu’on arrivera à un point vraiment critique. C’est-à-dire, ce sera le point où on devra faire face aux conséquences de l’explosion, pour ainsi dire.
Je sais pas si c’est pas trop tiré par les cheveux, mais j’ai envie de dire que les chansons suivantes (dans les albums respectifs) continuent de manière similaire, dans l’esprit au moins. D’après moi, Money Trees et L’odeur de l’essence ont toutes les deux décidé de prendre du recul. Et c'est à partir de ce point de vue omniscient, d'en haut, qu'ils veulent résoudre les problèmes des chansons précédentes (ou juste méditer et réfléchir aux prochaines étapes).
4) Autres
T’as mentionné les paroles « me and the homies » et « j’suis dans la manif ». Je sais pas exactement à quel aspect t’as pensé, mais j’y vois surtout une ressemblance par rapport au rythme/son. « Me and the homies » comme « j’suis dans la manif » ont tous deux 5 syllabes, et même les voyelles dans chaque syllabe se ressemblent : schéma très approximatif [i]-[a]-[a]-[a]-[i] (je connais IPA et je pourrais le transcrire phonétiquement hein, mais ptet les sons sont plus évidents comme ça lol).
Voilà, c’est tout :D
#si quelque chose a pas de sens (ce qui est très possible on va pas se mentir)#n'hésite pas à me demander de préciser !! et j’aimerais bcp connaitre ton point de vue donc si tu veux écrire une dissertation aussi#j'en serais ravie ^^#orelsan#kendrick lamar
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J'ai vu Apo hier et c'est dingue comme on a vécu la même chose en parallèle! Elle a aussi vécu une histoire pas folle du tout (pire que moi, le gars était toxique à mort) avant de se remettre sur une app de rencontre puis de rencontrer un gars adorable. Et elle a les mêmes réflexions que moi. C'est pas trop beau pour être vrai? Il existe des gars vraiment bien? Elle est où la couille? Limite on se demande si le gars n'est pas trop bien pour nous et on en vient même à se demander parfois si on mérite ça?? Puis on s'est dit que maintenant qu'on était dans quelque chose de sain, on arrivait pas à croire qu'on ait pu accepter des comportements de merde pareils?! Comment on a pu accepter d'être traitées autrement que comme on est traitées là maintenant?? On ne s'est tellement pas respectées!!
Son gars aussi la prévient à chaque fois qu'il ne pourra pas répondre tout de suite pcq il sera occupé. C'est adorable et je suis tellement contente pour nous parce que OUI en vrai on le mérite tellement!! Apo est aussi hypersensible et elle a un cœur gros comme ça. Elle a de l'amour à donner et à recevoir. Je lui souhaite tellement d'être heureuse aahhh elle le mérite trop
(16/06/2024)
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"L’absence de réaction de l’Occident face aux actions israéliennes et aux dizaines de milliers de civils tués se situe au-delà du double standard dénoncé depuis des mois. Il s’agit bien de complicité active de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis par un État voyou.
La rapidité et la violence des bombardements sur Beyrouth créent une forme de sidération, au Liban comme ici. Et la litanie des morts sans nom et sans sépulture, souvent civils, qui s’amoncèlent sous les frappes prétendument ciblées de l’armée israélienne, possède désormais un effet anesthésiant.
Comme le notait l’historien Vincent Lemire le 4 septembre au micro de France Inter, quelques jours avant l’offensive sur le Sud-Liban et Beyrouth : « On ne connaît pas les histoires et les visages des morts à Gaza. Au moins 40 000 morts, dont au moins 30 000 femmes et enfants à Gaza, innocents par définition… Ces chiffres ont pratiquement une capacité anesthésiante sur nous. Il y a quelques mois, on programmait des émissions parce qu’on parlait de 30 000 morts et non plus de 20 000. Mais aujourd’hui ces chiffres ne nous disent plus rien. On est obligé de les rapporter à une réalité française pour qu’ils continuent de nous frapper. »
Un mois après les massacres du 7 octobre, nous écrivions que « rapportés à la population israélienne, il a été dit que les massacres du 7 octobre ayant fait plus de 1 300 victimes équivalaient, en France, à un Bataclan qui aurait coûté la vie à 9 500 personnes. Si l’on prolonge ces calculs sordides, et qu’on rapporte les 9 000 morts de Gaza à une population totale d’environ 2,3 millions d’habitant·es, c’est comme si, en quatre semaines, la France avait perdu 264 000 habitants, dont plus de 100 000 enfants ».
Si l’on poursuit encore l’extrapolation macabre et que l’on se base sur un chiffre de désormais 41 000 morts à Gaza, la population palestinienne gazaouie engloutie depuis un an équivaut donc à 1,2 million de tués rapportés à la population française, soit à peine moins que le nombre de Français tués pendant la boucherie de la Première Guerre mondiale.
Guerre de vengeance
Mais puisqu’il n’est pas certain que même cette comparaison suffise à frapper les esprits, sans doute faut-il oser un autre parallèle. Si on se base sur les chiffres donnés par les ministères de la santé à Gaza et au Liban et qu’on ajoute une estimation basse des victimes sans nom ni sépulture qui se trouvent encore sous les décombres, on atteint au moins 60 000 morts directes dans les frappes de l’artillerie et de l’aviation israélienne.
Ce qui revient à dire qu’Israël a commis, depuis un an, l’équivalent d’un massacre du 7 octobre chaque semaine. Pourtant, aucun dirigeant occidental ne s’est précipité à Ramallah ou à Beyrouth pour exprimer son horreur devant le carnage. Aucun chef d’État ou de gouvernement n’a assuré les peuples palestinien et libanais de son soutien total face aux agressions. [...]
Cette guerre menée par Israël – guerre de représailles et de dissuasion mais aussi de vengeance – fait couler des rivières de sang dont les mains des dirigeants occidentaux – et avant tout étatsunien, c’est-à-dire Joe Biden mais aussi Kamala Harris en tête – sont entachées, tant ils partagent de responsabilités avec les criminels qui gouvernent Israël.
L’effacement des civils
Dans le monde post-7 octobre, bien préparé par le monde post-11 septembre et les centaines de milliers de morts d’Irak ou d’Afghanistan, c’est ainsi la notion même de population civile qui s’efface, en tout cas si ces civils ont le malheur d’être arabes ou musulmans.
Ce n’est pas seulement que les morts et les prisonniers israéliens ont des noms, des visages et des histoires, contrairement aux corps pourrissant dans les fosses communes de Gaza, enfouis dans les décombres de la banlieue sud de Beyrouth ou retenus dans les geôles inaccessibles du Néguev.
C’est qu’un corps palestinien ou chiite ne vaut plus rien aux yeux des Israéliens en particulier, et des Occidentaux en général, comme le manifeste la démesure des chiffres que l’on peut aujourd’hui mettre en regard.
Si l’on mesure non seulement les morts provoquées directement par les bombardements israéliens à Gaza, mais aussi toutes les victimes indirectes, notamment du fait des maladies et du manque d’accès aux soins, on peut sans doute facilement doubler le chiffre de 60 000 victimes, sans aller jusqu’aux 186 000 victimes comptabilisées par une publication récente du Lancet.
Ce qui signifierait qu’avec une estimation plausible de 120 000 morts à Gaza, on aurait déjà une centaine de morts palestiniens, pour un mort israélien le 7 octobre. Des chiffres effarants, à comparer avec un rapport de 7 à 1 pendant la première Intifada et de 3 à 1 pendant la seconde.
Autre exemple du décalage profond entre l’importance des corps et des vies d’un côté à l’autre de la barrière de Gaza ou du fleuve Litani : l’offensive israélienne au Liban a été justifiée par son gouvernement par la nécessité de permettre aux 60 000 déplacés du nord d’Israël de retourner dans leurs maisons.
Sans sous-estimer la vie devenue invivable de ses populations, que nous avions d’ailleurs documentée dans un reportage récent, comment est-il possible d’accepter une telle justification alors qu’elle se paye de l’exil forcé de déjà plus d’un million de Libanais ?
Les complicités occidentales
De cet effacement des civils libanais et palestiniens, l’Occident est comptable à plus d’un titre. D’abord en fournissant les armes et les devises nécessaires à ce carnage. Au moment même où il frappait Beyrouth et où les États-Unis affirmaient n’avoir pas été mis au courant, le gouvernement israélien se faisait un malin plaisir d’annoncer une nouvelle aide de 8,7 milliards de dollars en provenance de l’allié américain.
Dans quel monde peut-on trouver logique, comme ce fut le cas en avril dernier avec la levée du véto républicain au Congrès, de débloquer une « aide » comparable pour l’Ukraine attaquée par le régime de Poutine ; pour Taïwan sous la pression du régime chinois et pour Israël capable de détruire en quelques jours la menace du Hezbollah libanais après avoir réduit en miettes les infrastructures du Hamas ?
Ensuite, en refusant de reconnaître un État palestinien, à quelques rares exceptions près, telles la Norvège, l’Irlande et l’Espagne. Le Moyen-Orient est de fait bouleversé par la décapitation du Hezbollah – une action en passe de prouver que la menace iranienne sur Israël demeure circonscrite, tant le régime des mollahs est contesté en interne et incapable de rivaliser militairement avec un État hébreu soutenu par les États-Unis.
Dans ce moment majeur de redistribution des cartes, l’urgence est pourtant à une action diplomatique imposant la création d’un État palestinien sans lequel les logiques meurtrières et génocidaires à l’œuvre ne pourront que difficilement connaître de répit. [...]"
#french#israel#long post#palestine#iran#lebanon#europe#usa#colonialism#zionism#genocide#bee tries to talk#upthebaguette
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Oui un nouveau drama !!!!!!!!!!!!!! Et c'est partit pour la fiche :
Titre: Love game in Eastern Fantasy
Drama Chinois de 32 épisodes x 45minutes de novembre 2024.
Genre: Fantasy (esprits et démons), Romance, Comédie, Monde virtuel historique et fantaisiste.
Acteurs:
Histoire:
Tout débute lorsque la jeune femme Ling Miao Miao entre littéralement via son ordinateur dans le système de mission du roman Monster Hunting et devient un personnage secondaire méchant (elle fait partie maintenant d'un roman en ligne qu'elle a lu).
Pour retourner dans le monde réel, elle doit accomplir les différentes tâches du système sans mourir (une fois la période d'essai terminé :)) et notamment conquérir le jeune homme mystérieux et tordu, Mu Sheng.
Mu Sheng (cachant un secret) fait partie d'une équipe de chasseurs de démons avec Mu Yao (dernière rescapée d'une illustre famille de chasseur) et Liu Fu Yi, (un chasseur de démons en mission secrète).
Ensemble, ils vont faire équipe et combattre des monstres, les faisant grandir et leur faisant douter progressivement sur l'animosité entre les humains et les démons.
Pourront il réécrire la fin fatale du roman et sauver le monde ?
Avis: un drama de plus qui ajoute la dimension de monde parallèle via un système de jeu vidéo, ils ont bien compris que cela marchait ! C'est cliché mais perso j'adore ! Il y a de l'action, de bons acteurs, de jolis costumes (les vêtements et les bijoux sont trop beaux!), bons effets spéciaux et l'héroïne est comique !
Pour le voir, il y a l'embarras du choix!
Pour les abonnés: Netflix Viki WeTV
Gratuit: Dramacool
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TW : Relations abusives et violences domestiques Ces derniers temps je vois passer pas mal de reviews sur les livres de Colleen Hoover (que j'ai honnêtement découverte via ces reviews, je savais même pas qu'elle était autant à la mode mdrrr), et plus ça va, plus y'aurait des parallèles à faire avec la première saison d'Eldarya.
Alors disclaimer j'ai jamais lu Colleen Hoover mais après avoir vu des reviews détaillées de 3h remplies d'extraits des livres je pense pouvoir dire sans sourciller que je vois à peu près de quoi on parle lol
Et j'ai parlé d'Eldarya mais en vrai ça rentre dans la dynamique globale de relations présentées comme romantiques mais qui sont bourrées de red flags, à la Twilight ou Fifty Shades of Grey, et qui sont malheureusement très populaires, surtout auprès d'un public jeune et influençable (je dis pas ça de façon péjorative, c'est juste normal, quand on est plus jeune on est plus réceptif-ve à des trucs auxquels on prêterait même pas attention avec un peu plus d'expérience).
Et j'avais pas forcément fait le lien avec The Origins, mais quand on se rappelle que cette histoire rentre totalement dans cette mode de faire passer pour de la romance des relations pleines d'abus et de violence, finalement je m'étonne moins des réactions outrancières qu'on avait eues à l'époque. Ca veut pas dire qu'elles sont moins outrancières, ça veut juste dire que je réalise qu'elles s'inscrivent dans un phénomène de romantisation des violences domestiques à travers la fiction, dont les emblèmes ont évolué ces 15 dernières années, passant de Twilight à Fifty Shades à Hoover aujourd'hui (entre autres, mais je suis pas trop l'actu littéraire).
Concernant le fait que Colleen Hoover est passée maîtresse dans l'art de cette romantisation des relations abusives, je vous recommande du coup >cette critique< de It Ends With Us (Jamais Plus en français), où le perso masculin est censé être dépeint comme un auteur de violences domestiques, mais où au final, il n'est pas très différent des autres protagonistes de l'autrice, juste celui-là est censé être perçu comme violent, mais comme c'est un bg et que c'est le héros, l'autrice et ses personnages se donnent toutes les peines du monde à lui trouver des excuses. Bien sûr, attention, la vidéaste discute de ces sujets graves et partage son expérience sur le sujet.
Pour en revenir à Eldarya, pour les gens qui sont arrivé-e-s plus tardivement et/ou n'ayant pas joué à The Origins, peut-être n'avez vous jamais entendu parler de l'affaire de la potion, de l'épisode mauuuudit, j'ai nommé l'épisode 13 de la première saison :') Il s'agit de la potion mentionnée plusieurs fois au cours de A New Era, qui, après avoir été bue par Erika, a fait en sorte que toute personne ayant connu cette dernière sur Terre est censée l'avoir oubliée (c'était fort mal foutu mais passons). Et au cours de ce fameux épisode 13, après qu'on apprend que des mercenaires ont foutu le zbeul au temple fenghuang pour retrouver Erika et dont on n'entendra plus jamais parler après (non c'était pas des soldats de Papounet il a découvert Eldarya qu'après la prise de la potion), Miiko dit à Erika qu'ils vont lui faire boire une potion qui la rendra indétectable par les mecs qui la cherchent, quelque chose comme ça. Mais pour que ça marche, il faut qu'elle la fasse elle-même, aidée par l'un des trois chefs de garde. La romance piétinait déjà, on était à l'épisode 13 et il se passait rien, évidemment que le but était de choisir son CDC (Leiftan n'en était pas encore un). Et au moment de prendre la potion, après un indice d'Ashkore/Lance sur la véritable nature du breuvage, Erika ne veut plus la boire. Et là, après une tentative du CDC pour nous convaincre, on se retrouve face à un choix : soit on boit volontairement la potion, soit on la refuse. Si on la boit, il ne se passe rien, à part la tristesse d'Erika et l'encadré nous signifiant qu'on a raté l'illu, mais si on refuse, CDC met la potion dans sa bouche et plaque ses lèvres contre celles d'Erika, la forçant à ouvrir la bouche pour y transvaser la potion et l'obliger à la boire.
Là, si vous êtes doté-e d'un minimum d'empathie et de bon sens et que vous avez pas été trop matrixé-e par la culture du viol, vous vous rendrez très vite compte qu'il y a un problème. Seulement à l'époque, c'est parti en steak, entre les gens choqués que ce qui constitue légalement une agression sexuelle soit présenté comme un acte romantique récompensé par l'illustration de l'épisode, les gens qui chialent que "oh là là les râleuses féminiss qui gâchent tout c'est qu'un jeu/de la fiction lâchez-nous", les modos qui lâchent le mot "diffamation" quand on dit que c'est irresponsable de laisser une scène comme ça alors qu'elles savaient visiblement pas ce que "diffamation" voulait dire, et l'équipe qui a fait la sourde oreille jusqu'à ce qu'on fasse la révolution après l'épisode 14 juste pour dire "dsl que ces derniers épisodes vous plaisent pas mais on peut rien y faire c'est écrit à l'avance mais on va engager des bêta-readers et aussi arrêtez de débattre sur le forum un forum c'est pas fait pour ça lol"
(Wé j'ai toujours de grosses rancœurs sur le fonctionnement du forum mais c'est un autre débat.)
Bref, les discours habituels de "c'est de la fiction/c'est qu'un jeu" alors qu'on parle d'une situation vécue par des dizaines et des dizaines de femmes qui voient leurs sentiments et douleurs minimisés à coups d'arguments toujours bidons, non désolée ça passe pas pour moi. Parce qu'en plus, parmi les commentaires, j'en ai vus qui disaient, "moi ça me dérangerait pas de me faire embrasser de force par un beau garçon !", dits par des jeunes filles, et je trouve ça terrifiant. Parce que si ça devait leur arriver un jour en vrai (et je ne leur souhaite évidemment pas), alors ça veut dire qu'elles n'auraient pas les clés pour comprendre pourquoi en fait si, ça les dérange d'avoir subi ça, et elles culpabiliseraient, pendant que d'autres personnes leur diraient, "de quoi tu te plains, c'est un beau garçon/c'est ton copain/tu l'avais cherché" etc.
Et bien sûr le même genre de débat a ressurgi avec Leiftan après son spin-off, puis avec Lance après l'épisode 26, où le scénario a tenté le fanservice pour les gens qui voulaient le romancer depuis le début, sauf qu'entre temps il est devenu un méchant très méchant qui exerce de la violence physique et psychologique sur Erika, et à aucun moment, mais genre aucun moment, on n'en reparlera après...
Je compte plus les messages désobligeants que j'avais pu lire après le retour de Lance en saison 2 en réponses aux personnes mal à l'aise avec la possibilité de l'avoir en CDC, allant du classique "roh là là c'est qu'un jeu si vous êtes pas contentes cassez-vous" à la provocation "moi j'aime bien Lance mais j'aime surtout le dire pour emmerder celles qui l'aiment pas hihi"
Je l'ai dit et je le redis et le redirai encore, je m'en fous que des personnes adorent Lance et le romancent, je m'en fous que des personnes adorent lire Colleen Hoover, Twilight ou 50 Shades, ce que j'aimerais c'est que ce soit en connaissance de cause, en ayant conscience que ce ne sont pas des relations qui doivent être présentées comme saines, qui doivent être critiquées comme toute oeuvre peut et doit être critiquée même si on l'adore, et j'aimerais aussi qu'à défaut y'en ait qui s'achètent un minimum de décence et d'empathie pour les gens qui n'ont pas la même expérience de vie qu'eux.
Bref c'était censé être quelques réflexions comme ça au débotté après avoir vu une vidéo qui m'y a fait penser, au lieu de ça ça traîne dans mes brouillons depuis 3 semaines et ça fait encore 10 km de long dsl mdr
#eldarya#eldarya the origins#leiftan#eldarya lance#mes avis#a new era à part pour le retour de lance c'était déjà moins cringe#peut-être parce que qu'écrit par un homme qui aurait dit qu'il était pas intéressé par l'écriture de la romance#mais ptn le coup de la potion quelle époque
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Voilà, j’ai fini de lire ce qui est disponible en français du travail de Jan Carson, et j’ai tout fait dans le désordre car Les lanceurs de feu est son premier roman.
Il est impressionnant. Tout est déjà là, la violence inhérente à Belfast, l’acuité du regard, le style à la fois malicieux et désespéré de l’autrice, le surnaturel métaphorique, une certaine beauté dans la noirceur, et cette fameuse façon de vous mener par le bout du nez.
Deux histoires parallèles de pères inquiets pour leurs progénitures respectives, au cœur d’un été étouffant, où les incendies se multiplient et ravagent la ville.
La culpabilité est le centre du livre, tel que je l’ai reçu. La transmission aussi. Culpabilité héritée qui se perpétue, qui menace terriblement de se transmettre, précisément, comme un fardeau dû à cette guerre intestine et féroce que les habitants de Belfast se livrent depuis tant d’années. Si vous regardez une carte de la ville, vous percevrez l’aberration du conflit avec des quartiers découpés en fonction des camps religieux, les murs bâtis jadis et à moitié écroulés aujourd’hui, qui suturent ces blessures qui n’en finissent pas de suinter.
La violence passée se transmet-elle dans le sang ? Ou par la voix ? Quelle liberté reste-t-il aux enfants de parents meurtris ?
Oui, oui, ces trois questions se trouvent au cœur du roman. Une sirène, une enfant avec des ailes aussi. Et des vies bien tristes, des jeunes gens polis mais furieux, des flammes qui font peur, qui montent jusqu’au ciel, lequel reste silencieux.
Le destin du terne Jonathan, scellé par une histoire digne d’un conte vénéneux et abracadabrantesque, semble prouver que l’irrationnel l’emporte à Belfast, ville incandescente et douloureuse, mais sans doute ailleurs aussi, et les motivations profondes de nos actes sont probablement aussi timbrées que celles du Chapelier Fou.
De toutes façons, Jan Carson peut bien me raconter ce qu’elle veut, je la croirai, je la suivrai. Quand elle démarre son histoire avec son ton mutin et son œil qui voit tout, saupoudrant le récit inattendu de menaces affreuses, de paradoxes insolubles, je suis happée car elle s’adresse à la part enfantine de celui qui écoute un conte, certes macabre et sombre, mais qui, fasciné, frémit d’avoir peur, frémit d’une joie étrange d’avoir peur, puis voudrait supplier la narratrice de faire machine arrière, ému par tant de souffrances.
Ce n’est pas un livre léger. Le sujet ne l’est pas. Il y a beaucoup de noirceur. Mais le plaisir de lecture est incroyable, la surprise toujours au rendez-vous, un pied dans le réel, l’autre dans les flots qui charrient rêves et mythes subliminaux. J’admire ce mélange risqué.
#littérature#livres#litterature#roman#livre#Jan Carson#les lanceurs de feu#éditions sabine wespieser#littérature irlandaise#belfast
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[ FR ] J'ai pu finir ma collaboration sur le thème de l'anime "Houseki no kuni" ! (je posterai ici ma participation).
Maintenant, je vais surtout pouvoir continuer d'avancer d'autres illustrations pour un roman jeunesse. On récidive avec Shauna ! Cet été nous nous sommes remises au travaille pour le second volume des "Epreuves du croissant de lune". Elle à l'écriture, et moi aux illustrations. Je ne vous montre pas tout pour garder la surprise, mais sachez que j'ai pu commencer plusieurs dessins qui viendront agrémenter le roman !
On va devoir aussi réfléchir à la couverture ... mais ce qui est sûr c'est que l'on va prendre le temps de faire bien les choses pour vous offrir un second volume et une campagne de qualité quand le temps sera venu !
Et moi en parallèle, une fois ce projet abouti, j'aimerai me remettre à de la BD. Je ne sais pas du tout si je continuerai T.A.C.E, l'envie est moins présente, mais je n'abandonne pas les personnages et l'univers créer pour autant. C'est que ces derniers temps, je reviens de plus en plus sur des notes et travaux de ma première "histoire" que j'avais commencé en 2008/2009. Mais je ne m'étais pas lancée, car pas assez de confiance, d'expérience, de compétences. Il a fallut que je fasse mon petit bout de chemin ... mais désormais, l'envie se fait de plus en plus présente ! La thématique, l'esthétique de ce projet ... c'est mon essence même ... j'espère pouvoir le concrétiser. J'espère que 2025 sera l'année pour !
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[ ENG ] I was able to finish my collaboration on the theme of the anime "Houseki no kuni" ! (I will post my participation here).
Now, I will especially be able to continue to advance other illustrations for a youth novel. We are doing it again with Shauna ! This summer we got back to work on the second volume of "Epreuves du croissant de lune". She wrote, and I did the illustrations. I won't show you everything to keep the surprise, but know that I was able to start several drawings that will enhance the novel !
We will also have to think about the cover … but what is certain is that we will take the time to do things well to offer you a second volume and a quality campaign when the time comes !
And me at the same time, once this project is completed, I would like to get back to comics. I don't know at all if I will continue T.A.C.E, the desire is less present, but I do not abandon the characters and the universe created for all that. It's that lately, I come back more and more on notes and works of my first "story" that I had started in 2008/2009. But I had not launched myself, because not enough confidence, experience, skills.
I had to make my little way … but now, the desire is more and more presentn ! The theme, the aesthetics of this project … it is my very essence … I hope to be able to realize it. I hope that 2025 will be the year for it !
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Y avait quelque chose qui me tracassait concernant le passage où Kazi et Callum découvrent le poème ainsi que le texte de la lame de Nova. Donc j'ai voulu revoir l'extrait pour voir si je pouvais avoir une seconde lecture.
"Et bien qu'éternel, il rendit son dernier souffle, Laurelion l'immortel n'était plus."
@starry-skies-writes avait parlé dans un post que ce passage est assez paradoxal. Disant que si une étoile meurt, sa lumière traverse toujours l'univers et c'est ce qu'on voit. Donc ce serait possible que quelque chose de similaire arrive à Aaravos. Même si il meurt, il sera toujours présent d'une autre manière, peut être qu'il deviendrait une sorte d'esprit par exemple ? Ça collerait avec le seul sort de l'étoile qu'on connaît qui est capable de réunir un esprit et un corps ensemble.
Puis vient le passage décrivant la lame de Nova :
"Blanc est le coeur de l'étoile qui l'a transpercé, l'ivoire draconique a infligé la morsure de la mort. Désormais connu sous le nom de Lame de Nova"
A mes yeux, la Lame de Nova est comme Excalibur, une lame incassable capable de couper toute matière. Il est même dit de son fourreau qu'il le protège de toute blessure (bien que je doute que la Lame de Nova a un fourreau). C'est intéressant car justement dans les légendes, Excalibur est surtout connu pour être un symbole de la légitimité d'Arthur en tant que roi. Et je pense que quelque chose de similaire va arriver dans la tour pour Callum, il pourra recevoir la lame selon deux possibilités : soit la lame vient à sa main dans un moment crucial ou bien il devra la retirer de son socle. Mais seulement si il en est digne. Car je pense que c'est l'arme qui va choisir son détenteur et non l'inverse. Le fait que justement Callum a un parallèle avec Harrow vu que tout deux ont choisi le bandeau sans compter la couronne. Ça ne fait que solidifier ma pensée comme quoi il va être légitime de la Lame de Nova mais aussi de la couronne du paradis.
En revanche, il y a quelque chose d'autre qui me tracasse au sujet de la lame de Nova. Si cette lame est aussi dangereuse, pourquoi elle est justement gardée dans une tour protégés par des elfes célestes ? Ça n'aurait pas été plus logique de détruire cette lame si c'est une menace pour eux ? L'une des seules description qu'on a du peuple des elfes des étoiles : c'est qu'Aaravos les voit comme arrogants, que selon Rayla ce sont les premiers elfes. Ils n'ont pas écouté les supplications de l'humanité et auraient provoqué des cataclysmes lorsque l'humanité avait utilisé la magie primale dans les histoires courtes.
Peut être que c'est justement à cause de leur arrogance, qu'ils se disent que tant que cette arme dangereuse est loin d'eux ils seront en sécurité. Ou bien justement ils pensent pouvoir être suffisamment puissant pour pouvoir surpasser cette lame. Du coup une question se pose qui a forgé la Lame de Nova ? Était ce l'humanité elle même qui a décidé de se venger contre les elfes des étoiles ? Ou bien il s'agit d'un elfe des étoiles lui même qui l'a forgé ? Et si la deuxième option est vrai, je pense que ce serait assez intéressant.
There was something bugging me about the part where Kazi and Callum discover the poem and the text of Nova's blade. So I wanted to see this passage again to see if I could have a second reading.
"And though undying, took last breath, immortal Laurelion was no more."
starry-skies-writes had talked in a post that this passage is quite a paradox. Saying that if a star dies, its light still travels through the universe and that's what we see. So it would be possible for something similar to happen to Aaravos. Even if he dies, he'll still be present in some other way, perhaps becoming something like a spirit? That would fit in with the only star spell we know of that's capable of bringing a spirit and a body together.
Then comes the passage describing Nova's blade:
"White is the heart of the star that pierced it, draconic ivory inflicted the bite of death. Now known as the Nova Blade."
In my eyes, Nova's blade is like Excalibur, an unbreakable blade capable of cutting through any material. Its sheath is even said to protect it from injury (although I doubt Nova's blade has a sheath). This is interesting, because in the legends, Excalibur is best known as a symbol of Arthur's legitimacy as king. And I think something similar will happen in the starscraper for Callum, who will be able to receive the blade in two possible ways: either the blade comes to his hand at a crucial moment, or he'll have to remove it from its base. But only if he's worthy because I think it's the weapon that will choose its owner, not the other way around. The fact that Callum has a parallel with Harrow, given that they both chose the blindfold, not to mention the crown. This only solidifies my thought that he'll be legitimate to the Nova blade but also to the Corona of Heavens.
However, there's something else that puzzles me about Nova's blade. If this blade is so dangerous, why is it kept in a tower protected by celestial elves? Wouldn't it make more sense to destroy the blade if it's a threat to them? One of the only descriptions we have of the startouch elves is that Aaravos sees them as arrogant, and according to Rayla, they're the first elves. They didn't listen to humanity's pleas and provoked cataclysms when humanity used primal magic in the short stories.
Perhaps it's precisely because of their arrogance, that they tell themselves that as long as this dangerous weapon is away from them, they'll be safe. Or maybe they just think they're powerful enough to overcome this blade. Which begs the question: who forged the Nova Blade? Was it mankind itself who decided to take revenge on the startouch elves? Or was it a startouch elf himself who forged it ? And if the second option is true, I think it would be pretty interesting.
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exemple d’un truc qui pour le coup me met hors de moi Le mec que je vois a des symptômes sans réelle gravité pour le moment depuis une semaine (mal de ventre, de tête, fatigue extrême, ect). Depuis le premier jour, je lui dis de prendre rdv chez le médecin histoire d’être prévoyant et annuler si ça venait à aller mieux dans les jours qui arrivent. Il me répond que ça va passer tout seul, que pour un petit mal de ventre il ne va pas aller chez le médecin, qu’il a surtout trop d’égo pour y aller (??). En parallèle de ça, il a zéro médicament chez lui et refuse d’aller à la pharmacie parce que “j’ai la flemme”, soit. Ça va faire une semaine qu’il a toujours les mêmes symptômes et qu’il s’en plaint TOUS LES JOURS. Et tous les jours je lui dis de prendre rdv, passer à la pharmacie, ect. Ce matin, il m’envoie un vocal de bébé où il se plaint que ça ne passe pas, qu’il est plié en deux ect ect ect. Mais moi la seule chose que ça m’inspire ce n’est pas de l’empathie, c’est surtout un immense mépris. T’as quel âge en fait ? 20 piges et t’es pas capable de prendre rdv et faire les choses à temps. Tu refuses toutes les solutions qu’on te propose pour attendre de craquer sous la douleur. Littéralement pourquoi aller chez le médecin quand tu peux aller aux urgences hein. Je trouve ça profondément bête et immature de sa part et ça me crée de la colère. De la colère parce que tu fais rien pour améliorer la situation et que tu me fais m’inquiéter pour rien. Ce n’est pas comme si on était en France avec un super système de santé, noooon. A partir de là, il n’y a plus rien à dire, moi ça me braque que tu te permettes d’inquiéter la France entière et rien faire pour autant à côté. J’ai été très cinglante et il l’a mal pris, mais pourtant je le pense toujours autant. Arrête de te plaindre, tu n’en as fait qu’à ta tête pour au final te rabattre sur ce que je suggère depuis une semaine, bah tant pis pour toi. Ne viens pas polluer mes messages avec ça, tu ne peux t’en prendre qu’à toi même. Pompon sur la Garonne, le mec me dit “j’attends que ma maman prenne rdv pour moi”. Oh mais fr réveille toi non ? T’es grand, bouge. C’est très grave la gestion de la maladie par les hommes, vraiment. Et ça me dégoûte un peu en fait. Je sais pas pourquoi il y a certaines personnes assez débile pour penser qu'aller chez 'e médecin et prendre des médicaments ça touche leur ego. Encore si les raisons étaient louables mais même pas. Ma foi, attends de crever pour consulter si ça te rend heureux. Putain que ça m'énerve. Ça m'a toujours énormément énervée ça, je ne sais pas bien pourquoi, sûrement parce que je suis égoïste. Je supporte mal l’inquiétude surtout lorsqu’elle est inutile ou qu’on ne fait rien pour la soulager.
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Histoire du planning familial, de Malthus à la constitutionnalisation de l’avortement
Marion Sigaut, historienne, nous retrace l’historique du planning familial en France dont les origines sont américaines. Partant des idées de Malthus, nous passons par l’entre-deux-guerres avec les années folles en France, Margaret Sanger aux États-Unis avec l’International Planned Parenthood Federation ; la loi française de 1920 qui réprimait la provocation à l’avortement et la propagande anticonceptionnelle ; le Conseil supérieur de la natalité, puis le code de la famille, l’allocation de salaire unique, etc.
Ce panorama dépeint l’héritage U. S. d’Alfred Kinsey dans les directives de l’OMS pour l’éducation mondialisée des enfants ; l’entreprise de démolition des allocations familiales françaises par Pierre Mendès France ; l’influence d’auteurs comme Betty Frieman (U. S. A.) dans “l’émancipation” des femmes. ; le passage de l’allocation familiale à l’allocation de garde et la promulgation des crèches ; l’avènement du concept de paternalisme, puis de patriarcat ; la propagande démographique servant à faire accepter la dénatalité ; la mise au point de la pilule par des grandes fortunes américaines (fondations Rockefeller, Ford et McCormick), ainsi que sa défense militante en France via Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé et Évelyne Sullerot ; l’affaire des époux Bac qui a servi de tremplin à la mise en place du programme du Planning Familial, puis à l’abolition de la loi de 1920 et à l’élaboration de la loi Neuwirth qui promeut l’information sur les moyens de contraception dans le but de lutter contre l’avortement ; les glissements du sens des concepts [fenêtre d’Overton] tels que les “bébés non désirés” qui deviennent des “bébés encombrants”, puis des “bébés surnuméraires” ; l’opposition de Maurice Thorez (communiste, PCF) au programme du Planning Familial ; le militantisme de certains Protestants, de Sionistes, de certaines loges maçonniques ; l’échec de la pilule auprès des masses populaires, mais la réussite de la légalisation sur l’avortement ; l’aboutissement au contraire de ce qui était annoncé : peu de contraception, mais davantage d’avortements ; etc.
Enfin, la présentation du programme du Dr Richard Day annoncé lors d’une conférence en 1969 à la Pittsburgh Pediatric Society devant un parterre de professionnels de la santé. Programme dénoncé une vingtaine d’année plus tard, en 1988, par le Dr Lawrence Donegan dans un entretien accordé à la journaliste Randy Engel.
‣ Chaîne Youtube « Marion Sigaut », « De Malthus à l’Avortement », pub. 6 avr. 2024, (sans espace) https :// www . Youtube . Com / watch ? v=262LAgGLbBs (cons. 6 avr. 2024). ‣ Notes personnelles complètes au sujet de cette conférence (trop conséquentes pour pouvoir les publier via un post sur ce blog). – Pierre-Hector_Notes_Marion-Sigaut_Planning-familial.pdf —
Rem. 1 : Il serait intéressant de mettre cette conférence instructive et éclairante en parallèle de la notion de sacrifice, collectivement et individuellement, notion reliée à celles de la castration, de l’amputation, de l’impuissance, de la perte, du deuil, des rapports de pouvoir, des peurs ancestrales face aux éléments naturels, du bouc émissaire, etc. – Synthèse succincte sur la notion de sacrifice au sein du catholicisme. – Chaîne Youtube « Le Verbe Haut », « [CONFÉRENCE] Alain Pascal et Sylvain Durain "Le sacrifice humain VS Sacrifice divin" », pub. 28 mai 2023, https://www.youtube.com/watch?v=l8zTWRO9s1c (cons. 16 avr. 2024).
Rem. 2 : À mettre aussi en parallèle de l’interview de Pierre Hillard par le Media 4-4-2, « Révolution française, géopolitique et mystique », pub. 4 avr. 2024 (18). – Media 4-4-2, « Révolution française, géopolitique et mystique », pub. 4 avr. 2024, https://www.tumblr.com/pierre-hector/747037981668474880/r%C3%A9volution-fran%C3%A7aise-g%C3%A9opolitique-et-mystique?source=share
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#histoire#marion sigaut#planning familial#malthus#pilule#avortement#émancipation#patriarcat#sacrifice#planned parenthood
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L'ENLEVEMENT - Le film Rapito du réalisateur italien Marco Bellocchio a été projeté à la 76ème édition du Festival de Cannes, plongeant le public au cœur de l'affaire Mortara. Il offre une immersion captivante dans l'Italie du XIXe siècle et soulève des questionnements profonds sur la liberté religieuse, l'identité et la tolérance.
Le film retrace le destin extraordinaire d'Edgardo Mortara qui a suscité une vive émotion dans toute l'Italie du XIXe siècle. Les autorités sont venues chez ses parents un soir de juin 1858 et leur ont donné vingt-quatre heures pour leur remettre leur enfant. Cette intervention a été réalisée sur ordre du pape, après la révélation du baptême secret de l'enfant.
Face à cette décision implacable, les parents d'Edgardo ont tenté de comprendre et de faire valoir leurs arguments. Ils ont rapidement découvert qu’une ancienne servante catholique était à l'origine de cette trahison. Malheureusement, dans l'État pontifical de Bologne, toute discussion était vaine et les autorités ne laissaient place à aucun compromis.
En raison de son baptême, Edgardo est considéré comme un apostat et il lui est donc impossible de vivre au sein d'une famille juive. Selon les croyances de l'époque, seule l'Église peut le sauver et le protéger spirituellement. L'inquisiteur de Bologne organise donc son placement dans une maison des catéchumènes, un institut fermé destiné à la conversion au catholicisme des jeunes juifs, musulmans et chrétiens non catholiques.
L'affaire Mortara, bien qu'exceptionnelle, n'est pas un cas isolé. Lors de la conférence de presse qui a suivi la première du film, le réalisateur a révélé que de nombreux autres enlèvements et conversions forcées ont eu lieu depuis le XVIe siècle. En effet, les familles juives étaient contraintes d'employer des servantes catholiques pendant le shabbat et celles-ci se chargeaient secrètement de baptiser les petits enfants juifs dans le but de les "sauver". Cette pratique était soutenue par les autorités religieuses catholiques au nom de Dieu. Au cours du procès, la servante a d’ailleurs affirmé avoir baptisé le petit Edgardo alors qu'il était malade et qu'elle le croyait mourant, dans l'espoir de le sauver des limbes, conformément à la croyance répandue à l'époque.
Ces conversions secrètes étaient utilisées comme moyen de pression par les autorités pour inciter les familles juives à se convertir au catholicisme afin de récupérer leurs enfants. Une alternative farouchement rejetée par la famille Mortara, qui refusait de choisir entre leur enfant et leur religion.
Rapito va bien au-delà d'un simple drame historique, il rappelle l'importance de la liberté religieuse et soulève des questions profondes sur l'identité, la foi et la tolérance.
Rapito explore avec minutie le thème de l'emprise à travers l'histoire bouleversante de ce jeune enfant soudain plongé dans les préceptes de la religion catholique. Dès son arrivée dans sa nouvelle demeure, Edgardo reçoit un conseil d'un autre garçon, lui indiquant qu'il doit se comporter de manière exemplaire s'il souhaite rapidement retrouver sa famille. Cependant, ce conseil se révèle être un piège, donnant l'illusion d'une conversion heureuse, alors qu'en réalité, il renforce la décision des autorités papales de le tenir éloigné de sa famille. Parallèlement, un processus d'endoctrinement se met en place, basé sur l'enfermement et la culpabilisation.
Un autre élément remarquable de cette histoire est la trajectoire d'Edgardo Mortara lui-même. Malgré l'épreuve incommensurable qu'il a vécue, il deviendra prêtre et restera un fervent catholique jusqu'à sa mort, restant à distance de sa famille, essayant même de la convertir au catholicisme. Marco Bellocchio a mis en évidence les contradictions d'Edgardo Mortara et la souffrance qui en découle. Il utilise habilement le mystère qui entoure la psychologie du personnage tout au long du film.
Est-ce qu'il fait semblant ? Est-ce qu'il agit par réflexe de protection ou est-il victime du syndrome de Stockholm ? Tout au long du récit, le personnage fascine et suscite des questionnements.
L'histoire d'Edgardo Mortara est exceptionnelle à bien des égards, notamment par sa médiatisation. Ses parents ont lutté sans relâche contre les autorités pontificales pour récupérer leur enfant, mobilisant la presse libérale qui en a fait un scandale national. Elle est devenue un symbole de résistance face à l'inquisition, renforçant ainsi la position inflexible du pape Pie IX, déterminé à appliquer strictement les dogmes religieux et à préserver son pouvoir. Marco Bellocchio souligne que cette affaire a pris une dimension "politique", en soulignant son lien avec la "dislocation de l'État pontifical" à l'époque.
Ce contexte historique, étroitement lié à l'affaire Mortara, se reflète dans la structure du film, qui s'appuie sur trois moments clés : l'enlèvement en 1858, le procès en 1860 rendu possible par l'arrivée des nationalistes au pouvoir à Bologne, et enfin, la conquête de Rome en 1870.
L'affaire Mortara est devenue célèbre et a posé un casse-tête pour le pape Pie IX et son principal conseiller, le cardinal Antonelli. Face à la pression publique et aux pétitions incessantes de la communauté juive réclamant le retour d'Edgardo, le pape, a simplement publié son édit : "Non possumus" (Nous ne pouvons pas).
Ce n'est qu'en 1859, lorsque l'armée italienne renverse la domination papale à Bologne, qu'un nouvel espoir surgit avec un procès contre Felletti, l’inquisiteur. Malheureusement, il est disculpé et l'avocat répond sèchement à Momolo, désespéré de ramener Edgardo à la maison, que cela ne sera possible que lorsque Rome sera prise.
Marco Bellocchio a découvert le destin d'Edgardo Mortara dans un livre de Vittorio Messori, un auteur catholique et conservateur qui défendait les raisons justifiant la séparation de l'enfant de sa famille par le pape. Cette affaire hautement médiatisée a suscité des passions déchaînées et a donné lieu à de nombreux récits, parfois contradictoires, parmi lesquels il a fallu faire le tri. Lors de la conférence de presse, Marco Bellocchio, le réalisateur, et Susanna Nicchiarelli, la coscénariste ont déclaré avoir eu la chance de travailler sur les sources directes de l'affaire Mortara, notamment les dépositions du procès, dont celle de Mariana Mortara, la mère, qui a décrit en détail les événements relatés dans la première partie du film, tels que l'arrivée des policiers et leur demande du nom des enfants. Cette richesse d'informations a permis de sélectionner parmi de nombreux éléments réels. Cependant, il restait à imaginer l'intimité des personnages, un aspect pour lequel très peu d'informations étaient disponibles.
Le film documente de près les circonstances de l'enlèvement d'Edgardo et les premiers efforts pour le ramener. Malgré son jeune âge, Sala a brillamment incarné le personnage, même s'il n'a probablement pas pleinement saisi l'importance du film en raison de sa jeune expérience de vie. Le réalisateur estime avoir fait un choix judicieux en sélectionnant cet acteur très jeune, qui a su apporter une profondeur émotionnelle remarquable à son interprétation. Il souligne également que Sala, n'ayant jamais mis les pieds dans une église et étant dépourvu des contraintes d’une éducation catholique, sans être non plus juif, et a pu puiser dans une profondeur intérieure pour incarner le personnage.
Marco Bellocchio a révélé que Steven Spielberg avait également prévu de réaliser un film sur l'affaire Mortara et avait même commencé à repérer des lieux en Italie. Cependant, il a finalement abandonné le projet, ouvrant ainsi la voie à Bellocchio et son équipe, ce qui est préférable, le film devant être tourné par des italiens et en langue italienne.
NOTE 17/20 - En plus de susciter une réflexion intense et captivante sur l'univers des religieux, la croyance et ses modalités d'adhésion, Rapito plonge le public au cœur d'un épisode bouleversant de l'histoire italienne.
Les performances exceptionnelles des acteurs donnent vie aux personnages avec une intensité émotionnelle palpable. L'esthétique soignée du film s'inspire des grands maîtres de la peinture pré-impressionniste italienne et française, tel Eugène Delacroix.
Les décors minutieusement reconstitués, les costumes somptueux et les couleurs vives et contrastées créent une atmosphère visuelle captivante, transportant le spectateur dans un univers saisissant de réalité.
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