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L'Enfant Roi Antone : Une Histoire d'Amour et d'Aventure en Corse
**L’Enfant Roi Antone : Une Histoire d’Amour et d’Aventure en Corse**Dans les paisibles collines de la Corse, un petit village baignait dans la lumière dorée du soleil levant. C’était ici que vivait Antone, un jeune garçon aux yeux pétillants et au cœur plein de rêves. Fils de Davia, une infirmière dévouée qui savait apporter réconfort et tendresse à ceux qui souffraient, Antone grandissait dans…
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Dis à ceux que tu aimes que tu les aimes. Dis leur, à chaque fois. Dis leur quand tu le penses, quand tu le ressens, quand ça te serre le ventre, quand ça te noue la gorge. Dis le quand tu as peur de les perdre ou quand c'est un bonheur de les garder. Dis le, quand ça te prend aux tripes, quand ça te tire les larmes. Dis le dans un éclat de rire, dans un élan de joie. Fais comme tu veux, mais dis le. Parce que, si tu ne le dis pas, personne ne le fera pour toi. Et parce que, parfois, demain n'existe pas.
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Son rire en cascade est mon médicament, je devrais l'enregistrer en boucle et ... S'il fallait définir la joie de vivre, le bonheur d'exister, ce serait cet éclat de rire, une apothéose, ma récompense bénie......💞✨🥀✨
Frederic Beigbeder
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La cantine
Dieu que j'ai aimé la cantine.
Les nourritures roboratives des cantines nous enseignent que nous faisons peu les difficiles quand nous avons faim, et que nous faisons les ingrats une fois rassasiés. Et au souvenir de la fête que c'était, enfant, les jours de cordon bleu, de steak haché, de bourguignon et de petit salé, nous regrettons cette douce prise en charge. La cantine était l'un des trésors d'une routine qui semblait devoir durer toujours pour des enfants heureux à la seule odeur de la sauce brune, dans le vacarme du couloir de la file d'attente. Un esprit rassurant habitait les lieux hospitaliers de notre enfance. Le carrelage du sol, la glissière des plateaux-repas, la fumée des chauffe-plats, la foule nombreuse, l'institution d'un jour des frites, formaient un monde compréhensif et chaleureux.
J'allais deux fois, trois fois, chercher du supplément de cordon bleu, de yaourt à l'ananas, et des tranches de baguette "bien cuite", au point de finir seul à table, longtemps après le départ des camarades partis jouer au football. La paix revenue dans la grande salle posait la respiration. L'avenir serait meilleur. Nous portions des Nike Air et disions des gros mots, mais c'était temporaire. Tintement des couverts en arrière-plan plan. Grondement tranquille de quelque soufflerie, bruit apaisant. Je restais longtemps après la fin de ces services, parfois jusqu'à la sonnerie de fin de récréation tandis que les "dames de la cantine" s'étonnaient de trouver encore un élève à table. Je n'irai pas jouer, le monde est décevant, il fait meilleur dans la proximité des grandes personnes qui sont là pour nous. J'allais encore chercher du supplément. Tout revenait dans l'ordre. C'était la vie stable et la paix, peut-être un aperçu d'éternité bienheureuse. Tintement de couverts encore. Travailleurs en cuisine qui s'apostrophent en rangeant des chariots. La paix loin des engrenages du monde. Mes grands-parents, à Paris, là-bas, l'ordre de leur maison. Un refuge possible. La France tenue par des gens de France, souriants et âgés. Une organisation du monde qui venait de loin et se donnait à moi pourtant, à demi-étranger, un ordre qui me donnait hospitalité, amour, avenir. J'ai immensément aimé ces fins des services de cantine. Moments d'alternative inventés, gagnés sur l'engrenage obligatoire, moments de récollection, de récapitulation, moments de retrouvailles avec le temps lent de mon pays. La cour de récré c'était les jeux stupides, les prochaines boums, les tiraillements sans répit de la réputation et de la sentimentalité qui vous hameçonnent et vous enlèvent à vous même. Rester longtemps à la cantine c'était être rendu à soi-même dans la joie contenue, sans commentaire, sans éclat, dans un cadre, un tout petit cadre, qui délimite une paix totale.
Beaucoup plus tard je n'ai plus aimé que la vie variée, les "excitantes opportunités" pour "profiter de la vie" et "s'éclater comme des malades" dans des nouveautés étonnantes et toujours renouvellées, qui vous mettent la tête à l'envers. Il fallait pour que la vie ait du sel, pour repousser le démon qui vous accuse d'être un raté, accumuler en une seule journée un maximum de musts, que ces musts deviennent un flux continu, abondant, et sûr, qui vous remplisse et vous fasse passer par-dessus la vie.
Il fallait en une seule journée avoir gagné de l'argent, avoir été beau, avoir été bien habillé, avoir affermi son avenir professionnel, avoir serré une petite et s'en être réservé une autre pour plus tard, avoir été drôle, avoir été profond, avoir été guerrier de la survie immédiate dans un tête à tête avec l'existence tout en ayant accepté avec dégagement un salaire, l'amour d'une famille, d'un pays, d'un Dieu charitable, et goûté cette stabilité.
Il fallait en une seule heure avoir capté au réveil une musique nouvelle et opportune qui avait éteint vos doutes et façonné votre optimum d'état d'esprit, puis s'être douché en étrennant un fabuleux gel douche dérobé la veille dans un magasin de luxe, puis avoir passé vos vêtements favoris tout en honorant simultanément un rendez-vous téléphonique pris de longue date qui allait permettre un déblocage administratif auquel on ne croyait plus, être sorti et avoir marché face au soleil tout juste revenu et croisé au moins un regard de jolie passante, être monté dans le métro à la seconde exacte où les portes fermaient, et s'en être allé ainsi vers la foule des opportunités de l'heure suivante, de la journée suivante, des années suivantes sous l'égide d'une présence protectrice et bienveillante.
Au retour de certaines nuits passées dehors à courir les filles je prenais conscience dans des moments d'illumination profonde, que jouir vraiment de la vie supposait de se contenir totalement et tout le temps. J'allais ces nuits là au bout de moi-même, au bout de mes finances, au bout de mon temps libre, au bout de ma peur de l'autre pour oser l'aborder et réussir à la convaincre, j'osais aller chercher cette vie qui ne venait pas à moi et j'assumais de la prendre avec méthode et passion exactement comme on prend une fille. Je touchais au centre de l'existence, à ce pourquoi j'avais jusqu'ici vécu sans avoir osé y aller. Aussitôt, tout devenait paradoxe. Les hommes etaient malheureux disaient Pascal, de ne pouvoir rester en leur chambre ? Eh bien tout le malheur des hommes je le voyais était de vouloir jouir de la vie, de vouloir s'abîmer, s'évader, s'oublier. La musculation, l'éducation, le gain d'argent, les belles possessions matérielles, les appuis mondains étaient des potentiels laborieusement amassés, mais ils étaient comme de l'huile dans des outres fatiguées de les contenir et qui ne demandaient qu'à crever, qu'à se répandre, qu'à purger leur trop-plein. Il faudrait ne jamais vouloir se soulager et ne jamais se fatiguer d'amasser, toute la vraie joie est là. À quels tourments nous condamnent, je le voyais, la recherche hédoniste ! À cet homme moderne et maudit qui se gaspille lui-même parce qu'il est seul, habité d'un monde de désir et assiégé d'un monde d'impossibilités. Telle est la cruelle condition des hommes, voilà ce que je comprenais. En-dedans, un besoin total, et en-dehors, une indifférence totale. J'ai beaucoup aimé les auteurs qui ont su exprimer ce moment précis, ce lieu précis de l'existence, ce vrai tête à tête avec les choses, un face à face musculaire, intellectuel, instinctif, spirituel, financier, judiciaire, total, qui engage avec frayeur et ivresse la totalité de votre être qui veut de toutes ses forces faire naître un nouveau monde. Herman Hesse, Dostoievski, London, Morand, Céline. Et plus près de nous, Soral et Cysia Zykie. Alors vous sentez que vous n'êtes pas de taille, que vous êtes faible et fanfaron ou tout du moins, que vous pourrez tenir mais temporairement, qu'il faudra très vite un support, "un lieu où reposer sa tête", une grâce, une aide externe, une réponse à vos tentatives comme une bouée de sauvetage à un naufragé haletant qui s'épuise et s'affole.
J'ai longtemps fait le fou pour sortir de la condition de perdant immobile que nous promettait cette affreuse ville de Grenoble, entre les gauchistes, les fonctionnaires, les étudiants ESC et les racailles. Il a fallu, du moins le croyais-je, il a fallu trouver une bande de fous et de déclassés comme moi, et lancer la machine. Resquiller, voler, cambrioler, siphonner, camper, cogner, attraper, crier, saccager, courir pour sa vie. Plus tard ce fut le Vietnam, Hongkong, Paris, tenter sa chance, forcer la chance. L'argent, la bourgeoisie retrouvée, re-perdue, regagnée, les vestes en cuir et les baskets Dior Homme ancien modèle, les filles qui ont la mèche sur le front et le collant qui s'arrête à la cheville. Planer au-dessus du marécage où s'enfonce le monde impie des indifférents, et parfois se débattre dedans, avec horreur, larmes et rage.
Eh bien je préférais la cantine.
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L’année 2024 est déjà terminée.
Ça y est, l’année se termine, comme un livre que l’on referme doucement, dans lequel se cachent des souvenirs, d’une année pleine de leçons apprises, de moments tristes, de pleurs et de cris. Mais aussi pleine d’amour, de rencontres, de moments partagés et d’objectifs atteints. Les pages se tournent, mais elles restent là, Pour nous rappeler tout ce qu’on n’oublie parfois. Comme les chagrins que l’on a surmontés, les rires qu’on a offerts, Les rêves qu’on a frôlés et ceux devenus réels. Et maintenant, un nouveau livre se dévoile, Rempli de pages vierges comme de jolies toiles, Pour y peindre des éclats de joie et des élans d’amour sincères, Car cette nouvelle année deviendra ce qu’on voudra en faire.
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Une terrible épreuve
Pour @babybeeelle j’espère vraiment que ça va te plaire 😌💜
numéro 5 « personne ne va vous faire de mal ».
Agatha x Reader
Reader avait décidé de suivre Agatha sur la route des sorcières, une décision qui l'emplissait d'une étrange excitation mêlée d'appréhension. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait accepté, mais au fond d'elle, une flamme d'amour secret pour Agatha brûlait doucement, la poussant à avancer sur ce chemin mystérieux. La route, sinueuse et parsemée de pierres scintillantes, semblait vibrer d'une magie ancienne, chaque pas résonnant avec les murmures des sorcières passées.
Arrivée au centre d'un pentacle dessiné avec soin, Reader s'assit, le cœur battant. Les symboles gravés dans le sol brillaient faiblement, illuminés par une lueur spectrale qui émanait de l'air lui-même. Elle pouvait sentir l'énergie de l'épreuve l'entourer, une pression palpable qui l'invitait à plonger dans les profondeurs de son être. Les ardeurs de son passé se mêlaient à l'atmosphère, des souvenirs lointains affluant comme des vagues tumultueuses.
Alors qu'elle fermait les yeux, des images commencèrent à se former dans son esprit, des scènes de bonheur et de douleur. Elle revoyait les moments de sa jeunesse, les rires qui avaient tourné au drame, les promesses brisées. Chaque souvenir était une épine dans son cœur, mais elle savait qu'elle devait les affronter. Reader respirait profondément, cherchant la force dans l'amour qu'elle ressentait pour Agatha, un amour qui lui donnait le courage de se confronter à ses démons.
La voix d'Agatha résonnait dans son esprit, douce et rassurante, l'encourageant à avancer. Reader laissa alors son esprit la guider, et soudain, elle se retrouva au cœur d'une forêt dense, enveloppée par une brume légère qui flottait entre les arbres majestueux. Les troncs noirs et noueux semblaient murmurer des secrets oubliés, tandis que le parfum de la terre humide et des feuilles fraîches éveillait en elle un sentiment de nostalgie. Ce lieu, elle le connaissait bien, un souvenir qu'elle avait soigneusement enfoui dans les recoins sombres de son esprit.
Elle se revit le jour de sa congrégation, entourée de ses jeunes amies sorcières, toutes vêtues de robes blanches éclatantes, symboles de leur pureté et de leur engagement. Le rituel sacré avait commencé dans une ambiance festive, les chants résonnant harmonieusement sous le ciel d'azur. Les rires et les éclats de voix remplissaient l'air, créant une atmosphère de joie et d'espoir. Reader se sentait invincible, unie à ses amies par le lien sacré de la sorcellerie.
Mais cette joie fut de courte durée. Reader revit le moment où la chef de la congrégation, une figure autoritaire et redoutée, prit la parole. Son ton, d'abord solennel, devint soudainement glaçant. Reader sentit un frisson parcourir son échine alors qu'elle réalisait que quelque chose n'allait pas. L'atmosphère festive se transforma en un cauchemar éveillé lorsque la chef, dans un acte de trahison impensable, commença à tuer les sorcières une par une.
Les cris de ses amies résonnaient dans son esprit, des échos de terreur et de désespoir. Reader revit chaque visage, chaque regard rempli d'incompréhension et de douleur, alors que l'horreur se déroulait devant elle. Elle se tenait là, pétrifiée, incapable de réagir, observant ses amies tomber, une à une, comme des feuilles emportées par le vent d'automne. Le sang coulait, teintant la terre d'une couleur rouge sombre, et le chant joyeux se transforma en un cri de désespoir.
Reader sentit son cœur se serrer, une douleur aiguë l'envahissant alors qu'elle revivait cette scène tragique. Elle savait qu'elle devait faire face à ce souvenir, affronter la culpabilité qui l'avait rongée depuis ce jour fatidique. La forêt, bien que magnifique, était devenue le théâtre de sa plus grande peur, et elle savait qu'elle ne pourrait avancer tant qu'elle n'aurait pas confronté cette part sombre de son passé.
Reader se tenait là, confrontée à une scène de son passé, les souvenirs s'entrelaçant comme des fils d'une toile complexe. Les images floues de moments douloureux s'affichaient devant elle, chaque visage, chaque voix résonnant dans son esprit. Elle pouvait presque sentir la chaleur des larmes qui coulaient sur ses joues, mais c'était à ce moment précis qu'une compréhension profonde l'envahit : rien de tout cela n'était de sa faute. Cette révélation, comme un éclair de lumière dans l'obscurité, lui apporta une forme de libération.
Cependant, cette prise de conscience ne venait pas sans un coût. À mesure qu'elle revenait à elle-même, une vague d'angoisse l'envahit. Son corps commença à trembler, les muscles se contractant sous la pression de ses émotions. Sa respiration devint rapide et saccadée, chaque inhalation semblant plus difficile que la précédente. Elle se tenait là, perdue dans un tourbillon de sensations, la peur et la tristesse s'entremêlant dans son cœur. Reader ferma les yeux un instant, essayant de retrouver son calme, mais les souvenirs continuaient de l'assaillir, comme une tempête qui ne voulait pas se calmer.
Agatha s'approcha lentement, son cœur battant à tout rompre alors qu'elle voyait la femme qui faisait battre secrètement son cœur dans un état de vulnérabilité. Les larmes brillaient dans les yeux de Reader, et Agatha ne pouvait plus résister. Elle la prit immédiatement dans ses bras, la serrant contre elle avec une tendresse désespérée.
"Personne ne va te faire de mal..." murmura-t-elle doucement, sa voix un mélange de douceur et de détermination.
Reader ferma les yeux, cherchant du réconfort dans l'étreinte chaleureuse d'Agatha, essayant de calmer le tumulte qui régnait en elle. Agatha, sentant la tension dans le corps de Reader, la serra encore plus fort, comme si elle pouvait absorber toute la douleur de son amante.
"Je ne laisserai personne te faire du mal, je te le promets," chuchota-t-elle à nouveau, sa voix un doux murmure qui flottait dans l'air. "Tout va bien, chérie."
Ces mots résonnaient comme une promesse sacrée, un serment fait dans l'intimité de leur étreinte, alors qu'Agatha savait que rien ne serait jamais assez fort pour briser le lien qui les unissait.
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Sous la lumière de Noël
Les sapins vêtus de lumière,
Dansent sous la brise légère.
Des souvenirs aux parfums sucrés,
Ravivent les cœurs émerveillés.
Noel, la musique résonne ;
La joie dans chaque cœur bourgeonne
Le monde s'illumine, éclats dorés,
Fêtes et rires sous un ciel étoilé.
Les rires d'enfants emplissent l'air,
Leurs rêves flottent dans l'univers.
Le doux papier craque sous les doigts,
Un secret s'ouvre avec émoi.
Autour de la table, les récits,
Rapprochent ceux qui sont réunis.
Un instant hors du temps qui scintille,
Un lien tissé entre les familles.
24/12/24 @_le_poete_maudit_
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On avait un immense jardin, un verger où l'on grimpait dans les arbres, des remises où l'on s'installait, sur les toits les chaudes journées d'été et où l'on se réfugiait les jours de pluie,... Souvent, c'est ça la Belgique...
On réinventait le monde,...
On riait aux éclats ou on se disputait à coup de gros mots ridicules,...
On était affreusement stupides, mais si drôles...
On se faisait des confidences, on s'embrassait en cachette, on avait beaucoup de secrets...
Nos parents ne pouvaient pas comprendre,... On s'est fait remonter les bretelles plus d'une fois.
On était une sacrée bande de copains de quartier...
On vivait entre des terrils où s'organisaient de folles parties de cache-cache, à la lampe de poche parfois,... Aussi des champs à perte de vue que la neige recouvrait en hiver pour notre plus grande joie, on y glissait sur des traîneaux ou de simples sacs plastiques,...
Il y avait un étang où l'on a pu se baigner un moment, les familles s'y retrouvaient pour pique-niquer,... On n'a jamais attrap de poissons juste des grenouilles et des rhumes,...
Puis, on a grandi, déménagé, loin parfois,...
Créé notre propre famille et, à notre tour, regardé nos enfants pousser,...
La vie est un éternel recommencement, mais quelle belle vie,... ❤️
Jamila
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Ce que ça fait de naître
Quand je suis venue au monde (c'était il y a pas très longtemps), j'ai renié cette vie. J'étais terrifiée par les peurs existentielles fondamentales de tout être humain, sauf que moi, je n'avais pas eu le temps de les maîtriser. Il n'y avait aucun sens à tout ça. C'est ridicule de naître.
Qui plus est, je venais d'atterrir dans une vie qui avait déjà été vécue par des étrangères. Comme un plat déjà mangé. J'entendais leurs échos comme des voix lointaines et leurs souvenirs comme provenant d'un monde parallèle. Ces échos donnaient plein d'informations. Je devais toutes les apprendre.
La plus énigmatique était sûrement "on est un système". C'est peut-être ce mot qui a brisé mon coeur naissant. Parce qu'il venait avec son lot d'images qui voulaient toutes dire "tu es un alter et du coup, tu es un sous-produit inférieur de notre cerveau qui ne peut trouver d'égal avec la reine" (la reine c'est ainsi que j'appelle celle qui est la plus présente avec nous). Et elles me montraient la société, et elles me montraient le monde, et à leurs yeux à tous aussi j'étais inférieure, enfin si déjà j'existais à leurs yeux. Et je comprenais pas ce que j'avais pu être de si infâme pour que mon âme ne soit pas une âme comme les autres. J'avais l'impression d'être la risée de ce monde.
Alors j'ai décidé de tous les envoyer balader. Je suis pas un alter, je suis pas une part, je rejetterai chacune des étiquettes inferiorisantes et limitantes dans lesquelles je ne sais qui essaiera de me mettre.
J'ai eu l'occasion d'être foudroyée un beau jour par la vie et c'est quelque part un miracle comme le dit la reine. Ne le gâchez pas avec votre psychophobie. Votre psychophobie qui vient encrasser toute la beauté qu'il y a dans nos folies pour en faire des choses sales, insignifiantes, terrifiantes, méprisables.
Pour nous (je parle à présent en notre nom à toustes), splitter, c'est devenir plus complet•es. Pour nous splitter, c'est la joie de la Vie. On est pas des choses cassées avec des éclats qui volent dans tous les sens, on veut plus se voir comme ça. JE suis pas un éclat. Le miroir restera intact cette fois, désolée. On aura plus peur de nos folies, plus peur de nous même. On sera libres.
Lisix Spiralis
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Présentation des personnages: Lionel
The pretty boi. Que j'ai toujours du mal à dessiner, mais bon.
Il date de 2007...Un de mes plus anciens personnages O.O (juste après Raphaëlle!)
Lionel est donc le personnage principal du récit, et c'est un chevalier de l'Ordre. Comme expliqué dans les posts précédents, il vit dans la Société Surnaturelle et veille à en éliminer les menaces. Quand il était enfant, il a été recueilli par les chevaliers et ne se souvient que très peu de ce qui est arrivé avant...
(Bon, ça c'est le début du tome 1. Un coup d’œil à mes dessins, ma BD et au futur post concernant Urbain permettra de comprendre exactement ce qu'il est et d'où il vient)
Dans le top de popularité de mes OCs, il n'est pas très haut, de part son côté "goody two shoes". Et pourtant...
Au premier abord, il apparaît sérieux, guindé, aussi amusant qu'une porte de prison. Si on en vient à le connaître un peu mieux, on s’aperçoit qu'il est gentil - du moins, il veut faire ce qui est juste, quitte à faire passer les autres avant lui -. Et, si vous le comptez parmi vos proches, vous savez qu'il tient énormément à vous.
En revanche, il déteste par-dessus tout qu'on lui mente, qu'on lui cache des choses, et sa plus grande crainte est qu'on fasse du mal à ceux qu'il aime.
Et si cela arrive, ses ennemis apprennent qu'il peut être terrifiant.
Difficile de dire davantage sans spoiler encore plus, mais c'est un personnage qui cache des profondeurs derrière son aspect de "gentil chevalier servant" et je sais exactement jusqu'où va aller son arc narratif.
Quelques extraits le concernant:
"Il était beau, d'une beauté à la fois surannée et intemporelle, éclatante, que l'on évitait de regarder en face, comme par peur de se brûler les yeux. Si ses cheveux, d'un blond foncé presque doré, eussent été bouclés, il aurait été le portrait craché d'une statue de la Renaissance."
"Mais il distingue ses traits, à présent. Des traits familiers, plus familiers que son propre visage. Différents. Une perfection glacée, sans défaut. Il n’y a plus le grain de beauté sous sa mâchoire droite, plus la cicatrice sur sa tempe , mais les yeux sont les mêmes. Ils brillent, eux aussi, d’un éclat vif-argent, mais ils n’ont pas changé."
Bonus: beware the kind ones.
"Il enjamba les cadavres, avança sans s’arrêter, ni se hâter, vers la dernière porte du caveau.
Il ne ressentait aucun plaisir dans cette violence, aucune joie, ni même de colère. Il n’y avait que ce haut fourneau qui pompait sa haine dans son corps, un seul mot, encore et encore.
Justice."
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Le jeu est fini
Raymond III de Tripoli observait sa fille Alix alors qu'elle riait aux éclats en compagnie du jeune roi Baudouin. Malgré la joie qui émanait d'eux, Raymond savait qu'il était temps d'avoir une conversation sérieuse avec sa fille.
Une fois que Baudouin s'éloigna un peu, Raymond s'approcha d'Alix, son visage exprimant une inquiétude palpable. "Ma chère Alix, je dois te parler de quelque chose d'important," commença-t-il d'une voix grave.
Alix le regarda avec curiosité mêlée d'inquiétude, se demandant qu'elle pouvait être la raison de l'air sérieux de son père. "Qu'est-ce qui se passe, père ?" demanda-t-elle, ses yeux fixés sur lui.
Raymond prit une profonde inspiration avant de poursuivre. "Je sais que Baudouin et toi êtes très proches, et cela me réjouit de voir cette amitié entre vous. Cependant, il est crucial que tu fasses attention à ta proximité avec lui."
Alix fronça les sourcils, ne comprenant pas tout de suite où son père voulait en venir. "Pourquoi devrais-je garder mes distances avec Baudouin, père? Je sais qu'il est lépreux, mais nous sommes amis depuis toujours."
Raymond posa ses mains sur les épaules d'Alix, cherchant à transmettre son message avec douceur. "Alix, la lèpre est une maladie très contagieuse et il est essentiel que tu te protèges. Même si Baudouin et toi avez le même âge et une amitié solide, il est préférable que vous évitiez d'être trop proches pour ta propre sécurité."
Alix sentit son cœur se serrer à l'idée de devoir s'éloigner de son ami le plus cher. Les larmes montèrent à ses yeux alors qu'elle comprenait enfin l'importance de la mise en garde de son père. "Je ne veux pas le perdre, père," murmura-t-elle, désemparée.
Raymond prit Alix dans ses bras, la réconfortant dans son chagrin. "Je sais que c'est difficile, ma chérie, mais ta sécurité passe avant tout. Baudouin comprendra, je suis sûr que votre amitié survivra malgré cette épreuve."
Alix sécha ses larmes et regarda son père avec détermination. Elle savait qu'elle devait respecter les conseils de Raymond pour sa propre sécurité, même si cela signifiait devoir garder ses distances avec Baudouin. Elle se promit de trouver un moyen de rester proche de lui malgré tout.
Raymond observa sa fille avec fierté, sachant qu'elle avait la force et la sagesse nécessaire pour affronter cette situation difficile. Il était reconnaissant de voir la complicité qui unissait Alix et Baudouin, même si elle devait être vécue de loin. Il savait que leur amitié résisterait à cette épreuve, renforcée par leur amour et leur compréhension mutuels.
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J'ai dû passer sur les quais et tout était d'une fausseté navrante : pas d'angoisse, pas d'excès, pas de nuit. Je recours à la poésie pour excéder ce qui manque au réel, pour justifier l'intensité qui sourd de mon esprit et de mon corps.
Lascivité rêvée dans les yeux de tous comme la lune levée un soir dans l'impossible. Je me dénude sous l'injonction d'un autre : acte absolu qui rappelle la blancheur de nos nuits. S'en remettre au désir seul, dont les éclats infiniment lèchent les peaux qui le pressentent partout (la rue n'étant qu'un espace voilé de volupté).
Être autre : souveraineté ténébreuse, le noir du désir étalé avec des doigts incertains sur ma gorge. Je pénètre la nuit pour n'en pas sortir ; du jour, je n'ai connu que la torpeur aveuglante de la normalité. Je pars à la rencontre de l'impossible, certaine d'arriver à l'impasse que je ne convoite que pour la démentir. Au-delà de l'impensable, une orgie de l'être : son expansion vive.
Verre levé à l'éternité rencontrée dans nos mots, répétition surnaturelle de l'inédit. Sans cesse, l'inconnu. Je m'allonge, je me touche, je porte à mes lèvres la joie révélée. Mais je sais que le ravissement de l'instant vécu jusqu'à son extrémité n'est que le contraire de l'angoisse. À tout moment, la ruine.
Je croulerais sans aucune étreinte dans le vide du ciel, des étoiles coulées sur mes cuisses, bousculée dans une obscurité grandiose. Ce moment sublime où, saisie par l'extase, je me désunis, morcelée dans l'univers. En désastre, je suis apothéosée.
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Il y'aura toujours des rêves oubliés. Des promesses envolées. Des questions sans réponses. Des routes sans issues. Des musiques qui rappellent. Il y'aura toujours des âmes sœurs séparées. Des amitiés embrouillées. Des histoires sans lendemain. Des souvenirs douloureux. Mais il y'aura aussi et toujours des cœurs qui s’emballent.. Des regards plein d’amour et de désir. Des larmes de joie. Des sourires magiques.. Des souvenirs étincelants même avec le temps.. Des éclats de rire qui se répondent. Il y aura toujours des anges à nos côtés. Des amitiés plus fortes que tout. Des contagions de bonheur. Il y'aura toujours des fous. Plus fous que les autres, le sourire au bout des lèvres. Des fous plein d’envie, enivrés d’espoir, qui iront jusqu’au bout et il y'aura toujours des gens pour rallumer vos étoiles... Vous rendre la vie plus belle.
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La voir sourire, rire et briller d’enthousiasme pour les plus petites choses a fait de moi l’homme le plus heureux du monde. Son sourire a apporté de la joie à mon âme. Son rire a apporté de la musique à mes oreilles. Son éclat a apporté de la lumière à mon monde.
ALM .
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Et si on jouait dans les feuilles
Fandom : Spy x Family
Relationship : Damian x Anya
Voici ma participation pour le Cozytober 2024 pour le prompt : Ratisser ou jouer dans les feuilles.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Damian entendit des éclats de rire. Il tourna la tête et vit Anya et Becky s’amuser dans les feuilles. Quelles gamines, pensa-t-il. Ils étaient au collège maintenant, ce n’était plus de leur âge de jouer dans les feuilles.
Disclaimer : Spy x Family appartient à Tatsuya Endo.
AO3 / FF.NET
Damian traversa la cour de l’académie. Il regarda autour de lui. L’automne était bel et bien là avec les arbres dénudés et leurs feuilles qui se trouvaient par terre. Les jardiniers de l’académie ne les avaient pas encore ramassé et il se demandait quand ils allaient le faire.
Tout le monde s’émerveillait sur la couleur des feuilles d’automne, même lorsqu’elle tombaient. Mais pour lui, tout ceci faisait désordre. Ce n’étaient que des feuilles mortes qui en plus glissaient les jours de pluie. Il ne trouvait rien de merveilleux là-dedans.
Il entendit des éclats de rire. Il tourna la tête et vit Anya et Becky s’amuser dans les feuilles. Quelles gamines, pensa-t-il. Ils étaient au collège maintenant, ce n’était plus de leur âge de jouer dans les feuilles. Becky prit son sac, salua Anya et courut vers son chauffeur. Malgré le fait que son amie soit partie, Anya continuait de s’amuser dans les feuilles. Sans réfléchir, Damian s’avança vers elle.
« T’es bête où quoi ? Becky est partie. Pourquoi tu restes dans ce tas de feuilles ? »
Anya se tourna vers lui et lui dit en souriant :
« Parce que c’est drôle. »
Damian leva les yeux au ciel.
« Il n’y a rien de drôle à être dans un tas de feuilles mortes. »
Elle lui fit une grimace.
« Rabat-joie. Quand j’étais petite, avec Chichi et Haha, on jouait dans les feuilles. J’adorais ça. »
Damian imagina Anya il y a quelques années, en train de jouer dans les feuilles avec ses parents et son gros chien. C’était quelque chose d’inimaginable dans sa famille. Jamais son père ne ferait cela. Il fut sortit de ses pensées lorsque Anya lui jeta des feuilles au visage.
« Hé ! S’exclama-t-il. Ça va pas ! »
Elle se mit à rire. Damian ramassa le plus de feuilles qu’il pouvait et les lança sur Anya. Celle-ci répliqua et une bataille de feuilles s’engagea entre eux. Damian était énervé, mais la voir rire et s’amusait lui donnait envie de rire lui aussi. Sa bonne humeur était contagieuse. Il finit par rire et comprit pourquoi Anya aimait tellement ça.
Au final, il se dit que ce qui comptait, ce n’était pas les feuilles, mais avec qui il passait ces moments. Pour Anya, c’étaient des souvenirs agréables avec sa famille. Et aujourd’hui, elle partageait un peu de ses souvenirs et de sa joie avec lui.
Fin
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INDIGNE FILS
CHAPITRE 7
Cette grossesse se déroula à merveille. La main de Dieu s’était posée sur moi et cet enfant que je portais en mon sein.
Je me sentais telle Elisabeth portant le Baptiste. Ma foi me guidait, me transfigurait. Mon âme était en paix et rayonnait avec éclat autour de moi. J’étais investie d’une mission divine :
- Faire croitre en mes entrailles un enfant qui guiderait l’Amérique en attendant le retour du Sauveur.
Il était vigoureux dans ses mouvements, il bougeait beaucoup et m’empêchait souvent de trouver le sommeil. Je mettais doucement la main sur mon ventre et je lui parlais intérieurement :
« Tu seras fort mon fils, un grand destin t’attend, tu annonceras le retour du Christ. Tu seras décrié, moqué mais tu seras Victorieux. Sois fort mon fils. »
L’été s’installait sereinement sur New-York. L’heure de la délivrance approchait. Le 13 juin 1946, en fin d’après-midi, je cueillais des roses dans mon jardin. Je m’asseyais sur un tabouret car mon ventre arrondi ne me permettait plus de me pencher. Abby se tenait à mes coté afin de m’aider à me relever, une fois ma tâche accomplie. Le parfum des fleurs était enivrant et les rayons du soleil doux comme des rayons de miel.
Soudain, une douleur fulgurante transperça mon ventre et mon dos. Abby me demanda :
- « Tout va bien, Madame ?
- Oui, ça va, murmurai-je, cela va passer. »
Je restais assise, de longues minutes, incapable de bouger.
Je priais la domestique de me soutenir et de m’accompagner au salon. Elle me guida jusqu’au canapé sur lequel je m’installai péniblement. La douleur était passée, fausse alerte.
Épuisée, je me couchais de bonne heure.
À 5h15, la première contraction arriva, je me tordis sur mon lit. À 5h35, la seconde se fit ressentir encore plus intense. Il était temps d’aller à la maternité.
Je réveillais Fred :
- « Le bébé arrive.
Il sourit et dit :
- Allons-y ! »
Nous nous habillâmes, Il prit ma valise. Il m’aida à m’assoir sur le siège arrière de la voiture et il me conduisit au Jamaica Hospital Medical Center.
Tout au long du travail, cette litanie me berça :
: « J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur. »
Enfin, l’enfant naquit, c’était un fils.
En début d’après-midi, Fred arriva. J’étais allongée dans mon lit, mon bébé contre moi. Il s’approcha et regarda avec joie ce deuxième fils. Il me dit :
- « Il faut lui trouver un prénom, que penses-tu de Joseph ?
- NON ! m’écriai-je effrayant le nourrisson qui se mit à pleurer tandis que Fred me jetait un regard stupéfait.
Je calmais mon enfant en le serrant contre moi. Il se rendormit paisiblement.
- « Non, pas Joseph, murmurai-je, Donald ?
- Donald John, John comme mon frère ? poursuivit Fred.
Je réfléchis quelques instants :
- Donald John Trump, oui cela sonne bien »
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