#Histoire du chemin de fer
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letraindemanu · 1 year ago
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AMCF Mag’ : le n°12 est disponible
Episode 411 • Depuis 2021, l’Association Modélisme et Culture Ferrovipathes (AMCF) édite une revue numérique trimestrielle de qualité. Le numéro 12, déjà disponible, est en grande partie consacré à l’évènementiel RailExpo Dreux. Dans l’épisode 355, je vous présentais la revue numérique «AMCF Mag», un périodique traitant de façon équilibrée aussi bien du chemin de fer réel que du modélisme…
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iranondeaira · 8 months ago
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Combien j’ai apprécié chaque moment passé avec toi ...
Pardon .
J’aurais voulu avoir une autre chance de te dire combien je t’aime quand bien même il est trop tard maintenant que l’histoire n’est apparemment plus à suivre ...
Notre histoire ...
Je me réveille la nuit, une douleur liquide qui coule dans tout le corps, cherchant l’erreur que j’ai pu commettre... les jours sont restés les mêmes, ils se suivent ... les nuits se sont transformées en vertige, ton absence est trop présente pour que je puisse tenir ton souvenir hors de moi , la vie est courte mais lente et donne à espérer ...
je ne te cherche pas ... tu es là ... oui certains soirs tu me fais mal ... je m’imagine marchant dans les rues, nos rues ... à la recherche de ton fantôme ... Je sais qu’une part de ma vie d’homme vient de marquer le pas, elle restera là... longtemps... à ne plus pouvoir passer la porte de ces lieux ... à attendre que le temps efface les traces ... à attendre ... de sentir imperceptiblement l’indifférence atténuer la douleur ... avec le temps ...
Je sais que je ne pourrais plus dire je t’aime, je me sens étranger à moi-même, une part de moi est partie avec toi ... je t’ai laissé aller là où personne n’avait trouvé le chemin ... j’en étais moi-même heureux de la surprise de me découvrir à travers tes yeux, sentir mon corps devenir vivant sous ta chaleur... j’y ai cru si fort ...
Toi seule pouvait te faufiler là où j’étais ... Toi seule pouvait trouver le chemin de ce jardin que la vie m’avait donné à fermer ... j’y ai cru à cette promesse ... nous étions amants ... j’y ai cru à nos cœurs à corps ... j’y ai cru à cet amour, il venait de tellement loin ...
je porterai le deuil de cette histoire, un bout de mon histoire ... ce sont les choses de la vie paraît-il ... je vais apprendre à vivre sans toi, je me souviendrai de ton goût de pommes de cerise et de lilas, je me souviendrais du parfum de verveine, de vanille de ce petit bonheur tout doux ... Je dois vivre sans tes bras, avec le souvenir de ton sourire, de tes yeux ... Ma raison renoncera mais je sais que ma mémoire est marquée au fer rouge tel le tatouage qui coure sous ma peau ... oui je t’ai dans la peau , les jolies danses sont rares , tu étais, tu es ma plus belle danse ... notre histoire est, était ... un moment ... bien.
Il me faudra du temps pour ne plus être frappé par cette panique de la raison si je devais te revoir même par hasard ... Je te vois danser sur les quais dans cette petite robe noire ... je sais que je n’aurai pas la force et pourtant je voudrais te revoir .
Avons-nous bien vécu la même histoire ? Oui, parfois je reste immobile les yeux dans le vide et de me demander si ce n’était pas un rêve, juste un joli rêve .
Mon amour est abîmé ... tu n’aurais qu’à ouvrir les bras pour tout recommencer... tout reconstruire ... une nouvelle histoire ... Nôtre histoire ...
Toi sinon personne
.. .’ ....
🎨 : Gleb Gloubetski
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aisakalegacy · 1 year ago
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Automne 1914, Saint-Jean-sur-Richelieu, Canada (10/22)
Je dois admettre que j’ai un attachement particulier au jeune Zéphir. Il est, je pense, celui d’entre nous dont la présence est la moins mue par des convictions personnelles, puisque sa présence au camp découle de sa fidélité envers son oncle. Zéphir, malgré sa jovialité et son humour qui nous font sourire, peine à s'acclimater à l'austérité des entraînements, et il est celui qui traverse nos entraînements avec le plus de difficultés, mais aussi, peut-être, le plus d’endurance.
J'ai remarqué que de petits objets qui disparaissent ici et là. C'est Zéphir qui les glisse subrepticement dans ses poches, sans malveillance, juste par habitude. Il ne peut s'empêcher de collectionner les petits souvenirs qui croisent son chemin, et on finit par les retrouver au bout de quelques jours, au dernier endroit où on les avait vus. Ses larcins modestes se limitent à des objets sans importance : un peigne, un rasoir, un tire-bouchon ; mais je crains que cette mauvaise habitude finisse par lui porter préjudice.
[Transcription] Jules LeBris : … Et là, l'ourse surgit devant moi ! Avec la neige qui tombait, je ne l’avais pas vue avant. Je commence à courir - elle est plus rapide que moi. Elle me course - je trébuche ! Elle me rattrape. Ca y est, je me dis, je suis mort, mais si je dois affronter la mort, je veux la voir arriver en face. Je me retourne - l’ourse est sur moi. Jules LeBris : Ses griffes et ses dents lacèrent mes chairs. J’en porte encore les cicatrices. Ceux qui ont vu mon dos peuvent en attester. Bert Simmon : Il dit vrai, je l’ai vu comme au jour de sa naissance, et il n’est pas joli ! Odin Delacroix : Pour l’amour du ciel, Simmon, je vais vous mettre aux fers si vous n’allez pas vous laver immédiatement ! Bert Simmon : C’est bon, je m’en vais ! Zéphir Rumédier : Et ensuite, Le Bris ?? Jules Le Bris : La douleur est trop forte. Je m’évanouis. A mon réveil, je suis recousu de partout, l’ourse est morte. J’ai été sauvé par mon guide, deux fois : quand il a tué l’ourse, et quand il m’a soigné. Zéphir Rumédier : Elle est nulle, ton histoire !! Je pensais que tu t’étais battu toi-même contre l’ourse, alors qu’en fait, tu as été tiré de là par un Inuit. Jules Le Bris : Si tu avais été à ma place, l’ourse n’aurait fait qu’une bouchée de toi ! Arthur Rumédier : Risquer sa vie pour sauver quelqu’un…
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aurevoirmonty · 1 year ago
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Camille Flammarion (1877): « Cette merveille du moyen âge trônait, alors, entièrement entourée des flots de la mer. On ne pouvait l’aborder qu’à marée basse ou en barque. Aux heures de la pleine mer, c’était une île parfaite. Quelle splendeur ! Le chemin de fer n’arrivait même pas à Avranches – et encore moins à Pontorson. Depuis cette époque, une digue hideuse, construite en 1877, relie le Mont à la terre. C’est tout simplement un crime contre l’art, une infamie, un vandalisme de barbares. Le mercantilisme envahit tout. Histoire de gagner quelques centaines d’hectares de mauvaises terres. Que l’on ait endigué les grèves lointaines, passe encore mais que l’on cherche à créer des terrains de culture jusqu’aux remparts de la vieille cité, c’est, je le répète, un véritable crime. Il faudrait, au contraire, maintenant qu’elle est faite, couper la digue à cent mètres, au moins, des remparts, afin que, dans les grandes marées, la mer pût, de nouveau, faire le tour de la fantastique montagne… »
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poesiecritique · 11 months ago
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Les nomades du fer, Eleanor Arnason, Argyll, 2023 (1991), trad. Patrick Dechesne
C'est une longue fresque, une longue épopée, 568p. ou 586p, traduit de l'anglais et du temps, première publication en 1991, première traduction en français par Patrick Dechesne publiée en 2023, par ou pour ou depuis les éditions Argyll, qui bossent, on peut pas dire, depuis trois ans, ça bosse.
Au dos, une petite phrase de Jo Walton, connaissez-vous Jo Walton ?, c'est une autre autrice de science-fiction, je n'ai pas tout lu, mais j'aime beaucoup, j'ai commencé par Mes vrais enfants, un trouble de la cognition, elle dit "confuse", un trouble venant à un âge certain, la question de l'âge est si peu traitée dans les récits de science-fiction, ça n'est pas tout à fait vrai, mais c'est plus généralement pour dépasser le temps, le dompter, en sortir vainqueureuse. Bref, Jo Walton adoube Arnason, qui est aussi comparée à Ursula Le Guin.
Ursula Le Guin, je l'ai déjà écrit ailleurs, est un vieux compagnonnage. Ca date depuis plus de 20 ans, ce n'est pas dans l'effervescence actuelle que Le Guin, tout à côté de Mead, sont proches et fantomatiques. Je l'ai déjà dit aussi, ce qui m'intéresse tant chez Le Guin c'est la visée anthropologique de son œuvre. Elle invente des mondes aux règles sociales, aux philosophies, aux langages, aux religions différentes. Il n'est pas question de transposer les problèmes actuels dans un autre décor. C'est autre chose.
C'est aussi ce que fait Eleanor Arnason. Dans Les nomades du Fer, il y a plusieurs personnages principaux : Nia, une habitante d'une planète dont le nom est omis, et qui appartient au clan du Fer, duquel elle a été chassé ; il y a Li-sa, une ethnographe qui se place résolument du côté de l'ethnographie : elle arrive d'un autre monde ; comme Derek, un autre ethnographe (il y a en beaucoup d'autres, mais seul.e ces deux là parviennent à rester) ; il y a l'esprit de la cascade, un homme qui un oracle. Les chemins de ces quatre là vont se nouer, se tresser, d'abord les deux femmes, puis Derek, puis l'oracle. Une tresse à quatre brins pour aller vers le nord, vers le clan de Nia, un clan qui l'a chassée parce qu'elle était trop étrange.
Nia a vécu une histoire, une histoire d'amour, une histoire d'amour avec un homme et a eu deux enfants. C'est le fait étranger pour lequel Nia est chassée. Sur cette terre, les clans sont des clans de femmes, où sont aussi les enfants et les vieillard.es. Mais les hommes valides vivent seuls, dans les montagnes, ailleurs, peu importe, loin. L'amour n'est pas l'amour romantique, et ce sentiment, dans ce monde, dans ce livre n'est jamais le ressort dramatique qui permet que l'intrigue avance. Plus, il n'est jamais là. Cet amour qui chez nous toujours noue quelque chose n'existe pas. Ni plus, ni moins. Sauf pour Nia, et Eunshi. Je ne raconterai pas la suite de leur aventure, ce n'est pas la peine ici. C'est une histoire dans l'histoire, mais une petite histoire, finalement dans la grande épopée que ces deux extra-terrestres ethnographes, nous, et les deux habitant.es de la planète vivent.
Cette épopée, c'est le récit de l'arrivée de ces ethnographes, qui essaient de s'intégrer. Li-sa rencontre Nia, qui tête de mule, décide de partir du clan dans lequel elle habite, où elle a trouvé refuge, le clan du cuivre. Li-sa la suit. Puis Nia l'accompagne pour que Li-sa puisse rejoindre le lieu d'atterrissage de la fusée du Kollontaï (au passage, on apprécie le choix de ce nom de baptême bien féministe et bien marxiste). Puis Derek, puis l'oracle. Et plein de rencontres et d'aventures, qui permettent de saisir les enjeux civilisationnels, depuis un point de vue relativement ethnographique (mais plus que moins). Je ne veux pas non plus raconter cela, qui fait le sel du livre.
Dans cette approche ethnographique, l'attention ethnoliguistique m'a particulièrement touchée et, plus que la multiplicité des langues articulée à une langue commune, dite langue des cadeaux, partagée par tous les clans (qui jamais, ces clans, ne se font la guerre, elles ne connaissent pas, tout en connaissant les armes, et donner la mort), m'a particulièrement touchée l'attention aux gestes. Et encore, ce sont moins des gestes qui sont décrits que l'intention des gestes, des réponses. A tel point que, retrouvant les siens, Li-sa continue à employer ces gestes, qui font partie intégrante des langages de cette terre. Ces gestes permettent de dire les états d'âme, les affects. Vers la fin du livre, un geste humain du même genre est fait. Peut-être un couçi-couça de la main. Quelque chose de dérisoire, mais qui montre la potentialité de ce que pourrait être que de parler avec les mains. Cette approche me fait penser à quelque chose que Eleanor Arnason connaissait peut-être, Les rites d'interaction de Goffman. Eleanor a fait des études d'art vers Philadephie, Goffman c'est plutôt Chicago et la sociologie, quel passage de lui vers elle ?, je ne sais pas. Néanmoins pour Goffman, "le rite ne traduit pas la représentation religieuse de la société sous forme pratique, mais la représentation apparaît dans le cours d’une activité rituelle qui ne vise d’abord d’autre fin qu’elle-même." (Keck, 2004, https://philolarge.hypotheses.org/files/2017/09/01-12-2004_keck_Goffman.pdf) Et je considère, sans démontrer pourquoi, que le langage peut être considéré comme un rite, sans cesse renouvelé surtout s'il s'agit comme ici de dire l'affect, et plus précisément l'affect comme réaction à l'action que l'altérité a proposé. D'autant que ces gestes qui ponctuent s'accordent avec des phrases d'une grande simplicité qui permettent au présent, alors que tout est au passé - Eleanor Arnason écrit en 1991 ou avant, le présent direct, dans la sf, ça n'existe pas, je crois.
Une dernière dimension que je trouve intéressante, et peut être parce que je n'en suis pas spécialiste, c'est la réflexion très critique de l'approche marxiste de l'économie qui en dit tout en même temps ses potentialités. Le post-colonialisme est au cœur de cette réflexion. Cette dimension retend la dernière partie du voyage en laissant dans les mains de la lectrice une situation insatisfaisante, qui m'a plongée dans une suite de spéculations, et m'oblige à ne pas ferme le livre comme ça, juste comme ça, après un voyage civilisationnel dans un monde singulie décrit densément, au sens de Geertz (https://journals-openedition-org.ezproxy.campus-condorcet.fr/enquete/1443) dans un monde singulier.
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lephenixkurde · 1 year ago
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Rien K'Elles, le 1er réseau français de femmes franco-kurdes, a de nombreux projets pour 2024
L'association Rien K’Elles est maintenant en ordre de marche. Soixante-dix femmes franco-kurdes venues de tous les horizons étaient présentes à la soirée de lancement, le samedi 16 décembre 2023, au restaurant Avesta, dans le Xe arrondissement de Paris.
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Sema, Leyla, Zerrin, Pelin, Sultane... les organisatrices n'ont pas ménagé leur peine pour faire de cette soirée une réussite.
Elles ont été accueillies par Leyla Yildiz, la vice-présidente de l'association, qui a proposé aux participantes de respecter une minute de silence en mémoire d'Abdurrahman Kizil, de Mir Perwer, un chanteur kurde réfugié politique, et d'Emine Kara, responsable du Mouvement des femmes kurdes en France... tous trois assassinés le 23 décembre 2022 dans ce même quartier de Paris.
Au menu de la soirée ensuite, le rappel de la genèse de cette belle aventure née d'une rencontre entre Leyla Yildiz et l'avocate Zerrin Bataray à qui Leyla a redonné de l'assurance. Et pour cause, c'est son métier ;-)
Ce que les fondatrices de Rien K'Elles ont résumé dans ces termes sur le bulletin d'adhésion à l'association:
"Rien K'Elles est née de la volonté de ses membres de se réunir et œuvrer ensemble. Notre mission est dédiée à aider les femmes franco-kurdes dans leur émancipation, en leur offrant les outils et le soutien nécessaires pour s'épanouir dans la société. 
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70 adhérentes ou futures adhérentes ont participé à la soirée inaugurale, mais plus de 200 femmes franco-kurdes ont déjà rejoint la boucle WhatsApp de l'association Rien K'Elles.
Les femmes franco-kurdes sont confrontées à de nombreux obstacles au quotidien, nous pouvons ensemble avoir un rôle essentiel pour accompagner ces femmes dans leurs réussites professionnelles et personnelles :  
- protéger les droits des femmes issues des minorités, et en particulier des femmes franco-kurdes,
- porter la voix des femmes issues des minorités auprès de toute instance représentative
- promouvoir et participer à leur émancipation professionnelle, renforcer leur réseau, 
- développer leur compétence : formations, ateliers … 
Rejoindre notre association, c'est s'engager dans une histoire où chaque succès individuel devient le chapitre d'une aventure collective. Rejoignez-nous aujourd'hui pour être les architectes de demain. Votre histoire et vos talents sont les ingrédients qui feront de notre association le catalyseur d'un changement positif."
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Le soleil du drapeau kurde au coeur du logo de Rien K'Elles, voilà de quoi éclairer le chemin des adhérentes comme Gazenk
Pour trouver plein d'aventures à mener, les 70 femmes présentes à la soirée inaugurale ont mené une réflexion sur des projets collectifs en sept petits groupes :
Communication et relations extérieures.
Etudiantes.
Entrepreneuses et futures entrepreneuses.
Universitaires et académiciennes.
Culture et sports.
Projets.
Politique.
Et les projets ont été nombreux, comme vous le constaterez dans les prochains mois.
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Bravo aux cuisiniers d'Avesta pour le délicieux repas kurde.
Après le brainstorming, des invités se sont joints au repas kurde - forcément festif - qui a suivi. Citons entre autre le sénateur de Paris Rémi Féraud, mais aussi Guillaume Lacroix, le président du Parti radical de gauche, ou encore Imam Sahin, le PDG d'Ekin energy, qui est aussi un des fers de lance de l'UEFK, l'Union des entrepreneurs franco-kurdes.
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La musique...
Une soirée pleine de promesse avant une année 2024 qui s'annonce sous les meilleurs auspices.
Vous pouvez suivre l'association Rien K'Elles sur LinkedIn et sur son compte Instagram rien_k_elles.
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La danse... deux traditions au coeur de la culture kurde.
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alexar60 · 2 years ago
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L’enfant des fées (3)
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Les deux premiers épisodes sont disponibles ici.
Malgré le tonnerre, Louis oublia sa vie dans ses pensées. En fermant, les yeux, il revivait une journée, un beau dimanche passé à la campagne. Il marchait avec Armande à ses côtés. Son épouse, habillée d’une longue robe et d’un grand chapeau, ne sortait jamais sans une ombrelle. Elle aimait ce paysage viticole du sud de Nantes. Ils marchaient presque main dans la main, tels des adolescents amoureux transis.
Le jeune commissaire de police entendit, plus loin, des enfants jouer. Le sourire apparut sur le visage boueux du soldat fatigué. Il se souvenait d’Henriette, son ainée. Elle ressemblait énormément à sa mère avec la même forme ovale du visage, les mêmes yeux bleus et un sourire identique. Tout le monde disait qu’elle sera le portrait craché de sa mère quand elle sera plus vieille, jusqu’à avoir son caractère trempé. Ce jour, elle s’était faufilée en compagnie de son petit frère dans les vignobles. Ils couraient, jouaient, un peu déçus de ne pas trouver de raisin à picorer.
-          Jules, cesse de te rouler à terre. Tu salies ta chemise, cria Armande.
Mais le garçon se fichait complètement de ressortir tout crotté. Il frotta ses genoux poussiéreux, puis il repartit rejoindre sa sœur. Leur père rit. Il taquina tendrement sa femme pour sa manière de se faire respecter. Elle soupira en levant les épaules. A son regard, Jules passerait un mauvais quart d’heure en rentrant à la maison.
Les craquements dans le ciel devinrent de plus en plus intenses. Il était noir, mal éclairé par des étoiles filantes qu’on pouvait distinguer dès que la fumée se dissipait. Mais elle ne se dissipait jamais. Il entendit quelques voix tremblantes autour de lui. Une prière…des bruits de pas…Un ordre…Alors, Louis retourna dans son passé.
Blandine était magnifique avec un nœud rose dans les cheveux. Elle ne comptait pas encore un an de vie et restait assise dans le landau poussé par la nourrice. C’était une fille de paysan, venue à Nantes pour échapper à la dure vie des champs. Marie-Anne avait choisi Nantes plutôt que Paris contrairement à ses amies. Louis se doutait que c’était pour accompagner un amoureux, un gars des chemins de fer. Elle était plutôt jolie, si ce n’est cet affreux accent breton.
Peut-être parce qu’elle était la plus jeune, ou parce qu’elle lui ressemblait, la dernière de ses enfants restait sa préférée. Sa petite pupuce, comme il aimait l’appeler. Elle souriait tout le temps, elle voulait qu’il la porte chaque fois qu’il approchait de son landau. Alors, il s’amusait à faire des grimaces. Ce jour-là, il avait surpris sa belle-famille, en donnant la bouillant à sa fille. « Nourrir les gamins reste une affaire de femmes ! », avait balancé son beau-père.
Une pluie d’explosion réveilla Louis. Il était au milieu d’une tranchée. Ils étaient tous à attendre, le dos collé contre les sacs de terre. Ils tremblaient, se passant les bouteilles de pinard pour se donner du courage. Louis regarda son supérieur. Ce dernier surveillait sa montre, il porta un sifflet à la bouche. Avec son rôle de commissaire de police, il aurait dû être lieutenant comme lui. Mais le rapport d’un juge le dégrada au rôle de sergent.
Il connaissait la cible, il savait où foncer. Surtout, il savait ce qu’il y avait en face. Son voisin tendit une bouteille. Alors, il fit comme tout le monde, il but une gorgée de ce picrate. Puis il pensa à sa famille. Il pensa de nouveau à Armande, à ses caresses quand ils faisaient l’amour. Il se souvint du goût de ses baisers sur la bouche, oubliant ainsi celui du mauvais vin. Il pensa à Henriette. Il se rappela bêtement d’une histoire pour la faire dormir. C’était un conte de fées. Il pensa à Jules et au jour où il apprit à jouer du cerceau. Il pensa à Blandine. De son jour de naissance…de l’immense douleur, du visage en sueur de sa femme allongée sur le lit conjugal. Il se rappela qu’il s’est senti petit et fragile lorsqu’il prit sa fille dans les bras. Il n’avait pas connu ce bonheur pour les deux premiers. Il n’était pas présent à leur naissance.
Soudain, le silence ! C’était pour très bientôt! Puis, un long sifflement déchira les cœurs. Les poilus se jetèrent sur les échelles. Les agneaux partaient à la boucherie !
Les hommes tombaient, fauchés par la mitraille, avant d’avoir atteint la première ligne de barbelés. Louis réussit ce miracle. Il s’allongea à côté de cadavres en putréfaction, oubliés lors des charges précédentes. Il y avait des français, des allemands…des corps dans de sales uniformes troués. Le fil remua subitement avant de bouger.
-          Aide-moi, cria Marcel étendu à sa gauche.
A l’aide d’une tenaille, Son compagnon coupa le fil tenu par Louis. Ses mains sentirent les piques égratigner sa peau. Il prit ensuite une grande inspiration avant de se lever. Il aperçut l’objectif. Alors, il courut à côté de Marcel et d’autres camarades. Il courut en oubliant sa famille, en pensant à survivre. Les mitrailleuses continuèrent leur massacre.
Il était devant eux, à attendre les bras en l’air. La statue était tout ce qui restait du calvaire. Avant la guerre, il régnait au milieu d’un croisement de routes. A ce moment, il n’était plus qu’une pâle copie de statue grecque amputée de quelques membres. Le Christ attendait tel un cul-de-jatte qu’on l’aide à quitter cet enfer. Enfin, Louis arriva à sauter dans un trou à côté de l’idole, sans se soucier de possible présence de gaz moutarde. Puis, il attendit parce qu’il n’était pas possible d’aller plus loin.
L’objectif ne pouvait être atteint. Soudain les allemands arrêtèrent de tirer. Il entendit crier. Il reconnut le sifflet du lieutenant et sa voix qui répétait: « retraite ! »
-          Tout ça pour ça ! ragea-Marcel situé dans un autre trou.
Et le tonnerre retentit ! Des sifflements précédèrent les explosions. L’artillerie des poilus visaient tant bien que mal les tranchées allemandes. Dès lors, Louis comprit que les vert-de-gris étaient en train de contre-attaquer. Il porta son fusil contre sa poitrine, et il pria en observant la statue au-dessus de sa tête. Il espérait juste une chose : pas de corps-à-corps.
L’artillerie décimait l’ennemi qui ne réussit pas non plus à franchir leur première ligne de barbelés. Les soldats demeurèrent coincés dans le no man’s land à attendre que cela se passe. Les bombes fusèrent, elles éclatèrent sans se soucier de la couleur de l’uniforme. Elles tuèrent dans les deux camps. Et Louis attendait son tour.
Le bombardement dura une quinzaine de minutes. Le silence s’imposa tout à coup. C’était un silence glacial qui ne dura pas car les appels à retourner dans leur base, les râles des mourants, les cris des blessés graves réalisant avoir perdu un morceau…tout incita Louis à retourner dans ses souvenirs. Il voulait embrasser sa femme. Il rêva de voir ses enfants grandir. Il espéra tenir le bras d’Henriette, lorsqu’elle entrera habillée d’une magnifique robe de mariée dans la basilique Saint Nicolas. Il imagina Jules en bon avocat ou politicien. Et chose étonnante pour son époque, il vit dans un flash que Blandine deviendrait la future Marie Curie.
Il réalisa qu’une grande lumière venait de l’éblouir. Aussitôt, il ferma les yeux puis les cligna les paupières cherchant à retrouver la vue rapidement. Lorsqu’il reconnut le christ, il entendit d’étranges petits bruits. Cela semblait venir de la terre, comme des grignotements, comme si on creusait la terre. Il écouta plus attentivement et crût discerner quelques voix…Des petites voix dont il n’arrivait pas à comprendre la langue.
Quelque-chose surgit tout-à-coup en tombant dans le trou. Il brandit son fusil pointant sa baïonnette pour se défendre jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il s’agissait d’un français.
-          Vous n’êtes pas blessé, Sergent ? demanda le seconde classe.
-          Non, juste mon orgueil ! répondit-il.
Les deux hommes retournèrent dans la tranchée en courant. Personne ne tenta de les empêcher car en face, ils faisaient de même, ramassant au passage des blessés. Le lieutenant, le visage couvert de boue commençait à recenser les restes de sa section. La mine triste, il passa, devant le sergent Louis Macé. Ce dernier n’eut aucun mot. Il ne le salua pas non plus. Il préféra retourner dans ses souvenirs.
Alex@r60 – mars 2023
Photo : Le Christ des tranchées de Neuve-Chapelle.
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heroslitteraires · 2 years ago
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Une histoire importante.
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Michel Jean.
Kukum. 222 pages.
Libre expression.
Ce roman raconte l’histoire d’Almanda Siméon, une orpheline amoureuse qui va partager la vie des Innus de Pekuakami. Elle apprendra l’existence nomade et la langue, et brisera les barrières imposées aux femmes autochtones. Relaté sur un ton intimiste, le parcours de cette femme exprime l’attachement aux valeurs ancestrales des Innus et le besoin de liberté qu’éprouvent les peuples nomades encore aujourd’hui.
Mon avis :
J’ai aimé ma lecture et de suivre cette femme forte qui apprend beaucoup de chose au courant de sa vie. Elle fait face devant plusieurs épreuves. Un des plus gros est la colonisation, plutôt l’imposition que le gouvernement fait. Imposer aux enfants d’aller dans un pensionnat et être déraciner de leur famille pendant des mois ou voir années. L’imposition de barrage qui les empêche dorénavant d’aller et venir comme ils le veulent sur l’eau. L’imposition de chemin de fer qui passe sur leur terrain lorsqu’elle avait enfin une maison. Courage est un des mots qui me vient en pensant à cette femme du livre. Basé sur des faits réels, ce livre est émouvant.
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une-touille-en-vadrouille · 2 years ago
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Asseyez vous bien les enfants, Touille va vous raconter une histoire, sur comment voir pleiiiiiiin de paysages différents dans la même journée.
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C'est l'histoire d'une jeune fille que le beau ciel bleu inspira pour faire une joooooolie randonnée.
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Dans son inconscience liée au sentiment d'invincibilité qu'apporte la jeunesse, elle choisit de faire une nouvelle randonnée avec 1200m de dénivelé positif, deux jours après sa dernière. Aucune pitié n'est autorisée pour les mollets douloureux dans ce conte mes enfants.
La randonnée commence très bien, avec un panorama grandiose et une jolie vue de la vallée !
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Elle grimpe une première montagne, découvre que la vue de l'autre côté est tout aussi splendide, puis en redescend, au son des coups de fusil des chasseurs en face.
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La jeune fille décide de suivre le chemin fort bien indiqué jusqu'à un petit ruisseau, où elle est attirée par des petites chèvres très mignonnes qui courent partout. (Point bonus si vous repérez les délicieuses biquettes sur cette photo)
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Elle remonte ensuite, accompagnée par les bêlements de protestation de ses compagnes de voyage. Elle évite d'ailleurs de peu une altercation avec une matriarche menaçant de la charger, ce qui aurait mené à des couinements ridicules de notre protagoniste. Elle rencontre également 4 cadavres de biquettes sur la route, "Oh elle fait dodo, je vais m'approcher doucement pour faire une photo!" n'étant pas un bon réflexe, une chèvre ne dort pas les quatre fers en l'air mes enfants.
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Après une demi heure de grimpette, notre jeune héroïne a un doute. N'était il pas écrit qu'elle aurait dû trouver une petite maisonnette sur le chemin de cette randonnée ? "Peu m'importe, se dit elle, la maison doit être plus loin, j'ai dû marcher moins vite que ce que je pensais".
La jeune fille redescend la deuxième montagne avant d'arriver sur une zone de plat, et se fait la réflexion suivante "sur le relevé topographique, n'était il pas indiqué une absence totale de surface plane sur cette randonnée ?"
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Et c'est donc ainsi qu'après une bonne heure dans le mauvais sens, la jeune fille vérifia sa carte et se rendit compte qu'elle avait raté une intervention et marchait très exactement à l'opposé de sa destination.
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Grâce à la sagesse infinie de la jeunesse, notre héroïne décida de ne pas retourner en arrière (parceque c'est pas drôle, et que FICHTRE cette montagne était haute), mais plutôt de continuer sur son chemin : il devait bien mener quelque part ! (Note : notre héroïne n'étant pas totalement inconsciente, elle avait quand même bien vérifié sur sa carte qu'il y avait une route dans la bonne direction)
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Et c'est ainsi que notre jeune fille effectua une randonnée de 7 heures, avec une demi heure de pause au milieu, et sans doute dans les 1500m de d+ (ben oui, il y avait une troisième montagne sur le chemin du coup, ce ne serait pas drôle)
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Alors les enfants, qu'apprend t on de cette histoire totalement inventée et dont toute ressemblance avec un personnage réel serait fortuite ?
1) ON ECOUTE SON INSTINCT
2) quand le monde va jusqu'à mettre des cadavres de bestioles crevées sur ton chemin pour te signaler que tu t'es plantée, tu écoutes le monde
3) on ne laisse pas une Touille avancer plus de 10min sans checker sa carte, puisque visiblement 5 mois de voyage ne suffisent pas à lui donner le sens de l'orientation et à lui faire réaliser qu'elle a le soleil en plein dans le pif alors qu'elle aurait dû lui tourner le dos
4) si 5 mois n'ont pas arrangé mon cerveau, ils ont visiblement fait du bien à la condition physique de la Touille 🤣
Sur ce, je vais dormir, des bizoux 😘
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bientôt une 3ème phase ? celle de l'équilibre ?
1) L'humanité y a déjà presque totalement oublié, non ?
"En 1861 parut un ouvrage qui est devenu célèbre tout en restant à peu près ignoré. Il a cependant paru en France des extraits de "Du règne de la mère au patriarcat" en 1938. L'auteur, Jean Jacob Bachofen, né en 1815, mort en 1887, était magistrat et le hasard de ses recherches juridiques inspira son œuvre. Voici, réduite à sa plus simple expression, la thèse de Bachofen : Les hommes ont commencé par vivre dans une communauté sexuelle sans entraves, puis l'humanité a vécu la phase du matriarcat. La culture primitive est féminine ; la culture masculine est tardive."
"Voici en substance, ce que dit Mme de Païni au sujet du matriarcat : Le matriarcat a été supplanté par le patriarcat au début du quaternaire."
"Auparavant, personne n'avait remarqué l'antériorité des divinités féminines par rapport aux dieux masculins."
"La profusion de ces déesses et le rôle important qu'elles ont joué à l'époque historique, leur évidente antériorité par rapport aux dieux masculins constituent l'une des preuves - et non la seule - de l'existence du matriarcat."
"Les corps constitués féminins du matriarcat ont été nombreux et florissants. Ils ont joué un rôle social éminent à une époque où les hommes n'étaient ni organisés ni influents."
2) Comment ? Mais par la culture bien sûr, et notamment l'Histoire Ecrite, cette mémoire collective extérieure très fragile que chacun peut falsifier, détourner, remodeler à sa convenance, entrainant les esprits de tout le monde dans des chemins pas forcément sains…
"Margaret Murray nous dit encore que c'est l'Eglise qui a fixé, vers le XVIème siècle, l'image actuelle de la sorcière. Les Chrétiens et libre-penseurs sont d'accord pour jeter l'anathème sur elle. Dans les siècles antérieurs, et depuis des milliers d'années, les sorcières étaient partout considérées comme bienfaisantes. Elles étaient expertes dans les accouchements - sages-femmes -; c'étaient des guérisseuses qui, dans leur célèbre chaudron, faisaient bouillir des préparations d'herbes en récitant des prières et formules magiques."
"Selon Margaret Murray, le mot "fées" désigne, non pas des femmes légendaires, mais des tribus pastorales sédentaires à organisation matriarcale, qui vécurent pendant fort longtemps dans l'Europe septentrionale et qui disposaient d'un outillage de pierre et de bronze. Ces tribus matriarcales, pourchassées et massacrées par les tribus patriarcales de l'âge du fer, disparurent ou se réfugièrent dans des régions d'accès difficile."
extraits de :
Histoire des rites sexuels Jacques Marcireau Editions Robert Laffont, S.A., 1971
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nilzou · 2 months ago
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Brest life – Street art et urbex grâce à une grosse tasspé
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Note:
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On est le 10 octobre 2024, pour rejoindre une ancienne coloc à un bar en centre ville je passe par la passerelle de la SNCF. J'aime ce passage : il ne me fait pas un énorme détour, il est isolé de la circulation et la vue de la rade de Brest y est fort agréable.
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Sur le chemin je vois un graffeur en action. Je suis un peu en avance, donc avec son autorisation j'me pose un moment pour admirer l'artiste à l’œuvre. D'humeur loquace je commence à taper la discute avec cet homme sûrement proche du quart de siècle. Il s'est intéressé au monde du graff grâce aux magazines de son oncle. Il a commencé graffer quand il a commencé à toucher un salaire lui permettant de se procurer le matos nécessaire. Son nom de graffeur ? Taspe prononcé tasspé. Je ne suis lui ai pas demandé plus de détails sur ce pseudonyme quelque peu détonnant qui, si il faut le noter, est le verlan de pétasse... Il me dit qu'avec le temps son nom était connu et que certains graffeurs le saluent et le félicitent pour son travail. Le monde du street art est petit me dit-il. Les réseaux présents sur le net d’aujourd’hui doivent y jouer un rôle aussi.
Au fil de la discussion il me dit que pas loin il y a un bunker en haut d'une colline. La curiosité attisée je lui demande plus de détails. Il essaie de m'indiquer l'endroit avec ces mains... Lui avouant ne pas trop comprendre, il sort son téléphone de sa poche. Ouvre une de ses applis préférées, Snapshat, et pointe l'endroit du bunker grâce au zoom. Il me parle aussi d'un chemin de fer désaffecté.. dont l'existence m'étonne vu l'endroit qu'il m'indique. C'est bon je sais ce que je vais faire par la suite. Je vais réaliser mon premier urbex de ma vie et visiter ce bunker. Et dans mon élan je le partagerai sur mon blog de jolies photos et un petit texte qui va bien... Ça c'était avant que j'y aille le surlendemain. Jour où j'ai été enthousiaste par la découverte et le processus de recherche qui était une belle aventure. Et même si sur le moment je savais quoi écrire et tout pour enrober tout ça... pour être honnête ce serait un sacré brodage pour pas grand chose.
J'ai une amie créatrice de podcast qui m'a dit un jour qu'elle s'adaptait au sujet d'étude en fonction de la situation et qu'en cours de création il lui est arrivé qu'elle ait changé de direction. Bon je ne me prétend pas journaliste mais je vais tout de même m'adapter au sujet. Je ne vais donc pas parler de l'urbex mais plus de mon expérience street art à Brest. Grâce à cette tasspé je me suis intéressé à l'art que certains artistes laissent à la rue. Et cela a été pour ma part quelque peu amusant et même passionnant. Et pour cela je me suis mis (une nouvelle fois) à déambuler sur Brest et ses environs avec cette nouvelle occupation de chasse aux graffs. Pour l'anecdote, il m'est même arrivé de retourner sur des lieux plusieurs fois car à la première rencontre avec certaines œuvres... Car je n'avais pas mon appareil photo. A un moment je m'étais dit que vu que c'est du street art je vais faire des photos qu'avec mon smartphone pour amplifier la spontanéité de la découverte... Mais à part la symbolique derrière je trouvais que je ne faisais pas "honneur" aux graffs et qu'il fallait que je vous partage des photos de bonne qualité. Ce que mon smartphone (un peu vieillissant) ne peut pas fournir.
Je ne ferai pas une liste exhaustive des lieux car déjà flemme puis j'estime que la recherche fait partie de "l'ambiance street art". Mais j'ai quand même quelques histoires que je trouve marrantes à inscrire ici. Comme ce coureur, vêtu d'un tee-shirt rouge, qui sur la plage de Moulin Blanc évite de passer devant mon objectif. A mon niveau il me dit que ce n'est pour ne pas apparaître dans la photo. Je lui ai répondu que justement c'est ce que je recherche : des personnes lambda qui passent devant les œuvres. C'est alors que le gars retourne sur ces pas pour m'honorer de sa présence sur ma photo.
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Situation tout a fait imprévue et fort agréable... Comme la discussion qui a suivi. Le septuagénaire a participé a des compétitions internationales. Et même de souvenir (attention ma mémoire me joue des tours et je fais de temps à autre un très bon [ou mauvais ?] maillon de téléphone arabe), il a participé au JO de Mexico. En tout cas ce qui est sûr c'est qu'une des coureuses sur la plage (ils semblent tous se connaître) y a participer. C'est là que tee-shirt bleu rejoint le groupe de discussion. Lui il fait parti de la structure du stade Brestois pour les petits. Il me parle de son expérience avec (ou de ses connaissances sur) Ribéry. Il me parle de sa vision d’entraîneur dans le monde pro. Il y distingue 2 catégories dont les noms sont sûrement altérés ici. Il y a l'entraîneur coach qui a une vision macro de son équipe qui est plus axé sur l'humain, l'individu que le joueur incarne. Et il y a l'entraîneur manageur qui lui est plus axé business, plus dans la gestion de masse. Alors pour illustrer ses propos je lui demande des exemples. Pour lui Pierre Sage (entraîneur de la plus grande des équipes [du monde !] : l'OL) fait parti de la section coach. Didier Deschamps... bah c'est plus un manageur. Il ajoute qu'un coach n'est pas adapté pour les grandes ou disons plutôt grosse équipes (comme le PSG... qui est plus une grosse équipe) car le côté business est tout de même centrale à ces équipes. Je ne me suis pas empêcher à faire des parallèles sur le monde professionnel moins médiatisé... le mien. La où ces 2 dernières année, tout en nuançant le propos (car l'absolu n'existe pas), j'ai l'impression d'avoir côtoyer en grande majorité des coachs.
Durant mes déambulations j'ai découvert d'autres surprises comme : Une sacrée fresque située entre la plage de Moulin blanc et Stang Allar. Je n'y avais même pas fait attention. Et mazette qu'est-ce qu'elle est grande.
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Au niveau du port j'ai aussi vu une fresque qui m'a touché : celle où il est écrit RIP.
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Et en parlant avec un ami je sais que je n'ai encore pas tout découvert. Comme une fresque de Wen2 qui était proche de mon chemin domicile travail (quand je prenais le tram). Un artiste dont j'ai appris l'existence en m'intéressant au 30 ans du fourneau un asso centrée sur l'art de rue.
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Et on en parle de la poule que j'ai spotté de partout dès mon arrivée sur Brest. Elles sont tellement éparpillées de partout dans la ville qu'on peut presque la considérer comme un patrimoine Brestois. Je l'ai même vu sur un tee shirt (usé par le temps et porté par un gars de chantier) qui avait cet animal avec écrit « Ici c'est Brest ». Maintenant je vois même des dérivés avec des pochoirs représentant d'autres animaux.
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Dire que tout ça est parti d'un trajet pour aller voir mon ancienne coloc. A la rencontre d'un artiste qui m'a lancé dans cette exploration passionnante. Je l'ai revu une dernière fois quelques semaines plus tard admirant son acolyte connu sous le nom de Waes qui était en train de recouvrir un graff pour y dessiner son nom car il considérait avoir une meilleur note sur le lettrage. Le jeune homme m'a confirmé que Taspé bah il trouve que ça sonne bien et que la signification en verlan lui convient bien. Et il faut bien le dire... telle une biatch de magazine il laisse sa trace de partout !
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PS : Au cas où vous êtes curieux voici les photos de l'urbex :-)
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Première version achevée le 13 décembre 2024
Note: Le texte suivant du blog est ici
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letraindemanu · 1 year ago
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AMCF Mag' : le n°11 est disponible
AMCF Mag' : le n°11 est disponible
Episode 392 • Depuis 2021, l’Association Modélisme et Culture Ferrovipathes (AMCF) édite une revue numérique trimestrielle de qualité. Le numéro 11, très prochainement disponible, est en grande partie consacré à l’évènementiel Train à l’Eure. Dans l’épisode 355, je vous présentais la revue numérique «AMCF Mag»,un périodique traitant de façon équilibrée aussi bien du chemin de fer réel que du…
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montreux-suisse · 2 months ago
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La carte de crédit, aujourd’hui incontournable dans notre quotidien, a une histoire riche et fascinante. Elle symbolise l’évolution des échanges économiques, depuis les premières formes de crédit dans l’Antiquité jusqu’aux paiements numériques contemporains. Son développement reflète les avancées technologiques, les mutations des systèmes financiers et les besoins croissants de commodité dans un monde globalisé.
1. Les origines du crédit : De l’Antiquité au Moyen Âge
1.1. Les premières traces de crédit
Mésopotamie (3000 av. J.-C.) : Les tablettes d’argile inscrites de transactions témoignent des premières formes de prêt entre commerçants, souvent basées sur des promesses de remboursement.
Égypte ancienne et Rome antique : Les agriculteurs et les commerçants utilisaient des "reçus" écrits pour différer les paiements. Ce système permettait déjà de stimuler le commerce et de soutenir les investissements.
1.2. Le Moyen Âge : Les lettres de crédit
Avec l’essor du commerce international, les marchands européens ont adopté des lettres de crédit. Ces documents permettaient aux commerçants de retirer des fonds dans différentes villes, éliminant le besoin de transporter de grandes quantités d’argent liquide, et réduisant ainsi les risques de vol.
2. Les prémices de la carte de crédit : Fin 19e et début 20e siècles
2.1. Les premières "cartes"
1860 : Cartes en papier pour les chemins de fer américains Les compagnies ferroviaires américaines ont introduit des cartes permettant aux clients réguliers de voyager à crédit. Elles représentaient un début rudimentaire de la "fidélisation par crédit".
1914 : Carte métallique de Western Union Western Union a introduit une plaque métallique pour ses meilleurs clients, leur permettant d’accéder à des services à crédit sans frais.
2.2. Les débuts du crédit moderne
Au début du 20e siècle, les grands magasins américains ont développé leurs propres systèmes de crédit. Les clients recevaient des cartes de fidélité personnalisées permettant des achats différés, marquant les prémices de la carte de crédit universelle.
3. La révolution des cartes de crédit modernes : Années 1950
3.1. La naissance de Diners Club (1950)
L’histoire légendaire de la carte Diners Club commence avec Frank McNamara, un homme d’affaires new-yorkais. Lors d’un dîner, il réalise qu’il a oublié son portefeuille. Cette mésaventure lui inspire l’idée d’une carte permettant de régler les repas dans différents établissements.
En 1950, la Diners Club Card est lancée, acceptée dans une poignée de restaurants à New York. Rapidement, elle devient un succès avec plus de 20 000 utilisateurs en un an. Elle est considérée comme la première carte de crédit universelle.
3.2. L’arrivée d’American Express (1958)
En 1958, American Express lance une carte de crédit internationale, marquant une étape clé dans la mondialisation des services bancaires. Contrairement à Diners Club, sa carte était en plastique, une innovation majeure qui deviendra la norme.
3.3. BankAmericard (1958) : L’ancêtre de Visa
En Californie, la Bank of America introduit la BankAmericard, la première carte de crédit bancaire permettant des paiements échelonnés (crédit revolving). Ce modèle révolutionnaire permettait aux utilisateurs de gérer leurs finances de manière flexible.
4. L’expansion mondiale : Années 1960-1980
4.1. Standardisation des cartes
Dans les années 1960, les cartes magnétiques font leur apparition. Cette innovation technologique permet d’automatiser les transactions et d’élargir l’acceptation des cartes dans divers secteurs, tels que le commerce de détail et les services.
4.2. Création de MasterCard (1966)
MasterCard, initialement connue sous le nom d’Interbank, est créée pour rivaliser avec BankAmericard (futur Visa). Elle introduit des services de crédit dans des régions non couvertes par BankAmericard, favorisant une concurrence saine et une adoption rapide.
4.3. Expansion géographique
Les cartes de crédit commencent à s’étendre à l’Europe, l’Asie et le reste du monde. Les banques locales s’associent aux géants américains comme Visa et MasterCard pour offrir des services similaires adaptés aux besoins locaux.
5. L’ère des innovations technologiques : Années 1990 à aujourd’hui
5.1. Les cartes à puce EMV (1990s)
En collaboration avec Europay, MasterCard et Visa, les cartes à puce EMV sont introduites pour améliorer la sécurité. Ces cartes remplacent progressivement les bandes magnétiques, réduisant les fraudes liées aux duplications de cartes.
5.2. Explosion des paiements en ligne
L’émergence d’Internet dans les années 1990 transforme la carte de crédit en un outil indispensable pour les paiements en ligne. Les plateformes de commerce électronique, telles qu’Amazon et eBay, favorisent cette transition.
5.3. Paiements sans contact et portefeuilles numériques
Le début des années 2000 voit l’introduction des paiements sans contact. En parallèle, les portefeuilles numériques comme Apple Pay et Google Pay intègrent les cartes de crédit, simplifiant encore davantage les transactions.
5.4. Intelligence artificielle et gestion des finances
Les technologies modernes permettent aux banques de proposer des services basés sur l’IA, tels que la détection des fraudes en temps réel et des analyses personnalisées des habitudes de dépenses.
6. Les impacts économiques et sociaux de la carte de crédit
6.1. Transformation de la consommation
La carte de crédit a démocratisé l’accès au crédit pour les particuliers, favorisant une croissance de la consommation dans le monde entier.
6.2. Développement de l’économie numérique
Les services numériques, le commerce électronique et les abonnements en ligne reposent largement sur l’utilisation des cartes de crédit.
6.3. Risques associés
Endettement croissant : L’accès facile au crédit peut encourager une surconsommation.
Fraudes et cybersécurité : Malgré les avancées technologiques, les fraudes liées aux cartes de crédit restent une préoccupation majeure.
7. L’avenir de la carte de crédit
7.1. Vers une dématérialisation complète
Les cartes physiques pourraient être remplacées par des identités numériques ou des paiements biométriques (empreintes digitales, reconnaissance faciale).
7.2. Blockchain et cryptomonnaies
Les technologies décentralisées, comme la blockchain, pourraient transformer le système de crédit, rendant les transactions plus transparentes et moins coûteuses.
7.3. Personnalisation accrue
Grâce à l’IA, les cartes de crédit offriront des expériences personnalisées : ajustement automatique des plafonds, recommandations d’épargne ou d’investissement, et récompenses ciblées.
Conclusion
La carte de crédit, née d’une simple idée d’accès pratique au crédit, est devenue un élément central de notre vie financière moderne. De l’époque des marchands mésopotamiens à l’économie numérique, son évolution reflète les transformations économiques et technologiques mondiales. L’histoire de la carte de crédit n’est pas terminée : à mesure que les technologies avancent, elle continuera d’évoluer pour répondre aux besoins changeants des consommateurs et des entreprises.
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codumofr · 2 months ago
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L'Arrondissement Spécial de Shibuya ayant été fondé en lui-même en 1932. Shibuya est connu pour son croisement appelé le "Carrefour Hachiko" ou "Shibuya Crossing". C'est aussi le quartier des affaires avec de nombreux sièges sociaux d'entreprise présents. Mais Shibuya, le site en lui-même serait habité depuis la période Jōmon (13 000 à 400 ans av. J.-C.) suite à la révélation de plusieurs sites archéologiques établis sur son territoire actuel. Occupant les parties élevées du plateau de Musashino, ses restes se composent de Kofun (monuments funéraires), des objets faits d’argiles ainsi que des os humains découverts et sortis de terre. Son histoire est assez floue durant les périodes de Nara (710-794) et celle de Heian (794-1185) malheureusement. C’est en 1092 qu’un clan de samouraï donne son nom à une fortification militaire présent sur ses lieux, mais aussi à un lieu de culte du Shinto, le Château de Shibuya détruit en 1524 par les Go-Hojo et le sanctuaire de Shibuya Hachiman, aussi appeler “Konno Hachiman-Gul”, qui lui est au début du XXIe le seul édifice de ce clan à avoir été préservé. Ce n’est que durant l’époque de Kamakura (1185-1333) que commence à s’écrire l’histoire de Shibuya, et cela, provenant de la province de Musashi, alors sous l’impulsion du clan du même nom. Jusqu’à l’époque Edo (1603-1868), les villages se développent, on peut y retrouver Harajuku, Sendagaya, Hatagaya ou encore Shimoshibuya. Ce n’est que durant le shogunat Tokugawa (1603-1868) que la région prospère comme extension du domaine lié au pouvoir central qui siège à cette époque à Edo. Le nouveau gouvernement installé à Tokyo lors de la restauration de Meiji (1868-1889), le pouvoir remodèle l’organisation administrative du pays et le district de Shibuya est officiellement créer en 1869 et sera rattaché à la préfecture de Musashi. En 1889, le village de Shibuya est fondé en tant que telle. Comprenant 8954 habitation pour une population de 35191 habitant en 1904, ça ne sera que le 1er octobre 1932 que le village de Shibuya devient l’un des 35 arrondissement de Tokyo, incluant la vallée du cours supérieur du fleuve Shibuya, le quartier résidentiel Yoyogi et celui de Harajuku. Après la Seconde Guerre mondiale, en 1947, Shibuya est maintenant comme un des 23 arrondissements spéciaux de la capitale japonaise et ça ne sera qu'à partir de 1955 que les premiers gratte-ciel de l’arrondissement seront construits. S’établissant comme centre d'affaires, centre administratif et centre commercial tout en étant desservi par de nombreuses lignes de chemin de fer (dont la ligne Yamanote), son développement augmentera drastiquement en 1964 suite à la tenue des Jeux olympiques d’été cette année-là. C’est par la suite l'arrivée de nombreuses boutiques de mode qui permettra à Shibuya de devenir un lieu de rendez-vous de la jeunesse tokyoïte, mais aussi un grand lieu commercial. Shibuya possède de nombreuses université telle que l’Université des Nations Unies qui est le centre de recherche de l’ONU ; l’Université pour femme de Jissen qui diplôma la première femme à obtenir un doctorat en agronomie du Japon. Cette femme est Michiyo Tsujimura, reconnu pour ses recherches sur le Thé Vert, notamment grâce à l’isolation de la Catéchine Flavonoïde en 1929. De nos jours, Shibuya est habité par 229 553 habitants (Octobre 2022) pour une densité de 15192 habitants au kilomètre². En 1988, l’Astéroïde 4634 est découvert à Kobuchizawa par Masaru Inoue et Osamu Muramatsu qui décident de le nommer d’après l’arrondissement de Shibuya.
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Forbach : la ville où le passé se mine et l’avenir se creuse !
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Ah, Forbach !
Cette petite perle de la Moselle, blottie à la frontière allemande, avec son charme ... Oui parce que oui, moi je trouve que ma ville a du charme ! Et son histoire au travers des siècles et aussi rocambolesque que celle d’un feuilleton télévisé. Cher lecteur, accrochez-vous, car la ville de Forbach mérite plus qu’un simple coup d’œil. Elle mérite un coup de plume acéré, trempé dans mon encre de la satire, pour vous faire découvrir ses hauts et ses bas, ses gloires passées et ses questionnements présents. Voici un bref aperçu de son histoire même si beaucoup s'en fiche ! - Antiquité et Moyen Âge : Forbach est habitée depuis l’Antiquité et devient une seigneurie au Moyen Âge. - XIXe siècle : La ville prend de l’importance grâce à la ligne de chemin de fer qui relie Metz à la ville allemande de Sarrebruck. - 1918, les allemand traverse Forbach pour rentré en Allemagne, Forbach redevient Französisch. - Évacuation en 1939 : À la fin de l’Offensive de la Sarre en 1939, la ville est évacuée par la 8e armée française, sans gloire et bien des déboires. - 1944, Forbach bombardé, son siège va durer 105 jours. Dans les galeries sous le Schlossberg, creusées par des prisonniers russes pendant la guerre, les conditions de vie sont rudes. 2 000 à 3 000 habitants y sont rassemblés (RL). - La reconstruction a débuté dans les années 1946-1947, une fois les hostilités terminées et les conditions stabilisées et savoir qui va payer quoi ... - Puis vient "Les Trente Glorieuse" : J'en parle juste en dessous : On va rester sérieux, un tout petit peu, ensuite promis je me lâche ! - 1979, mon année de naissance, ouaiiiiii, ça aussi tous le monde s'en fiche ! "Les Trente Glorieuse" : Transformation sociale : Les Trente Glorieuses ont apporté une certaine prospérité à Forbach, mais aussi des changements sociaux importants. Avec l'industrialisation et l'urbanisation rapide, la ville a accueilli des populations immigrées, notamment en provenance d'Italie, de pologne, du Portugal et du Maghreb, venues travailler dans les mines et les industries associées. Cette immigration a contribué à la diversité culturelle de la ville et a façonné son identité moderne. Déclin progressif : Vers la fin des Trente Glorieuses, dans les années 1970, Forbach a commencé à ressentir les premiers signes du déclin de l'industrie charbonnière. La crise pétrolière de 1973 et la concurrence internationale ont conduit à une baisse de la demande de charbon, marquant le début de la fermeture progressive des mines. Ce déclin a eu des conséquences économiques et sociales durables pour la ville. Héritage des Trente Glorieuses : Les Trente Glorieuses ont laissé un héritage mixte à Forbach. D'un côté, cette période a permis le développement et la modernisation de la ville, ainsi qu'une amélioration des conditions de vie. D'un autre côté, la dépendance à l'industrie charbonnière a posé des défis lorsque cette industrie a commencé à décliner. La ville a depuis dû se réorienter économiquement, cherchant à diversifier son économie et à gérer les impacts sociaux du déclin industriel. En somme, les Trente Glorieuses ont été une période clé pour Forbach, marquée par un mélange de prospérité et de transformations profondes, mais aussi par les prémices des défis économiques à venir. Plusieurs défis contemporains, reflétant des tendances plus larges dans les villes de taille similaire.
Voici quelques-uns des principaux défis :
Désindustrialisation : Comme de nombreuses villes minières, Forbach a souffert de la désindustrialisation. La fermeture des mines de charbon a entraîné une perte d’emplois et une transformation économique difficile. Déclin démographique : La population de Forbach a diminué au fil des ans, ce qui peut entraîner des problèmes de services publics, de logement et de dynamisme économique. Chômage et précarité : Le taux de chômage est souvent plus élevé dans les anciennes villes industrielles. Forbach ne fait pas exception, et la précarité peut être un défi majeur pour les habitants. Intégration transfrontalière : La proximité de Sarrebruck en Allemagne offre des opportunités, mais aussi des défis en matière de coopération transfrontalière, de mobilité et d’échanges culturels. Renouvellement urbain : La rénovation des infrastructures, la revitalisation des quartiers et la préservation du patrimoine sont des enjeux importants pour l’avenir de Forbach. Cependant, il est important de noter que malgré ces défis, Forbach possède également des atouts, tels que sa situation géographique, son histoire et sa diversité culturelle. Les efforts de la communauté et des autorités locales peuvent contribuer à relever ces défis et à façonner un avenir positif pour la ville. Ces initiatives visent à créer un avenir positif pour Forbach en dépit des défis auxquels elle est confrontée. Allez c'est parti ! Forbach, un lieu où l’histoire est aussi riche que le schnaps local ! Commençons par le commencement. Forbach, ce nom qui sonne presque comme une blague de mauvais goût en allemand, pourrait se traduire par quelque chose comme "le ruisseau près de la forêt". Une étymologie qui, soyons honnêtes, donne déjà le ton. Pourtant, ce n’est pas la folie mais c'est dans la richesse industrielle que la ville s'est forgée au XIXe siècle, au cœur du bassin houiller lorrain. Oui, à l’époque où le charbon était plus précieux que l'or noir, Forbach était le joyau d'une couronne noirâtre. Imaginez une ville en plein boum industriel, les cheminées crachant une fumée épaisse, les mines grouillant d'une vie souterraine, et les habitants fiers de leur dur labeur. Mais attention, Forbach ce n’était pas seulement du charbon, c’était aussi une véritable plaque tournante des chemins de fer. Et qui dit chemin de fer, dit départ, et Forbach a vu bien des rêves partir sur des rails… pour ne jamais revenir. De la splendeur au déclin L'histoire de Forbach, c’est aussi celle d’un déclin inéluctable. Car quand le charbon s’est fait rare et que l’industrie s’est délocalisée, la ville a commencé à tousser, non pas à cause de la poussière de charbon, mais à cause du manque d’oxygène économique. Forbach a dû se réinventer, et disons-le, ça n’a pas été une mince affaire. L'après-mine a laissé des cicatrices profondes. Aujourd’hui, Forbach tente tant bien que mal de se relever. On y trouve des zones d’activité commerciale qui essaient de faire oublier le passé. Les centres commerciaux modernes ont remplacé les puits de mines, mais l’ombre de ces derniers plane toujours au-dessus de la ville, tel un nuage gris un jour d’été. Forbach aujourd’hui, entre fantôme du passé et espoir du futur Aujourd'hui, que reste-t-il de cette glorieuse époque où Forbach vibrait au rythme des coups de pioche ? Eh bien, le château du Schlossberg, emblème de la ville, veille toujours sur les habitants du haut de sa colline, comme pour rappeler que Forbach a été, et restera, une sentinelle de la frontière franco-allemande. La ville s’efforce aussi de cultiver un certain dynamisme culturel, et on ne peut que saluer ces efforts. Entre les festivals de musique, les événements sportifs et les expositions, sa radio locale "FOR"FM" et nos autres amis  "TV8" et le "RL", Forbach essaie de montrer qu’elle est bien vivante. Mais au fond, le regard des Forbachois semble souvent tourner vers le passé, ce passé minier qui, s’il a noirci leurs poumons, a aussi forgé leur identité. Et demain ? Alors, que peut-on espérer pour l’avenir de Forbach ? Une nouvelle révolution industrielle ? Un retour à la gloire passée ? Peut-être... Ou peut-être que Forbach continuera d’avancer, lentement mais sûrement, comme un vieux train à vapeur sur ses rails. Une chose est certaine, c’est que Forbach ne se résume pas à son passé. C’est une ville qui porte en elle une histoire riche et complexe, mais qui regarde toujours avec prudence vers l'avenir, tout en gardant un pied solidement ancré dans son passé. En somme, Forbach, c’est un peu comme ce schnaps que l’on déguste dans les caves de certains paysans locaux : fort en goût, brûlant à la gorge, mais avec une chaleur qui reste en bouche, un souvenir impérissable d’un temps révolu, mais jamais oublié. Ah Forbach, tu es bien plus qu’un simple point sur une carte, tu es une leçon d’histoire, une leçon de vie… et un sujet de satire inépuisable pour moi et d'autres contemporains ... Et je t'aime Forbach ... Mais pas toi l'agglo ! Tu sais le bâtiment de brique rouge qu'il y a la place l'ancienne mine de Marienau ? Eh ben, il y a là-bas, des tempêtes et des orages ... c'est pour ça que je n'irai plus là-bas*, des fonctionnaires qui sont tous berk, c'est du caca. Vivement 2026 qu'il y a un petit coup de balai qui soit fait ! Bye Bye la HAINE envers le petit peuple qui ne veut plus se mettre à genoux face à leurs bourreaux ! Que la fête commence ! Allez, bisous ! David SCHMIDT * Pour ceux qui n'avais pas la rèf. c'est un bout de la Chanson de Jean-Jacques Goldman et Sirima : "Là-bas". Read the full article
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trescalinisur · 10 months ago
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Explorer l'élégance des escaliers parisiens : un guide des escaliers métalliques de Paris
Dévoiler le charme des escaliers métalliques de Paris
Les escaliers métalliques de Paris, élément essentiel du paysage architectural de la ville, dégagent un charme et une élégance inégalés. Ces structures complexes, que l'on retrouve souvent dans les bâtiments historiques et les designs contemporains, ajoutent une touche de sophistication à l'ambiance parisienne.
L'attrait intemporel des escaliers parisiens
De la grandeur de la Tour Eiffel aux rues pittoresques de Montmartre, les escaliers parisiens font partie intégrante du charme de la ville. Fabriqués avec précision et ornés de détails complexes, ces escaliers témoignent à la fois du talent artistique et de la fonctionnalité.
Découvrir la beauté à chaque étape
Chaque montée ou descente d'un escalier métallique paris dévoile une nouvelle perspective sur la ville. Qu'il s'agisse des courbes gracieuses du fer forgé ou des lignes épurées des designs contemporains, chaque escalier raconte une histoire riche en histoire et en style moderne.
Paris, la Ville Lumière, est réputée pour son architecture à couper le souffle, sa culture captivante et son élégance intemporelle. Parmi les nombreuses merveilles architecturales qui ornent ses rues, les escaliers métalliques de Paris occupent une place à part. Ces escaliers, fabriqués avec précision et ornés de détails complexes, ne sont pas seulement des éléments fonctionnels mais aussi des œuvres d'art qui contribuent au charme unique de la ville.
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Les escaliers métalliques parisiens, souvent synonymes escalier parisien, se retrouvent sous diverses formes à travers la ville. Des escaliers en colimaçon ornés dans des bâtiments historiques aux designs élégants et modernes dans des structures contemporaines, chaque escalier ajoute sa propre touche de beauté au paysage parisien.
L'un des exemples les plus emblématiques d'escaliers parisiens est l'escalier en colimaçon de la Tour Eiffel. Ce chef-d'œuvre d'ingénierie permet non seulement d'accéder aux différents niveaux de la tour, mais offre également une vue imprenable sur la ville en contrebas. Avec sa conception complexe en fer forgé, l'escalier de la Tour Eiffel témoigne des prouesses architecturales et du patrimoine artistique de Paris.
Outre les monuments historiques, les escaliers métalliques parisiens se retrouvent également dans les immeubles résidentiels, les musées et les espaces publics de la ville. Qu'il s'agisse d'un grand escalier orné de sculptures élaborées ou d'un design minimaliste aux lignes épurées, chaque escalier reflète le style unique et la personnalité de son environnement.
Pour ceux qui souhaitent découvrir la beauté des escalier parisien, une promenade dans les rues de Montmartre offre de nombreuses opportunités. Ce charmant quartier, connu pour son patrimoine artistique et son atmosphère bohème, abrite de nombreux escaliers qui serpentent à flanc de colline, offrant un aperçu de cours cachées et de ruelles pittoresques le long du chemin.
En conclusion Les escaliers métalliques de Paris ne sont pas seulement des éléments fonctionnels mais aussi des parties intégrantes de l'identité architecturale de la ville. Qu'il s'agisse d'admirer la grandeur des monuments historiques ou de découvrir des joyaux cachés dans les rues de Montmartre, explorer les escaliers parisiens est une expérience qui promet d'enchanter et d'inspirer. Alors la prochaine fois que vous vous retrouverez dans la Ville Lumière, assurez-vous de prendre un moment pour apprécier la beauté de ces structures intemporelles.
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