#3e Arrondissement de Paris.

[juliensorelapologist]

La séquence dure plus de vingt minutes, enregistrée discrètement par un membre d’un groupe de sept personnes interpellées, lundi 20 mars, à l’angle des rues des Minimes et du Béarn, dans le 3e arrondissement de Paris. Entre commentaires à caractère sexuel, gifles, menaces et vantardises, ce document sonore, que Le Monde a pu authentifier, jette une lumière crue sur le comportement de fonctionnaires en contradiction totale avec les règles déontologiques autant qu’avec la loi.

Ce soir-là, plusieurs dégradations ont été commises dans les environs au cours d’une nouvelle nuit de protestation contre le recours, jeudi 16 mars, à l’article 49.3 par le gouvernement pour faire adopter sans vote la réforme des retraites. Appelée pour procéder à des interpellations d’émeutiers, qui ont pris l’habitude, depuis plusieurs jours, de se disperser par petits groupes et d’incendier des poubelles – les affrontements directs avec les forces de l’ordre sont plutôt rares –, une unité des brigades de répression de l’action violente motorisées (BRAV-M) parvient à appréhender une demi-douzaine de jeunes gens, sans qu’il soit permis d’établir, pour le moment, leur participation aux incidents.

Une photo, prise sur l’instant, montre une quinzaine de fonctionnaires, reconnaissables notamment à leurs casques de moto blancs, dans leur tenue habituelle qui emprunte autant à l’uniforme de « Robocop » des CRS qu’à l’équipement de n’importe quel motard. Cernant plusieurs jeunes assis sur le trottoir, le dos à la devanture d’un commerce désaffecté, plusieurs de ces fonctionnaires se laissent aller à des propos et des attitudes susceptibles de poursuites pénales, en particulier contre un jeune homme, « le seul Noir du groupe », précise l’un des jeunes gens interpellés. Plusieurs d’entre eux ne se connaissaient pas avant cet épisode.

« Tu sais que tu as une vraie tête à claques ? », lui dit un policier, tandis qu’à l’arrière-plan sonore des voix réclament des précisions sur le nombre de personnes interpellées. « Si tu veux, je te prends tout seul », continue le policier, avant d’intimer le silence au jeune homme, qui tente de répondre : « Ferme ta gueule. »

« Efface ton sourire »

Les propos de plusieurs fonctionnaires, très nettement audibles, sans que le moindre doute soit possible quant à la qualité de ceux qui les profèrent, sont prononcés sur le même ton, alternant menaces, intimidations, menus propos sur les aptitudes des interpellés à la boxe et fanfaronnades guerrières. Ainsi, cinq minutes et quarante secondes après le début de l’enregistrement, l’un des policiers se laisse aller : « T’as tellement de chance d’être assis là, maintenant qu’on t’a interpellé, je te jure, je te pétais les jambes, au sens propre… Je peux te dire qu’on en a cassé, des coudes et des gueules (…), mais toi, je t’aurais bien pété tes jambes. »

Plus grave, à deux reprises en l’espace de quinze secondes, à six minutes et quarante-deux secondes du début de l’enregistrement puis à six minutes et cinquante-cinq secondes, deux bruits de claques retentissent, d’autant plus identifiables qu’ils sont précédés et suivis de propos qui ne laissent aucun doute : un « Efface ton sourire », répété deux fois avant la première gifle puis une nouvelle fois après, et « Tu la fermes ou tu veux la deuxième ? », avant un nouveau claquement.

« Je ne… ferme pas », bafouille le jeune homme.

Une nouvelle voix, manifestement différente de celle du fonctionnaire qui a asséné les deux gifles, demande alors : « Tu commences à bégayer ! T’en re-veux peut-être une, que je te remette la mâchoire droite ? »

Le jeune homme : « Surtout, hésite pas à dire ça là-bas…

– Dire ça où ?, interroge un policier.

– Là-bas.

– Là-bas où ?, insiste le policier.

– Là-bas ! Vous allez me ramener où ?

– Au commissariat ? Mais y a que toi qui parlera, moi j’y vais pas, hein.

– Voilà, c’est pour ça que tu fais ça », conclut le jeune homme.

Puis le policier enchaîne par de surprenantes considérations, ponctuées des rires de ses collègues :

« Tu sais, moi je peux venir dormir avec toi si tu veux…

– Eh ben on y va,l’interrompt le jeune homme.

– … et c’est le premier qui bande qui encule l’autre », reprend le policier.

Une autre voix s’en mêle, toujours à l’adresse du jeune homme : « On va t’apprendre à respecter. En fait, je crois que t’as pas bien compris (…). Regarde tes copains, là : ils respectent, ils ne l’ouvrent pas bêtement, pour rien. » « Je m’en fous », répond le jeune homme. « T’es trop insolent, je te jure c’est un truc de fou », poursuit le policier, avant qu’un autre fonctionnaire n’intervienne à son tour : « Eh, t’inquiète, ta petite tête, ta petite tête, on l’a déjà en photo, t’as juste à te repointer dans la rue aux prochaines manifs (…). La prochaine fois qu’on vient, tu monteras pas dans le car pour aller au commissariat, tu vas monter dans un autre truc qu’on appelle ambulance pour aller à l’hôpital. »

A cet instant, l’ordre est donné de faire mouvement vers le secteur de Château-d’Eau (10e), où de nouveaux heurts sont signalés par radio. « T’as de la chance, dit un policier, on va se venger sur d’autres personnes. » 

Interrogé sur ces faits vendredi soir dans l’émission « C à vous », sur France 5, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a annoncé qu’il allait saisir l’inspection générale de la police nationale (IGPN). « Evidemment que ces propos sont totalement inacceptables, a-t-il déclaré. Nous sommes extrêmement rigoureux sur l’application des règles déontologiques (...). Quand j’entends cette vidéo, je suis très choqué. »

[gwenlen-studies]

Saint-Denys-du-Saint-Sacrement, située dans le quartier du Marais (3e arrondissement, un peu au nord de la Seine), fait partie de ces églises édifiées dans les années 1830 et au parti résolument néoclassique, un peu comme Notre-Dame de Bonne-Nouvelle que j'avais visitée l'an dernier. Façade classique à colonnes ioniques et fronton et plan relativement simple à nefs et bas-côtés sans transept. Dans la nef, l'utilisation des colonnes et de la voûte en berceau donne une impression de grande stabilité, presque de sévérité. Le plafond à caisson, dans la nef comme dans les collatéraux, allège un peu cette sensation. L'église abrite pourtant de belles oeuvres d'art, en particulier, dans le choeur, la belle grisaille en trompe-l'oeil d'Alexandre Denis Abel de Pujol. Mais c'est surtout la Pietà de Delacroix, dans la chapelle située à droite de l'entrée, qui assure la renommée de l'église.

(the photos are mine, feel free to reblog but please don't repost. As always, I post my visits of the churches of Paris under the tag #gwenlendiscoverschurches).

[bslack12]

Paris Solo Day and Wrap Up

As the final hours of our class in Paris begin to wind down, it was time to put a bow on the three week experience. Despite my continued solo adventures across Paris, even across France on one occasion, it was time for this seemingly natural action to be required. However, this excursion would be out of my hands, as I would be presented a destination that I would need to go to.

For me, this was the Conservatoire National des Arts et Métiers and its corresponding musée. After departing from Saint-Sulpice in the 6e, I began my stroll down Rue Bonaparte and towards the Seine. My ticket appointment was not until noon, so I took advantage of the almost two hours I had in the bank to enjoy a walk along the river and go against the gradient of the snail through the 5e, 4e, and eventually the 3e arrondissements. Along my walk, I decided to go up further and go across L'Île Saint-Louis in order to get into my district for the day. Needing to find a bathroom and stop for lunch, I made my way down the Rue de Rivoli for a mid-day break. After enjoying some fish and chips at a café, it was time to venture north and find my destination.

Upon arriving, I was quite excited by the antiquarian design of the building, which had been a priory until the revolution. The historic nature of the founding and site, as well as the dedicated works on display, were right up my alley. I made my way in and started to go through the collections, which featured a physical timeline of innovations in measurement, transportation, communication, energy, mechanics, materials, and construction. I think my favorite section would have had to have been the first one on scientific measurements. I think one of the more fascinating byproducts of the French Revolution was the way in which the metric system was developed. I also find the way in which official, but sometimes arbitrary measurements perpetuated inequality and poverty is such a fascinating principle that is often overlooked.

Another wonderful use of the space was how the old church was turned into a temple to science. With planes hanging from the ceiling, cars on display on multiple levels, and a Foucoult pendulum at the center, the best place to view everything was by climbing a ramp that led you to the top of the room, on level with the peaks of the stain-glass windows. It was an unreal sight, and you could appreciate the beauty of the art and architecture of the church from a whole new perspective.

Afterwards, I sat in the small garden on the ground to just take in the surroundings, as well as catch up on postcard writing, before setting off for another sight that had piqued my interest. On my walk to the CNAM, I had passed the Archives National and decided to go if I had time. In an old mansion with a grand courtyard, the museum itself was small and one of its two exhibitions (Louis XVI and Marie Antoinette) was closed, but I still went in and was immediately greeted with the constitution of the 5th Republic. The opening room had various sections on the history of record-keeping with examples that I was perusing when an employee offered to take us through the apartments upstairs. Whether this was a part of the museum that happens regularly or something unusual I did not know, but I went up with the other museum patrons. Here were more stunning documents within French history including: decrees from Charlemagne and Hugh Capet, the last letters of Louis XVI and Marie Antoinette, a sketch of Joan of Arc from the Parliament de Paris, the Edict of Nantes, the Tennis Court Oath, and a journal from Louis XIV. One document that they had that was not on display though was the Declaration of the Rights of Man and Citizen, which I was hoping would be shown when I had first passed the building earlier in the day.

It was then time to make my way to the Weeping Willow at the very tip of L'Île de la Cité. So, I embarked towards the river and headed along the right bank until I reached Pont Neuf where I crossed and descended at the Henri IV statue and met the class. We had a nice picnic and everyone shared their solo day and it was a nice wrap up for our penultimate meeting as a group.

For our last full day in Paris, I got an early start and metroed to L'Arc de Triomphe for a walk down the Champs-Élysées and towards the Concorde. Now that the Bastille Day setups were taken down, I could finally take in all of the place and fully see the Luxor Obelisk (although constructed had the walk up to it closed). I then went to the steps of the National Assembly, by the Élysées Palace and through the Tuileries before taking a train back to Luxembourg. It was nice to take in the iconic sights of Paris one last time.

For our final class meeting, we met at an Amorino in the shades of the Pantheon to get gelato to eat in the gardens, even though everyone was done eating before the walk was over. Here, it was time to wrap up A Moveable Feast as well as out time in Paris. It was a nice discussion but I was just relishing the last moment of community between the 11 strangers that I had come to befriend over the month of July. I was quite wary about this aspect coming into the trip, as was bracing for the worst, but I actually made some great friends and am thankful for everyone who made my first time in Paris so special.

After returning to Maison des Mines to pack and nap, a few of us set out for one last night in Paris. We started with a French three course meal on a side street off of Rue Saint Jacques. I started with the escargot, obviously, and tried rabbit for the first time. I then finished off with a nice crème brulée. My favorite part about French food was definitely all of the new meats that I got to try and I liked every single one of them. It is also quite fun to eat snails and tell everyone back home that they are delicious. To finish our stay, we went to the giant roue in the Tuileries for an amazing view of Paris. Thanks to a bathroom break and the opportunity to watch the ducks of Paris, we showed up at the perfect time, as we got to take in an amazing sunset, see the flashing lights of the Eiffel Tower, and enjoy one final, beautiful night. As we disembarked, it began to sprinkle, but it was the perfect amount of rain that makes you enjoy the world and brings the most wonderful smell to your nose. After taking in the Louvre lit up, we walked back along the Seine to the Petit Pont and took Rue Saint Jacques to the building that had become home.

Waking up this morning, it was a stark find to see the opposite half of my room barren, hammering the reality that my time in this city was at its present conclusion. After a shower and final packing, I set out to a nearby café, broke my fast, and took in my neighborhood for one final time. I then walked to the Luxembourg Gardens for another stroll within the beautiful grounds before retrieving my bags and heading to the RER station.

Now, I sit at Charles de Gaulle after going through security and passport control, awaiting my return to the United States. These three weeks have been the absolute best time of my life and I feel that I have grown up so much and in ways that I will not even know for some time. Going abroad on my own, learning a city in a day, planning my own trip, and just exploring a world so different from my own have been so rewarding in so many ways that I will always hold onto. I hope to be back in Paris soon, but I do not know if any time here will ever be like my first. The length of my stay has allowed me to do so much and feel like I truly know Paris; I do not feel like a small blimp in the chaotic comings and goings of the city. The memories that I made here will always be special to me and I hope to draw on them frequently as I continue to move through my own journey of life.

Until next time,

À Bientot, Paris. Je t'aime.

[newmic]

All the balls in Paris on July 13 and 14, 2023 Firemen's balls and popular balls will be organized in Paris on July 13 and 14, 2023, as part of the National Day.

exemple de bals popupalires

Bal populaire sur le Parvis de la Mairie du 3e :

Popular ball on the Square of the Town Hall of the 3rd arrondissement: The grand ball of July 13 is back on the Square of the Town Hall of the 3rd arrondissement. A very good opportunity to spend a national holiday casually but in the rules of the art! Children will also be able to take advantage of this event with, from 7 p.m., a program that will be entirely dedicated to them. And from 9 p.m., adults, mingle with them!

The Bizz’Art Ball: At Bizz’Art, the July 14 ball is funkier than ever. Created by members of the group Mad in Paris, Groove Bag takes you on a journey through Funk, Soul, Pop, a journey to dance...

[toilesdefond]

Allons enfants : portrait d’une jeunesse “de la déter”

(c) Alban Teurlai

Documentaire - Sortie 2022

Thierry Demaizières ? Mais c’est le mec qui faisait les interviews intimistes le dimanche dans Sept à huit, l’émission d’Harry Roselmack ? Oui oui, c’est bien lui.

Pour le lycée Turgot ? Hip hip hop

Depuis, il a signé - avec Alban Teurlai - deux autres documentaires sur la danse (La Relève + la série Move sur Netflix), Allons Enfants est son 3e qu’il consacre, cette fois, à un projet hors norme. Lui et son équipe plantent leur caméra au lycée Turgot, dans le 3e arrondissement de Paris, dont le proviseur a choisi de désectoriser l’établissement pour accueillir des “jeunes de banlieue” dans une classe de section d’excellence hip-hop. 

Projetés dès les premières minutes dans les round de sélection (et dans le casting finalement) pour intégrer le lycée, on comprend très vite l’originalité, les difficultés et les enjeux d’un tel dispositif. 

“Sur toute une classe, on est 4 noirs, j’ai jamais vu ça. Que.Des.Babtous.”, Ah tiens, il semblerait qu’on capte un autre point de vue que d’ordinaire. 

En clair, pas de bonnes notes, pas de danse, martèle le proviseur Barrand à la réunion de rentrée. “On ne lâchera rien mais on ne lâchera personne non plus”. Word. Je passe sur l’équipe enseignante, forcément hors du commun et d’une rare finesse d’esprit pour tenir, année après année, un défi pareil.  

Au bout de quelques minutes, le décor est posé, on tient là un formidable sujet qui remplit toutes les cases du bingo de l’école de la République avec une promotion assurée par le service public (Léa Salamé a a-do-ré, évidemment, trop chiant) . L’exercice est périlleux, le film, lui, est magnifique. Sans doute parce qu’il n’y a rien de plus apaisant que de regarder quelqu’un danser. 

Le sentiment de liberté qui se dégage des images pulvérise tout sur son passage. Ils dansent toutes et tous comme des petits personnages qui tournent sur le manège des boîtes à musique dont la plupart d'entre eux n’ont pas eu le loisir de s’ennuyer devant. Tant qu’il y aura de la musique, ils danseront sur eux-mêmes, virevolteront avec agilité, formeront les lignes d’une grâce infinie. 

Quand l'ado danse

Ils n’en sont pas tous conscients mais leur talent leur donne une grande épaisseur.  “Je sais pas trop qui je suis encore mais je sais que je ne suis pas vide”. Peu nombreux sont les ados qui grandissent avec cette conviction chevillée au cœur et cette petite flamme intérieure qui fait briller leurs âmes.

S’ils traînent, tous, les valises plus ou moins lourdes d’un passé souvent chaotique, la danse et les enseignants leur donnent les moyens de se rencontrer et la chance, si jeune, de ne pas passer à côté d’eux-mêmes. Certains la mesurent, d’autres pas, toujours rattrapés par des profs qui savent tenir une conversation vérité. Ces images sont précieuses tant pour les souvenirs des adultes, soulagés de s’être construits bon gré mal gré que pour les jeunes spectateurs actuellement dans les affres de cette période ingrate et tumultueuse. 

Ils ne sont que huit à être filmés en première ligne mais beaucoup de visages gravitent autour d’eux. On devine la force du portraitiste Demaizières qui a réussi à faire qu’ils nous intéressent, nous attendrissent et nous ennuient tous, un par un. Aucun ne prend la lumière plus qu’un autre, pas de course au plus charismatique. Ils ont tous l’art de la formule, les timides, les bosseurs et les affranchis du système scolaire. 

Seule ombre à ce tableau d’excellence : où sont les élèves de Turgot (1 400 au total) qui ne dansent pas ? On voit bien passer une silhouette en ballerines et marinière qui semble correspondre au profil de la babtou de base mais on ne sait pas ce qu’ils en pensent, s’ils les admirent, s’ils arrivent à se parler et à créer des affinités. Doit-on comprendre qu’il n’y avait pas assez de ponts entre eux pour y raconter une histoire dans l’histoire ? Si les objectifs de mixité de ce projet qui existe depuis 2014 sont parfaitement tenus, ceux de l’inclusion sociale et culturelle manquent à l’appel (ou sont passés sous silence dans le documentaire). 

Cette constatation ne vient en aucun cas ternir le plaisir que l’on a à suivre cette bande. Leur fraîcheur n’est en rien légère et leur énergie devrait être le combustible d’une époque qui se cherche, au crépuscule d’un modèle éculé et au pied de ce fameux “nouveau monde” qui tarde à voir le jour. Un peu comme cette adolescence qui chasse brutalement l’enfance pour faire écrire à cette même petite main tremblante les premières lignes de son récit de grande personne. Avec plus ou moins de fracas et de ratures.

Film parfait de cet entre-deux-tours aux idées nauséabondes portées par une candidate qui n’a ni l’intelligence du dialogue ni le goût de ceux qui ne lui ressemblent pas. Clairement, la meilleure battle à voir en ce moment avec des résultats à faire pâlir d’envie les partis politiques. Plus de 99 % de réussite au bac pour l’ensemble du lycée avec un record de non-abstentionnistes… 

[asooukacoolam]

Marabout Africain sur Paris Île-de-France (75) Médium assouka

Marabout Africain sur Paris Île-de-France (75) Médium assouka

Comme tout le monde, nous avons parfois le sentiment de ne rien maitriser…

Cela peut venir de notre vie sentimentale, notre vie professionnelle ou encore notre sentiment général vis-à-vis de notre propre existence et donc de notre rôle sur terre…

Même si de nombreux professionnels tel que les psychologues, les voyants ou autres médiums, peuvent parfois nous aider à nous sentir mieux, il ne faut…

[georges-dufrenoy]

Georges Dufrenoy (1870 - 1943)

"Paris, la place des Vosges"

Ce tableau a été utilisé pour illustrer l'affiche de la rétrospective de Georges Dufrenoy du 21 mai au 11 juin 1992 dans la mairie du 3e arrondissement de Paris.

[frenchcurious]

La rue de Sévigné, 3e et 4e arrondissements. - source Paris sera toujours Paris.

[charmemma]

Les Bains Douches 3e arrondissement de Paris

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Le Marché des Enfants Rouges voit le jour en 1615 dans le centre de Paris. En 1524, Marguerite de Navarre, sœur du roi François Ier, décide de construire un hospice pour les enfants malades et orphelins de Paris. À l’époque, les occupants de l’orphelinat portaient tous un uniforme de couleur rouge. C’est leur tenue qui inspira le nom de plusieurs lieux emblématiques du Haut Marais, dont le célèbre marché des Enfants Rouges — qui s’est longtemps fait appeler « petit marché du marais » — et celui du quartier dans lequel il se situait. Le Marché des Enfants Rouges est très apprécié des Parisiens depuis le début de son existence. Racheté par la Mairie de Paris en 1912, il devient cette année-là le lieu où tous les habitants de l’Est parisien vont chercher du lait frais, dans ce qu’ils appellent « la vacherie », jusqu’à sa fermeture en 1914. Quelques décennies plus tard, le 8 mars 1982, il est classé monument historique malgré l’état assez déplorable dans lequel le marché se trouve. Le bâtiment très dégradé, fait finalement l’objet d’une rénovation à la fin des années 90. Depuis, le marché est redevenu l’un des plus prisés des Parisiens qui viennent y faire leurs emplettes dominicales et profiter de son ambiance bon enfant. Situé dans le Haut Marais, au cœur du 3e arrondissement, il est le plus vieux marché couvert de la capitale. Aujourd’hui, il est le marché bobo préféré des riverains et touristes, grâce à son atmosphère cosy et ses échoppes qui mènent autour du monde.

[samlarej]

Le plus vieux graf de la capitale se trouve place des Vosges

Plus vieille place royale de Paris, figure-toi que la place des Vosges, dans le 4e, porte sur l’un de ses piliers le plus vieux graffiti de Paris. Gravé en 1764 par l’écrivain Restif de la Bretonne, celui-ci indique « 1764 NICOLAS », et fait écho aux déambulations nocturnes de l’écrivain, qui s’amusait à noter ses pensées sur les murs. Aujourd’hui toutes disparues, cette inscription située au 11 place des Vosges est la seule qui reste des promenades de l’homme de lettre.

La plus vieille maison de Paris n’est pas celle que l'on croit

Longtemps, le 3 rue Volta, dans le 3e arrondissement, a été considérée comme la maison la plus vieille de Paris. Sa photo illustrait même tous les manuels d’Histoire, jusqu’à ce qu’en 1979, une historienne dissipe la légende en révélant que la maison la plus ancienne se situait en fait à quelques rues de là, construite par l’écrivain Nicolas Flamel, au 51 rue de Montmorency.

Quand Paris ne comptait encore que douze arrondissements, un dicton avait coutume de dire au sujet des couples qui vivaient ensemble sans être mariés qu’ils s’étaient « mariés devant la mairie du 13e ». Quand Paris s’agrandit et que la nouvelle numérotation donna aux quartiers bourgeois de Passy et Auteuil le 13e arrondissement, ceux-ci refusèrent donc ce numéro, préférant le laisser à un quartier historiquement plus pauvre, aux alentours de Saint-Marcel. Sympa !

Tu ne le savais peut-être pas mais chaque année, à cause de la chute des températures, le métal de la Tour Eiffel se contracte, entraînant un rétrécissement de 4 à 8 centimètres. 

Totalement illogique effectivement, et pourtant, le Pont-Neuf, avec une construction remontant à la fin du XVIe siècle, est le plus ancien pont de Paris. Avant lui, les ponts parisiens étaient principalement en bois et recouverts de maisons, mais la plupart s’effondraient. Il fut donc décidé que le Pont-Neuf serait le premier pont à être construit en pierre et sans habitations dessus , une riche idée puisqu’il est toujours là aujourd’hui.

Au moment de choisir le cercueil qui honorera la mémoire des soldats tombés pendant le Première Guerre Mondiale, André Maginot, le ministre des Pensions de l’époque, est bien embêté. Pour résoudre le problème il organise une réunion à Verdun, où huit cercueils de soldats français viennent tout juste d’arriver. Sur place, il demande à un jeune engagé volontaire d’en choisir un. Pour s'en sortir, celui-ci décide d’additionner les chiffres de son régiment, le 132e, ce qui lui donne le chiffre 6. C’est ainsi que le 6e cercueil sera ramené sous l’Arc de Triomphe.

Tu ne le savais peut-être pas, mais sous la colonne de la Bastille reposent les corps de 500 révolutionnaires tombés au combat après avoir renversé la monarchie absolue les 27, 28 et 29 juillet 1830. La colonne a été érigée pour leur servir de pierre tombale et honorer leur mémoire. Et figure-toi que parmi ces morts, on trouverait même une momie égyptienne ramenée par Napoléon…

[hazelandglasz]

Joyeuse 3e nuit de Hannouka ! (à 17e arrondissement de Paris) https://www.instagram.com/p/CItcj5eA3Q7/?igshid=amek39ao3dc6

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France - Paris Place des Vosges 4e arrondissement: Non, vous n’avez pas trop bu. Les fenêtres du 11, place des Vosges sont bien tordues…

source : https://www.20minutes.fr/paris/diaporama-8394-photo-888994-immeubles-insolites-paris

Vue aérienne de la place des Vosges

La place des Vosges, place Royale jusqu'en 1792 car initialement dédiée au roi Henri IV et finalement, après l'assassinat du roi par François Ravaillac, dédiée à son fils Louis XIII, est une place de Paris dans le quartier du Marais, faisant partie des 3e et 4e arrondissements.Elle est, avec la place des Victoires, la place Dauphine, la place Vendôme et la place de la Concorde, l'une des cinq places royales parisiennes.

Conçue par Louis Métezeau, elle est la « sœur » de la place Ducale de Charleville-Mézières. Il s'agit de la place la plus ancienne de Paris, juste avant la place Dauphine. Il s'agit d'une place fermée, accessible par une rue principale sur un des quatre côtés et deux rues passant sous des pavillons.La place fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 26 octobre 19541 et a bénéficié de la mise en valeur voulue par André Malraux, dans le cadre du PSMV du Marais. Elle est connue pour être le lieu de résidence de plusieurs personnalités issues du monde politique, artistique ou médiatique.

source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Place_des_Vosges_(Paris)

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Place des Vosges, place Royale until 1792 because initially dedicated to King Henri IV and finally, after the assassination of the king by François Ravaillac, dedicated to his son Louis XIII, is a square in Paris in the Marais district, forming part of the 3rd and 4th arrondissements. Along with Place des Victoires, Place Dauphine, Place Vendôme and Place de la Concorde, it is one of the five royal squares in Paris.

Designed by Louis Métezeau, it is the "sister of the Place Ducale in Charleville-Mézières. This is the oldest square in Paris, just before Place Dauphine. It is a closed square, accessible by a main street on one of the four sides and two streets passing under pavilions. The square has been classified as a historic monument since October 26, 19541 and has benefited from the enhancement desired by André Malraux, as part of the PSMV du Marais. It is known to be the place of residence of several personalities from the political, artistic or media world.

source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Place_des_Vosges_(Paris)

[hecaathe]

Retrouvailles

Halloween. Enfin. Cette nuit bénite, il venait aujourd'hui.

Alex rentra chez elle, dans son petit studio à Paris dans le 3e arrondissement. Sa journée l'avait épuisé et les cours de droits avaient été certes intéressants mais particulièrement fatigants. Il n'y avait plus qu'une vingtaine d'élèves qui venait encore en cours et Alex en faisait partie.

Alex s'allongea sur le canapé et regarda son téléphone, espérant un message de sa part, il avait promis de la prévenir quand il aurait fini.

Mais aucun message, juste quelques notifications qui disait que cette année Halloween allait être particulièrement festif et bruyant, tout le monde faisait la fête ce soir. Parfait. Personne ne viendrait déranger la jeune étudiante.

Elle ne devait pas être dérangé, surtout pas ce soir.

Un message.

C'était lui.

Il venait enfin !

Alex écrit une réponse rapide puis sauta du canapé pour se diriger vers la porte... du placard. Elle attrapa des craies, des cierges et une corne de bouc cassée.

Elle se bougea les meubles et recoiffa ses cheveux roux et remaquilla ses yeux bruns rapidement. Elle mit de la musique, This is Halloween, la base. La jeune fille retira le tapis et traça un cercle avec une étoile à l'intérieur et plaça les cierges aux extrémités des branches de l'étoile puis les alluma une par une. Alex posa la corne au milieu du pentacle et appela son propriétaire.

La réaction ne se fit pas attendre, de la fumée bleu s'élevait désormais des bougies et l'étoile se mit à briller. Les lampes grésillèrent et des éclaires s'abattirent sur l'immeuble.

Quand tout redevint normal, un jeune homme aux cheveux bleus habillé d'un costume de vampire se tenait au milieu de l'étoile. Le jeune homme se redressa et regarda Alex.

"Qui ose me troubler, moi, Alistair, grand duc des enfers ?!!!!! Hurla le démon bleu.

L'invocatrice le regarda, un air désespéré collé sur son visage.

J'rigole, Alex ! Joyeux Halloween mon amour ! dit le jeune homme en riant.

T'as mis du temps pour venir ! J'ai cru que t'avais oublié notre soirée !" Lui répondit la jeune fille.

Le démon se rapprocha d'Alex et l'enlaça.

Je ne manquerais ça pour rien au monde !

Alistair s'écarta et regarda sa petite amie de haut en bas avant de grimacer. Alex ne portait qu'une simple robe noir à manche longue qui lui arrivais jusqu'au pied. Des vêtements normaux. Il avait fait des efforts, alors pourquoi pas elle !

T'es pas déguisé ? C'est toi qui m'a dit que c'était une soirée costumée !

Mais je suis déguisé !

En quoi ? Demanda le vampire d'un soir, sceptique.

En sorcière de Salem ! Je suis rousse, je suis habillé en noir et je suis une femme ! On m'aurait brûler à l'époque tu sais ? Répliqua la jeune fille, en retenant un rictus.

Alistair regarda Alex, Alex regarda Alistair. Et les deux partirent dans un énorme fou rire que même l'apocalypse ne pourrais stopper.

Après ça, les deux amoureux partirent sur le canapé, choisir une série d'horreur et la regardèrent en mangeant des bonbons. Alistair eut très peur des fantômes à l'écran, ironique n'est-ce pas ?

Elle était tombée amoureuse d'un diable, il était remonté des enfers pour une humaine.

Ils ne se voyaient pas souvent mais ils s'aimaient, et passais leur temps libre à s'envoyer des messages, et oui il y a du réseau en enfers.

Ils passèrent la meilleure soirée d'Halloween de leur vie, enfin, jusqu'à l'année d'après, et celle encore après et ce jusqu'à la fin des temps.