#Histoire du chemin de fer
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AMCF Mag’ : le n°12 est disponible
Episode 411 • Depuis 2021, l’Association Modélisme et Culture Ferrovipathes (AMCF) édite une revue numérique trimestrielle de qualité. Le numéro 12, déjà disponible, est en grande partie consacré à l’évènementiel RailExpo Dreux. Dans l’épisode 355, je vous présentais la revue numérique «AMCF Mag», un périodique traitant de façon équilibrée aussi bien du chemin de fer réel que du modélisme…
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#Actualités#AMCF (Asso)#Histoire du chemin de fer#Interlude#médias#Modélisme ferroviaire#passion#Revue de presse#Sur le Web
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Combien j’ai apprécié chaque moment passé avec toi ...
Pardon .
J’aurais voulu avoir une autre chance de te dire combien je t’aime quand bien même il est trop tard maintenant que l’histoire n’est apparemment plus à suivre ...
Notre histoire ...
Je me réveille la nuit, une douleur liquide qui coule dans tout le corps, cherchant l’erreur que j’ai pu commettre... les jours sont restés les mêmes, ils se suivent ... les nuits se sont transformées en vertige, ton absence est trop présente pour que je puisse tenir ton souvenir hors de moi , la vie est courte mais lente et donne à espérer ...
je ne te cherche pas ... tu es là ... oui certains soirs tu me fais mal ... je m’imagine marchant dans les rues, nos rues ... à la recherche de ton fantôme ... Je sais qu’une part de ma vie d’homme vient de marquer le pas, elle restera là... longtemps... à ne plus pouvoir passer la porte de ces lieux ... à attendre que le temps efface les traces ... à attendre ... de sentir imperceptiblement l’indifférence atténuer la douleur ... avec le temps ...
Je sais que je ne pourrais plus dire je t’aime, je me sens étranger à moi-même, une part de moi est partie avec toi ... je t’ai laissé aller là où personne n’avait trouvé le chemin ... j’en étais moi-même heureux de la surprise de me découvrir à travers tes yeux, sentir mon corps devenir vivant sous ta chaleur... j’y ai cru si fort ...
Toi seule pouvait te faufiler là où j’étais ... Toi seule pouvait trouver le chemin de ce jardin que la vie m’avait donné à fermer ... j’y ai cru à cette promesse ... nous étions amants ... j’y ai cru à nos cœurs à corps ... j’y ai cru à cet amour, il venait de tellement loin ...
je porterai le deuil de cette histoire, un bout de mon histoire ... ce sont les choses de la vie paraît-il ... je vais apprendre à vivre sans toi, je me souviendrai de ton goût de pommes de cerise et de lilas, je me souviendrais du parfum de verveine, de vanille de ce petit bonheur tout doux ... Je dois vivre sans tes bras, avec le souvenir de ton sourire, de tes yeux ... Ma raison renoncera mais je sais que ma mémoire est marquée au fer rouge tel le tatouage qui coure sous ma peau ... oui je t’ai dans la peau , les jolies danses sont rares , tu étais, tu es ma plus belle danse ... notre histoire est, était ... un moment ... bien.
Il me faudra du temps pour ne plus être frappé par cette panique de la raison si je devais te revoir même par hasard ... Je te vois danser sur les quais dans cette petite robe noire ... je sais que je n’aurai pas la force et pourtant je voudrais te revoir .
Avons-nous bien vécu la même histoire ? Oui, parfois je reste immobile les yeux dans le vide et de me demander si ce n’était pas un rêve, juste un joli rêve .
Mon amour est abîmé ... tu n’aurais qu’à ouvrir les bras pour tout recommencer... tout reconstruire ... une nouvelle histoire ... Nôtre histoire ...
Toi sinon personne
.. .’ ....
🎨 : Gleb Gloubetski
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Automne 1914, Saint-Jean-sur-Richelieu, Canada (10/22)
Je dois admettre que j’ai un attachement particulier au jeune Zéphir. Il est, je pense, celui d’entre nous dont la présence est la moins mue par des convictions personnelles, puisque sa présence au camp découle de sa fidélité envers son oncle. Zéphir, malgré sa jovialité et son humour qui nous font sourire, peine à s'acclimater à l'austérité des entraînements, et il est celui qui traverse nos entraînements avec le plus de difficultés, mais aussi, peut-être, le plus d’endurance.
J'ai remarqué que de petits objets qui disparaissent ici et là. C'est Zéphir qui les glisse subrepticement dans ses poches, sans malveillance, juste par habitude. Il ne peut s'empêcher de collectionner les petits souvenirs qui croisent son chemin, et on finit par les retrouver au bout de quelques jours, au dernier endroit où on les avait vus. Ses larcins modestes se limitent à des objets sans importance : un peigne, un rasoir, un tire-bouchon ; mais je crains que cette mauvaise habitude finisse par lui porter préjudice.
[Transcription] Jules LeBris : … Et là, l'ourse surgit devant moi ! Avec la neige qui tombait, je ne l’avais pas vue avant. Je commence à courir - elle est plus rapide que moi. Elle me course - je trébuche ! Elle me rattrape. Ca y est, je me dis, je suis mort, mais si je dois affronter la mort, je veux la voir arriver en face. Je me retourne - l’ourse est sur moi. Jules LeBris : Ses griffes et ses dents lacèrent mes chairs. J’en porte encore les cicatrices. Ceux qui ont vu mon dos peuvent en attester. Bert Simmon : Il dit vrai, je l’ai vu comme au jour de sa naissance, et il n’est pas joli ! Odin Delacroix : Pour l’amour du ciel, Simmon, je vais vous mettre aux fers si vous n’allez pas vous laver immédiatement ! Bert Simmon : C’est bon, je m’en vais ! Zéphir Rumédier : Et ensuite, Le Bris ?? Jules Le Bris : La douleur est trop forte. Je m’évanouis. A mon réveil, je suis recousu de partout, l’ourse est morte. J’ai été sauvé par mon guide, deux fois : quand il a tué l’ourse, et quand il m’a soigné. Zéphir Rumédier : Elle est nulle, ton histoire !! Je pensais que tu t’étais battu toi-même contre l’ourse, alors qu’en fait, tu as été tiré de là par un Inuit. Jules Le Bris : Si tu avais été à ma place, l’ourse n’aurait fait qu’une bouchée de toi ! Arthur Rumédier : Risquer sa vie pour sauver quelqu’un…
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen3ter#Jules Le Bris#Zéphir Rumédier#Arthur Rumédier#Bert Simmon#Odin Delacroix#Tagak Angottitauruq
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Camille Flammarion (1877): « Cette merveille du moyen âge trônait, alors, entièrement entourée des flots de la mer. On ne pouvait l’aborder qu’à marée basse ou en barque. Aux heures de la pleine mer, c’était une île parfaite. Quelle splendeur ! Le chemin de fer n’arrivait même pas à Avranches – et encore moins à Pontorson. Depuis cette époque, une digue hideuse, construite en 1877, relie le Mont à la terre. C’est tout simplement un crime contre l’art, une infamie, un vandalisme de barbares. Le mercantilisme envahit tout. Histoire de gagner quelques centaines d’hectares de mauvaises terres. Que l’on ait endigué les grèves lointaines, passe encore mais que l’on cherche à créer des terrains de culture jusqu’aux remparts de la vieille cité, c’est, je le répète, un véritable crime. Il faudrait, au contraire, maintenant qu’elle est faite, couper la digue à cent mètres, au moins, des remparts, afin que, dans les grandes marées, la mer pût, de nouveau, faire le tour de la fantastique montagne… »
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Les nomades du fer, Eleanor Arnason, Argyll, 2023 (1991), trad. Patrick Dechesne
C'est une longue fresque, une longue épopée, 568p. ou 586p, traduit de l'anglais et du temps, première publication en 1991, première traduction en français par Patrick Dechesne publiée en 2023, par ou pour ou depuis les éditions Argyll, qui bossent, on peut pas dire, depuis trois ans, ça bosse.
Au dos, une petite phrase de Jo Walton, connaissez-vous Jo Walton ?, c'est une autre autrice de science-fiction, je n'ai pas tout lu, mais j'aime beaucoup, j'ai commencé par Mes vrais enfants, un trouble de la cognition, elle dit "confuse", un trouble venant à un âge certain, la question de l'âge est si peu traitée dans les récits de science-fiction, ça n'est pas tout à fait vrai, mais c'est plus généralement pour dépasser le temps, le dompter, en sortir vainqueureuse. Bref, Jo Walton adoube Arnason, qui est aussi comparée à Ursula Le Guin.
Ursula Le Guin, je l'ai déjà écrit ailleurs, est un vieux compagnonnage. Ca date depuis plus de 20 ans, ce n'est pas dans l'effervescence actuelle que Le Guin, tout à côté de Mead, sont proches et fantomatiques. Je l'ai déjà dit aussi, ce qui m'intéresse tant chez Le Guin c'est la visée anthropologique de son œuvre. Elle invente des mondes aux règles sociales, aux philosophies, aux langages, aux religions différentes. Il n'est pas question de transposer les problèmes actuels dans un autre décor. C'est autre chose.
C'est aussi ce que fait Eleanor Arnason. Dans Les nomades du Fer, il y a plusieurs personnages principaux : Nia, une habitante d'une planète dont le nom est omis, et qui appartient au clan du Fer, duquel elle a été chassé ; il y a Li-sa, une ethnographe qui se place résolument du côté de l'ethnographie : elle arrive d'un autre monde ; comme Derek, un autre ethnographe (il y a en beaucoup d'autres, mais seul.e ces deux là parviennent à rester) ; il y a l'esprit de la cascade, un homme qui un oracle. Les chemins de ces quatre là vont se nouer, se tresser, d'abord les deux femmes, puis Derek, puis l'oracle. Une tresse à quatre brins pour aller vers le nord, vers le clan de Nia, un clan qui l'a chassée parce qu'elle était trop étrange.
Nia a vécu une histoire, une histoire d'amour, une histoire d'amour avec un homme et a eu deux enfants. C'est le fait étranger pour lequel Nia est chassée. Sur cette terre, les clans sont des clans de femmes, où sont aussi les enfants et les vieillard.es. Mais les hommes valides vivent seuls, dans les montagnes, ailleurs, peu importe, loin. L'amour n'est pas l'amour romantique, et ce sentiment, dans ce monde, dans ce livre n'est jamais le ressort dramatique qui permet que l'intrigue avance. Plus, il n'est jamais là. Cet amour qui chez nous toujours noue quelque chose n'existe pas. Ni plus, ni moins. Sauf pour Nia, et Eunshi. Je ne raconterai pas la suite de leur aventure, ce n'est pas la peine ici. C'est une histoire dans l'histoire, mais une petite histoire, finalement dans la grande épopée que ces deux extra-terrestres ethnographes, nous, et les deux habitant.es de la planète vivent.
Cette épopée, c'est le récit de l'arrivée de ces ethnographes, qui essaient de s'intégrer. Li-sa rencontre Nia, qui tête de mule, décide de partir du clan dans lequel elle habite, où elle a trouvé refuge, le clan du cuivre. Li-sa la suit. Puis Nia l'accompagne pour que Li-sa puisse rejoindre le lieu d'atterrissage de la fusée du Kollontaï (au passage, on apprécie le choix de ce nom de baptême bien féministe et bien marxiste). Puis Derek, puis l'oracle. Et plein de rencontres et d'aventures, qui permettent de saisir les enjeux civilisationnels, depuis un point de vue relativement ethnographique (mais plus que moins). Je ne veux pas non plus raconter cela, qui fait le sel du livre.
Dans cette approche ethnographique, l'attention ethnoliguistique m'a particulièrement touchée et, plus que la multiplicité des langues articulée à une langue commune, dite langue des cadeaux, partagée par tous les clans (qui jamais, ces clans, ne se font la guerre, elles ne connaissent pas, tout en connaissant les armes, et donner la mort), m'a particulièrement touchée l'attention aux gestes. Et encore, ce sont moins des gestes qui sont décrits que l'intention des gestes, des réponses. A tel point que, retrouvant les siens, Li-sa continue à employer ces gestes, qui font partie intégrante des langages de cette terre. Ces gestes permettent de dire les états d'âme, les affects. Vers la fin du livre, un geste humain du même genre est fait. Peut-être un couçi-couça de la main. Quelque chose de dérisoire, mais qui montre la potentialité de ce que pourrait être que de parler avec les mains. Cette approche me fait penser à quelque chose que Eleanor Arnason connaissait peut-être, Les rites d'interaction de Goffman. Eleanor a fait des études d'art vers Philadephie, Goffman c'est plutôt Chicago et la sociologie, quel passage de lui vers elle ?, je ne sais pas. Néanmoins pour Goffman, "le rite ne traduit pas la représentation religieuse de la société sous forme pratique, mais la représentation apparaît dans le cours d’une activité rituelle qui ne vise d’abord d’autre fin qu’elle-même." (Keck, 2004, https://philolarge.hypotheses.org/files/2017/09/01-12-2004_keck_Goffman.pdf) Et je considère, sans démontrer pourquoi, que le langage peut être considéré comme un rite, sans cesse renouvelé surtout s'il s'agit comme ici de dire l'affect, et plus précisément l'affect comme réaction à l'action que l'altérité a proposé. D'autant que ces gestes qui ponctuent s'accordent avec des phrases d'une grande simplicité qui permettent au présent, alors que tout est au passé - Eleanor Arnason écrit en 1991 ou avant, le présent direct, dans la sf, ça n'existe pas, je crois.
Une dernière dimension que je trouve intéressante, et peut être parce que je n'en suis pas spécialiste, c'est la réflexion très critique de l'approche marxiste de l'économie qui en dit tout en même temps ses potentialités. Le post-colonialisme est au cœur de cette réflexion. Cette dimension retend la dernière partie du voyage en laissant dans les mains de la lectrice une situation insatisfaisante, qui m'a plongée dans une suite de spéculations, et m'oblige à ne pas ferme le livre comme ça, juste comme ça, après un voyage civilisationnel dans un monde singulie décrit densément, au sens de Geertz (https://journals-openedition-org.ezproxy.campus-condorcet.fr/enquete/1443) dans un monde singulier.
#eleanor arnason#kawala#anne kawala#les nomades du fer#poésie critique#science fiction#science fantasy#jo walton#margaret mead#ursula le guin#clifford geertz#erving geertz#patrick dechesne#argyll
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L’enfant des fées (3)
Les deux premiers épisodes sont disponibles ici.
Malgré le tonnerre, Louis oublia sa vie dans ses pensées. En fermant, les yeux, il revivait une journée, un beau dimanche passé à la campagne. Il marchait avec Armande à ses côtés. Son épouse, habillée d’une longue robe et d’un grand chapeau, ne sortait jamais sans une ombrelle. Elle aimait ce paysage viticole du sud de Nantes. Ils marchaient presque main dans la main, tels des adolescents amoureux transis.
Le jeune commissaire de police entendit, plus loin, des enfants jouer. Le sourire apparut sur le visage boueux du soldat fatigué. Il se souvenait d’Henriette, son ainée. Elle ressemblait énormément à sa mère avec la même forme ovale du visage, les mêmes yeux bleus et un sourire identique. Tout le monde disait qu’elle sera le portrait craché de sa mère quand elle sera plus vieille, jusqu’à avoir son caractère trempé. Ce jour, elle s’était faufilée en compagnie de son petit frère dans les vignobles. Ils couraient, jouaient, un peu déçus de ne pas trouver de raisin à picorer.
- Jules, cesse de te rouler à terre. Tu salies ta chemise, cria Armande.
Mais le garçon se fichait complètement de ressortir tout crotté. Il frotta ses genoux poussiéreux, puis il repartit rejoindre sa sœur. Leur père rit. Il taquina tendrement sa femme pour sa manière de se faire respecter. Elle soupira en levant les épaules. A son regard, Jules passerait un mauvais quart d’heure en rentrant à la maison.
Les craquements dans le ciel devinrent de plus en plus intenses. Il était noir, mal éclairé par des étoiles filantes qu’on pouvait distinguer dès que la fumée se dissipait. Mais elle ne se dissipait jamais. Il entendit quelques voix tremblantes autour de lui. Une prière…des bruits de pas…Un ordre…Alors, Louis retourna dans son passé.
Blandine était magnifique avec un nœud rose dans les cheveux. Elle ne comptait pas encore un an de vie et restait assise dans le landau poussé par la nourrice. C’était une fille de paysan, venue à Nantes pour échapper à la dure vie des champs. Marie-Anne avait choisi Nantes plutôt que Paris contrairement à ses amies. Louis se doutait que c’était pour accompagner un amoureux, un gars des chemins de fer. Elle était plutôt jolie, si ce n’est cet affreux accent breton.
Peut-être parce qu’elle était la plus jeune, ou parce qu’elle lui ressemblait, la dernière de ses enfants restait sa préférée. Sa petite pupuce, comme il aimait l’appeler. Elle souriait tout le temps, elle voulait qu’il la porte chaque fois qu’il approchait de son landau. Alors, il s’amusait à faire des grimaces. Ce jour-là, il avait surpris sa belle-famille, en donnant la bouillant à sa fille. « Nourrir les gamins reste une affaire de femmes ! », avait balancé son beau-père.
Une pluie d’explosion réveilla Louis. Il était au milieu d’une tranchée. Ils étaient tous à attendre, le dos collé contre les sacs de terre. Ils tremblaient, se passant les bouteilles de pinard pour se donner du courage. Louis regarda son supérieur. Ce dernier surveillait sa montre, il porta un sifflet à la bouche. Avec son rôle de commissaire de police, il aurait dû être lieutenant comme lui. Mais le rapport d’un juge le dégrada au rôle de sergent.
Il connaissait la cible, il savait où foncer. Surtout, il savait ce qu’il y avait en face. Son voisin tendit une bouteille. Alors, il fit comme tout le monde, il but une gorgée de ce picrate. Puis il pensa à sa famille. Il pensa de nouveau à Armande, à ses caresses quand ils faisaient l’amour. Il se souvint du goût de ses baisers sur la bouche, oubliant ainsi celui du mauvais vin. Il pensa à Henriette. Il se rappela bêtement d’une histoire pour la faire dormir. C’était un conte de fées. Il pensa à Jules et au jour où il apprit à jouer du cerceau. Il pensa à Blandine. De son jour de naissance…de l’immense douleur, du visage en sueur de sa femme allongée sur le lit conjugal. Il se rappela qu’il s’est senti petit et fragile lorsqu’il prit sa fille dans les bras. Il n’avait pas connu ce bonheur pour les deux premiers. Il n’était pas présent à leur naissance.
Soudain, le silence ! C’était pour très bientôt! Puis, un long sifflement déchira les cœurs. Les poilus se jetèrent sur les échelles. Les agneaux partaient à la boucherie !
Les hommes tombaient, fauchés par la mitraille, avant d’avoir atteint la première ligne de barbelés. Louis réussit ce miracle. Il s’allongea à côté de cadavres en putréfaction, oubliés lors des charges précédentes. Il y avait des français, des allemands…des corps dans de sales uniformes troués. Le fil remua subitement avant de bouger.
- Aide-moi, cria Marcel étendu à sa gauche.
A l’aide d’une tenaille, Son compagnon coupa le fil tenu par Louis. Ses mains sentirent les piques égratigner sa peau. Il prit ensuite une grande inspiration avant de se lever. Il aperçut l’objectif. Alors, il courut à côté de Marcel et d’autres camarades. Il courut en oubliant sa famille, en pensant à survivre. Les mitrailleuses continuèrent leur massacre.
Il était devant eux, à attendre les bras en l’air. La statue était tout ce qui restait du calvaire. Avant la guerre, il régnait au milieu d’un croisement de routes. A ce moment, il n’était plus qu’une pâle copie de statue grecque amputée de quelques membres. Le Christ attendait tel un cul-de-jatte qu’on l’aide à quitter cet enfer. Enfin, Louis arriva à sauter dans un trou à côté de l’idole, sans se soucier de possible présence de gaz moutarde. Puis, il attendit parce qu’il n’était pas possible d’aller plus loin.
L’objectif ne pouvait être atteint. Soudain les allemands arrêtèrent de tirer. Il entendit crier. Il reconnut le sifflet du lieutenant et sa voix qui répétait: « retraite ! »
- Tout ça pour ça ! ragea-Marcel situé dans un autre trou.
Et le tonnerre retentit ! Des sifflements précédèrent les explosions. L’artillerie des poilus visaient tant bien que mal les tranchées allemandes. Dès lors, Louis comprit que les vert-de-gris étaient en train de contre-attaquer. Il porta son fusil contre sa poitrine, et il pria en observant la statue au-dessus de sa tête. Il espérait juste une chose : pas de corps-à-corps.
L’artillerie décimait l’ennemi qui ne réussit pas non plus à franchir leur première ligne de barbelés. Les soldats demeurèrent coincés dans le no man’s land à attendre que cela se passe. Les bombes fusèrent, elles éclatèrent sans se soucier de la couleur de l’uniforme. Elles tuèrent dans les deux camps. Et Louis attendait son tour.
Le bombardement dura une quinzaine de minutes. Le silence s’imposa tout à coup. C’était un silence glacial qui ne dura pas car les appels à retourner dans leur base, les râles des mourants, les cris des blessés graves réalisant avoir perdu un morceau…tout incita Louis à retourner dans ses souvenirs. Il voulait embrasser sa femme. Il rêva de voir ses enfants grandir. Il espéra tenir le bras d’Henriette, lorsqu’elle entrera habillée d’une magnifique robe de mariée dans la basilique Saint Nicolas. Il imagina Jules en bon avocat ou politicien. Et chose étonnante pour son époque, il vit dans un flash que Blandine deviendrait la future Marie Curie.
Il réalisa qu’une grande lumière venait de l’éblouir. Aussitôt, il ferma les yeux puis les cligna les paupières cherchant à retrouver la vue rapidement. Lorsqu’il reconnut le christ, il entendit d’étranges petits bruits. Cela semblait venir de la terre, comme des grignotements, comme si on creusait la terre. Il écouta plus attentivement et crût discerner quelques voix…Des petites voix dont il n’arrivait pas à comprendre la langue.
Quelque-chose surgit tout-à-coup en tombant dans le trou. Il brandit son fusil pointant sa baïonnette pour se défendre jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il s’agissait d’un français.
- Vous n’êtes pas blessé, Sergent ? demanda le seconde classe.
- Non, juste mon orgueil ! répondit-il.
Les deux hommes retournèrent dans la tranchée en courant. Personne ne tenta de les empêcher car en face, ils faisaient de même, ramassant au passage des blessés. Le lieutenant, le visage couvert de boue commençait à recenser les restes de sa section. La mine triste, il passa, devant le sergent Louis Macé. Ce dernier n’eut aucun mot. Il ne le salua pas non plus. Il préféra retourner dans ses souvenirs.
Alex@r60 – mars 2023
Photo : Le Christ des tranchées de Neuve-Chapelle.
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Une histoire importante.
Michel Jean.
Kukum. 222 pages.
Libre expression.
Ce roman raconte l’histoire d’Almanda Siméon, une orpheline amoureuse qui va partager la vie des Innus de Pekuakami. Elle apprendra l’existence nomade et la langue, et brisera les barrières imposées aux femmes autochtones. Relaté sur un ton intimiste, le parcours de cette femme exprime l’attachement aux valeurs ancestrales des Innus et le besoin de liberté qu’éprouvent les peuples nomades encore aujourd’hui.
Mon avis :
J’ai aimé ma lecture et de suivre cette femme forte qui apprend beaucoup de chose au courant de sa vie. Elle fait face devant plusieurs épreuves. Un des plus gros est la colonisation, plutôt l’imposition que le gouvernement fait. Imposer aux enfants d’aller dans un pensionnat et être déraciner de leur famille pendant des mois ou voir années. L’imposition de barrage qui les empêche dorénavant d’aller et venir comme ils le veulent sur l’eau. L’imposition de chemin de fer qui passe sur leur terrain lorsqu’elle avait enfin une maison. Courage est un des mots qui me vient en pensant à cette femme du livre. Basé sur des faits réels, ce livre est émouvant.
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Asseyez vous bien les enfants, Touille va vous raconter une histoire, sur comment voir pleiiiiiiin de paysages différents dans la même journée.
C'est l'histoire d'une jeune fille que le beau ciel bleu inspira pour faire une joooooolie randonnée.
Dans son inconscience liée au sentiment d'invincibilité qu'apporte la jeunesse, elle choisit de faire une nouvelle randonnée avec 1200m de dénivelé positif, deux jours après sa dernière. Aucune pitié n'est autorisée pour les mollets douloureux dans ce conte mes enfants.
La randonnée commence très bien, avec un panorama grandiose et une jolie vue de la vallée !
Elle grimpe une première montagne, découvre que la vue de l'autre côté est tout aussi splendide, puis en redescend, au son des coups de fusil des chasseurs en face.
La jeune fille décide de suivre le chemin fort bien indiqué jusqu'à un petit ruisseau, où elle est attirée par des petites chèvres très mignonnes qui courent partout. (Point bonus si vous repérez les délicieuses biquettes sur cette photo)
Elle remonte ensuite, accompagnée par les bêlements de protestation de ses compagnes de voyage. Elle évite d'ailleurs de peu une altercation avec une matriarche menaçant de la charger, ce qui aurait mené à des couinements ridicules de notre protagoniste. Elle rencontre également 4 cadavres de biquettes sur la route, "Oh elle fait dodo, je vais m'approcher doucement pour faire une photo!" n'étant pas un bon réflexe, une chèvre ne dort pas les quatre fers en l'air mes enfants.
Après une demi heure de grimpette, notre jeune héroïne a un doute. N'était il pas écrit qu'elle aurait dû trouver une petite maisonnette sur le chemin de cette randonnée ? "Peu m'importe, se dit elle, la maison doit être plus loin, j'ai dû marcher moins vite que ce que je pensais".
La jeune fille redescend la deuxième montagne avant d'arriver sur une zone de plat, et se fait la réflexion suivante "sur le relevé topographique, n'était il pas indiqué une absence totale de surface plane sur cette randonnée ?"
Et c'est donc ainsi qu'après une bonne heure dans le mauvais sens, la jeune fille vérifia sa carte et se rendit compte qu'elle avait raté une intervention et marchait très exactement à l'opposé de sa destination.
Grâce à la sagesse infinie de la jeunesse, notre héroïne décida de ne pas retourner en arrière (parceque c'est pas drôle, et que FICHTRE cette montagne était haute), mais plutôt de continuer sur son chemin : il devait bien mener quelque part ! (Note : notre héroïne n'étant pas totalement inconsciente, elle avait quand même bien vérifié sur sa carte qu'il y avait une route dans la bonne direction)
Et c'est ainsi que notre jeune fille effectua une randonnée de 7 heures, avec une demi heure de pause au milieu, et sans doute dans les 1500m de d+ (ben oui, il y avait une troisième montagne sur le chemin du coup, ce ne serait pas drôle)
Alors les enfants, qu'apprend t on de cette histoire totalement inventée et dont toute ressemblance avec un personnage réel serait fortuite ?
1) ON ECOUTE SON INSTINCT
2) quand le monde va jusqu'à mettre des cadavres de bestioles crevées sur ton chemin pour te signaler que tu t'es plantée, tu écoutes le monde
3) on ne laisse pas une Touille avancer plus de 10min sans checker sa carte, puisque visiblement 5 mois de voyage ne suffisent pas à lui donner le sens de l'orientation et à lui faire réaliser qu'elle a le soleil en plein dans le pif alors qu'elle aurait dû lui tourner le dos
4) si 5 mois n'ont pas arrangé mon cerveau, ils ont visiblement fait du bien à la condition physique de la Touille 🤣
Sur ce, je vais dormir, des bizoux 😘
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“Fusillé par la police a Lachine,” Le Petit Journal (Montreal). November 13, 1932. Page 2. ---- Disparu depuis sa blessure, le jeune Antony, Truby, demeurant rue Chateauguay, est retrouvé à l’hôpital Saint-Luc hier. — Comment a-t-il pu échapper à la police, avec sa jambe cassée par une balle? --- CHOMEUR MISERABLE OU CRIMINEL DEBUTANT? ---- Les policiers du poste No. 9 faisaient conduire ce matin, à l'hôpital St-Luc, un adolescent exsangue et souffrant à l'extrême: un rapide examen sur sa personne répéra une balle de révolver prise dans la rotule. Interrogé par la commise aux admissions l'homme se confina à dévoiler son nom: Antony Truby; son adressée 2453 rue Châteauguay et à donner de vagues explications sur les circonstances entourant la cause de son mal. D'après lui, il s'était blessé accidentellement au genou.
LA VERSION DE TRUBY Cependant, la police du C.N.R. brigade de l'inspecteur Fournier fournit une autre explication. Malgré les mesures de silence, le représentant du “Petit Journal” put obtenir les renseignements que nous offrons en primeur à nos lecteurs. La vieillesse de la plaie indiquait que l'homme l'avait cachée depuis longtemps. En effet, le souffrant, canadien d'origine russe, a été fusillé vendredi huit jours, par les agents de la compagnie de chemins de fer, aux abords de Lachine, Ce qu'il faisait à cet endroit, à cette date, est un peu mystérieux. Ses proches affirment qu'il se préparait à resquiller jusqu'à Winnipeg, où pensait’il, il trouverait un emploi. Au moment qu'il s'agrippait à un Wagon, il fut dépusté et tiré à bout portant.
UNE AUTRE HISTOIRE L'inspecteur Fournier n'a pas la même histoire. D'après les maigres détails donnés par lui, Truby aurait fait partie d'une bande organisée afin de piller la propriété du Canadien National.
Les recherches poussées pour trouver les complices, s’il y en a, expliquent le mutisme des policiers. De toute façon, le jeune homme fut meurtri par une balle. Sa fuite est vraiment étonnante. La jambe cassée, il serait parti de Lachine, avec la tombée de la nuit. Après avoir bandé sa plaie, afin de ne pas laisser qu’à 11 de aurait traces sa demeure. procédé sanglantes clopin-clopant sur le trottoir, jusqu’à sa démure.
LA PEUR DES CONSEQUENCES La, racontant à ses père et mère, une aventure fantaisiste, Il se sérail réfugié dans son lit. Pendant huit jours, il y endura tous les maux. Effrayé d'appeler à son chevet, un médecin, il aurait imité un mieux sensible jusqu'à ce que la gangrené s'y mettant, il aurait dû révéler à ses proches son état. La mauvaise humeur de l’officier en service, hier soir, au poste No 9 né nous a pas permis d'appendre et les parents ont alerté la police sur l'état de leur enfant, ou si les détectives de la ville, ont est découvert le fugitif.
Celui-ci est maintenant alité, sous la garde de la police en la chambre 645 de l'hôpital St-Luc. Malgré l'enquête menée auprès de lui, il à été impossible de lui faire révéler quoi que ce soit, où au sujet de ses complices ou au sujet de ses actes passés.
#lachine#montreal#shot by police#police shooting#police coverup#riding the rails#single unemployed men#shot in the leg#wanted fugitive#canadian national railway#railway police#poverty crimes#great depression in canada#crime and punishment in canada#history of crime and punishment in canada
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Forbach : la ville où le passé se mine et l’avenir se creuse !
Ah, Forbach !
Cette petite perle de la Moselle, blottie à la frontière allemande, avec son charme ... Oui parce que oui, moi je trouve que ma ville a du charme ! Et son histoire au travers des siècles et aussi rocambolesque que celle d’un feuilleton télévisé. Cher lecteur, accrochez-vous, car la ville de Forbach mérite plus qu’un simple coup d’œil. Elle mérite un coup de plume acéré, trempé dans mon encre de la satire, pour vous faire découvrir ses hauts et ses bas, ses gloires passées et ses questionnements présents. Voici un bref aperçu de son histoire même si beaucoup s'en fiche ! - Antiquité et Moyen Âge : Forbach est habitée depuis l’Antiquité et devient une seigneurie au Moyen Âge. - XIXe siècle : La ville prend de l’importance grâce à la ligne de chemin de fer qui relie Metz à la ville allemande de Sarrebruck. - 1918, les allemand traverse Forbach pour rentré en Allemagne, Forbach redevient Französisch. - Évacuation en 1939 : À la fin de l’Offensive de la Sarre en 1939, la ville est évacuée par la 8e armée française, sans gloire et bien des déboires. - 1944, Forbach bombardé, son siège va durer 105 jours. Dans les galeries sous le Schlossberg, creusées par des prisonniers russes pendant la guerre, les conditions de vie sont rudes. 2 000 à 3 000 habitants y sont rassemblés (RL). - La reconstruction a débuté dans les années 1946-1947, une fois les hostilités terminées et les conditions stabilisées et savoir qui va payer quoi ... - Puis vient "Les Trente Glorieuse" : J'en parle juste en dessous : On va rester sérieux, un tout petit peu, ensuite promis je me lâche ! - 1979, mon année de naissance, ouaiiiiii, ça aussi tous le monde s'en fiche ! "Les Trente Glorieuse" : Transformation sociale : Les Trente Glorieuses ont apporté une certaine prospérité à Forbach, mais aussi des changements sociaux importants. Avec l'industrialisation et l'urbanisation rapide, la ville a accueilli des populations immigrées, notamment en provenance d'Italie, de pologne, du Portugal et du Maghreb, venues travailler dans les mines et les industries associées. Cette immigration a contribué à la diversité culturelle de la ville et a façonné son identité moderne. Déclin progressif : Vers la fin des Trente Glorieuses, dans les années 1970, Forbach a commencé à ressentir les premiers signes du déclin de l'industrie charbonnière. La crise pétrolière de 1973 et la concurrence internationale ont conduit à une baisse de la demande de charbon, marquant le début de la fermeture progressive des mines. Ce déclin a eu des conséquences économiques et sociales durables pour la ville. Héritage des Trente Glorieuses : Les Trente Glorieuses ont laissé un héritage mixte à Forbach. D'un côté, cette période a permis le développement et la modernisation de la ville, ainsi qu'une amélioration des conditions de vie. D'un autre côté, la dépendance à l'industrie charbonnière a posé des défis lorsque cette industrie a commencé à décliner. La ville a depuis dû se réorienter économiquement, cherchant à diversifier son économie et à gérer les impacts sociaux du déclin industriel. En somme, les Trente Glorieuses ont été une période clé pour Forbach, marquée par un mélange de prospérité et de transformations profondes, mais aussi par les prémices des défis économiques à venir. Plusieurs défis contemporains, reflétant des tendances plus larges dans les villes de taille similaire.
Voici quelques-uns des principaux défis :
Désindustrialisation : Comme de nombreuses villes minières, Forbach a souffert de la désindustrialisation. La fermeture des mines de charbon a entraîné une perte d’emplois et une transformation économique difficile. Déclin démographique : La population de Forbach a diminué au fil des ans, ce qui peut entraîner des problèmes de services publics, de logement et de dynamisme économique. Chômage et précarité : Le taux de chômage est souvent plus élevé dans les anciennes villes industrielles. Forbach ne fait pas exception, et la précarité peut être un défi majeur pour les habitants. Intégration transfrontalière : La proximité de Sarrebruck en Allemagne offre des opportunités, mais aussi des défis en matière de coopération transfrontalière, de mobilité et d’échanges culturels. Renouvellement urbain : La rénovation des infrastructures, la revitalisation des quartiers et la préservation du patrimoine sont des enjeux importants pour l’avenir de Forbach. Cependant, il est important de noter que malgré ces défis, Forbach possède également des atouts, tels que sa situation géographique, son histoire et sa diversité culturelle. Les efforts de la communauté et des autorités locales peuvent contribuer à relever ces défis et à façonner un avenir positif pour la ville. Ces initiatives visent à créer un avenir positif pour Forbach en dépit des défis auxquels elle est confrontée. Allez c'est parti ! Forbach, un lieu où l’histoire est aussi riche que le schnaps local ! Commençons par le commencement. Forbach, ce nom qui sonne presque comme une blague de mauvais goût en allemand, pourrait se traduire par quelque chose comme "le ruisseau près de la forêt". Une étymologie qui, soyons honnêtes, donne déjà le ton. Pourtant, ce n’est pas la folie mais c'est dans la richesse industrielle que la ville s'est forgée au XIXe siècle, au cœur du bassin houiller lorrain. Oui, à l’époque où le charbon était plus précieux que l'or noir, Forbach était le joyau d'une couronne noirâtre. Imaginez une ville en plein boum industriel, les cheminées crachant une fumée épaisse, les mines grouillant d'une vie souterraine, et les habitants fiers de leur dur labeur. Mais attention, Forbach ce n’était pas seulement du charbon, c’était aussi une véritable plaque tournante des chemins de fer. Et qui dit chemin de fer, dit départ, et Forbach a vu bien des rêves partir sur des rails… pour ne jamais revenir. De la splendeur au déclin L'histoire de Forbach, c’est aussi celle d’un déclin inéluctable. Car quand le charbon s’est fait rare et que l’industrie s’est délocalisée, la ville a commencé à tousser, non pas à cause de la poussière de charbon, mais à cause du manque d’oxygène économique. Forbach a dû se réinventer, et disons-le, ça n’a pas été une mince affaire. L'après-mine a laissé des cicatrices profondes. Aujourd’hui, Forbach tente tant bien que mal de se relever. On y trouve des zones d’activité commerciale qui essaient de faire oublier le passé. Les centres commerciaux modernes ont remplacé les puits de mines, mais l’ombre de ces derniers plane toujours au-dessus de la ville, tel un nuage gris un jour d’été. Forbach aujourd’hui, entre fantôme du passé et espoir du futur Aujourd'hui, que reste-t-il de cette glorieuse époque où Forbach vibrait au rythme des coups de pioche ? Eh bien, le château du Schlossberg, emblème de la ville, veille toujours sur les habitants du haut de sa colline, comme pour rappeler que Forbach a été, et restera, une sentinelle de la frontière franco-allemande. La ville s’efforce aussi de cultiver un certain dynamisme culturel, et on ne peut que saluer ces efforts. Entre les festivals de musique, les événements sportifs et les expositions, sa radio locale "FOR"FM" et nos autres amis "TV8" et le "RL", Forbach essaie de montrer qu’elle est bien vivante. Mais au fond, le regard des Forbachois semble souvent tourner vers le passé, ce passé minier qui, s’il a noirci leurs poumons, a aussi forgé leur identité. Et demain ? Alors, que peut-on espérer pour l’avenir de Forbach ? Une nouvelle révolution industrielle ? Un retour à la gloire passée ? Peut-être... Ou peut-être que Forbach continuera d’avancer, lentement mais sûrement, comme un vieux train à vapeur sur ses rails. Une chose est certaine, c’est que Forbach ne se résume pas à son passé. C’est une ville qui porte en elle une histoire riche et complexe, mais qui regarde toujours avec prudence vers l'avenir, tout en gardant un pied solidement ancré dans son passé. En somme, Forbach, c’est un peu comme ce schnaps que l’on déguste dans les caves de certains paysans locaux : fort en goût, brûlant à la gorge, mais avec une chaleur qui reste en bouche, un souvenir impérissable d’un temps révolu, mais jamais oublié. Ah Forbach, tu es bien plus qu’un simple point sur une carte, tu es une leçon d’histoire, une leçon de vie… et un sujet de satire inépuisable pour moi et d'autres contemporains ... Et je t'aime Forbach ... Mais pas toi l'agglo ! Tu sais le bâtiment de brique rouge qu'il y a la place l'ancienne mine de Marienau ? Eh ben, il y a là-bas, des tempêtes et des orages ... c'est pour ça que je n'irai plus là-bas*, des fonctionnaires qui sont tous berk, c'est du caca. Vivement 2026 qu'il y a un petit coup de balai qui soit fait ! Bye Bye la HAINE envers le petit peuple qui ne veut plus se mettre à genoux face à leurs bourreaux ! Que la fête commence ! Allez, bisous ! David SCHMIDT * Pour ceux qui n'avais pas la rèf. c'est un bout de la Chanson de Jean-Jacques Goldman et Sirima : "Là-bas". Read the full article
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Explorer l'élégance des escaliers parisiens : un guide des escaliers métalliques de Paris
Dévoiler le charme des escaliers métalliques de Paris
Les escaliers métalliques de Paris, élément essentiel du paysage architectural de la ville, dégagent un charme et une élégance inégalés. Ces structures complexes, que l'on retrouve souvent dans les bâtiments historiques et les designs contemporains, ajoutent une touche de sophistication à l'ambiance parisienne.
L'attrait intemporel des escaliers parisiens
De la grandeur de la Tour Eiffel aux rues pittoresques de Montmartre, les escaliers parisiens font partie intégrante du charme de la ville. Fabriqués avec précision et ornés de détails complexes, ces escaliers témoignent à la fois du talent artistique et de la fonctionnalité.
Découvrir la beauté à chaque étape
Chaque montée ou descente d'un escalier métallique paris dévoile une nouvelle perspective sur la ville. Qu'il s'agisse des courbes gracieuses du fer forgé ou des lignes épurées des designs contemporains, chaque escalier raconte une histoire riche en histoire et en style moderne.
Paris, la Ville Lumière, est réputée pour son architecture à couper le souffle, sa culture captivante et son élégance intemporelle. Parmi les nombreuses merveilles architecturales qui ornent ses rues, les escaliers métalliques de Paris occupent une place à part. Ces escaliers, fabriqués avec précision et ornés de détails complexes, ne sont pas seulement des éléments fonctionnels mais aussi des œuvres d'art qui contribuent au charme unique de la ville.
Les escaliers métalliques parisiens, souvent synonymes escalier parisien, se retrouvent sous diverses formes à travers la ville. Des escaliers en colimaçon ornés dans des bâtiments historiques aux designs élégants et modernes dans des structures contemporaines, chaque escalier ajoute sa propre touche de beauté au paysage parisien.
L'un des exemples les plus emblématiques d'escaliers parisiens est l'escalier en colimaçon de la Tour Eiffel. Ce chef-d'œuvre d'ingénierie permet non seulement d'accéder aux différents niveaux de la tour, mais offre également une vue imprenable sur la ville en contrebas. Avec sa conception complexe en fer forgé, l'escalier de la Tour Eiffel témoigne des prouesses architecturales et du patrimoine artistique de Paris.
Outre les monuments historiques, les escaliers métalliques parisiens se retrouvent également dans les immeubles résidentiels, les musées et les espaces publics de la ville. Qu'il s'agisse d'un grand escalier orné de sculptures élaborées ou d'un design minimaliste aux lignes épurées, chaque escalier reflète le style unique et la personnalité de son environnement.
Pour ceux qui souhaitent découvrir la beauté des escalier parisien, une promenade dans les rues de Montmartre offre de nombreuses opportunités. Ce charmant quartier, connu pour son patrimoine artistique et son atmosphère bohème, abrite de nombreux escaliers qui serpentent à flanc de colline, offrant un aperçu de cours cachées et de ruelles pittoresques le long du chemin.
En conclusion Les escaliers métalliques de Paris ne sont pas seulement des éléments fonctionnels mais aussi des parties intégrantes de l'identité architecturale de la ville. Qu'il s'agisse d'admirer la grandeur des monuments historiques ou de découvrir des joyaux cachés dans les rues de Montmartre, explorer les escaliers parisiens est une expérience qui promet d'enchanter et d'inspirer. Alors la prochaine fois que vous vous retrouverez dans la Ville Lumière, assurez-vous de prendre un moment pour apprécier la beauté de ces structures intemporelles.
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AMCF Mag' : le n°11 est disponible
AMCF Mag' : le n°11 est disponible
Episode 392 • Depuis 2021, l’Association Modélisme et Culture Ferrovipathes (AMCF) édite une revue numérique trimestrielle de qualité. Le numéro 11, très prochainement disponible, est en grande partie consacré à l’évènementiel Train à l’Eure. Dans l’épisode 355, je vous présentais la revue numérique «AMCF Mag»,un périodique traitant de façon équilibrée aussi bien du chemin de fer réel que du…
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111 In extremis
C’était le mois de décembre. Arnaud descendait au village pour aller acheter des gâteaux pour ses enfants et des provisions pour les fêtes. Les petits auraient été déçus si leur père ne leur avait rien offert. Il allait profiter de cette course à la ville pour rendre aussi visite à son cousin malade.
Il s’était donc mis en route de bonne heure. La neige couvrait le sol et effaçait les sentiers. Le ciel était gris et les nuages bas.
— Bah ! Je connais bien ma route, se disait-il. Et confiance, le solide montagnard avait rapidement atteint le fond de la vallée. Il espérait rentrer de bonne heure au chalet, avant que la nuit tombe car la nuit était très noire. Mais il avait oublié que les magasins étaient remplis de monde et que les vendeuses étaient débordées en cette veille de Noël. Il perdit beaucoup de temps pour ses maigres achats et fut retenu plus qu’il ne fallait auprès de son cousin malade.
Lorsque la nuit fut venue, Arnaud était encore bien loin de la maison. Il serait arrivé sans peine car il connaissait bien la montagne mais, malheureusement, la neige s’était mise à tomber. Il ne voyait plus rien. À ce moment-là, une grande angoisse s’empara de lui. Tout en marchant, il se souvint d’une histoire entendue jadis à l’école : c’était l’histoire d’un paysan qui, bien que sachant qu’un clou manquait au fer de son cheval, ne l’avait pas fait remplacer. Le cheval perdit son fer, glissa sur la route et se brisa une patte. On avait dû abattre l’animal. Cette histoire, banale sans doute, lui rappelait sa négligence. Il savait que sitôt après le chalet, le chemin sinueux bordait le précipice. Il y avait bien une barrière en cet endroit, mais elle était vermoulue et cassée par endroits. Sa femme lui avait souvent dit :
— Arnaud, pense aux enfants. Tu devrais remplacer cette barrière.
— Tu as raison, Marie. Je le ferai demain et depuis plus de 3 ans la barrière n'avait toujours pas été remplacée ! Maintenant, Arnaud avançait, soucieux. La nuit était épaisse, trop épaisse pour qu’il pût apercevoir la lumière venant de la maison où l’attendait sa famille. En outre, il ne sentait plus le sentier sous ses pieds.
— Et si j’avais dépassé ma maison sans m’en rendre compte, songea-t-il ? Si j’étais au bord du précipice ? C’est alors qu’il pensa à cette Parole de la Bible : Du bout de la terre je crie à toi, le cœur abattu ; Conduis-moi sur le rocher que je ne puis atteindre, Psaumes 61 : 2. Jamais Arnaud ne pria avec tant de ferveur. Il réalisa ce que dit l’Écriture :Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Eternel, Et il m’a exaucé ; Du sein du séjour des morts j’ai crié, Et tu as entendu ma voix, Jonas 2 : 3.
À la maison, Marie était inquiète. Elle essayait de cacher son angoisse aux enfants et cherchait à les occuper. Elle décorait la nappe de petites branches de sapin et des rameaux de houx. Elle avait aussi placé la lampe tout près de la fenêtre. Il faisait froid dehors, mais peu importait, il fallait sauver papa.
Hélas ! Sans le savoir, Arnaud avait dépassé le chalet et se trouvait à quelques pas seulement du précipice. Il pensa à une gravure qu’il possédait et sur laquelle on voyait un enfant qui cueillait une fleur au bord du précipice tandis que son ange gardien était là, prêt à le retenir. Et c’est exactement ce qui lui arrive ce soir-là.
Alors qu’il était en danger, ses enfants entonnèrent un vieux cantique.
« Hosanna ! Béni soit le Sauveur !
Qui, vers nous, plein d’amour
Descend du sein du Père !
Béni soit le Seigneur qui vient du plus haut des cieux,
Apporter aux humains un salut glorieux ! "
Salut, glorieux, précipice, gravure, enfant, ange ,gardien, cantique, sauveur, amour, père, cieux, humain, salut,
Des bribes de ce cantique arrivèrent jusqu’au montagnard. Ce fut assez pour qu’il réalisât sa situation. Alors, il ferma les yeux et resta un instant silencieux. Il tenait à dire un grand « MERCI ! » à Celui qui l’avait exaucé. Il rentra au chalet et ce fut pour toute la famille une belle et douce nuit. Du fond de l’abîme, je t’invoque, ô Eternel ! Seigneur écoute ma voix ! Psaumes 130 : 1
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Autre
Dans mon voyage vers la vie, où les ombres du passé dessinent des cartes au milieu de mes rêves, chaque pas résonne comme une dissonance juvénile, sur un pont suspendu entre l'aube et le crépuscule. Mes idées noires, comètes hurlantes autour de mon cœur, traversent l'espace de mes pensées, cherchant leur place dans mon univers d’incertitudes. Au loin, un phare dans la brume, promesse d'un rivage inconnu, là où l'horizon embrasse l'océan sous un ciel de contradictions. Des fleurs poussent à travers le béton de ma promesse, et c’est comme ma jungle de fer et de fumée donnait vie à un jardin secret, en pointillés.
Le vent me murmure des histoires de renaissance, où toute fin annoncerait un début, toute chute une élévation. Je navigue sur une mer de doutes, je me sens comme cette étoile filante cherchant son ciel, vibrante, haletante, cheminant tout droit et à la fois sans y croire vraiment, dans un labyrinthe d’obscurité. Et alors, de ce chaos, se dessine une silhouette: mon Autre. Nos regards se croisent, nos liens effilochés mais robustes, jetés par-dessus le vide, comme une invitation à un voyage démesuré de rires, de chant, et d’apaisement, au-delà des étoiles.
Dans cette étreinte, je trouve mon univers, espace familier où chacune de mes contradictions s'harmonise, où mes sourires, mes larmes peignent un ciel nouveau, où je peux enfin me dire : « Je me sens mieux. » Je ne vise plus la lune… J’atterrirai, oui, sur ma propre étoile, là où mes paradoxes fleuriront en mélodies.
#autre#unjourunpoème#voyageverssoi#ombresetlumière#UniversDeContradictions#renaissancepersonnelle#cheminverslautre
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"La locomotive du progrès - Une histoire des chemins de fer" racontée sur ARTE samedi 16 mars 2024
http://dlvr.it/T43Mlj
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Gustave Eiffel, un ingénieur visionnaire. Gustave Eiffel est né le 15 décembre 1832 à Dijon, sous le nom de Bonickhausen dit Eiffel. Il est issu d'une famille d'origine allemande, installée en France depuis le début du XVIIIe siècle. Il suit des études d'ingénieur à l'École centrale des arts et manufactures, dont il sort diplômé en 1855. Gustave Eiffel, un ingénieur visionnaire Gustave Eiffel (15 décembre 1832-27 décembre 1923), un ingénieur visionnaire 2 Gustave Eiffel était un ingénieur centralien et un industriel français, né le 15 décembre 1832 à Dijon et décédé le 27 décembre 1923 à Paris. Il est célèbre pour avoir participé à la construction de la tour Eiffel à Paris, du viaduc de Garabit, de la statue de la Liberté à New York et de la poste centrale de Saïgon. Il a également fondé et développé une entreprise spécialisée dans les travaux de structure métallique. En tant qu'ingénieur, Gustave Eiffel a été reconnu pour ses contributions à la construction de ponts et de structures métalliques, notamment pour le réseau ferroviaire français. Il a également été président de la Société des ingénieurs civils de France en 1889. Gustave Eiffel (15 décembre 1832-27 décembre 1923), un ingénieur visionnaire 3 →A lire aussi Histoire des médias : « Il y a 40 000 ans, l’Homme préhistorique commence à parler et à peindre » En plus de ses réalisations en tant qu'ingénieur, Gustave Eiffel était également un passionné de recherche expérimentale. Il a consacré les trente dernières années de sa vie à ses recherches expérimentales. Gustave Eiffel (15 décembre 1832-27 décembre 1923), un ingénieur visionnaire 1 Il commence sa carrière à Bordeaux, où il supervise la construction du pont de chemin de fer sur la Garonne. Il se spécialise ensuite dans les structures métalliques, qu'il utilise pour réaliser des ponts, des viaducs, des gares, des halles et des monuments dans le monde entier. Parmi ses œuvres les plus célèbres, on peut citer : Gustave Eiffel - Le viaduc de Garabit, achevé en 1884, qui franchit la Truyère dans le Cantal avec une arche de 165 mètres de portée et une hauteur de 122 mètres. - La structure interne de la statue de la Liberté, conçue avec son collaborateur Maurice Koechlin et offerte par la France aux États-Unis en 1886. - La tour Eiffel, construite pour l'Exposition universelle de 1889 à Paris, qui mesure 324 mètres de haut et pèse plus de 10 000 tonnes. - Les écluses du canal de Panama, dont il remporte le contrat en 1887, mais qu'il doit abandonner en 1889 suite au scandale financier qui éclate autour du projet. Gustave Eiffel est un ingénieur innovant, qui utilise les progrès de la science et de la technique pour réaliser des ouvrages audacieux et élégants. Il est aussi un industriel avisé, qui dirige une entreprise florissante et emploie des milliers d'ouvriers. Il est reconnu internationalement pour son génie et sa créativité. Gustave Eiffel (15 décembre 1832-27 décembre 1923), un ingénieur visionnaire →A lire aussi Top des 196 salaires de PDG de la technologie en phase de démarrage Après avoir connu la gloire, il doit faire face à l'adversité lors de l'affaire du canal de Panama, qui entache sa réputation. Il est accusé d'avoir participé à une escroquerie et est condamné à deux ans de prison et à une forte amende. Il réussit à faire annuler sa condamnation en appel, mais il se retire progressivement des affaires. Il se consacre alors à ses passions scientifiques, notamment l'aérodynamique. Il installe un laboratoire au sommet de la tour Eiffel, où il effectue des expériences sur la résistance de l'air. Gustave Eiffel (15 décembre 1832-27 décembre 1923), un ingénieur visionnaire 4 Il collabore avec des pionniers de l'aviation comme Louis Blériot ou Alberto Santos-Dumont. Il publie plusieurs ouvrages sur le sujet et devient membre de l'Académie des sciences. Il meurt le 27 décembre 1923 à Paris, à l'âge de 91 ans. Il est inhumé au cimetière de Levallois-Perret. Il laisse derrière lui un héritage monumental, qui témoigne de son talent et de sa vision.
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