#Concert chez moi
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Envie d'aller au concert de gringe a Caen (no particular reason) who's with me đ
#jpp#je suis indecise#entre ce concert qu'est en septembre#le clncert de kÀÀrijÀ qu'est en octobre et le concert en novembre mais jvais jamais y arriver#je déconne en vrai jvais voir sil passe à cÎté de chez moi instead
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Journal
Il y a 20 ans, tout commençait entre nous. Nous nous sommes connus sur un site de discussion, comme il y en avait beaucoup au dĂ©but des annĂ©es 2000. J'Ă©tais en vacances dans le sud et nous avons dialoguĂ© jusqu'Ă mon retour en Normandie. Mon divorce venait tout juste d'ĂȘtre prononcĂ©. Nous nous sommes rencontrĂ©s au dĂ©but du mois d'aout et cela a tout de suite fonctionnĂ© entre nous. Mais ce mois ci, il y avait les jeux olympiques et ta passion pour le sport est passĂ© avant ton envie de me voir. VexĂ©e, je t'ai dis que je prĂ©fĂ©rais qu'on en reste lĂ . Le 29 aout, tu m'as envoyĂ© un message pour me souhaiter ma fĂȘte et le dialogue a reprit. Tu es venu me voir le 6 septembre et nous ne nous sommes plus jamais quittĂ©. Les premiers mois ont Ă©tĂ© superbes. Nous sortions beaucoup, tu m'emmenais faire des choses que je n'avais jamais faites comme voir un concert d'artiste que je ne connaissais pas (Mes souliers sont rouges) aller Ă La nuit du Zapping au Zenith de Caen, ou voir des matchs de Hockey sur glace. Nous aimons les choses simples alors nous faisions des pique niques en bord de mer, avec juste du pain et du camembert. Nous allions aussi dans pas mal de restaurant dĂ©couvrir la cuisine du monde. Et comme je vivais toujours sous le mĂȘme toit que mon ex-mari, nous allions dormir Ă l'hotel rĂ©guliĂšrement. Tu prĂ©voyais toujours une surprise. Un soir, je suis arrivĂ©e aprĂšs toi et tu avais pavĂ© le couloir de l'hotel de pĂ©tales de roses, jusqu'Ă la chambre ou je devais te retrouver. Quelques mois plus tard, j'ai emmĂ©nagĂ© dans ta ville, dans la mĂȘme rue. Mais comme mes 3 enfants vivaient avec moi et que toi, tu n'avais jamais eu d'enfant, nous avons prĂ©fĂ©rĂ© garder chacun notre appartement au cas oĂč. En 2007, nous avons eu notre fils mais nous avons tout de mĂȘme conserver nos appartements. La naissance de notre fils a changĂ© beaucoup de chose dans notre couple et 3 ans plus tard, afin d'Ă©viter la rupture, nous avons pris la dĂ©cision de nous laisser la libertĂ© de vivre d'autres choses. Nous avons vĂ©cu ainsi quelques annĂ©es. En 2020, mes 3 premiers enfants Ă©tant partis de la maison et le confinement arrivant, tu es venu t'installer chez moi. Nous avons continuer Ă faire chambre Ă part. De toute façon, il y avait dĂ©jĂ quelques annĂ©es qu'il n'y avait plus de relation sexuelles entre nous. Nous sommes des amis, des parents mais plus des amants et probablement plus des amoureux. Nous aimons la façon de vivre de l'autre, le calme, la tranquillitĂ© et l'Ăąge venant, nous avons dĂ©cidĂ© de nous marier, pour mettre Ă l'abri celui de nous deux qui restera en vie le plus longtemps. Demain, je porterai ton nom. MĂȘme si nous sommes trĂšs diffĂ©rents dans nos gouts et nos passions, nous en avons une qui nous lie depuis prĂšs de 18 ans, notre fils ! Je sais, parce que tu me l'a prouvĂ©, qu'en cas de coup dur, mes enfants et moi nous pouvons compter sur toi. DĂ©sormais, nous avons un petit-fils qui, mĂȘme s'il est le fils de mon fils t'appelle Papi et se moque bien qu'il n'y ait pas de lien du sang entre vous. Alors oui, il me manque la tendresse, la passion, l'amour, les mots doux, les compliments, les cĂąlins, la sensualitĂ©, le sexe, la sĂ©duction, les projets, les voyages Ă deux et tout ce qui se rattache au sentiment amoureux. Mais je sais Ă quel point les sentiments sont Ă©phĂ©mĂšres. On dit "Marriage plus vieux (et non pas pluvieux) mariage heureux" parce que justement, on a souvent fait une croix sur la folie de la passion que recherche encore les plus jeunes. Ce qui est important dĂ©sormais, c'est la stabilitĂ© et la confiance et cela, tu me l'apporte jour aprĂšs jour depuis 20 ans. Merci d'avoir pris soins de moi et de mes enfants. Merci d'ĂȘtre l'homme que tu es, avec tes qualitĂ©s et tes dĂ©fauts. Demain, ce sera OUI, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'Ă ce que la mort nous sĂ©pare.
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Automne 1926Â - Champs-les-Sims
2/3
En y repensant, je me rends compte que dans ma panique, je n'ai mĂȘme pas rĂ©pondu aux Ă©lĂ©ments que tu mentionnais dans ta lettre. Excuse moi je t'en prie. J'ai bien reçu ta carte et j'avoue que voir ces musiciens m'a fait un peu rĂȘvĂ©. Je ne suis jamais vraiment sortie du village, et je suis allĂ©e Ă Paris quelques rares fois, mais Ange m'a promis qu'il m'emmĂšnerait dans un club de jazz pour y voir un concert dĂšs que je le pourrai. Et bien sur, j'ai Ă©tĂ© surprise d'apprendre pour le nouvel emploi de ta mĂšre. J'avoue que je n'imaginais pas cela possible pour une femme. Grand-MĂšre a eu un commentaire un peu grognon, mais il faut l'excuser, c'est du Ă son Ăąge.
Je suis aussi heureuse de voir tes frĂšres et soeurs trouver leur voie. Chez nous, cela commence Ă prendre forme Ă©galement. C'est Ă©trange, car j'ai vraiment l'impression que nous Ă©tions encore en pleine enfance il y a quelques temps. Avec mon mariage, la sortie du premier livre de ClĂ©o (dire que je ne l'ai mĂȘme pas mentionnĂ©, je suis une piĂštre soeur !), les projets politiques d'Antoine et SĂ©lĂšne qui s'entraine pour le tournoi doubles dames de l'annĂ©e prochaine, les projets vont bon train.
Transcription :
ArsinoĂ© « Attends Antoine ! Tu as fait la tĂȘte pendant presque toute la cĂ©rĂ©monie. Il y a quelque chose qui ne va pas ? »
Marc-Antoine « Ce nâest pas vraiment le moment pour en parler. »
ArsinoĂ© « Si, au contraire. Je te connais, si on ne crĂšve pas lâabcĂšs maintenant tu vas aller bouder dans ton coin puis faire comme si tout allait bien. Sans compter que⊠quâest-ce que câest que cette odeur ? »
Marc-Antoine « Pardon ? »
ArsinoĂ© « Tu sens la poussiĂšre et le naphtalĂšne Ă plein nez ! Mais oĂč es-tu allĂ© chercher ce costume ? Au fond du grenier ? »
Marc-Antoine « En fait, oui. Comme je nâavais pas de smoking Ă ma taille pour lâoccasion, jâai Ă©tĂ© chercher le costume de Grand-PĂšre Maximilien dans les vieilles armoires. Câest le costume avec lequel il sâest mariĂ©. »
ArsinoĂ© « Câest Ă©lĂ©gant, câest certain. Mais tu aurais peut-ĂȘtre du le faire laver et repasser avant de le porter. Je ne serais pas Ă©tonnĂ©e de dĂ©couvrir une colonie dâaraignĂ©es dans une des poches. Il nâa pas Ă©tĂ© portĂ© depuis⊠au moins cinquante ans ! »
Marc-Antoine « Cinquante et un ans prĂ©cisĂ©ment. Ce costume est un morceau dâhistoire ! Et de toute façon, je ne lâai trouvĂ© que ce matin, alors Aurore nâaurait pas eu le temps de sâen occuper. »
ArsinoĂ© « Grand-MĂšre sait que tu lâappelle Aurore maintenant ? »
ArsinoĂ© « Ecoute, je sais que tu nâes pas ravi de ce mariage mais... »
Marc-Antoine « Mais quel euphémisme ! Bien sur que non ! Je croyais que tu ne voulais pas que Grand-MÚre contrÎle ta vie et regarde toi ! »
ArsinoĂ© « Je nâavais pas prĂ©cisĂ©ment le choix. Et je ne pourrais rĂȘver meilleur mari quâAnge. »
Marc-Antoine « Et comme par hasard, ce mariage exhausse les rĂȘves les plus prĂ©cieux dâEugĂ©nie Le Bris. NoĂ©, jâai lâimpression que tu as Ă©tĂ© piĂ©gĂ©e... »
ArsinoĂ© « Par ma bĂȘtise oui certainement ! »
Marc-Antoine « JâapprĂ©cie beaucoup Ange, tu le sais, mais lui ne frĂ©quente que des hommes ! Tu seras malheureuse comme les pierres ! »
ArsinoĂ© « Il frĂ©quente « majoritairement » des hommes. Et ce nâest pas le sujet. Au moins, ton neveu ou ta niĂšce aura un pĂšre. Oncle Adelphe dit queâŠÂ »
Marc-Antoine « Je me fiche de ce que dit Oncle Adelphe. Câest Ă toi que je pense ! »
Arsinoé « Alors écoute moi un peu bon sang ! »
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#Cléopùtre Le Bris#SélÚne Le Bris#Marc-Antoine Le Bris#Ange de Chastel#Eugénie Bernard#Aurore Laroche#Adelphe Barbois#Maximilien Le Bris
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Pour les journées du patrimoine, mes parents étaient chez moi et on a fait :
- visite des archives dĂ©partementales (TROP GĂNIAL)
- visite d'une centrale hydroélectrique (ça, mon cerveau se bloque direct pour me dire que je comprendrai rien, donc je comprends rien)
- concert liturgique Ă l'Ă©glise orthodoxe russe de ma ville (dans le sous sol d'un immeuble pas ouf) (c'Ă©tait trĂšs beau)
- visite guidée d'un chùteau (trop chouette et trÚs intéressant !)
C'était trop bien, on a aussi fait une rando vélo de 55 kms, on est allé acheter des gùteaux dans une pùtisserie que je voulais tester depuis deux ans, on est allé dans un de nos restos préférés, et mangé chez des amis.
J'adore ce genre de week-ends !
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Si je dĂ©taille ça va faire un pavĂ© et j'ai la flemme mais j'ai vraiment zĂ©ro envie de regarder la cĂ©rĂ©monie. DĂ©jĂ le fait que cet argent mĂ©ritait d'ĂȘtre dĂ©pensĂ© pour autre chose mais aussi et surtout le cĂŽtĂ© "grand spectacle" lĂ je ne sais pas pourquoi cette annĂ©e ça ne passe pas. Je vais aller Ă un petit concert gratuit jusqu'Ă 20h et ensuite rentrer chez moi je vais lancer un film ou lire une bd je pense.
CompliquĂ© Ă expliquer mais pour plusieurs raisons j'ai pas envie de regarder un show de 2-3h. J'ai des livres en retard Ă la mĂ©diathĂšque, mĂ©diathĂšque demain, je n'ai pas pu regarder de films de la semaine. Et de toutes façons je vais regarder la gym. C'est peut ĂȘtre "dommage" de rater ça mais je fais ce que je veux aprĂšs tout.
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beaucoup de choses Ă dire mais je ne sais pas comment les Ă©crire, ça fait longtemps que je n'ai pas Ă©tĂ© si bien mĂȘme si ce n'est qu'une passade elle est si agrĂ©able que j'ai l'impression d'ĂȘtre Ă strasbourg Ă dĂ©faut d'y avoir Ă©tĂ© avec toute ma famille ce week-end (strasbourg = impression que rien n'est rĂ©el et que je suis la plus heureuse) je me sens vide et remplie aprĂšs avoir passĂ©e la semaine avec Y, on a fait un pacte en crachant dans nos mains avant de les serrer et j'ai promis de ne plus jamais lui mentir, il m'a dit qu'il me comprenait mieux et qu'il fallait qu'on essaie de faire plus de choses ensemble, ce qu'on a fait ce week-end notamment quand je lâai ramenĂ© chez mes copains de montreuil puis mĂȘme avant quand ça n'allait pas avec la tonne de concerts auxquels on est allĂ©s ensemble en un temps si rĂ©duit mais avant ça j'ai cru qu'on ne se parlerait plus jamais, on s'Ă©tait beaucoup eu au tĂ©lĂ©phone pour essayer de se comprendre mais on ne se comprenait pas peut-ĂȘtre car moi-mĂȘme je n'y arrivais pas, ça m'avait mis dans tous mes Ă©tats pendant bien quinze jours et lui aussi de son cĂŽtĂ©, câĂ©tait tellement la crise que la semaine derniĂšre chez la psy je nâai pas dit je ne sais pas de quoi parler comme les autres sĂ©ances jâai directement embrayĂ© sur ça puis on a parlĂ© de ma peur du conflit, de celle de blesser et quand la sĂ©ance sâest finie elle mâa dit quâelle Ă©tait frustrĂ©e car câĂ©tait passĂ© super vite et quâelle voulait en savoir plus, en tout cas je vais continuer mes efforts qui nâen sont pas tant que ça quand on aime quelquâun puis continuer dâessayer de mieux comprendre puis dâabandonner mes comportements dâadaptation qui ne mâaident plus du tout dans la vie la vraie la vie dâadulte⊠bref je suis toute seule dans mon lit ça fait longtemps et je prĂ©fĂ©rerais ĂȘtre avec lui
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Ce matin, suis allĂ©e chez le psy(chologue). La sĂ©ance a encore durĂ© 2h30. Je sors de lĂ , toute pimpante, pleine de confiance, apaisĂ©e. Ăa m'a fait du bien surtout aprĂšs la journĂ©e chargĂ©e d'y hier. Je reçois un mess d'un de mes poto/dealos, habitant le quartier. Je sais qu'il se demande pourquoi j'ai disparue et, il m'invite pour "un cafĂ©". Il doit ĂȘtre 11h30 du mat'. En marchant vers sa maison, je me dis que c'est une bonne occaz' de lui dire que j'essaye de dĂ©crocher. D'un coup, mon cĆur s'est mis Ă battre la chamade, mes mains sont devenues moites et mon cerveau s'est mis en mode CRAVING de fou malade. L'envie de consommer Ă©tait plus forte que tout. Merde, en fait, c'est a very very bad idea. Trop tard, suis devant chez lui. Trop tard, je vois l'assiette et les pailles sur sa table. J'arrĂȘte pas de parler. Je lui raconte n'importe quoi. Que je reviens d'une clinique du sommeil car je suis insomniaque (au fond, j'ai juste modifiĂ© la vĂ©ritĂ©), et que blablabla "trop contente de te voir, ça fait longtemps einnh. C'est quand la prochaine teuf?" Il me rĂ©pond "je monte sur Paris ce soir pour un concert, tu veux venir?" tout en prĂ©parerant les traces. Mon cerveau en Ă©bullition "mais putain tu sors de chez le psy, t'as pris ta dĂ©cision bordel ça fait 12 jours! t'es en hĂŽpital psychiatrique tu cherches quoi!"et lui "tiens" moi "euh naan... pas aujourd'hui" il me regarde en mode "da fuck??" . Je rajoute "c'est la premiĂšre fois que j'en refuse" *petit silence et rire nerveux*. En 20 min, il m'en a proposĂ© au moins 3 fois. Il m'a dit qu'il s'inquiĂ©tait pour moi et qu'il Ă©tait lĂ pour moi si jamais j'en avais besoin. Que je compte pour lui. "T es sĂ»re, tu veux pas?". Au final, j'ai tirĂ© quelques taff sur son pĂ©tard puis je suis partie. Je lui ai rien dit et j'ai failli craquer comme une grosse merde mais voilĂ j'ai rĂ©sistĂ© mais je me sens quand mĂȘme comme une grosse merde parce que j'Ă©tais Ă deux doigts de craquer et je pense que dans toutes les autres rĂ©alitĂ©s parallĂšles Ă la notre, j'ai craquĂ© ! Je...pfff... suis pas sĂ»re d'y arriver.
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Dimanche 14 juillet 2024
Cat Power under the thunder : soirée de loser
Je n'Ă©tais plus aussi chaud qu'avant concernant ce concert de Cat Power. Je ne sais pas, enfin, peut ĂȘtre que la flemme jouait un rĂŽle lĂ dedans. L'idĂ©e de prendre le bus et d'aller me fourrer dans un hĂŽtel Ă deux heures de chez moi ne m'enchantait guĂšre trop. Mais, hĂ©, aprĂšs tout c'Ă©tait gratuit, j'aurais Ă©tĂ© bĂȘte d'y renoncer et en plus mon frĂšre n'aurait pas apprĂ©ciĂ© que je n'y aille pas, si je lui avait fait faux bond pour ce concert et l'article qui devait suivre, il aurait mit un moment Ă me le pardonner.
Le trajet ne me paru pas bien long, occupĂ© que j'Ă©tais Ă Ă©couter Bruce Springsteen et Ă lire ce bouquin tout juste entamĂ©, passionnant, « Bukowski, une vie », par Neeli Cherkovski. Dans lequel j'ai appris des nombreuses choses comme par exemple le fait que Bukowski n'Ă©tait nullement homophobe, une prouesse, pour un mec de son temps, ça ne me le fait que l'aimer encore plus... j'aime aussi beaucoup sa haine du conformisme. Je me retrouve en lui, qui n'a jamais su garder un travail et qui ne vivait que pour l'Ă©criture...longue vie Ă son Ćuvre !
Une fois arrivé à Perrache, voilà que, exactement comme la derniÚre fois et malgré le fait que j'y sois allé trois ou quatre fois, j'ai manqué de ne pas trouve mon chemin pour accéder à ce foutu hÎtel Victoria qui est pourtant situé à environ 3 minutes de marche de la gare. Je suis finalement arriver à bon port, transpirant déjà bien trop.
J'ai réglé le prix d'une nuit et j'ai filé au 4Úme étage retrouver ma modeste chambre.
Il faisait trÚs chaud, j'ai dû prendre une douche dans une minuscule salle de bain, ça n'a pas rendu la tùche particuliÚrement facile. Et puis je me suis posé sur mon lit, j'avais des heures à tuer avant d'aller au concert alors j'ai repris ma lecture sur la vie de mon écrivain alcoolique préféré, tournant les pages avec une passion non feinte. Le temps passe vite quand on a de quoi lire !
Le moment venu, je suis parti prendre un Uber (je me déplace toujours en Uber, vous le savez si vous me lisez réguliÚrement, je hais les transports en commun) et je fut vite amené à bon port.
Je me suis dirigĂ© vers l'entrĂ© des invitĂ©s, loin de l'entrĂ©e de la plĂšbe oĂč les gens faisaient la queue, queue qui me semblait interminable, j'Ă©tais fatiguĂ© rien qu'en voyant sa longueur.
Et puis je me suis dirigĂ© vers ce comptoir oĂč les gens invitĂ©s annonçaient leur nom pour rĂ©cupĂ©rer un prĂ©cieux ticket.
Devant moi, une dame assez ĂągĂ©e qui semblait ne plus avoir toute sa tĂȘte, ne cessait de parler de Bob Dylan. « Bob Dylan, Bon Dylan c'est pas Bob Dylan, quoi ? Mais c'est marquĂ© Bob Dylan ?! C'est qui Cat Power ?» (il Ă©tait indiquĂ© sur le ticket « Cat Power chante Bob Dylan »). Elle semblait trĂšs déçue.
Pendant ce temps j'ai annoncé mon nom, « Yann Pinguet pour Slowshow », et on m'a donné le ticket. J'ai pensé « ouf, je suis vraiment sur la liste, j'ai toujours du mal à y croire décidément! ».
AprÚs ça j'ai foncé vers les stands de nourriture et j'étais le tout premier client. J'avais trÚs faim mais ils n'avaient que de la nourriture exotique à me proposer, alors que moi je ne demandais qu'à engloutir un hot-dog de base, voir un burger., ce genre là ... Faute de quoi j'ai décidé de me contenter d'une gaufre au chocolat que j'ai arrosée avec un Pepsi, à défaut de Coca Cola.
AprÚs ça j'ai filé rejoindre ma place. La place en question était pas mal, j'étais pas loin et en face de la scÚne.
Les ennuis ont commencés à ce moment là . Il faisait gris et l'application météo de mon téléphone annonçait un orage imminent. Par chance, je portais un grand imperméable parce que ma mÚre me l'avait conseillé à plusieurs reprises jusqu'à que je finisse par lui faire confiance. Il a commencé à pleuvoir et j'ai mis ma capuche, en pensant « quelle bonne idée, cet imper ! ».
Il s'est mis à pleuvoir avec une intensité de plus en plus forte et au moment du début de la premiÚre partie du concert je commençais à m'inquiéter parce que mon imper ne couvrait que le haut de mon corps et mes genoux s'en trouvés progressivement trempés.
Sur scĂšne, l'artiste nommĂ© Blumi assurait un show que je commençais Ă trouver intĂ©ressant, lorsque la derniĂšre chanson fut jouĂ©e. A ce moment lĂ , je me suis mis debout, totalement hĂ©bĂ©tĂ©, j'avais tout le pantalon trempĂ© et mes chaussures Ă©taient dans le mĂȘme Ă©tat. J'ai songĂ© Ă me casser de lĂ tout de suite, je n'avais qu'une envie, c'Ă©tait d'ĂȘtre au sec quelque part. Mais je suis restĂ© et le concert a finit par commencer.
A ce moment la le ciel s'était assombrit. Deux musiciens sont arrivés sur la scÚne, suivis de celle qu'on attendait tous, Chan Marshall, alias Cat Power.
Premier constat : la dame a pris de l'ùge, c'est évident,et la personne qui s'installait devant le micro était loin de l'image que je me faisais de Cat Power, à savoir une jolie brune aux cheveux longs coiffés d'une fameuse franche.
A la place se tenait une femme aux contours Ă©pais et aux cheveux courts.
Mais aprÚs tout, ces considérations esthétiques ne sont pas trÚs importantes, l'important c'est la voix et quand elle a entonné la premiÚre chanson, j'ai constaté qu'elle l'avait conservée et en bon état, malgré la clope qu'elle avait cru bon de s'allumer en plein milieu de la chanson.
J'ai ainsi pu écouter cette premiÚre chanson, de Dylan, donc. C'était « She Belongs To Me ».
Merveilleux, j'en oubliais presque le fait que j'avais le cul mouillé et les pieds qui pataugeaient dans l'eau. La nuit était tombé et des premiÚres éclairs se faisaient entendre.
Débuta ensuite la seconde chanson, « Fourth Time Around ».
Et lĂ , la chanteuse a interrompu le concert une premiĂšre fois, pour nous dire qu'elle Ă©tait effrayĂ© par l'orage, que ce n'Ă©tait peut ĂȘtre pas prudent de continuer.
Elle a fini par dĂ©guerpir une premiĂšre fois et les gens ont commencĂ©s Ă rĂąler, Ă siffler... un responsable est arrivĂ© sur la scĂšne, bien embĂȘtĂ©, pour nous dire qu'il ne savait pas trop comment allait se dĂ©rouler la suite, ce fut la confusion, et puis Cat Power est revenue, et puis elle a repris la chanson exactement lĂ oĂč elle l'avait arrĂȘtĂ©, mais l'orage Ă©tait toujours prĂ©sent et aprĂšs quelques Ă©clairs elle a dĂ©finitivement foutue le camp.
A ce stade là les gens étaient mécontents et ils ont commencés peu à peu à partir, toujours sous la pluie.
Je n'ai pas perdu de temps et je me suis cassĂ© au plus vite, je n'avais qu'une idĂ©e en tĂȘte, me mettre Ă l'abri au plus vite, et pour ça il fallait rejoindre mon hĂŽtel.
TĂąche ardue, il faisait nuit et pleuvait de plus belle.
Je ne savais mĂȘme pas quel chemin prendre, alors j'ai suivi des gens et j'ai rejoins une vieille rue Ă©troite qui descendait trĂšs bas, et j'ai marchĂ© ainsi pendant un bon kilomĂštre. J'avais ces vieilles rues en souvenir, de l'Ă©poque oĂč j'y Ă©tais passĂ© avec Marz, mon ex amoureuse mexicaine... c'Ă©tait beaucoup moins romantique dĂ©sormais, la rue n'en finissait plus et j'ai fini par retrouver une route et donc, la civilisation, je pouvais enfin appeler un Uber. C'est ce que j'ai fait et je suis parti m'abriter sous un porche en attentant le vĂ©hicule.
Finalement j'ai pu enfin rentré à l'hÎtel, avec le bas de mon corps totalement trempé.
Résultat des courses, je me suis retrouvé en caleçon sur le lit de ma modeste chambre d'hÎtel, sans avoir la possibilité de porter des affaires de rechange et je me suis dit que, vraiment, il était désormais peu probable que je m'aventure un jour à aller revoir un concert de Cat Power !!!
Bande son : Born To Run, Bruce Springsteen
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Texte Ă©crit en dĂ©but dâannĂ©e pour une revue qui semble en pause/abandon
Il y'a des redondances (rĂ©sonances ça fait plus classe) avec le petit chapitre âGĂąteau de puteâ du livre l'etoile de mer car Ă©crit au mĂȘme moment sur les base des mĂȘme notes
Voilou
***
Celle qui sort.
La nuit a Ă©tĂ© ma premiĂšre et ma seule vocation, le lieu et le foyer de toutes mes rĂȘveries enfantines. Dans la cour de rĂ©crĂ© se distribuent les rĂŽles du papa, de la maman et j'annonce aux camarades que moi je ne veux ĂȘtre ni le pĂšre ni la mĂšre : je suis la jeune adulte, celle qui sort la nuit. On m'assigne le rĂŽle du bĂ©bĂ©.
Durant de longues heures passées dans les salles de concert et les trajets nocturnes, ma peau subit les résilles des collants, le vent, la pluie, les tabourets. Le bitume et le béton martÚlent la chair de mes pieds. Les salles de concert sont pleines de filles tristes au corps fatigué.
Je flĂąne entre les toilettes et le bar, je cherche des piĂšces de monnaie, je vis ma timiditĂ© le plus pleinement quâil est possible de le faire, je trouve une ombre dans laquelle mâasseoir. Jâattends que quelque chose se passe et vienne me modifier. Quand je bois suffisamment, j'accepte des mains dans mon slip et des Ă©bats grotesques dans les buissons. La nuit brutalise mon corps et mes organes, elle mâennuie, me dĂ©sespĂšre, elle me remplit de rien. Il nây a rien de plus vide et plus bĂȘte que mes nuits. Cela tombe bien : j'aime le vide et jâaime la bĂȘtise. La nuit est mon Ăąme sĆur.
VoilĂ quelques semaines que je me promĂšne avec ce qui ressemble Ă un petit ami. Câest si rare que je renifle la moindre tendresse. Mon museau sombre dans des coudes, de la nuque, de lâoreille et des mailles de tshirt sans que jamais lâodeur de la mort ne vienne Ă poindre. Un tel rĂ©confort n'est pourtant jamais gratuit.
Je dis âmon mecâ dans les conversations et personne ne rĂ©agit. Câest donc que je suis normale ! et donc il est normal pour les gens de me voir faire des choses normales. Personne ne semble avoir compris de quelles horreurs est fait lâamour.
En classe de cinquiĂšme jâai constatĂ© que mes seins tombaient dĂ©jĂ , l'idĂ©e dâĂȘtre aux yeux des garçons un thon intouchable sâest installĂ©e dans chaque cellule de ma peau. Les sĂ©ries TV et les romans ont continuĂ© de faire naĂźtre divers songes de romances. Je les ai cultivĂ©s comme les bactĂ©ries secrĂštes d'un laboratoire hermĂ©tique.
Je dis âmon mecâ dans les conversations et jâai le sentiment de rĂ©pudier mon monde. Le monde des cageots et leurs Ă©levages de moisissures.
Il est 4h30 et mon mec me demande pourquoi on ne rentre pas, quâest-ce que je trouve ici d'intĂ©ressant ? Nous sommes fatiguĂ©s, je ne sais pas quoi lui rĂ©pondre.
äž Je suis dĂ©solĂ©e, je ne veux pas rentrer. Je prĂ©fĂšre rester câest toujours ça quâils n'auront pas !
äž Qui ça âilsâ ? Moi je vais rentrer toi tu restes ?
Je lui demande de mâattendre et rassemble lentement mes affaires.
Dans le tramway, Un mec met un coup de sac Ă dos sur ma tĂȘte, et mon voisin me dĂ©fend :
äž Eh ! Oh !
äž Oh la la dĂ©solĂ©
äž T'as mis un p'tit coup lĂ ! mais allez c'est pas grave !
Les deux parlent trÚs peu le français. Ils se sourient. Le voisin sort de son sac une barquette cellophanée de poulet Le Gaulois. Il murmure quelque chose qui semble le rendre heureux.
Je prends la main de mon mec avec lâimpression de contaminer le monde.
Il me semble que si je rentre (chez moi, dans mon foyer, dans mon lit, dans les bras de mon petit ami) mes progĂ©nitures clandestines sâĂ©teindront. Jâaimerais que le chauffeur de tramway mâemmĂšne au dĂ©pĂŽt et me recouvre dâune vieille couverture sale. Tant que je reste dehorsâŠ
Je tourne la clĂ© dans la serrure de mon studio et la nuit se dissout dans une orgie de produit Ă lentilles et de dentifrice. Sous la couette, mon mec se colle Ă mon corps que je fige ; il touche une peau que je crispe. «Tu es ma paresseuse prĂ©fĂ©rĂ©e». Je simule les modulations de lâendormissement. J'entends lâemballage dâune capote se dĂ©chirer et son sexe comprimĂ© de latex se faufile dans lâobscuritĂ© menaçante des draps. Je marmonne : «Tu vois, tu as fini par rentrer.»
Ce nâest pas grave, rien nâest grave. Tout est normal et je suis normale. La prochaine nuit me repĂȘchera. Toujours ça quâils n'auront pas.
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Je nâai pas du tout Ă©tĂ© raisonnable : senti Ă San Francisco, hors de prix, je lâai commandĂ© chez Nose., et me voilĂ , arborant ce parfum amĂ©ricain un peu dingue. Je ne renie pas celui de Jo Malone, mais lĂ , on nâest pas dans la mĂȘme catĂ©gorie, question puissance et originalitĂ©.
Debaser :
La rĂ©fĂ©rence est Ă©vidente et revendiquĂ©e (!) : la chanson des Pixies sur lâalbum Doolittle, que jâai tant Ă©coutĂ©, il y a tant dâannĂ©es.
Le parfum se prĂ©sente comme une rĂ©miniscence des soirĂ©es / nuits Ă©tudiantes oĂč lâĂ©tĂ© embaume lâair et la pelouse en ville pendant un concert. Il se compose dâabord de bergamote, de tiges de poire, de figue verte. Câest trĂšs trĂšs vert. Puis viennent un lait de coco doux, et des bois qui ancrent le tout, de la mousse et des bois blonds.
Jâadore. Je ne manquais pas de parfum (cf post prĂ©cĂ©dent) mais je suis tombĂ©e en amour. Coup de foudre. Je lâai senti ensuite sur sa touche enfermĂ©e dans mon porte-monnaie pendant plusieurs jours, Ă©merveillement sans cesse renouvelĂ©. Il Ă©tait trĂšs cher aux USA, bizarrement moins en France.
Câest un parfum marquant, assez fort. LĂ aussi je ressens quelque chose de mĂ©tallique, je ne sais pas lâexpliquer, peut-ĂȘtre ça a Ă voir avec les aldĂ©hydes. Câest juste incroyable le passage du vert brut des premiĂšres notes qui sâĂ©tirent assez longuement, puis qui gagnent en profondeur avec la figue, et le lait de coco, fruitĂ©s mais pas sucrĂ©s du tout, juste envoĂ»tants, addictifs, pour finir par sâancrer dans quelque chose de terrien, de dense, dâintense, Ă la croisĂ©e de lâhumide souterrain (la mousse) et du mĂ©tallique, un peu familier, comme lâodeur du sang, je dirais mĂȘme si cette mention pourrait faire peur. Une fragrance viscĂ©rale. Ăa fait peur aussi peut-ĂȘtre ?? Je ne sais pas comment expliquer lâeffet quâil a sur moi, ça ressemble au fait de retrouver un truc enfoui ancestral, avec une parfaite composition suffisamment Ă©trange pour mâattirer, et suffisamment familiĂšre pour mâĂ©voquer un cocon ultra personnel. Un trait dâunion entre passĂ© et futur.
Je suis dithyrambique et vous allez me trouver bien volage, mais câest ainsi, les parfums me passionnent, et les rencontres passionnantes ne se produisent pas Ă un rythme rĂ©gulier. Il arrive que deux se succĂšdent, que la raison empĂȘcherait dâacheter, mais je ne suis pas vraiment raisonnable, câest officiel.
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Weekend famille, avec depuis jeudi soir l'arrivĂ©e de mon "p'tit' 3 em Ă la maison. Je ne l'avais pas vu depuis 1 mois. De longues discussions, des promenades avec le chien, et hier on a mĂȘme regarder la 2em partie de la saison de Bridgerton ensemble (on est fans tout les 2 ! ) . Ce soir nous serons tous rĂ©unis (mes 4 enfants et moi) chez mon fils ainĂ© pour son anniversaire. MĂȘme mon ex mari sera lĂ ! Le seul bĂ©mol, c'est le temps normand qui va nous empĂȘcher une fois de plus de faire un BBQ dans le jardin mais aussi trĂšs probablement d'assister au concert gratuit dans ma ville pour lequel nous avions avancĂ© la soirĂ©e de quelques heures, histoire d'avoir fini de manger avec qu'il ne commence.
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7 juillet
dans mon lit, Ă berlin. je viens de dire bonne nuit Ă n. dans le couloir on s'est serrĂ©es dans les bras et elle m'a dit i'm so happy that you're here! quand je suis arrivĂ©e y avait un paquet de chips aux lentilles qui m'attendait sur mon Ă©tagĂšre dans la cuisine parce qu'elle se rappelait que je les aimais. je l'ai quasiment fini devant les Ă©lections ce soir sur le rebord de ma fenĂȘtre avec mon ordi sur les genoux. quand j'ai vu les rĂ©sultats j'ai dit oh putain, maman a envoyĂ© des Ă©mojis fĂȘte, m. a envoyĂ© un selfie en pleurs et moi j'Ă©tais trop engourdie pour ressentir des Ă©motions fortes. j'avais juste l'impression que les choses rentraient dans l'ordre, que c'Ă©tait normal, Ă©videmment qu'on pouvait pas avoir de gouvernement d'extrĂȘme droite, ok l'axe de la terre s'est un peu dĂ©calĂ©e ces derniers temps, mais il faut pas exagĂ©rer non plus. n. Ă©tait au thĂ©Ăątre alors je suis sortie me promener toute seule pour prendre l'air, j'ai marchĂ© pendant une heure avec les mains dans les poches en souriant comme une bienheureuse. j'ai croisĂ© une française qui Ă©coutait les infos sur son tĂ©lĂ©phone en marchant dans la rue, puis j'ai croisĂ© deux autres français Ă vĂ©lo qui disaient c'est fou comme les gens traversent pas au rouge ici en parlant de moi. je les ai regardĂ©s en leur faisant un gros sourire et ils ont pas compris ce qui se passait. j'avais dĂ©jĂ l'impression d'ĂȘtre la nouvelle moi, je regardais les gens assis en terrasse et je me disais what took you so long??? c'est donc ça la vraie vie? alors que bon aussi bien dans un mois je suis de retour Ă la maison suite Ă une crise d'insurmontabilitĂ© ou je sais pas quoi.
8 juillet
aujourd'hui je suis allĂ©e Ă ikea Ă pied (une heure et demie) pour acheter une lampe de chevet pour la mezzanine et une fois rentrĂ©e je me suis aperçu que j'avais pris la mauvaise. c'Ă©tait la premiĂšre fois de ma vie que j'allais chez ikea toute seule je crois. j'ai aussi achetĂ© une grande serviette de bain rayĂ©e avec des jolies couleurs pour mettre sur le canapĂ© moche. dans la ringbahn avec mon sac ikea bleu sur l'Ă©paule j'ai vu le fernsehturm au loin en longeant le tempelhofer feld comme une confirmation que j'habitais bien Ă berlin et j'Ă©tais contente. ce matin en me levant j'ai fait les courses parce que j'avais rien Ă manger, mĂȘme si n. m'avait gentiment posĂ© son beurre et sa confiture sur mon Ă©tagĂšre dans le frigo, bĂ©bĂ©, j'ai enfilĂ© mon short et j'ai affrontĂ© la chaleur et la foule pour aller chez lidl Ă cĂŽtĂ© et puis au magasin bio, j'ai achetĂ© que des trucs sains et j'ai mangĂ© la mĂȘme chose qu'Ă la maison en Ă©coutant france inter dans ma chambre. ce soir j'ai mangĂ© avec j. dans la cuisine. c'Ă©tait ma premiĂšre interaction sociale de la journĂ©e. on a parlĂ© de choses un peu profondes, donc je l'aime bien.
je me demande quand mĂȘme comment je vais faire pour me faire des amis. je sais pas pourquoi je m'Ă©tais imaginĂ© que ça allait ĂȘtre super facile, mais j'avais oubliĂ© que j'Ă©tais moi. j'ai tĂ©lĂ©chargĂ© bumble mais je fais que swiper vers la gauche tout le monde a l'air chiant lĂ -dessus. peut ĂȘtre que je devrais tenter la mĂ©thode r.: aller voir des concerts/lectures/performances/etc, repĂ©rer les artistes qui m'intĂ©ressent, les ajouter sur ig, les stalker pendant un moment, et puis un jour leur Ă©crire. peut ĂȘtre que c'est comme ça qu'on rencontre des gens cool. il m'a envoyĂ© des memes toute la journĂ©e mais il m'a pas demandĂ© comment c'Ă©tait Ă berlin ni rien. samedi soir, la veille de partir, j'ai dit que j'avais trop envie de faire une rando et il m'a dit qu'il Ă©tait chaud pour en faire une et j'ai dit mais je pars Ă berlin demain! en me forçant Ă mettre un point d'exclamation au lieu d'un smiley triste. alors qu'Ă©videmment ça se serait encore terminĂ© en pleurs cette histoire. si j'Ă©tais pas partie Ă berlin j'aurais dit oui et tout le cirque aurait recommencĂ© du dĂ©but. hier n. m'a demandĂ© si j'avais rencontrĂ© personne depuis lui et j'ai dit ohlala non. when i fall in love, i fall hard. je lui ai parlĂ© de mon plan d'Ă©muler constance debrĂ© (aller nager, Ă©crire et vivre monacalement) et elle a ajoutĂ© and have lots of sex! et je me suis demandĂ© si elle savait que j'Ă©tais vierge, en essayant de me rappeler lesquels de mes textes elle avait lus. en plus toutes les piscines sont fermĂ©es jusqu'Ă le rentrĂ©e.
9 juillet
quand je me suis levĂ©e ce matin y avait un papier sur le wc qui disait KEIN WASSER alors j'ai enfilĂ© un short et j'ai accompagnĂ© n. au centre commercial d'Ă cĂŽtĂ© pour aller faire pipi Ă la bibliothĂšque. on a pris l'ascenseur pour monter au quatriĂšme Ă©tage on a traversĂ© un parking et finalement on a fait pipi dans les vestiaires de la salle de sport parce que la bibli Ă©tait pas encore ouverte. j'ai rempli mes deux gourdes au lavabo et j'ai dit Ă n. ça ça me serait jamais arrivĂ© au luxembourg. aprĂšs avoir dĂ©jeunĂ© j'ai tentĂ© d'aller travailler Ă la bibli mais les quelques tables Ă©taient prises et il y faisait une chaleur Ă©touffante alors je suis rentrĂ©e je me suis mise en culotte et en soutien-gorge et je me suis installĂ©e sur ma mezzanine. j'y ai passĂ© la journĂ©e. j'ai pas trop rĂ©ussi Ă travailler parce que j'avais chaud et ça me donnait envie de dormir donc j'arrivais pas Ă me concentrer et j'arrĂȘtais pas de scroller fb pour voir les annonces des 150 groupes berlinois que j'ai rejoint hier Ă la recherche d'un truc intĂ©ressant, un tapis, un concert, un job, une soirĂ©e queer, une personne avec qui j'ai envie d'ĂȘtre amie, n'importe quoi.
Ă une heure j'ai regardĂ© les infos sur la deux pour avoir un repĂšre mais j'ai arrĂȘtĂ© avant la fin parce que quelqu'un Ă©coutait de la techno Ă fond dans la cour et j'entendais rien, alors je suis allĂ©e me prĂ©parer Ă manger et je suis remontĂ©e sur ma mezzanine et j'ai commencĂ© Ă regarder de curb your enthusiasm jusqu'Ă la fin de la saison. au milieu j'ai fait une pause pour me lancer dans une recherche de magasins de produits amĂ©ricains Ă berlin parce que dans un Ă©pisode larry david fait que manger des bĂątons de rĂ©glisse rouge et ça m'a donnĂ© envie. dans la sĂ©rie ils font croire qu'elle vient d'allemagne mais la rĂ©glisse rouge c'est un truc purement amĂ©ricain. Ă chaque fois que j'en vois dans une sĂ©rie je meurs d'envie d'en manger. j'ai notĂ© deux adresses et dĂšs que j'ai mon pass je me mets Ă la recherche de rĂ©glisse rouge. il me faut des petites missions comme ça, ça m'Ă©vite de passer des journĂ©es molles comme aujourd'hui. j'ai aussi commencĂ© Ă Ă©crire une lettre de motivation en allemand via chatgpt pour un minijob comme surveillante/mĂ©diatrice dans un musĂ©e d'art contemporain tout prĂšs.
vers neuf heures je suis enfin descendue de mon perchoir pour aller faire un tour mais c'Ă©tait moins bien que dimanche parce que je me sentais seule et moche et les rues que j'ai prises Ă©taient bof. ça fait deux jours que je me promĂšne Ă travers la ville dans mon petit short Ă carreaux noirs et blancs alors que mes cuisses-rĂ©servoir n'ont jamais Ă©tĂ© aussi Ă©normes, mais j'adore ce short, j'adore les shorts courts et j'adore me promener avec les jambes Ă l'air. chaque pas que je fais me semble rĂ©volutionnaire parce que je renonce pas Ă mon envie, Ă mon plaisir de me promener en short court, mĂȘme si je me sens moche. ça c'est la prochaine Ă©tape. et curb your enthusiasm est terriblement grossophobe, mĂȘme si larry david est censĂ© jouer un personnage de goujat dĂ©sagrĂ©able qui dit tout haut ce que les autres pensent tout bas, la sĂ©rie est clairement grossophobe et ça me fait chier. ce qui ne m'empĂȘche pas de l'adorer. je suis rentrĂ©e par la grande avenue sous les nĂ©ons des enseignes des restos turcs en chantonnant downtown de petula clarke (linger on the sidewalk where the neon lights are pretty how can you lose the light's so much brighter there you can forget all your troubles forget all your cares) mais j'Ă©tais renfrognĂ©e et j'ai pas du tout oubliĂ© my troubles and my cares. en rentrant je suis tombĂ©e sur n. et on a discutĂ© sur son lit en mangeant des cerises et du chocolat blanc et lĂ oui je les ai oubliĂ©s parce que j'Ă©tais plus seule.
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ça fait un mois que jâai pas vu mes partenaires. tous les trois. et lĂ mon copain a postĂ© des photos dâun concert. câĂ©tait une invitation ouverte dans le groupchat de notre polycule, certes, mais il pourrait mâinviter personnellement quand mĂȘme. je suis blessĂ©e. je voulais y aller, mais je pensais quâil ne serait pas lĂ parce que il est trop occupĂ© avec son dĂ©mĂ©nagement et je voulais pas aller seule. et je suis trop fatiguĂ©e, surstimulĂ©e et je suis dĂ©jĂ allĂ©e Ă un festival et un concert ce mois, jâen peux plus. je sais que jâai pris la bonne dĂ©cision. mais je meurs de fomo
jâai passĂ© une soirĂ©e triste et seule chez moi, mais jâen avais besoin
jâai lâimpression que tout le monde mâa abandonnĂ©. personne mâinvite, personne mâĂ©crit. mon amour de new york est enfin arrivĂ© ici, nous nous sommes rencontrĂ©s, jâĂ©tais ravie. mais il part demain. et je me sens encore plus abandonnĂ©e
jâai la malĂ©diction dâĂȘtre abandonnĂ©e encore et encore toute ma vie
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ma sĆur doit aller chez le kinĂ© aujourdâhui Ă cause de lâentorse quâelle sâest faite au concert de frank carter & the rattlesnakes et je suis super triste car je croyais quâelle allait chez le notre que jâaime trop mais non car il a plus de place et moi jâaurais bien aimĂ© avoir de ses nouvelle et quâelle lui en donne des miennes⊠en plus il Ă©tait un peu dĂ©sespĂ©rĂ© de moi lâannĂ©e derniĂšre et il aimait trop se moquer car il ne comprenait pas ce que je foutais de ma vie puis il a toujours aimĂ© me taquiner de toute façon et câĂ©tait drĂŽle bref vivement que je me refasse vraiment mal pour le voir ? non quand mĂȘme pas mais ça serait marrant je pourrais lui dire que mĂȘme si jâai repris les Ă©tudes je suis toujours aussi paumĂ©e dans ma vie et voir le dĂ©sespoir sâaccroitre dans ses yeux pendant quâil mâĂ©tire le dos en me faisant trop mal mdr
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Jâai rdv Ă 9h et je suis super anxieuse comme dâhab, demain jâai un rdv formation et ça faisait longtemps que je nâen nâavais pas eu dâofficiel. O venait chez moi pour manger et on avançait sur le projet en mĂȘme temps mais lĂ câest en groupe donc je ne peux pas me dĂ©filer. Samedi je suis Ă Lyon pour voir LĂ©o. Elle y allait pour aller Ă un concert avec son pĂšre mais vu quâil reste au chevet de son frĂšre, elle mâa proposĂ© dây aller. Le seul concert (hors festival) que jâai fait câĂ©tait il y a 1 mois et il y avait 100/200 personnes. LĂ il y en aura + de 15 000. Oskour.
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Vendredi 7 juin
Eric Clapton, Pierre Le Tan et compagnie
J'ai pris le bus pour Lyon alors que je n'avais guÚre envie de bouger, tout ça me fatiguait d'avance, mais j'avais une bonne raison de faire ce trajet : Eric Clapton. Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour une légende des 60's...
Pour le trajet, j'avais de la bonne lecture, évidemment. C'est à ce moment là , en ouvrant un livre de Pierre Le Tan, que j'ai réalisé qu'il allait falloir absolument creuser dans la bibliographie de cet auteur là , mais j'y reviendrai.
Une fois arrivé à Lyon j'ai filé dans mon hÎtel lyonnais habituel, le Victoria. Comme je n'ai jamais eu le sens de l'orientation, je me suis arrangé pour tourner en rond pendant quelques minutes avant de trouver enfin le bon chemin pour accéder à l'hÎtel.
Finalement je suis arrivé et je me suis installé dans ma petite chambre.
J'Ă©tais censĂ© rencontrer Nassim (un pote de Twitter que j'avais dĂ©jĂ rencontrĂ© l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente lors d'un autre passage Ă Lyon, souvenez vous) mais finalement, ça n'a pas pu se faire, hĂ©las, et puis j'ai commandĂ© un Mcdo, me le suis enfilĂ©, et j'ai filĂ© sur le lieu du concert oĂč m'attendait Charly (toujours un pote de Twitter).
J'ai choisi la facilitĂ© en prenant un Uber. Mais le chauffeur, qui avait l'air plutĂŽt sympa, m'a laissĂ© Ă 2 kilomĂštres de la salle de concert. Ca m'a beaucoup embĂȘtĂ©, je dĂ©teste marcher, surtout sans savoir oĂč je vais, mais finalement, je suis arrivĂ© Ă bon port, c'Ă©tait l'affaire de 10 minutes.
J'ai retrouvé Charly et nous avons discuté, refaits le monde de la musique et trinqué, biÚre en main.
Et puis nous avons fini par entrer dans la grande salle de concert flambant neuve et nous sommes allé chacun nous installer à notre siÚge numéroté.
Nous Ă©tions bien en avance et la salle se remplissait petit Ă petit.
Pendant ce temps lĂ , une sono diffusait les Beatles, pour mon plus grand plaisir.
Le public Ă©tait composĂ© d'environ 80% de boomers, ce qui est logique, Clapton Ă©tant ĂągĂ© lui mĂȘme septuagĂ©naire.
L'attente fut interminable, pendant que je souffrais, assis sur ce maudit siĂšge en plastoc qui me faisait mal aux fesses et aux jambes.
Finalement, aprÚs une premiÚre partie pas désagréable (Rover), le héros de la soirée a débarqué sur scÚne.
Enfin, j'avais Eric Clapton devant les yeux, au loin, mais bel est bien lĂ Â !
Il faut dire que jusqu'ici j'ai rĂ©ussi Ă voir tous mes hĂ©ros et il me manquait Clapton, je rĂȘvais de ce concert depuis presque deux dĂ©cennies.
Que dire du concert ? Il était satisfaisant, Clapton a conservé sa voix et surtout, il n'a rien perdu de son jeu de guitare fabuleux, ce talent grùce auquel il gagna le surnom de « God », dans les années 60.
Il faut noter qu'il s'entoure d'un groupe de musiciens prodiges, tous des cracks dans leurs instruments respectifs. Le contraire aurait été étonnant.
Concernant la setlist, elle fut quasiment satisfaisante. Voir Clapton chanter Tears In Heavens Ă©tait un rĂȘve pour moi qui se rĂ©alisait. C'Ă©tait aussi beau qu'Ă©mouvant (surtout quand on connaĂźt l'histoire de cette chanson). C'Ă©tait Ă©galement un Ă©norme kiffe d'entendre Cocaine, Ă vrai dire, il ne manquait que Layla, qu'il a osĂ© ne pas jouer mais je le savais dĂ©jĂ , ayant Ă©tudiĂ© au prĂ©alable ses setlists des concerts des jours prĂ©cĂ©dents. Il faut croire qu'il s'est lassĂ© de sa chanson emblĂ©matique.
Le concert terminé, j'ai filé, pour me retrouver sous la pluie, dehors, éclairé par la lune, et aprÚs quelques mésaventures, j'ai fini par réussir à retrouver ma chambre d'hÎtel, avec le cul en feu, résultat de plusieurs heures passées sur un siÚge inconfortable. Mais j'étais satisfait, j'avais enfin vu l'un de mes héros, aprÚs tout, c'est le principal. C'était l'objectif que je m'étais fixé il y a bien longtemps.
Je suis rentré chez moi le lendemain.
Pour revenir Ă Pierre Le Tan, il faut que je vous raconte comment ma bibliophilie s'est aggravĂ©e : je suis rĂ©cemment tombĂ© fou de l'oeuvre de cet auteur et illustrateur passionnant et, aprĂšs avoir lu deux de ses ouvrages, j'ai fini par vouloir creuser et me procurer d'autres de ses bouquins. Le problĂšme, c'est qu'outre les deux livres que j'avais dĂ©jĂ de lui, ses autres ouvrages n'ont pas Ă©tĂ© rĂ©Ă©ditĂ©s, et on ne peut les trouver que d'occasion, et Ă des prix dĂ©lirants. Ainsi, aprĂšs avoir Ă©cumĂ© les sites de vente en ligne, j'ai rĂ©ussi Ă me procurer le trĂšs convoitĂ© « Rencontre d'une vie » pour la modique somme de 100âŹ. J'ai pensĂ© qu'aprĂšs ça je serais enfin comblĂ© mais, non, il me fallait absolument me procurer « Les annĂ©es pop » et « Epaves et dĂ©bris sur la plage ». J'ai fini par craquer et j'ai achetĂ© le premier pour la modique sommes de 150⏠et le second pour 60âŹ. Ce sont des bouquins qui, Ă leur sortie, ne coĂ»taient pas plus de 12 balles. Autant vous dire qu'ils m'ont coĂ»tĂ© une fortune, enfin, Ă l'Ă©chelle de mon porte monnaie. Mais une fois ces livres en main j'Ă©tais totalement comblĂ©. Je crois que je suis un peu obsĂ©dĂ© par tout ça mais, au final, ça vaut mieux que d'acheter de la drogue, vous croyez pas ?
Si vous me lisez réguliÚrement vous savez qu'il y a quelques semaines je me suis rendu à Paris pour voir Cat Power et que cette derniÚre a annulé le concert au dernier moment. Eh bien, l'autre jour, mon frÚre m'a contacté (chose rare) et il m'a proposé de me rendre au prochain concert de la belle, en juillet prochain. Je serai sur la liste des invités, j'entrerai donc gratuitement au concert en échange d'un article sur le blog (slowshow.fr). Je n'avais pas fait ça depuis le concert de Jack White, mais j'étais totalement emballé, alors j'ai accepté : rendez-vous le mois prochain pour lire le récit du concert, enfin, si la chanteuse ne décide pas d'annuler d'ici là .
Voilà , j'ai écris tout ce que j'avais à écrire, je vous salut et je vous remercie de me lire !
Bande son : Initials B.B.,
Love On The Beat, Serge Gainsbourg
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