#Fixeur
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sexymonstersupercreep · 1 year ago
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The Movie Gallery - favorite film posters
.... Fixeur (2016) .... Kolnati sme Irina (1973) .... Godzilla: King of the Monsters (2019) .... Anthropophagus (1980) .... Cargo (2017) .... Golem (1980) .... Invasion of the Body Snatchers (1978) .... Earwig (2021) .... Trick 'r Treat (2007) .... Texas Chainsaw Massacre: The Beginning (2006) .... The Descent (2005) .... The Straight Story (1999) ....
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aspho-dele · 1 year ago
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…. Dans un communiqué publié vendredi, Reporters sans frontières (RSF) dénonce une volonté de black-out de la part d’Israël sur l’information en provenance de Gaza. Journalistes tués ou blessés, rédactions détruites, coupures d’Internet et menace de censure de la chaîne internationale Al Jazeera : Israël étouffe progressivement depuis près de deux semaines l’information dans la bande de Gaza….
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borisgamesx · 6 months ago
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Watch Dogs: Bad Blood (PC) - Gameplay Walkthrough - Partie 7 (FR)
#GamingThreads #watchdogs #gaming
T-Bone traque Defalt jusqu'à l'ancien bâtiment Umeni, après avoir réussi à télécharger un virus sur l'ordinateur malgré les attaques des fixeurs. La mission se termine alors que T-Bone se prépare à affronter Defalt, désormais convaincu de sa localisation.. https://www.youtube.com/watch?v=HAhkBWi5dZY
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jogallice · 2 years ago
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Annecy Journée : mardi 10 mai 2023.
See on Scoop.it - JamesO
Aujourd’hui, mercredi 10/05/23, Journée commémorative de l'abolition de l'esclavage en France métropolitaine et Journée mondiale du lupus 👌
  Complosphère, crush, mégabassine, mégenrer... Ces nouveaux mots qui font leur entrée dans le dictionnaire. 150 mots, notamment liés aux nouvelles technologies et à l'environnement, ont été sélectionnés pour l'édition 2024 du Petit Robert a expliqué hier sa directrice éditoriale 📖
  Plan de lutte contre la fraude fiscale : Gabriel Attal souhaite « s'attaquer à la zone grise, l'optimisation fiscale ». Le ministre délégué chargé des Comptes publics a indiqué hier vouloir augmenter de 25 % les contrôles ciblés « notamment sur les plus gros patrimoines ». Il veut également créer « une sanction d'indignité fiscale et civique » 🤔
  Le gouvernement veut dégager 7 milliards d'euros en 2024, notamment pour financer la transition écologique. Ce montant doit être dégagé dans le cadre des mesures d'économies demandées par Élisabeth Borne à tous les ministères 🧐
  Georges Kiejman, avocat et ancien ministre délégué à la Justice puis à la Communication sous François Mitterrand, est mort hier à l'âge de 90 ans ⚰️
  Gérald Darmanin demande aux préfets d'interdire toutes les manifestations d'ultradroite après celle qui s'est tenue à Paris le samedi 07/05/23. Le ministre de l'Intérieur a été interrogé hier à l'Assemblée nationale sur la réponse des autorités à la manifestation ayant rassemblé plusieurs centaines de militants d'extrême droite samedi dans les rues de la capitale 👍
  Les bourses scolaires des collégiens et lycéens seront attribuées aux familles éligibles, sans démarche, à partir de septembre 2024. « Les familles n'auront aucune autre démarche à réaliser ni justificatif à transmettre pour l'obtention et la reconduction des bourses scolaires tout au long de la scolarisation », a annoncé hier Matignon 👏
  Le journaliste français Arman Soldin a été tué hier dans une frappe de roquettes près de Bakhmout. Le coordinateur vidéo, âgé de 32 ans, travaillait pour l'Agence France-Presse. Il est au moins le 11e reporter, fixeur ou chauffeur de journalistes a avoir été tué en Ukraine depuis le début de l'invasion russe ⚰️
  Publication de 12 infos programmées de 3h à 21h 📣
  Bon troisième jour de la semaine à toutes et à tous 🛴
  📷 JamesO PhotO en Savoie le mardi 09/05/23 📸
JamesO's insight:
  JamesO © AlPy News ® StudiO 147 ℗  2SC ™
  Par JamesO (Presse & Édition)
Actualité - Informations - Nouvelles
⛲️ Depuis le lundi 29/02/88 🦢
  Annecy - Grand Annecy
Haute-Savoie - Savoie - France
Union Européenne - Europe - International
  #sélection #vérification #rédaction #agrégation #curation #éditorialisation #coopération #diffusion #animation
  🗞 Le 3e média annécien ❓
📰 Le 3e média d’Annecy ❗️
  ⚪️ Le fil blanc de JamesO.InfO
Les jours, les journées et l’aube.
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theseromaniansarecrazy · 7 years ago
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The Fixer, the Romanian proposal for this years Oscars. Intense! 
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pauline-amelie-blog · 7 years ago
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alain-keler · 4 years ago
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Mardi 27 avril 2021.
Plaza de la Iglesia, La Linea de la Concepcion.
Premier café au lait. Ici les cafés sont ouverts, les tables dispersées sur une partie de la place. La nuit a été fraîche, la pluie a accueilli le jour, vite remplacée par le soleil. C’est le printemps, un printemps de pays chaud. Agréable, avec une température encore acceptable. La lumière est belle.
Une serveuse dispose plus de tables et de chaises sur la place. Elle les fait trainer. Un instant le bruit supplante les échos de voix des clients assis à l’autre café. Il y en a trois sur cette petite place. Pas de voitures, juste des voix et quelques pigeons qui tournent autour des tables.
 Maintenant il y a un peu plus d’animation, surtout du côté de l’église.
Le ciel s’assombrit de nouveau. Des pigeons gris coiffent les statues qui trônent au centre de la place. Ils sont tellement gris qu’ils se confondent avec elles.
Un deuxième café. C’est un grand moment, comme si la vie revenait après une si longue absence.
 Le seul pigeon blanc de la place tourne autour des tables, on ne peut pas l’ignorer. Un homme arrive en ventant des billets de loterie accrochés sur une tablette de bois. Il est muni d’un terminal de cartes de crédit. Autres temps, autres mœurs. Je me souviens de ces vendeurs de billets de la loterie nationale, il y a bien longtemps de cela.
Une pluie fine a vidé la place de ces curieux, sauf ceux attablés aux terrasses et protégés par des bâches.
 Le soleil revient timidement, et me sert de prétexte pour commander mon troisième café au lait, goût espagnol.
 La pluie joue à cache-cache avec le soleil. Les tables se vident. Je reste encore un peu. Je suis bien.
Marcos, un photographe de La Linea qui me sert de fixeur vient me chercher à midi.
Nous marchons jusqu’à Gibraltar. La frontière se trouve à l’entrée de l’aéroport.  La rue traverse la piste d’atterrissage.
 Nous avons rendez vous avec une de ses connaissances qui nous fera visiter les tunnels construits dans la montagne. Une succession d’escaliers, des centaines,  nous amènent vers une des entrées de ce qui est un labyrinthe géant. Il y a en premier les tunnels du grand siège espagnol de 1782-83, puis les tunnels de la deuxième guerre mondiale, un immense réseau qui abrita jusqu’à 10.000 soldats, le QG militaire, une station électrique et un hôpital. Le général Eisenhower y planifia la libération de l’Afrique du Nord. *
 Seize heures, après trois bonnes heures dans le dédale des tunnels, une salade dans un restaurant du « Grand Casemates square », une place de Gibraltar. La salade c’est pour manger léger après toute cette marche, mais comme la recette est sans doute anglaise, la sauce, au demeurant très bonne, me semble avoir été réalisée avec de la mayonnaise ! Beaucoup de mayonnaise.
 Nous rentons à pied comme nous étions venus à la Línea. Mon application santé me crédite pour aujourd’hui de 17739 pas, soit l’équivalent de 10,6 kilomètres et, perfide elle rajoute « jusqu’ici vous avez marché  et couru plus que d’habitude. Elle a raison, je suis épuisé.
* Détails glanés dans le guide du Routard.
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lmgnews · 4 years ago
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LMG is Les Echos Gulf correspondent based in Dubai. She is the only French permanent in the region.
She is also a journalist for the website Africa Intelligence, covering everything related to the African continent seen from the Emirates.
As a MENA reporter, she has been working in Tunisia, Egypt, Turkey, Iraq, Syria, Lebanon, Iran, the Horn of Africa and the Gulf States... over the last 8 years.
She believes in immersion reporting, emphasizing in-depth, direct contact with the local population; she works exclusively without fixers. She is committed to the ideals of narrative journalism and adventure narrative.
She also covers political, cultural and social issues in her home country, France, in the UK and Europe - notably in Ukraine.
Her focus is on print media, but she has also produced radio reports (short and long format), short films, as well as analysis, investigation and history of ideas pieces for pure-players.
She did a few special editions for all-news channels - elections in Turkey, terrorist attacks in Tunisia, the 2020 explosion in Lebanon...
She works with both French and English-speaking media.
In March 2018, she released her first book, Sales guerres, published by Éditions de l’Observatoire (Paris) ; she is currently wrapping-up the next one.
LMG is found of Jazz and boxing, Stax and Atlantic Records, and a lover of natural wines; passions she likes to distil into her writing.
Groupe Les Échos - Le Parisien, Monocle, The Economist,The National, La Presse (Canada), GQ (France), Le Monde Diplomatique, L'Express, Slate (France), Orient XXI, Asia Times, France Inter, la RTBF, la RTS, TV5Monde, BFM TV, CNews…
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rudyroth79 · 7 years ago
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Știri: ”Zilele Filmului Românesc în Tenerife” (15 mai–5 iunie 2018)
Știri: ”Zilele Filmului Românesc în Tenerife” (15 mai–5 iunie 2018)
Festivalul Zilele Filmului Românesc, a cărui a VIII-ediție s-a desfășurat la Madrid, în Cine Doré, în perioada 8–15 noiembrie 2017, va fi itinerat, ca și în 2017, în 5 orașe din Spania. Anul acesta, festivalul de film românesc va putea fi vizionat în Barcelona, Valencia, Palma de Mallorca, Oviedo și San Cristóbal de La Laguna, Tenerife, în perioada 20 februarie–10 iunie. După Barcelona, Valencia…
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oelnet · 2 years ago
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TV LED 43" FULL HD DÉCODEUR INTÉGRÉ +FIXEUR MURAL+CADEAU (FOURNITURE SCOLAIRE)
TV LED 43″ FULL HD DÉCODEUR INTÉGRÉ +FIXEUR MURAL+CADEAU (FOURNITURE SCOLAIRE)
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utank · 4 years ago
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Black Matter
Ce monde « noir », c’est celui qui n’est pas dans votre spectre visible. Black Matter qui soutient vos astres et tous les brillants signifiants. Black Energy qui active vos moteurs internes et sous-tend vos surfaces. Cette masse se meut dans l’indifférence de vos processus mentaux et quand elle apparaît, vous la voyez comme un « trou » alors qu’elle constitue le « tout ». Underworld, third world, quart-monde, les diminutifs fleurissent les barreaux de votre façade comme des grimpantes, pour adoucir la rigidité et les angles et vous permettre de sombrer dans la mélancolie douce d’un monde entier et meilleur, perdu. Pour vous... Et ça vous empêche de dormir... Cette morne et molle accalmie des sens. Cette fatigue empêchante agglutinée à l’horloge atomique, à votre heure, à votre fil, fait glisser et couler vos vies comme un fleuve langoureux et innocent, au cours retenu par des digues et des voies de halage... Et quand bien même votre corps, quelque part, ressent les flux par trop retenus faire pression et jaillir... Vous vous piquez alors d’empathie et de bienveillance, d’humanisme qu’on dit justement éclairé... à la torche! Car la structure de vos pensées est toujours coulée de béton armé... La grotte aux murs froids et humides reste vôtre graal, ainsi que votre sépulture.... Et le monde hormis vos chemins, vos lumières, votre science est un magma, une jungle sombre ou un désert mortel, où vous nécessitez fixeurs et guides, spécialistes, agents divers que vous appelez « métis » ou « amis ». Ce noir abusé, spolié, torturé, assassiné, violé, dépecé, démembré finit TOUJOURS dans les piles de vos ponts, vous ne pouvez ni l’oublier ni le conscientiser puisque vous ne le CONCEVEZ que lorsque votre lumière ne l’éclaire qu’en tant qu’ennemi intime de votre ordre, de votre paradigme. Mais aillez conscience qu’il EST le monde à son origine, dont nous ne sommes qu’un sillon qui s’épuise et se tarit, et considérez le chaos semé par nos machines partout où la lumière l’éclaire, en attendant le prix de nos actes au regard du TOUT MONDE. (Merci aux auteurs ignorés, aux non auteurs connus ou inconnus et à tous les noirs y compris les africains pour leurs fissures sur l’édifice qui laissent y entrer la graine du réel) Amusez-vous à terrasser les demi-réalités issues des fûts émoussés de l’Histoire. Restez joyeux car nul n’anticipe vraiment l’accident et votre toute petite tribu pourrait bien vous sauver la vie.
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pauline-amelie-blog · 7 years ago
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shalomelohim · 5 years ago
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Tous surveillés : 7 milliards de suspects | ARTE (Canada (Québec) | 2020 | 90 minutes
Un film de Ludovic Gaillard, Sylvain Louvet 
Sous couvert de lutte contre le terrorisme ou la criminalité, les grandes puissances se sont lancées dans une dangereuse course aux technologies de surveillance.
Caméras à reconnaissance faciale, détecteurs à émotions, système de notation des citoyens, drones tueurs autonomes…
De la Chine aux États-Unis, d’Israël à la France, l’enquête nous entraine dans les rouages de cette machine de surveillance mondiale et donne la parole aux premières victimes de ce flicage hors norme.
Une obsession sécuritaire qui dans certains pays, est en train de donner naissance à une nouvelle forme de régime : le totalitarisme numérique. Le cauchemar d’Orwell.
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Avec “Tous surveillés : sept milliards de suspects”, sa glaçante enquête diffusée sur Arte ce mardi 21 avril, le réalisateur Sylvain Louvet nous met en garde contre le développement de technologies de plus en plus intrusives. Des outils qui mettent en danger nos libertés. Et la pandémie actuelle n’arrange rien. Entretien. 
Dans Tous surveillés : sept milliards de suspects, son redoutable documentaire sur la banalisation de dispositifs techniques toujours plus prédateurs de nos libertés, le réalisateur Sylvain Louvet compare le risque sécuritaire, invisible, permanent, alimenté par les politiques et les industriels, à un virus. Alors que le Covid-19 affaiblit les corps en même temps que les défenses immunitaires de nos démocraties, son film devient étrangement prophétique : non seulement la surveillance est partout, mais chacun peut désormais la voir se matérialiser dans son environnement intime, au nom de l’urgence sanitaire.
Cette industrie, dont le poids se chiffre à quarante milliards de dollars, possède une particularité : elle craint la lumière, et à la pénombre, préfère encore l’opacité. Particulièrement prisées par les régimes autoritaires et dictatoriaux, les technologies les plus intrusives se frayent aujourd’hui un chemin jusque dans nos démocraties occidentales, au nom d’une faim jamais rassasiée de sécurité.
Sous nos latitudes, des élus s’en félicitent en répétant les promesses des brochures commerciales dont ils sont abreuvés ; en Chine, nouvel épicentre de l’innovation technologique, ce nouvel arsenal renforce un peu plus un quadrillage policier toujours plus serré. Y compris contre les journalistes un peu trop curieux.
Votre film navigue entre la France et la Chine, en passant par Israël. Comment s’empare-t-on d’un sujet aussi insaisissable que la surveillance ? Sylvain Louvet : Je m’étais déjà rendu plusieurs fois en Chine, et j’avais pu observer à quel point Xi Jinping cherche à exporter son savoir-faire en matière de contrôle social, à travers notamment cette doctrine des nouvelles routes de la soie, version numérique. Quand il a transformé le Xinjiang, cette région à majorité musulmane, en laboratoire grandeur nature de la surveillance, je me suis dit qu’il y avait matière à un film. 
Mais ça m’intéressait de partir de chez nous, pour montrer qu’un véritable mouvement de fond est enclenché au niveau mondial. En voyant fleurir les expérimentations de reconnaissance faciale en France, les détecteurs d’émotions à Nice, les capteurs de sons suspects à Saint-Étienne, j’ai voulu alerter le public sur cette société du tout-sécuritaire qui se dessine. On croit à tort qu’il s’agit d’un horizon lointain, alors que les films de science-fiction des années 90 n’ont jamais semblé aussi proches de la réalité. Dans ce modèle, pas besoin de 300 000 agents derrière des ordinateurs : comme dans le panoptique décrit par le philosophe britannique Jeremy Bentham à la fin du XVIIIe siècle, les gens modifient d’eux-mêmes leur comportement.
Ce qui caractérise ce “marché de la peur”, c’est la vitesse de son expansion, au nom d’une innovation permanente. Où arrêter son enquête ?
J’ai écrit le sujet il y a deux ans, et l’enquête a pris environ un an. Il y a tellement d’exemples qu’on aurait facilement pu tourner deux ou trois films. Dans cette course à l’armement technologique, j’ai choisi de m’arrêter à la Plateforme intégrée d’opérations conjointes (Ijop), l’application utilisée par la police pour surveiller les Ouïgours au Xinjiang, en les classant par degré de suspicion pour les envoyer dans des camps de rééducation. C’est, comme aurait pu le décrire Orwell, le cas d’école d’une population qui disparaît sous l’invasion des technologies de surveillance. À mes yeux, l’Ijop est ce qui se fait de plus intrusif et de plus liberticide aujourd’hui. 
Justement, comment avez-vous pu tourner au Xinjiang, qui est probablement la région la plus surveillée au monde ? La filature a commencé avant. Je tenais à un visa presse, qui nous rendait visibles mais offrait aussi une protection. J’ai dit que je voulais faire un film sur l’intelligence artificielle et son utilisation à des fins sécuritaires. J’ai dû me faire inviter par des entreprises chinoises ; on m’a demandé mon parcours. Au bout de la première semaine de tournage, on a commencé à être suivis par la police, après avoir filmé un bâtiment d’État à Rongcheng, au sud-est de Pékin. On a été pris en photo par des officiels, et, à partir de là, on ne nous a plus lâchés. Des agents dormaient sur le parking et dans le hall de l’hôtel. On a vu des policiers sortir de nos chambres, on a été interpellés dans la rue et on nous a finalement demandé de quitter la région, en nous filochant jusque dans l’avion. 
On a repris le tournage dans une autre région, on a de nouveau été suivis, et lorsqu’on est arrivés au Xinjiang, ça s’est resserré. Comme j’avais une petite expérience des terrains sensibles, notamment parce que j’ai enquêté sur les services secrets turcs, j’ai tout de suite mis en place un système de sauvegarde un peu particulier pour protéger nos images. Au Xinjiang, les citoyens ouïghours ont à cœur de parler de ce qui se passe. Un dixième de la population a été déporté dans un camp, c’est un véritable ethnocide culturel, tout le monde a un parent enfermé. Mais, dans le même temps, beaucoup de Chinois ne savent même pas ce qu’il se passe là-bas, puisqu’on leur répète qu’il s’agit d’une politique antiterroriste.
Est-il possible de recueillir des témoignages dans ces conditions ? Dans le film, votre chauffeur disparaît mystérieusement… Nous pensions être en sécurité à l’intérieur de la voiture. Après sa disparition, on nous a dit qu’il avait été interrogé par la police, mais qu’il allait bien. Pourtant, quelques semaines plus tard, tous nos interlocuteurs nous ont rayés de la liste de leurs contacts sur les réseaux sociaux chinois. Il a fallu s’assurer que les gens qu’on rencontrait avaient bien conscience du risque. On s’est par exemple interdit les rencontres dans des cafés ou d’autres lieux publics, infestés de caméras. On a également minimisé les risques en restant une semaine sur place, afin de ne pas trop attirer l’attention.
Quand on est un journaliste occidental là-bas, on est radioactif, et il a fallu choisir un fixeur sinophone n’ayant pas la nationalité chinoise, pour ne pas le mettre en danger. Cela a été éprouvant jusqu’au bout, puisque les autorités nous ont convoqués au commissariat une heure et demie avant de prendre l’avion. On leur a dit qu’on avait le droit de partir ; j’ai glissé la carte mémoire dans ma chaussette, on a sauté dans un taxi, direction l’aéroport.
“Comme un virus, la peur des attentats se propage”, nous dit la voix off au début du film. Quel regard portez-vous sur la pandémie et le risque qu’elle fait peser sur nos libertés ? Quand cette image du virus de la surveillance a surgi en salle de montage en octobre, je n’imaginais pas un seul instant vivre une situation comme celle à laquelle nous faisons face aujourd’hui. L’irruption de cette pandémie fait vraiment écho à mon film car il se passe très exactement ce qu’on y décrit.
Le schéma est toujours le même : les États justifient les dispositifs de surveillance par la nécessité de protéger les citoyens d’une menace. Ceux-ci sont déployés à titre dérogatoire ou préventif. Or, dès que surgit un attentat ou un virus, le verrou saute et les technologies sont généralisées. On l’a vu avec le Patriot Act aux États-Unis après le 11 Septembre, ou avec l’état d’urgence chez nous. L’adhésion se fait par la peur, et ce que je trouve terrifiant, c’est que la pandémie est un levier encore plus puissant que le risque terroriste. Il suffit de voir à quel point les Français seraient prêts à accepter l’installation d’une application intrusive pour sortir du confinement. 
Source : Télérama
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lephenixkurde · 7 years ago
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Le polar de l’année : “Opération Mossoul” par Alex de Brienne
Les fans de romans d’espionnage sont déjà KO ! K pour Kali, O pour Odys, les dignes héritiers du prince Malko Linge, le héros de la série SAS. Le regretté Gérard de Villiers s’est indéniablement trouvé un successeur en la personne du mystérieux Alex de Brienne, au demeurant plus féministe que son illustre prédécesseur. Derrière ce nom d'emprunt se cache une personnalité bien informée qui a choisi de conserver l’anonymat pour partager des informations décisives sur des événements réels grâce à la fiction. Dans ses trois premiers tomes, publiés en 2017, un intéresse particulièrement les Kurdes: le deuxième, Opération Mossoul. 
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Dans une vidéo qui reprend les codes des Anonymous, Alex de Brienne précise: “De par mes activités, je fréquente aussi bien les couloirs du pouvoir, les ambassades, les cabinets, les services, que les activistes, les journalistes ou les hackers. Chacun détient une part de vérité. Chacun joue un rôle dans cette guerre d’intoxication que se livrent aussi bien les Etats que les multinationales ou les radicaux”.
Une famille au passé mystérieux
Les héros de cette saga dont on ne connaît pas encore le nombre d’épisodes? Odys Grant, chef du protocole à l’ONU le jour, hacker la nuit... Et sa soeur Kali, l’agent de terrain. Les faux jumeaux ont en commun d’aimer les femmes, les meubles anciens, de collectionner les voitures et de chercher à connaître la vraie histoire de leurs parents dont on devine des racines ou un passage dans le monde persique où a également grandi Nawal Eckert, une riche iranienne qui a trouvé refuge en Allemagne après l’arrivée au pouvoir de Khomeini. 
Un Yézidi victime malgré lui du drame de Cologne
Début 2016, Nawal se rappelle aux bons souvenirs d’Archibald, le majordome chargé de veiller sur les jumeaux depuis leur tendre enfance. Derrière le secret qu’elle promet de garder, un appel à l’aide. Sa fille Roya fait partie des centaines de femmes allemandes agressées à Cologne par de supposés migrants lors du fameux réveillon tragique du 31 décembre 2015. Et si Daesh était derrière tout ça? Nawal engage le frère et la soeur pour retrouver les criminels.
Ce fait divers permet à Alex de Brienne de pointer du doigt l’embarras de Berlin mais aussi une situation complexe dans une Europe divisée sur l’accueil des migrants. Dans les coulisses du pouvoir, une femme courtisée par Odys résume le problème en ces termes: “Si on les accueille, c’est l’extrême-droite - que la Russie finance pour faire imploser l’Europe - qui monte! Si on les renvoie, on donne raison à l’extrême droite qui monte. Mais si un seul môme se noie en mer, c’est nous qu’on traite de fascistes sans coeur!”
Dans ce contexte bien documenté et admirablement retranscrit, l’auteur zoome sur le drame particulier des Yézidis, dont on sait que beaucoup ont trouvé refuge Outre-Rhin. C’est le cas de Keyo, l’inconnu au “regard doux” qui est intervenu pour mettre fin au calvaire de Roya et son amie Kirsten le soir du Nouvel an. On suit en parallèle le parcours du jeune réfugié et de sa soeur Zelal, esclave du sous-chef des opérations extérieures de Daesh qui la séquestre dans la banlieue de Mossoul. 
Grâce à ses talents de hacker, Odys a dressé une carte virtuelle des téléphones portables qui étaient à proximité des victimes sur la place de la cathédrale, à Cologne. Kali piste celui de Keyo jusqu’à un centre d'hébergement pour réfugiés. Quand le jeune Yézidi sort, il est enlevé par deux hommes dans une camionnette. 
Kali fait équipe avec le YPJ
Le Phenix kurde n’en dira pas plus sur cette partie de l’intrigue dont Kali ressort avec un nouvel objectif: aller en Irak pour libérer Zelal des griffes de Daesh. Elle prend un vol Francfort Erbil, atterrit au Kurdistan encore maître de son aéroport. L’intrépide enquêtrice veut monter un commando pour pénétrer dans l’antre du loup Omar El Madani. Pour cette mission très spéciale, la jeune féministe choisit de s’adresser aux combattantes du YPJ, branche féminine de la guérilla kurde syrienne. Elle fait étape à Bachika puis dans le camp de Khanké, où elle espère trouver un fixeur yézidi pour contacter le PKK. 
L’avis du Phénix kurde
Au fil des rencontres, c’est le contexte géopolitique en Europe, en Irak et en Syrie qui est décortiqué grâce à une plume fluide et des dialogues riches... sans que l’intrigue en pâtisse. Ceux qui ont eu le privilège d’arpenter le triangle Erbil, Sakho, Shingal pourront constater à la lecture du livre que l’atmosphère comme les lieux sont admirablement décrits. Les relations kurdo-kurdes n’échappent pas non plus à la sagacité de l’auteur qui, visiblement, connaît son sujet. 
Les confidences d’Alex de Brienne
Alors évidemment, vous vous en doutez, l’histoire finit bien, quoique ! Mais ce n’est pas là l’essentiel dans ce polar érotico-politique qui, à la manière de Gérard de Villiers en son temps, donne des clefs pour comprendre les grands enjeux du moment. Ici, la problématique des migrants en Europe et la question kurde.
A cet égard, Alex de Brienne a fait quelques confidences au Phénix kurde derrière l’anonymat d’un mail. En particulier qu’il ne s’est pas contenté de sa bonne connaissance des coulisses du pouvoir pour parfaire son scénario. Il a également puisé dans sa bonne connaissance du terrain pour rendre cette histoire parfaitement crédible.
Et pour cause, Alex de Brienne a vécu plusieurs mois au Kurdistan nord (Bakur, en Turquie) et a effectué plusieurs séjours au Rojava (Kurdistan ouest, en Syrie), à Bashur (Kurdistan sud, en Irak) et en Iran. 
Souci du vérité oblige, pour définir la psychologie de ses personnages féminins, il a en outre réalisé plusieurs entretiens avec des Yézidies rescapées de Daesh et avec des combattantes du YPJ. 
Résultat, un polar bien ficelé que recommande le Phénix kurde pour ses qualités indéniables... et pas parce que ce blog est cité à la dernière page du roman. Je ne vous en dis pas plus. Lisez, et vous saurez.
“Opération Mossoul”, édition Le Livre de poche, 349 pages, 7,60 €.
KO, tome 1 : Massacre à Odessa
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Pour leur première mission, Massacre à Odessa, Kali et Odys enquêtent sur la mort d’un jeune oligarque en marge d’un incendie tragiquement célèbre, celui survenu le 2 mai 2014 à la Maison des syndicats d’Odessa. Alors que la guerre civile couvait en Ukraine, il a failli précipiter le monde dans la troisième Guerre mondiale. Qui y avait intérêt et qui a laissé faire? La CIA ou le FSB? Kiev, Moscou ou la pègre? 
KO, tome 3 : Griffe du diable à Etosha
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Griffe du diable à Etosha démarre au nord du désert de Namib, dans le brouillard inhospitalier de la côte des Squelettes. C’est là que gît le cadavre d’un explorateur affreusement mutilé et livré aux charognes. Qui s’est donné tant de mal pour l’empêcher d’envoyer son rapport? Les multinationales qui se battent pour exploiter la zone et ses terres rares ou ces survivalistes un peu fous, prêts à tout pour conserver une terre blanche et intacte? De quad en 4x4, Kali et Odys mènent un véritable safari-enquête à travers la Namibie, des dunes rouges du Kalahari au célèbre parc d’Etosha aride mais gorgé d’animaux sauvages? Jusqu’à s’enfoncer dans les sables mouvants d’une guerre économique sans merci pour contrôler la nature et ses richesses. 
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rudyroth79 · 7 years ago
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Știri: Filmul ”Fixeur” de Adrian Sitaru, proiectat în cadrul festivalului ”Zilele Filmului European” de la Praga (12 aprilie 2018)
Știri: Filmul ”Fixeur” de Adrian Sitaru, proiectat în cadrul festivalului ”Zilele Filmului European” de la Praga (12 aprilie 2018)
Filmul ”Fixeur”, lungmetraj semnat de Adrian Sitaru, este inclus în programul oficial al  festivalului  ”Zilele Filmului European” de la Praga. După proiecția din 7 aprilie 2018, filmul va rula joi, 12 aprilie 2018, de la ora 18.00 la Cinema Světozor. Prezența filmului în cadrul acestui festival este susținută de Institutul Cultural Român de la Praga.
”Fixeur” a avut premiera mondială în toamna…
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festivalists · 7 years ago
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Young Critics Workshop 2017
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From left to right: Cláudio Alves, Susana Bessa, Debbie Onuoha, Joseph Pomp, Charlotte Wynant; photo: Bibí Euse
It is the fourth edition of Young Critics Workshop in Belgium, and the third time we help Photogénie (Cinea) celebrate the talent of the five YCW participants as well as the quiet charm of Film Fest Gent. This year's highlights: CALL ME BY YOUR NAME (2017), Nick Pinkerton's know-how, and sitting together around the campfire of cinephilia.
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Cláudio Alves (Portugal) reviewed THE KILLING OF A SACRED DEER (2017), 1945 (2017), THE FIXER / FIXEUR (2016)
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Susana Bessa (Portugal) reviewed CALL ME BY YOUR NAME (2017), THREE BILLBOARDS OUTSIDE EBBING, MISSOURI (2017), THE NIGHT I SWAM / LA NUIT OÙ J'AI NAGÉ / OYOGISUGITA YORU (2017)
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Debbie Onuoha (Ghana / Nigeria) reviewed ZAGROS (2017), 1945 (2017), THELMA (2017)
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Joseph Pomp (US) reviewed THE BUTCHER, THE WHORE AND THE ONE-EYED MAN / A HENTES, A KURVA ÉS A FÉLSZEMŰ (2017), CLOSENESS / TESNOTA (2017), A MAN OF INTEGRITY / LERD (2017)
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Charlotte Wynant (Belgium) reviewed A CIAMBRA (2017), CLOSENESS / TESNOTA (2017), THREE BILLBOARDS OUTSIDE EBBING, MISSOURI (2017)
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