#Femmes dans la guerre
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carbone14 · 8 months ago
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Après son entrée dans Paris avec les troupes de la 2e Division blindée, Simone Segouin, résistante française dans les Francs-tireurs et partisans (FTP), et deux de ses camarades participent à l'élimination des dernières poches de résistance – Libération de Paris – Opération Overlord – Août 1944
Photos Robert Capa
©Magnum photos
Simone Segouin rejoint les Francs-Tireurs et Partisans en 1944 à l'âge de 18 ans sous le pseudonyme de Nicole Minet. Après de nombreuses missions en tant qu'agent de liaison entre Dreux, Chartres et Châteaudun, les FTP lui propose de prendre les armes et devient l'une des rares femmes à prendre part aux combats. Attaques de convois, de trains, de détachements ennemis et opérations de sabotage lui valent le respect au sein de la résistance.
Elle participe activement à la libération de Chartres et s'illustre le 20 août 1944 en prenant part à la capture de 25 allemands à Thivars, à 7 km au sud de Chartres. A cette occasion elle récupère un pistolet mitrailleur MP40 avec lequel elle pose fièrement lors de la venue du Général de Gaulle à Chartres le 23 août pendant sa tournée d'inspection des régions libérées.
A la suite de cette cérémonie, les différents groupes de résistants du département prennent la direction de Paris pour participer aux combats insurrectionnels. La plupart regagnent Paris et font la jonction avec la 2e Division blindée de Leclerc le 25 août à six heures du matin.
C'est la raison pour laquelle, un cliché de Robert Capa présente Simone Segouin aux côtés de deux de ses camarades face aux dernières poches de résistance allemande.
Sa conduite valeureuse dans la clandestinité et son action dans les combats de la Libération lui valurent le grade de sous-lieutenant.
Elle fût décorée de la croix de guerre par Charles Tillon, ministre de l'Armement et ancien chef des FTP le 24 mars 1946 à Chartres.
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ernestinee · 4 months ago
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"Dans une histoire d'amour, on n'est jamais deux face à face, jamais isolés dans un imaginaire libre et généreux. On est tous les autres et toutes les autres qui ont aimé avant nous. Une longue chaîne de forçats menaçants qui nous tirent en arrière et nous lestent de leurs vieux conflits, leurs vieilles fripes, leurs masques grimaçants, leurs cœurs dévastés, impuissants. Nos mères et nos pères, nos grand-mères et nos grands-pères, nos arrière-grand-mères et nos arrière-grands-pères Ainsi de suite...
On porte, sans le savoir, leurs peurs et leurs angoisses, leurs rancœurs et leurs haines, leurs élans brisés et leurs blessures ouvertes, leurs espoirs déçus et cette scie meurtrière: on ne m'y reprendra jamais plus, jamais plus, jamais plus. Comme si l'amour n'était qu'une guerre en plus, un règlement de comptes impitoyable, une histoire de succession jamais fermée. Tous ceux qui murmurent à nos oreilles sans qu'on les entende: "J'étais là avant" nous bousculent, s'installent dans nos vies, y déroulent leurs histoires et nous bouchent nos plus beaux horizons."
Je termine ce soir la lecture de "J'étais là avant" de Katherine Pancol. J'avais déjà essayé de la lire, dans "Les yeux jaunes (ou verts ?) des crocodiles", et dans un autre livre au titre aussi tarabiscoté et je n'avais pas accroché. Babelio a dit "Oh j'avais bien aimé les yeux verts (ou bleus ? 'fin bref) des crocodiles et là j'ai été déçu".
Du coup j'ai foncé.
Le résumé parle ici d'une femme qui aligne les hommes sans lendemain et se sauve dès qu'ils montrent des signes d'amour, puis elle tombe sur un homme qui lui aussi, s'ébroue dans des relations problématiques, et justement celui-ci est digne d'intérêt et là comme ça on dirait un navet romantique à lire en vitesse le dimanche après-midi avec la F1 en fond sonore, mais pas du tout. Car les personnages sont complexes, on se retrouve à arpenter le passé de l'un puis de l'autre et comprendre d'où viennent leurs fonctionnements, leurs blessures, et c'est finalement une grosse réflexion (ou peut-être que je réfléchis trop et je devrais me contenter de lire ?) sur les fantômes du passé, sur les blessures qu'on hérite de nos parents et plus particulièrement de nos mères, sur les moyens de se détacher de "ce grand ennemi" et une conclusion superbe sur ce qu'est l'amour.
Je l'ai démarré en ayant envie d'un bouquin un peu chill et du coup au début j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire qui n'était pas ce que j'attendais, arrête de me parler de sa mère et parle-moi de son coupleuuh. Mais j'ai été assez vite touchée par ce récit de vie finalement, et j'ai trouvé l'analyse et la réflexion intéressantes.
⭐⭐⭐⭐
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e642 · 5 months ago
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J'me suis embrouillée avec mon beau père. Ce week end j'étais chez le père de mon mec. Je l'apprécie qu'à moitié, il m'a payé des vacances et beaucoup de loisirs et je lui en suis reconnaissante mais c'est tout. Ce n'est pas quelqu'un que je respecte particulièrement. Samedi on mangeait tous les trois ensemble et, les élections approchant, évidemment les débats politiques sont vite arrivés sur la table. Moi, je porte mon orientation politique sur le front. Ya pas beaucoup d'efforts à faire ni besoin de beaucoup me connaître pour savoir de quel côté je suis. Beaucoup de pères (plus que de mères je remarque) penchent à droite mais lui c'était pas écrit Marion sur son front et pourtant... Alors quand il a commencé son petit speech à base de "dehors les arabes" j'ai pété un câble. À entendre certains darons t'as l'impression qu'ils se sont fait voler leur goûter, leur job, leur femme, et leurs enfants par des étrangers. J'ai été réellement rebutée par ses propos. À la fin de son baragouinage, jlui ai demandé s'il avait des cintres. Évidemment, il n'a pas saisi la noirceur du propos. Ce à quoi j'ai ajouté que si la France devenait officiellement fasciste il faudrait retourner aux techniques traditionnelles pour avorter. Puis je lui ai dit que c'était étrange ça que, pour lui, une femme se faisant violée est l'entière responsable sauf si c'est par un étranger (double problème dans sa manière de penser). Puis je lui ai dit que ce serait compliqué de concilier zéro immigration avec zéro écologie, que visiblement c'était pas linéaire dans sa tête que les gens ne partaient pas par plaisir et que les catastrophes climatiques continueraient de s'aggraver. Puis j'lui ai demandé s'il avait bien connu ses grands parents, bizarrement non car la seconde guerre mondiale est passée par là et que si ça continuait, il serait ce grand parent pour les gosses de ses enfants. Puis je lui ai demandé de m'expliquer le principe des européennes et les différences avec municipale, législative et présidentielles, et il a pas vraiment su me répondre. Que des trucs comme ça, rien de profond, pas de chiffre, juste essayer de lui faire capter le problème. Et il m'a dit que ça ne changeait rien, ce à quoi j'ai répondu qu'il n'y avait que les abrutis qui ne changeaient pas d'avis et là, là ça a coincé dans sa tête et il m'a embrouillée. Ça me dégoûte aussi peu d'humanité, de respect et de lucidité. Ça m'a réellement fait mal au cœur cette discussion et voir comme les gens sont profondément cons/tristes/pauvres/en colère pour avoir ce genre d'idées. C'est pas une vie d'exister dans la haine et le mépris de l'Autre. C'est pas une vie de penser des choses aussi grave sans être insomniaque. C'est pas une vie de pas avoir honte. C'est pas une vie de l'assumer. Avec des parents comme ça, c'est navrant à dire, mais tu m'étonnes que les 18-34 votent à droite. Si seulement on prenait assez de recul pour comprendre que nos parents ne sont pas forcément des exemples et qu'on est bien assez grand pour réfléchir. À croire que le libre arbitre, s'intéresser, se cultiver, conscientiser, se remettre en question n'arrive jamais pour certains. Ça m'a rendue très triste. Puis mon village à fait un score de 52% pour le rn et 10 pour reconquête. Comment c'est possible ? Je ne comprends pas comment on peut adhérer à tout ça et cracher sur l'histoire et les schémas pourtant connus et étudiés en classe depuis pas mal d'année déjà.
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fiction-podcast-lover · 5 months ago
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Since I used to hyperfixate on the french musical "1789 les amants de la bastille" and now am hyperfixating on Les Misérable and they have similar themes i thought i could assign a Les mis song to each Les amants de la Bastille song (expect for "sur ma peau" and "je veux le monde" nothing got the vibe or them for them) based on similar vibes and/or themes
Le cri de ma naissance - Drink with me
Je mise tous - Beggars at the feast
Au Palais Royal/Les protituées - Lovely ladies AND Paris/Look down
La nuit m'appelle - i dreamed a dream
Tomber dans ses yeux - In my life
Maniaque - Stars
La sentence - on my own
Hey ha - ABC café/red and black
La guerre pour se plaire/Le dauphin - A heart full of love
La rue nous appartient - The barriquade
A quoi tu danse ? - ABC Café/red and black (again)
Je suis un dieu/Le cauchemar - maitre thenardier
Ca ira mon amour - Do you hear the people sing
Nous ne somme - The final battle
Je vous rend mon âme - a little bit of rain
La prise de la bastille - The second attack
Fix/ les droits de l'homme - Turning
Pour la peine - Empty chairs at empty tables
Pour un nouveau monde - Little people
Fille et femmes à la fois - At the end of the day
Allez viens (c'est bientôt la fin) - epilogue
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valerielemercier · 5 months ago
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" Il arrive qu'un journal illustré, entrouvert il y a des années, laisse en nous des traces aussi profondes qu'un grand livre ou qu'une rencontre mémorable. À l'époque où Life était l'hebdomadaire américain par excellence, dans un numéro tourné probablement par une main négligente ( toujours ce qu'on s'attendait à voir : la guerre du Vietnam ou celle de Corée, mêlée �� des vedettes de cinéma, du sport, ou de la politique du moment ), je tombai sur la dernière page, réservée d'ordinaire à la "photographie de la semaine", sans référence  aux événements d'actualité, élue seulement pour ce que l'image présentait  d'exceptionnel, de beau ou de saisissant. Cette fois, c'était, en pleine page, un instantané de femme vue de dos. Une dame quelconque, un peu épaisse, sans doute située entre la quarantaine et la soixantaine, un manteau de voyage qu'on devinait beige, souliers de ville à talons mi-haut, petit chapeau sûrement acheté dans un grand magasin, sac volumineux, serré sous le bras avec ce geste possessif qu'ont souvent les femmes un peu mûres, et qui contenait à n'en pas douter le porte-monnaie, quelques billets de banque, l'assurance-santé, le portrait des enfants ou des petits-enfants, peut-être un de ces petits carrés de papier de soie imprégnés de produit chimique qui donnent à l'Américain en voyage l'impression de s'être lavé les mains. Une rombière américaine telle qu'on les rencontre, innombrables, dans les magasins de souvenirs et les restaurants convenablement bien côtés. Celle-ci était debout devant une mer calme ; une vaguelette léchait le sable à quelques mètres de ses souliers. Cette photographie prise sans doute au cours d'un petit voyage en Californie, par un mari ou un fils un peu en retrait sur la plage, avait eu les honneurs de la semaine parce que, l'instant qui suivit le déclic, une énorme lame de fond emporta la femme, le chapeau du grand magasin, le manteau, le sac, les papiers d'identité avec les portraits des enfants ou des petits-enfants, en fait, toute une vie. Ce qui avait été une forme, une forme reconnaissable, chérie peut-être, ou détestée, ou l'objet pour les siens d'une tranquille indifférence, tricotant ou jouant ou jouant au bridge, aimant la glace aux framboises, en parfaite santé ou atteinte de varices ou peut-être d'un cancer au sein, et jusqu'aux accessoires et au tout-fait de la société de consommation, s'était d'un seul coup amalgamé à la mer informe. Mrs Smith ( si c'était son nom ), ou Jones, ou Hopkins, avait disparu dans le primordial et l'illimité. J'ai repensé plusieurs fois à elle. J'y pense encore. À l'heure qu'il est, je suis peut-être la seule personne sur la terre à me souvenir qu'elle a été. " M. Yourcenar
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droitsdesfemmes · 4 months ago
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Harriet Tubman, 1895
Harriet Tubman, née Araminta Ross vers 1822 dans le comté de Dorchester, Maryland, était une abolitionniste américaine, militante pour les droits civiques et figure emblématique de l'Underground Railroad. Elle est surtout connue pour avoir aidé environ 70 esclaves à échapper à la servitude en effectuant quelque treize missions de sauvetage. En 1849, Harriet Tubman s'est échappée de l'esclavage pour se réfugier à Philadelphie. Par la suite, elle est retournée plusieurs fois dans le Sud pour sauver sa famille et d'autres esclaves via l'Underground Railroad, un réseau secret de routes et de refuges sûrs dirigé par des abolitionnistes. Harriet, surnommée « Moses » (Moïse), était réputée pour sa capacité à guider les esclaves en toute sécurité, affirmant n'avoir « jamais perdu un passager ». Pendant la Guerre de Sécession, elle a servi l'Union comme infirmière, cuisinière, éclaireuse et espionne. Elle a notamment conduit le raid de la rivière Combahee en 1863, libérant plus de 750 esclaves et devenant la première femme à diriger une opération militaire aux États-Unis. Après la guerre, Harriet Tubman s'est installée à Auburn, New York, où elle a continué son activisme, notamment en faveur du droit de vote des femmes. Elle a fondé la Harriet Tubman Home for the Aged, une institution pour les personnes âgées et nécessiteuses et a travaillé aux côtés de figures notables comme Susan B. Anthony et Elizabeth Cady Stanton dans le mouvement pour le suffrage féminin. Harriet Tubman est décédée le 10 mars 1913, laissant derrière elle un héritage de courage et de lutte pour la liberté et l'égalité. Son influence perdure à travers de nombreux honneurs posthumes, dont l'initiative de placer son image sur le billet de 20 dollars américains.
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aisakalegacy · 2 months ago
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Traits : Crasseux, courageux, instable, amoureux de la nature, hypersensible.
Souhait à long terme : Grand explorateur (échec).
Jules Le Bris est né le 28 décembre 1873 sur l'île ontarienne d'Hylewood, au Canada. Benjamin d'une famille de cinq enfants, fils d'un éleveur de chevaux et d'une écrivaine anarchiste, élevé par une bonne mexicaine qui lui apprend l'espagnol dès l'enfance, il fait sa scolarité à la petite école publique de l'île. Bon élève, il révèle cependant un comportement brutal, changeant, bararreur et colérique, et, à partir de ses dix ans, il multiplie les fugues.
En 1884, après six jours de fugue, il est retrouvé inconscient et intoxiqué dans une fumerie d'opium à Kingston. Dès lors, des médecins lui diagnostiquent des "états-limites". Il est hospitalisé cinq mois. Pendant sa convalescence, son père l'introduit aux romans d'aventure et fait naître chez lui la passion de l'exploration et lui redonne un intérêt pour les études malgré ses difficultés d'apprentissage et son manque de mémoire, causés par le traitement qui lui a été remis à sa sortie de l'hôpital : un médicament à base de hachisch, pour lequel il développera une forte accoutumance et qu'il consommera jusqu'à sa mort. Malgré cela, il persévère dans l'étude de la géographie et de la linguistique arabe, avec le rêve de se rendre un jour en Egypte.
À l'âge de dix-neuf ans, en 1893, il épouse Eugénie Bernard, une jeune femme de l'île issue d'une famille pauvre et pieuse, dont il est amoureux depuis qu'il a treize ans et qu'il ne tarde pas à mettre enceinte. Mais pourtant, la même année, il saisit l'opportunité de partir travailler à Deir el-Bahari, en Egypte, sur un chantier de fouilles aux côtés d'une équipe suisse, anglaise et allemande et où il apprend la langue de Goethe. C'est le premier d'une série de quatre voyaes en Egypte : entre 1883 et 1897, entre 1898 et 1900, entre 1910 et 1914, puis entre 1918 et 1921.
Ses envies d'aventure le conduisent également à faire une expédition d'un an entre 1905 et 1906 au Nunavut, dans les terres sauvages polaires au Nord du Canada, dont il revient avec une cicatrice au visage suite à un affrontement avec une ourse polaire.
Ses voyages l'éloignent de sa famille plusieurs années consécutives à chaque fois, et marquent un fossé grandissant entre son épouse et lui-même. Chaque fois qu'il revient, le même cycle s'installe : voyant que sa femme lui en veut de l'avoir abandonnée avec leurs enfants, il intensifie ses efforts et son implication dans leur relation, puis quand Eugénie se réchauffe et que les chose s'améliorent entre eux, son égyptomanie le reprend et il repart en laissant sa femme éplorée et enceinte, ou avec un nouvel enfant en bas-âge.
En 1914, la Première Guerre mondiale éclate. Il s'engage volontairement dans le 22e Bataillon franco-canadien aux côtés d'une poignée d'autres hommes de l'île. Il s'embarque pour l'Angleterre le 20 mai 1915 à bord du Saxonia à l’âge de 41 ans, alors qu’il est marié avec 4 enfants - ce qui, normalement, devrait le dispenser de servir. Il est envoyé dans les tranchées pour la première fois le 20 septembre au sein de la 5e Brigade de la 2e Division canadienne près d'Ypres en Flandre en Belgique, où il est grièvement blessé par des éclats d’obus et où il perd une de ses jambes.
Il revient de la guerre changé, particulièrement nerveux et irritable, plus dépendant encore au hachisch, et agité par de nombreux cauchemars. Après trois ans de convalescence, il repart finalement en Egypte pour son quatrième et dernier voyage, qui ne se passe pas du tout comme prévu puisqu'il est rattrapé par la guerre civile égyptienne d'indépendance. Elle le contraint à se terrer deux ans dans le désert jusqu'à ce qu'il puisse fuir l'Egypte. Ce dernier voyage lui passe l'envie de l'exploration.
Quand il rentre, il a la désagréable surprise de voir que sa maîtresse égyptienne Layan, accompagnée de leur fille bâtarde Layla, a fait tout le chemin jusqu'au Canada pour le trouver et le forcer à remplir une fausse promesse qu'il lui avait fait, et a rencontré sa femme à la place... Comprenant que son époux a abusé de la naïveté d'une femme sans instruction, Eugénie s'est liée d'amitié à sa maîtresse et lui a offert un emploi ainsi qu'une éducation pour sa fille, qu'elle propose d'élever en tant que pupile aux côtés de leurs quatre enfants. Au lieu de s'opposer, les deux femmes font donc désormais front contre lui... Cela porte un ultime coup à son mariage.
La liste des griefs d'Eugénie, qui supporte sans broncher la défection de son mari, est d'autant plus longue que Jules part systématiquement dans les moments où elle a le plus besoin de lui. Par exemple, au moment de son départ en 1918, leur fille aînée Louise est portée disparue à la suite de la désertioin de son fiancée et de l'annulation brutale de ses noces. Pour essayer de sauver son mariage, Jules entreprend d'adopter - sans l'assentiment de sa femme - une petite orpheline de guerre. Par ailleurs, Eugénie ignore que Jules a également un fils aîné caché de sensiblement le même âge que Louise, élevée par une de ses anciennes maîtresses et reconnu par le mari de celle-ci... Malheureusement, le divorce est illégal en Ontario, et le couple désuni est coincé ensemble.
Dans le même temps, les voyages successifs de Jules ont mis un coup dur à la famille Le Bris sur le plan économique, d'autant plus que leur seul entrée d'argent, les élevages Le Bris, ont été vendus pour financer le dernier voyage de Jules. La famille est donc contrainte à de nombreuses restructions budgétaires, notamment en ce qui concerne l'éducation de leurs enfants, et Jules se montre de plus en plus anxieux et irritable à ce sujet. Si l'avenir de son fils aîné Lucien semble garanti malgré le manque de maturité de ce dernier, ce n'est pas le cas de son cadet Agathon, qui n'ose avouer à son père qu'il se destine à une carrière musicale...
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cricxuss · 2 months ago
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🍒 LA POSITION D'ANDROMAQUE (en grec ancien Ἀνδρομάχη / Andromákhê, de ἀνήρ / anêr, « homme », et μάχη / máchê, « combat », d'où « celle qui combat les hommes » )
Hâvre de bien-être intérieur -dans l'intime de son sens- ou la Femme a le total contrôle à défaut de l'homme (normalement allongé), campé sous Elle, points de friction, frottement clitoridien, d'avant en arrière ou circulairement...
il est dit que c''est ainsi qu'Andromaque Héroïne de la Guerre de Troie, connaissait bibliquement son Epoux mais autant le dire sans préambule, c'est ainsi qu'elle aimait d'abondance et pratiquait l'acte de chair & d'amour en chevauchant à son seul gré & rythme Hector son Illustre Mari.
- A tel point que le nom d'Andromaque a été donné dans tout l'Occident à cette posture amoureuse
Divya Bliss
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PS : Le Célèbre Ouvrage KAMA SUTRA ou les Aphorismes du Désir datant du VIè et VIIème siècle appelle cette Connexion Amoureuse "la Jument (Vadavaka)" : Yeehaw...
ART ELISE COLLETSORAVITO
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ekman · 7 days ago
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• C‘est quand même fantastique qu’une vieille démocrature comme les États-Unis accepte encore de promouvoir des manières de votation que seul un dictateur africain soucieux de son image pourrait encourager. Totalement ouvert à toutes les gruges, qu’elles soient technologiques ou archaïques, ce système fait penser au réseau électrique aérien des villes américaines : incompréhensible, piratable et finalement très moche.
• Oui, bien sûr, nous avons tous goûté avec plaisir au cocktail de larmes des totalitaro-minoritaires qui composent principalement les rangs de la gaucherie américaine, idiots très utiles de Wall Street et de l’État profond. Baptisons-le “Kamala Dry” ! Cette merveilleuse amertume, cette haine transparente, cette pensée toute en glace, pilée et repilée... Et cette olive au milieu, plantée là comme une couillette de vegan déconstruit. Quel pied.
• Que ceux qui se réjouissent de la consécration du homard blond se calment. Son arrivée aux manettes, doublée de sa capacité camérale à gouverner, va vite se solder par pas grand-chose. L’Amérique reste l’Amérique, à savoir un bateau ivre n’admettant sur la passerelle que les sépulcraux détenteurs des fortunes construites sur les guerres incessantes et la ruine voulue des modestes et des naïfs. Il y aura bien quelques plombs qui vont sauter, histoire de faire fonctionner les soupapes. Un peu de média par ici, un peu d’Epstein par là. Une pointe de woko-trostskystes. Et tout rentrera dans l’ordre.
• Les seuls qui ont dormi sur leurs deux oreilles le 5 novembre, ce sont les Israéliens. Un peu à gauche, un peu à droite : ce sera toujours bon pour eux.
• Kamala devait gagner parce qu’elle était vaguement noire, sûrement métisse, vraiment femme et super, super cool. Elle a perdu pour toutes ces raisons, parce qu’aux États-Unis, les Blancs, les Noirs, les Latinos – et encore quelques autres – refusent que le pays sur lequel sont posés leur vie et leurs espoirs devienne un club de tarés transgenres et d’homos colériques se faisant livrer des pizzas véganes par des esclaves guatémaltèques sans papiers. Ils voulaient de l’autorité, de l’ordre, du sens. Ils ont donc viré Kamala et son rire hystérique.
• Poutine commence son échauffement et Zelensky ses valises. Espérons que Vlad-l’Empaleur tiendra ses engagements et qu’ils poussera son avantage jusqu’à rejoindre tous ses objectifs de campagne.
• Wonder-Lahyène réfléchit au moulage d’un nouveau brushing et à une aspersion massive d’auto-bronzant. Ça pourrait marcher ? Was ?
• La réaction de MLP est explicite. Feindre l’indifférence face au succès éclatant de Donald, c’est vouloir faire oublier que la normalisation médiatique de son parti (appelée “dédiabolisation” par les marketeurs) est un non-sens politique doublé d’une impasse fatale.
• Les cultivateurs et paysans français continuent de disparaitre par ruine ou pendaison, souvent les deux. D’ailleurs, Kamala ou Donald, ça ne change rien pour eux puisqu’on a toujours Macron et ses donneurs d’ordre européistes.
• Je serais Robert Kennedy Junior, je m’habituerais à porter une belle ramure afin de préserver mes cervicales.
• Volkswagen et Michelin (comme beaucoup d’autres) ferment des usines et licencient. Pour sauver l’industrie qu’elle est entrain de détruire, la Commission bruxelloise va lourdement taxer les piles à roues chinoises. Mais quasiment pas les Tesla. “Great Again” on vous a dit.
• CNN réalise un acte de contrition presque jamais vu à la télévision américaine. “On a vraiment merdé en racontant des fictions et en déféquant massivement sur la tête des sans-dents. Pardon, les gars”. Une façon plutôt de grossière de tenter de sauver ses meubles face à la très prochaine administration.
J.-M. M.
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kabbal · 11 days ago
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Tes 5 women's wrongs préférées 💙
Vraiment ce classement a été difficile à organiser donc j'ai abandonné et je vais citer ces cinq dames sans faire de hiérarchie parce qu'elles le méritent
Valeria Garza (Call of Duty)
Fait-on plus women's wrongs que cette femme ? Ses crimes sont innombrables et son kuntenserven irréprochable. La sécurité de l'état mexicain devrait apprécier d'être troublé par elle. Son bisexual bob, son talent de manipulation et sa compréhension aigüe de comment tourner le patriarcat à sa sauce pour mieux dominer les autres en fait une total girlboss et le contraire d'une girl's girl. Cette femme est peut-être attirée par les femmes mais elle n'est pas une alliée. J'adore chaque fibre de son magnifique corps problématique.
De plus, elle a ce petit twist à la Irene Adler où elle bat les héros et s'en tire sans trop de dégâts, prête à repartir pour un tour. Si le monde était parfait elle serait dans tous les call of duty (malheureusement elle n'y est point. Elle a des skins très sexy dans Warzone, cependant, ce que j'accepte comme un compromis pragmatique)
Alicent Hightower (House of the Dragon)
On n'échappe pas au cycle du trauma avec cette délicieuse femme, on le perpétue! à l'infini! Son hypocrisie et son incapacité à comprendre ses propres émotions en font une horrible personne que jamais je n'aimerais côtoyer, mais ses longs cheveux bruns et ses grands yeux pleins de larmes me conduisent à justifier tous ses méfaits. So what si elle a commencé une guerre à cause de paranoia et de slut-shaming probablement induit par le fait qu'elle a fumble l'héritière du trône alors qu'elle avait totalement moyen de l'embrasser passionnément dans leur jeunesse ? God forbid women have hobbies
Aelis (Kaamelott)
Comment ne pas mentionner mon OG women's wrongs, Aelis. Elle tente littéralement de la coercion sexuelle à sa première apparition. Une femme à la morale absolument dans les égouts mais chacune de ses trop rares apparitions me remplit de joie. Astier si tu n'es pas un lâche confirme dans kv3 partie 6 qu'elle a fui la cour pour vivre dans un cottage avec Démétra où elles se menacent de divorce toutes les semaines et se roulent des patins le reste du temps.
Hélène de Sparte (mythologie grecque)
Littéralement mon personnage préféré de toute la mythologie grecque. Elle est tellement fascinante pour moi et à ce jour je n'ai pas encore trouvé de version d'elle en dehors du texte original du cycle troyen qui corresponde à la vision que j'ai d'elle. Elle est tellement ambivalente : à la fois maudite et bénie par sa beauté, avec tellement de relations compliquées avec tout le monde. Ses intentions et son agentivité sont des points d'interrogation permanents. Une ville est tombée pour elle. On a sacrifié des enfants en partant et en retournant de la guerre menée en son nom. Elle-même se traite de chienne quand on lui pose la question. Euripides en a fait sa blorbette et l'a absolue de toute responsabilité dans cette affaire, ce qui est objectivement hilarant.
Pyrrha Dve (The Locked Tomb)
Je suis obsédée par elle depuis que je sais qu'elle a utilisé la possession du corps de son meilleur ami pour avoir une relation avec une terroriste, tout en sachant que ledit meilleur ami était déjà dans une relation avec ladite terroriste. Mais il ne faut pas oublier son implication dans la création d'une société autoritaire et ultramilitarisée aux accents fachistes. Ainsi que le fait qu'elle a au minimum accepté de laisser passer un plan qui impliquait de fracasser un bébé contre un rocher. Quand on voit tout ça, sa relation problématique avec des jeunes gens de 10 000 ans ses cadets passe comme une lettre à la poste. Also, she's a butch
Mention honorable :
Mel Medarda (Arcane)
Elle n'est pas dans la liste des women's wrongs parce que objectivement elle est une personne éthiquement respectable, contrairement à toutes les charmantes femmes citées plus haut. Mais ce que j'aime beaucoup chez elle, justement, c'est qu'elle occupe un rôle qui serait traditionnellement attribué à une women's wrongs (la politicienne, la femme fatale, la mentor du côté obscur) et elle arrive à cependant garder sa morale et ses principes et être un personnage positif. Elle est également sans aucun doute la plus belle femme que j'ai jamais vu de ma vie. Si elle ne revient pas dans la prochaine saison je brûle Netflix.
(sa daronne est totalement une women's wrongs par contre hehehe)
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gerard-menjoui · 4 months ago
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Recherche de rp (discord ou forum)
Bonjour !
Comme le titre de ce post l'indique si bien, je suis en ce moment à la recherche d'un.e partenaire de rp pour un contexte bien spécifique (que je donnerai en pv) !
Quelques informations importantes:
Ce que je recherche: Quelqu'un qui connaisse un minimum le monde du tatouage (tatoué.e ou non) mais surtout quelqu'un qui ne romantise pas le métier. Quelqu'un qui sache/ait envie de jouer une femme (environ 27/28/29ans) dans un univers à 100% vie réelle
La plateforme: Discord OU forum (j'ai quelques idées de forums sympas)
Le type de rp: Ship à drama modéré, plutôt "slice of life", pas de guerres de gang ou de meurtres en série
Taille des réponses et style de rp: de 10 à 2 000 mots, venez comme vous êtes (j'ai un peu de mal avec la 1ère personne du singulier)
Présence de scènes +18 ? : Oui mais sans en abuser !
Mots clés: Slow burn / Des yeux comme une porte de prison / ennemies to lovers / hidden passion / terror made me cruel / dont bully me I'll cum / if a look could kill / an ice-melting smile / She's everything, he's just a pain in the ass
C'est la première fois que je fais ça donc je peux avoir oublié des trucs primordiaux... Hésitez pas à passer en pv pour plus d'infos ou juste à reblog pour un petit coup de pouce, même si ça ne vous intéresse pas ! ❤️
Merci d'avoir lu !
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carbone14 · 2 years ago
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Lee Miller correspondante de guerre pour Vogue – Studio Vogue – Londres – 1943
Photographe : David E. Scherman
©Lee Miller Archives
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alexar60 · 1 year ago
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Vulgaire
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Trois vieilles dames partant à la messe, s’arrêtèrent devant une affiche du film « Emmanuelle ». Elles étaient éberluées par ce qu’elles découvrirent.
La première : C’est un film,
La seconde : Un film ? Mais pourquoi est-elle à poil ?
La troisième : C’est un film cochon. Ça c’est sûr, c’est un film cochon.
La seconde : Et ils vont le passer au cinéma ?
La première : Oui, c’est prévu dans quinze jours.
La seconde : C’est scandaleux ! Tous les hommes vont aller le voir. En plus, elle fait vulgaire assise comme ça, cette trainée.
La troisième : Ça c’est sûr, c’est une petite trainée. Oui, c’est vraiment une petite trainée.
La seconde : Une pute, oui ! Comment s’appelle-t-elle ?
La première lit l’affiche et répondit lentement: Sylvia Kristel.
La seconde : Avec un nom pareil, c’est une étrangère en plus !
La troisième : Ça c’est sûr, c’est une étrangère. Il n’y a pas de trainée par chez nous.
La seconde : A tous les coups, c’est une allemande. Il n’y a que les allemandes pour se foutre à poil comme ça en photo. On a bien fait d’avoir gagné la guerre. Ça ne m’aurait pas plu d’être à poil en photo.
La première : Ou de Paris. Ma sœur a visité Paris et m’a dit qu’il y avait beaucoup de femmes de mauvaise vie dans Paris.
La seconde : C’est pareil. C’est pas de chez nous !
La troisième : Ça c’est sûr, c’est pas de chez nous.
Un homme passe derrière eux. Il les salue en baissant sa casquette et continue de marcher en les regardant.
La seconde : A tous les coups, il va revenir mater l’affiche.
La troisième : Ça c’est sûr, c’est un cochon.
La première : C’est parce qu’il boit. Il ne va pas à l’église. Il va jouer au tiercé en face. Il va boire et va rentrer saoul comme une bourrique.
La seconde : Elle va être contente sa femme ! Et ce film parle de quoi ?
La première : Je ne sais pas.
La troisième : Ça ne peut être qu’un film grossier. Elle fait tellement vulgaire sur l’affiche. Ça c’est sûr, c’est un film grossier.
La seconde : C’est la faute à Giscard. Depuis qu’il est président, la France fout le camp. Ça ne se serait pas passé comme ça avec Pompidou ni avec le Général.
La troisième : Ça c’est sûr, c’est la faute à Giscard. Je n’aurais pas dû voter pour lui. Et c’est aussi la faute aux beatniks, ces jeunes mal-habillés qui traversent le village avec leurs motos.
La première : Tu as voté Giscard ?
La troisième : Oui, mon mari m’a dit de voter pour lui.
La seconde observe encore l’affiche : Et elle est maquillée comme une poufiasse.
La troisième : Ça c’est sûr, il n’y a que les poufiasses qui se maquillent. Ca fait vraiment vulgaire !
La première : Et ses seins sont tout petits. Elle n’a pas d’enfants.
La seconde : Encore heureux ! A sa place, je n’en ferai pas. J’aurais trop honte qu’ils voient le film.
La troisième : Ça c’est sûr, j’aurais honte aussi.
La première et la seconde commençaient à partir lorsque la troisième demanda : On laisse l’affiche comme ça ?
La première : Oui, on le signalera au curé. Il saura faire quelque-chose contre ce genre de mauvais film.
La seconde : En tous cas, si mon Marcel va voir le film, il prendra un coup de sac à main sur la tête.
La troisième : Et je suis sûr qu’il n’y a pas Louis de Funès dans ce film. Ça c’est sûr, il n’y a pas Louis de Funès.
Elles s’entrèrent dans l’église sans voir les deux garçons qui s’arrêtèrent devant l’affiche. Ils rougirent en voyant l’actrice nue avant de se poser des questions sur la poitrine des filles.
Le mari de la seconde n’ira jamais voir ce film. En revanche, le curé ira le voir incognito. Je veux dire sans son costume de curé.
Alex@r60 – août 2023
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france-cinema · 6 months ago
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Jules et Jim, François Truffaut, Jeanne Moreau, 1961.
Synopsis : Paris, dans les années 1900 : Jules, allemand et Jim, français, deux amis artistes, sont épris de la même femme, Catherine. C'est Jules qui épouse Catherine. La guerre les sépare. Ils se retrouvent en 1918. Catherine n'aime plus Jules et tombe amoureuse de Jim.
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selidren · 4 months ago
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Automne 1922 - Louxor (Egypte)
4/10
Je constate en tous cas que Jules semble tenter de se racheter, à sa manière pour sûr, mais j'ai l'impression que vous y trouvez une forme de sincérité cette fois. C'est en tous cas ce que semblent indiquer vos mots. Il est bien altruiste de prendre sous son aile la petite Gizelle, mais il est vrai que dans un couple, la communication et le compromis sont supposées être les valeurs reines. Et si vous tentiez de vous imposer ? Après tout, qu'il l'ait avoué ou non, il a bien du s'adapter à votre décision d'accueillir Layan et Leyla. Faites lui sentir qu'il a tout intérêt à avoir votre assentiment.
Cela me fait penser que Constantin m'a demandé il y a peu si nous pourrions nous installer en Egypte pour nos vieux jours, quand les enfants seront adultes. C'est très lointain, mais je suis très partagée sur cette question. D'un côté, il me suffit d'embrasser du regard ces paysages magnifiques et de sentir les palpitations que me provoquent les ruines antiques pour avoir envie de dire oui sans un regret. Et vivre sans Madame Eugénie au quotidien semble justifier l'effort. Mais pourrai-je laisser mes enfants, mêmes adultes, aussi loin de moi ? Je sais que j'ai encore bien le temps, Eugénie est en particulier bien trop jeune pour se passer de moi. Mais étant donné que j'ai en vous une oreille attentive et un regard bienveillant, qu'en pensez vous ?
Transcription :
Albertine « C’est la grande salle hypostyle de Karnak. J’avais tellement envie de la revoir. »
Constantin « C’est ici que nous nous sommes mariés. Je pensais bien que cela te ferait plaisir. »
Albertine « Raconte moi cette salle Constantin. Je dois la connaître mieux, puisqu’elle est si importante pour nous. »
Constantin « Hum… Et bien ses plans ont été dessinés sous la reine Hatshepsout. Elle a laissé sa marque un peu partout sur l’édifice, il faut le dire, pour asseoir sa légitimité. »
Albertine «��Une femme pharaon, cela n’a pas du être facile. »
Constantin « Certainement pas non, son nom a subit un méthodique martelage après sa mort. Vois-tu son obélisque là-bas qui domine le site ? »
Constantin « En ce qui concerne l’édification en elle-même, il y a des spéculations. »
Albertine « Lesquelles ? »
Constantin « Beaucoup s’accordent sur une fin de XVIIIème dynastie. Horemheb certainement, quoique cela me semble peu plausible. »
Albertine « C’est ton avis qui m’intéresse. Dis-moi donc. Je ne t’ai pas épousé pour que tu te contente de me répéter ce que disent les autres. »
Constantin « Je pense que c’est plus tardif. La terminologie m’indique un début de XIXème dynastie. Pour ne pas trop se malmener l’esprit, autant prendre ce que les textes nous donnent, à savoir une profusion d’inscriptions au nom de Séthi Ier. On retrouve également la marque de ses successeurs, mais je suis certain que c’est à lui que nous devons ce monument. »
Albertine « Merci à lui dans ce cas. Cet endroit est tout simplement grandiose. »
Constantin « Puisque nous sommes non loin de l’endroit où nous nous sommes mariés… »
Albertine « Nous y sommes. »
Constantin « Non, c’était bien là-bas. Nous en sommes éloignés d’une bonne trentaine de pas. Bref, comme cet endroit est d’une certaine importance pour nous, je me disais que ce serait mieux de procéder à cette demande importante pour notre mariage ici. »
Albertine « C’est dit… d’une telle façon. J’en suis à la fois curieuse et un peu soucieuse. »
Constantin « J’ai une demande à formuler, mais tu ne seras pas d’accord. »
Albertine « Belle entrée en matière. Et tu espères encore me convaincre ? »
Constantin « Cesse donc de te moquer de moi ! Il s’agit de quelque chose qui me tient à coeur et tu m’angoisse. »
Albertine « Pardon, pardon. Je me tais. »
Constantin « Avec la guerre et ces histoires de guerre civile, j’ai été tenu loin d’Egypte pendant longtemps. De plus, nous avons des enfants dont il faut s’occuper de l’éducation. Et puis avec Grand-Mère qui n’est plus si jeune, je me dois de rester avec elle. Mais je pense de plus en plus à après. »
Albertine « Vas-y, je t’écoute. »
Constantin « Quand les enfants seront grands et n’auront plus besoin de nous, j’aimerais que nous nous installions en Egypte. Définitivement. A Port-Saïd ou Alexandrie peut-être. Nous y aurions un climat agréable au bord de la mer, nous pourrions facilement descendre vers le sud pour mon travail, ou prendre un bateau pour rentrer en France de temps à autres. Alors, qu’est-ce que tu en pense ? »
Albertine « Je ne sais pas, pas encore. Notre petite Eugénie n’a que cinq ans, c’est si tôt pour envisager de la quitter un jour. »
Constantin « Nous attendrons aussi longtemps que tu le souhaites. »
Albertine « Mais j’avoue que l’idée me plait. Nous aurions notre propre maison, notre propre rythme… J’aime l’idée. Je te promets d’y réfléchir sérieusement. »
Constantin « Merci mon amour. »
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lounesdarbois · 8 months ago
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Pour comprendre qui nous sommes, Français, vus de l'étranger, les 18 ans d'expatriation que j'ai dans les pattes rendent un fier service. Cette description du ressentiment presque universel envers la petite France est exact, et souvent relancé depuis l'Angleterre. Master-Commander, Robin Hood, Henri V... tous les 3 ans Albion refait un coup de bashing. Personne en France ne leur rend la monnaie de leur pièce, la plupart d'entre nous ignorent cet enjeu, ne savent même pas la différence entre Angleterre et Royaume-Uni, et une grande partie encore ignore même où se trouve cette île. Donc nous sommes loin de sortir des films sur Patay, Formigny, La Brossinière, Walcheren, La Corogne, Chesapeake, Fontenoy etc.
Napoléon
J'ai eu 2 passions entre 2002 et 2004, années de claustration et de lecture où je ne quittais Grenoble que pour aller à Paris piller la librairie de la rue Bargue pour les guerres européennes de 1792-1815 et la librairie L'Harmattan pour les guerres du Vietnam 1945-1975. Bref ce que dit Pierre est exact également, et lorsque l'on est un patriote "traditionnel" on sait que l'usurpateur Corse a été une catastrophe politique pour le pays, au moins égale à Louis XIV. Grand sujet dont nous reparlerons si Dieu veut. En ce qui concerne les scènes honteuses de soumission aux femmes dans ce film, elles renvoient à une méthode ancienne pour déshonnorer les hommes qui ont menacé l'Angleterre. Souvenez-vous de Robert Carlyle dans "La naissance d'un monstre" lorsqu'il jouait un personnage dont il faut ne même pas citer le nom. Une dizaine de scènes privées le montraient larmoyant et suppliant devant les femmes de sa vie. Vieux, vieux truc anglais pour qui la catégorie du "ridicule" joue un rôle capital dans la culture populaire. Jules Vallès en exil là-bas après 1871 l'a raconté dans son merveilleux livre La rue à Londres.
Pâques aujourd'hui
C'est Dimanche de Pâques, oui on a tenu, Deo Gratias ! "Il est ressuscité, il est ressuscité, en vérité il est ressuscité !" Grands banquets jusqu'à demain...
Aide bienvenue de votre part pour l'article publié ici vendredi matin
Et si vous êtes un lecteur affectionné des petits essais publiés parfois sur ce tumblr, et que vous êtes d'accord pour m'accorder une faveur, ce serait celle-ci : faire des "reblogs" de l'article "L'avenir de Lacoste" dans lequel j'ai jeté 25 ans de passion pour le style français. Cet article a été "ghosté" immédiatement c'est à dire dissimulé artificiellement sur demande de je ne sais qui, ce qui a pour conséquence de le rendre indétectable aux recherches. C'est la 1ère fois que cela arrive en 7 ans. Vous pouvez le lire par abonnement seulement. S'il vous a plu, vous rendrez grand service à la Cause en le faisant tourner...
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