Text
*Soupire de manière déprimante* Soupireeeeeeeeee c’est comme s’ils n’avaient pas interagi depuis des années... *Soupire de manière déprimante x2*
6 notes
·
View notes
Text
[The sea shall be like magic between us.]
IX - Nuit sans fin
La dernière conversation avec Christina, où je lui avais dit que j'avais utilisé les toilettes du Café d'Auteur, un café fermé depuis cinq ans, avait été un avertissement. Sans parler des huit heures que j'avais complètement bloquées, pendant lesquelles je lui avais apparemment demandé de rechercher d'éventuels liens entre Leonora Carrington et Italo Calvino. Des cartes de tarot, des chansons codées, des cartes du monde étranges trouvées sur des sites web encore plus étranges ? Euphémie ? Je perdais la tête.
Les mois passèrent et la vie reprit son cours normal. Trop de travail, trop de télévision, trop de consommation de nouvelles (qui devenaient de plus en plus déprimantes chaque jour). Le monde fascinant de Leonora et ce jeu (ou quoi que ce soit) était une tentation constante. Une évasion de la monotonie. Mais ça avait aussi un air de danger et j'ai donc réussi à résister à l'envie.
En février, j'ai pris l'Eurostar pour voir un ami à Londres. Et chaque fois que je suis à Londres, on va à Tate Modern, cet incroyable musée de la couverture de l'album Pink Floyd. L'expo cette fois ? "Le surréalisme au-delà des frontières", mettant en évidence l’ œuvre de Carrington. Bien sûr. Mon ami avait déjà acheté des billets et j'étais sûr que le jeu ne me suivrait pas à Londres. Donc, hop, on est parti.
L'expo était incroyable et consistait en des peintures d'artistes avant-garde un peu moins connus, comme Erna Rosenstein, Dédé Sunbeam, Ikeda Tatsuo, Hector Hyppolite, Eugenio Granell, Giorgio de Chirico et Remedios Varo. C'était comme passer d'un rêve étrange à un autre.
En particulier, les peintures de Leonora étaient fascinantes. L'expo présentait plusieurs de ses tableaux, dont sa toute première, intitulée Autoportrait (L'auberge du cheval de l'aube).
Cette peinture est normalement dans le Metropolitan Museum of Art de New York et c'était cool de pouvoir la voir. C'est une scène (en fait, deux scènes si tu comptes ce qui se passe dehors) à la fois très simple et vachement dramatique, à la fois stéréotypé féminin et masculin. Leonora et la Hyène regardent directement le spectateur, reflétant le comportement de l'autre. En fait, Leonora était souvent liée aux Hyènes, disant "je suis comme une hyène, je rentre dans les poubelles, j'ai une curiosité insatiable". La Hyène réunit ici le mâle et la femelle en un tout, métaphorique du monde de la nuit et du rêve. Pour moi, ce tableau est une exploration de soi, le côté sauvage, le côté curieux, le côté qui cherche la liberté.
J'étais là depuis longtemps à regarder le tableau quand une jeune femme est apparue à côté de moi. Au début, on a regardé le tableau en silence, mais après un certain temps, elle m'a posé une question. "Qu'est-ce que vous pensez que c'est, cette tache à côté de la Hyène ?" Franchement, je l'avais à peine remarqué, mais j'ai répondu, "C'est une bonne question, j'ai supposé que c'était juste une erreur qu'elle essayait de cacher ?" "Une hypothèse sûre", a-t- elle répondu. "Bien que… Carrington était apparemment depuis sa plus tendre enfance très fasciné par les aes sídhe, un peuple féerique surnaturel lié à la mythologie celtique des Gaëls à partir des histoires que sa mère, sa grand-mère et sa nounou lui avaient racontées. Peut-être que ce sont eux qui font une apparition."
C'était la première fois que j'entendais ça et j'étais vraiment intéressé à en savoir plus. Elle s'est présentée comme Ester et on a longuement parlé de Carrington, les Tuatha Dé Danann (la mythologie celtique irlandaise) et du surréalisme. Elle possédait une librairie pas trop loin de chez moi et avait clairement plongé dans sa propre marchandise. Quand mon ami réapparu (il avait disparu dans les œuvres d'André Breton), elle m'a donné la carte de visite de sa librairie et m'a dit qu'elle avait un livre qui pourrait m'intéresser. Si je voulais, je pouvais venir à tout moment pendant ma visite à Londres. Je l'ai remercié pour la conversation et lui ai dit au revoir.
J'ai passé un bon moment à Londres, avec beaucoup de cocktails, pâtisseries scandinaves et cuisine indienne. Le dernier jour, j'ai retrouvé la carte de visite pour The Library of Babel que Ester m'a donnée. C'était à proximité. La commodité et ma curiosité m'ont rendu impossible de résister.
Après avoir parcouru les petites rues pendant trente minutes, j'ai finalement trouvé la librairie. Avec un nom si spectaculaire, je ne m'attendais pas à un endroit aussi discret; un petit panneau étant la seule indication de ce qui nous attendait à l'intérieur. Je suis entré et j'ai vu immédiatement livre après livre. Le magasin se composait d'un bureau en bois et d'un nombre apparemment infini de livres empilés au hasard derrière. Je ne pouvais pas comprendre comment quelqu'un pouvait trouver quelque chose là.
Je n'avais même pas remarqué la personne qui était assise au bureau avant qu’il me demande si j'avais besoin d'aide. Je lui ai dit que j'avais reçu une invitation de Ester. Sans même demander mon nom, il dit "Ah oui, Ester a dit qu'elle est désolée de ne pas pouvoir être ici aujourd'hui, mais elle vous a laissé ce livre." Je l'ai remercié et j'ai attrapé mon portefeuille, mais il a immédiatement dit "non, non, pas de soucis".
Une fois à l'extérieur de la librairie, j'ai vu la note attachée au livre, "J'espère que ce livre vous trouvera bien et éclairera le chemin. Que les aes sídhe soient à vos côtés, toujours."
Le livre était intitulé Nuit sans fin et était une sorte de recueil de poésie. Je l'ai feuilleté lentement jusqu'à ce que j'arrive aux deux pages du milieu. Un frisson parcourut ma colonne vertébrale. Là, au milieu du livre, il y avait la même carte que j'ai trouvée sur le site web crypté.
#s11e07 favorites with a twist#guy fieri#guyfieri#diners drive-ins and dives#i tego arcana dei#terra incognita
74 notes
·
View notes
Text
Notre rendez-vous du mois!
Hello mes papivores 2.0, et bienvenue à notre rendez-vous du mois qui s'annonce riche en émotions comme le premier. Aujourd'hui, je vous garde dans le même univers que mon précédent article, mais celui ci est un peu plus je dirais … GLAUQUE! L'écrivaine Louise Mey, auteure engagée au style on ne peut plus percutant, sait nous captiver, nous lecteurs dès les premières pages. Et ce que j'adore par dessus tout avec cette grande dame bourrée de talents c'est le fait que la plupart de ses thèmes repose sur des sujets sensibles et d'actualité, tels que les féminicides, les manipulations psychologiques, les secrets de famille et les injustices sociales.
C'est exactement dans un thème comme ceux suscités que je me suis plongée récemment. Laissez vous submerger d'émotions (je vous promets très débordantes), dans ce thriller psycho dramatique de Louise Mey: LA DEUXIEME FEMME .
Le PITCH d'abord!
Sandrine a tout pour être heureuse : un mari aimant, deux enfants magnifiques, une vie paisible. Mais un jour, tout bascule. Son mari, Thomas, lui annonce qu'il a retrouvé son ex-femme, Clara, disparue depuis des années. Sandrine se retrouve alors en proie à un sentiment de jalousie et de peur qui va crescendo. Qui est vraiment Clara ? Que veut-elle ? Sandrine est-elle en danger ?
Mon avis, toujours HUMBLEMENT!
Louise Mey sait d'habitude comment tenir son lecteur en haleine. Dès les premières pages, on est happé par l'intrigue et on a du mal à lâcher le livre. L'auteure distille savamment les indices et les rebondissements, nous menant sur de fausses pistes et nous surprenant jusqu'au dénouement final. Par contre dans ce thriller, j'ai eu beaucoup de mal aux premières pages qui ennuyaient très vite et qui ont bien failli me faire laisser tomber ce livre (heureusement que non!). On nous présente Sandrine, jeune femme ordinaire envahie de complexes (sentiment normal je vous assure!), essayant de vivre sa vie paisiblement. Son univers bascule quand son mari Thomas (attention à tous les "Thomas" de votre entourage après ça!) lui annonce qu'il a retrouvé son ex femme auparavant mystérieusement disparue… Le retour de Clara (personnage très atypique), l'ex-femme de son mari, agit comme un tremblement de terre, ravivant des blessures enfouies et semant le doute et la peur dans son esprit. Le roman explore avec profondeur les sentiments complexes de Sandrine, tiraillée entre la jalousie, la colère et l'espoir de sauver son mariage. Sa confrontation avec Clara est électrique, chaque mot résonnant comme un coup de poignard dans une atmosphère de tension palpable.
La Deuxième Femme n'est pas seulement un thriller psychologique, mais également un récit poignant sur la place des femmes dans la société. Louise Mey met en lumière les injustices et les violences auxquelles elles sont confrontées, soulignant la douleur et la solitude ressenties par celles qui se retrouvent dans l'ombre d'une autre femme. C'est un livre poignant et bouleversant qui ne se résume pas à une simple intrigue policière. Il nous confronte à la complexité des relations humaines et aux répercussions profondes de nos choix. Un récit qui m'a profondément marquée et qui m'a amenée à réfléchir sur la force et la résilience des femmes face à l'adversité. Ce qui rend ce livre particulier est le partage incroyable de sentiments que l'on peu avoir avec Sandrine: l'insécurité, la peur à chaque fois que son mari rentrait du travail, la douleur des coups qu'elle recevait, l'humiliation servie par Thomas et surtout la RAGE de vaincre et de se sortir de là une fois le déclic eu… La fois de trop! Attention, les violences psychologique et physique peuvent être difficiles à lire pour certains.
J'ai clairement savouré avec amertume (pour être honnête) ce livre et je le recommande à tous les lecteurs qui recherchent un roman intense et poignant, les amateurs de thrillers psychologiques et les personnes sensibles aux questions de société et aux violences faites aux femmes.
Vous pouvez vous procurer cette merveille au Supermarché CARREFOUR à PLAYCE, quartier WARDA à Yaoundé au rayon bibliothèque.
#booklover#bibliophile#roman#thriller#psychological thriller#feministe#blogger#litterature#carrefour#myplayce#cameroun#yaoundé#237booklover
12 notes
·
View notes
Text
Mais mdr on m'a vraiment vendu du rêve avec le comte de Monte Cristo (2024) et au final c'est... ça. Un film correct (sans être exceptionnel) mais une adaptation vraiment très superficielle et super décevante.
Certes ça fait plus de 10 ans que j'ai pas lu le livre, et il valait effectivement mieux changer certaines choses (Haydée...). Mais les changements qu'ils ont choisi de faire n'apportent pas grand-chose à l'histoire et la rendent même beaucoup moins cohérente ? Ma mémoire me joue peut-être des tours, mais dans mon souvenir le comte est beaucoup plus distant du lecteur, plus une énigme qu'un objet de sympathie. Le film essaie clairement de jouer sur la corde sensible, mais avec tellement d'inconstance et si peu d'attention aux détails que ça ne marche pas, et au final le comte n'est ni sympathique ni fascinant. Ce qui est quand même un exploit vu 1) ce qu'il a vécu et 2) les 637 plans machiavéliques qu'il est censé avoir.
C'est sans parler des plot holes, de l'orientalisme pas du tout amélioré, des impasses narratives, des dialogues souvent trop modernes, ou du message final vraiment pas du tout optimiste ni même doux-amer.
Bref. J'admets quand même qu'à quelques exceptions près le film est très beau à regarder avec une belle lumière, les costumes sont parfaits (ma soeur à chaque fois qu'on voyait le comte : 🥵 - mais même juste esthétiquement c'est très réussi), et la musique est bien (même si trop dramatique souvent, mais bon tout le film est comme ça).
Très clairement surfait et donc décevant, mais je n'ai pas non plus l'impression d'avoir complètement perdu trois heures (3 heures !!!) de ma vie.
#le comte de monte cristo#j'étais OBSÉDÉE par ce livre quand j'avais 17 ans et maintenant je me rappelle à peine les noms des personnages :/#je pense qu'avec un film aussi long+un budget correct+clairement la liberté de faire des modifications on pouvait faire bcp mieux#et certaines choses étaient limites genre... haydée (pour changer) ou le récit des templiers là...#mais bon dans l'ensemble c'est très bien pour du cinéma français ! plus de films dans ce genre ça m'irait#mine
3 notes
·
View notes
Text
Oui mon capitaine
(Le musicien fantôme, épisode 2 – parce que pourquoi pas…)
Remis de ma surprise, je me dirige vers la table de l’homme au tricorne et m’apprête à m’asseoir sur un tabouret grossier quand il m’arrête d’un geste. Jetant un regard suspicieux aux buveurs, il m’entraine vers une espèce d’alcôve dans un coin de la salle.
Le tenancier nous apporte à chacun un demi d’une bière à la couleur douteuse, que je me garde bien de toucher.
- Je suis Giacomo Tremonti, dis-je en tendant la main au marin par-dessus la table. Vous avez sans doute entendu parler de moi.
- Non, fait-il platement, soulevant sa chope et ne faisant aucun cas de ma main tendue, que je finis par ramener dans mon giron.
Je ne sais pas vraiment si j’espérais que ma réputation de compositeur m’ait précédé dans un tel endroit, ce qui ne m’empêche pas de me sentir vaguement froissé.
De la manche, il s’essuie les lèvres avant de croiser les bras sur la table.
- Alors, de quelle somme parle-t-on ?
Droit au but, donc.
- Eh bien… je me disais que 200 pièces d’or –
- Nouvelles ou anciennes ?
- Anciennes, naturellement.
- 300.
Je m’attendais à du marchandage, aussi je lui propose la somme que je me suis réellement fixée.
- 250 ?
Il a un fin sourire de renard, comme s’il avait su dès le départ que je monterais sans discuter jusque là.
- Tope là.
Cette fois, il me tend la main, et serre la mienne avec force, souriant à ma grimace de douleur.
Tout ce que je fais ou dis semble amuser cet homme, et je ne me suis jamais de ma vie autant senti en dehors de mon élément.
- Ne devrait-on pas signer un contrat ou à tout le moins établir quelque document pour-
- C’est ce qu’on vient de faire.
- Oh. Euh. Bien.
- J’aurai besoin des pièces au plus tôt. Pour l’avitaillement. Ce genre de choses. Demain, ce serait bien. On peut embarquer dans trois jours.
- Ah. Certes. Je vous ferai apporter cela. Où dois-je -
- Non !
Cet homme a la fâcheuse habitude de me couper la parole et cela commence à m’agacer. Il prend un air dramatique, ferme les yeux et se pince l’arête du nez.
- Non, non, non. Bon sang ! Je voulais vérifier si vous étiez aussi naïf que vous en avez l’air. Si vous payez l’entièreté de la somme avant l’embarquement, j’appareille dans l’heure et vous ne reverrez jamais votre or. Réfléchissez un peu.
Malgré toute ma volonté de mener cette négociation à bien, je ne peux m’empêcher de prendre un air hautain et vexé.
- Excusez-moi d’ignorer les usages en vigueur. Je pensais que l’honneur des pi- je veux dire, des marins, garantissait –
Cela le fait hurler de rire. C'en est assez. Jamais je n’ai été traité de la sorte. Cette fois, c’est décidé, je m’en vais. Il y a bien un autre repaire de ce genre où je trouverai un équipage.
Il fait un geste conciliant, qui doit sans doute avoir valeur à ses yeux d’excuses en bonne et due forme.
- Restez, dit-il en s’essuyant les yeux. Vous trouverez personne d’autre qui s’engagera dans une folie pareille.
Je me rassieds à contre-cœur.
- Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi vous, vous acceptez. Et ne me dites pas que c’est pour l’argent, vous venez de me mettre en garde alors que vous auriez pu me dépouiller.
Il plonge ses yeux sombres dans les miens, soudain sérieux.
- Je m’ennuie, et vous êtes distrayant.
Je ne suis pas bien certain que ce soit un compliment.
- Soit. Que disons-nous, alors ? La moitié de la somme avant l’embarquement, et le reste à la réussite de la mission ?
- Normalement, on précise aussi que je dois vous ramener au port d’embarquement. Vivant.
Je m’étrangle.
- Je pensais que ça allait de soi !
- Tsk.
- L’affaire est donc conclue, monsieur… ?
- Capitaine. Esteban Álvarez. Quoi ? Vous vous attendiez à « Barbe Noire le sanguinaire » ?
Je me sens rougir.
- De toute façon, reprend-il, à bord vous ferez comme tout le monde et vous me donnerez du « capitaine ». C’est clair ?
C’est à ce moment-là que le plaisant concept de ce voyage prend une forme concrète dans mon esprit. Je vais passer plusieurs semaines en mer avec cet individu pour le moins désarçonnant et ses hommes qui me jetteront peut-être par-dessus bord à la première occasion. Je déglutis. Dans quoi me suis-je embarqué ? Je pourrais encore changer d’avis. Mais je veux percer le mystère du Musicien fantôme. Et, pour une fois, vivre une aventure. Car je me l’avoue enfin : moi aussi, je m’ennuie.
Hochant la tête, je fais de mon mieux pour insuffler de l’assurance à ma voix.
- Oui, mon capitaine.
Le temps d’un battement de paupières, il a l’air troublé. Puis il détourne le regard en grommelant :
- « Oui, capitaine » suffira. Vous n’êtes pas sous mes ordres.
Ha ! Pour une fois, c’est moi qui l’ai déstabilisé. Je prends note de sa réaction avec un certain intérêt. Ce voyage s’annonce, en effet, distrayant.
#peak self indulgence#30jourspourécrire#30jourspourecrire#french#français#écriture#my writing#sls's stuff#oui mon capitaine
17 notes
·
View notes
Photo
Sunrise on Tuan Giao (Lever de soleil sur Tuần Giáo) J'ai reçu des centaines de plaintes, protestations et autres vitupérations, c'est vrai, cette année, le 31 janvier à 23h47 il ne s'est rien passé, vous n'avez rien reçu, je n'ai pas envoyé mes voeux photographiques. Je sais que pour beaucoup d'entre vous, c'est quasiment vital et que cette absence vous donne le sentiment que l'année n'a pas vraiment commencée. Ce dramatique incident est essentiellement lié à un problème technique de distribution que je dois encore résoudre. Mais pas d'inquiétude, je mijote quelques mauvais coups, vous recevrez certainement bientôt une newsletter pour annoncer le printemps. Mon année 2022 n’était pas exceptionnelle mais j’avais quand même deux ou trois petits trucs à raconter. Pour les plus impatients, l'Atelier reste ouvert aux visiteurs curieux, sur demande et de préférence à l'heure de l'apéro, des douzaines de nouvelles oeuvres ont été fabriquées et accrochées du sol au plafond, dont cette photo, dans un élégant grand format rococo noir en bois sculpté. https://ift.tt/JP8YKBu Sunrise on Tuan Giao (Lever de soleil sur Tuần Giáo) 2008-10 North Vietnam https://ift.tt/oS2iXLI #vietnam #travel #paysage #landscape #dreamscape #travelphotography #wanderlust https://instagr.am/p/CoNbQ_IIE5B/
42 notes
·
View notes
Text
LE REGNE ANIMAL - On a beaucoup entendu parler de ce film "coup de poing", alors oui, il est violent, certainement aussi choquant, anxiogène et parfois même bouleversant. Le propos est fort mais court, la portée de l'image est intense, mais la longueur du film délaye un peu la puissance d'un message qui au final manque un peu d'élaboration.
Et donc, Le Règne Animal est avant tout une attaque en règle bien sentie et légitime sur la folie humaine dans sa barbarie la plus crasse, faisant vivre avec force l’assertion hobbesienne de l’homme loup pour l’homme. C’est pour certains le besoin primal et instinctif de domination, y compris et surtout sur ce qu’ils ne maîtrisent pas. Pas besoin d’un certificat diplômant d’éthologie pour entrer au cœur du sujet. Mais point de catégorisation ou de binarité chez Thomas Cailley, ni homme ni femme, ni homme ni bête, encore quelques gentils et pas mal de méchants, mais il déclare aussi son amour à l’humanité quand celle-ci est portée par le cœur battant des héros discrets.
Mais le propos n'a pas toujours lieu de cité, Le règne animal, c’est aussi du grand spectacle visuel, auditif, bestial et quasi olfactif ! Croisement foisonnant et parfois délirant des genres, entre typiquement le film de genre, en mode univers SF totalement assumé et décomplexé, de la bonne grosse vanne au moment où l’angoisse nous étreint le plus, avec en supra la quête maternelle, le besoin de se renifler et une quête d’affection toujours dramatiquement inassouvie.
Nous sommes ainsi ramenés à notre condition animale de bipède social, dans cette magistrale démonstration Darwinienne qui remonterait le temps en sens inverse…
Le plus parfait exemple du coté très décalé du film, est la scène de la voiture avec le moment Pierre Bachelet, et l’anthologique Elle est d’ailleurs (1980) chanté à tue tête à travers la forêt. Un véritable délire père/fils que de rouler à tombeau ouvert dans ce territoire hanté par des créatures hybrides homme/animal, en cherchant la femme, la mère, avec "Et moi je suis tombé en esclavage" qui hurle dans le poste. Au-delà de l’atypisme de la situation et du jeu extrême du contraste, c’est un grand moment de cinéma. François embarque son fils au préalable sceptique sur la quête de la femme de leur vie, à tous deux.
Au-delà du traité didactique sur la condition humaine, Le règne animal, c’est un geste, une intention, une mise en scène. La forêt ici filmée, c’est le monde, évidemment. L’homme, le locataire dégénéré. La démonstration est visuellement magistrale sur l’homme et l’animal qui ne font qu’un. Le message est poétique, avec cette aspiration du retour à la terre, la prédominance du retour à notre condition première et une ode onirique où le cinéaste laisse exploser toute la brillance de son inventivité, qui va jusques dans les recoins un peu glauques de sa créativité.
Pas de morale, pas de chute, pas de conclusion, les images défilent parfois pour elles-mêmes, délestées de tout propos. C'est à la fois la force et la faiblesse de ce film, dont le scénario n'est pas à la hauteur d'une idée peut-être plus choquante que profonde. Sur la fin, l'adolescent rappelle à son père qu'il fut un temps où il admirait les prouesses technologiques des humains. L'insertion fait mouche alors que la caméra du réalisateur s'emballe dans les profondeurs de la forêt, elle semble avoir subi les mutations qui rapprochent les machines du fonctionnement humain… La boucle est bouclée.
NOTE 16/20 - Expérience originale dans un cinéma français qui semblait tourner en rond. Le règne animal nous sort de nos paysages habituels, c'est un film à la fois fantastique, onirique, cauchemardesque et pop et sa catégorisation dans les inclassables en fait un vrai moment de cinéma : rare, intense, perturbant.
9 notes
·
View notes
Text
De Emma à Bruce
Cher Bruce,
J’espère que tu ne m’en voudras pas d’être un peu méditative aujourd’hui. Il ne reste plus personne à Blackthorn Hall à part Julian et moi, et une sorte de paisible silence règne sur la maison. Jules est à l’étage dans son studio et je suis assise sur le lit, en train d’écrire et de repenser à ces derniers mois.
Quelque chose prend fin, Bruce. Il se passe encore beaucoup de choses qui ne sont pas résolues, bien sûr : Kit qui est menacé par le Royaume des Fées, et ce qu’il peut bien se passer avec la Cohorte à Idris. Alec a établi un contact restreint avec eux, mais qui sait comment ça va évoluer. Néanmoins, au milieu de tout ça, quelque chose prend fin pour Julian et moi, et je ne sais pas ce qui va suivre.
(Ah, donc on fait dans le dramatique, Emma ? J’ai une petite idée. Lis la suite.)
Peut-être que c’est simplement parce que les entrepreneurs sont partis alors que je m’étais habituée à les entendre s’affairer toute la journée. Round Tom nous a fait un discours d’adieu lyrique qui (a) a duré cinq bonnes minutes, ce qui est très long pour que quelqu’un dise au revoir, et (b) était à la fois très aimable et incluait la phrase : « La passion et l’aventure vous accompagnent toujours, et je ne suis qu’un modeste constructeur d’habitations, j’espère donc ne jamais revoir aucun d’entre vous de toute ma vie. »
Ça a contrarié Julian. Je lui ai fait remarquer que les elfes ne pouvaient pas mentir, et il m’a fait remarquer que Round Tom n’avait pas du tout besoin de mentionner ça. Très juste. Julian a ajouté que ce n’était pas comme si le travail habituel de Tom pour les membres des Cours était dénué de rebondissements. Un autre bon point pour Jules. Les elfes sont les Créatures Obscures les plus mélodramatiques. En tout cas, plus dramatiques que les vampires, et ils passent leur temps à dire « oh je suis un mort-vivant, oh je suis maudit, que je mette plus d’eyeliner ».
Enfin bref, nous ne cherchions à devenir des amis proches de Round Tom. Il a fait du bon travail, et il s’est montré poli concernant la joie qu’il avait de quitter cette maison.
Une fois que lui et ses ouvriers étaient tous partis, nous nous sommes baladés un peu dans les jardins, mais Julian avait l’impression que chaque détail de la maison et du terrain était gravé dans son cerveau. Nous avons quitté la maison un moment pour aller le long du fleuve.
Il y a un petit parc en face de Chiswick de l’autre côté de la Tamise : c’est un réservoir naturel qui s’appelle le Leg O’ Mutton Reservoir, entouré d’une jolie promenade. (D’ailleurs, n’est-ce pas le nom le plus anglais que tu aies jamais entendu ? Pourquoi y a-t-il tant de trucs aussi charmants dans Londres ?) C’est un peu pénible parce que nous devons marcher plus d’un kilomètre et demi jusqu’au Barnes Bridge juste pour aller sur l’autre rive, mais c’était une agréable chaude soirée et c’était sympa de marcher, Julian et moi nous baladant tranquillement, l’une des choses que je préfère.
Julian avait préparé des sandwiches au poulet, et nous avions aussi emmené de la limonade. (Bruce, il se peut que j’aie développé une dangereuse addiction à la limonade britannique. Je suis certaine que c’est possible d’en trouver à Los Angeles, non ? C’est possible ?!) Nous nous sommes assis sur une petite couverture à côté du réservoir et avons regardé les cormorans qui pêchaient.
J’étais sereine, paisible, alors bien évidemment c’était le moment idéal pour tout gâcher en abordant un sujet désagréable. J’étais trop détendue pour me souvenir de m’en inquiéter.
- C’est tellement beau ici, ai-je commencé. Mais…
Julian s’est tourné vers moi, pas soucieux, simplement curieux, alors j’ai continué :
- Je ne suis pas sûre de vouloir vivre à plein temps à Londres. Je sais que nous venons de passer du temps, de faire des efforts et de dépenser de l’argent pour rénover le manoir de ta famille et tout ça.
J’ai cru que Julian allait être en colère, ou triste, alors je ne m’attendais pas vraiment à sa véritable réaction, que je décrirais comme un air « dérouté ».
- Je n’ai jamais pensé que nous vivrions ici à plein temps, a-t-il admis, comme si cette idée ne lui était jamais passée par la tête. J’ai supposé que nous partagerions notre temps entre LA et ici. Mais seulement si c’était ce que tu voulais.
Je ne sais pas pourquoi il a dit cette dernière phrase, mais il voyait certainement que je n’étais plus inquiète mais plutôt sur le point de l’embrasser.
- C’est-à-dire, moitié-moitié ?
- Peu importe, ce qui nous conviendra, a-t-il répondu avec un haussement d’épaules. Los Angeles quand il fait froid et qu’il pleut ici, Londres quand le soleil est brulant là-bas.
Et je l’ai embrassé à ce moment-là, alors je vais faire une ellipse sur les cinq minutes qui ont suivi, qui ne t’intéressent sûrement pas, Bruce. Il y a eu beaucoup de baisers au gout de limonade puis Jules m’a embrassé l’oreille (ce qui crée à chaque fois un feu d’artifice le long de ma colonne vertébrale) en disant :
- Chez moi, c’est là où tu es, tu le sais, ça ?
- Bien sûr.
C’était mignon et romantique de sa part de dire ça, mais il avait l’air plus sérieux.
- Non, je veux dire… a-t-il lâché en secouant la tête. Ce n’est pas comme si nous allions partager notre temps entre ma maison ici à Londres et ta maison là-bas à Los Angeles. J’ai aussi une maison à Los Angeles. Et tu as une maison ici. Blackthorn Hall appartient à ma famille et toi, Emma, tu es ma famille. Et nous serons toujours ensemble, a-t-il ajouté avec un regard intense. Sauf si ce n’est pas ce que tu souhaites. Tu es la seule personne pour qui j’aie jamais eu des sentiments, Emma. Et je veux que ça soit vrai pour le reste de ma vie.
Je n’ai pas eu à prendre le temps de réfléchir à ce que j’allais dire.
- Moi aussi.
J’avais déjà pensé à ce que ça signifierait pour nous de nous fiancer, mais j’ai l’impression que c’est trop tôt. Ce genre d’engagements, ces promesses, me semblent justes.
Il a souri et expiré, comme s’il avait été un peu nerveux. Puis il s’est levé et m’a tendu la main pour m’aider à me relever.
- Rentrons à la maison. J’ai quelque chose à te montrer, a-t-il annoncé.
- Je n’en doute pas.
D’habitude, quand je dis quelque chose comme ça, sur ce ton-là, ça nous mène à cinq autres minutes que je ne vais pas détailler ici. Mais tu sais, c’est Julian, il était obnubilé par cette idée, et nous sommes rentrés à la maison un peu plus vite qu’à l’aller.
Une fois arrivés, il est tout de suite monté dans la salle de bal. Je savais ce qu’il tramait, bien sûr : son projet secret sur lequel il travaillait depuis que nous sommes ici. Je l’avais un peu oublié, entre le fantôme, la malédiction et tout le reste, et je ne m’étais pas rendu compte qu’il avait continué pendant tout ce temps. Certainement tôt le matin avant que quiconque (ou le soleil) ne soit levé.
Il avait accroché un grand rideau devant, le blaireau, et j’allais me moquer de lui quand il l’a décroché, et j’ai vu la fresque en entier. Ça recouvre l’intégralité du mur et c’est magnifique. Toute la famille est là, tous les Blackthorn. Chacun est…
Non, ce n’est pas exact.
Parce que je suis aussi dans la fresque. Je suis juste là avec le reste de la famille, entourée. Chacun d’entre nous est au milieu de fleurs. Des fleurs blanches pour tous ceux qui ont disparu. Même Rupert est là, et les parents de Julian, dans un cercle de pétales blancs. Et Livvy tout en haut, enveloppée dans des ailes blanches.
Et des fleurs rouges pour ceux qui sont toujours là. Helen et Aline, Mark, Ty, Dru et Tavvy…
Je me suis mise à pleurer presque instantanément, tu vois, ces pleurs de joies, d’amour et d’émerveillement quand on est submergé par l’émotion.
- Ça te plait ? a demandé Julian.
Oui, ça me plait. C’est tellement beau et parfait pour ce moment, où des choses prennent fin et de nouvelles choses vont commencer. Et ça fait de cette maison Blackthorn Hall à juste titre… la maison des Blackthorn que je connais, que j’aime, pas les gens bizarres du siècle dernier qui étaient responsables de ce qui est arrivé. Ça me donne l’impression qu’une immense roue a tourné et que nous sommes à la fois au début et à la fin de quelque chose de nouveau et d’exaltant. Pour la première fois depuis que je suis arrivée ici, je suis allée m’assoir dans la chambre pour t’écrire et je me suis dit « Je suis dans notre chambre dans notre maison » et j’en suis contente.
Bonne nuit, Bruce. Je vais te poser sur une étagère quand j’aurai fini, celle de mon côté du lit. Félicitations : maintenant tu fais aussi partie de Blackthorn Hall.
Emma.
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustration d’Audrey Estok ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/697740081442832384/emma-to-bruce
#secrets of blackthorn hall#cassandra clare#sobh#emma carstairs#julian blackthorn#the shadowhuter chronicles#tsc#emma and julian#the blackthorn family#blackthorn hall#bruce
6 notes
·
View notes
Text
Bonjour à toutes et à tous,
Ça fait bien longtemps que vous ne m’aviez pas lu — si vous me lisez encore. Ce fut une année assez mouvementée pour moi, mais, globalement, une année enrichissante. Mais fut-elle enrichissante en lecture ? Je n’en suis pas si sûre. À l’heure où j’écris ces lignes, je suis un peu dans le creux de la vague. Je mets des jours à lire un manga. Parfois, je n’ai même pas envie d’en lire. Certains titres peinent même à m’intéresser, alors que je les aurais trouvé intéressants à d’autres moments. Enfin, plutôt que de finir sur cette triste note, et de tourner définitivement la page de 2023, revenons sur cette année.
Il y a un an, je nourrissais des envies de lectures pour 2023, mais m’y suis-je tenu ?
Un de mes grands objectifs de lecture pour 2023, c’était de continuer mon exploration du magazine Ribon, et j’estime que c’est un objectif que j’ai réalisé ! Issu du magazine, cette année j’ai lu…
Le dernier tome de Tokimeki Tonight (nouvelle édition) de Koi Ikeno, publié dans les années 1980. Clairement un grand titre du magazine. C’est drôle, émouvant et plein d’aventures !
Gals! De Mihona Fujii, publié à la fin des années 1990. Gals! Était dans mes envies de lecture depuis des années. J’ai adoré toute la bande de filles, suivre leurs problèmes et tout. C’était très stylé et bien maximaliste, à l’image des gals de l’époque.
Designer de Yukari Ichijo, publié au début des années 1970. Alors ça, c’était vraiment ce qui se fait au début des années 70. Ça se passe dans l’inaccessible monde de la mode, c’est grave, dramatique et blindé de rebondissements. J’ai vraiment aimé ce personnage principal inlassablement en quête de vérité et d’un peu d’amour, rien qu’un peu. C’est une lecture où mon petit cœur a eu du mal à rester accroché.
Handsome na Kanojo de Wataru Yoshizumi, publié à la fin des années 1980. Le plus grand titre de l’autrice (avec plus tard Marmalade Boy). C’était les années 80, très chic et très frime. Ils sont beaux, jeunes, à l’aube de leurs carrières dans le showbiz et ils s’aiment. Quoi vouloir de plus ?! Eh bah du drame ! Des quiproquos, des incompréhensions, des hésitations et que sais-je encore. Le tout, pendant 9 tomes. Ça ne m’a pas transcendé, mais j’ai passé un bon moment.
Ultra Maniac de Wataru Yoshizumi (encore !), publié au début des années 2000. Le titre que l’autrice semble le moins aimé dans sa carrière… Pendant que moi j’ai beaucoup aimé, et que j’ai même trouvé ça innovant et rigolo pour un magical girl.
Le Vaisseau Étoilé de Yoshimi Uchida, un recueil d’histoires courtes publiées dans le magazine durant le milieu des années 1970. Quelle lecture étonnante ! J’ai adoré l’univers fantastique de l’autrice. Ça m’a tout de suite rappelé les illustrations de Kay Nielsen ou de Warwick Goble. En gros, ce qu’on appelle l’âge d’or de l’illustration (aux États-Unis). C’est très alimenté par les contes de fée ! Puis quel mise en page singulière parfois. Plus j’y repense, plus je me dis que c’était bien. Je me pencherai sur Liddell au clair de lune l’année prochaine !
C’est un magazine pour lequel j’ai développé de l’affect car c’est le magazine d’Ai Yazawa. Adolescente, j’ai été vraiment marquée par Je ne suis pas un ange, et ce manga représente la quintessence du magazine à mes yeux. L’histoire est émouvante et drôle, on s’attache énormément aux personnages, le manga est bourré de free talks, il y a eu une tonne de furoku et autres produits dérivés, et en plus c’est mignon, coloré et stylé. Tout ça, particulièrement les free talks, permet de développer de l’affect pour le magazine. C’est limite une relation parasociale avec l’entité « Ribon ». Adolescente, c’était la première fois que je voyais ça, et j’ai trouvé ça extraordinaire. Depuis j’adore les free talks LOL Je pense que ça relève de la même obsession otaku girly que j’ai pour les stickers. Bref, pour 2023, je voulais m’y intéresser de près, et globalement, j’ai surtout exploré le siècle dernier. Je pense continuer cette exploration l’année prochaine, mais aussi faire un bond vers notre siècle, notamment avec la publication de Honey Lemon Soda (hihi!!!)
Pour 2023, je voulais aussi lire davantage de manga pour enfant, avec l’exploration du catalogue de Nobi-nobi. Autant le dire, je n’en ai rien fait. Mais en réalité, c’est un petit plus compliqué que ça. Au début de l’année, j’imaginais vraiment du manga pour enfant, au même niveau qu’un album jeunesse. J’imaginais Doraemon par exemple, du gag et de l’épisodique. J’ai lu Les petits en-cas de Monsieur Matcha de Sato Horokura, et c’est à peu près tout. Mais j’ai aussi lu Tant qu’il est encore temps (je t’aimerai) de Keiko Notoyama. Contrairement à Monsieur Matcha, ce manga a été pré-publié dans un vrai magazine de manga. C’est un pur shôjo manga. Issu du magazine Ciao, il est clairement destiné à un jeune public. Avec le recul, c’était un peu difficile de lire du manga pour enfant, quand j’ai déjà eu du mal à définir « enfance » dans ma tête. Dans une vie, l’enfance est bien courte, mais qu’est-ce que c’est dense et changeant. J’imagine que ça coule de source pour les parents, mais c’est évident qu’on ne donne pas la même chose à lire à un enfant de 4 ans, de 7 ans et de 10 ans.
Il y a un an, j’avais aussi envie de découvrir Inoue, de lire Soul Eater, Pandora Hearts et Kamui-den, mais je n’en ai rien fait ! Je n’en suis même pas déçue. Ce sera pour une autre fois, peut-être. Par contre, qu’on se rassure, j’avais aussi envie de me replonger dans l’univers de Leiji Matsumoto, et même si je n’ai pas relu Galaxy Express 999, j’achète les tomes. Ton tour viendra, train de l’espace ! J’ai tout de même lu Albator, que j’ai trouvé moins bien que les animes, mais dans lequel j’ai retrouvé ce qui fait le charme de l’univers de Leiji Matsumoto. Paix à son âme.
Pour revenir véritablement sur mon année de lecture, je trouve que c’était une année assez moyenne. Bien sûr, j’ai eu de très bonnes lectures, mais le reste était finalement moyen. Sur Twitter j’ai fait un calendrier de l’Avent en classant les nouveautés que j’ai testées, en allant du moins bon au meilleur. Le milieu de panier commence à Terukan Boys et se termine à not simple. Juste un aparté sur Terukan Boys: il est bas dans le classement, mais j’ai tout de même passé un très bon moment. Ce sont les aléas des classements, malheureusement. Puis c’est un classement que j’ai tenu toute l’année dans mes notes, il a été réalisé à chaud. Je ne sais pas s’il serait le même si je devais le refaire aujourd’hui. Mon classement se clôt avec les exceptionnels Mademoiselle Mozart (ici l’article que j’ai écrit dessus), À vos côtés (quelques mots ici) et Hoshi dans le jardin des filles. Je trouve ce dernier vraiment exceptionnel, c’est le summum de l’humour pour moi, mais quand je repense au coup de cœur que j’ai eu pour Mademoiselle Mozart, c’était vraiment quelque chose ! Je pense que c’est ma lecture coup de cœur de l’année même. Avec Tant qu’il est encore temps (je t’aimerai). Ce sont deux mangas que j’ai lu un peu au pif, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, et je les ai trouvé formidables.
Enfin, la partie du bilan que je préfère, la partie qui titille le côté nerd de mon cerveau: le bilan en chiffres !
Cette année, j’ai lu 275 mangas, soit 45 tomes de moins qu’en 2022. Mais 275 reste un score honorable pour moi.
83% de mes lectures étaient en français, 12% en italien et 5% en anglais. Comparé à l’année dernière (bilan de 2022), on observe une chute de la langue de Shakespeare, une très légère montée de la langue de Dante, ce qui laisse largement la place à la langue de Molière pour se hisser encore plus haut dans le classement. Tout ceci est dû au fait que cette année j’ai eu plus de moyens financiers pour acheter, donc un recul de la lecture en scans. De plus, j’avais l’habitude de lire en scans en étant chez mes parents (j’allais pas me trimbaler avec une bibliothèque à chaque fois). Comme je les ai moins vu cette année, ça a aussi été un manque d’occasion pour lire en scans.
65% de mes lectures provenaient de ma propre collection et 24% de la bibliothèque, ce qui est à peu près égal à l’année dernière. Mon habitude d’aller à la bibliothèque n’a pas vraiment changé, malgré les moyens financiers supplémentaires de 2023.
Cette année encore, j’ai renseigné chacune mes lectures avec leurs éditeurs. Sur le podium, nous retrouvons…
🥇 Pika avec 43 tomes lus
🥈 Taïfu avec 21 tomes lus
🥉 Glénat et Kana avec tous les deux 20 tomes lus
Puis, si j’établis un classement par mangas différents lus chez chaque éditeur, nous avons…
🥇 Taïfu, Pika et Kana, avec 7 mangas
🥈 Ki-oon et le Lézard noir avec 6 mangas
🥉 Akata et Noeve Grafx avec 5 mangas
Je dois bien avouer que je suis étonnée de voir Pika et Taïfu à la tête de ce classement !
C’est vrai que c’était une année très Pika pour moi. J’avais commencé Nodame Cantabile (que je n’ai pas continué car les tomes ne sont plus disponibles à la bibliothèque), j’ai commencé Toilet-Bound Hanako-kun, La courtisane d’Edo et Billy Bat. J’ai aussi enfin terminé Mon coloc’ d’enfer, et Ton visage au clair de lune poursuit sa publication tranquillement. Quant à Taïfu, il y a eu The Night Beyond the Tricornered Window, ma fringale de Scarlet Beriko en début d’année et aussi Rendez-vous sous la pluie que j’ai emprunté à la bibliothèque ! Et bien sûr, leur nouvelle collection Esquisse que je suis de très près, avec mon chouchou À vos côtés. L’année dernière, je n’avais tenu entre mes mains que 19 tomes de chez Pika et 5 tomes de chez Taïfu. Une belle ascension pour ces deux là donc. Kana est toujours là, dans les bons élèves, mais qui ne se dépasse pas plus que ça. Par contre, on peut observer une petite chute de Ki-oon. C’est toujours leur catalogue historique qui m’intéresse, donc j’ai évidemment commencé Du mouvement de la Terre. J’ai continué Le Requiem du roi des roses et entamé une relecture de Cesare. Je suis curieuse de ce que Ki-oon me réserve pour l’année prochaine. Je vais évidemment me jeter sur DRCL Midnight Children, mais pour le reste… Nous verrons. Enfin, petite note amusante (ou énième tacle) sur Noeve Grafx, leur place dans mon classement est à l’image de leur catalogue: très varié mais en quantité insuffisante ! J’ai lu 5 mangas différents avec seulement 8 tomes tenus entre mes mains.
Concernant les achats, 221 mangas ont fait leur entrée dans ma collection. 114 achetés neuf (52%), 99 en occasion (45%), et 8 en version dématérialisée. Je termine l’année avec très exactement 1008 mangas dont 139 dématérialisés.
En conclusion, c’était une année assez étonnante pour moi. Je me suis beaucoup laissée porter par ma curiosité (un vrai luxe), ainsi que par ce qu’il y avait en bibliothèque. Ça a parfois payé, parfois moins payé.
Pour 2024, je ne me fixe aucun véritable objectif de lecture, car je sens déjà que je ne vais pas les tenir. De plus, je suis vraiment trop du genre à me laisser porter par mes envies plutôt que de suivre un planning. Je me suis tout de même fait une liste de mangas à lire en 2024 sur Anilist. J’y ai surtout mis des nouveautés à paraitre, des mangas qui sont déjà dans ma pile à lire, puis d’autres titres qui passeront peut-être entre mes mains dans le courant de l’année. Je pense que 2024 nous réserve de jolies surprises donc je me laisserai certainement porter par celles-ci !
Tout de même, voilà les nouveautés que j’attends le plus…
# DRCL Midnight Children de Shin’ichi Sakamoto
La Croisade des Innocents de Usamaru Furuya
Fashion!! De Lemon Haruna
Migi & Dali de Nami Sano
Honey Lemon Soda de Mayu Murata
A-Girl de Fusako Kuramochi
Et les mangas que je rêve de voir sous le sapin pour le prochain Noël…
Sanda de Paru Itagaki
7Seeds de Yumi Tamura
Glass no Shiro de Masako Watanabe
Doyou no Gogo no Cheerful Tearful de Mutsu A-ko. À vrai dire, n’importe quoi d’elle. Je vois bien une belle anthologie otome-tique.
Tobaku Mokushiroku Kaiji de Nobuyuki Fukumoto
Pyuu to Fuku! Jaguar de Kyousuke Usuta. Une comédie absurde en 20 tomes, je pense que voir débarquer ce titre en France restera du domaine du rêve.
Orpheus no Mado de Riyoko Ikeda
Nagi no Oitoma de Misato Konari
Et tant d’autres encore…
C’est tout pour mon bilan de 2023, et mes perspectives de lecture pour cette nouvelle année. Merci infiniment de m’avoir lu jusqu’ici. Je n’ai pas dressé de bilan du blog tellement il y a peu à dire, mais pour 2024, je me suis fixée comme objectif de publier au moins un article par mois. Je ferai donc en sorte que nous nous retrouvions ici bientôt pour un nouvel article ! En attendant, on se retrouve sur ce bon vieux Twitter (oui, Twitter). Merci pour votre patience, et à bientôt. Des bisous.
4 notes
·
View notes
Text
Quand avons-nous perdu les pédales ? ( I ) : l'égalitarisme.
En plus de onze ans d'existence de ce ''Blog'', je crois n'avoir jamais reçu autant de mails sur un sujet d'actualité. On sent une inquiétude qui, sourde et cachée jusque là, aurait soudain besoin de s'exprimer. Avec la généralisation des coups de couteaux (qui est la conclusion prévisible de leur terrifiant et irresponsable '' vivre ensemble''), un cap semble avoir été franchi dans l'horreur, révélant l'impossibilité grandissante d'être, simplement, ''heureux, chez soi, normalement'', en France.
Le ''système'' a aussitôt étouffé ce qu'il s'entête à désigner, contre toute intelligence, par ''des impressions de...''. Nos nuls-au-pouvoir se répandent en mots creux : ''intolérable, inadmissible, inacceptable'', et puis... ils tolèrent, ils admettent et ils acceptent. Ils prennent un air viril (?) pour lâcher des : ''c'est inqualifiable'', à propos d'événements qui, pourtant, sont faciles à qualifier : il suffirait d'oser enfin appeler ''chat'', un chat... Mais eux n'iront pas plus loin que d'annoncer un ''Grenelle'' de plus, évidemment aussi inutile que tous les autres.
Car la vérité est ailleurs, et je suis si révolté devant la nullité et la trouille permanente de notre personnel politique, que, pour une fois, je vais ''me lâcher'', en espérant ne pas trop choquer de lecteurs. Si certains détestent mes analyses sur ce sujet grave, je leur demande pardon et je les supplie de me garder leur amitié : la Vérité plaît rarement ! Simplement, pour ne pas rendre la lecture de cet éditorial trop indigeste, nous étalerons sur trois ou quatre jours la description des tares responsables de tout ce qui va si mal autour de nous : (1)- Tous nos concepts égalitaristes, qui ont déjà commencé à détruire notre civilisation... (2)- Leurs conséquences les plus aveuglantes... (3)- Le refus persistant de voir que se profile l'effroyable ''Umm el-Herb'', cette Mère des batailles qui doit (?) opposer l'islam –ou plutôt : ce qu'il devient-- d'un côté, et... tout le reste de l'humanité, de l'autre. Et (4)- une des coupables de tout ce qui précède... et qui hélas n'a pas fini de nous assassiner : l'Europe, telle que réinventée par les progressistes..
(1)- Nos folies conceptuelles. Fils indignes des soi-disant Lumières, nos lumignons progressistes de Gauche ont tenu à garder le ''software'' des années 1750... dans un monde où règnent l'ordinateur, les réseaux, et l'intelligence artificielle ! Dans tout l'outillage créé par les Encyclopédistes, ils ont tenu à conserver le concept-fou d'égalité. Pour ces dystopistes, tout doit être ''égaux ensemble'' (sic !) à tout le reste, contre toute évidence. La seule finalité de leur nouveau monde redéfini par l'absurde consisterait à mettre le signe ''égal'' ( = ) entre tout et n'importe quoi, surtout s'il est évident qu'une telle égalité ne ressemble à rien de sensé ! Par exemple : en quoi et sur quels critères un Homme et une Femme sont-ils ''égaux'' ? le poids ? la biologie ? la taille ? les performances ? la volonté ? la résistance ? la force morale ? la configuration interne ? les modes de pensée ? Or tout notre édifice actuel repose sur cette énorme erreur d'analyse !
Première conséquence de cette horrible amputation de la Femme : elle l'a privée de la richesse de sa palette –tellement plus variée, en fait, que celle de l'Homme-- en la ratatinant à la quête d'une égalité financière et hiérarchique qui, si elle est possible, bien sûr, ne peut avoir que des conséquences dramatiques : il a fallu la remplacer, dans un des rôles où elle est totalement irremplaçable, par des cohortes de gentilles ''cap-verdiennes'' ou autres, bien braves et qui donnent ce qu'elles peuvent donner –c'est-à-dire, en gros, rien : elles n'avaient (et n'ont) rien à dire, rien à transmettre, rien à dispenser, rien à enseigner, et pas la moindre ''valeur ajoutée'' à offrir... Deux ou trois générations plus tard, allez vous étonner que ''nos enfants'' –comme dit Macron-- soient, comme lui, glacés, désinhibés, sans ''sur-moi'', comme ''étrangers''-- et n'affichent plus ces vertus que leurs Mamans avaient transmis pendant des siècles, dans toutes les classes sociales, ''socle'' sur lequel avait pu se développer, vivre et palpiter notre formidable civilisation !
Et la seconde : si ''la Femme est et n'est plus que l'égale salariale des hommes'', les-dits hommes en perdent leur courtoisie, leur ''bonne éducation''... et leur virilité, ce qui veut dire, un peu plus tard : plus de bébés !). A force de faire joujou avec des trucs qui nous dépassent et nous échappent en totalité, on abandonne à leur naturel –qui est bien loin des ''bisounours'' rousseauistes-- tous les ''nos enfants'' dont se gargarise Macron... Mais ceci est une autre histoire, celle d'une, puis deux générations de parents en tout ou partie démissionnaires : que pouvaient-ils espérer d'autre... qu'un fort pourcentage de petits cons mal élevés et hermétiques à ''l'autre''... et, hélas, quelques iso-monstres ? (Je réitère mes excuses à ceux qui voient les choses autrement).
N'étant qu'un petit ''blogueur'' de quartier et pas un sociologue, je m'interdis tout jugement sur le bien-fondé de cette compétition sur l'égalité salariale : sur un sujet aussi grave, chacun doit juger suivant ses ''croyances'' philosophiques ou religieuses et son expérience. En revanche, je répéterai toujours qu'il faut avoir conscience des conséquences de chacune de nos décisions importantes. Or, sur ce sujet, la conséquence (prévisible et inévitable) était simple : en une ou deux générations, ce choix, voulu, d'une suppression de toute ''transmission'' a détruit des siècles de processus de civilisation.
Toutes les bases d'une ''société'' digne de ce nom ont été négligées puis oubliées, à commencer par toutes les pratiques inspirées par la Révélation christique : des règles morales jusqu'à la manière de se tenir à table, des anciennes aménités quotidiennes jusqu'à ''la bonne éducation'', la politesse, la galanterie ou le respect pour ''l'autre''... tout a été englouti dans le tsunami de la non-transmission. Et avec elle, notre école, notre sécurité, le retour de la violence, la peur de l'autre, devenue ''normale'',sans oublier les couteaux... Bref, ce que nous constatons tous les jours... Et le bonheur de l'enfance, en prime.
Après deux générations de démission, non seulement il ne reste rien ou très peu de l'ancien édifice protecteur de la société, et ''nos enfants'' sont en passe de devenir ces ''sauvageons'' que croyait voir Chevènement. Pensons à ce qu'ils pourraient-être à la troisième génération, au train où vont les choses... On a le droit de ''flipper''! Mais la nature ayant horreur du vide et les Hommes ne pouvant exister sans invoquer ''des choses qui les dépassent'', des progressistes (NDLR : donc : des dangers publics) ont remplacé toutes les anciennes vertus chrétiennes devenues folles (le mot est de Chesterton) par des folies bien plus mortifères, que nous considérons ''normales'', parfois..
Bien entendu, ici comme en toute chose, d'autres facteurs sont à prendre en considération : il est évident que ce seul crime contre la pensée, le bon sens et la raison n'a pas engendré tout seul les horreurs qui nous ont conduit dans l'actuelle impasse --d'où nous ne sortirons pas en fermant les yeux sur nos propres erreurs. Mais qu'il se soit pas seul en cause et seul responsable n'est tout de même pas une raison suffisante pour refuser d'en voir les conséquences dramatiques... (à suivre).
3 notes
·
View notes
Text
Les nomades du fer, Eleanor Arnason, Argyll, 2023 (1991), trad. Patrick Dechesne
C'est une longue fresque, une longue épopée, 568p. ou 586p, traduit de l'anglais et du temps, première publication en 1991, première traduction en français par Patrick Dechesne publiée en 2023, par ou pour ou depuis les éditions Argyll, qui bossent, on peut pas dire, depuis trois ans, ça bosse.
Au dos, une petite phrase de Jo Walton, connaissez-vous Jo Walton ?, c'est une autre autrice de science-fiction, je n'ai pas tout lu, mais j'aime beaucoup, j'ai commencé par Mes vrais enfants, un trouble de la cognition, elle dit "confuse", un trouble venant à un âge certain, la question de l'âge est si peu traitée dans les récits de science-fiction, ça n'est pas tout à fait vrai, mais c'est plus généralement pour dépasser le temps, le dompter, en sortir vainqueureuse. Bref, Jo Walton adoube Arnason, qui est aussi comparée à Ursula Le Guin.
Ursula Le Guin, je l'ai déjà écrit ailleurs, est un vieux compagnonnage. Ca date depuis plus de 20 ans, ce n'est pas dans l'effervescence actuelle que Le Guin, tout à côté de Mead, sont proches et fantomatiques. Je l'ai déjà dit aussi, ce qui m'intéresse tant chez Le Guin c'est la visée anthropologique de son œuvre. Elle invente des mondes aux règles sociales, aux philosophies, aux langages, aux religions différentes. Il n'est pas question de transposer les problèmes actuels dans un autre décor. C'est autre chose.
C'est aussi ce que fait Eleanor Arnason. Dans Les nomades du Fer, il y a plusieurs personnages principaux : Nia, une habitante d'une planète dont le nom est omis, et qui appartient au clan du Fer, duquel elle a été chassé ; il y a Li-sa, une ethnographe qui se place résolument du côté de l'ethnographie : elle arrive d'un autre monde ; comme Derek, un autre ethnographe (il y a en beaucoup d'autres, mais seul.e ces deux là parviennent à rester) ; il y a l'esprit de la cascade, un homme qui un oracle. Les chemins de ces quatre là vont se nouer, se tresser, d'abord les deux femmes, puis Derek, puis l'oracle. Une tresse à quatre brins pour aller vers le nord, vers le clan de Nia, un clan qui l'a chassée parce qu'elle était trop étrange.
Nia a vécu une histoire, une histoire d'amour, une histoire d'amour avec un homme et a eu deux enfants. C'est le fait étranger pour lequel Nia est chassée. Sur cette terre, les clans sont des clans de femmes, où sont aussi les enfants et les vieillard.es. Mais les hommes valides vivent seuls, dans les montagnes, ailleurs, peu importe, loin. L'amour n'est pas l'amour romantique, et ce sentiment, dans ce monde, dans ce livre n'est jamais le ressort dramatique qui permet que l'intrigue avance. Plus, il n'est jamais là. Cet amour qui chez nous toujours noue quelque chose n'existe pas. Ni plus, ni moins. Sauf pour Nia, et Eunshi. Je ne raconterai pas la suite de leur aventure, ce n'est pas la peine ici. C'est une histoire dans l'histoire, mais une petite histoire, finalement dans la grande épopée que ces deux extra-terrestres ethnographes, nous, et les deux habitant.es de la planète vivent.
Cette épopée, c'est le récit de l'arrivée de ces ethnographes, qui essaient de s'intégrer. Li-sa rencontre Nia, qui tête de mule, décide de partir du clan dans lequel elle habite, où elle a trouvé refuge, le clan du cuivre. Li-sa la suit. Puis Nia l'accompagne pour que Li-sa puisse rejoindre le lieu d'atterrissage de la fusée du Kollontaï (au passage, on apprécie le choix de ce nom de baptême bien féministe et bien marxiste). Puis Derek, puis l'oracle. Et plein de rencontres et d'aventures, qui permettent de saisir les enjeux civilisationnels, depuis un point de vue relativement ethnographique (mais plus que moins). Je ne veux pas non plus raconter cela, qui fait le sel du livre.
Dans cette approche ethnographique, l'attention ethnoliguistique m'a particulièrement touchée et, plus que la multiplicité des langues articulée à une langue commune, dite langue des cadeaux, partagée par tous les clans (qui jamais, ces clans, ne se font la guerre, elles ne connaissent pas, tout en connaissant les armes, et donner la mort), m'a particulièrement touchée l'attention aux gestes. Et encore, ce sont moins des gestes qui sont décrits que l'intention des gestes, des réponses. A tel point que, retrouvant les siens, Li-sa continue à employer ces gestes, qui font partie intégrante des langages de cette terre. Ces gestes permettent de dire les états d'âme, les affects. Vers la fin du livre, un geste humain du même genre est fait. Peut-être un couçi-couça de la main. Quelque chose de dérisoire, mais qui montre la potentialité de ce que pourrait être que de parler avec les mains. Cette approche me fait penser à quelque chose que Eleanor Arnason connaissait peut-être, Les rites d'interaction de Goffman. Eleanor a fait des études d'art vers Philadephie, Goffman c'est plutôt Chicago et la sociologie, quel passage de lui vers elle ?, je ne sais pas. Néanmoins pour Goffman, "le rite ne traduit pas la représentation religieuse de la société sous forme pratique, mais la représentation apparaît dans le cours d’une activité rituelle qui ne vise d’abord d’autre fin qu’elle-même." (Keck, 2004, https://philolarge.hypotheses.org/files/2017/09/01-12-2004_keck_Goffman.pdf) Et je considère, sans démontrer pourquoi, que le langage peut être considéré comme un rite, sans cesse renouvelé surtout s'il s'agit comme ici de dire l'affect, et plus précisément l'affect comme réaction à l'action que l'altérité a proposé. D'autant que ces gestes qui ponctuent s'accordent avec des phrases d'une grande simplicité qui permettent au présent, alors que tout est au passé - Eleanor Arnason écrit en 1991 ou avant, le présent direct, dans la sf, ça n'existe pas, je crois.
Une dernière dimension que je trouve intéressante, et peut être parce que je n'en suis pas spécialiste, c'est la réflexion très critique de l'approche marxiste de l'économie qui en dit tout en même temps ses potentialités. Le post-colonialisme est au cœur de cette réflexion. Cette dimension retend la dernière partie du voyage en laissant dans les mains de la lectrice une situation insatisfaisante, qui m'a plongée dans une suite de spéculations, et m'oblige à ne pas ferme le livre comme ça, juste comme ça, après un voyage civilisationnel dans un monde singulie décrit densément, au sens de Geertz (https://journals-openedition-org.ezproxy.campus-condorcet.fr/enquete/1443) dans un monde singulier.
#eleanor arnason#kawala#anne kawala#les nomades du fer#poésie critique#science fiction#science fantasy#jo walton#margaret mead#ursula le guin#clifford geertz#erving geertz#patrick dechesne#argyll
2 notes
·
View notes
Text
Bon je fais ça et juste après, un bilan de l'année, comme d'hab, ça ne sert à rien de lire, je note ça surtout pour moi.
Et de nouveau, les petites explications d'usage : le level 10 est un outil de développement personnel qui propose de définir 10 domaines de la vie, leur mettre des points le moins subjectivement possible et trouver des moyens d'augmenter ces points pour un ou plusieurs domaines.
Je fais ça depuis des années, régulièrement et ça m'a permis beaucoup de changements parce qu'il y a parfois tellement de trucs qui ne vont pas et qui s'imbriquent les uns dans les autres que c'est parfois compliqué de savoir par où commencer. Le level 10 permet de faire des liens et de noter des solutions et des moyens d'y arriver.
A chaque fois que je le fais, je garde un œil sur la fois précédente pour savoir si j'ai mis en pratique les solutions auxquelles j'avais pensé.
Alors c'est parti:
1. Couple 7/10, on était à 3/10.
Ça va mieux. Des choses ont été mises à plat, la quiétude est de retour chez nous. On passe même un peu plus de temps ensemble. Il a des collègues, un en particulier, dont la femme est hyper chiante et castratrice et il se rend compte que je suis assez cool malgré que je n'entre pas dans la normalité qu'il attend. Il se dit que la normalité est peut-être chiante, finalement.
Autre chose : cette semaine ça va vraiment bien et je pense que mon doigt amoché n'y est pas pour rien. Je suis habituellement très indépendante et organisée, je gère énormément y compris les trucs plus lourds, et cette semaine ma main gauche est +- HS, et je dois demander de l'aide, voire même le laisser faire certains trucs et mon côté perfectionniste doit se mettre en veilleuse un peu. Peut-être que ça lui fait du bien de se sentir plus utile à l'organisation du quotidien. Bon c'est sévère ce que je vais dire mais c'est pas dit qu'il tiendrait comme ça si j'étais dépendante pendant un ou deux mois, là ça ne fait qu'une semaine.
Cette année je vais prendre ma semaine de congés en même temps que lui, c'est dire si ça va mieux...
2. Amitié/famille, ça va ça va. 9/10, comme la dernière fois.
Concernant "les gens", les connaissances, je crois que je commence à me résigner en fait. Les gens viennent et puis s'en vont. Certains restent. Tant mieux, et tant pis pour les autres, et tant pis pour moi, mais ce n'est pas grave, j'en sais rien en fait, c'est mon cœur qui s'endurcit peut-être.
2022 a été la pire année de ma vie au niveau relationnel. J'ai souffert, je souffre encore de l'absence de certaines personnes. J'essaie d'en tirer enseignement mais plus on avance et moins j'ai envie de compter sur les autres. Impossible de savoir si c'est un bon bilan ou pas.
En tout cas, rien n'a changé depuis le dernier level 10: j'ai quelques ami.es précieux.ses, j'ai de bonnes relations professionnelles avec les gens avec qui je bosse, je suis ravie de ma relation avec l'ado, pour l'instant (restons prudents), je n'aime pas particulièrement les fêtes de famille mais la dernière fois qu'on a vu mon frère, je me suis bien entendue avec ma belle sœur, et leur fils est adorable donc on a passé un bon moment. Les points ne changent pas, du coup.
Pas d'objectif ici, j'espère m'adoucir un peu mais c'est un peu reposant aussi d'avoir un coeur de pierre.
3. Santé 7/10, je perds un point, j'ai l'impression d'être en fin de garantie.
C'est pas juste mon doigt ou ma cheville, c'est plutôt un bilan de comment je me sens physiquement. Je manque de sommeil, je manque de temps pour du sport, je manque de courage pour aller marcher seule, j'oublie de boire de l'eau, je n'ai toujours pas vu de cardiologue ni de gynéco. J'ai annulé le dentiste parce que je dois aller chez le médecin pour mon doigt justement ce lundi. Bon 7/10 c'est rien de dramatique et effectivement, des choses relatives à mon corps ont changé positivement en particulier en faisant du trapèze et de l'équilibre mais je ne parviens pas encore à me sentir vraiment bien. S'il fallait mettre des objectifs ici, ce serait de marcher deux fois par semaine quelle que soit la météo (mais je ne vois pas quand), et insister sur le renforcement musculaire et les étirements pour gagner en efficacité au cirque.
4. Environnement 7/10, je perds un point.
La maison est limite vivable en ce moment parce qu'on vide encore et encore l'appartement de mes beaux parents, ça prend une plombe parce qu'on ne sait s'y mettre que le we, mais les objets transitent par chez nous pour être lavés et aller ensuite soit dans une donnerie, soit à l'étage en attendant d'être vendus. Et j'ai du mal avec tous ces vieux brols dans la maison. Je ne suis pas particulièrement feng-shui mais ça me bouffe mon énergie d'avoir autant d'objets autour de moi, j'ai envie de calme pour mes yeux, j'ai envie de prendre la maison et la secouer au dessus d'une grosse poubelle et recommencer à zéro.
On avait comme projet de faire pousser nos légumes à partir du printemps prochain et ça se fera, mais petit à petit. Donc pas d'autosuffisance prévue en 2023 parce que la barre est trop haute et que je préfère y aller doucement.
5. Don de soi. Pfff. Flemme.
C'est toujours le même questionnement sur ce qu'est le don de soi et puis finalement à quoi ça sert? Être sympa ? J'ai plutôt l'impression que plus on donne de soi et plus on se fait marcher dessus. Le must de l'année aura été d'écouter, écouter, écouter, et puis quand même s'en prendre plein la tronche. Écouter écouter, et puis ne pas pouvoir s'exprimer quand c'est à mon tour d'avoir besoin. Être contente pour certains quand ils me parlent de leurs joies, et le jour où c'est moi qui suis contente pour quelque chose qui me concerne, entendre que "non mais le prends pas mal mais ça ne m'intéresse pas ton truc".
Mais c'est mon impression du moment, dans le pessimisme du moment. Je dois apprendre à trouver un juste milieu. Ça va bien avec ce que je disais plus haut dans le point sur les relations avec les gens. S'en foutre, c'est la clé.
6. Loisirs, 7/10 comme l'autre fois.
Le cirque me fait du bien et du mal en même temps, parce que c'est compliqué et ça m'impose pas mal d'abnégation. Je prends sur moi pour continuer, parce que je suis cassée de partout et je suis un peu déçue de ma condition physique, mais c'est surtout relatif à mon impatience. En vrai, j'ai beaucoup progressé mais je veux encore plus.
Je devrais prendre énormément sur moi aussi si je devais arrêter le cirque. Du coup je continue.
Je n'ai pas d'autres loisirs, il faut absolument que je me mette un créneau qqpart pour marcher, faire un peu de muscu et ça rejoint le point "santé".
Suite à l'objectif précédent, j'ai lu un peu plus, donc je vais continuer comme ça.
J'ai aussi commencé la sculpture sur bois mais pour l'instant ça m'a coûté un doigt donc c'est en stand by. Par contre j'aime beaucoup la façon de voir et de réfléchir les choses, qu'on acquiert en entraînant le fait d'imaginer les étapes d'une sculpture. Retirer de la matière pour créer quelque chose, c'est une réflexion inverse à mon habitude.
7. Job: 9/10 encore, voire 12/10.
J'ai beaucoup de boulot, beaucoup de projets, c'est grisant. Le 12 veut surtout dire que j'en ai un peu trop mais c'est pas plus mal, ça occupe l'esprit.
J'ai des patients dans deux bureaux différents, je m'étonne encore régulièrement que mes prises en charge fonctionnent et que les enfants progressent. Bientôt des adultes autistes dans une institution pendant une matinée par semaine. Bientôt aussi des ateliers de jeux sous différentes thématiques pour les enfants, avec ou sans les parents, mais aussi créer et donner des formations pour les professionnels de l'enfance qui souhaitent utiliser des jeux de société de façon pédagogique.
Si tout ça payait bien ce serait génial mais j'ai pas envie de casser l'ambiance dans le point "job", il y aura le point "finances" pour ça ^^
Ah beh justement,
8. Finances : 5/10.
Je perds deux points ici parce que j'ai eu une tuile qui n'est toujours pas résorbée et on est fin décembre. Ça finira bien par s'arranger mais en ce moment c'est plutôt très stressant parce que ça va dépendre de la patience des organismes qui perçoivent toutes les taxes, assurances et frais divers. Et on est fin décembre du coup les d��lais sont courts et les mutuelles des patients me paient mes honoraires au lance-pierres et de façon très irrégulière. Parfois en deux semaines, parfois en deux mois après avoir envoyé les factures. Pas l'idéal pour planifier des paiements importants comme ceux que j'ai à faire.
9. Philosophie.
J'ai renommé le point "spiritualité", mais j'ai paaaas le teeeemps de penseeeeeer ! Allez hop zéro pointé/10. C'est mal !
10. Lecture : pareil qu'avant et qu'avant et qu'avant, 7/10.
Objectif : lire encore. Lire de la philo, tiens, ça nous fera d'une pierre deux coups.
Et sinon concernant le bilan 2022, je crois que c'est l'année de la sortie de zone de confort:
Les peines qui endurcissent le coeur
Le voyage de deux semaines nomades en Italie
Le trapèze et le fait de malmener mon corps pour mieux le contrôler, mais aussi d'être la dernière arrivée dans un cours et donc d'être la moins douée, et aussi le fait d'être la plus âgée du cours (je déteste ça), ça fait vraiment beaucoup de choses auxquelles je ne suis pas habituée.
Les projets pros relatifs aux deux endroits où j'ai fait des burn-out. C'est pour 2023 mais ça concrétise ma guérison, et ça m'impose aussi de ne pas refoncer dans le mur et donc de ne pas trop donner, rester vigilante, m'analyser beaucoup.
Le projet de créer des formations pour des personnes qui travaillent dans le même domaine que moi, c'est pour 2023 aussi mais rien que le fait d'avoir ce projet règle mes comptes au moins en partie avec mon syndrome de l'imposteur.
25 notes
·
View notes
Text
Des étapes du deuil…
Ce qu’il y a de plus rude dans une rupture c’est de se farcir une énième fois ces 7 étapes du deuil que l’on trouve plus longues à chaque fois.
Personnellement, je m’en passerai bien car j’ai l’impression que chacune d’entre elles est interminable !!!
Tout d’abord, le CHOC : cette étape est la plus violente pour le cerveau je pense. C’est un fait, la porte s’est claquée, l’élastique a lâché, le roseau s’est rompu…En dehors de la douleur physique que l’on peut ressentir parfois (oui même un choc émotionnel peut faire mal physiquement !), c’est avant tout la stupéfaction qui est douloureuse car même si on peut parfois s’y attendre on refuse d’admettre que cela puisse arriver. C’est ce refus qui nous fait glisser assez rapidement vers la deuxième étape.
Le DENI est donc la suite logique du choc. On refuse d’admettre que l’être aimé puisse nous abandonner, surtout après les multiples démonstrations d’amour et d’affection dont il a pu faire preuve. Impossible qu'il s’en aille après avoir fait autant de déclarations d’amour il n’y survivrait pas…Impossible qu’il puisse me laisser derrière lui et imaginer sa vie sans moi…Impossible qu’il ne fasse pas machine arrière, il m’aime trop et ne peut pas se passer de moi il me le disait tous les jours !!!Et pourtant…
C’est cette incohérence qui ouvre la porte à la troisième étape : la COLERE.
Quand on réalise que ce que l’on vit est bel et bien réel, c’est comme si on venait enfin d’allumer le feu sauf que l’on est en plein été et qu’il va se propager beaucoup plus vite et beaucoup trop loin que prévu !!!J’utilise cette image volontairement étant donné qu’il est pompier volontaire…
Le brasier qui s’empare de mon esprit est incontrôlable et il risque de tout détruire sur son passage même les jeunes pousses innocentes qui ne demandent qu’à me consoler. Je me sens usée et abusée même. J’ai un sentiment d’injustice et de dégoût face à la situation, ce n’est pas normal ce qui se passe et c’est profondément surréaliste compte tenu des propos et des actes passés. La révolte me gagne, j’ai envie de hurler, de casser tout ce qui se présentera devant moi mais le pire est de devoir s’en empêcher. Comment éviter un drame supplémentaire ?
La quatrième étape éteint une partie du feu avec son lot de larmes : la TRISTESSE !
Je ne sais pas si j’ai un déficit lacrymal ou si je suis différente du commun des mortels mais cette étape-là m’a toujours échappée. Néanmoins, je pense qu’il y a certainement différentes manières d’être triste sans pour autant être en état de crise de pleurs. Je sens que je souffre, que j’ai mal, que je lui en ai voulu donc la suite logique serait de pleurer cette histoire mais je n’y parviens pas. J’en suis désolée car cela me soulagerait sans doute et me permettrait de passer à l’étape d’après mais je ne sais pour quelle raison ma tristesse reste bloquée dans ma gorge. Il ne me reste qu’à la ravaler pour continuer le processus. Mais est-ce bien possible ??
Voici venu le temps de la RESIGNATION...Cinquième étape et non des moindres car je pense que c’est la plus dure ! Devoir se résigner à l’évidence c’est devoir accepter qu’on ait été amputé d’un membre alors qu’on a toujours la sensation de le sentir bouger. C’est juste inhumain ! Admettre cette fin de non-recevoir, ce scénario dramatique et irrévocable c’est admettre l’échec une fois de plus et pour quelqu’un comme moi c’est super compliqué croyez-moi !!Se résigner c’est tomber les armes, battre en retraite et tourner le dos finalement. Cette étape est relativement courte car elle s'enchaîne avec celle qui finit de nous délivrer.
L’ACCEPTATION…Sixième étape et non des moindres !!!Celle-ci a un petit goût de Reine des neiges (libérée….délivrée… !) mais elle n’est pas si simple à maîtriser attention. Parfois, il fait beau, les oiseaux chantent et on a le sentiment que notre douleur est passée mais il suffit d’une étincelle pour revenir à la case ESPOIR qui nous fera irrémédiablement repartir de zéro. Voilà donc le piège à éviter quand on pense avoir atteint ce Saint Graal qu’est l’acceptation.
Pour ma part, je pense que cette étape ne peut être validée que lorsque les précédentes soient effectivement révolues. Le plus important pour cela c’est le temps que l’on donne à chacune et l’implication que l’on y consacre. Le risque est de brûler certaines étapes et de vouloir se sortir trop vite de ce mal être pour finalement y retomber de plus belle et pour souffrir plus longtemps.
Le mieux serait de pouvoir identifier finalement ce qu’on attendait vraiment de l’autre pour « accepter » qu’il était vraisemblablement incapable de nous le donner et enfin reconnaître que c’est mieux ainsi…Facile à dire hein ?!
Quand tout ce chemin, en forme de courbe en J, est parcouru, il ne reste plus que la RECONSTRUCTION.
Cette fois, le temps est venu de reprogrammer nos objectifs et nos envies. Il faut prendre tout son temps pour cette dernière étape car selon nos choix la route est très différente. Il ne faut pas se tromper à cause d’un reliquat d’amertume ou de regrets. Il faut prendre le temps d’évaluer la situation ainsi que toutes les options qui s’offrent à vous. La vie recommence, c’est à nouveau le printemps et tout peut renaître même l’espoir d’une vie meilleure et plus belle. Au lieu de beaux espoirs irréalisables, fixons nous de petites victoires à célébrer chaque jour et avançons prudemment afin de renforcer nos acquis. Inutile de se promettre de ne plus jamais tomber ou de ne plus jamais souffrir ce serait en vain mais au moins persuadons-nous que nous méritons le meilleur et qu’il finira par arriver. Je sais que je suis une bonne personne au fond de moi et tôt ou tard celui dont je rêve finira par trouver la route qui mène jusqu’à tous mes trésors…
Dois-je envoyer ma carte à l’univers ?
9 notes
·
View notes
Text
La Pataphysique et L'Écume des jours
Boris Vian est pressé, son cœur malade le pousse à vivre pleinement chaque instant qui passe. Il lui arrive d’annoncer qu’il n’atteindra pas les quarante ans. Le monde de Boris Vian s’écroule dans la nuit du 22 au 23 novembre 1944. Son père est assassiné par deux intrus, au domicile familial, et l’affaire ne sera jamais élucidée.
Boris Vian et Michelle se sont mis à écrire des scénarios, espérant en vivre mais leurs textes ne trouvent pas preneur. Le jeune homme décide donc de travailler à l’AFNOR, dans la section administrative chargée de créer des normes pour tous les objets en verre.
Boris Vian devient membre du collège de Pataphysique en 1953. Depuis sa création en 1948, cette société de recherches savantes et inutiles promeut la pataphysique et ses solutions imaginaires en prenant tout au sérieux, sauf le sérieux. Boris Vian n’est pas qu’un écrivain de l’absurde, il a l’art de tourner en légèreté les choses pesantes de la vie. Animé d’une joyeuse mais dévorante envie de vivre, il se met à écrire L’Écume des jours au dos des feuilles à en-tête de l’AFNOR.
Ce texte est celui qui confère une place de choix à Boris Vian dans l’histoire de la littérature. Il relate l’histoire de Colin et de Chloé. Colin est un jeune homme élégant, rentier, il rencontre Chloé lors d’une fête, ils tombent amoureux. Le roman est pétri d’innocence et de légèreté au début, comme un contrepoint à une évolution, au fil des pages, qui se fait de plus en plus dramatique – un nénuphar, fleur éminemment symbolique, va dévorer le poumon de Chloé. Il est aussi empli de références de l’époque : Chick, l’ami de Colin, achète par exemple les œuvres de Jean-Saul Patre, jusqu’à se ruiner. Jean-Saul Patre fait référence à Jean-Paul Sartre, dont Boris Vian tourne évidemment le nom avec ironie et malice.
Ce roman est aussi merveilleusement représentatif de l’imaginaire débordant de Boris Vian, qui y invente des mot-valise inoubliables, tels que le « Pianocktail » : Colin joue un air sur ce piano afin de composer un cocktail et l’instrument possède la particularité de prendre en compte certaines mauvaises notes, « pas toutes heureusement ». Le lecteur découvrira aussi le « Biglemoi », danse grâce à laquelle Colin et Chloé tombent amoureux, fondée sur la production d’interférences par deux sources animées d’un mouvement oscillatoire rigoureusement synchrone. Mais aussi les « doublezons », monnaie inventée par Boris Vian… L’ensemble est une œuvre gracieuse, inventive, ténébreuse et lumineuse à la fois.
10 notes
·
View notes
Photo
LE SANG ET LES DÉMONS
Projet inspiré des oeuvres the sorcery of thorns (Margaret Rogerson) , The Scholomance (Naomi Novik) et La Passe-miroir (Christelle Dabos).
DISCORD
EXPLICATIONS
CONTEXTE
MAGIE ET POUVOIRS
LE SANG
Afin de différencier les différentes sortes de magie, on a partagé les sorciers en trois différentes catégories:
Red Blood
Blue Blood
Dark Blood
Un sorcier naît naturellement Red Blood puisque se lier à un démon ne peut se faire qu’à partir de l’âge de douze ans. Le sang des sorciers est naturellement rouge, ces catégories ne sont là que pour différencier l’usage du Mana, Malia ou l’énergie démoniaque.
Red Blood
Les sorciers connotés de Red Blood sont historiquement les premiers sorciers qui n’ont jamais existé. La magie leur est venue naturellement en utilisant de l’énergie pure: du Mana.
Les Red Blood sont les seuls sorciers ne subissant pas de conséquences à long-terme sur leur corps. Contrairement aux autres formes de magies, les Red Blood s’ils doivent sacrifier de leur énergie mentale ou physique pour en user, ne rencontrent aucun autre obstacle. La magie accepte de plein gré leur sacrifice et ne prend rien en retour puisque leur sacrifice est dit honorable. Leur longévité de vie est très souvent plus longue que celle d’un humain et le vieillissement est lui aussi ralenti. Une sorte de récompense de la part de la magie pour le bon usage de la magie.
Une personne venant d’une famille noble n’est pas forcément un Blue Blood. Il n’y a pas assez de démons pour subvenir au besoin des longs arbres généalogiques des grandes familles. Il y a donc des Red Blood au sein de chaque grande famille.
FORCE DE LEUR POUVOIR
La magie a tenté de limiter ses excès, c’est pour cette raison que dans sa forme la plus pure, elle n’est pas aussi puissante que les autres formes qui sont elles biaisées.
Lorsque le Power-Sharer a été inventé il y a une décennie, il a offert aux Red Blood une source plus simple d’énergie à utiliser. Au lieu de devoir constamment créer leur propre Mana, il leur est possible d’utiliser celui de toute leur enclave. Cet acte a encouragé beaucoup de sorciers jusque-là vagabonds à se lier à une enclave.
Un Red Blood fera difficilement poids face à un Blue Blood ou un Dark Blood sans Power-Sharer étant donné que le Mana a ses limites et que si la magie n’est pas manipulée (comme chez les autres sangs) elle est moins puissante. Il n’en est pas moins que, comme les Red Blood ne rencontrent pas les conséquences physiques et mentales néfastes qu’un Dark Blood, sur le long terme, leur magie est plus puissante.
RÉPUTATION AU SEIN DE LA SOCIÉTÉ
Les Red Blood représentent la majorité du peuple sorcier. L’idée d’utiliser la magie dans sa forme la plus pure est encore aujourd’hui vue comme honorable et inspire surtout le respect au sein des enclaves. La tentation de se tourner vers la magie noire est grande puisqu’elle offre pour un court instant une source magique plus puissante. C’est pour cette raison qu’on reconnaît chez les Red Blood une certaine volonté et détermination qui sont respectées par tous, m��me les Blue Blood.
À noter que si un sorcier de Red Blood utilise du Mana, cela ne veut pas forcément dire que ses intentions sont bonnes. Il sera toujours en mesure d’utiliser des incantations qui ont comme objectif de faire du mal à une personne.
Dark Blood
Les Dark Blood sont des sorciers qui utilisent principalement du Malia pour user de leur magie. Leur “création” remonte à il y a bien des années, où l’idée de magie noire n’était pas encore un tabou, mais plutôt une innovation. Les sorciers remarquent à l’époque rapidement les conséquences de son usage et décident de l’interdire d’abord pour les actes terribles qu’elle encourage, mais aussi parce qu’elle écourte dramatiquement la vie des sorciers l’utilisant.
Les Dark Blood subissent les conséquences du Malia relativement vite après son utilisation. Si la descente dans les enfers est lente, elle est aussi douloureuse. La gravité des conséquences est relative à l’acte causé pour amasser du Malia. Si un Dark Blood tue une plante pour son incantation, il ressentira une grande fatigue. Si en revanche le sorcier décide de tuer un être-vivant comme un humain par exemple, les conséquences seront plus néfastes (perte d’un sens temporelle, grippe, etc.).
Au plus le Dark Blood fera utilisation de Malia, au plus son corps va pourrir dans le processus. Effectivement, si un sorcier fait une usage de Malia, les conséquences seront courtes, en revanche si c’est un sorcier qui l’utilise au quotidien, les douleurs seront constantes et chroniques jusqu’au point de non-retour où la guérison ne sera plus possible. Un sorcier utilisant constamment du Malia voit sa vie écourtée de nombreuses années, ils ne survivent souvent pas plus de dix ans.
Les Dark Blood sont reconnaissables, ils ont souvent des cernes, leurs cheveux prennent une teinte grises, leurs yeux sont rouges, ils tremblent et sont impulsifs et erratiques.
FORCE DE LEUR POUVOIR
Si les conséquences de l’utilisation de Malia ne semblent pas viable au long-terme, il n’en est pas moins que le Malia offre un pouvoir immense à son sorcier. On peut le comparer au pouvoir d’un Blue Blood. Un Dark Blood entraîné dans sa spécialisation, avec une bonne incantation et un grand sacrifice sera presque imbattable face à un sorcier de Red ou Blue Blood ayant le même niveau de connaissances. C’est pour cette raison que la magie se venge.
À noter que si un Dark Blood est définitivement plus puissant, il l’est seulement pour une courte durée. Les Red ou Blue Blood ont plus d’endurance comme la magie ne tente pas de les arrêter ou freiner. Un Dark Blood est rapidement épuisé par l’usage de Malia, le forçant à faire des erreurs.
RÉPUTATION AU SEIN DE LA SOCIÉTÉ
Les Dark Blood sont craints et très mal vus. L’utilisation du Malia est aujourd’hui interdite, cela n’empêche pas de nombreux sorcier à en faire quand même usage. Le problème, pour les sorciers de Dark Blood, est que leur usage de Malia est au bout d’un moment visible à l’oeil. Si celui-ci est prouvé useur de Malia, il sera incarcéré et probablement pendu pour infraction à la loi.
Il est possible pour un sorcier de Dark Blood d’utiliser du Mana et du Malia parallèlement. Il aura pourtant du mal à amasser assez de Mana (fatigue mentale et corporelle) et son usage d’infuseurs et d’incantations sera plus difficiles (comme si la magie tentait de lui mettre des barrières).
Blue Blood
Les Blue Blood sont les sorciers qui utilisent l’énergie démoniaque pour leur magie. Leur création remonte à il y a bien de décennies. Pour avoir un démon, il faut appartenir à une grande famille puisqu’elles sont les seuls à connaître les vrais noms des démons. Il en existe quarante-cinq ans tout, chaque famille en a donc 4 à 5 dans ses rangs. Les démons sont catégorisés en trois différents niveaux: les princes (les plus puissants), les démons puissants et les démons moindres. Les Princes sont souvent au service des patriarches ou matriarches des familles.
Pour avoir un démon, un sorcier doit faire face à un rituel propre à chaque grande famille. S’il gagne, il obtiendra alors le vrai nom du démon auquel il sera alors lié. Quand un sorcier meurt, son démon est renvoyé dans les enfers et le rituel est alors réorganisé au sein des branches de la famille pour trouver le nouveau sorcier auquel il sera lié.
Le démon offre une source d’énergie infinie à son sorcier, le sorcier en question ne devra donc pas amassé de Mana. Le démon sera également là pour le protéger (avec sa propre magie) et lui offrira alors sa loyauté contre des années de vie du sorcier (un minimum de vingt-cinq ans).
La longévité d’un Blue Blood est égale à celle d’un humain normal (donc à peu près cent ans) moins le nombre d’années de vie qu’il a offert à son démon. Plus le démon est puissant, plus il demandera des années de vie à son sorcier.
FORCE DE LEUR POUVOIR
Le sorcier ne devient pas plus puissant en ayant un démon, il devra apprendre ses incantations, l’utilisation de ses infuseurs comme tout autre sorcier. En revanche avoir un démon facilite grandement sa vie (puisqu’il n’a pas besoin de Mana) et il est automatiquement protégé par celui-ci. Un sorcier adversaire ne fait donc pas seulement face au Blue Blood, mais aussi au démon et devra donc tarrier les attaques de deux adversaires.
Il est possible pour un démon d’être renvoyé dans les enfers, son sorcier ne meurt pas, mais ne récupère pas les années de vie qu’il a perdu lors de la première invocation. Si la famille l’autorise, il peut à nouveau se lier à celui-ci, mais devra à nouveau donner des années de sa vie. Il est donc dans l’intérêt du sorcier à protéger son démon, afin que celui-ci ne “meurt” pas.
RÉPUTATION AU SEIN DE LA SOCIÉTÉ
Les Blue Blood sont respectés au sein du monde sorcier, pour cause ils sont signification de richesse et de noblesse. À ce jour seuls les grandes familles de la noblesse ont accès à cette sorte de magie, comme les vrais noms des démons sont des secrets très bien gardés.
Leur privilège d’avoir accès à une énergie infinie provoque bien entendu des jalousies. Par exemple au sein même des familles, puisque chacun souhaite avoir l’énergie d’un démon.
Un Blue Blood vivra donc très souvent une vie de vigilance, par peur d’être poignardé dans le dos. On tente d’ailleurs toujours de leur tirer les vers du nez pour découvrir le vrai nom de leur démon.
Démons
Les démons ne sont pas des êtres humains, ils sont plutôt des entités propres, des êtres qui peuvent être apparentés au monde du divin -ils n’ont aucun lien de sang. Ils sont originaires des Enfers, lieu de leur création et lieu où ils “vivront” jusqu’à ce que des sorciers les invoquent sur terre.
Néanmoins, si les démons ne sont pas humains, ils en prennent grossièrement la forme lorsqu’ils arrivent sur terre. Ce sont des êtres presque irréels, d’un grand charisme, dissimulant sous un voile invisible leurs caractéristiques physiques originelles et démoniaques (telles que des cornes, etc) grâce à leur magie protectrice. Cette magie leur permet d’éloigner toute éventuelle suspicion de la part d’autrui quant à leur origine démoniaque. Lorsqu’un démon décide d'ôter ce voile protecteur, ces spécificités physiques apparaissent aux yeux de tous. Chaque démon a des spécificités différentes, l’un peut par exemple avoir les yeux rouges, un autre des ailes ou un tas d’autres choses.
Le seul détail physique que les démons ne peuvent pas cacher par la magie sont leurs griffes : c’est pour cela qu’ils portent tous des gants.
LA MAGIE DEMONIAQUE.
Les démons possèdent une magie qualifiée de basique et protectrice, leur permettant de se dissimuler sur terre, mais ils possèdent également toutes les huit lumières. Cependant, une fois qu’un démon est lié à un sorcier, il ne peut utiliser que la même magie que son sorcier : il aura les bases de toutes les lumières, mais ne pourra faire des sorts avancés que dans la lumière dans laquelle son sorcier est spécialisé. Leur magie est pure, parfois appelée divine, car ils peuvent la créer à partir de rien (Ils n’ont pas besoin d’incantation, ni d’infuseur, contrairement aux sorciers). Cependant, cette puissance magique a une contrainte : ils sont liés à la volonté de leur sorcier, ils ne peuvent ni le trahir, ni contourner ses ordres, ni utiliser une autre magie que la lumière de son sorcier. Un démon est, par conséquent, véritablement aux ordres de son sorcier malgré son incroyable puissance.
LA VIE D’UN DÉMON
Les démons ne se souviennent pas de leur vie en enfer, les sorciers ont interprété cet endroit comme une sorte de limbes où le temps et l'espace n'existent pas. Une sorte d'anomalie magique où c'est un no man's land. Ils l'appellent l'enfer pour lui donner un nom mais cela n'a rien à voir avec le type d'enfer que nous connaissons dans la religion humaine.
L'enfer est généralement vide car les démons sont toujours actifs dans le monde des sorciers. Dès qu'un sorcier meurt, les rituels ont lieu pour choisir le nouveau Blue Blood. Dès qu'ils sont choisis, le démon est invoqué. Si le démon ne se souvient pas du temps passé dans les limbes/enfer, il se souvient de sa vie sur terre.
Les démons se reconnaissent car les voiles qu'ils créent pour cacher leur véritable forme aux autres sorciers ne fonctionnent pas entre eux.
Ils ne mangent ni ne boivent comme les humains, ils vivent du temps, c'est la raison pour laquelle ils se nourrissent principalement des années prises à leur sorcier, cela leur suffit jusqu’à la mort de celui-ci.
Durant leur vie sur terre, ils se font passer pour des serviteurs de leur sorcier ou se cacheront dans leur ombre. Dans l'ensemble, ils vivent une vie secrète et essaient de ne pas interagir avec les autres sorciers pour ne pas s'exposer.
INVOCATION D’UN DÉMON
Lorsqu’un Blue Blood invoque un démon, ce dernier exige de sceller un pacte : une vie à ses services, contre au minimum 25 années de vie du sorcier, la vitalité humaine étant la seule chose qui l’intéresse.
La vie du sorcier est liée à l’existence du démon sur terre, car lorsque le sorcier auquel le démon est lié vient à perdre la vie, le démon retournera dans les Enfers. Un démon ne peut pas réellement mourir, il sera seulement banni dans les Enfers si son enveloppe charnelle humaine vient à être tué.
Les identités des démons puissants sont des héritages familiaux dans la noblesse, des secrets de famille pour ainsi dire, et aucun nom ne doit être connu d’une autre famille noble ou d’un membre extérieur à la famille, car cela représente le risque de se le faire voler. (A noter que n’importe quel sorcier pourrait devenir un Blue Blood, si ce dernier connaissait le véritable nom d’un démon.)
Les familles nobles sont des familles nombreuses, et il est important de comprendre que tous les membres d’une famille ne possèdent pas de démon. Être en possession d’un démon implique d’avoir de grandes responsabilités, c’est pour cela que les familles ne le lègue pas gratuitement à leurs enfants. Lors de la mort d’un membre de la famille possédant un démon, un rituel est organisé pour déterminer qui est le membre le plus méritant de sa branche ou de sa famille. Les rituels, différents d’une famille à l’autre, peuvent être extrêmement violents, impliquant parfois la mort des perdants.
Un sorcier invoque un démon dans un simple rituel qui demande à celui-ci de former un pentagramme avec l’aide d’une craie blanche, de huit bougies déposées à chaque coin. Le sorcier se mettra alors à l’extérieur de celui-ci et appellera le démon de son vrai nom. Celui-ci apparaîtra alors au centre du pentagramme. Il est important pour le sorcier ne pas entrer dans celui-ci ou de venir en contact avec les lignes. Pour cause, lorsque les démons sont renvoyés dans les enfers, ils perdent leur source de vie et reviennent affamés. Hors de contrôle, cruels, ils n’ont plus rien de leurs traits humains et pourraient tuer le sorcier. Jusqu’à ce que le pacte est scellé le démon représente un grand danger. Le pacte sera seulement scellé à partir du moment où le sorcier fait couler de son sang dans le pentagramme. Alors le démon est nourri et reprend ses caractéristiques humaines.
LA HIERARCHIE DEMONIAQUE.
Les démons ne sont pas tous pareillement puissants, cela dépend de leur âge, du nombre d’années humaines qu’ils ont amassé et de leur expérience.
Il existe trois types de démons, classés par ordre hiérarchique :
Les Princes
Les démons puissants
Les démons moindres
Les princes sont les démons les plus puissants existant sur terre, ils sont les premiers démons, du coup les plus âgés et les plus expérimentés. Au plus le démon est puissant, au plus il offrira de l’énergie à son sorcier.
Par le pacte qui les lie lors du rituel, les démons ont pour mission de protéger leur sorcier contre tout danger. Les démons les plus âgés sont les plus puissants magiquement parlant. Un démon moindre ne fera pas de poids face à un Prince démon.
Les Princes
Ce sont les démons les plus puissants, appartenant souvent aux chefs de famille, c’est à dire la matriarche ou le patriarche.
Il existe en tout 8 princes démoniaques, chacun d’eux étant à l’origine associés aux huits familles : Alastor (Blackthorn), Asmodée (Cornaro), Bélial (Tudor), Belzébuth (Ozera), Léviathan (Sargent), Lilith (Montrose), Lucifer (Starkov), Orias (Greed).
Les démons puissants
Ils sont moins puissants que les Princes, mais ils restent beaucoup plus puissants que tous les autres démons. Ce sont les démons qui appartiennent aux héritiers et/ou aux personnes importantes dans la noblesse.
Il en existe une 15aine.
Les démons moindres
Ils sont les démons inférieurs, ceux qui sont les moins puissants dans la hiérarchie démoniaque. Ils sont souvent attribués au reste de la fratrie dans la noblesse, des personnes qui seront amenées à avoir des responsabilités moindres.
Il en existe une trentaine.
#rpg français#projet rpg#forum rpg#forumactif#rpg#twd#avatars forum#the wicked deep#the sorcery of thorns#la passe-miroir#the scholomance
8 notes
·
View notes
Text
Avant que disparaisse Alison, Hanna était obèse et devait faire face aux conséquences que cela entraînait. Un an plus tard, elle est devenue une jolie femme coquette, même pas Aria ne la reconnue quand elle est revenue d'Islande. Elle est devenue amie avec Mona Vanderwall, qui s'est elle aussi transformée. Hanna est prise en flagrant délit lorsque qu'elle vole des lunettes de soleil au supermarché de Rosewood. Sa mère est donc obligée de coucher avec l'inspecteur de police. Elle reprend contact avec Aria, Emily et Spencer lorsque le corps d'Alison est retrouvé et qu'elles commencent toutes les quatre à recevoir des messages d'une certaine -A. Hanna ne sort jamais sans une "fiole" de Whisky. Elle sort avec Sean, fils d'un ministre. Lorsque les deux jeunes gens font leurs devoirs chez Hanna, cette dernière se montre très démonstrative et Sean la repousse. Hanna a peur qu'il la voie encore comme une amie, encore comme la fille qu'elle était auparavant. Elle fait beaucoup de shopping avec Mona et n'aime pas de voir que Wilden, le policier avec qui sa mère a couché, la suive. Après la découverte dramatique du corps d'Alison, Hanna participe aux funérailles, où elle rencontre ses amis. Après la messe, les filles reçoivent un message d'un étranger qui signature -A qui dit : « Je suis toujours là et je sais tout ! » Même si Hanna a beaucoup changé physiquement, elle est toujours aussi généreuse et gentille. Parmi les quatre amies, elle est la plus audacieuse et la plus honnête, n'ayant pas peur de dire ce qu'elle pense. Cependant, elle est naïve et donne facilement sa confiance. Hanna est très spirituelle et sarcastique mais également très réfléchie et aux petits soins de tout le monde. Elle ferait tout pour préserver la sécurité de ceux qu'elle aime. Elle est très protectrice de ses amis et montre son côté "féroce" lorsqu'elle les défend. Elle a tendance à s'attirer des problèmes à cause de sa nature impulsive et rebelle. Cependant, elle est naïve et donne facilement sa confiance. Comme ses amies, Hanna a une liste de secrets qu'elle tente de préserver et qui est menacée par A-. Elle était la complice d'Alison avec Aria, Emily et Spencer le soir où Alison a rendu Jenna Marshall aveugle. Sa mère a volé de l'argent sur son lieu de travail pour les sortir de leurs difficultés financières. Elle a été draguée par le fiancé d'Ella Montgomery, Zack et bien d'autres. Hanna est habituellement toujours la première à découvrir les secrets des autres parmi les quatre filles : elle fut la première à découvrir qu'Emily était lesbienne (également qu'elle avait écrit une fausse lettre pour l'université), elle fut la première à découvrir qu'Aria et Ezra sont en couple et elle fut la première à découvrir que Spencer a volé la dissertation de Melissa. Elle fut également la première à apprendre par Aria, que Maggie, l'ex-petite amie d'Ezra, n'a pas avortée et que donc, Ezra est papa d'un petit garçon. C'est aussi elle la première à apprendre qu'Alison sortait avec un mec plus vieux. Je ne fais pas un copier/coller de la série pour autant.
Joue avec : Caleb Rivers
4 notes
·
View notes