#Allez ça fait que 3 semaines
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neiyuu · 8 months ago
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Cest ton signe pour profiter pleinement de ton nez débouché, de tes oreilles qui fonctionnent normalement, de tes dents qui ne te font pas mal et de tes jambes qui peuvent supporter ton poids.
Profite de ta tête sans migraine, de ta peau sans blessures et de ton ventre sans douleurs.
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zuzcreation · 6 months ago
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En 15 ans de RP, je n'ai jamais vu ça
J'exprime rarement mes états d'âme sur tumblr mais là...je dois dire que je suis sur le cul et je suis profondément blessée...
Cela fait presque 2 ans et demi que je joue un "scénario" sur un forum. Mon activité n'est pas fifolle mais le staff répétant à longueur de temps IRL avant tout, je me suis jamais inquiété. J'ai été raisonnable et je n'ai jamais demandé de DC.
J'ai traversé une petite période à vide en mars et puis je me suis pris par la main et j'ai discuté par MP avec les principaux liens du personnage des évolutions du personnage. Tout allait bien.
Il y a un mois, je reçois un MP pour discuter de l'avenir de mon personnage et l'évolution du lien entre nos 2 persos. Adorant notre lien, je suis hype. Mon erreur a peut être de ne pas avoir répondu dans la semaine, mais avoir attendu 10 jours car mon IRL étant un peu prenant en juin. Et depuis, silence radio. Je me dis naïvement qu'elle a pas le temps de me répondre et pour moi c'est OK.
Aujourd'hui, je reçois un message du compte staff avec en titre "activité". Je comprend pas, on est pas en fin de mois et j'ai posté 2 rp le 3/07. Et là...je découvre qu'on me demande de changer de personnage car la joueuse ne trouve plus son compte vis à vis de mon activité et aimerait faire évoluer le personnage (probablement plus vite). Je n'ai jamais vu ça. Oui je suis pas une lumière, je veux bien le reconnaître. Mais était-ce si terrible de venir me voir et me le dire en face ? Alors que ça fait 2 ans qu'on échange et RP ensemble... et que tout c'est toujours bien passé.
En 15 ans de rp, jamais j'ai reçu ce genre de MP, de message. Pourtant j'en ai foulé des forums, j'en ai joué des personnages, pris des scénarios/PV. Jamais on m'a dit que l'IRL avant tout et de me dire que mon activité va pas... Si j'avais eu plusieurs compte ok... mais c'est mon seul et unique compte sur ce forum.
Je suis dégoutée...
Conclusion : si vous avez un soucis avec votre partenaire, allez le voir et PARLEZ LUI ! Soyez honnête et sincère. A chaque problème sa solution et souvent en parlant entre adulte tout se règle tranquillement.
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camisoledadparis · 13 days ago
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saga: Soumission & Domination 361
Espagne 2015-3 : Jaime recrutement
Jaime
Donc Jaime a 18ans et rentre en 1ère année de fac de science. C'est un volleyeur (ça s'est vu sur la plage). 1m85, 80Kg de muscles sous une peau imberbe, bronzée et débarrassée de ses quelques poils hors pubis, noir de cheveux, monté 20 x 5 à 5,2 circoncis. Homo depuis sa première expérience sexuelle avec un de ses potes de sport, il a fait son coming-out et sort d'une histoire de près d'un an avec un mec de 20 ans. Il est actif et passif. Son père est médecin et sa mère l'assiste, mais dans le contexte économique actuel et 3 frères et soeurs plus petits, il cherche à participer au financement de ses études et c'est pour ça qui va faire le serveur au mois d'août.
Ernesto déballe son argumentaire. C'est la première fois que je l'entends. Il est bon dans l'exercice. Jaime n'est pas choqué par la proposition. Il faut dire qu'Ernesto amène comme un privilège le fait d'entendre celle-ci. D'ailleurs Jaime est flatté que ce soit lui et pas les autres qu'on ait choisi en premier.
J'insiste sur le côté " sécurité " du travail, suivi médical, pratiques SSR, clients conscient du " haut de gamme " de notre offre de service. Sans minimiser la partie sexuelle des prestations, Ernesto précise qu'il faut aussi être bon dans l'Escort proprement dit.
Là, notre futur collaborateur s'inquiète de son dressing. Peur balayée quand on lui dit que les vêtements spécifiques (costumes, smoking...) sont compris dans le contrat.
Le dernier détail qui pourrait clocher c'est la taille de bites à " héberger " dans son cul. Le XXL n'est pas naturel à tout un chacun.
Quand je l'ai sodomisé, j'étais confortable, mais bien serré aussi. Rires de l'intéressé, le mec qu'il vient de quitter était équipé d'un sexe de 20 x 6.5 et avec lui il n'était que passif.
J'en profite pour dire que nous gérerons la partie professionnelle de sa vie mais pas la partie privée. Le seul truc est de ne pas prendre de risque concernant sa santé, question de respect pour les clients.
Ernesto bat le fer tant qu'il est chaud et je comprends pourquoi quand il nous dit qu'un de nos clients n'est pas " couvert " pour ses vacances le mois prochain. Contrat type de 3 semaines, voyage compris, 1 semaine d'affaires dans la capitale et 2 semaines sur la côte d'azur, le tout pour un salaire net 40 fois supérieur à celui de serveur estival.
Il a un peu de mal à digérer l'information. J'appelle Romain qui lui confirme que c'est du réel. Lui aussi va taffer le mois prochain et qu'entre sa mise aux enchères, ses prestations hebdomadaires et le " travail " d'été, il se fera cette première année plus qu'un cadre supérieur moyen.
Je n'avais pas pensé que ce serait aussi sa première prestation dans la société. J'en parle à Ernesto qui avait lui aussi zappé le truc. Il corrige aussitôt la proposition et l'assure pouvoir obtenir plutôt du 80 à 100 fois. Il est scié.
Ernesto lui propose d'aller le lendemain à Barcelone à son bureau. Il accepte et nous retournons avec les autres. Ses potes essayent de lui tirer les vers du nez pour savoir ce qui nous avait retenu tous les trois, mais il se tait.
21h, nous dînons tous ensemble, nos visiteurs ayant accepté l'invitation. Nous aidons Paco pour le service. C'est surtout Jésus qui fait les aller et retour avec la cuisine. Allez savoir pourquoi ! Le rosé glacé est de mise et sans nous en apercevoir, nous sommes tous un peu " partis " à la fin du repas.
Jaime me prend à part et me demande si je veux qu'il plante son cul sur la mégabite de Paco pour nous montrer ses capacités. Je lui roule une pelle. Il est gentil le gamin. Je lui dis que je lui fais confiance et que s'il prend ses quartiers à la villa, ça arrivera bien assez tôt. Il me serre dans ses bras et me dit qu'il a trop de chance cette année. Il a eu son " Bac ", il a largué son mec et nous arrivons avec la solution à ses problèmes de financement. Il va même économiser le camping. Quand il me dit cela, il éclate de rire et me dit qu'il vient de se rendre compte que c'est rien maintenant. Et puis ses deux amis ont besoin de son cofinancement de l'emplacement de leur tente.
La soirée se prolonge. Entre cafés, papotages, caresses diverses mais encore softs et passages dans l'eau pour nous rafraichir, la nuit s'avance et nos amis acceptent de rester. Traverser une partie de la ville à moitié bourré, pour rejoindre les matelas durs de leur tente... Ça convient bien aux habitants de la villa qui espéraient bien une deuxième partie de sexe.
Je me fais les hollandais. Culs blanc mais fougue toute méditerranéenne. En alternance avec PH et Ernesto, nous saturons leurs trous de nos coups de bites impérieux. Quand nous les laissons pour tester d'autres " abris ", ils sont pris en charge par Ludovic et Hervé. Pas de temps morts !
Alors que je cherche un plan, j'entends Jaime qui m'appelle. En levrette devant Paco, il se fait ramoner le conduit par ses 23cm épais. Au moins on ne pourra pas dire qu'il n'a pas de suite dans les idées. Je m'approche roule un patin rapide à Paco avant de lui demander ses impressions. Je n'arrive à lui tirer qu'un " bon, trop bon". Je m'aplatis, retrouve les lèvres et la langue de ma dernière conquête. Il arrive à me glisser un " t'as vu, je peux prendre lourd " entre deux brassages de langues. Je me coule entre ses bras et kpote sa bite que le limage de sa rondelle ne semble pas faire débander. Je me retourne et, sur le dos cette fois, je recule jusqu'à ce qu'il me plante. Dans cette position, on peut se rouler un patin tout en menant nos petites affaires et Paco aussi. Ce dernier devine que j'ai un peu de mal à garder mes reins suspendus sous Jaime. Il nous propose de migrer vers la table basse proche. C'est mieux. Je suis couchée dessus sur le dos, Jaime à genoux entre mes cuisses est juste à la bonne hauteur pour m'enculer et Paco, accroupi, les mains accrochées à ses épaules reprend son labourage en règle.
La bite de Jaime est très efficace. En fonction des coups de rein qu'il reçoit, il arrive à modifier ceux qu'ils m'envoient dans le cul. Sans que je lui en parle, il me dit que c'est ce genre de plan qui lui avait manqué avec Pedro (son ex).
Il arrive à me faire jouir sans que j'aie besoin de me branler. Les passages et chocs répétés de son gland sur ma prostate suffisent à déclencher mon orgasme. Quand, lors de chacune de mes éjaculations, je stoppe net sa progression, il monte en pression et, à son tour, jute mais dans sa kpote. Ricochet suivant, c'est Paco qui gueule en larguant sa sauce.
Il est 4h30 quand on s'endort.
J+2
Réveils à 11h. Je suis dans notre grand lit avec Ludovic, Ernesto, PH et Jaime. Il y a aussi João et Romain à l'autre bout.
J'enfile un maillot. Ça réveille Jaime qui se lève à son tour. Sans bruit nous allons à la cuisine. Les portes des chambres sont grandes ouvertes et on voit qui a dormis avec qui. Mon Marc a encore dans ses bras Baz alors qu'Hervé s'est endormi avec Rubén. Plus loin Arvid et Gaz ont l'air d'avoir fait plus que dormir dans les bras l'un de l'autre vu la pagaille des draps.
Quand on déboule dans la cuisine, le spectacle est revigorant. Pour au moins la deuxième fois, Jesus est planté par Paco. Torse sur la table de la cuisine, il pousse de tous petits gémissements pour ne pas réveiller toute la maison. Paco va pour se retirer et nous servir le café mais je le prends de vitesse et lui dis de finir son petit Jesus.
Avec Jaime, on sirote notre café en commentant leur baise. Enfin c'est surtout Jaime qui entreprend Jesus. Il rigole car ce dernier le traitait de fou quand il se faisait Pedro et sa grosse bite. Là, Jesus se prend bien plus gros et long et il voit bien que ça donne aussi du plaisir les grosses bites. On mate encore quelques instants. C'est intéressant ce qu'une grande différence de physique permet comme positions. Paco exhibe ses gros muscles avec des portés sur bite athlétiques. Jesus n'en peut plus de se faire ramoner. Il finit par jouir, les jambes serrées autour de la taille de Paco, accroché à son cou. On le voit mordre dans le deltoïde et y laisser la marque de ses dents pour ne pas hurler son plaisir alors que son jus coule de leurs abdos compressés.
On les laisse pour se mettre au soleil sur la terrasse. Lunette sur les yeux, nous synthétisons de la vitamine D.
Les autres occupants de la maison arrivent en ordre dispersé. Certains la tête dans le cul, d'autres quasiment frais et dispo !
Je profite que tout le monde soit là pour prévenir qu'avec Ernesto et Jaime nous allons en début d'après-midi à Barcelone. Arvid nous demande de l'emmener aussi. Les autres décident de rester. Nous embarquons donc dans une des trois voitures de location et traçons au nord. Ernesto conduit. Il dépose Arvid devant sa coloc avec la promesse de ce dernier de revenir nous voir (il a notre adresse et nos n° de téléphones) surtout que les grosses partouzes sont encore à venir.
Puis on file vers le bord de mer. Vers le Bario de Barceloneta où Ernesto vient d'acquérir pas trop cher, au nom de la société, un vieil immeuble de 2 étages où il a implanté les bureaux et son appartement. L'extérieur est encore à refaire mais l'intérieur est nickel. Jaime est impressionné par l'endroit. Comme au blockhaus, Ernesto a réalisé une frise avec les photos de ses Escorts en maillot Addicted (chez moi ils sont en Aussiebum). J'ai beau connaitre mes employés, les voir les uns à côté des autres, je remarque une plus grande disparité de physiques. Jaime a du mal à décrocher ses yeux. Il nous dit reconnaitre trois mecs. Il n'aurait jamais pensé que leur aisance financière venait de ce taf. Quelque part ça le rassure.
On monte son dossier. Ernesto lui donne l'adresse des boutiques dans lesquelles il devra aller s'habiller. Il téléphone au labo d'analyse pour les prévenir que nous passerions plus tard. Il en profite pour appeler son client. Alors que ça sonne, il pousse le dossier du mec devant Jaime. Je l'ouvre et on voit le mec en photo. Il est en maillot de bain. Dans les 45ans, bien fait, on voit que le contenu de son slip est lourd et pourtant il ne bande pas ! Je regarde Jaime, il me dit que ça va il avait craint un mec gras, chauve et repoussant.
Nous entendons la conversation téléphonique. Ernesto explique qu'il lui a trouvé un escort pour le mois d'août. Le mec est ravi, il lui explique aussi que c'est une nouvelle entrée dans la société donc il devine ce qu'il va lui demander. Réponse du client " je sais comment ça marche mais là tu ne vas pas me faire des enchères j'en ai besoin ".
Ernesto l'assure qu'il le lui réserve mais qu'il va falloir qu'il soit généreux tout seul. Le client comprend et annonce le chiffre d'un résultat d'enchères normales. C'est ce que lui fait remarquer Ernesto qui lui rappelle qu'il va avoir son gars 3 semaines en 7j/7 et 24h/24.
 A mes côtés, Jaime est sans voix. Je tempère en lui disant que le chiffre discuté est le salaire brut. Qu'il n'en aura que 55% net (le reste ce sont les charges 35% et la marge de la boite).
C'est limite s'il ne tombe pas dans les pommes quand le client propose 1 fois et demie sa première offre. J'opine de la tête et Ernesto confirme notre accord puis raccroche.
Jaime me roule un patin de la mort avant de faire pareil à Ernesto. Il est trop content. Son mois d'août qui s'annonçait sympa mais peu rémunérateur s'est transformé en vacances en France avec salaire de ouf.
Je lui demande si avec ses parents ça ne posera pas de problème. Ernesto annonce qu'officiellement, il émargera en tant que " secrétaire particulier ". Il dit que ce sera OK. Je pense aussi à la drogue, à Saint Tropez, ça ne doit pas manquer. Jaime me rassure que s'il avait dû tomber là-dedans, ce serait déjà fait vu la facilité pour trouver de la cocaïne aussi bien à Barcelone qu'à Sitgès. J'en profite pour souligner que nos escorts sont tous " propres " concernant les drogues et le tabac. Question de respect du client.
Quand on repart, on passe au labo. Le prélèvement dure 5mn et les résultats lui seront communiqués sous 48H comme en France. Nous sommes de retour à 18h. La villa est quasi vide. Marc et Hervé nous préviennent que les jeunes sont sur la plage et qu'eux attendent notre agent immobilier et son petit copain qui vont passer la soirée avec nous.
On enfile nos maillots, un short par-dessus. On prend la voiture et descendons à la plage.
Facilement on retrouve le petit groupe qui squatte un filet de volley. Les deux potes de Jaime l'assaillent de question. Il coupe court en leur disant qu'il avait profité du fait qu'Ernesto et moi dévions aller à Barcelone pour aller voir ses parents.
On entre dans le jeu. Une partie décousue mais acharnée, un plongeons dans la mer et on discute de la soirée. Les deux hollandais ont entendu parler d'une teuf et comptent y aller tout comme Rubén. La triplette souhaiterait les accompagner. Je demande plus de renseignement sur qui organise quoi. J'ai pas confiance et Ludovic non plus.
Après 5mn à nous faire la tête, ils admettent que nous ne sommes que le troisième jour d'un séjour de 21, donc ils ont le temps.
João me prend à part et me dit que si je veux, il pourra " encadrer " les petits au besoin.
En attendant nous remontons à la villa sans les " fêtards ". Dans la voiture où nous sommes tous entassés (10 !! y'en a 2 dans le coffre du C4 Picasso) Jaime console les jeunes en leur assurant que cette fête c'était plutôt souleries et défonce que baises et plaisirs. Il avait été à la précédente organisée par le même mec et s'était barré tôt avec Arvid qu'il avait rencontré là-bas pour la première fois.
Jardinier
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histoiresduninstant · 3 months ago
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𝔻𝕚𝕝𝕦𝕔 | Sway
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*↷◌ Info:
||Personnage : Diluc ||Origine : Genshin Impact ||Nombre de mots : 3 560 ||Inspiration musicale : Sway de Michael Bubblé ||Synopsis : [T/P] est une chanteuse connu à Mondstadt, et performe régulièrement dans la taverne de Diluc. On dit que les deux sont de bon amis, mais n'entretiendraient-ils pas une relation plus intime lorsque les portes sont closes?
⁎↣♡↢⁎
     Ce soir, à Angel's Share, taverne emblématique de Mondstadt, un évènement sortant de l'ordinaire allait prendre place à l'intérieur. Au rez-de-chaussée, une petite scène avait été installée, où quelques instruments reposaient dessus. Puis à l'avant, au centre, un micro solitaire. Cette petite mise en scène intriguait les nouveaux clients, se questionnant sur la raison de ce décor différent de l'habitude. Mais les habitués de la petite taverne savaient ce qui allait se passer. Un vendredi soir sur deux, une chanteuse à la voix mielleuse venait faire son spectacle, remplissant à l'occasion la taverne de client friand de son chant.
     Pour Diluc, barman et propriétaire de ce repère chaleureux, la venue de cette chanteuse lui permettait de venir gonfler ses recettes si la semaine n'avait pas été assez florissante pour lui. Bien évidemment, ce n'était pas l'unique raison pour laquelle il appréciait particulièrement ces soirées. Mais étant fidèle à lui-même, Diluc n'admettrait jamais l'effet que cette présence féminine avait sur lui, tout du moins, pas en public. PDV [T/P] :
     La taverne commençait petit à petit à se remplir, créant un brouhaha joyeux au sein de cette dernière. Diluc, lui, était au comptoir, nettoyant des verres ou servait des boissons. Son air sérieux même dans cette ambiance de fête me fit sourire. Rare sont les moments où j'ai pu le voir sourire, mais je les chéries comme rien au monde. Mon regard continua son chemin de son visage vers cette chevelure d'un rouge flamboyant, lui donnant un air sauvage et élégant en même temps. Puis mes yeux descendirent le long de sa nuque pour atteindre son torse musclé et pourtant, regorgeant de finesse. Je ne pouvais détacher mes yeux de cette silhouette envoutante. « Arrête de le fixer comme ça, tu vas baver [T/P]. �� dit l'un de mes musiciens en rigolant. Je me retournais en laissant échapper un léger soupir avant de lui répondre quelque peu blessée. « Ce n'est pas de ma faute s'il est bel homme! Comment ne pas vouloir admirer ce profil si charmant? » dis-je, un léger sourire sur les lèvres, jetant un dernier regard sur ce visage de marbre.
- Haha, non mais regardé moi ces yeux langoureux. Est-ce que notre cher [T/P] n'aurait pas un petit béguin pour le barman distant et mystérieux? » renchérit un autre musicien. Je fronçais les sourcils et regardais à l'opposé de Diluc en croisant les bras.
« Je ne vois pas ce qui te fait dire ça. Allez, trêve de bavardage, nous allons bientôt rentrer en scène! »
     La petite troupe s'échangea quelques regards complices avant de rigoler. Un rictus se dessina sur mes lèvres avant que je ne prenne la poignée de la porte de derrière, nous faisant rentrer directement à côté de la petite scène. À peine avions-nous passé le pas de la porte que tous les regards de la taverne se dirigèrent vers nous, devenant le centre de l'attention. Il faut dire aussi que nous étions plutôt chics. Chacun des musiciens portaient un costume trois pièces blanc crème, le tout accompagné d'un nœud papillon rose pastel. De mon côté, j'avais opté pour une robe noire en satin avec un col bateau. Cette robe enveloppait mon corps délicatement, adoucissant les courbes de mon corps. Finalement, je portais des gants en dentelle rose pastel, remontant jusqu'au coude, rappelant le nœud papillon des musiciens. Le tout était assez minimaliste, tout en ayant de l'élégance.
     Nous sourîmes à toute la salle, ravis de voir qu'il y a toujours autant de monde prêt à venir nous écouter; ça réchauffe le cœur. Pendant que les musiciens s'installaient, je pouvais entendre les murmures qui parcourraient la taverne à notre sujet. Des murmures d'excitation, de questionnement, d'appréhension. C'est alors que je me plaçais en face du micro, testais si le son fonctionnait, et la taverne devint silencieuse, impatience de savoir le déroulement de la soirée.
« Bonsoir à tous! Je vois que, ce soir encore, nous sommes nombreux et impatient que la soirée commence, n'est-ce pas? » dis-je dans le micro, le sourire aux lèvres à cause de l'excitation qui commençait à monter.
- OUAIS! » cria toute la taverne dans un élan de joie et de bonne humeur.
- Haha, bien bien. Je vois que tout le monde est en forme aussi encore ce soir. Eh bien, commençons sans plus tarder avec la première chanson qui est dédiée à la personne qui a su faire tambouriner mon cœur avec passion, qui a su faire frissonner ma peau de plaisir, et qui d'un simple toucher enflamma tout mon être du grand brasier qu'est l'amour. J'ai choisi la chanson Sway! »
     Suite à cette déclamation, une vague de sifflement parcourut le public intrigué de savoir qui était cet heureux élu. J'en profitais d'ailleurs pour lancer un regard furtif dans la direction de Diluc. Ce dernier restait impassible devant le comptoir à s'occuper des clients; il ne daignait même pas m'adresser un regard. Mais je savais que mes dires ne l'avaient pas laissé si indifférent que cela, bien qu'il montrât le contraire. Le bout de ses oreilles ainsi que ses pommettes prirent une teinte légèrement rosée, un changement très discret, mais qui n'échappait pas à mes yeux. À la vue de cette réaction chez Diluc, je reportais mon attention face à la salle, un sourire satisfait scotcher aux lèvres.
« Musiciens! »
     Ils s'échangèrent un regard, tous souriant et commencèrent aussitôt à jouer la mélodie. Je pris une grande inspiration et calmais ma respiration en fermant les yeux quelques secondes, avant de commencer à chanter de plus belle.
« . »
When marimba rhythms start play Dance with me, make me sway Like a lazy ocean hugs the shore Hold me close, sway me more
Like a flower bending in the breeze Bend with me, sway with ease When we dance, you have a way with me Stay with me, sway with me
Other dancers may be on the floor Dear, but my eyes will see only you Only you have that magic technique When we sway, I go weak
I can hear the sounds of violons Long before it begins Make me thrill as only you know how Sway me smooth, sway me now
Other dancers may be on the floor Dear, but my eyes will see only you Only you have that magic technique When we sway, I go weak
I can hear the sounds of violons Long before it begins Make me thrill as only you know how Sway me smooth, sway me now
When marimba rhythms start play Dance with me, make me sway Like a lazy ocean hugs the shore Hold me close, sway me more
Like a flower bending in the breeze Bend with me, sway with ease When we dance, you have a way with me Stay with me, sway with me
When marimba rhythms start play Dance with me, make me sway Like a lazy ocean hugs the shore Hold me close, sway me more
Like a flower bending in the breeze Bend with me, sway with ease When we dance, you have a way with me Stay with me, sway with me
« . »
     À la fin de ma performance, j'en profitais pour faire un petit clin d'œil dans la direction de Diluc, espérant cette fois une réaction plus prononcée chez le barman. Mais il n'en fut rien, malheureusement.
      Après seulement une chanson, la taverne était déjà en ébullition et en redemandait. Mes compagnons et moi-même ne pouvions nous arrêter de sourire face à l'engouement du public. Je repris mon souffle avant de ne reprendre le micro dans mes mains.
« Vous en revoulez encore ? »
     Un « Oui » unanime émergea dans toute la taverne, nous faisant comprendre que la soirée ne s'arrêterait pas en si bon chemin. C'est alors, qu'après deux trois gorgées d'eau, les musiciens se remirent à jouer, moi les accompagnant avec ma voix qui résonnait à travers tous les murs de la petite taverne.
PDV Diluc :
     La première chanson venait à peine de finir, et pourtant, la salle en redemandait déjà encore. Du coin de l'œil je l'avais vu m'adresser un clin d'œil, mais je ne réagis pas. Du moins, je ne le montrais pas, car je savais très bien qu'au fond de moi, mon cœur battait légèrement plus rapidement contre ma cage thoracique simplement à cause de ce clin d'œil.
     Je continuais ainsi de servir les clients qui se faisaient nombreux au comptoir. Evidemment, Venti était présent, mais je crains que les 10 bouteilles de vin n'aient eu raison de sa conscience. Je soupirais, découragé, de le voir ainsi avachi sur une table de ma taverne, encore une bouteille à la main et un sourire d'idiot accroché à ses lèvres. Parfois je me demande s'il est celui qu'il prétend vraiment être ; l'archon Anemo. Je secouais, désespéré, la tête de droite à gauche avant de reprendre la tâche que j'étais en train d'effectuer.
     De l'autre côté de la salle, [T/P] continuait de chanter de plus belle, sans jamais s'arrêter. Je lançais de temps à autre quelques regards furtifs dans sa direction tout en restant le plus discret possible ne voulant éveiller quelques soupçons. Et pourtant, plus je la regardais, plus il m'était difficile de détacher mon regard de sa silhouette. Ce corps sublime devenait enivrant, et ce visage, un visage d'ange, qui transpire la tendresse et l'amour. Ses traits fins et délicats, ses yeux remplis d'un feu ardent de passion, ses lèvres légèrement rosées dues au rouge à lèvres les rendaient encore plus délicieuses. Et sa voix, comment ne pas en parler. Le timbre de sa voix pouvait être à la fois fort et doux, agressif et tendre, sensuel et délicat. Sa voix n'était comparable à rien en ce monde tellement elle était unique et envoutante. Et ce vibrato grave et lent qu'elle pouvait produire en allant chercher un son du plus profond de ses entrailles ; j'en avais des frissons d'excitation. C'est incroyable l'effet que [T/P] a sur moi.
     Je souris tendrement en la regardant prendre plaisir à chanter devant cette foule en effervescence. Plongé dans mes pensées, je l'admirais paisiblement avant qu'une certaine voix un peu trop familière ne me sorte de mes songes.
« Elle est ravissante, tu ne trouves pas ? » dit-il avec un ton enjoué, les yeux rivés sur la silhouette de [T/P].
     Pas besoin de relever la tête pour savoir à qui appartenait la voix. Je décidais simplement de continuer à effectuer mes différentes tâches sans lui prêter trop d'attention.
« N'as-tu donc rien d'autre à faire que de venir boire dans ma taverne ? »
« Hahaha, même rendre visite à mon frère m'est interdit désormais ? » dit-il un verre de liqueur à la main, son air espiègle ne quittant jamais son visage.
     Je relevais la tête et le fixais du regard. Ne voulant pas envenimer la situation, je décidais simplement de le laisser faire, après tout, j'avais plus important à faire en ce moment.
« Eh bien reste, si cela te convient, mais tâche de boire raisonnablement dans mon établissement. Je n'ai pas envie de me retrouver à gérer un ivrogne de plus dans ma taverne. »
     Il laissa échapper un petit ricanement avant d'acquiescer et de s'éloigner, son verre à la main.
PDV [T/P] :
     La soirée commençait à toucher à sa fin et la taverne ne comptait plus que quelques clients en son sein. Épuisée de cette soirée de fête, je décidais d'aller me poser quelques instants au comptoir pour retrouver mon cher barman. Les musiciens, quant à eux, venaient de rentrer chez eux, tout aussi exténués de la soirée. Je m'assis sur une des chaises hautes du comptoir, et observais amoureusement le visage sérieux de Diluc, concentré sur une tâche à la fois. Il releva sa tête dans ma direction en me demandant ce que je voudrais prendre. A cet instant, mes lèvres s'étirèrent dans un sourire affectueux, n'ayant d'yeux que pour lui.
« Je vais vous prendre un verre de wiskey, mon cher. »
     A peine ma commande énoncée qu'il se mit au travail pour finalement me servir mon verre quelques minutes plus tard. Je bus quelques gorgées de ma liqueur avant de reposer le verre sur le comptoir verni de la taverne. Je relevais yeux afin d'avoir son visage dans mon champ de vision.
« Alors, que penses-tu de la performance de ce soir ? » demandais-je intriguée de connaître son impression ce soir encore.
- On peut dire encore une fois qu'elle a été réussie vu le nombre de clients qui se sont attroupés autour de toi et de la scène. » me répondit-il, un air indifférent sur le visage. Un soupir s'échappa de mes lèvres, quelque peu déçue de ce manque de réaction. Mais bon, à quoi est-ce que je m'attendais, c'est de Diluc dont on parle. Et pourtant, c'est une des raisons pour lesquelles mon petit cœur a craqué pour lui.
- Toujours neutre à ce que je vois. Et qu'en est-il de ma première chanson ? A-t-elle fait frissonner ton cœur de passion ? » le questionnais-je à nouveau, cette fois un petit rictus espiègle au coin de la bouche. C'est à ce moment que je pus voir à nouveau le bout de ces oreilles ainsi que très légèrement ces pommettes prendre une teinte rosée. Mon sourire s'élargit, connaissant déjà la réponse à ma question, mais je voulais tout de même savoir quel commentaire désintéressé Diluc allait me fournir.
- Je ne vois pas pourquoi une chanson aurait un tel effet sur ma condition cardiaque [T/P]. Toute fois, il se fait tard, tu devrais rentrer pour te reposer. » son sérieux ne quittait jamais son visage.
- Roooohhh la la, toujours aussi pragmatique à ce que je vois. Tu pourrais au moins dire que tu as apprécié mon chant au lieu de faire des remarques désobligeantes. » Je soufflais avant de ne reprendre une gorgée de mon whisky, le terminant à la même occasion.
- Mais, est-ce que l'impassible barman de la taverne Angel's Share serait en train de s'inquiéter pour moi en me demandant de rentrer tôt ?
- Pas nécessairement. Je m'inquiète plus du fait de devoir faire encore des heures supplémentaires.
- Tu sais, ce n'est pas en restant aussi froid que tu vas réussir à gagner mon cœur. » répondis-je dramatiquement, exagérant la situation.
- Veux-tu donc bien arrêter ta comédie et rentrer à la maison s'il te plaît ? Nous sommes en public ici, dans la taverne. » dit-il doucement en jetant de furtifs regards à droite et à gauche pour savoir si un client n'écoutait pas silencieusement la conversation.
- Haha, aurais-tu peur que quelqu'un se méprenne sur notre relation ? Eh bien soit, je rentre. Je réchaufferais le lit en t'attendant, mon chou ~ »
     Je lui susurrais les derniers mots à son oreille avant de me retourner pour sortir de la taverne. Du coin de l'œil, je le vis rougir me faisant sourire, satisfaite. Seulement, je ne me doutais pas qu'une certaine personne avait tout vu, et entendu qui plus ait.
« ... »
Lendemain matin
     Les quelques rayons qui traversèrent le rideau de la chambre vinrent effleurer mon visage, me réveillant doucement. Tranquillement, j'ouvris les yeux, ne voulant pas me faire aveugler par la lumière matinale. J'étendis mon bras à côté de moi et tâtai le lit, mais rien. Je ne sentis que les résidus de chaleur de son corps, ainsi que les quelques effluves encore présentes de son odeur dans les draps. Je me redressais donc sur le lit avant d'en sortir.
     Alors que je me dirigeais vers la cuisine, une douce odeur de nourriture vint remplir mes narines, me donnant l'eau à la bouche. J'accélérais le pas afin de me retrouver au plus vite dans la cuisine. Lorsque j'arrivais dans la pièce, je fus accueilli par un Diluc au fourneau, concentré sur chaque mouvement qu'il faisait. Un sourire se dessina sur mes lèvres et je m'avançais vers lui.
« Bonjour Diluc. Alors, bien dormi ? » lui dis-je en faisant un petit clin d'œil.
     Il releva la tête et posa son regard dans le mien, cette fois, je pouvais clairement voir la tendresse épouser les traits de son visage. Comme quoi, dans un endroit à l'abri des regards, même le plus désintéresser des barmans pouvait se révéler tendre et attentionné pour sa douce moitié. Il me sourit tendrement avant de déposer ce qu'il tenait dans les mains sur le comptoir pour se rapprocher de moi.
« Très bien, et toi mon amour ? »
     Il glissa ses bras le long de ma taille me rapprochant de lui. Un rire étouffé sortit de ma bouche tandis que je le laissai faire.
« Pourquoi ne m'as-tu pas réveillée lorsque tu es rentré ? Je n'ai même pas pu te faire un bisou pour te souhaiter bonne nuit.
- Tu dormais si paisiblement. Et puis, tu sais qu'il n'est pas conseiller de réveiller un ange qui dort, surtout lorsque ce dernier s'appelle [T/P]. Mais tu peux toujours me faire un bisou pour me souhaiter une bonne journée. »
     Il déposa un bref bisou sur mon front tout en resserrant l'étreinte. Cette fois, c'était à mon tour de rougir comme une tomate. Il a le don de, avec seulement quelques mots, me faire chavirer et perdre mes repères. J'enfouis mon visage dans son torse pour qu'il ne voit pas à quel point l'on pouvait me confondre avec sa chevelure d'un rouge flamboyant. Toutefois, il devait surement avoir remarqué ma timidité car, l'oreille contre son torse, j'entendis sa cage thoracique résonner dans un rire léger avant qu'il n'approche ses lèvres de mes oreilles pour venir me susurrer ces quelques mots
« Je t'aime, [T/P]. »
     Ce par quoi je répondis évidemment par l'affirmative, un sourire enfantin sur le visage. Puis, je relevais la tête et plongeai mon regard dans le sien. Nous nous observions tous les deux amoureusement, aucun ne voulant briser l'étreinte. Mes yeux descendirent légèrement pour venir se poser sur ses lèvres rosées et fines ; si délicieuses qu'on avait envie de croquer dedans. Je plaçais mes mains sur chacune de ses joues, et sur la pointe des pieds, posais mes lèvres contre les siennes. Il m'embrassa passionnément, comme s'il s'agissait encore de la première fois. Ses bras se refermèrent davantage autour de ma silhouette ne laissant ainsi quasiment plus d'espace entre nos deux corps, tandis que nos lèvres dansaient à l'unisson suivant un rythme rapide. Hâtivement, ce baiser devint passionnel et remplit d'amour pour l'autre, tout en y gardant une forme de tendresse. Je profitais de cette intimité pour venir glisser ma main le long de son dos avant d'atteindre son fessier. Ma main le caressa avant de le prendre fermement, nous collant davantage. Face à cette initiative, Diluc eut le souffle coupé, visiblement surpris de cette action. Je pus même voir un Diluc rougissant, presque timide et embarrassé. Mais je dois le reconnaitre, le fait de voir Diluc dans cet état pour la première fois le rendait si mignon et sexy à la fois, me fit encore une fois tomber sous son charme.
« Diluc, je te cherchais justement pour te dire que- »
     Soudain, on entendit une voix masculine résonner dans la pièce. Nous nous arrêtâmes net avant de tourner nos visages vers ladite voix. C'est alors qu'on vit un Kaeya, droit comme un i, trop choqué pour dire ou faire quoi que se soit. Un silence s'installa dans la cuisine, un long silence lourd de sens. Personne ne disait rien, mais tout le monde comprenait la situation.
« JE SAVAIS QUE TU AVAIS UNE AFFAIRE AVEC [T/P] ! »
     Kaeya s'écria soudainement, nous faisant sursauter Diluc et moi. Puis, un autre silence avant que je n'éclate de rire. Seulement, Diluc, lui, ne trouvait pas la situation aussi drôle que moi. En un clin d'œil il avait repris son air sérieux et sévère en regardant son frère. Pour ma part, je ne pouvais m'arrêter de rire, tellement le comique de situation était parfait. Visiblement, même son propre frère n'était pas au courant de tout.
« Tu n'as même pas prévenu ton frère ? Hahaha, tu es vraiment sans cœur mon cher Diluc. »
     Je me retournais dans la direction de Kaeya, un air perplexe au visage. J'essuyais quelques larmes de joie avant de reprendre.
« Nous sommes bien plus qu'une simple affaire, Kaeya. »
     En disant cela, je lui montrais mon annulaire gauche ainsi que celui de Diluc, mettant à présent bien en évidence nos alliances. La réaction de Kaeya fut des plus divertissante. Ce dernier s'attendait à tout sauf à cette fin, je pense. Rien qu'à voir sa tête de six pieds de long sous l'effet du choc, il s'agissait de la dernière possibilité. Diluc, lui, ne paraissait pas très ravi que son frère apprenne la nouvelle. Je souris et embrassais brièvement Diluc avant de sortir de la cuisine pour leur laisser un petit moment d'explication.
« Bon, je pense que des explications doivent se faire, en attendant, je vais aller prendre une douche. »
-T'as intérêt à m'expliquer pourquoi je n'étais pas au courant Diluc. »
     Alors que je m'éloignais tranquillement de la cuisine, je m'arrêtais avant d'intervenir une dernière fois.
« Ah, et pas de duel entre frères, hein, je compte sur toi mon chou ~ »
     Je quittais finalement la salle, un air satisfait sur le visage.
Ne pas prévenir son frère d'un tel changement, il faut le faire quand même.
⁎↣♡↢⁎
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ernestinee · 1 year ago
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Comme je n'ai que ça à faire Comme je procrastine, je fais un petit bilan du moment en mode level 10.
Vous vous souvenez du level 10, on définit 10 domaines de la vie, on y pense régulièrement pendant quelques jours pour n'être ni pessimiste ni trop optimiste, et on se met des points sur 10. Ensuite on choisit des domaines prioritaires pour lesquels on se demande comment monter d'un point d'ici le prochain bilan. On pose des objectifs et des façons d'agir. Je fais ça régulièrement depuis deeeees annééééées et ça m'a réellement fait évoluer. Le postulat est que lorsque l'on concentre son énergie dans quelque chose, cette chose évolue.
Bon alors.
1. Couple. 7/10 comme la dernière fois.
Ça va quoi. Tranquille.
2. Amitiés/famille. 8/10, -1 par rapport à la dernière fois mais on va entrer dans la période des anniversaires, ça va remonter.
Les amis fidèles sont toujours là, c'est agréable. J'aime bien les mettre au même niveau que la famille.
3. Santé : 8/10. +1 par rapport à l'année dernière
J'ai perdu 15 kg depuis le mois de mai et ça fait beaucoup de bien. Je suis au même poids qu'en 2016 quand je faisais 9h de sport par semaine. Alors je n'ai plus du tout le temps de faire 9h, mais le cirque reprend cette semaine (jonglerie , câble, échasses, corde lisse et trapèze) et pendant les vacances scolaires j'ai régulièrement bossé les bras et les abdos, j'ai assez bien marché aussi.
L'année dernière j'étais assez déçue de moi, j'étais fière de me lancer dans des trucs difficiles mais ils se sont vraiment avérés très difficiles, mon âge et mon corps agissaient comme des obstacles pour tout ce que je voulais faire au trapèze. En fait j'aimais bien ce corps avec des formes et il correspondait mieux à qui je suis, je trouve. Mais il ne correspondait pas du tout à ce que je voulais en faire. Du coup me revoilà fit, comme au bon vieux temps, mon corps comme un outil. Cardio peut mieux faire mais c'est pas mon truc, gainage de folie et bras encore un chouïa trop mous mais les pompes commencent à se fluidifier, c'est cool.
4. Environnement 7/10. Pareil que l'année dernière parce que rien n'a vraiment changé. Ça va changer, on commence des travaux en octobre dans la maison. L'appartement quant à lui se termine petit à petit mais on ne peut y aller que des petits moments du weekend, et c'est à 1h d'ici du coup ça limite fort. Bon allez peut-être un petit 8/10 alors, pour l'effort.
5. Don de soi. J'étais à flemme/10. Là je vais ajouter 1 point pcq justement hier j'ai fait du bénévolat pour avoir des subsides dans un projet d'intégration d'enfants handicapés dans des stages. Pour financer la présence d'éducateurices spécialisé.es et arriver plus facilement au quota de supervision nécessaire quand il y a des enfants handicapés dans le groupe.
Mais flemme quand même. Je donne beaucoup de moi, je fais du bénévolat avec les patients quand je sais qu'ils ne seront pas remboursés par la mutuelle par exemple. Je refuse qu'ils paient les manquements du système de soins de santé en Belgique. J'arrive pas à coter ça en fait, ça me semble naturel et en même temps je ne pourrais pas faire davantage parce bon il y a un moment où je paie des factures.
6. Loisirs 8/10. +1 par rapport à l'année dernière.
Je double ma présence au cirque cette année et ça commence demain et ça me terrorrise, et je suis en même temps impatiente de donner encore cette année des grands coups de pied dans ma zone de confort. Et je suis surtout impatiente de passer du temps avec le groupe du cirque. Ces gens sont remplis de talent, d'humour et de bienveillance, je n'ai pas envie de me passer d'eux.
7. Job 9/10 encore, même chose que l'année dernière.
J'ai beaucoup de boulot et j'aime ce que je fais. J'ai juste beaucoup trop de boulot par périodes, c'est mal réparti sur l'année. Là je viens de passer deux mois plutôt chill pendant les vacances scolaires parce qu'il y a beaucoup d'absents et d'un coup ils reviennent tous et beaucoup d'entre eux ont besoin de testing et de bilan. J'ai posé les bilans exprès à cette période parce qu'en général j'ai un.e stagiaire et c'est un bon apprentissage, mais là je n'ai pas de nouvelles de celle de cette année.
S'il devait y avoir un objectif ce serait arrêter de procrastiner mais bon, on le connaît bien ce petit cocktail "1/3 angoisse d'anticipation, 1/3 perfectionnisme, 1/3 syndrome de l'imposteur"
Cet objectif ne fonctionne pas, étant donné que j'écris tout ceci au lieu de faire mes factures.
Je devrais bosser sur mon rapport à l'argent. Des années que je bosse et je suis toujours déchirée à l'idée de donner une facture à un patient.
8. Finances 6/10.
+1 par rapport à l'année dernière parce que j'étais vraiment dans une grosse tuile avec des documents perdus par la mutuelle et donc l'impossibilité d'obtenir mes honoraires de plusieurs mois. Ça avait reculé pas mal de paiements importants qui avaient donc été majorés et c'est comme ça qu'on se retrouve dans le caca financièrement parce que ça décale les paiements faisables et donc ça ajoute des majorations sur le moindre truc.
J'ai aussi eu des problèmes dont j'aurais pu me passer, avec ma voiture, ça a été cher.
Du coup c'est un +1 d'encouragement pcq la galère continue mais j'ai trouvé une solution, et ça m'a demandé de prendre sur moi et téléphoner (😱) mais maintenant l'avenir me stresse un peu moins.
9. Philosophie. 0/10, pareil qu'avant.
J'ai même pas envie d'en parler,tiens. Je vais trouver un autre libellé.
10. Lecture 9/10. +2 par rapport à l'année dernière, LE gros progrès de l'année, avec la santé.
Je suis dans mon 18eme bouquin et j'ai même un petit résumé de chaque dans le billet épinglé. J'espère arriver à 20 avant décembre mais là je suis dans une grosse lecture assez technique sur la remédiation des troubles visuo-attentionnels.
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rayondelun3 · 1 year ago
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Mon prof de littérature me rend zinzin : j'ai passé les 3/4 de l'après midi a corrigé son cours sur Victor Hugo. Il a donné des mauvaises dates, n'a même pas parlé de la querelle Hernani qui est super importante... Il a parlé de l'engagement politique sans par'er des faits. Vraiment je me suis dit tout le long « mais what the fuck ???? » ok l'erreur est humaine, et c'est pas parce que tu es dans l'enseignement que tu ne peux pas te tromper mais là on parle de TOUT le fucking cours en fait. Et en plus sur Victor Hugo, le monument LE MONSTRE LE BIG BOSS de la littérature française. Comment tu peux autant foiré ton cours sur Victor fucking Hugo à la fac en lisant littéralement tes fiches ? J'hallucine vraiment. J'ai dû tout refaire, tout reprendre... Je n'ai même pas encore fini ! C'est une blague ce prof.
Oui c'est ce prof qui nous a enlevé Flaubert du programme oui. Oui. FLAUBERT. J'ai beau faire des efforts mais je peux plus me le voir. En plus Victor Hugo que je peux pas me l'encadrer celui-là non plus. Heureusement j'ai changé d'avis à force de faire mes recherches sur lui etc. D'où la petite carte postale avec ses petits enfants là... Trop mims.
Vraiment ça me détruit : mon prof a préféré s'attarder sur les funérailles nationales (en donnant les mauvaises dates sinon où est l'intérêt ???) pendant les 15 dernières minutes du cours et se tromper dans l'explication de Notre-Dame de Paris pendant 30 minutes (oui sinon encore une fois où serait l'intérêt right ????). C'est pour nous pranker qu'il fait ça ? Parce que ça ne me fait ABSOLUMENT PAS rigoler. J'ai d'autres trucs à faire, j'ai eu zéro vacances à cause des fucking 3 semaines de partiels et là je reprends et on me sort que des mauvaises informations pendant une heure ?
Je suis affolée. Ça veut dire que les gens de ma classe qui auront pris en notes certains trucs (parce qu'aussi la prise de notes dans son cours c'est un bon gros bordel hein on va pas se mentir sur ça non plus mais on est à la fac alors on va pas chouiner)... S'ils ne vérifient pas ils auront littéralement que de la merde.
C'est génial. Bien joué. J'hallucine vraiment. J'hallucine. Tu m'étonnes qu'il ne met pas ses cours sur cursus le boug. Ça serait mettre à la vue de tous toutes ses fucking erreurs là. VRAIMENT JE N'EN PEUX PLUS.
Et c'est encore que «la reprise» lol.
J'imagine que comme nous sommes jeunes ils se disent qu'on ne sait rien peut-être ? Mais putain heureusement que j'applique la méthode de Descartes.
FUCKING HELL.
Après j'aime bien faire des recherches etc. Normal. Toujours je fais du complément de cours MAIS J'AI AUSSI D'AUTRES MATIÈRES AVEC D'AUTRES LIVRES À LIRE EN FAIT.
When you are young they assume you know nothing.
J'avais tiqué sur des dates, sur les noms des recueils pendant le CM alors que bon, je ne suis pas du tout une pro sur V. Hugo... Mais je pensais pas QUE C'ÉTAIT À CE POINT LA MERDE.
Allô j'ai Plaute à lire, Ovide et Callapée. J'ai mes recherches sur la mythologie greco-romaine ok ? J'ai un million de trucs à faire à côté dans ma vie. J'ai zéro temps pour mes loisirs et après ils viennent nous engueuler parce qu'on finit en burn out ?
Allez c'est bon aussi.
Anyway je suis dans le car pour rentrer j'vais taper un bon run comme d'habitude et essayer de pas péter mon crâne bien que ce ne soit pas l'envie qui manque.
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claudehenrion · 10 months ago
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Macron va stériliser (sic !) l'infertilité...( I )
Dans le tas de mauvaises nouvelles dont aucune ne donne envie de savoir quelle sera la suivante dans la liste, une lueur d'espoir, tout de même : il était temps ! A cause de (ou grâce à) un effondrement historique (et pas moins catastrophique pour autant) de notre natalité, le''plus jeune président de l'histoire de la république et son plus jeune premier ministre depuis la nuit des temps'' (il paraît que ce serait un compliment, pour eux... alors que tout le monde --sauf eux-- sait que la valeur des années –comme celle des damnés-- n'a pas de corrélation avec la longueur du la barbe du capitaine) vont résoudre le problème de la fertilité... dont la leur démontre qu'ils ne dominent pas vraiment le problème !
Mais comme rien n'est jamais simple dans la vie (et encore moins simple dans notre ''Etat dont le roi est un enfant''(pour rendre hommage à l'Ecclésiaste qui voyait dans ce seul manque de pot complet la source de tous les malheurs possibles), il a fallu que nos jeunes immatures s'amusent à faire une chose et son contraire, comme ils adorent le faire pour ''emmerder'' (c'est eux qui le disent) les adultes : au moment où notre président prend enfin conscience que notre démographie plonge sans espoir (au moins, tant qu'il s'entêtera à ne pas prendre les 3 mesures simples qui résoudraient le problème ''pour de bon'')... il faut qu'il aille, allez savoir pourquoi, relancer un combat mortel entre le Bien et le Mal et entre le Vrai et le Faux, qui ne peut que nous faire plonger encore plus profondément dans ce mal irrémédiable : une néfaste ''constitutionnalisation'' (un mot affreux pour une chose encore plus affreuse) : on panthéonise --c'est une idée fixe, chez Macron-- l'abandon de facto du serment d'Hippocrate (''Tu ne tueras pas'') et de la liberté de conscience –et de parole, tant qu'on y est : on est progressiste, ou on ne l'est pas !
(NDLR : il faut vite que j'écrive ces mots ''à ne jamais oublier et à soigneusement conserver dans nos mémoires'' : dès demain, il sera interdit d'émettre la moindre vérité non con-forme à l'assassinat ''dans les règles'' de bébés à la veille de naître. Notre société cannibale ignore ceux qui ne peuvent pas descendre dans la rue et tout casser (les très vieux et les trop jeunes). Rappel : pour avorter à 14 semaines, il faut écraser le crâne du bébé-à-naître (eux disent ''fœtus'' : ils croient ainsi n'assassiner personne, ce qui est le plus gros mensonge de l'histoire de la science).
Vous me direz que, après les immenses conneries qui ont escorté le covid, toutes sirènes hurlantes, vers une cata XXL dont on commence à peine à apercevoir les limites illimitées... on aurait dû savoir que la seule chose à laquelle il faut s'attendre, c'est ''le pire'', avec les gangs de clowns tristes qui ne nous mènent que ''nulle part''. Mais l'âme humaine, que quelques uns croient ''faite à l'image de Dieu'' –NB : ce qui ne veut pas dire que Dieu, lui, soit ''à l'image de l'homme'' et ressemble à Macron : à la rigueur, certains l'ont comparé à Jupiter, les pauvres. Mais à Dieu... Ah ! ça... non, Dieu merci, si j'ose !-- est pleine de ressources, et refuse ce qui serait trop lourd pour elle à supporter... Un faible espoir pour une catastrophe irrémédiable... dont personne n'avait besoin.
Mais revenons à l'infertilité, promue ''grande cause nationale'', ce qui veut dire qu'on va nommer, à grands frais pour changer, un ''comité d'experts'' (comme les médicastres qui ont menti et/ou se sont trompés sur tout, à propos du covid –-- ou, à propos de l'Ukraine, ces généraux dont pas un seul n'a imaginé ce qui s'est passé, et qui continuent à refuser de voir ce qui crève les yeux : ils ont eu tout faux depuis le début !) qui vont aligner poncifs, fausses évidences et lieux communs sur un sujet sur lequel ils sont… puceaux ! Ce comité ne sera certainement pas ''Théodule'' --ce qui veut dire, étymologiquement : ''qui est au service de Dieu !''--, mais plutôt ''théoclaste'' (= qui brise Dieu) ou théophage (= qui bouffe du dieu)... mais son inefficacité coûteuse, foncière, incontournable n'est déjà plus à démontrer (elle est ''de système').
Grâce aux crétineries XXL de hollande, et par la faute des faux-prophètes d'un réchauffement général (qui rendent les avions, les SUV et les bagnoles au diesel responsables de la sécheresse au Sahara !), la France, cette ex-bonne élève de la démographie, rentre dans le rang et n'assure plus le fameux ''remplacement des générations'', ce qui justifie le vent de panique chez nos pseudo-élites –qui tremblent à l'idée qu'il y ait moins de con-tribuables pour leurs fins de mois-- et les poncifs idiots de nos puceaux ès-gauloiseries (alors qu'il suffirait, là comme ailleurs, de simplement annuler toutes les mesures stupides prises par hollande, responsable et coupable).
Mais manque de pot, c'est sur la terre entière que ce phénomène est perceptible. Les géographes de l'Université de Bruxelles viennent de terminer une étude qui démontre que –tenez-vous bien !- 64,4 % de la population mondiale se situe sous le seuil du simple renouvellement des générations. Pour l'Institut démographique de Vienne (en Autriche, pas dans le Dauphiné !), 1/3 des femmes d'Asie (Japon, Sud Corée, Singapour, Taïwan...) n'auront pas d'enfant... Et les chiffres officiels de l'ONU (pour ce que vaut cette source empoisonnée !) s'inquiètent (se réjouissent, plus souvent !) d'une ''Baisse massive de la fécondité de 2000 à 2020''. Nos auto-préposés à la gaudriole ont du pain sur la planche ! Et s'ils n'étaient pas aussi infatués, prétentieux et incultes, ils connaîtraient la suite de la triste vérité :
Le ''taux de fécondité'' était , mondialement, de 4,8 enfants par femme en 1970, tombait à 3,7 en 1980, puis à 3,3 en 1990, à 2,8 en 2000 avant de se ramasser à 2,3 en 2021 –dernier chiffre disponible. ''Ça, Madame, c'est de la chute... ou je m'y connais pas'', dirait mon amie Madame Michu ! Et comme pour compliquer la tache tâche de notre Comité théophobe en gestation, on apprend que les zones où la fécondité est ''très faible'' (c'est-à-dire inférieure à 1,7 enfant par femme) représentent 40,8 % de la Terre, dont toute l'Europe. C'est dans ce club de 3ème division que la France vient de faire son entrée : première en con-FISC-ation, mais dernière pour la bagatelle (présenté comme ça... on commence à comprendre : le lemme n°2 est une conséquence du lemme n°1, CQFD !). Mais même les régions ''à forte natalité'' (> 3,5 enfants par femme), concentrées en Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud-est, ont commencé une forte décrue (elles viennent de 5, voire 7, en moyenne !) grâce à ou à cause des études des filles et (donc) de l'âge au premier enfant... et de la contraception, même pas con-stitutionnelle, là-bas. Ils vont avoir du bouleau, nos puceaux !
Le monde actuel, dans le fond, est beaucoup plus rigolo que nous, ses utilisateurs / usagers, ne le vivons : il se complaît à nous faire des niches perpétuelles, et à peine les plus prétentieux d'entre nous ont-ils la vague impression qu'ils commencent à piger un truc (ce qu'ils transforment aussitôt en ''programmes absurdes'' s'ils sont députés européens ou –et c'est pire !-- membres de la grosse Commission qui assassine l'Europe sous ses mauvaises idées... C'est simple : entre eux et nos ministres, on ne peut dire qui est le plus pervers, le plus vicelard, le plus nocif, le plus mortifère...
Au moment où ils racontent qu'il voudraient lutter contre le refroidissement démographique ambiant (= la fin, à terme, de toute humanité), ils n'ont rien trouvé de plus contre-performant que de ''sanctifier'' un faux principe démoniaque... Toutes les données vont être bouleversées et mises cul par dessus tête, nos Nuls n'ayant, évidemment, rien vu venir des catastrophes immenses que ce vote (que je me dépêche de dire criminel avant le ''saut vers la mort''--et non pas ''de la mort''-- qui entrera en vigueur demain), va –et ne peut que-- entraîner... Encore eût-il fallu qu'ils sachent (NDLR-2 : je préfère cette forme à ''sussent'', grammaticalement plus correct mais qui peut pr��ter à sourire, le monde et nos politiciens étant... ce que nous savons !) ''de quoi ils blatèrent''...
H-Cl.
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francaistoutsimplement · 6 months ago
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« Allô, Marine Tondelier, c’est Emmanuel Macron à l’appareil
• Ah bonjour Monsieur le président. • Voilà pourquoi je vous appelle.
Comme vous le savez les hordes nazies sont aux portes du pouvoir. Et il faut tout faire pour les empêcher d’ouvrir des camps de concentration et de construire des chambres à gaz.
• Tout à fait Monsieur le président. Et comme vous le savez, les 12 millions de ceux qui ont votés pour eux sont des ouvriers et des employés, qui en général n’ont jamais dépassé le bac, donc des abrutis incultes. Racistes, homophobes, misogynes, transphobes, carnivores, ils cochent toutes les cases. Il faut tout faire pour éviter cette horreur.
• Absolument et il ne faut surtout pas leur donner la parole. Alors voilà ce que je vous propose. Avec vos amis bac+5 et masters en études de genre du « Nouveau Front Populaire » des grands ancêtres comment qu’ils étaient pas contre les heures sombres, vous allez faire alliance avec les fonds de poubelle de mon mouvement. Et comme ça, hop, grâce à ce « bloc central », on fait comme d’habitude : no pasaran et on sauve le pays. En fait on sauve d’abord mes fesses, mais c’est le but, faut être clair.
• Pas con, mais comment fait-on ?
• Très simple. Votre mouvement ne représente pas grand-chose, alors je vais vous nommer Premier ministre et on va faire comme d’habitude. Refiler des maroquins aux écolos, ils adorent ça, et comme ça ils peuvent manger du homard arrosé de Château Yquem à tous les repas. Demander aux socialistes, dont je rappelle qu’ils m’ont fait élire, de trahir.
Et ça ils ont l’habitude c’est leur seconde nature. Faire venir les bricolos qui salivent à l’idée de rester dans les salons de la république, et il y en a pas mal avec Ruffin et Corbière en tête.
Vous allez vous répartir les postes avec les macronistes, et c’est bien le diable si vous n’arrivez pas à bricoler une majorité aussi relative que la précédente. Et on vous expliquera comment utiliser le 49-3. Je vous rappelle qu’Élisabeth Borne multirécidiviste dans ce domaine est socialiste. Ah et puis on refilera un truc à cet imbécile de Roussel, il en rêve.
• Bon ça me va, mais comment fait-on ? • Ne vous inquiétez pas je vais vous arranger les bidons. Quelques coups de fil dans les rédactions et vous allez voir comment qu’ils vont tous vous mettre en avant.
• Eh bien merci Monsieur le président. À la semaine prochaine. »
(Source : X - regis de castelnau)
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bourbon-ontherocks · 2 years ago
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(Previously, on the HPI rewatch...)
Cet épisode m'a détruite la première fois que je l'ai vu et toutes les suivantes. Accessoirement c'est aussi un des épisodes qui m'a causé le plus de fous rires. Allez comprendre, et surtout priez pour moi 😭
Céline qui dort en T-shirt Che Guevara ça restera à jamais l’un des plus grandes énigmes de ce show. I have SO MANY questions.
Deux mois.
........................
Attendez, je la refais pour que tout le monde se représente bien ce que ça fait. DEUX MOIS. Morgane a cessé de venir pendant deux mois, sans que Adam (ni personne en fait ?) ne prenne de ses nouvelles ? 😱 Je veux bien que Céline leur ait fait des updates réguliers, mais genre, personne ne lui a envoyé un petit texto, on n’a pris la peine de venir la voir en sortant du boulot ? Personne s’est dit “tiens, on devrait lui organiser une soirée tous ensemble, ça lui changerait les idées”, non ? Personne 😭 Aled
On notera que Morgane bade sur le canapé de Céline, mais avec des faux-cils. Tout espoir n'est donc pas perdu 🤗
"Bonjour Morgane, content de vous voir." Mec, c'est CA que tu trouves à lui dire ??? Encore une fois, ça fait DEUX MOIS qu'elle est pas venue au boulot, et c'est tout ? Mais au secours... 😩
Deux mois putain...
Par contre Céline est juste trop mignonne a essayer de remotiver Morgane, je l'aime 🥰
"Elle aurait préféré mourir plutôt que renoncer à son intégrité" "Oui bah du coup c'est un peu ce qui s'est passé" 😅 Cet enchaînement me fait toujours autant mourir de rire
Sandra Weber my beloved!!!!! 🥰
La façon dont Morgane revendique un droit de regard sur la vie sexuelle d'Adam me fume complètement, elle est déjà teeeeeellement possessive c'est dingue 🥹 Parce que "Vous comptiez me le dire quand, que vous vous tapiez Miss IGPN ?", Morgane ma chérie, en vrai il était même pas obligé de t'en parler, hein, ça le regarde, SAUF ! QUE ! Adam lui-même ne remet pas cette affirmation en question et confirme implicitement qu'il doit des explications à Morgane, Mr. "La vie perso ça reste perso" de l'épisode d'avant est tout penaud "bah, heu, oui, je comptais vous en parler à votre retour..." mais putain il s'écrase c'est comme s'il se sentait coupable, ça me détruit 😱
Parce que oui il se sent coupable au fond
Coupable d'avoir renoncé à Morgane
.....................Je crois que je fais un AVC
Et puis oh bordel "A quel moment elle vous a séduit exactement ? Quand elle a essayé de vous virer, ou quand elle a demandé ma tête ?", la violence du truc, là on rentre dans le dur, mais que j’aime cette franchise de Morgane, PLUS de quatre vérités comme ça pour la saison 3 siouplait 🤩
Et puis pardon de revenir là-dessus, mais je rappelle à tout hasard que Morgane a appris pour Roxane il y a DEUX MOIS. Oui parce que nous on voit ça entre la fin d'un épisode et le début d'un autre, mais la meuf ça fait DEUX MOIS qu'elle rumine que Adam sort avec Roxane quand elle lui demande des comptes. Girl, your obsession is showing! 🫠
Pardon, mais si la mère de la victime et la juge recevaient des menaces depuis des semaines, c'était pas un truc à mentionner pendant le procès ? Fin je sais pas, hein, mais là comme ça, je me dis que ça aurait pu jouer dans le verdict, non ? Qui reçoit des menaces pendant un procès sans le dire à personne ? C'est complètement con.
"Moi en maternelle je faisais beaucoup d'asthme" Gilles je t'aime, ne change rien 😂❤️
Morgane vs. le philodendron c'est un des grands moments de cette saison. Je pourrais disserter pendant des heures de la symbolique de cette plante à la place de Morgane, de savoir si c'était une manœuvre volontaire de la part de Roxane ou pas, du philodendron comme victime expiatoire de la jalousie de Morgane, de... Nan mais je vais pas le faire, sinon on y est encore la semaine prochaine 🥺 
Vous remarquerez qu’entre le philodendron et le ficus, on a quand-même une obsession botanique dans cette série 🪴
C'est marrant parce que TOUT dans le personnage de Roxane crie not girly, et pourtant la meuf a redécoré le bureau avec des petits cœurs roses quand-même... #characterizationwho?
Je suis désolée mais je dois souligner une nouvelle fois l'absurdité du shipname Karaxane, genre même sa meuf l'appelle par son nom de famille ? Alors que Roxadam était RIGHT HERE ??? 🤦
Vous réalisez que c'est littéralement la première fois que quelqu'un se rappelle que Karadec a un prénom (au bout de 13 épisodes il était temps). Et que c'est dit par Roxane ? tuez-moi
LA. JALOUSIE. DE. MORGANE. DANS. CET. ÉPISODE. 🙊🙊🙊 Elle est tellement jalouse et elle s'en rend même pas compte, oh bordel
Au passage c'est aussi l'épisode où Morgane est alcoolique 🙃
Le fait que Morgane a utilisé un des post-it en forme de petit cœur rose de Roxane pour dessiner une teub dessus et le mettre sur la photo du mec à poil, ça restera à jamais l'un de ses plus grands petty moves 🤣
Et puis rien que pour la scène où Morgane crie "LE SEXE !" aux oreilles de Karadec, ça valait le coup
Si quelqu'un sait ce que Adam articule silencieusement à Morgane au moment où il quitte le bureau avec Roxane, venez me le dire, je vous en supplie. Ça fait un an que j'essaye de savoir 😱
"Prends ça dans ta gueule, toi" aka mon fou rire numéro 1 de l'épisode 🤣
Eliott qui passe tout l'épisode à lire un bouquin de criminologie tout en conspuant sa mère, mhhh, something something Freud reviens 🤔😅
N’empêche, c'est trop mignon que même bourrée, Morgane respecte à la lettre les consignes de Karadec sur le fait de pas parler de l'enquête à Sandra 🥹💕
"Morgane, c'est Karadec" putain mais le mec lui-même a oublié qu'il avait un prénom, en fait....
"Le mec écrivait ses messages de la main gauche parce que sa main droite était occupée à autre chose..." aka mon deuxième fou rire 😅
Alors là je voudrais quand-même qu'on m'explique, parce que chez la juge on a des cartons de pizza et des cornets de frites sur la table, et on nous dit qu'en plus Morgane a cuit un kilo de coquillettes ? Je veux bien que ça mange, les enfants, mais là ça fait un peu beaucoup, non ?
Le gros plan sur le visage d'Adam et son petit sourire amer genre j’aurais dû m’en douter quand il comprend que c'est Morgane qui a squatté chez la juge... 🥹
TOUTES LES RÉACTIONS DE GILLES CHEZ LA JUGE
Les couches
Les coquillettes
LA PAT PATROUILLE 🤣🤣🤣🤣🤣
Que quelqu’un donne une récompense à Bruno Sanches, n’importe laquelle, parce qu’il est juste extraordinaire 😍
Cette scène c'est mon plus gros fou rire de TOUTE la série, la première fois que je l'ai vue j'ai littéralement hurlé de rire pendant dix minutes sans pouvoir m'arrêter
"J'ai pas fini de vous engueuler !" c'est un peu l'histoire de sa vie, à Karadec, ça... 😏
"Une touche de violence policière rendrait encore cette histoire plus croustillante" je laisse ceux qui savent™ apprécier...
L'article de Sandra, si ça vous intéresse (si, si, en zoomant un peu on arrive à lire) :
Tumblr media
Karadec qui se marre quand Morgane se fait défoncer par l'équipe au sujet de l'article, c'est drôle, et en même temps, en sachant que la prochaine fois qu'il la revoit c'est en train de chialer à 4 grammes, ça me fend un peu le cœur... 😰
Et là on arrive à LA scène qui mérite un Emmy à elle tout seule
.................................
😱😰💔
Parce que phewww, déjà qu'elle est tragique en soi, mais en plus en SACHANT que Romain est un connard ? Et que Morgane ? Picole toute seule devant sa tombe ? Gnnnnnnnn, laissez-moi sortir...
J'ai tellement à dire sur cette scène, je pourrais disserter sur chaque réplique, mais vraiment juste wow, on peut dire ce qu’on veut sur HPI mais l’écriture de cette scène = perfection
"TU PENSES QUE T'AURAIS FINI PAR TE BARRER TOI AUSSI ?" .................................Appelez le SAMU
Le jeu d'Audrey putain, le jeu d'Audrey me met les larmes aux yeux à chaque fois, la justesse !! La retenue !! La façon dont l'émotion monte subtilement sans en faire des caisses, je -- les personnes qui ont écrit, joué, et dirigé cette scène savent ce que c'est que le deuil, c'est tout ce que j'ai à dire
Évidemment que NON c'est pas tout ce que j'ai à dire !! Vous y avez cru ?
"Avec toi c'était simple" vs. "Avec Kristin, c'est simple", uuuuuuuuuuuuuuuuh, laissez-moi CREVER 😭😭😭
"Mais là j'y arrive plus" 😰 
.......................................................
Elle est TELLEMENT en dépression ça me tabasse... que quelqu'un donne de l'amour à Morgane, là, c'est urgent ! 💔
On est d'accord que vu ce qu'elle picolait trois scènes plus tôt, c'est pas avec une bouteille de crémant qu'elle va tomber dans les pommes, hein ? Hein. Voilà, je voulais juste établir ce point.
Bon alors question importante : qu'est-ce qu'elle fout dans son lit ? Non parce qu'on sait grâce à l'épisode d'après qu'il y a un canapé chez Karadec (et même si Sofiane s'est fait aspirer dans un trou du scénario, en théorie il a aussi une chambre). Vous le voyez, vous, le Karadec de deux heures du matin, déjà bien saoulé d'être allé chercher Morgane et d’avoir dû nettoyer son vomi, lui prêter son lit en plus ? Non, hein, faudrait pas déconner. Donc, je repose la question, qu'est qu'elle fout dans son lit ? 👀
(et à quel moment elle a changé de boucles d'oreilles aussi)
Morgane : *tombe sur Karadec à poil* Morgane : *darde sa langue* (si si, je vous assure, c'est dans le dernier plan de l'épisode. Je dois aller me javelliser les yeux, j’en a trop vu je crois, tu m’étonnes qu’elle fasse une fixette sur les brosses à dents, après, ce show fait clairement une fixation orale)
(encore une fois Freud reviens)
Nan mais vraiment un jour j’écrirai un analyse sur tous les trucs que Morgane fait avec sa langue dans la série et ça sera pas du tout PG13, je vous préviens
Bon allez je vous laisse je dois aller me préparer psychologiquement pour revoir une certaine scène de brossage de langue, justement...
😘
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wubblesred · 8 months ago
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Ghoulcy week 2024 day 3 SFW French
Bonjour mes chers habitants d'abri, j'espère que vous allez bien. Nous revoilà parti avec la semaine ghoulcy. Le thème du jour 3 est Entraînement au tir. Bonne journée à tous et bonne lecture
De toute les activités qu'elle aurait pu imaginer faire avec la goule au cours de leur voyage, celle-là ne faisait pas partie de la liste. Lucy le regarda aligner les bouteilles vides de Nuka Cola, il avait limite une joie enfantine en le faisant comme si l'idée de voir la jeune femme utiliser une arme lui procurait une certaine satisfaction. Après l'homme la surnommait sa petite tueuse donc ce comportement n'étonnait pas vraiment l'habitante d'abri. Elle avait beau lui avoir expliquer maintes fois qu'elle était la meilleure de l'abri au stand de tir, elle utilisait si rarement son arme que la goule en doutait fortement.
« On est vraiment obligé de se stopper pour faire ça ? » La jeune femme trouvait ça dangereux de s'arrêter ainsi juste pour faire quelque chose qu'elle savait déjà faire.
« Pour la cinquième fois, petite tueuse, oui on est obligés. Je saurai pas assurer ton cul à chaque instant et je me sentirais mieux de savoir que tu sais utiliser ce flingue, surtout qu'il est notre dernière trouvaille. »
En effet, ils étaient encore devant le Super Duper Mart devant lequel Cooper avait trouver des munitions ainsi qu'un nouveau fusil dont il insistait qu'il revienne à Lucy. Un cadeau dont la goule voulait être sûr qu'il soit en mesure d'être utiliser correctement pour protéger celle qui lui procurait des sentiments supposés morts depuis des siècles. Lucy avait failli être blesser à de maintes reprises à cause de son refus de porter une arme et il allait changer ça par tout les moyens. Hors de question de perdre une des rares personnes qui soient dans son cœur.
Lucy avait de nouveau du mal à s'exprimer face à l'homme, elle avait de nombreuses fois exprimer son choix de ne pas prendre d'arme mais Cooper rétorquait toujours que les terres désolées n'étaient pas un foutu abri et qu'ici être gentil n'était pas forcement une brillante idée. Quand les humains n'essaient pas de nous la foutre à l'envers c'était les foutues bestioles qui voulait faire de nous leur quatre heure, ne cessait de répété son compagnon. Elle savait que tôt ou tard il finirait par lui balancer une arme entre les mains et ayant vu la cruauté du monde extérieur, elle était au courant que c'était pour le mieux qu'elle ait de quoi se défendre mais une partie d'elle aimait mal sainement devoir être secouru en permanence par Cooper. Que son regard la suive continuellement, qu'il vérifie qu'elle aille bien en l'inspectant entièrement avec des gestes et des regards, que toute son attention soit sur Lucy et Lucy seulement. Elle ne sait pas dire à quel moment ses sentiments ont vriller mais elle sait que depuis ce changement dans son cœur, elle en voulait plus. Et cette partie d'elle qui grandissait rapidement lui faisait peur.
Ça y est, tout était prêt pour sa petite tueuse, la goule s'écarta tout en lui faisait signe qu'elle pouvait y aller. Il inspecta chacun de ses gestes tandis qu'elle se positionna pour tirer. Une sensation d'exaltation germa doucement en lui tandis qu'il observait la jeune femme. La voir ainsi concentrer tout en utilisant une arme était une image qui lui plaisait. Autant Lucy était sûrement la femme parfaite pour vivre protéger dans un abri autant elle pouvait devenir redoutable dans les terres désolées, surtout si elle restait à ses côtés. Et ça, l'homme comptait bien faire en sorte qu'elle le reste et même son débile de père ni changera rien. En abri ou à la surface, Cooper n'abandonnerai pas sa petite tueuse. Elle ne s'en doutait pas mais elle n'avait qu'à dire un mot et la goule la suivrait n'importe où.
Lucy avait du mal à se concentrer et à viser, le regard intense de l'homme sur elle la déstabilisait et elle trouvait cela grisant. Il semblait jauger chaque faits et gestes qu'elle faisait, analysant le moindre détail de ses actions. Elle savait qu'il faisait ça pour sa sécurité et cette pensée enflamma son corps encore plus. Elle devait se reprendre et tirer pour lui prouver qu'il pouvait lui faire confiance et qu'ils pouvaient faire une bonne équipe tout les deux. Cependant, ses pensées parasitaient tellement son esprit qu'elle rata son tir. Et celui d'après, créant ainsi en elle un sentiment de peur, et si Cooper décidait qu'elle était un poids, et si il l'abandonnait... Ses nouvelles pensées néfastes furent balayer quand elle senti un corps se collait au sien, épousant entièrement celui-ci et la repositionnant pour avoir la posture idéal.
« Détente-toi, poupée, tu vas y arriver. » Ces mots susurrer à son oreille n'aidait pas son stress par contre les mains de la goule qui délicatement l'épaulait pour trouver la meilleure posture et l'amena dans la bonne direction pour tirer, elles, furent d'une grande assistance. Cette fois-ci, la balle atteignit sa cible faisant exploser en éclat la bouteille mais ce ne fut pas ce son sur lequel Lucy se concentra mais le rire emplit de fierté de son ami. Prise par l'émotion, la jeune femme rigola à son tour tout en sautant au cou de la goule arrêtant net le rire de celui-ci.
« J'ai réussi, je t'avais dit que je savais utiliser une arme. »
« Ouais ouais aller encore quelques tirs comme ça on est sûrs. » Dit-il tout en mettant de la distance entre eux. La réaction de la jeune femme l'avait perturber au plus au point. Il avait déjà tenter le diable en se mettant ainsi contre elle, il ne pouvait pas lui montrer l'effet qu'elle avait sur lui.
Lucy réussi les tirs suivants sans accros. Et c'est avec un sourire narquois qu'elle se tourna vers son compagnon de route pour lui rétorquer qu'elle avait bien mériter son surnom de petite tueuse maintenant.
« Oui, le vieux Coop n'a plu à être derrière toi en tout instant maintenant. » Rigola-t-il malheureusement cette fois-ci ce son refroidit la jeune femme, cela voulait-il dire que Cooper allait partir loin d'elle. Cette nouvelle ne lui plaisait guère.
« Oui... » Suivit d'un rire nerveux furent les seuls sons qui sortirent de la bouche de l'habitante d'abri. Il n'eut fallu que quelques jours pour qu'elle soit dépendante de la goule et le goût d'une pseudo liberté loin de lui était étrangement amer. « Mais je suis pas sûr que je devrai porter une arme. Tu es là pas vrai ? Tu me protégeras comme d'habitude. »
« Non Lucy non. Tu dois avoir une arme sur toi. Je peux pas être à tes côtés à chaque instant. Je deviendrai fou si il t'arrive quelque chose poupée. » La goule était tout autant étonné que Lucy que ces mots sortent de sa bouche mais il ne pouvait pas faire machine arrière, il fallait qu'elle se protège elle-même.
« N'importe quoi... Tu me déteste... » La jeune femme avait murmurer ces mots tout en fuyant le regard de l'homme. Elle avait l'impression d'être une de ses filles dans un roman à l'eau de rose qu'elle avait lu dans l'abri. Quelques jours avait suffi pour qu'elle pense à tout renier si cela lui permettait de rester avec Cooper. Il rigolerait sûrement si il savait ce qu'elle ressentait pour lui.
Son cerveau eut un bug quand elle sentit des mains agripper son visage et des lèvres se déposer sur les siennes. Cooper amena Lucy complètement contre lui tandis qu'il l'embrassa plus profondément.
« Est-ce que ça à l'air d'être de la haine ça ? » La jeune femme ne put que bouger la tête de droite à gauche exprimant ainsi un non. « Bien. Maintenant, tu vas prendre cette arme, la garder sur toi et l'utiliser si besoin. On reprend la route et ce soir on continuera cette petite discussion. »
Il déposa un rapide baiser sur sa bouche à nouveau puis repris la route en sifflotant. Lucy mis quelques instant à reprendre ses esprits avant de ranger son arme à sa ceinture et de courir après la goule afin de le rattraper. Oh Lucy avait hâte d'être ce soir, Cooper allait l'entendre si il pensait qu'il pouvait faire ceci et la laisser en plan comme ci de rien n'était. La jeune femme allait lui faire ravaler son sourire suffisant avec beaucoup de plaisir.
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 9
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Allez, haut les cœurs. On prend une grande inspiration, on pense à tout ce qu’on a de cher et beau dans la vie... et on repart pour une lecture du point de vue de Tara.
Bonjour à vous, très aimables lecteurs et lectrices. Soyez les bienvenu·e·s dans cette suite de critique du tome 10 de Tara Duncan. J’entame le travail avec toute la sérénité dont je suis capable. Zen <3
Dans le chapitre précédent, une attaque orchestrée par Magister échouait, Xandiar était pénible en plus d’être misogyne et Tara découvrait un artefact puissant capable d’annihiler la vie sur des billions de kilomètres. Maintenant, on va oublier les intrigues principales et plutôt se [délecter] des [merveilleuses] histoires d’amour de ce bouquin, via le trio Cal-Robin-Tara.
Ouh, que ça va être amusant.
Le chapitre s’appelle “Tara, ou comment se retrouver avec nettement plus de fiancés que la normale”
“Tara avait souvent imaginé cette scène. Elle aurait été superbe... ou du moins nettement plus habillée qu’en ce moment et surtout beaucoup plus propre et moins zébrée. Argh.”
Aha. Ça commence fort.
Pffff.
À la question “Comment Tara va réagir en voyant Cal et Robin (deux des personnes auxquelles elle tient le plus au monde et qui ont des sentiments pour elle) entrer dans sa suite après tout ce qu’il s’est passé ?”, j’attendais pas forcément la réponse “Elle va être triste de ne pas être habillée comme pour le Met Gala”.
L’Oréal, c’est pas du tout le moment : 4 (faut pas déconner).
“Fafnir lui sauta au cou (hein ?), puis recula, maculée de sable rouge.
— Que ton marteau sonne clair, Tara ! Dis donc, tu pues !
Tara éclata de rire, le moment de gêne balayé par le célèbre franc-parler de la naine guerrière.”
Elle sort d’où, Fafnir ? Le chapitre précédent s’achevait comme ça : “Elle se sentait sale, échevelée, suante, et elle ne voulait même pas imaginer l’odeur qu’elle devait dégager. La porte de sa suite s’ouvrit avec obligeance et ce que la porte lui disait atteignit son cerveau juste au moment où elle se retrouva face à Cal.
Et Robin”. Faut au moins préciser que Fafnir est dans la pièce, enfin ! Soit à la fin du chapitre 8, soit au début du 9... mais mettez l’info quelque part ! Sinon, on est confus, et Fafnir donne l’impression de sortir de nulle part.
On dirait que Tara était tellement obnubilée par les deux garçons qu’elle a complètement occulté son amie. Remarquez, vu qu'un passage du chapitre 3 laissait entendre que Tara a eu moins de mal à se distancier de Fafnir (entre autres) que de Cal et Robin, y a une espèce de cohérence. Mais bon, quelque chose me dit que cette négligence en narration n’est pas voulue.
Tara va donc prendre une douche, en évitant copieusement Cal et Robin. La narration précise que sa suite n’est plus sertie de joyaux kitschs et a repris un environnement plus au goût de Tara. Cool. Quand elle revient, Tara embrasse les deux garçons et songe que oups, elle les aime bien tous les deux, en fait.
« Était-elle sans cœur, elle qui semblait plus ou moins amoureuse de deux garçons en même temps ? Parce que, maintenant qu’elle se trouvait devant les deux, il fallait bien qu’elle s’avoue ce qu’elle se cachait depuis des semaines. Cal lui mettait des papillons dans l’estomac et les genoux tremblants tout autant que Robin. (« mettre les genoux tremblants », riche expression. C’est moche)
Et slurk !
Moineau se plaça devant elle et lui dit gravement :
— J’ai réuni le magicgang parce que nous te devons des excuses. »
Oui bah t’inquiète Moineau, entre, fais comme chez toi. La narration t’a pas introduite non plus mais c’est pas grave, tout va bien. On peut sortir les persos de son cul sans prendre la peine de les commenter, maintenant. Tara a pas de réaction à voir tous ses potes dans sa suite pour potentiellement la première fois depuis un moment. Zéro ! C’est pas comme si on avait copieusement insisté quelques chapitres plus tôt pour signifier que Tara évitait tout le monde dans le groupe. C’est pas comme si les revoir devait susciter des émotions contraires chez elles. Est-ce qu’on peut savoir si Tara est contente de les recroiser ? Si elle a peur de leur faire du mal, si cette espèce de réunion organisée dans son dos l’agace ? Non ? L’attention est vraiment que sur les deux love interest à la con ?
La seule explication que je vois est qu’on suit le point de vue interne de Tara qui fixe Cal et Robin avec de grands yeux de merlan frit depuis qu’elle est rentrée, et personne n'ose lui dire qu’elle est gênante. Du coup je vais imaginer qu’il y a Fabrice et Sylver qui traînent quelque part dans le coin mais que personne ne prend la peine de les mentionner.
Bon, par contre, c’est quoi, cette histoire d’excuses que le magicgang doit à Tara ?
« — Des excuses ? Pourquoi ?
— Parce que nous t’avons abandonnée. Pour de mauvaises raisons. Moi, parce que je me suis retrouvée prise dans une situation compliquée. Les autres… vont te dire pourquoi. Mais quelles que soient nos excuses, nous savions très bien que ta situation était difficile, que tu allais devoir affronter des moments pénibles. Et nous n’avons pas été là. J’espère que tu vas nous pardonner. (Mais… c’est quoi ce renversement des rôles foireux… ?)
Tara était si surprise (d’autant que c’était elle qui les avait abandonnés, certainement pas le contraire) (BAH OUI EN FAIT) qu’elle sentit que ses yeux s’embuaient.
Fafnir le perçut immédiatement et, comme elle avait horreur du sentimentalisme, elle ouvrit le feu.
— Oui, enfin bon, moi, j’avais une bonne raison. Il fallait que je fasse accepter Sylver par les autres nains et, croyez-moi, ça n’a pas été facile facile. J’ai dû rester collée au pauvre demi-dragon pendant des jours. (Personne ne sort ça à voix haute. Je sais, j’ai dit dans une précédente critique qu’on peut faire parler nos persos comme on veut, mais ça, ça marche pas. Vous imaginez décrire un de vos proches en disant « le pauvre jeune homme » ? D’autant plus que c’est de son copain qu’elle parle.) À la fin, je crois bien qu’il aurait tout donné pour une bonne bagarre ou quelque chose du genre afin que je lui fiche la paix. Alors, le message de Moineau a été une bénédiction. Il doit régler des tas de choses avec les dragons, puisque, d’une certaine façon, il est l’héritier d’Amavachirouchiva, la princesse dragon. »
On passera sur la répétition moche de « dragon » de la dernière phrase (et le fait que Fafnir précise qui est Amavachirouchiva alors que tout le monde dans la pièce sait qui c’est, en principe). Quoi qu’il en soit, ça ne répond pas à ma question : Sylver est là oui ou non ? Et Fabrice ?
Les infos données en dialogue distraient sur d’autres points alors qu’on sait même pas qui est dans la salle, c’est quand même dingue.
Il s’avère que Sylver n’est pas là mais à l’ambassade dragonnienne du Lancovit, qui dépend de Chem. C’est plus sûr que d’aller directement au Dranvouglispenchir, où des personnes pourraient vouloir le tuer.
En revanche, Fabrice est bel et bien là !
« — À mon tour, fit Fabrice en lui souriant.
Le grand Terrien blond, meilleur ami de Tara pendant des années semblait… apaisé. Comme s’il avait réussi à concilier sa peur d’AutreMonde et son étrange statut de loup-garou. »
« Meilleur ami de Tara pendant des années », ça sonne comme s’il ne l’était plus maintenant. Rt.
« — Comme vous le savez (il fit une petite grimace à Moineau), je laisse souvent mes émotions prendre le pas sur ma raison (tu dis ça à Tara, Fafnir et Moineau, notamment. Je doute que tu sois le pire du lot quand il s’agit de s’emporter). Lorsque j’ai peur, je la laisse m’envahir au lieu de la maîtriser ou de la vaincre. Lorsque j’aime, j’aime à la folie au point de faire n’importe quoi. Lorsque je suis maladroit, je blesse ceux qui m’entourent sans réaliser vraiment ce que je fais. (La maladresse c’est pas une émotion) Ces journées passées sur Terre, à travailler avec mon père afin de remettre les Portes de transfert au château de Besois-Giron plutôt qu’au Manoir de ta grand-mère, Tara, à son grand soulagement d’ailleurs, m’ont beaucoup appris, parce que j’ai pu enfin parler avec mon père et qu’il m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses. Et notamment sur une. Le danger existe partout (oh non non non non) (ah, il était temps qu’il s’en rende compte, Moineau, comme Tara, Cal ou Robin lui avaient répété la même chose sur à peu près tous les tons). Le nier ou l’ignorer est stupide (oui, ça aussi). Me retrancher derrière ce travail de routine sur Terre était certainement le moyen le plus sûr de me rendre dingue à plus ou moins long terme. Mon père était très fâché que je puisse penser qu’il ne pouvait plus s’occuper des Portes sous prétexte qu’il avait été blessé […] De plus, le Lancovit et Omois lui ont adjoint trois sortceliers, il est tout à fait protégé à présent. J’ai donc décidé de revenir ici. Le message de Moineau est arrivé juste au moment où j’allais l’appeler afin de l’en informer. »
… Donc c’est tout ? On va vraiment forcer Fabrice à revenir dans l’intrigue et les dangers, sous prétexte que « y a du danger partout » et que « son père peut se débrouiller » ? On va vraiment sous-entendre qu’il a eu tort de vouloir se mettre en sécurité ? Que la Terre n’est pas un lieu viable ? Que vouloir faire sa vie tranquillement sans être emmerdé par du danger constant causé par notre meilleure amie, c’est mal ?
Pourquoi l’intrigue s’entête à le bâcher sans raison ?? Pourquoi Fabrice pourrait pas simplement avoir un charadevelopment où il change de vie ? Pourquoi ne pas ouvrir cette possibilité dans cet univers où les persos sont si variés ? Tout dans la narration suggérait qu’il était heureux d’être resté sur Terre ! Alors quoi, une vie heureuse selon cet univers c’est une vie remplie de batailles jusqu’à la mort ?
Eh, ça dégoûte, franchement. Une des choses que je hais le plus au monde quand je lis un livre, c’est de sentir la présence de l’auteur ou autrice. Pas en terme de préférence de personnages, parce qu’on a tous nos petits chouchous quand on écrit, mais en terme de prescriptions. Et là , je sens dans chacune de ces lignes le sourire satisfait de madame S.A.M., qui dit « Vous voyez ? Fabrice se repent, il va pouvoir de nouveau partager les aventures des autres ! Il a de la chance qu’ils l’acceptent, hein ? Hein ? »
Et le paragraphe suivant est pire
« Moineau et lui échangèrent un sourire. Celui de Fabrice disait : « Je vais te reconquérir, paisiblement, sans cris, sans crises. » Celui de Moineau répondait : « J’aimerais bien voir ça mon coco. Tu m’en as fait baver, voyons ce que tu peux faire pour réparer. »
Déjà d’une, j’en ai marre, de deux, flemme des couples hétéros qui pensent qu’ils doivent être en permanence ensemble à cause de l’étoile du destin de nique sa mère, de trois madame S.A.M a des kinks SM non assumés qui se baladent partout dans les relations de ses personnages et va falloir qu’elle arrête et qu’elle les range. De quatre, Fabrice est un souffre-douleur et ces livres sont horribles avec lui. D’ailleurs je propose un compteur « Fabrice aurait dû rester sur Terre ». Pas encore applicable maintenant, mais quelque chose me dit que les points vont grimper très vite.
Fabrice ajoute qu’il a appris pour la relation entre Moineau et Jérémy, et il se comporte comme un ex possessif, il faut qu’il ARRÊTE, puis il achève en disant que Tara peut compter sur lui parce que c’est sa meilleure amie.
Vient le tour de Cal, qui explique qu’il était en mission pour voler des documents concernant la guerre des Failles aux pays qui refusaient de les céder à Lisbeth. Tara sent qu’il a peur pour elle, sans qu’elle sache pourquoi.
« Puis l’instant passa, et Cal sourit à Robin.
— Nous avons tout ra-tissé, sans rien ra-ter, ni rafistolage.
— Oh, toi, ta goule, répliqua Robin.
Ils éclatèrent de rire tous les deux, sous le regard interloqué de leurs amis. »
Cal et Robin ont une meilleure dynamique de duo que toutes les relations interpersonnelles du magicgang réunies. Ça devrait être un ship, je rigole plus.
Robin enchaîne en expliquant qu’il a été le binôme de Cal, et que Lisbeth leur a spécifiquement demandé d’éviter de parler de leurs missions à Tara (c’est pas faute d’avoir essayé de la contacter à plusieurs reprises, n’est-ce pas, Cal ?).
Il conclut en expliquant leurs petites blagounettes à base de rats et de goules aux autres. C’est dommage, j’aurais préféré qu’ils gardent ce moment de complicité pour eux, quitte à ne pas mêler leurs amis à leur échange pour cette fois. D’autant que les lecteurs savent déjà plus ou moins à quoi leurs piques réfèrent, donc la précision est redondante. Mais bon, c’est qu’un détail.
« Tara se leva. Slurk, slurk et slurk. Si elle se montrait froide et distante, ses amis se douteraient tout de suite qu’elle préparait quelque chose, ils la connaissaient un peu trop pour se faire avoir. Si elle disait la vérité, ils refuseraient de la lâcher et mettraient tout le monde en danger, parce que, pour une fois, elle ne souffrait pas du tout du syndrome de l’héroïne-qui-est-la-seule-à-pouvoir-sauver-le-monde, c’était hélas ! exactement le cas.
Et si elle ne disait rien ? Oui, c’était ça. C’était ce qu’elle devait faire. C’était la meilleure solution. Affecter d’être triste et leur pardonner. »
1/ Oooh, okay, je vois. Les amis de Tara ne saisissent pas l’ironie de la situation. C’est pour ça qu’ils s’excusent, et c’est aussi pour ça qu’ils ne s’attendent pas à ce qu’elle en fasse de même ou leur donne des explications.
… Attends, ça a pas de sens. Elle s’est mise à distance d’eux, a ghosté Cal à plusieurs reprises, et agit probablement de manière suspecte. Ses amis, qui sont censés bien la connaître donc, ne se doutent pas du tout qu’il y a anguille sous roche ? Ils n'ont pas relevé quelques indices ? Parce qu’elle en laisse passer à la pelle. La narration les oublie apparemment, les personnages de même. Je suppose que madame S.A.M. les a zappés aussi. C’est un peu frustrant qu’un livre publié traite ses éléments scénaristiques comme des détails qu’on peut ne pas mémoriser. Faut se relire, quand même.
2/ « Si elle disait la vérité, ils refuseraient de la lâcher et mettraient tout le monde en danger, parce que, pour une fois, elle ne souffrait pas du tout du syndrome de l’héroïne-qui-est-la-seule-à-pouvoir-sauver-le-monde, c’était hélas ! exactement le cas. » Cette phrase est affreuse. Pardon, je suis peut-être un poil trop rigide quand il s’agit de syntaxe, mais vous reconnaîtrez que c’est pas ragoûtant à lire. Je ne suis même pas sûre de ce qu’elle veut dire, et ce même avec des lectures espacées de plusieurs jours. Je comprends pas.
3/ « Je veux pas mêler mes amis à ça, ils vont mettre tout le monde en danger » De… de quoi ? Les potes qui ont passé toutes ces années à t’aider, à régler des problèmes à tes côtés, voire des problèmes que TU AS CAUSÉS ? (Reine Noire, anneau démoniaque que tu as utilisé pour ramener une marée de fantômes, coucou ?). Je peux savoir pourquoi un tel manque de confiance ?
J’ai failli le louper en lisant. J’étais persuadée que Tara les écartait des confidences parce qu’elle se refusait à les mettre en danger (raisonnement qui a ses problèmes, que j’ai déjà évoqués, mais qui a au moins l’avantage de provenir d’une intention louable). Mais là, quoi ? Pourquoi ses amis seraient un obstacle ? Parce que Dark Tara pourrait s’en prendre à eux si elle venait à ressurgir ? Dans ce cas ce serait pas de leur faute. Et franchement, quand on a une entité diabolique qui menace de potentiellement revenir, être entouré est encore ce qu’il y a de plus sûr.
C’est de l’intrigue forcée pour que Tara se mette à distance de ses amis, c’est tout.
Bref, elle leur pardonne, grande princesse qu’elle est, puis l’ordimagique de Tara sonne. Sa secrétaire l’informe qu’Archange débarque dans trois jours. C’est donc un peu la merde, et c’est ce moment que Robin choisit pour la demander en mariage.
Hhhrh. Je sais que l’argument derrière est qu’une fois mariée, les autres prétendants devront nécessairement la laisser en paix, mais y a une quantité de problèmes avec cette proposition.
• Déjà, le plus profitable pour Tara en terme d’alliances serait d’opter soit pour Chem, soit pour Archange. Ultimement, c’est le choix le plus logique, les factions qu’ils représentent ne peuvent simplement pas être traitées comme quantité négligeable. On est sur une question de guerre, Tara ne peut pas se permettre de minauder. Ça ne concerne pas des clashs individuels, là, mais des peuples entiers. La proposition de Robin lui offre probablement un amour sincère (et non pas une relation uniquement basée sur l’arrangement comme les deux autres) mais malheureusement, l’amour sincère ne va pas gagner la guerre, sauf preuve du contraire.
• Il n’y a aucune raison pour que Chem/Archange (surtout Archange) accepte un mariage de Tara et Robin sans représailles. Littéralement aucune raison. Donc ils vont se retrouver bien cons face à deux peuples furieux et qui veulent se mettre sur la gueule sans qu’ils puissent influencer, par-dessus le marché.
• Pour autant qu’on sache, le mariage peut ne rien revêtir de sacré chez les démons. Et on sait depuis le chapitre 8 comment ça marche chez les dragons, qui peuvent être polygames selon certaines conditions. Donc le mariage à lui seul n’est pas une défense viable.
• De toutes les personnes, Robin a certes été le plus longtemps dans une relation avec Tara, mais huh… ils ne sont plus ensemble ? Ils ont plus ou moins cassé, une demande en mariage c’est un revirement complet. Et puis Tara a bien souligné qu’elle ne voulait pas se marier avec lui dans le tome précédent.
C’est stupide. C’est pas des intrigues, c’est de la presse people éhontée, qui veut se faire passer pour du scénario en enchaînant les petits scandales. C’est pénible à lire, franchement.
« Tara avait le cœur battant, et l’impression, plus que jamais, que Robin ne la comprenait pas. Et ne comprenait pas la situation. (Je déteste devoir dire ça, mais : you’re so right, bestie ✨ slay 💅) Cette fois-ci, pas question de se sauver, de disparaître. Elle allait affronter tout cela de front.
Avec courage.
Oh là là, c’est où, la sortie de secours ?
— Le seul souci, fit Robin en plissant ses yeux de cristal, c’est que je suis un demi-elfe. Et que les Omoisiens ont toujours insisté sur le fait que la puissance de la magie des héritiers de Demiderus devait être renforcée par des mariages avec des sortceliers humains.
— Oh, fit alors une voix joyeuse, pas de problème, je vais pouvoir vous aider !
Ils se tournèrent tous vers Cal qui venait de parler et affichait un large sourire.
— Ben oui, fit-il devant leurs regards interrogatifs. C’est simple : épouse-moi, Tara ! »
Vous êtes tous les deux cons, inutiles et à côté de la plaque, alors je vais proposer une autre solution : vous vous mariez tous les deux ensemble et vous laissez Tara en dehors de cette histoire. Ça servira mieux le scénar que ce que vous proposez.
Mais malheureusement, les deux garçons n’entendent pas cette voix de la raison que je suis, probablement parce que je ne suis pas sur le même plan de réalité qu’eux. Robin n’est pas ravi et propose à Tara de leur donner sa réponse le lendemain après avoir réfléchi. Puis les deux amoureux se barrent.
Le groupe est tout choqué puis se marre parce que gag pas drôle où Fafnir comprend pas le second degré. Bel, le Familier de Fafnir, se dit quant à lui qu’il va surveiller Archange de près et voir s’il ne peut pas faire obstacle à ses plans.
Oui, on en est là, le chat est le seul à suivre le scénario.
« — Et avec tout ça, nous n’avons pas parlé de ton problème, Moineau, je suis désolée. (Tara qui s’excuse d’avoir regardé que son nombril, ce serait Noël si elle ne passait pas son temps à infantiliser ses potes depuis le début du tome) Mais je crois bien que j’ai trouvé la solution. Voici ce que tu dois faire.
Elle exposa son plan. Tout d’abord, Moineau sembla confuse. Elle n’utilisait la Bête qu’avec parcimonie (*insérer un flashback du tome précédent où elle s’en est servi pour pousser un gueuleton contre ses potes qui voulaient la retenir de faire un truc con et dangereux*). Puis l’avantage de ce qu’avait imaginé Tara lui apparut, même si cela supposait un peu de mise en scène.
Fabrice fit un clin d’œil à son amie d’enfance. Ce plan lui plaisait vraiment, mais alors vraiment beaucoup.
Moineau sauta au cou de Tara.
— Merci, merci, c’est une idée géniale, je n’y aurais jamais pensé ! Dis donc, j’aime bien que tu sois formée par une Impératrice machiavélique tu sais ! C’est tout à fait utile, finalement !
Ils éclatèrent tous les trois de rire. »
Qu’est-ce que c’est drôle.
En vrai, je déteste ce genre de passage. « Les personnages évoquent très clairement un plan qui sera réutilisé plus tard dans l’intrigue, en termes qui sont non seulement giga vagues, pas agréables à lire mais qui sont en plus savamment calculés pour qu’on les ai oublié au moment où ce qu’ils concernent surgit ». C’est si chiant, c’est gros comme des ficelles de marin, c’est trop méta pour pouvoir seulement caractériser les persos. Je pourrais en faire un compteur, mais normalement madame S.A.M. ne fait ça que deux trois fois par tomes, donc ce serait superflu. Surtout que j’ai déjà assez de compteurs comme ça.
Bref, Tara embraye sur le sujet de Selenba. Fabrice apprend sa présence au palais, et s’agite, persuadé qu’il s’agit d’un sale coup de Magister.
« — C’est impossible ! fit Fabrice en arpentant le salon de long en large, très agité. Jamais Selenba ne le quitterait. J’ai travaillé avec lui, c’est l’être le plus tortueux, le plus compliqué, le plus sournois que j’aie jamais rencontré (ptdrrrrr c’est un petit comique ce garçon). Si Selenba est ici, c’est qu’il y a ici quelque chose qu’il veut et auquel il n’a pas accès sans elle.
Tara secoua la tête.
— Fabrice, cela fait longtemps que nous savons qu’au moins dix pour cent des courtisans sont des sangraves ou des sympathisants ou encore des gens que Magister tient d’une façon ou d’une autre. (Et c’est… Pas inquiétant ? Je sais pas, je serais pas super à l’aise de laisser tout ça se balader sans rien faire, à leur place. Après, j’ai ptêt loupé l’info, hein, j’ai lu les livres qu’une fois chacun, mais huh. « Magister contrôle une partie du palais » « C’est rien, c’est la rue », ça me paraît pas une réponse très viable.) Crois-tu sincèrement que Selenba, qui va être sous surveillance 26 heures sur 26 serait plus capable qu’un complice inconnu de nous dérober quelque chose ? Je n’y crois pas un instant… Non, je pense qu’effectivement elle veut quelque chose. Peut-être la paix ? Peut-être qu’elle en a assez de se battre et de perdre ? Depuis des années, Magister essaye de prendre le pouvoir afin de détruire les dragons. Mais Selenba, elle, les dragons, elle s’en fiche. Et surtout, ce qui me convainc le plus, c’est qu’elle a demandé à être guérie. Elle ne veut plus être une buveuse de sang humain. Ce qui signifie clairement perdre sa force et sa supériorité, devenir une vampyr comme les autres. »
C’est bien gentil, ça, ma petite cocotte, mais n’oublie-tu pas un aspect non-négligeable dans l’affaire, à savoir que c’est une crimINELLE MULTIRÉCIDIVISTE NOTOIRE ?
Genre tu butes dix mille gens, tu viens toquer au palais pour dire « Pordon :c » et le problème est réglé ? C’est quoi, ça.
Ensuite, l’intrigue essaie de nous faire croire que Tara a trop évolué depuis le tome 1 et qu’elle e=est grave une génie parce que si si, tu vois, elle voit clair derrière les plans de mariage de Lisbeth !
« — Wahou, des complots derrière les complots ! Dis donc, elle est où, la copine naïve qui jouait avec Betty et moi dans les champs ?
— Elle est toujours là, répondit gentiment Tara. Sauf que maintenant, si elle veut survivre, elle doit utiliser son cerveau. Et souvent face à des gens bien plus intelligents qu’elle. Et d’ailleurs, je vais devoir vous demander de me laisser. Je pense que Robin, comme Cal, va vouloir me convaincre et, si vous êtes là, cela va compliquer leur tâche. On se reparle plus tard. »
Si t’as pas l’intention de les épouser l’un ou l’autre, pourquoi tu veux qu’ils essaient de te convaincre… ? C’est une perte de temps, non ? Ah non, j’oubliais que c’était une mégalomane pardon ça fait sens.
Fafnir, Fabrice et Moineau s’éclipsent donc après que Tara ait décidé de ne rien faire pour la question d’Archange, et alors qu’elle s’apprête à se poser, quelqu’un qu’elle ne connaît pas se pointe à la porte de sa suite ! Han ! D:
J’essaie de réagir conformément au suspense, ça vous va ?
Oui, parce que le chapitre se finit comme ça, lol.
Bref, c’était… un chapitre de Tara, quoi. Laborieux, décousu, extrêmement long, déplaisant. Mais j’ai survécu, yay !
Et la prochaine fois, le chapitre se concentrera sur Chem !!!!! Hiiii j’ai hâte de parler de ce gros bouffon de ses morts.
La bise !
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kenovele · 2 years ago
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Bog’s blog 11
La courbe d’apprentissage continue ! J’ai pris la responsabilité de m’occuper de l’électricité et de la plomberie. L’électricité est dangereuse et la plomberie dévastatrice. Mais comme souvent dans la vie, si on accepte pas le risque calculé, on s’interdit un monde de possibilité. Il y a des moyens faciles d’éviter de s’enfoncer profond dans la crotte. Par exemple, tester la plomberie avant de refermer les murs (ça semble basique mais c’est vraiment efficace). J’ai aussi demandé à un ami de high school électricien de venir inspecter mon installation à sa complétion. Il répond aussi à mes questions quand mon ami google n’est pas assez malin. Il peut également nous obtenir des prix réduit en tant que professionnel. Le fait d’avoir du temps pour faire des recherches approfondies et l’envie de comprendre/d’apprendre rendent la tâche surmontable. Le budget tiny/le tiny budget est bien entendu une autre source de motivation. Les outils nécessaires pour être plombier et électricien sont assez restreint ce qui permet de faire beaucoup avec un minimum de moyen. Jamie dit qu’ils sont payés trois fois plus que les builder et pourtant ils n’ont pas d’investissement de départ. Il pense aussi que si on commençait à payer les builders comme les elect/plombier les maisons deviendraient impayable parce que les builders représentent 95% du temps de travail. 
 J’ai passé pas mal de ma semaine à regarder des vidéos youtube. J’ai commencé avec le très très basique parce que c’était là où se trouvait mes connaissances. à Céüse, un grimpeur qu’on a rencontré en France avec qui on grimpait, a débouché le drain de l’évier de vaisselle en dévissant le bouchon du coude et on a trouvé ça impressionnant avec Kate. Retour au base pour l’électricité aussi. J’ai revisité mes vieux amis Voltage, Wattage et Ampère que je n’avais pas vu depuis les cours de physique de madame Vertez. Je regardais des vidéos d’americains et ce n’est que fin de semaine que j’ai réalisé que ils faisaient tout différemment que les kiwi. Mais le savoir était là et le transfert de connaissance ne m’a pris que quelques heures sur youtube en plus. Merci Sparky Dave pour tes tutos et ton accent si caractéristique des professionnels manuels néo-zélandais. J’ai fait parvenir une liste détaillées des choses que j’avais besoin (et la raison pour laquelle j’en avais besoin) à mon ami Brodie pour qu’il vérifie avant qu’on aille les acheter ensemble. Il m’a dit que c’était « all good » ce dont j’étais plutôt fier. 
 Pour ce qui est de la plomberie, c’est essentiellement un grand jeu de Légo avec chaque jonction qui peut représenter un potentiel problème. Il y a bien sûr quelques concepts à intégrer comme la gestion des odeurs, les flux d’air, la pente pour l’évacuation des solides, les différentes types de tubes, … Cependant ce qui a l’air vraiment amusant c’est de faire des Lego. 
 Kate a eu son premier jour de retour au travail lundi. Elle avait pas mal de trucs sur son assiette parce qu’on était sensé aller chercher la remorque vdd et on essayait d’avoir fini la phase de planning avant. On a appris jeudi que la remorque ne serait prête que la semaine prochaine. On était assez déçu parce que c’était un weekend parfait pour commencer à bosser. On se réjouit de voir la maison prendre forme mais il faut prendre notre mal en patience et continuer la préparation. Le design de la cuisine nous a un peu donné mal à la tête lundi soir. Les choix en amont vis-à-vis du layout nous ont amené à avoir un plan de travail avec 3 coins. Tout le monde sait que c’est très compliqué de valoriser l’espace dans ces cas là mais on est arrivé à un compromit qui nous satisfait. Vous allez devoir attendre un peu pour en savoir plus. Je vais poster les photos des plan et je vous invite à les déchiffrer par vous-même. 
 Mercredi on est allé chez les Wilcox (ma troisième famille d’accueil). Nous avons été super bien réçu avec de grands sourires et des bras grands ouverts. Lauren et Ellie était là (les deux filles d’une fraterie de 4). Avec Kate on est des grands fans de Lauren (ce n’est pas Pablo et Jamie qui diraient le contraire). Elle a une personnalité rayonnante. On s’est également fait la réflexion avec Kate qu’elle avait très légèrement perdu du poids depuis la dernière fois ce qui lui allait à ravir. Les wilcox étant une famille d’agriculteur, Lauren a naturellement la main verte et s’occupe de l’arrangement des plantes et des fleurs pour un café. On a organisé une sortie en forêt avec elle pour récolter des boutures de plantes natives. 
Jane (la maman) partait skier au canada pour 1mois et demi avec sa benjamine (Ellie) le lendemain matin donc c’était une chance de les avoir intercepté à temps. Elle a commencé à skier sur le tard mais s’est pris un telle passion pour la glisse qu’elle fait les saisons dans les deux hémisphères. Ils ont construit une maison au pied du volcan où il y a une station de ski dans l’ile du nord (Ruapehu) mais, malheureusement, des mauvaises saisons à répétition à cause du covid et du manque de neige menace la réouverture de la station cette hiver. On a prévu de descendre à la montagne avec elle quand elle sera de retour. Elle coordonne la plantation d’arbre le long des ruisseaux sur les propriété agricole de la famille Wilcox là-bas et on serait enchanté d’aller voir son travail. Je peux encore vous parler longtemps de nouvelles mais je vais essayer de garder ce blog relativement concis. 
 J’ai oublié de mentionner que Jamie a passé sa semaine à la maison parce que son boss était dans l’incapacité de lui fournir du travail à cause d’un problème de livraison. Il a donc bossé sur son van et barré plein de trucs sur sa liste. C’était agréable d’avoir un compagnon à la maison entre deux vidéos youtube. Jeudi soir on a profité qu’il aie congé le lendemain pour aller voir un concert d’un de ses amis en ville. Le son était brutal. C’était dans un bar et j'étais étonné que personne ne soit allé diminué les amplis. Je trouve difficile à croire que, qui que ce soit puisse apprécier un son qui est potentiellement destructeur. L’idée de finir la soirée avec des acouphènes ne m’enchantait pas du tout. J’ai même été déstabilisé par un coup de batterie en sortant des toilettes (je n’avais pas bu. J’étais Bob). Le changement d’intensité dans les décibels quand j’ai ouvert la porte ma surpris. Dans l’oreille interne, il y a des connexions entre l’appareil vestibulaire et la cochlée et des sons de forte intensité peuvent stimuler des récepteurs qui, in fine, donnent l’impression d’être projeté vers l’avant/arrière. Le style de musique était rock avec grosse disto et un maximum de broyage d’instrument après le drop. Parfois j’avais l’impression que le guitariste partait dans son propre délire en plein milieu de morceau et se désynchronisait complètement. La voix du chanteur était noyé dans toute cette cacophonie. Ça se danse avec les mains en l’air, l’index, l’auriculaire et le pouce tendu, le reste plié, les cheveux détachés, la tête qui ballote d’avant en arrière et la langue qui pend. Je suis critique mais c’était quand même chouette. La qualité de la musique avait peu d’importance. Ils ont quand même réussi à nous faire sauter partout et à crier heeeeyaaaa à chaque fin de morceau. On était en petit comité et on avait plein d’espace pour boogie. J’ai eu de légères acouphènes en allant au lit mais rien qui ne reste jusqu’au lendemain matin. Samedi on a remis le couvert mais chacun de son coté cette fois. Kate et moi allions au resto pour célébrer les fiançailles d’une des meilleures amies de Kate. Jamie, Mark et Sally allait fêter un double anniversaire de Amber et sa maman (des amis et voisins). 
On a reçu un appel pendant la journée de Jojo (la tante de Kate) pour nous dire qu’elle avait des tickets gratuits pour aller voir les red hot chili pepper le soir même. Personne ne pouvait se libérer et on a tous failli manger notre chapeau. A midi, Marc (le petit ami d’Amber) est venu nous déposer du parquet pour la tiny house. Il fait une rénovation dans la maison de vacance de ses parents et enlevait du bamboo compressé en parfait état. On comptait mettre du Vinyl pour économiser sur le poids. Mais la gratuité est un argument convaincant et on est également convaincu par l’esthétique. On a calculé que ça ajouterait 350 kg à une capacité maximum de 3.5 tonne de la remorque. Je pense qu’on peut se le permettre. 
 La soirée était agréable. On n’a pas fait beaucoup d’effort pour sympathiser avec la famille des fiancés. J’espère que eux (les fiancés), ils se sont bien amusé et qu’ils ont pu profiter d’un peu tout le monde. Rassembler des groupes hétérogènes est compliqué et une soirée est peu de temps pour casser la glace. Les bulles coulaient à flot. Ils avaient également commandé différents zakouskis bien gras, bien saucés qui ont ravi mon ventre vide. Le dessert, lui, est plus difficilement rentré (parce qu’il est arrivé le dernier). La responsabilité était partagée entre un manque de place dans mon estomac et au fait que les kiwi sont d’assez mauvais pâtissier. Je résumerais ça comme ça : trop de sucre. Quand tu es déjà plein à craquer, le sucre saute au palais et écœure. Il faudrait re goûter dans d’autres circonstances. 
 On s’est arrêté chez les voisins sur le trajet du retour et on a fait des parties de billard jusque 2 heures du matin. On est revenu en marchant avec Jamie et les parents sont rentré plus tôt avec Kate qui faisait Bob. 
Aujourd’hui, dimanche, la vie se fait au ralenti. Tout le monde est un peu poussiéreux. Même Kate (pourtant Bob) a fait une indigestion pendant la nuit. On s’est cuisiné un petit déjeuner anglais pour se ragaillardir et une partie de l’aprem a été consacré au collage de stickers sur le van de Jamie. Il se prépare pour être influenceur nomade. Il compte commencer une organisation caritative. Il veut récolter des fonds pour la sensibilisation contre le suicide. C’est un sujet qui lui tient à cœur parce que plusieurs de ses amis se sont suicidés ces dernières années. Il souhaite mettre son tour à bois à l’arrière du van et vendre ses créations/faire des évènements/give away dans les endroits où il passe. J’espère que son projet aboutira et sera couronné de succès. Il désire également demander à un ami de graffer le van pour finir la décoration extérieur. Finie, cette voiture sera une œuvre d’art remplie, elle-même, d’œuvres d’art. J’espère aller jouer tennis ce soir si on se sent un peu mieux dans notre peau avec Kate. Passez un bon weekend tout le monde et à dans deux semaines! 
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adamads · 3 months ago
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C’est presque rageant, en fait.
Vous vous souvenez de Ianthe ? Mon post de la semaine dernière ?
Eh bien j’avais passé des jours sur Ianthe, sans plus savoir de quel côté la rémouler pour arriver à en obtenir quelque chose. Elle a changé trois fois d’attitude et quatre fois de tenue, et j’ai perdu le compte pour son nez, ça n’allait jamais.
Voici Nicole.
Nicole m’a pris 2 heures. Allez, mettons 3, le temps de rajouter un petit fond. Elle n’est pas parfaite, mais j’en suis assez satisfaite pour considérer le dessin comme terminé.
—------------ Petit aparté sur le perfectionnisme, car le sujet s’y prête —-----------
C’est à travers des dessins comme “Nicole”, que j’ai commencé à me soigner de mon perfectionnisme : en me collant sur le mur de mon bureau et dans la tête des petits mantras du type “Finit, pas parfait.” et “Le mieux est l'ennemi du bien.” Comme ça, et en m'astreignant à ce rythme de poster un dessin par semaine.
J’ai déjà parlé une ou deux fois de ce fameux “perfectionnisme”, que je considère comme étant un des pires problèmes en art et même dans la vie en général. Mais la question est : savez-vous vraiment ce que ce mot veut dire ?
Le perfectionnisme est un terme aujourd’hui bien galvaudé par les gens qui prétendent s’en servir pour dépeindre un faux défaut. Seulement quand on en souffre réellement, on sait qu’il ne s’agit pas d’une simple “quête de perfection”, mais d’une bête noire à abattre à tout prix.
Dans ma lutte contre ce perfectionnisme, qui me bouffe depuis toujours, voici aujourd’hui ce que j’ai appris :
Un perfectionniste ne cherche pas à atteindre la perfection, un perfectionniste cherche à fuir l’échec. Il ne s’agit pas d’une volonté de bien faire, il s’agit de la peur de mal faire. De la peur d'échouer.
Cette nuance, c’est le bâton dans les roues dans la vie du perfectionniste. C’est ce qui va l’empêcher de prendre des risques. De rater, certes, mais aussi de réussir.
Le perfectionnisme ne vient jamais seul. Il s’accompagne généralement d’un chapelet de névroses diverses, et marche souvent main dans la main avec le fameux syndrome de l’imposteur.
“Je ne suis pas assez bien.” “Ce n’est pas assez.” “Je dois faire mieux.” “Je ne suis pas à la hauteur. “
Le perfectionniste n’est pas heureux. La perfection n’existe pas et cette quête insensée est une bride qui l’empêche de progresser.
Car aussi paradoxal que ça puisse paraître, on apprend jamais autant et si bien qu’en faisant des erreurs. Et tout aussi paradoxalement, il faut plus de confiance en soi pour échouer que pour réussir.
Or, la confiance en soi, c’est justement ce qui fait défaut au perfectionniste. Le perfectionniste a l’impression qu’on l’observe et qu’on juge tout ce qu’il fait, que sa valeur personnelle serait entachée si jamais il faisait un faux pas.
Voilà la lutte du perfectionniste. Et pas de celui qu’on retrouve miraculeusement un peu partout quand il est question de trouver “un-petit-défaut-qui-cache-en-fait-une-qualité”.
Ça n’est pas une qualité, c’est un frein, un mot qui cache de grands complexes et des peurs parfois tétanisantes pour la personne qui en souffre.
🤔Alors que faire si vous vous trouvez dans ce cas ? Si vos projets prennent du retard ou ne voient même jamais le jour, à cause de cette peur de décevoir ou de perdre de la valeur, qui vous pousse à vous cacher dans une quête illusoire et chronophage de perfection ?
La réponse est : apprendre à tomber.
Je pourrais digresser encore longtemps sur le sujet, mais s’il y a une chose de garantie dans la vie, c’est qu’il y aura toujours un moment où vous allez échouer. Vous tromper. Tomber.
Que faire quand on tombe ?
✅Le plus dur : balayer la boue et panser vos blessures. Non, tomber ne fait pas de vous un imbécile et n’impacte pas votre valeur en tant qu’être humain. Si vous êtes persuadés que oui, demandez-vous pourquoi vous en êtes si sûr. Vous vous rendrez probablement compte que cette idée ne vient pas de vous, mais des autres. De cette impression d’être jugé, évalué et comparé. Vous allez devoir apprendre à vous défaire de cette croyance et à vous juger vous-même en vous servant de vous-même comme gabarit. N’acceptez pas d’écouter les critiques si elles ne sont pas constructives.
✅Comprendre pourquoi vous êtes tombé, en toute objectivité. Sortez de vous-même et observez les mécanismes de votre échec comme si vous étiez quelqu’un d’autre. Ici, je me suis planté. Là, il y a une erreur. Prenez des notes mentales objectives : sans y mêler d’émotions.
✅Remontez en selle avec ce nouveau savoir.
Et gardez ceci en tête : cette démarche sera toujours plus facile pour quelqu’un qui a déjà expérimenté la bienveillance des autres que pour quelqu’un qui a grandi et vécu dans un environnement psychologiquement difficile.
Être capable de tomber, de se défaire de l’émotion négative qui va avec la chute pour pouvoir étudier objectivement les raisons de la chute et les moyens à mettre en œuvre pour éviter la prochaine. C’est le degré de confiance en soi qu’il faut pour pouvoir échouer positivement.
Vous pouvez le faire. C’est un long processus, mais il n’y a pas d’âge pour se sortir des ornières. C’est votre vie, après tout, vos buts et vos objectifs. Et vos erreurs sont le socle de votre apprentissage, pour peu que vous sachiez en tirer les leçons qu’il vous faut pour progresser.
Fiou ! Fin du pavé.
Je suis prolixe ces temps ci dites donc ! 😅
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mesillusionssousecstasy · 4 months ago
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Il processo
What a beautiful Italien tv show.
The story was interesting and intriguant.
I just don't believe that Angelica could be Elena's daughter in real life.
The only bad aspect of the tv show was that Elena Guerra and Ruggero Barone didn't have an intime relationship. Because the sexual tension is definitively there. This love and hate relationship.
The occasion was duly missed.
And I really liked Ruggero Barone's arc, the evolution from the begging.
At the end, it's almost as he could be a real and important prosecutor.
Finally, I don't think we will ever get a season 2.
Some quotes:
"- La question, ce n'est pas vraiment ce qu'on dit. C'est la façon dont on le dit. Ta façon de respirer de bouger tes yeux, de bouger tes mains..." (Elena Guerra - Episode 1)
"- Là, je ne vais pas te parler en tant qu'ami. Mais tu as vraiment déconné, tu as trahi Linda... (Ruggero Barone) - C'est toi qui me fais la morale ? (Claudio Cavalleri) - Non, je suis ton avocat. Tant que tu me paies. Allez, je plaisante. Elle va te mettre sous pression. Tu ne peux pas comprendre ce que c'est avant d'y être. Tu n'as qu'une chose à faire. Il faut nier. Toujours."(Ruggero Barone - Episode 1)
"- Tu es mon avocat. Fais ton boulot et ne me casse pas les couilles !" (Claudio - Cavalleri - Episode 1)
"- Ce sont toujours les amis qui disent le plus de mal de nous." (Linda Monaco - Episode 3)
"- Vous êtes un maître de l'euphémisme. (Elena) - Et vous, de la manipulation." (Ruggero - Episode 3)
"- Et le numéro du bon avocat ? (Angelica's friend) - La secrétaire vous le donnera. C'est un psychiatre. Il est très bon." (Ruggero Barone - Episode 3)
"- On ment pour obtenir la vérité." (Ruggero Barone - Episode 5)
"- Elle voulait quoi ? (Vittorio) - Me dire qu'elle m'aimait. (Ruggero Barone) - Vous feriez un joli couple." (Vittorio - Episode 5)
"- Il ne faut pas renoncer à ce qu'on est pour plaire aux autres. Et il ne faut pas renoncer à la vérité, même s'il faut parfois enfreindre les règles pour la trouver." (Ruggero Barone - Episode 5)
"- Il y a des avocats qui connaissent bien la loi, et des avocats qui connaissent tout le reste." (Ruggero Barone - Episode 5)
"- Je ferai semblant de te croire, car tu es doué pour convaincre les gens." (Ruggero Barone - Episode 5)
"- Les magistrats vont continuer à aller et venir, les avocats vont courir parce qu'ils sont en retard à une audience." (Ruggero Barone - Episode 5)
"- Les affaires continueront de tourner." (Episode 5)
"- Que voulez-vous ? Vous voulez faire l'amour ?" (Ruggero Barone - Episode 5)
"- Appeler le patron et me pourrir ? (Ruggero Barone) - Je ne ferais jamais ça. Je me limite à l'incitation. Jamais de menace." (Gabriele Monaco - Episode 6)
"- Parfois, la douleur lie les gens plus que l'amour." (Giovanni Malaguti - Episode 6)
"- Quand est-ce que tu viens dîner avec ta copine ? (Ruggero Barone's mother) - Une copine ? Non, j'ai bien peur que ça n'arrive jamais. Disons que les femmes veulent être avec moi pour les mêmes raisons qui les font me quitter une semaine plus tard, mais ce n'est pas grave." (Ruggero Barone - Episode 6)
"- Tout était parfait : le travail, l'amour...." (Episode 6)
"- Non, si je soudoie Zaia, Guerra se fera encore humilier, Linda sera libre et tout le monde est content. Et personne ne saura jamais qui est le meurtrier. (Ruggero Barone) - Alors ? C'est si grave (Maia) - Non. Mais c'est dommage... J'ai un défaut. J'en ai beaucoup, certes, mais celui-là, c'est le pire. Je n'aime pas qu'on se foute de ma gueule. Je veux bien couler, mais je vous emmène tous avec moi. (Ruggero Barone) - Je ne pense pas que tu le feras. (Maia) - Tu n'as qu'un moyen de sauver ta peau. (Ruggero Barone) - Lequel ? (Maia) - Tu dois m'aider. Fais une bonne action, il faut qu'on en fasse une pour une fois. Témoigne contre Monaco." (Ruggero Barone - Episode 6)
"- Tu l'as fait ? Réponds par oui ou non. Tu connaissais l'endroit, tu étais déjà venu. - Tu es parano. - Peut-être." (Episode 8)
"- Pourquoi vous lui avez posé cette question ? (Elena Guerra) - Je n'aime pas qu'on se foute de moi." (Ruggero Barone - Episode 8)
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darkpalmor · 7 months ago
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29 MAI 2024
Programme de fin de mois
Échauffement libre en 5 minutes : La dèche.
Mes p’tits sous s’en vont, Je n’ai plus un rond. Le quinze du mois, Pour moi c’est la fin. Mon banquier refuse D’avancer des sous. Seule solution : Manger des cailloux, Braquer une banque, Ou signer des chèques, Mais sans provision ! J’irai en prison, Boufferai gratos : On me nourrira, Jusqu’au bout du mois.
Mon banquier est mort, ou en fuite avec la caisse. Aucun signe de vie. Aucun virement. En revanche, mon huissier est bien vivant. Et il a l’esprit vif. Rendez-vous demain pour les derniers meubles. Et si je vous parle de mon percepteur, vous allez pleurer. Vous n’auriez pas cent balles, juste pour dépanner ?
1°) La grâce, thème du Printemps des Poètes (10 minutes) : Un poème libre, en versification libre. On écrira sans contrainte autre que le thème 2024 de cette manifestation.
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La beauté de Vénus et de ses trois servantes, L’esprit bien délié et la phrase qui coule, La main qui se déplie au rythme du tambour, La balinaise souple et ses ondulations dans sa danse sacrée, Les vrilles de la vigne, La courbe d’un coteau, La ligne d’un nuage… Au prix de tout cela, qu’est la grâce divine ?
2°) Amorces pour une histoire en 6 lignes et 6 minutes. « Les types qui couchent avec moi finissent tous un jour ou l’autre par mal tourner. »
Les types qui couchent avec moi finissent tous un jour ou l’autre par mal tourner. Alors, mon cher, si vous avez l’envie de gâcher votre avenir, à moyenne échéance, je veux bien de vous ce soir, ou demain. C’est vous qui déciderez de votre sort. Vous me plaisez bien, je l’avoue, je je suis certaine que nous aurons du plaisir. Plus tard… Comme on dit, après moi, le déluge.
3°) Citation à commenter (5-10 minutes) : Une phrase en l’air…  Voici une bêtise énoncée par un bon ami qui avait peut-être le moral dans les chaussettes à propos de ses potentialités de futur grand homme : « Certains jours, je me sens un peu comme une louche de lait caillé qui ignore qu’elle pourrait devenir un camembert.
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Certains jours, je me sens un peu comme une louche de lait caillé qui ignore qu’elle pourrait devenir un camembert. Ce patient à l’allure calme qui m’a sorti cette phrase, la semaine dernière, squatte mon divan depuis plusieurs années. Ses phases dépressives alternent avec des moments de grande excitation, où il m’explique qu’il domine tout, que son esprit envisage des problèmes complexes, et avec d’autres périodes où il ne dit rien. Il me paie à la fin de la séance, et me dit que mon silence lui a fait du bien. Mais cette image de « louche de lait caillé », ça m’a interpellé. On dirait une sorte de régression à un stade infantile, disons, l’époque du biberon et du gros rot blanchâtre qui le suit. Comme si son image était ce même renvoi, aigre, qui laisse sa trace sur le bavoir ou sur l’épaule de la nourrice. Et ce lait caillé, c’est la digestion incomplète, c’est l’incapacité à assimiler la vie et tous ses apports. Ce n’est pas, comme il le dit, le caillé de la fromagerie, le caillé volontairement provoqué, ensemencé pour donner naissance à une forme compacte, fermentée, appétissante et nutritive. Cette louche de caillé, si j’étais un peu plus lacanien, je dirais que c’est une bouche caillée, une bouche figée, mais qui, paradoxalement, produit du langage, par éruptions. Mais un langage élaboré, riche, qui laisse penser que tout le non-dit, à savoir le lait ingéré-digéré-métabolisé, qui fermente dans l’estomac de la pensée, produit des richesses qu’il se refuse à proférer intégralement. Il ne délivre que cette seule écume, cette mousse insignifiante. Et en réalité, c’est peut-être un génie, qui ne parvient pas à s’accoucher lui-même. D’ici dix ou vingt ans, mon analyse portera peut-être ses fruits. Et m’aura enrichi.
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4°) Les bonnes feuilles (15 minutes) : Extraits choisis. On écrira une petite page de ce roman récemment lu : Le ricanement des bas-fonds, de Fulbert DELAGRANGE, Éditions Mouseîon, 2024. Image de couverture : Samson et Delilah, Jan Lievens, 1630 – 1635, Maison de Balzac (CCO Paris Musées).
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Les mendiants s’étaient d’abord éclipsés, sans bruit, devant l’apparition de l’équipage en bleu, mais ils étaient vite revenus, pitoyables sus leurs défroques de seconde main, grelottant dans la nuit que perçaient les éclairs des gyrophares. Ils tâchaient d’apercevoir le corps que les loufiats du restaurant avaient signalé alors qu’ils sortaient les poubelles. Eux, les gueux, ils étaient là pour manger, manger les restes, le poisson trop mûr et les croûtons de pain. Ils savaient par cœur à quelle heure il fallait s’y trouver, dans cette arrière-cour. Et ce soir-là, ils étaient nombreux : le samedi on trouve toujours plus de déchets que dans la semaine. Avant même que le moins éclopé n’ait pu s’approcher de la première poubelle, les flics avaient débarqué. Le personnel restait à l’écart, derrière le solide cordon des brigadiers en uniforme, et observait le chef d’équipe : celui-ci bredouillait, recommençait ses explications, et les deux lieutenants en civil, calmes et stoïques, avec leur petit calepin, lui redemandaient à quelle heure, avec qui, comment, où, et essayaient de lui faire dire son nom. Les gueux commençaient à parler entre eux, et à plaisanter. Ils avaient vu l’essentiel, et leur faim attendrait. Qu’est-ce que c’était, que cette greluche étendue et retroussée à côté des casiers à bouteilles. Qu’est-ce que les marmitons lui avaient fait pour qu’elle s’allonge ? Et ainsi de suite. Le chef finit par prononcer clairement : « Je m’appelle Samson, m’sieur. » Et tout à coup, sans prévenir, un énorme éclat de rire, collectif et puissant, résonna entre les murailles grises, et les fenêtres de l’immeuble voisin s’éclairèrent.
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claudehenrion · 10 months ago
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Macron va stériliser (sic !) l'infertilité...
Dans le tas de mauvaises nouvelles dont aucune ne donne envie de savoir quelle sera la suivante dans la liste, une lueur d'espoir, tout de même : il était temps ! A cause de (ou grâce à) un effondrement historique (et pas moins catastrophique pour autant) de notre natalité, le''plus jeune président de l'histoire de la république et son plus jeune premier ministre depuis la nuit des temps'' (il paraît que ce serait un compliment, pour eux... alors que tout le monde --sauf eux-- sait que la valeur des années –comme celle des damnés-- n'a pas de corrélation avec la longueur du la barbe du capitaine) vont résoudre le problème de la fertilité... dont la leur démontre qu'ils ne dominent pas vraiment le problème !
Mais comme rien n'est jamais simple dans la vie (et encore moins simple dans notre ''Etat dont le roi est un enfant''(pour rendre hommage à l'Ecclésiaste qui voyait dans ce seul manque de pot complet la source de tous les malheurs possibles), il a fallu que nos jeunes immatures s'amusent à faire une chose et son contraire, comme ils adorent le faire pour ''emmerder'' (c'est eux qui le disent) les adultes : au moment où notre président prend enfin conscience que notre démographie plonge sans espoir (au moins, tant qu'il s'entêtera à ne pas prendre les 3 mesures simples qui résoudraient le problème ''pour de bon'')... il faut qu'il aille, allez savoir pourquoi, relancer un combat mortel entre le Bien et le Mal et entre le Vrai et le Faux, qui ne peut que nous faire plonger encore plus profondément dans ce mal irrémédiable : une néfaste ''constitutionnalisation'' (un mot affreux pour une chose encore plus affreuse) : on panthéonise --c'est une idée fixe, chez Macron-- l'abandon de facto du serment d'Hippocrate (''Tu ne tueras pas'') et de la liberté de conscience –et de parole, tant qu'on y est : on est progressiste, ou on ne l'est pas !
(NDLR : il faut vite que j'écrive ces mots ''à ne jamais oublier et à soigneusement conserver dans nos mémoires'' : dès demain, il sera interdit d'émettre la moindre vérité non con-forme à l'assassinat ''dans les règles'' de bébés à la veille de naître. Notre société cannibale ignore ceux qui ne peuvent pas descendre dans la rue et tout casser (les très vieux et les trop jeunes). Rappel : pour avorter à 14 semaines, il faut écraser le crâne du bébé-à-naître (eux disent ''fœtus'' : ils croient ainsi n'assassiner personne, ce qui est le plus gros mensonge de l'histoire de la science).
Vous me direz que, après les immenses conneries qui ont escorté le covid, toutes sirènes hurlantes, vers une cata XXL dont on commence à peine à apercevoir les limites illimitées... on aurait dû savoir que la seule chose à laquelle il faut s'attendre, c'est ''le pire'', avec les gangs de clowns tristes qui ne nous mènent que ''nulle part''. Mais l'âme humaine, que quelques uns croient ''faite à l'image de Dieu'' –NB : ce qui ne veut pas dire que Dieu, lui, soit ''à l'image de l'homme'' et ressemble à Macron : à la rigueur, certains l'ont comparé à Jupiter, les pauvres. Mais à Dieu... Ah ! ça... non, Dieu merci, si j'ose !-- est pleine de ressources, et refuse ce qui serait trop lourd pour elle à supporter... Un faible espoir pour une catastrophe irrémédiable... dont personne n'avait besoin.
Mais revenons à l'infertilité, promue ''grande cause nationale'', ce qui veut dire qu'on va nommer, à grands frais pour changer, un ''comité d'experts'' (comme les médicastres qui ont menti et/ou se sont trompés sur tout, à propos du covid –-- ou, à propos de l'Ukraine, ces généraux dont pas un seul n'a imaginé ce qui s'est passé, et qui continuent à refuser de voir ce qui crève les yeux : ils ont eu tout faux depuis le début !) qui vont aligner poncifs, fausses évidences et lieux communs sur un sujet sur lequel ils sont… puceaux ! Ce comité ne sera certainement pas ''Théodule'' --ce qui veut dire, étymologiquement : ''qui est au service de Dieu !''--, mais plutôt ''théoclaste'' (= qui brise Dieu) ou théophage (= qui bouffe du dieu)... mais son inefficacité coûteuse, foncière, incontournable n'est déjà plus à démontrer (elle est ''de système').
Grâce aux crétineries XXL de hollande, et par la faute des faux-prophètes d'un réchauffement général (qui rendent les avions, les SUV et les bagnoles au diesel responsables de la sécheresse au Sahara !), la France, cette ex-bonne élève de la démographie, rentre dans le rang et n'assure plus le fameux ''remplacement des générations'', ce qui justifie le vent de panique chez nos pseudo-élites –qui tremblent à l'idée qu'il y ait moins de con-tribuables pour leurs fins de mois-- et les poncifs idiots de nos puceaux ès-gauloiseries (alors qu'il suffirait, là comme ailleurs, de simplement annuler toutes les mesures stupides prises par hollande, responsable et coupable).
Mais manque de pot, c'est sur la terre entière que ce phénomène est perceptible. Les géographes de l'Université de Bruxelles viennent de terminer une étude qui démontre que –tenez-vous bien !- 64,4 % de la population mondiale se situe sous le seuil du simple renouvellement des générations. Pour l'Institut démographique de Vienne (en Autriche, pas dans le Dauphiné !), 1/3 des femmes d'Asie (Japon, Sud Corée, Singapour, Taïwan...) n'auront pas d'enfant... Et les chiffres officiels de l'ONU (pour ce que vaut cette source empoisonnée !) s'inquiètent (se réjouissent, plus souvent !) d'une ''Baisse massive de la fécondité de 2000 à 2020''. Nos auto-préposés à la gaudriole ont du pain sur la planche ! Et s'ils n'étaient pas aussi infatués, prétentieux et incultes, ils connaîtraient la suite de la triste vérité :
Le ''taux de fécondité'' était , mondialement, de 4,8 enfants par femme en 1970, tombait à 3,7 en 1980, puis à 3,3 en 1990, à 2,8 en 2000 avant de se ramasser à 2,3 en 2021 –dernier chiffre disponible. ''Ça, Madame, c'est de la chute... ou je m'y connais pas'', dirait mon amie Madame Michu ! Et comme pour compliquer la tache tâche de notre Comité théophobe en gestation, on apprend que les zones où la fécondité est ''très faible'' (c'est-à-dire inférieure à 1,7 enfant par femme) représentent 40,8 % de la Terre, dont toute l'Europe. C'est dans ce club de 3ème division que la France vient de faire son entrée : première en con-FISC-ation, mais dernière pour la bagatelle (présenté comme ça... on commence à comprendre : le lemme n°2 est une conséquence du lemme n°1, CQFD !). Mais même les régions ''à forte natalité'' (> 3,5 enfants par femme), concentrées en Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud-est, ont commencé une forte décrue (elles viennent de 5, voire 7, en moyenne !) grâce à ou à cause des études des filles et (donc) de l'âge au premier enfant... et de la contraception, même pas con-stitutionnelle, là-bas. Ils vont avoir du bouleau, nos puceaux !
Le monde actuel, dans le fond, est beaucoup plus rigolo que nous, ses utilisateurs / usagers, ne le vivons : il se complaît à nous faire des niches perpétuelles, et à peine les plus prétentieux d'entre nous ont-ils la vague impression qu'ils commencent à piger un truc (ce qu'ils transforment aussitôt en ''programmes absurdes'' s'ils sont députés européens ou –et c'est pire !-- membres de la grosse Commission qui assassine l'Europe sous ses mauvaises idées... C'est simple : entre eux et nos ministres, on ne peut dire qui est le plus pervers, le plus vicelard, le plus nocif, le plus mortifère...
Au moment où ils racontent qu'il voudraient lutter contre le refroidissement démographique ambiant (= la fin, à terme, de toute humanité), ils n'ont rien trouvé de plus contre-performant que de ''sanctifier'' un faux principe démoniaque... Toutes les données vont être bouleversées et mises cul par dessus tête, nos Nuls n'ayant, évidemment, rien vu venir des catastrophes immenses que ce vote (que je me dépêche de dire criminel avant le ''saut vers la mort''--et non pas ''de la mort''-- qui entrera en vigueur demain), va –et ne peut que-- entraîner... Encore eût-il fallu qu'ils sachent (NDLR-2 : je préfère cette forme à ''sussent'', grammaticalement plus correct mais qui peut prêter à sourire, le monde et nos politiciens étant... ce que nous savons !) ''de quoi ils blatèrent''...
H-Cl.
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