#Africa postcoloniale
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" Penso di aver già visto prima quel tipo da qualche parte. Sono proprio sicuro di aver già incontrato da qualche parte quel soldato. Oh Dio, e dove mai l’ho incontrato prima, quel soldato? Quel tipo alto con la bocca piena di denti. E dove l’ho già visto? Chiesi a Pallottola se lui lo avesse mai visto prima. Mi rispose che non l’aveva mai incontrato, dai tempi di Adamo a tutt’oggi. Così gli chiesi perché mai era venuto da noi. E perché poi ci ha portato da bere? Ed è forse proprio vero che quel tipo è quello che chiamano il nemico? «Oh, sì. Quel tipo lì è il nemico», replicò Pallottola. «Senti bene, Sozaboy, noi siamo sul fronte di guerra, okay. E sul fronte di guerra ci trovi tutti i tipi di persone. Ubriaconi, ladri, idioti, saggi e pazzi. C’è soltanto una cosa che li unisce tutti. La morte. E ogni giorno in più che riescono a vivere, si stanno prendendo gioco della morte. Quell’uomo è venuto qui per festeggiare questo fatto.» «Pallottola», dissi, «ti prego, non usare tutti questi paroloni con me. Ti prego. Cerca di dirmi una cosa che posso capire. E non perder le staffe perché ti chiedo questa piccolezza.» «No, non perdo mica le staffe», replicò Pallottola dopo un po’. «Non mi arrabbio per niente. Quello che sto dicendo è che tutti noi possiamo morire da un momento all’altro. In qualsiasi momento. Così, finché siamo vivi dobbiamo farci una bevuta. Perché, come già sai, l’uomo deve vivere.» Questo Pallottola è proprio uno sveglio. L’uomo deve vivere. Mi piace ’sta storia. L’uomo deve vivere. "
Ken Saro-Wiwa, Sozaboy. Il bambino soldato, traduzione di Roberto Piangatelli, a cura di Itala Vivan, Baldini Castoldi Dalai editore, 2009²; pp. 142-143.
[Edizione originale: Sozaboy: A Novel in Rotten English, Saros International Publishers, 1985]
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Oeuvre du philosophe congolais Valentin Mudimbe, «l'Invention de l'Afrique» est un grand livre. Procédant à une déconstruction systématique des discours produits sur l'Afrique depuis la fin du xixe, il montre à quel point ce continent est un objet fabriqué par les Européens -explorateurs, missionnaires, anthropologues-, et qui a fini par conditionner la manière dont les Africains parlent d'eux-mêmes. Alors qu'il est paru en 1988 aux Etats-Unis, il a fallu attendre trente-trois ans pour qu'il soit traduit en français, par Laurent Vannini, chez Présence africaine. « L'Obs » a demandé à la philosophe française Yala Kisukidi, maîtresse de conférences à Paris-VIII et lectrice assidue de Mudimbe, d'expliquer la nécessité de ce livre et l'importance de son auteur, aujourd'hui âgé de 79 ans.
Que représente ce livre pour vous ?
Quand j'étais au lyc��e, on nous enseignait exclusivement des traditions de pensée européennes, centrées sur des figures intellectuelles masculines. Je me souviens, à cette époque, de discussions avec mon père, lui demandant s'il existait des philosophes africains. La découverte, quelques années plus tard, de « l'Invention de l'Afrique» a été importante à plusieurs égards. D'abord, cette oeuvre, même si ce n'est pas la seule, faisait éclater les traditions canoniques auxquelles j'avais toujours été confrontée, en France, dans l'enseignement secondaire et supérieur. Ensuite, ce livre - je dirais même toute l'oeuvre de Mudimbe - procède à un démontage systématique des préjugés véhiculés sur l'Afrique, en fustigeant non pas seulement les sciences coloniales européennes mais aussi certains grands discours tenus par les Africains eux-mêmes sur le continent. Enfin, il m'a ouverte à d'autres bibliothèques, dans sa manière très singulière de se rapporter aussi bien à des auteurs dits « classiques » qu'à des auteurs moins connus au regard du canon philosophique.
Vous diriez que le travail mené par Mudimbe dans ce livre est principalement un travail de déconstruction ?
Non, ce serait aller trop vite en besogne. Un peu à l'image de ce qu'a fait Edward Saïd dans « l'Orientalisme », Mudimbe opère un démontage critique des savoirs dits « africanistes » pour voir comment a été produit, entre la fin du xixe siècle et le début du xxe, un objet appelé « Afrique ». Un objet sans sujet, car dans ces discours il est fait très peu de cas de la subjectivité africaine. Mais il montre aussi comment ces constructions discursives circulent encore aujourd'hui, à la fois dans les images archaïques que l'Europe continue de construire sur l'Afrique, et dans certaines paroles que les Africains produisent sur eux-mêmes. Le projet de Mudimbe est à la fois critique et positif : comment se défaire de « l'odeur du père » - le père étant cet Occident colonial qui construisit cet objet-Afrique pour le maîtriser, le domestiquer ? Et comment produire un ordre africain des savoirs ? On ne pense et on n'écrit jamais à partir d'une page blanche. Les discours sur l'Afrique sont saturés de clichés, d'images qui possèdent une longue histoire. Les démonter, c'est ouvrir la voie à la possibilité d'autres discours.
Par quoi est caractérisé cet objet-Afrique que déconstruit Mudimbe ?
La négativité. L'Afrique a été conçue comme une altérité absolue - le négatif de l'Europe, sa différence radicale. Mais cette négativité n'est pas strictement descriptive, elle s'accompagne d'une théologie du salut : comment sauver l'Afrique de sa propre différence ? Comment la sauver d'elle-même ? Comment faire en sorte qu'elle devienne le « même », c'est-à-dire qu'elle échappe à sa différence pour rejoindre le modèle européen ? Tel est le coeur du projet de mission civilisatrice ou des rhétoriques, au xxe siècle, sur le développement. Un aparté, personnel cette fois : encore aujourd'hui, il est rare d'entendre, dans notre hémisphère, un discours sur l'Afrique qui ne s'accompagne pas de la prétention de la sauver.
Il y a des passages très frappants dans le livre. Par exemple celui où Mudimbe explique qu'on a mis très longtemps à accorder aux Africains le droit d'avoir des connaissances scientifiques qui n'auraient pas été importées par les Européens. Mudimbe se montre alors très cruel envers la prétention des Occidentaux - qui vont jusqu'à inventer de toutes pièces des voyages de savants pour appuyer leurs théories - mais il garde une distance presque amusée...
L'écriture de Mudimbe n'est pas une écriture de l'indignation ou du combat. On peut déceler, parfois, dans ses écrits, une ironie qui n'est pas étrangère au ton de certains textes de la tradition philosophique classique. Mudimbe interroge constamment les promesses de vérité du savoir et de la philosophie. Ont-elles été tenues en ce qui concerne la constitution de l'Afrique comme objet de savoir dans les sciences coloniales ? Comment s'articule, pour reprendre les termes fameux de Foucault, savoir et pouvoir dans cet entremêlement de voix et de discours sur l'Afrique ? L'ironie est une lucidité ; elle accompagne l'entreprise de démontage critique qu'entreprend Mudimbe dans « l'Invention de l'Afrique » mais aussi dans d'autres grands livres comme «The Idea of Africa» (1994) - à ce jour non traduit en français.
Quelle place occupe aujourd'hui ce livre dans les études postcoloniales et décoloniales ?
A ma connaissance, Mudimbe n'a jamais utilisé l'un ou l'autre de ces termes pour parler de son propre travail. Il serait ainsi fâcheux de lui accoler, trop spontanément, l'un de ces deux mots, comme on fixerait des labels. Néanmoins, c'est le développement des études postcoloniales et des approches décoloniales en France qui a fait que certains auteurs sont devenus visibles, lisibles, et qu'un plus grand nombre de personnes, travaillant hors de ces champs, peuvent prendre la mesure de l'importance de leurs travaux. C'est un paradoxe: études postcoloniales et décoloniales sont vivement attaquées aujourd'hui, dans certains cercles politiques et médiatiques, mais elles contribuent depuis vingt ans à ouvrir le monde intellectuel français à d'autres géographies de l'intelligence et de la pensée.
Comment vous expliquez-vous que ce livre ne soit traduit en français que trente-trois ans après sa publication en anglais ?
Il y a sans doute des raisons très empiriques (droit, traduction, etc.), des raisons plus idéologiques, aussi, certainement. Mais il me semble plus intéressant de noter que ce livre est traduit à un moment où il peut être reçu correctement et par le plus grand nombre. Il n'est pas rare d'entendre, encore, même dans des lieux savants, que l'Afrique apparaît comme un vide textuel. Ou de constater que des expressions, vieillies, qui ont façonné l'objet-Afrique («Afrique noire», etc.) restent ancrées dans la parole. Or, malgré certaines formes de rétrécissement de l'esprit qui tentent, en vain, de s'imposer aujourd'hui, le discours qui décrit l'Afrique, dans sa totalité, comme terra nullius de la pensée n'est plus tenable. De grandes voix intellectuelles, qu'elles viennent d'Afrique, d'Amérique latine, de la Caraïbe, d'Asie ou d'ailleurs, tracent leur sillage dans notre paysage intellectuel. Ce fut long, et la possibilité de cheminer désormais avec elles est plus que salutaire.
Vous avez rencontré Valentin Mudimbe il y a quelques années lors d'un colloque à l'Ecole normale supérieure à Paris. Quel genre de personne est-il ?
J'avais coorganisé ces rencontres autour de Mudimbe avec le philosophe Salim Abdelmadjid. Je me rappelle la précision de son maniement des textes, son érudition qui pouvait donner le vertige ! Sa circulation entre les langues, mortes ou vivantes. C'est sans doute le fruit d'une trajectoire singulière. Né dans l'ancien Congo belge, il s'engage dans la voie ecclésiastique, avec laquelle il rompt dans les années 1960. Il quitte le Congo, devenu Zaïre sous le régime du dictateur Mobutu Sese Seko, et enseigne, ensuite, aux Etats-Unis. Dans son autobiographie intellectuelle, « les Corps glorieux des mots et des êtres », il décrit comment la règle bénédictine « ora et labora », « prie et travaille », a marqué sa manière de se rapporter au monde, à l'écriture et aux livres. Lors de ces rencontres, à Paris, se manifestait aussi une inquiétude quant au devenir de la République démocratique du Congo, du Rwanda, à la condition des femmes dans cette partie de l'Afrique centrale. Une certaine attention aux mondes du silence ne le quittait pas.
- « L'Invention de l'Afrique », par Valentin Mudimbe (Présence africaine, 516 pages, 20 euros).
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Il 6 dicembre 1961, a soli 36 anni, moriva Frantz Fanon, per una leucemia allora incurabile. Poco prima era stato pubblicato il suo libro fondamentale, esplosivo, letterariamente e contenutisticamente un capolavoro. I dannati della terra è il prodotto della grande stagione della liberazione e dell’emancipazione, del moto storico della decolonizzazione, e al contempo rappresentò un punto di svolta, carico di una enorme spinta propulsiva.
Il colonialismo e la decolonizzazione fenomeni giganteschi della storia globale. Oggi, nel pervicace eurocentrismo e occidentalocentrismo, nel solco della visione onnipresente della “superiorità bianca”, rimossi, cancellati. Parte di quel generale processo di rincretinimento globale a opera della necessaria “destoricizzazione”, della cancellazione della dimensione storica, della coscienza storica. Nella cultura e nella subcultura diffuse. A vantaggio dei dominanti.
Un libro, un autore, una persona (psichiatra-filosofo-rivoluzionario-negro-martinicano-algerino) che ci costrinsero e ci costringono a prendere posizione, a non essere indifferenti. Ci costrinsero e ci costringono a cambiare prospettiva. Non più “noi” e poi “loro”. Non più la storia e il pianeta visti dall’Europa, dagli Usa, dall’Occidente, dai dominanti globali. Bensì, la storia e il pianeta visti, come diceva e dice la Teologia della Liberazione, dal “rovescio della storia”, dagli oppressi, dai colonizzati, dai subalterni, dalle vittime del colonialismo, dell’imperialismo, del sistema capitalistico su scala mondiale.
Si trattava e si tratta di un salutare, radicale riorientamento, di una necessaria “rivoluzione copernicana”. Da “noi e poi loro” a “loro e poi noi”. Si trattava allora, e si tratta oggi, di accettare di buon grado che il proscenio della storia vedesse protagonisti altri continenti, altri popoli, altre culture, altri esseri umani. Frantz Fanon e I dannati della terra hanno espresso al massimo grado questo riorientamento. Hanno dato voce a questi protagonisti.
Hanno anche espresso impietosamente tutte le contraddizioni che quel moto storico conteneva. Soprattutto nell’altra metà del compito storico della decolonizzazione. Vale a dire la costruzione della nuova storia, della costruzione del nuovo stato-nazione, della coscienza nazionale, del nuovo assetto, democratico, popolare, partecipativo. Che tendenzialmente operasse una cancellazione delle sperequazioni e delle ingiustizie sociali, che prefigurasse un nuovo assetto sociale e politico. Che evitasse quello che, con la sua solita efficacia, Marx chiamava “il ripresentarsi della vecchia merda”, in una società sedicente socialista, ma in realtà riproponente vecchie e nuove classi, vecchi e nuovi privilegi, vecchie e nuove gerarchie.
Fanon partiva dalla rivoluzione algerina, dall’esperienza dei primi stati postcoloniali, soprattutto in Africa, e già intravedeva la degenerazione, “il ripresentarsi della vecchia merda”. A causa di un processo endogeno, all’interno dei nuovi stato-nazione, e di un processo esogeno, a opera del neocolonialismo e dell’imperialismo, sempre attivi, letali, micidiali. Ricordiamo, tra le innumerevoli porcate, endogene ed esogene, soprattutto esogene (Belgio, Union Miniere, Cia ecc.), Fanon ancora in vita, l’assassinio di Patrice Lumumba, legittimo capo di stato del Congo postcoloniale.
II.
Nel libro la conclusione di Fanon è netta. È un accorato appello ai compagni, ai fratelli, ai dannati, affinché si ricerchino vie nuove, un pensiero nuovo, e si crei “un uomo nuovo”. Liberazione, indipendenza, ma anche una “rivoluzione del Soggetto”. Si parlò di appello apocalittico, palingenetico, estremo. Di lirismo, di profetismo, di romanticismo rivoluzionario. Ma quale forza proveniva da quelle parole, da quella prosa. Lasciare l’Europa al suo destino, “nella folle corsa” di un preteso progresso, di un consumismo sfrenato, di un autocompiacimento, di un narcisismo letali, rovinosi. E lasciare quell’Europa concentrata e distillata, il vero e proprio mostro rappresentato dagli Stati Uniti d’America.
Molti libri hanno un valore in sé. E I dannati della terra ne ha alla grande. Ma poi molti diventano libri fuori di sé, libri “per noi”, assumono significati a misura della ricezione che hanno, in contesti storici, spaziali, antropologici diversi. Così per le generazioni successive, quest’opera, nei centri sviluppati e nelle periferie “sottosviluppate”, ha rappresentato qualcosa addirittura di sovrastorico. Soprattutto per le generazioni, come la mia, come la nostra, di giovani impegnati, tra la fine degli anni sessanta e gli anni settanta, nei movimenti dei cristiani di base, nei movimenti antisistemici, studenteschi e operai, nei movimenti di emancipazione in generale.
Uno dei libri del ‘68. Il manifesto del terzomondismo, dell’internazionalismo, della nuova cultura che quella grande stagione ha suscitato. Assieme naturalmente ad altri libri e a personaggi storici che qui è superfluo citare.
Fanon ha dato altri contributi enormi nella sua breve vita. L’alienazione, anche nella dimensione antropologica e filosofica della nozione, il disagio psichico, fino alla vera e propria malattia mentale, del colonizzato, la questione fondamentale della violenza, il ruolo decisivo della cultura, non come semplice sovrastruttura ecc.
Un “essere eccezionale” disse di lui Simone de Beauvoir, la quale con Jean Paul Sartre, autore della famosa prefazione al libro, lo incontrò in varie occasioni.
III.
Il contesto globale del pianeta è oggi completamente cambiato. E tuttavia i “dannati” esistono sempre, il neocolonialismo-imperialismo imperversa in Africa, Asia e America Latina. Il neocolonialismo-imperialismo imperversa nella stessa Europa, in Usa, in Occidente.
I migranti ci riportano in casa quel “loro” di cui si diceva sopra. Razzismo, xenofobia, fascismo, culture e subculture della sopraffazione, chiusure identitarie, le belle (per i dominanti) guerre tra poveri ecc. rappresentano il corredo nefasto di questo contesto.
IV.
A mo’ di conclusione. Apparentemente una digressione. Fanon si adoperò, quale rappresentante del movimento di liberazione nazionale algerino, per un’alleanza continentale africana. Una sorta di “panafricanismo”, senza chiusura identitaria tuttavia. Cancellare il “bianco”, ma cancellare anche al contempo il “negro”. Per un nuovo universalismo, per un vero internazionalismo delle nazioni, dei popoli, delle persone (la dimensione individuale mai cancellabile).
Noi italiani abbiamo una macchia, un orrore ancora in atto, a proposito di Africa e di colonialismo. Il maresciallo Rodolfo Graziani, militare-fascista-razzista, criminale di guerra riconosciuto da una commissione delle Nazioni Unite, viceré dell’Etiopia conquistata dall’Italia fascista e nella quale compì massacri e crimini di ogni genere (gas, lanciafiamme, impiccagioni ecc.) non fu mai condannato per questi crimini. L’Italia negò la sua estradizione all’Etiopia, finita la seconda guerra mondiale. Fu solo processato per “collaborazionismo” con i nazisti e scontò solo quattro mesi di carcere. Repubblichino e fucilatore di partigiani. Morì nel 1955, servito e riverito nella sua confortevole casa.
A lui è stato dedicato un sacrario ad Affile, suo luogo di nascita. Il sindaco e due assessori condannati per apologia del fascismo. Ma il sacrario è ancora lì. Monumento all’infamia e all’orrore e monumento della orribile espressione “italiani brava gente”.
Giorgio Riolo da La Bottega del Barbieri
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Il est Docteur en sciences politiques, sa thèse portait sur "La présence économique chinoise et le processus de démocratisation, en Afrique" sous la direction de Jacques Barou et Olivier Ihl.
Ses domaines de recherche portent sur les Relations Internationales africaines, les études postcoloniales et la philosophie politique.
Dernières publications et conférences :
5th Edition INTERNATIONAL CONFERENCE, HISTORY, SPIRITUALITY, CULTURE. DIALOGUE AND INTERACTIVITY – Galaţi/Romania « The Silk Roads and the Security Challenge in Sub-Saharan Africa: The Timeliness of China-African Relations », 11-12 Avril, 2019
Dans la revue : The Revista Brasileira de Estudos da Presença [Brazilian Journal on Presence Studies] : « Généalogie de la Philosophie des Lumières: de Nietzsche à la pensée postcoloniale », vol. 8, no 2, [2018]
25th World Congress of Political Science – Brisbane, Australia Organisation des panels : “Global Justice and New international Order: The Case of Sino-african Relationships/The International Political Economy of the Asia-Pacific”, 21-25 juillet, 2018
4th Edition International Conference, History, Spirituality, Culture. Dialogue and Interactivity – Galaţi/Romania « Généalogie de la Philosophie des Lumières. De Nietzsche à la pensée postcoloniale », 11-12 Mai, 2017 [Participation au Comité Scientifique]
7e Congrès des Associations Francophones de Sciences Politiques – Montréal/Canada « Les relations sino-africaines et l’ordre international : le cas de Madagascar et du Sénégal », 17-19 mai, 2017
24th World Congress of Political Science – Poznań/Poland « Les relations sino-africaines et l’ordre international, Panel : Néolibéralisme et émergence en postcolonie africaine », 23-28 juillet, 2016
4e Rencontres des études africaines en France - Paris « La présence économique chinoise en Afrique », 5-6-7 juillet 2016
New European Research on Contemporary China Conference – Beijing/China « Analysis of South-South international migration: Chinese newcomers in Antananarivo and Dakar », juillet 2014
Dans la revue : Migrations & Société : « Les Chinois en Afrique : essai de catégorisation à partir d’une enquête effectuée à Dakar », vol. 25, n°149, [septembre à octobre 2013]
Titre de la thèse : La présence économique chinoise et le processus de démocratisation, en AfriqueDates : septembre, 2008 - juin, 2015Directeur.s / Directrice.s :
JACQUES BAROU
Directeur.s / Directrice.s extérieur.e.s : Olivier IhlRésumé de la thèse :
La « présence chinoise » en Afrique est devenue une réalité démographique incontournable, elle a pris de l'ampleur au cours des dernières années ; la diaspora chinoise sur le territoire africain représente pas moins d'un million de personnes, contre moins de 100 000 en 2001. Afin d'appréhender notre objet de recherche, et saisir les mécanismes économiques intrinsèques aux sociétés africaines, nous adopterons une approche « par le bas » car le niveau local semble plus approprié pour comprendre les ressorts de la croissance économique.
Titre traduit
Chinese presence and democratization in Africa
Résumé
The "Chinese presence" in Africa has become an inescapable demographic reality, it has grown in recent years the Chinese Diaspora on the African territory is not less than one million people, against less than 100 000 in 2001. To understand our research object, and capture the economic mechanisms intrinsic to African societies, we adopt an approach "bottom" because the local level seems more appropriate to understand the springs of economic growth.
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Editoria: "Afrika. Chiavi d'accesso", un libro unico per conoscere un continente davvero speciale
Juorno.it ha letto in anteprima il libro “Afrika. Chiavi d’accesso” di Ebone Edizioni, il cui autore è Francescomaria Tuccillo. A breve il libro, unico nel suo genere, potrà essere acquistato in tutte le librerie italiane ed aprirà ai lettori una bellissima finestra su un continente ricco di risorse e davvero molto speciale che merita di essere conosciuto tramite le parole dell'autore che dell'Africa ha fatto una sua seconda casa.
Le sue pagine propongono una visione d’insieme, scritta da una penna fluida e costellata di episodi di vita reale, di quello che è definito nella premessa ”uno dei luoghi tra i più misteriosi del nostro pianeta”. È così. Dell’Africa parliamo molto (quasi solo a proposito di migrazioni) e sappiamo poco. Vale quindi la pena di approfondire il tema con l’autore che Juorno.it ha intervistato. Cominciamo dal titolo. Perché “Afrika” con la ”k”? Semplicemente perché così si scrive in swahili, la lingua “trasversale” dell’Africa subsahariana, dove ho vissuto per anni. Quella “k” vuole dunque essere un omaggio alla cultura africana, oltre che un piccolo dettaglio che può suscitare curiosità in chi osserva la copertina. Anche il sottotitolo è interessante: ”chiavi di accesso”. Che cosa intende esattamente? Intendo indicare l’obiettivo della pubblicazione, che non è quello di esaurire in poche pagine il vastissimo e complesso tema africano, ma piuttosto di offrirne alcune chiavi di lettura a tutti coloro che per ragioni di lavoro, di studio o di curiosità intellettuale intendono conoscere meglio un continente molto diverso dagli stereotipi in cui è confinato dai nostri pregiudizi. L’Africa non è solo una meta turistica esotica, come pensano alcuni, o una minaccia di invasioni migratorie, come credono in troppi. È molto altro e molto di più. Riuscirebbe a dirci in sintesi che cos’è l’Africa di oggi? L’esercizio è difficile. Non a caso il primo capitolo del libro s’intitola ”Si fa presto a dire Africa”. Il continente africano è un mosaico quanto mai eterogeneo di climi, ambienti naturali, popolazioni, tradizioni, ceti sociali. È insieme caldissima e fredda, arida e fertile, moderna e conservatrice, poverissima e ricca, cristiana, musulmana e pagana, internazionale e tribale, postcoloniale e libera da sudditanze di ogni genere. Provo tuttavia a riassumerne i tratti essenziali citando tre elementi che mi paiono fondamentali: risorse naturali, democrazia e gioventù. Le risorse naturali africane sono tra le più ricche e strategiche del pianeta. L’Africa possiede petrolio, gas, uranio, radio, ferro, cromo, fosfati. Produce il 50% dell’oro, il 60% dei diamanti e il 97% del rame mondiali. E potrei continuare. Inoltre sta vivendo una fase, faticosa ma decisiva, di passaggio dagli antichi leaders for life alla democrazia reale, che è sempre condizione di stabilità e di sviluppo economico e sociale. Non a caso la crescita media dell’Africa subsahariana nel 2019 è stimata al 4% dal Fondo Monetario Internazionale, con un picco in alcuni paesi: in Kenya per esempio supererà il 6% e in Etiopia sarà del 7,7% quest’anno e dell’8,8% nel 2020. Infine e soprattutto l’Africa è il continente più giovane del mondo. Oggi l’occidente invecchia costantemente. La popolazione africana invece ha un’età media di 18 anni. A questo dato è utile affiancare quello della crescita demografica: gli africani sono oggi un miliardo e trecento mila e nel 2050 diventeranno due miliardi e mezzo, saranno più numerosi dei cinesi e per la metà in età da lavoro, perché il loro aumento non è dovuto a incremento delle nascite, come si pensa a torto, ma a una maggiore durata della vita. Sono numeri destinati a spostare i baricentri del pianeta cui siamo avvezzi da secoli: quello politico ed economico, così come quello sociale e culturale. Una rivista italiana è uscita con una bella copertina, nel suo ultimo numero. Accanto a un neonato di colore ha messo in rosso il titolo: “Questo bambino salverà il mondo“. E lo ha commentato con un sottotitolo: ”La popolazione mondiale invecchia e calerà entro la fine del secolo. Ma c’è un continente che potrà ancora contare sull’energia dei giovani: l’Africa“. È così. E con questi giovani dovremo confrontarci per sopravvivere.
Siamo pronti a farlo? In altri termini, come l’Italia e l’Europa si stanno relazionando con l’Africa dal punto di vista economico e politico? Per essere diretto, le rispondo con una sola parola: male. Mentre i giganti orientali – Cina e India – hanno compreso da tempo il peso strategico dell’Africa e mai vi sono stati così attivi dal punto di vista commerciale, politico e militare, l’Europa si presenta in maniera frammentaria e incerta. E l’Italia, ripiegata su se stessa e sulle sue diatribe interne, è pressoché assente. È un peccato. Gli europei in generale e gli italiani in particolare hanno molte affinità storiche e culturali con il continente africano e, se agissero in maniera strategica e non occasionale, potrebbero costruire in Africa e con l’Africa prospettive concrete di sviluppo per le loro economie, i loro giovani e il loro futuro. Come ho scritto nel libro, spazio ce n’è ancora. Tempo invece molto poco, perché le altre potenze mondiali si stanno muovendo in maniera assai più rapida e strutturata di noi. Tra le chiavi di accesso all’Africa e ai suoi mercati, qual è la più importante? Non ho dubbi: la cultura, in senso lato. Per cultura intendo innanzi tutto una conoscenza della storia, delle tradizioni, dei costumi e della società che consenta di andare oltre i preconcetti e di accostarsi all’Africa con consapevolezza. Inoltre, per passare al settore economico e industriale al quale il libro si rivolge prioritariamente, cultura significa pensiero lungo o strategia. Un errore delle imprese italiane che hanno tentato di fare business in Africa è sempre stato il tatticismo spicciolo. Alludo alla tendenza a cogliere al volo le opportunità senza costruire una relazione stabile nel tempo, senza conoscere i bisogni reali dei paesi africani e facendo troppo spesso ricorso alla corruzione come strumento di marketing.
La corruzione è, tra tutti i tatticismi possibili, il più stupido: a parte le valutazioni etiche, dal punto di vista economico genera forse valore immediato, ma compromette nel medio-lungo termine la reputazione e lo sviluppo sostenibile di chi la pratica. Potrei citarle decine e decine di esempi di pratiche corruttive che hanno generato perdite di contratti, problemi giudiziari e addirittura, alla fine, il fallimento delle aziende coinvolte. L’ultimo episodio riguarda un’impresa di costruzioni in Kenya: sei dei suoi dirigenti sono oggetto di un mandato internazionale di cattura, i lavori infrastrutturali che stava facendo sono annullati e l’azienda è in concordato fallimentare. Eppure uno dei problemi dell’Africa è proprio la corruzione. È forse per questo che le imprese italiane si sono “adeguate”, praticandola anche loro? Non credo, perché quelle stesse aziende non l’hanno praticata solo in Africa ma anche altrove, Italia compresa. Chi considera la corruzione uno strumento di crescita, tende a corrompere sempre, chiunque e dappertutto. Aggiungo che molti paesi africani, consapevoli che corruzione è sinonimo di paralisi, la stanno ora combattendo con ogni mezzo. Penso di nuovo, per citare solo due casi, al Kenya e all’Etiopia. Infine è interessante ricordare i dati dell’ultimo rapporto di Transparency International, l’organismo che misura la corruzione percepita in 180 nazioni del mondo. Se è certo che questo problema resta forte in Africa, alcuni dei suoi paesi hanno registrato un netto miglioramento e hanno un punteggio superiore all’Italia, che con 52 punti su 100 resta il paese più corrotto dell’Europa occidentale. Non abbiamo quindi molto da insegnare a nessuno. E, in ogni caso, la corruzione altrui non giustifica mai la nostra, né eticamente né economicamente. Lei ha trascorso in Africa dieci anni della sua vita professionale e ci è andato a vivere al culmine della sua carriera italiana, quando cioè stava esercitando con successo la professione di avvocato tra Napoli e Roma. Perché questa scelta inconsueta? È stata una scelta… di spazio e di libertà. Mi spiego. La nostra è una società chiusa, fatta di potentati, di caste e di cosche. Se non si appartiene – né si vuole appartenere – a uno di questi gruppi di potere in Italia non si va avanti. Il lavoro e il merito non solo non sono sufficienti per crescere personalmente e professionalmente, ma addirittura costituiscono un ostacolo. In un mondo in cui l’acquiescenza conta più della competenza, chi è capace di fare il suo mestiere e ha un pensiero libero è visto come una minaccia.
In Africa non è così. In Africa ci sono ancora lo spazio e la libertà di costruire qualcosa senza piegare la schiena di fronte al potente di turno. In Africa il merito conta ancora più dei titoli. In Africa ci si può reinventare un cammino. La mia storia lo dimostra: ho iniziato a lavorarci come avvocato d’affari, poi ho creato la mia piccola impresa che ha avuto successo. Infine sono stato assunto come dirigente da un grande gruppo industriale italiano. Questa eterogeneità di percorso, che mi ha arricchito, da noi sarebbe stata impossibile. Ma non vorrei parlare solo del mio esempio. Guardiamo anche agli africani. Chi è oggi ai vertici di alcuni paesi, o lo è stato ieri, ha cominciato davvero dal basso. Penso a Jomo Kenyatta, leader del movimento anticolonialista keniota e primo presidente dopo l’indipendenza dalla Gran Bretagna. Jomo è nato in una tribù interna del paese e ha perso i genitori da piccolo. Ha vissuto in un orfanotrofio di missionari scozzesi che, vista l’intelligenza del ragazzino, gli hanno pagato gli studi in Europa. Penso al mito africano per eccellenza: Nelson Mandela. Nato in una famiglia di contadini di un minuscolo villaggio sudafricano, Madiba è diventato avvocato, leader eroico del movimento anti-apartheid, prigioniero per ventisette anni e poi presidente della sua nazione e uomo della riconciliazione tra neri e bianchi. Penso infine al giovane Abiy Ahmed Ali, primo ministro etiope e premio Nobel per la pace 2019. Lo ha ricordato lui stesso a Oslo, ricevendo il premio pochi giorni fa: è nato in un villaggio senza impianti idrici e senza energia elettrica. Era uno di quei bambini che andavano a prendere l’acqua nei punti di distribuzione con i secchi in spalla. E oggi ha due lauree, parla quattro lingue e sta trasformando radicalmente il suo paese. Hanno due punti in comune, questi tre signori di epoche e nazioni diverse: la cultura e il carisma. Tutti e tre hanno studiato accanitamente per diventare quel che sono diventati. Tutti e tre hanno o avevano una personalità che sa convincere, motivare, influire sulla società e sulle sue dinamiche. Ecco: gli studi e il carisma sono ancora, laggiù, criteri di valutazione delle persone. Da noi – e lo dico con amarezza – gli studi contano sempre meno e il carisma è confuso con la paccottiglia propagandistica. Anche per questo ho deciso di vivere in Africa e ci torno, adesso, ogni volta che mi è possibile. Lei è napoletano e l’editore del suo libro anche. È un caso? No, non credo. Napoli è il “ponte sul Mediterraneo” per eccellenza, per storia, per cultura. E l’Africa è affacciata sul Mediterraneo. Non è quindi un caso che io mi sia sentito naturalmente spinto verso quelle rive. Né che un editore napoletano, che ringrazio, si sia interessato al mio libro e lo abbia pubblicato con convinzione. La nostra “polis” è aperta al mondo, da sempre. È tollerante, generosa e curiosa. Auguriamoci che lo resti. Il suo futuro, e quello delle sue imprese industriali e artigiane, dipenderà molto dalla capacità di dialogare con altre parti del pianeta. E con l’Africa in particolare. Read the full article
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Immersi come siamo nelle condizioni geopolitiche della "guerra al terrorismo", appare quanto mai utile rileggere oggi i saggi di Fanon. Il modo migliore per leggere questo libro è considerarlo come una serie di domande difficili sulla storia del presente, sul significato del razzismo nelle società europee e sul carattere della politica postcoloniale; non solo in Africa, ma in tutti quei luoghi dove i crimini coloniali europei vengono conservati energicamente nella memoria, nonostante l'Europa abbia tentato in ogni modo di stendere su tali crimini un velo d'oblio. Quale che sia la rilevanza di questi saggi nel passato, oggi essi ci parlano con forza delle circostanze politiche della nostra epoca: delle questioni della razza, della cultura e del multiculturalismo, della proiezione sociale di fantasmi razziali(zzati), dell'integrità e della coesione di "civiltà" in conflitto e della controversa questione dell'umano nell'ambivalente contesto del discorso sui diritti umani. La critica di Fanon alla sinistra e alla sua tiepida condanna dell'uso della tortura in Algeria ha tuttora un impatto enorme. Fanon ci è utile per comprendere anche come il vecchio conflitto tra la croce e la mezzaluna sia stato ravvivato e perché abbia potuto generare forze così potenti e globali. Le sue analisi offrono un'ampia gamma di strumenti concettuali e di intuizioni teoriche che possono gettare luce sulla crisi globale del multiculturalismo. . . . . . #frantzfanon #fanon #libro #libri #libros #book #books #bookstagram #consiglidilettura #libriconsigliati #libridaleggere #saggistica #nonfiction #colonialismo #africa #algeria #apartheid #psicologia #libreria #nonfictionbooks #razzismo #immigrazione (presso Algeria) https://www.instagram.com/p/B5KmIqFFknG/?igshid=fd9y72kcd2ci
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A proposito di Ottobre, il mese nero, e del 'Black History Month'
A proposito di Ottobre, il mese nero, e del ‘Black History Month’
Per alcuni paesi il mese di Ottobre, appena sfuggito, è dedicato alla Storia Nera, meglio conosciuto in lingua originale come Black History Month, in cui si celebrano le personalità di spicco appartenenti alle comunità dell’Africa o di origini africane che hanno occupato un ruolo di importanza in vari ambiti e settori, possono essere artisti, politici, scienziati o altro. L’esigenza di questa…
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PARIS-LONDRES
EXPOSITION. «Paris-Londres, Music Migrations (1962-1989)»
Production : Musée national de l’histoire de l’immigration. Commissaires : Stéphane Malfettes, Angéline Escafré-Dublet et Martin Evans.
Profusion de sons, d’images et de textes, cette spectaculaire exposition évoque les multiples courants musicaux liés aux flux migratoires qui, entre 1962 et 1989, ont contribué à transformer Paris et Londres en capitales «multiculturelles». Cette exposition comprend plus de 600 objets : œuvres d’art, photographies, articles de presse, affiches de concerts (en particulier, celle de la première «Africa Fête», en 1978, à Paris), pochettes de disques (notamment du chanteur, auteur et compositeur Karim Kacel, né en 1959 à Paris), instruments de musique (dont une guitare ayant la forme du continent africain et fabriquée par Jacobacci, entreprise parisienne leader du marché français à l’époque), etc. < Plusieurs générations d’immigration, à Paris et à Londres, se sont emparées de la musique pour faire entendre leurs droits à l’égalité, revendiquer leur place dans l’espace public, et contribuer aux transformations à la fois urbaines, économiques et culturelles des deux pays >, expliquent les commissaires de l’exposition, qui soulignent les liens «entre migrations, musiques, luttes anti-racistes et mobilisations politiques», sur cette période 1962-1989. Avant 1962, toutefois, au cours des décennies 1940 et 1950, des artistes issus des premières immigrations postcoloniales avaient déjà commencé à «infuser les scènes musicales parisiennes et londoniennes», rappelle l’exposition ; les cultures musicales des premières générations d’immigration s’exprimaient, notamment, dans des clubs londoniens de Soho ou de Camden Town et dans des cafés «algériens» du quartier parisien de Barbès. Dès les années 1940, d’ailleurs, Paris était un «haut-lieu» de la musique maghrébine en France.
Vedette du rock «Made in France» : Vigon (de son vrai nom... Abdelghafour Mouhsine)
Dans les années 1960, plusieurs jeunes nés au Maghreb figurèrent parmi les pionniers du rock «Made in France», en particulier Vigon (de son vrai nom Abdelghafour Mouhsine), né en 1945 à Rabat et arrivé en 1960 à Paris, où il devint bientôt une vedette de la chanson. Dans les années 1970, les musique rock, reggae et punk devinrent «l’instrument privilégié» de la contestation contre le racisme et, plus généralement, contre «la position de minorité reléguée imposée à des pans entiers» de nouvelles générations issues de l’immigration, mais nées dans les agglomérations de Paris et de Londres, expliquent les organisateurs de l’exposition. Dans les années 1980, à Paris, les musiques d’Afrique, relativement marginales jusque dans les années 1970, connurent un succès grandissant, tandis que le rap (par exemple, avec le rappeur MC Solaar, né en 1969 à Dakar) faisait son apparition en France. L’exposition rappelle aussi que Radio Nova, née à Paris en 1981, fut la première en France à consacrer une large plage de sa programmation aux musiques africaines. La décennie 1980 fut aussi celle des concerts anti-racistes, comme celui de l’association SOS Racisme en 1985, Place de la Concorde, à Paris, ou encore les concerts organisés, notamment en région parisienne, sous le titre «Rock Against Police», entre 1980 et 1982. Ces concerts «Rock Against Police» s’appuyaient sur une «forte dynamique» sociale et musicale, avec notamment «l’émergence, un peu partout, de groupes musicaux, souvent éphémères, composés de jeunes travailleurs, de chômeurs, de banlieusards français et immigrés», expliquent les organisateurs de l’exposition : < C’est toute une jeunesse - ajoutent-ils - qui s’exprimait alors à travers non seulement le rock, mais aussi le punk, le blues, la soul ou encore le funk. >
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“ «Ma quando finirà la guerra?» chiesi a Pallottola. «La guerra finirà quando saremo tutti morti stecchiti», rispose, e si mise a ridere. Guarda, non mi piace mica che Pallottola prende tutto in ridere. Come può la guerra finire quando saremo tutti morti stecchiti? E chi resta allora a godersene i frutti? Significa forse che io, mia moglie Agnes e mia mamma a quel punto saremo tutti morti? E allora per cosa stiamo combattendo? Mentre stavamo dentro al fosso, c’erano un sacco di cose che mi disturbavano, sapete. Come quella domanda: per quale motivo stiamo combattendo? Mi si confondono sempre tanto le idee quando mi faccio quella domanda. Non posso chiederlo a Pallottola perché forse può pensare che io non faccio quello che aveva detto il sozacapitano circa l’ubbidire senza lamentarsi. Allora me ne sto zitto, così che magari mi danno un nastrino o due. Sono sicuro che siccome a Pallottola io piaccio un sacco, mi darà presto un nastrino. Voglio soltanto che accada qualcosa che mi permetta di far veder loro che sono un bravo soldato. Allora mi daranno un nastrino. Se avrò quel nastrino, allora la gente di Dukana saprà che io non sono mica soltanto un Sozaboy ma un tipo veramente forte che può riportarsi a casa Hitla. “
Ken Saro-Wiwa, Sozaboy. Il bambino soldato, (traduzione di Roberto Piangatelli, a cura di Itala Vivan) Baldini Castoldi Dalai editore, 2009²; p. 136.
[Edizione originale: Sozaboy: A Novel in Rotten English, Saros International Publishers, 1985]
#Ken Saro-Wiwa#Sozaboy#guerra#letture#leggere#libri#Letteratura africana contemporanea#antimilitarismo#Nigeria#Letteratura nigeriana del '900#bambini soldato#guerra civile#letteratura degli anni '80#citazioni letterarie#XX secolo#intellettuali africani#attivismo politico#Roberto Piangatelli#Itala Vivan#Africa postcoloniale#narrativa Pidgin#Delta del Niger
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Editoria: "Afrika. Chiavi d'accesso", un libro unico per conoscere un continente davvero speciale
Juorno.it ha riportato la recensione del libro “Afrika. Chiavi d’accesso” di Ebone Edizioni, il cui autore è Francescomaria Tuccillo.Si tratta di una pubblicazione snella e molto stimolante.
Le sue pagine propongono una visione d’insieme, scritta da una penna fluida e costellata di episodi di vita reale, di quello che è definito nella premessa ”uno dei luoghi tra i più misteriosi del nostro pianeta”. È così. Dell’Africa parliamo molto (quasi solo a proposito di migrazioni) e sappiamo poco. Vale quindi la pena di approfondire il tema con l’autore che Juorno.it ha intervistato. Cominciamo dal titolo. Perché “Afrika” con la ”k”? Semplicemente perché così si scrive in swahili, la lingua “trasversale” dell’Africa subsahariana, dove ho vissuto per anni. Quella “k” vuole dunque essere un omaggio alla cultura africana, oltre che un piccolo dettaglio che può suscitare curiosità in chi osserva la copertina. Anche il sottotitolo è interessante: ”chiavi di accesso”. Che cosa intende esattamente? Intendo indicare l’obiettivo della pubblicazione, che non è quello di esaurire in poche pagine il vastissimo e complesso tema africano, ma piuttosto di offrirne alcune chiavi di lettura a tutti coloro che per ragioni di lavoro, di studio o di curiosità intellettuale intendono conoscere meglio un continente molto diverso dagli stereotipi in cui è confinato dai nostri pregiudizi. L’Africa non è solo una meta turistica esotica, come pensano alcuni, o una minaccia di invasioni migratorie, come credono in troppi. È molto altro e molto di più. Riuscirebbe a dirci in sintesi che cos’è l’Africa di oggi? L’esercizio è difficile. Non a caso il primo capitolo del libro s’intitola ”Si fa presto a dire Africa”. Il continente africano è un mosaico quanto mai eterogeneo di climi, ambienti naturali, popolazioni, tradizioni, ceti sociali. È insieme caldissima e fredda, arida e fertile, moderna e conservatrice, poverissima e ricca, cristiana, musulmana e pagana, internazionale e tribale, postcoloniale e libera da sudditanze di ogni genere. Provo tuttavia a riassumerne i tratti essenziali citando tre elementi che mi paiono fondamentali: risorse naturali, democrazia e gioventù. Le risorse naturali africane sono tra le più ricche e strategiche del pianeta. L’Africa possiede petrolio, gas, uranio, radio, ferro, cromo, fosfati. Produce il 50% dell’oro, il 60% dei diamanti e il 97% del rame mondiali. E potrei continuare. Inoltre sta vivendo una fase, faticosa ma decisiva, di passaggio dagli antichi leaders for life alla democrazia reale, che è sempre condizione di stabilità e di sviluppo economico e sociale. Non a caso la crescita media dell’Africa subsahariana nel 2019 è stimata al 4% dal Fondo Monetario Internazionale, con un picco in alcuni paesi: in Kenya per esempio supererà il 6% e in Etiopia sarà del 7,7% quest’anno e dell’8,8% nel 2020. Infine e soprattutto l’Africa è il continente più giovane del mondo. Oggi l’occidente invecchia costantemente. La popolazione africana invece ha un’età media di 18 anni. A questo dato è utile affiancare quello della crescita demografica: gli africani sono oggi un miliardo e trecento mila e nel 2050 diventeranno due miliardi e mezzo, saranno più numerosi dei cinesi e per la metà in età da lavoro, perché il loro aumento non è dovuto a incremento delle nascite, come si pensa a torto, ma a una maggiore durata della vita. Sono numeri destinati a spostare i baricentri del pianeta cui siamo avvezzi da secoli: quello politico ed economico, così come quello sociale e culturale. Una rivista italiana è uscita con una bella copertina, nel suo ultimo numero. Accanto a un neonato di colore ha messo in rosso il titolo: “Questo bambino salverà il mondo“. E lo ha commentato con un sottotitolo: ”La popolazione mondiale invecchia e calerà entro la fine del secolo. Ma c’è un continente che potrà ancora contare sull’energia dei giovani: l’Africa“. È così. E con questi giovani dovremo confrontarci per sopravvivere.
Siamo pronti a farlo? In altri termini, come l’Italia e l’Europa si stanno relazionando con l’Africa dal punto di vista economico e politico? Per essere diretto, le rispondo con una sola parola: male. Mentre i giganti orientali – Cina e India – hanno compreso da tempo il peso strategico dell’Africa e mai vi sono stati così attivi dal punto di vista commerciale, politico e militare, l’Europa si presenta in maniera frammentaria e incerta. E l’Italia, ripiegata su se stessa e sulle sue diatribe interne, è pressoché assente. È un peccato. Gli europei in generale e gli italiani in particolare hanno molte affinità storiche e culturali con il continente africano e, se agissero in maniera strategica e non occasionale, potrebbero costruire in Africa e con l’Africa prospettive concrete di sviluppo per le loro economie, i loro giovani e il loro futuro. Come ho scritto nel libro, spazio ce n’è ancora. Tempo invece molto poco, perché le altre potenze mondiali si stanno muovendo in maniera assai più rapida e strutturata di noi. Tra le chiavi di accesso all’Africa e ai suoi mercati, qual è la più importante? Non ho dubbi: la cultura, in senso lato. Per cultura intendo innanzi tutto una conoscenza della storia, delle tradizioni, dei costumi e della società che consenta di andare oltre i preconcetti e di accostarsi all’Africa con consapevolezza. Inoltre, per passare al settore economico e industriale al quale il libro si rivolge prioritariamente, cultura significa pensiero lungo o strategia. Un errore delle imprese italiane che hanno tentato di fare business in Africa è sempre stato il tatticismo spicciolo. Alludo alla tendenza a cogliere al volo le opportunità senza costruire una relazione stabile nel tempo, senza conoscere i bisogni reali dei paesi africani e facendo troppo spesso ricorso alla corruzione come strumento di marketing.
La corruzione è, tra tutti i tatticismi possibili, il più stupido: a parte le valutazioni etiche, dal punto di vista economico genera forse valore immediato, ma compromette nel medio-lungo termine la reputazione e lo sviluppo sostenibile di chi la pratica. Potrei citarle decine e decine di esempi di pratiche corruttive che hanno generato perdite di contratti, problemi giudiziari e addirittura, alla fine, il fallimento delle aziende coinvolte. L’ultimo episodio riguarda un’impresa di costruzioni in Kenya: sei dei suoi dirigenti sono oggetto di un mandato internazionale di cattura, i lavori infrastrutturali che stava facendo sono annullati e l’azienda è in concordato fallimentare. Eppure uno dei problemi dell’Africa è proprio la corruzione. È forse per questo che le imprese italiane si sono “adeguate”, praticandola anche loro? Non credo, perché quelle stesse aziende non l’hanno praticata solo in Africa ma anche altrove, Italia compresa. Chi considera la corruzione uno strumento di crescita, tende a corrompere sempre, chiunque e dappertutto. Aggiungo che molti paesi africani, consapevoli che corruzione è sinonimo di paralisi, la stanno ora combattendo con ogni mezzo. Penso di nuovo, per citare solo due casi, al Kenya e all’Etiopia. Infine è interessante ricordare i dati dell’ultimo rapporto di Transparency International, l’organismo che misura la corruzione percepita in 180 nazioni del mondo. Se è certo che questo problema resta forte in Africa, alcuni dei suoi paesi hanno registrato un netto miglioramento e hanno un punteggio superiore all’Italia, che con 52 punti su 100 resta il paese più corrotto dell’Europa occidentale. Non abbiamo quindi molto da insegnare a nessuno. E, in ogni caso, la corruzione altrui non giustifica mai la nostra, né eticamente né economicamente. Lei ha trascorso in Africa dieci anni della sua vita professionale e ci è andato a vivere al culmine della sua carriera italiana, quando cioè stava esercitando con successo la professione di avvocato tra Napoli e Roma. Perché questa scelta inconsueta? È stata una scelta… di spazio e di libertà. Mi spiego. La nostra è una società chiusa, fatta di potentati, di caste e di cosche. Se non si appartiene – né si vuole appartenere – a uno di questi gruppi di potere in Italia non si va avanti. Il lavoro e il merito non solo non sono sufficienti per crescere personalmente e professionalmente, ma addirittura costituiscono un ostacolo. In un mondo in cui l’acquiescenza conta più della competenza, chi è capace di fare il suo mestiere e ha un pensiero libero è visto come una minaccia.
In Africa non è così. In Africa ci sono ancora lo spazio e la libertà di costruire qualcosa senza piegare la schiena di fronte al potente di turno. In Africa il merito conta ancora più dei titoli. In Africa ci si può reinventare un cammino. La mia storia lo dimostra: ho iniziato a lavorarci come avvocato d’affari, poi ho creato la mia piccola impresa che ha avuto successo. Infine sono stato assunto come dirigente da un grande gruppo industriale italiano. Questa eterogeneità di percorso, che mi ha arricchito, da noi sarebbe stata impossibile. Ma non vorrei parlare solo del mio esempio. Guardiamo anche agli africani. Chi è oggi ai vertici di alcuni paesi, o lo è stato ieri, ha cominciato davvero dal basso. Penso a Jomo Kenyatta, leader del movimento anticolonialista keniota e primo presidente dopo l’indipendenza dalla Gran Bretagna. Jomo è nato in una tribù interna del paese e ha perso i genitori da piccolo. Ha vissuto in un orfanotrofio di missionari scozzesi che, vista l’intelligenza del ragazzino, gli hanno pagato gli studi in Europa. Penso al mito africano per eccellenza: Nelson Mandela. Nato in una famiglia di contadini di un minuscolo villaggio sudafricano, Madiba è diventato avvocato, leader eroico del movimento anti-apartheid, prigioniero per ventisette anni e poi presidente della sua nazione e uomo della riconciliazione tra neri e bianchi. Penso infine al giovane Abiy Ahmed Ali, primo ministro etiope e premio Nobel per la pace 2019. Lo ha ricordato lui stesso a Oslo, ricevendo il premio pochi giorni fa: è nato in un villaggio senza impianti idrici e senza energia elettrica. Era uno di quei bambini che andavano a prendere l’acqua nei punti di distribuzione con i secchi in spalla. E oggi ha due lauree, parla quattro lingue e sta trasformando radicalmente il suo paese. Hanno due punti in comune, questi tre signori di epoche e nazioni diverse: la cultura e il carisma. Tutti e tre hanno studiato accanitamente per diventare quel che sono diventati. Tutti e tre hanno o avevano una personalità che sa convincere, motivare, influire sulla società e sulle sue dinamiche. Ecco: gli studi e il carisma sono ancora, laggiù, criteri di valutazione delle persone. Da noi – e lo dico con amarezza – gli studi contano sempre meno e il carisma è confuso con la paccottiglia propagandistica. Anche per questo ho deciso di vivere in Africa e ci torno, adesso, ogni volta che mi è possibile. Lei è napoletano e l’editore del suo libro anche. È un caso? No, non credo. Napoli è il “ponte sul Mediterraneo” per eccellenza, per storia, per cultura. E l’Africa è affacciata sul Mediterraneo. Non è quindi un caso che io mi sia sentito naturalmente spinto verso quelle rive. Né che un editore napoletano, che ringrazio, si sia interessato al mio libro e lo abbia pubblicato con convinzione. La nostra “polis” è aperta al mondo, da sempre. È tollerante, generosa e curiosa. Auguriamoci che lo resti. Il suo futuro, e quello delle sue imprese industriali e artigiane, dipenderà molto dalla capacità di dialogare con altre parti del pianeta. E con l’Africa in particolare. Read the full article
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