#volets rouges
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Contemporary Deck
An illustration of a sizable, modern backyard deck with a fire pit and a roof extension
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Contemporary Deck An illustration of a sizable, modern backyard deck with a fire pit and a roof extension
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Le bleu ne fait pas de bruit...
(extrait)
Le bleu ne fait pas de bruit.
C'est une couleur timide, sans arrière-pensée, présage, ni projet, qui ne se jette pas brusquement sur le regard comme le jaune ou le rouge, mais qui l'attire à soi, l'apprivoise peu à peu, le laisse venir sans le presser, de sorte qu'en elle il s'enfonce et se noie sans se rendre compte de rien.
Le bleu est une couleur propice à la disparition.
Une couleur où mourir, une couleur qui délivre, la couleur même de l'âme après qu'elle s'est déshabillée du corps, après qu'a giclé tout le sang et que se sont vidées les viscères, les poches de toutes sortes, déménageant une fois pour toutes le mobilier de ses pensées.
Indéfiniment, le bleu s'évade.
Ce n'est pas, à vrai dire, une couleur. Plutôt une tonalité, un climat, une résonance spéciale de l'air. Un empilement de clarté, une teinte qui naît du vide ajouté au vide, aussi changeante et transparente dans la tête de l'homme que dans les cieux.
L'air que nous respirons, l'apparence de vide sur laquelle remuent nos figures, l'espace que nous traversons n'est rien d'autre que ce bleu terrestre, invisible tant il est proche et fait corps avec nous, habillant nos gestes et nos voix. Présent jusque dans la chambre, tous volets tirés et toutes lampes éteintes, insensible vêtement de notre vie.
Jean-Michel Maulpoix
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Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J’étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages, Les Fleuves m’ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées, Moi, l’autre hiver, plus sourd que les cerveaux d’enfants, Je courus ! Et les Péninsules démarrées N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu’un bouchon j’ai dansé sur les flots Qu’on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l’oeil niais des falots !
Plus douce qu’aux enfants la chair des pommes sures, L’eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d’astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rhythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l’alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l’amour !
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : je sais le soir, L’Aube exaltée ainsi qu’un peuple de colombes, Et j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir !
J’ai vu le soleil bas, taché d’horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs de drames très antiques Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
J’ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies, Baisers montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des sèves inouïes, Et l’éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !
J’ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hystériques, la houle à l’assaut des récifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !
J’ai heurté, savez-vous, d’incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux D’hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Sous l’horizon des mers, à de glauques troupeaux !
J’ai vu fermenter les marais énormes, nasses Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! Des écroulements d’eaux au milieu des bonaces, Et les lointains vers les gouffres cataractant !
Glaciers, soleils d’argent, flots nacreux, cieux de braises ! Échouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés des punaises Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !
J’aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants. – Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades Et d’ineffables vents m’ont ailé par instants.
Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d’ombre aux ventouses jaunes Et je restais, ainsi qu’une femme à genoux…
Presque île, ballottant sur mes bords les querelles Et les fientes d’oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds. Et je voguais, lorsqu’à travers mes liens frêles Des noyés descendaient dormir, à reculons !
Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l’ouragan dans l’éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N’auraient pas repêché la carcasse ivre d’eau ;
Libre, fumant, monté de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Des lichens de soleil et des morves d’azur ;
Qui courais, taché de lunules électriques, Planche folle, escorté des hippocampes noirs, Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;
Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilités bleues, Je regrette l’Europe aux anciens parapets !
J’ai vu des archipels sidéraux ! et des îles Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : – Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t’exiles, Million d’oiseaux d’or, ô future Vigueur ?
Mais, vrai, j’ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer : L’âcre amour m’a gonflé de torpeurs enivrantes. Ô que ma quille éclate ! Ô que j’aille à la mer !
Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l’orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
-Le bateau ivre, Arthur Rimbaud
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Au café du Nord, les habitués sirotaient leurs verres en commentant les potins du jour. « T'as vu la gueule de Robert hier soir ? On aurait dit qu'il avait gobé la Dent du Chat ! » lançait l'un. « Bah, c'est pas d'hier qu'il carbure au mauvais rouge », répondait l'autre. Le Café du Nord, c'était aussi le refuge de Marcel, un vieux bougre qui avait traversé les guerres, les amours et les désillusions. Chaque matin, il prenait son petit noir au comptoir, les yeux perdus dans le vague, écoutant les bruits familiers : le froufrou des jupes, le brouhaha des discussions, le cliquetis des cuillères dans les tasses. Il écoutait distraitement les histoires de Fernand, un ancien marin qui racontait avec passion ses péripéties en mer. « Tu sais Marcel, la mer, c'est pas comme ici. Elle te prend tout, mais elle te donne aussi beaucoup. » Et Marcel, sans lever les yeux, répondait invariablement : « T'as peut-être raison Fernand, mais moi, mon océan, c'est ce café. » Mireille, la serveuse, passait entre les tables, son plateau chargé de verres. Elle avait une beauté rêche, un regard qui en avait vu des vertes et des pas mûres. Chaque client avait sa petite histoire avec elle, chaque histoire avait sa chanson, et chaque chanson son souvenir. Mais le temps a effacé les figures familières. Aujourd'hui, ce volet fermé, c'est comme une paupière lourde sur des souvenirs éteints.
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Volet rouge à peinture écaillée, Saintes-Maries-de-la-Mer, 2016.
#urban landscsape#shutter#red#paint peeling#saintes-maries-de-la-mer#bouches-dur-rhône#provence-alpes-côte=de=azur#france#2016#photographers on tumblr
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2024 - Un jour comme un autre
Le soleil s’est levé, le couple de pie s’est chamaillé, celui des voisines aussi. J’ai appelé mes parents, préparé un repas unique et rangé un peu de mon souk. J’ai répondu au courrier amoncelé sur le meuble rouge et bancale de l’entrée, déposé la voiture au garage et terminé de repeindre les volets. Il y a cependant une différence entre le mois dernier et aujourd’hui. Ma Dame est partie.
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Elle avait des cheveux longs couleurs noirs et je savais que ses yeux avaient la couleur de la nuit. Elle me rappelait cette chouette si gracieuse que j’avais observé de l’autre coté de la forêt un matin à l’aube. Ce matin là, éjecté d’une nuit paisible après que la veille j’ai vidé seul ma bouteille de rouge d’un domaine de bourgogne ou j’avais séjourné lors d’un 14 Juillet sur la roche de Vergisson, je regardais son visage dans la clarté du jour. L’aube dessinait sa silhouette parfaite sur l’herbe fraichement ensoleillée. Elle souriait, heureuse et apaisé. Je savais qu’elle partirait bientôt mais je n’y pensais pas trop. La vie était comme le vent dans les branches des arbres, elle remuait les feuilles et puis elle repartait.
Je savais que je pouvais vivre loin d’elle puisque nos esprits ne se quittaient plus. J’ai souris à l’évocation de cette phrase et j’ai soufflé sur ses cheveux pour les faire voleter dans l’air frais de l’aube. Puis j’ai déposé ma tête au creux de sa poitrine et j’ai écouté son coeur battre. Apaisé, je me suis rendormi, la main posé sur son ventre, ma vie au creux de ses reins.
par ipetzouille
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AU BOUT DES PAGES
Hey les papivores 2.0, aujourd’hui nous allons plonger dans un univers mélancolique. Katherine PANCOL célèbre romancière française, est une écrivaine dont le style se caractérise à l’américaine marqué par de nombreux dialogues et ses récits qui décrivent souvent des destins chaotiques de femmes indépendantes.
ROMAN
« Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi », Katherine PANCOL.
Le PITCH, d’abord !
Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident.
Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails.
Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue…
Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…
Mon AVIS, humblement !
Belles tranches de vies que nous livre ici, en grand chef, Katherine Pancol, tartinées tantôt de miel, tantôt de pâte à tartiner bon marché, mais toujours accompagnées de son fameux tea time dont elle seule à le secret.
On lui pardonnera sans problème cette éternelle histoire d'amour manquée entre Philippe et Joséphine (mais où va-t-elle chercher les prénoms de ses héroïnes ??), mais on l'attend au détour des traits de cet étonnant Junior, surdoué improbable qui casse quelque peu la véracité des propos.
Bien moins malin celui qui trouvera dans ces pages le fil rouge qui a fait le succès de l'opus précédent (La Valse lente des tortues)... on le cherche mais on ne le trouve point, perdu qu'il est peut-être entre les tourments de cette croqueuse d'Hortence (décidément, les prénoms sont un mystère pour Madame Pancol... ) et les pérégrinations de cette bonne vieille Henriette.
Toujours est-il qu'une unité de ton se propage dans les méandres de cette saga familiale à l'américaine, digne des meilleurs Dallas, un questionnement uniforme sur le rapport étroit entre hommes, à l'image du Petit Jeune Homme, vers de terre amoureux d'une étoile filante, de Gary poursuivant un père fantoche ou de Junior devenant un homme au contact du paternel.
Pancol nous en met plein la vue cette fois, en nous faisant entrer dans de nombreux mondes qui nous sont contemporains : celui des affaires internationales, évocant cette "crise financière" si proche de nous ; celui du "gratin" parisien, celui de l'écriture et de sa longue introspection ; une belle galerie de personnages, connus ou nouveaux, nous est alors donnée en pâture, donnant au livre un beau relief qui explique ses presque 1000 pages. Le lecteur en a pour son argent, il est content, content également de refermer ce troisième opus, dernier d'une longue saga qui menace de tourner en rond s'il propose un quatrième volet.
Bref, un écrin brillant et divertissant comme on les aime aujourd'hui, même s'il souffre de quelques incongruités.
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Ah ok... il est pas du tout proche de l'heure où on se lève.
Pas du tout.
Ça fait environ 1h que je ressasse là, dans le noir, les idées noires de détestation pure.
Ça ce sont les deux points rouges de la veille tv et box.
Ça la lumière du volet roulant.
Plus en détail, derrière on verrait la rue, l'extérieur. Tous les gens qui dorment, dans les appartements autour. Je suis en banlieue parisienne. Je garde ma fille chez sa mère mon ex. En voyage de classe avec mon fils. Une de mes ex.
Ah j'ai trouvé comment donner plus de détail à ces photos dans le noir
Plus proche du volet, définition max, sensibilité max
On se rapproche du volet, on voit presque derrière. De la folie cet appareil, on se rend pas compte. Une photo à 1/4 de seconde de temps de pause et elle reste nette.
Une idée...
Nuit/ arbres de la rue/ dans l'interstice/ du volet pas complètement baissé
3h10.
Une heure que je fulmine. Ma fille dort. Bizarrement j'ai bien dormi
J'ai fait le tour de tout ce qui me fait chier. J'ai abouti à une prière perso. Vous savez, faire le tour... ces choses... trouver soi.
J'ai été je serai.
Et pendant ce temps y'a des... ça vaut le coup de donner un coup dans le soi.
'J'ai jamais osé plonger complètement', m'a dit un jour une collègue qui méditait, elle aussi. Le lâcher-prise, c'est comme se tuer. Ça fait l'effet d'une bombe. Ça donne envie de pleurer d'avoir été face à ça, seul.
#face à soi on est tous seul#mais tous les autres sont là quand même#santé mentale#autojournal#nuit#dormir
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27–06–23 J’ouvre la porte de la chambre occupée autrefois par mon frère aîné dans notre appartement de Clamart. Celle dans le long couloir menant à la salle de bain. Une bouffée de chaleur me saute au visage tellement la pièce, dont les volets et les fenêtres sont clos, est surchauffée. J’ai la sensation d’entrer dans une étuve. Ma belle-fille en chemise de nuit se lève du lit en sueur, sa petite fille dans les bras qu’elle me tend. À l’odeur, je devine qu’elle s’est salie. Je vais lui donner un bain, dis-je sa mère qui me répond : Non surtout pas, elle vient de manger. Je me contenterai donc de lui donner un bain de siège dans le lavabo. Ma belle-fille attend sa sœur qui doit la rejoindre en voiture. Elle est en train de manœuvrer pour se garer au pied de l’immeuble. En effectuant une marche arrière, elle vient froisser l’aile droite de ma voiture. Elle est paniquée. Je lui dis que ce n’est pas grave. Il a fait chaud toute la journée. J’ai besoin d’aller marcher dans le quartier. Je pénètre dans un pressing où je tombe sur le docteur Fournil, mon accoucheur à la retraite depuis longtemps. Il tient contre son buste quatre blouses opératoires rouges, dans lesquelles sont glissés des cintres. Il me dit que quelque chose ne va pas dans mon visage : une disproportion entre ma bouche et mes yeux qui le dérange. Déstabilisée, je m’éloigne du comptoir pour déambuler dans l’atelier de nettoyage. Je suis vêtue d’une robe d’été jaune et juchée sur deux hauts talons aiguilles blancs qui rendent ma démarche chaotique. Me sachant observée, j’essaie malgré tout de faire bonne figure, en tentant de réassurer mes pas. Le docteur veut absolument me fourguer ses quatre blouses pour que je les dépose chez le garagiste où je dois aller faire réparer ma voiture. Après les avoir débarrassées de leurs cintres, je les fourre dans mon sac et sors dans la rue.
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Toutes les destinations mènent en Suisse, Messi y était avec sa famille le 25 janvier 2023
a la Cabane des Violettes 2209 m Valais Suisse 🇨🇭
La situation de cette cabane sur un éperon rocheux dominant Montana est impressionnante et l’on y jouit d’une vue spectaculaire. Elle s’étend du Haut Valais où culminent Weisshorn et Cervin jusqu’au Grand Combin et au Mont Blanc. En hiver comme en été, on accède à cette auberge de montagne du CAS à pied, par la piste de ski, à VTT ou en télécabine. Son architecture traditionnelle en pierre, dotée de volets rouge et blanc, abritant quelques couchettes, contraste avec l’atmosphère qui règne dans la station de vacances mondaine
instagram
Antonella Roccuzzo, la femme de l'Argentin, a publié plusieurs clichés sur Instagram en compagnie de Daniella Semaan Fabregas, épouse de l'ancien joueur d'Arsenal et du Barça
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"Promenons-nous dans les bois" en financement participatif sur Ulule !
➡️ https://fr.ulule.com/promenons-nous-dans-les-bois-tome-3-integrale/ ⬅️
✨ Soutenez la parution du dernier volet de l'histoire et de sa version intégrale en participant au financement du projet sur Ulule !
🐺 "Promenons-nous dans les bois" est une BD manga créée par Elairin, proposant une réécriture plus sombre et adulte du conte du "Petit Chaperon Rouge". Les livres relatent l'histoire d'Axelle et Sarah, deux sœurs dont les chemins vont diverger en pleine forêt, et abordent notamment des thématiques comme l'affirmation de soi, les relations toxiques et le consentement.
📕 Le projet, conçu comme une trilogie, est désormais disponible en version intégrale. L'objectif de cette campagne est tout d'abord de financer l'impression du dernier tome et de l'intégrale, mais également de vous offrir l'opportunité de débloquer une édition augmentée et plus luxueuse de l'histoire grâce aux différents paliers de financement.
➡️ https://fr.ulule.com/promenons-nous-dans-les-bois-tome-3-integrale/ ⬅️
Vous pouvez découvrir le début de l'histoire sur Webtoon : https://www.webtoons.com/fr/challenge/promenons-nous-dans-les-bois/list?title_no=822547
Merci à tous ceux qui participeront à la campagne et/ou qui la partageront autour d'eux !
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Regarde-moi cet endroit, t'y crois ? L'Hôtel du Centre, tout pimpant, tout blanc avec ses volets rouges, comme pour dire : « Hey, je suis là, au milieu de nulle part ! » Et puis ces petites montagnes, derrière, qui regardent de haut tout ce petit monde. Les voitures qui se pointent, à la va-comme-j'te-pousse, cherchant un coin pour poser leurs carcasses. Les arbres, discrets, qui se tiennent à carreau, histoire de pas déranger. Et puis ce petit trottoir, qui mène on ne sait où… Tout a l'air si tranquille, si posé, comme un dimanche après-midi où tout s'arrête. Mais dedans, qui sait ? Peut-être que ça bouillonne, que ça s'agite, que les verres trinquent et que les rires fusent. C'est un monde de contrastes, où la quiétude côtoie le tumulte, où l'apparence cache mille et une vies. Mais bon, de loin, on n'y voit que du feu. Tu sais, y'a des lieux comme ça, qui bravent le temps, qui résistent quand tout autour semble se déliter, s'effondrer. Cet hôtel, c'est un peu ça. Un vestige, un symbole. Quand tout ferme, tout change, tout est transformé, lui, il tient bon la barre. À l'origine, imagine, c'était en 1958, une simple pension de famille, la pension Mallet. Et puis l'appétit grandissant, la vision s'agrandit. En 1965, deux étages de plus viennent couronner l'édifice, pour faire face à une station de sports d’hiver en pleine expansion. 27 chambres pour accueillir les âmes en quête de repos et de glisse. Les Mallet, une famille de battants, l'ont tenu jusqu'en 1984, puis est venu le temps de la transmission, au fils, qui a veillé sur les lieux jusqu'à ce qu'il range ses clefs pour une retraite bien méritée en 2019. Aujourd'hui, de nouveaux visages sont aux commandes. L'Hôtel du Centre continue de vivre, de respirer, de témoigner de ce qu'il était autrefois et de ce qu'il sera demain. Un phare immuable, défiant l'obscurité des métamorphoses.
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Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. J'étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais. Dans les clapotements furieux des marées Moi l'autre hiver plus sourd que les cerveaux d'enfants, Je courus ! Et les Péninsules démarrées N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants. La tempête a béni mes éveils maritimes. Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes, Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots ! Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures, L'eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d'astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ; Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l'amour ! Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : Je sais le soir, L'aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes, Et j'ai vu quelque fois ce que l'homme a cru voir ! J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs de drames très-antiques Les flots roulant au loin leurs frissons de volets ! J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies, Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des sèves inouïes, Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs ! J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hystériques, la houle à l'assaut des récifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs ! J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux ! J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan ! Des écroulement d'eau au milieu des bonaces, Et les lointains vers les gouffres cataractant ! Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises ! Échouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés de punaises Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums ! J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants. - Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants. Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux... Presque île, balottant sur mes bords les querelles Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles Des noyés descendaient dormir, à reculons ! Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses, Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau, Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ; Libre, fumant, monté de brumes violettes, Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur Qui porte, confiture exquise aux bons poètes, Des lichens de soleil et des morves d'azur, Qui courais, taché de lunules électriques, Planche folle, escorté des hippocampes noirs, Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ; Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais, Fileur éternel des immobilités bleues, Je regrette l'Europe aux anciens parapets !
J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur : - Est-ce en ces nuits sans fond que tu dors et t'exiles, Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ? -
Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer : L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes. Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !
Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesses, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
– Arthur Rimbaud, "Le Bateau ivre"
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