"D'autres que moi écrivent comme ils parlent, moi j'écris comme je me tais." A. Maalouf Ecrivain aux heures d'insomnie perdues. Si vous daignez lire... Merci. L. Rossi
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Still life. 24.11.2021. Pen
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Dirt
Et c'est alors que pour la première fois depuis des années, voire des décennies, l'espace confiné de l'avion qu'elle avait pris lui sembla familier et rassurant. C'était un vieux souvenir, une page de son passé qui ne cessait de la rattraper, comme les monstres sous le lit tendant leurs bras exsangues vers les chevilles des enfants qui ne rêvent plus. Seulement cette fois, les doigts n'étaient plus ignobles, la griffe du souvenir l'avait saisie, enfin, et il y avait presque en cela quelque chose de rassurant. Depuis longtemps, elle pouvait enfin se voir pour ce qu'elle était et cela apparaissait comme une reconnaissance tardive et douloureuse, ainsi qu'un vieil ami dont le temps et les aléas de l'existence nous ont éloignés. L. Rossi 04/2019
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youtube
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Au petit matin
Tu sais, tu sais, c'est la boîte oubliée :
Celle au fond d'un placard relayée.
Elle a une place inattendue,
Celle qu'on jette, qu'on ne veut plus.
Ce sont les souvenirs périmés,
Ceux qui n'ont ni essence, ni matérialité,
Ceux qui ne paraissent pas réels,
Qui ont un goût léger et une odeur cruelle,
Ceux qu'on balance à la poubelle,
Après les avoir disséqués au scalpel,
Les avoir abîmés par le feu, la colère, le désespoir,
Après avoir trouvé un repos illusoire.
Ils ont une saveur âcre, ils crient comme des bêtes,
Se transforment parfois en silhouettes
Qui sur les murs sortent par surprise
Pour étrangler mieux ton âme grise.
Tu sais, tu sais, j'ai parcouru la rue sourde:
J'avais les jambes et la tête lourdes.
C'était au petit matin, il faisait froid,
Et c'était doux de rentrer se cacher chez soi.
J'ai cherché, fouillé, partout un souvenir à garder,
Quelque chose qui ne vaille pas la peine d'être effacé.
J'ai suivi le boulevard comme une bavure,
Un trait qui se souhaitait sans rature.
En vérité les ponts n'ont aucune utilité
Puisque dans le brouillard tout reste séparé :
Pas de chaleur, pas de lien, pas de sourire,
Si bien qu'on sursaute au moindre éclat de rire,
Au moindre signe de tête, à la reconnaissance faussée,
D'un corps au loin marchant sur les pavés.
On croise à chaque tournant une image connue,
Une brume mémorielle, et la rue à nu.
L. Rossi 2020/2021
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Des bleus à l'âme
J'ai des bleus à l'âme, aurait pu dire Sagan. En quoi elle s'égarait. J'ai des bleus à l'âme, au corps et à l'intérieur du cœur. Ils grignotent, morceau par morceau, mon esprit et s'étalent visiblement, triomphant.
C'est comme grincer des dents dans son sommeil et avoir la mâchoire douloureuse au réveil, s'observer comme une étrangère, avec méfiance, dans le miroir au petit matin, et se chercher, tenter de se trouver dans son propre regard, quand le soleil refuse de se lever, bien dissimulé derrière la brume. Lune du jour et nuages lourds.
Il n'y a plus rien à reconnaître, encore moins soi-même puisque l'on devient informe, invisible, effacé à la gomme. On se transforme en palimpseste.
Je suis devenue un trait de crayon à papier dépourvu de signification. Pas un point final, ni d'interrogation. J'ai le mérite et l'avantage d'être continu.
Il n'y a pas de rideaux aux fenêtres alors, c'est comme si la nuit n'existait pas. Il n'y a plus de repos, ni d'obscurité complète, ni de temps, ni d'envie.
C'est un journal de pensées sans idée; et, puisqu'il n'y a plus rien, la solitude se retrouve, s'apprend de nouveau, s'enlace avec appréhension et une forme suave de reconnaissance.
Paradoxe total, raison désabusée et cœur ouvert: le stylo court, dénué de vivacité. Il est bleu.
L. Rossi
#Écrire bleus writing réflexion entre-soi introspection#maux writer life pen peurdelapageblanche écritureaccidentée#Freedom liberté lâcher-prise letgo sentiments
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Pour A.
J'avais des mots dans la tête:
C'était rempli d'idées pas très nettes,
De jolies phrases, de beaux discours,
Pourtant j'suis incapable d'en faire le tour.
T'as créé une musique d'été,
Un truc qui peut pas s'démoder;
Un juillet en poème...
Devine la dernière rime en -aime.
Mais j'ai pas souri comme ça,
À m'en décrocher la mâchoire,
Depuis... Depuis jamais en fait.
Tu peux pas savoir l'effet qu'tu as
Quand tu souris dans l'noir:
Y'a pas mieux pour chavirer.
Ça fait pas mal, j't'assure,
Tu sais que j'suis pas dans la demi-mesure.
T'es pas juste une étoile qui passe.
Hey, si tu veux, j'te fais de la place !
N'importe où, peu importe,
Avec toi j'ferme plus ma porte.
T'as fait un grand fracas en entrant
Comme dans un rêve étrange et pénétrant.
Mais j'ai pas souri comme ça,
À m'en décrocher la mâchoire,
Depuis... Depuis jamais en fait.
Tu m'as envoyé "Me jette pas";
Ami d'la poésie, bonsoir,
J'valse depuis le 7 juillet.
Ça s'est passé en un éclair,
Avec ton regard, t'as envoyé ma tête en l'air.
T'as soufflé sur un feu follet
Sans réaliser ce que t'allumais.
Pourtant j'ai pas d'allumettes,
Promis, j'voulais pas rentrer dans ta tête
Même si j'suis un peu folle, un peu sorcière,
J'comptais pas mettre le feu à la poudrière.
Mais j'ai pas souri comme ça,
À m'en décrocher la mâchoire,
Depuis... Depuis jamais en fait.
J'sais bien que t'as rien fait pour ça,
Que c'était juste le hasard d'un soir
Et que, sans réfléchir, t'as choisi de rester.
Finalement tu l'auras eue, ta chanson,
Même si j'ai pas encore la bande son.
J'voudrais t'filmer sur grand écran
En 16/9ème comme chez les grands,
Voir ton sourire en gros plan,
Pouvoir repasser ta voix indéfiniment,
Entendre tous les soirs ta respiration endormie
En t'observant dans la pénombre, à l'infini.
J'sais bien que t'as rien fait pour ça,
Pour m'décrocher la mâchoire,
Ou peut-être un peu, avoue-le, allez.
Tu pouvais pas juste être là,
J'crois pas aux hasards du soir
Ni d'un :"OK, j'prends l'canapé."
Alors tu sais, ce sont pas mes plus beaux mots
Mais ça a surgi sans prévenir, en flot,
Quand je t'ai vu, senti, entendu
Et livré mon cœur à nu.
T'habites mes jours et mes nuits,
J'te cherche au réveil dans le lit;
Tu es beau de ce que tu es,
Tant par tes pensées que ton regard éclairé.
Tu sais, j'ai pas souri comme ça
Et j'fais pas de la peine à voir
Tandis que c'est vers toi que j'suis tournée.
J'sais bien que t'as rien fait pour ça
Et il y a une drôle d'étoile qui brille ce soir;
Tu m'fais valser depuis le 7 juillet.
L. Rossi 28/07/20
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Le silence consacre aux mots leur profondeur Lorsque la nuit s'éloigne aux premiers rayons d'or Quand la chaleur traverse le matin le corps, Les propos ricochant aux quatre coins du cœur.
C'est l'alourdissement du soleil sur la peau Qui freine les mouvements ainsi que l'esprit Divaguant, tortueux, sur le sable, alangui, Accueillant froidement de l'eau le lent tempo.
Le plaisir insensé d'un présent éprouvé, D'instants frêles créant une joie égrenée, Coule, sans regret, le long des rives arides,
Fleurissant les bords de mer au gré des pensées. C'est l'éphémère croissant, un soir animé, S'évaporant lorsque paraît l'aurore avide.
L. Rossi 13/07/2020
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Le soleil s'est couché ce soir et avec lui a disparu ma gaieté, comme si de sa chaleur dépendait mon humeur et que, tout au long de la journée, il n'avait fait que me donner un avertissement me signifiant un bonheur temporaire. Ainsi, ressurgissant après une longue amnésie, il y a cette chose en moi, ce manque, qui me déchire de l'intérieur, qui hurle à travers mon corps et mon esprit afin de se rappeler à moi un peu plus à chaque seconde. Sur un air de musique, un peu mélancolique je l'avoue, je m'allonge sur mon lit et mes yeux repassent devant eux et sans répit ces images qui ont fait notre bonheur, nos joies et nos tristesses mais qui, malgré tout, nous ont façonné à leur façon.
Mes pupilles voient revivre devant elles des moments que je croyais perdus à jamais: un rayon de soleil dans un champ de colza un soir d'été, ma main caressant légèrement les brins de blé quand j'étais enfant, la joie de courir pour se jeter dans les bras d'un être cher après une longue attente. Je sens, bien sûr avec ces images, chaque odeur qu'elles ont pu contenir et ce qu'elles avaient de magique pour mon jeune âge. Ma vie défile alors devant mes yeux. Péniblement. Comme si me rappeler me coûtait un effort surhumain. Car il n'est pas facile de se remémorer les choses que l'on a perdues; cela nous fait mal et nous aimerions souvent pouvoir les attraper en tendant simplement la main devant nos yeux, ou les éloigner en soufflant doucement sur ces instants et en faire ainsi une feuille légère qui se décroche d'un arbre et ne fait que croiser notre chemin.
Retrouver mon enfance, voilà ce que je souhaiterais. Qu’est-ce que ça veut dire « grandir », d’ailleurs? Qui peut dire: « Moi, j’ai trouvé la réponse? » Avec nos petits « moi » et nos grands egos, qui sommes-nous donc pour nous déclarer adultes quand nous le jugeons bon? A chaque enfant qui si dissimule en chacun de nous, et pour l’enfant que nous avons tous un jour été et que nous continuons parfois d‘être, je demande à ce que la part d’innocence que nous possédions et nos petits secrets si bien enfouis au fond d’une cabane dans un bois, ou d’un journal intime, ne disparaissent jamais de notre mémoire. Car c’est là ce que nous conservons de plus précieux et que réside ce que nous sommes réellement.
L. Rossi
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On s'ennuie beaucoup l'été et l'on se refuse à faire ce que l'on devrait. Seule, on se renferme et sous le poids de ce jour que l'on ne sait plus voir, on se décide soudainement à embrasser le monde, en quête de compagnie. Les rencontres se tissent, par un regard, un geste, une parole, par le destin qu'on a forcé. On s'enivre dans la lourdeur du soir ; l'air moite colle les vêtements à la peau et l'on aspire tout à la fois au rire, à disparaître, à partager, à découvrir. Alors les jambes vous guident, le corps prend le dessus sur l'esprit et on se laisse faire. Sensation agréable que de ne pas prendre soi-même de décision, pour une fois. Il n'y a plus rien de tangible. On sait. Simplement. Et l'on se baigne dans la foule avec l'espérance d'être noyée par la vague. La réalité se dissout, enfouie, avec celle des bars et des restaurants qui s'éteignent au loin. Besoin d'air. Sortir. Trouver l'extérieur alors que la véritable prison est notre corps. S'enivrer, encore. Enfin, s'extirper et contempler la ville déjà chaude. Voir le jour surgir en étant la première à y croire mais, surtout, réaliser que l'on avait oublié que celui-ci finit toujours par se lever. S'étonner de la vacuité du temps. Sourire en rentrant nu-pieds avant d'apercevoir une nouvelle fois la nuit venir. "Ô temps, suspends ton vol."
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Le jour tombe au-delà de l'horizon puisqu'il n'y a plus rien pour le retenir. Puis, le soleil s'étouffe dans l'eau, la vapeur siffle en s'élevant, dessinant une couche à la fois mince et opaque de brume au-dessus du lac. Les montagnes se confondent dans l'obscurité et se serrent : elles ont froid. On perçoit seulement le reflux calme sur la rive et le grésillement solaire faiblissant peu à peu. Sur la grève et dans l'écume, je dépose mes chaussures et inhale la condensation épaisse. Odeur de bruyère, d'algue et d'herbe rosée. J'ai l'amour qui fatigue et le cœur au bord des lèvres, les yeux secs à force d'essayer constamment de les ouvrir et la folie qui guette. Je vois à contre-jour, en demi-teinte ; la pluie ruisselle bruyamment tandis que toi, toi, tu es assourdissant avec tes iris clairs et ton absence qui ricoche sur les arbres et dans la nuit. Les pieds s'activent, deviennent humides et le corps habillé trouble la surface. La chevelure flamboie dans un dernier rayon jeté par le néon déchu. On entend les nuages.
L. Rossi 28/11/19
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Si tu me suis la nuit
A travers mes pensées et mes insomnies,
Je te montrerai, au détour de paroles interdites
Ce que cela fait d'être maudite.
Il n'y aura rien d'insipide,
Ni de longue phrase au sens vide.
Tu liras dans ma vieillesse et mes rides,
Les mots déposés dans l'obscurité, apatrides.
De mes pensées ravagées je te ferai faire le tour;
Il y aura, sans doute même, quelques mots d'amour
Dont la délicatesse et l'émoi passés
Détruiraient les amants les plus passionnés.
Et si tu n'es pas effrayé par mon esprit corrosif,
Ni par ces rameaux compulsifs
Qui grandissent
Et laissent apparaître mes vices,
Je te parlerai de la Beauté,
Dont le sens m'échappe au-delà des nuées,
Celle qui fait frémir mon être,
Ma seule amante, peut-être.
L. Rossi
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Il y a de ces paroles qui restent coincées au fond de la gorge, sur le fil des cordes vocales, sans pouvoir sortir. C'est tout le corps qui en pâtit dans un moment de faiblesse, dans un imprévu que l'on n'a pas mesuré et qui détruit, pierre après pierre, l'ensemble de nos certitudes. Alors, on tente de les enterrer, sous une petite butte de sable sur laquelle le vent souffle afin de mieux nous les rappeler constamment, presque douloureusement.
On se retrouve à contempler la mer et à se confondre avec. Le flux lèche la grève et, soudainement, il devient notre langue. On en a plein la bouche et l'on tousse, on s'étouffe, ça râpe et ça gratte, tandis que l'on s'obstine à retrouver une saveur, une texture, connue et rassurante, lapant avec difficulté, jusqu'à l'écoeurement, l'eau salée et les galets roulants.
L. Rossi
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