#Dieu des philosophes et des Savants
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christophe76460 · 5 months ago
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12-417 D’étonnantes richesses en réserve
L'adresse est :https://soundcloud.com/jlgaillard/detonnantes-richesses-en-reserve
*Un livre pour être lu, pour être cru et pour être vécu. *
À leur fils qui partait pour une université lointaine, ses parents firent don d’une Bible, en spécifiant qu’elle lui serait d’un grand secours.
Au bout de quelque temps, le jeune homme commença à écrire pour demander de l’argent. Pour toute réponse, ses parents lui conseillèrent de lire la Bible, en particulier tel chapitre, tel verset. Il faut dire que, pour que le lecteur retrouve mieux les passages des livres qui la composent, la Bible a été divisée en chapitres, et ceux-ci en versets voici plusieurs siècles.
Le jeune homme répondit à ses parents qu’il lisait la Bible, mais qu’il n’en avait pas moins besoin d’argent. Les parents réitérèrent leur conseil ; l’étudiant renouvela ses demandes.
Quand il vint à la maison pour de courtes vacances semestrielles, ses parents lui firent des reproches. En effet,ils savaient bien que la Bible qu’ils lui avaient offerte n’avait pas été ouverte le moins du monde, car ils avaient glissé des billets de banque entre les pages qu’ils avaient indiquées dans leurs lettres.
Les exemplaires de la Bible que l’on peut se procurer dans les librairies ne comportent pas de billets ou de chèques en blanc insérés dans leurs pages. Mais, au risque de vous étonner, je dirai qu’elles contiennent des richesses infiniment plus précieuses.
Un bon nombre de personnes qui la possèdent ne l’ont jamais lue. Elles l’ont achetée en pensant qu’un tel volume « ferait bien » dans leur bibliothèque, ou bien en pensant qu’elles le liraient plus tard. Ou bien encore, elles l’ont reçue en cadeau, ne lui attribuant guère de valeur, à moins qu’elle ne soit un exemplaire de bibliophilie, de surplus numéroté.
Laisser une Bible sur une étagère ou dans une bibliothèque, c’est perdre la magnifique occasion de découvrir le secret du bonheur et la vraie source de la vie. C’est se priver de connaître et de posséder tous les trésors de la révélation de Dieu. Dieu seul parle bien de Dieu, a dit Pascal, ce grand savant, philosophe et écrivain français.
Lisez la Bible, et commencez sa lecture par les Évangiles, que vous trouverez au début du Nouveau Testament. Vous ne tarderez pas à être mis en présence de Jésus, de ses paroles bienfaisantes, de sa puissance déployée à travers les miracles qu’il a accomplis. Vous ferez la découverte de l’amour de Dieu qui s’est manifesté de façon sublime par le sacrifice de Jésus sur la croix, afin de vous sauver de votre vaine manière de vivre et de vous donner la vie éternelle. Vous serez pénétré par le désir de recevoir la vie nouvelle qu’il accorde à ceux qui se sentent petits et misérables, mais qui croient à son amour.
Ouvrez donc les pages des Évangiles, et vous vous approprierez les promesses innombrables que la Bible recèle. Ce livre a transformé l’existence de multitudes de croyants en tous lieux de la terre. Ouvrez donc ses pages et lisez-le : il bouleversera aussi votre vie pour votre bénéfice.
La Bible ? Un livre pour être lu, pour être cru et pour être vécu.
Pourquoi demeureriez-vous dans la pauvreté spirituelle, alors que Dieu veut que vous connaissiez le trésor incomparable de son amour ?
Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche que mille objets d’or et d’argent, Psaume 119 : 72.
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lefondamentsdelislam · 1 year ago
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AUTRES DIMENSIONS DE SA PROPHÉTIE : Partie 5
LE GÉNIE CRÉÉ PAR LE MESSAGER
Il est difficile pour nous de comprendre parfaitement le Prophète Mohammed. Parce que nous avons tendance à compartimenter l'univers, la vie, et même l'humanité elle-même, nous n'avons pas de vision unitaire. Or le Prophète Mohammed réunissait en sa personne à la fois l'intelligence d'un philosophe, la bravoure d'un commandant, le génie d'un homme de science, la prudence d'un sage, la perspicacité d'un homme d'Etat, le talent administratif, la profondeur spirituelle d'un maître soufi et le savoir d'un grand savant.
Les philosophes produisent des élèves, pas des adeptes; les leaders sociaux et révolutionnaires font des patriotes, pas des gens complets; les maîtres soufis font des «seigneurs de soumission», pas des intellectuels ou des combattants actifs. Or chez le Prophète Mohammed nous trouvons les caractéristiques d'un philosophe, d'un leader révolutionnaire, d'un guerrier, d'un homme d'Etat et d'un maître soufi. La sienne est une école de la pensée, de l'intelligence, de la révolution, de la soumission et de la discipline, de la bonté, de la beauté, de l'extase et de l'action.
Le Prophète Mohammed transforma des Arabes du désert brutaux, ignorants, sauvages et obstinés en une communauté d'adeptes sincèrement dévoués à une cause sublime, une société de douceur et de compassion, une assemblée de sainteté, et une légion d'intellectuels et de savants. Nous ne pouvons voir nulle part ailleurs une telle ferveur et un tel zèle alliés à la douceur, la gentillesse, la sincérité et la compassion. Cette caractéristique est propre à la communauté musulmane et a été manifeste depuis ses premiers jours.
Le «Jardin» de Mohammed
L'islam - l'école du Prophète Mohammed - a été un jardin riche de toutes sortes de fleurs. Pareil à une fontaine d'eau, Dieu en a fait jaillir des êtres majestueux tels qu'Abou Bakr, Omar, Othman, Ali, Omar ibn Abd al-Aziz, Mahdi al-Abbasi, Harun ar-Rashid, Alp Arslan, Mehmed le Conquérant, Selim et Sulayman. Ils étaient non seulement des hommes d'Etat du plus haut calibre et des commandants invincibles, mais aussi des hommes d'une profonde spiritualité, d'un grand savoir, dotés de talents d'orateur et de littérature.
L'atmosphère pure et bénie du Messager produisit d'invincibles généraux. Parmi la première génération l'on peut voir des génies militaires tels que Khalid, Sa'd ibn Abi Waqqas, Abou Ubayda, Shurahbil ibn Hasana et A'la al-Khadhrami. Ils furent succédés par de brillants généraux comme Tariq ibn Ziyad et Uqba ibn Nafi, qui tous deux alliaient le génie militaire à la tendresse humaine et la conviction et la dévotion religieuses.
Quand Uqba, le conquérant de l'Afrique du Nord, atteignit l'océan Atlantique, à plus de 3000 kilomètres de l'Arabie, il s'exclama: «Et maintenant, Dieu! N'eût été cette mer qui s'étend devant moi, j'aurais transmis Ton Nom, la source de lumière, jusqu'aux coins les plus reculés de la planète!» Difficile d'imaginer Alexandre le 'Grand' avoir de telles pensées quand il se lança vers la conquête de la Perse. Mais en tant que conquérants, les deux hommes accomplirent des exploits comparables.
L'idéalisme de Uqba et sa «capacité» eu égard à la Volonté Divine allaient être transmutés en une action irrésistible dans ce monde. L'empire d'Alexandre s'effondra après sa mort; les terres que Uqba avaient conquises maintiennent à ce jour l'islam comme leur principale vision du monde, leur credo et leur style de vie, et cela quatorze siècles plus tard, en dépit des tentatives faites pour changer cette réalité.
Tariq fut un victorieux commandant, pas seulement quand il vainquit une armée de 90 000 Espagnols avec une poignée d'hommes vaillants et prêts à tout sacrifice, mais aussi quand il se tint debout devant le trésor du roi et se dit: «Prends garde Tariq! Pas plus tard qu'hier tu n'étais encore qu'un esclave. Aujourd'hui, tu es un commandant victorieux. Et demain tu seras sous la terre.»
Yavuz Selim, un Sultan ottoman qui considérait que le monde était trop étroit pour deux dirigeants, fut réellement victorieux quand il couronna quelques rois et en détrôna d'autres, et aussi quand il entra en silence à İstanbul à l'heure du coucher, après avoir conquis la Syrie et l'Egypte, afin d'éviter l'accueil enthousiaste du peuple. Il fut aussi victorieux quand il ordonna que la robe tachée de boue par le cheval de son maître-enseignant fût placée sur son cercueil en raison de son caractère sacré - elle avait été tachée de boue par le cheval d'un savant.
Durant les conquêtes rapides qui suivirent le décès du Prophète, beaucoup de captifs étaient distribués parmi les familles musulmanes. Ces esclaves émancipés devinrent finalement de grands savants religieux: Hasan al-Basri (Basra); Ata ibn Rabah, Mujahid, Sa'id ibn Jubayr, et Sulayman ibn Yassar (La Mecque); Zayd ibn Aslam, Muhammad ibn al-Munkadir, et Nafi ibn Abi Nujayh (Médine); Alqama ibn Qays an-Nakha'i, Aswad ibn Yazid, Hammad, et Abou Hanifa Nu'man ibn Thabit (Koufa); Tawus and ibn Munabbih (Yémen); Ata ibn Abd Allah al-Khorasani (Khorasan); et Maqhul (Damas). Ils s'épanouirent tous comme des fleurs parfumées dans le jardin de Mohammed. Ils établirent le code légal islamique et élevèrent des milliers de juristes, qui écrivirent et compilèrent des recueils que l'on estime toujours comme des références légales.
L'un de ces juristes, Imam Abou Hanifa, fonda l'école juridique Hanéfite, qui compte aujourd'hui des centaines de millions d'adeptes. Il forma de grands savants tels que Imam Abou Youssouf, Imam Zufar, et Imam Muhammad, Hasan ash-Shaybani, qui fut le maître-enseignant d'Imam Muhammad Idris ash-Shafi'i. Les notes d'Abou Hanifa dictées à Imam ash-Shaybani furent expliquées des siècles plus tard par Imam Sarakhsi («le soleil des imams») dans Al-Mabsut, un ouvrage en trente volumes.
Imam Shafi'i, qui établit les principes de méthodologie de la loi islamique, est considéré comme un réformateur des sciences religieuses. Pourtant, quand ses élèves dirent à Imam Sarakhsi que Imam Shafi'i avait mémorisé 300 fascicules de Traditions Prophétiques (hadiths), ce dernier répondit modestement: «Il avait la zakat (un quarantième) des hadiths que j'ai mémorisés». Imam Shafi'i, Abou Hanifa, Imam Malik, ou encore Ahmad ibn Hanbal, et beaucoup d'autres, furent formés dans l'école du Prophète Mohammed.
Aussi y a-t-il des exégètes coraniques tels que Ibn Jarir at-Tabari, Fakhr ad-Din ar-Razi, Ibn Kathir, Imam Suyuti, Allama Hamdi Yazir et Sayyid Qutb. En outre, il y a eu de célèbres rapporteurs de hadiths comme Imam Boukhari, Mouslim, Tirmidhi, Abou Dawoud, Ibn Maja, Nasa'i, Ibn Hanbal, Bayhaqi, Darimi, Daraqutni, Sayf ad-Din al-Iraqi, Ibn Hajar al-Asqalani et beaucoup d'autres. Tous sont des étoiles toujours scintillantes dans le ciel lumineux des sciences islamiques. Tous reçurent leur lumière du Prophète Mohammed.
Selon l'islam, Dieu créa l'être humain sous la meilleure forme, comme étant le théâtre le plus universel et le plus complet des Noms et des Attributs Divins. Mais les gens, à cause de leur insouciance, peuvent tomber aux niveaux les plus bas. Le soufisme, dimension intérieure de l'islam, conduit les gens à la perfection ou leur permet de réacquérir leur état angélique originel. L'islam a engendré d'innombrables saints. Comme il n'a jamais séparé notre quête ou gnose métaphysique de l'étude de la nature, beaucoup de soufis pratiquants furent aussi des hommes de science. De grands saints comme Abd al-Qadir al-Jilani, Shah Naqshband, Ma'ruf al-Karkhi, Hassan Shazili, Ahmad Badawi, Shaykh al-Harrani, Ja'far al-Sadiq, Junayd al-Baghdadi, Bayazid al-Bistami, Muhy ad-Din al-Arabi, et Mawlana Jalal ad-Din ar-Rumi ont illuminé la voie de la vérité et appris à beaucoup d'autres personnes à purifier leur ego.
Etant des incarnations de la sincérité, de l'amour divin et des intentions pures, les maîtres soufis devinrent la force motrice de la source de pouvoir derrière les conquêtes islamiques et la conséquente islamisation de ces terres. Des figures comme Imam Ghazali, Imam Rabbani et Bediuzzaman Said Nursi sont des réformateurs du plus haut degré, et alliaient en eux-mêmes la lumière des sages, la connaissance des savants religieux et la spiritualité des grands saints.
L'islam est la voie du juste milieu. Sa hiérarchie détaillée des connaissances est intégrée par le principe de l'Unité Divine. Il y a des sciences juridiques, sociales, théologiques et métaphysiques qui dérivent leurs principes du Coran. Avec le temps, les musulmans développèrent des sciences philosophiques, naturelles et mathématiques complexes, chacune ayant sa source dans l'un des Beaux Noms de Dieu (Asmâ-ul-Husna). Par exemple, la médecine dépend du Nom le Tout-Guérisseur; la géométrie et l'ingénierie reposent sur les Noms le Tout-Juste et le Tout-Déterminant, et le Tout-Formateur et le Tout-Harmonisant; la philosophie reflète le Nom le Tout-Sage.
Chaque niveau de connaissance voit la nature sous un éclairage particulier. Les juristes et les théologiens la voient comme le cadre de l'action humaine; les philosophes et les scientifiques la voient comme un domaine à analyser et à comprendre; et les métaphysiciens la considèrent comme l'objet de contemplation et le miroir reflétant les réalités suprasensibles. L'Auteur de la nature a inscrit Sa Sagesse sur chaque feuille et chaque pierre, sur chaque atome et chaque particule, et a créé le monde de la nature d'une telle manière que chaque phénomène est un signe chantant la gloire de Son Unicité.
L'islam a maintenu une connexion intime entre les études islamiques et scientifiques. Ainsi, l'éducation traditionnelle des hommes de science musulmans, surtout durant les premiers siècles, comprenait la plupart des sciences contemporaines. Plus tard dans leurs vies, l'intérêt et le talent de chacun d'eux allaient en faire un expert spécialisé dans une ou plusieurs sciences.
Les universités, les bibliothèques, les observatoires et les autres institutions scientifiques jouèrent un rôle majeur dans la continuation de la vitalité de la science islamique. Ces lieux, ainsi que les étudiants qui faisaient des centaines de milliers de kilomètres pour étudier auprès de savants reconnus, assurèrent que le recueil intégral des connaissances fût gardé intact et transmis d'un endroit à l'autre et d'une génération à l'autre. Ce savoir ne resta pas statique; loin de là, il continua à s'élargir et à s'enrichir. Aujourd'hui, il y a des centaines de milliers de manuscrits islamiques (principalement en arabe) dans les bibliothèques du monde entier, dont un grand nombre traite de sujets scientifiques.
Par exemple, Abou Youssouf Ya'qub al-Kindi («le Philosophe des Arabes») écrivit, entres autres, sur la philosophie, la minéralogie, la métallurgie, la géologie, la physique et la médecine, et était un physicien accompli. Ibn al-Haytham était un grand mathématicien musulman et, sans aucun doute, le plus grand physicien. Nous connaissons les noms de plus de cent de ses ouvrages. Quelque dix-neuf d'entre eux, traitant des mathématiques, de l'astronomie et de la physique, ont été étudiés par des savants modernes. Son travail influença profondément les savants des siècles suivants, à la fois dans le monde musulman et en Occident, où il était connu sous le nom d'Alhazen. L'un de ses livres sur l'optique fut traduit en latin en 1572.
Abou ar-Rayhan al-Biruni était l'un des plus grands savants de l'islam médiéval, et certainement le plus original et le plus profond. Il était également versé dans les mathématiques, l'astronomie, les sciences naturelles et physiques, et se distingua aussi en tant que géographe et historien, chronologiste et linguiste, et en tant qu'observateur impartial des coutumes et des credos. On se souvient encore aujourd'hui des figures telles que al-Khawarizmi (mathématiques), Ibn Shati'i (astronomie), al-Khazini (physiques), Jabir ibn Hayyan (médecine). L'Andalousie (l'Espagne musulmane) était le principal centre à partir duquel l'Occident acquit le savoir et l'illumination des siècles.
L'islam fonda une civilisation des plus brillantes. Cela ne devrait pas être considéré surprenant, car le Coran commence avec l'injonction: Lis, au nom de ton Seigneur qui crée. (96:1) Le Coran enjoignit aux gens de lire alors qu'il n'y avait pas grand chose à lire et que la majorité de la population était illettrée. Ce que nous comprenons de ce qui semble d'abord être paradoxal est que l'humanité doit «lire» l'univers comme le «Livre de la Création».
Son équivalent est le Coran, un livre de lettres et de mots. Il nous faut observer l'univers, percevoir sa signification et son contenu, et à travers ces activités gagner une plus profonde perception de la beauté et de la splendeur du système du Créateur et de l'infinitude de Sa Puissance. Ainsi sommes nous obligés de nous approfondir dans l'étude des multiples sens de l'univers, découvrir les lois de la nature, et établir un monde dans lequel la science et la foi se complémentent. Tout cela nous permettra d'atteindre le vrai bonheur dans les deux mondes.
Obéissant aux injonctions coraniques et à l'exemple du Prophète, les musulmans étudièrent le Livre de la Révélation Divine (le Coran) et le Livre de la Création (l'univers), et finirent par ériger une grande civilisation. Des savants de toute l'Europe profitèrent des centres d'éducation supérieure situés à Damas, à Boukhara, à Bagdad, au Caire, à Fez, à Qairwan, à Zeituna, à Cordoue, en Sicile, à Ispahan, à Delhi et dans d'autres grandes villes islamiques. Les historiens comparent le monde musulman de la période médiévale - obscure pour l'Europe, mais dorée et toute de lumières pour les musulmans - à une ruche. Les rues étaient pleines d'étudiants, d'hommes de science et de savants voyageant d'un centre d'éducation à un autre.
Pendant les cinq premiers siècles de son existence, le royaume de l'islam vécut une grande ère de progrès et de civilisation. Parsemé de splendides villes, de gracieuses mosquées et d'universités, l'Orient musulman offrait un contraste marquant avec l'Occident chrétien qui se noyait dans les ténèbres de l'obscurantisme. Même après les terribles invasions mongoles et les croisades du XIIIe siècle et d'après, il resta énergique et bien en avance par rapport à l'Occident.
Bien que l'islam régnât sur les deux tiers du monde civilisé connu pendant au moins onze siècles, la paresse et la négligence de ce qui se passait au-delà de ses frontières entraînèrent sa décadence. Toutefois, il faut souligner clairement que ce déclin concerne seulement la civilisation islamique - pas l'islam. La supériorité et les victoires militaires, qui continuèrent au XVIIIe siècle, encouragèrent les musulmans à se reposer sur leurs lauriers et à négliger de faire des recherches scientifiques plus poussées. Ils se laissèrent aller à vivre leurs propres vies, et récitaient le Coran sans étudier ses significations plus profondes. Pendant ce temps, l'Europe faisait de grands progrès dans des sciences qu'ils avaient empruntées aux musulmans.
Ce que nous appelons «sciences» sont en réalité les diverses langues du Livre Divin de la Création (un autre aspect de l'islam). Ceux qui ignorent ce livre sont voués à l'échec dans ce monde. Quand les musulmans commencèrent à ne plus y prêter attention, ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'ils ne fussent dominés par quelque force extérieure. Dans notre cas, la force extérieure était l'Europe. Les attaques incessantes des puissances européennes et le colonialisme contribuèrent beaucoup à ce résultat.
Chaque civilisation a ses propres caractéristiques qui la distinguent des autres. La civilisation moderne actuelle, bien qu'ayant fait de grandes contributions au développement de l'humanité dans les domaines des sciences et de la technologie, principalement matérialiste, est très loin de satisfaire les besoins perpétuels de l'humanité. C'est à cause de cela que selon beaucoup de sociologues comme Oswald Spengler, elle ne saurait durer longtemps. Spengler a prédit son déclin du fait que cette civilisation va à l'encontre de la nature et des valeurs humaines. Le monde éclairé du futur sera construit sur la base solide de l'alliance des sciences avec la foi, la spiritualité et la moralité, et il attachera aussi l'importance due aux valeurs et aux droits humains fondamentaux. L'islam fera la plus grande contribution à ce monde-là.
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yes-bernie-stuff · 2 years ago
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Un caractère fort (2)
Comment acquérir un caractère fort (2)
07/12/2022
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“C’est Dieu Lui-même qui a déterminé la manière de faire éclater Sa sagesse en nous…” 1 Co 2. 7 TP
Vous devez ensuite savoir clairement quel est le sens de votre vie, de votre mission. Paul a écrit : “Je suis reconnaissant envers Jésus-Christ, car il m’a jugé digne de m’établir à Son service” (1 Tm 1. 12). Comment comprenez-vous le sens de votre propre vie ? Vous avez le choix entre : 1- Spéculer sur les possibilités. Hugh Moorhead, professeur de philosophie de l’Université de North West Illinois, écrivit un jour à 250 écrivains, philosophes, intellectuels et savants connus pour leur demander de répondre à la simple question suivante : “Quel est le sens de l’existence ?” Il fit un livre de toutes les réponses qu’il reçut. Certains lui offrirent ce qu’ils considéraient comme de bonnes suggestions, d’autres reconnurent avoir dit n’importe quoi et plusieurs eurent l’honnêteté d’admettre leur totale incompétence en la matière ! Plusieurs lui demandèrent même s’il avait découvert lui-même le sens de l’existence ! Heureusement qu’il y a une alternative aux spéculations hasardeuses concernant le sens de la vie ! 2- Prendre en compte la révélation que Dieu nous a donnée dans Sa parole, concernant le vrai sens de notre vie. La Bible est le livre qui nous explique pour quelle raison nous sommes en vie, quel est le sens de notre passage sur cette terre, quels sont les pièges à éviter et ce qui nous attend à l’avenir. Nous y découvrons ce qu’aucun manuel de philosophie ne saurait nous apprendre. La Bible nous dit que la sagesse divine plonge jusqu’au cœur même des desseins de Dieu, que le message qu’elle nous offre ne relève pas de la dernière mode, mais découle des temps anciens lorsque Dieu Lui-même a déterminé la meilleure façon de faire éclater Sa sagesse en nous. Dieu est non seulement le point de départ de notre existence, mais aussi la source de chaque instant. Pour découvrir le sens qu’Il a déterminé pour notre vie, nous devons nous tourner vers Sa Parole, en faisant fi de la sagesse de ce monde, puis bâtir notre vie sur les vérités éternelles qu’Il nous y révèle, sans nous préoccuper de la philosophie de pacotille qui régit trop souvent la pensée humaine, des histoires de succès artificiels qui foisonnent en ce monde et des conseils prodigués par tout un chacun.
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lapleiade · 3 years ago
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G. Gusdorf, Mythe et métaphysique, Flammarion, Bibliothèque de philosophie scientifique, 1953
Le XXème siècle, c’est ce récit plein de bruit et de fureur raconté par un idiot. Il serait absurde de continuer à philosopher dans l’absolu, en construisant des châteaux de cartes idéologiques inspirés par le loisir d’un optimisme béat. Sans doute peut-on découvrir ici la justification de ce retour à l’état sauvage qui caractérise bon nombre de penseurs d’aujourd’hui ; les délires pentecôtistes inspirés par le sexe, les apothéoses du sadisme, les délices du Mal, les variations sur les thèmes conjugués du sang, de la volupté et de la mort. Toutes ces perversions décadentes dont s’enchantent certains de nos contemporains proposent autant de reflets ou d’éclat d’un humanisme suicidaire, ou plutôt d’une implosion de l’humanité. […]
Le néo-positivisme part de l’affirmation de principe que seules les sciences exactes sont maîtresses de vérités ; les axiomatiques des disciplines formelles et les codes de procédure des méthodologies expérimentales attribuent une validité inconditionnelles émises par les savant […] seules sont valident les formulations plus ou moins affinées sur le modèle, et encore leur validité se trouve t-elle restreinte dans les limites de l’espace mental défini par les postulats d’un champ axiomatique déterminé.
On pourrait évidemment faire un pas de plus et conclure que la vérité de l’homme et du monde n’est pas simplement identifiable avec la la vérité selon la science rigoureuse. Mais ce pas, les néo-positivistes ne le franchissent pas, ils s’en tiennent à un terrorisme intellectuel. c’est une utopie, pas plus consistante rigoureusement parlant, que la Justice, la Liberté ou Dieu.
Les néo-positivistes sont des nihilistes, incapables de voir plus loin que le bout de leurs équations. En toute réalité, la part de vérité contenue dans ce mode de pensée correspond à l’affirmation de la pensée négative, qui reconnaît l’inaptitude de la parole humaine à penser l’absolu. La pensée négative n’est pas un nihilisme, mais exactement le contraire, ainsi que devait le reconnaître Wittgenstein, la seule tête philosophique de l’École de Vienne, que les néo-positivistes ont prit pour un des leurs, alors qu’il réduisait à néant leur position théorique, opérant pour son compte, avec humour, un repli stratégique de la logique extrême, par un retournement du pour au contre, au silence mystique.
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ohwhenthesaints21 · 3 years ago
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Jeudi 25 Novembre
Sainte Catherine
La voici la voilà, la sainte préférée des meufs célibataires, de plus de 25 ans, et on sait qu'on est plusieurs dans cette team ici tmtc.
J'ai nommé Sainte Catherine d'Alexandrie (tululu!💃🏻 Ok j'arrête) et franchement vous n'allez pas trop la renier celle là.
Cathy (ouais on est intime) c'était une meuf célibataire, catho pratiquante et quand même vachement cultivée. Du coup quand le roi d'Égypte a commencé à l'embrouiller en lui disant que sa religion avec un Dieu unique c'était de la merde, elle lui a sorti un argumentaire qui l'a achevé. Forcément le gars a l'époque n'avait pas trop l'habitude de débattre avec une meuf qui avait de la répartie, sans surprise ça l'a vexé et il est allé chercher les meilleurs savants du pays pour qu'ils mettent la piné à cette petite insolente de seulement 18 piges.
Déjà les savants ça les a vénèrent de venir juste pour débattre avec une fillette, nous passerons sur l'ignorance et la misogynie de ces petits papy(rus. Ouais elle était nulle je sais), et comme ils avaient peur de se faire trucider si ils refusaient bah ils sont restés.
Bon catherine quand elle a vu l'armée de vieux sages elle a quand même signalé que ça n'était pas très équitable mais ça ne l'a pas empêchée de leur mettre une raclée philosophique comme ça sans pression. Elle a été tellement convaincante qu'elle les a tous converti au christianisme !
Sans surprise ça n'a pas plu au roi d'Égypte qui, un poil sur les nerfs, les a tous fait brûler (si ils avaient su ils seraient pas venus !)
Mais pas complètement bête le roi se dit qu'une meuf comme la catherine vaut mieux l'avoir dans sa team. Du coup il lui propose d'être sa deuxième épouse préféré après la reine. En plus elle est mignonne catherine, ce qui ne gâche rien. Elle lui rit au nez en lui disant "merci mais non merci je suis déjà maquée avec Dieu moi perso, on a fait un petit mariage mystique et ça me va très bien !"
Ça commence à le saouler le toupet avec lequel elle lui répond la Cathy, il lui dit "tu commences à me courir sur le haricot ma grande, va te faire torturer et passer quelques jours en prison on vera si tu fais toujours la maligne" et le roi se taille en voyage on ne sait pas trop où (sans doute au club Med pour décompresser, on le comprends).
La reine et son amant le garde de l'armée (pire que les feux de l'amour cette histoire) viennent voir discretos comment elle se remet et là il découvre qu'un ange est en train de lui soigner ses plaies ! Direct ils se convertissent et toute l'armée avec eux. Quand le roi rentre sans surprise il est vénère, il massacre la femme, l'amant et toute l'armée (j'avais dis qu'il était susceptible) et il propose du coup à Catherine d'être son épouse préférée. Elle refuse encore et là le roi n'a plus de patience et il la condamne à tous les supplices connus. Mais rien n'y fais, elle survit à tout. Un ingénieur du roi invente une machine bien dégueu avec 4 roues et des petits pics mais le Seigneur la détruit avant qu'ils aient pu l'utiliser. Vanné le roi revient aux bonnez vieilles méthodes: il la fait décapiter.
Paraît il ensuite que des anges sont venus chercher son corps et l'ont amené jusqu'au mont Sinaï pour qu'il soit bien enterré.
Toujours est il qu'elle est devenue hyper populaire les siècles qui ont suivi, la meuf a carrément trois auréoles : une blanche pour la pureté de la virginité, une verte pour la sagesse et une rouge pour la foi et le martyr(sang versé toussa toussa). Comme elle avait refusé de se marier avec le roi elle est logiquement devenue la sainte patronne des meufs célibataires, mais aussi des philosophes et des couturières entre autres !
Et toute cette petite fête autour de la sainte Catherine c'est parce qu'avant il y avait sa statue dans toutes les églises et tous les 25 novembre les jeunes filles du village venaient recoiffer sainte Catherine, aka entretenir la statue, la fleurie toussa toussa. Et comme quand on était mariée on avait autre chose à faire et que comme c'était une mission importante c'étaient les filles célibataires les plus âgées qui se chargaient de ça donc les filles non mariées de plus de 25 ans. Pourquoi 25 ans très bonne question, on est le 25 novembre, voilà. Ou un quart de siècle sans avoir trouvé d'époux ça doit signer le début de la fin. Et le fait de coiffer la statue ça a donné la tradition de la coiffe aka le chapeau de sainte Catherine qu'on portait dans certaines régions avec un mélange pas harmonieux de jaune couleur de la sagesse et de vert couleur de l'espoir ! Tout un programme !
Dans le nord on s'offre des petites cartes entre filles à l'école primaire , parce qu'on aime se faire des cadeaux voila.
Mais bon en vrai c'est comme miss france, on sait que cette trad est un peu vieillotte et pas trop pour l'émancipation des femmes quoi. Du coup pour prendre le contre pied aujourd'hui c'est la journée mondiale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Et c'est important 💪🏻❤️
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graal813 · 8 years ago
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#ScienceInternelle 11: comment expliquer le tabou universel de l'inceste ? (Seconde partie)
#ScienceInternelle 11: comment expliquer le tabou universel de l’inceste ? (Seconde partie)
Ces trois dieux, ou trois Idées de Dieu, en lutte dans la conscience de l’humanité, dont parle cet article :
https://anthroposophiephilosophieetscience.wordpress.com/2016/11/24/cochetbrunschvicg-12-trois-types-detres-humains-donc-trois-conceptions-de-dieu-trois-dieux-en-guerre/ on peut les associer au réalisme physique (matière) et biologique (vie), et, pour le plus haut d’entre eux, “Dieu des…
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topos318 · 8 years ago
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#ScienceInternelle 11: comment expliquer le tabou universel de l'inceste ? (Seconde partie)
#ScienceInternelle 11: comment expliquer le tabou universel de l’inceste ? (Seconde partie)
Ces trois dieux, ou trois Idées de Dieu, en lutte dans la conscience de l’humanité, dont parle cet article : https://anthroposophiephilosophieetscience.wordpress.com/2016/11/24/cochetbrunschvicg-12-trois-types-detres-humains-donc-trois-conceptions-de-dieu-trois-dieux-en-guerre/ on peut les associer au réalisme physique (matière) et biologique (vie), et, pour le plus haut d’entre eux, “Dieu des…
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sorenthestoryteller · 4 years ago
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February 19th, 2020 – In Which Soren Complains about Poetry and then Ends the Post With French Poetry
“Let the words of my mouth and the meditation of my heart     be acceptable in your sight,     O Lord, my rock and my redeemer.” – Psalm 19:14 
              Part of what makes approaching the Psalms difficult is I have an active dislike of most poetry. Music is water to my soul. I love the interplay of music with words. Yet, I find most poetry to be stuffy, dull, and uninspiring. Maybe it’s because I am a writer and I am critical of things that do not express what is in my heart so I have to write my own.
              However, my umbrage with the Psalms is different. My issue with poetry in Scripture is that it has been translated from the original language and is often flat and sterile. Attempts to make the English translations punchier (“The Message”, I’m looking at you) tends to be very cringy.
              For me, almost all of my personal issues have been inflamed by this notion within Evangelicalism that the Bible is some sort of instruction manual or how-to guide. People think that “If it takes place in the Bible then I should do it.” Another popular thing is for American Christians to take promises made to Israel about specific events thousands of years ago and arrogantly try to claim the promise and blessings that are not intended for them.
              For Christians, the safest thing to assume about the poetry books of the Old Testament is that they are intended to be a jumping-off point for ideas about what personal and corporate worship could be.
              In several of the Bible studies and church plants, I have started there has been at least one person who would end their prayers using this verse, and it has stuck with me. Despite how cynical I am there is something…sincere and wholesome about this verse and using it in that way.      
              There is something about this prayer I find to be centering. With all of the spiritual tar that it is easy to stumble into, it helps to take a step back and see where we stand.
              Is it possible to ask too many questions?
              I suppose.
              But I do not think it’s possible to question our motives enough. As egocentric as humans are from birth, we need regular reminders that we aren’t God.
              Perhaps the greatest response from God I have ever had was Him reminding me in February of 2007 that he is infinite and beyond comprehension and I am not. That may seem like a weird thing to take comfort in, but it had been that kind of a year.
              “FEU. Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob, non des philosophes et savants. Certitude. Certitude. Sentiment. Joie. Paix.” -Blaise Pascal
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rhianna · 4 years ago
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Preface to Histoire de la magie by Éliphas Lévi
1860
PRÉFACE
Les travaux d'Éliphas Lévi sur la science des anciens mages formeront un cours complet divisé en trois parties:
La première partie contient le Dogme et le Rituel de la haute magie; la seconde, l'Histoire de la magie; la troisième, la Clef des grands mystères, qui sera publiée plus tard.
Chacune de ces parties, étudiée séparément, donne un enseignement complet et semble contenir toute la science. Mais pour avoir de l'un une intelligence pleine et entière, il sera indispensable d'étudier avec soin les deux autres.
Cette division ternaire de notre oeuvre nous a été donnée par la science elle-même; car notre découverte des grands mystères de cette science repose tout entière sur la signification que les anciens hiérophantes attachaient aux nombres. Trois était pour eux le nombre générateur, et dans l'enseignement de toute doctrine ils en considéraient d'abord la théorie, puis la réalisation, puis l'adaptation à tous les usages possibles. Ainsi se sont formés les dogmes, soit philosophiques, soit religieux. Ainsi la synthèse dogmatique du christianisme héritier des mages impose à notre foi trois personnes en Dieu et trois mystères dans la religion universelle.
Nous avons suivi, dans la division de nos deux ouvrages déjà publiés, et nous suivrons dans la division du troisième le plan tracé par la kabbale; c'est-à-dire par la plus pure tradition de l'occultisme.
Notre Dogme et notre Rituel sont divisés chacun en vingt-deux chapitres marqués par les vingt-deux lettres de l'alphabet hébreu. Nous avons mis en tête de chaque chapitre la lettre qui s'y rapporte avec les mots latins qui, suivant les meilleurs auteurs, en indiquent la signification hiéroglyphique. Ainsi, en tête du chapitre premier, par exemple, on lit:
1 א ALE RÉCIPIENDAIRE,Disciplina,Ensoph,Keter.
Ce qui signifie que la lettre aleph, dont l'équivalent en latin et en français est A, la valeur numérale 1 signifie le récipiendaire, l'homme appelé à l'initiation, l'individu habile (le bateleur du tarot), qu'il signifie aussi la syllepse dogmatique (disciplina), l'être dans sa conception générale et première (Ensoph); enfin l'idée première et obscure de la divinité exprimée par keter (la couronne) dans la théologie kabbalistique.
Le chapitre est le développement du titre et le titre contient hiéroglyphiquement tout le chapitre. Le livre entier est composé suivant cette combinaison.
L'Histoire de la magie qui vient ensuite et qui, après la théorie générale de la science donnée par le Dogme et le Rituel, raconte et explique les réalisations de cette science à travers les âges, est combinée suivant le nombre septénaire, comme nous l'expliquons dans notre Introduction. Le nombre septénaire est celui de la semaine créatrice et de la réalisation divine.
La Clef des grands mystères sera établie sur le nombre quatre qui est celui des formes énigmatiques du sphinx et des manifestations élémentaires. C'est aussi le nombre du carré et de la force, et dans ce livre nous établirons la certitude sur des bases inébranlables. Nous expliquerons entièrement l'énigme du sphinx et nous donnerons à nos lecteurs cette clef des choses cachées depuis le commencement du monde, que le savant Postel n'avait osé figurer dans un de ses livres les plus obscurs que d'une manière tout énigmatique et sans en donner une explication satisfaisante.
L'Histoire de la magie explique les assertions contenues dans le Dogme et le Rituel; la Clef des grands mystères complétera et expliquera l'histoire de la magie. En sorte que, pour le lecteur attentif, il ne manquera rien, nous l'espérons, à notre révélation, des secrets de la kabbale des Hébreux et de la haute magie, soit de Zoroastre, soit d'Hermès.
L'auteur de ces livres donne volontiers des leçons aux personnes sérieuses et instruites qui en demandent, mais il doit une bonne fois prévenir ses lecteurs qu'il ne dit pas la bonne aventure, n'enseigne pas la divination, ne fait pas de prédictions, ne fabrique point de philtres, ne se prête à aucun envoûtement et à aucune évocation. C'est un homme de science et non un homme de prestiges. Il condamne énergiquement tout ce que la religion réprouve, et par conséquent il ne doit pas être confondu avec les hommes qu'on peut importuner sans crainte en leur proposant de faire de leur science un usage dangereux ou illicite.
Il recherche la critique sincère, mais il ne comprend pas certaines hostilités.
L'étude sérieuse et le travail consciencieux sont au-dessus de toutes les attaques; et les premiers biens qu'ils procurent à ceux qui savent les apprécier, sont une paix profonde et une bienveillance universelle.
ÉLIPHAS LÉVI. 1er septembre 1859.
1860 PREFACE Eliphas Levi's work on the science of the ancient Magi will form a complete course divided into three parts:
The first part contains the Dogma and the Ritual of High Magic; the second, the History of Magic; the third, the Key to the Great Mysteries, which will be published later.
Each of these parts, studied separately, gives a complete teaching and seems to contain all the science. But to have a full and complete intelligence in one, it will be indispensable to study the other two carefully.
This ternary division of our work has been given to us by science itself; for our discovery of the great mysteries of this science rests entirely on the meaning that the ancient hierophants attached to numbers. Three was for them the generating number, and in the teaching of all doctrine they considered first its theory, then its realization, then its adaptation to all possible uses. Thus dogmas were formed, either philosophical or religious. Thus the dogmatic synthesis of Christianity, the heir of the Magi, imposes on our faith three persons in God and three mysteries in universal religion.
We have followed, in the division of our two works already published, and we will follow in the division of the third, the plan traced by the Kabbalah; that is to say, by the purest tradition of occultism.
Our Dogma and Ritual are each divided into twenty-two chapters marked by the twenty-two letters of the Hebrew alphabet. We have placed at the head of each chapter the letter which relates to it with the Latin words which, according to the best authors, indicate its hieroglyphic meaning. Thus, at the head of chapter one, for example, one reads
1 א A THE RECIPIENT, Disciplina, Ensoph, Keter. This means that the letter aleph, whose Latin and French equivalent is A, the numeral value 1 means the recipient, the man called to initiation, the skillful individual (the tarot reader), that it also means the dogmatic syllepse (disciplina), the being in its general and first conception (Ensoph); finally the first and obscure idea of divinity expressed by keter (the crown) in Kabbalistic theology.
The chapter is the development of the title, and the title contains the entire chapter hieroglyphically. The entire book is composed according to this combination.
The History of Magic which comes next and which, after the general theory of science given by Dogma and Ritual, tells and explains the achievements of this science through the ages, is combined according to the septenary number, as we explain in our Introduction. The septenary number is that of the creative week and divine realization.
The Key to the Great Mysteries will be established on the number four, which is that of the enigmatic forms of the Sphinx and the elemental manifestations. It is also the number of the square and the force, and in this book we will establish certainty on unshakeable bases. We will fully explain the enigma of the Sphinx and we will give to our readers this key of the things hidden since the beginning of the world, that the scientist Postel had dared to appear in one of his most obscure books only in a very enigmatic way and without giving a satisfactory explanation.
The History of Magic explains the assertions contained in the Dogma and the Ritual; the Key to the Great Mysteries will complete and explain the history of magic. So that, for the attentive reader, nothing will be missing, we hope, from our revelation of the secrets of the Kabbalah of the Hebrews and the high magic of either Zoroaster or Hermes.
The author of these books willingly gives lessons to serious and educated people who ask for them, but he must once again warn his readers that he does not tell fortunes, does not teach divination, does not make predictions, does not make philtres, does not lend himself to any spell or evocation. He is a man of science and not a man of prestige. He vigorously condemns everything that religion rejects, and therefore he must not be confused with men who can be fearlessly annoyed by proposing to them to make dangerous or illicit use of their science.
He seeks sincere criticism, but he does not understand certain hostilities.
Serious study and conscientious work are above all attacks; and the first goods they bring to those who know how to appreciate them are profound peace and universal benevolence.
ÉLIPHAS LÉVI. September 1, 1859.
Translated with www.DeepL.com/Translator (free version) 
Source:  https://www.gutenberg.org/ebooks/21013
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christophe76460 · 6 months ago
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ATTENTION ! LES CHOSES H0RRIBLES DE L'ENFER—L'ENFER EXISTE
—PLUSIEURS CATÉGORIES DE PERSONNES ET DE CHRÉTIENS EN ENFER
- DES SAVANTS ET PHILOSOPHES EN ENFER
- PONCE PILATE EN ENFER
- LE ROI HERODE EN ENFER
- LE ROI SAÜL EN ENFER
- DALILA EN ENFER
LES PHILOSOPHES ATHEES
Après l'ange et moi descendions en enfer où je vis des personnages célèbres en enfer. Je vis des philosophes, des athées en enfer : Auguste Comte et Denis Diderot, des hommes qui remettaient en question l'existence de Dieu. Je vis également Friedrich Nietzsche, Karl Marx et Charles Darwin, qui avaient tous préféré croire en leur sagesse humaine plutôt qu'en la Parole de Dieu. Ils ne croyaient pas en la Vérité et critiquaient Dieu. Les démons les ont tourmentés en enfonçant leurs lances à feu en ces hommes. Ils ont dit :
- « Est-ce que nous vous avons trompé, hommes de sagesse, qu'est-ce qui ont fait avancer vos vaines
philosophies ?». Les démons se moquèrent de ces hommes et les jetèrent dans une fournaise.
LE ROI HERODE
Je vis le roi Hérode assis dans une chaise de feu; cet homme était pris au piège et ne pouvait pas en sortir; il se débattait et semblait prendre des millions de chocs.
LE ROI SAÜL : Je vis aussi vu le roi Saül en enfer. Il a tellement souffert dans le feu que de ses yeux, de ses oreilles et de sa bouche sortent du sang.
DALILA : Je vis une belle femme qui brûlait dans les flammes. L'ange me dit qu'il s'agit de Dalila. Elle criait comme une folle et se tord de douleur.
PILATE
Je vis aussi Pilate en enfer. Il s'est repenti d'avoir été responsable de la mort de JESUS et de ne pas croire qu'IL est le SAUVEUR du monde.
VETEMENTS
Je vis des frères en enfer pour avoir dormi en short et en chemise sans manches; d'autres dormaient dans leur maillot de bain et leur chemise; des soeurs dormant dans un short et un soutien-gorge, d'autres dans des vêtements transparents. Ils étaient en enfer pour avoir dormi dans des vêtements scandaleux.
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Ce témoignage est un extrait des révélations divines de Kenzo ASTUSHI. Il mis à votre disposition par "Les Degrés de la Révélation"
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L'IDOLATRIE
L'ange m'emmena dans la vallée des idolâtres. Je vis toutes sortes d'idolâtres tels que les adorateurs d'images de saints, les idolâtres d'argent, les femmes qui idolâtraient leurs maris; les maris qui idolâtraient leurs femmes; les hommes qui avaient idolâtré leurs voitures, leurs maisons, leurs biens, leurs terres, ils étaient tous en enfer.
LE CONFLIT
Je vis des chrétiens en enfer se faire des ennemis au sein de l'église, ils se sont battus contre leurs frères, ils ont fait de l'inimitié, ils se sont disputés, ils se sont disputés à propos de l'Evangile et des doctrines, ils se sont disputés à propos de fonctions et de choses qui ne mèneront nulle part, ils sont en enfer demandant une chance de se réconcilier avec les frères. Des croyants sont en enfer pour avoir combattu les frères de différentes églises, l'une attaquant l'autre, maîtrisant le péché et se battant entre frères. Je vis des croyants en enfer soulever des querelles au sein de l'église, ces frères querelleurs avaient causé de nombreux conflits, ils aimaient être contre les autres frères et ils se disputaient encore contre leur berger. Ils causaient de grandes querelles, tous étaient en enfer et demandaient une chance de demander pardon aux personnes qu'ils avaient persécutées. Je vis en enfer des gens qui causaient des conflits au sein de leurs congrégations, ils étaient des instigateurs. Ils vivaient dans des querelles en se disant qui était meilleur que l'autre, qui était plus utilisé, qui assumerait la plus haute fonction dans l'église, qui était plus béni financièrement, qui Si Dieu avait fait le meilleur travail, ces frères divisèrent l'église en partis ou en clubs de discorde, ils se repentaient en enfer du mal qu'ils avaient causé au sein de l'église.
L'ENVIE
Je vis des chrétiens envieux en enfer, ils étaient envieux parce que les frères avaient un travail bien énuméré, avaient une voiture et une bonne maison, un bon bureau dans l'église. Ces frères étaient envieux de tout et souhaitaient que les autres frères ne réussissent pas leurs vies. D'autres frères de l'enfer étaient envieux en disant que Dieu utilisait ce frère plus que lui-même. Ils voulaient être utilisés comme ces frères, mais ils ne vivaient pas la parole. Ils ne cherchaient pas Dieu en lui demandant d'être grandement utilisés, ils ne voulaient pas payer le prix à être utilisé, désirant être utilisé laissait l'envie de souiller leurs cœurs.
LA COLERE
Je vis des chrétiens en enfer à cause de la colère, ils avaient laissé la colère s'enflammer, ils avaient blessé des gens avec leurs paroles offensant. Ils ne pouvaient pas se contenir quand ils étaient critiqués; ils avaient répliqué et ils étaient explosifs.
DIFFAMATION
Je vis des chrétiens en enfer qui se battaient pour renverser le ministère de l'autre par des commérages, parlant mal de leur frère, publiant une vidéo sur Internet pour diffamer son ministère, ruinant et détruisant le ministère de son frère, par un mensonge sur Internet, le ministère de son frère ayant perdu son crédit, sa congrégation ne croyait plus en ses paroles, Satan a utilisé ce chrétien pour détruire le frère qui a dit la vérité, maintenant ces frères qui ont scandalisé les fidèles serviteurs sont en enfer. Je vis des chrétiens en enfer qui aimaient insulter les gens, les offenser, les déranger et causer un préjudice moral. Leurs actions les dénonçaient dans la société. Des croyants sont en enfer, car ils diffamaient les ministères d'autres dénominations, ils disqualifiaient les œuvres de leurs propres frères, ils dévaluaient les humbles. Quand un frère quitta ses églises pour une autre confession. Ils l'accusèrent d'être un traître, car ce frère avait démissionné de leur dénomination. Ils parlaient mal de lui et altéraient son ministère où il allait se rassembler, leurs mauvaises langues causaient de grand feu. Ces détracteurs sont donc en enfer.
SANS MERCI
Je vis des croyants en enfer qui avaient de l'argent; mais ils n'avaient aucune pitié pour les humbles. Quand un frère était au chômage, il avait demandé une aide financière qu'ils avaient refusée.
HERESIE : Je vis chrétiens hérétiques qui pratiquaient des apostasies et des hérésies. Et ils sont en enfer.
DEBITEURS Je vis des croyants infidèles dans ce qu'ils avaient promis à Dieu et aux hommes. Des chrétiens faisaient défaut de payement à des magasins. D’autres devaient de l'argent à des banques. Ils sont des débiteurs de dettes ainsi que ceux qui ne payaient pas leur voisin, ils étaient des briseurs de transaction, ils empruntaient et ne payaient pas, ils mouraient endettés et étaient partis en enfer.
FIERTE : Je vis des croyants fiers, pleins d'orgueil et avaient de cœur hautain, en enfer.
MURMURER
Je vis des croyants murmurer contre Dieu, contre leur pasteur, contre des frères de l'église, contre leur propre famille. Ils n'avaient jamais cessé de se plaindre des gens. Ils sont tombés en enfer.
BLAMER DIEU
Je vis des croyants se plaindre de leur vie et accuser Dieu, parce qu'ils vivaient ainsi. Ils ne se sont jamais repentis, ils s'étaient plaints auprès de Dieu. Ils n'étaient jamais satisfaits de ce qu'ils avaient, de ce que IL leurs avaient donné. Ils ont détesté Dieu avec leurs accusations. Ils n'ont jamais plu à Dieu avec leurs actes et leurs pratiques, pour ces raisons, ils sont tous en enfer.
RANCUNES
Je vis des frères qui gardaient rancune dans leurs cœurs et ne voulaient pas être réconciliés avec d'autres frères. Ils s'étaient séparés, irréconciliables, tombaient en enfer et ont demandé une chance de marcher dans la sainteté.
L'ARGENT
Je vis des frères et soeurs cupides s'accrocher à l'argent, ils n'ont pas aidé les nécessiteux, ils sont morts, ils sont allés en enfer et leur argent est resté sur les bancs, ils voulaient avoir la possibilité de retourner sur terre pour récupérer leur argent et aider ceux qui en ont besoin. les cupides étaient en enfer et ils ne prirent rien avec eux.
TROMPE
Je vis des chrétiens stupides qui sont morts, séduits par les faux bergers, qui marchaient dans la vérité, ont péri sur le chemin du mensonge et sont allés en enfer.
LES FRAUDES
Je découvris des frères en enfer pour avoir trompé leurs voisins, vendant des biens fragiles à un prix élevé, mentant que leurs biens étaient bons, alors que leurs marchandises étaient défectueuses, causant ainsi des dommages à des personnes. Ces frères avaient trompé des gens pour gagner leur vie en mentant.
« La balance fausse est en horreur à l'Éternel, mais le poids juste lui est agréable. ». (Proverbes 11: 1 )
PRESOMPTIONS
Je vis des frères en enfer pour avoir été présomptueux, ils étaient arrogants; ils voulaient détenir de la vérité, ils se faisaient confiance. Ils étaient sûrs qu'ils feraient le travail avec leur sagesse et leurs stratégies, reniant ainsi le Saint-Esprit, remplaçant le nom de Jésus et en mettant leurs noms à sa place. Leurs opinions dans l'église exprimaient leurs vanités de sages autorités, allaient au-delà de leurs limites, laissaient leur ego grandir. Tous avaient tort quand ils parlaient de Dieu, seulement ils ne détenaient pas la raison, mais exposaient leurs excès de fierté. Ils sont morts et sont tombés en enfer.
AUCUNE AFFECTION
Je vis des croyants en enfer parce qu'ils n'avaient aucune affection pour leurs épouses et leurs enfants. Ils ne ressentaient aucune affection envers leurs familles ni pour les frères de l'église; leur cœur était dur et froid pour les âmes. Ils étaient en enfer parce qu'ils n'avaient aucune affection.
ÊTRE SAUVE UNE FOIS ET POUR TOUJOURS
J'ai été choqué par le nombre de croyants en enfer, pourtant il y a des églises qui croient que lorsqu'une âme est convertie, elle ne risque plus de perdre son salut : être sauvée une fois et pour toujours ! Je dis que si vous ne vivez pas une vie selon la Parole de Dieu vous courez le risque de perdre votre salut ! Ceci est un avertissement pour que tous puissent venir à renoncer au monde, afin de ne pas perdre la Vie éternelle. La nature du péché doit mourir pour naître de nouveau en Jésus. L'ange prit ma main et nous nous remontâmes vers la terre ! De retour dans mon corps je me mis à prier !
<<EXTRAIT DU TÉMOIGNAGE DE KENZO ASTUSHI>>
QUE DIEU VOUS BÉNISSE.
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lefondamentsdelislam · 2 years ago
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LES QUALITÉS FONDAMENTALES DES PROPHÈTES: Partie 1.2
Certaines de ses prédictions
Les gens du commun peuvent établir leur véracité par l'incapacité de leurs détracteurs à fournir des éléments prouvant le contraire. Mais dans le cas d'un Prophète qui a apporté un système divin universel, les gens attendent plus que cela. Ils veulent des explications et des règles pour tout: la théologie, le droit, la sociologie, la psychologie humaine, l'économie, l'histoire, et ainsi de suite. De plus, ils exigent d'un Prophète qu'il soit véridique dans tous ces domaines.
Les explications du Messager de Dieu concernant la théologie (l'Essence Divine, les Attributs et les Noms Divins) sont telles qu'aucun philosophe, savant religieux ou saint ne pourrait rivaliser avec lui. Au lieu de cela, ils étudient ses explications et essaient de pénétrer les vérités qu'elles recèlent. En outre, le Prophète traitait des sujets les plus subtils comme le destin et le libre arbitre de façon si convaincante et pertinente que si son savoir était mis de côté, on ne pourrait vraiment saisir de tels sujets.
Ce qu'il avait dit à propos des nations passées et des Prophètes précédents a été confirmé par les recherches historiques et les adeptes des Ecritures précédentes. Bien qu'il fût illettré, n'ayant jamais pu jouir des avantages de la lecture et n'ayant été instruit par personne, il établit le système le plus rationnel, le plus pratique et le plus juste connu dans toute l'histoire. La civilisation islamique, fondée sur ce système, permit à une grande partie de l'humanité de goûter au vrai bonheur pendant des siècles. En effet, la religion, ce système universel de vie qui lui fut révélé, offre toujours une alternative unique pour notre avenir en général. Le monde heureux du futur sera construit sur ces principes.
Parmi ses centaines de prédictions dont la vaste majorité s'est déjà réalisée, j'aimerais en présenter un échantillon afin de vous montrer à nouveau sa véracité.
Omar rapporte qu'un jour le Prophète monta en chaire après la prière du matin et parla de presque toute chose en commençant par la création de l'univers jusqu'au Jour Dernier. Il mentionna certains événements passés et ce qui arriverait à l'humanité jusqu'à ce Jour-là. Ces prédictions démontrent que son Instructeur était Dieu, l'Omniscient, et qu'il ne racontait que ce qui lui avait été révélé. Avant de donner des exemples spécifiques, clarifions certains points concernant la connaissance de l'Inconnaissable.
Connaissance de l'Inconnaissable (ghaïb)
Le concept de l'Inconnaissable se rapporte au domaine de l'extrasensoriel et de la métaphysique, voire de la métacosmique. En ce sens, le passé, le futur et tout ce qui dépasse les sens ordinaires de l'être humain sont inclus dans le concept de l'Inconnaissable, pourvu que certaines indications concrètes ne se soient pas manifestées. Dans un sens plus restreint, l'Inconnaissable se rapporte uniquement au futur. C'est à ce deuxième sens que je me réfère dans les paragraphes suivants qui traitent des prédictions prophétiques.
C'est Dieu qui détient avant tout la connaissance de l'Inconnaissable. On lit dans le Coran:
C'EST LUI QUI DÉTIENT LES CLEFS DE L'INCONNAISSABLE. NUL AUTRE QUE LUI NE LES CONNAÎT. ET IL CONNAÎT CE QUI EST DANS LA TERRE FERME, COMME DANS LA MER. ET PAS UNE FEUILLE NE TOMBE QU'IL NE LE SACHE. ET PAS UNE GRAINE DANS LES TÉNÈBRES DE LA TERRE, RIEN DE FRAIS OU DE SEC, QUI NE SOIT CONSIGNÉ DANS UN LIVRE EXPLICITE. (6:59)
DIS[-LEUR]: "JE NE VOUS DIS PAS QUE JE DÉTIENS LES TRÉSORS DE DIEU, NI QUE JE CONNAIS L'INCONNAISSABLE, ET JE NE VOUS DIS PAS QUE JE SUIS UN ANGE. JE NE FAIS QUE SUIVRE CE QUI M'EST RÉVÉLÉ." DIS: "EST-CE QUE SONT ÉGAUX L'AVEUGLE ET CELUI QUI VOIT? NE RÉFLÉCHISSEZ-VOUS DONC PAS? " (6:50)
DIS: "JE NE DÉTIENS POUR MOI-MÊME NI PROFIT NI DOMMAGE, SAUF CE QUE DIEU VEUT. ET SI JE CONNAISSAIS L'INCONNAISSABLE, J'AURAIS EU DES BIENS EN ABONDANCE ET AUCUN MAL NE M'AURAIT TOUCHÉ. JE NE SUIS, POUR LES GENS QUI CROIENT, QU'UN AVERTISSEUR ET UN ANNONCIATEUR". (7:188)
Est-ce que cela signifie que personne ne peut obtenir même une petite part de cette connaissance? Pour pouvoir répondre à cette question, considérons les points suivants:
Tout ce que nous avons (santé, savoir, pouvoir, etc.) appartient en essence à Dieu et provient donc de Lui. Nous n'avons de pouvoir que celui qu'Il nous a accordé, et de savoir que ce qu'Il nous a enseigné ou qu'Il nous a permis d'apprendre. De même, c'est parce qu'Il a rendu cela possible que nous pouvons voir et entendre. Cela étant, ces versets n'excluent pas complètement la possibilité humaine de connaître, si Dieu le permet, une partie de l'Inconnaissable.
Le concept de l'Inconnaissable se rattache au passé et au futur. Le Coran présente les histoires des nations passées comme appartenant au domaine de l'Inconnaissable. Les recherches historiques nous informent sur le passé.
Beaucoup de gens peuvent, par la volonté de Dieu, avoir un aperçu du futur dans leurs rêves et par d'autres moyens qui dépassent le cadre de notre sujet.
Le Coran, comme l'univers et l'humanité, est une entité organique, car chacun de ses versets est étroitement lié aux autres versets. Ainsi, le premier et le plus important interprète du Coran est le Coran lui-même; ce qui veut dire que la compréhension juste et totale d'un verset dépend de la compréhension des autres versets liés. C'est un principe fondamental de la foi qui a été déclaré explicitement dans les versets susmentionnés que la connaissance de l'Inconnaissable, comme le pouvoir, la vue et l'ouïe, appartient à Dieu. Cependant, Il révèle une partie de cette connaissance à un Messager qu'Il a choisi:
[C'EST LUI] QUI CONNAÎT LE MYSTÈRE. IL NE DÉVOILE SON MYSTÈRE À PERSONNE, SAUF À CELUI QU'IL AGRÉE COMME MESSAGER ET QU'IL FAIT PRÉCÉDER ET SUIVRE DE GARDIENS VIGILANTS. (72:26-27)
Dieu révéla de nombreux secrets à Son Messager, lequel divulgua à sa nation ceux qu'elle avait besoin de connaître. Le nombre de ses prédictions rapportées dans les livres de hadiths excède 300 et se divisent en trois catégories: celles ayant lieu durant sa propre époque, les événements survenus après sa mort, et les explications miraculeuses qui ne peuvent être comprises qu'avec l'éclaircissement apporté par les développements scientifiques.
Prédictions relatives à sa propre époque
Comme le rapportent les livres des hadiths authentiques, y compris Sahih al-Bukhari, un jour le Messager de Dieu monta en chaire, fit son sermon puis offrit à l'assemblée de croyants de répondre à toutes leurs questions. Ils l'interrogèrent sur divers sujets puis un jeune homme nommé Abd Allah se leva et demanda qui était son père. Les rapports illicites étant très répandus avant l'avènement de l'islam, certains lui attribuaient comme père un autre homme que Hudhafa as-Sahmi qu'il appelait son père. Le Messager de Dieu lui dit alors que son père était bien Hudhafa as-Sahmi. Libéré de toutes ces accusations sans fondement, AbdAllah fut soulagé et fut appelé depuis ce jour-là «AbdAllah ibn Hudhafa as-Sahmi». Les gens continuèrent à lui poser des questions jusqu'au moment où Omar, remarquant le mécontentement du Messager de Dieu, se leva et dit: «Nous sommes satisfaits d'avoir Dieu comme notre Seigneur, l'islam comme notre religion et Mohammed comme notre Messager.» Cela soulagea le Prophète qui put descendre de la chaire. Omar rapporte dans un hadith que l'on trouve dans le Sahih Muslim: Avant que la Bataille de Badr ne commençât, le Messager de Dieu marcha autour du champ de bataille et signala certains endroits en disant: 'Abou Jahl sera tué ici, Utba là, Chaïba là, Walid là, etc.' Par Dieu, après la bataille, nous retrouvâmes leurs corps exactement aux endroits indiqués.
Ahmad ibn Hanbal rapporte: Un jour, le Messager de Dieu était assis avec ses Compagnons à la mosquée. Il leur dit: 'Dans quelques minutes, un homme au visage radieux va entrer. C'est l'une des meilleures personnes du Yémen et il a sur le front l'empreinte de la main d'un ange.' Peu de temps après, l'homme entra et, s'agenouillant devant le Prophète, proclama sa conversion. C'était Jarir ibn AbdAllah al-Bajali.
Dans son Dala'il an-Nubuwwah, Bayhaqi raconte: Abou Soufyan accepta l'islam lors de la conquête de La Mecque, mais la foi ne s'était pas encore bien ancrée dans son cœur. Pendant que le Messager de Dieu accomplissait les tournées rituelles autour de la Ka'ba, une idée traversa l'esprit d'Abou Soufyan: «Je me demande ce qui se passerait si je formais une nouvelle armée pour confronter encore une fois cet homme.» À peine avait-il pensé cela que le Prophète s'approcha de lui pour lui dire: «Si tu fais cela, Dieu te vaincra encore.» Cela renforça la foi d'Abou Soufyan qui implora le pardon de Dieu. Il avait fini par comprendre que le Messager de Dieu était instruit par Dieu l'Omniscient.
Comme le révèlent les ouvrages de hadith, Umaïr ibn Wahb, connu sous le nom de «l'homme diabolique» avant sa conversion, conspira avec Safwan ibn Umayya pour assassiner le Messager de Dieu. Il alla à Médine dans ce but et se fit passer pour un musulman. On l'emmena à la mosquée. Toutefois, comme les Compagnons ne lui faisaient pas confiance, ils formèrent un cercle protecteur autour du Prophète. Le Messager de Dieu demanda à Umaïr pourquoi il était venu à Médine. Tous les mensonges de Umaïr ne pouvaient convaincre le Messager de Dieu qui finit par dire: «Puisque tu ne dis pas la vérité, je vais la dire. Tu as conspiré avec Safwan pour me tuer en échange de cent chameaux.» Profondément choqué par l'exactitude de cette réponse, Umaïr serra très fort les mains du Prophète dans une grande crainte révérencielle et une totale stupéfaction, puis se convertit à l'islam. Il devint si engagé dans sa nouvelle religion qu'on l'appela bientôt «un adepte très ascétique de l'islam».
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claudehenrion · 5 years ago
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La révélation chrétienne - (suite ) : croire, ou démontrer ?
 Il a fallu attendre le début du XXIe siècle pour que les progrès en matière de connaissance de l’ADN dite mitochondriale amènent “la science” à l'affirmation (à ce jour ! Restons prudents !) que nous descendrions bien tous d’une seule femme originelle”, une “Mère absolue de l'humanité”, si l'on peut dire, que ses “découvreurs” ont baptisée “Eve”… comme la Bible le suggère depuis 30 ou 40 siècles. Mais qui dit “Mère unique” suppose la présence d'un homme, pas trop loin. Sans doute était-ce celui qu'on appelait “Adam” si longtemps, et que d'autres tiennent à désigner par “homo sapiens” (’’Homo’’, c’est souvent vrai… Mais ‘’sapiens’’?). Et si c'était le même ? Qu'est-ce qu'on gagnerait comme temps !
  Parallèlement à cette découverte étonnante, une équipe de chercheurs, aidés par la puissance des ordinateurs, aurait prouvé (?) que toutes les langues auraient une même origine, une langue- source, unique, dont l’évolution a suivi des chemins que, après une année de “Philologie” (alors nécessaire, pour la Licence de Lettres) en Sorbonne, je ne saurais expliquer.  Cependant, outre le fait absolument sans intérêt que cette théorie convient à ma vision du monde, elle donne un sens à l'image de la ’’glossolalie’’ de la Pentecôte, cet instant où des hommes de toute origine seraient arrivés à s'entendre les uns les autres, belle parabole de ce qu'aurait pu être la Terre si les hommes n'avaient pas pensé qu'à bâtir une “tour de Babel” ou… celle de l'ONU, pleine d'hommes qui se parlent en “anglais d'aéroport”… et (donc !) ne se comprennent pas. Regrets éternels !
  Résumons : un premier homme, peut-être un peu simiesque, à la démarche peu élégante… Une seule femme, “Mère absolue” de l’humanité (pas très “pin up’' sans doute, mais bon ! Il n'avait pas vraiment le choix !)… Et aussi une seule ‘’langue’’, rudimentaire, mais commune… Il y a seulement 10 ans, pas un ’'savant” n'aurait osé émettre une seule de ces idées, qui sont maintenant des “hypothèses de travail privilégiées”, en voie de devenir des théories…
  La science a fait de grands progrès, en quelques années, mais pas au point que ses grands prêtres aient le courage de reconnaître les excès commis dans la mise à l'écart de toute forme de connaissance intuitive et narrative, différentes de celle, déductive, qu'ils considèrent la seule fréquentable. Cependant, devant l'effondrement en cours de toutes nos pauvres certitudes défoncées les unes après les autres par le réel, n'est-il pas grand temps de nous demander si l’une des clés du futur ne se trouverait pas dans une convergence (sinon une harmonie) entre ces deux façons d'envisager ‘‘la connaissance’’ que sont la science et la religion ? 
  Un sectarisme, porteur de malheur et non de “Lumières”, a artificiellement érigé une ségrégation entre elles, comme si “le savoir” d'un temps (= ce que les hommes croient dur comme fer aujourd'hui mais qui sera réputé faux demain) pouvait être qualifié de “science”, juste parce qu'il existe… et comme si l'éthique, l'émotion, l'esthétique, le Beau, le Bon ou l'amour (en gros, tout ce qui est vraiment important !)…  pouvaient se soumettre au critère positiviste de reproductibilité…. La situation actuelle, sur notre planète, est trop éloignée du succès, de la paix, de la concorde ou du bonheur des hommes pour qu'il ne soit pas prudent d'explorer des avenues qui ont été jusque là négligées  par système…
  Prenons un exemple, qui était le plus “parlant” peut-être, encore récemment : l'écologie. La Bible (encore elle !) raconte, dès son tout début, que Dieu institue clairement l'homme comme ’’le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre’’, ce qu'il est effectivement devenu, de fait, pour le mieux ou le pire. Mais il ne s'arrête pas là : “Il mit l’homme dans le jardin d’Éden pour qu’il le travaille et le garde”. Le message est clair : il en est responsable, mais pas pour le polluer, pas pour l'exploiter au delà de toute sagesse, pas pour le négliger, pas pour tout saloper… mais “pour qu'il le travaille et le garde’‘ : un bon maître n'abuse pas de ses biens, et ne les détruit pas, il les fait fructifier. C’est la vraie écologie.
  Et l'écologie ne peut donc, ni ne doit être l'instrument de la néo-révolution communiste qui cache son nom, dont rêvent ceux qui avancent badigeonnés en vert ! Protéger la nature, oh ! Que oui ! Pour ’'la garder et la travailler”, pas pour  la pervertir en une arme contre l'homme, ce qu'elle est devenue sous la pression d'idéocrates dont le seul programme n'est pas de sauver la Terre ni quoi que ce soit, mais de la rendre invivable à l'Homme… A persister à soutenir des utopies dystopiques, on accélère considérablement “le risque que la Science n'engendre des monstres”. (le mot est de Paul Feyerabend, le grand philosophe des sciences). Mort début 1994, il n'a pas pu assister à l'immense débâcle de l'intelligence qu'est l'actuelle “pandémie” de l'un des monstres qu'il prévoyait, fruit indirect de tous nos abandons et de toutes nos constructions aberrantes dans tant de domaines, toile de fond contre laquelle, habitués, ‘‘shootés’’, nous ne nous révoltons même plus !
  Au moment où nous découvrons que “nous avions tout faux”, que nos certitudes reposaient sur des idées le plus souvent absurdes, jamais testées avant emploi, jamais vérifiées (contrairement au traitement par la “Chloroquine” !), et au moment où les leaders qui nous ont mis dans l'impasse ne parlent que  d'un “monde de demain” où chacun projette les mêmes fantasmes (en français : les mêmes conneries) qui sont responsables de l'échec patent de nos succès indéniables, il est temps d'admettre la principale raison de cet échec : nous avons tourné le dos à tout ce qui est simple, évident, qui a démontré être viable, vrai, porteur et prometteur, au profit de mots creux et souvent pervers et de la soumission à de fausses évidences dévoyées… Mais où est le ‘’plan ‘’B’’ ?
  Un espoir vient de naître : et si la crise que nous vivons amenait une redéfinition des rapports entre l’Homme et la Nature, le Beau, le Vrai, le Bon… J'ajoute : et le Divin, seul moyen de retrouver une harmonie entre l'aridité morale de l'homme moderne et son besoin ontologique de “quelque chose de plus grand que lui” (déité, idéologie, notion, concept, logos, morale, objectif…). Nous vivons un moment de notre histoire où l'évolution des mœurs (que sociologues, journalistes et politiciens ont saccagées), la permissivité (qui rend “ma liberté insensible aux limites de la tienne”), et la croyance dystopique que c'est être libres que se dire libérés, nous ont fait croire que la durée de la vie pourrait remplacer l'éternité, et que la santé (notre seul espoir et notre terreur) pourrait être… un substitut au bonheur, comme si une condition pouvait être ‘’un but final’’ !
  Foutaises, que toutes ces promesses qui ne correspondent à rien ! En adhérant, même un peu, à ces “normes” modernistes, nous nous préparons des lendemains terribles et des crises de plus en plus insurmontables, puisque nous n'aurons plus en nous ni les ressources, ni les outils, ni les références, ni le “thesaurus” où aller chercher des réponses à ces nouveaux défis : tout le monde se rend compte que l'enfermement de tous et la destruction de l'économie devant le premier virus venu ne sont pas des réponses sensées    Que ferons-nous, si un véritable drame, immense, nous tombe sur la tête ? Il y a eu, à ce jour, 25 000 morts par “covid19”, dont chacun a été souligné cent fois. Je ne dis pas que chaque cas ne soit pas terrible, à titre individuel, familial et même social. Mais pas au point que nos 150 000 morts annuels par cancer ou les 3 millions d'enfants qui, à travers le monde, meurent de faim chaque année ne ‘’passent à la trappe’’ ! Pas au point d'entraîner un sur-chômage qui, on doit le redouter, va se traduire en suicides… ou en morts lentes, par désespoir
  Pour que “le jour d'après” ne soit pas que “le monde d'hier, mais en pire” (car les dangereux  incapables sont dans les “starting blocks”, prêts à nous entraîner à nouveau dans leurs rêves fous, qui sont autant de cauchemars)  il est vital de remettre à jour nos “fondamentaux” et de retrouver les “vérités éternelles” et “l'homme véritable”… Et en ce qui me concerne (puisque c'était la question posée), il s'agit à peu de choses près des grandes lignes de l'inspiration chrétienne. Je puis me tromper… bien que les alternatives dont on parle ne se définissent que “contre toute bonne idée” et sont “en marche” vers notre néantisation. Je suis et reste donc résolument “croyant”, mais j'hésite tout de même entre  le “Credo quia absurdum” attribué à Tertulien (= je crois parce que c'est dingue), et le “Credo ut intelligam” de Saint Augustin (= je crois... pour mieux comprendre).  Pardon d'avoir été si long : le sujet  (et la question posée) étaient complexes !
H-Cl
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heureatelier · 5 years ago
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À l’heure de la transition #4  les Muses : mémoire et créativité
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Les Muses, Nicolas Poussin, 1632, musée du Prado 
Description du tableau 
Apollon entouré des neuf muses et de neuf poètes tend une coupe au poète couronné. Sous lui, une nymphe allongée. 
Les neuf Muses sont côte à côte sur la gauche du tableau. Sept sont facilement identifiables, les deux dernières étant supposées. 
Si nous suivons la composition du tableau de la droite vers la gauche du tableau, en partant d’Apollon, nous pouvons distinguer : 
-Calliope, avec sa couronne d’or, muse de la poésie épique, de l’éloquence, qui appose une couronne de lauriers sur la tête d’Homère. Souvent elle tient un livre, un stylet et/ou un volumen (parchemin enroulé).
-Euterpe, avec sa flûte, muse de la musique. Parfois avec une partition de musique et d’autres instruments (lyre, hautbois...).
-Polymnie, avec sa couronne de perles, muse de l’art d’écrire et de la pantomime, parfois avec un sceptre et un rouleau. 
-Terpsichore, par déduction, ici sans signe distinctif, muse de la danse. Souvent avec harpe ou lyre en écaille de tortue. 
-Erato, avec sa couronne de roses, muse de la poésie lyrique. Parfois avec une flèche dorée, une lyre ou une cithare antique. 
-Melpomène, masque tragique et épée à la main, muse de la tragédie. Souvent richement vêtue avec un sceptre et une couronne. 
-Clio, avec sa trompette, muse de l’histoire. Souvent avec un livre ou volumen dans lequel elle rédige les récits historiques. 
-Uranie, qui est la seule à porter un chignon, peut-être une allusion au globe terrestre qu’elle porte habituellement dans sa main, muse de l’astronomie. Souvent couronnée d’étoiles, entourée de sphères, un compas à la main. 
Et enfin -Thalie, tenant un masque comique, muse de la comédie. Air enjoué, tenant à la main un clairon et/ou un bâton pastoral.
Naissance des Muses :
Zeus, chef des Dieux dans la mythologie grecque, vient de terminer la guerre contre les Titans. Les Dieux lui demandent alors de créer des êtres divins qui seraient capables de mettre en exergue et de glorifier cette incroyable victoire sur les Titans. Ainsi, Zeus décida de s’unir à Mnémosyne, la déesse de la mémoire, durant 9 nuits et un an plus tard, de cette alliance sont nées les 9 Muses : Clio, Euterpe, Thalie, Melpomène, Terpischore, Érato, Polymnie, Uranie, Calliope. (« Clame, Eugène, ta mélodie, terrible air polonais, ouragan calculé » !)
Les Muses vivaient au mont Parnasse, c'est pour cette raison qu'elles sont généralement représentées entourées de roches. Elles étaient associées à Apollon en tant que dieu de la musique et des arts en général. Elles formaient son cortège et dansaient avec lui et d’autres divinités comme les trois Grâces et les Heures. Les Heures ? Qui étaient-elles ? Au nombre de douze, personnifiant les douze heures du jour et de la nuit, elles étaient filles du soleil et de la lune : elles gardaient les portes de l’Olympe et étaient régulatrices de la vie humaine ! Les patronnes de l’atelier en quelque sorte. 
La vie des Muses était une fête ! Invitées des banquets organisés par les dieux sur le mont Olympe, elles y apportaient la joie et le talent! Elles inspiraient aussi les poètes dont les récits, comme ceux de l’Iliade et de l’Odyssée d’Homère, commençaient souvent par une invocation aux Muses. Grâce à leur mère, Mnémosyne, déesse de la mémoire, elles puisent dans le passé et les souvenirs les sujets de poèmes et de discours ! Elles ont donné leur nom aux » musées »qui à l'origine étaient des endroits où les hommes s'éduquaient et où les savants travaillaient sur leurs recherches.
Sens de leur nom et rôles des Muses
Leur nom, selon certains auteurs anciens, voudrait dire « être ensemble », selon d’autres, « inventrice » et notamment inventrice de la poésie, de la musique, de l’éloquence et de l’astronomie, selon d’autres encore, « prophète », à cause de la faculté créatrice qu’elles suscitent. Certains les ont considérées comme une image des âmes, qui, débarrassées des liens du corps, s'épurent en montant plus haut, et, devenant plus légères, connaissent la nature des choses, soulèvent le voile de toutes les vérités, comprennent l'harmonie des astres et pénètrent les mystères de la création.
Filles de la Mémoire créées pour transmettre au futur
Les Muses furent engendrées pour raconter la guerre de Zeus contre les Titans ! Il s’agit du récit dans la mythologie grecque, de la création du monde et de la lutte des premiers dieux pour le pouvoir. Si le coeur vous en dit, cette vidéo vous en fournit les « ingrédients » : 
« la création du monde et les débuts des dieux grecs » : 
youtube
Pistes de réflexion et...d’inspiration
Les Muses et la Mémoire
La mythologie grecque associe donc la naissance de l’Histoire à un moyen de glorification pour un pouvoir en place, les Muses devenant dépositaires et garantes de la mémoire collective, chargées de la transmission aux hommes en vue de les informer mais aussi d’élever leurs âmes et leurs esprits. Vaste tâche ! 
L’Histoire est un réservoir inépuisable, accessible à tous, où on trouve évidemment des glorifications (l’histoire est écrite par les vainqueurs!), des héroïsations pour donner en modèles et informer sur les comportements attendus et pour rendre hommage (cérémonies commémoratives d’événements douloureux et marquants).
Elle propose des repères : ce dont on peut être fiers, ce qui a été mal fait et qu’il ne faut surtout plus envisager. Et, en temps de crise, comment, dans le passé, a-t-on fait face à telle ou telle difficulté ? Est-ce que cela a marché ? Est-ce qu’on doit faire pareil ou, au contraire, tout à fait autrement ? En tout cas, malgré les difficultés, l’histoire des hommes s’est remise en route et le monde a continué de tourner ! C’est rassurant !
En cette période de crise sanitaire par exemple, des journaux et revues tels que Télérama (19 mars) ou le Point (22 mars), ont écrit sur Périclès, chef d’état visionnaire et brillantissime à Athènes au...5ème siècle avant le Christ !!! Pourquoi ? Parce qu’à la même époque, un historien, brillant lui aussi,Thucydide, a raconté comment une épidémie avait fait des ravages entre 430 et 426 avant notre ère et comment Périclès, père de la démocratie athénienne, y avait lui-même succombé ! Son talent, inspiré des Muses, fait parvenir l’information jusqu’à nous, aujourd’hui encore ! Et cela nous rassure ! Athènes y a survécu, a tiré les leçons des conséquences du manque d’hygiène, de la surpopulation urbaine et de la sousalimentation pour cause de guerre. Elle a par exemple,installé des égouts ! Quant à Thucydide il a évoqué la contagion par contact rapproché (distanciation sociale!) et l’immunité de ceux qui en réchappent (immunité collective!).
L’Histoire est aussi un levier, un tremplin, un escalier qu’on peut utiliser pour voir mieux et plus loin. Le passé est géant, nous sommes tout petits. Montons sur les épaules du géant et nous verrons plus loin que lui ! C’est ce qu’a dit notamment Newton, célébrissime physicien anglais, au 17ème siècle, ayant compris grâce à la chute d’une pomme, la loi de gravitation universelle et à l’origine de plusieurs lois fondamentales de la physique: « Si j'ai vu plus loin, c'est en montant sur les épaules de géants ». Les Muses l’ont inspiré et lui ont permis d’élever son âme et son esprit !!!
Se souvenir, utiliser comme repère, comme épaules sur lesquelles se hisser ou...tout oublier comme le dit Angèle dans sa chanson «si tu veux être heureux, il faudrait tout oublier… !
Cette injonction au souvenir voulue par Zeus en engendrant les Muses n’est-elle pas un piège pour emprisonner les hommes ?
C’est ce que pense Nietzsche, philosophe allemand de la fin du 19ème siècle. D’après lui, n’être que dans la transition d’un passé pour envisager le futur rendrait impossible la vie du présent ! Tout événement étant unique ne pourrait par ailleurs, se comprendre que par rapport à lui-même ! La nostalgie du passé empêcherait aussi de se projeter dans le futur : tout acte exigerait d’abord l’oubli ! Il ne reproche rien à l’Histoire en tant que telle mais à la façon dont on l’utilise : une accumulation de connaissances, de traditions, de systèmes qui emprisonnent les esprits comme une sorte de théologie camouflée. Seul l’acte d’oubli permettrait de faire de la place pour des choses nouvelles !
Pour se projeter vers l’avenir notre société en transition doit-elle laisser le passé l’inspirer encore ou en faire table rase et tout repenser ?
La position par rapport à l’Histoire est est au coeur des romans dystopiques Le Meilleur des Mondes et 1984, qui décrivent par anticipation, des sociétés repoussoirs. Ces deux romans ont eu beaucoup de succès, comme beaucoup de séries TV dystopiques (Black Mirror, Terminator…) parce qu’on aime bien jouer à se faire peur quand tout va bien! 
Dans Le Meilleur des Mondes, l’enseignement de l’Histoire est jugé parfaitement inutile. Liberté de penser et d’agir, alors ? Pas du tout : les être humains créés en laboratoire sont des robots sans affect ! Dans 1984, société de surveillance généralisée (Big Brother!) les archives historiques sont remaniées afin de faire correspondre le passé à la version du Parti. Il s’agit donc bien d’un enfermement !
Les problèmes actuels de notre société seraient-ils compréhensibles sans tenir compte de son passé : l’industrialisation à outrance, la croissance illimitée, la délocalisation des outils de production, la priorité aux profits, la surpopulation urbaine, … ?
Les Muses et la créativité
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Sarcophage des Muses, Musée du Louvre,Paris. 160 après J.C. Les Muses y sont réputées identifiables grâce à leur gestuelle et leurs attributs.
Les Muses en tout cas, inspirent les artistes et la créativité à partir de la Mémoire qui fournit les sujets des œuvres destinées à élever les âmes et les esprits, non pour les emprisonner mais au contraire, pour les aider à comprendre, pour les aider à se projeter dans le futur, à inventer, à deviner ! Des racines et...des ailes !
Les Muses sont fêtes : elles dansent, chantent, jouent de la musique, récitent de la poésie pour séduire les dieux de l’Olympe...comme la créativité est fête … pour « nous » séduire ! Dès la Préhistoire, comme en témoignent les peintures rupestres des grottes de Lascaux par exemple, les hommes ont éprouvé le besoin de s’exprimer par l’art. Et aujourd’hui ??? Cela doit «marcher» encore ! N’est-il pas question, au Québec par exemple, de visites de musées en ...prescription médicale !!!! Il paraît que cela favorise la production de deux hormones qui contribuent au « bien-être ». L’auto-prescription, pour une fois, est même recommandée !!!
Notre société en transition prendra-t-elle en compte, dans ses difficiles arbitrages futurs, le rôle vital des arts et de la culture ? Les Muses sauront-elles l’inspirer ?
Sans vouloir enfermer qui que ce soit dans des références historiques, force est de constater que les grands chefs d’état ayant favorisé les arts et la culture ont fait passer à la postérité le souvenir d’un âge d’or : Périclès, au Vème siècle AC, siècle d’Athènes, François Ier, au 16ème siècle avec la Renaissance italienne en France grâce à son amitié avec Léonard de Vinci, Louis XIV, au 17ème, l’art d’être roi et le roi des Arts…
Selon une croyance attestée en Grèce dès le IVe siècle avant J.-C., la pratique des lettres et de la philosophie, autrement dit le rapport quotidien avec les Muses, assurait même le salut de l'âme et l'immortalité ! L’idéal de l’homme cultivé apparaît notamment sur ce sarcophage figurant les neuf Muses !
Dans la mythologie grecque proprement dite, elles agissaient ensemble, instillant l’inspiration à l’ensemble des pratiques artistiques. Ce sont les Romains qui, plus tard, avec leur souci d’efficacité sans doute, leur ont attribué à chacune des domaines spécifiques : l’astronomie (Uranie) parce que les étoiles ont toujours fasciné et que c’est l’univers des dieux, la musique (Euterpe) et la danse (Terpsichore) parce que ce sont les arts de la fête. Et les six autres qui inspirent la transmission par la parole : les discours, l’éloquence, la poésie épique (Calliope), l’histoire (Clio) la poésie (Erato), la tragédie (Melpomène), la comédie (Thalie), l’art d’écrire et le mime (Polymnie).
Mais attention, il ne s’agissait pas de reconnaître l’intérêt de n’importe quel parler ! L’anecdote des Piérides est intéressante et sans appel à ce sujet ! Neuf sœurs, appelées du nom de leur père les Piérides, se vantaient d’avoir autant de talent que les Muses. Lassés de les entendre, les dieux organisent un concours et attribuent sans hésitation la victoire aux Muses ! Apollon décide alors de changer les Piérides en...pies ! Qu’auraient-ils pensé des « babelages » de nos chaînes d’info en continu ????
Quant aux arts plastiques, pourquoi n’ont-ils pas été attribués ? Aujourd’hui, on dirait qu’ils sont langage, au même titre qu’une œuvre écrite et inspirés donc, par l’ensemble des Muses. Et ils ont eu très tôt de talentueux représentants. La Grèce, compte dès le Vème siècle AC, de grands sculpteurs dont nous pouvons toujours admirer les œuvres : Praxitèle, Phidias… et des peintres aussi, dont de nombreuses sources écrites évoquent les œuvres, et notamment le très admiré Apèle, au IVème siècle AC. Rome mettra un peu plus de temps mais développera aussi « son » style dans le domaine des arts plastiques. 
Les Muses, du fond de leur antiquité, vous inspireront-elles aujourd’hui ? Le passé, le présent, le futur ? Pour le glorifier, le dénoncer, l’embellir, le métamorphoser… ? Comment donner à voir, à ressentir… ? 
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 fresque de Raphaël au Vatican. 
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Apollon et les Muses, Peinture de Heinrich Maria von Hess (1826) Peinture à l'huile sur toile (19 avril 1798 29 Mars 1863 )
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Eustache Le Sueur Les Muses Clio, Euterpe et Thalia
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Virgile, tenant le livre de l’Enéide, entouré des muses Clio (histoire) et Melpomène (tragédie) – Mosaïque découverte à Hadrumetum (Sousse) en Tunisie actuelle – Exposée au  Musée du Bardo de Tunis
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planetesoufie · 5 years ago
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Ibn Arabî, Le sceau de la sainteté
Par Faouzi Skali
Propos recueillis par Aude Soulaine, in Le supplément de La Vie, 6 mai 2004
Ibn Arabî est né à Murcie dans une Andalousie au carrefour de l'Orient et de l'Occident, à une époque d'alliance entre la science et la foi, où savants et métaphysiciens marchent main dans la main.
Ibn Arabî rencontre Averroès, très jeune. Son père, inquiet de l'engagement mystique précoce de son fils, l'a envoyé porter des livres au vieux philosophe de Cordoue. En frappant à la porte d'Averroès, celui-ci lui ouvre et lui dit : «oui». Ibn Arabî le regarde et dit : «oui » à son tour. Puis, il le regarde de nouveau et dit : «non». Le philosophe lui demande alors: «Qu'est-ce que vous, mystiques, découvrez de plus que nous [philosophes] ne puissions trouver déjà à travers la voie rationnelle ? »
Pour Ibn Arabî la réponse se situe entre le oui et le non. Car la voie mystique n'est ni rationnelle ni irrationnelle. L'esprit s'échappe des limites de la matière. C'est autre chose que la philosophie, hors du domaine de la raison. Sans comprendre leurs propos, on traite les mystiques de blasphémateurs, on les crucifie, on les condamne car ils parlent de choses que le commun des mortels ne peut pas admettre.
Quand Ibn Arabî dit tout cela à Averroès, il a près de 14 ans.
Musulman, Ibn Arabî se forme aux théologies à sa façon. Il considère que Jésus est son premier maître spirituel. Véritable génie, il acquiert une science considérable en fréquentant par la lecture différents maîtres et prophètes. Il écrit des livres d'une façon très spéciale, notamment les Gemmes de la sagesse. Il dit l'avoir «reçu » d'un trait, une nuit, réveillé par le prophète Mohammad. La sagesse est représentée par une pierre dont la forme est comparée à la Tradition. Ainsi, la pierre est la même pour tous les hommes, mais elle est taillée de façon différente selon les religions, selon les formes prophétiques dictées à Abraham, Jésus et Mohammad le dernier prophète.
À La Mecque, il écrit son ouvrage majeur, l'oeuvre métaphysique la plus importante de l'Islam : les Illuminations mecquoises. D'une très grande profondeur, elle résume les aspects spirituels et métaphysiques propres au soufisme, son enseignement initiatique. Ces révélations conjuguent à la fois une extrême rigueur dans la conception et un travail visionnaire qui doit à Ibn Arabî son surnom de fils de Platon.
Ibn Arabî n'est pas influencé par la scission entre raison et foi qui transparaît déjà avec Averroès. Au contraire, avec Ibn Arabî, la foi en tant que vision, conscience et expérience du coeur entre en ligne de compte.
La profondeur soufie d'Ibn Arabî se situe dans la rencontre entre l'amour et la connaissance, le cœur et la raison. Il est allé très loin dans le voyage de l'âme vers la proximité divine et exprime cette expérience avec une extrême beauté en commentant ces propos du Prophète : «Celui qui se connaît lui-même, celui-là connaît son Seigneur. ». Son voyage spirituel explore son être dans ses profondeurs les plus intimes.
Vivre dans le monde, c'est sans cesse se rapprocher du mystère de l'être divin. Dans un hadith qoudsi (propos divin), Dieu dit : «J'étais un trésor caché, j'ai aimé à être connu. J'ai alors créé le monde afin que je sois connu par lui. » Ibn Arabî s'appuie sur cette explication de la Création pour faire comprendre le but de l'existence. Il s'agit bien de réaliser ce désir de Dieu d'être connu.
Ibn Arabî insiste ainsi sur l'importance du désir et de l'amour divins. Ce "soupir du miséricordieux" dont il parle, c'est la manifestation de l'existence, le souffle. Toute l'existence n'est que l'émanation de cette nostalgie divine. L'homme, ou l'âme humaine, quand elle se fait transparente par la prière, devient l'oeil par lequel le divin se regarde lui-même. C'est l'œil de la contemplation.
Ce que personne avant lui n'avait imaginé avec tant de cohérence, devient avec Ibn Arabî un aboutissement mystique, une extraordinaire synthèse. Ce n'est pas un hasard si le Moyen Âge l'appellera le Docteur Maximus ! Quant à certains soufis, ils diront de lui qu'il porte le « sceau mohammadien ». En effet, il fut bien l'héritier du Prophète sous ses aspects tant ésotériques que spirituels. Et Ibn Arabî reste, aujourd'hui encore, une référence importante pour toutes les écoles soufies à travers le monde, au titre du visionnaire métaphysique. Pour qui s'intéresse au soufisme, Ibn Arabî est une étape cruciale. Il trouvera chez lui une liberté, une capacité de transcender les limites de la raison et des formes, d'élargir la conscience dans la connaissance et l'amour divin. Ibn Arabî lui indiquera la voie vers des domaines extrêmement profonds, voire déconcertants. Il comprendra que la perception est toujours au-delà de ce qu'on imagine, qu'elle nous rend humbles devant une connaissance sans limites.
Photo : "Danse religieuse d'initiation", illustration d'un recueil de poèmes de Hafiz de Shiraz, poète persan (1320-1389), Musée national de Damas, Syrie.
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vincentdelaplage · 2 years ago
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THÈME DE "LA LITTÉRATURE CLASSIQUE EN BREF" #culturejaiflash LES PENSÉES DE PASCAL Pascal voulait convaincre les libertins de l'époque qu'en niant l'existence du Créateur, ils se trompaient de chemin. Les pensées est un ensemble de fragments, d'ébauches et de divers écrits relatifs à la religion. Pascal, un grand savant, un philosophe, il a bien marqué son époque. "Pavane de la Petite Guerre - Savall" https://youtu.be/fEzp480WrQg J'aime Blaise Pascal pour sa rhétorique et son sens du sacré. Entre Descartes et Pascal. Le second fut plus brillant mais dénigrer par l'Église catholique, qui au profit d'un Descartes, n'a pas compris que le doute méthodique allait ébranler l'absolutisme, et ainsi, conduire tout droit à la révolution française de 1789. RÉSUMÉ Pascal y expose l'idée que l'on a tout à gagner en croyant en Dieu, et tout à perdre en n'y croyant pas. « Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude ; et votre nature a deux choses à fuir : l'erreur et la misère. https://www.facebook.com/groups/2633342570072743/?ref=share_group_link Ex-voto de 1662 ; La Mère Catherine-Agnès de Saint-Paul Arnauld et la Sœur Catherine de Sainte Suzanne de Champaigne https://www.instagram.com/p/Ch4QKbuM3xk/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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graal813 · 8 years ago
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#ScienceInternelle 21: "la Foi passera mais l'Intelligence subsistera éternellement" (Malebranche)
#ScienceInternelle 21: “la Foi passera mais l’Intelligence subsistera éternellement” (Malebranche)
J’assume totalement cette page écrite il y a longtemps qui s’inspire du livre de Marie Anne Cochet : ” Commentaire sur la conversion spirituelle dans la philosophie de Léon Brunschvicg ” (1937, Bruxelles), livre depuis longtemps épuisé dont je possède un exemplaire et qui fait l’objet du Hashtag #CochetBrunschvicg sur ce blog:
https://anthroposophiephilosophieetscience.wordpress.com/toute-foi-ou-…
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