#{Idées rôlistes}
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L'antagoniste absurde {Idées rôlistes}
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Rien de mieux (pire ?) qu'une conversation qui part dans toutes les discussions sur le discord pour avoir des idées de multi-comptes...
#j'ai même pas encore lancé mon dernier bébé à peine validé bordel...#et voilà que je me retrouve avec de nouvelles idées... T_T#vie de rôliste#forum rpg
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Histoire d'années folles.
Bonjour bonjour les rôlistes. 🎙️ Septembre approche à grand pas, Cyllou (aka Savage.) n'a pas rp depuis 10 ans, mais lui vient une idée fixe au fond de l'esprit, du genre qui vogue encore et encore.
Que diriez-vous d'un forum rpg mature, entre morosité et décadence à avatars réels, aux inspirations éclectiques - un savant mélange de peaky binders, the great gatsby, downton abbey, boardwalk empire... ?? ⚡
Une petite partie du contexte, pour vous donner envie (ou pas).
Dans les ruelles sombres de Chicago, où le jazz résonne comme un murmure dans la nuit, son cœur bat au rythme des rêves de gloire, ses yeux brillent d’une lueur d’espoir, et ses poumons s'emplissent de l’ombre de la criminalité qui enveloppe la ville. Iel arpente les clubs clandestins, où les notes de saxophone s’envolent comme des promesses. Iel rêve de devenir étoile, voir son nom scintiller dans les lumières des théâtres - mais les promesses des agents véreux s’évanouissent comme la fumée des cigares, et les opportunités deviennent mirages dans le désert.
Ce post n'est rien de plus qu'un sondage. ✨
Merci d'apporter votre contribution, juste que je sache si ça peut valoir le coup que je me penche davantage (ou pas). Merci de votre aide, et une belle soirée à vous.
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✨ PEEK A BOO rpg
bonjour à tous·tes ! le but de ce blog est de rassembler des ressources pour les rôlistes qui jouent sur des forums rpg à avatars illustrés. en effet, il y a très peu de ressources destinées à ces forums sur tumblr, et ils font aussi l'objet de thématiques et de problématiques propres, que ne rencontrent pas forcément les forums à avatars réels. je ferai de mon mieux pour rassembler ici les posts qui me paraissent importants pour nos communautés, mais aussi pour écrire les miens et fournir à mon échelle quelques guides pour aider joueurs et créateurs de forums. 🌼
liens utiles
répertoire de faceclaims racisés
avatars en LS
ressources rpg
n'hésitez pas à déposer les liens et idées que vous trouvez utiles dans ma askbox, surtout !
infos sur la créatrice amy, she/her, 28 ans, fonda de peekaboo ! mon blog principal : @dagss
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Kroc le bô, la BD des rôlistes à prix reduit pour les fêtes
Kroc le bô, la BD des rôlistes à prix reduit pour les fêtes avec ce code promo PEREKROC pour beneficier d’une réductionde 10% :O <e Et c’est la vraie vie… avec une belle idée de cadeaux ou d’auto cadeau avec cette réédition pour les 50 ans du JdR des aventures de notre Gob préféré au dernier pv indestructible et en plus à petit prix ! N’hésitez plus et faites (vous) plaisir ! :O ❤ Source:…
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MAJ #2 : Le choc du temps
Hello les rôlistes!!!!!!
Le forum fête son quatrième mois et on tient vraiment mais vraiment à remercier nos membres d'être là. Cette MAJ s'ouvre donc sur un petit côté nostalgique où les vies antérieures selon à l'honneur!
Ce qui vous attend sur la Tempête
L'intrigue est toujours en cours et vous attend!!!! Rejoindrez-vous les quais où un immense paquebot se dirige droit sur les curieux ou l'hopital, plongé dans les ténèbres?? Pour pimenter tant l'intrigue que vos rp, nous vous offrons non pas un mais deux nouveaux lancers de dés. Vous aurez dorénavant accès à un dé de pourcentage, pour évaluer à quel point votre personnage réussit son action ou non, avec un petit bonus si l'action est compl��tement manquée ou réussie. Un bon vieux "fumble" et "success roll" à la Dongeons et Dragons! Ensuite... il fallait un peu de divin, à ce forum. Un peu de magie, un peu d'ésotérique. Après tout, si vos personnages sont à Halifax, c'est pour scruter la profondeur de l'âme... Nous vous proposons donc un jeu de Tarot avec les 22 lames majeures pour vous inspirer au cours de vos rp. Ce peut être pour démarrer un rp, pour une idée de PNJ, pour un intermède ou pour virer sans dessus-dessous l'existence de vos personnage. Enfin, nous avons décidé de vous mettre au défi de faire vous aussi bouger le forum! En équipe, vous aurez une foule de défis à accomplir à chaque Mise à jour du forum pour vous mériter un badge spécial, notre éternelle gratitude et un cadeau-surprise, Nous avons tenté d'équilibrer le plus possible les équipes. N'hésitez pas à communiquer avec nous si il y a un souci!
Rejoingnez-nous!!! soul-tempest.forumactif.com!!!!
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Mes premières leçons de jeu de rôle
Un peu plus de douze années au compteur. Plus de quinze si on compte les premiers balbutiements rôlistes de mon épopée. J'ai eu un bon professeur pour commencer, un professeur qui m'a appris le pouvoir de la non préparation. Du jeu pour le plaisir du jeu, de l'improvisation, des modifications apportées sur des choses qui ne plaisaient pas dans un jeu. Dans les jeux-vidéos, pas moyen de changer quoi que ce soit. On doit suivre les règles. Dans les jeux de plateau, changer un élément marginal passe parfois mais peut amener à briser complètement le jeu. Dans le jeu de rôle ? Ai-je vraiment besoin de poser la question ? Mon frère (car ce fut bien lui mon professeur) m'a montré les joies de l'expérimentation et c'est la première chose que j'ai compris du jeu de rôle : tout est possible. Bon, tout est possible mais il faut des dés, des règles, des joueurs et joueuses.
Autant dire que quand j'ai commencé à maîtriser pour des inconnus, j'avais déjà une idée du fonctionnement. Le jeu de rôle est une conversation autour d'une histoire proposée par le MJ à laquelle les personnages (donc les joueurs et joueuses) réagissent. Le but est d'incarner des personnages et les personnages principaux ont chacun une personne attitrée. Bon, j'embellis. Je ne voyais pas vraiment l'histoire, les personnages, le positionnement narratif… Je voyais le jeu et je savais que le jeu était une conversation construisant un espace imaginaire commun. Je ne questionnais nullement la structure ou le principe. Pour moi, il était évident que ça fonctionnait. Tout le monde peut projeter des histoires, des images, des musiques, des films… dans l'espace infini de son imagination. Sauf qu'avec les premières parties plus codifiées que celles jouées avec mon frère jusqu'à présent, je me retrouvais dans un espace nouveau. Un espace où d'un seul coup je devais penser à l'histoire et ses implications et les conséquences… me rappeler de ce que j'avais dit la séance précédente (un véritable calvaire encore à ce jour pour moi). Oui, je n'avais de l'expérience qu'avec des sessions courtes assez découpées les unes par rapport aux autres. Soudain (parce que je l'avais voulu), je me retrouvais à la tête d'une longue campagne sans limite de temps ni de véritable direction. J'avais fait la seule chose que je savais faire : improviser.
D'aucuns diront que ce n'est pas un problème, que c'est génial, même ! Et… je suis entièrement d'accord. J'aime me surprendre, j'aime être surpris, j'aime découvrir en même temps que les autres personnes autour de la table, d'où le pouvoir de l'improvisation. Sauf que je ne gardais pas de traces vraiment de ce que je faisais, je complexifiais sans cesse… J'improvisais sans savoir comment le faire.
Laissez-moi m'expliquer. L'improvisation en jeu de rôle et particulièrement pour un scénario (donc au niveau "macro", pardonnez-moi l'expression) c'est une histoire en deux parties - deux parties pour rester simples. Imaginons que le scénario soit un tableau d'enquête avec, au tout début, un point central. Improviser pour le jeu de rôle c'est d'abord créer des éléments autour du point central. La deuxième étape consiste à les relier de manière à "fermer" le schéma - donc réutiliser les éléments créés pour amener à une conclusion. Je me passais de la deuxième étape. Voilà. Je restais bloqué dans la création sans cesse de nouveaux éléments. Oui, certains étaient reliés entre eux mais… mais au final j'avais trop de choses à suivre, trop d'éléments créés et ma tête ne pouvait plus imaginer les relations, les dépendances, les liens entre tout. Je me perdais dans mon propre scénario.
Ma première campagne, je l'ai arrêtée volontairement parce que je ne savais plus comment avancer. Mes nombreux autres scenarii n'ont pas nécessairement connu des fins plus glorieuses et je remercie encore les joueurs et joueuses qui se sont cassés les dents sur mes nombreux essais. Je ne pouvais pas rester en place, je ne pouvais pas décider d'une chose et m'y tenir. Puis j'ai commencé à comprendre que je voulais raconter des choses au travers de mes parties… pente glissante s'il en est une pour un MJ, d'autant plus débutant. Ce ne fut jamais une chute vers la mise sur des rails à 100%, cependant je ne peux pas m'innocenter complètement non plus. Oui j'ai voulu raconter MES histoires dans le jeu de rôle. Vous comprenez le problème ? Où est la narration partagée, alors ? Pourquoi même avoir des personnages libres et indépendants de mes décisions ? Rassurez-vous, tout n'est pas mauvais dans cette période puisque je me basais quand même sur une bonne dose d'improvisation, mais de l'improvisation plus centrée, moins chaotique. J'avais un but à présent et j'avais appris à relier (parfois de manière un peu forcée je le conviens) les éléments de scenario entre eux.
Bon… pourquoi ai-je mis aussi longtemps à trouver le juste milieu ? à rendre la liberté à mes joueurs et joueuses ? à créer dans la direction qu'elles et ils choisissaient ? C'est très simple : la communauté du jeu de rôle s'est enfoncée dans un syndrome de la toute puissance du MJ. Tout repose sur ses épaules, sauf peut-être le fait d'amener des chips. Si vous ne me croyez pas, ouvrez une section d'un jeu de rôle de fantasy assez générique dédiée au MJ. Le MJ doit : connaître les règles, les appliquer, préparer l'histoire, connaître les personnages, connaître le monde, décider du ou des thèmes de la partie… Pensez bien que quand j'ai commencé, le concept même de session 0 n'apparaissait pas vraiment dans les manuels. Il apparaissait sûrement dans les forums de jeu de rôle pointu mais j'étais convaincu que le livre me disait tout ce que j'avais à savoir. Ainsi que mon entourage immédiat, qui ne venait que renforcer cette mystification du rôle de MJ.
Je me suis démystifié depuis, à petites doses, scenario après scenario. Campagne après campagne ! Oui, j'en ai finies plein et la purge de mes précédentes croyances erronées culmine avec l'abandon d'une campagne très récemment. La MJ est aussi une joueuse. Mon frère m'avait donné la bonne leçon sans l'expliciter : jouer pour le plaisir de jouer, pas "maîtriser".
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informations générales
✲ L'histoire de déroule à Saint-Pétersbourg (Pétrograd dans le monde moldu), dans les années 1920. La Révolution russe a mis fin à l'Empire des Romanov et vu naître la République socialiste fédérative soviétique de Russie. ✲ Le forum sera une uchronie. Raspoutine a survécu à sa tentative d'assassinat, s'est fait passé pour mort dans le monde des moldus pour continuer son ascension dans le monde magique russe. Sorcier pratiquant la magie noire et prônant une politique conservatrice, il a fondé son propre parti, la Main Noire, pour tenter de renverser le Ministre de la magie russe et imposer sa vision de la Russie. Il a gagné son coup d'Etat et mis un nouveau Ministre à la tête de la Douma. ✲ L'ambiance sur le forum sera mature (mais chill). Même si les sorciers n'ont pas pris part à la Révolution, nombreux sont ceux qui vivent parmi les moldus et qui ont été touchés par la guerre civile, malgré eux. Ils partagent la même terre, les mêmes racines. Un même peuple, comme disait l'ancien Ministre de la magie. ✲ Les personnages de la saga ne seront pas jouables. Il sera cependant possible de les évoquer en PNJ, ou d'utiliser les noms des grandes familles du lore. ✲ Une présentation des PNJ principaux sera réalisée dans les annexes. Raspoutine sera évidemment présenté, mais aussi le nouveau Ministre de la magie russe. ✲ Le forum se désolidarise des propos et prises de position de l'autrice de Harry Potter. Le nouveau Ministre de la magie russe sera d'ailleurs un personnage transgenre et la mentalité sera tournée vers la tolérance de la communauté transgenre. Par exemple, les étudiants de l'école de magie russe, Koldovstoretz, pouvaient et peuvent encore choisir leurs dortoirs en fonction de leur orientation de genre. ✲ Des combats seront encore à mener sur le forum, et nous permettons aux personnages du forum d'y prendre part, nous les encourageons d'ailleurs. Les droits du genre féminin seront encore un sujet de débat dans la communauté russe, ainsi que la tolérance sur l'ouverture au monde. Comme vous avez pu le noter, Raspoutine et la Main Noire sont des suprémacistes russes. Ils veulent imposer leur pays comme puissance mondiale en se fermant aux autres pays. ✲ Pourquoi le choix de la Russie dans la création d'un forum sur la magie ? La mythologie russe est riche en histoires très intéressantes. Nous allons proposer de nouvelles alternatives pour enrichir le lore des personnages sur le forum (comme de nouvelles matières pour les baguettes par exemple). Le personnage de Raspoutine, lui aussi présenté à l'époque comme étant un sorcier ou un mage, semble assez charismatique et mystérieux pour être utilisé en tant que nouveau mage noir sur notre forum. ✲ Le titre du forum est en réflexion, Mother Russia est provisoire. Si vous avez des idées, n'hésitez pas à venir nous les partager. ✲ Pas de système d'inventaire, de compétence, de points. Juste du RP, système de dé facultatif mis en place pour les rôlistes adeptes du hasard. ✲ Un discord sera mis en place avant l'ouverture du forum.
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être honnête sur les forums rpg
bon, je sais pas trop où je vais avec ce post, ni pourquoi je le fais sur tumblr, mais j'ai beaucoup de rancœur à évacuer ce soir et je me suis dit que poser des mots dessus serait une bonne chose.
depuis quelques temps maintenant, je suis partagée en deux moods bien distincts : la mélanie assez naïve passionnée par le rpg depuis maintenant 14 ans (aoutch) qui adore faire de nouvelles rencontres, découvrir de nouvelles plumes, construire de nouvelles histoires... et celle qui perd peu à peu confiance en la communauté rpgique.
pour la troisième fois en deux ans, la même personne m'a contacté sur mon forum, m'a offert sur un plateau d'argent un lien et une plume magnifiques, pour finalement disparaître du forum du jour au lendemain sans même répondre sur skype/discord. à son second retour l'année dernière, elle a été franche et s'est excusé d'être partie. j'ai pardonné, ne connaissant que trop peu la rancune.
en février de cette année, c'est sous un autre pseudonyme qu'elle m'a convaincu de changer mon personnage au lieu de le supprimer, et de jouer son pré-lien. son écriture et la rapidité avec laquelle on a sympathisé sur discord m'ont mis la puce à l'oreille, mais je me suis dit "mais non mel, t'es parano." deux semaines et un rp de trois pages plus tard, la désertion a commencé, à grand renforts de "mais non bb t'inquiètes je reviens vite". ça fait deux mois aujourd'hui, dont trois semaines sans nouvelles.
maintenant je deviens parano.
venez, on apprend à être sincères sur le rpg ? quel est l'intérêt de mentir aux autres rôlistes, de s'inventer des identités, une vie, de déserter du jour au lendemain, à part donner un sentiment de vide et d'incertitude ? si vous n'avez pas envie de communiquer sur vous irl, contentez vous d'un "spf" et ne parlez que de rp. j'en ai marre de m'attacher à des gens pour finalement réaliser que 70% de ce qu'on me raconte sont des mensonges. j'en ai marre de me faire planter et d'être celle qui se remet en question, qui se demande si elle a fait un pas de travers, celle qui est insuffisante. je passe mon temps à questionner ma façon d'écrire, j'ai peur de créer des pré-liens ou des scénarios, quand je sais que je peux tomber sur de véritables perles. 70% de mes amis irl sont des amis que j'ai rencontrés grâce aux forums, et j'ai pas honte de le dire. mais aujourd'hui, j'ai de moins en moins envie de faire confiance et de m'ouvrir, quand le rpg, c'est certes un jeu, mais aussi une foutue communauté où on apprend des autres.
j'ai commencé le rp à 13 ans, j'en ai 27 aujourd'hui. j'ai été literaly élevée par le rpg, et vous avez pas idée du positif que ça m'a apporté. mais le négatif pèse lourd, parfois. je ne veux pas faire partie de ces personnes qui se contentent de 3/4 liens sur le rpg et restent dans leur bulle (attention no judging, je comprends ceux qui le veulent, ce n'est juste pas moi.) alors apprenons à être francs. ou au moins, ne laissez pas vos partenaires dans le flou quand vous leur avez parlé tous les jours pendant des semaines. y a des êtres humains derrière les personnages, qui écoutent ce que vous leur racontez. pensez à ce qu'ils ressentent et aux questions qu'ils se posent, après que vous ayez juste disparu ?
bref, ce coup de gueule n'a pas de sens, mais je crois que j'en avais besoin.
et sinon, devinez qui se retrouve plantée avec son personnage ?
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le comptoir des rôlistes
Le comptoir des rôlistes est un tumblr collaboratif qui a pour but de partager une multitude de ressources en lien avec le monde du RPG. Si vous souhaitez contribuer au contenu du CDR, partager une ressource, proposer une idée, mettre en avant un challenge, indiquer que vous prenez des commandes (avatar, design, code) ou devenir membre / référent·e·s sur le tumblr, contactez nous ! ♡
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The Grand Budapest Hotel {Idées rôlistes}
Coucou mes p’tites patates hôtelières! C’est probablement l’un de mes films favori du réalisateur Wes Anderson, qui malheureusement tourne en boucle depuis de nombreux films. Dans the Grand Budapest hotel, une technique particulière de mise en abyme a titillée ma fibre rôliste, me faisant réfléchir à la pertinence d’une application en jeu. J’ai rarement vu cette technique, plutôt employée dans…
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L’hésitation avant de se lancer - ou non - dans la création d’un forum
#Avoir les bases comme le thème ;; une ébauche de contexte ;; quelques idées à travailler d'intrigues...#C'est bien#Mais hésiter avant de se lancer et craindre de pas mener le projet à bout#C'est mort non ?#Quelqu'un pour m'achever ?#RP#RPG#Forum RP#Forum RPG#Forumactif#Vie de Rôliste#Vie de RPGiste#French Side Of Tumblr#Up The Baguette
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« Qu'est-ce qu'un monstre ? D'après sa signification, ça définirai un animal imaginaire terrible ou un être vivant difforme et innommable. Et pourtant, de tout ce que j'ai pu voir au cours de ma vie, je n'ai rien vu qui correspondrai à cette description. Par conséquent, j'ai vu des hommes commettre des actes de cruauté sans nom, j'en ai vu d'autre, qui pourtant était considérait comme des gens biens, prendre les armes et ôter des vies, j'ai vu des soldats enfreindre des lois et perpétrer des barbaries, j'ai vu une mère tuer son propre enfant. Ils n'étaient ni difformes, ni terribles. Ils étaient faits de chaires et de sang, un corps humain de tout ce qu'il y avait de plus normale. Alors qu'est-ce que réellement un monstre ? On naît ainsi ou le devient on ? » [Chimeryus] Je suis en train de tester des prototypes de mon propre Jeu de Rôle, autant pousser les testes à son paroxysme ; vous connaissez l'Effet Papillon ? Et si on jouer la même histoire deux fois en changeant juste un détail ? Qu'est-ce que cela donnerait ? Imaginez votre propre vie, en changeant un choix que vous aurez fait au préalable, où vous en serez aujourd'hui ? Rien que d'y penser, j'ai hâte ! . 1er Illustration : John Howe 2e Illustration : Greg Broadmore / @fatboss 3e Illustration : Adrian Smith / @adriansmithartist #jeuderolesurtable #jeuderole #jeuderoles #jeuderôle #jeuderôles #jdr #roliste #rôlistes #rolistes #rôliste #roleplayinggame #roleplay #rpg #meujeu #maitredujeu #maîtredujeu #maitredujeux #scenario #scenarios #inspirations #inspiration #idea #ideas #idée #idee #idees #creatworld #fantastique #fantasy #d20 https://www.instagram.com/p/BzoCWeto3G3/?igshid=4b81n1vupfnt
#jeuderolesurtable#jeuderole#jeuderoles#jeuderôle#jeuderôles#jdr#roliste#rôlistes#rolistes#rôliste#roleplayinggame#roleplay#rpg#meujeu#maitredujeu#maîtredujeu#maitredujeux#scenario#scenarios#inspirations#inspiration#idea#ideas#idée#idee#idees#creatworld#fantastique#fantasy#d20
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Les joueurs de jeu vidéo sortent plus, lisent plus et font plus de sport que la moyenne
Les joueurs de jeu vidéo sortent plus, lisent plus et font plus de sport que la moyenne ! Contrairement à une idée reçue ! :O ❤ Et c’est la vraie vie… avec une belle information qui casse les codes habituels ! Mais qu’en est-il des rôlistes ?? :O Sourc: https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-info-de-france-inter/l-info-de-france-inter-1393755
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Faut qu’on parle en plusieurs lignes
Comme vous le constaterez sur ce gif, j’ai les dents longues. Pour autant, promis, je ne suis ici que pour déverser un peu ma colère, mes frustrations, ces trucs qui font que je suis sur les dents. J’avais commencé autrefois avec un tumblr du même genre, mais je l’avais supprimé, celui-ci ayant attiré des emmerdes à votre humble serviteur. Simplement, à un moment donné, ne pouvant pas continuer à garder tout ça pour moi...
Parce qu’il faut qu’on parle, vraiment, des rôlistes discutant en one line.
Vous savez, ce sont ces rôlistes qui parlent, mais en ne lâchant que des phrases sans rapport les unes aux autres. Un peu comme le ferait un utilisateur de twitter, passant du coq à l’âne, ne permettant même pas aux autres de ne serait-ce que tenter de s’intéresser à ce qu’ils disent. Exemple en texte :
- oh mon chien a volé la balle du voisin
- machin qui répond un truc en rapport
- tient ma mère m'a téléphoné
- machin qui répond un truc en rapport
- ah je dois faire mes courses j'viens de finir les cookies
- mais t'as cru j'étais un oiseau bleu ou bien ?
- ça me rappelle d'ailleurs que j'ai paumé mes clés
- abandonne
Et encore. Je suis relativement sympa dans ma représentation du one-liner, car souvent, ajoutez à cela ce qui peut être vraiment - vraiment - lourd à lire quand tu n’as pas envie de trouver ça dans une discussion générale (même dans ton PV). Au bout d’un moment, on peut même constater une désertion massive des personnes qui lisent ça et à force, ne savent même plus quoi dire.
"j'ai pas mon année j'passe au rattrapage"
"mon chat m'a griffé"
"j'fais une descente d'organe"
"j'ai un timer sur le ventre il dit que ça fait boom dans dix secondes bisous"
N’avez-vous jamais remarqué, vraiment ? Que à force plus personne ne sait quoi dire ? Que plus personne ne veut plus rien dire d’ailleurs. On essaye, on tente d’être poli, d’inclure les one liners à la communauté. Mais c’est difficile, quand c’est impossible d’avoir une CONVERSATION.
A quel moment avez-vous pensé qu’il était réellement une bonne idée de partager des choses qui n’ont même pas l’attrait d’être drôles pour qu’on puisse lâcher une série de smileys “mdr” à défaut d’une réponse intelligente ?
Et ce sont souvent ces mêmes personnes, qui partagent ces lignes vides d’intérêt toute la journée qui viennent se plaindre que certains se laissent mourir sur la cb, que les discords ne leur répondent plus, que l’intégration n’est pas dingue. MAIS ON A ESSAYE !!! Sauf qu’à un moment donné bah, faut être honnête.
Et juste au cas où le message passerait pas assez bien...
Si même The Rock le dit...
On ne vous demande pas de parler de choses intelligentes, parfois même discuter de la météo c’est cool. Tant que la discussion va dans les deux sens et qu’on a pas la sensation que quoi qu’on dise, en face, la personne veut juste continuer à parler dans le système de discussion générale comme il le ferait sur son mur twitter. A un moment donné, regardez-vous en face, mettez-vous en question.
Parce que j’en ai marre. J’en suis au stade où des rôlistes me prennent vraiment pour un oiseau bleu, je ne les encourage même plus, j’ai muté les pv discord pour ne plus avoir à me taper les 875689 notifs par jour, pour lâcher UN MOT de la journée. Ca ne les arrête même plus ? Et quand on fait une remarque à ce propos, même avec toute la diplomatie du monde, on se mange reproches, culpabilisation ?
Ca suffit les one liners.
Ca suffit.
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La maîtresse de guerre
Auteurice : Gabriel Katz
Maison d’édition : Pocket
Date de publication : 2014
Nombre de pages : 469
Genre : Fantasy
Ce qu’en pense Seli :
J’aime beaucoup le travail de Gabriel Katz, particulièrement ses romans de fantasy haletants et très bien menés. Rôliste, il a beaucoup joué et on sent très nettement l’influence du jeu sur son écriture, notamment la saga Le Puits des Mémoires, qui ressemble à une grosse campagne de JDR extrêmement prenante. Tout naturellement, j’avais très envie de lire ce roman (que j’ai même été me faire spécialement dédicacer pour marquer le coup...). Pour une raison très simple : son héroïne. Il ne faut pas se mentir, le travail de l’auteur me plait énormément, mais la place qu’il donne à ses personnages féminins demeure extrêmement limitée, toujours en position de subordination face à un homme au travers duquel elles existent. Avec un peu de chance, La maîtresse de guerre pourrait régler ce problème...
Première constatation et grosse déception quand je me retrouve face à la couverture du roman en poche. Très sérieusement, c’est assez éloigné de ce à quoi je m’attendais. Pour vous donner une idée, voilà à quoi ressemble la couverture des éditions Scrineo :
Où est passé le panorama censé nous inviter au voyage ?
Disparu au profit de la représentation de l’héroïne Kaelynn dont la tenue est ... issue d’un fantasme ? Je ne vois pas d’autres façons de le dire... Bon la couverture originale prend bien le soin de mettre en valeur le fessier de la dame (c’est déjà pas très fin...) mais au moins on a autre chose à regarder. Chez Pocket, c’est la fête du slip de la sexualisation ! Je me passe de commentaire sur la ceinture et le pantalon (franchement ce serai pas plus pratique un pantalon de cuir plutôt que ce truc ridicule qui découvre des parties non protégées, pour aller se battre ?!), mais alors sur le plastron, l’illustrateur s’est lâché... Il ne semble pas que le roman précise que Kaelynn va au combat à moitié à poil, et je doute que l’enseignement de son professeur glorifie les armures où l’ennemi n’a que l’embarras du choix pour porter un coup mortel... Heureusement qu’on ne voit pas plus bas, on aurait sans doute aperçu un porte-jarretelles pour parfaire l’ensemble.
Mais le roman en lui-même au final ? Venons-y !
Globalement, je trouve ce roman assez en dessous de ce que propose l’auteur d’ordinaire. Lui qui travaille l’intrigue de façon assez complexe, ce roman m’a paru presque cousu de fil blanc en comparaison. L’ensemble est très fluide, mais les intentions de certains personnages sont tellement grillées que certains pourraient porter une pancarte “Je vais te trahir”, que ce ne serait pas plus flagrant. En dehors de ça, j’ai trouvé l’histoire rythmée, très prenante, offrant une diversité de situations et de paysages assez plaisante. L’auteur aime apparemment nous décrire les terres sablonneuses et les immenses palais du Sultanat, à tel point que quand il décrit certains bâtiments, on se croirait un peu dans le guide du Routard. Il a un réel don pour rendre ses descriptions extrêmement vivantes et plaisantes !
Contrairement à ce à quoi je m’attendais, l’intrigue est parcimonieuse en scènes d’actions et en combats épiques, ce qui les rend d’autant plus marquantes. Au final, Kaelynn n’est pas obligée de casser la gueule à des mâles alpha toutes les trois pages pour progresser... Bref, de ce point de vue là, la plume de Gabriel Katz, toujours aussi efficace, ne m’a pas du tout déçue, et même enchantée.
On retrouve également sa créativité habituelle, avec la description du peuple des Waegs, qui selon moi aurait gagné à être bien plus au sens de l’histoire car ils auraient pu apporter une touche d’horreur à l’ensemble. Il y a aussi quelque chose que je tiens à souligner. Si le contexte est indéniablement celui de la fantasy, Gabriel Katz traite la magie de façon intéressante. Dans la plupart des œuvres de fantasy que je connais, la magie occupe la place centrale, au moins à cause d’un cataclysme annoncé ou à cause d’une vieille prophétie. Ici, nous n’avons qu’un personnage qui s’y connecte, clairement marginal, et qui l’utilise assez rarement... Ce parti pris me parait assez original pour être souligné ! Et je tient à préciser que cette énergie dans l’intrigue est ce qui a valu la plupart de ses bons points à ce roman et lui a permis de se hisser aussi haut dans mon estime. Car on va y revenir, mais ce roman traîne quand même pas mal de boulets...
Continuons sur les motifs de réjouissance ! Kaelynn est une héroïne vraiment sympa, sûre d’elle, avec un bon sens de la répartie et un culot qui m’a vraiment fait plaisir. A aucun moment, elle n’attend à ce qu’on lui fasse un cadeau, elle sait qu’elle doit oser et s’imposer pour obtenir ce qu’elle souhaite. C’est la seule solution qui s’offre à elle dans un monde extrêmement hostile aux femmes.
Et finalement, il y a le reste, dont la majorité est plus faiblarde que mauvaise, même si certains points laissent vraiment VRAIMENT à désirer...
Parlons d’abord de ce qui est un peu embêtant et nuit à l’immersion... Le personnage d’Hadrian est un assez mauvais protagoniste masculin. Il est présenté comme un homme étranger au Sultanat qui a réussit à se hisser à la position très respectée de Maître de Guerre grâce à ses grandes compétences, digne, respectable et marié à une princesse. Jusque là ça va... De plus, il reconnait très vite les compétences de Kaelynn et ne la dénigre jamais au prétexte de son genre. Seulement, on ne sait rien de son passé à part cela (comment il est arrivé au Sultanat pas exemple), et ses codes moraux si dignes me semblent réellement bancales. Il se présente comme vertueux, et même si il en a le droit, il répugne à tromper sa femme (sauf quand Kaelynn va débarquer, on va quand même pas dire non quand la nana est une bonnasse !). Il jure à Kaelynn qu’il l’aime, puis quelques chapitres plus loin, la trompe ouvertement et sous ses yeux pour lui apprendre à ne faire confiance à personne. Conseil inutile car nos deux tourtereaux ne vont pas tarder à se rabibocher en un temps record. Bref, Hadrian est un personnage vraiment moyen...
Vient ensuite la question des thèmes traités dans ce roman. On voit que l’auteur à comme intention (comme dans la plupart de ses romans), de prouver que le monde est gris, qu’il n’y a pas que des gentils et des méchants. Le propos tourne ici autour de la guerre. Les deux camps ne sont pas idéalisés, loin de là, chacun montrant une facette différente, mauvaise ou positive. Le Nord est un peuple sanguinaire et impérialiste qui déshumanise ses ennemis pour faire passer l’invasion auprès de sa population.Le Sultanat, quand à lui, est un pays aux castes sociales extrêmement hermétiques, pratiquant l’esclavage, extrêmement raciste et misogyne. Et Kaelynn, un être capable de prendre du recul et de comprendre ces travers, vit son aventure au milieu. C’est assez bien développé (ou presque, on va y revenir), mais le soucis est que la fin retourne un peu l’idée, en montrant que Kaelynn est prête à cautionner l’esclavage, au nom de la revanche personnelle. De même, la logique que développent les personnages est étrange, et je n’ai peut-être pas bien lu, mais le camp que choisissent les héros à la fin me semble un choix étrange.
SPOILER
Trahis par l’aristocratie du Sultanat, Hadrian et Kaelynn sont forcés de s’échapper et rejoignent les armées du Nord. Dans cette armée, ils sont considérés avec respect, à leur juste valeur après avoir démontré leurs compétences, et obtiennent des positions stables. Il me semble illogique que cela leur paraisse naturel de causer la perte du Nord, sachant que de retour au Sultanat, ils seront de nouveaux tolérés, mais toujours considérés comme des étrangers, avec haine et méfiance.
FIN SPOILER
Passons à présent aux trucs réellement gênants, du genre à me faire souffler et lever les yeux au ciel, ou alors à rire jaune en plein milieu de ma lecture.
Le plus évident, la caractérisation physique des personnages, elle pour le coup assez manichéenne. Dans la Maîtresse de Guerre, on peut identifier un méchant masculin au premier coup d’oeil, parce qu’il est... gros... Et être gros, ce n’est pas seulement une caractéristique physique, cela s’accompagne d’une tendance à la paresse, au laisser-aller et à la médiocrité. Exagère à peine, en tous cas, le premier ennemi à les trahir est décrit ainsi. Les femmes méchantes, elles, sont belles, tentatrices, menteuses, manipulatrices... En opposition à Kaelynn et Hadrian, qui sont beaux, minces, musclés et moralement bons (enfin selon l’auteur...). Au-delà des problèmes très évidents de grossophobie (OK pour inclure un personnage gros bien entendu, mais pourquoi y accoler en même temps tous les défauts qui viennent renforcer les discriminations ?) et de sexisme (ouhouhouh, la méchante est une salope manipulatrice, c’était tellement pas prévisible, on se marre...), cela vient alimenter mon moulin pour vous parler du gros soucis de ce roman : l’exotisation.
Le roman se déroule dans un pays rappelant très fortement le moyen-orient (un sultanat quoi), et univers de fiction ou pas, on peut faire un bingo de tous les clichés liés à cette région (indifférents aux cultures bien sûr) qui pullulent depuis le XIXème siècle et viennent alimenter le racisme. Je tiens bien sûr à rappeler qu’il ne faut y voir aucune malveillance de la part de l’auteur, à mon avis, il véhicule des stéréotypes dont il n’a même pas conscience, mais c’est bien pour cela qu’il faut le signaler.
Sans faire un cours d’histoire, ce genre de vision des sociétés orientales vient d’un courant artistique (mais pas seulement), popularisé en Europe au moment où ces pays sont colonisés et deviennent “à la mode”, comme l’Egypte par exemple. On appelle ce courant l’orientalisme. Pour résumer, voilà les principales idées véhiculées et qui pourrissent encore la vie à des tas de gens aujourd’hui :
- Les femmes orientales ramenées à une image de sensualité renforcée par le fantasme du harem qui en font des clichés sur pattes. Un entre-soi féminin se développe et la peinture les montrera abondamment nues et alanguies après leur bain. C’est bien sûr destiné à l’imaginaire des hommes européens et le fantasme de la femme orientale persiste par exemple aujourd’hui par l’idée que le voile “cache” leurs corps voluptueux (je n’ai aucune source à faire valoir, c’est une interprétation personnelle qui m’est venue quand je me suis demandée pourquoi les hommes étaient si virulent à l’égard des femmes voilées au-delà de la question religieuse, ne prenez donc pas ce que je dis comme argent comptant). Par extension, le harem est aussi connoté comme un espace de complots et de trahisons.
Le Bain turc, de Ingres, 1834.
- Il y a aussi l’idée que la paresse est un mode de vie (un peu la version hardcore de la fameuse langueur méditerranéenne), avec cette image du sultan adipeux allongé avec indolence sur ses coussins. Du coup, vous entendre beaucoup de “spécialistes” dire aujourd’hui que la paresse est dans la culture de ”ces pays là”.
La nouvelle favorite, de Barrati, 1889.
- Ce même tableau me sert aussi à évoquer la notion de dépaysement exotique et de richesses à profusion qu’on retrouve également dans ce courant. Ces pays étaient réputés croulant sous l’or et se vautrant dans le luxe, ce qui renforce l’idée de paresse. De façon plus lointaine et dans un contexte colonialiste, cette idée sert le propos de la nécessaire mise sous tutelle par les européens (”ils ne savent pas se gouverner eux-mêmes et se vautrent dans le luxe, déchargeons les de ce fardeau”).
Voilà, avec tout ça, il y avait sans doute plus d’un européen persuadé qu’à Istanbul, on pouvait rentrer dans un palais, y voir un monceau de richesses, des hommes gras en train de faire la sieste et des hordes de femmes nues dans des poses lascives. Est-ce qu’on retrouve tout ça dans le roman ? Plutôt oui :
SPOILER
- Les bains des femmes sont de véritables paniers de crabes où les femmes nues en train de grignoter fomentent leurs trahisons.
- Les généraux sont issus de l’aristocratie et passent plus de temps à faire des complots et des fêtes que de s’occuper de guerre, ce qui les rend incompétents. La preuve, sans Hadrian ils perdent peu à peu la guerre, et se voilent la face en se vautrant encore plus dans e le luxe.
- Les princesses sont des “assistées” infoutues de faire quelque chose par elles-mêmes sans s’aider de leurs servantes, ce qui causera leur perte.
Ce n’est déjà pas très reluisant, mais si on ajoute le dernier détail, le dernier cliché, vous verrez la pertinence de ce propos déjà bien trop long : le “sauveur blanc” et le whitesplaining. Car oui, rappelons que Kaelynn et Hadrian viennent du Nord : ils sont blancs dans une société aux caractéristiques moyen-orientales. Et le constat à ce niveau est assez accablant. Sans Hadrian, le Sultanat perd la guerre et prend même des décisions débiles. D’ailleurs, il les sauve à la fin avec son plan. Kaelynn émet un portrait très critique des femmes du palais : elle “constate” leur nudité aux bains, les trouve très superficielles et exècre leurs complots.
FIN SPOILER
On est clairement sur un duo de héros blancs dans un milieu non blanc qui “explique” à des personnes racisées comment mener la barque du Sultanat (whitesplaining). C’est un peu moyen. Heureusement, cela est légèrement nuancé par la déconstruction du Nord, qui a des pratiques martiales sanguinaires et fait passer le peuple du Sultanat pour un groupe de cannibales sauvages et arriérés, cela fait que le cliché n’est pas complet et on peut même voir en émerger une critique vis-à-vis de la diabolisation des cultures étrangères à la notre.
Après, il y en a sans doute qui me demanderont où est le problème, après tout, afin de faciliter les grilles de lecture, il est excusable que l’auteur recoure à des clichés. Oui, seulement ces clichés (comme de très nombreux clichés concernant les personnes non blanches ou non occidentales) perpétuent des stéréotypes avilissant pour les personnes concernées, alimentant allègrement le moulin du racisme. Alors oui, il y a des gens capables de prendre du recul, mais sachant que j’ai dans mon entourage des personnes qui ont déjà essayé de m’expliquer par A plus B, que “si les arabes et les noirs sont feignants, c’est parce que c’est dans leur culture” (véridique), il me semblait intéressant de faire un aparté pour démontrer que les clichés repris dans le roman ne viennent pas d’Orient mais d’une culture occidentale colonialiste. C’est dérangeant aujourd’hui de présenter ces clichés sans recul et sans nuance, car c’est bien de cela dont il est question dans ce roman, ce qui m’a un peu gâché ma lecture...
Voilà donc pour mon avis sur le roman. Je n’avais pas prévu de partir aussi loin sur l’orientalisme, mais cela me tenait à cœur. Je tiens à rappeler que je suis pas spécialiste du sujet, loin de là, donc si des gens ayant de meilleures connaissances ont d’autres éléments à partager, je les invite à le faire. Il n’en demeure pas moins que ce roman reste quand même d’assez bonne qualité, avec un propos de base louable qui vient corriger le principal écueil que je trouvais aux romans de Gabriel Katz. Dommage qu’il l’ait remplacé par un autre...
Ma note : 12/20
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