#à vif
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Les hypersensibles évoluent dans le monde comme s’ils avaient la chair à vif, sans peau pour la protéger…
V. H. SCORP
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Decoy (appât FR), photographie par Horst Kistner
#regard#allure#sur le vif#intimité intérieure#nude portrait#fine art nude#nude photos#humour#humor#Condition féminine#Condition des femmes#séduction#seduction#rouge à lèvres#lipstick#Arme#Weapon
22 notes
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13 : s'adonner à leur passe-temps favori
Lorenz observe son ancêtre, le Brave de la Terre Mettius Gloucester Paenitens dit les Mains Fertiles, exercer son métier : potier.
Nouveau jour, nouvelle paire d'ancêtre et de descendant avec Lorenz qui rencontre son ancêtre Paenitens, qui n'est pas pas exactement comme il l'imaginait.
Paenitens est un homme très calme, très silencieux et consciencieux qui aime par dessus tout travailler tranquillement seul dans son atelier sans qu'on vienne le déranger, tout en étant très fier de son travail qui est également sa passion (sa relation avec sa sorcellerie a une base... compliquée). Il n'y a pas grand-chose qu'il déteste plus que quelqu'un qui viendrait le voir en lui demandant "mais pourquoi tu n'utilises pas tes pouvoirs pour faire tes pots plus vite et plus ?" car, il considère que c'est bâclé le travail et que ces céramiques faites sans efforts n'ont aucune valeur. S'il vous refile une céramique fait comme ça, c'est qu'il veut vous voir dégager de son atelier, s'il ne vous a pas déjà fait dégager en déplaçant la terre sous vos pieds. Il peut être gentil et il aide son village sans souci en rendant les terres plus fertiles mais, il est juste pas très sociable et aime sa tranquillité, même si sa langue se délie assez facilement pour parler métier et technique. C'est ce qui lui a permis de se lier d'amitié avec Indech (il est l'un des deux seuls Braves à avoir rencontré un nabatéen avant la guerre dans ma fanon), ils pouvaient passer beaucoup de temps à travailler ensemble et ils ont fini par devenir amis avec le temps.
Alors, je vous laisse imaginer le contraste décapant avec Lorenz quand ils se rencontrent !
Si de visage (pour la moitié de visage qui reste à Paenitens), ils se ressemblent beaucoup tous les deux, Lorenz est aussi flamboyant, fanfaron et très fier de son rang que Paenitens discret, taiseux et modeste. Il est également très étonné de sa relative pauvreté : les légendes autour de Gloucester ont gardé le fait qu'il soit potier de base, il est même reconnu pour ça et être un excellent peintre, même si c'est assez peu évoqué pour surtout se concentrer sur sa sorcellerie qui a rendu les sols de Gloucester extrêmement fertiles, et Lorenz s'imaginait plus quelqu'un ayant un atelier avec plusieurs petites mains, et lui ne s'occuperait que de la peinture des pièces les plus prestigieuse. Alors se retrouver avec un homme habillé très simplement qui fait tout lui-même dans son coin et qu'il n'a pas d'employé à part une aide chez lui, et qui se définit lui-même comme étant d'abord un potier, un membre de son peuple puis un sorcier... voilà quoi, d'un côté, il est extrêmement fier d'avoir un ancêtre aussi talentueux mais de l'autre, il ne s'attendait clairement pas à ça.
Autre point qui l'étonne, c'est son handicap très lourd. Paenitens boite vraiment, même avec sa canne (qu'il a fait tenir à Lorenz pour éviter qu'elle ne tombe tout le temps), marche difficilement, et a beaucoup de mal à utiliser le côté droit de son corps, qu'il cache constamment sous ses très longs cheveux de sorciers (la coiffure de Lorenz après l'ellipse viendrait également des représentations de son ancêtre qu'il imite).
En fait, ce qui a rendu infirme Paenitens - Ultor à ce moment-là, littéralement "le vengeur" -, c'est qu'il n'a pas suivi les règles de la sorcellerie dont la règle fondamentale est que le sorcier doit toujours payé le prix de sa sorcellerie lui-même, règle qu'il n'a pas suivi lorsqu'un jour, ivre de colère et de vengeance contre "la créature de feu" et trouvant qu'il ne progressait pas assez vite, il a tenté d'utiliser une petite partie de l'énergie vitale d'un animal pour se renforcer lui-même. Dès qu'il a essayé, sa sorcellerie s'est complètement retourné contre lui et au lieu d'ajouter une fierté, elle s'est mise à dévorer son côté droit. Si Kelon (l'ancêtre de Claude, d'une cité voisine, même si c'est deux peuples différents) ne l'avait pas senti et arrivé aussi vite grâce à ses ailes, Paenitens serait mort à cause de sa transgression. En punition, tout son côté droit est à découvert avec quelques morceaux de muscle qui reste mais, c'est surtout un squelette de métal (qui vient d'une fierté pour le coup, ça a renforcé son corps) qui n'a plus beaucoup de force, d'où le fait qu'il est beaucoup de mal à se mouvoir et a besoin d'aide dans sa vie quotidienne (c'est vieux mais, il ressemble au dernier dessin dessin sous la coupe - attention, horreur corporel -). La sorcellerie, c'est dangereux, il faut respecter les règles sinon, elle ne vous ratera pas, ce qu'il a appris à ses dépends.
Il ne vivait que pour sa vengeance à ce moment-là, il voulait se venger de la "créature de feu" qui avait chassé son peuple de sa ville (même s'il oublie assez vite que si elle a fait ça, c'est parce que son peuple a lui a capturé et asservi tous les hommes de son peuple à elle en son absence - car ils ne l'avaient pas écouté mais ça, c'est une histoire pour plus tard - et qu'elle ne les a pas asservis, elle les a "juste" chassés étant donné qu'une fois vaincu après un coup pareil et vu qu'ils cherchent à s'installer, on met à mort les têtes pensantes et on réduit en esclavage tous les autres afin d'avoir de la main d'oeuvre docile, et au lieu de leur voler tout ce qu'ils avaient, elle les a laissés partir avec une grosse partie de leur bétail et de la nourriture pour éviter qu'ils meurent de faim et grand mécontentement de son propre peuple à elle, elle a pris un sacré risque et a surement dû imposer sa décision aux siens au lieu de la voter) et reprendre ses terres mais là, d'un, il se retrouve lourdement handicapé en pouvant à peine marcher correctement, de deux, ses pouvoirs vont nettement moins bien se développer qu'ils ne le devraient après une telle transgression, et pour finir, Kelon lui dit clairement qu'il ne pourra jamais vaincre sa "créature de feu", elle le fera juste fondre avant et elle est bien trop forte pour lui, tout en lui expliquant que dans sa cité, normalement, quand on s'installe quelque part, s'il y a déjà un autre peuple qui habite-là, on le réduit en esclavage une fois vaincu mais, pas l'esclavage antique classique où vous avez un espoir de vous faire libérer, non, là, y a quasi aucun espoir d'être affranchi un jour, on leur inculque bien qu'ils sont inférieurs et juste des serviteurs avec tout un tas de mesure humiliantes et coercitives et pour faire taire ceux qui se plaignent trop fort ou qui ont un caractère trop fort, il y a la cryptie à la fin de l'agoge (entrainement des enfants de citoyens) des meilleurs élèves, où ils doivent tuer des hilotes sans se faire prendre.
Kelon connait très bien cette "créature de feu" alors, il sait qu'elle est contre l'esclavage et encore plus qu'on traite les hilotes de cette manière et que dans la situation où ils étaient tous, ça devait la meilleure des solutions : les chasser en les laissant en vie avec de quoi survivre pendant un moment, et en empêchant les hommes de sa cité ne les poursuivre pour les asservir. On est chez des grecs pour ces deux-là, c'est très dur d'imaginer qu'on puisse avoir des relations d'égal à égal (c'est quand même eux qui ont inventé le concept d'hégémon qui domine tous les autres et est au sommet tout en profitant bien au passage) alors que deux peuples aussi différents puissent se mélanger, même si Kelon et "la créature" peuvent y penser en se disant "on peut peut-être cohabiter sans s'entretuer tout le temps, même si c'est très difficile" sans que l'un puisse asservir l'autre ou l'écraser, c'est quasi impossible pour leurs contemporains, les cités grecques se battaient entre elles pour des arbres coupés au mauvais endroit quand même.
Même eux, on leur dit que dans le futur, des peuples très différents à leur époque vont se retrouver dans le même pays et que leur continent va être divisé en trois territoires dirigés par de grandes familles de manière héréditaire, ce serait limite lunaire (moins pour elle mais quand même, elle trouverait ça profondément stupide de laisser autant de pouvoir à un seul roi sans un deuxième pour qu'ils s'entretuent tous les deux pour avoir la primauté sur l'autre, et sans les éphores pour les réguler et les calmer quand ils font n'importe quoi, et beaucoup plus pour Kelon qui vit dans une démocratie), surtout que les grecs sont très jaloux de leur indépendance. C'est même assez général cette manière de pensée que "on peut se supporter de loin mais, faire des alliances entre peuples très différents les uns des autres, on va pas pousser, on se connait tous assez peu et on est en concurrence pour le territoire, sauf peut-être des alliances militaires pour dégager un voisin un peu trop agressif et encore, c'est vraiment de circonstance et ça ne dure pas" alors, ça ne vient pas tout seul l'idée de cohabitation entre deux peuples, encore plus entre un qui est de culture grec / spartiate et un de culture bien plus celte et gauloise pour celui de Paenitens (c'est par exemple le cas pour Simplex, Pertinax et Laeta, respectivement ancêtre des Blaiddyd, Fraldarius et Dominic qui sont extrêmement proches, ils ont passé des années comme conservi, des compagnons d'esclavage, ont survécu à la servitude ensemble, sont devenus des sorciers ensembles et même mené une révolution qui abolira l'esclavage dans le peuple de Simplex ensemble mais, ils ne se diront jamais "amis" de leur vie jusqu'à la veille de leur mort car, ils savent qu'il y a toujours un risque que leurs peuples entrent en guerre les uns contre les autres et qu'ils ne veulent pas les trahir, même si ça les déchirerait de s'affronter les uns les autres). Ce qui maintient un semblant de paix entre les cités, c'est souvent qu'il y a des sorciers dans l'une des deux et pas dans l'autre, ce qui impose rapidement un rapport de force et qu'en général, les sorciers sont assez sages pour éviter d'utiliser leurs pouvoirs à la guerre histoire de ne pas faire trop de dégâts, même si c'est un équilibre fragile, et quand Némésis passe, puis les adrestiens passent en interdisant la sorcellerie en les pensant complices de Némésis et des agarthans (et tombant dans le piège de ces derniers au passage visant à brûler tout ce qui les a remplacé à la surface, que ce soit les créations de Sothis ou ses "enfants adoptifs"), ça rabat toutes les cartes avec des peuples qui profitent que le sorcier d'à côté meurt à force de ne pas pouvoir s'entrainer pour venir les terres du voisin plus petits et crée un chaos monumental. Enfin bref, revenons à l'histoire de Paenitens quand Kelon lui explique qu'il ne pourra sans doute jamais vaincre son ennemie et que lui-même se rend compte qu'il ne pourra surement pas faire le voyage.
En plus de tout ça, c'est sans compter qu'il va bientôt avoir une nouvelle arrivante dans leur coin : Daphnel, Brave des Vents surnommée par son peuple (d'origine duscurienne, là où Kelon arrive d'Almyra et est de culture grec pour un équivalent dans notre monde, et celui de Paenitens est descendu de Sreng en quête de meilleures terres et poussé par d'autre peuple, et il est d'inspiration gauloise... oui, ça va être compliqué pour s'entendre, surtout qu'aucun des peuples des trois ne parlent la même langue ou une langue proche pour ne pas arranger les choses) "la Bourrasque enragée" quand elle le retrouvera à cause de son tempérament de feu et plutôt sanguin, également bien remontée contre le peuple de Paenitens après que ce dernier ait souvent attaqué son peuple à elle pour capturer des gens et les réduire en esclavage, elle compris, ce qui a poussé son peuple à quitter leurs terres pour arriver sur les futurs terres de Daphnel - et en ayant plus beaucoup de nourriture à emporter vu qu'ils se faisaient piller tout le temps -, et elle adore cette "créature de feu" qui la libérer de sa cage d'esclave et élevée donc, elle ne le laissera pas trop s'approcher ou passer par ses terres. Comment dire qu'au début et pendant un bon moment, c'est compliqué.
Quand ils se rencontrent ces deux-là et qu'ils finissent par apprendre comme ils peuvent la langue de l'autre pour se comprendre un minimum (même si c'est surtout Paenitens qui doit se mettre au grec vu que c'est la langue maternelle de Kelon et que Daphnel le parle couramment aussi, même si c'est un dialecte différent du sien), elle ne lui fera aucun cadeau, encore plus en voyant bien qu'il a utilisé de la magie interdite, et lui mettra bien la tête au fond du plat pour lui rappeler que ouais, niveau esclavagisme et traitement des esclaves, ils étaient particulièrement horribles, même pour l'époque, et les traitaient aussi comme des animaux, ce qui a poussé son peuple à elle à se barrer à force d'être harcelé et pillé, et sa "créature de feu" a eu des problèmes quand elle les a laissé filer ainsi avec de la nourriture vu que normalement, les vivres, tu les gardes jalousement pour toi, et parce que les siens ont trouvé qu'elle s'était comportée en tyran pour avoir décidé pour tout le monde sans consulter personne. Sous le règne du peuple de Paenitens, Daphnel a quand même fini elle-même dans une cage sans nourriture pendant des jours car elle se débattait trop et qu'elle aurait surement fini tuer à cause de ses tentatives de fuite, tant pis si on gaspille la marchandise, on en récupérera toujours d'autres chez les voisins ! Ils ont surtout goutté à leur propre médecine ce jour-là (en légèrement moins pire vu qu'elle les a laissés partir avec une partie de leur réserve), et étrangement, quand on se retrouve de l'autre côté de la barrière, c'est nettement moins confortable. Pour Daphnel, même si elle est d'accord sur le fait que ce soit horrible de se faire chasser de sa maison ainsi - son propre peuple a subi la même chose quand même alors, elle sait à quel point c'est horrible -, au final, ils n'ont fait que subir ce qu'ils ont fait subir aux autres, et c'est pas elle qui va les plaindre pour s'être pris les conséquences de leurs actes en pleine figure, et ils ont évité le pire vu qu'ils auraient pu être tous asservis jusqu'au dernier pour devenir des hilotes.
Alors, après un long moment à réfléchir alors qu'il panse ses blessures et tout ça, même si c'est dur car c'est à quoi il a consacré sa vie pendant tout ce temps, il décide de laisser tomber sa vengeance et de se concentrer sur son peuple. Il se rend compte qu'il a oublié le plus important à cause d'elle et que cela lui a fait faire quelque chose d'atroce car, il ne pensait qu'à ça tout en négligeant son peuple alors qu'il avait besoin de lui, surtout que ses pouvoirs sont bien plus utiles pour aider les autres que pour faire couler encore plus de sang. Il en voudra toujours à cette "créature de feu" et même s'il ne la recroisera jamais de sa vie, ce serait extrêmement tendu s'il la recroise et il la haïra jusqu'à sa mort mais, vu son état et ce que sa soif de vengeance l'a déjà poussé à faire, il préfère se reconcentrer sur son peuple et prend le nom de Paenitens, "qui regrette, qui se repent", pour essayer de réparer toutes ses erreurs, notamment tout ce qui l'a mené à sa transgression.
Il reprend donc son métier de base et devient potier. Il ne s'arrêtera jamais de s'entrainer, autant parce que le jour où il s'arrête, ça le tuera car il a trop de magie en lui pour s'arrêter, mais aussi car il se rend bien compte que sa magie peut aider son peuple. Paenitens maitrise la terre, il fait donc tout ce qu'il peut pour rendre leurs terres les plus fertiles possibles pour qu'ils aient tous ce dont ils ont besoin, et n'ait pas besoin d'avoir recours à de la main d'oeuvre servile en attaquant les voisins. Il se met aussi à voter constamment pour éviter la guerre afin de ne pas recommencer le cycle de violence, surtout qu'avec autant de sorciers puissants, ils risqueraient de transformer leurs terres en enfer à ciel ouvert s'ils s'affrontaient, surtout que même s'il a à peu près le même âge que Daphnel, Kelon est bien plus âgé et pourrait sans trop de problème les vaincre s'il donnait tout ce qu'il avait, même s'il ne veut surtout pas en arriver là. Il a une relation très tendue avec sa propre magie, il est quand même devenu sorcier à la base pour se venger, et la moitié droite de son corps lui rappelle sans cesse ce qu'il a osé faire pour ça mais, il arrive petit à petit à mieux l'accepter quand sa magie devient une source d'aide pour les siens plus qu'un outil de mort et de vengeance.
Au moment de sa vie où il en est dans ce dessin où il rencontre Lorenz, plus de trois cents ans se sont écoulé depuis ses évènements et il s'est bien calmé. Il a fini par accepter sa magie et l'utilise toujours pour fertiliser les champs de son peuple (bénédiction toujours présente dans le présent) mais aussi un peu pour s'aider au quotidien avec son handicap. Les relations avec ses voisins sorciers vont un peu mieux, même s'il ne le montre pas trop étant donné qu'on ne sait jamais ce qui peut arriver entre trois cités aussi différentes et que l'ombre d'une possible guerre plane toujours. Il s'est même fait un ami d'un voyageur un peu étrange qui parcourait ce qu'il appelait "Fodlan" pour étudier les techniques artisanales des différents peuples qu'ils croisent, et qui était très intéressé par la sorcellerie, un certain Indech, un gentil artisan très timide et préférant la solitude de son atelier à la foule, comme Paenitens. Ils vont devenir très amis avec le temps, et jusqu'à la fin, Paenitens s'en fera beaucoup pour lui, surtout après que Némésis l'ait vaincu et forcé à boire du sang de la même couleur que celui d'Indech, ayant très peur que ce soit celui de son ami, avant de le retrouver bien plus tard mais malheureusement pour eux, ce sera sur le champ de bataille mais ça, c'est pour plus tard. Là, il peint tranquillement ses pots avec Lorenz qui est d'abord très étonné par sa personnalité et sa manière d'être, puis apprendra à respecter son ancêtre pour qui il est et son talent, même si ça ne correspond pas forcément à l'idée qu'il s'en faisait à la base.
Comme toujours, un point sur le dessin en lui-même :
Pour les motifs des pots de Paenitens, je me suis basé sur cet article et je m'en étais pas rendu compte à la base mais, c'est un article de Robert Périchon qui parle des céramiques du Crêt Chatelard. Alors, Robert Périchon, ça commence à dater mais, c'est solide en général pour tout ce qui est matériel pur, et vous avez une autre raison de passer dans la Loire : voir Crêt Chatelard et ses fouilles gauloises ! C'est incroyable tout ce que les dianistes ont sorti là-bas ! (et aller à la Diana de Montbrison, c'est très intéressant aussi !) Donc, ça tombait bien !
Pour la coupe de ses vêtements, je me suis inspirée des reconstitutions du Parc Samara comme très souvent. J'ai juste débarrasser Paenitens de tout bijou, motif un peu tape à l'oeil, ornement... pour le rendre plus austère, ce qui colle à sa pénitence, il pense qu'il n'a pas à porter des bijoux aussi voyant, et à sa personnalité plus discrète, tout en le mettant en opposition avec Lorenz qui aime tout ce qui est très vif et soigne beaucoup son apparence.
Je l'ai tourné du côté gauche afin qu'on puisse voir son expression (son côté droit est constamment caché par ses cheveux, il ne le montre que pour mettre en garde les gens), ainsi que ses fiertés : sa peau est assez meubles, un peu comme de l'argile, même si elle craquèle à plusieurs endroits à cause des retombés de sa transgression. Même si c'est surtout son côté droit qui est tombé en lambeau, son côté gauche aurait dû subir le même sort si Kelon n'était pas arrivé à temps.
Enfin, ça ne se voie pas beaucoup mais, sa main droite est entouré dans des bandages afin de cacher qu'il n'a plus qu'un squelette de métal (qu'on peut voir dépassé sur son cou et une partie de son nez) et quelques ligaments pour tenir tout ça. Il peut aussi entourer sa main d'une gangue de terre pour mieux cacher ça et pouvoir mieux utiliser sa main droite mais, il le fait rarement, autant pour de nouveau respecter sa punition, mais aussi parce que ça l'épuise.
#fe3h oc drawcember#fe3h oc#dessin de curieuse#écriture de curieuse#j'espère que ça vous plait surtout !#c'est l'histoire de Brave dont je suis le moins sûre mais j'espère que l'équilibre est respecté...#si vraiment cette histoire là est trop mauvaise ou enlaidit trop les personnages je la changerai#si la plupart des Braves ne se connaissent pas - encore moins tous - ceux qui se connaissent n'ont pas forcément de bonnes relations#le trio de Faerghus s'entend très bien avec Loquax qui est plus à part mais est pacifique alors ça passe...#mais pour Leicester c'est une toute autre histoire et les passifs entre les peuples peuvent être très lourds#il y a de ça à Faerghus même si ça calme mais côté Leicester s'est bien plus vif#et t'as aussi les limitations de l'époque où on peut penser qu'on se supportera les uns les autres surtout en cas de pépin pour tous...#mais finir dans le même pays uni voir pire avec un roi unique... c'est limite le pire des scénarios vu qu'ils perdraient leur indépendance#ce qui est extrêmement important pour eux évidemment surtout vu les différences entre eux#(ils rencontre El dans le présent qui leur dit que c'est SON peuple à ELLE elle va juste se faire attaquer car juste...#...non ! On est indépendant nous ! On a rien à demander à une famille impérial qu'on ne connait même pas !)#Pyrkaïa a pris un gros risque en les laissant partir ainsi vu qu'eux aussi auraient bien pris cette nourriture...#et normalement on ne prend pas une décision seul chez elle- on vote toujours en groupe- seuls les tyrans décident seuls#mais entre ce qu'elle considère les urgences pour son propre peuple et la situation avec ce qu'elle deviendra des hilotes s'ils restent#c'était pas la mieux mais la moins pire des solutions pour tout le monde même si elle déteste ce qu'elle a dû faire#c'est clairement pas une bonne solution mais elle a fait ce qu'elle a pu tout en devant passer en force#et même si les spartiates sont un peuple assez agressif ils vont réussir à se calmer avec elle qui veille au grain et les circonstances#(histoire de ne pas finir comme le peuple d'avant aussi)#Paenitens a évidemment du mal à l'avaler mais il finit par comprendre même s'il la haït toujours#ce serait des relations très compliqué entre eux... même si ironiquement les deux connaissent des nabatéens et s'entendent bien avec eux#et qu'ils aimeraient bien pouvoir s'y rendre un jour... ce serait explosif#Pyrkaïa a même sans doute déjà entendu parler de Paenitens par son mari qui le tient d'Indech#Daphnel a un tempérament très vif mais elle est là pour les têtes dans le plat magistral et pour le coup Paenitens en avait besoin#et de son côté Kelon espère qu'un jour tout le monde s'entendra en pouvant garder ses spécificité#comme il le dit ils sont sorciers c'est les seuls qui savent ce que vivent les uns les autres pendant des siècles
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Larraine Quinnell, "Heartbreak High", 1994-1999. Huge thanks to Ian Golden & Helen Heath for their enormous work around the making of the series. They wrote a book called "Heartbreak High - the inside story" (which has just be released in french!) with some quotes from Larraine and some of her continuity pictures. Very interesting about how to work with young non actors 😉! She wanted to leave at first but the director told her to go with the flow ! 🤩
#larraine quinnell#script supervisor#head of continuity#continuity#continuité#scripte#heartbreak high#hartley coeurs à vif#lara cox#callan mulvey#abi tucker#alex dimitriades#emma roche#katherine halliday#rel hunt#salvatore rocco
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https://rumble.com/v4qjw9i-updated-2024-version-asking-the-question-do-vaccines-make-us-healthier.html
#le monde à bicyclette#est piqué au vif stie#big pharma est toujours en bonne santé#pce qu'il ne c pas fait vaxxer#covid&corruption#covid de sens#covid au cerveau#phoque ton capitalisme#mon ministre est sinistre#mon infirmier est un fumier
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#news#cinéma#actualité#acteurs#série#filmmaking#Cape Fear#Les Nerfs à Vif#Martin Scorsese#Nick Antosca#Steven Spielberg
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L'Art et la mode, no. 32, vol. 25, 6 août 1904, Paris. Un Coin de Casino. — Dessin de Nada. Bibliothèque nationale de France
Robe en mousseline blanche à pois brodés garnis de petits volants froncés. Rubans de soie pervenche formant coulissés au corsage et à la jupe; ceinture pervenche. Capeline pervenche, avec deux roses de mousseline de soie assortie.
White muslin dress with embroidered polka dots trimmed with small gathered flounces. Periwinkle silk ribbons forming drawstrings on the bodice and skirt; periwinkle belt. Periwinkle wide-brimmed hat, with two matching silk muslin roses.
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Robe de batiste écrue garnie d’entre-deux et de volants de Valenciennes. Capeline repliée, en paillasson rose vif et motif de marabout rose.
Dress in ecru batiste trimmed with Valenciennes ruffles and flounces. Folded capeline, in bright pink straw mat and pink marabou pattern.
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Robe de toile blanche à volants, terminée par une broderie anglaise. Deux bandes de même broderie se croisent en fichu sur la poitrine et dans le dos.
Chapeau amazone en crin cerise et ailes assorties.
White canvas dress with ruffles, finished with English embroidery. Two bands of the same embroidery cross in a fichu on the chest and back.
Cherry horsehair Amazon hat and matching wings.
#L'Art et la mode#20th century#1900s#1904#on this day#August 6#periodical#fashion#fashion plate#description#bibliothèque nationale de france#dress#gigot#collar
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Les petits enfants, c'est merveilleux ! C'est passionnant. Et si différent de ses propres enfants. Si, si, vraiment. Plus mignons, plus vifs et beaucoup plus intelligents. Ça tient peut-être à l'époque, les temps ont changé. A moins que ce ne soit nous qui en vieillissant sommes devenus plus patients. Barbara Constantine- (Et puis, Paulette...)
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NEW SINGLE. OUT NOW!
For Us to Decide (Mizu no Hoshi e Ai wo Komete)
Although I have Japanese heritage, I initially learnt the language from watching animes. I love the flow of Neil Sedaka‘s piece and reinterpreted it into a jazz ballad. A great track to play live!
Benyamin & I recorded just the one take to which I added my violin solos🎻 #Gundam
I perform jazz more often these days but haven’t yet released a jazz album (on the cards!), so this was such an amazing opportunity to record in a Dolby Atmos studio.
🎧Piece of advice🎧
*Try turning Dolby Atmos on and off and enjoy the differences between the two mixes (spatial audio and traditional stereo)!
*If you cannot listen in Atmos, not to worry - we worked hard on the traditional stereo mix too!
🇯🇵サラ・オレイン��作第2弾!
「水の星へ愛をこめて」
これは奇跡のOnly Oneティク(FIRST TAKE)!
正にベンヤミンとのセッション🎹🎙️
サラにハモリとジャズヴァイオリンソロを演奏🎻
ジャズアルバムはまだ出しことないから、こんなに素晴らしいアトモスの環境で今回レコーディングが出来て幸せ 。
サラ新作3部作。
どれもジャケ写とデザインに拘りました。第2弾は蒼く眠る水の星、地球、静かな愛をイメージ🌏🙏💙
沢山聴いてね!
🎧サラッとアドバイス!🎧
*Dolby Atmosをオンオフしてステレオとの違いを楽しんでくださいね!
*Atmosが適さないと感じる環境の方は、ステレオでお楽しみください!
こちらの動画でDolby Atmosのオンオフの設定の仕方を紹介されてます:
https://youtu.be/7vm_gUV0fGs
🇫🇷Nouveau single de Sarah Àlainn !
For Us to Decide (Mizu no Hoshi e Ai wo Komete)
Un morceau enregistré en une prise sur laquelle j'ai ajouté quelques couches de violon et d'harmonies vocales.🎻
Malgré mes racines japonaises, c'est en regardant des dessins animés que j'ai appris le japonais. Admiratrice du naturel de cette pièce de Neil Sedaka, je l'ai réinterprétée en une balade jazz. Un morceau fantastique en live !
Nous jouerons mes 3 nouveaux singles avec Benyamin Nuss samedi à Nancy Anim’est !🇫🇷
Ces temps-ci, je joue davantage du jazz mais je n'ai pas encore sorti d'album dans ce style (c'est dans les cartons !). Ce titre a été l'opportunité rêvée d'enregistrer en Dolby Atmos.
🎧🎧🎧
youtube
Neil Sedaka’s contribution to the ‘Gundam’ anime series reimagined by Sarah Àlainn into a jazz ballad. Sarah showcases her trademark vocal and violin fusion with Benyamin Nuss on the piano in this unedited one take recording.
🇯🇵
ニール・セダカ作曲の『#ガンダム シリーズ』の歴史を彩った一曲をサラが自らジャズアレンジ。
トレードマークであるヴォーカルとヴァイオリン演奏でマルチな才能を発揮。ピアニストのベンヤミン・ヌスと奇跡のFirst Take(ワンテイク)録音。
🇫🇷
La superbe chanson de Gundam Z, par Neil Sedaka, réimaginée par Sarah Àlainn en une ballade jazz... Elle y fait entendre son timbre vocal inimitable et ses talents de violonistes, accompagnée par Benyamin Nuss 🎹 dans une prise enregistrée sur le vif.
#Gundam#ガンダム#水の星へ愛をこめて#サラ・オレイン#sarah àlainn#sarah alainn#サラオレイン#サラスタイル#ヴァイオリン#violin#jazz#neil sedaka#ニールセダカ#Benyamin Nuss#ベンヤミン・ヌス#アニソン#アニメ#anime#Atmos#ア��モス#Youtube#Nancy#France#Anim’est
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27 : dans un autre fandom
Ivy et Félicia en habit de marchand des jeux Octopath 1 et 2 ! Ivy reprend les habits de Partitio, pendant que celui de Félicia sont ceux de Tressa !
Et pour finir ce mois de dessin (avec deux jours de retard ^^') Ivy et Félicia s'amusent à s'habiller dans une classe qui leur correspond parfaitement, celle des marchands !
Dans mes histoires, Félicia est la fille des comtes de Lebur, l'ile entre Sreng, Faerghus et Leicester également sur la route d'Almyra, qui est devenue très riche grâce au commerce, la femme de Rodrigue et la mère de Félix et Glenn mais malheureusement, elle est née avec une malformation cardiaque, ce qui la condamne à mourir jeune. Les médecins avaient annoncé à sa naissance qu'elle ne passerait pas sa première année, puis la petite enfance quand elle a tenue, puis encore après qu'elle mourrait entre dix et vingt ans vu qu'elle a réussi à survivre. A cause de ça, ses parents l'ont toujours beaucoup protégé, même s'il s'était résigné à la voir mourir. On leur a répété depuis sa naissance qu'elle était sur un sablier alors, il pense que chaque jour qui passe ne fait que repousser l'échéance inévitable, et tout le monde la regarde comme une agonisante, même quand elle est très petite vu que bon, normalement, elle n'aurait pas dû survivre aussi longtemps avec son coeur troué. Personne ne pense à mal mais, ils n'ont juste pas d'espoir que son état s'améliore vu que c'est une malformation alors, ils essayent surtout de soulager son agonie en espérant qu'elle ne souffrira pas trop longtemps vu qu'elle était très faible quand elle était petite et qu'elle se trainera des douleurs thoraciques en continu toute sa vie. Félicia ne leur en veut pas, elle comprends leur inquiétude et l'accepte tout en leur étant reconnaissante, surtout quand elle ne connait que ça, même si elle rêverait de sortir de sa chambre pour voir l'extérieur de la forteresse vu qu'elle ne sort que très rarement. Pour passer le temps, elle lit énormément, notamment des livres d'image pour voir un peu le monde extérieur, et se met également à dessiner les scènes et les paysages de ses livres préférés. Elle est notamment une très grosse lectrice de récit de voyages, très populaire à Leicester, et apprend même d'autres langues pour pouvoir lire des livres venant de partout.
Puis, Ivy débarque d'un coup dans sa vie et commence à l'aider à vouloir sortir.
Il fait partie d'une des plus puissantes familles de commerçants maritimes avec une très bonne flotte, mais également corsaires ayant une très belle carrière dans la guerre de course contre Almyra lors de conflit à l'époque de son grand-père qui a commencé le commerce familiale à cette échelle et qui a été le premier à obtenir une lettre de course. Autant dire que si à Leicester, ce sont des capitaines de navire très respectés, dans les autres pays, ils sont surtout considérés comme des pirates, et Ivy a parfaitement le caractère pour être excellente dans ces deux carrières : elle est débrouillarde, affirmée et déterminée, tout en ayant un culot à tout épreuve et un don pour se sortir de tout type de situation. Elle a également un perroquet de compagnie, l'équivalent d'un Gris du Gabon / Perroquet jaco nommé Noce (car il adore les noix qui sont sa friandise préférée) qui la suit partout depuis qu'elle est petite et répètera ses ordres à son équipage quand elle deviendra capitaine mais pour le moment, elle est encore jeune vu qu'elle a le même âge de Félicia.
Quand elle a sept, huit ans, sa famille se rend à la forteresse de l'ile de Lebur afin de leur vendre un maximum de leurs produits mais, pendant qu'ils se rendent à la salle d'audience, Ivy échappe à la surveillance de ses parents et se met à explorer la forteresse, jusqu'à tomber par hasard sur la chambre de Félicia alors qu'elle était en train de dessiner et lui demande sans détour à regarder ce qu'elle fait. Sur le coup, Félicia ne sait pas vraiment comment réagir. Elle a toujours été isolé, la plupart des gens qu'elle voie sont ses médecins, ses parents et les domestiques qui s'occupent d'elle pour adoucir son agonie, et les quelques enfants qu'elle voie sont ses frères et soeurs alors, voir comme ça quelqu'un de son âge débarqué en lui demandant ce qu'elle fait sans prendre de gant et qui la regarde normalement sans pitié dans le regard, c'est limite nouveau pour elle, elle ne s'y attendait clairement pas !
Elle lui montre alors ses dessins et les deux petites commencent à discuter toutes les deux. Ivy se met à lui raconter ses voyages avec Félicia qui bois ses paroles, émerveillé par tout ce qu'elle entend, tout en étant ravi de pouvoir tenir Noce sur son épaule vu qu'il n'y a pas d'animaux chez elle, ses parents pensent qu'ils ne sont pas assez propres et risquerait de lui transmettre des maladies. Elles se sont mises à jouer au renard et aux poules (un jeu de plateau médiéval) quand les parents débarquent et séparent les deux petites, les parents de Félicia grondant Ivy pour avoir surement fatigué Félicia et l'avoir dérangé mais, elle prend tout de suite sa défense en disant qu'elles se sont bien amusées et en les suppliant de la laisser revenir, si Ivy veut bien évidemment, ce qu'elle accepte car, elle aime bien Félicia. Elle est très gentille et attentionnée, voulant juste que sa courte existence se passe bien. Comme elle le dira plus tard, la vie est trop courte pour faire du mal aux autres et la passer à gâcher l'existence des autres, et elle applique cette maxime à la lettre dans son cas.
Par contre à côté de ça, à cause de sa maladie et du fait qu'elle soit persuadée que son existence sera courte, elle n'a pas aucune patience et est souvent dans le tout ou rien. Soit elle va à fond dans ce qu'elle fait et ce qu'elle veut, soit c'est rien, elle n'a pas encore de sens de la demi-mesure. Là, elle a vécu toute sa vie en étant enfermée et en ne vivant pas vraiment à ses yeux vu qu'elle était très souvent seule avec tout le monde qui la traitait comme une personne à l'article de la mort (pour vous donner une idée, quand elle fait une crise trop forte qui l'a fait s'évanouir, quand elle se réveille, elle entend toujours ses proches prier pour que la Déesse traite bien son âme quand elle la rejoindra, il ne prie jamais pour qu'elle se réveille tellement tout le monde est persuadé qu'elle va mourir alors, autant dire d'abord l'extrême onction) mais là, elle vient de rencontrer quelqu'un qui la traite comme une personne vivante et qui va vivre demain, même quand Ivy saura pour sa maladie, alors, elle va vouloir découvrir de plus en plus le monde et ce qu'est une vie normale. Avec le temps, elle va basculer dans l'excès inverse : elle veut vivre sa vie à fond et ne plus être enfermé par son coeur entre quatre murs, même si ça va la rendra imprudente dans sa jeunesse même si elle n'en est pas encore là.
Les deux jeunes filles se mettent donc à se voir et, petit à petit, à force de voir Ivy, Félicia a de plus en plus envie de sortir et avec beaucoup de temps et de négociation, elle arrive à arracher quelques concessions à ses parents et ses médecins, comme le fait de descendre au port pour attendre Ivy quand elle doit revenir, ou alors juste pour parler avec les marchands qui lui racontent aussi ses voyages, ce qui lui permet également de s'améliorer en langue. C'est également à ce moment-là qu'elle commencera à apprendre les arcanes du commerce et de la négociation, et même si elle n'est pas un requin au sens où on l'entend, elle est quand même une très bonne négociatrice et sa personnalité très agréable l'aide à mettre ses interlocuteurs en confiance et dans de bonnes dispositions pour négocier les prix ou des conditions qui lui sont favorables, surtout quand Ivy est avec elle. Elle finit donc à passer une bonne partie de son temps sur le port à la belle saison, même si elle fait aussi très attention à ne pas s'épuiser, autant pour ne pas inquiéter ses parents, que juste pour pouvoir avoir un jour de plus pour vivre.
A force d'entendre tous ses récits de voyages, elle se met aussi à les coucher sur papier et à les illustrer quand elle ne peut pas quitter sa chambre à cause de la fatigue, finissant par écrire tout un tas de petits livres qui se lisent très bien, même si les images ne sont pas très réalistes étant donné qu'elle n'a jamais vu de ses yeux les paysages dont Ivy et les autres marchands lui parlent. Elle a par exemple dessiné des éléphants avec des oreilles qui ressemblent à des ailes de papillon car, Ivy lui avait raconté que ceux qu'elle avait vu battait des oreilles pour se rafraichir alors, ça lui avait fait penser à des ailes de papillon mais, ça donne une touche un peu fantaisiste à ses livres, tout en étant souvent écrit dans un style très optimiste qui donne de l'énergie et le sourire aux lecteurs. Après les avoir lu, Ivy lui dit qu'elle devrait tenter de les vendre car, les gens adorent ce genre de littérature, c'est vraiment LE genre littéraire que tout le monde lit dans l'Alliance. Pour vous donner une idée, c'est l'équivalent des romans de chevaleries à Faerghus, juste tout le monde en lit et ça se vend comme des petits pains.
Etant donné qu'elle est encore mineure à ce moment-là, Félicia en parle alors à ses parents pour voir si ce serait possible, tout en argumentant que ça permettrait d'avoir une rentrée d'argent supplémentaire pour l'ile tout en finançant son traitement qui coute quand même cher, ce qu'ils acceptent mais, en refusant de lui faire dépenser le moindre sou pour son traitement. Elle est leur fille et ils veulent s'occuper d'elle aussi bien que possible dans le temps qui lui reste à vivre alors, hors de question de lui prendre les fruits de son travail, c'est leur responsabilité à eux. Félicia est touchée par leur attention, même si ça lui fait de plus en plus mal qu'ils parlent toujours comme si elle allait mourir à chaque souffle. Elle fait parfois des crises où son coeur ne bat plus correctement et qui peuvent la faire s'évanouir mais, elles se sont espacées avec l'âge, surtout qu'elle est en meilleure forme maintenant qu'elle sort de temps en temps alors, elle pense que ça va continuer, tout en s'accrochant à l'espoir qu'elles s'arrêteront complètement un jour, même si elle sait que c'est impossible, et on retombe sur le tout ou rien qui va finir par devenir sa marque de fabrique pendant une partie de son adolescence. Elle va même finir par "détester" ce qui permet de marquer le temps comme les horloges car, on lui parle tout le temps du peu de temps qu'il lui reste, c'est juste tout le temps au coeur du sujet quand on lui parle alors, elle se met une encore plus grosse pression pour arriver à faire rentrer tout ce qu'elle veut faire dans sa courte vie encore plus vite. Et oui, entre son absence de patience et son côté "tout ou rien", ça ne va pas faire très bon ménage avec sa maladie.
Et quand elle finit par entendre parler des cures au lac Egua de Fraldarius réputées miraculeuses, elle se fixe comme objectif de s'y rendre, et pas de débat possible ! Elle savait depuis longtemps que le lac Egua avait des propriétés curatives grâce à la bénédiction du Brave, tout Fodlan est au courant mais, elle entend de plus en plus parler de ses effets miraculeux, et Ivy se met à lui en parler aussi. Alors, c'est décidé, elle ira là-bas pour se faire soigner elle aussi ! Surtout qu'Ivy est complètement d'accord et l'encourage dans cette idée en pensant que ça l'aiderait. Sauf que bon, elles ont quinze toutes les deux, Félicia habite sur une ile, a un traitement très régulier à prendre, un coeur qui est ce qu'il est, et il y a un bras de mer entier à traverser avec une semaine de voyage minimum si tout se passe bien. Un bras de mer plutôt calme, en particulier pendant la belle saison mais, c'est quand même un voyage long et qui peut être risqué pour quelqu'un comme elle alors, quand ils entendent parler de leurs projets qu'elles ont commencé à préparer dans leurs coins, leurs parents à toutes les deux leur mettent un énorme stop : c'est beaucoup trop dangereux, et les parents de Félicia ne veulent pas prendre le risque de perdre leur fille comme ça si elle faisait une crise en pleine mer. Ils savent qu'elle va mourir et s'y attendent tous les jours mais, pas à ce point et veulent quand même la protéger pour éviter que sa mort n'arrive encore plus vite, même s'ils auraient aimé aussi qu'elle puisse suivre cette cure qui l'aidera surement. Et de son côté, Félicia le sait, elle sait que c'est dangereux et elle comprends leur inquiétude mais, pour elle, le risque vaut largement le fait que ça pourrait l'aider à guérir. Elle se dit que si elle peut faire cette cure et que le lac agit sur son coeur, elle pourra sans doute vivre plus longtemps sans qu'il ne lui fasse tout le temps mal, ou au moins ça le rendra moins douloureux, même si c'est risqué de s'y rendre. Elle n'en peut plus d'avoir mal tout le temps et quitte à prendre un risque, autant que ce soit pour se soigner, même si elle est en train de parier quitte ou double avec sa propre vie. Y a un traitement à même pas une semaine de bateau de son ile et elle s'accroche de toutes ses forces à l'espoir que ça pourra la guérir complètement même en sachant que c'est quasi impossible, évidemment qu'elle va juste sauter sur l'occasion et tout faire pour l'avoir ce traitement !
C'est très compliqué avec ses parents pendant un moment mais, au bout d'un moment, ils arrivent à se mettre d'accord pour qu'elle puisse se rendre à Egua pour suivre cette cure mais, uniquement si elle ne fait pas de crise pendant longtemps, elle partira à l'époque où la mer sera le plus calme et si son médecin leur donne son autorisation, tout en l'accompagnant tout du long et au début de la cure afin de faciliter la transition avec les médecins de la cure, et elle devra leur écrire souvent, ce que Félicia accepte, trop heureuse d'enfin pouvoir aller en cure.
Elle part donc pour Fraldarius quelques mois plus tard, et même si c'est dur et que cela la fatigue, elle essaye de profiter autant qu'elle peut du voyage. C'est la première fois qu'elle sort de son ile et qu'elle voie le continent alors, elle est émerveillée et dessine beaucoup tout ce qu'elle voie jusqu'à arriver à la cure et au début, ça se passe bien. Là aussi, au départ, elle est fatiguée vu que son traitement change un peu mais, elle s'accroche et garde espoir de pouvoir guérir, surtout que l'eau du lac a vraiment un effet sur ses douleurs, elle les sent un peu moins alors, elle est de plus en plus confiante.
Elle rencontre aussi des gens qui sont dans le même cas qu'elle alors, elle peut parler à d'autres personnes qui savent ce qu'elle traverse et sont passé par là. Une des pensionnaires les plus âgées la prend notamment sous son aile pour l'aider à tenir, même si elle essaye aussi de canaliser un peu ses ardeurs quand elle se persuade qu'elle n'aurait plus de problème cardiaque au bout d'un moment. Le lac peut faire beaucoup de chose mais, il ne peut pas reboucher son coeur, mais Félicia se met de grosses oeillères à ce sujet, ne voulant juste plus y penser maintenant qu'elle pense avoir trouver la solution miracle et se rapproche d'une vie normal. ça lui fait trop mal de regarder à nouveau la vérité en face et de se dire qu'elle ne pourra pas guérir, ça la ramènerait juste au point de départ où elle pouvait à peine bouger de peur que son coeur lâche au moindre mouvement... et on revient à son côté tout ou rien : soit elle sera complètement guéri, soit elle est malade et ne peut rien faire, il n'y a pas d'entre deux où elle vivra avec sa maladie tout en étant épanoui malgré ça.
Et c'est pendant une journée libre où elle se rend au marché pour acheter des romans de chevalerie (elle est tombé amoureuse de ce genre en arrivant à Faerghus, même si elle préfèrera toujours les récits de voyage), elle rencontre Rodrigue, également en quête de nouveaux livres, même si pour le coup, il s'est plus intéressé aux récits de voyage vu qu'il a moins l'occasion d'en lire à Faerghus. Cela leur fait un premier sujet de discussion et à force, les deux jeunes gens deviennent très proches. Ils se retrouvent sur pas mal de sujet et opinion, même si Rodrigue est bien plus calme et mesuré que Félicia qui est toujours dans le tout ou rien et son impatience, même s'il comprend parfaitement d'où ça vient quand il a su pour sa maladie. Ayant perdu son père très jeune, Rodrigue est duc depuis qu'il est enfant avec Alix et même si c'est surtout sa mère qui gère le fief pour qu'il ait une enfance et une adolescence normales, les jumeaux ont quand même des responsabilités et prennent leurs devoirs ducaux très au sérieux, ce qui les a fait murir très vite, là où Félicia a surtout dû gérer sa maladie pendant sa vie tout en étant souvent dans un extrême (rester coucher sans bouger en attendant la mort) ou un autre (son état d'esprit maintenant) alors, elle a moins de recul sur les choses, surtout que c'est elle qui a le nez directement dedans. C'est plus difficile de se dire qu'il faut attendre et qu'on aura pas forcément cette guérison quasi miraculeuse qu'on attend quand c'est sa propre maladie qui a ruiné l'entièreté de ton existence dont on parle.
Cependant, pendant un moment, ça semble aller mieux sur ce point, notamment grâce à l'influence de son amie de la cure qui l'aide à prendre le recul et à lui faire comprendre petit à petit que ça ne sert à rien de foncer à ce point à part se faire du mal toute seule et se mettre en danger, et qu'il vaut sans doute mieux ralentir le rythme plutôt que brûler sa vie. Même si elle est malade, elle peut aussi apprendre à vivre avec son coeur et être quand même heureuse, même si elle ne peut pas tout faire. Rodrigue est également bien plus calme qu'Ivy et l'aide à prendre du temps (surtout qu'il passe beaucoup de temps ensemble), et quand Ivy revient et qu'elle voie qu'un rythme plus lent semble plus aider Félicia à aller mieux, elle l'encourage aussi dans cette voie. Elle veut le bonheur de Félicia qu'elle aime comme une soeur alors, elle fait ce qu'il faut pour la rendre heureuse et si aller plus lentement est ce qu'il faut pour qu'elle vive plus longtemps, elle l'encouragera également.
Mais, alors qu'elle commençait à accepter l'idée de vivre avec son coeur et pendant que Rodrigue et elle planifiaient d'aller se balader en forêt pour voir une source avec une eau d'une couleur très particulière entouré de plantes rares peu de temps avant son départ pour Garreg Mach, elle fait une grosse crise qui l'alite, ce qui la replonge dans ses démons et sa peur de ne pas avoir assez de temps pour faire tout ce qu'elle voulait. Rodrigue essaye de la rassurer, son amie aussi mais, rien à faire, elle ne les écoute pas, et est vraiment en colère contre elle-même et son coeur quand les médecins lui disent clairement qu'elle ne guérira jamais. Le lac l'aide beaucoup, il lui permettra surement de survivre mieux et plus longtemps grâce à sa bénédiction mais, la maladie restera toujours, même si contrairement aux médecins de Lebur, ils ne lui disent jamais qu'elle mourra sans doute entre tel ou tel âge, histoire de ne pas la pousser à faire n'importe quoi en voulant caser une vie entière en quelques mois mais elle, elle les connait les estimations, on lui a tellement rabaché que c'est juste inscrit dans son cerveau et après un coup pareil de son coeur, elle ne peut pas s'empêcher d'y penser.
ça l'obsède tellement, elle est tellement persuadée de ne plus avoir de temps devant elle, qu'elle fait une énorme erreur et part toute seule pour voir la source avant que la végétation autour ne fane car, elle est juste persuadée qu'elle ne sera plus là l'année prochaine pour les voir. On lui a tellement enfoncé dans le crâne qu'elle allait mourir demain ou à tout moment que juste, elle n'arrive plus à se dire qu'elle pourrait survivre encore beaucoup de temps, surtout après un retour à la réalité aussi brutale alors que ça faisait une éternité qu'elle n'avait pas eu une crise pareil. Félicia veut juste tout faire tout de suite sinon, elle n'aura plus l'occasion de le faire à cause de son maudit coeur, tellement qu'elle en oublie même de prendre son traitement alors qu'elle y fait tout de même très attention d'habitude. Et ça a failli arriver car, elle a trop forcée, elle a marché beaucoup trop longtemps alors que les médecins leur avait dit qu'elle devrait plutôt monter à cheval avec Rodrigue sur sa monture pour éviter qu'elle ne fatigue trop, et elle n'a pas encore récupéré de sa dernière crise alors, ce qui devait arriver arriva et elle en fit une seconde qui la fit s'évanouir.
Heureusement, grâce à la Déesse, Rodrigue arrive à temps pour lui donner les premiers soins grâce à sa magie renforcée par ses sentiments pour elle, la suppliant de vivre et de ne pas le quitter et son coeur arrive à retrouver un rythme normal. C'est pas passé loin mais, elle est sauvée.
Quand elle se réveille dans sa chambre dans l'établissement de santé, elle voie Rodrigue juste à côté d'elle, priant pour sa survie en boucle, serrant son chapelet entre ses doigts tout en la suppliant de se réveiller. Quand il la voie de nouveau réveillée, il la prend tout de suite dans ses bras, juste heureux et soulagé qu'elle soit encore avec lui, de ne pas l'avoir perdu elle aussi après avoir été mort d'inquiétude. Comprenant à quel point elle l'a inquiété, Félicia s'excuse, s'en voulant de l'avoir inquiété à ce point et ne s'étant même pas rendu compte sur le coup qu'elle allait lui faire tellement de peine vu que tout le monde s'attend à ce qu'elle meurt vite.
"D'habitude, quand je me réveille, on prie pour mon âme et on appelle un prêtre pour me donner l'extrême-onction... c'est... c'est juste évident... il y a plus de chance pour que je meurs... je... je ne pensais pas que je t'entendrais prier pour que je me réveille... je suis désolé... je suis vraiment désolé..."
Rodrigue lui pardonne assez facilement, même s'il lui fait aussi jurer de ne jamais recommencer à lui faire une peur pareil, ce qu'elle promet.
Au final, Rodrigue doit partir vu qu'il est demandé au fort, et l'amie de Félicia arrive, tout en lui soulignant bien que même si elle a voulu vivre à fond, elle a surtout failli se tuer en s'obstinant autant à vouloir tout faire aussi vite quitte à gaspiller sa vie et en ne faisant pas attention. Elle comprend parfaitement pourquoi elle a agi ainsi, elle-même avait ce genre de comportement dans sa jeunesse mais, ça ne fera que raccourcir encore plus le temps qui lui reste. Elles ont une très grosse conversation toutes les deux, et la jeune fille finit par accepter de faire plus attention, comprenant que son imprudence a failli lui être fatale.
Félicia se remet lentement de cette dernière crise, devant vraiment reprendre des forces et même si c'est dur de se retrouver bloqué comme ça, elle prend son mal en patience pour reprendre des forces et pouvoir repartir complètement rétabli comme elle peut. Rodrigue vient la voir tous les jours pour prendre de ses nouvelles, et il reste autant de temps qu'il peut avec elle, ayant eu très peur de la perdre, même s'il doit bientôt partir pour Garreg Mach. Alors, avant de partir, il lui confie le chapelet qu'il a toujours avec lui, un chapelet que lui avait offert son père avant de mourir auquel il tient comme à la prunelle de ces yeux.
"Tu me le rendras quand je reviendrais l'année prochaine... si ça te va bien sûr."
Honnêtement, à ce stade, je pense qu'il commence à avoir plus qu'un béguin pour elle (et c'est réciproque) alors, c'est un peu sa manière pour lui montrer qu'il a confiance en elle, qu'il sait qu'elle vivra et qu'il veut la revoir à son retour, ce que Félicia comprends et accepte.
"D'accord, je te le rendrai l'année prochaine. En attendant, je chanterai les mêmes prières que toi."
Ils se séparent donc sur cette promesse, qu'ils tiendront, non sans avoir beaucoup correspondu pendant toute la scolarité de Rodrigue. Félicia se concentre beaucoup sur la cure et pour récupérer de ces deux crises, tout en acceptant petit à petit d'apprendre à vivre de manière plus saine avec sa maladie, et ça s'améliore petit à petit tout du long. Pour le moment, les deux se concentrent surtout sur ce qui est important pour eux, que ce soit ses études pour finir sa formation et créer de relations bénéfiques pour son fief du côté de Rodrigue, et aller mieux et prendre soin de sa santé pour Félicia, même si leur relation se renforce petit à petit. Elle se rapproche aussi un peu d'Aliénor, la mère des jumeaux qu'elle connaissait déjà via Rodrigue mais, les deux femmes s'entendent très bien avec le temps, surtout quand Félicia fait plus attention à sa propre vie. Ivy vient aussi souvent voir son amie où elle l'encourage autant qu'elle peut vu qu'elle semble s'apaiser avec el temps.
A la fin de l'année, Rodrigue revient avec Alix et ils peuvent se retrouver tous les deux ! Ils prennent encore du temps pour être sûr de leurs sentiments et s'ils n'ont pas trop changé pendant leur séparation mais, ils finissent par sortir ensemble, puis à se fiancer. Même s'ils savent que c'est surement une histoire qui sera courte à cause de la santé Félicia, ils préfèrent la faire vivre autant de temps qu'ils pourront.
Glenn nait quand ils ont vingt ans, qui heureusement est en parfaite santé. La grossesse de Félicia se passe bien tout comme l'accouchement mais, par sécurité, les médecins leur déconseille fortement d'avoir un autre enfant pour le moment, de peur que cela fragilise trop la santé de Félicia qui s'améliore mais, elle a encore le coeur malformé. Les époux s'en accommodent très bien (même si quelques esprits "éclairés" [kof ! kof ! Isidore Gautier... kof ! kof !] leur reprochent cette décision vu que Glenn n'a pas d'emblème. Connaissant Isidore, il serait capable de dire à Rodrigue de divorcer / abandonner Félicia pour épouser une femme plus solide et avoir un héritier à emblème) et sont toujours prudent, et pendant cinq ans, la santé de Félicia s'améliore petit à petit. Les eaux du lac ont vraiment été bénéfique sur elle, tout comme la magie ambiante à Egua qui l'aide beaucoup, ainsi que les bonnes habitudes qu'elle a prise l'aide à garder sa santé aussi bonne que possible. En murissant, elle a commencé à mieux gérer les nuances et moins être dans le tout ou rien, encore plus maintenant que Glenn est là, elle veut faire attention pour profiter de la vie le plus longtemps possible avec sa famille. Ivy vient souvent la voir aussi et lui raconter ces derniers récits de voyage - dont Glenn est un très grand fan - et en plus de ses devoirs ducaux, Félicia continue à les retranscrire et les illustrer. Je pense que dans les souvenirs de Glenn, il était souvent au bureau de sa mère en train de la regarder dessiner et écrire.
Enfin, au bout de cinq grosses années où elle a fait très peu de crise et aucune trop grave, les médecins commencent à dire qu'elle pourrait peut-être retomber enceinte sans trop de risque, surtout si elle est bien suivi, et après avoir vu plusieurs médecins et en avoir beaucoup discuté tous les deux, Rodrigue et Félicia décident d'avoir un autre enfant. La seconde grossesse de Félicia se passe également plutôt bien, elle n'a pas de complication et son coeur la laisse tranquille mais, elle accouche à environ sept mois de grossesse, le jour de l'anniversaire de Rodrigue et Alix. Ce n'est pas à cause de son coeur, ni un problème quelconque, c'est juste le hasard et pour le coup, c'est tombé sur elle. D'après l'Inserm, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale français, "70% des naissances prématurées sont spontanées, dues à des contractions précoces dont la cause est rarement identifiée, ou encore à la rupture prématurée des membranes fœtales (ces ruptures étant parfois d’origine infectieuse)." et pour Félicia, ça a été le cas, elle a eu des contractions précoces dont les médecins ignorent la cause (surtout que Pierrick, le médecin des Fraldarius, n'a pas pu s'occuper d'elle car, il était malade à ce moment-là. Quelques cas de peste se sont déclarés à Egua mais, heureusement, ils ont été pris en charge à temps, les malades ont été isolé et ils ont enrayés l'épidémie mais, il a été infecté en s'occupant des malades alors, il s'est complètement isolé pour éviter tout risque de contamination, surtout avec sa duchesse enceinte).
Le bébé nait et même s'il est fragile à cause de sa prématurité, c'est encore trop tôt pour dire s'il sera atteint de la même malformation que sa mère ou non mais, pour l'instant, il est en bonne santé. Comme ils l'avaient prévu, Rodrigue et Félicia l'appelle Hugo, comme le héros d'une chanson de geste qu'ils apprécient tous les deux (le nom de Glenn vient aussi d'un roman). Félicia arrive même à rire en disant que si leur petit est né aussi vite, c'est qu'il voulait souhaiter un bon anniversaire à son père et son oncle vu qu'ils sont nés le même jour alors, elle est optimiste, tout comme Rodrigue.
Malheureusement, même si tout s'est aussi bien passé que ça le pouvait, Félicia contracte une septicémie et meurt quelques jours après la naissance de leur deuxième fils, même si elle dit qu'elle ne regrette rien et qu'elle a été heureuse du premier jour où elle a pu sortir avec Ivy jusqu'à aujourd'hui vu qu'elle a pu rencontrer Rodrigue, Glenn et Hugo, même si évidemment, elle aurait préféré pouvoir rester avec eux plus longtemps. Rodrigue lui promet de bien s'occuper de ses petits, même s'il tombe en morceaux à sa mort. Même s'il savait qu'il allait surement la perdre rapidement, se retrouver dans le fait accompli, la voir morte à son tour alors qu'elle était si jeune, même en sachant que c'était déjà extraordinaire qu'elle ait pu vivre vingt-six ans... rien ne peut préparer à un tel chagrin et il la veille beaucoup, même s'il a énormément de mal à prier pour son âme malgré sa foi, sachant très bien qu'elle détestait se réveiller de ses crises en entendant quelqu'un prier pour son salut plutôt que pour sa guérison, même s'il sait très bien que cette fois, elle ne se réveillera pas... il s'en veut même énormément vu qu'il se dit que s'ils n'avaient pas essayé d'avoir un autre enfant, s'ils avaient été plus prudent, s'ils avaient attendu un meilleur moment, s'ils avaient...
Ce qui lui permet de tenir et le lui redonne l'impulsion de continuer alors qu'il veille sur le corps de Félicia avant qu'on l'enterre, c'est quand il entend son bébé pleurer. Il se précipite d'un coup vers lui, le prend dans ses bras et le console, refusant de le perdre lui aussi, que ce soit son bébé ou Glenn. Il modifie aussi son nom, afin qu'il garde quelque chose de Félicia, ainsi qu'à cause de la ressemblance entre les deux (à part la forme des yeux qui ressemblent à ceux des chats qui viennent de son côté, il a tout prit de sa mère), ainsi qu'un voeu pour son avenir, un prénom qui signifie "celui qui a bonne chance, heureux" dans la langue de leur ancêtre : Félix.
Même après sa mort, Félicia restera très présente dans la vie de ses fils, grâce à Rodrigue évidemment, mais aussi grâce à Ivy qui continue à venir voir ses neveux très souvent ! Elle adore les Fraldarius et vient très souvent les voir, tout en faisant toujours un détour par la tombe de Félicia où elle lui raconte toujours ses dernières aventures, sans jamais oublier son ami et en lui promettant de veiller sur sa famille.
Son destin varie selon si je suis le jeu ou si on est dans l'univers où Lambert survit à Duscur mais, dans ce dernier, elle finit par être engagé par Oswald von Riegan pour l'escorter jusqu'à Fhirdiad afin de négocier l'aide que l'Alliance allait envoyer à Faerghus après la Tragédie. Ils forment une excellente équipe tous les deux, en dépit de toute leurs différences apparente, et ils se soutiennent tout du long. C'est d'ailleurs eux deux qui ont libéré la ville de Kleiman et par conséquence, ont libéré aussi les survivants de Duscur qu'avaient récupérés les agarthans. J'entre pas dans les détails vu que j'ai déjà été très longue (et ce billet est déjà en retard --') mais, vous devriez pouvoir comprendre toute ma fic avec ce que je vous ai dit dans ce mois (wink ! wink ! L'auto-promo c'est génial !)
Petit point de conception :
Pas trop de détail à donner pour le coup, j'ai juste recopié les tenues des deux Octopath alors, il n'y a pas trop de détail dans les tenues. Juste, Ivy a l'habit de Partitio car ils ont une personnalité relativement similaire (le côté requin et pas trop de problème pour faire des choses borderline si ça lui semble juste, et elle fait biiien plus attention à ses finances que lui vu qu'elle veut continuer ses aventures, ce qui la rapprocherait plus de Tressa pour le coup) et Félicia a l'habit de Tressa par conséquence.
Si elles ont la tenue de commerçante, c'est parce que c'était la fonction la plus proche de leur compétence, ce sont deux très bonnes commerçantes et négociatrices alors, c'était parfait pour elles deux !
Allez, un petit point pour les jobs secondaires : Félicia aurait soit ecclésiastique vu qu'elle n'a aucune force ou apothicaire pour faire le lien avec sa maladie même si ça ne colle pas avec sa faiblesse physique, et Ivy est sur le fil entre voleur pour rappeler le côté illégale de la piraterie mais, si les deux guerriers d'Octopath n'étaient pas aussi honorables, elle aurait toute les compétence pour être une guerrière vu qu'elle est une très bonne unité physique tout en étant quand même sporadiquement dans l'armée en cas de conflit avec sa lettre de marque (les corsaires sont engagés officiellement par un Etat pour pratiquer la guerre de course contre leurs ennemis pour piller leurs navires avec des méthodes moins conventionnelles, c'est en face qu'ils sont considérés comme des pirates et des criminels [c'est pas pour rien que la guerre de course est illégale à présent]. Si vous voulez un bon exemple dans le monde réel : Francis Drake côté anglais qui a été le cauchemar de la flotte espagnol sous les ordres d'Elisabeth I, et bien plus tard, vous avez Robert Surcouf en France qui a pillé les navires anglais, et plus généralement les corsaires de Saint-Malo qui ont été les grands ennemis des anglais en Atlantique.)
Juste un petit détail pour les constitutions : Ivy est plutôt musclée vu qu'elle passe sa vie à être sur un bateau et à naviguer de partout alors, elle a du MUSCLES ! Par contre, Félicia est plutôt fine. C'est une vraiment civile et à cause de sa maladie, c'est juste impossible pour elle de se battre. Si vraiment, il fallait lui donner une arme, ce serait une arbalète vu qu'à part pour l'armer (et encore, ça dépend des modèles mais juste, elle n'a pas de force alors, même une arbalète suisse qu'on remonte avec une manivelle, elle aurait beaucoup de mal à la tendre), la force du carreau dépend d'un mécanisme automatique, pas de la force du tireur mais, elle ne sera jamais en première ligne ou sur un champ de bataille en général, elle ne tiendrait pas. C'est juste pas un rôle pour elle mais, si vous cherchez quelqu'un pour vous ravitailler et trouver à peu près tout et n'importe quoi pour votre fief ou votre armée à un prix cassé, c'est bon, elle vous le trouvera sans problème ! Si elle survivait jusqu'à l'époque du jeu, elle aurait un rôle très important dans la gestion et l'arrière d'une armée, notamment pour le ravitaillement, tout en sachant mettre les visiteurs en tout genre dans de bonnes dispositions pour négocier.
Et c'est tout pour ce mois de dessin ! Merci beaucoup à tout le monde d'avoir suivi ! J'espère que vous passerez tous une bonne fin d'année ! Profitez bien de vos proches et de votre famille pendant les fêtes ! Surement à l'année prochaine pour de nouveaux dessins !
#écriture de curieuse#dessin de curieuse#fe3h oc#fe3h oc drawcember#j'espère que ça vous plait surtout !#ça a été un sacré marathon pendant tout ce mois mais je suis plutôt contente !#Même s'il y a eu des renoncements vu que bon... le temps...#je suis déjà en retard pour ce billet-là - -'#je voulais aussi faire Daphnel sous forme de chibi -car ce serait assez marrant de la faire en chibi mignon comparé à son caractère sanguin#et je voulais aussi faire Erika et Halfdan comme unité FEH de la fête du lien pour qu'ils puissent être en couple officiellement au moins l#(ça aurait peut-être mieux collé à la bannière des mariées mais j'aime pas trop les robes blanches européennes...#...et ça n'irait pas à Erika ou Halfdan qui ont de grands habits srengs bien colorés et vifs le festival du lien est plus permissif...#... à mon avis évidemment ^^')#j'essayerai surement de les dessiner pour les poster début janvier... en retard pour en retard autant les faire plus tard ^^'#et j'avais aussi une autre scène avec Loquax et Régina où je testais un autre style pour mieux exprimer sa cécité#il y a aussi une idée pour Esther que je voudrais dessiner où elle est dans sa vraie forme d'aberration complètement blanche et éthérée#et j'ai pas eu le temps et l'énergie de faire une image de bonne année avec les personnages de mon idée en cours...#ce sera surement un de mes projets à faire l'année prochaine : commencer cette histoire à l'écrit ^^'#Pour l'instant je le sens surtout en dessin c'est la première phase quand je crée mais c'est une phase plus ou moins longue#enfin comme toujours on verra bien ! Quand on se met trop de pression on arrive à rien de toute façon alors autant rester cool !#Merci encore à tous pour cette année ! :D
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besoin de vos avis
Bonjour la commu 💕 J'espère que vous allez toustes bien en ce troisième jour de décembre, que vous êtes satisfait.e.s de l'année écoulée et si non, sachez que je suis aussi dans la team de ceux qui ont HATE qu'elle se finisse, duh. Mais bon, rentrons dans le vif du sujet.
Depuis quelques temps je pense à ouvrir un Patreon. Je posterai toujours des avatars sur ce tumblr, évidemment, mais le Patreon me permettrait d'arrondir un peu les fins de mois difficiles (elles sont nombreuses) (quelle foutue idée j'ai eu d'aller vivre dans une capitale européenne hein), tout en proposant, pour les personnes qui y seront abonnées, un partage de ressources, pourquoi pas des tutoriels (god bless y'all, je suis pas une bonne prof, sauf pour vous apprendre à faire des cocktails jpp) (ça peut être une option aussi en soit), un système de commandes (surtout pour des designs de forums parce que même si j'adore faire ça, ça me prend un temps FOU, c'est pour ça que je propose très très rarement de le faire), etc.
Le prix ne serait évidemment pas exorbitant, ce serait de £3-4 par mois.
Qu'est-ce que vous en pensez? Est-ce que certain.e.s d'entre vous seraient partant.e.s? 👀 Gardez évidemment en tête que je ne force à RIEN, qu'aucun couteau n'est contre votre gorge, que si vous avez envie, vous le faites, sinon sans rancune! J'y ai surtout pensé encore plus quand on m'a dm récemment pour un travail commissionné donc je me suis dit que ça pourrait aussi être sympa d'offrir cette opportunité aux gens???
(Les asks anonymes sont désactivés donc si vous voulez balancer de la haine comme ça arrive souvent quand il est question d'argent, utilisez vos pseudos <3)
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Balenciaga Haute Couture Fall/Winter 1958-59 Collection. "Golden Pheasant" evening gown in bright yellow satin, with a skirt that plunges from above the knee in front to a floor-length train in the back, like the sweep of a pheasant's tail feathers. Pumps by René Mancini.
Balenciaga Collection Haute Couture Automne/Hiver 1958-59. Robe du soir "faisan doré" en satin jaune vif, avec une jupe qui plonge du dessus du genou devant jusqu'à une traîne jusqu'au sol à l'arrière, comme le balayage des plumes de la queue d'un faisan. Escarpins de René Mancini.
Photo Philippe Pottier
#haute couture#balenciaga#fashion 50s#1958-59#golden pheasant#daisan doré#philippe pottier#fall/winter#automne/hiver#rené mancini#vintage fashion
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C'est une arme biologique.
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source : @cheminer-poesie-cressant
.
La brume rend mystérieux
le plus familier des chemins.
Renvoyant au profond, elle fige,
accessoire pour un instant seulement,
la fragilité à vif du réel.
.
(Dans la portée des ombres, extrait)
© Pierre Cressant
(jeudi 6 octobre 2005)
#poésie#poème#poètes français#french poetry#poésie contemporaine#dans la portée du réel#brume#art photography#photographers on tumblr
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Sir Crocodile et cette terrible, horrible, mauvaise, très mauvaise journée
On Ao3
18+ MDNI
Translated into French by the incredible @amandine-rustal
The original in English
Couple : Crocodile x Lectrice
Avertissements : Lemon sur la dernière partie.
Résumé : Crocodile redoute le seul jour de l'année où tu ne travailles pas : ton anniversaire. En tant qu'assistante personnelle incroyable, il dépend de toi pour presque tout. Comme chaque année, cette journée sans toi est un désastre complet. Mais peut-être qu'il peut sauver quelque chose des décombres. Quelque chose ou quelqu'un qu'il désire depuis très longtemps.
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Sir Crocodile tapota du plat de son crochet la date entourée sur son calendrier de bureau. Demain était son jour le moins préféré de toute l'année. Tu ne prenais qu'un seul jour de congé par an, ton anniversaire. Bien sûr, tu avais aussi théoriquement des week-ends de libres. Mais il y avait toujours un imprévu et tu passais au moins une demi-journée à gérer ses affaires ou ses problèmes personnels chaque week-end.
Il ne t'en voulait pas d'avoir ton anniversaire pour toi, tu étais incroyablement assidue et tu le méritais. Mais sans toi à ses côtés, tout semblait s'écrouler en quelques minutes. Tu étais de loin la meilleure assistante personnelle qu'il ait jamais eue. Peut-être même la meilleure employée qu'il ait jamais eue, surpassant même sa cohorte d'hommes de mains, dotée de fruit du démon, qui tuait pour lui sans discernement.
Bien sûr, il savait que s'il t'appelait sur ton baby den den mushi, tu répondrais et ferais tout ce qu'il voulait. Mais il se sentirait coupable de te déranger. Et la culpabilité était une émotion que Crocodile avait ressentie qu'une seule fois et qu'il ne voulait plus jamais ressentir. Non, il se débrouillerait sans toi demain et te laisserait profiter de ton jour de congé.
Bien qu'il n'ait pas été avenant avec ses hommes du Baroque Works, Crocodile était considéré comme un employeur de premier plan à Rainbase. Une fois qu'il avait trouvé quelqu'un qui était bon dans sa profession, il faisait de son mieux pour le garder à son service. Il traitait son personnel avec respect, le payait très bien et avait établi des directives à suivre pour les employés. Les hommes de mains pouvaient être remplacés, les pirates sanguinaires étaient monnaie courante. Des femmes de ménage, des chefs et des assistants fiables et de haute qualité ? Inestimable.
Et tu étais l'employée la plus fiable, la plus organisée, la plus équilibrée, la plus méticuleuse et la plus travailleuse qu'il n’avait jamais eu.
Au début, il te soupçonnait d'être une utilisatrice de fruit du démon. Cela aurait expliqué comment tu parvenais à tout faire correctement, à temps et si facilement.
Cependant, il s'est vite rendu compte que tu étais juste excellente.
Tu ne suivais pas ses ordres à la lettre, comme certains de ses complices. Tu n'attendais pas qu'il te dise ce dont il avait besoin ou les tâches qu'il voulait faire, tu pensais par toi-même et tu anticipais ses besoins.
Tu n'étais pas une personne qui disait oui à tout, tu exprimais ton opinion s'il te le demandait. Il appréciait ta perspicacité et ton esprit vif. En fait, pendant les années où tu avais travaillé pour Crocodile, tu ne t'étais disputée qu'une seule fois. Et ce n'était même pas une dispute, en fait. Crocodile avait commencé à se laisser pousser une moustache, il pensait que cela ajoutait un peu de royauté à son visage. Tu la détestais et tu lui as dit que cela ne convenait pas à ses traits. Tu avais raison, bien sûr. Il t'avait permis de la raser toi-même, pour ton plus grand plaisir.
Même si ce n'était pas ton jour de congé, Crocodile se souvenait toujours de ton anniversaire. Le tien était le seul, en dehors du sien, dont il avait pris la peine de se souvenir.
Il avait beaucoup d'amantes qui pensaient que les cadeaux attentionnés et romantiques qu'elles recevaient pour leurs anniversaires, leurs anniversaires de mariages ou « juste comme ça » venaient de lui. Mais la vérité était que toutes ses amantes étaient « en couple » avec toi. Tu te souvenais de tous les détails et tu arrangeais tout selon les goûts de ses amantes.
Crocodile n'essayait même pas de se souvenir de leurs noms, les appelant toutes « Poupée » pour s'épargner des ennuis. Il les considérait même comme des jouets interchangeables, facilement remplaçables, stupides, puis finalement sans valeur.
Cependant, tu pouvais lui dire leurs fleurs préférées, leurs pierres précieuses préférées, leurs styles vestimentaires, leurs pointures et toutes autres informations dont il avait besoin. Tu leurs avais envoyé des centaines de cadeaux, sans aucune faute de goût.
En conséquence, Crocodile avait la réputation d'être un vrai romantique, quelqu'un qui écoutait quand ses amantes leurs racontaient des détails personnels. Or, il s'en fichait complètement.
Il s'est arrêté à ton bureau alors que tu terminais ta journée, apportant avec lui un petit sac cadeau accroché à son crochet.
- Joyeux anniversaire, dit-il à voix basse en te tendant son cadeau.
- Quelle agréable surprise Monsieur, dis-tu en le retirant et en l’ouvrant immédiatement.
C’était une succulente agave White Rhino en pot qu’il avait achetée sans ton aide. Elle était chère et rare, mais tu valais chaque centime qu’il avait dépensé pour toi.
- Oh quelle délicate attention ! Merci beaucoup Monsieur !
Tu lui as souri.
Pour certains, cela aurait pu ressembler à un cadeau de piètre qualité, mais Crocodile te connaissait bien. Tu n'aimais pas les fleurs coupées, ni la plupart des bibelots.
Tu étais passionnée par les cactus et les plantes grasses, et tu passais une partie de ton temps, loin de lui, à t'occuper des plantes. Tu avais une collection impressionnante, que Crocodile complétait au fur et à mesure que l'occasion se présentait. Tu t'es levée de derrière ton bureau, l’a contourné et tu t'es mise sur la pointe des pieds. Crocodile s'est mis à ta hauteur et tu l'as embrassé sur la joue en signe de gratitude.
- Quelle merveille avant mon départ Monsieur. Je vous verrai après-demain. S’il y a une urgence, n’hésitez pas à m’appeler.
Crocodile te sourit et s’appuya contre ton bureau. Crocodile savait que tu n’avais aucune intention malveillante en l’embrassant, c’était de l’affection platonique. Mais il appréciait néanmoins cette sensation. Il attendait ce moment avec impatience chaque année.
- Profitez de votre jour de congé.
Il ne le pensait pas, mais il n'allait pas te le dire.
- Merci Monsieur.
Sur ce, tu as soigneusement porté ta plante et tu as quitté le bureau. Crocodile t'a regardé sortir puis a fait la grimace une fois que tu es partie. Ce seraient de longues 24 heures sans toi.
~~~
Le lendemain matin commença mal dès le début.
Crocodile se réveilla tard, son réveil n'avait pas sonné. Il le jeta avec du sable, le détruisant complètement. Il était déjà agacé. Normalement, tu le réveillais doucement avant que son réveil ne le fasse, mais tu n'étais pas là aujourd'hui. Il trouvait que se réveiller au son de ta voix douce et de ton visage calme était une façon apaisante de commencer sa journée.
Crocodile se leva de son lit et se dirigea vers son valet de chambre, pour le trouver vide. Il voulait aussi le détruire, mais il décida qu'il ne devait pas démolir tout ce qui l'irritait aujourd'hui. Il n'aurait plus rien et de plus, ce serait plus de travail pour toi de tout remplacer.
Tu accrochais généralement ses vêtements pour lui après les avoir repassés toi-même, et il voyait rarement la nécessité d'ajuster tes choix. Tu savais ce qu'il aimait et comment il aimait se présenter jusqu'aux boutons de manchette de ses chemise. Crocodile se dirigea vers son grand dressing et regarda les étagères bien organisées de vêtements. Cela faisait un an qu'il n'avait pas eu à le faire lui-même et cette corvée ne lui avait pas manqué.
Il choisit une tenue et se regarda dans le miroir. La tenue manquait d'une certaine élégance que tu pouvais assembler sans effort.
Il ajusta son crochet, il avait l'air terne. Tu le polissais toujours pour lui jusqu'à ce qu'il brille. Il fallait s'en contenter, il était déjà en retard pour une réunion qu'il avait convoquée. Il quitta sa chambre pour la salle à manger, à la recherche de son café corto. Il y avait une carafe de café filtre qui l'attendait sur la table, mais pas d'espresso. Il y avait aussi un impressionnant plateau de pâtisseries sucrées. Tu savais que Crocodile voulait d'abord un café corto, puis du café filtre, un cigare et pas de nourriture.
Était-ce si difficile de reproduire tout ce que tu faisais en une seule journée ? Aucun membre du personnel ne pouvait rivaliser face à cette petite femme ?
Crocodile sonna un domestique et demanda l'espresso. On lui apporta un americano. Il soupira et se frotta les tempes avec sa main.
La journée s'est ensuite dégradée.
Tu avais préparé ton absence la veille, en laissant des notes et en organisant ce que tu pouvais anticiper. Crocodile avait un autre membre du personnel sur place, qui répondait aux appels que tu aurais normalement pris. Mais même sans ton aide, ce fut un désastre complet. Crocodile était habitué à ce que tu prennes des notes pour lui pendant les réunions et il avait oublié d'apporter un stylo et du papier. À la fin de la réunion, il avait oublié la moitié des chiffres de la présentation trimestrielle. Tout semblait avoir besoin de ta touche, de ton aide, de ta prévoyance pour se dérouler sans problème.
Les choses allèrent de mal en pis.
Les réunions dévièrent du sujet, les rapports contenaient des données incorrectes, les ennemis n'étaient pas torturés et il avait oublié de nourrir les bananawanis à temps.
La nouvelle se répandit rapidement que Crocodile était de mauvaise humeur. Tout le monde connaissait la raison, mais personne n'osait en souffler mot. Malgré ses vœux pieux, la table de la salle de réunion avait maintenant plusieurs trous de la taille de son crochet et son bureau était recouvert de sable. Il se pencha en arrière sur sa chaise et tira une longue bouffée de son cigare. Tu aurais déjà tout arrangé pour apaiser sa colère.
Ce n'était même pas toutes les petites choses de la journée de travail que tu organisais. Tu étais experte dans l'art d'anticiper ses besoins avant même qu'il ne se rende compte qu'il voulait quelque chose, et d'organiser sa vie de manière à ce qu'elle convienne à quelqu'un de sa condition. Tu le comprenais mieux que quiconque. Oui, Miss All Sunday s'occupait de Rain Dinners, mais tu gérais Crocodile.
Il s'assit et se rappela l'une des fois où il t'avait appelé au milieu de la nuit. Il essayait de ne pas perturber ton sommeil, mais parfois il fallait le faire. Une de ces occasions s'était produite lorsqu'il avait invité Dracule Mihawk chez lui. Ils avaient discuté et bu, jusqu’à tard dans la nuit. Aux premières heures du matin, il t'avait appelé pour te demander de la nourriture pour accompagner leur vin.
- Bonjour Monsieur, comment puis-je vous aider ?
Ta voix était endormie, il vit son escargot répondre les yeux embrumés mais toujours avec un sourire.
- Je m'excuse pour cet appel tardif. J'aimerais avoir des rafraîchissements.
- Bien sûr Monsieur, l'escargot regarda quelque chose. Il est 2 h 50. J'avais prévu que vos rafraîchissements préférés soient livrés à 3 h. Préférez-vous attendre dix minutes ou préférez-vous que je vous apporte quelque chose immédiatement ?
Tu n'étais pas facétieuse, Crocodile savait que s'il te le demandait, tu aurais de la nourriture pour lui à 2 h 59, quoi qu'il arrive.
- 3 h, c'est bien, merci.
- J'espère que vous pourrez pardonner mon impertinence Monsieur. J'ai également inclus quelques rafraîchissements qui pourraient être plus au goût de votre invité.
Mihawk haussa un sourcil.
- Très attentionnée. Bonne nuit.
- Bonne nuit Monsieur.
Et bien sûr, à 3 heures du matin pile, un plateau de plats préférés de Crocodile, accompagnée d'une importante quantité d'alcool, lui a été livré par un serveur à l'air fatigué. Crocodile s'est servi des raviolis frais et a offert le plateau à Mihawk. Mihawk a refusé, car il dégustait les gambas à l'ail et du jambon.
- Tu as une assistante formidable, dit Mihawk une lueur d’intrigue sur le visage. Les plats sont excellents, transmets-lui mes remerciements.
Mihawk inclina la tête vers Crocodile. Crocodile sourit, tu l’avais rendu fier.
En interrompant son voyage dans le passé, il entendit le téléphone sonner pour ce qui lui sembla être la millionième fois ce jour-là. Miss Merry Christmas décrocha le combiné. Il pouvait entendre la moitié de la conversation.
- Allo ? Non, elle n'est pas là aujourd'hui, c'est son anniversaire. Je ne pense pas que vous vouliez… êtes-vous sûr… laissez-moi voir.
Miss Merry Christmas regarda Crocodile dans son bureau et cria à travers la porte ouverte :
- C'est Doflamingo, voulez-vous le prendre ?
Crocodile voulait la tuer sur le champ. Son sable tourbillonnait déjà derrière lui. Elle avait dit à Doflamingo que c'était ton anniversaire.
Après que Crocodile avait eu commencé à t'emmener aux réunions des grands corsaires, l'idiot tape-à-l'œil avait essayé de te faire déménager à Dressrosa et de travailler pour lui.
Crocodile ne s'inquiétait pas de te voir le quitter pour un autre employeur. Par contre, cette pensée pesait lourdement sur son esprit et lui causait une immense colère lorsqu'il t'imaginait passer du temps avec Doflamingo. Mais ce n’était pas de la jalousie, Crocodile ne serait jamais jaloux d'un employeur qui recruterait une personne aussi intelligente et lucide que toi.
De plus, « Mademoiselle Sur Le Point D'Être Empalée » lui avait demandé s'il voulait prendre l'appel. Maintenant, Doflamingo savait qu'il était là et il devait prendre l'appel sinon il risquait une crise de colère de la part de ce roi gâté. Il se dirigea vers le den den mushi, qui avait l'air plutôt satisfait.
- Quoi ?
- Alors c'est son anniversaire aujourd'hui, hum ? Je vais devoir lui envoyer quelque chose de sympa, peut-être de la lingerie... tu en veux aussi ? Fufufufufufufu.
Crocodile espérait que Vegapunk inventerait bientôt un moyen de tuer quelqu'un grâce à un den den mushi. Il s'occuperait de Doflamingo plus tard, il n'était pas d'humeur à accepter les quêtes amoureuses idiotes du roi de Dressrosa. Il raccrocha délicatement, tapotant doucement l'escargot dans le dos avec sa main. L'escargot avait survécu parce qu'il en avait tué un, une fois par colère, après un appel similaire et cela t'avait bouleversé. Crocodile n'aimait pas quand tu étais bouleversé. Tu avais même pleuré à cause de l'escargot et Crocodile s'était senti coupable. Il avait encore moins aimé ça.
Il avait besoin d'un verre.
~~~
Crocodile quitta son bureau pour se rendre au restaurant de Rain Dinners. Il avait un mal de tête épouvantable et il a failli crier ton nom pour te demander de l'aide. Chaque année, ton anniversaire lui faisait réaliser à quel point il dépendait de toi, alors chaque année, il augmentait ton salaire le lendemain. Il se fit une note mentale pour faire la même chose demain.
Crocodile était assis à sa place préférée, fumait son cigare et buvait son whisky pur. Les barmans étaient compétents et n'avaient pas besoin qu'on leur dise ce qu'il voulait boire. Il réfléchissait à certains des rapports que lui avaient communiqués ses sbires lorsqu'il t’aperçut, seule, en train de boire un verre de vin au bar. Crocodile fut surpris, boire seule, en ce grand jour ?
Crocodile savait que tu avais une relation amoureuse antérieure à ton embauche. Crocodile n'avait jamais aimé ton partenaire, mais tu semblais assez heureuse. Il ne comprenait pas pourquoi quelqu'un de ton calibre, de ton intelligence et de ta beauté était avec un tel perdant, mais pour ton bien, il ne l'avait pas tué.
Crocodile se ressaisit et se dirigea droit vers toi au bar. La foule s'écarta facilement pour lui, beaucoup essayant d'attirer son attention. Certaines de ses poupées essayèrent de lui toucher le bras ou de lui parler, mais il ne leur accorda même pas un regard. En venant à tes côtés, tu levas les yeux vers lui et lui souris faiblement.
- Bonsoir Monsieur.
Tu étais absolument ravissante, aussi belle que le jour où il t’avait rencontrée. Normalement, tu portais des vêtements simples, mais bien coupés au travail. Cela n’avait pas empêché son imagination de s’emballer lorsque tu portais tes jupes crayons ou tes hauts légèrement décolletés.
Il ne comptait plus le nombre de fois où il avait voulu détacher tes cheveux de leur coiffure et y passer ses doigts. Ou le nombre de fois où il avait voulu déchirer ta jupe et de te posséder lorsque tu te penchais sur son bureau.
Il avait envisagé à maintes reprises de te séduire, mais au final, il te respectait trop pour le faire. Il ne voulait pas interférer si tu étais déjà en couple, aussi pathétique que soit ton choix. De plus, il ne savait pas ce qu’il ferait sans toi si son intérêt n’était pas réciproque et que tu partais. Il ne voulait même pas envisager cette possibilité.
Aujourd'hui, tu étais habillée de façon plus chic que d'habitude, ta silhouette saisissante se parait d’une élégante robe noire qui dévoilait ton dos de manière provocante. Il réprima son envie de passer son crochet le long de ta colonne vertébrale pour voir si cela te faisait frissonner. En repensant à toi, il remarqua que tes yeux étaient légèrement rouges et gonflés. Il posa sa grande main sur ton épaule.
- Qu'est-il arrivé à cette… personne … avec qui vous passez habituellement du temps ?
Il ne pouvait pas appeler ce garçon un homme, encore moins un petit ami. Il avait de la chance que Crocodile se souvienne de son existence. Et qu'il continue à le lui permettre.
- Nous ne sommes plus ensemble Monsieur.
Tes yeux se remplirent de larmes. Crocodile était assis sur le siège à côté du tien.
- Vous avez rompu aujourd’hui ? Demanda doucement Crocodile ne voulant pas t’embarrasser ou te contrarier davantage.
- Oui Monsieur.
Tu as regardé ton verre de vin, faisant tournoyer doucement la boisson.
- Voulez-vous qu’il soit mort ?
Crocodile aurait juré que son crochet tremblait. Il ne pouvait imaginer de meilleure fin pour la soirée. Peut-être que cela sauverait cette terrible journée.
- Non merci Monsieur.
Tu n’avais pas le même penchant pour la violence et la soif de sang que lui. Crocodile ne s’en souciait pas. Il n’aimait pas tellement les plantes grasses. Vous pouviez tous les deux avoir des passe-temps différents et arriver à bien travailler ensemble.
- Vous n’avez pas besoin de perdre votre temps à me consoler Monsieur. J’aimerais que vous profitiez de votre soirée. Quelques-unes de vos amantes sont ici, si vous voulez que je vous rappelle leurs noms.
Crocodile s’en moqua.
- Comme vous le savez, je fais toujours exactement ce que je veux.
Tu hochas la tête. Comme s’il allait renoncer à passer du temps avec toi pour une femme sans nom.
- Où travaillait-il déjà ?
Crocodile allait le faire traquer, juste pour… s’amuser.
- C'est le directeur général de Fantasia, répondis-tu les sourcils froncés.
C'était un casino concurrent, il n’était même pas dans le top trois de Rainbase.
- Il a dit que je suis trop impliquée dans ma carrière, que je ne passe pas assez de temps loin du travail. Que ma vie tourne autour de la vôtre.
Tu levas les yeux, déjà repentante :
- Je m'excuse Monsieur. Vous n'avez pas demandé de détails.
Crocodile balaya tes inquiétudes d'un geste de la main. Il aimait que tu lui fasses part de tes sentiments et de tes opinions. Crocodile prit le plat de son crochet et le plaça sous ton menton, levant ton visage pour regarder le sien. Une larme coula sur ton visage.
- Certaines personnes ne comprennent pas le dévouement. La loyauté. Le devoir. La passion.
- Passion Monsieur ?
Ton visage rougit légèrement à cause du vin… ou peut-être du contact intime. Crocodile réalisa tardivement son faux pas. Il n'avait pas eu l'intention de révéler son désir, surtout quand tu étais déjà si bouleversée. Il retira à contrecœur son crochet de dessous ton joli visage.
- Voulez-vous que je vous raccompagne chez vous ?
Crocodile changea de conversation au cas où tu te sentirais mal à l'aise.
- Oui, merci Monsieur, tu sembles surprise de son offre et de l’avoir acceptée.
Naturellement, il voulait s’assurer que son employée préférée était chez elle en toute sécurité. Il n’avait jamais fait ça pour quelqu’un d’autre, mais cela ne voulait rien dire. Cela n’avait certainement rien à voir avec ta tristesse et ta vulnérabilité. Il t’a tendu la main et tu as descendu avec précaution de ton tabouret de bar. Crocodile t’a guidé jusqu’à la porte avec son crochet sur ton dos nu. Il a regardé attentivement et s’est rendu compte qu’il avait raison, tu avais la chair de poule.
Vous avez tous les deux traversé la ville plongée dans l'obscurité en silence, profitant du beau temps. C'était une autre chose que Crocodile appréciait chez toi : tu ne ressentais pas le besoin de remplir le silence avec des bavardages insignifiants.
Plus la promenade durait, moins Crocodile était content. Il te payait très bien, pourquoi ne vivais-tu pas dans la partie luxueuse de la ville ?
Tu avais tourné au coin des rues de bas quartiers, jusqu'à ce que vous arriviez à un immeuble d'appartements à l'aspect miteux et vous vous êtes arrêtés sur le pas de la porte. Crocodile aurait préféré le brûler que d'y mettre les pieds.
- C'est ici que j'habite Monsieur, merci de m’avoir raccompagné.
Crocodile regarda une fois de plus le bâtiment en briques qui s'effondrait.
- Pourquoi ? S’exclama Crocodile.
Il avait presque coupé son cigare en deux.
- Je vous demande pardon Monsieur ? Confuse face à sa question.
- Pourquoi vivez-vous ici ? Je vous paie bien, je sais que vous pouvez vous permettre de meilleures conditions de vie.
Ton visage rougit.
- Ne vous inquiétez pas Monsieur. La situation s'est résolue d'elle-même.
Crocodile plissa les yeux. Cela avait donc un rapport avec ce garçon. Avais-tu remboursé une partie de ses dettes de jeu ? Il allait garder un œil sur lui. Crocodile le savait bien, il possédait un casino et avait vu ce genre d'idiot des milliers de fois. Cela ne marcherait pas et ta situation de vie actuelle non plus.
- En effet. Vous allez emménager dans mon manoir.
Crocodile était ravi de ce résultat. Il n'avait pas aimé que tu vives si loin de lui. Il avait toujours un service de sécurité qui te suivait quand tu n'étais pas avec lui, mais ça ne lui semblait jamais suffisant. Avec le niveau de connaissance intime que tu avais de lui et de ses affaires, il était toujours inquiet que tu sois kidnappée ou torturée.
Honnêtement, s'il l'admettait à lui-même, il s'inquiétait. Un autre sentiment qu'il n'aimait pas.
Non, cela fonctionnerait parfaitement. Il n'aurait pas à être distrait par des pensées concernant ton bien-être et tu serais plus proche de lui à tout moment.
- Monsieur, ce n'est pas… approprié, as-tu rétorqué.
Il n'avait pas pensé aux implications de te faire venir, mais dans ce cas précis il ne pensait pas avec son entrejambe.
- N'importe quoi. Vous aurez toute l'aile Est pour vous. Décorez-la comme vous le souhaitez, je vous fournirai une allocation logement. Je vous attendrai ici cinq minutes. Rassemblez ce dont vous aurez besoin pour la nuit. Daz viendra chercher le reste de vos affaires demain.
- Monsieur, est-ce vraiment…
Tu avais croisé les bras sur ta jolie poitrine.
- Le compte à rebours a commencé.
Sa volonté était gravée dans la pierre, même ton agacement ne pouvait l’en dissuader. Tu as soupiré, levé les yeux au ciel et tu es entrée rapidement dans le bâtiment. Peut-être qu’une bonne chose était ressortie de cette terrible, horrible, mauvaise, très mauvaise journée.
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Crocodile était extrêmement heureux du résultat de sa décision. Il se sentait en paix en sachant qu'il pouvait te protéger et te garder à l'abri de ceux qui chercheraient à prendre le pouvoir sur lui. Ou pire encore, d'autres magnats essayant de recruter tes services pour les leurs. Il avait surpris Mihawk en train de te parler tranquillement après la dernière réunion des grands corsaires, et tu avais ri de quelque chose qu'il avait dit.
Il ne t'empêcherait pas d'avoir une conversation avec l'épéiste, mais il n'aimait pas ça. Il savait que même Sengoku avait essayé de te recruter comme Marine. Tu as refusé toutes les offres et tu es restée avec Crocodile. Il ne s'inquiétait pas de ta loyauté, mais Crocodile n'aimait pas l'attention que tu recevais des autres. Tu étais son assistante personnelle et Crocodile n’aimait pas partager.
Il a essayé de te donner ton espace et de te permettre d'avoir ta propre vie personnelle au sein du manoir. Il ne voulait pas te contrôler, il savait que tu étais indépendante. Mais comme vous partagiez désormais le même manoir (gigantesque), il te voyait parfois en dehors de tes heures de travail. Il te voyait flâner dans les jardins, à t'occuper de tes plantes, regarder les étoiles depuis le balcon.
Quand tu ne travaillais pas, tu t'habillais de manière plus décontractée, permettant à Crocodile de voir davantage ton corps. Le fait que tu ne l'appelais que « Monsieur », même en dehors du travail n'aidait pas. Il avait longtemps fantasmé sur ta voix sensuelle disant « Oui Monsieur » et « Non Monsieur » dans un cadre plus intime. Il avait essayé avec plusieurs de ses poupées, mais aucune d'entre elles n'y parvenait. Seul ton « Oui Monsieur » faisait battre son cœur.
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Plus tu vivais dans son manoir, plus Crocodile devenait méfiant quant à la nature de tes sentiments à son égard. Crocodile n'était pas du genre à demander directement, mais tu semblais avoir des sentiments qui surgissaient de temps en temps.
Une fois, il t'avait demandé d'aider une poupée à partir le lendemain matin, après une nuit dans sa chambre et tu avais catégoriquement refusé.
C'était la première fois que tu refusais une tâche qu'il te demandait. Et tu n'avais pas reculé. Tu as dit que cela dépassait le cadre de tes fonctions, mais que tu enverrais une femme de ménage.
Si Crocodile avait dû mettre une émotion dans ton ton, cela aurait été de la jalousie.
D'autres fois, il t'avait surprise en train de le fixer, de rougir et de détourner le regard quand il l'avait surpris. Vous travailliez ensemble depuis des années, mais avec la proximité et ton nouveau statut de célibataire, peut-être que tes sentiments étaient en train de changer.
Crocodile voulait tester sa théorie. Un jour, alors que ta jupe crayon était particulièrement serrée, il t'a appelée dans son bureau à domicile. Il était adossé à sa chaise, fumant un cigare comme d'habitude, des papiers sur son bureau.
- Oui Monsieur ?
Tu te tenais à l’entrée du bureau.
- Entres, je ne mords pas.
Tu t’es immédiatement rapprochée de son bureau, une légère confusion sur le visage. Normalement, il essayait de te parler de la manière la plus professionnelle possible, et tu avais immédiatement remarqué le changement dans son langage.
- Jettes un œil aux derniers chiffres de Rain Dinners. Je sais que les calculs sont corrects, mais il manque quelque chose.
Tu t’es approchée à côté de lui et tu t’es penchée pour lire, comme tu l'avais fait tant de fois auparavant. Mais cette fois, il a posé sa main sur le bas de ton dos. Tu n'as rien dit, mais il t’a entendu inspirer. Intéressant.
Tu as passé un moment à feuilleter les pages.
- Je vois le problème Monsieur, dis-tu toujours penchée.
Crocodile se leva et se pencha à côté de toi, t’emprisonnant d’un bras.
- Je m’excuse. Il vous manque une page du rapport.
Tu rougissais furieusement, mais tu continuas :
- Je vais vous en procurer une copie.
Tu étais énervée.
- Merci, c’était tout, souffla Crocodile dans le creux de ton oreille.
Tu frissonnas sous le contact rapproché. Crocodile se rassit dans son fauteuil, te libérant. Tu courus pratiquement hors de la pièce, le visage aussi rouge que si tu avais passé toute ta vie dans le désert d'Alabasta. Très intéressant.
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Crocodile voulait fixer des limites claires et obtenir ton consentement avant de faire quoi que ce soit. Il te respectait en tant que personne et si tu devais refuser, il voudrait quand même te garder comme employée.
Il t’a appelé un soir.
Tu es arrivée rapidement, mais dans des vêtements plus décontractés car c'était en dehors de tes heures de travail. Tu portais une robe d'été mi-longue avec un motif à fleurs bleues. Elle accentuait tout ce que Crocodile aimait dans ta silhouette : la perfection.
- Comment puis-je vous aider Monsieur ?
Polie comme toujours.
- Viens ici.
Crocodile t’a fait signe d’un doigt tendu. Tu t’es placée devant lui comme attendu. Il a soigneusement enroulé son crochet autour de ta taille et t’a tirée plus près, juste devant sa silhouette assise.
- C’est mieux.
Il a retiré son crochet.
- Est-ce que ça te plaît de travailler pour moi ?
Tes sourcils se sont levés de surprise.
- Bien sûr Monsieur. C'est le meilleur travail que j'ai jamais eu.
- Te souviens-tu du jour où je t’ai embauché ?
Crocodile tirait sur son cigare, laissant la fumée s’échapper de sa bouche. En même temps, il polissait son hameçon avec un chiffon. Il savait qu’il avait une silhouette imposante.
- Oui Monsieur.
Tu étais fascinée par la vue du crochet doré, brillant dans la lumière tamisée.
- Tu te souviens de notre conversation à propos des bananawanis ?
Tu détournas les yeux de son crochet.
- Oui Monsieur. L’une des conditions d’embauche était d’être à l’aise avec les bananawanis. Vous m’avez demandé si j’avais des inquiétudes quant à la façon de m’occuper d’eux.
Tu devenais nerveuse, incertaine du but de la conversation.
- Tu te souviens de ce que tu m'as dit ? Sourit Crocodile d'un air troublant.
- Oui Monsieur. Ce sont des prédateurs de premier plan, il faut les traiter avec soin et respect. Si vous acceptez votre place sous eux, ils peuvent être affectueux et doux. En cela…
Tu l’as regardé dans les yeux :
- … je doutais qu’ils soient les créatures les plus dangereuses de la propriété.
- Tu crois toujours que c'est vrai ?
Crocodile se redressa de toute sa hauteur, te dominant. Tu levas les yeux vers lui. Tu semblais nerveuse mais pas effrayée.
- Oui Monsieur.
- Et que dirais-tu d'une créature plus dangereuse ?
Il parla à voix basse, regardant ton visage rougir. Il enroula lentement son crochet autour de ta nuque, te laissant le temps de t'éloigner. Tu ne bougeas pas, sauf pour frissonner.
- Ah, probablement la même chose Monsieur. Si j'acceptais ma position de subordonnée, je pense que la plupart des créatures fortes… euh… seraient réceptives.
Crocodile tira doucement sur son crochet, dévoilant ton cou à lui. Il se pencha à ta hauteur, caressant de ses lèvres la partie exposée de ton cou.
- Parles maintenant de tes objections.
Il disait la vérité, la moindre hésitation de ta part et il s’arrêterait immédiatement. Il s’intéressait à la soumission volontaire, rien d’autre.
- Monsieur, je… j'avoue que j'en ai envie, mais je crains de mélanger affaires et passion.
Crocodile sourit à ta déclaration, faisant écho à ses paroles prononcées le jour de ton anniversaire. Tu avais donc été affectée également.
- Si quelque chose de désagréable se produit entre nous, maintenant ou plus tard, je t’assure que nous reviendrons à notre arrangement précédent. Tu ne seras pas renvoyée et ne subiras aucune sanction. Trouves-tu cela acceptable ?
Il préférait perdre son autre main que toi. Tu as hoché la tête.
- Oui Monsieur.
Tu le regardas avec des étoiles dans les yeux.
- Si je fais quelque chose et que tu souhaites mettre un terme à l’expérience, dis « non ». Si tu dis « arrêtez », je ne le ferai pas. Si tu dis « je vous en supplie », cela ne m’émeut pas, pas plus que les larmes. Si tu dis « non », je cesserai immédiatement mes actions. Tu comprends ?
Tu déglutis.
- Oui Monsieur.
- Quel mot mettra fin à quelque chose que tu ne souhaites pas voir arriver ?
- Je vous dis non, Monsieur.
- Très bien. Enlève ta robe.
Tu avais l’air nerveuse, mais tes lèvres se relevèrent aux coins sous son léger compliment. Il savait que tu faisais de ton mieux quand on t’approuvait.
Il se rassit sur sa chaise et admira ton élégance. Tu abaissas lentement les bretelles de ta robe, puis tu en retiras tes bras. Tu ne portais pas de soutien-gorge, tu avais jugé que la robe suffisait. Il avait vu de nombreux strip-teases de ses poupées, tous parfaitement conçus et pratiqués pour enflammer le désir d’un homme. Le tien n’avait aucun artifice, aucune ruse, rien de calculé. Et pourtant, il trouvait ta performance bien plus sensuelle et séduisante.
Il sentit sa verge se raidir davantage à chaque seconde qui passait. Lorsque tes bras furent libres, tu laissas ta robe s’accumuler à tes pieds et tu en sortis. Tu restas immobile, attendant son jugement.
- Absolument magnifique.
Il se releva, tourna lentement autour de toi, laissant le métal de son crochet glisser sur ta peau nue. Il le fit glisser sur ton dos, sur l’arrière de tes bras, sur tes clavicules en faisant le tour de toi. Partout où il le faisait glisser, ta chair se colorait de chair de poule.
- Tu es encore plus belle que je ne l’aurais jamais imaginé.
Tu te figes à ses mots. Il continua à te taquiner avec son crochet.
- Est-ce que ça te rend nerveuse quand je contemple ta beauté ?
- Non Monsieur.
Il finit de te boire et se rassit, écartant les jambes.
- Viens t’asseoir, dit-il d’une voix douce comme de la soie.
Tu t’approchas de lui sans hésiter, tes seins rebondissant doucement tandis que tu marchais. Tu te perchas gracieusement sur le côté de sa cuisse puissante, attendant son prochain ordre. Tu suivais toujours si bien ses ordres, après tout. Il posa son cigare et posa sa main sur ton flanc, te rapprochant de lui.
- Exquise au-delà de toute comparaison.
Rapprochant son visage du tien, il enroula sa main dans tes cheveux, à l’arrière de ta tête. Il tira, inclinant ton visage vers le haut. Tu haletais doucement. Il chercha sur ton visage le moindre soupçon de doute persistant, mais il ne vit que du désir brut.
Il approcha ses lèvres des tiennes très lentement, rampant centimètre par centimètre, sans encore t’embrasser, mais oh si près. Tu essayas de l’atteindre avec ta bouche, mais sa main t’en empêcha.
- Pas besoin de te précipiter, je ne vais nulle part, dit-il en mordant doucement le lobe de ton oreille.
Crocodile n’avait pas en lui la force d’attendre plus longtemps pour t’embrasser. Il approcha ses lèvres des tiennes, ouvrant la bouche. Tu le laissas entrer tandis que sa langue explorait la tienne. Il t’embrassa à son rythme tranquille, te montrant qui avait le contrôle. Il était exigeant et dominant et tu aimais chaque instant.
- Dis-moi, si je te touchais entre tes jambes, est-ce que tu serais mouillée pour moi ? Demanda-t-il en embrassant ta mâchoire.
Tu devins rouge cramoisie, mais sa main dans tes cheveux t'empêcha d'éviter son regard.
- Oui Monsieur.
- Montre-moi.
- Oui Monsieur.
Tu écartas tes cuisses tremblantes pour lui, révélant ta culotte trempée. Il dénoua sa main de tes cheveux et fit glisser un doigt le long de ton bras, de ton ventre, jusqu'à tes cuisses. Il passa la main autour de toi et déchira les côtés de ta culotte, la détruisant et révélant ton entrejambe luisante. Tu haletas mais ne bougeas pas. Il fit glisser un doigt le long de ta fente, sans séparer tes lèvres inférieures, mais les doigts revenant toujours brillants.
- Est-ce que ça fait du bien quand je te touche comme ça ?
- Ou…oui Monsieur, as-tu répondu en retenant un gémissement.
- Tu en veux plus ?
- Oui Monsieur. S'il vous plaît.
Oh, tu n'avais jamais ajouté cette petite supplication auparavant. Crocodile se sentit devenir encore plus dur. Peut-être qu'un jour il te ferait supplier. Mais pas aujourd'hui.
- Monte sur ma cuisse, c'est comme ça que tu vas jouir ce soir.
Il voulait regarder ton visage et profiter du désordre que tu avais fait sur son pantalon. Il aurait tout le temps pour d’autres moments de plaisir. Il t'a déplacée pour que tu sois à califourchon sur sa cuisse.
- Oui Monsieur.
Il était content que tu n’aies pas hésité, que tu sois aussi intéressée à obéir, que lui l’était à commander. Tu as commencé à tournoyer sur son énorme cuisse, émettant de petits gémissements, tes mains sur ses épaules pour plus de stabilité.
Il en a profité pour prendre ta poitrine en coupe, pétrissant le monticule entre ses doigts. Parfois, il regrettait sa deuxième main. C’était l’un de ces moments où il aurait aimé pouvoir sentir tes deux seins en même temps.
Au lieu de cela, il a soulevé sa cuisse pour que tu sois plus près de lui et a penché sa tête pour lécher et taquiner tes mamelons. Tes gémissements n’ont fait qu’augmenter. Il a embrassé toute ta poitrine et ton cou, en s’assurant de laisser quelques marques. Ta tête était rejetée en arrière, tes yeux vitreux alors que tu cherchais ton plaisir. Tes gémissements augmentaient en rythme et en intensité, tu étais proche.
- Demande-moi la permission de jouir, dit Crocodile d’une voix lente.
- S’il vous plaît Monsieur, puis-je jouir ? Répondis-tu rapidement sans arrêter tes mouvements.
Il voulait te récompenser ce soir.
- Oui, tu peux.
Tu gémissais et tu te cabrais plus vite contre sa cuisse, balançant tes hanches en petits cercles. Il pouvait dire au moment où tu succombas, il sentit ton sexe spasmer à travers son pantalon. Il te regardait sortir de l'euphorie, le visage déformé par le plaisir. Il était proche lui aussi, mais ce soir n'était pas pour lui.
Après avoir fini, tu avais besoin d'un moment de repos. Tu appuyais ton front contre sa poitrine, respirant lourdement. Un instant plus tard, il te souleva et t'installa sur son autre cuisse.
- Bonne fille, comme tu as si bien obéi. Regarde le désordre que tu as fait sur moi, dit-il en désignant la tache humide sur son pantalon.
Tu rougis, mais tu lui souris toujours alors qu'il te ceinturait de ses bras. Il t'enveloppa dans une couverture à proximité de son canapé, te permettant de t'effondrer contre sa large poitrine. Il ralluma son cigare et s'assit paisiblement en fumant. Sa verge dure comme du roc attendrait plus tard.
- Merci Monsieur. Puis-je vous poser une question ?
- Bien sûr.
- Est-ce qu’on pourrait… refaire ça un jour ?
Tu avais l’air peu sûre de toi, mais Crocodile t’a souri gentiment.
- Ma chère, libère ton emploi du temps pour ce soir. Et pour le lendemain. Et pour l’avenir proche. Après tout, je ne suis rien d’autre qu’une créature affectueuse et douce.
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La Mode nationale, no. 25, 21 juin 1902, Paris. Deux toilettes d'été pour jeunes femmes. Bibliothèque nationale de France
(1) Toilette de visites en foulard rose pâle, à dessins d'un ton plus soutenu. Jupe en forme lisérée de petits velours noirs reposant sur un haut volant en forme dentelé qui, lui-même, tombe sur un volant de dentelle blanche.
Chemisette de dentelle; empiècement de foulard rose cerclé de velours noirs; un volant rose bordé de mêmes velours, coquille sur le devant de la chemisette. Boléro court, agrémenté de petits velours et d'une bordure cachemire qui forme deux pattes sur les devants.
Manche très large du bas, cerclée de velours et découpée en dents sur un gros bouffant de dentelle. Ce bouffant est serré au poignet par un double bracelet de velours noué en longs flots, et fournit un volant qui voile la main. Longue ceinture de velours nouée derrière.
(1) Visiting ensemble in pale pink foulard, with designs in a more intense tone. Skirt in the shape of a small black velvet edging resting on a ruffled top in the shape of a lace which, itself, falls on a ruffle of white lace.
Lace blouse; insert of pink foulard surrounded by black velvet; a pink ruffle lined with the same velvet, shell on the front of the shirt. Short bolero, decorated with small velvets and a cashmere border which forms two tabs on the front.
Very wide sleeve at the bottom, rimmed with velvet and cut into teeth on a large lace bouffant. This bouffant is tightened at the wrist by a double velvet bracelet tied in long waves, and provides a ruffle that veils the hand. Long velvet belt tied behind.
Matériaux: 14 mètres de foulard rose; dentelle en volant et en laize.
Capeline drapée de tulle rouge et fleurie de roses posée s sur les cheveux.
Capeline draped in red tulle and decorated with roses placed on the hair.
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(2) Toilette de promenade, en voile sable. Jupe garnie au bas de huit petits volants en forme surmontés de plis religieuse. Boléro découpé avec basque ajoutée. Autour de la basque et du boléro court un biais de taffetas blanc avec dépassant noir. Double col à plis fins. Gilet plissé en biais et croisé sur une guimpe en linon de soie bleue.
Col en cluny noir sur transparent blanc.
Manche chemisette à poignet pareil au col.
Ceinture drapée, nouée derrière en écossais de tons vifs.
(2) Walking ensemble, in sand sail. Skirt trimmed at the bottom with eight small ruffles topped with religious pleats. Cutout bolero with added peplum. Around the basque and the bolero runs a bias of white taffeta with black protruding. Double collar with fine pleats. Waistcoat pleated at an angle and crossed over a blue silk lawn wimple.
Black cluny collar on transparent white.
Shirt sleeve with cuff similar to the collar.
Draped belt, tied at the back in brightly colored tartan.
Matériaux: 10 mètres de voile; 0m,25 de soie bleue; 2 mètres d'écossais.
Chapeau de mousseline de tulle blanc moucheté de noir; grand nœud pareil; paradis noir.
White tulle chiffon hat speckled with black; big bow like that; black paradise.
#La Mode nationale#20th century#1900s#1902#on this day#June 21#periodical#fashion#fashion plate#cover#color#description#bibliothèque nationale de france#dress#collar
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