#Et j'ai toujours pas de stage
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Tout plaquer et devenir un ver de terre en Auvergne
#POURQUOI J'AI DÉCIDÉ DE FAIRE UN MASTER#Et j'ai toujours pas de stage#J'en peux plus#Même pas le temps de réviser mon contrôle de droit avant mercredi#Ça va y aller en freestyle hein#Nevermind Darcy vient juste de se poser à côté de moi#Mon p'tit chat#Belette's life
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je passe un titre pro bac +2 le mec il va jamais pouvoir s'en servir vu l'état du marché du travail ici + genre toute la france bref. la sej aussi qui avait l'air d'un bon remplacement de la garantie jeune qui finalement est une grosse farce après un an (MON COPAIN Y GAGNE PLUS QUE 13 CENTIMES PAR MOIS TOUT VA BIEN LE SEUL DROIT DISPO POUR LES JEUNES PAUVRES DANS CE PAYS 👍 + ils refusent toutes les aides d'urgences depuis le début d'année tout les conseillers sont désemparés de plus pouvoir aider qui ce soit (même la petite aide d'urgence d'un billet de 20 est absolument oblitérée 👍👍👍) mais tout va bien sinon
#back to square one un peu mdrrrr#j'ai masse appris hein!!!!#c'était grave intéressant juste le stage l'enfer mais sinon top la formation#mais damn. tjr 0 horizon en fait#toujours à demander qqn de formé + des années d'expériences là#même les boulots alimentaire mon gars depuis quand ça demande 1 an d'exp en manutention#envie de me crevax entre ça et les propositions d'emploi sans lieu précis bordel on est pas tous véhiculé comme on veut#rent du soir allez bonne nuit ça se lève tôt demain#mel blanc screams fois un milliard jsuis au bout du bout 👍
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J'ai été déçue tellement de fois par tellement de monde pour tellement de choses. À vrai dire, je pense rarement à mon passé, les gens autour de moi, que je les connaisse ou pas, y pensent certainement davantage. J'avais rendez-vous avec une potentielle maître de stage aujourd'hui alors je m'y suis rendue. Le stage concerne un service de réanimation pédo-psychiatrique. Je n'aurais jamais pensé qu'un personnel de santé qualifié et réputé me parle comme si j'étais mon passé, mes cicatrices, une vulgaire maladie. J'ai toujours pensé que je me devais d'être transparente envers les personnes impliquées dans ma vie, peu la sorte d'implication. J'ai toujours été honnête sur mon passé, ouverte pour en parler, pour rassurer, pour me laisser connaître. Aujourd'hui, j'ai continué sur cette lancée et j'ai été honnête avec cette dame. J'ai commencé par lui dire que je trouverais ça plus approprié de venir manche longue lors des consultations où les adolescents pouvaient vivre des épisodes de mutilation pour éviter la fascination, de l'angoisse, des pulsions. Cependant, au lieu de me donner son avis sur cette pensée, elle m'a plutôt dit que faire mon stage dans ce service me ramènerait à mon état, que je n'arriverais pas à tenir ce stage, à vivre la douleur des autres sans penser intensément à la mienne, que je ne serai jamais guérie, que j'étais fragile, qu'il fallait que je me préserve, que je ne serai jamais psychologur ou jamais une bonne psychologur du moins. Je me suis demandé si se préserver c'était s'empêcher de vivre par peur infondée de recroiser un embryon de notre passé dans chaque situation future. J'ai senti une colère et une déception vertigineuse, tout ça pour ça alors ? Avoir été mal ne serait que finalement une entrave supplémentaire au fait d'exister ? Si je n'avais pas eu de cicatrices, elle n'aurait jamais été sur ce terrain affectif malsain. On ne lit que très rarement les traumas des gens sur leur corps. Un viol ne se devine pas, une tentative de suicide ne se devine pas, une rupture amoureuse ne se devine pas, une addiction non plus mais des cicatrices oui. Pourtant elles seront là toute ma vie. Et même des années après, je n'ai jamais trouvé le moment pour en avoir honte. Mais tout ces efforts pour quoi ? Ces années de thérapie à me soigner, ces internements forcés privée de tout à être contrainte de réfléchir, toutes ces études, tout ce travail sur moi pour quoi ? Pour quoi faire si finalement au yeux de tout le monde je reste qui j'ai pu être et surtout ce que j'ai eu ? J'ai pleuré parce que je pleure souvent en ce moment et parce qu'on ne m'avait jamais autant déshumanisée que pendant ces 45 minutes d'entretien. J'ai tenu bon, le regard sec, fixe, attentif, les déglutitions douloureuses et les tempes qui battaient fort dans mes lobes temporaux certes parce que je n'ai rarement autant rien eu à prouver qu'aujourd'hui. J'ai fait ma part du travail. Personne n'a aucun traumatisme et aucune manière d'être certain qu'il ne sera pas réactivé ou juste recroisé de loin, pour autant, arrêtons-nous de vivre ? Qui est ce que je dois protéger en renonçant à ce stage ? Moi ? Les patients ? Un personnel de santé incompétent ? On nous dit de vivre pour nous, librement et qu'aller mal n'est que le reflet d'aller bien, pourtant, ma condition d'adolescent malade me suivra sûrement à vie. Je ne pensais pas arriver au stade où je devais justifier que je ne me tuerai pas à la moindre plaie, aux moindres mots forts, à la moindre détresse apparente. Ça m'a fatiguée. Je suis profondément fatiguée.
Les personnes les moins humaines sont celles que j'ai le plus côtoyé dans le milieu du soin. Je repense souvent à cette médecin des urgences qui a dû me recoudre sur 20cm de mon avant bras et sur deux plans de ma peau. Avoir m'avoir répété sur je prenais la place des autres et que j'étais folle, elle m'a recousu à vif, sans anesthésie en me disant "tu voulais souffrir en faisant ça hein ? Alors tu vas vraiment souffrir". Je repense à ma psychiatre qui m'a fait interner, qui a fait signé les papiers à mes parents dans mon dos et qui les a obligés à me conduire à l'hôpital psychiatrique alors qu'on était censés faire une balade. Je pense à cette psychologue qui m'a obligée à rester assise pendant des heures devant mon assiette pour me forcer à la manger. Je repense à cette infirmière qui a soupiré quand il a fallu m'amener me faire recoudre au service juste en dessous de l'hp, elle m'a dit d'y aller seule. Je repense à toutes l'équipe de soin qui m'a gardée jusqu'au jour de mes 18 ans pour me faire sortir le lendemain juste pour que je le fête là. Je suis en colère si fort parce que je n'ai jamais rien dit, j'ai obéi, j'ai fait alors que j'avais le cœur fracturé. Tout ça pour ça.
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"Bon acteur"
Jake Gyllenhaal x GNreader
note : j'ai fais un rêve récemment avec ce contexte alors je me suis dis pourquoi pas écrire dessus ;)
résumé : tu effectues un stage d'observation aux côtés de journalistes spécialisés dans le contenu digital, et il se trouve qu'aujourd'hui vous devez faire une interview de Jake Gyllenhaal.
! warnings : aucuns
2 363 mots
Description à la deuxième personne
Tu as choisi ce stage parmi beaucoup d’autres, parce qu’il avait l'air intéressant et mouvementé. Sur le papier, tu dois simplement suivre ta référente à chaque endroit où elle va, tu ne dois pas intervenir sur place, seulement observer et prendre des notes pour tes rapports. La plupart du temps ce sont des interviews, pour la sortie d’un film, d’un livre ou un album, mais parfois tu assistes à des réunions de direction ou la mise en place des plateaux. C’est aussi pour ça que tu as postulé pour ce stage, parce que le monde du cinéma t'intéresse depuis ta plus petite enfance, et que lorsque tu as vu cette opportunité tu n’as pas hésité une seule seconde. De plus, tu aimes prendre des notes, observer c’est ta passion et ce stage est l’endroit idéal pour ça. Tu peux analyser les personnes et leurs mimiques, découvrir les équipes techniques ou même parler avec certains hôtes. Cette partie est merveilleuse, car tu rencontres des personnes célèbres plusieurs fois par semaine et parfois tu peux voir comment ils sont en tant qu’êtres humains, derrière le masque d’actrice ou d’auteur. Tu as d’ailleurs eu de nombreuses déceptions, certains acteurs ne sont pas aussi accessibles et gentils qu’ils y paraissent, tu le savais mais le voir de tes propres yeux est toujours dérangeant pour toi. À ce propos, tu as dû signer un contrat très strict sur le droit à la parole, tu n’es pas autorisé à raconter ce que tu vois ou entends lors des interviews tant qu’ils ne sont pas sortis ou si des moments sont coupés. Quelquefois, tu dois te mordre la langue pour ne pas cracher sur le dos d’un acteur ou chanteur que tout le monde glorifie, mais ça fait partie du stage.
D’ailleurs, ce stage a une durée de trois mois, et tu en es déjà à la moitié.
Ton regard se pose sur ton carnet de notes presque rempli, tu fais défiler les pages pleines d’encre, souriant en voyant quelques autographes que tu as réussi à récolter. Aujourd’hui tu as une seule interview, ce qui est assez rare, mais elle sera répartie en plusieurs parties. Sasha, ta référente, t’a demandé d’aller chercher cinq boissons différentes dans le café à quelques rues d’ici. La première fois tu avais renversé un verre, mais maintenant tu arrives à faire tenir les cinqs dans tes deux mains sans en renverser une seule goutte. Dans ses boissons il y a toujours un café noir avec surplu de crème pour Sasha, un matcha latte pour Amber, un cappuccino pour Erwan, un frappé chocolat pour toi et enfin la boisson surprise pour l’invité du jour. Aujourd’hui, c’est un smoothie kiwi-banane pour Jake Gyllenhaal.
« Ok je suis comment ? »
Devant toi, Sasha, faisant rebondir frénétiquement ses longs cheveux teints en blond. Objectivement, Sasha est très belle, mais elle a cette manie de vouloir mettre trop de maquillage et de bijoux lorsque l’hôte est à son goût, comme aujourd’hui.
« Magnifique comme d’habitude, tu réponds, forçant un petit sourire pour appuyer tes mots »
Sasha murmure des remerciements vagues tout en remplaçant ses bagues dans le bon sens. Autour de vous, l’équipe habituelle s’occupe de terminer l’installation pour les tournages de la journée. Seulement trois sièges, deux pour vous et un pour l’invité, une petite table haute à côté de chaque chaise et des fleurs posées dessus pour ajouter de la couleur. C’est toujours toi qui te charge des fleurs, parce que personne n’aime le faire, ils disent que c’est du temps perdu. Personnellement, tu prends tout ton temps pour choisir chaque composition florale, tu aimes ajuster les couleurs et senteurs en fonction des hôtes. Pour aujourd’hui, tu as choisi des myosotis bleues accompagnés d’achillées blanches, pour diverses raisons qui te sont propres.
Tout le monde court de partout, c’est toujours comme ça avant l’arrivée d’un hôte, mais tu ne peux t’empêcher de rire en voyant Erwan et Sasha se rassurer mutuellement sur leurs apparences actuelles. Pour ta part, tu ne te prends pas autant la tête, tu t’habilles normalement, que ce soit pour rencontrer Chris Evans ou prendre des notes durant une réunion. Au début tu avais tendance à ajuster tes tenues en fonctions des invités, en espérant qu’ils te remarquent, mais tu as bien vite pris conscience qu’ils regardaient à peine les personnes autour d’eux. De toute manière, la plupart préfère sortir avec d’autres personnes connues, pas des stagiaires encore dans la vingtaine.
« Oh mon dieu il arrive ! Tu souris, tu dis oui à tout ce qu’il dit et surtout tu ne le regardes pas plus de quatre secondes dans les yeux, compris ? »
Ces règles, tu les connais par cœur, on te les a fourrées dans la tête dès ton premier jour, alors tu hoches la tête, de toute façon tu n’as jamais l’occasion de parler autant que Sasha.
Erwan passe en trottinant devant toi, Sasha le suit de près et bientôt tu entends leurs voix stupidement aiguës saluer l’invité. Tu te lèves de ta chaise haute et avance vers le couloir, deux femmes te passent devant sans un sourire et déposent des sacs dans un coin de la pièce, ce sont sûrement les maquilleuses ou manageurs. Tu prends une grande inspiration, préparant ton plus beau faux sourire. À l’autre bout du couloir, tu peux entendre une voix masculine saluer toute l’équipe, tu te dis qu’au moins il sait dire bonjour. Les gens commencent à se disperser, tu avances donc encore un peu et tu peux voir une silhouette élégante s’approcher. La lumière arrive rapidement sur lui et tu as un mouvement de recul, tu ne t’attendais pas à le trouver aussi séduisant.
« Enchanté, te sourit-il »
« Bonjour, ta voix tremblante réponds »
Ses yeux sont hypnotisants, tu n’arrives pas à le lâcher du regard, oubliant cette foutue règle des quatre secondes.
« Jake va t’asseoir sur le premier siège, ordonne au loin une des femmes »
Il obéit, tu ne le quittes toujours pas des yeux. Son pull vert accentue la couleur de ses yeux, les rendant presque de la même couleur, et ses cheveux semblent si doux. Tu décides de partir chercher Sasha, te servant principalement de cette excuse pour ne pas avoir à le fixer davantage, car il est vraiment attirant, tu dois l’avouer.
Quelques minutes plus tard, tu es de nouveau sur ta chaise haute, aux côtés de Sasha. L’interview a déjà commencé depuis environ cinq minutes mais c’était majoritairement pour faire les derniers réglages de son et lumières. Jake a toujours un sourire sur les lèvres, il a bu quelques gorgées de smoothie et tu as vu ses sourcils se lever en signe d’appréciation, tu as aussi remarqué que ses doigts jouent beaucoup avec le bord de ses manches. En le regardant, on pourrait se dire qu’il est serein et à l’aise, mais tu as souligné des signes de stress chez lui et tu te sens un peu mal d’être la seule personne dans la pièce à y prêter attention. Tout le monde lui sourit, le complimente et l’observe mais personne ne voit ses doigts agités, ses jambes nerveuses et sa manière de déglutir.
« Je veux dire, c’est toujours formidable de travailler avec Denis, ses idées me fascinent toujours autant même après toutes ces années »
Sasha hoche vivement la tête, tu te retiens de lever des yeux parce qu’elle fait tout le temps ça pour faire croire que quelque chose l’intéresse.
« Mh mh je comprends, elle émit une courte pause avant de reprendre sur un ton plus haut, et Anne Hathaway ? Comment est ce que c’était de travailler avec une actrice comme elle ? »
Le regard de Jake passe du mur derrière vous à Sasha, et tu comprends qu’il n’apprécie pas la question, tout comme toi. Sasha est la spécialiste pour rediriger les questions vers le plan personnel des célébrités, même si ça peut être gênant pour ces dernières, elle sait que le public aime voir ce genre de choses.
« C’est une artiste que j’admire profondément, elle est extraordinaire dans ce qu’elle fait »
Ses mots sont bien choisis, il a l’habitude de ce genre de questions.
« Vous étiez tous les deux incroyables dans Love and Other Drugs, ça doit être compliqué de garder son sérieux face à une femme comme Hathaway, non ? »
Tu fronces les sourcils en regardant Sasha, elle n’essaie même plus d’être discrète. Jake entrouvre les lèvres, tu vois qu’il cherche une réponse, et il sait que cette dernière va être utilisée ailleurs en fonction de ce qu’il dit. Sans pouvoir le contrôler, tu prends la parole.
« Je pense qu’il était plus dur de garder son sérieux en compagnie de Tom Holland, il se décrit lui même comme étant aussi maladroit que Peter Parker »
Le sourire dans ta voix fait baisser la pression. Tu peux voir les ongles de Sasha se resserrer sur son genoux, mais tu oublies très vite ce détail lorsque Jake t’envoie un regard, qui dit “merci”. Cette fois, il prend directement la parole, profitant de la perche que tu lui envoies pour changer de sujet.
« C’est un vrai gosse, il rit constamment et entraîne tout le monde avec lui, son regard s’accroche davantage à toi qu’à Sasha, il te réponds, on a dû raccourcir un scène à cause de lui d’ailleurs »
Tu ne peux empêcher le sourire sur tes lèvres, tu sais qu’il parle de la scène de présentation entre son personnage et celui de Tom et même toi tu as ri en regardant les images.
« On le remarque à peine dans le film en tout cas, ton regard ne le lâche plus »
Sasha reprend juste après la direction des questions, mais Jake continue de te regarder en répondant, et tu rougis très certainement.
Une pause est annoncée, une des femmes de toute à l’heure vient inspecter Jake, remettre en place son pull et ses cheveux. Sasha se lève et quitte le plateau pour partir vers les toilettes. Toi, tu bois tranquillement ton frappé en relisant tes notes, tu te rends d’ailleurs compte que tu n’en as pas pris beaucoup.
« Quelle est la conclusion ? »
La voix de jake te fait relever la tête, tu le regardes pendant quelques instants sans savoir quoi répondre, te demandant s’il s’adresse vraiment à toi.
« C’est comme si tu prenais des notes durant un rendez-vous psychologique, alors quel est mon diagnostic ? »
En voyant son sourire, le tien apparaît par réflexe. Tu reposes ton verre presque vide et regarde encore une fois ta page peu remplie.
« Je pense que vous êtes un très bon acteur, il laisse échapper un souffle amusé à tes mots, j’aurais presque pû ne pas voir que vous êtes quelqu’un d’anxieux »
La femme repart, ne faisant absolument pas attention à votre discussion. Jake fronce légèrement les sourcils, gardant un sourire qui cette fois semble différent, un peu plus sincère peut-être. Son genoux arrête lentement de sautiller, tu refermes ton carnet et le pose sur la petite table.
« J’ai vu beaucoup de vos films, vous jouez vraiment bien, mais j’ai l’impression que les gens oublient qu’acteur n’est que vôtre métier, ses mains se croisent contre sa cuisse, en tout cas moi je ne l’oublie pas si ça peut vous rassurer »
Sasha arrive à ce moment-là, elle laisse une odeur de parfum derrière elle. Jake se repositionne correctement dans son siège, un petit sourire sur ses lèvres alors qu’il semble regarder dans le vide. Une voix annonce la reprise du tournage, Sasha reprend son grand sourire et toi ton carnet.
La nuit commence à tomber, tu es dans les dernières personnes qui restent, tu aimes aider à ranger après les tournages, l’ambiance est souvent calme et douce. Le reste de l’interview s’est bien passé, Jake semblait plus serein et tu as recommencé à prendre des notes. Vous avez ensuite enchaîné avec une séance photo, de Jake bien sûr, et enfin un deuxième interview dirigé par Amber. Le temps est passé plus vite que tu ne l’aurais imaginé, en fait tu regrettes même un peu de ne pas avoir pu parler davantage avec Jake. Mais il est déjà parti, tu as cru entendre parler d’un rendez-vous avec sa sœur.
« Tu peux y aller si tu veux, on finira demain, te dit Tommy avec un sourire de remerciement »
Tu lui réponds de la même manière, lui souhaitant une bonne soirée. Tu ne sais pas vraiment quoi faire de ta soirée d'ailleurs, peut-être regarder un film ou une série avant de dormir.
Lorsque tu ouvres ton casier dans les vestiaires, ton sac tombe dans un bruit sourd, tu te penches pour le ramasser mais quelque chose t'interpelle, il manque ton carnet. Pourtant tu l’as pris avec toi il te semble, ou alors peut-être que tu l'as laissé sur la table, tu ne te souviens plus vraiment. Tu arrives sur le plateau, Tommy est toujours là en train de prendre les fleurs pour les jeter, et ton carnet est là, sur la table. Tu souffles de soulagement, le perdre te ferait vraiment mal au cœur.
Ton téléphone vibre, un message de ta mère, elle te rappelle de lui envoyer une photo de l’orthographe de DiCaprio. Tu ris, ouvrant les pages de ton carnet pour répondre à sa demande. Une fois la photo envoyée, tu regardes rapidement les autres pages, un sourire aux lèvres comme à chaque fois. Les pages s’arrêtent sur celle d’aujourd'hui, pas des plus remplies, enfin, dans ton souvenir elle était moins remplie, mais là l'encre la recouvre. Tu t'assois sur la chaise et commence à lire tes notes.
"Enemy ; complicité avec Denis V, intéressant à ses yeux, araignées importantes
Donnie Darko ; meilleur ami français fait sur le tournage, Patrick S adorable, beaucoup de fou rires
Tom H -> belle amitié, tient à lui, drôle/maladroit
J.G ; autodérision, stress, beaucoup mimiques faciales, rire ++, yeux bleus"
Tu pensais n'avoir écrit que ça, mais une écriture plus grosse au feutre s'ajoute à tes notes.
" merci de ne pas oublier
j'ai dû partir vite, j'espère pouvoir te recroiser, et cette fois être seul à seul avec toi pour une interview, ou face à un verre peut-être, si tu es d'accord ?
- celui avec un rire ++ et des yeux bleus "
#jake gyllenhaal#jake gyllenhaal characters#jake gyllenhaal x gnreader#jake gyllenhaal x reader#gn reader
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Comme je n'ai que ça à faire Comme je procrastine, je fais un petit bilan du moment en mode level 10.
Vous vous souvenez du level 10, on définit 10 domaines de la vie, on y pense régulièrement pendant quelques jours pour n'être ni pessimiste ni trop optimiste, et on se met des points sur 10. Ensuite on choisit des domaines prioritaires pour lesquels on se demande comment monter d'un point d'ici le prochain bilan. On pose des objectifs et des façons d'agir. Je fais ça régulièrement depuis deeeees annééééées et ça m'a réellement fait évoluer. Le postulat est que lorsque l'on concentre son énergie dans quelque chose, cette chose évolue.
Bon alors.
1. Couple. 7/10 comme la dernière fois.
Ça va quoi. Tranquille.
2. Amitiés/famille. 8/10, -1 par rapport à la dernière fois mais on va entrer dans la période des anniversaires, ça va remonter.
Les amis fidèles sont toujours là, c'est agréable. J'aime bien les mettre au même niveau que la famille.
3. Santé : 8/10. +1 par rapport à l'année dernière
J'ai perdu 15 kg depuis le mois de mai et ça fait beaucoup de bien. Je suis au même poids qu'en 2016 quand je faisais 9h de sport par semaine. Alors je n'ai plus du tout le temps de faire 9h, mais le cirque reprend cette semaine (jonglerie , câble, échasses, corde lisse et trapèze) et pendant les vacances scolaires j'ai régulièrement bossé les bras et les abdos, j'ai assez bien marché aussi.
L'année dernière j'étais assez déçue de moi, j'étais fière de me lancer dans des trucs difficiles mais ils se sont vraiment avérés très difficiles, mon âge et mon corps agissaient comme des obstacles pour tout ce que je voulais faire au trapèze. En fait j'aimais bien ce corps avec des formes et il correspondait mieux à qui je suis, je trouve. Mais il ne correspondait pas du tout à ce que je voulais en faire. Du coup me revoilà fit, comme au bon vieux temps, mon corps comme un outil. Cardio peut mieux faire mais c'est pas mon truc, gainage de folie et bras encore un chouïa trop mous mais les pompes commencent à se fluidifier, c'est cool.
4. Environnement 7/10. Pareil que l'année dernière parce que rien n'a vraiment changé. Ça va changer, on commence des travaux en octobre dans la maison. L'appartement quant à lui se termine petit à petit mais on ne peut y aller que des petits moments du weekend, et c'est à 1h d'ici du coup ça limite fort. Bon allez peut-être un petit 8/10 alors, pour l'effort.
5. Don de soi. J'étais à flemme/10. Là je vais ajouter 1 point pcq justement hier j'ai fait du bénévolat pour avoir des subsides dans un projet d'intégration d'enfants handicapés dans des stages. Pour financer la présence d'éducateurices spécialisé.es et arriver plus facilement au quota de supervision nécessaire quand il y a des enfants handicapés dans le groupe.
Mais flemme quand même. Je donne beaucoup de moi, je fais du bénévolat avec les patients quand je sais qu'ils ne seront pas remboursés par la mutuelle par exemple. Je refuse qu'ils paient les manquements du système de soins de santé en Belgique. J'arrive pas à coter ça en fait, ça me semble naturel et en même temps je ne pourrais pas faire davantage parce bon il y a un moment où je paie des factures.
6. Loisirs 8/10. +1 par rapport à l'année dernière.
Je double ma présence au cirque cette année et ça commence demain et ça me terrorrise, et je suis en même temps impatiente de donner encore cette année des grands coups de pied dans ma zone de confort. Et je suis surtout impatiente de passer du temps avec le groupe du cirque. Ces gens sont remplis de talent, d'humour et de bienveillance, je n'ai pas envie de me passer d'eux.
7. Job 9/10 encore, même chose que l'année dernière.
J'ai beaucoup de boulot et j'aime ce que je fais. J'ai juste beaucoup trop de boulot par périodes, c'est mal réparti sur l'année. Là je viens de passer deux mois plutôt chill pendant les vacances scolaires parce qu'il y a beaucoup d'absents et d'un coup ils reviennent tous et beaucoup d'entre eux ont besoin de testing et de bilan. J'ai posé les bilans exprès à cette période parce qu'en général j'ai un.e stagiaire et c'est un bon apprentissage, mais là je n'ai pas de nouvelles de celle de cette année.
S'il devait y avoir un objectif ce serait arrêter de procrastiner mais bon, on le connaît bien ce petit cocktail "1/3 angoisse d'anticipation, 1/3 perfectionnisme, 1/3 syndrome de l'imposteur"
Cet objectif ne fonctionne pas, étant donné que j'écris tout ceci au lieu de faire mes factures.
Je devrais bosser sur mon rapport à l'argent. Des années que je bosse et je suis toujours déchirée à l'idée de donner une facture à un patient.
8. Finances 6/10.
+1 par rapport à l'année dernière parce que j'étais vraiment dans une grosse tuile avec des documents perdus par la mutuelle et donc l'impossibilité d'obtenir mes honoraires de plusieurs mois. Ça avait reculé pas mal de paiements importants qui avaient donc été majorés et c'est comme ça qu'on se retrouve dans le caca financièrement parce que ça décale les paiements faisables et donc ça ajoute des majorations sur le moindre truc.
J'ai aussi eu des problèmes dont j'aurais pu me passer, avec ma voiture, ça a été cher.
Du coup c'est un +1 d'encouragement pcq la galère continue mais j'ai trouvé une solution, et ça m'a demandé de prendre sur moi et téléphoner (😱) mais maintenant l'avenir me stresse un peu moins.
9. Philosophie. 0/10, pareil qu'avant.
J'ai même pas envie d'en parler,tiens. Je vais trouver un autre libellé.
10. Lecture 9/10. +2 par rapport à l'année dernière, LE gros progrès de l'année, avec la santé.
Je suis dans mon 18eme bouquin et j'ai même un petit résumé de chaque dans le billet épinglé. J'espère arriver à 20 avant décembre mais là je suis dans une grosse lecture assez technique sur la remédiation des troubles visuo-attentionnels.
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Je cherchais où je pouvais faire du bénévolat parce que j'ai envie de faire quelque chose durant les prochains mois quand-même et ce qui m'intéressait le plus c'est le travail avec les animaux mais toutes les assocs sont trop loin de chez moi donc j'ai assez vite abandonné l'idée. Puis je suis tombée sur l'annonce PARFAITE. Faire du travail administratif dans une maison de santé à taille humaine dans laquelle travaille une équipe pluridisciplinaire. Bon évidemment le travail en tant que tel ne vend pas du rêve mais en tant que future assistante sociale, c'est une expérience hyper pertinente à ajouter à son CV. En plus j'ai toujours voulu faire mes stages dans des maisons de santé et travailler dans une équipe pluridisciplinaire mais je n'ai jamais pu finalement. Ce sera l'occasion de voir ça de loin! Les lieux ont l'air super accueillants, super cocoonings tellement c'est tout petit, et l'équipe a l'air trop chouette (y a que des femmes 🥰). Mais en plus de ça c'est à 5 minutes à pieds de chez moi??!! Et ils demandent de travailler jusqu'en juillet donc c'est tout bon!!! Du coup je me suis proposée et je vais prier l'univers pour être prise.
(05/02/2024)
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Manchester, Pet Shop Boys, Chantal et Musique Gay
Début 2017. Je me retrouve à Manchester en stage pour trois mois dans une boite de production à essayer vainement d'améliorer mon anglais, toujours dans l'espoir de percer dans le Cinéma. Si l'entreprise s'annonce vaine, je passe néanmoins une bonne dizaine de soirées à profiter de l'héritage musical de la grande ville, aussi vivante que morne, ayant vu logiquement naître des groupes comme Joy Division ou The Smiths. Une tête d'affiche détonne au milieu de ce climat dépressif : Pet Shop Boys en concert à l'Arena. Je m'apprête deux semaines avant à réserver mes places sur le net lorsque je remarque que la date est déjà complète. Pire, j'apprends que la communauté gay est en partie responsable de l'écoulement flash des stocks. Ça clashe sévère en commentaires sur les réseaux. C'est parfois même un peu homophobe et je m'y refuse, ayant moi-même été considéré régulièrement gay dans ma vie, en partie à cause de mes goûts musicaux. Ayant encore un peu de couilles et refusant de me faire voler mon plaisir par quelconque communauté, je décide de me rendre tout de même sur place.
Arrivant une petite heure avant l'ouverture des portes, c'est déjà bon vivant, bon enfant. Certains chantent des airs que je ne connais pas encore (je découvrirai leur discographie bien plus tard), d'autres louches revendent des places à un prix que ma bourse de Rsaiste ne peut se permettre, d'autres acheteurs plus aisés, voire tarés du groupe, se le permettent. Je ne comprends plus vraiment pourquoi je suis venu. Le public finit par rentrer et ne reste plus que quelques badauds sans tickets pour le Graal, comme moi, à errer devant les agents de sécurités. Certains restent devant la salle tout de même pour profiter de la playlist au loin et je finis par sympathiser avec un groupe de trois, parce qu'un « frenchy » reste toujours un objet de curiosité bien que seule la Manche nous sépare. Trois homos dont un trans. C'est avec lui devenu elle que j'aurais le plus gros de ma conversation (le surjeu « queer » me permettant étrangement de mieux comprendre son anglais).
youtube
Je lui explique avoir eu la sensation de m'être fait volé ma place par la communauté gay. Elle se marre, m'expliquant qu'il n y a pas de communauté, c'est juste qu'il y a énormément d'homos à Manchester (ils ont même un village que j'ai pu visiter par la suite), qu'ils s'entraident forcément, quand on attaque l'un d'entre eux ou pour des manifs comme la Gay Pride, mais que la plupart du temps, ils se crêpent le chignon comme tout le monde, voire, ne se supportent pas. Puis le débat s'oriente sur ce qu'est, la musique gay, une musique que je juge sucrée et qu'elle définit tout simplement comme « vivante », bien que l'on s'accorde sur le fait que le kitsch y a souvent une part importante. Enfin, on se balance nos noms préférés, tout en testant nos limites au mauvais goût et les siennes s'arrêtent quand je lui demande si elle connaît Chantal Goya. Je me souviendrai toujours sa réaction. Elle se met à chanter la version anglaise de Bécassine tout en riant avec ses potes : « Oh no ! Sorry... You're too much gay for me ».
C'est à peu près ce que je retiendrai de la soirée. J'ai des goûts musicaux plus gay que gay. Et c'est sûrement pour ça que je me suis retrouvé aux portes d'un concert des Pet Shop sans tickets. Bon sinon, c'est quoi votre définition de Musique Gay ? Est-ce que ça existe vraiment ?
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Dimanche 29 septembre 9h36
Hello, petit update de ma vie bordelaise ;
Je pense beaucoup à petite mc, j'écoute Eres tù de Carla Morrison en l'imaginant faire du vélo près du miroir d'eau. Je ne suis pas retournée où elle a grandi, pas depuis que je suis rentrée. En fait, je n'ai pas encore eu le temps mais j'aimerai bien. Je ne voudrai pas oublier qu'elle a vécu ici avant moi.
C'est miss Alba qui m'a conseillé cette musique au travail. Elle est très douce, pour moi elle a un goût de "tout est enfin terminé, tu peux souffler".
J'ai doucement commencé à meubler et décorer mon petit 23m2, cette fois-ci en prenant le temps.
Il me faudrait une bibliothèque pour mes livres puis une étagère à mettre au dessus de la cheminée. Je vais aller voir à la brocante ce matin, on sait jamais. Peut être un miroir ? Je ne sais pas trop, j'ai beaucoup d'affaires j'aimerai bien que tout ait sa place.
J'ai finalement rendu mon mémoire sur la céramique et TikTok (tututu tututu). J'ai eu 13/20, c'est pas exceptionnel mais ça me va très bien, j'ai fait au mieux. J'aime beaucoup me dire que je l'ai commencé au Louvre, continué à Antibes, à Berlin, à Paris pour ensuite le terminer à Bordeaux.
Universitätsbibliothek de Berlin
Musée du Louvre, Paris
Musée de la céramique de Vallauris
Rue de la Bidassoa, en plein déménagement avec Domino et ma planche à repasser
J'ai commencé mon nouveau master à l'Université Bordeaux Montaigne, ma classe est très sympa, les cours m'intéressent et j'ai hâte du premier stage.
J'espère que je serai dans un collège ou un lycée pas trop loin de chez moi. Je suis toujours un peu hésitante, je comprends que rien ne m'est destiné, que je dois faire des choix.
En tout cas, je me sens bien ici, c'est ressourçant d'être proche de sa famille. Paris ne me manque pas tant que ça, mes ami·es un peu mais la grande ville, la foule, le bruit, les grandes conversations, l'Histoire écrasante, tout ce qui me plaisait à 18ans, je dirai que ce n'est plus ce dont j'ai besoin. J'ai bien fait de partir. Je prends souvent mes décisions trop vite, de façon impulsive pour garder un peu le contrôle et échapper au quotidien, mais Bordeaux était une évidence je crois. Même les problèmes de tram et les lourdes pluies ne m'en font pas douter...
Mon père et Léa se sont mariés au début du mois dans un très beau château en Gironde, dans les champs de vignes. J'ai trouvé que ça leur allait très bien, que c'était un très beau mariage. Puis j'étais entourée des quelques personnes que j'aime le plus, mes petites soeur, ma tatie, mon oncle, ma grand-mère et mon cousin.
Je trouve que ce premier mois à Bordeaux sonne très Pure Heroine, je colle des photos et de posters que j'aime, j'écoute de la pop, je sors avec des amies, je m'attarde sur des petits bibelots en brocante, je teste des nouveaux maquillages, je me prends en photo un peu tout le temps, j'écris sur tumblr.
J'ai très hâte du nouvel album de Lorde, je m'imagine l'écouter sur mon balcon, dans le tram, sur mon vélo. Ou chez mon père à la campagne. Ou même à l'océan. Il faut que je trouve le temps d'aller voir l'océan, depuis le temps que j'en parle. Je commence un nouveau travail cette semaine. J'ai hâte.
Je vais retourner à ma dissertation sur La Bruyère (parce qu'il le faut) mais je reviens vite avec des updates bordelaises.
Mata
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Je vais devenir dev pro !
Ma reconversion a été accepté, on va me financer ma formation !!
Il y a quelque mois j'ai demandé à des dev de la communauté de me parler de leur métier pour m'aider à monter mon dossier et j'ai eu des retours adorables, généreux et super encourageants ❤ J'ai remercié les concernés mais je me permet de le faire à nouveau car ça m'a beaucoup aidée ! 🙏
Ca m'a énormément occupée (et préoccupée haha) ce qui explique mon ralentissement alors que j'ai plein d'idée en tête. J'ai même eu le droit à la maladie du stress relief 💀
Bref, c'est fou de passer du bidouillage de Forumactif à ça 😭
Aide à la reconversion
(informations très france-métropolitaine-centrée) Il faut savoir que je ne suis pas passée par Pôle Emploi (France travail) car je suis toujours en CDI. J'ai entrepris tout ça via Transition Pro : une commission créé suite à la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel (2018). Pour ceux qui ont connus, c'est ce qui remplace le Fongecif.
Ils accompagnent les projets de transition professionnel qui permettent de prendre congé pour se former. Ce qui veut dire : aide au financement de la formation et maintien de salaire du travail actuel.
Et euh, c'est génial ??? En tout cas pour moi ça s'est très bien passé. J'ai pris RDV avec un.e CEP (conseiller.ère d'évolution professionnelle, un service gratuit proposé par la plus part des régions) pour être aidé dans tout le processus. Notamment dans la réalisation du dossier argumentaire pour demander le soutien de Transition Pro (présentation du projet, recherche/enquête métier, stage d'observation, école/centre de formation, compte CPF, ...)
J'en profite donc pour diffuser l'information parce que je trouve ça hallucinant de ne pas avoir été mise au courant plutôt. Profitons des avantages français tant qu'ils sont encore là haha.
Je serais ravie d'apporter plus d'informations si vous vous trouvez dans une situation similaire !
N'hésitez pas à me contacter ❤
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La fresque de l'été
C’est toujours la même rengaine. Entre 18h et 20h, le dernier dimanche des vacances, je me mets à paniquer. Je regarde mon bureau du coin de l’œil, je sais que je vais le retrouver dès le lendemain et j’essaie de voler du temps au temps pour faire tout et n’importe quoi — tout sauf travailler. Alors je coupe à la va-vite ce chemisier que j’ai envie de coudre depuis quelques jours, j’ajoute deux points à ma broderie Glazig, j’attrape un livre qui traîne sur ma table de nuit depuis trop longtemps (Dîner à Douarnenez de Claude McKay). J’essaie de ne pas penser aux romans de la rentrée littéraire qui s’empilent dans ma bibliothèque, à mon livre sur la comédie musicale que j’ai décidé de jeter à la poubelle et que je dois reprendre de zéro (ça devient presque un sketch cette histoire). Comme à (presque) chaque vacance, je constate sans savoir quoi en penser que je n’ai pas écrit un mot. Enfin si, j’en ai écrit un tas mais dans ma tête, ce qui reste ma manière préférée de m’adonner à cette activité en préservant son caractère éphémère, spontané. J’ai écrit toute une critique de Maestro de Bradley Cooper en flottant dans les eaux bretonnes rafraîchissantes. J’ai commencé une fiction et repris un chapitre sur Chantons sous la pluie en brodant. Mais mon ordinateur est resté éteint et les stylos n'ont pas quitté mon pot à crayons. J’ai fait la paix avec le fait que j’ai besoin, régulièrement, de faire des pauses et de laisser les mots et les sentiments repousser en moi comme les framboisiers du jardin qui renaissent plusieurs fois dans la saison. Il n’y a pas assez de mouvements intérieurs pour permettre de moissonner des textes quotidiennement. Alors on attend.
Anyway. Je n’avais pas prévu de faire ce petit bilan estival mais pendant les vacances je suis allée prendre un café avec une personne que j’ai rencontrée sur Instagram (coucou Marine) et avec qui j'ai eu une conversation qui m’a fait beaucoup réfléchir sur l’écriture personnelle, l’écriture collective, sur le fait d’écrire un premier jet qu’on peaufinera plus tard et sur quelques névroses partagées. J’ai râlé toutes les vacances sur le fait que j’étais tellement mieux quand je ne regarde pas 172 stories par jour sur Instagram (et c’est vrai), mais je suis vraiment reconnaissante de toutes ces rencontres que les réseaux permettent. Je suis contente de tout ce qu’Internet arrache à mon introversion naturelle. Bref, Marine au hasard de la conversation m’a dit qu’elle aimait bien lire mon blog, et je me suis rendue compte que je l’avais beaucoup délaissé ces derniers temps par l’habituel de cocktail de travail / autres projets / « à quoi bon » divers et variés. Alors voilà que je me suis assise à mon bureau pour écrire ces quelques lignes et raconter ce que j’avais vu, lu, aimé (ou non).
Pendant mes vacances je suis allée faire un stage de broderie pour apprendre à manier le crochet de Lunéville, qui permet de poser des perles, des paillettes et de beaux fils dorés. J’ai tout de suite adoré le geste répétitif, adoré la sensation du crochet qui perce l’organza, adoré voir se dessiner des motifs ultra bling. J’essaie très fort de ne pas théoriser quoi que ce soit de la broderie, pourtant je n’ai pas pu m’empêcher de constater à quel point elle ressemble à l’écriture. Un exercice de patience, de répétition, point après point, mot après mot. Un exercice d’humilité, aussi, car il faut sans cesse défaire, refaire. Quand je brode je suis dans un état mental étrange, j’ai l’impression de ne penser à rien et de penser à tout dans un même mouvement. Les pensées s’entrechoquent, comme toujours, mais je ne les attrape pas forcément. Je les laisse passer, et c’est assez grisant. Je suis tout à mes mains, tout à mon corps (c’est peut-être ce que ressentent les sportifs, mais je n’ai pas la chance d’aimer le sport donc je ne le saurai probablement jamais).
Au retour du stage, j’ai rattrapé Maestro de Bradley Cooper sur Netflix. Je n’avais pas un a priori très positif sur ce film, n’ayant pas aimé sa variation molle autour de A Star is Born (la version Cukor / Garland / Mason étant à mes yeux un chef d’œuvre inégalé), trop centrée autour du personnage masculin à mes yeux. Mais comme j’aime beaucoup Leonard Bernstein, j’ai quand même eu envie de découvrir Maestro. Outre les partis-pris esthétiques qui m’ont laissée perplexe (l’usage du noir et blanc, les travellings étranges, la seule séquence de comédie musicale qui tombe à plat…) j’étais très étonnée par son choix de ne s’intéresser presque qu’au volet intime de la vie du compositeur et chef d’orchestre. J’aurais pu être contente que le film n’efface pas le côté « grand Artiste torturé » de Bernstein, qui a fait souffrir ses proches et notamment sa femme. Mais ce n’était pas forcément une raison pour complètement occulter ce qui a rendu sa vie et sa carrière intéressante (et notamment ce tiraillement entre musique classique et culture populaire/comédie musicale, et j'en ai évidemment beaucoup voulu au film de ne pas parler de West Side Story). Bref, un biopic qui donne l’étrange sentiment de passer à côté de son sujet et m’a fait me dire qu’il fallait peut-être arrêter de se vautrer dans la vie des grands artistes torturés pour montrer autre chose, enfin. J’ai aussi revu Le parrain qui m’a touchée aux mêmes endroits qu’à l’époque où je l’ai découvert. J’avais cependant complètement oublié à quel point les personnages féminins étaient des concepts plus que des personnes. Comme de simples chevilles dans le récit qui servent à faire avancer tel ou tel arc narratif. La mère, l’épouse battue par son mari et Apollonia, l’idéal féminin muet. J’ai repensé à la série The Offer, vue récemment, qui raconte l’écriture et le tournage mouvementés du film. On y voit Coppola et Puzo écrire le film, deux hommes autour d’une piscine.
Dans mon Year of Reading de chez Shakespeare and Co, j’ai reçu la BD This Country de Navied Mahdavian, qui m’a émue aux larmes. C’est un récit autobiographique qui raconte comment l’auteur, sa femme et son chien quittent tout pour s'installer au milieu de nulle part en Idaho après avoir vécu des vies de citadin. Il explore la manière dont il apprend à vivre au rythme de la nature, à connaître les animaux, à planter des légumes, à se passer de certains conforts. Mais aussi la violence sourde de se frotter, en tant que personne racisée, à une Amérique raciste et conservatrice. J’ai eu le sentiment qu’il évitait absolument toutes les facilités de son sujet (du "retour à la nature"), qu’il avait dans son regard une poésie, un respect pour son sujet, une vraie honnêteté qui lui permettent de questionner la signification profonde du foyer. C’est venu appuyer à un endroit très sensible de mon cœur, dans cette petite alcôve au fond de moi où je range la grande question : comment vivre, comment être heureux·ses dans ce monde ? Elle vit là, avec les interrogations sans réponses. Mahdavian ne m’a pas apporté de réconfort mais une bouffée de poésie, une respiration après une longue apnée.
Comme chaque été, je suis restée chez moi en Bretagne pendant les vacances. Les gens s’en étonnent, souvent, de l'idée que l'on peut ne pas partir. Pourtant ces quelques semaines étaient pleines d’aventures. Manger un burger vegan à la librairie l’Autre Rive avant de marcher dans la forêt de Huelgoat. Chanter du Céline Dion en regardant le soleil se coucher avec mes sœurs. Faire la planche sur l’une des plages de notre enfance. Lire dans le jardin. Et plein d’autres choses qui sont si petites qu’on ne les raconte même pas, qu’on se contente de les coller sur les murs de sa maison intérieure comme les minuscules carreaux d’une mosaïque. À la fin de l’été, ces souvenirs forment une magnifique fresque, mais il faut savoir faire un ou deux pas en arrière. La BD de Mahdavian m’a fait penser à tout cela, à ma famille, à ma maison, à une fragilité, aussi, avec laquelle il faut savoir composer.
Avant la fin des vacances, j’ai lu Dîner à Douarnenez de Claude McKay (Héliotropismes, traduit par Jean-Max Guieu), un récit très court écrit par cet auteur de la Harlem Renaissance dont je ne connaissais pas du tout l’œuvre. Il y raconte l’histoire d’une rencontre dans la ville du Finistère. Je l’ai lu le dernier dimanche des vacances et la première phrase m’a beaucoup émue : « Lorsque j’ai vu Douarnenez, je suis retombé amoureux ». Il continue et décrit la baie, les bateaux, les couleurs de la Bretagne, l’expérience d’être un homme noir dans cette ville en 1925. Je me suis dit, en le refermant, que c’était probablement le premier été où je ne retournais pas dans cette ville qui était celle de mes grands-parents. Ma grand-mère est morte il y a un peu plus de deux ans. J’ai ressenti comme un vide de ne pas avoir arpenté les Plomarc’h, de ne pas avoir contemplé la « plus belle baie du monde », de ne pas être passée devant la maison à la porte bleue. Porte repeinte depuis. J’ai ressenti comme le poids d’une absence. Le temps du petit récit, j’ai eu l’impression de colmater ce vide et de remonter le temps.
Quoi de mieux qu’un petit film de Preston Sturges pour finir les vacances ? Un film de Preston Sturges avec Barbara Stanwyck ET Henry Fonda. Je n’avais jamais vu The Lady Eve (Un cœur pris au piège, je déteste vraiment ces vieux titres VF) même si je me souvenais d’avoir lu à son sujet dans Pursuits of Happiness – The Hollywood Comedy of Remarriage, l'essai de Stanley Cavell sur la comédie du remariage. J’adore le cinéma hollywoodien des années 40, Barbara Stanwyck et la screwball comedy j’ai donc été enchantée par ce film, qui m’a malgré tout semblé plus sombre que d’autres du même genre. Bien que pourvu de l’habituelle happy ending, c’est une fable assez cruelle sur l’amour, les classes sociales (plus grave par exemple que le Holiday de George Cukor, un de mes films favoris) et sur les standards impossibles auxquels les femmes doivent se mesurer (être de bonne famille, riche, "vertueuse",...). On y retrouve une de mes dynamiques préférées du cinéma de l’époque : une femme brillante et vive tombe amoureuse d’un homme un peu mou agité par une passion étrange (ici, les serpents). Il y a quelque chose dans ces dialogues rythmés et ces situations décalées qui m’apporte vraiment une joie profonde.
Et maintenant, back to work !
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Le corps
15.08.2023
La torche éclairait le battement des secondes sur l'horloge, le jour se pointe, mon saut du lit est sans enthousiasme, un peu cassé. Le corps physique reflète probablement la déception émotionnelle... Je suis allé à 2 entretiens. Et c'est un fiasco. Dans le premier, on s'est fortement foutu de moi. Dans mon CV, il est indiqué ce que je veux, le détail du salaire dans leur offre manquait, mais la réponse au téléphone, disait pas moins que le vôtre. C'est une entreprise assez connue et je rêvais déjà que la rémunération y soit encore plus élevée. Néanmoins , je suis allée à l'autre bout de la ville. Nous avons parlé pendant une demi-heure et ils n'ont toujours pas abordé la question financière. Quand j'ai posé la question vers la fin de la discussion, il s'est avéré que le salaire était deux fois inférieur à celui porté sur mon CV. Dans ce studio de tournage, j'entendis le réalisateur vociférant : - "oh, on a tellement de boulot, des volumes de scènes à préparer Et nous ne gagnons que des centimes pour cela ... Je m'interrogeais : quelle est leur logique, je ne comprends pas? Dois-je être motivé par cela ? Ne sont-ils même pas intéressés par les avantages du demandeur, même en théorie ? ...Mais la deuxième interview a été épique. Le début est bon, après une conversation avec une autre fille, j'ai été emmenée en stage. Ils ont commencé à nous expliquer l'essentiel du travail, tout était clair et j'ai même pensé que je pourrais travailler ici, car les conditions semblaient me convenir, même si c'était un peu loin pour le trajet Mais, après un certain temps, une personne entre et, au milieu d'une phrase, interrompant le professeur, nous crie - partez ! On ne comprenait pas du tout ce qui se passait?? Mais on nous a fait sortir de la salle sans explication. Eh bien, vous n'êtes pas des salopes ?
Mais, le paradoxe est que le scénario "tu ne peux pas rester les bras croisés", a néanmoins été fixé - et puis j'ai beaucoup travaillé dans ma vie. Mais c'est pratiquement inutile. Car je n'ai toujours pas réussi à me retrouver dans le plan professionnel. Et je me cache derrière le fait que - je ne veux pas de travail au fond de moi-même, mais je dois travailler, et par conséquent, je peux faire presque n'importe quel travail jusqu'à ce que je sois déprimé. .... J'envie les artistes qui vendent leur travail... ou les chanteurs qui vendent leur voix.. Même si, ici, en plus du talent, il faut fouiller un peu plus dans les ventes et améliorer le "personal branding" pour se démarquer et vendre , et plus encore, vendre régulièrement. Mais ce n'est quand même pas la même chose que quand on n'a rien à vendre..... J'envie les belles personnes qui gagnent grâce à leur apparence... C'est à dire. tout vient d'une abondance fondamentale de quelque chose simplement accordé par la nature. Par exemple, une personne mince et plastique, engagée dans la danse, n'investit que son temps et sa force physique. Tandis qu'une personne sujette à la plénitude, inflexible, mais qui veut être danseuse, va investir toute sa vie, sa force, ses ressources, le rejet de tout autre plaisir, afin d'être au moins approximativement au niveau de ce premier. Autrement dit, leurs coûts pour le même niveau seront disproportionnellement différents. ....Quelqu'un dira qu'un talent ne suffit pas et qu'il faut des compétences supplémentaires. Eh bien, c'est compréhensible, seule une personne talentueuse, ayant des atouts physiques a une avance de cent pas sur celle qui a besoin de construire ce talent à partir de zéro. .... Et maintenant je cherche ces avantages en moi... mais bon sang, je ne les trouve pas. .... Cela signifie que la gamme de mes travaux est pratiquement quelconque, mais ils m'intéressent peu et sont très gourmands en ressources pour moi. ...Mais alors..?
Les-portes-du-sud
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20 août
ce matin quand je me suis levée, alors que j'étais en train de me plaindre de mon mauvais réveil, maman me regardait comme si elle se retenait de me dire quelque chose alors j'ai dit quoi? et elle m'a dit qu'elle venait de lire le passage où ils se demandaient s'ils allaient me garder avec mon père dans son journal de l'époque qu'elle venait de retrouver. j'ai dit vous auriez mieux fait de pas me garder mais elle s'est pas scandalisée plus que ça. et puis dans la voiture en revenant de la forêt ils parlaient des bébés qui avaient le sens de l'humour à la radio et je lui ai demandé si j'étais un bébé drôle et elle a dit oui et j'ai dit et maintenant je suis toujours drôle? et elle a dit non. ELLE A DIT NON. je voulais lui dire tu sais que tout le reste du monde me trouve drôle? mais j'ai rien dit du tout. genre je suis tellement drôle qu'y a un garçon cool de bruxelles qui passe des heures à m'écrire sur whatsapp alors qu'il me trouve moche et qu'il est pas du tout attiré par moi. je me suis déjà demandé si pour lui j'étais la fille drôle qui est drôle pour compenser sa mocheté. mais historiquement je suis pas cette fille-là, j'ai jamais été une fille drôle, je suis trop timide et taciturne pour être drôle. et je suis probablement toujours cette fille-là. mais après j'ai posé la question à m. et elle m'a dit que j'étais très drôle donc tout va bien. je sais pas ce qui m'a pris de demander ça à maman.
23 août
je viens de me réveiller avec 22 notifs de r. dont deux notes vocales, il faisait une insomnie dans une tente de nouveau mais dans un camping aux pays-bas cette fois, il a enregistré les ronflements de ses voisins de tente pour me les faire écouter. y avait un message qui disait sorry pour le ton chuchoté creepy cringe et en le lançant j'avais le coeur qui battait un peu fort et quand au milieu du message il chuchote j'ai une question... mon imagination a commencé à s'emballer et puis quand il a dit "du jeudi au samedi là" mon coeur s'est mis à battre encore un peu plus fort ET turns out qu'il va juste faire un stage de poésie et qu'il voulait me demander comment ça se passait quand moi j'écrivais, concrètement, ou bien la question la plus chiante du monde enrobée comme une confession nocturne intime confidences chuchotées sur l'oreiller dans l'obscurité de la tente il est cinq heures du matin j'arrive pas à dormir et je pense à toi. mais une toi dématérialisée, sans corps, une toi artiste, une sensibilité, une sensibilité qui produit, et comme c'est un mec cis sans gêne, cette nuit au milieu des ronfleurs il s'est dit tiens je vais lui enregistrer un message en chuchotant depuis mon sac de couchage et lui faire croire pendant deux secondes que je m'intéresse à autre chose qu'à sa sensibilité qui produit.
24 août
j'ai pleuré sur le balcon quand m. est repartie. maman est venue me demander ce que j'avais et j'ai dit que j'étais triste parce que m. repartait et que j'en avais marre de passer mes journées à m'occuper de loki. j'ai brisé mon propre coeur en m'entendant mais pas celui de maman visiblement parce que tout ce qu'elle a trouvé à me dire c'est me demander si j'avais envoyé des cv, ce qui généralement entraîne des visions de la mort dans mon esprit, plus précisément des images de chute, c’est toujours cette méthode que je choisis, je sais pas si c’est vraiment moi qui la choisis d’ailleurs, elle me vient spontanément, comme une évidence. je saute d’un immeuble et je meurs écrasée. c’est ce qui me semble le plus efficace, le plus rapide, le plus pratique. pas besoin de matériel, je laisse la gravité faire son travail, je laisse le sol m’aspirer dans le néant. idéalement mon corps passerait à travers l’asphalte et continuerait sa chute à travers les diverses couches terrestres jusqu’au noyau, où il partirait en flammes. mangée et digérée par la terre, je veux lui servir de carburant, je veux la faire tourner plus vite, je veux faire partie du cosmos. c'est ça mon job maman. dans mon film j'émets l'hypothèse que si je me mets à creuser un trou dans la terre jusqu'au noyau et que mon père fait la même chose depuis son pôle opposé au mien, peut être qu'on se rejoint au milieu. je sais pas, quelque chose me dit que le noyau de la terre est l'endroit où ça se passe. c'est mon centre de gravité. mais c'est pas le centre de gravité de tout le monde? c'est pas ça le principe même de la gravité?
dans tous les cas à midi sur le balcon quand maman a dit les mots qui normalement activent mon sens aigu de la gravité i.e. mon besoin urgent de me laisser tomber dans le vide pour atteindre le noyau de la terre, mon esprit a pris une autre route, déjouant les lois de la physique, et j'ai atterri dans la forêt au milieu d'un rassemblement de passionnés du métronome, comme la convention des druides dans astérix, c'est r. qui a planté cette image dans ma tête hier soir quand je lui ai parlé du vieux qui se promenait avec un métronome dans la forêt dimanche pour marquer le rythme. j'ai fermé les yeux et je me concentrais sur les métronomes anthropomorphisés qui se mettaient à faire une chorégraphie sur what you waiting for de gwen stefani tik tok tik tok tik tok et je suis restée comme ça avec les métronomes dansants et les yeux fermés jusqu'à ce qu'elle se lève et retourne dans la cuisine. quand j'ai ouvert les yeux, un sac d'eau salé dans le coin de mon oeil droit s'est dissous, a lâché et s'est écoulé le long de ma joue. ça m'a fait une sensation de mer. j'ai senti la mer en moi. il existe une théorie qui dit que l'eau salée qu'on a dans le corps c'est la mer d'où on vient originellement qu'on aurait intériorisée. ça m'a donné envie d'y aller et de jouer dans l'eau, parce que la mer résout tout, évidemment.
maman m'a dit d'aller à zurich pour me changer les idées et voir des gens mais je lui ai dit que j'avais pas envie de voir f., ce que je veux c'est aller à bruxelles et passer mes journées à me promener avec r. et discuter de trucs sans fin et inventer des histoires et faire de la musique et chanter et écrire et me blottir dans ses bras. mais j'ai trop peur du fiasco de la dernière fois, même si je sais à quoi m'attendre cette fois, j'ai trop peur de me morfondre, et je veux pas y aller rien que pour lui, je préfère attendre qu'on décide d'un commun accord de se voir pour travailler, c'est plus safe et plus sain.
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je suis devenue accro aux annonces de colocs/locations sur facebook. ça fait six mois que j'ai rejoint le groupe bxl à louer - bouche à oreille (ll) et j'habite toujours pas à bruxelles (mais est-ce que j'ai vraiment l'intention d'aller vivre là-bas?) mais à l'heure qu'il est je dois connaitre au moins 45% des apparts de la ville. j'ai crée un dossier où j'enregistre les photos de mes apparts préférés. j'ai aussi un dossier d'apparts berlinois et un dossier de maisons à vendre dans des banlieues américaines. probablement parce que j'ai beaucoup regardé desperate housewives (lynette n'est pas mon deuxième prénom mais un hommage à lynette scavo de desperate housewives, maintenant vous savez). quand j'avais quatorze quinze ans je rentrais souvent à la maison pour échapper aux cours de maths et je regardais desperate housewives sur m6, comme une mise en abîme. je rentrais à la maison pour regarder une série sur des femmes qui restent à la maison. je crois que je m'en foutais des intrigues, tout ce qui m'intéressait c'était de voir les maisons et les personnages faire des trucs dans leurs maisons.
c'est pour ça que j'adore lire deborah levy aussi, elle parle beaucoup de ce qu'elle fait quand elle est chez elle. dans son appart moisi sur la colline au nord de londres, dans la cabane au fond du jardin de son amie dans laquelle elle écrit ses livres, dans l'appart de montmartre qu'elle loue pour une résidence, dans la maison blanche à hydra qu'elle loue pour les vacances. vers la fin de real estate elle achète douze oranges qu'elle presse à la main pour faire du jus pour ses filles qui viennent lui rendre visite, elle le verse dans une grande carafe en y ajoutant des glaçons et puis ses filles arrivent et lui disent qu'elles préfèrent aller boire une bière, ungrateful bitches. le lendemain je me suis levée avec une très forte envie de jus d'orange et je me suis pressé deux oranges avec un presse-jus électrique et pensant aux poignets de deborah levy. vendredi matin (à dix heures) j'ai fait un curry de butternut avec des lentilles en pensant à son dhal et à son voyage en inde. j'écoutais la radio et il faisait soleil et je me disais que c'était exactement la vie que j'étais censée mener.
quand je regarde les photos d'appart sur facebook parfois je les imagine nus, sans meubles, sans déco, et j'essaie de m'imaginer ce que je mettrais dedans. en restant réaliste. je serais très minimale. par flemme, pour faire des économies, mais aussi pour l'esthétique. je mettrais un matelas par terre (avec un sommier parce que je suis vieille maintenant), un bureau pour écrire, même si j'écris jamais à mon bureau, j'écris sur le canapé, mais peut être que je pourrais changer mes habitudes. est-ce que je pourrais vivre sans canapé? le canapé fait pratiquement partie de mon corps. je crois que je mettrai pas de canapé. pour marquer un changement radical. si le sol est moche je mettrai le grand tapis rayé noir et blanc d'ikea, mais je préfèrerais que le sol soit beau (vieux parquet). je rangerai ma collection de vaisselle bien à la vue sur des étagères parce que ça fait dix ans qu'elle dort dans un carton derrière mon armoire, toutes mes jolies assiettes dépareillées de toutes les couleurs, mon bol rouge à marguerites, je sais même plus ce qu'y a. je pourrais m'en servir ici, mais non, c'est ma vaisselle, donc j'attends d'avoir mon appart pour m'en servir.
dans les commentaires je croise régulièrement la fille avec qui j'avais suivi un stage de respiration/méditation/yoga y a quelques années. j'ai reconnu son nom parce que je le trouve très beau. ça fait six mois qu'elle cherche, comme moi, sauf qu'elle elle cherche pour de vrai, et elle a toujours rien trouvé visiblement. généralement les commentaires c'est que des gens qui mettent suis intéressé ou mp envoyé avec un smiley qui sourit, mais elle elle a toujours une question incongrue à poser, des précisions à demander, parfois elle met un petit mot gentil avec un émoji fleur, parfois elle fait remarquer qu'il aurait mieux fallu prendre les photos de jour pour qu'on puisse se rendre compte de la luminosité de la pièce (elle a pas tort). à son stage elle nous avait servi des dattes comme snack en nous disant d'en prendre qu'une et de la manger les yeux fermés en la faisant durer le plus longtemps possible. y avait aussi des graines de tournesol marinées dans du tamari revenues à la poêle mélangées avec des raisins secs. le dernier jour on avait fait un exercice où il fallait se raconter sa vie en 5 minutes par petits groupes de trois. une femme qui faisait du théâtre d'impro et un argentin qui travaillait chez cargolux m'avaient dit your life is very interesting. ça fait longtemps qu'on me l'a plus dit ça. à ce moment-là ça faisait quatre ans que ma collection de vaisselle était dans le carton.
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La maître de stage m'a rappelée car je l'ai relancée. Sinon elle aurait probablement oublié. Je savais que c'était non. On oublie pas de prévenir les gens quand c'est positif. Elle m'a donc appelée ce matin, et elle ne m'a pas dit frontalement non, en fait, elle m'a dit "tu serais mieux avec une neuropsy, au moins tu verrais peu de patients et puis tu as une licence de biologie ". Le versant académique pourquoi pas, en effet, un stage en neuropsychologie j'y vois aucun inconvénient, c'est le côté, encore une fois, de se cacher du public parce qu'on est pas comme les autres. Je l'ai interrompue pour lui dire que ce serait plus poli de me dire non explicitement, alors elle l'a dit, puis j'ai commencé par "c'est dommage" et elle m'a coupée pour me dire "c'est comme ça plutôt". C'est vraiment marrant cette phrase c'est comme ça, on l'a dit très régulièrement pour à peu près tout et n'importe quoi mais elle ne veut jamais rien dire pourtant. Il n'y a pas un monde où c'est comme ça ça a du sens. On le dit toujours quand on est à court, peut-être quand on sait qu'on est en tort, qu'il n'y a pas grand chose à faire, que c'est condamné, qu'on ne s'investira pas plus dans la quête d'une réponse stable et sûre. C'est l'inexorable point de non retour, celle de l'autre qui ne sait pas plus ou qui ne veut pas savoir plus. Mais moi j'aurais voulu lui dire que c'est dommage de condamner quelqu'un de cette manière surtout dans une telle profession, que c'est dommage de réduire quelqu'un à une pathologie passée qui plus est, que c'est triste d'avoir si peu d'espoir en les autres et par extension pour soi, que c'est dangereux de travailler avec des enfants malades quand on pense que tout est joué d'avance, que c'est dommage d'avoir un esprit si fermé lorsqu'on a le devoir me l'ouvrir, que c'est dommage de consciemment anéantir les efforts de quelqu'un et remettre en question sa résilience, son parcours de soin et sa légitimité à aller mieux.
Ça m'a rendue triste et en colère. Je savais que ce serait non mais j'ai gardé une sorte de lumière, celle que j'aurais aimé qu'elle ait, qui lui fasse se repositionner sur des avis bien trop tranchés et tranchants. J'aime pas me sentir mal d'être moi même, regretter des choses irréversibles, irratrapables et quelque part nécessaires. Je n'aime pas et pourtant c'est ce que j'ai ressenti quand on a raccroché. Une sorte de fatalité. L'impression qu'on a mis un coup de scalpel dans mes cicatrices histoire d'être sûre qu'elles ne se refermeront jamais
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(Previously, in the HPI rewatch...)
Cet épisode c’est le début de la fin. C’est le début de la dégringolade psychologique de Morgane, c’est le début de Adam qui passe malgré lui à autre chose, et c’est le début de ma dépression, merci bonsoir ⚰️
Morgane va vraiment à son premier jour de stage avec un haut imprimé "Little devil" mais je l'aime 🥰
"Pas de panique madame Navarro" merci de nous rappeler qu'on était sur TF1, des fois qu'on l'aurait oublié... 🥺
J'adore le sous-entendu que Morgane a été ultra insupportable entre le plan où le major Margarita lui dit catégoriquement non pour aller sur le lieux de l’appel, et le plan suivant où ils y vont 😂
"Vous êtes chiant !" On dirait presque que Morgane regrette Karadec dès qu'elle va voir ailleurs.... 🥹
Daphné qui coache Gilles pour parler à Morgane et lui qui se fait victimiser direct derrière, c'est un peu l'essence de ce show
"Vous savez, avec le temps, on s'habitue" mon dieu je crois que c'est l'une des choses les plus romantiques que Karadec ait dite à propos de Morgane 💕
Karadec : "Vous restez là !" Morgane : *le suit littéralement à la trace*
Ah tiens, Karadec a récupéré sa batterie depuis l'épisode 1 😏
"Ah bah non en fait, Morgane" -> spéciale dédicace à @ficuscircus 😘
"Ça vous fait plaisir de me voir souffrir ?" -> peak flirt
Morgane qui trouve tous les prétextes du monde pour refuser les maisons, bichette, ça se voit que t'es pas prête... mention spéciale au mec qui s'est fait sauter le caisson et avec qui Morgane partage son popcorn
"Je t'aime." "Mais moi aussi..." Le love you back le moins convaincu du monde, là quand-même... J'ai mal pour Ludo 😢
Gilles qui se la joue profiler de génie (après 1h30 de formation en ligne) et se fait ridiculiser dans la foulée par le script... cet homme est une victime, mais je vis pour ces moments 🤣
"Tu comptes avancer comment ?" suivi d'un plan sur Morgane qui examine la robe, si c'est pas un testament de la confiance de Karadec dans les capacités de Morgane... D'ailleurs juste après il y a un plan sur son visage à lui, et l'espoir dans son regard c'est 😘🫠🥹
Pff, ils se sont MÊME PAS embêtés à vieillir artificiellement la photo du meurtre de 1972... Déjà 1972 c'est forcément une photo prise avec un appareil argentique, possiblement en noir et blanc (mais même pellicule couleur on voit la différence), qui aurait été scannée, là entre les couleurs et la netteté, ça se voit tellement que c'est une photo HD numérique... En même temps je sais pas pourquoi je continue à m'étonner vu l'incompétence prouvée de TF1 en matière de Photoshop...
"dans la perspective d'explorer la possibilité d'une relation romantique entre nous" -> la gênance ABSOLUE de cette scène, je sais pas comment ils ont réussi à garder leur sérieux en tournant ça 🤦♀️
Et d'ailleurs j'avais écrit ça comme une boutade, mais en fait en revoyant la scène, je me dis qu'en vrai c'est possible que Roxane ait blanchi Adam juste pour sortir avec lui, parce qu'elle l'invite à dîner très vite après la conclusion de l'enquête IGPN, quand-même... Qui n'est d'ailleurs pas terminée puisque "si vous n'êtes pas intéressé ça n'aura aucune incidence sur mon rapport"
Adam qui ne dit PAS UN MOT après "vous voulez dire tous les deux ? Ah...", le mec comprend pas ce qui est en train de lui arriver
"J'ai jamais travaillé avec des étudiants handicapés" Pahahahaha 🤣🤣 elle va apprécier, Morgane
Morgane qui fait du pole dance, que dire... entre la référence à dix pour cent et mon regret que Karadec n'ait pas assisté à l'intégralité de son numéro... 🥹🥹🥹
"Morgane ?" "Bah, elle le boit pas" "Oui ben vous non plus"
C'est moi ou le major fait sa sieste avec la main sur la cuisse de Morgane ?! Mais ... Mais !!! 😱
Jérôme 2 de tension ! Vous croyez qu’on va le revoir en saison 3, lui ?
"C'est sexy les fossettes, hein ? Moi j'aurais adoré en avoir..." Mais, heu, Morgane *a* des fossettes, nan ?
C'est toujours bon de se rappeler qu'Adam allait se barrer au rendez-vous avec Roxane, et qu'il avait pas du tout prévu de l'embrasser, et que -- HOW DARE YOU USE THEIR MUSIC ON THAT SCENE??? Pour ma santé mentale, je vais choisir de croire que si le thème de Morgane et Karadec a retenti au moment où il a embrassé Roxane, c'est parce qu'il pensait à elle et qu'il s'est imaginé embrasser Morgane à la place. Le final a tout de suite une autre couleur, hein ?
Non mais vous savez quoi ma santé mentale va pas s’en remettre de toute façon
Qui veut écouter ma dissertation de 10 000 mots sur la symbolique de l’utilisation de cette musique dans cette scène et ce que ça dit de l’état d’esprit d’Adam ?
Personne ? M’en fous, vais l’écrire quand-même, tiens !
Nan parce que je vous rappelle que ce thème musicale s’appelle EXPLICITEMENT “Morgane & Karadec” dans la bande-son officielle, donc ils l’ont utilisée dans une scène sans Morgane pour une rais--
Ok ok, back to the rewatch post
* heavy breathing *
Morgane qui fait du chantage pour avoir la note maximale à son évaluation, je vois que ce little devil était mérité 😆
Le regard de Morgane dans la toute dernière scène, alors que ça se voit tellement qu'elle s'accroche à un idéal de stabilité qui n'est pas le sien en achetant cette maison, c'est à fendre le cœur.
Et on rappelle que c’est censé se passer EN MÊME TEMPS que la soirée Adam - Roxane ? LES PARALLÈLES !!!! 😱😱😱 ILS FONT CHACUN UN PAS DANS UN ENGAGEMENT QUI N’EST PAS LE LEUR MAIS QUI LEUR PARAÎT ÊTRE LE SEUL CHOIX RAISONNABLE ALLÔ 😭❤️😭❤️😭❤️
Et ça n'est que le début dans cette lente dégringolade de cœurs brisés qu'est le reste de cette saison... Je vous laisse, faut que j’aille agoniser doucement
#hpi#tf1 hpi#julia rewatches hpi#french post#julia's rambling#the more I rewatch this show the less okay I am#oh well emotionally prepping for season 3 I guess
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Alors comment dire.
On est un peu sur l'exact opposé au livre précédent. Alors ouiii j'ai choisi un truc léger pour un peu me changer les idées après "Le bal des folles" qui m'a complètement retournée.
Là c'est vraiment très très léger. Trop léger. Pas bien écrit, ou c'est la traduction qui est mauvaise, j'aime bien trouver des excuses aux auteur.rices.
Bref on est sur Hadès et Persephone, parce que j'ai subitement envie de mythologie grecque. J'ai acheté Le chant d'Achille, j'en ai lu beaucoup de bien ici-même. Je vais relire des écrits d'Homère après si ma phase grecque n'est pas passée. Mais là je voulais de la légèreté et je suis trop trop TROP servie comme je le disais juste au dessus. Comment expliquer. Bon très facilement parce que c'est pas compliqué à comprendre.
On est dans du stéréotype +++. L'autrice s'est demandé comment être originale et elle a décidé après un brainstorming incroyablement bref : "Alooors on va mettre un beau mâle, ténébreux, à la réputation d'être de peu de vertu, et surtout très intelligent et sûr de lui, et face à lui, on va mettre...... (Suspens).... Une godiche. Voilà on n'a jamais vu ça nulle part, c'est l'idée du siècle, bravo"
On souffle.
Du coup pour booster la complexité des personnages, l'autrice a décidé que :
- l'homme a la réputation d'être mauvais, méprisant (quand même, il parie des âmes et il gagne toujours et il les envoie en enfer) MAIS en vrai il est plutôt sympa.
- la fille n'est pas totalement conne, elle est aux études, elle fait son stage en journalisme MAIS elle est tellement sous le charme d'Hadès qu'elle perd ses moyens. TOUT LE TEMPS. De plus, elle est très peu sûre d'elle parce que c'est la déesse du printemps et elle n'est pas foutue de faire pousser une fleur.
Enfin, l'autrice s'est demandé comment intégrer des dieux et déesses dans le monde moderne, et contre toute attente (non), ils prennent forme humaine voilà c'est tout. Ils ont des jobs et tout ça mais en un clin d'oeil ils peuvent sur simple pensée retrouver leur apparence divine, c'est à dire avec des cornes ou des bois selon qui ils sont.
Voilà voilà. Pour ajouter un peu de stéréotypes parce qu'il n'y en n'avait pas encore assez, on a une meilleure amie sans gêne et entremetteuse, et une mère hyperprotectrice.
On a du mansplaining à toutes les pages, que ce soit le collègue sexy (oui, il est là aussi le collègue sexy, il s'appelle Adonis et il est superbe - mais faux cul, ça on le saura plus tard, c'est juste que je le sens venir pcq comment dire.... IL Y A ZERO SUSPENS) ou que ce soit avec Hadès.
Alors au début elle le déteste pcq BIEN SÛR LES HISTOIRES D'AMOUR COMMENCENT PAR UNE DISPUTE C'EST BIEN CONNU. Et puis elle fond quand elle le voit, quand elle entend sa voix suave et sombre (mais confortable - private joke) elle bégaie, elle glousse mais mademoiselle un peu de tenue un peu de mystère un peu de caractère c'est quoi ça. J'AI ENVIE DE LA SECOUER BORDEL.
Et puis après de nouveau elle le déteste et elle veut écrire un article sur lui (dans le "New Athens News" ...... *Soupir*) et puis ma main à couper qu'elle va l'aimer de nouveau dans +- 2 pages et demi.
Un autre truc qui me casse les couilles quand je lis c'est l'impression que le travail d'écriture est transparent. L'autrice a mis dans un chapeau tous les noms de la mythologie et les caractères de chacun et puis pour les personnages secondaires, elle a pioché dans le chapeau et on rencontre par moments bidule qui est espiègle, machin qui est sage, etc etc et le tout sur fond d'histoire déjà existante vu que sans surprise, Persephone va finir par épouser Hadès comme dans la mythologie.
J'ai la même sensation que devant une série un peu niaise. Ça a ses avantages : ça vide le cerveau et on peut faire une petite sieste de 20/30 minutes et on n'a rien perdu. C'était un peu le but quand j'ai choisi de la romance mais je ne croyais pas que ce serait à ce point.
Truc cool, c'est assez soft pour l'instant, ça correspondrait bien à des ados qui cherchent de la romance un chouïa dark (avec le contexte de l'enfer etc) mais sans tomber vraiment dans la dark romance (qui est beaucoup plus glauque et vachement moins destinée aux ados)
Autre truc cool, le côté fiction est sympa pour retenir qui sont les personnages de la mythologie grecque (qui est une histoire sublime - quoiqu'une rawette trop consanguine, Hadès c'est qd même l'oncle de Persephone), leurs caractères, et quels sont les liens entre eux. Du coup ça passe parfois mieux que du purement documentaire pour qui a envie de s'initier à la mythologie grecque (mais il faudra supporter cette histoire d'amour)
Bon, l'autrice a la constance d'avoir écrit plusieurs tomes, ça se vend, ça a un public mais je suis convaincue que je ne lirai pas les autres tomes voilà voilà.
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