#Atelier Populaire
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disciplinethepainter · 2 years ago
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catrocketship · 2 years ago
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Image gallery of dozens of posters from the uprising which began in May 1968 in Paris, with English translations. Most of these posters were created by a collective of radical artists based at the occupied art school dubbed the "Atelier Populaire" ("popular workshop").
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science70 · 9 months ago
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Originally appeared as a poster produced by the Atelier Populaire at the École des Beaux Arts in Paris during May 1968 riots.
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1973
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angelitam · 2 years ago
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Prescription Lab #02-2023
Prescription Lab de février 2023. Prescription Lab Deuxième box de l’année 2023. Mon avis est plus que mitigé. Seul le grand carnet Gallimard, Le Bonheur Fou, remporte mon adhésion. Les produits rseçus sont trop minimalistes. Box Prescription Lab #Février Une box en partenariat avec Papeterie Gallimard et leurs carnets iconiques inspirés de la collection Blanche. La routine beauté est chic et…
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stuartbaileyinfo · 2 years ago
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Atelier Populaire
Je participe, tu participes, il participe, nous participons, vous participes, ils profitent, 1968
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Translation
I participate, you participate, he participates, we participate, you participate, they benefit
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herboristecueilleuse · 2 months ago
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Rencontres en Automne
Nos 4 prochaines rencontres en Dordogne Festival international du film des traditions ancestrales et spiritualités chamaniques. Demain jusque dimanche au Cinéma Rex de Sarlat au 6ème Festival du film des traditions ancestrales et spiritualités chamaniques. Ateliers herboristes Vendredi 11 & 18 octobre de 14h à 16h, je vous offre un temps de partage autour des plantes médicinales à l’épicérie…
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ruemorinpointcom · 9 months ago
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Ateliers sur les droits des locataires
Soirée d’éducation populaire de la TLP Chicoutimi et du MÉPAC, lundi le 26 février de 19h à 21h Continue reading Ateliers sur les droits des locataires
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ditesdonc · 10 months ago
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"La Marion sous son pommi"
Alice Biaux aime chanter. Sur la scène, mais pas seulement. Dans la vie, aussi, tout bêtement. Remettre le chant dans le rythme des jours, pour elle, pour tous. Donner quelques clés, via des ateliers d’improvisation qu’elle anime dans la région. Au fil de ce travail autour du chant vivant et populaire, elle a touché le lien entre l’improvisation et le répertoire traditionnel. Outre la similarité des techniques musicales, ce qui les réunit, c’est aussi l’esprit dans lequel ils sont pratiqués. Le chant populaire traditionnel, dans les campagnes, était porté par la même dynamique lors des veillées, des fêtes de village… Tel ou tel individu pouvait maîtriser un peu mieux telle ou telle technique musicale, mais il n'était pas seul. Ce qui comptait, c’était de chanter ensemble, sur des schémas plus ou moins simples, où la créativité de chacun avait sa place - par la transformation des paroles, les fluctuations des arrangements polyphoniques et rythmiques au gré de l’humeur, du vent… Et c’est pourquoi le 16 décembre 2023, durant l’atelier de chant improvisé qui était proposé avant le bal folk organisé par l’association Luminescence à Moras, la chanson “la Marion sous son pommi” a repris vie auprès de personnes d'horizons variés et de niveaux très divers - un grand nombre était novice en musique. Cette chanson qui, d’après les musicologues, serait originaire du Nord-Isère, ne compte pas moins d'une centaine de versions et a été chantée dans tout le Sud-Est. Elle rappellera peut-être des souvenirs à certains ! Rien de professionnel, l’enjeu n’est pas là. Un groupe tout simplement heureux de chanter ensemble, afin de retrouver, un peu, la manière des veillées d'antan.
La Marion sous son pommi Que se ganganave bis Que se ganganave de cé Que se ganganave de lé Que se ganganave La Marion sous son pommi Que se ganganave bis Que se ganganave de cé Que se ganganave de lé Que se ganganave N'argarda pas tant bossu Vo n'est pas tant brâva bis Vos n'est pas tant brâve de cé Vos n'est pas tant brâve de lé Vos n'est pas tant brâve Que t'sé brâva que t'sé leido Te sara ma mia bis Te sara ma mia de cé Te sara ma mia de lé Te sera ma mia La Marion prin son cotté Per'y copa sa bossé bis Per'y copa sa bossé de cé Per'y copa sa bossé de lé Per'y copa sa bossé Quand la bossé fut coppa Lo bossu plorave Lo bossu plorave de ce Lo bossu plorave de lé Lo bossu plorave Ne plorave pas tant bossu Vo rindra la bossé bis Vo rindra la bossé de cé Vo rindra la bossé de lé Vo rindra la bossé Quand la bossé fut rindue Lo bossu chantave bis Lo bossu chantave de cé Lo bossu chantave de lé Lo bossu chantave
La Marion sous un pommier / qui se dandinait. – Un bossu vint à passer / Qui la regardait. – N’regardez pas tant bossu/ Vous n’êtes pas bien beau. – Que je sois beau, que je soi laid/ Tu seras ma mie. – La Marion prit son couteau / Pour couper sa bosse. – Quand la bosse fut coupée / Le bossu pleurait.  – Ne pleurez pas tant bossu/ on vous rendra la bosse. – Quand la bosse fut rendue/ Le bossu chantait. 
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter Alice: [email protected]
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etwala · 4 years ago
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anniversaires JOB 2011-2021
20 ans de la lutte pour la sauvegarde du bâtiment amiral, patrimoine et mémoire ouvrière
10 ans de la création du Collectif JOB et l’ouverture de l'Espace JOB
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fredomotophoto · 5 days ago
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EN : Ecomuseum of Alsace
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The Ecomuseum of Alsace: a journey through Alsace at the beginning of the 20th century The Ecomuseum of Alsace is the largest open-air popular museum in France, located in Ungersheim in the Haut-Rhin. It is organized like an Alsatian village from the beginning of the 20th century, with more than 70 authentic Alsatian houses gathered on the museum site.
Discover the world, traditions and daily life of the Alsatians of yesteryear In this ecomuseum, you can discover the popular arts and traditions, the entertainment and events that have marked the history of Alsace. You can visit craftsmen's workshops that are still at work, shops, gardens, and much more.
An immersive experience The Ecomusée d’Alsace offers an immersive experience, allowing you to stroll through an Alsatian village of yesteryear, meet artisans, and discover the traditions and customs of the time. You can also attend special events throughout the year, such as the Village Festival, the Biodiversity Days, and the Autumn Tales and Legends.
FR : Ecomusée d’Alsace
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L’Ecomusée d’Alsace : un voyage dans l’Alsace du début du XXe siècle L’Ecomusée d’Alsace est le plus grand musée populaire à ciel ouvert de France, situé à Ungersheim dans le Haut-Rhin. Il est organisé comme un village alsacien du début du XXe siècle, avec plus de 70 maisons alsaciennes authentiques rassemblées sur le site du musée.
Découvrez l’univers, les traditions et le quotidien des Alsaciens d’autrefois Au sein de cet écomusée, vous pouvez découvrir les arts et traditions populaires, les animations et les événements qui ont marqué l’histoire de l’Alsace. Vous pourrez visiter des ateliers d’artisans encore à l’œuvre, des commerces, des jardins, et bien plus encore.
Une expérience immersive L’Ecomusée d’Alsace propose une expérience immersive, vous permettant de vous promener dans un village alsacien d’antan, de rencontrer des artisans, et de découvrir les traditions et les coutumes de l’époque. Vous pouvez également assister à des événements spéciaux tout au long de l’année, tels que la Fête au Village, les Journées de la biodiversité, et les Contes et légendes d’automne.
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workingclasshistory · 1 year ago
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On this day, 27 June 1968, police raided the Atelier Populaire in Paris — the Popular Workshop which produced the iconic posters from the May 68 revolt of workers and students. The artists didn't resist: they took their paper, paint and small press and left. The police were expecting to seize a large printing press and didn't realise that all the equipment was carried out by hand, so posters continued to be made and plastered around the city. We have numerous reproduction posters and artwork from the Atelier Populaire available in our online store to help fund our work: https://shop.workingclasshistory.com/collections/may-68 https://www.facebook.com/photo.php?fbid=651180910388461&set=a.602588028581083&type=3
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jogallice · 6 months ago
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Aujourd’hui, samedi 25/05/24, Journée internationale des Geek 🤓 Journée mondiale de l'Afrique 🌍 Journée mondiale de la serviette 😅 Journée mondiale de la thyroïde 🙏 et Journée mondiale des enfants disparus 🧒
Avant-dernier jour de la Fête de la nature dont la 18e édition a lieu du 22 (Journée internationale de la biodiversité) au dimanche 26/05/24 🐾 Pour profiter de cet évènement festif à Annecy, c’est ce samedi de 10h à 19h au Manoir de Novel : conférences, balades et ateliers 🤩
Le réseau Artisans du monde fête ses 50 ans cette année 🎂 Pour fêter ce demi-siècle d'existence, Artisans du Monde Annecy (1 côte Perrière) organise une journée festive à partir de 11 h 🎊 L'occasion de venir à la boutique ou de la découvrir, de déguster quelques produits 🍰
Ce week-end à Annecy (ZI de Pringy, 505 route des Vernes) a lieu le Pop’Fouille, la grande braderie solidaire du Secours populaire français 🛒 Les horaires : ce samedi de 14h à 18h et demain de 10h à 16h 👀 Vêtements, bric à brac, jouets, livres, puériculture, etc. 👚
Trois dictons du jour pour le prix de deux : « À la sainte Sophie, les petits profits s'intensifient. » 💰 « Pluie de saint Hugues (le 1er avril) et de sainte Sophie remplit granges et fournils. » 🌧 « Pluie de saint Hugues à sainte Sophie, remplit les granges et les barils. » ☔
Bon sixième jour de la semaine à tous et à toutes 🌠
Bonne fête aux Sophie 😘
📷 JamesO PhotO (cascade d’Angon, Talloires-Montmin, Grand Annecy) le lundi 20/05/24 📸
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devosopmaandag · 1 month ago
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Hoe de kunst mijn gemoed bespeelt
Het is de eerste keer dat ik in het Mudam (Musée d'Art Moderne Grand-Duc Jean) in Luxemburg kom. Het ligt wat verscholen in een hoek van een park, en dat voor museumarchitectuur van het zuiverste water: veel glas, veel wit, veel schuine lijnen, een oprijzende ijsberg. Eerst door een soort tunnel, dan de auto in een halfduistere parkeergarage, een modern chique hotel vlak naast het museum, en binnen een dame achter de balie die ons al telefonerend helpt. Mijn wat wankele liefde voor de hedendaagse kunst wordt meteen getest. En dan betreden G en ik een bijna leeg museum, met meer suppoosten dan bezoekers.
Cosima von Bonin, een grote ster in de kunst van nu, heeft er een overzichtstentoonstelling. Ik ben niet voorbereid op kunst die de hedendaagse populaire beeldcultuur tot onderwerp heeft. Stripfiguren, knuffels, gestileerde, vergrote dagelijkse objecten en beelden vullen brutaal zaal na zaal. Niets gebeurt in mij - of wacht, er gebeurt juist heel veel. Het is een zuiver gevoel van vervreemding in die Boninse wereld. Ik wijs het werk af, zaal na zaal, een gevoel dat steeds sterker wordt. Ik observeer mezelf daarin, dwalend en verloren in een dionysische wereld van ironie en opgevoerde 'pop culture'. Haar in de kunstwereld bewonderde humor, haar cultuurkritiek, haar status slaan dood in mij. Het is een krachtige ervaring.
Dan is er ook nog een kunsthistorisch overzicht van vrouwelijke pioniers in de computerkunst van de jaren 1960 tot 1991. De werken, een groot aantal op printpapier met gaatjes aan weerszijden, veel uitvergrote pixels op doek, onscherpe foto's, ogen al bijna archaïsch. Ik loop er rond met een welwillende zachtheid. Ik was kunststudent in de jaren '70. Maar de tentoonstelling waar ik mij werkelijk voor open is een retrospectief van Xanti Schawinsky (1904-1979), volkomen onbekend voor mij. Hij studeerde in de jaren '20 van de vorige eeuw aan het Bauhaus, ontvluchtte als Joods kunstenaar het nazi-regime in Duitsland en vertrok via het steeds fascistischer wordende Italië naar de Verenigde Staten. Op uitnodiging van Josef Albers, zijn docent aan het Bauhaus, ging hij lesgeven aan het Black Mountain College. Zijn oeuvre bestaat uit schilderijen, tekeningen, foto's, grafiek en werken voor theater Doorbreken van conventies in de verschillende disciplines, het zoeken naar een totaal-ervaring, het gebruik van het lichaam, het uitproberen van nieuwe technieken, dat alles kenmerkt zijn werk. Lopend van werk naar werk loop ik met de geschiedenis van de twintigste eeuw mee, loop ik langs een mensenleven.
Een beeld dat mij treft is de kunstenaar dansend op een groot schildersdoek, een van zijn manieren om het lichamelijke in de schilderkunst te onderzoeken. Het kost me weinig moeite hem in zijn atelier bezig te zien. Vlak voor me uit slentert een lange man, cool, met pet en splinternieuwe sneakers en zijn donker, lange jas nog aan. Zo terloops als een hand die de bladeren van een heg streelt, zo maakt hij eenhandig een foto met zijn telefoon – van de dansende Schawinsky. En voort slentert hij weer. Ik meen te weten wat hij voelt.
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musographes · 9 months ago
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Les muses non-consentantes
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Quand des cinéastes et comédiens d’âge mûr jettent leur dévolu sur des adolescentes rêvant de belles carrières par leur entremise, tout le monde ou presque parle à présent de domination et d’abus, et ces histoires emplissent les pages d’actualité. Mais pour les peintres et sculpteurs de l’ancien temps, qui parfois dépucelaient leurs modèles de 15 ans, voilà qu’on invoque plutôt la bohème et la frivolité. Cela mérite qu’on y regarde de plus près, non ?
Que diriez-vous de malmener sans attendre l’imagerie romantique des relations entre artistes et modèles ? Pour cela, rien de mieux que les aventures de Benvenuto Cellini, sculpteur et orfèvre florentin du XVIe siècle.  En résidence en France afin de répondre à une commande de François 1er, Cellini avait pris l’habitude de satisfaire ses besoins sexuels sur Catherine, une de ses servantes, 16 ans au compteur, une situation qui n’avait rien d’exceptionnel à cette époque. Comme le faisaient les artistes qui souhaitaient travailler le nu à partir d’un vrai modèle féminin et non à partir de plâtres et de gravures, notre sculpteur florentin utilisa cette servante comme modèle. Puis, prétendant qu’elle l’aurait trompé avec son assistant, il obligea ce dernier à la marier, ce qui constituait un déshonneur au vu de la condition sociale très basse de la modèle. Mais la modèle contre-attaqua en traînant Cellini devant les tribunaux, l’accusant de viol par sodomie, une procédure dont le sculpteur se sortit par le haut, sans doute grâce à ses commandes pour le roi François 1er. Catherine revint travailler à son atelier mais, excédé par son comportement, Cellini la tabassa. La force des coups la rendit inapte au travail de pose pendant deux semaines. Elle revint finalement poser, parce qu’il fallait bien gagner des sous, et ce fut dès lors une alternance de relations sexuelles et de violences, jusqu'à ce que Cellini la remplace par une autre de 15 ans, à qui il ne tarda pas à faire un enfant. Il avait alors 44 ans. Nous tenons ce récit de l’autobiographie que Cellini nous laissa, la seule du genre en l’occurrence. Étant donné que l’ouvrage n’est pas pauvre en rodomontades, il convient de considérer avec prudence ce compte-rendu. Cependant, celui-ci jette sur le sculpteur un jour suffisamment peu reluisant pour qu’on se laisse aller à le juger crédible dans ses grandes lignes.  Comme de bien entendu, il serait tout à fait exagéré de penser que les relations entre artistes et modèles à la Renaissance étaient généralement taillées sur le même patron, mais avouez que c’est une frappante entrée en matière pour notre sujet du jour, à savoir les relations charnelles dans le secret des ateliers ! Les relations charnelles présumées entre artistes et modèles sont un des piliers de leur mythologie, le récif saillant des préjugés que nulle entreprise historiographique sur les modèles ne peut esquiver. Ce présupposé qui sexualise les modèles prend appui sur l’idée que les artistes étaient majoritairement de sexe masculin (très vrai) et les modèles majoritairement de sexe féminin (plutôt faux). Les autres configurations de genre, par exemple artiste masculin face à modèle masculin, ont toujours moins intéressé... comme par hasard.
Durant l’époque moderne, il fut souvent interdit de travailler d’après des modèles féminines, d’où leur faible nombre, et de plus les sources sont bien maigres sur le sujet. Pour le XIXe, cette période où les modèles féminines se firent bien plus nombreuses et où l’image populaire du modèle vivant se cristallisa, les témoignages sont en revanche bien plus copieux, et ils nous disent qu’on trouvait chez les modèles féminines aussi bien de chastes femmes que des délurées, et que les modèles ne partageaient pas autant la couche des artistes que les bourgeois aimaient à s’en persuader. Ceci posé, il faut absolument considérer le contexte social. Toutes les modèles féminines étaient des filles de rien, qui pour certaines posaient depuis leur plus jeune âge. Pour beaucoup d’entre elles, c’était ça ou le trottoir (parfois les deux). De 15 à 25 ans, sachant qu’au-delà elles étaient vite considérées comme trop vieilles, elles posaient comme femmes adultes. Imaginez à présent ces jeunes filles souvent miséreuses, dominées socialement, culturellement et financièrement par ces messieurs artistes généralement issus de milieux aisés, et osez dire que la consommation charnelle qui pouvait en découler n’était affaire que de joie et de consentement... C’est là que les récents scandales de mœurs qui secouent le monde du spectacle aujourd'hui, parce qu’il offrent des réalités plus concrètes, peuvent aider à mieux appréhender ce que pouvait être la situation des dites "muses" d’autrefois, et à comprendre que les quelques poseuses "libérées" de la bohème de la butte Montmartre ou du Petit Montparnasse n’ont jamais constitué le maître étalon de la corporation des modèles.  Rappelons-nous cette phrase de Raniero Paulucci di Calboli en 1901 : "«Si la faible créature ne cède pas, trop souvent la porte de l’atelier lui reste fermée ! II faut qu’elle adopte bon gré mal gré la devise cynique de la femme: Le ciel nous fit pour consentir à tout.(...)"
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lupitovi · 2 years ago
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Ernest Pignon-Ernest - Arthur Rimbaud
Un renonçant surgit du saccage de Paris La lèvre lourde d'un décès Un renonçant à godillots et haillons Un abandonneur. L'ennui violent L’encoche du dégoût Le canif des yeux Il n'eut temps d'aucun spleen sauf cette hargne muette celte et concubine des pierres. Ce front ? La lenteur d'avant le coup de poing et le sac des ateliers. Cette bouche ? Le goût du non La manie de l'assez Le rompre là. Lord ovale aux yeux pâles Ramparé d'absinthe et de vers latins Exilé de soi dans le temps des fabriques Il opère solitaire Le bris des machines Le casse du poème
    Rimeur tourné voyou, il serre le poing sur le talisman de l'adolescence et les rêves perdus sur la route de Java, rhétoriques et dieux nègres, la peine est rendue, Paris mort sous Bismarck et Thiers, c’est relègue à vie et comment vivre sous le ciel fermé à demi ?     Un exilé attend sur le ponton, sac sur l'épaule.     L'or des poésies est ce mâchefer.     Le dédain est ce bouclier, la meilleure paroi, cette moue pariétale une pose avare que le dessinateur ressuscite par le protocole du noir gras et la couche légère.     Ernest ressuscite Arthur selon l'esthétique du coup de vent. Il place l'écorché dans la lenteur du monde et le sale des rues. Une chute, le voile matinal, une chute du papier le plus pauvre qui soit. Ernest abandonne Arthur à la déprave des villes. Sur le papier de médiocre blancheur prélevé dès l'aube dans les ateliers de linotypie.     Harpon des proses futiles     Estoc des filles     Yeux durs à désarçonner les assis.     Affiches, écorces de spectacles et polices civiques, vanteries des gloires, cirques, lassos, les jongleries. Chromos dessus les palissades avilies de crevures et de déchirements. Lézardes d'eau sur les crépissures, les climats assaillent, ciels, pluies, poussières et foins, pistils, sulfures.     L’urbaine pollution.     L'action byzantine des salpêtres sous la glu.     Sur ce chaos d'images et de typographies sommes laissés à surir, sur ce rêve perdu, les Versaillais ont gagné il y a un siècle et hier, ils insistent à toutes les issues, ces sirènes, ces panneaux nouveaux, la ville française est maçonnée de cette obsession, l'élimination des populaires et dédaigneux.     Ernest soumet l'enfant à l'usure du climat, infante canaille et frère à tous, sous l’œil des piétons et les coches hurleurs. Il refait l'ossature de Iange. Ernest endurcit le bibelot romantique vulgaire, c'est l'abandon des joues lascives pour le creux de la faim, c’est ce matin que la troupe disperse la barricade et la fumée du songe révolutionnaire.     Ernest remet l'escarpe dangereuse sous les ciels non purs de Charleroi et Paris, il fait sa louange et rejoue le sacrifice de l'éternelle gueuserie.     Ernest plonge Arthur aux yeux pâles dans l'abjection des rues.     Joues graissées de sucs. Nargue froide. Morgue engorgée dès la première pluie. Suies automobiles, onctions solaires et mercurielles, averses, crochets. L'ordalie, puis la griffe des assainisseurs de la mairie.     Rimbaud selon Pignon surgit vite et disparait. Usé, rincé, brûlé. L'œuvre est cette fibre promise à détrempe sur les murs morts soutenus d'étançons.     Un poète mitoyen de la pierre et du vent     Enfant lierre sous la persécution du climat     Halogénures et gemmes calcaires sous l’écaillis     L'insolence ?     Un élixir tourné.     L'iris soufre et or. Une cavale triste nourrie de gros pain. L’œil des crevards blêmes de faim et vacants à toute loi. La tristesse prolétaire. Le climat intime est cette tristesse des hommes de peine. Arthur dénonce le loyer poétique et chiffonne l'avis de déguerpir. Où finir mieux ?
— Philippe Bordas - Le goût du non 
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kiki-de-la-petite-flaque · 2 years ago
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Ph Agnès Varda, Portugal 1956
Si la carrière d’Agnès Varda (1928-2019) en tant que cinéaste et artiste plasticienne est reconnue, son activité de photographe reste encore à explorer. La photographie l’accompagne pourtant depuis ses débuts, depuis l’ouverture de son atelier-laboratoire rue Daguerre à Paris et son statut de photographe officielle du Théâtre National Populaire, jusqu’à ses nombreux projets personnels. Tout au long de sa vie, elle ne cessera d’expérimenter les différents usages du medium. Ses « yeux curieux » la mèneront partout dans le monde.
En 1956, la photographe arpente le Portugal affirmant son goût des portraits et des sujets en mouvement, travailleurs des champ et de la mer.
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