#Crème Rose Lumière
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Noirceur étoilée
C’est dans la noirceur étoilée que se tissent tes rêves fardés. Etirés, émiettés, les voici drapés sous l’abîme. Enfouis dans l’incertitude des secondes qui coulent implacables sur tes lèvres closes. Les mots tus et les feulements des cœurs écharpés. L’élégie de ta grâce hésitante exhale une mélancolie suave. Tes mains sont brulantes et ta voix étouffée. Crier sous les étoiles comme une louve affamée. Crier sous les étoiles comme un perdant désabusé. Hurler dans la nuit sans écho. Abandonner.
Et je cours sur les pentes nacrées de mes désirs balbutiants. Gorgé d’une audace folle, je dévale l’impossible comme un dévot use ses genoux sur le marbre poli de la Grande Cathédrale. Babylone la putain s’est vêtue comme une altière impératrice, et sur les pyramides rayonne le soleil rugissant tel un fauve enivré. Perce le trop plein d’amertume et enveloppe les rêves d’enfants dans un linceul de papier de soie doré.
Exquise est la morsure… exquise est la morsure de tes pulsions en fleurs comme un magnolia blanc surplombant le vertige de toute naïveté. A la proue du monde, assise sur le phare du dernier cap à franchir, se dessine l’immortalité de tes hésitations frénétiques. Atomes centrifugés. Pulsions en Si mineur comme la Grande Messe. Le Diable sort des ténèbres enfumés pour s’asseoir au premier rang. Impair. Velours rouge. Coupole de feu peinte par des doigts de fées. Le spectacle commence et le hautbois virevolte au-delà de toute attente. Médusé le parterre. Silence tombal entre les nuances saturées de couleur miel. Ecarte ta voix, écarte ton sein. Accueille l’audace et croque la part du rêve. L’amour est à la proue de l’île Saint Louis, étiré entre un platane et un banc peint de vert. Un instant, la suspension impalpable de la sidération ôte toute gravité. Toi et moi. Nous flottons dans l’indicible éternel, le temps d’un clin d’œil fugace et provocateur.
Nue. Lumière rasante. Torpeur sourde. Nue. Effervescence des effluves enlevés à la dissection des rêves frémissants. Un jaguar dévore le cœur encore chaud d’un malheureux singe effronté. La seule loi qui opère est qu’il n’y en a pas. Ruissellements assourdissants de l’armée décadente des entrevues égarées. Egarées et garées entre deux gares de campagne. Dans le jaune d’une pâquerette j’entrevoie la faille boursoufflée offerte à mon dévolu. Rose. Crème. Insubmersibles désirs d’opale. Le sang et le feu se dressent comme une muraille. Il faudrait une poterne ou, creuser en dessous ou, n’en avoir que faire et alors prendre la mer. Le feu sous la glace. Prendre la mer, de vagues en vagues que les mots dépassent. Que les mots se noient dans le marasme des hésitations tentaculaires.
Et dans la noirceur étoilée. Au trois-quarts du bout du monde. Pendus à l’horizon chevrotant. Défaits de toute crainte, absous de toute horreur, drapés dans la candeur amère d’un labyrinthe insoluble. Nous y voilà. Plantés sur la phallique oraison transcendantale des vies bégayantes. Nous voilà dans le couloir de l’insondable naïveté de l’être. Sourde. Offerte. Dans le dédale des possibles apparait l’exaltation suprême… où les mots touchent et bouchent les fissures muettes des égarements du cœur.
Et où alors tu lévites, Madone. Rideau noir. Silence grinçant. Tu lévites, Madone. Bras de flanelles et bouche cousue. Je me jette en ton sein et m’endors jusqu’à la prochaine Cavalcade.
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Mesdames et messieurs, pour votre plus grand bonheur, devant vos yeux ébahis, vos mines ébaubies,... Les grandes Pyramides d'Égypte de Nouvelle Zélande ! (Yavait plus de budget)
Sinon, si on reprend la journée dans un ordre un peu plus chronologique, en ce 1er juin, cela fait officiellement 2 semaines que je suis en Nouvelle Zélande ! Et toujours en vie, mes amis, même si le nombre de douches prises se compte sur les doigts d'une seule main ...
Du coup, après m'être fait exploser à la tête le tuyau d'eau pour recharger la voiture (j'ai un réservoir d'eau dans le coffre), ça réveille, je pars vers le sud de la péninsule d'Otago !
Petite balade mignonne, où je longe la mer en voiture pour y accéder, avec plein de cygnes noirs sur le chemin, c'était très sympa !
Direction ensuite les deux incroyables pyramides de l'introduction. Sisi. En vrai, c'était assez marrant : on aurait dit des orgues basaltiques qui auraient basculé de 45°! (Il en faut peut être peu pour m'amuser désormais ...)
Étape suivante : le Nord de la péninsule, vers un centre de recherche sur les albatros ! L'heure de visite était à 50$, je me contente de leur centre d'explications, c'était pas mal fichu.
J'apprends notamment qu'ils font jusqu'à 3m d'envergure (en fait, même ailes repliées, on dirait un chien de taille moyenne plutôt qu'un oiseau, c'est assez impressionnant !), et que passé leurs 8 premiers mois de vie, où ils restent sur terre, ils passeront ensuite autour de 5 ans sans poser un bout de patte sur le sol ! Ils font le tour de l'Antarctique, avant de revenir dans leur colonie d'origine, rien que ça ... (On n'a pas le même gps intégré hein)
J'hésite ensuite à aller au camping directement où à faire un dernier stop, mais je craque ... Et sans regret. Je passe donc par tunnel beach (où il faut quand même bien monter/descendre pour y accéder, je suis entourée de touristes qui souffrent). Je vous aurais bien mis une photo dudit tunnel, mais j'ai mieux en stock ... J'arrive donc sur cette petite enclave toute en falaises calcaires crème et oranges, avec l'eau turquoise au pied. C'était un régal pour les yeux !
En repartant, le ciel a décidé de me faire un des trucs les plus bizarres que j'ai jamais vu ! D'un côté, un ciel presque bleu marine d'orage, de l'autre, un bleu clair turquoise qui tirait vers le rose, et au milieu un espèce d'éventail de lumière pour les séparer ... C'était bien plus marqué dans la vraie vie que sur cette photo, c'était assez dingue ! (Note : vous voyez un peu le tunnel en bas à gauche 😝)
Et pour la route, juste une petite photo du genre de paysages qu'on découvre sur les chemins ici ... C'est dur de conduire sans s'arrêter toutes les 5 minutes !
Voilà, comme vous le constatez, tout va bien, des bizoux ❤️
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Cadeaux de Noël : sélection de coffrets pour la femme
Le jour de Noël approche et vous n'avez toujours pas trouvé le cadeau parfait ? Pas de panique, les marques de beauté ont vu les choses en grand cette année et nous proposent des coffrets pour la femme en tous genres. Ô Magazine vous facilite donc la tâche en vous présentant une sélection des meilleurs coffrets pour les fêtes ! Coffrets pour la femme : thés "Rêves d'Asie" des Thés de la Pagode Ce coffret découverte "Rêves d'Asie" fera plaisir aux amoureux du thé et sera une idée cadeaux originale et gourmande ! Il associe plaisir des yeux grâce à son élégant coffret et plaisir du palais avec sa sélection de saveurs parfaites pour une dégustation en famille ou entre amis. Offrir du thé est une petite attention délicate et innovante. Ce coffret de Noël sera donc un cadeau raffiné à offrir et ravira tous les palais grâce à ses cinq recettes bio uniques : thé blanc, thé vert, thé noir, rooibos et infusion. Le coffret comprend cinq sachets de chacune de ces cinq recettes, soit 25 infusettes au total. Le cadeau gourmand par excellence ! Pour d’autres idées gourmandes à offrir à une femme, nous vous conseillons de jeter un œil à cette sélection de cadeaux originaux pour une femme sur Canard.co, un site très sympa qui déniche de belles idées de cadeaux très originales pour femmes mais aussi pour les hommes ! (Prix de vente : 17,10€) Sélection de coffrets pour Noël © Jeanne BALLION Coffret make-up "Enchanted Beauty" de Too Faced Make-up addicts, ce coffret est fait pour vous ! Composé d'une palette de 12 fards à paupières, d'une duo illuminateur / blush, et d'un format voyage du mascara Damn Girl, ce coffret ultra fonctionnel est complet. Petit plus : la palette sent également les biscuits de Noël, parfait pour la saison des fêtes. Jouez donc avec l’éclat et les touches de couleur de ce sublime coffret pour un look glamour et lumineux ! (Prix de vente : 37€) Coffrets pour la femme : "Wild Extravaganza" de Sol de Janeiro Ce coffret réunit le summum de la beauté brésilienne. Il réunit quatre produits vous invitant à laisser votre corps exulter. Premièrement, il vous propose la légendaire crème Brazilian Bum Bum, objet de maintes récompenses, à la texture irrésistiblement onctueuse. Deuxièmement, vous y trouverez aussi le gel douche-crème hydratant Brazilian 4 Play, qui hydrate délicieusement votre peau sous la douche. Troisièmement, ajoutez à cela la brume parfumée pour le corps Brazilian Crush. Quatrièmement, le coffret inclut enfin le baume à lèvres au cupuaçu qui hydrate et adoucit. Ainsi, faites plaisir à votre peau et à vos sens avec ces produits faciles à transporter, qui vous emmèneront directement au Carnaval de Rio ! (Prix de vente : 56€) Coffret de soins cheveux "Mega Moisture" de Bumble and bumble Ces quatre super produits réunis forment le coffret de Noël idéal pour une hydratation XXL pendant les fêtes ! Ce maxi coffret est parfait pour les cheveux ternes : il ravivera leur douceur, hydratation et lumière. Petit plus : les produits sont infusés à l'élixir signature de chez Bumble and Bumble aux six huiles ultra-légères (argan, amande douce, noix de coco, noix de macadamia, graines de carthame et pépins de raisin) pour des cheveux instantanément doux et soyeux. Craquez donc pour ce coffret aux airs de miracle de Noël ! (Prix de vente : 47,50€) Coffret manucure semi-permanente "Maxi Macaron" du Mini Macaron Original et efficace, ce coffret va vous faire économiser du temps et de l'argent ! En effet, le salon de manucure débarque directement chez vous avec ce coffret complet composé des éléments suivants : une lampe LED Rose Gold avec port USB, deux mini vernis 3-en-1, un pousse cuticules, une grande lime à ongles, 20 patchs de dépose, et un mode d’emploi. Son principal atout en est la lampe LED grand format, qui permet de catalyser l'intégralité de votre main en une minute. Vous pouvez également l'utiliser partout grâce à son câble USB qui se branche sur tous les ordinateurs -- c'est tellement pratique ! Petit bonus : vous faites aussi des économies de temps grâce aux vernis 3-en-1. Résultat : grâce à ce kit complet, vous profiterez d'une manucure semi-permanente brillante et impeccable pendant 7 à 10 jours ! (Prix de vente : 59,95€) Coffrets pour la femme : gloss à lèvres "Glossy Posse" de Fenty Beauty Pour la saison des fêtes, parez vos lèvres d'une brillance explosive avec le célèbre et indispensable gloss Fenty Beauty, qui se décline désormais en quatre teintes inédites et très faciles à porter pour flatter toutes les carnations ! Procurez-vous donc sans tarder cette édition limitée (exclusivité Sephora) de 4 couleurs de mini Gloss Bomb : CAKE SHAKE (bronze scintillant), BABY BRUT (or scintillant), TAFFY TEA$E (corail scintillant) et RUBY MILK (prune intense scintillant). Avec ce coffret make-up, vos lèvres seront instantanément rendues pulpeuses sans adhérer, tout en restant hydratées grâce au beurre de karité présent dans la formule. Petit plus : les gloss ont une odeur de pêche et de vanille, beauty addiction garantie ! (Prix de vente : 32€) Coffret secrets de beauté au miel "Le Petit Geste" de Ballot-Flurin Ce mini pochon cadeau est le présent parfait pour les petits budgets. Ballot-Flurin y a réuni ses préparations en petit format pour un prix tout doux. C'est donc le "petit geste", ou la "petite attention" idéale pour vos proches. 100 % bio, vous retrouverez dans ce coffret cinq miniatures ultra-naturelles issues d'abeilles libres et fabriquées dans la Bee Factory des Hautes-Pyrénées de Ballot-Flurin. Shampoing, savon, baume, bonbons, tout y est pour offrir un cadeau sain et de qualité à la personne de votre choix ! (Prix de vente : 18€) Coffret soins visage "Hydratant Rose et Soja" de Fresh Pour les fêtes, offrez-vous le meilleur du soin visage avec ce coffret hydratant. Ce coffret réunit les best-sellers de chez Fresh, à savoir : le nettoyant au soja pour éliminer toute trace de maquillage, la lotion tonique et le masque à la rose offrant réconfort et hydratation, et enfin, le soin hydratant et le baume à lèvres également à la rose, pour une hydratation prolongée. Ainsi, ces cinq soins surpuissants s’unissent pour offrir à votre peau une action adoucissante et une hydratation intense en continu. Le cadeau cocooning par excellence ! (Prix de vente : 71€) Tes produit original: Le savon au lait de chèvre Enfin, en cette saison de fêtes, les marques n'hésitent pas à vous proposer des réductions. Alors, plus de raisons d'hésiter, craquez pour des coffrets pour la femme à Noël ! Read the full article
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La Mode illustrée, no. 43, 27 octobre 1901, Paris. Robe de bal pour jeune fille. Robe de bal Empire pour jeune femme. Modèles de Mlle Louise Piret, rue Richer, 43. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Description des toilettes de la gravure coloriée:
Robe de bal pour jeune fille. — La jupe de cette robe, laite en crêpe de Chine bleu lumière, est terminée par trois volants, coupés en forme et plus hauts derrière que devant; la jonction du volant supérieur est masquée sous une guirlande de roses rose pale. Le corsage blousé, décolleté en carré, est retenu dans une haute ceinture-corselet, en crêpe de Chine posé à plat, ornée de trois rangées de ruban de velours noir fixées, de, côté, sous trois nœuds; le ruban inférieur entoure la taille, les deux autres sont posés en biais. Le décolletage est encadré d'une guirlande de roses, terminée de chaque côté à l'épaule. Le dos froncé est rattaché au devant au moyen d'un ruban bleu lumière, formant épaulette; les manches en crêpe de Chine, dégagent l'épaule et retombent sur le bras.
Robe de bal Empire pour jeune femme. — Cette robe Empire, laite en tulle crème brodé, est posée sur un transparent en taffetas rose; le corsage, très court, est recouvert de soie rose drapée. Le décolletage est bordé devant et dans le dos d'une dentelle sur tulle rappelant les motils brodés île la jupe. Le contour inférieur de celle-ci est garni d'applications en guipure crème, sous lesquelles le tulle est découpé. Les courtes manches bouilionnées sont recouvertes de tulle brodé. Le côté gauche du décolletage est orné d'une large rosé rose.
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Ball gown for young girl. — The skirt of this dress, made of light blue crepe de chine, ends in three flounces, cut in shape and higher in the back than in the front; the junction of the upper flounce is hidden under a garland of pale pink roses. The bloused bodice, square neckline, is held in a high corselet belt, in crepe de chine laid flat, adorned with three rows of black velvet ribbon fixed, on the side, under three knots; the lower ribbon surrounds the waist, the other two are placed on the bias. The neckline is framed by a garland of roses, ending on each side at the shoulder. The gathered back is attached to the front by means of a light blue ribbon, forming an epaulette; the crepe de chine sleeves clear the shoulder and fall over the arm.
Empire ball gown for young woman. — This Empire dress, made of embroidered cream tulle, is placed on a transparent piece of pink taffeta; the bodice, very short, is covered with draped pink silk. The neckline is edged in front and in the back with lace on tulle reminiscent of the motifs embroidered on the skirt. The lower contour of this one is trimmed with applications in cream guipure, under which the tulle is cut out. The short ball sleeves are covered with embroidered tulle. The left side of the neckline is adorned with a large pink rose.
#La Mode illustrée#20th century#1900s#1901#periodical#fashion#fashion plate#cover#color#description#Forney#dress#gown#ball#evening#empire#Modèles de chez#Mademoiselle Louise Piret
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Port de Tanger, 21 heures.
Port de Tanger, 21 heures. À peine sortie, et me voilà embaumée de l’odeur créée par le mélange de toute sorte de parfums : des parfums chers, et des parfums voulant imiter ces derniers. Les porteurs de ces parfums sont des centaines et se mélangent dans les rues éclairées par les petits ronds de lumières disposés le long des rues. Ils se déplacent en groupe: des familles avec des enfants qui arborent leur plus belles tenues, des bandes de garçons qui regardent des bandes de filles. Tout le monde est sur son trente-et-un. Les filles sont maquillées et beaucoup portent des talons, les garçons sortent leurs plus beaux jeans. Rare sont les vêtements où ne figurent pas de larges logos de marques: Dior, Balmain, Givenchy, Off-White…sûrement achetés au souk plus tôt dans la journée.
Entre les groupes se faufilent des enfants essayant de vendre tout ce qu’ils ont sous la main: des roses, des ballons, des paquets de mouchoirs… Aux coins sont installés des commerçants proposant un plus large éventail de produits: graines grillées, bonbons, crèmes glacées…Le tout est rythmé par la cacophonie des conversations infinies: j’en retire des bribes de rire, des extraits de phrases…Et bien sûr comment ignorer la mélodie des klaxons de voitures et le ronronnement du moteur des mobylettes.
Et enfin la mer et ses légères vagues qui terminent leur périple sur le sable. En regardant plus loin, on remarque Tarifa: l’amante impossible de Tanger. Les deux sont condamnées à ne jamais se toucher, à s’aimer de loin tout en se voyant de si près. Auparavant elles communiquaient par coups de canons. Aujourd’hui elles s’envoient des lettres d’amour par l’intermédiaire des bateaux et des voyageurs, ces gens qui s’habillent si bien la nuit pour se promener près la mer, comme pour honorer la beauté de l’amour de ces deux continents.
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Vive le grand air et la mer
Bonjour à tous chers internautes amis des animaux,
Je suis heureuse de commencer ce blog juste avant le début du printemps et donc des belles journées ensoleillées où nous pouvons tous sortir dehors avec nos amis à quatre pattes.
De nombreux chiens auront la chance de nous accompagner sur les plages, nous devons donc essayer de rendre l'expérience confortable et amusante pour eux et par conséquent ce le sera aussi pour nous.
Tout ce qui sur la plage peut être potentiellement nocif pour nous peut également être nocif pour votre chien, comme les coups de soleil, les méduses, le verre brisé, les coquillages tranchants et les chiens agressifs, une journée à la plage ne devrait être une source d'inconfort pour personne. Passer une journée heureuse avec nos chiens est facile lors de la préparation pour éviter tout accident. Lisez nos quelques conseils de sécurité pour aider Fido à trouver plaisir et détente avec nous au soleil, dans l'eau, sur le sable.
Les températures sur la plage peuvent constituer une menace pour la santé du chien, assurez-vous qu'il dispose d'un abri suffisamment ombragé sous un parasol, un arbre dans la pinède ou toute zone spécialement aménagée.
Apportez beaucoup d'eau et renouvelez-la fréquemment dans le bol que vous avez emporté à la plage avec vous afin qu'elle soit toujours à une température agréablement fraîche.
N'oubliez pas que le sable peut brûler non seulement nos pieds mais aussi les leurs, alors offrez une couverture ou une serviette pour le confort de votre chien lorsqu'il s'arrête de jouer au parapluie.
Il faut être prudent avec les races brachycéphales, telles que le bouledogue anglais, le Boston Terrier, le Pékinois, etc. car ils sont plus exposés aux coups de chaleur que les dolichocéphales.
Les signes d'un coup de chaleur peuvent inclure :
Augmentation marquée de la fréquence respiratoire
Sialorrhée (augmentation de la salivation)
Problèmes de coordination
Vomissements et/ou diarrhée
S'effondrer
Perte de conscience
D'autres précautions très importantes à suivre sont :
Vérifiez toujours votre chien. Ne laissez jamais votre chien seul sur la plage, même pour un instant
Pas de chiens agressifs. Si votre chien est parfois agressif, évitez de l'emmener à la plage
Collier avec médaille contenant les détails d'identification du chien et un numéro de téléphone pour un contact immédiat
Vaccins valides
N'amenez aucune femelle sur la plage en chaleur, cela pourrait provoquer des conflits entre mâles entiers et, enfin et surtout, donner lieu à des portées non désirées ou inappropriées pour la santé de la mère.
N'amenez pas de chiots de moins de quatre mois à la plage, ils n'ont peut-être pas encore terminé leur plan de vaccination et sont encore trop faibles pour être exposés à des conditions pour lesquelles leur corps n'est pas encore prêt
Les chiens de couleur claire, les chiens à poils très courts, les chiens à nez rose et les races sans poils peuvent attraper des coups de soleil tout comme leurs propriétaires et de toute façon tous les chiens peuvent se brûler le nez.
Il existe des crèmes solaires spécialement calibrées pour les chiens afin de ne pas être toxiques en cas d'ingestion (elles ne doivent pas contenir de zinc parmi leurs composants). Appliquez un écran solaire sur les oreilles, le nez, l'intérieur des jambes et toute autre partie qui reçoit la lumière directe du soleil. Appliquez de nouveau de la crème solaire une fois que votre chien est sorti de l'eau après une baignade. Pour les chiens sans poils, il n'est pas déplacé de leur faire porter une chemise de protection et de les garder sous un parapluie.
La plage est amusante mais peut présenter des dangers tels que l'ingestion d'objets qui peuvent être nocifs, même l'eau de mer peut causer des problèmes car elle est un irritant gastro-intestinal et peut avoir des effets laxatifs et provoquer des vomissements si vous voyez votre chien s'occuper si vous le buvez, évitez cela comportement en le laissant sortir immédiatement, il y a toujours des risques de coupures et d'égratignures et même de noyade potentielle.
Apportez une petite trousse de premiers soins avec vous en cas de piqûres, de coupures ou d'irritations de méduses. Inclure quelques boules de coton, de l'ammoniac (pour les piqûres d'insectes, diluer avec de l'eau avant application), du peroxyde d'hydrogène et des pansements.
L'eau salée sur la peau et les pattes d'un chien peut être irritante, il doit donc être rincé à l'eau douce avant de quitter la plage ou peu après son arrivée à la maison afin d'éviter les irritations cutanées et de maintenir un pelage sain.
Comme vous l'avez vu, ceux mis en avant ci-dessus sont des conseils dictés par le simple bon sens, rien de difficile qui ne puisse être appliqué systématiquement, les plages dog-friendly se multiplient heureusement et en plus de ce que nous avons suggéré il est de bonne pratique de respecter, et faire respecter, les règles que chacun d'eux établit à l'intérieur de ses propres frontières.
Je n'ai plus qu'à vous souhaiter, à vous et à votre compagnon à quatre pattes, de bonnes vacances !
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L’île de l’amour.
Chapitre 3
Résumé : Les choses vont vite entre Marshall et Rosie. Peut être même un peu trop vite.
Avertissement : Fluff qui tourne en angst
Elle se réveilla au petit matin, Marshall n’avait pas bougé. Rosie était courbaturée, elle avait bien dormi mais elle voulait se retrouver chez elle. Elle repoussa doucement son bras qui pesait une tonne et sortit du lit sans faire de bruit. Elle ramassa ses vêtements et sortit de sa jolie maison.
Heureusement, elle avait chaussée ses baskets, les 3 kilomètres jusqu’au village lui parurent moins pénibles.
Dans les jours qui suivirent, Rosie se demanda si elle avait rêver ou si elle avait bien passer la nuit dans les bras de cet homme merveilleux. En fin d’après midi, le mercredi suivant, elle eut la surprise de entrer dans sa banque presque à l’heure de la fermeture. Julia disparue dans la voûte à document comme par hasard.
Rosie essaya du mieux qu’elle pu de calmer son cœur qui battait la chamade.
-Bonjour Monsieur Syverson, dit-elle avec sa voix professionnelle. Marshall sourit. Qu’est ce que je peux faire pour vous, aujourd’hui?
-Bonjour, j’ai … perdu ma carte bancaire… Est-ce que c’est possible d’en avoir autre? Il fixait avidement sa bouche.
-Bien sûr, dit-elle en souriant. La voulez-vous tout de suite ou on vous l’envoie par la poste? Dit-elle en rentrant rapidement son nom dans le logiciel de carte bancaire.
-C’est possible aujourd’hui? Vous fermez bientôt je ne veux pas vous retarder. Il jeta un coup d’œil à sa montre.
-Ne vous inquiéter pas pour ça. Je vais prendre le temps qu’il faut pour que vous soyez satisfait, dit-elle sans se rendre compte à quel point cette phrase pouvait être mal interprété.
-Vraiment? Il haussa un sourcil. Rosie rougit.
-Oui. Alors je vous la remplace maintenant.
Il hocha la tête.
-Avez-vous une pièce d’identité?
Il lui donna son permis de conduire et rapidement, elle lui émit une nouvelle carte. Cela ne lui prit que quelques minutes. Quand elle lui tandis la carte, il fit exprès de toucher sa main du bout des doigts. Rosie se mordit la lèvre pour s’empêcher de sourire.
-Est- ce qu’il y a autre chose que je peux faire pour vous monsieur Syverson?
Marshall hésita un instant.
-Pas aujourd’hui mais si j’ai d’autres questions, avez-vous un numéro pour vous rejoindre.
-Bien sûr. Elle lui tendit sa carte professionnelle. Pour toute vos questions à propos de votre compte vous pouvez me joindre à se numéro.
Marshall tritura la petite carte en carton entre ses doigts.
-Si j’ai des questions… plus personnelle… est-ce que vous avez un autre numéro?
Rosie haussa les sourcils et sourit en coin. Elle lui fit signe de lui redonner la carte. Elle griffonna rapidement son numéro de téléphone.
Marshall repartit tous sourire.
-À bientôt madame Gagné.
Marshall ne perdit pas de temps avant même qu’elle n’ait fini de fermer la banque, il lui avait envoyé un message texte.
« Netflix et chill ce soir? » Un second arriva tout de suite après.
« Petit déjeuner inclus 😏😉 »
Rosie sourit d’une oreille à l’autre. Il voulait la revoir. Elle téléphona à Antoine.
-Quoi? Tu as baiser Marshall Syverson et tu ne me l’as pas dit? Comment tu as pu me faire ça? Il était faussement offensé. C’était comment ? Avoue qu’il a une grosse bite!
Heureusement, c’était une conversation téléphonique, il ne la vit pas rougir.
-Ce n’est pas la question, il veut me revoir! Je fais quoi?
Elle s’assit au volant de sa petite voiture rouge.
-T’es conne ou quoi? Tu y vas ! Tu te mets sexy pis tu y vas! Va manger sa grosse queue!
Rosie rougit.
-Tu as raison, il m’a vu toute nue et il veut me revoir, ça doit être bon signe.
-Évidement espèce de nouille!
Rosie se dépêcha de retourner chez elle se doucher et se raser. Elle hésita. Complètement ou non? Elle laissa un peu de poil mais rasa la plus grande surface de son corps.
Elle répondit à Marshall.
« Tu veux que j’arrive à quelle heure? » Marshall lui répondit rapidement.
« Maintenant! 😁 Quand tu es prête! »
Rosie s’habilla se parfuma et se maquilla légèrement. Elle avait opté pour une robe fleurit simple facile à retirer… Elle mit quelques affaires dans un sac et partit. Elle s’arrêta en passant acheter de l’alcool.
« Je suis à l’épicerie, tu veux de la bière ou du vin? »
« Bière? Merci. »
Vingt minutes plus tard, Marshall lui ouvrit la porte en serviette. Rosie, bouche bée, ne dit rien. Torse nu, les cheveux mouillés, il était absolument renversant.
Marshall sourit.
-Entre. Il lui laissa le passage. Je vais aller m’habiller, j’en ai pour une minute. Tu peux enlever ta robe… heu ton manteau…
Rosie enleva son manteau de jeans et le déposa sur le divan et suivi Marshall à pas de loup. Il n’avait pas fermé la porte.
-Je peux retirer ma robe aussi, dit-elle en entrant dans sa chambre.
Le boxer que Marshall tenait à la main atterrit sur la commode quand il se précipita sur la jeune femme.
Cette soirée là, ils ne sortirent même pas de la chambre.
Tard dans la nuit, Rosie s’endormit la joue sur la poitrine velue de Marshall.
Au petit matin, Rosie se réveilla quand elle sentit une caresse sur sa joue.
Marshall la regarda tendrement.
-Bonjour, dit-elle en s’étirant. Le drap dévoila un sein rond attirant l’œil.
-Putain que tu as de beaux seins.
Rosie rougit, Marshall prit sa poitrine dans sa bouche, Rosie se cambra et le désir s’éveilla instantanément. Elle le repoussa sur le dos et l’enjamba rapidement, son sexe était bien dur.
Marshall l’empêcha de le mettre en elle.
-Chérie, tu es une coquine. Je n’ai plus de capote…
Rosie sourit.
-Changeons de plan alors, dit-elle en naviguant vers le bas de son corps.
-Quoi? Putain… Fuck… dit-il quand elle prit son sexe dans sa bouche et le suça avec ardeur.
Elle chassa les cheveux de son visage pendant qu’elle appréciait son goût.
-Rosie… chérie… je vais jouir… elle le suça encore plus fort jouant de sa langue sur son gland. Elle reçut la semence de Marshall dans le fond de sa gorge. Marshall grogna et prit une poignée de cheveux dans sa main et retint sa tête le temps qu’elle lèche sa longueur complètement.
-Bon dieu Rosie… La jeune femme se releva toute rose. Marshall passa la main dans ses cheveux. Elle but une gorgée d’eau.
-Viens ici belle coquine. Il l’embrassa encore et encore. Il l’attira à lui et la recoucha à ses côtés. Elle caressa sa barbe et ses cheveux.
Il parcourut son corps de baisers, chaque courbe, chaque centimètre de sa peau, sous la lumière brillante du soleil, elle le laissa découvrir son corps en soupirant de plaisir. Avec lui, elle se sentait désirer et en confiance. Il l’embrassa jusqu’entre les cuisses.
Il lécha sa chatte comme on mange une crème glacée avec gourmandise et appétit.
-Entre tes doigts, dit-elle dans un souffle. Il inséra deux doigts dans son vagin pendant qu’il suçait son clitoris.
Elle jouit en grognant de soulagement.
Il remonta vers son visage en l’embrassant partout.
-Pourquoi j’ai tellement envie de toi? Je n’ai plus de condoms… mais j’ai tellement envie de toi… Je ne vois personne d’autre… dit-il en aguichant son clitoris avec son gros gland.
-Moi non plus, je prends la pilule.
Elle l’attira à elle pour un autre round.
Une heure plus tard, Rosie se releva les cheveux en bataille.
-Je travaille bientôt. Il faut que je retourne à la maison avant d’aller à la Banque.
Marshall la regarda comme si elle était la plus belle femme au monde. La tête appuyer sur la main, il lui demanda.
-Est-ce qu’on va se revoir? J’aime vraiment beaucoup ce qu’on fait ensemble…
Rosie remit sa robe fleurit.
-Vraiment? Tu veux me revoir?
Rosie se fit une tresse dans ses cheveux blonds.
-Oui pourquoi pas? Le sexe avec toi c’est…
-Fantastique, gourmand, cochon? Tu as mon numéro. Elle lui fit un clin d’œil. Elle allait sortir de la chambre quand il lui dit en sautant du lit nu comme un vers.
-Attends. Il prit sa main et l’embrassa doucement sur les lèvres.
-Bonne journée.
Rosie travailla toute la journée le sourire aux lèvres.
Sur l’heure du lunch tout en buvant son café, elle reçut un message de Marshall.
« On se voit ce soir? »
« Déjà? »
La réponse fut rapide comme s’il attendait devant son écran.
« Ça te dérange? 🙁 »
« Non pas du tout! 😁😋 » Elle ajouta rapidement.
« Nue ou habiller? »
« Les deux ?!👉👈 »
Toute la semaine, les deux amants se virent tous les jours. Chaque fois chez lui. Ils étaient bien ensemble, ils avaient les mêmes intérêts et riaient beaucoup. Et sexuellement c’est fantastique. Marshall avait réveillée la démone assoiffée de sexe qui sommeillait en la jeune femme. Rosie se sentait tombé amoureuse de lui et cela lui faisait très peur.
Le vendredi soir, alors qu’ils avaient calmés leur appétit divers Marshall caressait doucement sa hanche. Couché en cuillère, il lui donna des baisers sur la nuque et lui demanda :
-Qu’est ce que tu fais dimanche midi?
-Je ne sais pas pourquoi?
-On a un déjeuner de famille tous les premiers dimanches du mois, j’aimerais que tu viennes avec moi.
Rosie se retourna dans ses bras, surprise. Son cœur tambourinait dans sa poitrine.
-Tu veux me présenter à ta famille?
-Oui, pourquoi pas? On est bien ensemble non?
Rosie cligna des yeux plusieurs fois.
-D’accord. Où est-ce ?
-Chez mon frère James à Saint-Hélier. Je viendrais te chercher vers 10H30 dimanche ou encore mieux viens dormir ici demain soir.
Marshall avait l’air aussi heureux qu’un gamin à Noel. Il l’embrassa de nouveau et avant de se lever.
Dans la cuisine, elle l’entendit parler au téléphone.
-Dit à James que je vais venir accompagner dimanche… Oui… Vous allez l’aimer… Elle est adorable… Bye.
Rosie regretta d’avoir dit oui aussi vite. Elle ne croyait pas qu’il voulait la voir pour autre chose que le sexe. Depuis leur rencontre c’était leur activité principale.
Elle s’assit sur le bord du lit, un peu confuse, elle remit son t-shirt et sa petite culotte.
Il la retrouva en train de regarder dehors les vastes étendus de terre à pomme de terre non cultivé présentement pour l’hiver.
Il revint avec 2 bouteilles d’eau.
-Ça va? Tu fais une drôle de tête. Il lui tendit une bouteille d’eau. Rosie se ressaisit et lui sourit.
-Oui ça va. Parle-moi de ta famille. Ça fait très longtemps que je n’ai pas rencontré de "famille".
Marshall s’assit dans le fauteuil près de la fenêtre flambant nu, très à l’aise avec son corps.
-Nous sommes cinq garçons et une fille. Ma maison était celle de mes parents avant leur retraite.
Il lui parla alors de sa nombreuse famille, à quel point ils étaient proches les uns des autres. Il lui parla également de sa vie de producteur de légume et ses amis.
Rosie se sentit un plus proche de lui et encore plus amoureuse à son grand désespoir. La soirée avançait de plus en plus.
-Parle moi de toi. Tu connais presque tout de moi et je ne sais presque rien de toi. As-tu des frères et sœurs?
-J’ai un frère plus vieux, il vit à Montréal au Canada. Il est marié et très heureux avec Simon depuis bientôt 18 ans. On s’aime beaucoup mais nous ne sommes pas aussi proche que ta famille. Mes parents vivent tous les deux dans des petites villes différentes. Ils sont séparer depuis au moins 22 ans. J’essaie de retourner les voir tous les ans à Noël.
Il prit sa main et fit tourner la bague à son annulaire droit.
-Et tu vas y aller cette année? Dit-il en regardant sa bague de plus près.
-Je ne sais pas encore. J’attends de voir si ma patronne va dire oui pour mes vacances…
Il ne l’écoutait plus.
-Pourquoi tu porte une bague à ce doigt? Tu n’es pas… mariée ?
Rosie dégagea sa main.
-Non je ne me suis pas mariée. Cette bague, je me la suis achetée toute seule quand je me suis séparé.
Elle s’emmitoufla dans les couvertures chaudes, pleines de son odeur masculine.
-Ça fait combien de temps que tu es célibataire, dit-il en la retrouvant dans les couvertures.
-Presque 2 ans. Je suis déménagé ici juste après.
Elle ne voulait pas s’étendre sur la question mais il était curieux.
-Vous avez été ensemble combien de temps?
Rosie commençait à être sérieusement ennuyée par cette conversation.
-Presque 10 ans. Marshall, je n’ai pas envie d’en parler d’accord? Tout ce que tu as à savoir c’est que je suis célibataire et sans enfant ok? Dit-elle brusquement.
Il se retourna dans couvertures, un peu insulté.
-D’accord, je ne poserais plus de question sur ton ex.
Rosie savait qu’elle avait été dure avec lui.
-Marshall, je suis désolée. Ça s’est mal terminer, je commence juste à me remettre. Je n’ai pas envie d’en parler, dit-elle en l’enjambant. Elle l’embrassa tendrement. Durant une seconde, elle crut bien qu’il avait compris mais il lui demanda.
-Est-ce qu’il y a des chances que ce mec revienne dans ta vie?
Rosie s’assit sur lui, elle commençait à perdre patience.
-Absolument pas. Il s’est marié et il est très heureux.
Elle sortit du lit, Marshall essaya de la retenir dans le lit en lui prenant la main.
-Où est-ce que tu vas?
Elle tira sur sa main.
-J’ai besoin d’un verre d’eau.
Elle referma la porte de la chambre un peu trop fort. Elle se versa un verre d’eau et s’appuya les mains sur le plan de travail la tête basse. Les souvenir affluent comme des vagues dans sa mémoire. Elle essaya de reprendre ses esprits et son souffle quand il lui dit :
-Est-ce que tu l’aime encore?
-Quoi? Elle se retourna brusquement. Il la regardait appuyé sur le réfrigérateur les bras croisés. La pénombre de la cuisine non éclairé cachait son expression. Il répéta.
-Est-ce que tu l’aime encore?
-Jamais de la vie! Tu veux vraiment tout savoir? Dit-elle trop fort, presque au bord de la crise de nerfs.
-Tu n’es pas obligé de tout me dire mais je ne veux pas m’impliqué avec toi si tu n’es pas disponible.
Rosie se retourna une fois de plus.
-Je ne l’aime plus et il n’y a aucune chance qu’il revienne dans ma vie. Je le déteste. Il m’a trompé pendant 3 ans.
Sa voix était montée dans les aiguës. Toutes les émotions refaisaient surface malgré les années qui venaient de passer.
-Chérie… Je ne voulais pas..
Elle vida l’eau dans le lavabo, il posa les mains sur ses épaules.
-Je retourne chez moi. Si je ne suis pas assez disponible pour toi tant pis…
Elle retourna dans la chambre chercher ses affaires. Il la suivit.
-Rosie ne t’en va pas comme ça! On est en plein milieu de la nuit. Reste ici.
-Non, je veux retourner chez moi. Je n’ai rien à faire ici.
Elle passa devant lui.
-Je ne veux pas que ça se termine comme ça… Il lui attrapa la main au passage. Elle s’arrêta et respira par petit coup. Elle le regarda dans les yeux. Ses yeux bleu brillaient d’eau dans la pénombre.
-Je ne veux pas non plus que ça se termine comme ça mais j’ai besoin d’être seule maintenant. Je te donne des nouvelles demain.
Tard cette nuit là, Rosie envoya un message texte à Marshall. Elle lui expliqua tout.
« J’ai été fiancé durant 8 ans avec un Québécois installé à Londres. Pendant qu’on essayait d’avoir un bébé, j’ai découvert des condoms dans ses poches… Il me trompait depuis trois ans avec des hommes. Il m’aimait mais il voulait essayer d’autres choses… Nos amis le savaient… Je viens avec un paquet de merde Marshall. Je suis insécure et brisée à l’intérieur. Peut-être que tu devrais fuir avant qu’il soit trop tard. »
Elle appuya sur « envoyer » en pleurant à chaudes larmes dans son lit.
Elle adorait Marshall de tous son cœur mais elle était terrorisée d’essayer et de souffrir de toute son âme à nouveau.
Moins d’une heure plus tard, elle reçu sa réponse.
« Je viens avec un paquet de merde aussi. Nous avons tous les deux des passés triste et compliqué mais nous pouvons avoir un bel avenir ensemble. Si tu veux. Je t’apprécie vraiment beaucoup Rosie. »
« Je veux un avenir avec toi mais je ne suis pas prête à rencontrer ta famille. On pourrait ralentir un peu? »
« D’accord. Ralentissons un peu. »
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Les Quatre Filles March - Chapitre 22
De plaisantes prairies
Les semaines suivantes, si paisibles, furent comme le retour du soleil après la tempête. Les malades guérissaient rapidement, et Mr. March commença à parler de rentrer au début de la nouvelle année. Beth fut bientôt capable de rester étendue sur le sofa de l'étude toute la journée, d'abord en s'amusant avec les chats bien-aimés, puis, avec le temps, en cousant pour ses poupées, tâche qui avait malheureusement pris bien du retard. Ses membres autrefois actifs étaient si raides et faibles que Jo la prenait dans ses bras forts pour un bol d'air quotidien autour de la maison. Meg noircissait et brûlait joyeusement ses blanches mains en cuisinant de délicats petits plats pour la « chérie » ; tandis qu'Amy, loyale esclave de la bague, célébrait son retour en donnant autant de ses trésors qu'elle put convaincre ses sœurs d'accepter.
Comme Noël approchait, les secrets habituels commencèrent à hanter la maison, et Jo faisait régulièrement se tordre de rire le reste de la famille en proposant des cérémonies complètement impossibles, ou magnifiquement absurdes, en l'honneur de ce Noël particulièrement joyeux. Laurie manquait tout autant de sens pratique, et aurait voulu des feux de joie, des fusées, et des arcs de triomphe, s'il avait pu n'en faire qu'à sa tête. Après de nombreux accrochages et rebuffades, on considéra l'ambitieux duo finalement refroidi, et ils vaquèrent à leurs occupations avec des mines sombres, que démentaient les explosions de rire qu'on entendait lorsqu'ils se trouvaient ensemble.
Une succession de journées au temps inhabituellement doux fit place à une magnifique journée de Noël. Hannah « sentait dans ses os que la journée serait particulièrement bonne, » et elle prouva être une vraie prophétesse, car tout et tous semblaient voués à un grand succès. Cela commença par une lettre de Mr. March disant qu'il serait bientôt avec elles ; puis Beth se sentit exceptionnellement bien ce matin-là, et, enveloppée dans le cadeau de sa mère - un doux châle écarlate en laine de mérinos - elle fut portée en triomphe jusqu'à la fenêtre, pour recevoir les offrandes de Jo et Laurie. Les Inextinguibles avaient fait de leur mieux pour mériter leur nom, car, comme des lutins, ils avaient travaillé dans la nuit pour mettre en place une surprise des plus comiques. Dehors dans le jardin se tenait une imposante jeune fille de neige, couronnée de houx, portant un panier de fruits et de fleurs dans une main, un grand rouleau de nouvelles partitions dans l'autre, l'arc-en-ciel parfait d'un jeté crocheté autour de ses épaules frileuses, et un chant de Noël échappait de ses lèvres, sur une banderole de papier rose :
LA DAME DES NEIGES À BETH
« Dieu vous bénisse, bonne Reine Bess !
Et que rien ne vous afflige ;
Mais que santé, paix et bonheur
Soient vôtres, en ce jour de Noël.
« Voici des fruits pour notre petite abeille,
Des fleurs pour son nez ;
De la musique pour son piano,
Un jeté pour ses orteils.
« Un portrait de Joanna, voyez,
Peint par Raphaël No. 2,
Qui a travaillé d'arrache-pied,
Pour qu'il soit juste et beau.
« Je vous prie d'accepter un ruban rouge,
Pour la queue de Madame Ronron ;
Et de la crème glacée faite par la douce Peg,
Un vrai Mont Blanc dans un pot.
« Mes créateurs ont déposé leur amour le plus tendre
Au cœur de mon sein de neige,
Acceptez-le, et avec la fille des Alpes,
De la part de Laurie et Jo. »
Comme Beth rit quand elle la vit ! Comme Laurie courut dans tous les sens pour apporter les cadeaux, et quels discours ridicules fit Jo quand elle les présenta !
« Je suis emplie d'un tel bonheur, que, si seulement Père était ici, je ne pourrais en contenir une goutte de plus », dit Beth en soupirant de contentement tandis que Jo la portait dans l'étude pour se reposer après l'excitation, et pour se rafraîchir avec quelques-uns des délicieux raisins que la « Dame des Neiges » lui avait portés.
« Tout comme moi », dit Jo, en frappant de la main la poche contenant le si longtemps désiré Ondine et Sitran.
« Moi aussi, assurément », ajouta Amy, en train d'étudier la copie gravée de la Madone à l'Enfant, joliment encadrée, que sa mère lui avait donnée.
« Moi aussi, bien sûr ! » s'exclama Meg en lissant les plis argentés de sa première robe en soie, que Mr. Laurence avait insisté pour lui offrir.
« Comment pourrais-je dire autrement ! » dit Mrs. March avec gratitude, comme ses yeux allaient de la lettre de son mari au visage souriant de Beth, et comme sa main caressait la broche faite de mèches grises, dorées, châtains et brunes, que les filles venaient tout juste d'accrocher à son corsage.
De temps à autre, en ce monde ordinaire, les évènements se déroulent effectivement à la manière délicieuse d'un livre de contes, et c'est un vrai réconfort. Une demi-heure après qu'elles eurent toutes dit qu'elles étaient si heureuses qu'elles ne pourraient en contenir qu'une goutte de plus, la goutte apparut. Laurie ouvrit la porte du parloir, et passa la tête tout doucement. Il aurait aussi bien pu avoir fait un saut périlleux, et poussé un cri de guerre indien, car son visage était empreint d'une telle excitation réprimée, et sa voix trahissait une telle joie, que tout le monde bondit sur ses pieds, quoiqu'il eut seulement dit, d'une voix étrange, comme à bout de souffle, « Voici un autre cadeau de Noël pour la famille March. »
Avant qu'il eut seulement fini de prononcer ces mots, il fut comme escamoté, d'une certaine façon, et à sa place apparut un homme de grande taille, emmitouflé jusqu'aux yeux, qui s'appuyait sur le bras d'un autre homme, qui essayait de dire quelque chose mais en fut incapable. Bien sûr il y eut une ruée générale ; et pendant plusieurs minutes tout le monde sembla perdre la tête, car les choses les plus étranges se produisirent, et personne ne dit mot. Mr. March disparut entre les quatre paires de bras aimants ; Jo se fit honte en manquant de s'évanouir, et Laurie dut lui servir de docteur ; Mr. Brooke embrassa Meg, purement par erreur, comme il l'expliqua de manière quelque peu incohérente ; et Amy, toujours si digne, trébucha sur un tabouret, et, sans s'arrêter pour se relever, vint étreindre les bottes de son père tout en pleurant de la manière la plus touchante. Mrs. March fut la première à se reprendre, et leva les mains avec un avertissement, « Chut ! Pensez à Beth ! »
Mais il était trop tard ; la porte de l'étude s'ouvrit à la volée, le petit châle rouge apparut sur le seuil, la joie donna de la force aux membres affaiblis, et Beth courut tout droit dans les bras de son père. Peu importe ce qui arriva par la suite, les cœurs pleins débordèrent, effaçant l'amertume du passé, et ne laissant que la douceur du présent.
Ce n'était pas du tout romantique, mais un bel accès de rire remit tout le monde d'aplomb - car on découvrit Hannah derrière la porte, en train de pleurer au-dessus de la dinde, qu'elle avait oublié de poser avant de se précipiter hors de la cuisine. Comme les rires s'éteignaient, Mrs. March commença à remercier Mr. Brooke pour son attention dévouée à son mari, ce à quoi Mr. Brooke se souvint tout à coup que Mr. March avait besoin de repos, et, se saisissant de Laurie, il se retira précipitamment. Puis on ordonna aux deux malades de se reposer, ce qu'ils firent en s'asseyant tous les deux dans un grand fauteuil, et en discutant avec animation.
Mr. March raconta combien il avait eu envie de les surprendre, et comment, le beau temps venu, le docteur l'avait autorisé à en tirer parti ; combien Brooke avait été dévoué, et comme il était un jeune homme tout à fait droit et digne d'estime. Pourquoi Mr. March marqua une pause à ce moment, et, après un coup d'œil à Meg, qui tisonnait le feu avec ardeur, regarda sa femme avec un haussement de sourcils interrogateur, je vous le laisse deviner ; ainsi que pourquoi Mrs. March hocha gentiment la tête, avant de demander, assez brusquement, s'il ne voulait pas manger quelque chose. Jo vit tout cela et comprit, et elle s'éloigna, la mine sombre, pour aller chercher du vin et du bouillon, en marmonnant, alors qu'elle claquait la porte, « Je déteste les jeunes hommes dignes d'estime aux yeux bruns ! »
Il n'y avait jamais eu de dîner de Noël comme celui de ce jour. La dinde était exceptionnelle, farcie, dorée, et décorée. De même que le plum-pudding, qui fondait dans la bouche ; ainsi que les gelées, dont se régala Amy, telle une mouche dans un pot de miel. Tout avait bien tourné, ce qui était un soulagement, dit Hannah, « car mon esprit était si tourneboulé, mum, que c'est un miracle que je n'ai pas rôti le pudding et farci la dinde de raisins secs, ou pire, mise à bouillir dans un linge. »
Mr. Laurence et son petit-fils dînèrent avec eux, ainsi que Mr. Brooke - auquel Jo lançait des regards noirs, au grand amusement de Laurie. Deux fauteuils étaient placés côte à côte en tête de table, où étaient assis Beth et son père, festoyant modestement de poulet et d'un peu de fruits. On porta des toasts, raconta des histoires, chanta des chansons, on se « remémora », comme disent les anciens, et on passa un excellent moment. Une promenade en traîneau avait été prévue, mais les filles ne voulurent pas quitter leur père ; aussi les invités partirent tôt, et, comme le soleil se couchait, l'heureuse famille se réunit autour du feu.
« Il y a tout juste un an nous grommelions à l'idée du terrible Noël que nous allions avoir. Vous vous rappelez ? » demanda Jo, brisant un court silence qui avait suivi une longue conversation sur bien des sujets.
« L'année aura été plutôt bonne, dans l'ensemble ! » dit Meg, qui souriait au feu dans la cheminée, en se félicitant d'avoir traité Mr. Brooke avec dignité.
« Je pense qu'elle a été assez difficile », fit remarquer Amy en observant les jeux de la lumière sur sa bague, songeuse.
« Je suis contente qu'elle soit finie, car tu es de retour », souffla Beth, assise sur les genoux de son père.
« La route aura été difficile pour vous, mes petits pèlerins, surtout la dernière partie. Mais vous avez progressé avec vaillance, et je pense que vos fardeaux sont en bonne voie pour tomber très bientôt de vos épaules », dit Mr. March, en regardant, avec une satisfaction toute paternelle, les quatre jeunes visages autour de lui.
« Comment le sais-tu ? Mère te l'a dit ? demanda Jo.
— Pas vraiment, mais les brins de paille indiquent la direction du vent ; et j'ai fait plusieurs découvertes aujourd'hui.
— Oh, dis-nous lesquelles ! s'exclama Meg, assise à côté de lui.
— En voici une ! » et, lui prenant la main qu'elle avait posée sur l'accoudoir de son fauteuil, il pointa l'index rugueux, une brûlure sur le dos, et deux ou trois cals dans la paume. « Je me rappelle un temps où cette main était blanche et lisse, et où ton premier souci était de la conserver ainsi. Elle était très jolie alors, mais je la trouve bien plus jolie maintenant - car dans ces défauts apparents je lis une petite histoire. La vanité a été brûlée en offrande ; cette paume durcie a gagné bien mieux que des ampoules, et je suis sûr que les coutures effectuées par ces doigts piqués dureront longtemps, car tant de bonne volonté est allée dans la confection de chaque point. Meg, ma chérie, j'estime les compétences féminines qui préservent le bonheur du foyer, plus que les mains blanches et les talents à la mode ; je suis fier de serrer cette bonne petite main industrieuse, et j'espère ne pas devoir trop tôt l'accorder à un autre. »
Si Meg avait souhaité une récompense pour ses heures de patient travail, elle l'aurait reçue dans la tendre pression de la main de son père, et dans le sourire approbateur qu'il lui offrit.
« Et pour Jo ? S'il te plaît, dis quelque chose de gentil, parce qu'elle a vraiment fait de son mieux, et elle a été tellement, tellement gentille avec moi, » dit Beth à l'oreille de son père.
Il rit, et regarda la grande fille assise en face de lui, qui avait une expression inhabituellement douce sur son visage brun.
« En dépit des boucles courtes, je ne vois pas le "fils Jo" que j'ai laissé il y a un an, dit Mr. March. Je vois une jeune dame qui met son col droit, lace ses chaussures comme il faut, et ne siffle pas, ne parle pas argot et ne se couche pas sur le tapis, comme elle avait l'habitude de le faire. Aujourd'hui son visage est pâle et amaigri par les veilles et l'anxiété ; mais j'aime à le regarder, car il s'est adouci, et sa voix est plus basse ; elle ne bondit pas en tous sens, mais marche tranquillement, et prend un soin maternel d'une certaine petite personne, ce qui me ravit. Ma fille sauvage me manque, mais si j'obtiens à sa place une femme forte, dévouée, et tendre, je serai tout à fait satisfait. Je ne sais pas si la tonte a assagi notre mouton noir, mais je sais que dans tout Washington je n'ai rien pu trouver d'assez beau à acheter avec les vingt-cinq dollars que ma bonne fille m'a envoyés. »
Les yeux perçants de Jo se ternirent pendant une minute, et son visage mince rosit à la lumière du feu, tandis qu'elle recevait les louanges de son père, sachant qu'elle en méritait au moins une partie.
« À Beth, maintenant », dit Amy, impatiente d'avoir son tour, mais prête à attendre.
« Il reste si peu d'elle que j'ai peur de dire grand-chose, de crainte qu'elle ne disparaisse complètement, quoiqu'elle n'est pas aussi timide qu'elle l'était autrefois », commença joyeusement leur père ; puis, se rappelant qu'il l'avait bien presque perdue, il la serra contre lui, en disant tendrement, « Je t'ai retrouvée saine et sauve, ma Beth, et je te garderai ainsi, s'il plaît à Dieu. »
Après une minute de silence, il baissa les yeux vers Amy, assise sur le repose-pieds, et dit, en caressant les cheveux brillants,
« J'ai remarqué qu'Amy a pris un pilon au dîner, a fait des courses pour sa mère tout l'après-midi, a donné sa place à Meg ce soir, et a attendu après tout le monde avec patience et bonne humeur. Je constate également qu'elle ne fait pas d'histoires, ni ne se fait belle devant le miroir, et n'a même pas mentionné une très jolie bague qu'elle a au doigt ; aussi je conclus qu'elle a appris à penser plus aux autres, et moins à elle-même, et qu'elle a décidé d'essayer de façonner son caractère avec autant de soin que ses petites figures d'argile. J'en suis content, car même si je serais très fier d'une gracieuse statue réalisée par ses mains, je serai infiniment plus fier d'une fille aimable, avec un talent pour rendre la vie plus belle, pour elle et les autres. »
« À quoi penses-tu, Beth ? » demanda Jo, quand Amy eut remercié leur père, et lui eut raconté pour la bague.
« J'ai lu aujourd'hui dans Le Voyage du Pèlerin , comment, après bien des ennuis, le Chrétien et l'Espérant arrivèrent à une agréable prairie verdoyante, où des lys fleurissaient toute l'année, et où ils se reposèrent avec bonheur, comme nous le faisons maintenant, avant de repartir vers la fin de leur voyage », répondit Beth ; ajoutant, comme elle glissait hors des bras de son père et se dirigeait lentement vers son instrument, « Il est l'heure de chanter maintenant, et je veux être à mon ancienne place. Je vais essayer de chanter la chanson du berger qu'a entendue le Pèlerin. J’ai écrit la musique pour Père, parce qu'il aime les paroles. »
Alors, assise à son cher petit piano, Beth effleura doucement les touches, et, de sa douce petite voix qu'ils n'avaient jamais pensé entendre à nouveau, sur son propre accompagnement, chanta l'hymne suranné, qui lui correspondait étonnamment bien :
« Celui qui n'a rien ne craint pas l'infortune
Ni le modeste l'arrogance
Et l'humble toujours aura
Dieu à ses côtés pour le guider
Je suis content de ce que j'ai,
Dans le dénuement ou l'abondance,
Mais je me languis de la satisfaction,
Seigneur ! Du salut que tu promets
Trop se charger est une erreur
Lorsqu'on part en Pèlerinage
D'un âge à l'autre, jusqu'après le bonheur
Se contenter de peu est plus sage! »
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Des bruits de talons claquent dans son dos. Une femme pressée, tailleur court, effluves de crème, le dépasse en courant. Elle laisse dans son sillage une traîne invisible de parfums qui dressent tous les sens de la vieille carcasse de Joseph. Une femme pressée traverse le petit matin. Elle a le rouge aux joues et le chignon défait. Et Joseph n’en croit pas son ventre. Voilà que le ciel a un goût de peau. S’il pouvait lécher les nuages, blanc et rose, galbés, tendus, c’est ce qu’il conclurait. La lumière les touche. Y enfonce ses doigts. Remonte leurs lignes et leurs grains. Caresse leurs rondeurs. Une femme pressée comme un nuage. Il voudrait frotter son visage, cacher ses narines à l’intérieur. Il voudrait être la lumière sur sa peau. L’ image de la femme pressée s’installe durablement en lui. Les cheveux encore mouillés sur sa nuque. Ses précipités. Ses mollets. Le tissu sur ses fesses. Le soleil se l��ve dans le ventre de Joseph. Il a envie de jouer le jeu.
Thomas Vinau - La part des nuages
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Dimanche 24 novembre 2019
Dans la nuit j'ai crié. Puis j'ai dit c'est rien, une araignée, comme d'hab.
Le soleil à travers les volets qui ne sont plus étanches m'a réveillé.
J'ai beurré les tartines. Il y a des rôles qui s'imposent d'eux mêmes dans les familles. Le mien dans la mienne est de beurrer les tartines.
Soleil (j'allais écrire soleil lumineux) délicieux, gourmand, comme du miel liquide, qui éclaire oreille décollée du beau père en un beau rose profond. Filet mignon en croute avec de la crème et des champignons, et un peu de moutarde aussi. et de la ratatouille. Tarte amandine et pavé au chocolat.Très bonne ambiance, relaxante, sans stress. R et J presque sereins, complices.
Ensuite on part. Il fait beau et chaud, il fait bon. Je digère à moiti, je parle à moitié, je dors à moitié.
La lumière est magnifique, les feuilles dorées des bouleaux lui répondent. Arrivés à la maison, content de la retrouver, cette maison, finalement.
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Les Chroniques de Livaï #433 ~ ABSENTS LES CHATS, LES SOURIS DANSENT (décembre 845) Erwin Smith
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Je suis introduit dans une grande salle où trône une table monumentale, rendue encore plus immense par le peu de participants à la réunion. Nile et Pixis sont déjà là, et Zackley siège en bout de table, entre eux deux, dans un fauteuil plus imposant afin de marquer son autorité. Les fenêtres à croisillons sont parées de rideaux pourpres, dont la moitié seulement sont retenus par des cordelettes dorées, couvrant la pièce d'une semi-pénombre propice aux confidences et aux secrets.
Tous semblent m'attendre et je constate qu'une bouteille de vin a déjà été entamée. Je ne suis pas certain que cela rende cette assemblée plus chaleureuse... Les rangées de chaises vides - occupées à d'autres occasions - me laissent la possibilité de choisir. J'imagine que mon choix de placement donnera à mes interlocuteurs une idée de mon état d'esprit. Je suis tenté de me placer du côté de Nile, plus par affinité qu'autre chose, mais les préoccupations du bataillon sont actuellement plus proches de celles de la garnison. M'asseoir aux côtés de Pixis donnera peut-être plus de poids à ses doléances, et il en donnera sans doute plus aux miennes. Aussi, notant rapidement la réaction surprise de Nile devant ma décision, je tire la chaise à la gauche du vieux commandant et m'assois sans plus tarder.
Je pose devant moi le dernier rapport d'expédition, ainsi qu'une carte détaillée des déplacements de titans dans la zone examinée, indiquant par là que je ne compte pas y aller par quatre chemins. Cependant, je sais grâce à Keith que le major du bataillon est toujours le dernier à s'exprimer ici ; c'est Nile qui parlera le premier. Cela me laissera le temps d'écouter et d'étudier un peu leurs positions avant de proposer mes conclusions.
Je me sens très calme, pas du tout intimidé. L'air est si immobile que même les grains de poussière semblent suspendus dans la faible lumière... Malgré cette ambiance calme et intimiste, je sais que je vais devoir surveiller mes mots et dire les choses de manière à ne choquer personne. Je me tourne subrepticement, me demandant si cette salle est truffée d'yeux et d'oreilles braqués sur nous... Dans le doute, je décide de me comporter comme si c'était le cas.
Comme de juste, Nile est le premier à s'exprimer. Il nous informe alors qu'une tentative d'assassinat du roi a pu être évitée deux semaines plus tôt ; sûrement commanditée par des mécontents quant à la politique d'accueil des réfugiés et les plans d'urbanisation, qui ont forcé certains nobles - apparemment les plus opposés au pouvoir royal selon l'enquête - à brader certaines de leurs terres familiales. L'incident n'ayant pas été rendu public afin de ne pas donner l'impression que les brigades spéciales sont incompétentes, ni moi, ni Pixis n'étions au courant. Zackley ne semble par contre pas étonné et indique qu'il a contribué à étouffer l'affaire. Intéressant. Il aurait donc un intérêt à ce que la toute-puissance royale ne soit pas entachée... ou alors il joue un double jeu que je soupçonne depuis un bon moment. Si c'est le cas, il semble aussi déterminé que moi dans son domaine. Je dois prendre garde à ce qu'il serait capable de faire en ma défaveur si cela venait à empiéter sur ses intérêts...
Nile se plaint du manque d'effectifs - je rumine amèrement ce constat quand on sait que les brigades spéciales se réservent en général les meilleurs - et demande davantage d'argent afin de payer des soldats plus compétents qui renoncent aux brigades malgré leurs excellents résultats et préfèrent retourner à la vie civile pour des métiers mieux payés. Zackley toussote et conseille dans un premier temps à Nile de revoir peut-être ses exigences à la baisse et de produire un décret stipulant que les quinze premiers de promotion seront dorénavant admis dans le régiment, au lieu des dix habituels. Je vois mon vieil ami renifler et objecter que la garde rapprochée du roi doit être composée des meilleurs soldats, pas du bas de gamme. J'essaie de retenir un sourire amer ; ce bas de gamme dont il parle, ce sont ceux qui rejoignent le bataillon et la garnison. Malgré toute l'estime que j'ai pour lui, je suis toujours gêné quand il se permet de comparer ainsi la valeur des soldats qui donnent leur coeur à l'humanité... et sans exiger un haut salaire pour faire leur travail.
Nile rechigne encore et précise avec force qu'il ne peut pas revoir ses exigences à la baisse et que les brigades spéciales ont besoin de la crème des militaires plus que jamais. Nile, par sainte Maria... Même après avoir affronté toi-même les titans en face lors de ce jour terrible, tu ne sembles pas avoir revu ton jugement... Tu as beau dire que je suis borné, on ne peut pas dire que tu fasses mieux... Je me retiens de taper du poing sur la table, et laisse Zackley conclure à un accroissement du budget du régiment qui recevra sans doute l'aval royal. Il signe et scelle un document signalant qu'il a bien eu cette discussion avec le commandant Dork. Nile se réadosse à sa chaise, satisfait. Vient le tour de Dot Pixis.
Après avoir bu une gorgée de vin - et pris son temps pour la savourer -, il se prononce enfin sur les difficultés de la garnison. Les petits délits se sont multipliés, des gardes se font même agresser tous les jours par des réfugiés morts de faim et sans le sou qui exigent nourriture et protection. Les réserves de vivres sont mises à sac régulièrement. La misère engendre le banditisme, indubitablement, et si les survivants ne sont pas vite pris en charge comme il se doit, certains quartiers deviendront des zones de non droit où plus personne d'honnête ne voudra mettre les pieds. Cela a déjà commencé, selon ses dires. L'ouest de Trost a déjà été annexé par des trafics, et même la paisible Karanes a vu fleurir des établissements douteux où l'on se livre à des activités dignes des bas-fonds. Je remercie en silence le vide que Livaï ne soit pas là pour entendre ça, même s'il aurait sans doute approuvé...
Zackley semble bien plus concerné par les problèmes de Pixis que ceux de Nile. Il caresse son menton doucement en le regardant avec sérieux mais un reflet dans ses lunettes me cache son expression réelle. J'ai l'impression un moment que son regard se porte sur moi de façon imperceptible, mais je n'en suis pas sûr. Il se redresse alors et nous informe qu'il a déjà été prévu de construire de nouveaux quartiers dans le Mur Rose dans lesquels les plus démunis pourront loger, mais que cela ne sera pas terminé avant plusieurs années. Quant à la nourriture qui manque, ce sont les terres des nobles, rachetées par l'Etat, qui devraient y pourvoir, mais les négociations sont compliquées. Nile intervient alors et affirme que c'est à cause de tout ceci que les mécontents en veulent à la vie du roi et que cela ne peut plus durer. Pixis le contre en arguant que s'occuper des réfugiés les plus pauvres est une priorité et que le manque de place met tout le monde dans l'embarras. J'observe la joute sans oser y prendre part, pas encore. Mais Zackley, l'air fatigué de ces disputes, range ses dossiers sous son bras, pose son menton sur ses mains et me regarde enfin. Il pose alors la question que j'attendais : "Erwin Smith, avez-vous une proposition à faire pour régler ces problèmes ?"
Je tire un peu sur mon col pour dégager ma gorge et m'exprimer ainsi de la façon la plus intelligible possible. Ce faisant, j'effleure mon bolo et sa couleur verte se projette un instant sur mes doigts grâce à un rai de lumière. Je sais que ce que je vais dire ici pourrait être décisif pour beaucoup de gens ; il m'appartient de le formuler de la bonne manière... Je pose mes mains jointes sur la table devant moi et décide de ne pas regarder directement mes interlocuteurs afin de dissocier mon discours de l'individu que je suis ; cela pourrait dissiper les a priori... Je me lance alors dans l'exposé de mes dernières enquêtes en étalant ma carte sur la table.
Ma première expédition en tant que major a connu un dénouement positif mais sur le long terme, c'est une toute autre affaire. Les titans sont très nombreux dans le Mur Maria et se déplacent en troupes plus compactes que dans les terres sauvages. Ils marchent toujours dans la même direction, vers le centre du Royaume, et quoi que cela veuille dire - là, je me permets de lever les yeux -, ils restent inébranlables dans leur volonté de percer nos défenses. Cela me fait dire qu'ils ne cesseront de nous attaquer tant qu'il restera une seule pierre debout. Atteindre Maria dans ces conditions ne me paraît pas impossible, mais franchement compliqué, même pour les explorateurs.
Nile affirme que le Mur n'est pas si loin et que cela devrait demeurer faisable. Il est bien plus loin que tu ne l'imagines. Vous n'êtes pas sans savoir que la zone entre Maria et Rose est la plus vaste du Royaume, mais aussi la plus accidentée. Les terres sauvages offraient moins de reliefs et les routes les plus praticables sont en ce moment même infestées. Les titans ont pour habitude d'éviter les obstacles quand ils le peuvent pour aller en droite ligne. Et c'est là que je veux en venir.
Ils se penchent tous sur la table, comme avides d'entrer dans la confidence. Mais je n'ai pas encore fini mon exposition. Je ne prétends pas avoir la solution à tous les problèmes soulevés par mes collègues, mais il y a une chose de certaine : la récupération de Maria est la priorité absolue vers laquelle devraient converger tous nos efforts. Si nous réussissons cet exploit, alors nombre de choses se résoudront d'elles-mêmes. Les civils retrouveront des terres habitables et cultivables, le ressentiment diminuera et ainsi à terme tout devrait rentrer dans l'ordre. Le tout est de savoir comment l'atteindre. Pixis me demande comment je compte m'y prendre. J'y viens.
Certaines études détaillées laissent entendre que la reconstruction du Mur poserait un sérieux problème. Les explorateurs ne sont pas habilités à ce genre de chose, comme vous le savez. L'idéal serait d'emmener avec nous des experts en la matière afin de juger des dégâts et de la quantité de travail que cela demanderait. Mais emmener des civils à l'extérieur sans autre protection que le rempart que nous pourrions leur offrir de nos vies me semble immoral et surtout contre-productif. Aussi j'ai envisagé de nous tourner vers un autre point de sortie, bien plus éloigné de nos ennemis.
J'étale sur la table une autre carte, celle des Trois Murs et indique des points à l'est, à l'ouest et au nord. Nous avons déjà constaté qu'en sortant à partir de ce point - j'indique l'ancienne cité de l'est -, les titans étaient bien moins nombreux et agressifs. Je propose donc de les prendre à revers. En organisant une expédition depuis ces points, nous pourrions peut-être amener une équipe d'experts jusqu'au Mur Maria, le gravir et ainsi nous déplacer jusqu'à Shiganshina sans danger le long de la muraille. Cela prendrait certes du temps et ne mobiliserait qu'une petite quantité d'hommes, mais les pertes seraient grandement diminuées. Dans le même ordre d'idée, nous pourrions utiliser les eaux fluviales reliant Trost à Shiganshina pour transporter hommes et matériel, ce qui serait encore plus rapide. Cependant, nous ignorons encore beaucoup de choses sur leur comportement face à l'élément liquide, et c'est une étude que je compte mener prochainement.
Mes pairs semblent réfléchir et aucun n'exprime un avis tranché. Nile croise les bras, Pixis triture son verre et Zackley m'observe intensément. Ai-je touché juste ? Le généralissime me demande alors combien de temps prendrait selon moi une telle expédition. Et bien, selon mes prévisions, une petite semaine tout au plus par voie terrestre, un peu moins par le fleuve. Reste le problème des vivres, du transport des chevaux en haut du Mur en territoire ennemi, si nous choisissons cette voie, mais ce sont des détails auxquels je peux penser. Nous devons absolument constater l'ampleur des dégâts et décider si le Mur est réparable avant de tenter des sorties à découvert. S'il s'avère que Maria est trop endommagée pour être reconstruite, alors perdre des vies ne servira à rien. Nous avons besoin de nous baser sur du concret et de mettre en place de nouvelles techniques de construction qui permettront de réparer l'enceinte en sécurité.
Pixis sourit dans sa moustache, puis finit par s'exclamer que tout ceci lui paraît raisonnable et même très bien pensé. Nile reste impassible, et Zackley prend des notes. Il doit écrire un résumé de mon intervention et de mes propositions. Au moins, il m'a pris au sérieux. J'espère que cela ne restera pas lettre morte... Zackley m'assure que mon expérience et mes observations seront précieuses en haut lieu et serviront à prendre des décisions importantes. Je ne pense pas pouvoir me reposer uniquement sur cette déclaration, aussi je me contente de hocher la tête respectueusement. Puis le généralissime ajourne la réunion et nous nous retrouvons libres de disposer. Deux heures se sont écoulées mais je n'en ai pas le souvenir.
Dans le couloir, Nile me tape sur l'épaule et me demande si j'étais vraiment sérieux avec mon idée d'emmener des civils sur le Mur Maria. Ecoute, je sais que c'est inhabituel mais la situation l'est également. On ne peut plus affronter la situation comme nous l'avons toujours fait. Je ne me risquerais pas à quelque chose de ce genre si je n'avais pas déjà calculé les pertes possibles. Cela me paraît la meilleure stratégie actuellement, la plus sûre aussi. A moins que tu ne connaisses un moyen de transporter mes hommes dans les airs jusqu'à Shiganshina et de réparer Maria en soufflant dessus, je n'en vois pas de meilleur. Mais vas-y, si tu as mieux à proposer.
Il reste coi et ne trouve rien à répliquer. Il prend tout de même la peine de me dire que mes méthodes non conventionnelles risquent de faire jaser. Ils peuvent bien dire ce qu'ils veulent, mais je suis étonné que personne n'ait eu cette idée avant moi. Il persiste en me disant que je risque d'avoir des problèmes car si l'Etat finance mon projet, je me ferais de nouveaux ennemis. Qu'importe. Je ne risquerais pas la vie de mes hommes inutilement sans savoir où je vais. Il répond que cela ne me ressemble pas, à moi, qui suis un parieur invétéré. Que veux-tu, le sens de mes nouvelles responsabilités pèse sur mes épaules.
Je suis tout disposé à parier mais à condition d'avoir une idée des cartes que mes adversaires ont en main. Et on ne bluffe pas avec les titans. Du moins, pas dans une partie aussi serrée.
Bon, excuse-moi, mais un caporal grincheux doit s'impatienter à m'attendre, alors... passe le bonjour à Mary pour moi !
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Cadeaux de Noël : sélection de coffrets pour la femme
Le jour de Noël approche et vous n'avez toujours pas trouvé le cadeau parfait ? Pas de panique, les marques de beauté ont vu les choses en grand cette année et nous proposent des coffrets pour la femme en tous genres. Ô Magazine vous facilite donc la tâche en vous présentant une sélection des meilleurs coffrets pour les fêtes ! Coffrets pour la femme : thés "Rêves d'Asie" des Thés de la Pagode Ce coffret découverte "Rêves d'Asie" fera plaisir aux amoureux du thé et sera une idée cadeaux originale et gourmande ! Il associe plaisir des yeux grâce à son élégant coffret et plaisir du palais avec sa sélection de saveurs parfaites pour une dégustation en famille ou entre amis. Offrir du thé est une petite attention délicate et innovante. Ce coffret de Noël sera donc un cadeau raffiné à offrir et ravira tous les palais grâce à ses cinq recettes bio uniques : thé blanc, thé vert, thé noir, rooibos et infusion. Le coffret comprend cinq sachets de chacune de ces cinq recettes, soit 25 infusettes au total. Le cadeau gourmand par excellence ! Pour d’autres idées gourmandes à offrir à une femme, nous vous conseillons de jeter un œil à cette sélection de cadeaux originaux pour une femme sur Canard.co, un site très sympa qui déniche de belles idées de cadeaux très originales pour femmes mais aussi pour les hommes ! (Prix de vente : 17,10€) Sélection de coffrets pour Noël © Jeanne BALLION Coffret make-up "Enchanted Beauty" de Too Faced Make-up addicts, ce coffret est fait pour vous ! Composé d'une palette de 12 fards à paupières, d'une duo illuminateur / blush, et d'un format voyage du mascara Damn Girl, ce coffret ultra fonctionnel est complet. Petit plus : la palette sent également les biscuits de Noël, parfait pour la saison des fêtes. Jouez donc avec l’éclat et les touches de couleur de ce sublime coffret pour un look glamour et lumineux ! (Prix de vente : 37€) Coffrets pour la femme : "Wild Extravaganza" de Sol de Janeiro Ce coffret réunit le summum de la beauté brésilienne. Il réunit quatre produits vous invitant à laisser votre corps exulter. Premièrement, il vous propose la légendaire crème Brazilian Bum Bum, objet de maintes récompenses, à la texture irrésistiblement onctueuse. Deuxièmement, vous y trouverez aussi le gel douche-crème hydratant Brazilian 4 Play, qui hydrate délicieusement votre peau sous la douche. Troisièmement, ajoutez à cela la brume parfumée pour le corps Brazilian Crush. Quatrièmement, le coffret inclut enfin le baume à lèvres au cupuaçu qui hydrate et adoucit. Ainsi, faites plaisir à votre peau et à vos sens avec ces produits faciles à transporter, qui vous emmèneront directement au Carnaval de Rio ! (Prix de vente : 56€) Coffret de soins cheveux "Mega Moisture" de Bumble and bumble Ces quatre super produits réunis forment le coffret de Noël idéal pour une hydratation XXL pendant les fêtes ! Ce maxi coffret est parfait pour les cheveux ternes : il ravivera leur douceur, hydratation et lumière. Petit plus : les produits sont infusés à l'élixir signature de chez Bumble and Bumble aux six huiles ultra-légères (argan, amande douce, noix de coco, noix de macadamia, graines de carthame et pépins de raisin) pour des cheveux instantanément doux et soyeux. Craquez donc pour ce coffret aux airs de miracle de Noël ! (Prix de vente : 47,50€) Coffret manucure semi-permanente "Maxi Macaron" du Mini Macaron Original et efficace, ce coffret va vous faire économiser du temps et de l'argent ! En effet, le salon de manucure débarque directement chez vous avec ce coffret complet composé des éléments suivants : une lampe LED Rose Gold avec port USB, deux mini vernis 3-en-1, un pousse cuticules, une grande lime à ongles, 20 patchs de dépose, et un mode d’emploi. Son principal atout en est la lampe LED grand format, qui permet de catalyser l'intégralité de votre main en une minute. Vous pouvez également l'utiliser partout grâce à son câble USB qui se branche sur tous les ordinateurs -- c'est tellement pratique ! Petit bonus : vous faites aussi des économies de temps grâce aux vernis 3-en-1. Résultat : grâce à ce kit complet, vous profiterez d'une manucure semi-permanente brillante et impeccable pendant 7 à 10 jours ! (Prix de vente : 59,95€) Coffrets pour la femme : gloss à lèvres "Glossy Posse" de Fenty Beauty Pour la saison des fêtes, parez vos lèvres d'une brillance explosive avec le célèbre et indispensable gloss Fenty Beauty, qui se décline désormais en quatre teintes inédites et très faciles à porter pour flatter toutes les carnations ! Procurez-vous donc sans tarder cette édition limitée (exclusivité Sephora) de 4 couleurs de mini Gloss Bomb : CAKE SHAKE (bronze scintillant), BABY BRUT (or scintillant), TAFFY TEA$E (corail scintillant) et RUBY MILK (prune intense scintillant). Avec ce coffret make-up, vos lèvres seront instantanément rendues pulpeuses sans adhérer, tout en restant hydratées grâce au beurre de karité présent dans la formule. Petit plus : les gloss ont une odeur de pêche et de vanille, beauty addiction garantie ! (Prix de vente : 32€) Coffret secrets de beauté au miel "Le Petit Geste" de Ballot-Flurin Ce mini pochon cadeau est le présent parfait pour les petits budgets. Ballot-Flurin y a réuni ses préparations en petit format pour un prix tout doux. C'est donc le "petit geste", ou la "petite attention" idéale pour vos proches. 100 % bio, vous retrouverez dans ce coffret cinq miniatures ultra-naturelles issues d'abeilles libres et fabriquées dans la Bee Factory des Hautes-Pyrénées de Ballot-Flurin. Shampoing, savon, baume, bonbons, tout y est pour offrir un cadeau sain et de qualité à la personne de votre choix ! 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Nous y voilà, Mardi 31 décembre 2019, il est 2h17, et je chiale. Pourquoi ? Parce que.
Qu'est ce que j'attends de 2020? Beaucoup trop, donc au final pas grand chose.
Un goût amer m'est resté dans la bouche toute la journée, les trois derniers jours, les derniers mois, voir les dernières années.
Je me sens seule. Horriblement seule. Les deux personnes sur cette terre de qui je retirerais d'une étreinte la paix ne sont pas là. Mon père est mort, et la personne que j'aime et que j'ai toujours aimé -encore jusqu’à aujourd’hui on dirait, vu attitude de merde que j’ai- n'est pas là, et ne sera sûrement plus jamais là. De base je pleurais essentiellement pour ça, après, tout s'en est suivi. Et me voilà, à 2h29, à gratter un bout de shit à mon voisin. Entre ça et les 30 messages laissé à la personne qui ne veut plus de toi, on frôle réellement l'absurde. En toute transparence, je me fais de la peine.
Je m'appel P*, et nous dirons que ceci est une mise en bouche, des mots, mots qui semblent construire ma thérapie alors que je lâche déjà 70 boules tous les 10 jours pour voir un psy. C'est pathétique, et triste.
Je suis fatiguée.
J'avais même entrepris un projet vidéo à propos de cette pseudo thérapie; est-ce que j'ai arrêté quand ma carte mémoire était pleine ,alors que ça m’occupait, que j'oubliais que j'étais droguée et alcoolique quand j'étais concentrée là-dessus ? Complètement.
Il est 2h41, A* m'a filé du shit.
Et je vais le fumer.
Est-ce que je publierais ça ? Je penche plus pour un non que pour un oui, connaissant mon sens de la détermination; sans failles…
Demain c'est 2020, donne toi les moyens de ne pas te tirer une balle cette année.
C'est bizarre mais maintenant que j'ai commencé à écrire, j'ai des tonnes de choses à dire, mais la tête ne suit pas, et si je commençais à épiloguer seule sur les pensées très perspicaces -et ce n'est pas ironique- qui traversent mon esprit, dans trois lignes on s'en sort plus, et je crois que là déjà, on s’en sort plus.
C'est bien, ça veut dire qu'il y a matière à travailler.
Je vais appeler cette page « chapitre 1 ». Nan il n’y aura pas de titre je pense. Juste une suite de mots ,et des pages jetées en vrac
Je retaperais tout ça sur mon ordinateur.
Nous sommes toujours Mardi 31 décembre, sauf que maintenant, il est 4h08, et je n'ai toujours pas dormi.
A* m'a dépanné pas mal de bédo. J'en ai roulé un, j'l'ai même pas fini, puis je suis aller me coucher, et depuis, j'attends plus ou moins.
Disons que j'ai plein d'idées, tellement d'idées que c'est encore impossible d'en parler.
C’est une calamité d'essayer d'écrire quelque chose, fatiguant. C’est peut-être pour ça que je ne l’ai jamais fait; j’veux pas me mouiller.
En fait j’attends. Comme la majeure partie de mon temps, j'attends. Attentiste dans sa propre vie. Une fois de plus, c'est triste. Voir, c’est nul.
Je vais finir le bédo, et j’ai même pour projet de rouler tout ce qu'il m’a filé. Jusqu'à ce qu'il n'y ai plus rien. J'aurais pu si on se pelait pas le cul.
J'aimerais bien qu'il fasse chaud dehors, là, tout de suite, maintenant.
C'était sans surprise, mes memories snapchat depuis 2018, c'est moi, complètement cuitée, drogué, ivre morte et j'en passe, j’oses même pas tout regarder; quand je sais à quoi m'attendre ou que je devine, je regarde pas.
Tout ça pour ca? Même pas une page complète ? C’est une blague … Toute cette peine à pondre de la merde, pour que ça remplisse même pas une page. Quelle angoisse.
Nous sommes toujours le 31 décembre, mais cette fois il est 15h08. Je suis assise à mon bureau, il fait beau, particulièrement beau, je suis ravie. Je vais surement aller faire du vélo. J’ai mis de vernis aussi, sur les mains; ça faisait des mois que je n’en avais pas mit. Ça faisait aussi des mois que je n’avais pas pris soin de moi; j’ai claqué je ne sais pas combien de tunes encore pour des soins, gommages, masques, crème je sais pas quoi? Cela dit, c’était plutôt agréable de prendre soin de soi. Beurk. Ça je l’ai pensé maintenant, à 16h59, le même jour. Je parles du « beurk ».
On finira bien par entrer dans le vif du sujet, ça va venir. Il faut le contexte.
On s’éloigne encore du sujet. C’est d’un ennui d’être dans ma tête.
Vraiment je vous l’souhaite pas. On s’fait vraiment chier.
En tout cas pour le moment, j’ai moins envie de chialer.
Je m’suis quand même pas mal calmé sur la boisson dernièrement (c’est moche à dire, en me relisant je me suis senti minable.); en même temps tu sais pourquoi. Est-ce que j’y arrive seulement parce que ça va faire deux mois que je suis enfermée chez moi à rien faire, que j’ai démissionné et que par conséquent je remets toute ma vie en cause ? Qu’est ce que je vais faire? Jusque là, ça ne m’avait jamais posé problème de ne pas avoir fait d'études. Mais là? Je suis juste une porteuse d’assiettes qui a cru qu’elle avait quelque chose à foutre dans la restauration et qui à grave prit le melon alors que je suis pas du tout légitime là-bas. D’ailleurs, on en reparlera de légitimité.
Et qui va lire ça au juste ?
16h12, je me sentais obligée de l’écrire pour me forcer à me confronter au ridicule de ma personne; 40 appels. C’est le nombre d’appels que je viens de passer. ON AVAIT DIT AMOUR PROPRE !
Deux pages ? Pas mal pour rien dire.
Plus j’écris plus je suis sure qu’on a perdu tout le monde en route. Enfin bon. C’est quand même un peu prétentieux de croire que ça a de l’intérêt tout ça, tu crois pas?
Il est 16h35 maintenant. Je viens de fumer un bédo, j’ai pas keafé, comme pour tout ceux que je fume dernièrement.
Je suis allongé sur mon lit, je regarde la lumière changer doucement. Lumière ni jaune ni ocre. Couleur préférée. C’est complètement idiot d’avoir une lumière « couleur préférée », mais c’est une lumière qui t’apaise. Dommage qu’elle soit éphémère, et que là je sois les yeux rivés sur mon écran plutôt que sur cette lumière. C’est vraiment une belle couleur. Ça devient rose maintenant. Faut que ça sorte de moi. Je sais pas du tout comment ça va se construire.
Maintenant il est 20h39, toujours le 31 décembre. Je m’ennuie. J’ai envie de manger. Y’a rien à manger, et j’ai déjà commandé Mcdo à 14h. A* me répond pas pour la putain de drogue qu’il me doit, et je m’apprête à passer le nouvel an dans une soirée en « petit comité » qu’ils disent. Là-bas j’ai pas adressé la parole à la moitié des personnes qui s’y trouvent depuis des années pour des raisons qui en fait, m’échappent complètement; je ne me sens pas coupable. C’est pas le sujet.
On va arriver vers 1h, et je vais probablement passer la soirée à regretter de ne pas être resté chez moi à boire de la bière, seule, en fumant du shit; ça aurait été beaucoup plus sympa que de se retrouver dans une pièce à jouer la comédie toute la soirée, à faire comme si je m’entendais bien avec ses personnes dont je me fou royalement. Mais bon, courtoisie? C’est C** qui m’a invité.
La cousine de la personne qui n’a jamais voulu de toi sera présente, ainsi que des personnes que spontanément tu associe au mot « PROBLEME ».
Pour aller là-bas, j’ai mis un plan à mes copines, pourquoi ? J’en sais rien. Mais là-bas non plus je n’aurais pas passé une bonne soirée; à part I*, C* et M*, je m’en tape complètement des autres et de ce qu’ils vont essayer de me raconter; je m’en fou complètement. Je suis aigrie, c’est sure maintenant.
J’ai relu ma première page, et j’en suis profondément convaincue; c’est de la grosse merde. Mais je vais le publier quand même, on verra bien; je me suis pas fais chier à écrire pour rien.
22h42, je suis passé chez A*, et j’me suis fait chier. Vraiment chier. Y’avait sa gosse, S*, comme d’hab, dans son coin, dans les vapeurs de shit de ce cadre un peu glauque. Y’avait sa gonzesse qui peut pas me blairer -j’le savais pas ça-, et un mec qui m’a déjà vu sur un manège mais dont je ne me souviens pas. Tu vois où ça t’as mené encore?
Je me suis donc fait chier pendant vingt bonnes minutes. Le mec du manège, H*, il me causait; pas méchant, quoi que, un peu désobligeant, mais pas méchant. Il me faisait chier. D’ailleurs merci à lui, ça m’a encore plus motivé à me tirer. Ces vingt minutes annoncent une soirée merveilleuse.
00h19, Bonne année
J’ai pas envie de mettre de ponctuation à « Bonne année ». Un point d’exclamation serait beaucoup trop jovial pour l’état d’esprit dans le quel je me trouve, et un point tout court; beaucoup trop sec. Je voulais juste être neutre.
J’attends C** et L*. Je suis installé dans le canapé, face au lustre. Maman va se coucher, on s’est dit bonne année.
J’étais sur la terrasse à minuit, avec un bédo, vue imprenable sur des feux d’artifices qui pour la plupart paraissaient être tout, sauf légaux.
Je crois que c’est la première fois que je me retrouve seule sur ma terrasse ce jour là, entouré du bruit de l’euphorie générale. C’était pas désagréable, vraiment pas. Je suis même pas sure d’avoir eu les boules à ce moment là; d’être seule, baignant au milieu du reste. Elle est très mal tournée cette phrase, c’est pas joli.
J’ai pas relu ce paragraphe mais je sens déjà l’ennui. Ça ne ressemble pas à ce que je pense vraiment, c’est pénible.
Théoriquement, on est en 2020: Est-ce que je sens quelque chose de différent m’envahir ? Absolument pas. Ce sera probablement pareil demain matin, mais autant que ce jour qui marque bien le temps qui passe BEAUCOUP TROP VITE serve à quelque chose. Ça marque la ligne de départ d’une longue course pendant la quelle je vais me viander, je le vois déjà venir.
Demain matin quand tu te lèvera; relis tout ça s’il te plait. Corrige et publie, ça marquera le début. Essaye cette fois.
Courage,
Premier Janvier Deux-mille Vingt, dans le salon face au lustre.
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Pégase noir
Amoureux chevauchants un pégase noir et fier fendant l’immense nuit étoilée Étoilée d’or étoilée d’armures chaudes Rencontrant enfin la planète de tous les désirs inassouvis Désirs suintants l’ambroisie dorée et les extases décuplées De fleurs en pleurs en cris en fleurs de cœur s’ouvrant comme des soleils déchirés Ouverts comme des plumes de soie roses et douces Crachant l’eau pure des matinées oubliées au vent de la beauté Beauté sublime éclatée comme la lumière du couchant sur les blés dorés Au vent céleste des puretés arrachées Arrachées au cœur des envolés Au cœur des extasiés détournés des horreurs de la terre Aveuglés des couleurs mélancoliques du trapèze de l’amour fou Amour dingue à hurler dans les ruines Dans les ruines de sang des perfections déchirées Des indicibles saveurs écartelées sur l’autel de soleils mourants Dans le sang La douleur séculaire Douleur rance des perdants larmoyants L'horreur sainte de la fin de toute chose De toute réalité sublime et dure comme une église écrasée Saine et rude comme l’ineffable Justice Ineffable dureté de la roue qui se ferme Du jour qui tombe Tombe au sol comme un soldat mort Du jour qui meurt en rose à l’horizon des champs de blés fauchés Comme la guerre Comme la peur Comme l’horreur Indicible rage des illusions révélées à la grandeur meurtrie Grandeur saccagée le genou à terre Les mains en sang La langue en sang Laminée Sang rugissant De rouge et de blanc blême Les désirs noués à jamais Dans la nuit infinie et âpre de la défaite amoureuse Chevauchant un pégase noir dans le nuit criblée d’étoiles Sur la planète des rêveries insoupçonnées De fleurs en pleurs en cris en fleurs de cœur s’ouvrant comme des soleils déchirés De fleurs en cœur là où mille cris dessinent la rose de tes seins Courbure d’or pétrie des mains chaudes et rayonnantes des anges nus Nus comme ta peau sous le drap de coton blanc comme la pureté des saints Comme ta peau laiteuse sous le soleil déchiré des délices d’été De l’été beau et éclaté comme une orange suave et juteuse Ton sang Ta peau Sous mes mains frénétiques et malicieuses Ta peau Le jus La crème d’eau pure glissant entre tes omoplates roses Roses et doux comme un baiser sur le quai d’une gare Doux et déchirant comme un au revoir Excité comme les promesses d’un lendemain écrasé d’amour D’un lendemain sentant ta chair indicible et juteuse encore Coulante comme le nectar du miel de tes délices Coulante comme l’amour de tes yeux écarquillés Qui sentent le sexe et la volupté éclatée Ton corps coulant d’incertitude coulante et lourde comme un monolithe ébène Sur le sable la pyramide de notre amour est divine et féroce Féroces mes crocs dans ton cou savoureux comme de la crème Féroce mon corps hurlant contre ta peau suave comme un rêve d’enfant Délicieux abandon des corps en transe Détestables au revoir sur le quai crasse des gares ouvertes aux quatre vents du désespoir Lourd est le temps sans tes mains chaudes courant sur ma nuque abîmée Lourd est le temps sans mes mains brûlantes léchant ton corps satiné d’or pur Or pur et hurlant Décapités les faux espoirs place aux certitudes dévastées Certitudes de l’amour abasourdi sous des tonnes de tremblements Tremblements sourds Tremblements incertains de l’exactitude de l’innocence secouée Certitudes incertaines plongeant dans des fontaines de sang bleu Bleu comme la pureté des braves Bleu comme l’aurore indécise perlant dans la nuit Nuit écartée comme tes cuisses roses sous la lumière chaude de ta chambre jaune Coulant le jaune comme l’aube déchire la nuit mourante Coulante la lumière brune le long des murs maculés de souvenirs ardents Encore l’extase extasiée comme un robinet ouvert sur l’enfer des imaginables Imaginables possibles et intouchables désirs Sous une pluie de plaisirs solaires et saccadés comme le hachoir du renouveau Saccadés comme la mort douce et cruelle Délicieux comme l’inéluctable morsure divine Crevant la chair et les désirs émasculés Perçant des veines et découpant des renoncules mauves et roses Qu’elle s’étouffe la douce mort S’étouffe dans son chagrin maudit et sa certitude crasse Place aux extasiés fous Place aux désirs enivrants Aux mirifiques beautés de tes prunelles enflammées comme l’enfer épuré Place à l’amour aveugle et déchirant Aux tripes renversées et aux embrassades dans les ruelles sombres Ruelles sombres et noires de la vie incertaine et tremblante Tremblantes de peur et de la magie des cœurs brûlés Se faire sauter la cervelle Pour un seul de tes regards vibrant Sous le soleil brûlant Sous le porche de ton appartement trempés de pluie Dans ton étreinte douce et sauvage Sauvagerie de l’amour éclaté Je veux mourir dans tes bras ou ne pas mourir du tout Offre moi ton paradis j’y errerai jusqu’à la fin des temps
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* Bonjour, cher acheteur, je suis très contente que vous ayez vu nos produits, car tous nos produits sont produits directement de l'usine, la qualité est la même, et le prix est plus favorable. Si vous souhaitez acheter ou personnaliser en vrac, veuillez nous contacter en ligne, vous pouvez personnaliser les photos, vous pouvez ajouter des manches, ajouter des chapeaux, vous pouvez personnaliser de différentes manières, nous vous fournirons le meilleur prix Choisissez une taille de vêtement 7-8 cm plus grande que la poitrine nue Par exemple, votre buste nu mesure 92 cm, 92 + 8 = 100 cm Ensuite, vous devez acheter des vêtements avec un buste de XXL/100 cm Et ainsi de suite Veuillez contacter le service client pour les styles à manches longues Exposition des acheteurs Kaki clair Renard argenté Couleur crème Kaki Beige Rose Produits recommandés Noir Vraie couleur Produits recommandés Gris foncé Rouge festif Orange Vison marron Les acheteurs doivent lire En raison de la lumière de prise de vue différente, le produit réel peut avoir une légère différence de couleur, c'est normal, veuillez comprendre Gris fumé Violet gris Processus de Production * Bonjour, cher acheteur, c'est un honneur de voir nos produits, car tous nos produits sont fabriqués directement de l'usine, avec le même prix et la même qualité, la même qualité et des prix plus favorables. Si vous souhaitez vendre en gros ou personnaliser, veuillez nous contacter en ligne, vous pouvez personnaliser l'image, nous vous fournirons le meilleur prix * La perte est rarement un phénomène normal, principalement dû à la coupe et à l'épissure pendant le traitement. Après avoir reçu le gilet de fourrure, veuillez le secouer ou utiliser un sèche-cheveux pour enlever la fourrure flottante, veuillez ne pas le porter immédiatement. Il est préférable de l'accrocher pendant 1 à 2 jours pour rendre la fourrure plus moelleuse. * Politique d'expédition Livraison gratuite Temps estimé 15-30 jours Politique de remboursement * Tous nos devis sont garantis 100% satisfaisant. Si pour une quelconque raison vous n'êtes pas satisfait, vous pouvez nous renvoyer le produit pour remboursement ou échange. Veuillez nous contacter pour obtenir des instructions détaillées de retour et de remplacement avant de nous les envoyer. Après avoir reçu le retour, nous rembourserons tous les paiements, hors frais de transport et de traitement. * Commentaires Votre satisfaction et vos commentaires positifs sont très importants pour nous. Si vous êtes satisfait de notre projet et de notre service, veuillez prendre un moment pour nous laisser un commentaire 5 étoiles. Si vous avez des questions, veuillez nous contacter avant de laisser un commentaire négatif. Nous ferons de notre mieux pour vous fournir le meilleur service client.
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