#ça te rappelle quelqu'un ?
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Je me sens triste, surtout le soir quand je suis dans mon lit et que j'attends le lendemain. Les journées, les moments, les gens ne sont pas satisfaisants. Je ne crois pas avoir déjà eu un entourage si minable et transparent. Je vois les gens, par dépit, par politesse, et je ressens une vague de léthargie à chaque fois. Je n'ai pas commencé à parler que je me demande quelle excuse je vais dire pour partir. J'ai souvent entendu que la "somme" des 5 personnes les plus proches de nous, nous représentait beaucoup... c'est affligeant dans ce cas. J'ai beaucoup de chagrin parce que je n'ai aucune conversation ou aucun esprit à qui le confier, ou plutôt, qui saurait l'accueillir. Je côtoie des gens qui n'ont rien à voir avec moi, dont les dissemblances sont presques bruyantes, dont le regard n'a pas de douceur quand il bute sur ma silhouette. Un garçon -à qui j'accorde autant- ne m'aura jamais fait me sentir aussi banale. En fait, quand tu sens que la personne t'aime comme elle aimerait n'importe qui alors tu te demandes à la fois ce que vaut son amour et ce que tu vaux toi. Si j'écris sur Tumblr depuis autant de temps, sur les mêmes sujets, les mêmes personnes, les mêmes émotions c'est bien que ça n'a jamais pu être verbalisés ailleurs qu'ici. Il m'arrive souvent d'avoir envie de pleurer avec les gens ces derniers temps mais au dernier moment, je me mords la lèvre au sang et je me rappelle qu'ils ne méritent pas ma faiblesse. J'ai pas trouvé quelqu'un capable. Capable de tout. Capable d'être le minimum syndical requis pour un être humain. Je ne suis pas exceptionnelle, je le sais, jprefere le dire, je peux laisser l'impression de l'inverse. Je regarde tout se casser la figure et je suis la personne qui me dit "tu vois, je te l'avais dit" en prime. Je sais pas si je me déteste ou si j'ai pitié de moi. J'aurais juste réellement besoin d'une étreinte si délicate et pointue, quelle viendrait recoller certaines choses, peu importe si ça ne dure que quelques secondes. J'attends de ressentir cette bonté et cette sincérité dans les liens mais je ne l'aperçois pas ou seulement quand la personne a quelque chose à se faire pardonner. C'est si ingrat de faire mieux juste pour empêcher la remémoration du faire de la merde. Voilà ce qui m'attriste au fond, et ça marche pour tout, c'est la motivation des gens à se comporter comme ils le font. Ce n'est jamais désintéressé. Ce n'est jamais pur. Ce n'est jamais clair. Ce n'est jamais bienveillant. Il y a forcément un moment où c'est plus tentant de se permettre l'inacceptable. J'aimerais bien savoir ce qui donne ce sentiment de légitimité pour faire ça.
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Eté 1929 - Champs-les-Sims
7/20
Ange et ta tante Jeanne ont toujours été assez proches. En grande partie parce qu'elle a vécu la plus grande partie de sa vie dans la dépendance du manoir où a grandit Ange. Ils se voyaient tous les jours. Il respecte son avis et n'oublie jamais d'aller la visiter régulièrement. Il lui parle avec une confiance qui me sidère, il se livre tout entier, comme si il n'avait rien à cacher. J'aimerai qu'un jour il me parle ainsi. Je pense qu'elle est la première à qui il a parlé de ses penchants, et qu'elle a toujours été accueillante avec lui. Lui qui a tant souffert des remarques de son frère, je suis content qu'il ait eu quelqu'un pour en parler dès l'enfance. C'est sans doute pour cela qu'il a tant confiance aujourd'hui.
Transcription :
Ange « Pas tant que ça ma Tante. Dans les salons parisiens, on peut suivre les habitués du tabac sur des kilomètres et ils semble être en permanence la tête dans un nuage de fumée. On ne vous sent que sur quelques mètres. »
Juliette « Bon sang, c’est donc vrai que le nez s’habitue à tout. J’ose à peine imaginer ce que doit embaumer mon intérieur. »
Ange « Ce n’est qu’une plaisanterie. En vérité, on sent tout autant le tabac que l’alcool et le parfum dans les cabarets. »
Juliette « Tout de même. Me voilà bonne pour faire relaver tous mes textiles... »
Jeanne « Quels caractères tout de même tes tantes… Heureusement qu’elles sont parties, j’ai bien cru qu’il faudrait aller leur clouer le bec. »
Ange « J’ai l’habitude vous savez Madame Jeanne. Je les ai toujours connues ainsi. »
Jeanne « Bavardes comme des pies ? »
Ange « A se prendre sans arrêt le bec, puisqu’il faut filer la métaphore. »
Jeanne « Il n’empêche que je me moque, mais j’aurai aimé avoir avec ma sœur la relation qu’ont Rose et Juliette. Avec Françoise, ça a été atrocement compliqué. »
Ange « Je compatis. Mon frère ne m’a pas adressé la parole depuis mon mariage. »
Jeanne « Emilien n’est pas un mauvais garçon, mais il a toujours été affreusement buté. Il en est toujours à cette ridicule histoire de titre ? »
Ange « Le pauvre ne se rend même pas compte que je ne me présente plus sous le titre de Baron depuis des années. Je deviendrais la plus grosse blague du tout Paris. Et comme dit Maman : « Le ridicule ne tue pas, mais fais tout de même attention. » »
Jeanne « Et mis à part ces sottises familiales, comment vas-tu ? »
Ange « Vous savez, je fais aller. C’est Noé qui a tout organisé, avec l’aide d’Adelphe bien sur, alors moi j’ai été chargé de l’accueil des invités. La messe va être éprouvante pour tout le monde, mais ce ne sera rien face à la réception qui suivra. Tout le village va défiler dans notre maison, et je vais devoir serrer la main de tout le monde avec un petit sourire triste sans jamais rien laisser paraître alors que j’aurai bien envie de hurler au monde entier que j’en ai assez de leur regard mouillé. »
Jeanne « Cela me rappelle les obsèques de Joseph. Une longue épreuve d’une journée dont la fin m’a laissée tant soulagée que je m’en suis sentie coupable des années durant. J’ai été plus seule que je ne saurais l’admettre. Et cela s’est reproduit avec Thomas. Je me demande si j’ai jamais été faite pour le mariage. »
#lebris#lebrisgens5#history challenge#legacy challenge#decades challenge#nohomechallenge#sims 3#ts3#simblr#sims stories#eugénie le bris#Arsinoé Le Bris#Lucien Le Bris#Jeanne Marie Dorothée Le Bris#Ange de Chastel#Emilien de Chastel#Juliette Le Bris#Rose Le Bris#Françoise Le Bris#Corentine Musclet#Adelphe Barbois#Joseph Béate#Thomas Delajoie
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Ayhalo : une analyse des obstacles à.
Et me revoilà. ^^ Vous aviez hâte ? (Non). Et j'avais oublié un point pour la première partie. Heureusement que ce n'est pas une dissertation notée, c'eût été compliqué, sinon. Un point très court. Q!Bad est maso,au moins un peu, Q!Aypierre, sadique. Complémentarité <3 Bon, maintenant, on embraye, après cet oubli malencontreux dont je m'excuse.
La seconde partie, les enfants. Qui a l'air attendue, on dirait XD Et on continue en français, vu qu'on a commencé en francais.
Et ils en ont, des obstacles. Croyez moi. Allons y donc. Et visiblement la musique a décidé de venir accompagner mon discours. Donc on l'accueille bien fort, elle aussi. Merci.
II ) Les obstacles.
A) Le problème de clarté.
Si le Furryduo avait des soucis de communication, de manière générale, eux.....C'est tout particulièrement la clarté. Je m'explique. Ils vont se faire des allusions.....et l'autre va pas du tout comprendre les allusions. Un exemple : Q!Bad, parlant des crushing wheels comme un câlin....Comme s'il en voulait un. La réponse ? Ben....rien. il bossait sur ses machines. Et c'est QUE des trucs comme ça. Des allusions que l'autre relève pas ou peu, surtout du coté de Q!Bad (le "i'm available " qui est passé au travers des mailles du filet probablement par un soucis de trad pour le double sens ).
Ou va pas comprendre que y a des allusions du tout. Q!Bad, si on regarde par le passé, a jamais été très doué pour déceler les allusions sentimentales comme elles le sont habituellement. XD
En d'autres termes, si aucun des deux à un moment donné ne va voir l'autre en mode "Je te veux", (pas cette phrase exacte mais en mode clair sur ce qu'ils veulent ), ça bougera pas.
Et y a plus de chance que ça vienne de Q!Bad que de Q!Aypierre. Tout simplement parce que Q!Aypierre considérerait ça comme un aveu de faiblesse, d'autant plus après Q!Max. Et Q!Bad comme un jeu en mode "oh, could it be funny, let me see if you can make me fall " et Q!Aypierre détesterait s'abaisser à se montrer faible et dépendant. Ça lui ferait redoubler d'ardeur dans le jeu, mais absolument cacher ses sentiments.
Par contre, dans l'autre sens (soit Q!Bad venant à lui et le jeu ) là ça marche xD Bon, dans ma configuration Q!Aypierre finirait par perdre à terme, après un très très très très long jeu (qui finirait limite par devenir comme leur jeu de chamailleries capitalistes mais constant en redoublant d'efforts pour pas laisser l'autre indifférent ou obtenir de l'attention ) et Q!Bad triompher mais voilà. Bien aidé par visiblement la nature un peu maso et très joueuse et manipulatrice avec en même temps de l'ego de Q!Bad, et celle sadique et malgré tout empreinte de gentillesse de Q!Aypierre, mais aussi également compliqué à cause de leurs égos qui ont du mal à accepter de se laisser à leurs émotions face à quelqu'un d'autre (Q!Aypierre ) ou d'être simplement dépendant d'autres et accepter ses propres désirs et laisser quelqu'un en prendre soin (on rappelle qu'avant il était parti vivre loin de tous XD ) (Q!Bad ).
En d'autres termes, si ça devient clair, ça deviendra une bataille d'egos emplie de jeu et le jeu finira par les consumer au point de plus pouvoir se cacher derrière XD
Niveau musical, un mix entre Power and Control de Marina and the Diamonds et Jamais je n'avouerai dans Hercule XD
B) "Fuis moi, je te suis ".
J'imagine déjà vos questions avec cette phrase. Pour le coup, très lié à Q!Bad. Il cherche de l'attention, des gens pour s'entourer. Mais en même temps.....Comprend JAMAIS les allusions à ça quand elles sont réellement intéressées. (Et ça continue avec la baignoire par exemple ). Et......poursuit quand ça ne l'est plus. Donc si intéresser....Ben il le voit pas XD
Pour le coup encore une ref musicale : Il aurait suffi de la comédie musicale le Rouge et le Noir.
Q!Aypierre de son côté, laisse venir à lui, quand bien même il ait des inclinaisons. Il ne se livre et encore que sous des formes incomplètes et en se cachant derrière des blagues pour minimiser l'emprise, comme ce qu'il a fait avec le début de relation avec Q!Max, de manière à garder le contrôle sur ses émotions. Contrôle qui s'est clairement renforcé. Donc ça être long pour venir à bout du truc. Ça finira par venir, si ça se fait, car l'amour ne se contrôle pas, mais derrière va falloir continuer de prouver que l'histoire ne se répétera pas, chemin déjà à moitié fait cependant, simplement à décliner dans ce cas là ("I know you will always be there, unlike Maximus") et que c'est ok d'aimer. De l'autre coté, apprendre à voir les signaux et qu'il en a bel et bien le droit (le lore du Fallen Angel de @awdee, pour le coup melangée à la fameuse théorie déjà partagée ici qui explique sa manière d'aimer ). Mais si vous vous attendez à des fleurs (sauf pour Q!Bad qui les exigera à grand cris, et Q!Aypierre qui le fera marner avec ça, avant de les laisser chez lui discrètement ) ....Nope. attendez vous à des pranks en série, des allusions sur son goût potentiel, le jeu encore et toujours, de quoi toujours avoir et demander de l'attention, encore plus de plans machiavéliques, parce que ça fait partie de la manière d"aimer" de Q!Bad et Q!Aypierre va s'y adapter ultra vite comme il s'adapte toujours à ce que fait Q!Bad et dans le plus privé possible, après un très long moment un début de pansage de plaies et une introduction à la tendresse comme on a pu en voir vers la fin du Furryduo. En public ? Possible. Mais je doute que Q!Bad accepte facilement XD Ca aussi ça va vite tourner au jeu XD
C) Leurs blessures.
Et ils sont blessés. Très blessés. Tout les deux avec une peur de l'abandon qui leur fait faire tout et n'importe quoi. S'attacher, c'est prendre le risque d'être un jour abandonné. Encore. L'un a vu mourir toutes les personnes dont il a emmené les âmes, l'autre est littéralement dans le corps de la création qu'il a abandonné et s'est fait à son tour abandonné par l'homme qu'il aimait. Et Q!Bad ne sait PAS que théoriquement, Q!Aypierre est aussi immortel qu'il l'est.
S'attacher à un humain, qu'il pourrait perdre ? Comme le perso auquel il s'était attaché et qui est mort ? Hmm....
Et pour Q!Aypierre, se livrer, prendre le risque de se faire encore briser, se montrer vulnérable.....Hmm..
Pour Q!Bad, aimer à l'humaine, accepter qu'il puisse éprouver éventuellement certaines choses, vouloir laisser le contrôle éventuellement à quelqu'un d'autre, laisser l'autre prendre soin de lui et le voir vulnérable, être accepté tel qu'il est, ainsi que ses envies.....
Pour que ça tienne, ce sont les plaies qui devront être pansées.
D) Leurs sentiments.
Avant toute chose : il est très clair qu'ils ont une inclinaison l'un vers l'autre. Ils passeraient pas leur temps à se regarder dans les yeux, se faire des allusions, se chercher. Mais de là à sauter le grand pas....
Et quel grand pas. Il y a un spectre entre eux. Un mort qu'on refuse de voir mort. Un mort qu'on sait potentiellement capable de revenir. Un mort qu'on attend, de plus en plus silencieusement et auquel on rend hommage, presque sans s'en rendre compte quand on construit sa centrale, dans lequel on tend à attacher ses pas, comme s'il avait ouvert une voie et qu'on essaye de tout faire pour suivre ses traces, le retenir un peu avec soi. Un mort qui hante le narratif, quand bien même leur relation est morte. Un espoir de pouvoir reconstruire ce qui a été, à terme, même si cet espoir est très probablement vain.
Et ça Q!Bad en a conscience et le respecte. Il serait exactement pareil, dans le même cas, et il l'était avant la disparition totale du perso vers lequel il tendait vers une relation, avant. Le poursuivre revient à lui faire accepter qu'une page se tourne, qu'une nouvelle histoire se construit, accepter ces inclinaisons naissantes. Pas impossible, mais lent. Et un hurt and comfort quand il se rendra compte qu'il pense de moins en moins à lui, qu'il commence à oublier des détails physiques à son propos ou sa manière de rire.....
Pour Q!Bad, c'est accepter de ressentir des choses plus terriennes. Vouloir comme un humain veut et ne pas essayer de tout faire pour faire plaisir et garder avec soi. Se reposer enfin, en réalisant qu'être lui peut suffire à quelqu'un. Accepter le calme après tout ce paraitre. Accepter qu'il puisse vouloir, égoïstement, des choses et que l'autre les lui offre. Accepter d'être accepté comme il est par quelqu'un d'autre que son Père. Pour reprendre une citation d'un manga, "The Gentlemen Alliance Cross" ,"L'enfant est un ange. Dieu veille sur lui . Mais Dieu n'est pas visible, alors l'Homme se sent seul. C'est pourquoi un jour, il quitte Dieu. Pour pouvoir vivre avec d'autres humains, il renonce au paradis pour se faire aimer de la personne qu'il aime ". (Ou if I'm englufied with tenderness dans Kiki la petite sorcière - ref fournie par la mangaka à propos de la citation dans une note de début de chapitre, je cite mes sources XD ) Et c'est de ça dont il s'agira. Déjà fait une fois pour les oeufs et j'avais ressorti à l'occasion cette citation pour, mais une fois, et si la deuxième fois veut dire ne plus jamais vraiment le revoir ? Vivre avec cette peur et estimer que cet amour en vaille la peine.
Et, dans une optique très terre à terre....Accepter que Cucurucho se contente de jouer avec lui et se soucie de lui uniquement en son statut d'invité spécial et en voyant ce qu'il peut en tirer s'il le met sous son joug (désolée, pas oublier que c'est un manipulateur, et que ça doit totalement en faire partie, de son plan, le rendre dépendant de lui en profitant de sa solitude, pour en faire ce qu'il veut et son bras armé,encore une fois, je prends appui sur un post de @issialoua ).
Pour conclure, ce sera long, empli de jeux, de petites manipulations, un jeu à la "Kaguya : Love is War ", même si j'ai pas du tout lu le manga mais je connais un peu le pitch, empli de blessures à panser, de hurt and comfort et accepter d'être beaucoup plus clair. Pas impossible mais clairement pas de tout repos avec énormément de moments WTF, et drôles et des moments très doux. On n'est absolument pas dans du Fit x Pac, doux, tendre et timide, mais à l'image de leur relation actuelle.
Ça swingerait, et violent. Si ça devait se faire, préparez vous. Ça bougerait sec XD
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Laissez-moi divaguer en ce dimanche pluvieux.
Je zonais sur les blogs de mes créa prefs et il y avait une remarque sur la politesse lors des commandes (normal) mais avec une note que le problème venait souvent des anglophones et ça m'a rappelé une épiphanie que j'ai eu il y a quelques mois à ce propos exactement.
Vous avez sans doute remarqué que j'ai tendance à écrire en anglais plus qu'en français, même si j'essaie d'être attentive à préférer le français quand je parle du rpg. Y'a pas de raisons grandioses, c'est simplement parce que quand je suis en ligne, je suis à 90% du temps dans des commus internationales, et ici et le rpg c'est la seule exception où j'utilise le français.
Du coup, mon niveau de français a beaucoup baissé, merci de fermer les yeux avec moi et prétendre que c'est toujours ma langue maternelle.
Mais bref, le point que j'essaie de faire c'est que j'ai eu cette convo sur la politesse avec des tas d'anglophones et c'est devenu très vite évident que ce que les gens considèrent comme "poli" diffère beaucoup plus que ce qu'on imagine.
On sait tous que certains pays et certains cultures l'expriment de façon différentes, mais comme la politesse est directement liée à notre égo (aka. si tu sens que la personne en face de toi t'es malpoli, tu te sens insulté), on le pardonne pas aussi facilement que d'autres différences culturelles.
Ne pas dire bonjour ou merci, pour certains c'est ça qui est poli parce que ça équivaut à respecter assez ton temps pour ne pas t'embarquer dans un chitchat non nécessaire. Pour d'autres, si tu poses pas au moins trois questions avant de faire ta demande, t'es une pourriture sans coeur.
Et des fois j'essaie aussi de me rappeler que beaucoup utilisent un anglais rudimentaire tout simplement parce que c'est pas une langue qu'ils connaissent très bien.
Sachez que je dis pas ça pour excuser les weirdos dans vos boîtes MPs, dieu sait que la malpolitesse se porte bien, mais j'essaie juste de rajouter une nuance dans nos espaces francophones qui se vantent parfois de notre politesse en bashant d'autres comportements un peu trop facilement.
Et je pense que ça fait du bien à sa propre âme de donner le bénéfice du doute parce que si on peut trouver une façon de ne pas s'énerver contre quelqu'un sur internet, on devrait prendre cette opportunité rare.
#peut-être je l'écris aussi pour me le rappeler à moi-même de temps en temps#pas de tags#this one is for the mutuals only lmao#et si ça peut adresser ceux qui était curieux pk j'utilisais l'anglais
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[5 - Ménagerie]
Tu rentre dans la ménagerie et - WOW c'est le bordel là dedans ! Les volatiles sont au milieu des animaux de fermes, et on dirait même que quelqu'un à oublié son gamin au milieu.
Eh mais ça te rappelle un truc cette histoire…
Voyons voir…
Un oiseau.
Un enfant.
Une… chèvre ?
LE BLEU DU CIEL, UN PEU DE SUCRE UN PEU DE SEL
UN CROCODILE, UNE VACHE AU SOLEIL
ET CE SOIR JE M'ENDORS AU PAYS DES MERVEILLES
(Malédiction : NikJeL'aiDansLaTêteMaintenant ) (Effet : -2 jets de concentration.) (Invulnérabilité si né après 2003)
Héhéhéhéhé je suis d'avant 2003 mais comme j'ai toujours su m'isoler de tout tube de l'été ou morceau mainstream, car personne de ma famille n'écoutait la radio ou se souciait de l'actualité musicale, je te fais une Super Esquive De La Mort et ton attaque tombe à l'eau :^)
#je n'ai pas reconnu le morceau et même sur google je t'avoue que ça ne me dit rien héhé#j'en ai évité des horreurs dans ma vie ! Même si du coup je suis une grosse brêle en blind test....#ask#ask game#this was fun thank u#bee tries to talk
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Désolée pour le vent, c'est un peu long mais j'ai besoin d'extérioriser et j'aimerais des avis extérieurs. J'ai dîné avec mes parents hier, ça a mal fini, j'ai insulté mon père.
On a parlé de l'affaire Sandrine Josso avec ma mère, et mon père a dit "de toute façon tous les puissants et les riches (en parlant de Guerriau) sont ce genre de personne il faut pas leur faire confiance"
Ma mère et moi on lui a dit que c'est pas une question de classe sociale et il y a un problème de violence masculine, ça l'a énervé. Il a commencé à parler des taux de divorce qui augmentent et des taux de natalité qui baissent. Il dit qu'à cause des "femmes qui n'ont confiance en aucun homme et voient tous les hommes comme des agresseurs potentiels" il n'y a plus de confiance et d'amour.
Ça a escaladé à partir de là (je suis une survivante et ma mère a également vécu des choses. Mon frère qui était présent aussi sortait jusqu'à peu avec une survivante et s'emballe très rapidement sur ce sujet) et ma mère a fini par expliquer que la mysoginie et l'anti féminisme des hommes est aussi un facteur qui compte pour les femmes et elles ont le droit de refuser les avances de qui elles veulent pour n'importe quelle raison.
Comme à chaque fois qu'on parle du sexe masculin de façon un peu générale, mon père s'est offusqué et nous a dit "moi je n'en vois jamais de l'anti féminisme de la part des hommes je sais pas où vous voyez ça" j'étais assez en retrait depuis le début mais là j'étais outrée. "J'ai vu ton livre du moment sur ton bureau, sur la quatrième de couverture ça explique que les Femen sont de mèche avec le nouvel ordre mondial. C'est pas de l'anti féminisme ça?" (Je précise que le féminisme n'est pas au centre des propos du livre, c'est avant tout un livre COVID sceptique) Là il s'est VRAIMENT énervé. C'est allé très vite à partir de là et je ne me rappelle plus de ses mots exacts, mais voilà ce qu'il nous a "expliqué" :
Le nouvel ordre mondial est contrôlé par l'OMS dont le but (final?) est de légaliser la pédophilie. (On lui a rappelé que c'est déjà légal sur une grosse partie du globe mais il n'a pas commenté. Je précise également que je lui ai demandé ce qu'il entendait exactement par "légaliser la pédophilie" et il a répondu "montrer des drag queens aux enfants" et "donner des cours sur la sodomie en maternelle, comme en Allemagne") C'est à cause de l'OMS que la société est de plus en plus sexuelle et que tout est sexualisé. Les Femen (qui sont des "exhibitionnistes perverses") participent à cette culture et sont donc de mèche avec l'OMS.
Je lui ai donné deux trois infos sur les femens et d'autres groupes féministes et il était sceptique (c'est le moins qu'on puisse dire) et il m'a dit que "au lieu d'insulter son livre je devrais le lire parce que je sais clairement pas de quoi je parle" du coup je lui ai répondu que je ne vais pas perdre du temps à lire un livre qui a été écrit par quelqu'un qui a fait si peu de recherches qu'il voit les femens se mettre torse nu dans des manifs avec de la peinture sur la peau et au lieu de se demander quelle est leur revendication, pense immédiatement que c'est un fétiche. Je te laisse imaginer sa réponse......
Plus rien de très intéressant à partir de là, moi, mon frère et ma mère on s'est fait traiter de moutons sous hypnose et aussi il était à deux doigts de nous traiter d'apologistes de la pédophilie quand on lui a dit que non, on n'est pas contre l'éducation sexuelle à l'école. J'ai aussi traité mon père de con. Je sais que c'est pas extrême, mais je suis très proche de mes parents, j'adore(ais) mon père et c'est vraiment dur à vivre comme situation. Je me sens coupable.
Je sais plus quoi faire en fait. L'autre jour il m'a entendu parler avec ma mère des dangers de l'idéologie du genre sur les enfants GNC et surtout les adolescentes (je suis détrans) et il s'est emballé. Il a commencé à parler de notre "société décadente" qui veut "transgenrer (c'est son terme) les enfants en masse". Chaque discussion est deraillée/polluée. Je ne peux plus passer de bons moments avec lui, j'ai l'impression d'être la fille d'un fou. J'ose même pas imaginer ce que c'est pour ma mère. Plus le temps passe et moins je fais d'effort. Je ne lui parle plus. Ça me déchire et j'ai envie de pleurer juste en écrivant ça mais je suis épuisée en fait.
Je précise que c'est depuis la pandémie qu'il est comme ça. Il est tombé dans la théorie du complot et il ne cesse de creuser depuis. Il était tellement différent avant. Tellement ouvert et tolérant. Au fond de moi j'ai peur que ce soit juste son vrai visage qui se révèle, et qu'il n'a en réalité jamais soutenu sa fille lesbienne et féministe. Comment je fais pour lui faire comprendre qu'il me rend malheureuse et il enterre notre relation à petit feu... J'en ai marre d'être attentive à ses émotions et à faire des efforts... Je fais que ça depuis 3 ans. Maintenant j'ai juste envie de le frapper. Je sais plus quoi faire.
Désolée encore pour le long ask. J'adore ton blog :')
Bonjour bonjour,
ton message me rappelle les horribles dîners de famille que je devais supporter avec mon père avant que je coupe les ponts définitivement il y a plusieurs années.
C'est tellement ironique que ton père s'érige contre le bourrage de crâne libéral américain alors qu'il est lui même en train de se faire bourrer le crâne par les conservateurs américains non ? Ça se voit dans les éléments de propagandes utilisés type "les drag queens qui font des spectacles aux enfants", sujet de débat chez les conservateurs en Floride mais qui n'a rien à voir avec la situation en France. Donc oui il s'est fait endoctriner mais c'est parce qu'il était déjà misogyne à la base, comme tous les hommes à des degrés divers. Pour être endoctriné dans une secte il faut qu'on nous vende du rêve. Qu'est-ce que les complotistes conservateurs et masculinistes vendent comme rêve? Le patriarcat. Et bien sûr l'idée que tu es plus intelligents que les autres qui sont des "moutons" comme dans toutes les sectes. C'est bien pour les narcissiques.
A chaque fois que les femmes sont choquées d'un acte de violence misogyne et commencent à en parler, les hommes font tout pour que ça ne se transforme pas en conscience de classe, solidarité féminine, séparatisme. C'est ce que ton père a tenté de faire lorsque vous avez commencé à discuter l'affaire Guerriau. Il a tout de suite prétendu que c'était une petite portion des hommes qui faisait ça, des hommes riches, des hommes de pouvoir, j'entends ça souvent. D'autres disent que c'est seulement les arabes ou les noirs qui font ça, d'autres que c'est seulement les moins éduqués qui font ça, ou seulement les hommes dans les bars, les monstres, les fous, les immigrés, les sdf, chacun choisit la catégorie qui l'arrange. Le but c'est de faire croire aux femmes qu'elles peuvent continuer à faire confiance aux hommes. D'ailleurs ton père a été très honnête là dessus, il a dit ouvertement qu'il cherchait à vous convaincre de continuer à faire confiance aux hommes car les femmes doivent continuer à coucher avec les hommes. C'est littéralement ce qu'il a dit. Si vous vous rendez compte que vous ne pouvez pas faire confiance aux hommes (car les hommes sont misogynes, se comportent comme des prédateurs et attaquent typiquement les femmes qu'ils connaissent bien et qui leur font confiance) alors vous allez quitter les hommes "divorcer", arrêter de coucher avec les hommes "y'a pu d'amour :(", arrêter de leur donner des fils "natalité en baisse". En gros il a peur que votre conscience de classe se transforme en séparatisme féministe : ne plus coucher avec les hommes, abandonner vos maris, refuser qu'ils vous mettent enceintes, ne plus continuer la ligne père-fils. C'est le pilier du patriarcat que vous remettez en question selon lui donc il se défend en vous répondant qu'à cause de vos revendications (vouloir être libres, respectées, pouvoir dire non aux hommes, ne pas être violées) l'espèce humaine va périr et "l'amour" (l'unité familiale patriarcale) est en faillite. On est en plein dans la lutte de classe. Et c'est quand même ignoble de tenir des propos pareil, sur le fait que les femmes disent trop non aux hommes, sont trop méfiantes et exigeantes, quand la discussion démarre sur un homme qui essaye de violer une femme. Limite il justifie l'acte de droguer une femme au final, puisque les femmes sont tellement méfiantes et exigeantes qu'on peut plus les approcher normalement. Et que la survie de l'espèce depend des femmes qui doivent se forcer à recevoir les penis d'hommes qu'elles n'aiment pas. Du viol quoi. Un mal necessaire. Aujourd'hui elles divorcent et tout ! On devrait pouvoir les forcer à rester et à faire des gosses non ? "C'était mieux avant !"
Et après avoir tenus tous ces propos typiquement anti-féministes il déclare n'avoir jamais entendu un homme tenir des propos anti-féministes. Tout en lisant un livre anti-féministe en plus. Il a pas beaucoup de "self awareness" comme disent les anglais.
La suite de la discussion devient beaucoup plus complotiste et tristement classique dans ce domaine malheureusement. C'est normal que ça te choque et t'insupporte. Le problème avec les gens endoctrinés dans des sectes c'est que plus on les contredit (et plus on le fait avec virulence) plus ça les conforte. Parce qu'en fait, ils sont déjà dans une mentalité "c'est nous contre eux". Ils pensent déjà que les autres sont à leur trousse pour les faire taire, il y a un côté victimisation, paranoïa, je suis le héro envers et contre tous, je me fais censurer par l'ordre établit; donc à chaque fois que t'essayes de le corriger sa secte lui dit que c'est la confirmation qu'il a raison. Le fait d'être marginalisé et de déranger est pour lui la preuve qu'il dit quelque chose de vrai et d'important.
Donc pour calmer ça je pense que la meilleure approche est celle que tu as abordé dans ton message, lorsque tu dis que tu as l'impression de parler à un fou, que tu as l'impression de perdre ton père, que tu ne peux plus avoir de discussion normale avec lui, qu'il te manque, qu'avant il te semblait ouvert mais que maintenant il te rend triste, qu'il enterre sa relation avec toi etc. Si tu veux essayer de renouer les liens avec lui c'est ça qu'il faut que tu lui dises au lieu de débattre ses biteries complotistes.
Mais peut-être que tu l'as déjà fait et peut-être que t'as autre chose à foutre aussi que d'essayer de convaincre un homme que peut-être, ô peut-être, les femmes ne sont pas des objets à la disposition des hommes. Parce que t'es pas sa mère, t'es sa fille et c'est lui ton père. C'est pas à toi d'éduquer ton père. C'est un homme adulte capable de réfléchir aussi. Si faire du mal à sa fille ne lui pose pas de problème car sa lutte masculiniste est plus importante ça en dit long aussi. Peut-être que t'as assez donné et que c'était déjà pas à toi de donner tant. Peut-être que t'as pas à supporter des diatribes misogynes dégueulasses. Comme je t'ai dit, moi j'ai fait mon choix il y a plusieurs années qui a été de ne plus jamais revoir mon père. C'était après un énième dîner de merde aussi où il a tenu des propos lesbophobes et je me suis dit "en fait ce mec va jamais changer et il apporte que de la négativité dans ma vie donc pourquoi je continue à supporter ça ?" S'il a pas la volonté de changer c'est qu'il tire suffisamment de bénéfices de sa misogynie. Dans tous les cas, à défaut du no-contact tu peux déjà réduire le contacte drastiquement et surtout ne plus te laisser entrainer dans ses discours masculinistes car ça te fait du mal et ça le renforce. Tu peux lui dire directement que, comme tu ne peux plus avoir de conversation normale, sensée et agréable avec lui bah basta, finito. Et la relation devient superficielle mais c'est entièrement sa faute et il le sait.
J'espère que d'avoir mis tout ça à plat t'aura permis d'éclaircir la situation et à comprendre ce que tu ressens. Écrire fait souvent du bien. Dans tous les cas, tu n'es pas responsable ni de la dégradation de vos relations, ni de son comportement et tu es déjà bien gentille d'avoir essayé de raisonner et de préserver tes liens avec quelqu'un qui montre si peu de respect envers les femmes et donc envers toi et ta maman.
Au fait, souvent, quand je reçois des messages, les femmes commencent par s'excuser de l'avoir envoyé et tu n'échappes pas à la règle. Tu t'excuses en début et en fin de message t'as remarqué ? Ne t'excuse pas d'avoir des choses à dire, de prendre ton temps ou de parler de toi. Je peux t'assurer qu'aucun homme ne s'excuse avant de de m'envoyer un pavé complètement débile. Et à côté de ça j'ai de femmes intéressantes qui ont peur de déranger... Triste !
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Saluuuuuut
Je voulais savoir
En fait tes fanfictions me rappellent beaucoup la vibe d'un quelqu'un qui en fait également mais dont j'ai oublié le nom
Alors je voulais savoir si tu as des inspirations particulières pour tes fanfictions !
Byyye
Hello Amane!
Très bonne question :0 je pense pas m'inspirer d'un truc en particulier, mais je lisais beaucoup de manga/webcomic a l'epoque alors j'ai pu m'inspirer de trucs que j'aimais sans vraiment m'en rendre compte... Le dernier que je lis c'est CTC par Velinxi qui a un style incroyable, mais je pense pas qu'il y ait une inspiration particulière...
Par contre y a un webcomic que j'avais vraiment apprecié, For Your Love de Park Nodeok, auquel mon style ressemble peut etre un peu plus?.. je sais pas trop haha j'essaie beaucoup de styles de coloration differentes pour mes differents comics donc je sis plus en phase de test en general haha En terme de fancomic... tu penses a quelqu'un qui fais du Link Click aussi? La seule qui me vient en tête ça serait ma pote Intothefrisson mais je pense pas que nos style se ressemblent vraiment, elle est vraiment trop forte haha
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Coucou ! :D Pour le jeu des questions de l'alphabet : B, D et Z si ça ne te gêne pas pour l'univers qui t'inspire le plus ? Merci beaucoup d'avance !
Alphabet ask game
Coucou et merci pour les questions :) J'ai répondu avec plusieurs univers du coup !
B - A pairing–platonic, romantic or sexual–that you initially didn’t consider, but someone changed your mind.
Typiquement Sylvain/Marianne. J'ai découvert ce couple via de beaux fanarts sur Tumblr et je me suis dit "mais attends, ils se parlent ces deux-là ?". A cette époque j'en étais restée à Sylvain = Chad et il faut dire que quand tu rentres dans un restaurant comme celui-ci, la nourriture est peut-être délicieuse mais la déco ne donne pas très envie d'aller plus loin. Du coup je ne savais même pas qu'ils avaient un soutien commun.
J'ai donc lu leur soutien, que j'ai trouvé super mignon, et qui m'a permis de voir Sylvain sous un autre angle. Ensuite, j'ai lu les quelques fics les concernant (et heureusement, il y en a des bonnes). Ce qui fait qu'aujourd'hui c'est un de mes couples préférés du jeu !
Il y a aussi le couple Léonie/Marianne pour lequel des fanarts ont également attiré mon attention.
D- A pairing you wish you liked but just can’t.
C'est rare pour moi d'avoir ce genre de ressenti. Avec les ships c'est soit j'aime/indifférent/j'aime pas/je déteste mais je me dis rarement "mais ce serait tellement mieux si j'aimais" vu que je n'ai pas forcément envie d'apprécier quelque chose qui me rebute.
Cela dit, il y a des exceptions à la règle et c'est en général quand le couple officiel pour un personnage que j'apprécie ne me satisfait pas. Notamment :
-Léanne/Naesala. Leurs designs se complètent bien, ce sont tous les deux des personnages intéressants/sympathiques bien que dans un genre différent. Mais pour moi, ça ne le fait juste pas. Je n'apprécie pas vraiment cette dynamique de "homme roublard, sombre et torturé/femme innocent et angélique qui va lui permettre d'exprimer sa part d'humanité". Je préfère quand les deux personnages ont les mêmes aspérités. Surtout que Léanne est restée longtemps endormie donc elle a bien moins d'expérience du monde. J'aurais aimer pouvoir mettre Naesala face à quelqu'un ayant autant de bouteille que lui.
-Eowyn/Faramir dans le Seigneur des Anneaux : j'apprécie les deux personnages séparément, mais ensemble ça ne le fait pas du tout. Pourtant, je sais qu'ils ont tout pour être heureux et Tolkien les décrit ainsi, mais ça ne passe pas. Tout tient dans la manière dont ce couple est amené, avec Faramir qui montre la lumière à Eowyn qui abandonne ensuite la pratique des armes. J'ai écrit à ce sujet de manière plus détaillée ici.
Pour moi, une bonne fin pour Eowyn serait qu'elle soit réellement récompensée et considérée pour sa victoire. Qu'elle puisse par exemple diriger ses propres terres et veiller sur ses gens, les protéger et les guérir, sans forcément poser ses armes.
(Ce qui me rappelle que j'avais imaginé un scénario Faramir/OC avec une sorcière nommée Marylla. Beaucoup de gens trouveraient ça hérétique, mais moi je n'ai peur de rien).
Z- Just ramble about something fan-related, go go go! (Prompts optional but encouraged.)
Prendre mes distances avec le fandom FE3H de manière globale m'a fait énormément de bien. Je n'ai pas beaucoup de points de comparaison, mais je ne l'ai pas trouvé très accueillant et franchement drainant par moments.
Entre le harcèlement pour une waifu en pixel, les anons style TJ, le racisme, l'apologie de la guerre et du génocide, ceux qui prennent leurs headcanons pour une réalité, ceux qui veulent te forcer leur ship parce que tu es une horrible personne si tu n'aimes pas et que c'est trop le seul le vrai (on le rappelle, ce jeu a plusieurs options officielles), la misogynie plus ou moins décomplexée (dans ce fandom, des gens se sentent à l'aise pour poster sur Tumblr que "en Faerghus il n'y a pas d'homophobie et les identités de genre sont acceptées, par contre on préfère que les femmes se tiennent à leur place" sans même y réfléchir à deux fois...Je suis effarée de voir combien certains n'arrivent même pas à considérer les femmes comme des êtres humains. Visiblement c'est trop d'effort. Et le pire, comme on en discutait, c'est que beaucoup d'entre eux ne voient sans doute pas le problème dans ce qu’ils écrivent) la glorification de proches abusifs et de violeurs (coucou Tiana et Miklan), l'ambiance franchement étrange/hostile pour ceux qui écrivent du OCxCanon (et là j'ai un point de comparaison avec un autre fandom)...
Bref, voilà. Ce qui rappelle qu'on a toujours le pouvoir de couper court et de se sortir d'une situation qui ne nous plait pas.
ça m'a été très bénéfique parce que ça m'a permis de me recentrer sur du positif et sur pourquoi j'aime cet univers. Surtout que j'ai aussi rencontré des personnes très sympathiques (dont toi) donc ça en valait la peine. Parfois, l'audience dont on a besoin c'est juste les 3 bonnes personnes et c'est très bien.
Je remercie de nouveau tous ceux qui ont pris la peine d'interagir ou de laisser des commentaires. J'aime beaucoup les relire parfois et ils ne manquent jamais de me faire sourire <3.
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La Traînée D'Hawkins - Steve Harrington [1/2]
Emails I Can't Send Masterlist
Stranger Things Masterlist
Partie deux
Partie une - deux (version anglaise)
Résumé : Tu subis les conséquences pour être sortie avec Steve Harrington.
Warnings : les italiques sont des flashbacks, Slutshaming, harcèlement scolaire (reader se fait harceler) (parlez avec quelqu'un si vous subissez du harcèlement !) , sous-entendu de sex, Steve est un peu un lâche, mauvaise relation avec les parents, angst, fin triste, bagarre.
Nombre de mots : 3.8k
Chanson qui m'a inspiré : Because I Liked A Boy par Sabrina Carpenter
Les rires remplissaient l’air frais du début de soirée. Allongée sur le trampoline dans ton jardin, tu étais dans les bras de Steve. Vous êtiez devenus proches récemment et tu devais avouer que ça faisait du bien d’avoir quelqu’un à qui parler, surtout quand tes parents n’étaient pas là - ce qui était assez souvent, ce soir en était une nouvelle preuve.
Steve t’avait serré un peu plus contre lui alors que vous parliez de vos artistes musicaux favoris. Tu avais donné quelques noms comme Madonna, Bowie et c’était à la mention des Beatles que tu avais eu toute son attention.
-L’album Help! est définitivement mon préféré, t’avais informé Steve.
-Pareil pour moi, j’aime toutes les chansons mais You’re Going To Lose That Girl et It’s Only Love ont une place dans mon cœur, avais-tu dit alors que Steve détourne le regard. Tout va bien ?
-Ouais, c’est juste que It’s Only Love était notre chanson préférée, à Nancy et moi.
-Tu l’as vraiment aimé, hein ?
-C’était mon premier amour. Malheureusement, ça s’est assez mal fini. C’est surtout devenu compliqué après la disparition de Barbara, sa meilleure amie. Et puis, je dois admettre que j’ai mes torts dans l’histoire, mais j’essaye de me racheter.
-Je suis sûre que tu y arriveras, avais-tu affirmé en le serrant un peu plus contre toi. Tu n’es plus le même Steve que tu étais au début du lycée. Autrement, on ne serait pas là. Tu es quelqu’un de bien, Steve, n’en doute pas une seconde.
-Merci pour ce que tu viens de dire, t’avait souri Steve.
-Sinon, qu’est-ce que tu penses de I Need You ?
-J’ai dû mal avec cette chanson.
-Steve Harrington, je suis outrée ! Comment oses-tu dire ce genre de chose ? t’étais-tu exclamée, faussement choquée.
-T’as demandé mon avis.
-Et tu es censée être d’accord avec moi.
-J’arrive pas à l’apprécier c’est pas de ma faute.
-Tu ne comprends juste pas cette chanson. Tu vas voir, tu en seras fan un jour, je m’en assurerai, avais-tu déclaré en le regardant droit dans les yeux.
-Je veux bien voir ça.
Vos lèvres n’étaient qu’à quelques centimètres de l’une de l’autre. Tu n’osais pas faire le premier pas, même si tu en mourrais d’envie, tu avais peur d’avoir trop lu entre les lignes. Steve te plaisait beaucoup, mais tu n’étais pas sûre qu’il voulait la même chose. Steve te regardait avec des yeux remplis d’étoiles et de tendresse, les tiens n’étaient pas très différents. Vous attendiez seulement de voir lequel d’entre vous craquerait en premier. Steve était celui qui avait fini par briser les centimètres qui vous séparaient en posant ses lèvres sur les tiennes. Vos lèvres bougeaient doucement, appréciant ce moment si innocent du début de votre relation.
Maintenant, l’innocence est partie. Quand tu refermes ton casier, le mot “traînée” est écrit en grosses lettres, te rappelant le prix que tu as dû payer pour ce moment. Qui aurait cru qu’un câlin dans un trampoline pouvait être si dangereux ?
Au loin, Steve te regarde. Toutefois, la seconde où tu te tournes vers lui, il baisse les yeux et part dans la direction opposée. C’est la même chose depuis un mois. Tu reçois des insultes et Steve regarde ailleurs. Tu es accusée d’être une briseuse de couple et Steve reçoit la sympathie pour la douleur que tu lui aurais causée.
Pendant ta journée de cours, tu gardes la tête baissée, ne voulant pas attirer plus l’attention sur toi. Malheureusement, les insultes tout comme les bouts de papier dégradant continuent de fuser sur ton passage. Ton seul moment de répit est pendant le déjeuner.
Au début, tu te cachais dans les WC du lycée puis, tu as fini par croiser quelques filles qui t’ont bien fait comprendre qu’elles n’étaient pas de ton côté alors tu t’es réfugiée dans le placard du concierge. Au moins, personne ne peut venir t’embêter là-bas. Tu n’aimes pas la façon dont tu as fini par accepter le harcèlement, mais toutes les fois où tu as essayé d’expliquer la situation, personne ne t’a écouté. Alors, maintenant, tu ne dis plus rien et tu laisses les personnes définir qui tu es tout en espérant que cette histoire se tasse bientôt.
L’après-midi, tu as cours de chimie. Comme à ton habitude depuis un mois, tu restes au fond de la classe, voulant être loin du regard de tes camarades. Tu fais de ton mieux pour écouter le cours, mais tu dois avouer que depuis cette histoire, tes notes ont commencé à baisser. Tu conserves toute ton énergie pour survivre aux remarques alors il ne t’en reste plus pour avoir des bonnes notes.
Alors que tu finis de noter ce que le professeur Kaminski vient de dire, il annonce que vous allez travailler en groupe de deux. Tout de suite, ton ventre se tord et tu as envie de vomir. Tu ne veux pas travailler en groupe. Tu n’as jamais été fan de travaux de groupe, maintenant, tu les hais ; c’est la porte ouverte aux insultes pendant une heure sans arrêt. Le professeur informe qu’il a déjà fait les groupes avant de les énoncer à voix haute. Comme un condamné, tu attends qu’il dise ton prénom. Tu fais partie du dernier groupe et tu es avec Tucker Walker. À l’annonce de ton partenaire, tu as envie de mourir. Il fait partie de l’équipe de basket et il se croit tout permis. Tu ne l’aimes pas. Tu essayes de négocier avec ton professeur pour travailler seule, mais il insiste.
-Viens, Y/L/N, je vais pas te manger, rigole Tucker.
À contrecoeur, tu réunis tes affaires et tu le rejoins à sa table. Tu mets un maximum de distance entre vous deux, voulant éviter de nouvelles rumeurs.
-Je vais faire tout l’exercice et je mettrai ton nom sur la feuille comme ça, tu n’auras rien à faire, annonces-tu en commençant à lire ce que tu dois faire.
-Qui a dit que je ne voulais pas bosser avec toi ?
-Je ne veux pas bosser avec toi, précises-tu. Maintenant, occupe-toi et laisse-moi travailler.
-Au contraire, je suis sûr que je peux être utile, contredit-il en posant sa main sur ton genou.
-Enlève ta main, dis-tu en serrant les dents.
-Quoi ?
-Ta main. Je ne t’aime pas et si je ne me trompe pas, tu es en couple.
-Ça ne t’a pas arrêté avec Harrington, dit-il avant de se pencher vers toi. Tu peux venir me rejoindre derrière le lycée tout à l’heure.
-Non.
-Tu n’as pas à faire la fille difficile parce qu’on est en cours.
-Je ne fais pas la difficile, je ne t’aime pas, répètes-tu en essayant de rester calme.
-C’est ce que tu dis maintenant.
Par chance, Tucker finit par retirer sa main et te laisse travailler. Tu es surprise de voir qu’il a abandonné si vite. Tu sais que ça cache autre chose, il faut que tu l’évites.
Tu termines l’exercice de chimie pile quand le cours se termine. Tu ranges tes affaires en quatrième vitesse et rends la feuille à ton professeur avant de quitter la salle. Tucker ne t’a pas suivi, te permettant de lâcher un soupir de soulagement.
En repassant devant ton casier, tu découvres que l’insulte a disparu. C’est un des points positifs avec le concierge du lycée, il efface rapidement les insultes. Cependant, peu importe le nombre de fois qu’il l’efface, il ne l’a jamais signalé au principal, te laissant seule face au venin des lycéens.
Quand tu sors du lycée, tu te diriges vers ta voiture quand on te bloque la route. Devant toi se trouvent quatre filles dont Jessica, la petite amie de Tucker. Tu essayes de faire bonne figure, te préparant déjà à ce qu’elle va te dire.
-Qu’est-ce qui te fait croire que tu peux faire des avances à Tucker, mon petit ami ? demande-t-elle sèchement. Être son partenaire de chimie et lui dire de te rejoindre derrière le lycée ? C’est là où tu allais, n’est-ce pas ? Il ne viendra pas. Contrairement à Steve, il ne laissera pas la traînée d’Hawkins briser notre couple, affirme Jessica, tu t’apprêtes à lui répondre quand elle te devance. N’essaye même pas de le nier, Tucker m’a dit et Sarah t’a entendue !
-Elle entend mal, alors. Tucker est celui qui m’a fait des avances et je l’ai repoussé. Il a posé sa main sur mon genou et m’a dit de le rejoindre derrière le lycée, rétorques-tu, agacée.
-Tu penses que je vais croire une fille comme toi plutôt que mon copain ?
-Je sais que tu ne vas pas me croire. C’est tellement plus facile de croire le gars qui te dit de belles paroles plutôt que la fille qui te montre le vrai visage de ton copain. Ne sois pas trop déçue le jour où tu découvriras qu’il t’a trompé, si ce n’est pas déjà fait, déclares-tu avec un faux sourire.
-Retire ce que tu viens de dire.
-Pourquoi ? Tout le monde sait qu’il n’est pas fidèle.
-Il est différent avec moi, insiste Jessica et tu secoues la tête.
-C’est ce qu’il te fait croire mais la vérité c’est qu’il va voir ailleurs tout en te gardant sous le coude.
Le bruit de la claque résonne dans le parking du lycée. Tu regardes Jessica avec de grands yeux alors que tu te tiens la joue. Pour toi, c’est la goutte de trop, tu réponds à son attaque en lui tirant les cheveux. Le cri de Jessica alerte les adultes alors que ses amies essayent de défaire ton emprise. Tu continues à lui dire ses quatre vérités alors que deux bras s’enroulent autour de ton corps et t’éloignent de Jessica. Être séparées ne vous empêche pas de continuer à vous insulter et à essayer de vous sauter à la gorge à nouveau jusqu’à ce que monsieur Jenkins arrive.
-Ça suffit ! Mais qu’est-ce qui se passe ici ?
-Elle m’a attaqué ! ment Jessica en te pointant du doigt.
-Quoi ? C’est toi qui m’a giflée en premier.
-C’est faux, monsieur, on l’a vue ! ajoute une amie de Jessica.
-Elles mentent, Jessica l’a tapée en premier.
En regardant derrière toi, tu réalises que celui qui t’a retenu et qui te défend n’est autre qu’Eddie Munson. Tu ne l’avais même pas vu dans les alentours et tu ne t'attendais certainement pas à ce qu’il prenne ta défense.
-Vous allez sérieusement pas croire les mots de Munson ? questionne Jessica, les larmes aux yeux. Il est toujours contre nous ! Il dirait n’importe quoi pour nous attirer des ennuis. Je suis la victime dans l’histoire…
-Tu dis n’importe quoi, tu…, l’interromps-tu avant que monsieur Jenkins attire votre attention.
-Stop ! J’en ai assez. Chez le principal, tout de suite !
Et c’est ainsi que tu te retrouves pour la première fois dans le bureau de monsieur Higgins. Tu n’arrives pas à croire que la situation ait dégénéré à ce point. Le pire ce n’est pas d’entendre le discours réprobateur du principal, c’est d’être témoin de la déception de ta mère à tes côtés pendant qu’il le fait.
Alors que le principal explique à ta mère et à celle de Jessica ce qu’il s’est passé, tu regardes tes chaussures tout en retenant tes larmes de colère. Quand il a fini de parler, Higgins attire votre attention à toi et Jessica.
-Vous avez quelque chose à ajouter ?
-Je ne l'ai pas attaquée en premier, insistes-tu.
-Tout le monde t’a vue ! rétorque Jessica.
-C’est toi qui es venue m’accuser de voler ton petit ami. Je n’ai rien fait.
-Ouais comme tu n’as rien fait pour briser le couple de Nancy et Steve.
-Monsieur, commences-tu en gardant une voix posée, ça fait plus d’un mois que je me prends des insultes de la part de tout le monde dont Jessica. Elle m’a traité de traînée puis elle m’a giflé quand j’ai dit que son copain n’était pas fidèle. Eddie Munson est témoin, il l’a dit à monsieur Jenkins.
-Munson, celui qui dirige une culte ? Quel témoin fiable ! déclare la mère de Jessica en levant les yeux au ciel.
-Madame, s’il vous plaît, réprimande le directeur. Un témoin contre les trois amis de Jessica, ça n’apporte pas grand chose.
-Et vous n’allez rien faire pour les insultes qui me sont adressées ?
-Y/N, dit ta mère d’un ton sec.
-Je n’ai jamais entendu parler d’insultes à ton égard. Toutefois, tes notes sont de moins en moins bonnes pour une raison inconnue.
-Si vous faisiez plus attention à vos élèves, peut-être que vous sauriez pourquoi.
-Y/N, ça suffit ! te rappelle à l’ordre ta mère avant de se tourner vers monsieur Higgins. Je vous présente mes excuses. J’imagine que Y/N sera punie ?
-En effet, on ne peut tolérer ce comportement. Logiquement, ce genre de situation peut amener à l’expulsion mais étant donné que Y/N a toujours été une élève modèle jusqu’ici, nous allons dire que c’est seulement une mauvaise phase. Y/N aura un mois de retenue et tu devras faire un devoir sur le harcèlement.
Avant que tu puisses protester, ta mère te lance un regard noir. Tu restes silencieuse alors que ta mère s’excuse encore une fois pour ton comportement. L’emprise de ta mère sur ton bras te force à te lever et à quitter le bureau. Elle ne dit rien jusqu’à ce que tu arrives à ta voiture où elle t’ordonne de rentrer à la maison.
Quand tu arrives chez toi, ta mère t’informe que tu es privée de voiture, t’obligeant ainsi à aller à l’école en bus puis, elle te dit de rester dans ta chambre jusqu’à l’arrivée de ton père.
Quand tu refermes la porte de ta chambre, tu laisses enfin tes larmes de colère couler sur tes joues. Tu es frustrée par toute la situation et tu ne t’es jamais sentie aussi seule. Tu t’allonges sur ton lit en boule, cherchant un peu de réconfort. Pendant que tu recherches ce réconfort, ton esprit te ramène à un moment de ta vie où tu l'avais sans avoir besoin de faire un effort. As you search for that much-needed comfort, your mind takes you back to a time in your life when you had it without needing to make any effort.
À un moment, tu avais ce réconfort. Quand tout allait encore bien, il n’était pas rare que Steve vienne chez toi et qu’il te fasse sourire.
Vous étiez en couple depuis trois mois et personne ne savait pour votre relation. Vous aviez préféré ne rien dire, voulant chérir ce que vous aviez. Grâce à votre relation, vous vous sentiez moins seuls, vous aviez enfin l’impression que quelqu’un s’inquiétait pour vous, c’était pourquoi tu étais si bien avec lui. Par conséquent, vous vous voyez quand vos parents ne sont pas chez vous. Ne voulant pas rester seule une autre nuit, tu avais invité Steve à venir chez toi. Étant dans la même situation, Steve avait sonné à ta porte une trentaine de minutes plus tard.
Allongés dans ton lit, vous profitiez de la présence de l’autre après votre premier moment intime que vous veniez de partager. Steve a ses bras autour de tes hanches, plaquant ton dos contre son torse.
-Tu sais, avait commencé Steve en murmurant à ton oreille, peut-être que tu es en retard pour être mon premier amour, mais tu seras toujours mon préféré. J’aime ce qu’on a.
-Moi aussi. Je t’aime beaucoup, Steve, avais-tu dit en te retournant pour le regarder.
-Je t’aime beaucoup aussi, avait-il répondu en t’embrassant tendrement.
Tes pensées sont interrompues par la voix dure de ton père t’ordonnant de descendre. Tu essuies rapidement tes larmes et te prépares pour ce que tes parents s'apprêtent à te dire. En descendant les escaliers, ton père te fait signe d’aller dans la cuisine. Tu t’assois alors que tes parents restent debout de l’autre côté de la table, une expression sévère sur leur visage.
-C’est quoi cette histoire que ta mère m’a raconté ? Tu te bats maintenant ? s’indigne ton père.
-Je ne faisais que me défendre, Jessica m’a attaqué en premier.
-Pourquoi est-ce qu’elle t’aurait attaqué ? Je connais son père, c’est une fille adorable.
-Elle m’a insulté de traînée et elle m’a accusé de lui voler son petit ami alors que je n’ai rien fait.
-Pourquoi est-ce qu’elle dit que c’est le cas alors ? questionne ta mère, agacée.
-Parce qu’elle est contre moi, comme tout le monde dans ce lycée !
-Baisse d’un ton, jeune fille, t’ordonne ton père.
-C’est par rapport à ce qu’elle dit sur Steve et Nancy, n’est-ce pas ? veut savoir ta mère avec un regard accusateur.
-Oui, on m’accuse d’avoir brisé leur couple alors que c’est faux.
-Parce que tu n’as jamais rien fait avec Steve peut-être ?
-Comment tu…, commences-tu, surprise de découvrir qu’elle sait.
-C’est une petite ville et tu pensais vraiment que les voisins ne te verraient pas faire rentrer un garçon dans notre propre maison ?
-Tu as fait venir un garçon en douce ? s’énerve ton père.
-Et d’après madame Johnson, ça a duré pendant plusieurs mois, précise ta mère. Tu n’as pas honte de toi ?
À cette phrase, le peu d’espoir que tu avais concernant tes parents disparaît. Tu n'arrives pas à croire que ta propre mère soit contre toi. Tu commences à t’habituer à la réputation que l’on t’a faite, mais entendre ta propre mère sous-entendre que tu es moins bien à cause de ta relation est le coup de grâce. Tu n’arrives pas à comprendre comment aimer un garçon a pu à ce point tout détruire.
-Steve et moi, on s’était mis en couple après sa séparation avec Nancy, je lui parlais à peine quand il était encore avec elle. Steve était mon petit ami et on a rien fait de mal ! te défends-tu, sentant les larmes monter.
-Bien sûr et tu n’as rien fait de mal quand tu as attaqué cette pauvre Jessica ?
-Pauvre Jessica ? Elle m’a insulté et frappé. Je n’ai rien fait. Pourquoi est-ce que vous ne voulez pas me croire ? Je suis votre fille et pourtant, vous préférez croire Jessica que moi.
-Les faits sont là ! tonne ton père. Et puis, on aurait dû agir il y a un moment, tu as vu tes notes aussi ? Tu penses vraiment réussir ton année ainsi ?
-Mes notes se dégradent parce qu’on me fait vivre un enfer au lycée.
-Arrête de te victimiser ! On en a assez de ton comportement. Tu as intérêt à remonter la pente et très vite. Monte dans ta chambre, tout de suite ! Et tu n’oublieras pas de faire tes excuses à Jessica.
Fatiguée de crier dans le vide, tu ne réponds pas à l’ordre de ta mère et cours te réfugier dans ta chambre. Énervée, tu fais claquer la porte derrière toi. En temps normal, tu aurais peur de recevoir d’autres réprimandes, mais à cet instant précis, c’est le cadet de tes soucis.
Tu te jettes sur ton lit et tu te retiens de hurler ta frustration. Tu n’arrives pas à comprendre comment tes propres parents ne te défendent pas. Ils n’ont même pas essayé de t’écouter, ils n’ont fait que de te blâmer encore plus. Tu sais que c’est idiot, mais une part de toi espérait qu’ils essayeraient de te comprendre. Tu avais tort. Personne n’est de ton côté. Tu ne le pensais pas possible, pourtant, tu te sens encore plus seule.
Si tu pensais déjà être l’ennemi public numéro un, quand tu retournes en cours le lendemain, tu réalises que c’est pire. Tout le monde te lance des regards de travers, les insultes se font plus nombreuses comme les messes basses. Tu te fais encore plus discrète que d’habitude - si c’est possible - restant dans ton coin.
Finalement, tu te dis que tu ne recommanderais à personne de sortir avec des garçons qui ont des exs, ça ne vaut pas toute la douleur et le harcèlement qui vient avec, surtout si ledit garçon vous ignore.
Quand tu vas à ton dernier cours de la journée, tu aimerais pouvoir dire que tu t’apprêtes à enfin respirer, mais tu as ta retenue. Tu vas devoir rester au lycée encore quelques heures.
En t’asseyant à ta table habituelle de ta salle d’histoire, tu poses ton cahier sur ta table. Tes yeux se posent sur la dernière page où tu as écrit jusqu’à ce qu’ils dérivent sur une inscription gravée sur ta table : “la traînée d’Hawkins = Y/N”. Tu ne découvres pas ces mots, c’est d’ailleurs ces mots sur cette table qui t’ont fait réaliser que ta vie allait changer sans que tu puisses réagir. Malgré le temps, ces mots te font toujours l’effet d’un coup de poignard. Tu te rappelles encore de ce moment où tout a basculé.
Tu étais derrière le lycée avec Steve. Vous étiez en couple depuis quatre mois mais contrairement aux trois premiers, ça n’allait plus entre vous. Vous n’étiez plus sur la même longueur d’onde. Peu importe tes efforts pour essayer de le garder auprès de toi pour sauver votre couple, ça se finissait toujours en dispute. Le sujet principal était que tu étais plus investie dans votre relation que Steve. Tu avais notamment remarqué ceci quand tu avais essayé d’être plus proche de lui au lycée.
-Je ne t’en demande pas beaucoup Steve ! Je demande pas à t’embrasser avec la langue devant tout le monde, je veux juste pouvoir au moins te parler sans que tu m’ignores. Je suis ta petite amie et pourtant, on dirait que je suis inconnue pour toi, avais-tu demandé, à la fois énervée et désespérée.
-T’as dit que tu voulais garder notre relation pour nous, avait rétorqué Steve en évitant ton regard.
-C’était avant que ça devienne plus sérieux entre nous. Je t’aime beaucoup et je veux pouvoir dire que tu es mon petit ami.
-Je sais mais tu sais avec Nancy…
-Pourquoi est-ce que tu parles d’elle ? Elle a avancé, contrairement à toi ! Elle est avec Jonathan, je pense qu’elle s’en fiche si tu es de nouveau en couple. Pourquoi est-ce que tu cherches des excuses ? Je croyais que tu m’aimais beaucoup aussi.
-C’est le cas.
-Ah bon ? On dirait pas ! t’étais-tu offusquée. J’ai l’impression d’être seule dans cette relation. À chaque fois que je fais un pas vers toi, tu me repousses un peu plus. Je commence à en avoir marre. Je ne sais même pas pourquoi je continue à essayer de sauver notre couple alors que c’est clair que tu t’en fiches, avais-tu fini en rentrant à l’intérieur du lycée.
-Y/N, attends…, avait-il essayé de te retenir
-Non, c’est fini, Steve !
Ce jour-là, tu avais mis fin à ta relation avec Steve, signant aussi la fin de ta tranquillité au lycée. Pendant que vous vous disputiez, quelqu’un vous avait entendu et avait tordu toute l’histoire. Avant que tu puisses réagir, quelques jours plus tard, les rumeurs avaient commencé à tourner au lycée disant que tu avais ruiné le couple de Nancy et Steve en le séduisant. Tu n’avais rien pu faire pour corriger les rumeurs. Juste parce que tu avais aimé un garçon, on t’avait jugé comme une briseuse de couple et tu devais accepter ta sentence.
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JAEHYUN - ROSES [VOSTFR]
Traduction en français faite par moi! Merci de ne pas reprendre ou republier mes traductions sans autorisation ou attribution appropriée.
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Artiste : JAEHYUN de NCT
Chanson : ROSES
Album : ‘J’
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Je pense que je devrais envoyer un texto à mon ex
Je pense que ça va mal pour moi, si je suis honnête
Je pensais que j'allais bien, mais il s'avère que j'en suis un peu loin du compte, ouais, ouais
Je ne peux même pas sortir de chez moi
Car tout ce qui est rouge est un rappel glacial de toi
Comme ça, tu ne m'appelles plus (ouais, ouais)
Tu es passé à autre chose comme si tu en avais assez (tu dis quoi ?)
Et maintenant les souvenirs me pèsent encore plus
C'est comme si je sombrais, chaque fois que je vois
Des roses (roses) roses (roses)
Car l'idée que quelqu'un d'autre t'offre
Des roses (roses) roses, oui (roses) me dévaste
Chaque année la Saint-Valentin devient une épreuve pour moi, je ne veux voir aucune
Rose, rose
Rose, rose
Rose, rose
Rose, rose
Je suis coincé à ressasser le passé à cause de toi, je m'attarde sur tes paroles
Peut-être que ce n'étaient que des mensonges
Tu m'as jeté de côté comme une cigarette, manipulé comme une clarinette
Et je pleure un torrent de larme
Mon cœur est endolori d'avoir retiré ces épines
Chaque fois que je pense avoir cicatrisé, les anciennes douleurs resurgissent
Comme ça, tu ne m'appelles plus (ouais, ouais)
Tu es passé à autre chose comme si tu en avais assez (tu dis quoi ?)
Et maintenant les souvenirs me pèsent encore plus
C'est comme si je sombrais, chaque fois que je vois
Des roses (roses) roses (roses)
Car l'idée que quelqu'un d'autre t'offre
Des roses (roses) roses, oui (roses) me dévaste
Chaque année la Saint-Valentin devient une épreuve pour moi, je ne veux voir aucune
(Rose) Oh non
(Rose) Tu veux être à moi, bébé (Rose)
(Rose) J'ai dit que tu veux être à moi, bébé (Rose)
(Rose) Tu veux être à moi, oui (Rose)
(Rose) Je parie que tu veux être à moi
———————————————————————————
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(note à moi-même: essaie de faire comme d'habitude, comme souvent, et garde le positif. Laisse pas une mauvaise heure gâcher toute une journée. Autorise toi à ressentir la tristesse, la colère et tout le reste mais n'oublie pas que c'est pas à ça qu'il faut donner le plus d'importance dans ce qui va t'influencer. Par exemple, au lieu de te souvenir d'aujourd'hui à travers cette crise dans le salon, rappelle toi plutôt qu'aujourd'hui ton patron a ramené les viennoiseries (et qu'en plus tu as chipé un pain au chocolat pour passer une jolie soirée ce soir), et que tu as réussi à manger un petit peu alors que tu étais avec quelqu'un que tu ne connaissais pas. C'est chouette, c'est vraiment chouette, tu progresses. Tu as pris un croissant en dessert et c'était bon. Et puis ce soir Anubis te fait beaucoup de câlins dans le canapé et tu regardes The office avec tous tes doudous)
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Tu dois être avec quelqu'un qui croit en toi et te fait voler, accomplir tes rêves, qui sait de quoi tu es capable et te rappelle tous les jours. Quelqu'un devant qui tu peux être toi-même et te rendre fier de qui tu es. Qui t'aime pour tous les deux quand tu n'es pas grand-chose à aimer. Pour faire des sacrifices pour toi. Il faut être avec quelqu'un qui connaît le sens de la parole,, j'adore " et ça te montre l'action qui fait et l'impossible d'être heureux. Celui qui ne va pas tourner une tail quand il devient dur, et dur va te serrer les mains et te traduire par la vie qui se réveille à côté de toi depuis des années et tu verras la même flamme dans ses yeux. Un qui sait comment arrêter le temps quand vous êtes ensemble, savoir comment construire votre maison avec amour.
Pour lequel vous serez la priorité, le monde et la raison pour demain. Attendez-le, il viendra, les âmes ne s'écartent pas quand elles ont une réunion importante.
Ľubomíra ID
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Et le pire dans tout ça c'est que mon cerveau tente d'oublier, de passer à autre chose mais mon cœur ne veut pas. Ce que mon cerveau cache dans le fin fond de ma mémoire mon cœur le retrouve, ce que mon cerveau me dit de toi mon cœur le dément. Et malgré tout ce qu'on a pu me dire sur toi, malgré tout ce qu'on continue de me dire mon cœur continue de prendre ta défense, il continue de te voir comme quelqu'un de bien même quand le cerveau lui rappelle le mal que tu as fait, l'état dans lequel il s'est retrouvé, toutes ces douleurs, ces tristesses, ces peurs, ces pleurs. Et mon cœur parfois entre deux crises de larmes te revoit me prenant dans tes bras, me consolant à ta manière un peu particulière quand ça n'allait pas. Le pire c'est peut-être ça, mon incapacité à passer à autre chose, à cesser de t'aimer, de te souhaiter le meilleur, d'espérer ton bonheur.
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« Au fond de chaque mot, j’assiste à une naissance. » A. Bosquet (jour 25)
Tu te parles souvent à toi même toi aussi ? Ah. Je connais plusieurs personnes qui le font pourtant. Non, ça ne signifie pas que je suis dingue. Tu t'entends quand tu parles ? Ahah. Oui, moi contrairement à toi, j'écoute. Je t'entends mais ma patience, ma compréhension et mon intelligence ont leurs limites. Oh non. Je ne sous-entends pas que je te surpasse en intelligence. Je le sais. Tu peux t'offusquer mon grand, ça ne me fait ni chaud, ni froid. Parce que tu sais, si tu m'écoutais toi aussi réellement lorsque je te parles, peut-être que tu comprendrais l'une des multiples raisons qui font que je parle seule. Tu vois, lorsque tu parles, je prends sur moi malgré les âneries et les absurdités que tu dis, je fais l'effort de t'entendre. Alors pourquoi ne réserverai-je pas le privilège d'entendre ce que j'ai moi-même à me dire lorsque je parle ? J'ai une forte estime de moi-même et je m'applique au mieux pour me respecter. Je sais lorsque je vais trop loin dans la critique ou le jugement. Envers moi, principalement. Au fond de chaque mot, j'assiste à une naissance, celle qui éveille ma raison. Elle me glisse à l'oreille que je dois cesser de me voir ainsi, me faire traiter de la sorte par les autres. Les gens comme toi. Comme eux. Elle m'explique que je me dois amour, justice et respect à moi, en tout premier. Parce que je donne tellement de temps et d'énergie aux gens comme toi, qui parlent sans écouter et qui entendent sans ne rien dire ou comprendre, qu'il faut bien que quelqu'un fasse le travail à ta place. Lorsque je cherche de l'aide, j'ai l'habitude de me tourner vers moi. Qui d'autre me connait autant ? Qui d'autre m'aime aussi fort, aussi passionnément et tendrement ? Qui se soucie à ce point de moi pour me sacrifier du temps ? Et bien je ne le faisais pas. Jusqu'à ce soir. Mais avoir cette pseudo conversation avec toi me rappelle que la solitude n'est pas un si grand tord lorsqu'elle nous force à nous exiler chez nous pour ne communiquer qu'avec nous-mêmes. Si c'est le seul moyen d'être entendue, alors je te souhaite une bonne soirée. J'ai quelqu'un de plus intéressant et qui a vraiment besoin de me cotôyer.
#30jourspourécrire#citation#écrivain#hpi#hpe#surdoué#intelligence émotionnelle#solitude#dépression#estime de soi
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HELLMOUTH HÉRITAGE
Le regard empathique de la tueuse reste en contact avec celui de l'étudiant. Elle ne démarre pas tout de suite la voiture. Elle sait très bien ce que ces yeux veulent exprimer, ce qu'ils renferment aussi. Ça lui rappelle sa jeunesse, elle se reconnait dans sa façon de parler, de bouger. Il n'y a pas si longtemps, elle avait son âge elle aussi. Buffy sait qu'elle a la quarantaine aujourd'hui, du moins physiquement. Les seuls souvenirs qu'elle a en tête sont ceux de sa vingtaine. Ceux où Giles était encore là pour la guider, l'entraîner. Son absence lui manque, elle aimerait savoir ce qui lui est arrivé. Ne pas savoir est une torture pour Buffy. Chaque seconde, elle continue de penser à lui, celui qui l'avait guidé dans tous ces combats, comme le père qu'elle n'avait jamais eu. Buffy écouta attentivement le prénom qu'il prononça tendant la main vers son épaule pour le rassurer.
Valentin, c'est un très joli prénom.
Elle retira ensuite sa main, continuant de le regarder avec une compassion dont elle n'avait pas l'habitude de faire preuve avec personne. Valentin lui rappelait cette nuit où elle avait bien failli perdre Giles dans un combat contre Angelus. Ses yeux lui rappelaient la tristesse qu'elle avait ressenti au simple fait de penser perdre Giles. Ce garçon devait être vraiment dans un état d'aigreur, d'amertume qui suit un évènement tragique qu'il a vécu. Comme elle, après avoir fait l'amour avec Angel qui s'était transformé en monstre. La tueuse ressentait sa rage, sa peine, sa honte. Il devait avoir traversé les enfers, mais ces enfers l'ont amené jusqu'à elle et Buffy a vraiment cette envie de l'aider.
Tu sais Valentin, il n'y a pas si longtemps, j'avais ton âge... Je sais que l'Université c'est difficile. Surtout quand on habite à Sunnydale. Cette ville, c'est vraiment une source de souffrances, mais c'est aussi une ville pour ceux qui ont cette passion particulière en eux. Une passion qui les amène à se relever de n'importe quelle situation. Plus forts, meilleurs. Je vais te partager les mots qu'un vieil ami à moi un jour a dit et ces mots ont changé ma façon de voir les choses. La passion est la source des moments les plus rares, la joie de l'amour, la lucidité de la haine, la jouissance de la douleur. Quelquefois la douleur est si forte qu'on ne peut plus la supporter. Et bien moi Valentin, je dis qu'il faut la rencontrer cette douleur, il faut la vivre à deux-cent pour cent pour pouvoir, se relever, pouvoir combattre et tu verras... Un jour ces voix dans nos têtes qui nous disent qu'on n'y arrivera pas et bien elles disparaîtront comme cette douleur qui nous arrache le coeur par faute d'avoir trop espéré, trop aimé.
La tueuse se rendit rapidement compte qu'elle était en train de monologuer, espérant ne pas avoir perdu en route le jeune étudiant à qui elle venait de sauver la vie. Peut-être que ce café qu'elle lui avait proposé n'était pas seulement un geste d'empathie finalement. Peut-être qu'elle aussi avait envie de parler, envie de ne pas être seule une nuit de plus. Depuis son retour, jamais elle ne s'était sentie aussi seule de toute sa vie. Elle avait l'impression que personne en ce Monde ne pouvait la comprendre ou seulement quelqu'un daigne vouloir le faire. Buffy écouta de nouveau attentivement ce qu'avait à dire Valentin et elle fut saisie et étonnée qu'il sache qui elle était. Ce n'était pas seulement son prénom qu'il avait mentionné, Valentin avait utilisé le mot élue.
Excuse-moi ? Qu'est-ce que tu as dis ?
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Ils hantent mes nuits, mes journées. Pourtant c'est moi le fantôme qui flotte sur les trottoirs de la ville. L'air est glacial, ça me rappelle son sourire quand il m'a vu. J'ai eu froid, j'ai eu peur. Il a pris ma main. « Tu es exactement comme je l'imaginais. Tu as l'air un peu plus fragile peut-être. J'aime tes yeux tristes. » ; quand il a commencé à me tuer.
Je ne pouvais pas m'enfuir. J'avais 17 ans, il en avait 24.
« J'ai toujours voulu savoir ce que ça faisait de détruire quelqu'un, physiquement et psychologiquement. »
Plus grand, plus vieux, plus rusé. Il m'avait attrapé et plaqué contre le mur. Je n'avais pas eu le choix, il ne m'avait jamais laissé le choix. J'y retournais sans savoir pourquoi. Et puis après j'y allais parce qu'il me disait que j'étais spéciale, il arrachait mes collants et m'étranglait jusqu'à ce que je m'évanouisse. Il aimait ça. Il disait qu'il avait du mal à se contrôler avec moi, qu'il y avait quelque chose de sombre en lui et que je nous permettrais d'aller mieux.
J'avais des bleus, des traces de morsures, les marques de ses mains qui faisaient rougir ma peau. L'empreinte de ses mains sur mon cou. J'avais honte. Les gens nous regardaient. Soudain dehors il avait honte. Je n'étais plus là, il s'éloignait de moi. Il ne fallait pas qu'on nous voit ensemble.
Quelque chose ne tournait pas rond. Il se passait quelque chose de mal mais je préférerais l'ignorer.
De tous c'était lui le pire, de tous c'est de lui dont j'ai le plus peur.
Il y en avait d'autres. Des plus jeunes encore. Il aimait ça, mon innocence, ma fragilité. Il disait que j'étais jolie comme ça. Il disait que grâce à lui j'irais mieux même si j'étais folle, lui aussi était sûrement fou parfois mais il savait ce qu'il faisait.
Parfois il versait des larmes dans mes bras. Parfois il me disait que c'était mal mais que c'était plus fort que lui. Il pressait ses lèvres contre les miennes, ses yeux clairs grands ouverts. Parfois c'était comme un loup qui dévorait une proie. Parfois il me disait que de toutes j'étais sa préférée, la plus douce, la plus obéissante, la plus cassée. Parfois il se mettait en colère et je partais la nuit dans Paris. Parfois il disait que tout était ma faute.
Moi dès qu'il m'appelait je répondais. Dès qu'il me voulait je lui revenais jusqu'à ce qu'il me jette à nouveau.
Et puis j'ai essayé de m'enfuir. Un an était passé. Les séquelles étaient là. La violence était gravée à l'encre noir. Et puis une notification. Pourtant je l'avais bloqué. Il m'avait retrouvé.
Terrifiée.
Il me retrouvait à chaque fois.
Et puis il m'a eu entre les mains une dernière fois. Et puis là j'ai compris. J'ai compris qu'il n'avait pas changé mais que moi oui. Je m'étais débattue mais rien à faire. Il était toujours plus fort que moi. Il m'écrasait.
J'ai pleuré toute la nuit. On m'avait jetée dans l'antre du loup pour la dernière fois.
Cette nuit-là j'ai compris qu'il y avait des hommes-monstres. Et que ce qu'ils me faisaient était monstrueux, sale, brutal.
Non ils ne m'aimaient pas, ils m'utilisaient comme un jouet mais la poupée s'est cassée. J'ai ramassé la porcelaine et je l'ai enfermée dans une boîte. J'en sors parfois les morceaux ; sinon c'est l'acier sur la chair.
Je me suis jurée que je ne les laisserai plus jamais me briser. Ni moi ni personne d'autre. J'ai voulu devenir prédatrice. J'en ai chassé. Je les ai humiliés... Ça n'a rien changé.
Il m'arrive d'ouvrir la boîte noire ; je regarde les morceaux, je pleure la poupée toute éclatée.
Plus jamais. Plus jamais. Plus jamais.
Vampires qui buvaient mon sang. C'est moi qui saigne maintenant. Pas vous.
Mourrez. Mourrez tous.
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