#vocabulaire vulgaire
Explore tagged Tumblr posts
rarougrougrou · 28 days ago
Text
Les pingouins, ça vole pas
Cadeau de Secret Santa pour @astromechdroid-r2d2 je suis vraiment désolé pour le retard, j'ai enchaîné les galères 😢Mais j'espère que ça te plaira !
-Merlin ! Merlin ! 
L’enchanteur se raidit brusquement en entendant la voix du gamin l’appeler. Il se retourna, pour voir débarquer, courant autant que faire se peut dans la neige, un petit bonhomme d’environ cinq ans, la morve au nez, dont les genoux peinaient à dépasser de la poudreuse, tenant quelque chose dans ses petites mains de bambin. Il avait l’air affolé.
-Mais qu’est-ce que tu fais là ? T’étais pas censé être à la sieste ? Et puis qu’est-ce que tu tiens ? Il est où ton manteau ?
Voilà quelques semaines que le vieil homme s’occupait du fils Pendragon. Ygerne l’avait expressément chargé de lui trouver une demeure où il pourrait être en sécurité, loin des griffes meurtrières d’Uther, ne pouvant plus le garder à Tintagel. Plus facile à dire qu’à faire. Un enfant, ça se déposait pas devant une porte comme une vulgaire cagette de légumes. Il fallait s’en occuper, le nourrir, jouer avec, sans parler des choses légèrement déshonorantes pour un magicien, comme par exemple lui changer le fut à la suite d’un tragique incident … disons digestif. Alors, il était maintenant enfermé depuis plusieurs jours dans une routine se rapprochant du grand-père devant éduquer tant bien que mal un petit fils qu’il ne connaissait que très mal, au combien il pouvait le trouver adorable.
-Regarde, regarde ! Larmoya le petit Arthur, visiblement au comble du désarroi, arrivant enfin au niveau de son actuel tuteur. J’ai trouvé un pingouin, mais il est tout bizarre, il bouge pas ! 
-Un pingouin ? S’étonna Merlin, sans faire attention à la volaille que lui tendait le petit. Il s’agenouilla pour se mettre au niveau du garçon, avant de comprendre ce qu’il se passait : Il ne s’agissait pas d’un pingouin, pas le moins du monde. Mais qu’est-ce que tu me raconte là ? C’est pas un pingouin ton truc, c’est un pigeon ! 
-Mais t’avais dit que les pingouins, ça vole pas ! Et lui je l’ai trouvé par terre, et quand j’ai voulu l’aider à voler, il a pas réussi ! Il bougeait plus ! 
Le vieux magicien soupira, un filet d’air blanc s’échappant de sa bouche à cause du froid ambiant. 
-Mais moi je te raconte des trucs pour t’apprendre des choses, là tu mélanges tout, c’est pas parce qu’un pauvre piaf arrive pas à décoller que c’est forcément un pingouin ! Donne moi ça … Lui dit-il dans une invitation remplie de douceur. Il examina un instant l’oiseau, avant de lui expliquer : Ton pigeon, il vole pas parce qu’il a l’aile cassée. Puis il a l’air pas mal fatigué, mais ça c’est parce qu’il fait trop froid pour un machin aussi riquiqui. D’ailleurs ça vaut aussi pour toi ! Donc suis moi !
L’enchanteur se releva, l’oiseau maintenant dans ses mains, et fit un signe de tête au petit afin de lui indiquer la cabane dans laquelle ils craichaient tous les deux pour le moment. L’enfant s’exécuta, manquant de tomber dans la neige à chaque pas, car il était trop occupé à garder les yeux rivés vers Merlin.
-Mais regarde où tu vas, toi aussi tu vas te casser la binette !
-C’est quoi une binette ?
-Laisse tomber. Se moqua gentiment le vieil homme.
Les deux compères entrèrent dans la cabane, où Merlin demanda à Arthur de lui apporter une des couvertures de la couchette qu’ils partageaient, faute d’avoir deux lits. Il s’exécuta, sagement, tout désireux de sauver cette petite bête qu’il avait secouru. 
Le magicien se mit donc à la tâche, examinant de plus près le jeune pigeon, tandis que le petit bout d’homme qui lui collait aux basques ne cessait de lui poser des questions et d’essayer de se rendre utile. 
D’ailleurs, il y pensa, le fils Pendragon n’arrêtait pas de parler, à se demander s’il était vraiment le descendant d’Uther, tant cette vieille peau pouvait se montrer peu loquace. Bavard, mais par-dessus tout, avec un vocabulaire et une diction très développée, selon lui. Est-ce que tous les enfants du même âge parlaient ainsi ? Il n’en avait aucune idée. Mais il aimait à se dire que c’était un brave gamin, incroyablement intelligent.
Exactement comme Merlin l’avait prédit, le cas de l’oiseau n’était pas grave. Il resterait avec eux le temps que le magicien lui prodigue les soins nécessaires, le temps que son aile cicatrise. Et pendant ce temps, il pouvait en profiter pour inculquer à son petit protégé comment s’occuper d’un autre être vivant encore plus fragile que lui. 
Par ailleurs, Arthur s’occupa de ce nouveau membre du groupe avec un soin infini. Il jouait avec lui, s’occupait de le nourrir, avait même insisté pour lui fabriquer un petit nid douillet pour qu’il puisse dormir au chaud. En l’espace de seulement quelques jours, la volaille lui collait au basques à son tour, comme un caneton avec sa mère. L’enchanteur eut même à batailler, en vain, contre le sobriquet que le petit garçon avait attribué à la boule de plume : Sire Pipi le Pingouin. Il avait très vite cédé, rejoignant l’enfant dans son fou rire après avoir tous les deux prononcé à plusieurs reprises un nom aussi idiot.
Les pingouins, ça vole pas. Mais Sire Pipi, lui, se remettrait bientôt à voler. Viendrait un jour où Merlin devrait expliquer au jeune Pendragon pour quelles raisons il allait falloir le réhabiliter, le laisser partir. Mais pour l’instant il n’avait pas le cœur de le lui dire. A l’instar du temps limité dont Arthur allait pouvoir profiter avec son nouvel ami, les jours qu’il allait passer avec ce môme étaient également comptés. Il ne pourrait décemment pas vivre avec lui indéfiniment. Mais il préférait ne pas y penser. Ni à l’un, ni à l’autre. Autant profiter, tant qu’il le pouvait encore, de cette tendresse et cette illusion d’appartenir à un semblant de famille, avec le grand-père, la marmaille, et même la volaille.
Les pingouins, ça vole pas.
11 notes · View notes
claudehenrion · 2 months ago
Text
Le monde actuel est un immense bordel...
Chaque fois que viennent sous ma plume (qui est un clavier) un gros mot ou une expression vulgaire, j'en demande pardon : mon amour pour notre belle langue (ce qu'elle était, avant que le progressisme ne lui impose une chute qui risque d'être finale !) n'aimait pas trop ces vocabulaires provenant de registres dits ''familiers''. Cependant, je dois vous avouer que les excuses que je vous fais sont de moins en moins sincères : le monde, tel que je le vois évoluer autour de moi, ressemble à ''un méga-bordel''... et ce n'est pas une bonne nouvelle.
Avant même la réélection quasi-triomphale de Trump, les ''migrations de masse'', la guerre en Ukraine et les événements tragiques du 7 octobre avaient fait, au pied de la lettre, basculer le siècle, dans un temps incroyablement court à l'échelle de l'Histoire. Mais contrairement à tout ce que tout le monde attendait, les cauchemars liés à notre folie de ''mondialisation'' ont laissé la place non pas à la félicité universelle espérée par les naïfs et les cons, mais à une juxtaposition de conflits locaux, qui semble sans fin et ne demandent qu'à s'étendre. Le rêve absurde d'une ''mondialisation heureuse'' a fait long feu... et le fait que de plus en plus de gens s'en rendent compte est la seule bonne nouvelle du moment.
Les stratèges du genre ''La Voix de son maître'' nous affirment que la nouvelle problématique se résumerait à une confrontation ou à une sorte de querelle à mort (dont ils oublient de dire qu'elle est factice, car fabriquée par eux et leurs maîtres à ne pas penser), entre les démocraties libérales et des puissances autoritaires, dans un ''remake'' de la lutte millénaire entre le Bien (eux) et le Mal (les autres). Une telle représentation leur facilite certainement la vie... mais elle n'apporte rien à la nôtre, puisque nos démocraties n'en sont plus (il s'en faut de beaucoup !), et que les soi-disant ''autocraties'' semblent se multiplier à chaque vote... démocratique qui a lieu, un peu partout.
Ce qui ne peut plus faire de doute, c'est que les solutions qui nous ont été présentées depuis 30 ou 40 ans ont toutes fait long feu (mais les irresponsables continuent à raconter qu'elles seraient les seules --ce qui est faux, bien sûr, comme tout le reste de leur discours pourri) : après 3 ou 4 décennies de soumission à ces idées absurdes, nous nous réveillons brutalement devant une montée des tensions internationales qui réveille dans nos mémoires les pires heures du XX ème siècle --pourtant riche en folies. Après l'onirique ''plus jamais ça'' des européistes, nous revoilà face à des conflits dits ''de haute intensité'' à notre porte... et ce n'est pas une bonne nouvelle, non plus : la fameuse horloge dite ''de l'Apocalypse'' ne nous laisserait plus que 90 secondes avant le déclenchement d'une conflagration nucléaire : il serait, selon ses inventeurs, 23h 58Mn 30s. Et à minuit, tout pète...
Et en plus des pénuries de matières premières et de graves problèmes d'alimentation ressuscitant les grandes famines d'antan, la course à l'énergie et aux énergies risque de nous entraîner vers un ''pire'', au moment où même les ''données'' et les informations, la science et ses découvertes, l'eau, le sable, la terre, l'air et l'atmosphère... se transforment, presqu'en même temps, en sujets de discorde... dans un monde où ''discorde'' est devenu synonyme de ''tuerie au couteau''...
De plus en plus souvent, la force ignore le Droit, la violence oublie les règles et les institutions, tout conflit devient existentiel, le moindre objet contondant devient une arme qui va servir à tuer, un stupide ''Moi, je...'' remplace toute autorité, toute morale et toute moralité, les groupes de terroristes dament le pion aux Etats les plus structurés et les mieux armés où le terrorisme et le trafic de drogues sales s'imposent comme des modes de vie, de nouvelles références de ''gagne pain'' (en France seule, 200 000 personnes vivent sur ou du trafic de drogues. C'est énorme !)... La police n'est plus considérée comme ''le bras armé de la Justice'' (qui s'est noyée corps et âmes en ''se pacsant'' avec les idéologies les plus indéfendables), mais comme une bande rivale avec qui on va en découdre...
Le vieil ''ordre du monde'' dont les lignes avaient été tracées en 1945 par les vainqueurs (maintenant en pleine débâcle !) de la Guerre de 39-45, prend l'eau de partout, craque, se fissure et n'est même plus contesté : il est, simplement, ignoré. Il n'existe plus. La civilisation occidentale, qui en était le grand, le seul inspirateur, se débat en pleine décadence, entre un effondrement démographique jamais vu depuis la fin des royaumes amérindiens au XVI ème siècle, une catastrophe économique d'une dimension inenvisageable il y a seulement cinq ans, et une paralysie de toutes ses institutions dont les responsables sont l'aveuglement --et, osons le dire, la bêtise incommensurable-- des dirigeants que nous nous sommes librement choisis --tous incultes, pervers, masochistes, immatures, et, pour beaucoup, corrompus et intrinsèquement malfaisants !
Le résultat était presque prévisible, au fur et à mesure que se découvrait une telle accumulation de fautes impardonnables, d'erreurs ''XXL'' dans tous les domaines, et de persistance dans l'absurdité. C'est une poussée suicidaire ne peut déboucher sur rien qui ne soit effroyable, terrifiant, et mortel. L'Occident, cet ancien phare de la pensée, qui a, pratiquement seul, illuminé le monde entier de sa puissance et de ses réussites, risque de disparaître tel que nous l'avons connu, sans rien pour le remplacer... et les fous s'en frottent les mains. Un miracle peut-il encore nous sauver ? Si ''Oui'', on le cherche, on l'espère, mais il n'est vraiment pas en vue...
H-Cl.
2 notes · View notes
curvatio · 1 year ago
Text
05. Vibration
J’aime ta voix j’aime tes mots j’aime les mots que tu emploies j'aime toutes tes langues (ancien français inclu) j’aime les tournures de tes phrases j'aime ton vocabulaire loufoque doctoral et vulgaire j’aime quand tu me parles au conditionnel j’aime quand tu me dis s’il te plait doucement et j’aime les silences que tu laisses, parfois, entre deux mots (je pourrais perdre mon cœur pour moins que ça), j’aime quand tu murmures « lève la tête [silence] s’il te plait » quand tu murmures « je te tire pas les cheveux [silence] promis » et ton sourire tout de suite après (et l’univers qui s’ouvre après)
j’aime ta façon d’oser tout dire qui est transparente mais comme personne, j’aime les chemins que prend ta parole, j’aime son extrême, extrême singularité, j’aime quand tu en joues devant tout le monde quand tu fais un spectacle de mots, j’aime aussi quand cinq mots te suffisent, au milieu de ce que disent les autres, pour que soudain j’éclate de rire ; j’aime ta voix grave qui me tue dans le noir, j'aime cette immense chaleur-douceur, des fois j’ai l’impression de mourir seulement en entendant ta voix, j’ai l’impression de tomber dans un creux sans fin dans mon ventre, c’est comme si sous ta voix je pouvais faire – n’importe quoi – et j’aime – que tu me le demandes – (de temps en temps)
j’aime quand tu parles aux oreillers quand tu dis ça donne des envies j’aime quand tu parles au plafonnier quand tu demandes t’as pas des envies débordantes j’aime le culot de raconter – littéralement – l’histoire d’un poissonnier – pour me distraire – de ce que tu me fais – j’aime que tu me fasses en même temps – rire – et trembler – et t’écouter, j’aime (fort) ta façon de me distraire et
autant j’aime (ton corps ta façon de te mouvoir tes trajectoires sur moi ce geste de nouer mes mains sur tes poignets ce geste d’attraper les miens – chaque fois que je les porte à mes yeux – et de doucement les écarter) autant vraiment ta voix elle me fait vibrer à en perdre la tête
19 notes · View notes
scienceoftheidiot · 1 year ago
Text
Je viens de me rendre compte que l'eval que j'ai faite moi-même pour mes 5e est objectivement 2 fois plus dure que l'eval que j'ai piqué à un collègue pour mes 3e. (Et ils y sont arrivés et je sais qu'au cours de l'année ceux qui se sont plantés vont remonter une fois qu'ils auront compris le truc).
Je
Non mais je comprends pourquoi en 2nde on se retrouve avec des trucs pareils après hein.
Wow.
Donc à partir de maintenant je pique plus d'eval je fais tout moi même.
Et oui le collègue a plus de bouteille que moi mais 1) liberté pédagogique donc voilà et 2) le niveau. Le niveau putain. Je vais caner.
D'autant que les 3e m'ont bien montré à l'oral qu'ils sont capables d'analyse relativement fine pour certains d'entre eux. Alors merde quoi, pourquoi vous valorisez pas ça ? En plus votre différence entre "maîtrise satisfaisante" et "très bonne maîtrise" ça sert pas à ça ??? On a pas le même vocabulaire j'ai l'impression.
(+ oui. Toujours impossible d'évaluer la maîtrise du cours sans tortiller du cul en passant ça sous d'autres compétences dont le phrasé me fait m'arracher les cheveux. Bordel de bite.)
(OUI JE SUIS VULGAIRE)
12 notes · View notes
christophe76460 · 4 months ago
Text
La saga de Bad Boys Records du tristement célèbre Puff Diddy ( Sean Comb) continue. Ce déballage sur les abus Sexuels des stars de l'industrie musicale américaine est plus que dégoûtant et hallucinant. On apprend avec stupéfaction qu'ils ont signé des pactes avec le diable sous l'influence de personnes puissantes qui dominent Hollywood et l'industrie du divertissement (médias, cinéma, musique, sport, habillement, luxe ) aux États-Unis. Ces musiciens stars (Diddy, Jazy, Beyoncé, Rihanna, Katy Perry, ect) sont devenus alors des satanistes affichés. Ils composent des titres de musique pour louer le diable publiquement. Ils sont payés pour séduire la jeunesse du monde et l'assujetir au diable. Ce sont eux, les stars du Rap et du Hip Hop que nos enfants écoutent et imitent. Et ces stars influentes n'ont pas honte de dire qu'ils ont signé des pactes avec le diable et vendu leurs âmes pour la réussite, la célébrité, l'argent et la gloire. Ils sont des idoles pour leurs fanatiques qui les suivent sur les réseaux sociaux et les imitent en tout.
Écoutez et lisez les textes des chants que les ados écoutent jours et nuits avec leurs téléphones portables. Partout sur les réseaux sociaux les plateformes de musique sont de puissants outils de propagande mondiale. Un vrai lavage de cerveau et une programmation maléfique. Les stars diaboliques les contrôlent à distance et leur transmettent une culture de l'immoralité et de la rebellion en mode gangsta. Le vocabulaire vulgaire (m*th*fu*er), violent et injurieux en témoigne.
Les jeunes disent qu'ils sont branchés et nous les laissons bêtement à la merci des monstres spirituels qui les demolissent spirituellement et psychologiquement. à distance.Etre branché, c'est montrer leur adhésion à cette culture diabolique alliant drogue, sexe et musique comme divertissement. En payant pour les enfants les gadgets et l'accoutrement (habits, chaussures', grosses chaînes, casquettes, montres) vendus par ces musiciens nous enrichissons les stars. Nous contribuons à promouvoir leur domination mentale et sociale sur la jeunesse mondiale.
Merci DMX, Dave Lachapelle, Kat Williams et surtout Kanye West d'avoir parlé et dénoncé la grande machination des puissances satanistes. S'ils n'ont pas honte de proclamer et afficher leur allégeance à satan et livrer une guerre spirituelle contre l'humanité, la résistance se met en place. Au nom de Jésus leurs œuvres des ténèbres sont dévoilées et ils seront tous vaincus.
Il nous reste maintenant la tâche difficile de repêcher et reprogrammer mentalement les jeunes et ados accros de l'argent, de la drogue, du sexe et du divertissement promus par ses artistes diaboliques qui leur servent de modèles. Toute une génération cramée est tombée et vit dans la déchéance morale sans avoir compris la vie. Une génération de zombies. C'est la faute aux parents.
0 notes
talkandchalkidiomas · 2 years ago
Text
Histoire et origine de la langue française!
Tumblr media
À la découverte des origines de la langue française : du latin vulgaire au français d'aujourd'hui La langue française est riche en histoire et complexité. En étudiant ses origines, nous apprenons comment elle a évolué de ses racines latines jusqu'à nos jours. Nous explorons les influences médiévales et modernes qui lui ont donné sa forme actuelle fascinante, unique et passionnante. Le latin vulgaire : un précurseur des mots français. Le latin vulgaire est la forme originale du latin appris par les Romains. La langue romane était un dialecte de l'académie latine, qui utilisait des mots tirés principalement des textes législatifs et érudits. Grâce à ce précurseur, nous avons beaucoup de mots tirés du droit administratif, technique et littéraire du Moyen Âge. Le latin vulgaire est une forme très ancienne du latin, décrite par l'ensemble des traducteurs et lexicographes de la seconde moitié du XIe siècle. Ce dialecte était celui qui était utilisé par les Romains à la cour impériale et dans les collèges d'alors. Outre son usage privilégié dans les textes législatifs et érudits, le latin vulgaire contenait beaucoup de mots tirés du droit administratif, technique et littéraire du Moyen Âge. Cette influence s'est poursuivie durant tout le Moyen Âge, puisque nombreux sont les mots français qui proviennent du latin vulgaire. L’influence médiévale sur la structure de la langue française. Au Moyen Âge, les Europeens s'inscrivaient dans une vie laïque et très hiérarchisée. Pour communiquer entre eux, ils utilisaient les langues qui étaient à la mode en leur région. Ainsi, le latin vulgaire était parlé en Italie, au Pays Basque et en Autriche, alors que le français était notammenturé en Angleterre. Cependant, malgré ces différentes influences, le français demeure un dialecte unique. Au cours du Moyen Âge, de nombreuses influences se sont ajoutées pour donner à la langue française sa structure actuelle. Par exemple, le vieil anglo-normand a apporté beaucoup de vocabulaire et des formes grammaticales simples aux langues d'oïl (parlées dans le nord de la France). D'autres influences proviennent du latin classique et même des langues slaves, comme le polonais et le russe, qui ont contribué à créer un lexique varié pour le français. Enfin, l'anglais moderne a aussi influencé les mots utilisés dans la conversation. Les emprunts à l'anglais, au néerlandais et à d'autres langues modernes dans le français d’aujourd’hui. Au fil des années, diverses langues ont eu une influence considérable sur la structure et le vocabulaire de la langue française. Aujourd'hui, l’anglais est particulièrement présent avec des termes tels que «parking» ou «sprint» qui s’y retrouvent ainsi que des emprunts au néerlandais(«ski») ou encore à l'espagnol («rumba »). Par ailleurs, certains mots sont directement issus de l'arabe («magasin») ou du turc («chaise»). De plus en plus, des mots d’autres langues modernes entrent dans le français sans que l’influence soit facile à distinguer. Par exemple, le terme «spoiler» vient du latin populaire spoilarium et était utilisé pour désigner une ancre ou un crochet servant à éviter que les navires ne se déroutent. Aujourd'hui, il est employé pour décrire un élément qui fait perdre l'intérêt à une fiction en révélant des moments-clés. Enfin, beaucoup de mots sont issu directement de la langue germanique tels que «bugle» et «kif» provenant respectivement de bugel(en allemand) et kiffe (en yiddish). La reconnaissance et l’utilisation des régionalismes linguistiques par les écrivains contemporains. Les écrivains contemporains ont conscience de la richesse des régionalismes linguistiques et adoptent souvent des termes issus de ces langues pour désigner des émotions,des sentiments,des sensations ou encore des objets locaux. Afin de rendre plus facile le téléchargement et l’écoute duurs livres, certains d’entre eux utilisent même des abréviations linguistiques. Les écrivains ont conscience de la richesse des régionalismes linguistiques et adoptent souvent des termes issus de ces langues pour désigner des émotions,des sentiments,des sensations ou encore des objets locaux. Afin de rendre plus facile le téléchargement et l’écoute duurs livres, certains d’entre eux utilisent même des abréviations linguistiques. Parmi ces abréviations, on trouve notamment « Yvette » (pour la région du Nord-Pas-de-Calais), « Région » (pour les régions françaises), « Gaumaqui » (pour la province du Québec), « Cajun » (pour le terroir cajun), « Pays du Lac St-Jean » (pour le comté du Lac St-Jean), etc. Ces abréviations permettent aux lecteurs non francophones d’accéder facilement à l’intriqueur des textes et d’appréhender les nuances de signification qui les caractérisent. Les jeux de mots modernes comme un route vers le savoir créatif sur la langue française! Description: Afin de rendre les étudiants et la jeune génération plus tournée vers le patrimoine oral de la langue française, l’utilisation des jeux de mots et autres techniques similaires offrent une méthode riche en apprentissage. Nous explorons ci-dessous comment vous pouvez promouvoir le savoir créatif entre vos étudiants et ce que cela peut leur apporter! Les jeux de mots modernes sont un excellent moyen d’apprendre la langue française. Ils servent à illustrer les termes, à souligner les idées et à former des frases complexes. Utilisés intelligemment, ces jeux de mots ont aussi un effet pédagogique positif sur les étudiants. Nous avons découvert cette semaine deux vidéos avec un certain lien de parenté puisque les deux relatent des origines de la langue française.  Histoire de Sébastien Roger de Nuñez, polyglotte: origines de la langue française Il a participé à un exposé donné lors d'un événement TEDx local, produit des conférences TED. Sébastien Roger Nuñez est moitié français, moitié argentin. Sébastien a découvert une passion pour les langues quand il a déménagé en Argentine. Il parlait déjà couramment le français, l'espagnol et l'anglais lorsqu'il a décidé d'apprendre l'italien. Très vite, l'apprentissage des langues est devenu une habitude. Après avoir vécu en Allemagne et en Roumanie, Sébastien a continué à apprendre les langues de chacune de ses destinations. Aujourd'hui, il peut communiquer dans une douzaine de langues et continue d'apprendre. Histoire et origine de la langue française!  Bon cours à tous, Équipe Talk and Chalk Idiomas MY trip to BrazilFrance - USA - Brasil - Viagem Read the full article
0 notes
la-linguistique · 4 years ago
Photo
Tumblr media
currently starting a french vocab list for the book im reading! these words are taken from Dans ma chambre by Guillaume Dustan. esp if youre interested in learning abt slang, gay culture, the AIDS crisis in paris, and vulgar words in french (lol) i highly recommend!!!!!! words that are considered more familiar usage (i.e. do not put them in ur french paper for school) are marked with (fam.) & i’ve provided a few examples of the words whose definitions might be harder to understand without context. 
ch. 1 glauque (adj.) - officially means “murky” or “blue-green,” but in slang means “seedy” or “shady” en prime (loc. adv.) - as a bonus s’emmerder (v.) - to be bored shitless (fam.) à la con (loc. adj.) - fucking stupid / “son truc à la con” - his stupid fucking thing se barrer (v.) - to scram (fam.) / “barre-toi !” - scram! gueuler (v.) - to shout (fam.) faire chier [qqn] (v.) - to piss off [someone] (fam.) / “tu me fais chier !” - you’re pissing me off!
ch. 2 se bourrer la gueule (v.) - to get wasted/shitfaced/hammered/very drunk (fam.) parano (adj.) - paranoid (fam.) / this is an abbreviation of “paranoïaque” ringard (adj.) - unfashionable, uncool accoudé (adj.) - leaning on one’s elbows monté (adj.) - hung (fam.) (as in penis size) se raidir (v.) - to stiffen up, to tense up se foutre de la gueule [de qqn] (v.) - to mess, to fuck around [with someone] (fam.) / “tu te fous de ma gueule ?” - are you fucking with me? are you messing with me?
let me know if you’d like to see more chapter vocab lists!
60 notes · View notes
alexar60 · 2 years ago
Text
Transylvanie express (36)
Tumblr media
Les 35 épisodes précédents sont disponibles ici.
Le salon parut petit normalement par rapport au reste du château. Toutefois, il apportait une ambiance conviviale à l’endroit, un reposoir où l’on pouvait fumer le cigare et écouter de la musique. Ludmilla lisait tranquillement lorsque nous entrâmes. Nous avions décidé de ne rien dire sur l’incroyable disparition des écrits. La bibliothèque perdit toute sa valeur et je crus comprendre que le maitre des lieux n’apprécierait pas.
Mon amie se leva. Elle embrassa timidement ma joue avant de se rassoir tout en me tenant les mains. Elle voulait connaitre cette fameuse découverte pour laquelle j’étais venue. Je parlai vaguement de récits anciens qu’on devait traduire. Klaus s’assit dans un fauteuil Louis XV. Il nous écoutait. Cependant, je remarquai son air effacé, encore troublé par la perte de ses trouvailles. Pendant ce temps, Johann admirait le piano et lentement, il appuyait sur les touches, montrant qu’il connaissait mal l’art musical. Par moments, les crépitements du feu de cheminée me faisaient sursauter.
Soudain, nous entendîmes un terrible boucan dans la cour. Le jeune historien oublia le piano pour se rendre à la fenêtre. Il soupira en constatant la venue d’un groupe de cavaliers. Dès lors, je le rejoignis. Les hommes se démenaient avec leurs chevaux pendant que d’autres attrapaient les harnais, dans le but d’aider les arrivants à descendre et, d’emmener les montures à l’écurie. Par sa stature et ses vêtements différents, je reconnus le comte Dosza. Ce dernier leva la tête. En croisant son regard sévère, je ressentis un énorme frisson. Dès lors, je reculai et rejoignis Ludmilla sur le sofa.
J’avais entendu les récits de ma compagne au sujet de cet homme. Ils mêlaient la débauche au meurtre et à l’horreur. Beaucoup de légendes tournaient autour de sa vie. Durant son séjour à Budapest, il s’adonna à la luxure et l’alcool au point de fréquenter des cercles interdits. On cita son nom, parmi les membres d’une secte pratiquant des sacrifices humains. On le suspecta de meurtres sordides, dans quelques rues fréquentées par la prostitution et la criminalité. Bref, j’imaginai un monstre au yeux féroces et rouges. Le visage rempli de cicatrices, des dents jaunes acérés et pourris. Un corps large et bourru. J’imaginai son vocabulaire vulgaire. J’attendais de voir apparaitre ce démon.
Alors, quand il entra, je fus immédiatement séduit par sa grandeur et sa finesse. Ses yeux noirs ressemblaient à ceux d’un chaton par leur douceur. Son sourire assura qu’il n’avait rien de sa réputation. Il était fin, élancé. La peau de son visage parut douce, il ressemblait à un enfant, un ange s’il n’était pas brun. Il resta quelques secondes sur le seuil de la porte. Une canne à la main apportait un côté dandy. Il eut le temps de changer son uniforme pour un élégant costume noir. Il observa chacun de nous pendant qu’un domestique annonça sa venue. Puis, il approcha offrant un large sourire.
-       Ainsi, je rencontre l’homme dont on m’a tant vanté les mérites.
Il approcha. En même temps, un courant d’air refroidit le salon. Il me fit face, et tendit une main blanche que je serrai. Un froid glacial traversa brusquement mon bras.
-       J’espère que vous avez fait bon voyage, ajouta-t-il avant de regarder les deux historiens.
Ces derniers cachèrent leur gène avec un large sourire tout en inclinant la tête. Johann se gratta l’épaule et répondit à ma place. Il raconta notre périple entre Bucarest et le château, le mal des méninges. Cependant, il ne parla pas de Ludmilla et du meurtre de son mari. Le seigneur aperçut mon amie. Dès lors, il approcha et comme de coutume, fit un baise-main qui fit rougir la jeune femme.
-       Je ne savais pas que Madame Ridel, serait du voyage, dit-il. Votre beauté apportera de la gaité en ma modeste demeure.
Tout à coup, il tourna la tête vers Johann. Son regard devint plus sombre. Dehors, la nuit commençait à accaparer le ciel toujours blanc. Déjà, les montagnes lointaines des Carpates se confondaient dans un paysage de plus en plus obscur.
-       Oui, le mal des méninges sévit ici aussi. J’ai dû me décider à intervenir dans un de mes villages. (Il regarda Ludmilla avec un air triste) Certaines choses ne se racontent pas en présence d’une dame.
Un laquais apporta un plateau avec des verres et une bouteille. Il posa le tout sur une petite table autours de laquelle nous nous installâmes. Nichifor Dosza choisit un vulgaire tabouret. Il gardait toujours sa canne à la main, la pressant fermement tel un sceptre magique. Bien qu’il eût les cheveux courts, une mèche rebelle tomba sur son œil gauche, amplifiant d’avantage son apparence enfantine. Il souriait sans cesse à chacun de nous. Je surpris son regard s’arrêter sur Klaus Möller, comme s’il détectait un malaise. Le domestique remplit les verres avant de nous les offrir.
-       A vous et à la fortune ! Lança Nichifor Dosza. Et à la plus belle des étoiles, ajouta-t-il en saluant Ludmilla.
Nous bûmes le verre de liqueur. Aussi, à peine était-il vide que le servant s’empressa de le remplir. Je bus de nouveau. La tête commençait à tourner. Dès lors, je m’assis, répondant au mieux aux question du comte. Quand étais-je parti…Comment trouvais-je la Roumanie et la Hongrie… Qu’ai-je visité… quel est mon métier… Chaque fois, je sentais la fatigue malmener mon esprit. Je restais assis ; Ludmilla, à ma gauche, attrapait ma main dès qu’on commençait à s’intéresser à elle. Elle montrait une figure joviale, jouant l’épouse fidèle. Elle rougit lorsque Dosza demanda pourquoi nous n’avions pas d’enfant.
-       Une femme doit se vouer corps et âme à son mari, et éduquer ses enfants, dit-il.
Plus le temps passait, plus le personnage semblait visuellement trouble. Je le regardai toujours assis sur le tabouret tel un roi sur son trône. Il parlait bien le français en roulant légèrement les « R ». Il raconta sa chasse, se vanta de s’être débarrassé de mauvaises bêtes. Puis, lentement, je discernai de l’ironie dans ses propos. Par la fenêtre, la nuit nous empêcha de voir un épais nuage de fumée se dégager de son terrain de chasse. On brûlait les corps des malades atteints du mal des méninges.
Tout à coup, je sentis mon esprit vaciller. Je me ressaisis en relevant les épaules. Je n’entendais plus rien. Cependant, je voyais tout le monde remuer la bouche. Ils parlaient sans se soucier de mon état. Ludmilla continuait de tenir ma main dans la sienne. Son parfum de vanille et de fleur d’oranger m’empêchait de m’endormir.
Par contre, l’apparence du seigneur se modifia petit-à-petit. Bien qu’il gardât sa prestance, je ne distinguai plus son visage. En fait, il n’avait plus de tête ; à la place, je voyais un trou noir tel un photo déchirée. La figure angélique s’effaçait pour le néant, la nuit, et je m’en inquiétai.
Sa voix s’éloigna de plus en plus. Toutefois, je parvins à comprendre quelques mots : « soirée, bibliothèque, parchemin, exposé, demain ». Johann toussa terriblement jusqu’à me donner mal à la tête. Mon verre se remplit tout seul. Du coup, je me sentis obligé de boire. J’eus envie de vomir. Et toujours, le corps de Nichifor, gardait sa fière stature. Il était assis plus bas que nous mais régnait sur nous tous.
Petit-à-petit, le décors perdit ses couleurs. Le trou noir se fissura de plus en plus, déchirant le corps du comte jusqu’au ventre. Je plissai les yeux pour voir le miroir posé sur le mur derrière lui. Je ne vis que son bras et sa main caressant un étrange objet. C’était un crâne humain. Et dès que notre hôte parlait, sa voix semblait sortir de ce crâne.
DE longues minutes plus tard, il se leva, présenta ses excuses en signalant qu’il était fatigué. Puis, il sortit après avoir embrassé la main de ma compagne. Le cercle noir absolu qui remplaçait sa tête d’ange, frôla les doigts de Ludmilla. Peu après, je partis me coucher laissant mon amie diner avec les deux historiens.
Alex@r60 – septembre 2022
Photo de Frédéric Fontenoy (1944 – 2014)
13 notes · View notes
Text
Tête d'huître !
Psychopathe paranoïaque avec des illusions de grandeur et des idées surévaluées.
menteur pathologique.
Sadique.
L'estime de soi est insuffisante.
L'intelligence est faible.
Sa personnalité se dégrade rapidement.
Il vit dans un monde parallèle, séparé de la réalité, complètement déconnecté de la réalité.
Il ne la comprend pas.
Comment les gens vivent, comment ils se sentent, de quoi ils rêvent, pourquoi ils souffrent - un idiot moral ne peut même pas imaginer cela.
Et il ne veut pas...
Après avoir créé un monde artificiel et étroitement scellé autour de lui, où il a lentement, pendant des années, bouilli dans un chaudron de ses propres mensonges et préjugés des cavernes, en conséquence, il a finalement perdu la tête ...
Il est incapable d'aimer.
Il est très susceptible et vengeur, probablement, toute l'infériorité et le désir de se venger, de causer le plus de souffrances possible à tous ceux qu'il atteint, de grandir depuis l'enfance, où il était une racaille frappée, veule et médiocre sur les courses ...
Lâche et ingénieux.
La lâcheté éternelle a donné lieu à une cruauté excessive, souvent insensée dans ses actions et à un cynisme transcendant et monstrueux en lui...
Sa vision du monde est la vision d'un microbe maléfique à partir d'un tube à essai.
Sa pensée est à la mesure de l'échelle de la personnalité. Il pense de manière étroite, stéréotypée, avec des attitudes et des slogans.
Comme tout tyran, il est sujet aux canulars, aux significations sacrées et au symbolisme.
En même temps, il est terriblement notoire, aliéné, renfermé et émotionnellement pauvre.
Il compense son infériorité dans toutes les sphères de la vie en supprimant et en détruisant les gens...
Son système de valeurs est recadré, réduit à une formule primitive "ami ou ennemi" et est un ensemble de clichés idéologiques.
Cependant, ce dernier a depuis longtemps cessé de jouer le moindre rôle et les idées maniaques de l'hégémonie de l'empire sur Terre à tout prix et par tous les moyens se sont imposées...
Terry adoptif de l'époque de Staline avec la psychologie d'un garde et d'un bourreau ordinaire.
Gris en tout, sans visage, mesquin.
Il absorbait toute la misanthropie moqueuse de la race de bureau. Absolument sans principes.
Il n'a pas de concepts établis, plus ou moins moraux, à l'exception de celui de Zon ...
Un adolescent opprimé se cache à l'intérieur de lui, et à l'extérieur, il essaie de garder le masque d'un homme brutal et plein d'esprit dans le tableau.
Son vocabulaire est avare, son vocabulaire regorge de proverbes vulgaires et de jargon criminel, policier.
Il est très important pour lui d'avoir une opinion sur lui de l'extérieur, il est donc enclin aux postures et au machisme misérable et anecdotique, comme toutes les personnes notoires.
On voit qu'il ne s'agit que d'un masque tendu, et en dessous un autre, puis un autre et ainsi de suite jusqu'au fond, où dans un liquide gargouillant, noir, fétide et dégoûtant, serrant de ses bras ses genoux tremblants, une sorte de nain bilieux et opprimé est assis ...
En tant qu'homme politique, il est médiocre et insignifiant, car il ne regarde que le passé et a peur de tout changement, comme une menace pour son pouvoir.
Et surtout, il ne sait pas ce qu'est le changement, il ne comprend pas cela...
Politiquement infructueux, car il est obsédé par son pouvoir illimité.
Comme une stalactite, elle s'accroche seule dans sa grotte sombre et apprécie l'humidité, l'obscurité et l'écho de la douleur de millions de personnes torturées par elle...
Quelqu'un d'autre essaie encore de plonger dans son âme pour y comprendre quelque chose.
Et elle n'est pas là. Simplement non. Il y a un gros rien à l'intérieur...
Et quand l'inutilité absolue dans la chair entre entre ses mains un pouvoir illimité avec un bouton rouge, alors ce que nous voyons aujourd'hui ...
Il voulait entrer dans les livres d'histoire, faire partie de l'épopée de la Grande Russie, l'arbitre des destins, et entrer comme un banal criminel de guerre devenu fou...
Il veut être craint, trembler devant lui, mais tout le monde le regarde avec un dégoût méprisant, attendant sa mort prochaine.
En enfer, ils regardent déjà l'horloge. Tout est prêt.
Valeria Novodvorskaya, "Portrait. Dernière lettre aux Russes"
3 notes · View notes
tomhalterwords · 5 years ago
Photo
Tumblr media
Je supporte mal la chaleur du coup j'hiberne l'été. Je me réveille doucement là, avec des néologismes goûtus plein la tête. French only, sorry folks. #Vocabulaire #Mots #Auteur #Hauteur #Gardin #Langue #Dramaturge #Théâtre #Copywriter #Souvent #Vulgaire #Jamais #Grossier (à Les amis de l'Académie française) https://www.instagram.com/p/B1_MivMon4c/?igshid=hr5jw0ooq2l0
0 notes
aivanlam · 3 years ago
Text
3 notes · View notes
claudehenrion · 2 years ago
Text
Rappels utiles, dans la folie ambiante…
 Nous le répétions hier pour la (n + unième) fois, aussi redondante que les autres, puisque tout le monde sait ça : certains mots, en français, sont précédés d’articles féminins ou masculins sans que cela implique que les qualités correspondantes appartiennent à un sexe plutôt qu’à l’autre. On dit : “Madame de Sévigné est un grand écrivain” et “Chateaubriand est une plume brillante”. On dit : le garde des Sceaux, même quand c’est une femme, et la sentinelle, qui est presque toujours un homme. Tous ces termes sont sémantiquement neutres, et accoler un article à un substantif ne fait pas changer de sexe son attributaire. C’est une règle d’accord dont les fossoyeurs de notre civilisation rêvent de faire une règle de désaccord.
Certains substantifs se féminisent tout naturellement, et c'est sans choquer la langue ni la grammaire qu'on dira une pianiste, une avocate, une chanteuse ou une actrice, qu’on parlera de la pseudo “papesse Jeanne”, ou qu'un Ambassadeur peut être une femme (dont l’appartenance au “beau sexe” –comme on disait en forme d'hommage avant que la folie ne sorte des asiles– est très clairement démontrée par “Madame le…”), de même qu'il reste une Excellence, si c’est un homme.  En revanche, une dame ministresse, proviseuse, médecine, gardienne des Sceaux, vaine écrivaine, ou officière ou commandeuse de la Légion d’Honneur contrevient et à la clarté et à l’esthétique de notre langue, et relever cette faute de goût ne saurait être imputé à quelque antiféminisme. L’usage est le seul maître suprême de ce mariage de la logique et du tâtonnement, bercé par la mélodie du temps qui passe, et pas par l’opportunisme vulgaire et le clientélisme vénal des politiques.
L’Etat n’a aucune légitimité pour décider du vocabulaire et de la grammaire. Il tombe en outre dans l’abus de pouvoir quand il utilise l’école publique pour imposer à toute une jeunesse ses oukases langagiers (j'avais, j’ai  très envie d'écrire “idio-matiques”, tant le premier mot s'impose !). Vaugelas, en 1615, lorsqu'il a édicté des normes dans ses ‘’Remarques sur la langue française’’, n’était pas un ministre, contrairement à Jospin (et donc seul le premier passera à la postérité, et c'est très bien comme ça !) : ce n’était qu’un auteur, dont chacun était libre de suivre ou non les avis, et il n’avait pas les moyens d’imposer ses lubies aux enfants. Depuis François 1er, aucun de nos Rois n'a jamais statué sur des questions de langage. Jospin, lui, a tout salopé, et Macron trépigne de vouloir  aller encore plus loin !
Si notre gouvernement voulait vraiment servir le français, il ferait mieux de veiller d’abord à ce qu’on l’enseigne en classe, et ensuite à ce que l’audiovisuel public, placé sous sa coupe, n’accumule pas, à longueur de journée, les faux sens, les solécismes, les barbarismes, les impropriétés et les cuirs (sans compter les “o” et les “eu” systématiquement ouverts de Marie-Sophie Lacarrau, qui fait du français une langue d'oc ratée)… Tout ce laisser-aller, pénétrant dans le crâne des enfants, achève de rendre impossible la tâche des enseignants.  Les coupables de cette honte croient s’amnistier (c'est un sport qu'ils maîtrisent à merveille) en torturant la grammaire. Ils ont trouvé le sésame démagogique de cette opération magique : faire avancer le féminin faute d’avoir fait avancer les femmes ! Ah ! Les salopards !
L’objectif de l’écriture “inclusive” (théoriquement : “qui inclut en soi”. En fait, c'est exactement le contraire : elle rend tout dialogue impossible !) serait d’assurer une égalité des représentations entre les femmes et les hommes. Le moyen serait de faire apparaître explicitement et systématiquement, dans la forme et dans la structure des mots que l’on écrit, la présence des femmes à égalité avec celle des hommes. La représentation graphique, qui est toujours ‘’in-déchosable’’ (exemple : l’indulgent•e lect•eur•rice), est encore plus acrobatique au pluriel, où le “s” est ajouté après un point médian : les lect•eur•rice•s. Saloper la langue française pour un résultat impossible à lire, a dire, à écrire et à comprendre, c'est très cher payer !
Dans l’histoire de la langue, cette fantaisie représente un phénomène radical inédit : la tentative d’une force extérieure, pseudo-idéologique et soi-disant féministe –mais qui est exclusivement révolutionnaire– d’imposer des règles structurelles (et absurdes) à la langue, par une sorte de coup de force, pour l’instrumentaliser contre sa nature profonde, en fabriquant artificiellement une coupure totale, radicale et systématique entre l’écrit et le parlé : il est impossible de prononcer les mots écrits en écriture inclusive, tout comme il est impossible de “parler” en inclusif.  C'est l'exclusion absolue garantie ! Sans compter les troubles que va  entraîner une confusion entre des “sexes doctrinaires” et la “fonction sexuée” qui est l'ordre naturel des choses…
Mais le plus grave, dans cette farce-pas-drôle-du-tout, c'est que tout semble démontrer que, jusqu'en haut de l'échelle, le “politique”, dans sa vacuité intellectuelle, sa nullité et sa cuistrerie, rêve tout haut de nous contraindre “quoi qu'il en coûte” ! Après lui, le déluge ! Seulement, voilà : l'inclusion, redisons-le, est exclusive, et ne peut en aucun cas déboucher sur quoi que ce soit d'autre que des catastrophes en cascade… et l'éclatement du pays.  Je n'arrive pas à croire que Macron pourrait ne pas le savoir. Et ça, c’est grave.
H-Cl.
7 notes · View notes
Text
Je m’appelle Sami, c’est un prénom que j’apprécie. Je ne sais pas s’il me sied, mais je l’apprécie.
Sami, pas Samuel ni Sam, mais Sami.
Ma mère me disait que mon prénom signifie “Celui qui se tient au dessus des petits soucis de la vie”, je ne sais pas où elle a trouvé ça, sûrement dans un livre listant des prénoms édité chez Odile Jacob.
Quand iels m’ont eu, mes parents ont décidé de m’attribuer un prénom que tous mes grands-parents pussent prononcer sans problème, pas de “an”, de “on”, de “P”, de “ha”, de “aa” ou de de “kha”. L’histoire veut que mon père et ma mère avaient, chacun de son côté, écrit une liste de 10 prénoms. Le seul prénom qui se trouvait sur les deux listes était Sami et c’est ainsi qu’ils me prénommèrent. J’aime cette histoire, à côté du choix réfléchi et pragmatique, nous un avons un iota de hasard qui vient consacrer cette histoire en véritable anecdote.
Celui qui se tient au dessus des petits soucis de la vie.
Quand  les gens me demandent ce que signifie mon prénom, je réponds ce que ma mère m’a raconté. Du tac au tac il arrive que l’on me demande si je me tiens bel au bien au dessus des petits soucis de la vie. Je m’amuse à conter que oui je suis au dessus des petits soucis de la vie mais uniquement pour mieux tomber sur les grands.
Mais qu’est-ce que c’est que cela “les grands soucis de la vie” ? Ne faudrait-il pas d’abord se pencher sur ce qu’est le souci pour ensuite déterminer ce qui fait un petit ou un grand souci et a fortiori un souci de la vie, de plus l’entente même de la phrase change totalement si nous prenons le sens subjectif ou objectif du génitif. Mais je disserte et je me perds.
Celui qui se tient au dessus des petits soucis de la vie.
Prenons l’entente vulgaire et commune que j’ai toujours eu, la traduction que je fais en allemand nous aide à comprendre l’entente que j’ai du mot “souci”. En allemand je traduis ainsi: “Sami bedeutet, derjenige, der über den kleinen Problemen des Lebens steht.” automatiquement (ou par manque de vocabulaire…) j’avais traduit souci par “Problem” et non pas par “Sorge”. Ainsi, j’ai toujours entendu les “petits soucis de la vie” comme les “problèmes”.
2 notes · View notes
lamergelee · 5 years ago
Text
“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 5]
[Lire les épisodes 1, 2, 3, 4, 4 bis] Le jour 5, Gustave voulut foutre le camp. Etait-ce la perspective d’un beau week-end ensoleillé qui s’annonçait ? Était la lecture de ces intellectuelles chic et sentimentales qui étalaient dans la grande presse leur confinement bucolique loin des métropoles ? Ou bien l’aspiration toute simple, avant de crever peut-être en toussant dans un masque, de revoir un dernier coup le pays profond, le vrai pays réel, cette campagne où il se rendait dans la vie d’avant, avec Rodolphe et une caisse de litrons s’il avait le cafard, la campagne où sa grand-mère avait vécu sa prime jeunesse dans la longère dont il avait maintenant les clés, en arrière-fond d’un village avec ses bois et ses rochers moussus, ses bérets vissés sur des fronts ridés, ses paysannes en grandes cuissardes de caoutchouc, son pharmacien de père en fils, son buraliste important briguant la mairie et sa belle fumeuse à l’air cérébral égarée là, qui lisait la grande presse où des intellectuelles chic et sentimentales étalaient leur confinement bucolique loin des métropoles ? Ou était-ce seulement l’ennui, le besoin de se dégourdir sans brandir à tout bout de champ son papier ? Ou encore le réflexe vraiment beaucoup plus archaïque, plus abdominal de fuir, là-bas fuir (sans vouloir faire non plus du Mallarmé), fuir n’importe où mais vite et loin parce qu’on a lu les livres et qu’on sent bien que les oiseaux sont ivres, que tout cette merde va mal finir ? Bref, Gustave en ces petites heures d’un nouveau jour, les pieds glacés au fond de ses mules de cuir, fumant en peignoir devant BFM, songeait très violemment à foutre son camp. « Courage fuyons », achevait de se convaincre intérieurement Gustave en se récitant le titre du film d’Yves Robert quand il croyait invoquer la sagesse du Quart Livre de Rabelais qui, de fait, comme l’aïkido, préconise la solution de constamment fuir en cas d’adversité, et si ce n’est pas faisable tout du moins de se retirer. Au moment où Gustave commençait à peine à ressentir cette sorte de mobilisation nouvelle, un désir irrépressible de vie hors d’ici (et les autres arguments ne manquaient pas, le silence trop soudain de la ville transformait n’importe quel bruit du voisinage en horrible promiscuité, les enfants des autres du premier, quatre enfants, c’est trop, ne cessaient de brailler en tournant dans la cour d’immeuble depuis que l’école avait fini de les confiner), il y avait dans les nouvelles à l’écran cette évidence que le front et l’arrière s’étaient déjà recomposés à fond, géographie sociale autant que spatiale, et ça le travaillait. L’arrière est l’endroit où se font les idées d’union sacrée, de drame national, la morale à deux balles des Barrès et compagnie, le front c’est pour les gueux, les braves et les gens qui ne sont rien. Gustave en vérité ne se trouvait pas de bonne raison de partir, n’ayant ni enfant turbulent ni réputation d’écrivain à faire valoir ; il avait le sentiment que c’était parti pour durer, que tout le monde se trompait, que le virus ne se laisserait pas vaincre en quelques jours ni en quelques semaines. Pas que ce fût 14, mais dès que le mot guerre est lâché c’est toujours là qu’on vient puiser ses références, comme si cette tuerie mondiale était l’inépuisable vivier de toutes les configurations idéologiques dont l’esprit est capable devant les promesses d’hécatombes. Déjà le vocabulaire de guerre arrivait en rafale. La ministre du Travail accusait de « défaitisme » la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment qui avait appelé à cesser le travail compte-tenu des risques sanitaires, le ministre de l’Économie avait invité tous les salariés des entreprises encore ouvertes à rejoindre leur lieu de travail, les professions indispensables étaient celles du front et les déserteurs seraient poursuivis, on ne comprenait pas ces abandons de poste, les déserteurs prétendaient-ils tirer au flanc en se confinant alors même que la Nation devait se confiner ? Bizarrement, les gens n’étaient pas très chauds pour aller au casse-pipe, ceux qui ne voulaient pas être de la chair à canon disaient qu’ils n’étaient pas de la chair à canon, ceux qui étaient de la chair à canon se plaignaient qu’ils étaient de la chair à canon, tout le monde rêvait maintenant de fleurs, de verdure, de vaches qui courent dans l’herbe fraîche, de petites rivière, tout ça. Gustave n’avait jamais rêvé d’avoir une tortue de compagnie avec des pierres précieuses incrustées dans la carapace, ni de boire du thé anglais dans une robe de chambre en soie, ni de se servir d’un fume-cigarette, ni de manger de la rillette d’oie au couteau, ni de vivre en ermite, il ne jouait pas au solitaire ni aux échecs tout seul, il n’était pas franchement casanier, s’il ne sortait pas souvent de chez lui depuis presque quatre ans, c’est que personne ne l’attendait nulle part et le monde avait continué de tourner sans lui quand il avait dû faire une pause. Soixante-dix camions de l’armée italienne sortaient les cercueils de Bergame, à Paris ce serait quand ? Était-il un déserteur, un sale type de l’arrière ? Se soumettre n’inspire la rage et la fureur qu’à ceux qui sont sous le joug d’un pouvoir, et d’une certaine manière, lui aussi, il l’était, et il était furieux. Comme c’était la seule instance qui s’imposait à lui, les mots se resserraient sur ses gestes tandis qu’il se décidait à faire sa valise, alors que montait d’une fenêtre en bas une chanson de Dadju, « t’as beau fixer les règles, au final, c’est compliqué, ouais… » Il s’arrêta. Chercha son tabac. Roula et fuma. Il ne partit plus. Gustave en son confinement confiné avait un problème – comme on dit vulgairement – avec le mot confiné et ses dérivés. Le mot n’était pas très heureux, mais cette explication lui semblait superficielle. Il y en avait à la pelle, des mots moins beaux que d’autres, et on les employait sans simagrées et sans se casser la tête ni les dents sur chacun d’eux. Mais alors pourquoi ? Pourquoi Gustave éprouvait-il une gêne à entendre les gens prononcer ce mot comme naturellement ou l’écrire comme si de rien n’était. Dans des conversations téléphoniques, des courriels, des messageries diverses, on se disait : « Êtes-vous bien confiné ? » « Et votre confinement, se passe-t-il bien ? » « Où êtes-vous confiné ? » C’était du dernier mondain. Ces mots n’étaient certes pas des néologismes, mais ils n’avaient envahi les yeux et les oreilles que depuis quelques jours. Et déjà, ils semblaient courants, adoptés. Ils étaient si pratiques. Ne fallait-il pas, s’interrogeait Gustave, se rebeller au moins contre eux si on ne pouvait se rebeller contre la chose elle-même ? On imposait aux gens de s’autodéclarer en signant ces attestations dès qu’on entendait mettre un pied hors de chez soi, fallait-il, en plus, se gargariser de ces mots, se désigner ainsi soi-même et les autres, entériner, confirmer cette situation, s’assigner à résidence dans ces mots ? Aussi Gustave, quand il écrivait à son sujet, s’astreignait-il à toujours y mettre des guillemets, du moins pour l’instant ; et même, quand il parlait, voire quand il se parlait dans sa tête (ce n’était pas peu fréquent), il les mettait, ces guillemets, en pensée. Il aimait bien cette remarque de Proust à propos de Swann : « quand il employait une expression qui semblait impliquer une opinion sur un sujet important, il avait soin de l’isoler dans une intonation spéciale, machinale et ironique, comme s’il l’avait mise entre guillemets, semblant ne pas vouloir la prendre à son compte, et dire : “la hiérarchie, vous savez, comme disent les gens ridicules” » Et le narrateur avait soin d’ajouter : « Mais alors, si c’était ridicule, pourquoi disait-il la hiérarchie ? » Gustave était bien d’accord que sa répugnance à employer ces mots, confinement ou confiné, relevait plutôt du caprice, de la coquetterie ; un mouvement d’humeur totalement déplacé face à une situation aussi grave. C’était bien là son côté chichiteux qui, vraiment, n’était pas à la hauteur des défis qui se présentaient désormais non pas seulement à lui, mais à l’humanité, à la Nation entière. Gustave décida de ne pas s’appesantir sur la question. Il continuerait d’éprouver, presque physiquement, une gêne avec ces mots, et puis un jour ça passerait. Mais un coin de sa cervelle devait continuer à travailler sans qu’il le veuille puisqu’un éclair soudain lui traversa la tête ; il avait peut-être compris l’une des raisons, liée à des souvenirs de lecture, qui grevaient ces mots de confiné et de confinement. Il faudrait qu’il essaie de retrouver ce livre objet de ses conjectures ? RETROUVER UN LIVRE EST-CE BIEN CE QUE TU COMPTES FAIRE, GUSTAVE ? Est-ce que c’est tout ce qui te vient, là maintenant, alors qu’on achemine lits de camp, produits d’hygiène et de désinfection et rations alimentaires dans les centrales nucléaires où les équipes restreintes au minimum devront y vivre comme dans un sous-marin atomique  en cas de pression extrême de la contagion ? Alors qu’il y a des canards, des singes, des cerfs, des hordes de chiens affamés dans les rues d’innombrables villes désertées ? Que les rats se promènent tranquillement en plein air à Paris ? Alors que le service d’appels d’urgence de la police est à saturation suite au grand nombre d’appels de dénonciateurs d’individus au comportement inadmissible ? Alors que le Comité scientifique auprès du président, composé de onze experts, chercheurs et professionnels de santé, n’en est pas à ergoter sur l’origine d’un mot, ne discute pas de mots, mais de faits établis, d’expériences véritables, de solutions concrètes ? Alors qu’il s’agit bel et bien, le mot n’est pas trop fort, personne ne tient plus à en discuter l’usage, d’une pandémie ? Et toi tu essaies de retrouver un livre à propos d’une conjecture… Tu ferais mieux de briquer ton appartement avec de l’eau de Javel ! Tout en se penchant sous l’évier de cuisine pour trouver une éponge neuve, il réalisait qu’il faisait de plus en plus de raccourcis un peu vrais, de comparaisons un peu fausses, d’associations d’idées ou de moitiés d’idées, ça lui venait comme si se dégageait de la solitude qu’il vivait plutôt bien une confinitude qui le rendait un peu brouillon et peut-être, éventuellement, un peu con. (A suivre).
3 notes · View notes
talkandchalkidiomas · 2 years ago
Text
Cours de russe à Montpellier
Cours de russe à Montpellier TALK and CHALK propose une gamme de cours adaptée à tous les niveaux et pour tous les objectifs d'apprentissage. Vous aurez le choix de prendre des cours individuels à votre domicile, à votre bureau ou encore en ligne. Les cours sont construits en fonction de vos besoins spécifiques. Cours de russe à Montpellier À propos de la langue Cours de russe à Montpellier Le russe est un diome indo-européenne du groupe balto-slave. C'est la plus répandue des langues slaves, celle qui a le plus fidèlement conservé les éléments empruntés au vieux slavon ou slavenski. Le vieux slavon fut longtemps la seule langue littéraire de Russie, et l'on ne jugea pas que le russe vulgaire employé dans les relations ordinaires de la vie, fût digne d'être écrit. Mais, à partir de Pierre le Grand, le slavon ne fut plus qu'une langue liturgique ou ecclésiastique, désormais invariable : le russe, qui s'est élevé au rang de langue cultivée, contient, outre son vocabulaire spécial, certains mots tirés du slavon des livres, quelques termes grecs que la communauté de religion entre la Russie et l'Empire byzantin a naturellement introduits et qui expriment principalement des idées religieuses, enfin des mots altaïques apportés par l'invasion des Mongols, et des mots latins, allemands, néerlandais, anglais et français, provenant du développement des relations politiques et commerciales. Mytrip²brazil Professeurs expérimentés TALK and CHALK est l'une des plus grandes organisations de recrutement de professeurs de langues en France, au Brésil et en Angleterre. Nos professeurs sont des locuteurs natifs ou très expérimentés et compétents qui offrent des leçons dynamiques et engageantes. Cours de russe à Montpellier Ils ont accès à une vaste bibliothèque de ressources et bénéficient d'un soutien et d'informations continus de la part de toute notre équipe établit en France et à l'étranger. Apprentissage pratique et communicatif Les professeur parlent parfaitement la langue et vous transmettrons leurs savoirs dès le premier cours à partir de jeux de rôles, de mises en scènes et de résolution de problèmes de la vie quotidienne. Vous travaillerez bien sûr la grammaire, le vocabulaire et la prononciation; ce qui vous permettra ainsi d’utiliser la langue indépendamment dans une grande variété de situations. Cours de russe à Montpellier Cours de langue personnalisés Les professeurs n'utilisent pas seulement des manuels génériques destinés au grand public; puisque nous utilisons votre expérience et vos connaissances pour créer des cours personnalisés qui répondent aux besoins et au niveau de chacun de vous. Read the full article
0 notes
affairesasuivre · 2 years ago
Text
Tumblr media
MONSTERS : LE PROJET DU GRAND BARRY WINDSOR-SMITH ENFIN PUBLIÉ
Monsters par Barry Windsor-Smith est un véritable serpent de mer depuis 35 ans. Après de multiples faux-départs, l'artiste de Conan et de Weapon X va enfin pouvoir faire publier son magnum opus chez l'éditeur Fantagraphics.
Retour en 1984. Barry Windsor-Smith travaille sur un épisode spécial consacré à Hulk intitulé "Thanksgiving". Dans cette histoire, Windsor-Smith invoque -pour la première fois- les abus violents de son père pour expliquer le déchirement psychologique de Bruce Banner. Les planches passent entre les mains de Bill Mantlo, alors scénariste de la série mensuelle Incredible Hulk. Celui-ci réutilise l'idée dans ses scripts pour lancer une intrigue sur les multiples personnalités de Banner/Hulk. Windsor-Smith crie au plagiat de son travail, qu'il n'a pas encore terminé lorsque les épisodes d'Incredible Hulk paraissent. Furieux, il récupère ses planches.
Petit aparté : il est difficile encore aujourd'hui de savoir si il y a vraiment eu plagiat ou pas. Pour beaucoup, Mantlo n'a fait que développer un aspect qu'il croyait en continuité puisque l'épisode était censé être publié. Son erreur aura alors été d'avoir été trop vite. En tout cas, entre cette histoire et une autre impliquant l'écrivain de SF Harlan Ellison, Bill Mantlo aura gagné une réputation de plagiaire qui l'aura mis dans le collimateur de l'éditeur en chef de l'époque, Jim Shooter. Mantlo n'aura jamais pu vraiment se défendre de ces accusations, suite à un accident de voiture qui l'a plongé dans un coma dont il s'est réveillé gravement diminué physiquement et intellectuellement.
Barry Windsor-Smith décide alors de retravailler ses planches pour y expurger toutes références à Hulk et l'histoire, intitulée Big Red, est un temps prévue pour Dark Horse. Cependant, une brouille avec le patron de Dark Horse, Mike Richardson, au sujet de la série Storytellers, met fin au projet.
Pour DC Comics, Big Red est alors recyclé en Monster, un roman graphique ambitieux de 270 pages. Cependant, l'artiste se heurte à Paul Levitz, réticent à l'utilisation d'un vocabulaire vulgaire. Qu'importe, BWS repart avec ses planches sous le bras.
C'est donc chez Fantagraphics qu'il va enfin trouver (si tout va bien) un asile définitif à ce projet de longue haleine et aux multiples versions. L'éditeur est un habitué de la récupération des projets perdus de l'artiste. Déjà chez eux étaient parus divers recueils issus de Storytellers ou encore Adastra in Africa, un recyclage de ce qui aurait dû être la troisième partie de sa trilogie Lifedeath consacré à Storm des X-Men.
Aujourd'hui,  Monsters est annoncé comme un roman graphique de 360 pages qui racontera le destin tragique de Bobby Bailey, une âme perdue qui choisit de participer à une expérience militaire issue de travaux dévoyés des Nazis. Le sergent McFarland se lie d'amitié avec le pauvre Bailey et cherche à le protéger,  entraînant une série d'événements qui va impacter la vie de deux familles américaines durant les années 50 et 60.
Résultat de 35 ans de travail, Monsters s'annonce comme l'un des plus beaux travail graphique de Windsor-Smith, dans un superbe noir et blanc à la plume et au pinceau, qui rappelle le travail de Berni Wrightson sur Frankenstein,  un autre "labor of love" en son temps. Le livre est prévu pour une sortie US le 19 janvier 2021 au prix de 35 $.
0 notes