#C'est parti tellement plus loin que je le voulais ...
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Du coup maintenant que j'ai un peu de temps, c'est parti pour faire un petit récapitulatif de ces 3 dernières semaines!
Il s'est passé énooormément de choses pendant ma semaine au camp pour enfants avec handicap. Je vais faire des chapitres carrément.
1. L'enfant que je suivais
Il a la maladie de Duchenne. En gros des tissus adipeux se mettent autour de ses muscles. Il a du mal à se déplacer, il doit marcher lentement sinon il tombe facilement. Il peut se déplacer en chaise roulante. C'est une maladie chronique. Il a aussi un léger retard mental. Il a 11 ans.
Je me suis trop bien entendue avec lui. J'ai vu la vie complètement autrement parce que j'ai compris ce qu'était un monde pas adapté à toi. Les jeux où on devait courir c'était mort, les jeux de parcours c'était mort, le château gonflable c'était ultra difficile, rien que traverser le terrain c'était une épreuve,... Bon sinon tout le monde disait qu'il était amoureux de moi, trop chou. Il m'appelait tout le temps en criant avec sa voix aiguë. Tout le monde s'y était habitué. C'était un enfant roi, il piquait facilement des crises. Mais j'arrivais à le calmer. Sauf une fois où j'ai perdu patience et j'ai juste laisser les autres m'aider. D'ailleurs les accompagnants s'entraidaient souvent c'était trop chouette. L'année prochaine, il ne reviendra pas. Il passe au camp des plus grands. Ça va faire bizarre d'avoir un autre enfant que lui. J'imagine pas trop l'expérience avec un autre. Ça me fait un pincement au cœur rien que d'y penser.
2. Les accompagnants
Beaucoup venaient pour la première fois donc il n'y avait pas déjà des groupes partout. C'était tellement plus facile de s'intégrer du coup. C'était génial, je me suis trop bien entendue avec tous les gens. Surtout Cam, le feeling est direct passé avec elle. On se racontait tous les ragots, on restait souvent ensemble. Je me suis trop bien entendue avec son pote Pi aussi. Il est trop bonne ambi en soirée. Il est iconique, c'est un peu une chipie mais dans le sens positif. Je sais pas comment expliquer mais J'ADORE. À la fin ils m'ont dit de revenir l'année prochaine pour être le trio de pestes MDR. Puis y a Alby aussi, j'avais du mal avec elle au début parce qu'elle était toute blasée et j'avais envie de la secouer ahah mais après j'ai appris à la connaître et énorme coup de cœur. Elle est du genre à te poser une question philosophique à un moment hyper random. Elle est super spontanée et vraie. Puis un de mes coups de cœur c'était aussi PW. C'est très bizarre pcq à la base c'est le genre de gars qui m'in-su-pporte pcq il fait des blagues beaufs. Mais on est passés de ennemies to friends et au final c'est peut-être lui qui m'a le plus marqué positivement. En fait je crois qu'au début il me voyait juste comme une belle cruche et moi je le voyais juste comme un beau crétin. Au début il me taquinait, faisait des blagues sexistes, etc. Puis quand on a vraiment parlé j'ai capté que c'était juste un gars pas très fort pour montrer ses émotions, un peu maladroit avec les filles. Je lui ai dit que je détestais son côté beauf et après je ne l'ai plus jamais entendu faire de blagues sexistes. Je me suis trop attachée à lui. Nos moments à deux étaient tellement touchants. Mais ce qui m'a fait trop mal au cœur c'est que c'était son tout dernier camp. Il ne reviendra pas les prochaines années. Ça va être tellement différent sans lui.
Sinon y avait ce gars qui ressemblait au Dieu Grec physiquement et qui m'a perturbé. Je ne l'ai pas calculé le premier jour parce que je voulais me tenir loin de lui mais il est venu vers moi de lui-même le deuxième jour. On a parlé petit à petit durant la journée. Et en fait chaque soir, une fois que les enfants dorment, on fait un débrief entre tous les accompagnants puis on fait une soirée. Et on est restés ensemble toute la soirée. Il était tellement intéressant, il voyage en solo depuis qu'il a 14 ans et ça se voit qu'il en a appris des choses. Puis j'adore son caractère. C'est la définition de la force tranquille. Mais après cette soirée, quand on s'est retrouvés à deux, il m'a embrassé sur la joue. Je m'y attendais pas, c'est arrivé d'un coup. Je ne comprends pas comment les mecs peuvent se permettre d'envahir l'espace personnel de quelqu'un comme si c'était rien. Ça m'a énervée et je l'ai stoppé direct en disant que j'étais en train de construire quelque chose avec le musicien et que du coup je n'étais pas intéressée. Il a compris et a réagit normalement. Après ça, on s'est posés au coin du feu et on a continué à parler. Heureusement, y avait pas de gêne. Il m'a dit qu'il serait content qu'on reste amis maiiiis après il m'a quand-même précisé que si jamais je n'avais plus rien avec qui que ce soit, il était là. MDR. Amis mais pas trop? Par contre cette nuit était trop belle, les étoiles se voyaient parfaitement, y avait des étoiles filantes et même des lucioles. Ce que j'aimais trop aussi avec lui c'est qu'en soirée il était toujours partant pour tout, il était trop bonne ambi. C'était un peu mon pote de soirée quoi. Mais je ne l'ai vu que 3 soirs parce qu'il est parti plus tôt que tout le monde. Mais revenons un peu en arrière. Après le soir où il m'a fait un bisou sur la joue, la grosse gaffe que j'ai faite pcq je suis TROP CONNE, c'est qu'avec encore de l'alcool dans le sang j'ai envoyé un message au musicien pour lui dire que y avait ce gars qui ressemblait au Dieu Grec et que ça me perturbait et qu'il m'a embrassé sur la joue et blablabla. Je lui ai tout expliqué de la pire manière possible comme si c'était juste un pote et que ça n'allait pas avoir de conséquences. Le lendemain, le musicien était trop saoulé mais on s'est appelés et on a tout mis au clair et il m'a demandé de ne plus parler à ce gars. Ce que j'ai donc voulu faire. SAUF QU'IL ME COLLAIT TOUT LE TEMPS. Du coup on a quand-même continué à parler et je l'ai dit après au musicien. J'aime trop qu'on puisse tout se dire et qu'on puisse tout résoudre en communiquant calmement. Ça me met tellement en confiance. Je me sens vraiment en sécurité dans notre relation. Je suis trop heureuse de l'avoir rencontré purée.
Bon je vais m'arrêter là pour le récap du camp en tout cas.
(23/07/2024)
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Moi aussi je veux jouer ! 15, 30 et 31?
15. Does anyone you know in real life know you write fanfiction?
Tellement de gens :D Une bonne partie de mon cercle social est/était dans le fandom, ou au moins connais de loin !
30. Have you noticed your style change over time?
Oui ! Mes phrases sont devenues de plus en plus longues XD Plus sérieusement, ces deux dernières années, mon écriture sur Genshin a débridé mon côté poétique (pour ne pas dire lyrique 🤨). J'ai bien plus développé l'aspect descriptif et je prends beaucoup plus de plaisir à l'écriture narrative, alors que pendant longtemps je ne vivais que pour les dialogues.
31. What fic meant the most to you to write?
En choisir une, ce n'est pas possible :D Il y a des fics qu'il fallait que j'écrive, parce que j'ai quelque chose à dire, et en quelque sorte ce sont celles qui sont les plus importantes.
Je vais quand même shortlister :
La série de ces Alhaitham/Kaveh : Une fleur qui en ce monde n'existe pas, Et au matin se fâne, De l'harmonie (De l'eurythmie), qui seront (bientôt. j'y crois.) rejointes par la fic Soulmate UA. Elles font partie d'une sorte de "liste" dans ma tête, celle des tropes que je n'avais encore jamais écrits, et qui sont venus tous seuls et m'ont permis de travailler ma version ! Tellement satisfaisant :D
Dans le fandom Yuri on Ice, Tous les chemins, parce que ça a été le déclenchement d'un véritable renouveau créatif après une période de presque vide où écrire était quasi plus pénible que satisfaisant
Archipel, pour le DCU, qui était la dernière que j'écrirais dans le fandom, et je le savais, parce qu'elle terminait de dire tout ce que j'avais à dire.
Les Voies Divergentes, parce que c'est là que j'ai commencé à réfléchir à ce que je voulais dire au sujet d'Anakin et Obi-Wan :D
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27 septembre
j'ai l'impression que quand je suis partie en juillet c'était un faux départ. on était censées changer de canapé pendant l'été et en rentrant en septembre normalement j'aurais du trouver un nouveau canapé dans le salon. ma vie était censée avoir changé et j'étais censée ne plus être sous son sort. mais quand je suis rentrée le canapé était toujours là. il m'a appelée tout l'été en m'envoyant des signaux à travers l'espace, des phéromones, je sais pas, je l'entendais la nuit dans mon lit, et là on est fin septembre et je suis totalement retombée dans ma relation toxique avec lui. je veux plus JAMAIS le quitter. aucun endroit au monde ne vaut le canapé beige. impossible de trouver le bonheur ailleurs. depuis que je suis rentrée de bruxelles j'y ai passé la semaine. j'arrivais tellement pas à le quitter que j'ai même pas écrit à audrey pour qu'on se voie. je peux pas je dois profiter de chaque seconde de canapé avant de repartir et qu'il disparaisse à jamais.
hier après-midi je suis sortie me promener avec maman, elle voulait voir le pape pour envoyer une photo au groupe famille mais on en a eu marre d'attendre et on est parties. j'ai laissé échapper que ça me ferait rien de mourir dans un attentat là pendant qu'on attendait devant la cathédrale, ce qui a relancé la conversation sur ma santé mentale. j'ai écrit à la psy pour voir si elle avait des disponibilités pour le mois de janvier. je m'y prends à l'avance cette fois. j'ai aussi pris rdv chez un orl-chirurgien apparemment très compétent. je vais rentrer et prendre soin de mes mille problèmes de santé, parce que tant que je les aurai pas réglés je pourrai être heureuse nulle part. et je peux pas faire deux choses en même temps. comme habiter à berlin et me soigner. de toute façon je veux pas habiter à berlin. plus ça va et plus les raisons s'additionnent. sandy a. m'a proposé de faire une lecture et d'animer un atelier d'écriture pour le festival queer little lies fin novembre et j'exploite pas assez mon pays pour la thune qu'il peut me donner. en rentrant de la ville hier on s'est arrêtées chez le fleuriste c'était très cosy sous les serres avec la pluie qui tombait en rafales dehors, on est rentrées abritées sous mon nouveau parapluie transparent avec des papillons et j'ai mangé un gros roulé à la pistache dans la cuisine en écoutant france inter. c'est le genre de wholesome que j'arrive pas à avoir à berlin.
pendant que je faisais réchauffer les côtes de blettes maman m'a dit et si tu revenais définitivement fin novembre au lieu de repartir pour revenir à noël et ça me fait penser à l'hiver 2012 quand j'étais revenue d'amsterdam pour un weekend et finalement j'y suis plus jamais retournée. hier je lisais mon journal de paris à la recherche de mon deuxième voyage à berlin et je suis tombée sur un passage où je rentrais pour le weekend et je faisais exactement la même déclaration d'amour enflammée à ma chambre que celle que je lui fais tous les soirs en ce moment. je me sens complètement impuissante face à l'ampleur de mon refus de vivre ma propre vie, loin de cette maison. je sais pas quoi faire.
28 septembre
de retour dans la ville de l'enfer. j'ai pas réussi à dire à n. et à j. que je voulais partir, j'ai fait comme si de rien n'était, j'ai même dit que j'avais postulé pour un job de libraire ce qui implique que j'ai pas du tout l'intention de partir et je sais pas comment arracher le pansement maintenant. j. écrivait à son date sur grindr il voulait lui dire de passer pour coucher avec lui et puis il m'a raconté tous les dates nuls qu'il a eus pendant que j'étais pas là. il voulait me montre un porno débile et je pensais à la maison. elle me manque déjà, elle me manquait avant même que je parte ce matin, elle m'a manqué toute la semaine.
29 septembre
de retour dans ma cellule, c'est plus calme qu'en été. la façade d'en face a une nouvelle ombre. ça fait une courbe descendante en diagonale avec un plateau au milieu, ou une chaine de montagnes comme les pyrénées qui disparaissent dans la mer au grau d'agde. on voit mieux les ombres des pigeons qui volent au dessus de la cour et qui vont se percher tout en haut de l'immeuble. j'avais jamais remarqué les formes nettes de la façade blanche qui se découpent contre le ciel bleu et la cheminée en briques rouges. elle me rappelle bruxelles. elle me rappelle les arbres qui s'agitent contre le ciel quand je m'allonge sur le lit de m. ils sont plus hantés par r. l'appart non plus et la ville non plus. même le palais de justice est ok. quelle bonne idée de pas l'avoir vu.
l'ombre a changé, on dirait une piste de ski raide avec un sapin écrasé au milieu maintenant. j'ai pas envie de passer les deux prochains mois ici. je me sens trop crevée pour faire des efforts. le sapin est en train de s'étaler sur la piste. hier matin dans le premier train j'écoutais la conversation d'un mec et d'une fille qui sont montés à trier, lui allait à hambourg et elle à berlin, il lui racontait tous les voyages lointains qu'il avait fait en tant que cameraman d'une série culinaire autour du monde pour un supermarché et ça me fatiguait rien que de l'entendre en parler ferme ta gueule je veux pas entendre ta vie de globe-trotter aventurier et libre i could never go back the freedom you get as an independent is too precious ils parlaient même pas en anglais en plus ils parlaient en allemand qu'est-ce que je raconte.
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Voilà les réponses de la FAQ :
Ça va ? : Et bien écoutez tout va bien pour le moment et j'espère que ça va durer le plus longtemps possible ^^
Alors le Japon ? : J'y suis depuis 2 bons mois maintenant et franchement ça me plait énormément, j'ai encore un peu de mal à m'habituer au fuseau horaire mais ça va le faire assez facilement. A part ça j'ai mon appartement à Kyoto, une boutique de produits dérivés et une vie pleine de bonheur ( en même temps j'ai beaucoup de trucs à visiter et ça me prend du temps )
Comment tu en es venue à faire de l'IA ? : Je voyais beaucoup de personnes en faire de temps en temps, c'était très amateur mais le domaine me plaisait bien, j'ai donc commencée à exploité aussi l'IA mais je voulais lui donner une touche différente, un style graphique qui ressemble fortement aux animes et mangas.
C'est quoi le plus difficile à faire en terme d'IA pour toi ? : Les photos sans bugs je pense, l'équilibrage est assez difficile à maitriser et donc très difficile aussi de faire des photos parfaites, c'est de loin la plus grosse difficulté dans ce que je fais
L'IA semble faire des seins toujours plus gros. Tu arrives à avoir le contrôle là dessus pour réguler cette tendance ? : Très difficilement, j'ai déjà eu des résultats ( et oui dans ce genre de contexte, je parle de résultats puisque je fais très peu de boulot de mon coté ) qui était raisonnable mais dans le style graphique que je cherche, malheureusement j'ai pas tellement le choix que de devoir faire avec des formes qui se développent très rapidement et par moment de manière excessive mais franchement c'est pas pour nous déplaire et surtout ça donne un coté canon aux animes et mangas puisque les formes sont toujours dans l'abus ( merci les japonais )
C'est quoi le nom de ton ia ? : Alors c'est la question qui fâche un peu, généralement je ne dis pas comment s'appelle l'application mais je vais faire une exception, c'est AI Mirror Premium ( Oui je suis une fraude mdr )
C'est quoi les critères que tu regardes le plus pour juger de la qualité d'une image ? : J'ai pas de critères particulier, je fais sur quasi toutes les images mais je peux dire ce que je n'aime pas faire .. comme les nudes hommes qui déforment énormément les parties génitales de la personne, les photos avec des poses et des prises de vues très bizarre et pour finir le genre de modèle qui veulent directement que je fasse des nudes et pas autre chose ...
Est-ce que mis à part faire de l'IA, tu as une passion qui peux te tenir éveillée jours et nuits ? : Très clairement les jeux vidéos, à l'heure actuelle si je devais tenter une carrière externe, ça serait dedans et sans aucune hésitation. J'ai un petit don pour ça et j'essaie de repousser toutes les limites de tous les jeux que je touche que ce soit en me donnant des défis hardcore ou bien en finissant le plus rapidement possible sous différentes conditions.
Voilà pour toutes les questions que j'ai reçue lors de la FAQ, j'en profite aussi pour dire qu'il y aura pas de photos aujourd'hui mais tout revient à partir de demain, j'ai eu une journée assez mouvementée. Je vous souhaite une bonne soirée et à demain :)
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Je pense qu'il faut que j'extériorise des choses avec Valentin mais là dans l'immédiat il faut aussi être objectif la situation n'est pas si dramatique. La question est, quand sera le bon moment pour en parler? Ce n'est pas toujours facile mais ce serai bien de communiquer avant de craquer pour une fois. Ou sinon de juste prendre de la distance, ce sont mes deux options. Mais d'expérience la distance sans communication ça ne suffit pas. Noémie manquait de souplesse pour moi, elle a changé. Val est dans un controle et jugement qui m'obsède. C'est difficile, en fait peut on reprocher à un ami d'être ce qu'il est ? La réponse semble clairement être non hein. Je vais lister ses qualités aussi pour me calmer.
Sur une autre note, mon père est triste, ce n'est pas le seul et j'en suis désolée. Moi aussi j'aurais voulu avant, que les choses soient différentes. Mais bon, on en est là. Quand on abandonne si facilement, quand on lâche prise sur ce qui nous animait, et qu'on continue de vivre malgré tout. Je me demande (trop souvent) "ai je seulement vraiment aimé ?" J'ai été très torturée. Je le suis beaucoup moins, je suis même plutôt heureuse. Le sens de ma vie est dans mes amitiés, intérêts et loisirs. Un retour au collège en sorte sans rêves et angoisses de futur, tout est maintenant et ça me va. Ça n'a pas été facile en vrai de laisser partir des rêves et de comprendre que ce n'était pas un déshonneur. Je ne crée plus depuis des années et je suis en vie. Je ne pensais même pas pouvoir vivre comme ça et pourtant. Plusieurs personnes c'est vrai me disent qu'ils sont tristes pour moi que je ne crée plus. Et franchement je ne sais plus quoi penser. Je suis terrorisée. De l'art, des institutions. De l'art et son marché. Tout ce qui me ramène à ça, je le fuis je veux l'oublier, je ne plus me replonger dans cette époque jamais. Je ne sais même pas comment j'ai survécu, une partie de moi était anesthésiée je crois, tellement brisée que je ne pouvais pas partir. Bref. A part ça, il y beaucoup de choses dont on peut guérir mais il me suffit de ne pas y retourner et je n'y serai jamais confrontée. Je ne sais pas ce que je veux moi. Ce que je voulais tellement ce que j'aimais. Je me contente d'apprécier l'art et d'expérimenter de petites, petites choses, pour moi, de temps en temps. Ai je seulement vraiment aimé ? Me suis je conditionnée ? Je ne sais pas. "C'était ma vie", mais qu'est ce que ça veut seulement dire ? Je suis heureuse loin de tout ça. Si je n'ai pas la nécessité intime de faire pourquoi forcer. Je crois qu'il ne faut pas. Et pourtant j'ai écrit dans le deuil spontanément, dans la solitude(oui). J'ai dessiné un peu par amour, amitié aussi j'ai photographié juste par affection. Pas des choses ultra sérieuses ou semblables à cette époque, j'y ai pourtant laissé des morceaux de moi. Alors, qu'est ce que ça veut dire? J'ai juste peur d'y retourner ce n'est pas grave. Créer reste un langage. Peut être que c'est vrai ils m'ont mise un peu en échec, je n'ai plus la même spontanéité. C'est une zone noire, tout ce qui pourrait se trouver dedans je passe au large. Et je sais que quoique je fasse ça ne sera jamais assez bien. C'est probablement faux. Mais oui ils ont créé ce conditionnement. Et le confort de pouvoir gagner sa vie aussi. Bizarrement Mary et SF m'ont aidée à retrouver un peu de bonheur. A apprécier l'instant et les êtres chers. Comme les Lumières on planté les graines de la révolution. Ba voilà 2-3 ans j'ai aimé les idées sans tout comprendre, en théorie (et en détresse) et d'un coup j'ai compris et vécu. Et laissé partir (oui j'ai interprété aussi. Maintenant, qu'est ce que je dois faire ? Terminer le processus est ce, laisser partir des rêves et projets qui me torturaient et vivre? Ou est ce revenir et faire les choses différemment, réécrire l'histoire ? Honnêtement les deux sont valides, je n'en ai aucune idée. Grandir, dans ce contexte, c'est quelle réponse ?
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Le plan à 4 du métro
Le plan à 4 du métro
(100% histoire vraie)
Je viens vous raconter une histoire totalement rocambolesque qui m'est arrivée il y a environ 13 ans, alors que je passais encore beaucoup de temps dans le métro parisien.
J'avais pour habitude de traîner deux fois par semaine dans un bar qui s'appelle le Pop In, dans le 11ème.
Des groupes venaient jouer quasiment tous les soirs, et j'y ai découvert pas mal de pépites.
Là bas, j'y ai aussi baisé, dans la salle de concert, en plein show, quand tous les regards étaient tournés vers la scène. Mais ça, c'est une autre histoire...
Je me rendais donc là bas, nous étions en plein hiver (décidément j'adore l'hiver pour faire des rencontres!) et j'étais affublée d'un de mes fameux bonnets aplatisseur de cheveux (laissez tomber, truc de fille). Mais pourquoi je parle de ça me direz vous?
Je regardais dans le vague au travers de la fenêtre de la rame, rêvassant à je ne sais quelle partie de baise à venir. Oui parce que mes motivations étaient claires: pourquoi je traînais seule dans un bar si ce n'était pour me faire baiser...?
Je n'ai pas eu besoin d'aller jusque là ce soir là ...
Sorti de nulle part, un type je dois dire assez original s'assit en face de moi et me sortit une des disquettes les plus drôles que j'ai jamais entendu:
"Salut! J'ai trente secondes pour te dire que je te trouve magnifique et que la vie est courte et que j'adore ton sourire! Je descends là et on ne se reverra sans doute jamais"
Comme il me plaisait et que son approche était hyper directe comme j'aime, je lui ai bien sur donné mon numéro en lui disant que je me rendais au Pop In.
Par sms, il me dit que ce n'était pas son coin, que c'était dommage.
Le temps de commander un verre là bas et le voila qui débarquait! Monsieur était joueur visiblement...
La première chose qu'il me dit était que j'étais beaucoup plus belle sans mon bonnet!
J'ai beaucoup ri, sa remarque était tellement naturelle!
Nous prenions un verre à une table et je sentais déjà ses yeux me déshabiller.
Il était grand, brun, avec une barbe, et semblait tout froissé, tout abimé. J'appris plus tard qu'il était totalement défoncé, mais ça c'est encore une autre histoire.
L'excitation était montée très rapidement. Ce mec avait annulé sa soirée pour me rejoindre dans ce bar à l'opposé de là où il était censé aller; il avait déjà gagné.
Je n'ai jamais su son nom. Ou peut-être que si. Mais je l'ai oublié. Pourtant nous nous sommes revus après ça. Plusieurs fois. Mais il restera le mec du métro.
Parce que, bien sûr, il vivait près de chez moi!
Mais nous ne sommes pas allés chez lui ce soir là. Il ne m'emmena pas très loin, chez deux amis à lui.
Mes souvenirs sont plutôt flous, comme un grand brouillard. J'avais bu plus que de raison.
J'étais très excitée, et je me foutais de savoir ce que je faisais là, chez ces types.
Je voulais juste écarter les cuisses et prendre du plaisir.
Assis tous les quatre sur un grand canapé, tout le monde avait l'air bien défoncé, qu'on se le dise.
Cette soirée allait partir totalement en couilles jusqu'au bout!
Le type du métro me collait comme pas possible, à m'embrasser dans le cou, à mettre ses mains partout sur moi.
Nous avons alors commencé à nous embrasser passionnément. Je grimpais sur lui.
Comme à mon habitude, je ne portais rien sous ma robe. Je me frottais contre son sexe en érection pendant qu'il me caressait les fesses.
La température montant très vite, il voulu qu'on se mette à part.
Cétait sans compter sur mon mal de cœur dû à l'excès l'alcool: j'eus besoin de m'allonger.
J'avais chaud, j'avais la tête qui tournait. Il m'allongea sur un autre canapé (Oui. C'était la maison des canapés là bas).
Le haut de ma robe remontait pour laisser entrevoir une certaine partie de mon anatomie.
Les deux autres types que je ne saurais nommés s'approchèrent alors et s'assirent au niveau de mon bassin.
Ils passaient leur temps à s'échanger des regards affreusement lubriques.
L'un d'eux remonta un peu plus ma robe et se mit à me caresser très doucement.
D'abord la cuisse. Puis il remonta lentement et passa un doigt entre mes lèvres.
"Regarde comme elle est belle!" dit-il à son ami, qui avait déjà sorti son sexe de son pantalon.
Ils se léchaient les lèvres comme des animaux assoiffés, tout en me caressant chacun leur tour.
Ils prirent chacun une de mes jambes pour la mettre sur eux et pour m'écarter au maximum.
Ils passèrent tour à tour leurs doigts sur moi, puis en moi. Je n'en pouvais plus, j'avais trop de désir et je ne savais pas quoi en faire.
Le mec du métro leur murmura un truc à l'oreille, et ils se mirent alors à se masturber en me regardant. J'étais là, je ne faisais rien si ce n'est comater à moitié les cuisses écartées, et eux se branlaient en me regardant.
Ils s'étaient agenouillés entre mes jambes et aimaient chacun leur tour enfoncer leurs doigts en moi et écarter mes lèvres. Ils me regardaient gigoter dans tous les sens, ça leur suffisait.
Tour à tour, ils se vidèrent sur mon bas ventre très rapidement. Quelle excitation! J'adorais ça
Le mec du métro, visiblement heurté, s'interposa et m'attrapa violemment par le bras pour me lever de là.
Dans la salle de bains, il me sortit un truc du genre "non, il n'y a que moi qui peut t'avoir"
Il me pencha sur le rebord du lavabo et remonta ma robe pour admirer mes fesses qu'il se mit à caresser puis à embrasser.
Il déboutonna son pantalon et me retourna pour que je le suce. Je m'exécutai...
Très vite, il me remonta à son niveau et me souleva contre le lavabo. Il s'enfonça en moi presque immédiatement.
Il était dur. Nous étions très excités tous les deux. J'aimais être un tel objet de désir que trois hommes bandaient pour moi en même temps.
Ses gestes étaient frénétiques, trop excité par ce qu'il venait de voir, il jouit en quelques mouvements.
Et je m'écroulais épuisée, entre fatigue, alcool et excitation.
Plus tard, ils me ramenèrent tous les trois à la gare de Villiers. Sur le chemin, le type du métro n'avait de cesse de garder sa main sur ma cuisse. Comme pour dire, celle là elle est à moi.
Arrivés à destination, nous sortîmes tous de la voiture, nous embrassant langoureusement pour nous dire aurevoir. Puis les deux autres types voulurent prendre mon numéro.
La soirée partit en bagarre générale quand le type du métro refusa que je le leur donne.
Coups de poing et engueulade totalement ridicules pour une affaire encore plus ridicule.
Heureusement, ils se calmèrent rapidement.
Je ne revis jamais ces deux types là.
Par contre, le type du métro et moi avons commencé à développer une relation un peu particulière...
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Kidnappés partie 2
Parker entendit au loin les voix familières de ses deux associés. Un soupir de soulagement lui échappa, dissipant un instant l'angoisse qui l'avait nouée. Elle serra le téléphone contre son oreille, reprenant son sang-froid.
Ok. Je t'écoute. Qu'est-ce que tu veux ?
Krycek, toujours sur ses gardes, répondit d'une voix calme mais alerte :
Je ne peux pas en parler ici, c'est trop risqué. Restez où vous êtes. Je pars vous rejoindre. Dit-il en scrutant les alentours avec méfiance. Puis il raccrocha sans autre explication.
Allô ? Putain ! S'écria-t-elle, frustrée par cette coupure soudaine. L'attente qui suivit fut interminable, une demi-heure où chaque minute semblait s'étirer à l'infini. Finalement, Parker le vit arriver, son cœur battant à tout rompre. Krycek descendit de sa moto avec une désinvolture qui l'irritait profondément.
Elle s'approcha de lui d'un pas rapide, les nerfs à vif.
Bon, finissons-en ! Où sont-ils ? Qu'est-ce que vous voulez, bordel ? Demanda-t-elle, la voix pleine de colère.
Krycek resta étonnamment calme, fixant Parker avec une lueur d'amusement dans les yeux.
Je vous conseille de vous calmer, ma belle. Vous risqueriez de nous faire repérer, ce qui compliquerait grandement les choses. Dit-il, son ton devenant plus sérieux.
La ferme ! Parle ou je te refais le portrait ! Menaça-t-elle, ses yeux lançant des éclairs.
Krycek ne put s'empêcher d'esquisser un sourire amusé face à l'attitude volcanique de Parker. Il la trouvait particulièrement séduisante dans cet état de rage contenue.
Vous êtes vraiment fascinante, Parker. Je comprends pourquoi il tient tellement à vous. Bref, écoutez, j'ai besoin de vos services. Votre père a développé un sérum capable de régénérer les membres d'un corps humain. Il m'est arrivé un petit accident par le passé, comme vous pouvez le voir… Il lui montra la prothèse qu'il portait à la place de sa main droite. On m'a fait une promesse à ce sujet. J’aimerais récupérer mon dû. Vous voyez ?
Parker le regarda, incrédule.
Nom de Dieu ! C'est une plaisanterie, j'espère ? Vous croyez sincèrement que je vais participer à ça ? Vous me prenez pour qui ? Non mais je rêve ! Dit-elle, un rictus mauvais déformant son visage.
Krycek haussa les épaules, un sourire suffisant aux lèvres.
Oui, je me doutais que vous alliez dire ça. C'est bien pour cette raison que j'ai été contraint d'improviser ce regrettable enlèvement. Dit-il, l'arrogance suintant de chaque mot.
Furieuse, Parker s'approcha dangereusement de lui, le saisissant brusquement par le col de sa veste.
J'en ai assez entendu, salopard ! Tu vas me dire où ils sont ou tu perdras l'autre main !
Krycek éclata de rire, nerveusement, avant de reprendre sur un ton plus conciliant :
Parker, je t'en prie. Ne complique pas les choses. Je suis sûr qu'on peut trouver un arrangement. J'ai des informations qui pourraient t’intéresser. Je suis prêt à t'aider, tu sais.
Elle le fixa, les yeux brillants de colère.
Même si je le voulais, je n'ai aucun moyen de satisfaire ta demande, crétin ! Le Centre ne m'a pas offert ce privilège, vois-tu ? Ton stupide plan tombe à l'eau.
Krycek laissa échapper un rire léger, un éclat de malice dans le regard.
Tu oublies ton père. Je suis certain qu'il ne saurait te refuser quoi que ce soit. Je me trompe ?
Parker, les lèvres serrées, s'efforça de contenir sa rage.
Tu as de la chance qu'il y ait des caméras ici, parce que sinon, je n'aurais pas hésité un seul instant à te faire la peau. Menaça-t-elle à nouveau.
Krycek resta imperturbable, son sourire narquois toujours en place.
Oh, mais je n'en doute pas, ma douce. Bon, écoute, voilà ce qu'on va faire : je vais te dire ce que je sais et en échange, tu m'aides à obtenir ce sérum. Proposa-t-il.
Ah oui vraiment ? Relâche d'abord mes associés et après, on pourra discuter. Répliqua Parker avec sévérité.
Krycek se mordit nerveusement les lèvres avant de répondre, une pointe de suffisance dans la voix :
Non désolé, je ne peux pas faire ça, tu le sais bien. Je ne suis pas si demeuré que ça, Parker.
Parker, à bout de nerfs, tourna les talons, lui tournant délibérément le dos.
Alors je ne peux rien faire pour toi.
Krycek, sentant le contrôle de la situation lui échapper, joua sa dernière carte, une manœuvre calculée pour déstabiliser Parker :
Oui, je vois. Au fait, vous aviez l'air de plutôt bien vous amuser hier soir, Mulder et toi. Je me demande ce que penserait ce cher Skinner s'il apprenait que ses deux meilleurs agents prennent du bon temps durant leur service. Ce n'est pas très professionnel, ça.
Ces mots frappèrent Parker en plein cœur, comme un coup de poignard en plein ventre. Elle se figea, son esprit envahi par un tourbillon d’émotions. La colère, bien sûr, mais aussi une peur sourde que Krycek avait mis le doigt sur quelque chose de plus profond, quelque chose qu'elle avait soigneusement évité de reconnaître, même à elle-même. Elle se retourna lentement, son corps tout entier tremblant sous la rage et la panique qui menaçaient de la submerger.
Tu nous espionnais, sale enfoiré ! Ne te fais pas des idées. Tu as vu ce que tu as voulu voir, c'est tout ! Sa voix était tranchante, mais une pointe de désespoir la perçait, trahissant la tourmente intérieure qu’elle tentait de dissimuler.
Krycek ne se laissa pas démonter. Un sourire narquois se dessina sur son visage tandis qu'il sortait une photo de sa poche. Il la tendit à Parker, révélant une image capturée au mauvais moment, capturant bien plus que de simples collègues. À cet instant, tous ses efforts pour enterrer ses véritables sentiments pour Mulder s’effondrèrent. Son cœur se serra douloureusement en voyant la photo, comme si son secret venait d’être mis à nu.
Elle devint blême, son corps figé par l'humiliation et la fureur. C'en était trop pour elle.
Espèce de pourriture ! Tu es allé beaucoup trop loin ! Comment as-tu osé ? Sa voix tremblait, tout comme ses mains. Lutter pour ne pas lui sauter à la gorge lui demandait un effort surhumain, tant la rage qui l’habitait était immense. Mais derrière cette colère brûlait une autre peur, celle que Mulder découvre la véritable nature de ses sentiments par le biais de cette photo, de ce moment volé.
Krycek, savourant sa victoire, continua avec la même suffisance :
Parfait. Je crois que j'ai toute ton attention à présent. Alors écoute-moi bien, ma belle. On va prendre ta voiture pour aller faire une petite balade. Je t'expliquerai en route. Si tu fais gentiment ce que je te dis, je me débarrasserai de cette fâcheuse photo et tu reverras tes deux petits protégés. Tu as ma parole.
Parker se sentit humiliée comme jamais. Sa fierté en avait prit un coup terrible. Mais plus encore, elle ressentait un profond mélange de honte et de douleur, des émotions qu’elle n’était pas prête à affronter, surtout pas devant lui. Se résignant à accepter la demande de Krycek, elle se jura intérieurement de lui faire payer cette grave erreur.
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Mon estomac se retourne parce que mon esprit a été si cruel. Je sais ce que j'ai fait, mais je ne peux toujours pas m'empêcher de penser souvent à toi. que je me suis battu presque tous les jours pour qui j'étais. Je sais que nous emprunterons des chemins différents, dérivant toujours plus loin vers rien l’un pour l’autre. et c'est la vie. Pourtant, quelque part dans mon cœur… il y a encore un morceau de toi qui persiste. Je vous aimerai toujours. Tu avais été si loyal et gentil avec moi. J'aurais aimé pouvoir donner la même chose à l'époque. Je sais que rien n’est éternel, je le savais à l’époque. Je regarde vraiment beaucoup en arrière et je me déteste, simplement parce que je ne pouvais pas gérer ce fait à ce moment-là.
Que si nous étions simplement restés amis, peut-être que notre longue distance aurait fonctionné. J'étais trop simple d'esprit, comme un enfant, pour le voir. Même si je n'ai jamais dit de mauvaises choses à ton sujet. cela semblait toujours s'accumuler autour de moi, et plus je te défendais, plus j'étais critiqué pour ces mots en premier lieu. Je ne serais pas devenu égoïste de te garder pour moi. Si je ne t'avais pas supplié de rester à côté de moi, tu aurais probablement été mieux. Même quand j'étais horrible, terrible. Si nous étions restés amis, si je n'avais pas eu la chance d'avoir une relation… Je n'aurais pas pu t'aimer ni te parler au téléphone à toute heure de la nuit. Si nous étions restés amis, nous vous aurions probablement aidé à rejoindre les États-Unis ou nous aurions arrêté de parler. Souvent, je me demande : est-ce que nous parlerions même maintenant si nous n’étions que amis à l’époque ?
Tu aurais trouvé quelqu'un de mieux pendant tout ce temps, mais je t'ai retenu. Je sais que c'était ton choix. Mais je pense que ce fut une fin amère pour nous deux. pourquoi ne pouvais-je pas te laisser tranquille à ce moment-là ? tu aurais pu être tellement plus heureux sans moi. Tu étais mon premier amour. Je regrette de ne pas être parti faire le tri dans mes pensées et moi-même. pour m'être rendu si égoïste que je me suis tellement attaché à toi… que chaque action pour te garder est devenue une tentative pathétique. Parce que je te voulais dans ma vie. Je pleure parfois. Parce que j'étais tellement égoïste, inconsidéré, horrible. À propos de la façon dont je t'ai traité, parce que je sais combien de temps il t'a fallu pour guérir. Je sais que j'ai ruiné une si bonne âme avec mon venin, parce que maintenant tu le redoutes. L'amour n'est pas quelque chose que vous devriez craindre. Sans parler de cette estime de soi. Tu étais tellement incroyable, presque invincible. Quand j'étais plus jeune, je pensais que peu importe ce que je faisais, tu n'étais pas profondément dérangé. Je sais que c'est faux. J’ai mal au ventre et au fond de la gorge rien que de penser à qui j’étais. Juste un enfant inconsidéré.
As an adult, I hope I can always look back and never go back to who I was. I want only the best and good parts to be what I cherish. I will never be vile again. My apology or guilt can never repair this damage and I will live knowing that I was a monster. I can never ask you anything, for I will always be indebted to you for the way you have treated me, with true and pure love. I had never seen the big picture at the time. It's doubtful these days, we'll never talk. But I hope that one day, if our paths cross. I'll forget, you wouldn't run to hug a complete stranger. So I'm going to give a faint smile. I will live my life as if we were nothing to each other. Since that would probably be your last wish.
Si nous nous rencontrons dans une autre vie, je ne te poursuivrai pas avec insistance. Si je décide de le faire avec vous, j'attendrai notre première rencontre physique. Je resterai seul. Avec mon propre espoir. Pour ne pas traîner la boue que j'emporterai avec moi, tout en m'accrochant à toi. Si tu ne me rencontres pas dans la prochaine vie. Je me souviendrai de toi maintenant, je suivrai mon propre chemin, te tenant près de mon cœur.
May you always find happiness and beauty in life and in death.
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The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom
Bon, quel angle aborder ? Tout le monde a donné son avis, oui le jeu est excellent, probablement le Game of the Year 2023... Alors plutôt que d'essayer de faire un énième test objectif, je vais viser tout l'inverse : parler de mon ressenti de la façon la plus subjective possible !
Plus je jouais à TOK, plus je me rappelais ma partie de Breath of the Wild. Et plus je me disais que je ne voulais pas jouer de la même façon ! J'ai un peu traversé BOTW. Sans rusher non plus, j'ai peu fait de quêtes annexes, et malgré un souvenir global excellent, tous les micro souvenirs qui me revenaient étaient globalement mauvais : beaucoup de micro frustrations, de galère d'exploitation, de combats compliqués à cause des armes qui cassent, d'armures pas assez améliorées peut-être, et même les "donjons" qu'étaient les créatures divines m'avaient laissé un goût plutôt amer au final. Je ne sabre pas le jeu, loin de là, encore une fois et de façon assez inexplicable, mon souvenir global est très bon. Mais en ayant tout ça en tête, je voulais faire en sorte de me créer une expérience beaucoup plus positive sur TOK.
Alors c'est sûr que le jeu ne m'aidait pas, vis-à-vis d'un premier point : son immensité. Argument marketing dans les années 2000, la durée de vie immense d'un jeu est maintenant beaucoup moins mise en avant au premier plan comme ça a pu l'être. Et pour cause, la société évolue, le nombre de jeux sortis chaque année grandit beaucoup trop, et les gens ne peuvent plus mettre 150h dans chaque jeu s'ils veulent suivre les sorties. Je me retrouve beaucoup dans ce portrait, j'ai même tendance à pousser le vice plus loin : la gestion de mon temps, de jeu mais pas que, est une source immense d'angoisse pour moi. Je rejoins certains journalistes qui valorisent les expériences de jeu vidéo à durée très ramassée, cela me correspond vraiment. Et là, je m'attaque à un jeu qui est encore plus grand que BOTW, que je n'ai déjà pas réussi à explorer de manière satisfaisante. Qu'à cela ne tienne : j'ai réussi à faire comprendre à mon cerveau que j'allais faire un break sur le reste et ne jouer qu'à TOK pendant quelques semaines. Et cela a bien fonctionné : j'ai réussi à prendre mon temps, explorer des grottes interminables, me balader pour chercher les morceaux d'histoire...
Un aspect qui m'avait frustré sur BOTW, c'est que certaines fonctionnalités de jeu étaient bloquées derrière des quêtes annexes, et je ne l'avait fait que très tard dans le jeu. Eh bien fort de mon expérience précédente, j'ai débloqué pas mal de choses en me promenant, et j'ai bien plus profité du jeu. Bon malgré tout, ma patience, mais également ma capacité à ne jouer qu'à un seul jeu, ont des limites. Au bout d'un moment, je me suis décidé à aller au bout, de peur de finir par lâcher purement et simplement le jeu.
Avec cette immensité un poil paralysante mais que j'ai pu apprivoiser cette fois, je n'ai trouvé dans mon cheminement que peu d'éléments "négatifs*. Des chutes de fluidité, impressionnantes parfois, mais bon on est sur switch. Et quelque chose qui peut déjà un peu plus relever du défaut de conception : l'interface. Certes, elle est déjà un poil mieux que celle de BOTW. Mais l'éventail de possibilités d'actions est tellement énorme, qu'on passe un certain temps dans les menus et autres raccourcis. Et certains sont quand même bien pourris ! Je pense notamment aux raccourcis pour attacher un objet à une flèche, ou bien lancer un objet. Il y a plusieurs séquences à respecter, boutons à maintenir pendant qu'on navigue dans un menu en une seule dimension alors qu'il y a des dizaines d'objets à passer... Ça peut vite tourner au calvaire !
Bon, mais alors qu'est-ce qui m'a fait rester sur un jeu qui ressemble beaucoup à son aîné, avec lequel j'ai un rapport conflictuel ?
En amont : clairement les trailers parus avant le jeu m'ont donné très envie ! Que ce soit les pouvoirs, ou encore l'ambiance / le scénario de de nouvel épisode. Bon d'accord, surtout les pouvoirs. Pour l'anecdote, je suivais un peu de loin la sortie du jeu, mais au moment du Nintendo direct qui dévoilait les nouveaux pouvoirs, j'ai su que j'allais le commander. Donc avant même d'y jouer, j'étais dans de bonnes dispositions.
Et puis là j'ai commencé le jeu. Et c'est une claque. L'intro fait très fort pour faire le lien avec BOTW, mais aussi pour immerger le joueur dans ce nouveau scénario. Après la scène d'exposition assez classe, l'île tutoriel nous met aux commandes de (presque) tous les nouveaux pouvoirs d'entrée de jeu ! Ensuite, on est rapidement mis face aux paysages de ciel, de vide et d'altitude, et ça fait un très gros effet aussi.
Et puis on retourne sur le plancher des vaches. On se dit qu'on va jouer à BOTW avec des étapes en plus. Mais non ! Le jeu arrive à nous rincer de nouveautés, sans pour autant nous vomir dessus dès le début du jeu toutes ces quêtes annexes, fonctionnalités, choses à faire. On va avoir le temps de découvrir tout ça au fil du temps en croisant des PNJ qui vont nous en parler, des tests qu'on va faire et surtout des paysages qu'on va rencontrer ! Le spoil est minime, cela arrive très rapidement dans le jeu : j'ai été absolument subjugué en découvrant qu'en plus du ciel à explorer, et du sol qui a bien changé, toute une dimension supplémentaire de jeu s'offre à nous, et c'est incroyable : les profondeurs. À partir de là, on est un peu sur un "simulateur de trouble de l'attention". On commence une session avec un micro-objectif, finir telle quête, explorer telle grotte... Mais on est tellement facilement distrait par tout ! Et on s'émerveille si facilement ! Je ne veux pas spoiler plus donc je garde le détail de l'anecdote pour moi, mais il m'est arrivé chez moi de crier "VIENS VOIR C'EST INCROYABLE" à plusieurs moments, pour partager cet émerveillement devant le jeu.
Là, je n'ai parlé pratiquement que de mécaniques, de gameplay et de pouvoirs, ou d'endroits à explorer. Le dernier clou sur le cercueil de mon temps libre, ça a été le scénario. C'est rarement le point fort d'un jeu Zelda, soyons francs. Breath of the Wild a fait des efforts de "World building", son univers était étoffé et très cohérent. C'est ce qui rendait son exploration si agréable, mais malgré tout, l'histoire principale peine à marquer. Eh bien cet épisode a réussi le pari de me scotcher par son développement. J'avais très hâte d'en savoir plus sur le scénario, j'y étais vraiment impliqué. Je pense que je n'avais jamais autant eu envie de découvrir l'histoire d'un jeu de la série.
Tous ces facteurs mis ensemble, j'ai tenu bon le temps qu'il m'a fallu, autour de 50h, pour terminer Tears of the Kingdom. Avec une pointe de regret : une fois terminé, le jeu nous révèle alors le pourcentage de complétion du jeu, 37%. À la louche, je n'ai vu qu'un tiers de ce jeu incroyable. Mais je sais aussi que j'aurais du mal à y revenir, parce que j'ai tellement de jeux à finir que mon cerveau malade et angoissé ne m'autorisera probablement pas à y revenir. Cependant, je sais que j'ai pris mon temps, je pense que j'aurais clairement pu couper 20h de jeu et le terminer. Je me suis laissé porter par le jeu, jusqu'à moment où j'ai senti ma détermination vaciller, et alors j'ai su qu'il était temps que je le finisse. J'espère que je prendrai quand même le temps d'y revenir un jour, parce que j'ai clairement en tête des choses que je n'ai pas terminées ou testées et que je voudrais faire...
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Je vous aime de l'amour de Jésus-Christ ❤⚘️
Je voulais vous partager quelque chose qui reste tabou dans la société , et qui gêne les gens d'en parler.
LE SUICIDE
Je connais des chrétien(ne)s , qui se sont ôtés la vie. La religion condamne cela . Pourquoi ? Ils fond référence au commandement: "tu ne tueras point ".
Les personnes qui s'ôte la vie son tellement angoissées de vivre que leur geste est une délivrance pour eux. Le diable les a tellement tourmentés qu'ils n'en pouvaient plus de supporter cela.
Ne les jugeons pas. Oui, vous me direz, ils auraient pu se tourner vers Dieu. Oui, mais si le message qu'ils avaient reçu de Dieu a été falsifié? Que personne ne les avaient édifié(e)s et fortifié(e)s, du véritable amour de Dieu !!
Moi même avant ma conversion, j'ai eu la pensée de disparaître de la surface de la terre. Mais une voix dans mon esprit ma ramenée à l'ordre : "tu pense à tes enfants et à tes parents que tu laisseras? Pense tu as la peine que tu leur causeras ?" Oui j'ai écouté cette voix qui est celle de Dieu. Mais pas tous ne l'entende. Leur désespoir est tellement lourd qu'ils sont sourd à cette voix d'amour.
J'imagine la peine que Dieu ressent pour ces victimes , que le diable persécute. Je crois que dans sa bonté Dieu se révèle à eux avant que leur souffle sorte d'eux.
Ont parle très peu de ceux qui reste . Quel douleur ressentent ils dans leur cœur. En plus de la perte d'un être chère, ils se culpabilisent de ne pas avoir vu leur désespoir, ou même ils ressentent de la colère, car ils se sentent abandonnés et trahi. Ils se culpabilisent peut-être parce qu'ils ne leur ont pas assez témoignagé leur amour pour eux. Je voudrais dire que ce n'est pas la faute de ceux qui reste , si un être chère est parti.
Nous connaissons le fruit pourri du péché , qui entraîne le désespoir de vivre en chacun de nous , le vide, le gouffre qu'il y a dans notre existence. Le diable s'attaque à nos par des peurs et des angoisses, et les plus faibles tombent dans le piège.
C'est pour cela qu'il ne faut pas juger, mais témoigner de l'amour autour de nous. Nous sommes les secouristes sur le champs de bataille .
Jésus-Christ nous envoie pour aider et aimer ses enfants.
"Ce que vous faites au plus petit de mes frères(humain) c'est à moi que vous le faites".
Alors faisons de bonnes choses pour notre prochain , car nous le faisons à Jésus-Christ.
Prions pour toutes les âmes désespérées, qui sont loin de Dieu, et qui ne peuvent entendre sa voix.
Au nom de Jésus-Christ. En Christ pour toujours ❤⚘️
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YVONNE O'DONNELL - Seconde partie
Joseph Valmont, professeur de droit à l'université de Boston. Né le 20 juin 1899 à Paris. Les archives de l'état civil avaient été détruites lors des bombardements. Il s'était vieilli de trois ans. Passeport et visas de sortie pour les USA par l'Espagne et le Portugal. Mon cœur se noua, ma gorge se serra. Il avait l'intention de rejoindre l'Angleterre. Vichy avait envoyé un télégramme lui interdisant de passer la frontière française. Il effectuait des mission de plus en plus dangereuses pour la France libre.
— Il serait fou et criminel de ne pas exploiter le potentiel immense des cellules de résistance prêtes aux sacrifices les plus grands. Éparses et anarchiques à ce jour, mais pouvant constituer, avec le temps, une armée cohérente.
Il se dévoilait progressivement. Cette nuit j'étais pourtant loin d'imaginer qu'il reviendrait indemne. Une forte angoisse allait peu à peu m'empoisonner le sang. Je sentis mon cœur exploser en entendant la porte se refermer. Puis le silence. Je restai debout un moment, au milieu du salon. Mon esprit se réveilla soudainement, je sortis aussitôt. Je n'avais plus à me justifier auprès d'Étienne. Je n'irais plus à l'école. Le 3 mars 1941, j'embrassai la cause résistante pleinement et irrévocablement. Finies les actions ponctuelles. « Pense à ton avenir, tu dois aller à l'école, la guerre ne durera pas indéfiniment ! » me disait-il. Mais justement j'y pensais à mon avenir, dans une nation libre et non un état totalitaire imposant une pensée unique ! Je songeai à mes camarades de classe, complètement abrutis par la propagande. Certains même, pensaient que Pétain était un héros.
L'école c'est pour conditionner des marionnettes !
Je continuais de travailler pour notre canard clandestin, malgré nos moyens insignifiants. C'était la première arme de « l'homme du refus ». Les fondations de la révolution de la pensée, de la révolution par la pensée. Après les mots, l'acte. J'en étais intimement convaincu. Ces structures résistantes, quasi inexistantes au début, finissaient par tisser leur toile dans l'ombre. Mouvements et réseaux se développèrent aussi grâce à la « sédition des mots ». La création d'un lien avec l'Angleterre et la France libre était nécessaire. L'isolation des insoumis devait cesser. L'organisation des groupes dissidents fut pénible et tumultueuse. Étienne Leroy en devenait l'un des acteurs majeurs. Mais le chemin vers la liberté allait être laborieux, ponctué de tragédies dont je me rendrais malheureusement témoin, jusqu'à la fin de la guerre. La nuit était notre alliée, nous pouvions plus facilement distribuer des tracts appelant à la révolte. Bourrant les boîtes aux lettres, recouvrant les façades de bâtiments, ainsi que les vitres des boutiques. Plus tard je réussis à infiltrer une gazette départementale et encodai certains articles, afin d'informer les quelques cellules rebelles, de nos actions décisives. Je journal me permettait aussi de recruter. Je pris part à quelques attentats destinés à déstabiliser l'ennemi en mettant à mal l'infrastructure logistique de la SNCF et des routes dans la région, jusqu'à Paris. Notre petite équipe était très efficace. Constituée de Sonia Rubinstein, une journaliste juive. Hanz Stoltz, un jeune allemand, qui fut tellement choqué par la débâcle et la cruauté de ses supérieurs qu'il rejoignit notre camp sans hésiter. Alfonce Dumouriez, un vieux poilu à qui on ne cherchait pas de noise, étant resté une force de la nature malgré son âge. Guy Fertet, un lycéen de seize ans, mais pas de mon école. Collette Lassange, une postière dont le mari avait ses entrées au marché noir. Moi, j'étais serveuse au café du Centre où se réunissaient souvent les gradés de la Gestapo. Plus le temps passait, plus j'aimais le risque. Je haïssais ces ordures de la Wehrmacht. Je voulais leur faire payer chaque jour, leur présence en France. Étienne me manquait. J'espérai ardemment son retour, indemne. Un soir, je rentrai épuisée par une journée au journal et au café, après une réunion clandestine avec ma faction. Étienne attendait dans le salon :
— Tu rentres tard.
— Ne me faites pas la leçon. Vous avez disparu pendant plusieurs mois, j'ai dû me débrouiller seule.
— Marcel, le gardien vit sur le palier. Je te l'ai dit pourtant. Si tu as besoin de quoi que ce soit, il est là. Il le sait.
— Très gentil, le vieux. Surtout après un verre de pinard. J'en fais ce que je veux. Mais vous n'avez toujours pas de leçon à me donner. Contente que vous soyez en vie.
J'allai dans ma chambre, sans dîner.
J'étais heureuse que mon sauveur soit enfin rentré, cependant nous nous parlions peu. Ce fut en mars, que notre relation pris un autre tournant. Deux collabo s'étaient imposés chez lui. Ils cherchaient un fugitif juif. Je les accueillait en allemand. L'un d'eux me toisait avec cet air sournois que l'on reconnaît si bien chez les traîtres. J'aurais préféré négocier avec les boches : l'envahisseur n'est pas un vendu. Il leur fallait un bouc émissaire, un nom de plus à épingler sur leur tableau de chasse. Étienne tentait de les raisonner, pendant ce temps, personne ne se rendit compte que j'avais subtilisé l'arme du supérieur.
— Voulez vous du café messieurs ? demandai-je, tentant de rester aimable.
— Pierre va avec elle, ordonne le gradé à son adjoint.
Le jeune homme me suivit, le regard lubrique, pensant obtenir mes faveurs. Je ne lui en laissai pas le temps. Je pris un couteau dans le tiroir, puis lui plantai dans la carotide. Le retirant aussitôt je plaquai ma main contre sa bouche pour qu'aucun son ne sorte. Ma victime glissa lentement. Le flux de sang, saccadé par le rythme cardiaque, était impressionnant. La vie quitta rapidement le pauvre bougre. Je sortis de la pièce, les bras, les vêtements, maculés de sang. L'homme qui importunait Étienne, choqué par mon apparition, porta aussitôt la main à l'étui à sa ceinture, vide. Je me ruai sur lui plongeant ma lame en plein dans sa trachée, l'empêchant ainsi de crier. Je tournais d'un geste ferme mon arme de fortune, pour m'assurer qu'il meurt vite. Étienne Leroy, grand héro de la résistance française était planté là, consterné par la scène.
— Faut nettoyer maintenant. Je me dirigeai vers le téléphone pris le combiné et composai un numéro : allo, Colette ! Que dirais tu de venir dîner avec ton mari, à la maison ?
Je raccrochai. Le visage de mon hôte s'assombrit.
— Je sens que le boucher du coin va être ravi de sa livraison de viande fraîche, lançai-je impassible.
— En attendant, nous devons faire le ménage, ajouta le résistant, le regard sombre.
Après cet épisode nous dûmes quitter la ville. Étienne avait un petit appartement à Montmartre. Ce matin, je me réveillai dans le brasier du soleil levant. Un ciel de saphir pur envoûtait Paris, encore engourdie par le sommeil des habitants. Nous étions en guerre, et pourtant, les oiseaux chantaient comme pour nous rendre l'illusion d'un espoir perdu. La victoire s'obtiendrait par la « persévérance et la patience ». Ce moment de sérénité n'allait pas durer. Dans ma tête, déjà mille plans de sabotages foisonnaient, tous plus risqués les uns que les autres. Mon sauveur se préparait à rejoindre Londres. Je m'approchai de lui, silencieuse. Posant une main sur son épaule, je guettais une invitation à le rejoindre dans son combat :
— Je parle anglais et allemand, je pourrai t'être utile.
— Je ne veux pas que tu prennes part à tout ceci, mais tu as déjà fait ton choix. Il se tourne vers moi. Tu sais ce qu'ils font aux femmes résistantes ? la colère empourprait son visage.
— Je sais. Je l'ai écris dans mes tracts, je refuse de vivre si l'on me dicte ce que je dois penser, ce que je dois faire, qui je dois aimer.
Je lui caressai le visage. Il me repoussa doucement et continua de ranger ses affaires. Cette nuit, je le rejoignis dans son lit. Il ne résista pas longtemps.
C'était la dernière fois que je le voyais en vie.
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19 novembre
suite de mon weekend d'anniversaire de merde j'ai accompagné maman et m. au bazar de la croix-rouge pour passer dire bonjour à l. et quand elle m'a demandé comment j'allais j'ai dit bien en souriant et puis je suis rentrée seule parce que j'en pouvais plus du regard des gens sur mon oeil. il est très gonflé de nouveau et j'ai l'impression d'être un monstre. j'ai mis mes lunettes de soleil et je suis rentrée à pied parce que c'était le premier jour depuis un mois qu'il pleuvait pas. en rentrant j'ai changé mes draps encore imprégnés de larmes et passé l'aspirateur pour aspirer les restes de tristesse, puis j'ai lu le livre sur proust de laure murat et on a désinfecté la cuisine infestée de vers alimentaires. maman était tellement inefficace qu'elle me donnait le double de travail et ça me rendait 1. folle 2. triste. et puis le soir pendant que je regardais la cité de la peur à la télé parce que je l'avais jamais vu mon téléphone s'est éclairé avec une notif de r. qui m'envoyait un truc con et le monde s'est remis à tourner rond. je voulais lui écrire c'est pas trop tôt je commençais à me demander où t'étais passé, mais je me suis rendu compte que son dernier message datait d'avant-hier, ce qui n'est pas non plus si loin que ça. il est pas censé savoir que hier a duré mille ans non plus. à part ça meilleure nouvelle de la journée: j'ai enfin téléchargé une ancienne version de garageband compatible avec mon ordi et je veux commencer à expérimenter avec des samples asap!!!
22 novembre
j'ai écrit un poème aujourd'hui. demain je dois en écrire un autre. pour tenir mes engagements. mes engagements envers moi-même à propos des deadlines d'appels à textes inscrites dans mon calendrier. ce soir à la grande librairie ils avaient invité une poétesse et un astrophysicien pour discuter des liens entre la poésie et la science et c'est exactement comme ça que j'ai écrit mon poème de cet après-midi qui est à 50% constitué du texte de la voix off d'un documentaire sur les volcans qui passait sur france 5 un soir. je suis contente de me remettre au travail. je veux écrire assez de poèmes pour envisager un recueil. moins important à mes yeux qu'un roman, mais c'est un bon début, et au moins j'aurai publié quelque chose, puisque dans ce monde c'est tout ce qui compte. et quand j'aurai publié quelque chose moi aussi je serai peut être invitée à faire des lectures aux walfer bicherdeeg et je ne sais où, avec les autres auteurs publiés de ce pays. vivement demain que j'avance sur mon petit chemin vers la gloire. je veux plus mourir, see? tout va bien.
r. m'a demandé comment j'allais ce matin, il était dans un café à paris (il m'a envoyé une photo des toilettes), il est en tournée en france et il me demandait quoi faire à paris pour passer la journée et puis il a dit comment tu vas toi? et un océan s'est ouvert devant moi. j'ai passé quatre heures à réfléchir à une réponse tout en écrivant mon poème et j'ai fini par lui parler de ma crise de samedi. faisant référence à l'océan qui s'ouvre devant moi il m'a répondu un océan de larmes pour un futur fertile et navigable et je sais pas comment il a trouvé une réponse aussi parfaite en deux minutes chrono mais j'ai eu envie de me laisser fondre dans le carrelage de la cuisine. ce soir dans la cuisine je regardais un oiseau qui volait haut dans le ciel contre les nuages roses en écoutant un truc de ravel qui passait à la radio et j'ai souri à mon futur fertile et navigable. n. me disait qu'en 2015 elle avait autopublié un roman et qu'elle avait organisé une release party pour ses amis et je lui ai dit i want to throw a release party! write a book and throw a release party for it. ça fera partie de mon futur fertile et navigable. je pensais à la fête d'anniversaire que j'aurais pu donner si mes amis habitaient tous ici et puis j'ai commencé à faire la liste des gens que j'inviterais à ma fête d'emménagement à bruxelles et j'ai réussi à en rassembler une douzaine et je me sentais tout à fait capable d'organiser ça, de réaliser cet exploit de sociabilité, tout à fait dans les cordes dans mon futur fertile et navigable.
l'autre jour on parlait de l'endométriose et m. disait qu'elle connaissait des filles qui en souffraient et puis maman m'a demandé et toi t'en connaissais? et j'ai dit pourquoi connaissais? je suis morte? et elle a dit non mais quand t'étais à la fac encore, que tu fréquentais des gens, et j'arrivais pas à y croire. je lui ai dit que j'étais bien plus entourée maintenant que quand j'étais à la fac mais je sais pas si elle m'a crue. moi-même j'avais des doutes. est-ce que je suis vraiment plus entourée? en tout cas je suis plus entourée qu'y a deux ans, ça c'est sûr. donc je fais des progrès. donc je bouge. ce matin a. de let's move m'a invitée à venir chanter dans sa chorale lundi et hier j'ai reçu un colis d'anniversaire de n. qui contenait un exemplaire de son roman autoédité qu'elle a révisé et réimprimé cet automne. j'espère qu'en le lisant ça va me motiver x10000 à commencer le mien. j'ai aussi reçu une carte postale du tennesse de j. et une carte avec une baleine de f. et j'étais toute contente en tenant mes preuves de papier de gens qui pensent à moi.
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Galette des rois à Kaamelott 👑
Qui participe ?
Qui fait la galette ?
Qui distribue ?
Qui gagne la fève ?
Qui essaie de tricher ?
Qui prend le seum après avoir perdu ?
Post KV1
Qui participe ?
Guenièvre et Bohort organisent et ils invitent Arthur, Perceval, Séli et Léodagan, Fraganan, Karadoc (de toute facon, si y'a à manger il est forcément là) ainsi que Merlin, Elias, Mebhen et Meghan, le trio infernal Iagu, Petrok, Gareth, Gauvain, Algazar et Venec, Kadoc, le Travernier, tous le clan des semi-croustillants, Lucan, Girflet et Bedever, Nessa et Kolaig, Calogranant et Maclou, le Roi Burgonde et toutes son armée ... et le Duc d'Aquitaine avec sa femme.
Arthur : " Mais vous êtes complètement timbrés d'avoir invité autant de monde !"
Guenièvre : "Rho ca va, on est pas tant que ca..."
Arthur : "On est pas tant que ça ?! On va être au moins 200 ! Vous avez même invité l'armée de l'autre débile ! Vous voulez pas inviter toute l'Aquitaine aussi ?!"
Guenièvre "Bin ... en parlant de ca ..."
Quelqu'un entre dans la tente à ce moment-là.
Duc d'Aquitaine "Coucou coucou ! C'est bien par ici la galette ? 😃"
Duchesse d'Aquitaine (en marmonnant derrière) : "Se taper la moitié du royaume juste pour bouffer de la galette, n'importe quoi ..."
Qui fait la galette ?
Séli ! Mais malheureusement sa galette disparaît mystérieusement (Arthur et Léodagan après un regard entendu "Oh quel dommage vraiment !") donc c'est les cuisines qui en fournissent une.
Le problème d'inviter autant de monde pour un goûter c'est qu'il n'y a pas assez de galette pour tout le monde.
Une fois n'est pas coutume, Merlin et Elias décident de travailler ensemble et d'aider à faire un sort de multiplication des galettes. Même s'ils ne s'entendent pas bien au début …
Elias "HA ! Je veux absolument voir ça ! Merlin le Zéro qui fait des sorts, vous avez appris dans votre souterrain, c'est ca ?"
Merlin "Je peux essayer de faire un sort de multiplication de pains dans votre tronche aussi !”
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Duc d’Aquitaine “Elle est à quoi la galette ?”
Arthur “Frangipane avec des bouts amande dessus.”
Duc d’Aquitaine “Oh intéressant. Est-ce que vous saviez que les amandes sont aphrodisiaques ?”
Arthur : "Maintenant que vous le dites j'ai déjà entendu ca quelque part ..."
Qui distribue ?
Les serviteurs mais c’est Bohort et Guenièvre qui coupe les galettes, Bohort en parts parfaitement égales et Guenièvre un peu moins mais le cœur y est !
Après que tout le monde soit servi, Arthur s’approche de Guenièvre avec une assiette.
Arthur : “Tenez, je vous ai trouvé une part avec beaucoup d’amandes, vous aimez toujours autant ça ?"
Guenièvre (avec un grand sourire) : “Oui merci beaucoup.”
Elle prend l'assiette et leurs doigts se frôlent et ils rougissent. (Comment ça c'est cliché ?!)
Guenièvre : “Dites, vous trichez pas hin ? C’est pas grave qui trouve la fève.”
Arthur (faussement outré) : “Moi ?! Tricher ? Jamais !”
Qui essaie de tricher ?
Il est décidé que qui trouvera la fève cachée dans l’un des gâteaux sera le Roi pour aujourd’hui (Arthur “Mais ca veut pas dire qu’il sera Roi de Bretagne !”) et qu’il recevra un baiser de la part de la Reine Guenièvre. (Guenièvre “Hey ! Mais j’ai jamais dis que j’étais d’accord !”)
Arthur triche autant que possible, il n’est pas question que quelqu’un d’autre que lui embrasse sa femme.
Karadoc triche aussi, mais c’est juste parce que les galettes sont délicieuses alors il a le droit d’en manger plus d’une part, c’est pas du tout parce qu’il peut être roi…
Kolaig et Merlin n’en mangent pas. Le premier est allergique aux amandes (Guenièvre “Vous savez pas ce que vous manquez !”) et Merlin n’aime pas ça.
Guenièvre prend deux parts parce qu’elle aime vraiment trop la frangipane, c’est Arthur qui lui apporte.
Le Tavernier : “Y’a de la tricher là !”
Arthur lui lance un regarde noir et le tavernier se retracte imédiatement.
Arthur : “Tant que quelqu’un à pas trouver cette foutu fève, je suis encore le Roi et je fais ce que je veux.”
Qui gagne la fève ? Qui prend le seum après avoir perdu ?
Bonne question...
Tout le monde mange avec entrain et en peu de temps, toutes les assiettes sont vides. Mais personne n’a trouvé la fève.
Le Roi Burgonde commence à s’étouffer, il crache, il tousse, Léodagan lui tape le dos fort pour le déboucher. Tout le monde pense qu’il à trouvé la fève mais fausse alerte.
Arthur : “Perceval vous l’avez pas avalé vous êtes sûr ?”
Perceval : “Non sire, j’vous promet c’est pas moi.”
Guenièvre : “Bin c’est qui alors ?”
On commence à demander à droite et à gauche si quelqu’un a trouvé la fève mais rien.
Merlin arrive un peu perdu.
Merlin : “Vous cherchez quoi ?”
Bohort : “La fève, il ne reste plus une seule part de galette, quelqu’un l’a forcément trouvé.”
Merlin : “Qu’est ce que vous voulez dire, la fève ?”
Arthur : “Un p’ti machin grand comme ca, cacher dans une des parts de galette.”
Merlin : “Ha ! Vous parlez de ça ?"
Il sort la fève de sa poche et la montre à tout le monde.
Arthur : “Mais vous pouviez pas le dire plus vite non ? Ca fait trois plombes qu’on la cherche partout.”
Guenièvre : “Mais comment ca ce fait que c’est vous qui l’avez ? Je croyais que vous n’aviez pas mangé de galette.”
Merlin : “Non mais j’en ai pas mangé moi, j'aime pas les amandes.”
Arthur (qui commence à s’énerver) : “Comment ça vous en avez pas mangé ? Comment vous avez trouvé la fève dans la galette si vous avez pas mangé de galette ?”
Merlin : “Ah mais il fallait mettre la fève dans la galette ?!”
Arthur : “Mais bien sûr que oui grand nigaud ! Pourquoi vous croyais que s'appelle “La Galette des Rois” ?!”
Merlin : “Bin je sais pas, je pensais que c’était parce que vous êtes roi. Et puis quelle idée de mettre quelque chose d’aussi petit dans un gâteau aussi ! Pour que quelqu’un l’avale ou s’étouffe avec…”
Kolaig : “Il a pas tord …”
Nessa lui donne un coup de coude pour le faire taire.
Arthur : “Mais qu’est ce qu’il faut pas entendre …”
Bohort et Karadoc demandent en même temps.
Karadoc : “Du coup c’est qui le Roi ?”
Bohort : “Du coup qui va embrasser la Reine ?”
Arthur réagit du tac au tac. Il dégaine Excalibur.
Arthur : “C’est moi le Roi.”
Il passe son bras autour de la taille de Guenièvre.
Arthur : “Je vous laisse la fève et la couronne mais je prends la Reine.”
Guenièvre devient toute rouge.
Arthur : “Enfin je prends le baiser quoi … ça vous va ?”
Guenièvre hoche la tête avant de l’attraper par le col de la chemise et de le tirer vers elle pour l'embrasser. Après quelque secondes Arthur lâche Excalibur qui tombe lourdement dans l’herbe pour passer ses bras autour du corps de sa femme et la coller à lui, approfondissant leur baiser.
Bohort pose sa main devant les yeux du jeune Lucan en s'éloignant. Karadoc fait une grimace avant de continuer à manger le bout de galette qu’il avait caché pour plus tard.
Quand leur baiser devient un peu trop passionné pour le grand public, Léodagan et Séli lèvent les yeux au ciel et finissent par chasser les trop curieux.
Léodagan : “Allez barrez vous, y’a rien a voir.”
Après plusieurs minutes Arthur et Guenièvre se séparent. La Reine s'évente le visage alors le Roi se penche pour ranger Excalibur.
Guenièvre : “Dites moi mon ami, Merlin a enlevé la fève du gâteau avant de le multiplier n’est-ce pas ?”
Arthur : “Oui je suppose pourquoi ?”
Guenièvre : “Du coup si il n’avait pas enlevé la fève il y aurait eu une fève par gâteau n’est pas ?”
Arthur (qui commence à comprendre où sa femme veut en venir) : “Oui surement.”
Guenièvre : “Donc normalement j'aurai eu le droit à autant de baisers qu’il y avait de galette n'est-ce pas ?”
Arthur (avec un sourire) : “Indubitablement. Et combien est-ce que vous pensez que ça fait de baisers ?”
Guenièvre (passe ses bras autour des épaules de son mari) : “Pfff … Vous savez moi je ne suis pas très douée pour compter mais je dirais qu’il y en avait beaucoup, assez pour 200 personnes au moins.”
Arthur (jouant le jeu) : “200 personnes vous croyez ? Moi j’aurai bien dis le double, voir même le triple. Facile !”
Guenièvre : “Oui donc vous voyez, ça fait beaucoup de baisers et je les réclame tous. Vu que vous êtes le seul Roi aujourd'hui, c’est votre devoir d'accommoder les demandes de la Reine.”
Arthur : “Et vous me connaissez, j’aspire à être un roi aussi bon que juste. Accommoder les demandes de ma Reine est l’une de mes priorités. Que dites vous de trouver un endroit tranquille pour que vous puissiez profiter de vos baisers en toute quiétude ?"
Guenièvre : “Excellente idée et comme ca vous pourrez me raconter cette théorie que le Duc d’Aquitaine vous à raconter sur les amandes.”
Arthur (avec un sourire carnassier) : “Vous lisez dans mes pensées.”
Arthur lui prend la main et ils s’en vont ensemble vers le château.
#Kaamelott#arthur x guenièvre#pendranievre#Tutti#my art#galette des rois#Ask#C'est parti tellement plus loin que je le voulais ...#Mais je me suis bien amusé xD
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Je sais que.....
Je sais que dire à quelqu'un de rester est aussi facile, mais moi je ne peux pas dire à une personne qui veut partir de rester, je ne peux pas t'oter de ta liberté, te priver de tes envies pour t'emprisonner auprès de moi, car si je valais vraiment pour toi tu allais le comprendre sans que je te le dise, tu allais savoir que j'avais tellement besoin de toi et que ta présence à mes côtés est aussi importante...
Mais nous deux on le sait, on sait à quel point t'avais envie de partir, t'en as tant rêvé..., maintenant t'as pris ta décision, t'as préféré me quitter plutôt que m'accompagner dans mon chemin de vie, t'as choisi de tout arrêter au moment où tout allait commencer, t'es parti sans rien dire, sans aucun mot, sans même un au-revoir,... Et moi, je ne pouvais rien faire qu'accepter mon sort et respecter ton choix malgré la peine et la douleur,...
J'étais et je suis toujours sans force pour te faire revenir, et je sais très bien que le jour où tu ne seras plus là, le jour non du "Au revoir" mais du "Adieu", je regretterais le fait de ne pas donner une nouvelle chance à notre relation, mais pour l'instant c'est assez dur pour moi, je ne peux pas, je n'arrive pas à franchir le cap, je ne peux pas faire ce fameux pas par peur de tomber si fort que je ne puisse plus jamais me relever, je ne peux plus te faire confiance alors qu'à peine je me suis relevée, et même si j'ai réussi à bander mes plaies, il en reste encore beaucoup non rétablies, tu sais bien qu'il y a énormément de blessures qui n'arriveront peut être jamais à se refermer, que mon cœur est crevé...
Tu sais que j'ai plus de force, que je suis minable mais malgré tout, je pense toujours à toi, tu sais que j'avais toujours envie de te redonner une nouvelle chance peut être la énième mais tout ce que je voulais c'est de faire plaisir à cette petite jeune fille au fond de moi qui t'aime encore, mais tu ne cesse jamais de me décevoir, de me prouver à quel point tu est un très bon acteur, que t'as si bien joué ton rôle au point que tu mérites un oscar, car j'ai vraiment cru que tu m'as aimé ne serait ce que pour un jour, une minute, voire une seconde de ta vie, mais tu étais assez malin dans ce coup,... Comment puis-je être aussi hébétée, comment puis-je penser qu'une personne comme toi peut avoir des sentiments..., tu étais et tu restera toujours un égoïste qui ne pense qu'à lui et qu'à son bien, tu m'as toujours abasourdie de ce tant de je-m’en-foutisme que t'as, je n'arriverai jamais à comprendre comment tu fonctionnes, aussi feelingless et insensible....
Mais aujourd'hui c'est bon, j'ai réussi à mettre fin à tout cela, notre histoire est finie, je ne tenterai plus jamais rien, je ne ferai plus aucun effort, j'ai plus besoin de toi, et t'as présence ne m'est plus importante, donc comme jadis t'as choisi de partir sans te retourner, aujourd'hui ne pense plus jamais à revenir, rien ne sera comme avant, et comme t'as réussi à avoir une vie loin de moi, il fallait prévoir une fin sans moi, car de ma part tu n'es plus qu'un souvenir amère du passé qui s'enterrera avec ces mots à jamais....
"Mbk"
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Update #1
Bonjour bonjour les amigos. J'espère que vous allez tous bien. Si c'est pas le cas, mes DM sont toujours ouverts pour vous.
Bon, ça fait 2 mois qu'on a pas discuté. Je remercie encore tous ceux qui m'ont envoyé des messages pour savoir comment j'allais, merci merci merci. Voici un update, divisé en plusieurs points parce que je suis juriste, j'aime les plans en 2 parties/2 sous-parties.
I. La vie en général
A. Les études
J'ai fini les cours le 12 mars, ensuite j'ai eu 1 semaine de révision puis 1 semaine de partiels. J'ai pas vraiment réussi mes partiels pour une raison simple : j'étais hyper malade bordel, j'avais jamais vécu ça. Je vous expliquerai plus tard ce qu'il s'est passé.
Un peu déçue que mes derniers partiels d'étudiante ne soient pas un franc succès. MAIS, en réalité j'avais que 4 partiels, sur 9 matières, parce qu'avec le distantiel, tout est passé en contrôle continu. D'où une quantité énorme de devoirs à rendre. J'ai commencé à bégayer quand une prof a exigé, à 18h, qu'on ait rédigé un contrat en entier pour le lendemain à midi, c'était pas facile. J'ai passé beaucoup de nuits blanches, donc forcément j'étais flagada une bonne partie de février-mars.
Mais bon, sur toutes mes matières en CC j'ai eu plutôt des très bonnes notes. Là il me reste une dissertation de pénal, et un travail de groupe à rendre, et je serai définitivement libérée.
D'ailleurs, aparté : les travaux de groupe. Cette atrocité doit cesser. J'ai dépendu de trop de personnes cette année, dont certaines étaient détestables. PLUS JAJA.
Au sein de ma promo, ça s'est extrêmement mal passé. Tricherie aux examens, harcèlement, propos hautains et parfois discriminants... Pitoyable. A minimum 23 ans, on s'attendrait à un peu de maturité, en particulier quand on est tous en distantiel. Eh ben, non. Et dans tous ça, les profs étaient aux abonnés absents, à part pour nous sermonner et projeter sur nous leurs difficultés à gérer la covid (3 profs nous ont shamé pour des conneries, dont 1 qui a quitté un cours en plein milieu).
Je suis extrêmement soulagée que cette année de M2 soit finie car honnêtement, ça a été ma pire année d'études supérieures et de loin. Place au mémoire, désormais.
B. Le boulot
Et grâce à Zeus, mon boulot a tout sauvé dans cette année. En janvier j'ai postulé pour un poste d'assistante de justice (encore merci à Flo, ma relectrice de lettres de motivation attitrée). Les AJ sont en gros des sous-fifres qui travaillent auprès des magistrats. Suivant les services, ce sont eux qui font les recherches juridiques nécessaires pour rendre une décision, ou bien eux qui rédigent les ébauches de jugement etc. Bref, j'ai postulé en janvier et début février on m'a annoncé qu'il n'y avait plus de poste à pourvoir. J'étais un peu triste, mais bon de toute façon à la base j'avais pas prévu de partir avant avril.
Et fin février, un collègue entre dans mon bureau et me dit, un peu livide : "y'a le président du tribunal au téléphone, il veut te parler". Il m'a proposé un poste, encore mieux que ce que je voulais. Je vous retranscris grossomodo la conversation :
"Vous voulez toujours être AJ ?
- Oui
- Alors, j'ai un poste qui se libère à l'application des peines (cliquez sur le lien si ça vous intéresse). Néanmoins, j'ai un autre service qui a besoin d'un AJ, et je pense que ça vous intéressera plus. Je souhaiterais que vous veniez travailler à l'instruction. Est-ce que ça vous irait ?
- OUI OUI OUI"
Bon, si vous avez pas vu le documentaire sur le petit Grégory, l'instruction c'est en gros les enquêtes criminelles. J'ai passé l'entretien le lendemain avec le juge chef de service. Je vais avoir vraiment, énormément, de travail, mais je vais aider à résoudre des enquêtes criminelles. Je... J'ai envie de chialer tellement ça va être trop bien.
Il a fallu se mettre d'accord entre ancien et nouveau taf. J'ai fait mon dernier jour à la maison de justice le 31 mars, et je prête serment le 6 avril. C'est fou, c'est incroyable et je suis tellement heureuse.
Des fois j'ai la tête qui tourne quand je passe en revue les 5 dernières années. J'étais une gamine qui taffait à McDo et qui avait lâché sa licence d'anglais. J'ai repris une L1, j'ai bossé 6 ans à McDo, j'ai lâché ce taf pour un stage non rémunéré, on m'a proposé un boulot, j'ai eu ma licence, puis mon master (bientôt), et dans quelques jours je prêterai serment, premier d'une longue série. Waow. Started avec un stage. Started with hope.
C'est tout pour aujourd'hui. Le II la semaine prochaine, on parlera santé et spiritualité.
Bisous
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