vuedufuji
Vue du Fuji
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Petits évènements et anecdotes japonaises
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vuedufuji · 9 years ago
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Petits coins du Japon : Koyasan (préfecture de Wakayama)
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Dans sa partie la plus septentrionale, la préfecture de Wakayama devient le territoire de la montagne sainte de Koyasan et de ses nombreux temples tous classés au patrimoine de l’UNESCO. Même en dehors de Koyasan cette partie de la préfecture est riche en sites intéressants, et pas seulement pour les amateurs de temples. C’est encore une région difficile d’accès pour les touristes étrangers mais les efforts et le temps passés en valent la peine.
1- Faire l’expérience d’une nuit en temple à Koyasan. C’est une activité phare dans tout Wakayama mais aussi dans tout le Japon. Les retraites spirituelles d’une semaine ou plus ou tout simplement une nuit en temple sont la grande affaire du Mont Koya, une ville de temple fondée au VIIIe siècle par le moine Kobo Daishi. Koyasan compte pas moins de 52 shukubo, logements en temple avec tous leurs particularités. Selon le lieu que vous choisissez vous serez plus ou moins immergés dans la vie du temple et ses règles. On retrouve cependant toujours la même base : vous passez une nuit dans une salle commune en tatami sur des futons. L’extinction des feux se fait très tôt pour correspondre au rythme des moines et vous dégustez un exemple de shojin ryori : la cuisine des temples. Le shojin est une cuisine entièrement végétarienne et particulièrement inventive pour offrir au corps ce dont il a besoin sans transgresser la compassion envers tous les êtres vivants. Koyasan est particulièrement réputé pour ses différentes manières d’accommoder le tofu (koyadofu) et le rendre semblable à une viande par sa consistance. Faite avec peu, cette cuisine n’a eu d’autre choix que d’innover. Selon le temple où vous logerez vous aurez aussi la possibilité de faire l’expérience de la méditation ajikan, spéciale à ces lieux. Les shukubo proposent aussi des ateliers de calligraphie (shodo), de copie de sutras (textes sacrés bouddhistes), copie d’images sacrées ou encore assister au service du matin du temple (qui a lieu généralement entre 6h00 et 6h30 au soin de la cloche). Le logement en temple est loin d’être la manière la plus confortable de dormir au Japon mais en venant au mont Koya vous savez que vous ne venez pas pour le confort mais pour une expérience unique dans un des lieux les plus sacrés du Japon.
2- Se détendre près des plages et onsen de Shirahama. Shirahama est l’un des onsen les plus connus et fréquentés du Japon avec le Dogo onsen de Matsuyama. Cela près de mille ans que les voyageurs s’y arrêtent pour prendre les eaux chaudes. On y trouve pas loin de 120 établissements thermaux. L’endroit est aussi réputé pour sa grande plage de sable blanc, celles-ci sont rares au Japon, l’archipel est en effet secoué par le volcanisme et les séismes, ses côtes sont donc généralement découpées en hautes falaises comme on peut en voir non loin de là en se baladant dans la nature intacte du parc des falaises Sandanbeki. Les visiteurs recherchent beaucoup ces paysages naturels intenses et se dirigent en particulier vers le rocher Engetsu-to. Ce rocher sur la mer forme un arc par lequel depuis la côte on peut voir le soleil se lever. Sur la page elle-même on trouve des onsen, il n’est pas courant de pouvoir se baigner dans une piscine d’eau thermale à moins de 10 mètres de l’océan avec un paysage quasi-tropical face à soi (l’onsen Shirasuna). On peut conseiller en particulier le Saki no Yu qui est un onsen public en plein air, face à l’océan. On profitera aussi de Shirahama pour ses nombreux restaurants très animés remplis de jeunes venus se détendre entre eux. Ashiyu Yokocho est particulièrement agréable avec ses restaurants qui ont la particularité d’offrir des bains de pied d’eau thermale à leurs clients. On mange et on boit en gardant les pieds au chaud dans l’eau.
3- En apprendre plus sur la production de la sauce soja à Yuasa. La sauce soja est l’un des ingrédients les plus connus de la cuisine japonaise. C’est un des produits qui s’est exporté le plus facilement, vous trouvez ainsi des sauces soja dans tous les supermarchés en France. Cette sauce soja a justement été inventée dans la préfecture de Wakayama à Yuasa au XVIe siècle comme un produit dérivé de la célèbre pâte de miso. En visitant la maison Kadocho fondée au en 1841 vous pourrez voir des cuves de fermentation de plus d’un siècle encore utilisée pour une production « à l’ancienne ». Cette sauce soja, vendue dans la boutique à côté du musée, est plus forte en goût et donne vraiment l’impression de gouter une version plus ancienne du shoyu. C’est une très bonne étape pour tous ceux qui veulent faire du tourisme gastronomique au Japon. En étant encore à Wakayama vous pourrez goûter cette sauce soja avec le poisson frais local ou dans la soupe des Wakayama Ramen, la variante locale de ce plat national.
4- Faire l’expérience de la production d’objets d’arts en laque à Wakayama. Au centre Uruwashikan vous pourrez tenter un atelier de réalisation de laque makie. Ces objets de laque, souvent des plateaux et de la vaisselle sont décorés à la feuille d’or par un patient travail de peinture. Le makie est un artisanat local depuis le XIVe siècle et avait son centre autour de Wakayama à Kainan. Le centre Uruwashikan propose une initiation à cet artisanat et un parcours pédagogique pour découvrir ses règles et son histoire. On peut y voir en particulier les cuves contenant la laque et les objets utilisés pour l’appliquer sur les cœurs en bois. Comme toujours le centre est associé à un magasin vendant les œuvres produites sur place. Cela va de la vaisselle laquée aux coques d’Iphone laquée à la feuille d’or. L’artisanat japonais sait vivre avec son temps.
5- Découvrir le marché aux poissons de Wakayama. Le Kuroshio market est le marché aux poissons de Wakayama. Vous pouvez avoir déjà visité le marché Tsukiji de Tokyo ou d’autres marchés au Japon mais Kuroshio est un des seuls à proposer des démonstrations pour les visiteurs. Ce sont en particulier les démonstrations de découpe du thon qui attirent sur place. Les pêcheurs peuvent découper un énorme thon d’une main experte en quelques coups de couteau, ils le font devant vous de la manière la plus spectaculaire possible. Il existe de plus un espace public de BBQ, vous achetez votre poisson ou votre thon et vous avez juste en face du marché des grills déjà prêts à utiliser pour régaler, il faut juste penser à apporter une sauce ou un accompagnement pour avoir un excellent déjeuner sur le port. Tant que vous êtes à Wakayama, profitez-en pour jeter un coup d’œil au château local qui est une reconstruction fidèle en bois. On peut voir des expositions d’armes et tenter une cérémonie du thé pour un petit prix.
A noter : Depuis Wakayama vous avez la possibilité de faire une traversée en ferry de 2 heures vers Tokushima dans l’île de Shikoku et d’explorer les chemins de pèlerinage de Kobo Daishi. Il est facile de reprendre le train jusqu’à Takamatsu et revenir sur l’île principale du Honshu en un peu plus de deux heures. C’est un moyen original et peu connu de traverser cette région du Japon.
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vuedufuji · 9 years ago
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Petits coins du Japon : Kumano (préfecture de Wakayama)
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La préfecture de Wakayama est constituée de toute la partie occidentale de la côte de la péninsule de Kii. C’est un lieu peu fréquenté par les touristes étrangers mais connu par les Japonais. La région est difficile d’accès mais c’est un haut lieu du tourisme balnéaire et du tourisme thermal. On y trouve aussi de très nombreux chemins de pèlerinages et des temples inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.
1- Emprunter les chemins de pèlerinages du Kumano Kodô. Cette partie de Wakayama est célèbre pour une série de trois sanctuaires shinto : Kumano Hongu, Kumano Nachi et Kumano Hayatama. Depuis Ise et Koyasan il existe 5 chemins de pèlerinages reliant tous ces sites sacrés. La plupart de ces chemins sont encore peu aménagés et fréquentés par des pèlerins actuels. Les marches sont difficiles et on ne peut les conseiller qu’à des randonneurs avertis. Il existe cependant des portions tout à fait faisables si on a deux heures de temps à y consacrer. Il s’agit de la section reliant la ville côtière de Kii-Katsuura  au sanctuaire de Kumano Nachi. Descendez du bus à Daimonzaka et poursuivez jusqu’au sanctuaire. La balade sera déjà intense mais vous serez plongés dans la nature des montagnes de Kii et il y a des salles de thé où s’arrêter en chemin.  
2- Visiter le temple de Nachi Taisha et ses chutes d’eau. Le sanctuaire de Kumano Nachi Taisha lui-même vaut le déplacement. Le temple lui-même est intéressant, construit dans une architecture shinto propre à la région de Kumano que vous ne trouverez pas ailleurs. Il est surtout placé dans un décor à couper le souffle. Depuis la pagode à cinq étages du temple vous aurez une vue imprenable sur les chutes d’eau de Nachi, 30 mètres de haut. En été elles sont en partie dans la brume, ce qui les rend parfaitement mystérieuses mais au printemps elles sont entourées de sakura blancs et en automne de feuillages écarlates. En toute saison l’endroit fera le bonheur des photographes. Les lieux sont peu fréquentés par les étrangers.
3- Faire une croisière pour voir les baleines depuis Kii-Katsuura. Kii-Katsuura est le point de départ vers Kumano Nachi mais c’est surtout un port sur l’océan qui prend place sur un littoral déchiqueté qui abrite des criques et des hôtels cachés. Le marché au poisson local est très bien fourni, surtout en thon, et c’est un régal de s’y arrêter déjeuner. Mais depuis ce port vous aurez la possibilité de faire des croisières côtières. Depuis votre bateau, voguant sur le Pacifique vous aurez une superbe vue sur la côte volcanique déchiquetée. Il existe aussi une croisière permettant d’aller voir les baleines qui ne sont pas rares dans la région. Ces baleines ne sont pas chassées contrairement à l’image que nous avons du Japon chasseur de baleines. Celles-ci sont des célébrités locales choyées, les habitants de Kii-Katsuura étant plutôt pour la protection de leur espèce.
4- Profiter des onsen en bord de mer. La même ville est aussi connue pour ses onsen. Rien qu’en marchant dans les rues près du port et des hôtels vous trouverez régulièrement des bains de pied chauffés par la géothermie entièrement gratuit avec vue sur l’océan. On peut y rester des heures. Il existe aussi d’autres onsen plus importants mais donnant eux-aussi sur l’océan, la meilleur vue pour un bain chaud à l’air libre. Le plus connu de ces onsen est le Bokido, un onsen dans une grotte dans la vaste entrée fait un cadre sur l’océan. Essayez sinon le Kishu Chomon no Yu qui se situe sur l’île privée de l’hôtel Nakanoshima. On peut y accéder même sans être client de l’hôtel et profiter des bains à l’air libre, en plein nature, face à l’océan. Il n’y a pas mieux.
5- Faire du rafting sur la rivière Kitayama. Dans un autre style, en s’éloignant de la côte, du côté de Shingu on peut remonter la vallée de la Kitayama et la redescendre de manière inattendue. La rivière servait autrefois de voie de transport pour les troncs d’arbres abattus en amont et qui étaient acheminés en radeaux. Vous l’aurez compris vous avez la possibilité de monter sur des radeaux de troncs d’arbres pour descendre en rafting les courants (pas trop durs) de la Kitayama. L’expérience secoue un peu mais est totalement sure.
Mais aussi : Si vous continuez sur le littoral vous arriverez à Kushimoto et ses célèbres rochers Hashigui qui forment une ligne de piliers de roche alignés le long de la côte sur près d’un kilomètre. Toujours dans le tourisme naturel, la descente de la vallée de Doro en navire de tourisme permet de découvrir la nature japonaise intacte dans une gorge encaissée qui s’illumine d’or et de rouge en automne.
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vuedufuji · 9 years ago
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Les petits coins du Japon : la préfecture de Mie (Ise)
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En 2016 la préfecture de Mie sera sur tous les médias en vue du futur G20 qui s’y tiendra. La plupart des visiteurs connaissent le lieu pour les très célèbres sanctuaires d’Ise qui sont un n°1 logique pour notre petite liste. Mais à part cela ?
1- Visiter les sanctuaires d’Ise. Le sanctuaire extérieur et le sanctuaire intérieur d’Ise font partie des lieux de pèlerinage incontournable au japon. Ils sont dédiés aux divinités les plus importantes du panthéon shinto, en particulier la déesse solaire Amaterasu, ancêtre de la famille impériale. Tous les guides présentent ces lieux dans les détails. Cependant, lorsque vous visitez les sanctuaires pensez à vous éloigner un peu des bâtiments principaux. Ils sont magnifiques mais ils ne sont pas les seuls, il y a près de 130 sanctuaires satellites à l’intérieur de leur espace sacré, tous suivent les principes de construction de l’architecture shinto et sont plus facilement visibles. A l’entrée du sanctuaire extérieur (Geku) vous trouverez aussi le nouveau musée Sengukan qui présente un modèle à taille réelle du sanctuaire principale et de ses méthodes de reconstruction.
2- Se détendre dans les rues d’Oharaimachi, face au sanctuaire d’Ise. En sortant du sanctuaire intérieur d’Ise, le Naiku, vous trouverez à votre droite une longue rue commerçante, l’Oharaimachi. Ise est un centre de pèlerinage depuis des siècles et les sanctuaires reçoivent des visiteurs qui hier comme aujourd’hui avaient besoin de se reposer et se restaurer. La rue Oharaimachi continue donc d’être une rue de restaurants, de salles de thé et de repos qui accueillent les clients dans des salles vieilles de plusieurs siècles. A noter en particulier l’établissement Akafuku Honten, le plus célèbre qui propose depuis trois siècles de boulettes de pâte de riz enrobées de pate de haricots rouges azuki : l’akafuku. Commandez quelques douceurs et elles vous seront servies dans la salle commune de repos sur des tatamis et avec un bon thé vert. Vous aurez la possibilité de rester autant de temps que vous voudrez à regarder le paysage de la rivière et ses cerisiers. La vue au printemps est inoubliable.  
3- Découvrir l’île des perles de Mikimoto. Les pêcheuses de perles d’Ama sont l’autre élément du patrimoine de Mie. Les célèbres plongeuses entièrement vêtues de blanc sont une image reconnaissable entre toutes. Sur la petite île de Mikimoto, près du rivage de Toba, vous trouverez un musée extrêmement bien fait sur leur mode de vie et sur leurs trouvailles. Des œuvres entièrement en perles locales sont exposées. Vous aurez aussi l’occasion de voir les pêcheuses à l’œuvre puisqu’elles continuent leurs activités dans les eaux qui entourent l’île. C’est une excellente idée d’étape pour compléter votre visite des alentours d’Ise. N’oubliez pas de vous arrêter au Meoto Iwa, les deux rochers reliés par une corde sacrée de paille de riz qui symbolisent la fidélité amoureuse.
4- Faire l’expérience de la patrie des ninjas à l’Iga-ryu museum. Non loin du village de Koka, dans la préfecture de Shiga, se trouve son grand rival historique, le village ninja d’Iga. C’est d’Iga que les arts ninjas, le ninjutsu, se développa lors de la guerre de Gempei (XIe siècle). C’est de là que les seigneurs de la guerre trouvaient leurs meilleurs mercenaires. C’est encore là que vous trouvez le musée d’Iga-ryu, l’école ninja d’Iga. On y expose des collections anciennes et authentiques capables de faire la part entre la légende et la réalité (la légende ayant été créée par les ninjas eux-mêmes comme une arme pour intimider l’adversaire). Des représentations régulières de techniques de combat et de dissimulation ont lieu tous les jours. On peut éventuellement s’inscrire à des ateliers, celui de marche sur l’eau par exemple. Le musée se trouve dans le périmètre de l’ancien château d’Ueno, une place forte du XVe siècle disposant d’une partie de ses tours de défense (yagura) et possédant les murs les plus hauts de tout le Japon. Ses murailles au-delà des douves font parfois plus d 30 mètres de hauteur.
5- Faire une randonnée sur le Kumano Kodô. Le Kumano Kodô est l’un des chemins de pèlerinages qui sillonnent la péninsule de Kii. Dans la préfecture de Mie vous trouvez principalement l’Iseji qui reliait les sanctuaires d’Ise aux sanctuaires de Kumano et du Mont Koya. C’est à Owase que vous trouverez la section la mieux conservée et la plus belle. Il s’agit tout de même d’une balade de 2 ou 3 heures selon vos capacités et le chemin que vous prenez. La section d’Owase, appelée aussi la passe de Magose, est une section en pente, assez difficile d’accès mais entourée par la forêt, des cryptomérias centenaires et majestueux. On voit à l’occasion des sanctuaires isolés ainsi que des chutes d’eau qui rendent le parcours magique. Le mieux est encore de le parcourir à partir de juin, en été. La couverture des arbres vous fournira une protection contre la chaleur et l’humidité rendra les lieux encore plus mystérieux. Si vous disposez d’une voiture ou si vous louez un taxi, essayez d’aller jusqu’à Maruyama Senmai. C’est un lieu perdu dans la campagne mais où on peut encore voir des rizières en terrasses semblables à celles de l’Asie du Sud-Est. Ce genre de paysage est assez rare au Japon et celles-ci sont encore entretenues et en activité.
Mais aussi : dans un tout autre style vous serez aussi proche du circuit de F1 de Suzuka où se déroule un Grand Prix. La visite n’est évidemment intéressante que lors des compétitions et des journées d’essai. N’oubliez surtout pas, à aucun prix, de déguster le très célèbre bœuf Matsuzaka, originaire de la ville du même nom. Meilleur que le bœuf de Kobe ou le bœuf noir, c’est la meilleure viande de tout le Japon où chaque bête est élevée et choyée. Déguster un yakiniku ou un steak de Matsuzaka sera un régal, même s’il faudra y mettre le prix.
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vuedufuji · 9 years ago
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Les petits coins du Japon : le lac Biwa
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L’Ouest du lac du Biwa est une véritable solution pour changer radicalement de paysage par rapport à Kyôto. Juste en franchissant les montagnes d’Higashiyama vous vous retrouvez dans une partie du Japon tournée vers la nature et les activités sportives. On y trouve aussi quelques sites sacrés de première importance. Une option à garder en tête surtout si vous en avez assez des temples de Kyoto ou si vous êtes avec des enfants.
1- Grimper jusqu’aux temples du mont Hiei. Hieisan est l’un des lieux les plus saints du Japon, la montagne fut en son temps une véritable ville de temples de l’Enryakuji comme le Mont Koya avant d’être détruite par Oda Nobunaga. Aujourd’hui on y accède souvent par Kyoto mais le chemin par le lac Biwa est plus beau avec un téléphérique partant de Sakamato qui permet de dominer toute la préfecture. Là-bas vous aurez la possibilité de cheminer dans les bois vers des temples anciens et très respectés. Les temples sont construits sur plateformes gigantesques et offrent des activités de méditation ou de calligraphie. Il y a là de quoi faire une demi-journée entière voire plus en s’oxygénant en dehors de Kyoto.
2- Prendre une leçon de maniement du sabre japonais à Otsu. Otsu est une ville qui fait quasiment partie de la banlieue de Kyoto et se situe sur les bords du lac. Comme sa voisine elle compte de nombreux temples anciens et s’y promener à vélo est très agréable. On y trouve aussi des représentations de Kembu, une danse du sabre qui faisait partie de l’entraînement des samurais. L’école Samurai Kembu offre ainsi un spectacle de ses meilleurs élèves mais propose aussi des initiations au maniement du sabre par des maîtres. On ne trouve pas souvent des occasions de ce genre au Japon, c’est pour cela qu’elle est remarquable. Notez que l’initiation se fait en portant le kimono et le hakama (le pantalon de kimono). Il ne s’agira pas véritablement d’entraînement au combat mais une manière de maîtriser ses gestes et de les coordonner, cela ne peut être que profitable.
3- Se dépenser dans la vallée de Biwa. Un peu plus au Nord de Hieisan vous trouverez un autre téléphérique qui vous mène jusqu’au complexe sportif de la vallée de Biwa. Vous trouverez de tout là-bas : sports d’hiver, randonnées, parapente, traversée de la vallée accrochés à un filin etc. C’est un endroit où les gens de Kyoto vont pour se détendre sans avoir à aller jusque dans les Alpes japonaises. Les pistes de ski dominent le lac Biwa et en descente on a vraiment l’impression que l’on va terminer à l’eau.
4- Faire de la plaisance près du lac Otomegaike. Le lac Otomegaike est le plus grand lac annexe au lac de Biwa. L’endroit est très connu au Japon car c’est là que vous aurez l’atmosphère la plus authentique. On y trouve des pêcheries, des brasseries de saké, de nombreux restaurants et beaucoup d’espèces animales propres à la région. C’est une beauté naturelle, surtout au printemps. Il faut donner une mention spéciale au sanctuaire de Shirashige qui permet de voir un très beau torii ( portique sacré) flottant sur l’eau près d’une plage aux eaux transparentes. Les plages sont d’ailleurs monnaie courante et on pratique autour d’Otomegaike les sports de plaisance ainsi que le kayak. C’est de là aussi que s’envolent les excursions en montgolfière au-dessus du lac Biwa. C’est une étape sport et nature autour de Kyoto.
5- Faire la croisière sur le lac Biwa. Que ce soit pour traverser le lac ou simplement pour la promenade vous avez de bonnes raisons de prendre un des navires faisant la promenade sur le lac de Biwa. Ils partent depuis Otsu et se rendent jusqu’à Kusatsu, Hikone ou Nagahama de l’autre côté du lac. Une belle balade rafraichissante.
Mais aussi : La visite du musée de Biwa à Kusatsu permet d’avoir un aperçu de sa richesse animale avec la partie du musée occupée par un aquarium d’eau douce. Seule chose perturbante, les restaurants voisins donnent à déguster les mêmes espèces que vous aurez vu.
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vuedufuji · 9 years ago
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Petits coins du Japon : Hikone et le lac Biwa (Shiga)
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En quittant Nagoya on entre dans la préfecture de Shiga. Shiga tourne autour du lac de Biwa, une véritable petite mer intérieure aux portes de Kyoto. La préfecture de Shiga est extrêmement riche mais connue, éclipsée par l’ancienne capitale voisine. C’est un endroit parfait pour s’éloigner des groupes de touristes, faire dans l’originalité, sans avoir à aller loin.
1- La ville et le château de Hikone. Attention trésor national ! Le château de Hikone fait partie des châteaux originaux comme Inuyama mais à une échelle plus grande et mieux conservé encore. On se promène en barque dans les douves du château lors de la saison des cerisiers en fleur. On se promène le long de rue ancienne de Yumekyobashi qui conserve l’image des anciennes villes sous le château. Si vous allez au temple de Gokokuji le matin vous pourrez profiter du marché aux puces de Hikone de Asaichi et aller admirer ensuite le très beau jardin de Genkyuen et sa salle de thé, le tout avec une superbe vue du donjon et du lac à tout moment. A bonne idée est d’aller à Gokan Seikatsu pour louer des vélos pour parcourir cette petite ville. Hikone est parfait pour une demi-journée ou une journée entière hors de Kyoto et de ses foules.
2- Découvrir la vraie histoire des ninjas à Koka. Cela ne sort pas de Naruto ! Koka est véritablement le lieu d’origine des premiers villages ninja et conserve encore aujourd’hui des lieux qui sont liés à leur histoire. Le Koka Ninja Village n’est certes plus un village ninja mais conserve un musée contenant des artefacts véritables et une école pour apprendre les techniques traditionnelles du ninjutsu. Non loin de là se trouve le Koka Ninjutsu Yashiki, une ancienne demeure de ninjas parsemée de pièges et de cachettes contre les éventuels assaillants. Inutile de dire que les enfants adorent les lieux.
3- Faire l’expérience des céramiques de Shigaraki. Shigaraki est une autre de ces régions possédant encore des fours de céramistes locaux et une tradition vivante d’artisanat. On pourra aller visiter le Ceramic Cultural Park qui propose de produire vos propres pièces mais vous aurez surtout tout intérêt à vous rendre au Shigaraki Kenzo Tobo. C’est l’atelier de l’artiste Ogawa Kenzo, un maître qui a ouvert un centre où il vous enseigne rapidement comment produire et cuire vos céramiques. Le plus intéressant c’est que vous utiliserez vos productions pour le repas qui est prévu à la fin de l’expérience. Vraiment original.
4- Faire une balade sur les canaux d’Omihachiman. Si vous voulez une balade le soir ou durant la période des cerisiers en fleurs, vous pouvez essayer la balade en barque sur les canaux de Omihachimabori. Omihachiman est une ville voisine de Hikone, toujours sur la route de Kyoto. Ses canaux permettaient l’approvisionnement en marchandises mais sont devenus aujourd’hui une attraction touristique magique en soirée. Toujours à Omihachiman on peut profiter d’un véritable marché aux puces japonais à Himure no Mori, non loin des canaux.
5- Partir à la découverte de l’île de sacrée Ckikubu. L’île de Chikubu est sacrée depuis l’aube du Japon. Cette petite île au milieu du lac n’est pas habitée mais renferme quelques autels shintô particulièrement importants. Ils sont réputés pour avoir été un lieu de retraite pour des artistes de toutes les époques du Japon. On y accède par une petite croisière à partir de Nagahama. Les bateaux sont réguliers (5 par jour) et on est transporté hors du monde en peu de temps. A Nagahama, allez déjeuner dans le quartier de Kurokabe, un quartier qui a  gardé l’atmosphère de l’époque Meiji et de nombreux cafés très sympathiques.
Mais aussi : Essayez de visiter les musées autour du lac Biwa comme le musée Miho. Ce dernier a été réalisé par l’architecte Pei, déjà auteur de la pyramide du Louvre, et expose des pièces d’arts de la route de la Soie. Le musée d’art moderne de Sagawa est plus orienté vers l’art contemporain.
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vuedufuji · 9 years ago
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Petits coins du Japon : Nagoya et ses alentours
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Après avoir vu quelques points intéressants de la préfecture d’Aichi il est temps de se diriger sur sa grande ville : Nagoya, et ses alentours. Nagoya a la réputation d’une ville industrielle peu intéressante pour les touristes. Même si peu s’y arrêtent il y a là-bas des choses à découvrir.
1- Aller dans la ville sous le château d’Inuyama. A voir absolument ! Le donjon d’Inuyama est le plus ancien du Japon et l’un des seuls à avoir été désigné trésor national. Le château domine la rivière Kiso qui était autrefois la frontière de la province d’Owari. L’endroit est magnifique et vous pouvez monter au sommet du donjon. Mais il n’y a pas que cela. Le château d’Inuyama est encore entouré de sa ville sous le château et de ses rues à l’ancienne. On y trouve aussi un jardin spécial contenant l’Urakuen, une salle de thé vieille de quatre siècles bâtie par un des frères du célèbre Oda Nobunaga. C’est une excursion d’une bonne demi-journée à faire depuis Nagoya.
2- Essayer le centre de la céramique de Seto. Seto est le cœur de la production des Setomono, un type de céramique locale très apprécié et la ville elle-même de Seto est encore largement tournée vers la production des céramiques. Plusieurs endroits se visitent autour de cette thématique comme le Setogura museum ou le musée préfectoral d’Aichi. Ces lieux vous font revivre l’expérience des fours de céramistes locaux et certains ateliers permettent même de réaliser soi-même ses propres céramiques. Les anciens fours sont localisés autour du chemin Kamagaki, un bon chemin de promenade pour les amateurs de céramique japonaise.
3- Visiter le sanctuaire shinto d’Atsuta. Il est peu connu mais le 2e sanctuaire shinto le plus sacré du Japon après les sanctuaires d’Ise. C’est le temple de la déesse solaire Amaterasu et il renferme l’un des trois insignes du pouvoir des empereurs : l’épée Kusanagi. Vous ne la verrez pas, trop sacrée pour vos yeux mais le sanctuaire est bâti dans le même style shinto très sobre que les sanctuaires d’Ise et si vous n’avez pas l’occasion d’aller à Ise, vous en aurez-là un avant-goût. Le sanctuaire est inséré dans un parc au cœur de la ville de Nagoya et mérite la promenade. On y mange de très bonnes nouilles Kishiden en se promenant autour.
4- Découvrir le château de Nagoya. Le château de Nagoya correspond à ce que je n’aime pas dans les châteaux japonais : une reconstitution hâtive en béton. L’original était la demeure d’une branche de la dynastie Tokugawa et était magnifique, il est parti en fumée lors des bombardements de 1945. Cependant depuis 2008 Nagoya reconstruit patiemment le goten, le palais, qui devrait être terminé en 2018. C’est un travail admirable respectant l’architecture traditionnelle et restaurant le lieu dans les moindres détails. Certaines parties sont déjà ouvertes et on peut en outre observer les restaurateurs à l’œuvre. C’est réellement un travail d’orfèvre à voir.   Au passage on ira visiter le musée d’art Tokugawa, voisin, qui conserve une très grand nombre de reliques de la dynastie des shoguns, notamment beaucoup d’armures, épées, costumes, tous authentiques.
5- Se promener dans le parc de Meijimura. Meijimura est un cas à part au Japon. C’est une reconstitution du Japon du début du XXe siècle, la fin de la période Meiji. Les bâtiments ne sont cependant pas des faux mais de véritables constructions d’époque Meiji démontées et déplacées, elles viennent en fait d’un peu partout au Japon. On y trouve entre autres l’ancien Hôtel International de Tokyo, des éléments du palais impérial, des échoppes et des autres bâtiments sauvés par leur valeur architecturale. Le lieu est populaire auprès des Japonais qui y retrouvent l’air de la Belle Epoque made in Japan. De nombreuses productions y sont filmées pour obtenir des paysages et une atmosphère si particulière. Un véritable voyage 100 ans dans le passé.
Mais aussi : Dans Nagoya même vous aurez l’occasion de visiter le grand aquarium du port de Nagoya et le navire-musée Fuji, un ancien brise-glace qui fut la gloire des expéditions antarctiques japonaises. Le musée des sciences vaut aussi le détour avec l’un des grands planétariums au monde et bien sûr on citera le musée de l’automobile Toyota. Du coté des expériences intéressantes vous pourrez aller assister à la pêche au cormoran comme elle se pratique toujours sur la rivière Kiso, non loin d’Inuyama.
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vuedufuji · 9 years ago
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Petits coins du Japon : Aichi
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Petits coins du Japon : Aichi
Aichi est la préfecture de Nagoya, mais en venant d’Hamamatsu vous passerez par plusieurs localités dignes d’intérêts, toujours sur la route du Tokaido qui reliait Edo à Kyoto. Aichi correspond aux anciennes provinces d’Owari et Mikawa, terres d’origine des célèbres seigneurs de la guerre Oda Nobunaga et Tokugawa Ieyasu.
1- Visiter le Toyota Kaikan et l’usine Toyota. C’est du tourisme industriel, loin de notre image du Japon mais cela en vaut la peine et c’est gratuit. En visitant le Kaikan vous aurez l’occasion de voir l’évolution de la marque mais aussi ses chaînes de production et ce n’est pas rien pour une multinationale de cette taille. De plus Toyota elle-même est une petite ville qui possède quelques rues agréables où se promener et déjeuner.
2- Se balader à Asuke et les gorges de Korankei. En remontant après Toyota on arrive à Asuke qui est une petite ville très agréable. On s’y promène dans les anciennes petites rues, on peut traverser un pont vermillon entouré de cerisiers en fleurs. Les érables autour du temple de Korakuji sont très élégants. Mais on viendra pour l’Asuke Yashiki qui est un éco-musée reconstituant un village d’artisans spécialisés dans le tissage et le papier. Vous trouverez votre bonheur pour acheter de l’artisanat authentique et l’ambiance période Edo est très bien reconstituée.  Le parc de Korankei est très beau en automne au point qu’il reste ouvert le soir pour permettre de voir les arbres illuminés.
3- Essayer le musée du papier d’Obara. Le papier japonais washi est très célèbre et Obara s’en est fait une spécialité. C’est l’occasion de voir un très bel artisanat encore très actif, d’acheter des souvenirs, voire de faire vous-même du papier washi souvent décoré de fleurs incluses dans le papier. Obara est aussi connu pour ses cerisiers très particuliers, ils fleurissent non seulement au printemps mais aussi en automne, ce qui est absolument unique au Japon et mérite le détour.
4- Gouter le miso de Hatcho no Miso no Sato. Le musée se trouve à Okazaki et c’est un endroit délicieux. Le musée est associé à une boutique et un restaurant où vous pouvez goûter le miso produit sur place. La production de leur miso suit les règles traditionnelles et vous apprendrez tout sur l’histoire du plus incontournable des ingrédients japonais. Les bâtiments eux-mêmes existent depuis l’époque Meiji mais ils possèdent encore des cuves datant de plusieurs siècles.  A recommander aux amateurs de tourisme gastronomique.
5- Suivre le chemin de la céramique. C’est un lieu un peu plus reculé puisqu’il faut aller jusque dans la péninsule de Chita, sur la baie du même nom. Toute la préfecture d’Aichi est connue pour sa céramique et du côté de Tokoname vous trouverez une promenade près de l’océan bordée d’anciens fours de céramistes, dont certaines toujours en activité. On y trouve d’anciennes maisons de marchands de l’époque Edo comme la maison Takita. Inutile de dire qu’il y a un grand nombre de petits ateliers et de boutiques sur votre chemin. En une heure vous rejoignez ainsi les musées INAX qui sont un ensemble de musées d’artisanats regroupés dans une institution commune. Un chemin plus long de 4 km existe aussi.  
Mais aussi : Nous sommes après tout dans l’ancienne province de Mikawa, patrie des Tokugawa. Vous pourrez aller vous promener à Okazaki pour le château (reconstruit) et le Toshogu qui est le temple familial de l’ancienne dynastie des shoguns. Un dernier point à voir dans cette partie d’Aichi serait sans contexte l’Imo Bog de Toyohashi, un chemin dans des marais protégés qui sont très connus pour les balades au cœur de la nature très préservée. A Aichi on trouve de quoi régaler les amateurs de tourisme historique, naturel, industriel, artisanal, gastronomique, et cela sans faire trop de route.
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vuedufuji · 9 years ago
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Petits coins du Japon : Hamamatsu (Shizuoka-Ouest)
En poursuivant à l’Ouest de Shizuoka vous trouverez deux stations de Shinkansen offrant chacune des possibilités de visites intéressantes. Si vous ne voulez pas vous presser sur e chemin entre Tokyo et Kyoto.
1- Visiter le château de Kakegawa. Kakegawa n’est pas un grand château mais il offre un ensemble très intéressant qui offrira une vision complète d’un petit château de province, loin des grands châteaux monumentaux. On y trouve aussi un palais (goten) d’époque Edo parfait pour comprendre la vie d’un petit seigneur. Enfin on profitera de la salle de thé Ninomaru pour s’essayer à la cérémonie du thé dans un charmant jardin. La ville de Kakegawa est elle-même très agréable et la meilleure saison pour visiter le château est le printemps quand le donjon est entouré de cerisiers en fleurs.
2- Se détendre au lac Hamanako et les onsen de Kanzanji. Le lac Hamanako est une lagune ouverte sur l’océan qui est devenu un resort comptant de très nombreux onsen avec des bassins ouverts sur la vue du lac. Dans la presqu’île de Kanzanji, autour du temple du même om on pourra se promener longuement, prendre le téléphérique, visiter ses parcs floraux et fruitiers. Si vous cherchez une étape rafraichissante, c’est le bon endroit.
3- Le pèlerinage des trois temples d’Enshû. Les temples de Yusanji, Kasuisai et Hattasan constituent un pèlerinage bouddhiste en trois actes qui se termine généralement à Hattasan. Les trois temples ont des intérêts divers mais on peut participer à des méditations à Kasuisai et Hattasan est connu pour son parc de 700 cerisiers. En juillet on vint y admirer la fête des lanternes, Mantousai. Des dégustations de thé sont aussi disponibles ainsi que des Yakuyoke dango (nappés de pâte de haricots rouges).
4- Tenter l’expérience de Kaori no Oka Chapia. Nous sommes encore dans la grande région productrice de thé, Kaori no Oka Chapia offre donc une belle opportunité de tout en découvrir. Sa culture, sa production, sa dégustation avec notamment des démonstrations de cérémonie du thé. Si vous venez dans la région avec dans l’idée de découvrir le thé japonais, c’est l’un des meilleurs endroits qui vous pourriez trouver.
5- Visiter le château de Hamamatsu. Légèrement moins intéressant que Kakegawa, le château de Hamamatsu est une reconstruction en béton récent mais dispose encore d’un palais conservant de nombreuses reliques de la famille Tokugawa. La dynastie des shoguns avait des liens forts avec le lieu et le fondateur du shogunat d’Edo, Tokugawa Ieyasu y résida 17 ans avant de devenir le maître du Japon. Le château est dans un beau parc de cerisiers.
Mais aussi : Hamamatsu compte de nombreux musées d’entreprises. La ville a été le berceau de nombreuses industries, Yamaha notamment y a créé un musée des instruments de musique très complet et Shiseido y possède son musée d’entreprise ainsi qu’un musée des parfums. D’un autre côté Hamamatsu dispose aussi de sites naturels à voir comme la grande grotte de Ryugashido ou les dunes de sable de la plage de Nakatajima.
Mention spéciale : Il faut impérativement s’y arrêter pour déguster un plat d’unagi, des anguilles grillées nappées et placées sur du riz, c’est un plat qui restaure les forces, un des plus populaires de tout le Japon et Hamamatsu est son centre.
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vuedufuji · 9 years ago
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Petits coins du Japon : Shizuoka
Vous sortez de Tokyo ou Kyoto et d’un coup vous ne savez plus quoi visiter. Partir dans les villes de provinces et les campagnes du Japon sans rien connaître du Japon et vous serez assurés de passer à côté de coins intéressants. Aujourd’hui : où aller quand vous êtes à Shizuoka (partie centrale, nous parlerons d’Hamamatsu à l’Ouest et d’Izu à l’Est à une autre occasion).
1- Monter visiter le temple du Toshogu à Nihondaira : le temple n’est pas très connu mais c’est tout de même la tombe du premier shogun Tokugawa Ieyasu ainsi qu’un temple presque entièrement recouvert d’or ! On y trouve juste à côté un musée contenant le trésor du temple : les épées et armures de tous les shoguns de la dynastie des Tokugawa qui ont régné durant trois siècles sur le Japon. Ce n’est pas rien tout de même. On y accède par un téléphérique, c’est cela ou une volée de 1000 marches.
2- Se promener dans le jardin Sunpu (ancien château de Sunpu). La balade elle-même n’est pas le principal mais vous pouvez ainsi visiter Tatsumi Yagura, la tour de guet de l’ancien château de Tokugawa Ieyasu et sa porte fortifiée. On y trouve une belle statue du shogun entourée de cerisiers et un très beau jardin payant, le Momijiyama. Dans Momijiyama il faudra absolument essayer la cérémonie du thé. Pour 1000 yens vous entrez dans un espace hors du temps et êtes reçus par un véritable maître de thé d’une très grande gentillesse envers les étrangers.
3- Voir les champs de thé de Makinohara. C’est le pays du thé, les plus grandes exploitations de tout le Japon. Le thé japonais est le thé de Makinohara et les champs sont justes magnifiques avec la taille des arbustes si particulières. Mention spéciale pour Greenpia, une exploitation biologique qui offre la possibilité de cueillir soi-même le thé et dispose d’un restaurant (dans l’ancien maison familiale en bois) qui propose une délicieuse cuisine au thé, tout y est à base de thé (évidemment).  
4- Se rendre sur la plage de Miho. Plutôt risqué et à réserver pour les journées par temps clair. Cette plage volcanique aux sables noirs est connue pour sa vue du Mont Fuji qui domine l’ensemble mais n’est pas toujours visible. Essayez surtout au printemps et en automne.
5- Prendre la ligne Oigawa. C’est la seule et unique ligne de chemin de fer fonctionnant encore avec une machine à vapeur. Elle traverse des paysages et des viaducs au milieu des montagnes de Shizuoka. On passe pour l’occasion au-dessus de lacs aux eaux translucides pour finir à Kawane dans les nombreux onsen du lieu pour prendre les eaux chaudes. Un régal.
Mais aussi : La passe de Satta (une promenade sur le rivage de la baie de Suruga avec une superbe vue du Mont Fuji), Gyokuro no Sato (une salle de thé traditionnelle dont le jardin d’érables devient magnifique en automne), Kashi no Ichi (un excellent marché aux poissons spécialisé dans le thon).
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vuedufuji · 9 years ago
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Le château de Kakegawa, plongée dans la période Sengoku.
On est loin des grands châteaux seigneuriaux comme Himeji. Kakegawa n'était qu'un petit château d'un petit vassal des Tokugawa mais qui disposait tout de même de son donjon et de son goten (palais).
Le donjon est de taille réduite et a été reconstruit dans les années 90', le goten est original. L'endroit a cependant l'avantage d'avoir été reconstruit selon les techniques d'époque sans béton (contrairement à ceux de Nagoya, Osaka et Hiroshima).
L'endroit a l'avantage de nous montrer un château de taille humaine, facilement visitable et compréhensible, élégant et rempli de détails sur les systèmes de défense et la vie dans ces places fortes. L'endroit n'est jamais débordé par les touristes et au printemps il est entièrement entouré de cerisiers en fleurs d'une blancheur éclatante.
On y va par le train local (depuis Shizuoka en une heure) et même directement en Shinkansen depuis Tokyo en heure. L'endroit coûte 510 yens.
Vous y trouverez aussi une agréable maison de thé pour vous essayer à la cérémonie du thé dans un cadre authentique et reposant. Le thé y est délicieux, nous sommes proche des grands champs de thé de Makinohara.
Une belle excursion d'une demi-journée à faire en sortant des sentiers battus.
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vuedufuji · 9 years ago
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Lundi 16 novembre, devant l’ambassade de France à Tokyo.
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vuedufuji · 9 years ago
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Le Japon en plein boom touristique.
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En 2015 le Japon a accueilli presque 14 millions de visiteurs étrangers, c’est 5 millions de plus que les résultats de 2010, avant Fukushima. Ce n’est pas fini, pour l’année 2016 en cours le Japon avait déjà reçu la visite de 11 millions de visiteurs en juillet, tout semble indiquer que le record va être battu, 15 ? 16 ? 18 millions ? Les paris sont ouverts.
Pourquoi cet engouement ?
Il tient e une raison très simple : le yen faible. La valeur du yen est restée faible sur une longue période et se situe aux alentours de 135 yens pour 1 euro. Une très bonne affaire pour les touristes qui sont toujours effrayés par le coût d’un tel voyage, surtout en ce qui concerne les transports. Tout coûte moins cher, à cela il faut ajouter la politique du gouvernement Abe qui tente de transformer le Japon en destination touristique de masse d’ici 2020 et les Jeux Olympiques, ce n’est pas gagné mais les efforts sont là.
Il faut rajouter aussi que beaucoup de destinations de vacances se sont fermées ces dernières années : les pays du Maghreb (Tunisie) et du Proche Orient (Egypte et Syrie), plongés dans l’instabilité n’attirent plus. De même que beaucoup de pays d’Asie confrontés à l’instabilité (Thaïlande) ou à l’insécurité sanitaire. Même en Europe, la Grèce n’attire plus autant de voyageurs. Les touristes sont donc à la recherche de destinations sures, cela profite aux Etats-Unis, au Canada, aux pays scandinaves et au Japon. Si on ajoute à cela un billet moins cher et une monnaie faible, les chiffres s’expliquent facilement. Qui vient au Japon ?
Parmi les voyageurs au Japon, les plus nombreux sont évidemment les ressortissants des pays voisins, Chinois en tête, suivis des Coréens et des Taïwanais qui viennent généralement attirés par le shopping de marques japonaises, le tourisme culinaire.
Parmi les Occidentaux, les plus attirés par le Japon sont les Américains (600 000 visiteurs), les Australiens, les Britanniques et en 4e position les Français (120 000 visiteurs). Dans leur cas il s’agira plus d’un tourisme culturel autour des deux pôles incontournables de Tokyo et Kyoto. Le Japon tente actuellement de séduire ces visiteurs précisément en les faisant revenir une deuxième fois au Japon et c’est là tout l’enjeu de la politique actuelle.
Bienvenue au Japon
Cela passe par la promotion du tourisme dans les médias et aux yeux des Japonais : les touristes est présenté de manière positive comme une personne qui aime le Japon et amène des devises. Le tourisme permettrait de soutenir l’économie, d’ouvrir l’esprit des Japonais sur l’extérieur, les rendre fiers de leur patrimoine et d’améliorer l’image du pays à l’international.
Dans le même esprit de nouvelles destinations secondaires se développent pour diversifier l’offre touristique et encourager les deuxièmes séjours : l’achèvement du Shinkansen Hokuriku entre Tokyo et Kanazawa vise à développer le tourisme d’une région riche mais éloignée de l’axe touristique Tokyo-Kyoto. De même pour le Kyushu, principale région touristique en devenir.
Le Japon est-il sur la bonne voie, les chiffres tendent à le prouver mais ces bons résultats ne dépendent-ils pas que de la bonne conjoncture et de la faiblesse du yen. Le Japon saura-t-il vraiment devenir une?
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vuedufuji · 9 years ago
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Pourquoi le Mont Fuji est-il si important pour les Japonais?
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C’est une des questions que l’on me pose souvent en visitant le Japon. C’est que le Fuji est un symbole inévitable, pourtant la réponse n’est pas simple.
Le nom Fuji lui-même a des origines mal connues. Généralement on pense qu’il signifie « grand ancien » ou « volcan » dans la langue de l’époque Jômon, la préhistoire japonaise. En kanji le mot s’écrit avec le signe de la prospérité ce qui explique en partie que de voir le mont Fuji, en réalité ou en rêve, est un signe de chance.
Mais il faut se mettre à la place des premiers Japonais. Le Mont Fuji est un volcan isolé, il ne fait pas partie d’une chaîne de hautes montagnes mais domine tout un ensemble de montagnes basses et de plaines côtières et se voit très bien depuis le rivage. Les peuplades de cultivateurs et de pêcheurs étaient dominés toute leur vie par cette masse, parfois rougeoyante et dangereuse. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour que la montagne soit identifiée à une divinité.  
De plus l’apparition et la disparition des neiges sur le sommet constituaient un véritable calendrier naturel pour tout observateur faisant de la montagne un point de référence. En tant que volcan ses pentes étaient aussi très fertiles, ce qui est peut-être à l’origine de ce choix de kanji pour écrire le nom du Fuji.
Le Fuji est donc un kami dans la religion shintô. Mais pas seulement.
Quand le bouddhisme fut introduit au Japon durant le VIe siècle le mont Fuji fut rapidement identifié à l’une des montagnes sacrées du bouddhisme. Les représentations faites de la montagne la montre comme le siège de la trinité du Bouddha et ses bodhisattvas, la forme du Fuji peut aussi être assimilée à celle du Bouddha méditant. Sa forme quasiment parfaite conique donnait évidemment une impression de réalisation surnaturelle (un peu gâchée par le nouveau cratère à mi-pente apparu lors de l’éruption du XVIIIe siècle), le genre d’abstraction que le bouddhisme zen appréciait particulièrement pour la méditation.
Le Mont Fuji devint le thème de la peinture bouddhiste, zen ou non, devenant omniprésente aux alentours du XVIe siècle quand les pèlerinages par ascension commencèrent. Avec l’installation du pouvoir à Edo à la même période le Mont Fuji fut associé à la nouvelle capitale, d’où on pouvait voir le volcan par temps clair. Tous les artistes d’estampes résidant à Edo, le mont Fuji fut l’un de leurs thèmes de prédilections.
Pour les rares visiteurs étrangers au Japon et pour les premiers Européens à arriver sur place, la montagne était souvent la première chose visible du Japon depuis leur navire. Le Mont Fuji devint alors un symbole national à l’étranger. Les raisons sont nombreuses et expliquent le nombre croissant de personnes faisant l’ascension et le classement du Mont Fuji au patrimoine de l’UNESCO.  
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vuedufuji · 9 years ago
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Un œuvre en détail : le Kô-getsudai du temple Ginkaku-ji.
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Un tas de sable, une œuvre. Oui, au Japon c’est possible.
Nous sommes au coeur du temple Ginkaku-ji, un des lieux les plus élégants de Kyôto et célèbre pour son jardin et sa sobriété. C’est le jumeau discret du célèbre pavillon d’or. Le temple a été construit pour être résidence du shogun Ashikaga Yoshimasa au XVe siècle avant d’être converti en lieu de méditation bouddhiste.
Et c’est de cela qu’il s’agit précisément. Ce cône de sable est un élément d’un jardin sec permettant aux moines de se concentrer dans leur méditation pour atteindre l’Éveil.
Les mauvaises langues disent qu’il s’agit d’un tas oublié par les ouvriers à la fin de la construction mais plus sérieusement on ne sait pas à partir de quelle date il fut mis en place (il est régulièrement refait lorsque les pluies ou les guêpes fouisseuses l’endommagent).
Sa symbolique est assez claire : il figure le mont Fuji aux lignes si pures dominant une étendue de sable plat aux motifs de lignes parallèles : l’océan. Cet océan a généralement dans le bouddhisme le sens de l’humanité et de ses passions (les vagues qui risquent de faire couler le navire) au-dessus duquel le Fuji (assimilé alors à la doctrine bouddhiste) émerge pour porter le sage au dessus de ces contingences.
Le sutra de la guirlande reprend d’ailleurs la métaphore en expliquant que l’âme d’un sage serait aussi pure et calme qu’une mer sans vent dans laquelle le monde se reflèterait. Tout cela mène à une pensée bouddhiste très poussée et à la méditation. Toujours est-il que la plupart des jardins secs japonais (karesansui) reprennent le motif des vagues dans leur ratissage.
La présence de cette masse de sable au cœur d’un jardin extrêmement fourni et délicat est là aussi pour créer un contraste fort en signification : abstraction géométrique et foisonnement, non-vivant et vivant.
La présence de cette abstraction géométrique conique permet aussi dans un sens plus pratique une meilleure concentration. N’avez vous jamais fixé un point sans le voir pendant que vous pensiez à beaucoup d’autres choses? Il s’agit du même genre de point de fixation.
Tentez l’expérience en visitant le Ginkaku-ji, asseyez vous sur le rebord de la véranda du temple et prenez le temps de fixer votre esprit sur ce point avant de vous laisser à la méditation. Si vous avez un emploi du temps serré, ne le tentez pas, 1 heure est si vite passée.
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vuedufuji · 9 years ago
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Il était un petit navire ... à Izu
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Si vous prenez le temps de vous arrêter dans la péninsule d’Izu (à 40 minutes de Shinkansen de Tokyo) vous aurez l’occasion d’admirer des paysage très variés : montagnes, sources chaudes, plage et côtes déchiquetées.
Nous avons essayé la balade en bateau depuis Dogashima sur la cote Ouest de la péninsule, sur la baie de Suruga. Pour y aller nous n’avons eu qu’à descendre à la station Mishima puis prendre le train local jusqu’à Dogashima.
Et nous avons eu l’occasion d’admirer un littoral de toute beauté. Les roches volcaniques descendues du Mont Fuji à des époques reculées ont été déchiquetées par l’érosion des vagues. Les falaises sont couronnées d’une végétation luxuriante et de temps en temps une minuscule plaine côtière laisse de la place pour un tout petit village et quelques rizières.
La balade depuis Dogashima a pour pour but la grotte de lumière. Une cavité naturelle où un puits laisse entrer un rayon de soleil. L’eau de la grotte s’illumine et laisse comprendre pourquoi le lieu est réputé. C’est aussi un lieu historique puisque Minamoto no Yoritomo est sensé s’y être caché de ses ennemis les Taira lors de sa fuite d’Izu au XIe siècle.
Après une si belle balade il ne vous restera plus qu’à retourner à Dogashima essayer un des nombreux restaurants de sushis et de fruits de mer du lieu avant de partir profiter des sources d’eau chaudes de Shuzenji.
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vuedufuji · 9 years ago
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Le geste : Le kaiten sushi, les restaurants à sushis sur tapis roulant, valent aussi le détour pour voir le travail et le geste précis et rapide du préparateur. C’est aussi beaucoup moins cher qu’un véritable restaurant de sushis, où de toute façon vous ne pourrez pas entrer sans être recommandé par quelqu’un.
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vuedufuji · 9 years ago
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Une œuvre en détail, la porte Karamon du Toshogu de Nikkô.
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Les visiteurs récents au mausolée de Tokugawa Ieyasu à Nikkô le savent, la très célèbre porte Yomeimon est actuellement en réparations, invisible.
Nous avons cependant notre petit lot de consolation, la porte karamon, ou porte chinoise, dernière porte du sanctuaire, elle sépare les quelques privilégiés admis jusque là du bâtiment contenant le kami de Ieyasu. Elle se devait donc d’être somptueuse.
On l’a surnomme porte chinoise du fait de la forme arrondie de sa toiture qui est motif ancien repris de la Chine. Dans ce cas précis cependant la décoration vient encore renforcer l’aspect chinois.
La porte est constituée de différentes essences d’arbres ainsi que d’ornement dorés dans le style luxueux d’Azuchi-Momoyama (dont la pensée centrale peut se résumer : “plus ça brille mieux c’est”). La majeure partie de la porte est recouverte d’un emplâtre blanc (couleur funéraire) et, par contraste, chaque pilier porte des appliques de bois non peint représentant des dragons ou des branches de cerisiers (les fleurs sont figurées dans une essence plus claire pour rendre leur blancheur). Ces appliques se détachent par endroit du pilier pour donner du relief à l’ensemble.
C’est surtout sur le linteau que les sculpteurs ont démontré leur talent. le registre montre une scène de palais chinois d’époque Song où l’empereur se situe au centre entouré de ses fonctionnaires (portant les coiffes de magistrats) et ses courtisans. Dans les ailes du palais sont figurés des instruments de musique (de cour). Ieyasu était shogun, dictateur militaire, pas empereur... N’y aurait-il pas là un petit message “discret” des Tokugawa aux visiteurs pour indiquer qui était le réel patron au Japon? D’autant plus, sacrilège, l’empereur représenté au centre serait figuré avec les traits de Ieyasu (et à voir la bouille empâtée aux grosses joues, il faut admettre qu’il y a une ressemblance).
Le registre supérieurs donnent des scènes naturelles évoquant le paradis bouddhiste de la Terre Pure (oui, nous sommes dans un sanctuaire shintô, ne vous posez pas de questions). On y retrouve encore les 4 animaux “royaux” de l’iconographie chinoise : dragon, licorne, phénix et lion. Une série de 12 appliques de bronze doré représentent aussi les 12 signes du zodiaque chinois.
Bref, comme on pourrait s’y attendre dans un bâtiment avec cette fonction, Tokugawa Ieyasu nous est représenté comme un Fils du Ciel, saint bouddhiste, kami shintô, ordonnant les hommes et la nature autour de sa personne, rien de moins.  
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