#Histoire du chemin de fer
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letraindemanu · 11 months ago
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AMCF Mag’ : le n°12 est disponible
Episode 411 ‱ Depuis 2021, l’Association ModĂ©lisme et Culture Ferrovipathes (AMCF) Ă©dite une revue numĂ©rique trimestrielle de qualitĂ©. Le numĂ©ro 12, dĂ©jĂ  disponible, est en grande partie consacrĂ© Ă  l’évĂšnementiel RailExpo Dreux. Dans l’épisode 355, je vous prĂ©sentais la revue numĂ©rique «AMCF Mag», un pĂ©riodique traitant de façon Ă©quilibrĂ©e aussi bien du chemin de fer rĂ©el que du modĂ©lisme

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iranondeaira · 7 months ago
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Combien j’ai apprĂ©ciĂ© chaque moment passĂ© avec toi ...
Pardon .
J’aurais voulu avoir une autre chance de te dire combien je t’aime quand bien mĂȘme il est trop tard maintenant que l’histoire n’est apparemment plus Ă  suivre ...
Notre histoire ...
Je me rĂ©veille la nuit, une douleur liquide qui coule dans tout le corps, cherchant l’erreur que j’ai pu commettre... les jours sont restĂ©s les mĂȘmes, ils se suivent ... les nuits se sont transformĂ©es en vertige, ton absence est trop prĂ©sente pour que je puisse tenir ton souvenir hors de moi , la vie est courte mais lente et donne Ă  espĂ©rer ...
je ne te cherche pas ... tu es lĂ  ... oui certains soirs tu me fais mal ... je m’imagine marchant dans les rues, nos rues ... Ă  la recherche de ton fantĂŽme ... Je sais qu’une part de ma vie d’homme vient de marquer le pas, elle restera lĂ ... longtemps... Ă  ne plus pouvoir passer la porte de ces lieux ... Ă  attendre que le temps efface les traces ... Ă  attendre ... de sentir imperceptiblement l’indiffĂ©rence attïżœïżœnuer la douleur ... avec le temps ...
Je sais que je ne pourrais plus dire je t’aime, je me sens Ă©tranger Ă  moi-mĂȘme, une part de moi est partie avec toi ... je t’ai laissĂ© aller lĂ  oĂč personne n’avait trouvĂ© le chemin ... j’en Ă©tais moi-mĂȘme heureux de la surprise de me dĂ©couvrir Ă  travers tes yeux, sentir mon corps devenir vivant sous ta chaleur... j’y ai cru si fort ...
Toi seule pouvait te faufiler lĂ  oĂč j’étais ... Toi seule pouvait trouver le chemin de ce jardin que la vie m’avait donnĂ© Ă  fermer ... j’y ai cru Ă  cette promesse ... nous Ă©tions amants ... j’y ai cru Ă  nos cƓurs Ă  corps ... j’y ai cru Ă  cet amour, il venait de tellement loin ...
je porterai le deuil de cette histoire, un bout de mon histoire ... ce sont les choses de la vie paraĂźt-il ... je vais apprendre Ă  vivre sans toi, je me souviendrai de ton goĂ»t de pommes de cerise et de lilas, je me souviendrais du parfum de verveine, de vanille de ce petit bonheur tout doux ... Je dois vivre sans tes bras, avec le souvenir de ton sourire, de tes yeux ... Ma raison renoncera mais je sais que ma mĂ©moire est marquĂ©e au fer rouge tel le tatouage qui coure sous ma peau ... oui je t’ai dans la peau , les jolies danses sont rares , tu Ă©tais, tu es ma plus belle danse ... notre histoire est, Ă©tait ... un moment ... bien.
Il me faudra du temps pour ne plus ĂȘtre frappĂ© par cette panique de la raison si je devais te revoir mĂȘme par hasard ... Je te vois danser sur les quais dans cette petite robe noire ... je sais que je n’aurai pas la force et pourtant je voudrais te revoir .
Avons-nous bien vĂ©cu la mĂȘme histoire ? Oui, parfois je reste immobile les yeux dans le vide et de me demander si ce n’était pas un rĂȘve, juste un joli rĂȘve .
Mon amour est abĂźmĂ© ... tu n’aurais qu’à ouvrir les bras pour tout recommencer... tout reconstruire ... une nouvelle histoire ... NĂŽtre histoire ...
Toi sinon personne
.. .’ ....
🎹 : Gleb Gloubetski
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aisakalegacy · 1 year ago
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Automne 1914, Saint-Jean-sur-Richelieu, Canada (10/22)
Je dois admettre que j’ai un attachement particulier au jeune ZĂ©phir. Il est, je pense, celui d’entre nous dont la prĂ©sence est la moins mue par des convictions personnelles, puisque sa prĂ©sence au camp dĂ©coule de sa fidĂ©litĂ© envers son oncle. ZĂ©phir, malgrĂ© sa jovialitĂ© et son humour qui nous font sourire, peine Ă  s'acclimater Ă  l'austĂ©ritĂ© des entraĂźnements, et il est celui qui traverse nos entraĂźnements avec le plus de difficultĂ©s, mais aussi, peut-ĂȘtre, le plus d’endurance.
J'ai remarquĂ© que de petits objets qui disparaissent ici et lĂ . C'est ZĂ©phir qui les glisse subrepticement dans ses poches, sans malveillance, juste par habitude. Il ne peut s'empĂȘcher de collectionner les petits souvenirs qui croisent son chemin, et on finit par les retrouver au bout de quelques jours, au dernier endroit oĂč on les avait vus. Ses larcins modestes se limitent Ă  des objets sans importance : un peigne, un rasoir, un tire-bouchon ; mais je crains que cette mauvaise habitude finisse par lui porter prĂ©judice.
[Transcription] Jules LeBris : 
 Et lĂ , l'ourse surgit devant moi ! Avec la neige qui tombait, je ne l’avais pas vue avant. Je commence Ă  courir - elle est plus rapide que moi. Elle me course - je trĂ©buche ! Elle me rattrape. Ca y est, je me dis, je suis mort, mais si je dois affronter la mort, je veux la voir arriver en face. Je me retourne - l’ourse est sur moi. Jules LeBris : Ses griffes et ses dents lacĂšrent mes chairs. J’en porte encore les cicatrices. Ceux qui ont vu mon dos peuvent en attester. Bert Simmon : Il dit vrai, je l’ai vu comme au jour de sa naissance, et il n’est pas joli ! Odin Delacroix : Pour l’amour du ciel, Simmon, je vais vous mettre aux fers si vous n’allez pas vous laver immĂ©diatement ! Bert Simmon : C’est bon, je m’en vais ! ZĂ©phir RumĂ©dier : Et ensuite, Le Bris ?? Jules Le Bris : La douleur est trop forte. Je m’évanouis. A mon rĂ©veil, je suis recousu de partout, l’ourse est morte. J’ai Ă©tĂ© sauvĂ© par mon guide, deux fois : quand il a tuĂ© l’ourse, et quand il m’a soignĂ©. ZĂ©phir RumĂ©dier : Elle est nulle, ton histoire !! Je pensais que tu t’étais battu toi-mĂȘme contre l’ourse, alors qu’en fait, tu as Ă©tĂ© tirĂ© de lĂ  par un Inuit. Jules Le Bris : Si tu avais Ă©tĂ© Ă  ma place, l’ourse n’aurait fait qu’une bouchĂ©e de toi ! Arthur RumĂ©dier : Risquer sa vie pour sauver quelqu’un

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aurevoirmonty · 11 months ago
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Camille Flammarion (1877): « Cette merveille du moyen Ăąge trĂŽnait, alors, entiĂšrement entourĂ©e des flots de la mer. On ne pouvait l’aborder qu’à marĂ©e basse ou en barque. Aux heures de la pleine mer, c’était une Ăźle parfaite. Quelle splendeur ! Le chemin de fer n’arrivait mĂȘme pas Ă  Avranches – et encore moins Ă  Pontorson. Depuis cette Ă©poque, une digue hideuse, construite en 1877, relie le Mont Ă  la terre. C’est tout simplement un crime contre l’art, une infamie, un vandalisme de barbares. Le mercantilisme envahit tout. Histoire de gagner quelques centaines d’hectares de mauvaises terres. Que l’on ait endiguĂ© les grĂšves lointaines, passe encore mais que l’on cherche Ă  crĂ©er des terrains de culture jusqu’aux remparts de la vieille citĂ©, c’est, je le rĂ©pĂšte, un vĂ©ritable crime. Il faudrait, au contraire, maintenant qu’elle est faite, couper la digue Ă  cent mĂštres, au moins, des remparts, afin que, dans les grandes marĂ©es, la mer pĂ»t, de nouveau, faire le tour de la fantastique montagne
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poesiecritique · 10 months ago
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Les nomades du fer, Eleanor Arnason, Argyll, 2023 (1991), trad. Patrick Dechesne
C'est une longue fresque, une longue épopée, 568p. ou 586p, traduit de l'anglais et du temps, premiÚre publication en 1991, premiÚre traduction en français par Patrick Dechesne publiée en 2023, par ou pour ou depuis les éditions Argyll, qui bossent, on peut pas dire, depuis trois ans, ça bosse.
Au dos, une petite phrase de Jo Walton, connaissez-vous Jo Walton ?, c'est une autre autrice de science-fiction, je n'ai pas tout lu, mais j'aime beaucoup, j'ai commencé par Mes vrais enfants, un trouble de la cognition, elle dit "confuse", un trouble venant à un ùge certain, la question de l'ùge est si peu traitée dans les récits de science-fiction, ça n'est pas tout à fait vrai, mais c'est plus généralement pour dépasser le temps, le dompter, en sortir vainqueureuse. Bref, Jo Walton adoube Arnason, qui est aussi comparée à Ursula Le Guin.
Ursula Le Guin, je l'ai dĂ©jĂ  Ă©crit ailleurs, est un vieux compagnonnage. Ca date depuis plus de 20 ans, ce n'est pas dans l'effervescence actuelle que Le Guin, tout Ă  cĂŽtĂ© de Mead, sont proches et fantomatiques. Je l'ai dĂ©jĂ  dit aussi, ce qui m'intĂ©resse tant chez Le Guin c'est la visĂ©e anthropologique de son Ɠuvre. Elle invente des mondes aux rĂšgles sociales, aux philosophies, aux langages, aux religions diffĂ©rentes. Il n'est pas question de transposer les problĂšmes actuels dans un autre dĂ©cor. C'est autre chose.
C'est aussi ce que fait Eleanor Arnason. Dans Les nomades du Fer, il y a plusieurs personnages principaux : Nia, une habitante d'une planÚte dont le nom est omis, et qui appartient au clan du Fer, duquel elle a été chassé ; il y a Li-sa, une ethnographe qui se place résolument du cÎté de l'ethnographie : elle arrive d'un autre monde ; comme Derek, un autre ethnographe (il y a en beaucoup d'autres, mais seul.e ces deux là parviennent à rester) ; il y a l'esprit de la cascade, un homme qui un oracle. Les chemins de ces quatre là vont se nouer, se tresser, d'abord les deux femmes, puis Derek, puis l'oracle. Une tresse à quatre brins pour aller vers le nord, vers le clan de Nia, un clan qui l'a chassée parce qu'elle était trop étrange.
Nia a vĂ©cu une histoire, une histoire d'amour, une histoire d'amour avec un homme et a eu deux enfants. C'est le fait Ă©tranger pour lequel Nia est chassĂ©e. Sur cette terre, les clans sont des clans de femmes, oĂč sont aussi les enfants et les vieillard.es. Mais les hommes valides vivent seuls, dans les montagnes, ailleurs, peu importe, loin. L'amour n'est pas l'amour romantique, et ce sentiment, dans ce monde, dans ce livre n'est jamais le ressort dramatique qui permet que l'intrigue avance. Plus, il n'est jamais lĂ . Cet amour qui chez nous toujours noue quelque chose n'existe pas. Ni plus, ni moins. Sauf pour Nia, et Eunshi. Je ne raconterai pas la suite de leur aventure, ce n'est pas la peine ici. C'est une histoire dans l'histoire, mais une petite histoire, finalement dans la grande Ă©popĂ©e que ces deux extra-terrestres ethnographes, nous, et les deux habitant.es de la planĂšte vivent.
Cette Ă©popĂ©e, c'est le rĂ©cit de l'arrivĂ©e de ces ethnographes, qui essaient de s'intĂ©grer. Li-sa rencontre Nia, qui tĂȘte de mule, dĂ©cide de partir du clan dans lequel elle habite, oĂč elle a trouvĂ© refuge, le clan du cuivre. Li-sa la suit. Puis Nia l'accompagne pour que Li-sa puisse rejoindre le lieu d'atterrissage de la fusĂ©e du KollontaĂŻ (au passage, on apprĂ©cie le choix de ce nom de baptĂȘme bien fĂ©ministe et bien marxiste). Puis Derek, puis l'oracle. Et plein de rencontres et d'aventures, qui permettent de saisir les enjeux civilisationnels, depuis un point de vue relativement ethnographique (mais plus que moins). Je ne veux pas non plus raconter cela, qui fait le sel du livre.
Dans cette approche ethnographique, l'attention ethnoliguistique m'a particuliĂšrement touchĂ©e et, plus que la multiplicitĂ© des langues articulĂ©e Ă  une langue commune, dite langue des cadeaux, partagĂ©e par tous les clans (qui jamais, ces clans, ne se font la guerre, elles ne connaissent pas, tout en connaissant les armes, et donner la mort), m'a particuliĂšrement touchĂ©e l'attention aux gestes. Et encore, ce sont moins des gestes qui sont dĂ©crits que l'intention des gestes, des rĂ©ponses. A tel point que, retrouvant les siens, Li-sa continue Ă  employer ces gestes, qui font partie intĂ©grante des langages de cette terre. Ces gestes permettent de dire les Ă©tats d'Ăąme, les affects. Vers la fin du livre, un geste humain du mĂȘme genre est fait. Peut-ĂȘtre un couçi-couça de la main. Quelque chose de dĂ©risoire, mais qui montre la potentialitĂ© de ce que pourrait ĂȘtre que de parler avec les mains. Cette approche me fait penser Ă  quelque chose que Eleanor Arnason connaissait peut-ĂȘtre, Les rites d'interaction de Goffman. Eleanor a fait des Ă©tudes d'art vers Philadephie, Goffman c'est plutĂŽt Chicago et la sociologie, quel passage de lui vers elle ?, je ne sais pas. NĂ©anmoins pour Goffman, "le rite ne traduit pas la reprĂ©sentation religieuse de la sociĂ©tĂ© sous forme pratique, mais la reprĂ©sentation apparaĂźt dans le cours d’une activitĂ© rituelle qui ne vise d’abord d’autre fin qu’elle-mĂȘme." (Keck, 2004, https://philolarge.hypotheses.org/files/2017/09/01-12-2004_keck_Goffman.pdf) Et je considĂšre, sans dĂ©montrer pourquoi, que le langage peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un rite, sans cesse renouvelĂ© surtout s'il s'agit comme ici de dire l'affect, et plus prĂ©cisĂ©ment l'affect comme rĂ©action Ă  l'action que l'altĂ©ritĂ© a proposĂ©. D'autant que ces gestes qui ponctuent s'accordent avec des phrases d'une grande simplicitĂ© qui permettent au prĂ©sent, alors que tout est au passĂ© - Eleanor Arnason Ă©crit en 1991 ou avant, le prĂ©sent direct, dans la sf, ça n'existe pas, je crois.
Une derniĂšre dimension que je trouve intĂ©ressante, et peut ĂȘtre parce que je n'en suis pas spĂ©cialiste, c'est la rĂ©flexion trĂšs critique de l'approche marxiste de l'Ă©conomie qui en dit tout en mĂȘme temps ses potentialitĂ©s. Le post-colonialisme est au cƓur de cette rĂ©flexion. Cette dimension retend la derniĂšre partie du voyage en laissant dans les mains de la lectrice une situation insatisfaisante, qui m'a plongĂ©e dans une suite de spĂ©culations, et m'oblige Ă  ne pas ferme le livre comme ça, juste comme ça, aprĂšs un voyage civilisationnel dans un monde singulie dĂ©crit densĂ©ment, au sens de Geertz (https://journals-openedition-org.ezproxy.campus-condorcet.fr/enquete/1443) dans un monde singulier.
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lephenixkurde · 1 year ago
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Rien K'Elles, le 1er réseau français de femmes franco-kurdes, a de nombreux projets pour 2024
L'association Rien K’Elles est maintenant en ordre de marche. Soixante-dix femmes franco-kurdes venues de tous les horizons Ă©taient prĂ©sentes Ă  la soirĂ©e de lancement, le samedi 16 dĂ©cembre 2023, au restaurant Avesta, dans le Xe arrondissement de Paris.
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Sema, Leyla, Zerrin, Pelin, Sultane... les organisatrices n'ont pas ménagé leur peine pour faire de cette soirée une réussite.
Elles ont Ă©tĂ© accueillies par Leyla Yildiz, la vice-prĂ©sidente de l'association, qui a proposĂ© aux participantes de respecter une minute de silence en mĂ©moire d'Abdurrahman Kizil, de Mir Perwer, un chanteur kurde rĂ©fugiĂ© politique, et d'Emine Kara, responsable du Mouvement des femmes kurdes en France... tous trois assassinĂ©s le 23 dĂ©cembre 2022 dans ce mĂȘme quartier de Paris.
Au menu de la soirée ensuite, le rappel de la genÚse de cette belle aventure née d'une rencontre entre Leyla Yildiz et l'avocate Zerrin Bataray à qui Leyla a redonné de l'assurance. Et pour cause, c'est son métier ;-)
Ce que les fondatrices de Rien K'Elles ont résumé dans ces termes sur le bulletin d'adhésion à l'association:
"Rien K'Elles est nĂ©e de la volontĂ© de ses membres de se rĂ©unir et Ɠuvrer ensemble. Notre mission est dĂ©diĂ©e Ă  aider les femmes franco-kurdes dans leur Ă©mancipation, en leur offrant les outils et le soutien nĂ©cessaires pour s'Ă©panouir dans la sociĂ©tĂ©. 
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70 adhérentes ou futures adhérentes ont participé à la soirée inaugurale, mais plus de 200 femmes franco-kurdes ont déjà rejoint la boucle WhatsApp de l'association Rien K'Elles.
Les femmes franco-kurdes sont confrontées à de nombreux obstacles au quotidien, nous pouvons ensemble avoir un rÎle essentiel pour accompagner ces femmes dans leurs réussites professionnelles et personnelles :  
- protéger les droits des femmes issues des minorités, et en particulier des femmes franco-kurdes,
- porter la voix des femmes issues des minorités auprÚs de toute instance représentative
- promouvoir et participer à leur émancipation professionnelle, renforcer leur réseau, 
- dĂ©velopper leur compĂ©tence : formations, ateliers 
 
Rejoindre notre association, c'est s'engager dans une histoire oĂč chaque succĂšs individuel devient le chapitre d'une aventure collective. Rejoignez-nous aujourd'hui pour ĂȘtre les architectes de demain. Votre histoire et vos talents sont les ingrĂ©dients qui feront de notre association le catalyseur d'un changement positif."
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Le soleil du drapeau kurde au coeur du logo de Rien K'Elles, voilà de quoi éclairer le chemin des adhérentes comme Gazenk
Pour trouver plein d'aventures à mener, les 70 femmes présentes à la soirée inaugurale ont mené une réflexion sur des projets collectifs en sept petits groupes :
Communication et relations extérieures.
Etudiantes.
Entrepreneuses et futures entrepreneuses.
Universitaires et académiciennes.
Culture et sports.
Projets.
Politique.
Et les projets ont été nombreux, comme vous le constaterez dans les prochains mois.
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Bravo aux cuisiniers d'Avesta pour le délicieux repas kurde.
AprÚs le brainstorming, des invités se sont joints au repas kurde - forcément festif - qui a suivi. Citons entre autre le sénateur de Paris Rémi Féraud, mais aussi Guillaume Lacroix, le président du Parti radical de gauche, ou encore Imam Sahin, le PDG d'Ekin energy, qui est aussi un des fers de lance de l'UEFK, l'Union des entrepreneurs franco-kurdes.
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La musique...
Une soirée pleine de promesse avant une année 2024 qui s'annonce sous les meilleurs auspices.
Vous pouvez suivre l'association Rien K'Elles sur LinkedIn et sur son compte Instagram rien_k_elles.
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La danse... deux traditions au coeur de la culture kurde.
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alexar60 · 2 years ago
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L’enfant des fĂ©es (3)
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Les deux premiers Ă©pisodes sont disponibles ici.
MalgrĂ© le tonnerre, Louis oublia sa vie dans ses pensĂ©es. En fermant, les yeux, il revivait une journĂ©e, un beau dimanche passĂ© Ă  la campagne. Il marchait avec Armande Ă  ses cĂŽtĂ©s. Son Ă©pouse, habillĂ©e d’une longue robe et d’un grand chapeau, ne sortait jamais sans une ombrelle. Elle aimait ce paysage viticole du sud de Nantes. Ils marchaient presque main dans la main, tels des adolescents amoureux transis.
Le jeune commissaire de police entendit, plus loin, des enfants jouer. Le sourire apparut sur le visage boueux du soldat fatiguĂ©. Il se souvenait dïżœïżœïżœHenriette, son ainĂ©e. Elle ressemblait Ă©normĂ©ment Ă  sa mĂšre avec la mĂȘme forme ovale du visage, les mĂȘmes yeux bleus et un sourire identique. Tout le monde disait qu’elle sera le portrait crachĂ© de sa mĂšre quand elle sera plus vieille, jusqu’à avoir son caractĂšre trempĂ©. Ce jour, elle s’était faufilĂ©e en compagnie de son petit frĂšre dans les vignobles. Ils couraient, jouaient, un peu déçus de ne pas trouver de raisin Ă  picorer.
-          Jules, cesse de te rouler à terre. Tu salies ta chemise, cria Armande.
Mais le garçon se fichait complĂštement de ressortir tout crottĂ©. Il frotta ses genoux poussiĂ©reux, puis il repartit rejoindre sa sƓur. Leur pĂšre rit. Il taquina tendrement sa femme pour sa maniĂšre de se faire respecter. Elle soupira en levant les Ă©paules. A son regard, Jules passerait un mauvais quart d’heure en rentrant Ă  la maison.
Les craquements dans le ciel devinrent de plus en plus intenses. Il Ă©tait noir, mal Ă©clairĂ© par des Ă©toiles filantes qu’on pouvait distinguer dĂšs que la fumĂ©e se dissipait. Mais elle ne se dissipait jamais. Il entendit quelques voix tremblantes autour de lui. Une priĂšre
des bruits de pas
Un ordre
Alors, Louis retourna dans son passĂ©.
Blandine Ă©tait magnifique avec un nƓud rose dans les cheveux. Elle ne comptait pas encore un an de vie et restait assise dans le landau poussĂ© par la nourrice. C’était une fille de paysan, venue Ă  Nantes pour Ă©chapper Ă  la dure vie des champs. Marie-Anne avait choisi Nantes plutĂŽt que Paris contrairement Ă  ses amies. Louis se doutait que c’était pour accompagner un amoureux, un gars des chemins de fer. Elle Ă©tait plutĂŽt jolie, si ce n’est cet affreux accent breton.
Peut-ĂȘtre parce qu’elle Ă©tait la plus jeune, ou parce qu’elle lui ressemblait, la derniĂšre de ses enfants restait sa prĂ©fĂ©rĂ©e. Sa petite pupuce, comme il aimait l’appeler. Elle souriait tout le temps, elle voulait qu’il la porte chaque fois qu’il approchait de son landau. Alors, il s’amusait Ă  faire des grimaces. Ce jour-lĂ , il avait surpris sa belle-famille, en donnant la bouillant Ă  sa fille. « Nourrir les gamins reste une affaire de femmes ! », avait balancĂ© son beau-pĂšre.
Une pluie d’explosion rĂ©veilla Louis. Il Ă©tait au milieu d’une tranchĂ©e. Ils Ă©taient tous Ă  attendre, le dos collĂ© contre les sacs de terre. Ils tremblaient, se passant les bouteilles de pinard pour se donner du courage. Louis regarda son supĂ©rieur. Ce dernier surveillait sa montre, il porta un sifflet Ă  la bouche. Avec son rĂŽle de commissaire de police, il aurait dĂ» ĂȘtre lieutenant comme lui. Mais le rapport d’un juge le dĂ©grada au rĂŽle de sergent.
Il connaissait la cible, il savait oĂč foncer. Surtout, il savait ce qu’il y avait en face. Son voisin tendit une bouteille. Alors, il fit comme tout le monde, il but une gorgĂ©e de ce picrate. Puis il pensa Ă  sa famille. Il pensa de nouveau Ă  Armande, Ă  ses caresses quand ils faisaient l’amour. Il se souvint du goĂ»t de ses baisers sur la bouche, oubliant ainsi celui du mauvais vin. Il pensa Ă  Henriette. Il se rappela bĂȘtement d’une histoire pour la faire dormir. C’était un conte de fĂ©es. Il pensa Ă  Jules et au jour oĂč il apprit Ă  jouer du cerceau. Il pensa Ă  Blandine. De son jour de naissance
de l’immense douleur, du visage en sueur de sa femme allongĂ©e sur le lit conjugal. Il se rappela qu’il s’est senti petit et fragile lorsqu’il prit sa fille dans les bras. Il n’avait pas connu ce bonheur pour les deux premiers. Il n’était pas prĂ©sent Ă  leur naissance.
Soudain, le silence ! C’était pour trĂšs bientĂŽt! Puis, un long sifflement dĂ©chira les cƓurs. Les poilus se jetĂšrent sur les Ă©chelles. Les agneaux partaient Ă  la boucherie !
Les hommes tombaient, fauchĂ©s par la mitraille, avant d’avoir atteint la premiĂšre ligne de barbelĂ©s. Louis rĂ©ussit ce miracle. Il s’allongea Ă  cĂŽtĂ© de cadavres en putrĂ©faction, oubliĂ©s lors des charges prĂ©cĂ©dentes. Il y avait des français, des allemands
des corps dans de sales uniformes trouĂ©s. Le fil remua subitement avant de bouger.
-          Aide-moi, cria Marcel étendu à sa gauche.
A l’aide d’une tenaille, Son compagnon coupa le fil tenu par Louis. Ses mains sentirent les piques Ă©gratigner sa peau. Il prit ensuite une grande inspiration avant de se lever. Il aperçut l’objectif. Alors, il courut Ă  cĂŽtĂ© de Marcel et d’autres camarades. Il courut en oubliant sa famille, en pensant Ă  survivre. Les mitrailleuses continuĂšrent leur massacre.
Il Ă©tait devant eux, Ă  attendre les bras en l’air. La statue Ă©tait tout ce qui restait du calvaire. Avant la guerre, il rĂ©gnait au milieu d’un croisement de routes. A ce moment, il n’était plus qu’une pĂąle copie de statue grecque amputĂ©e de quelques membres. Le Christ attendait tel un cul-de-jatte qu’on l’aide Ă  quitter cet enfer. Enfin, Louis arriva Ă  sauter dans un trou Ă  cĂŽtĂ© de l’idole, sans se soucier de possible prĂ©sence de gaz moutarde. Puis, il attendit parce qu’il n’était pas possible d’aller plus loin.
L’objectif ne pouvait ĂȘtre atteint. Soudain les allemands arrĂȘtĂšrent de tirer. Il entendit crier. Il reconnut le sifflet du lieutenant et sa voix qui rĂ©pĂ©tait: « retraite ! »
-          Tout ça pour ça ! ragea-Marcel situé dans un autre trou.
Et le tonnerre retentit ! Des sifflements prĂ©cĂ©dĂšrent les explosions. L’artillerie des poilus visaient tant bien que mal les tranchĂ©es allemandes. DĂšs lors, Louis comprit que les vert-de-gris Ă©taient en train de contre-attaquer. Il porta son fusil contre sa poitrine, et il pria en observant la statue au-dessus de sa tĂȘte. Il espĂ©rait juste une chose : pas de corps-Ă -corps.
L’artillerie dĂ©cimait l’ennemi qui ne rĂ©ussit pas non plus Ă  franchir leur premiĂšre ligne de barbelĂ©s. Les soldats demeurĂšrent coincĂ©s dans le no man’s land Ă  attendre que cela se passe. Les bombes fusĂšrent, elles Ă©clatĂšrent sans se soucier de la couleur de l’uniforme. Elles tuĂšrent dans les deux camps. Et Louis attendait son tour.
Le bombardement dura une quinzaine de minutes. Le silence s’imposa tout Ă  coup. C’était un silence glacial qui ne dura pas car les appels Ă  retourner dans leur base, les rĂąles des mourants, les cris des blessĂ©s graves rĂ©alisant avoir perdu un morceau
tout incita Louis Ă  retourner dans ses souvenirs. Il voulait embrasser sa femme. Il rĂȘva de voir ses enfants grandir. Il espĂ©ra tenir le bras d’Henriette, lorsqu’elle entrera habillĂ©e d’une magnifique robe de mariĂ©e dans la basilique Saint Nicolas. Il imagina Jules en bon avocat ou politicien. Et chose Ă©tonnante pour son Ă©poque, il vit dans un flash que Blandine deviendrait la future Marie Curie.
Il rĂ©alisa qu’une grande lumiĂšre venait de l’éblouir. AussitĂŽt, il ferma les yeux puis les cligna les paupiĂšres cherchant Ă  retrouver la vue rapidement. Lorsqu’il reconnut le christ, il entendit d’étranges petits bruits. Cela semblait venir de la terre, comme des grignotements, comme si on creusait la terre. Il Ă©couta plus attentivement et crĂ»t discerner quelques voix
Des petites voix dont il n’arrivait pas Ă  comprendre la langue.
Quelque-chose surgit tout-Ă -coup en tombant dans le trou. Il brandit son fusil pointant sa baĂŻonnette pour se dĂ©fendre jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il s’agissait d’un français.
-          Vous n’ĂȘtes pas blessĂ©, Sergent ? demanda le seconde classe.
-          Non, juste mon orgueil ! répondit-il.
Les deux hommes retournĂšrent dans la tranchĂ©e en courant. Personne ne tenta de les empĂȘcher car en face, ils faisaient de mĂȘme, ramassant au passage des blessĂ©s. Le lieutenant, le visage couvert de boue commençait Ă  recenser les restes de sa section. La mine triste, il passa, devant le sergent Louis MacĂ©. Ce dernier n’eut aucun mot. Il ne le salua pas non plus. Il prĂ©fĂ©ra retourner dans ses souvenirs.
Alex@r60 – mars 2023
Photo : Le Christ des tranchées de Neuve-Chapelle.
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heroslitteraires · 1 year ago
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Une histoire importante.
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Michel Jean.
Kukum. 222 pages.
Libre expression.
Ce roman raconte l’histoire d’Almanda SimĂ©on, une orpheline amoureuse qui va partager la vie des Innus de Pekuakami. Elle apprendra l’existence nomade et la langue, et brisera les barriĂšres imposĂ©es aux femmes autochtones. RelatĂ© sur un ton intimiste, le parcours de cette femme exprime l’attachement aux valeurs ancestrales des Innus et le besoin de libertĂ© qu’éprouvent les peuples nomades encore aujourd’hui.
Mon avis :
J’ai aimĂ© ma lecture et de suivre cette femme forte qui apprend beaucoup de chose au courant de sa vie. Elle fait face devant plusieurs Ă©preuves. Un des plus gros est la colonisation, plutĂŽt l’imposition que le gouvernement fait. Imposer aux enfants d’aller dans un pensionnat et ĂȘtre dĂ©raciner de leur famille pendant des mois ou voir annĂ©es. L’imposition de barrage qui les empĂȘche dorĂ©navant d’aller et venir comme ils le veulent sur l’eau. L’imposition de chemin de fer qui passe sur leur terrain lorsqu’elle avait enfin une maison. Courage est un des mots qui me vient en pensant Ă  cette femme du livre. BasĂ© sur des faits rĂ©els, ce livre est Ă©mouvant.
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une-touille-en-vadrouille · 2 years ago
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Asseyez vous bien les enfants, Touille va vous raconter une histoire, sur comment voir pleiiiiiiin de paysages diffĂ©rents dans la mĂȘme journĂ©e.
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C'est l'histoire d'une jeune fille que le beau ciel bleu inspira pour faire une joooooolie randonnée.
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Dans son inconscience liée au sentiment d'invincibilité qu'apporte la jeunesse, elle choisit de faire une nouvelle randonnée avec 1200m de dénivelé positif, deux jours aprÚs sa derniÚre. Aucune pitié n'est autorisée pour les mollets douloureux dans ce conte mes enfants.
La randonnée commence trÚs bien, avec un panorama grandiose et une jolie vue de la vallée !
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Elle grimpe une premiÚre montagne, découvre que la vue de l'autre cÎté est tout aussi splendide, puis en redescend, au son des coups de fusil des chasseurs en face.
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La jeune fille dĂ©cide de suivre le chemin fort bien indiquĂ© jusqu'Ă  un petit ruisseau, oĂč elle est attirĂ©e par des petites chĂšvres trĂšs mignonnes qui courent partout. (Point bonus si vous repĂ©rez les dĂ©licieuses biquettes sur cette photo)
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Elle remonte ensuite, accompagnĂ©e par les bĂȘlements de protestation de ses compagnes de voyage. Elle Ă©vite d'ailleurs de peu une altercation avec une matriarche menaçant de la charger, ce qui aurait menĂ© Ă  des couinements ridicules de notre protagoniste. Elle rencontre Ă©galement 4 cadavres de biquettes sur la route, "Oh elle fait dodo, je vais m'approcher doucement pour faire une photo!" n'Ă©tant pas un bon rĂ©flexe, une chĂšvre ne dort pas les quatre fers en l'air mes enfants.
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AprĂšs une demi heure de grimpette, notre jeune hĂ©roĂŻne a un doute. N'Ă©tait il pas Ă©crit qu'elle aurait dĂ» trouver une petite maisonnette sur le chemin de cette randonnĂ©e ? "Peu m'importe, se dit elle, la maison doit ĂȘtre plus loin, j'ai dĂ» marcher moins vite que ce que je pensais".
La jeune fille redescend la deuxiÚme montagne avant d'arriver sur une zone de plat, et se fait la réflexion suivante "sur le relevé topographique, n'était il pas indiqué une absence totale de surface plane sur cette randonnée ?"
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Et c'est donc ainsi qu'aprÚs une bonne heure dans le mauvais sens, la jeune fille vérifia sa carte et se rendit compte qu'elle avait raté une intervention et marchait trÚs exactement à l'opposé de sa destination.
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GrĂące Ă  la sagesse infinie de la jeunesse, notre hĂ©roĂŻne dĂ©cida de ne pas retourner en arriĂšre (parceque c'est pas drĂŽle, et que FICHTRE cette montagne Ă©tait haute), mais plutĂŽt de continuer sur son chemin : il devait bien mener quelque part ! (Note : notre hĂ©roĂŻne n'Ă©tant pas totalement inconsciente, elle avait quand mĂȘme bien vĂ©rifiĂ© sur sa carte qu'il y avait une route dans la bonne direction)
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Et c'est ainsi que notre jeune fille effectua une randonnée de 7 heures, avec une demi heure de pause au milieu, et sans doute dans les 1500m de d+ (ben oui, il y avait une troisiÚme montagne sur le chemin du coup, ce ne serait pas drÎle)
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Alors les enfants, qu'apprend t on de cette histoire totalement inventée et dont toute ressemblance avec un personnage réel serait fortuite ?
1) ON ECOUTE SON INSTINCT
2) quand le monde va jusqu'à mettre des cadavres de bestioles crevées sur ton chemin pour te signaler que tu t'es plantée, tu écoutes le monde
3) on ne laisse pas une Touille avancer plus de 10min sans checker sa carte, puisque visiblement 5 mois de voyage ne suffisent pas à lui donner le sens de l'orientation et à lui faire réaliser qu'elle a le soleil en plein dans le pif alors qu'elle aurait dû lui tourner le dos
4) si 5 mois n'ont pas arrangĂ© mon cerveau, ils ont visiblement fait du bien Ă  la condition physique de la Touille đŸ€Ł
Sur ce, je vais dormir, des bizoux 😘
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nilzou · 23 days ago
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Brest life – Street art et urbex grĂące Ă  une grosse tasspĂ©
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Note:
-> This text is also existing in english here
-> Le précédent poste du blog est ici
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On est le 10 octobre 2024, pour rejoindre une ancienne coloc à un bar en centre ville je passe par la passerelle de la SNCF. J'aime ce passage : il ne me fait pas un énorme détour, il est isolé de la circulation et la vue de la rade de Brest y est fort agréable.
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Sur le chemin je vois un graffeur en action. Je suis un peu en avance, donc avec son autorisation j'me pose un moment pour admirer l'artiste Ă  l’Ɠuvre. D'humeur loquace je commence Ă  taper la discute avec cet homme sĂ»rement proche du quart de siĂšcle. Il s'est intĂ©ressĂ© au monde du graff grĂące aux magazines de son oncle. Il a commencĂ© graffer quand il a commencĂ© Ă  toucher un salaire lui permettant de se procurer le matos nĂ©cessaire. Son nom de graffeur ? Taspe prononcĂ© tasspĂ©. Je ne suis lui ai pas demandĂ© plus de dĂ©tails sur ce pseudonyme quelque peu dĂ©tonnant qui, si il faut le noter, est le verlan de pĂ©tasse... Il me dit qu'avec le temps son nom Ă©tait connu et que certains graffeurs le salue et le fĂ©licite pour son travail. Le monde du street art est petit me dit-il. Les rĂ©seaux prĂ©sents sur le net d’aujourd’hui doivent y jouer un rĂŽle aussi.
Au fil de la discussion il me dit que pas loin il y a un bunker en haut d'une colline. La curiositĂ© attisĂ©e je lui demande plus de dĂ©tails. Il essaie de m'indiquer l'endroit avec ces mains... Lui avouant ne pas trop comprendre, il sort son tĂ©lĂ©phone de sa poche. Ouvre une de ses applis prĂ©fĂ©rĂ©es, Snapshat, et pointe l'endroit du bunker grĂące au zoom. Il me parle aussi d'un chemin de fer dĂ©saffectĂ©.. dont l'existence m'Ă©tonne vu l'endroit qu'il m'indique. C'est bon je sais ce que je vais faire par la suite. Je vais rĂ©aliser mon premier urbex de ma vie et visiter ce bunker. Et dans mon Ă©lan je le partagerai sur mon blog de jolies photos et un petit texte qui va bien... Ça c'Ă©tait avant que j'y aille le surlendemain. Jour oĂč j'ai Ă©tĂ© enthousiaste par la dĂ©couverte et le processus de recherche qui Ă©tait une belle aventure. Et mĂȘme si sur le moment je savais quoi Ă©crire et tout pour enrober tout ça... pour ĂȘtre honnĂȘte ce serait un sacrĂ© brodage pour pas grand chose.
J'ai une amie crĂ©atrice de podcast qui m'a dit un jour qu'elle s'adaptait au sujet d'Ă©tude en fonction de la situation et qu'en cours de crĂ©ation il lui est arrivĂ© qu'elle ait changĂ© de direction. Bon je ne me prĂ©tend pas journaliste mais je vais tout de mĂȘme m'adapter au sujet. Je ne vais donc pas parler de l'urbex mais plus de mon expĂ©rience street art Ă  Brest. GrĂące Ă  cette tasspĂ© je me suis intĂ©ressĂ© Ă  l'art que certains artistes laissent Ă  la rue. Et cela a Ă©tĂ© pour ma part quelque peu amusant et mĂȘme passionnant. Et pour cela je me suis mis (une nouvelle fois) Ă  dĂ©ambuler sur Brest et ses environs avec cette nouvelle occupation de chasse aux graffs. Pour l'anecdote, il m'est mĂȘme arrivĂ© de retourner sur des lieux plusieurs fois car Ă  la premiĂšre rencontre avec certaines Ɠuvres... Car je n'avais pas mon appareil photo. A un moment je m'Ă©tais dit que vu que c'est du street art je vais faire des photos qu'avec mon smartphone pour amplifier la spontanĂ©itĂ© de la dĂ©couverte... Mais Ă  part la symbolique derriĂšre je trouvais que je ne faisais pas "honneur" aux graffs et qu'il fallait que je vous partage des photos de bonne qualitĂ©. Ce que mon smartphone (un peu vieillissant) ne peut pas fournir.
Je ne ferai pas une liste exhaustive des lieux car dĂ©jĂ  flemme puis j'estime que la recherche fait partie de "l'ambiance street art". Mais j'ai quand mĂȘme quelques histoires que je trouve marrantes Ă  inscrire ici. Comme ce coureur, vĂȘtu d'un tee-shirt rouge, qui sur la plage de Moulin Blanc Ă©vite de passer devant mon objectif. A mon niveau il me dit que ce n'est pour ne pas apparaĂźtre dans la photo. Je lui ai rĂ©pondu que justement c'est ce que je recherche : des personnes lambda qui passent devant les Ɠuvres. C'est alors que le gars retourne sur ces pas pour m'honorer de sa prĂ©sence sur ma photo.
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Situation tout a fait imprĂ©vue et fort agrĂ©able... Comme la discussion qui a suivi. Le septuagĂ©naire a participĂ© a des compĂ©titions internationales. Et mĂȘme de souvenir (attention ma mĂ©moire me joue des tours et je fais de temps Ă  autre un trĂšs bon [ou mauvais ?] maillon de tĂ©lĂ©phone arabe), il a participĂ© au JO de Mexico. En tout cas ce qui est sĂ»r c'est qu'une des coureuses sur la plage (ils semblent tous se connaĂźtre) y a participer. C'est lĂ  que tee-shirt bleu rejoint le groupe de discussion. Lui il fait parti de la structure du stade Brestois pour les petits. Il me parle de son expĂ©rience avec (ou de ses connaissances sur) RibĂ©ry. Il me parle de sa vision d’entraĂźneur dans le monde pro. Il y distingue 2 catĂ©gories dont les noms sont sĂ»rement altĂ©rĂ©s ici. Il y a l'entraĂźneur coach qui a une vision macro de son Ă©quipe qui est plus axĂ© sur l'humain, l'individu que le joueur incarne. Et il y a l'entraĂźneur manageur qui lui est plus axĂ© business, plus dans la gestion de masse. Alors pour illustrer ses propos je lui demande des exemples. Pour lui Pierre Sage (entraĂźneur de la plus grande des Ă©quipes [du monde !] : l'OL) fait parti de la section coach. Didier Deschamps... bah c'est plus un manageur. Il ajoute qu'un coach n'est pas adaptĂ© pour les grandes ou disons plutĂŽt grosse Ă©quipes (comme le PSG... qui est plus une grosse Ă©quipe) car le cĂŽtĂ© business est tout de mĂȘme centrale Ă  ces Ă©quipes. Je ne me suis pas empĂȘcher Ă  faire des parallĂšles sur le monde professionnel moins mĂ©diatisĂ©... le mien. La oĂč ces 2 derniĂšres annĂ©e, tout en nuançant le propos (car l'absolu n'existe pas), j'ai l'impression d'avoir cĂŽtoyer en grande majoritĂ© des coachs.
Durant mes dĂ©ambulations j'ai dĂ©couvert d'autres surprises comme : Une sacrĂ©e fresque situĂ©e entre la plage de Moulin blanc et Stang Allar. Je n'y avais mĂȘme pas fait attention. Et mazette qu'est-ce qu'elle est grande.
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Au niveau du port j'ai aussi vu une fresque qui m'a touché : celle oĂč il est Ă©crit RIP.
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Et en parlant avec un ami je sais que je n'ai encore pas tout découvert. Comme une fresque de Wen2 qui était proche de mon chemin domicile travail (quand je prenais le tram). Un artiste dont j'ai appris l'existence en m'intéressant au 30 ans du fourneau un asso centrée sur l'art de rue.
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Et on en parle de la poule que j'ai spottĂ© de partout dĂšs mon arrivĂ©e sur Brest. Elles sont tellement Ă©parpillĂ©es de partout dans la ville qu'on peut presque la considĂ©rer comme un patrimoine Brestois. Je l'ai mĂȘme vu sur un tee shirt (usĂ© par le temps et portĂ© par un gars de chantier) qui avait cet animal avec Ă©crit « Ici c'est Brest ». Maintenant je vois mĂȘme des dĂ©rivĂ©s avec des pochoirs reprĂ©sentant d'autres animaux.
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Dire que tout ça est parti d'un trajet pour aller voir mon ancienne coloc. A la rencontre d'un artiste qui m'a lancé dans cette exploration passionnante. Je l'ai revu une derniÚre fois quelques semaines plus tard admirant son acolyte connu sous le nom de Waes qui était en train de recouvrir un graff pour y dessiner son nom car il considérait avoir une meilleur note sur le lettrage. Le jeune homme m'a confirmé que Taspé bah il trouve que ça sonne bien et que la signification en verlan lui convient bien. Et il faut bien le dire... telle une biatch de magazine il laisse sa trace de partout !
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PS : Au cas oĂč vous ĂȘtes curieux voici les photos de l'urbex :-)
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PremiÚre version achevée le 13 décembre 2024
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montreux-suisse · 26 days ago
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La carte de crĂ©dit, aujourd’hui incontournable dans notre quotidien, a une histoire riche et fascinante. Elle symbolise l’évolution des Ă©changes Ă©conomiques, depuis les premiĂšres formes de crĂ©dit dans l’AntiquitĂ© jusqu’aux paiements numĂ©riques contemporains. Son dĂ©veloppement reflĂšte les avancĂ©es technologiques, les mutations des systĂšmes financiers et les besoins croissants de commoditĂ© dans un monde globalisĂ©.
1. Les origines du crĂ©dit : De l’AntiquitĂ© au Moyen Âge
1.1. Les premiÚres traces de crédit
MĂ©sopotamie (3000 av. J.-C.) : Les tablettes d’argile inscrites de transactions tĂ©moignent des premiĂšres formes de prĂȘt entre commerçants, souvent basĂ©es sur des promesses de remboursement.
Égypte ancienne et Rome antique : Les agriculteurs et les commerçants utilisaient des "reçus" Ă©crits pour diffĂ©rer les paiements. Ce systĂšme permettait dĂ©jĂ  de stimuler le commerce et de soutenir les investissements.
1.2. Le Moyen Âge : Les lettres de crĂ©dit
Avec l’essor du commerce international, les marchands europĂ©ens ont adoptĂ© des lettres de crĂ©dit. Ces documents permettaient aux commerçants de retirer des fonds dans diffĂ©rentes villes, Ă©liminant le besoin de transporter de grandes quantitĂ©s d’argent liquide, et rĂ©duisant ainsi les risques de vol.
2. Les prémices de la carte de crédit : Fin 19e et début 20e siÚcles
2.1. Les premiĂšres "cartes"
1860 : Cartes en papier pour les chemins de fer américains Les compagnies ferroviaires américaines ont introduit des cartes permettant aux clients réguliers de voyager à crédit. Elles représentaient un début rudimentaire de la "fidélisation par crédit".
1914 : Carte mĂ©tallique de Western Union Western Union a introduit une plaque mĂ©tallique pour ses meilleurs clients, leur permettant d’accĂ©der Ă  des services Ă  crĂ©dit sans frais.
2.2. Les débuts du crédit moderne
Au début du 20e siÚcle, les grands magasins américains ont développé leurs propres systÚmes de crédit. Les clients recevaient des cartes de fidélité personnalisées permettant des achats différés, marquant les prémices de la carte de crédit universelle.
3. La révolution des cartes de crédit modernes : Années 1950
3.1. La naissance de Diners Club (1950)
L’histoire lĂ©gendaire de la carte Diners Club commence avec Frank McNamara, un homme d’affaires new-yorkais. Lors d’un dĂźner, il rĂ©alise qu’il a oubliĂ© son portefeuille. Cette mĂ©saventure lui inspire l’idĂ©e d’une carte permettant de rĂ©gler les repas dans diffĂ©rents Ă©tablissements.
En 1950, la Diners Club Card est lancée, acceptée dans une poignée de restaurants à New York. Rapidement, elle devient un succÚs avec plus de 20 000 utilisateurs en un an. Elle est considérée comme la premiÚre carte de crédit universelle.
3.2. L’arrivĂ©e d’American Express (1958)
En 1958, American Express lance une carte de crédit internationale, marquant une étape clé dans la mondialisation des services bancaires. Contrairement à Diners Club, sa carte était en plastique, une innovation majeure qui deviendra la norme.
3.3. BankAmericard (1958) : L’ancĂȘtre de Visa
En Californie, la Bank of America introduit la BankAmericard, la premiÚre carte de crédit bancaire permettant des paiements échelonnés (crédit revolving). Ce modÚle révolutionnaire permettait aux utilisateurs de gérer leurs finances de maniÚre flexible.
4. L’expansion mondiale : AnnĂ©es 1960-1980
4.1. Standardisation des cartes
Dans les annĂ©es 1960, les cartes magnĂ©tiques font leur apparition. Cette innovation technologique permet d’automatiser les transactions et d’élargir l’acceptation des cartes dans divers secteurs, tels que le commerce de dĂ©tail et les services.
4.2. Création de MasterCard (1966)
MasterCard, initialement connue sous le nom d’Interbank, est crĂ©Ă©e pour rivaliser avec BankAmericard (futur Visa). Elle introduit des services de crĂ©dit dans des rĂ©gions non couvertes par BankAmericard, favorisant une concurrence saine et une adoption rapide.
4.3. Expansion géographique
Les cartes de crĂ©dit commencent Ă  s’étendre Ă  l’Europe, l’Asie et le reste du monde. Les banques locales s’associent aux gĂ©ants amĂ©ricains comme Visa et MasterCard pour offrir des services similaires adaptĂ©s aux besoins locaux.
5. L’ùre des innovations technologiques : AnnĂ©es 1990 Ă  aujourd’hui
5.1. Les cartes Ă  puce EMV (1990s)
En collaboration avec Europay, MasterCard et Visa, les cartes à puce EMV sont introduites pour améliorer la sécurité. Ces cartes remplacent progressivement les bandes magnétiques, réduisant les fraudes liées aux duplications de cartes.
5.2. Explosion des paiements en ligne
L’émergence d’Internet dans les annĂ©es 1990 transforme la carte de crĂ©dit en un outil indispensable pour les paiements en ligne. Les plateformes de commerce Ă©lectronique, telles qu’Amazon et eBay, favorisent cette transition.
5.3. Paiements sans contact et portefeuilles numériques
Le dĂ©but des annĂ©es 2000 voit l’introduction des paiements sans contact. En parallĂšle, les portefeuilles numĂ©riques comme Apple Pay et Google Pay intĂšgrent les cartes de crĂ©dit, simplifiant encore davantage les transactions.
5.4. Intelligence artificielle et gestion des finances
Les technologies modernes permettent aux banques de proposer des services basĂ©s sur l’IA, tels que la dĂ©tection des fraudes en temps rĂ©el et des analyses personnalisĂ©es des habitudes de dĂ©penses.
6. Les impacts économiques et sociaux de la carte de crédit
6.1. Transformation de la consommation
La carte de crĂ©dit a dĂ©mocratisĂ© l’accĂšs au crĂ©dit pour les particuliers, favorisant une croissance de la consommation dans le monde entier.
6.2. DĂ©veloppement de l’économie numĂ©rique
Les services numĂ©riques, le commerce Ă©lectronique et les abonnements en ligne reposent largement sur l’utilisation des cartes de crĂ©dit.
6.3. Risques associés
Endettement croissant : L’accĂšs facile au crĂ©dit peut encourager une surconsommation.
Fraudes et cybersécurité : Malgré les avancées technologiques, les fraudes liées aux cartes de crédit restent une préoccupation majeure.
7. L’avenir de la carte de crĂ©dit
7.1. Vers une dématérialisation complÚte
Les cartes physiques pourraient ĂȘtre remplacĂ©es par des identitĂ©s numĂ©riques ou des paiements biomĂ©triques (empreintes digitales, reconnaissance faciale).
7.2. Blockchain et cryptomonnaies
Les technologies décentralisées, comme la blockchain, pourraient transformer le systÚme de crédit, rendant les transactions plus transparentes et moins coûteuses.
7.3. Personnalisation accrue
GrĂące Ă  l’IA, les cartes de crĂ©dit offriront des expĂ©riences personnalisĂ©es : ajustement automatique des plafonds, recommandations d’épargne ou d’investissement, et rĂ©compenses ciblĂ©es.
Conclusion
La carte de crĂ©dit, nĂ©e d’une simple idĂ©e d’accĂšs pratique au crĂ©dit, est devenue un Ă©lĂ©ment central de notre vie financiĂšre moderne. De l’époque des marchands mĂ©sopotamiens Ă  l’économie numĂ©rique, son Ă©volution reflĂšte les transformations Ă©conomiques et technologiques mondiales. L’histoire de la carte de crĂ©dit n’est pas terminĂ©e : Ă  mesure que les technologies avancent, elle continuera d’évoluer pour rĂ©pondre aux besoins changeants des consommateurs et des entreprises.
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letraindemanu · 1 year ago
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AMCF Mag' : le n°11 est disponible
AMCF Mag' : le n°11 est disponible
Episode 392 ‱ Depuis 2021, l’Association ModĂ©lisme et Culture Ferrovipathes (AMCF) Ă©dite une revue numĂ©rique trimestrielle de qualitĂ©. Le numĂ©ro 11, trĂšs prochainement disponible, est en grande partie consacrĂ© Ă  l’évĂšnementiel Train Ă  l’Eure. Dans l’épisode 355, je vous prĂ©sentais la revue numĂ©rique «AMCF Mag»,un pĂ©riodique traitant de façon Ă©quilibrĂ©e aussi bien du chemin de fer rĂ©el que du

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codumofr · 1 month ago
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L'Arrondissement SpĂ©cial de Shibuya ayant Ă©tĂ© fondĂ© en lui-mĂȘme en 1932. Shibuya est connu pour son croisement appelĂ© le "Carrefour Hachiko" ou "Shibuya Crossing". C'est aussi le quartier des affaires avec de nombreux siĂšges sociaux d'entreprise prĂ©sents. Mais Shibuya, le site en lui-mĂȘme serait habitĂ© depuis la pĂ©riode Jƍmon (13 000 Ă  400 ans av. J.-C.) suite Ă  la rĂ©vĂ©lation de plusieurs sites archĂ©ologiques Ă©tablis sur son territoire actuel. Occupant les parties Ă©levĂ©es du plateau de Musashino, ses restes se composent de Kofun (monuments funĂ©raires), des objets faits d’argiles ainsi que des os humains dĂ©couverts et sortis de terre. Son histoire est assez floue durant les pĂ©riodes de Nara (710-794) et celle de Heian (794-1185) malheureusement. C’est en 1092 qu’un clan de samouraĂŻ donne son nom Ă  une fortification militaire prĂ©sent sur ses lieux, mais aussi Ă  un lieu de culte du Shinto, le ChĂąteau de Shibuya dĂ©truit en 1524 par les Go-Hojo et le sanctuaire de Shibuya Hachiman, aussi appeler “Konno Hachiman-Gul”, qui lui est au dĂ©but du XXIe le seul Ă©difice de ce clan Ă  avoir Ă©tĂ© prĂ©servĂ©. Ce n’est que durant l’époque de Kamakura (1185-1333) que commence Ă  s’écrire l’histoire de Shibuya, et cela, provenant de la province de Musashi, alors sous l’impulsion du clan du mĂȘme nom. Jusqu’à l’époque Edo (1603-1868), les villages se dĂ©veloppent, on peut y retrouver Harajuku, Sendagaya, Hatagaya ou encore Shimoshibuya. Ce n’est que durant le shogunat Tokugawa (1603-1868) que la rĂ©gion prospĂšre comme extension du domaine liĂ© au pouvoir central qui siĂšge Ă  cette Ă©poque Ă  Edo. Le nouveau gouvernement installĂ© Ă  Tokyo lors de la restauration de Meiji (1868-1889), le pouvoir remodĂšle l’organisation administrative du pays et le district de Shibuya est officiellement crĂ©er en 1869 et sera rattachĂ© Ă  la prĂ©fecture de Musashi. En 1889, le village de Shibuya est fondĂ© en tant que telle. Comprenant 8954 habitation pour une population de 35191 habitant en 1904, ça ne sera que le 1er octobre 1932 que le village de Shibuya devient l’un des 35 arrondissement de Tokyo, incluant la vallĂ©e du cours supĂ©rieur du fleuve Shibuya, le quartier rĂ©sidentiel Yoyogi et celui de Harajuku. AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, en 1947, Shibuya est maintenant comme un des 23 arrondissements spĂ©ciaux de la capitale japonaise et ça ne sera qu'Ă  partir de 1955 que les premiers gratte-ciel de l’arrondissement seront construits. S’établissant comme centre d'affaires, centre administratif et centre commercial tout en Ă©tant desservi par de nombreuses lignes de chemin de fer (dont la ligne Yamanote), son dĂ©veloppement augmentera drastiquement en 1964 suite Ă  la tenue des Jeux olympiques d’étĂ© cette annĂ©e-lĂ . C’est par la suite l'arrivĂ©e de nombreuses boutiques de mode qui permettra Ă  Shibuya de devenir un lieu de rendez-vous de la jeunesse tokyoĂŻte, mais aussi un grand lieu commercial. Shibuya possĂšde de nombreuses universitĂ© telle que l’UniversitĂ© des Nations Unies qui est le centre de recherche de l’ONU ; l’UniversitĂ© pour femme de Jissen qui diplĂŽma la premiĂšre femme Ă  obtenir un doctorat en agronomie du Japon. Cette femme est Michiyo Tsujimura, reconnu pour ses recherches sur le ThĂ© Vert, notamment grĂące Ă  l’isolation de la CatĂ©chine FlavonoĂŻde en 1929. De nos jours, Shibuya est habitĂ© par 229 553 habitants (Octobre 2022) pour une densitĂ© de 15192 habitants au kilomĂštreÂČ. En 1988, l’AstĂ©roĂŻde 4634 est dĂ©couvert Ă  Kobuchizawa par Masaru Inoue et Osamu Muramatsu qui dĂ©cident de le nommer d’aprĂšs l’arrondissement de Shibuya.
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david-schmidt-journaliste-blog · 5 months ago
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Forbach : la ville oĂč le passĂ© se mine et l’avenir se creuse !
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Ah, Forbach !
Cette petite perle de la Moselle, blottie Ă  la frontiĂšre allemande, avec son charme ... Oui parce que oui, moi je trouve que ma ville a du charme ! Et son histoire au travers des siĂšcles et aussi rocambolesque que celle d’un feuilleton tĂ©lĂ©visĂ©. Cher lecteur, accrochez-vous, car la ville de Forbach mĂ©rite plus qu’un simple coup d’Ɠil. Elle mĂ©rite un coup de plume acĂ©rĂ©, trempĂ© dans mon encre de la satire, pour vous faire dĂ©couvrir ses hauts et ses bas, ses gloires passĂ©es et ses questionnements prĂ©sents. Voici un bref aperçu de son histoire mĂȘme si beaucoup s'en fiche ! - AntiquitĂ© et Moyen Âge : Forbach est habitĂ©e depuis l’AntiquitĂ© et devient une seigneurie au Moyen Âge. - XIXe siĂšcle : La ville prend de l’importance grĂące Ă  la ligne de chemin de fer qui relie Metz Ă  la ville allemande de Sarrebruck. - 1918, les allemand traverse Forbach pour rentrĂ© en Allemagne, Forbach redevient Französisch. - Évacuation en 1939 : À la fin de l’Offensive de la Sarre en 1939, la ville est Ă©vacuĂ©e par la 8e armĂ©e française, sans gloire et bien des dĂ©boires. - 1944, Forbach bombardĂ©, son siĂšge va durer 105 jours. Dans les galeries sous le Schlossberg, creusĂ©es par des prisonniers russes pendant la guerre, les conditions de vie sont rudes. 2 000 Ă  3 000 habitants y sont rassemblĂ©s (RL). - La reconstruction a dĂ©butĂ© dans les annĂ©es 1946-1947, une fois les hostilitĂ©s terminĂ©es et les conditions stabilisĂ©es et savoir qui va payer quoi ... - Puis vient "Les Trente Glorieuse" : J'en parle juste en dessous : On va rester sĂ©rieux, un tout petit peu, ensuite promis je me lĂąche ! - 1979, mon annĂ©e de naissance, ouaiiiiii, ça aussi tous le monde s'en fiche ! "Les Trente Glorieuse" : Transformation sociale : Les Trente Glorieuses ont apportĂ© une certaine prospĂ©ritĂ© Ă  Forbach, mais aussi des changements sociaux importants. Avec l'industrialisation et l'urbanisation rapide, la ville a accueilli des populations immigrĂ©es, notamment en provenance d'Italie, de pologne, du Portugal et du Maghreb, venues travailler dans les mines et les industries associĂ©es. Cette immigration a contribuĂ© Ă  la diversitĂ© culturelle de la ville et a façonnĂ© son identitĂ© moderne. DĂ©clin progressif : Vers la fin des Trente Glorieuses, dans les annĂ©es 1970, Forbach a commencĂ© Ă  ressentir les premiers signes du dĂ©clin de l'industrie charbonniĂšre. La crise pĂ©troliĂšre de 1973 et la concurrence internationale ont conduit Ă  une baisse de la demande de charbon, marquant le dĂ©but de la fermeture progressive des mines. Ce dĂ©clin a eu des consĂ©quences Ă©conomiques et sociales durables pour la ville. HĂ©ritage des Trente Glorieuses : Les Trente Glorieuses ont laissĂ© un hĂ©ritage mixte Ă  Forbach. D'un cĂŽtĂ©, cette pĂ©riode a permis le dĂ©veloppement et la modernisation de la ville, ainsi qu'une amĂ©lioration des conditions de vie. D'un autre cĂŽtĂ©, la dĂ©pendance Ă  l'industrie charbonniĂšre a posĂ© des dĂ©fis lorsque cette industrie a commencĂ© Ă  dĂ©cliner. La ville a depuis dĂ» se rĂ©orienter Ă©conomiquement, cherchant Ă  diversifier son Ă©conomie et Ă  gĂ©rer les impacts sociaux du dĂ©clin industriel. En somme, les Trente Glorieuses ont Ă©tĂ© une pĂ©riode clĂ© pour Forbach, marquĂ©e par un mĂ©lange de prospĂ©ritĂ© et de transformations profondes, mais aussi par les prĂ©mices des dĂ©fis Ă©conomiques Ă  venir. Plusieurs dĂ©fis contemporains, reflĂ©tant des tendances plus larges dans les villes de taille similaire.
Voici quelques-uns des principaux défis :
DĂ©sindustrialisation : Comme de nombreuses villes miniĂšres, Forbach a souffert de la dĂ©sindustrialisation. La fermeture des mines de charbon a entraĂźnĂ© une perte d’emplois et une transformation Ă©conomique difficile. DĂ©clin dĂ©mographique : La population de Forbach a diminuĂ© au fil des ans, ce qui peut entraĂźner des problĂšmes de services publics, de logement et de dynamisme Ă©conomique. ChĂŽmage et prĂ©caritĂ© : Le taux de chĂŽmage est souvent plus Ă©levĂ© dans les anciennes villes industrielles. Forbach ne fait pas exception, et la prĂ©caritĂ© peut ĂȘtre un dĂ©fi majeur pour les habitants. IntĂ©gration transfrontaliĂšre : La proximitĂ© de Sarrebruck en Allemagne offre des opportunitĂ©s, mais aussi des dĂ©fis en matiĂšre de coopĂ©ration transfrontaliĂšre, de mobilitĂ© et d’échanges culturels. Renouvellement urbain : La rĂ©novation des infrastructures, la revitalisation des quartiers et la prĂ©servation du patrimoine sont des enjeux importants pour l’avenir de Forbach. Cependant, il est important de noter que malgrĂ© ces dĂ©fis, Forbach possĂšde Ă©galement des atouts, tels que sa situation gĂ©ographique, son histoire et sa diversitĂ© culturelle. Les efforts de la communautĂ© et des autoritĂ©s locales peuvent contribuer Ă  relever ces dĂ©fis et Ă  façonner un avenir positif pour la ville. Ces initiatives visent Ă  crĂ©er un avenir positif pour Forbach en dĂ©pit des dĂ©fis auxquels elle est confrontĂ©e. Allez c'est parti ! Forbach, un lieu oĂč l’histoire est aussi riche que le schnaps local ! Commençons par le commencement. Forbach, ce nom qui sonne presque comme une blague de mauvais goĂ»t en allemand, pourrait se traduire par quelque chose comme "le ruisseau prĂšs de la forĂȘt". Une Ă©tymologie qui, soyons honnĂȘtes, donne dĂ©jĂ  le ton. Pourtant, ce n’est pas la folie mais c'est dans la richesse industrielle que la ville s'est forgĂ©e au XIXe siĂšcle, au cƓur du bassin houiller lorrain. Oui, Ă  l’époque oĂč le charbon Ă©tait plus prĂ©cieux que l'or noir, Forbach Ă©tait le joyau d'une couronne noirĂątre. Imaginez une ville en plein boum industriel, les cheminĂ©es crachant une fumĂ©e Ă©paisse, les mines grouillant d'une vie souterraine, et les habitants fiers de leur dur labeur. Mais attention, Forbach ce n’était pas seulement du charbon, c’était aussi une vĂ©ritable plaque tournante des chemins de fer. Et qui dit chemin de fer, dit dĂ©part, et Forbach a vu bien des rĂȘves partir sur des rails
 pour ne jamais revenir. De la splendeur au dĂ©clin L'histoire de Forbach, c’est aussi celle d’un dĂ©clin inĂ©luctable. Car quand le charbon s’est fait rare et que l’industrie s’est dĂ©localisĂ©e, la ville a commencĂ© Ă  tousser, non pas Ă  cause de la poussiĂšre de charbon, mais Ă  cause du manque d’oxygĂšne Ă©conomique. Forbach a dĂ» se rĂ©inventer, et disons-le, ça n’a pas Ă©tĂ© une mince affaire. L'aprĂšs-mine a laissĂ© des cicatrices profondes. Aujourd’hui, Forbach tente tant bien que mal de se relever. On y trouve des zones d’activitĂ© commerciale qui essaient de faire oublier le passĂ©. Les centres commerciaux modernes ont remplacĂ© les puits de mines, mais l’ombre de ces derniers plane toujours au-dessus de la ville, tel un nuage gris un jour d’étĂ©. Forbach aujourd’hui, entre fantĂŽme du passĂ© et espoir du futur Aujourd'hui, que reste-t-il de cette glorieuse Ă©poque oĂč Forbach vibrait au rythme des coups de pioche ? Eh bien, le chĂąteau du Schlossberg, emblĂšme de la ville, veille toujours sur les habitants du haut de sa colline, comme pour rappeler que Forbach a Ă©tĂ©, et restera, une sentinelle de la frontiĂšre franco-allemande. La ville s’efforce aussi de cultiver un certain dynamisme culturel, et on ne peut que saluer ces efforts. Entre les festivals de musique, les Ă©vĂ©nements sportifs et les expositions, sa radio locale "FOR"FM" et nos autres amis  "TV8" et le "RL", Forbach essaie de montrer qu’elle est bien vivante. Mais au fond, le regard des Forbachois semble souvent tourner vers le passĂ©, ce passĂ© minier qui, s’il a noirci leurs poumons, a aussi forgĂ© leur identitĂ©. Et demain ? Alors, que peut-on espĂ©rer pour l’avenir de Forbach ? Une nouvelle rĂ©volution industrielle ? Un retour Ă  la gloire passĂ©e ? Peut-ĂȘtre... Ou peut-ĂȘtre que Forbach continuera d’avancer, lentement mais sĂ»rement, comme un vieux train Ă  vapeur sur ses rails. Une chose est certaine, c’est que Forbach ne se rĂ©sume pas Ă  son passĂ©. C’est une ville qui porte en elle une histoire riche et complexe, mais qui regarde toujours avec prudence vers l'avenir, tout en gardant un pied solidement ancrĂ© dans son passĂ©. En somme, Forbach, c’est un peu comme ce schnaps que l’on dĂ©guste dans les caves de certains paysans locaux : fort en goĂ»t, brĂ»lant Ă  la gorge, mais avec une chaleur qui reste en bouche, un souvenir impĂ©rissable d’un temps rĂ©volu, mais jamais oubliĂ©. Ah Forbach, tu es bien plus qu’un simple point sur une carte, tu es une leçon d’histoire, une leçon de vie
 et un sujet de satire inĂ©puisable pour moi et d'autres contemporains ... Et je t'aime Forbach ... Mais pas toi l'agglo ! Tu sais le bĂątiment de brique rouge qu'il y a la place l'ancienne mine de Marienau ? Eh ben, il y a lĂ -bas, des tempĂȘtes et des orages ... c'est pour ça que je n'irai plus lĂ -bas*, des fonctionnaires qui sont tous berk, c'est du caca. Vivement 2026 qu'il y a un petit coup de balai qui soit fait ! Bye Bye la HAINE envers le petit peuple qui ne veut plus se mettre Ă  genoux face Ă  leurs bourreaux ! Que la fĂȘte commence ! Allez, bisous ! David SCHMIDT * Pour ceux qui n'avais pas la rĂšf. c'est un bout de la Chanson de Jean-Jacques Goldman et Sirima : "LĂ -bas". Read the full article
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trescalinisur · 9 months ago
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Explorer l'élégance des escaliers parisiens : un guide des escaliers métalliques de Paris
Dévoiler le charme des escaliers métalliques de Paris
Les escaliers métalliques de Paris, élément essentiel du paysage architectural de la ville, dégagent un charme et une élégance inégalés. Ces structures complexes, que l'on retrouve souvent dans les bùtiments historiques et les designs contemporains, ajoutent une touche de sophistication à l'ambiance parisienne.
L'attrait intemporel des escaliers parisiens
De la grandeur de la Tour Eiffel aux rues pittoresques de Montmartre, les escaliers parisiens font partie intégrante du charme de la ville. Fabriqués avec précision et ornés de détails complexes, ces escaliers témoignent à la fois du talent artistique et de la fonctionnalité.
Découvrir la beauté à chaque étape
Chaque montée ou descente d'un escalier métallique paris dévoile une nouvelle perspective sur la ville. Qu'il s'agisse des courbes gracieuses du fer forgé ou des lignes épurées des designs contemporains, chaque escalier raconte une histoire riche en histoire et en style moderne.
Paris, la Ville LumiĂšre, est rĂ©putĂ©e pour son architecture Ă  couper le souffle, sa culture captivante et son Ă©lĂ©gance intemporelle. Parmi les nombreuses merveilles architecturales qui ornent ses rues, les escaliers mĂ©talliques de Paris occupent une place Ă  part. Ces escaliers, fabriquĂ©s avec prĂ©cision et ornĂ©s de dĂ©tails complexes, ne sont pas seulement des Ă©lĂ©ments fonctionnels mais aussi des Ɠuvres d'art qui contribuent au charme unique de la ville.
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Les escaliers métalliques parisiens, souvent synonymes escalier parisien, se retrouvent sous diverses formes à travers la ville. Des escaliers en colimaçon ornés dans des bùtiments historiques aux designs élégants et modernes dans des structures contemporaines, chaque escalier ajoute sa propre touche de beauté au paysage parisien.
L'un des exemples les plus emblĂ©matiques d'escaliers parisiens est l'escalier en colimaçon de la Tour Eiffel. Ce chef-d'Ɠuvre d'ingĂ©nierie permet non seulement d'accĂ©der aux diffĂ©rents niveaux de la tour, mais offre Ă©galement une vue imprenable sur la ville en contrebas. Avec sa conception complexe en fer forgĂ©, l'escalier de la Tour Eiffel tĂ©moigne des prouesses architecturales et du patrimoine artistique de Paris.
Outre les monuments historiques, les escaliers métalliques parisiens se retrouvent également dans les immeubles résidentiels, les musées et les espaces publics de la ville. Qu'il s'agisse d'un grand escalier orné de sculptures élaborées ou d'un design minimaliste aux lignes épurées, chaque escalier reflÚte le style unique et la personnalité de son environnement.
Pour ceux qui souhaitent découvrir la beauté des escalier parisien, une promenade dans les rues de Montmartre offre de nombreuses opportunités. Ce charmant quartier, connu pour son patrimoine artistique et son atmosphÚre bohÚme, abrite de nombreux escaliers qui serpentent à flanc de colline, offrant un aperçu de cours cachées et de ruelles pittoresques le long du chemin.
En conclusion Les escaliers métalliques de Paris ne sont pas seulement des éléments fonctionnels mais aussi des parties intégrantes de l'identité architecturale de la ville. Qu'il s'agisse d'admirer la grandeur des monuments historiques ou de découvrir des joyaux cachés dans les rues de Montmartre, explorer les escaliers parisiens est une expérience qui promet d'enchanter et d'inspirer. Alors la prochaine fois que vous vous retrouverez dans la Ville LumiÚre, assurez-vous de prendre un moment pour apprécier la beauté de ces structures intemporelles.
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christophe76460 · 9 months ago
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111 In extremis
C’était le mois de dĂ©cembre. Arnaud descendait au village pour aller acheter des gĂąteaux pour ses enfants et des provisions pour les fĂȘtes. Les petits auraient Ă©tĂ© déçus si leur pĂšre ne leur avait rien offert. Il allait profiter de cette course Ă  la ville pour rendre aussi visite Ă  son cousin malade.
Il s’était donc mis en route de bonne heure. La neige couvrait le sol et effaçait les sentiers. Le ciel Ă©tait gris et les nuages bas.
— Bah ! Je connais bien ma route, se disait-il. Et confiance, le solide montagnard avait rapidement atteint le fond de la vallĂ©e. Il espĂ©rait rentrer de bonne heure au chalet, avant que la nuit tombe car la nuit Ă©tait trĂšs noire. Mais il avait oubliĂ© que les magasins Ă©taient remplis de monde et que les vendeuses Ă©taient dĂ©bordĂ©es en cette veille de NoĂ«l. Il perdit beaucoup de temps pour ses maigres achats et fut retenu plus qu’il ne fallait auprĂšs de son cousin malade.
Lorsque la nuit fut venue, Arnaud Ă©tait encore bien loin de la maison. Il serait arrivĂ© sans peine car il connaissait bien la montagne mais, malheureusement, la neige s’était mise Ă  tomber. Il ne voyait plus rien. À ce moment-lĂ , une grande angoisse s’empara de lui. Tout en marchant, il se souvint d’une histoire entendue jadis Ă  l’école : c’était l’histoire d’un paysan qui, bien que sachant qu’un clou manquait au fer de son cheval, ne l’avait pas fait remplacer. Le cheval perdit son fer, glissa sur la route et se brisa une patte. On avait dĂ» abattre l’animal. Cette histoire, banale sans doute, lui rappelait sa nĂ©gligence. Il savait que sitĂŽt aprĂšs le chalet, le chemin sinueux bordait le prĂ©cipice. Il y avait bien une barriĂšre en cet endroit, mais elle Ă©tait vermoulue et cassĂ©e par endroits. Sa femme lui avait souvent dit :
— Arnaud, pense aux enfants. Tu devrais remplacer cette barriùre.
— Tu as raison, Marie. Je le ferai demain et depuis plus de 3 ans la barriĂšre n'avait toujours pas Ă©tĂ© remplacĂ©e ! Maintenant, Arnaud avançait, soucieux. La nuit Ă©tait Ă©paisse, trop Ă©paisse pour qu’il pĂ»t apercevoir la lumiĂšre venant de la maison oĂč l’attendait sa famille. En outre, il ne sentait plus le sentier sous ses pieds.
— Et si j’avais dĂ©passĂ© ma maison sans m’en rendre compte, songea-t-il ? Si j’étais au bord du prĂ©cipice ? C’est alors qu’il pensa Ă  cette Parole de la Bible : Du bout de la terre je crie Ă  toi, le cƓur abattu ; Conduis-moi sur le rocher que je ne puis atteindre, Psaumes 61 : 2. Jamais Arnaud ne pria avec tant de ferveur. Il rĂ©alisa ce que dit l’Écriture :Dans ma dĂ©tresse, j’ai invoquĂ© l’Eternel, Et il m’a exaucĂ© ; Du sein du sĂ©jour des morts j’ai criĂ©, Et tu as entendu ma voix, Jonas 2 : 3.
À la maison, Marie Ă©tait inquiĂšte. Elle essayait de cacher son angoisse aux enfants et cherchait Ă  les occuper. Elle dĂ©corait la nappe de petites branches de sapin et des rameaux de houx. Elle avait aussi placĂ© la lampe tout prĂšs de la fenĂȘtre. Il faisait froid dehors, mais peu importait, il fallait sauver papa.
HĂ©las ! Sans le savoir, Arnaud avait dĂ©passĂ© le chalet et se trouvait Ă  quelques pas seulement du prĂ©cipice. Il pensa Ă  une gravure qu’il possĂ©dait et sur laquelle on voyait un enfant qui cueillait une fleur au bord du prĂ©cipice tandis que son ange gardien Ă©tait lĂ , prĂȘt Ă  le retenir. Et c’est exactement ce qui lui arrive ce soir-lĂ .
Alors qu’il Ă©tait en danger, ses enfants entonnĂšrent un vieux cantique.
« Hosanna ! Béni soit le Sauveur !
Qui, vers nous, plein d’amour
Descend du sein du PĂšre !
BĂ©ni soit le Seigneur qui vient du plus haut des cieux,
Apporter aux humains un salut glorieux ! "
Salut, glorieux, précipice, gravure, enfant, ange ,gardien, cantique, sauveur, amour, pÚre, cieux, humain, salut,
Des bribes de ce cantique arrivĂšrent jusqu’au montagnard. Ce fut assez pour qu’il rĂ©alisĂąt sa situation. Alors, il ferma les yeux et resta un instant silencieux. Il tenait Ă  dire un grand « MERCI ! » Ă  Celui qui l’avait exaucĂ©. Il rentra au chalet et ce fut pour toute la famille une belle et douce nuit. Du fond de l’abĂźme, je t’invoque, ĂŽ Eternel ! Seigneur Ă©coute ma voix ! Psaumes 130 : 1
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