#vie et mort d'un ego
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kelthoumrambles · 3 months ago
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Journée intéressante. Je suis sortie faire une balade le long d'un cours d'eau pendant 2 bonnes heures. Ça m'a fait du bien. J'en ai profité pour passer quelques appels téléphonique à de vieux copains. Ca fait plaiz et ils étaient content que je leur donne un signe de vie après tous ces mois.
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Ensuite, j'ai été rejoindre un pote. On a bu 2 bières et on a fumé quelques joints, comme à l'époque. On a rit comme des cons, ca faisait longtemps :)) Première fois que je bois en 10 jours d'ailleurs, j'étais refaite. C'est cool de constater que je perds ma tolérance à l'alcool et que jarrive de mieux en mieux à me doser.
Par contre, j'ai croisé que des gens que je blaire pas ^^ et évidemment, j'étais habillée comme une grosse poucave, en mode avec un pull méga troué que j'ai depuis mes 8 ans. Je n'arrive pas à m'en débarrasser car ça me rappelle ... une certaine période de ma vie j'imagine ? Mais après, j'ai commencé à penser à ça, et je me suis dit que je devrais pas m'y attacher car c'est juste un pull moche, troué et trop petit (on est d'accord?)
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Bref. J'ai vraiment croisé le pire du pire: L'ignoble énergumène avec qui jsuis sortie il y a 3 ans et qui a failli me tuer (gros fdp de merde, et je ménage mes mots, qui poursuit sa vie tranquille oklm pendant que je continue à éprouver de la haine et des élans de vengeance à son égard... chaud). Juste après, j'ai croisé un gars avec qui j'ai fricoté vite fait pendant quelques mois mais qui a décidé de me faire une réputation de grosse pute car j'ai brisé son petit ego fragile de mec fragile. Pour clôturer le tout, j'ai croisé mon ancienne colloc qui m'a fait la miiiisère pas possible pendant des mois avec son bête chat qui puait la mort. Super quoi, un bon petit cocktail bien glauque d'un passé qui est officiellement derrière mois. Petite piqûre de rappel qu'il est grandement temps que j'avance
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Finalement, mon pote m'a déposé à la maison trankilou et j'ai même résisté à la tentation d'aller m'acheter une 3eme bière et une vape. Victoire (proud). Ah oui, j'ai enfin commencé mob wives season 1 (I <3 white trash reality tv)
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pauline-lewis · 1 year ago
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Don't bullshit a bullshiter
Dans All That Jazz, Bob Fosse fait dire à son alter-ego Joe Gideon (joué par Roy Scheider) Don't bullshit a bullshitter. Cette phrase m'a beaucoup marquée quand j'ai vu le film il y a quelques années, tant elle semblait définir les contours de ce que j'aimais dans la fiction. Car oui, une partie de moi a toujours aimé être menée en bateau par les bullshitters, les illusionnistes, ceux qui font de la fiction en emboîtant des matriochkas. D'où — j'imagine — mon amour pour la comédie musicale, pour Bob Fosse, ou pour Fellini.
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La semaine dernière j'ai lu Monica de Daniel Clowes et vu Asteroid City de Wes Anderson. Dans les deux œuvres il est question (de près ou de loin) de la peur de l'apocalypse, d'un deuil si douloureux qu'il tord la vision de la réalité (jusqu'à s'inventer un monde de fiction ?), de croyance(s), de cette vie qu'il faut traverser en évitant les cratères et de parents tellement débordés par les événements qu'ils abandonnent leurs enfants ou songent à les abandonner. Les deux œuvres enchaînent aussi des œuvres dans les œuvres, nous forcent à ouvrir sans cesse boîte après boîte après boîte.
Daniel Clowes joue avec les formes et les temporalités du récit, qui s'imbriquent de manière complexe et ne font parfois sens qu'une dizaine de pages plus tard. Monica est découpé en neuf histoires qui racontent une conversation entre deux jeunes hommes pendant la guerre du Vietnam, la vie de Penny dans les années 60 puis de sa fille Monica. Il entrecoupe tout cela d'un conte gothique plus qu'étrange (qui revient me hanter), d'une histoire de détective — autant de fictions qui se font étrangement écho, qui semblent raconter les variations complètement déformées d'une même histoire. Wes Anderson imbrique, lui, une pièce de théâtre et ses coulisses, incluant les névroses de l'auteur et des acteurices.
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Les deux œuvres sont sans cesse conscientes de leur fabrication et d'être, en quelque sorte, en train de nous bullshitter. Elles savent qu'elles sont des fictions, qu'elles jouent avec nous, qu'elles nous perdent pour mieux nous rattraper. Elles sont fabriquées à l'extrême. La photographie d'Asteroid City retranscrit à l'image cette sensation désagréable que l'on a quand on regarde le soleil en face trop longtemps et que toute la réalité s'en trouve comme bizarrement affadie. L'auteur de la pièce note que "la lumière du soleil dans le désert n'est ni chaude ni froide, mais toujours propre". Anderson pousse l'esthétisation de son cinéma à outrance, tellement exagérée qu'elle en devient volontairement terne (et "propre" ne peut d'ailleurs qu'être qu'un commentaire méta sur la direction qu'a pris son cinéma). Chez Clowes, les couleurs sont plus vives que jamais, les visages précis, l'auteur a longuement parlé en interview de sa tendance à retravailler chaque page encore, et encore, et encore. Il est capable, en une case, d'invoquer un imaginaire tout entier, de créer un monde, de s'auto-référencer. Dans Asteroid City, le personnage de Jason Schwartzman répète plusieurs fois que ses photos rendent "toujours bien". Il ne s'en réjouit pas mais le dit d'un ton neutre, presque agacé.
Tout est tellement parfait qu'on les voit désormais fabriquer de la fiction. Mais ce que j'ai aimé dans Asteroid City, comme dans Monica, c'est tous ces endroits où la fiction craque. Chez Anderson, quand le personnage de Scarlett Johansson mime un suicide dans une baignoire, entourée de médicaments colorés qui ressemblent à des bonbons et qu'il y a dans toute la fausseté du moment une émotion qui déborde. C'est la mort qu'elle s'imagine pour elle-même, une mort tragique, elle qui est, sans que personne ne le sache, si douée pour la comédie. Ou quand le personnage à qui l'on demande pourquoi il veut toujours qu'on le défie répond "Maybe it's because I'm afraid otherwise, nobody will notice my existence in the universe". Et on a cette impression dans Asteroid City que l'artiste se parle à lui-même. Chez Clowes il y a cette séquence, sans nulle doute la plus belle de la bande dessinée, où Monica trouve une fréquence de radio qui lui permet de parler avec son grand-père disparu. Clowes la dessine, avec ses cheveux verts vifs et sa chemise jaune, le visage tordu par l'angoisse et la tristesse. Derrière ces couleurs qui entament la rétine, la peur du chaos transperce la page. C'est un instant où la réalité n'a aucune importance, où on ne s'intéresse plus à tâtonner pour trouver les limites de la fiction — puisque l'émotion a tout fissuré.
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Quelque chose se brise dans les deux œuvres, quelque chose qui est venu parler aux peurs profondes qui m'agitent ces temps-ci. J'ai été émue par la manière dont Asteroid City raconte, en creux, l'impossibilité des personnages de raconter vraiment ce que nous ressentons. Comme si le monde de fiction était un peu mort, lui aussi. Que la transmission était brouillée. Il y a Johansson, qui se dessine un coquard pour essayer de comprendre la violence humaine et de la jouer avec justesse. Ces personnages se regardent créer ce monde de fiction parfait, sans plus savoir l'habiter. Ils en ont ras le bol de devoir dire pour nous. L'actrice, jouée par Scarlett Johansson, admet elle-même que sa connexion avec Augie (Schwartzman) vient du fait qu'il sont deux personnes brisées qui n'arrivent pas à exprimer la profondeur de leur douleur, parce qu'ils ne le veulent tout simplement pas. Dans cet aveu d'échec, il me semble qu'Anderson ne baisse pas les bras mais qu'il baisse un peu les armes.
Le chaos finit par gagner pleinement Monica, il éclate dans une dernière partie qui ne se cache plus derrière tel ou tel genre, derrière le pastiche ou la référence. Monica déterre la radio — la fiction qu'elle a essayé d'oublier — et elle la mène jusqu'à son terme. Elle-même écrit ses propres histoires, et les fait lire dans le dernier chapitre à un personnage qui ressemble étrangement à Clowes lui-même. Et après avoir fait de la fiction dans la fiction, la voilà qui brise quelque chose au sol, comme les parois de sa réalité, and all hell breaks lose.
Fini de bullshiter, donc ?
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christophe76460 · 4 months ago
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👉Voici à quoi ressemble un roi dans ses derniers moments de vie 🦁
La scène a été capturée par le photographe Larry Pannell, qui a publié cette photo choquante en 2018 📸.
« Nous l'avons trouvé allongé dans l'herbe, épuisé et incapable de bouger. Nous étions à seulement un mètre de lui alors qu'il est mort à l'ombre d'un arbre. En larguant mon appareil photo, nous nous sommes regardés, fermant les yeux pour ce qui semblait être une époque. Je voulais juste qu'il sache qu'il ne mourrait pas seul alors qu'il luttait pour respirer, sa poitrine ne souffre que de temps en temps. Puis un dernier chatouillement, son dernier souffle, il était parti."
❤️ 🫶 🤍
Le roi était mort."
La vie est courte.
Le pouvoir est éphémère.
La beauté physique est de courte durée, je l'ai vue chez les lions.
Je l'ai vu chez les vieux.
Tous ceux qui vivent assez longtemps deviendront faibles et très vulnérables à un moment donné.
Soyons donc humbles.
Aidez les malades, les faibles, les vulnérables et surtout n'oubliez jamais que nous quitterons la scène un jour.
Réconciliez vous et arrêtez de vous battre
par ego ou orgueil mal placés.
Nous sommes juste des êtres humains.
Nous venons nus .
Nous repartons nus .
A quoi donc sert la guerre ?
Aimons .
Aimons plus que jamais .
En faisant tout cela ....nous sommes bénis.
Plus que jamais.🙏♥️♥️♥️
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ondessiderales · 7 months ago
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Ode à la joie
Kaworu, dernier ange et dernier messager
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Traduction
Kaworu : C'est beau de chanter. Le chant enrichit l'âme. C'est là le plus grand accomplissement des Lilins. Tu ne trouves pas, Shinji Ikari ?
Shinji : C'est donc toi le Cinquième Enfant ? Euh… Nagisa ?
Kaworu : Tu peux m'appeler Kaworu, Ikari. Shinji : Tu peux aussi m'appeler Shinji.
Kaworu : Tu évites autant que possible d'établir un premier contact. As-tu peur du contact avec les gens ? Quand on ne connaît personne, on ne risque ni de se faire trahir ni d'être blessé. Mais tu te sentiras toujours seul. L'homme ne pourra jamais faire disparaître éternellement sa solitude. Car l'homme est seul. Mais l'homme arrive à vivre car il arrive à l'oublier.
Shinji : C'est l'heure. Kaworu : Déjà ? Shinji : Oui. Il faut aller se coucher. Kaworu : Avec toi ? Shinji : Non ! Je pense qu'ils t'ont préparé une chambre. Une chambre à part. Kaworu : Entendu. Le cœur de l'homme souffre constamment. Ainsi, il a l'impression que vivre, c'est souffrir. Un cœur est délicat comme du verre. Surtout le tien. Shinji : Ah oui ? Kaworu : C'est pour cela que tu as ma préférence. Shinji : "Ta préférence" ? Kaworu : Cela veut dire que je t'aime.
Kaworu : L'homme ne peut rien bâtir du néant. Rien accomplir sans s'accrocher à quelque-chose. Car l'homme n'est pas un dieu.
Misato : Sortir si tôt le matin et parler tout seul.
Misato : Il m'a repérée ? Non, impossible.
Kaworu : Tout se déroule comme les Lilins le veulent.
Kaworu : Allons-y. Viens, alter ego d'Adam et serviteur des Lilins.
Kaworu : Shinji en met, du temps.
L'EVA-01 descend la route 2 à la poursuite de la cible ! Shinji : Le voilà.
Kaworu : Je t'attendais, Shinji. Shinji : Kaworu !
Kaworu : Les Eva… Nées d'Adam, elles sont des abominations pour les hommes. Et les Lilins sont prêts à les utiliser pour survivre. Je ne le comprends pas.
Kaworu : Les Eva sont faites de la même matière que moi. Car je suis aussi né d'Adam. Nous pourrions fusionner si elles n'avaient pas d'âme. L'âme de l'Eva-02 s'est pour l'instant repliée sur elle-même.
Shinji : Un Anti-Terror Field ! (Champ Anti-Terreur) Kaworu : Oui, c'est comme ça que vous Lilins l'appelez. Le lieu sain que nul ne peut violer. La lumière du coeur. Les Lilins savent aussi que l'AT Field est ce mur que chacun a dans son coeur. Shinji : Mais je n'en sais rien, Kaworu !
Kaworu : Le destin de l'homme. L'espoir de l'homme est écrit dans le chagrin.
Kaworu : Non ! Ce n'est pas lui ! Lilith ? Je vois, c'est donc ça, Lilins
Kaworu : Merci, Shinji Je voulais que tu stoppes l'Eva-02. Sinon, j'aurais peut-être continué de vivre avec elle. Shinji : Pourquoi, Kaworu ? Kaworu : Car continuer de vivre est ma destinée Même si cela doit entraîner l'extinction de l'homme. Mais je peux mourir ainsi. La vie et la mort ont la même valeur, pour moi. Choisir sa mort est la seule et absolue liberté qui soit.
Shinji : Kaworu… Kaworu : C'est mon testament. Maintenant, efface-moi de ce monde.
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Ode à la joie
Étincelle Ô joie divine, jaillie de l'Elysium ! L'allégresse nous anime, pour entrer dans ton royaume.
Par ta magie sont unanimes, des peuples jadis divisés. L�� où ton aile repose, règne la fraternité.
Soyons unis comme des frères, d'un baiser au monde entier. Amis ! bâtissons une ère de paix pour l'Humanité.
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egliseherault · 2 years ago
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Gratuitement
Mt 10, 8 11° A 18.06.23 St Tho Mpl
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu chapitre 10, verset 8) Gratuitement ; c'est « cadeau », littéralement : « sans raison ». Ces paroles, c'est le programme de toute une vie !
* Recevoir gratuitement ! Bien sûr, il y a les épreuves et les cadeaux empoisonnés, mais aussi les bénédictions : don gratuit d'un amour pour la vie, d'un enfant, d'une amitié ; don gratuit de la foi. Écoutons Isaïe, le prophète : « Vous tous qui avez soif, venez vers l'eau, même si vous n'avez pas d'argent, venez » (chapitre 55, verset 1). Le don de Dieu est offert gratuitement et tous, pauvres et riches, doivent en profiter. Si nous sommes sincères, nous ne pouvons que reconnaître que tout ce que nous recevons de bon nous est donné gratuitement, non seulement sans que nous déboursions quoi que ce soit, mais aussi et surtout sans aucun mérite de notre part. Paul, ce matin, dans l'Épître aux Romains, le dit d'une façon saisissante : « Le Christ, alors que nous étions encore pécheurs, est mort pour nous » (chapitre 5, verset 8). Dieu donne gratis ; « tout est grâce », comme l'écrivait Bernanos, ou peut le devenir par le don de Dieu. Nous ne sommes pas sauvés par notre travail, notre mérite ou nos sacrifices, mais uniquement grâce à l'amour inconditionnel de notre Dieu.
* Mais il y a l'autre partie du programme : Donner gratuitement !
En fait, je ne peux donner en vérité que si j'ai conscience d'avoir reçu sans aucun mérite. Parfois, ma générosité n'est pas vraiment gratuite ; je donne pour prendre le pouvoir sur les autres. Et je peux même essayer d'acheter le don de Dieu avec de l'argent. Peine perdue ! Mais tous, nous expérimentons aussi que lorsque nous donnons avec joie, et surtout lorsque nous nous donnons nous-mêmes avec joie et sans rien attendre en retour, cela nous rend heureux !
Au fond, nous sommes invités à entrevoir que le Seigneur notre Dieu est le Bien absolu ; il est gratuité absolue. Les mystiques du Moyen-âge le disaient : « La rose est sans pourquoi, elle fleurit parce qu'elle fleurit » (Angélus Silesius – Le Pèlerin chérubinique, I, 289) C'est notre ego qui ajoute des « pourquois » ; Dieu, lui, est libre de tout pourquoi. Il est amour, c'est tout
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mariepascaleremy · 2 years ago
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Réincarnation
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Comment agissent les forces qui amènent l'homme à une nouvelle incarnation ?  Comme nous l'avons vu, il y a un intervalle d'environ 1000 ans entre la mort et la prochaine incarnation, et pendant cette période, l'âme se prépare à son voyage vers une nouvelle naissance. Il est extrêmement intéressant pour un clairvoyant d'explorer le monde astral. Il peut, par exemple, observer des cadavres astraux flottant dans l'air, en cours de dissolution. Le cadavre astral d'un homme très développé, qui a travaillé sur ses pulsions inférieures, se dissout très rapidement, mais chez les personnes non développées, qui ont donné libre cours à leurs pulsions et à leurs passions, le processus de dissolution est lent. Il arrive que le cadavre astral antérieur ne soit pas entièrement dissous lorsque son porteur originel revient à une nouvelle naissance, et qu'il doive alors faire face à un destin difficile. Il arrive aussi que, dans des circonstances particulières, un homme revienne rapidement et trouve son corps astral encore présent. Le cadavre est alors fortement attiré par lui et se glisse dans son nouveau corps astral. Il crée bien un nouveau corps astral, mais l'ancien s'y mêle et il doit les traîner tous les deux tout au long de sa vie. Dans les mauvais rêves ou les visions, l'ancien corps astral se présente à lui comme un second Ego qui lui joue des tours, le harcèle et le tourmente. C'est le faux, le contrefait GARDIEN DU SEUIL. Un vieux corps astral se retire facilement d'un homme parce qu'il n'est pas fermement uni aux autres membres de son être, et il apparaît alors comme un DOUBLE, un Doppelgänger.- Rudolf Steiner - https://rsarchive.org/.../English/RSPAP1986/19060826p01.html
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chaquevie · 2 years ago
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Il était une fois, une idée après un énième échec amoureux cisgenre. Considérant que l'amour peut se vivre sans tourment de l'ego, comme un flot heureux pur saupoudré de tendresse, de soutien et d'attirance... J'ai alors eu un rencard avec une Sissy toute jeune, timide, innocente, frileuse, petite, aimant l'esthétisme des vêtements et d'une maison. La rencard fut prudent, conduit de beaucoup d'écoute venant de moi, j'ai fait effectivement pas mal de gaffes à mon sens en disant en gros que l'avenir d'une Sissy est jonché d'échecs sentimentaux mais d'une abondance charnelle. Cette personne m'a paru clairement comme étant dans la quête du désir de l'autre pour s'épanouir comme une fleur au Soleil. Elle se fichait pas mal de mon esthétisme. Je fus assez mutique, car en ce moment je ne supporte pas m'écouter conter ma vie peu passionnante en dehors des discussions philosophiques. Il y a eu un baiser, je n'étais pas très motivée mais pas rebutée, le cadre était idyllique, devant la Seine sans personne en plein milieu de la nuit... La magie n'a pas opéré, (pas encore) malgré que j'ai été charmé par quelques expressions uniques de son visage. A la suite de ce rencard, je me suis sentie extrêmement vide, effectivement mon ego était totalement mort pendant deux jours. Durant ces deux jours je n'écoutais plus de musique, je songeais même à la mort comme étant salvatrice, il y a eu je pense un deuil, car dans cette misère profonde j'ai su renaître en contemplant simplement les étoiles en respirant, j'ai eu la sensation d'un amour inconditionnel sans affection physique, le ciel m'a paru comme familier, l'air comme généreux. J'ai été surprise de ressentir autant de joie et d'émerveillement. Je fais partie de ce tout, la sensation de vide est un deuil. Affaire à suivre...
#amour #sissy #vide #rencard #attirance
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a-room-of-my-own · 4 years ago
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En ce 17 juin 2021, partout, les masques tombent. Pas seulement ceux censés nous prémunir contre la pandémie de Covid, et que nous portons de manière discontinue depuis plus d'un an, mais également ceux qui entourent le juteux petit business de la lutte contre les discriminations, porté par de gentilles et inclusives businesswomen, qui seraient bien en peine de voir le motif de leurs affaires disparaître. Ainsi, pour prospérer dans l'antiracisme, il est nécessaire de voir le racisme perdurer, mais également de le débusquer là où il ne se trouve pas et d'assigner les personnes autoproclamées «racisées» à résidence identitaire, faisant de leur couleur de peau une sorte d'état civil. Il en est de même dans la lutte contre le sexisme ou contre l'homophobie et l'ensemble des atteintes visant des catégories déterminées.
Ainsi, qu'elle ne fut pas, hier, la surprise de nombreuses et candides bonnes âmes de la gauche en apprenant, via nos confrères de Marianne, qu'Assa Traoré, dont le combat pour rétablir sa vérité, davantage que la vérité, concernant la mort de son frère Adama, survenue lors d'une arrestation mouvementée, venait de signer un partenariat avec la marque de chaussures de luxe Louboutin. Rappelons que l'entreprise française est aujourd'hui valorisée au-delà des 2 milliards d'euros, depuis l'entrée de la famille Agnelli dans son capital, via sa holding Exor, en début d'année. Bien entendu, notre pasionaria, en lutte contre le racisme d'État et les violences policières, précise que les fruits de cette collusion baroque avec un mastodonte capitaliste, désormais allié à un groupe rarement célébré pour son souci de la justice sociale, seront intégralement versés à des associations de lutte «contre les violences policières, le racisme, la discrimination», comme le rappelle Marianne. Dont acte. Ce serait donc maintenant les multinationales qui porteraient haut et fort le combat contre les discriminations, sans aucune arrière-pensée commerciale, comme on peut bien l'imaginer. Parfait. On attend néanmoins de voir les représentants de Nike, BMW, ou encore Mastercard, brandir leurs pancartes contre les inégalités sociales et le capitalisme dans un cortège du NPA, ainsi la boucle serait bouclée. Nous y reviendrons.
Tous les combats sont bons, surtout quand ils font fructifier la notoriété et accessoirement le portefeuille.
Benjamin Sire
Cette manœuvre de rapprochement entre le marketing, l'appât du gain et les combats identitaires n'est pas nouvelle, mais franchit chaque jour de cocasses pas supplémentaires. On ne résiste pas au plaisir de rappeler les mésaventures de Patrisse Cullors, cofondatrice de Black Lives Matter, portant son marxisme en bandoulière comme d'autres un sac Louis Vuitton, récemment épinglée pour s'être offert une maison de luxe dans un quartier résidentiel blanc de Los Angeles, lui permettant de fuir le voisinage de ses frères et sœurs de couleur. Dans le même registre on pense inévitablement à la chanteuse Yseult, à la pointe des combats mentionnés plus haut, menés depuis son nouvel exil fiscal belge, qui, mécontente d'un portrait brossé par le quotidien Le Monde, a fait republier le papier, transformé en véritable publirédactionnel, par un média ami, avant de lancer une campagne de harcèlement numérique contre la pauvre journaliste Jane Roussel, auteur de l'article. Il faut dire que le papier incriminé ne manquait pas de mettre en exergue la fascination de la diva pour le business, son ego surdimensionné, et sa manière peu amène de considérer ses interlocuteurs. Toujours dans le même esprit, nous convoquerons aussi ici la délicieuse Camélia Jordana, qui nous parlait il y a peu «des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau», dont le sens du timing frôle la perfection, chacune de ses saillies militantes correspondant aux périodes où elle doit promouvoir un film ou un disque, quand ce n'est pas les deux à la fois. Rappelons néanmoins que notre damnée de la terre en lutte contre toutes les injustices ignore totalement à la fois le racisme, qu'elle n'a jamais subi, tout autant que les cités, dont sa bourgeoise origine lui a fait éviter la fréquentation.
Peut-être également fait mention de l'inénarrable Rokhaya Diallo, fashion victim élevée au grain de l'International Visitor leadership américain, dont la dénonciation du racisme et de la domination blanche au gré de sorties parfois baroques, lui permet d'assurer un joli train de vie grâce à sa présence continue sur les radios et télévisions de l'état raciste français, où elle dispense quotidiennement sa parole comme le plus parfait des dominants qu'elle dénonce. Il en est de même de bien de ses camarades entretenus par la méchante fonction publique française où, depuis leurs chaires universitaires en sociologie ou études de genres, ils peuvent diffuser à foison leur haine de leur pays. On ne se refait pas. Tous les combats sont bons, surtout quand ils font fructifier la notoriété et accessoirement le portefeuille.
Le libéralisme économique voit dans la diversité l'occasion d'ouvrir autant de niches marketing qu'il existe de catégories à promouvoir. Nous en avons eu les premiers exemples avec le développement de la mode islamiste et les burkinis siglés Nike.
Benjamin Sire
Mais tout cela est presque bon enfant au regard des activités de la papesse du mélange des genres que représente la militante «féministe» Caroline de Haas. L'ancienne secrétaire générale de l'UNEF (de 2006 à 2009), peu soucieuse à cette époque des affaires de harcèlement sexuel qui secouaient le syndicat étudiant de gauche, s'est lancée à corps perdu dans le business de la lutte contre les violences sexistes. Après avoir participé à la fondation de l'association Osez le féminisme, dont les combats à géométrie variable ne laissent de surprendre, elle a lancé en 2018 le collectif #NousToutes, lui-même centré sur les mêmes sujets, avant de franchir le pas entrepreneurial avec la création de la société Egaé, dont les activités et méthodes douteuses ont été dénoncées la semaine dernière dans une enquête d'Eugénie Bastié pour Le Figaro , également détaillées dans la dernière livraison de l'hebdomadaire Le Point. Chargée de proposer des audits, des formations et des procédures de signalement sur les violences sexistes à destination des entreprises et institutions, notre chevalier blanc de la dénonciation du patriarcat, dont l'absence de compétence et de qualification dans les domaines, notamment juridiques, qu'elle traite, fait froid dans le dos, a vu le chiffre d'affaires de sa société tripler entre 2015 et 2019, dépassant les 600.000 euros. Pour arriver à ses fins, nous apprend Le Point, Caroline de Haas, outre d'encourager ses clients à pratiquer la délation, le plus souvent fondée sur de simples rumeurs ou une volonté de nuire par inimitiés, mène des enquêtes à charge offrant de nombreux biais méthodologiques, fait disparaître les témoignages n'allant pas dans le sens souhaité, quand elle ne les bidouille pas intégralement de manière à leur donner un sens différent de celui envisagé par son auteur, bafouant au passage les règles élémentaires de la défense. Dans ce registre, l'affaire Emmanuel Tellier, du nom de ce journaliste de Télérama licencié «sans cause réelle et solide», selon un jugement du conseil de prud'hommes en date du 22 avril, par le magazine culturel, après une «enquête» de Egaé, est exemplaire. Bien décidé à laver son honneur, le journaliste s'est engagé dans une guerre sans merci contre l'entrepreneuse militante, dont le besoin de débusquer le maximum de violences sexistes, même imaginaires, est une nécessité impérieuse pour voir son chiffre d'affaires continuer à prospérer.
Tout cela pourrait être risible et anecdotique si cela ne mettait pas en valeur une tendance de fond, qui voit se rejoindre pour le meilleur et pour le fric, deux pendants d'un libéralisme que tout devrait pourtant opposer politiquement, à savoir le libéralisme sociétal, fondé sur la défense et mise en avant des identités, cher à la gauche américaine qui l'exporte partout, et le libéralisme économique qui voit dans la diversité l'occasion d'ouvrir autant de niches marketing qu'il existe de catégories à promouvoir. Nous en avons eu les premiers exemples avec le développement de la mode islamiste et les burkinis siglés Nike, entreprise dont on rappelle qu'elle ne possède aucune usine aux États-Unis et doit son succès à l'externationalisation de ses productions dans des pays comme le Vietnam ou la Thaïlande, où la main-d’œuvre ne bénéficie d'aucune protection sociale et s'affaire pour des salaires qui frôlent l'esclavage. Soyons inclusifs, mais ne regardons pas de trop près les conditions de travail des petits enfants asiatiques, pourvu que nous œuvrions pour la bonne cause.
Au cours des 30 dernières années, les pays comme la France, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada sont devenus de plus en plus inégalitaires, économiquement parlant. Et plus ils sont devenus inégalitaires, plus ils se sont attachés à la diversité.
Walter Benn Michaels
Ce phénomène avait été dénoncé pour la première fois par l'universitaire marxiste de l'Université de Chicago, Walter Benn Michaels, dans son livre La diversité contre l'égalité, qui avait fait grand bruit à sa sortie en 2006. Ainsi, selon ce professeur de lettres, «Au cours des 30 dernières années, les pays comme la France, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada sont devenus de plus en plus inégalitaires, économiquement parlant. Et plus ils sont devenus inégalitaires, plus ils se sont attachés à la diversité. […] Je pense que les gens se sont de plus en plus attachés à un modèle libéral de justice, dans lequel la discrimination — racisme, sexisme, homophobie, etc. — est le pire de tous les maux. Si ça marche, c'est à la fois parce que c'est vrai — la discrimination est évidemment une mauvaise chose — et parce que ça ne mange pas de pain— le capitalisme n'a pas besoin de la discrimination. Ce dont le capitalisme a besoin, c'est de l'exploitation», donc de nouvelles niches, comme il le confiait en 2009 à Bénédicte Charles dans Marianne. Il ajoutait, décrivant parfaitement la tendance observée: «Si vous prenez les 10 % de gens les plus riches (ceux qui ont en fait tiré le plus de bénéfices de l'explosion néolibérale des inégalités) et que vous vous assurez qu'une proportion correcte d'entre eux sont noirs, musulmans, femmes ou gays, vous n'avez pas généré plus d'égalité sociale. Vous avez juste créé une société dans laquelle ceux qui tirent avantage des inégalités ne sont pas tous de la même couleur ou du même sexe. Le patron de Pepsi a déclaré dans le New York Times il y a peu: "La diversité permet à notre entreprise d'enrichir les actionnaires"». Quelques mois plus tard, dans une conférence parisienne donnée à la Fondation Jean-Jaurès, à laquelle nous assistions, il rappelait que, si les quatre plus grandes universités américaines n'avaient jamais eu dans leurs rangs autant d'étudiants issus de la diversité, la très grande majorité des familles des élèves inscrits dans ces institutions revendiquaient plus de 200.000 dollars de revenus annuels, alors que dans les années 60, près d'un quart des étudiants en question provenait de familles modestes ayant réussi à monter dans l'ascenseur social figuré par l'american way of life. Édifiant.
Alors, la diversité contre l'égalité, vraiment? Si le fait que les entreprises se soucient de questions sociales et investissent dans l'engagement et la RSE est sans doute une très bonne chose et peut permettre de prendre le relais d'États souvent peu agiles en la matière, cela ouvre aussi la porte à l'exposition de tous les cynismes dont le marketing a le secret, mais également à la confusion voyant des entrepreneurs identitaires se servir de leur caution militante à leur seul profit, ayant besoin de voir les discriminations proliférer et toucher des domaines en lesquels leur présence n'est pas évidente pour entretenir leur pactole grâce à la candeur de bonnes âmes réellement concernées par les injustices
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lossinvivo · 4 years ago
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LOVICIDE / 3
     Mes clés tintaient au gré de mes pas. Vingt-sept enjambées du hall jusqu'au bout du couloir, où se situait le paillasson vétuste. Jamais droit, souvent en biais, piétiné pendant six ans de vie commune. Je le fixai intensément, en pleine baston de regards, avant de l'achever à coups de semelles.     Les clés, plus des souvenirs d'expéditions exclusivement continentales que des clés. Une tour Eiffel à laquelle manquaient deux pieds sur quatre, la tête de la reine d'Angleterre et des bricoles jouant sur des clichés clairement qualifiables de racistes. Lana ne parlait que le français et m'agaçait à chaque fois qu'elle inclinait sa tête sur le côté, manifestant son envie de comprendre un humour masculin – de gros dégueulasse – perfide et susceptible de la souiller. Elle avait l'air d'une idiote lors des triviaux rebondissements de la vie de tous les jours, et étrangement sereine au milieu des tempêtes de folie nous comprimant de leurs asphyxiantes bourrasques. Je supportais très difficilement son évidente niaiserie, en particulier lorsqu'elle attendait que je la comprenne, m'immisce dans la spirale de ses encombrantes, sincèrement navrantes pensées, et réponde à ses attentes. Ici, à ma droite sur le palier, luisaient ses yeux d'opale et d'ambre, qui m'invitaient à les déchiffrer. Utiliser les miens, lames acérées, pour les pénétrer et en extirper la lumière. C'étaient des désirs a priori simples – cuisiner les aliments qu'on venait d'acheter, sortir, prendre une douche à deux, regarder un film – mais dont je ne saisissais pas l'intérêt. J'ai à un moment pensé qu'il fallait analyser la profondeur de son sourire, le creux de ses joues et le crispation de ses traits, afin d'être un mari meilleur que les autres ; de faire partie de ceux qui aiment leurs femmes et veulent les comprendre autant qu'ils échouent à ce jeu. Mes lamentables défaites me rendaient amer et Lana me les faisait avaler, truffait mon palais imbu de la finesse des reproches que je décelais dans l'affaissement de ses sourires. Ça, c'était la seule chose que je surprenais inopinément. Mon instinct, ou plutôt mon fragile ego, les flairait à tout bout de champ, et me braquait dans une languide, incisive douleur. J'ouvrais la porte dans un élan de rage et partais me réfugier sur le canapé, où je dormais. Lui refiler mes inquiétudes était plus facile. Prétextant avoir des manières de gentleman, je la laissais donc seule dans la chambre, cogiter dans un lit immense. Le canapé était étroit car il m'entourait d'inconfort et le surplus d'espace une disgrâce. Je refusais l'humiliation.     Mais elle avait percé à jour cette tactique de fuite et attendait que je me réveille, les yeux toujours pleins d'opale et d'ambre, la joue écrasée contre mon torse. Le sommeil m'ayant anesthésié de ma colère interne, sourde et grondante, je passais alors ma main dans ses cheveux. Ça n'excusait pas ces impulsions, ce comportement lâche et spécifiquement masculin, limite hormonal, mais lui était suffisant.     Lana se contentait de si peu qu'une démonstration d'affection, aussi brève et superficielle pouvait-elle être, réparait mes erreurs. Comme devenu le spectateur d'une ancienne vie, j'observais le cuir élimé et le tapis trottant au milieu du salon. Le trousseau de clés resta pendre à la serrure une fois que je l'eus refermée.     Plus d'odeur de pain chaud, de gâteau. La fin des comptines et des téléfilms en fond. Une tanière, vacillant gouffre de l'alcoolisme. Le trou béant d'une poubelle, une gueule ouverte crevant sur un trottoir : voilà l'appartement numéro 4.     Il demeurait imprégné d'elle en dépit du manque de concret. Rien n'était capable de titiller mes sens mais tout parlait à mon âme, encore enlacée par celle de Lana. Me poser contre un oreiller signifiait m'engouffrer en sa mollesse et son allure de maman en devenir. Elle était encore maigre, pourtant, son ventre s'emplissait d'une rondeur chimérique, gonflait à force de cultiver le nouveau-né. En tant que père, j'en entendais déjà la respiration. Je fantasmais sur ses premiers mots, ses premiers pas. Fille ou garçon ? Je fantasmais davantage sur un homme dont on reconnaît les efforts et me projetais moi, vainqueur, ayant enfin surmonté les obstacles à la pureté de mon amour pour Lana. Ces obstacles auraient été bravés par l'amour d'un foyer, plus grand, plus fort encore que celui que je nourrissais envers ma femme. Les coups auraient été changés en berceuses, en baisers sur le front, en méticuleuse contemplation de poupon, tous attendris par une fascinante fragilité. L'équilibre de la vie aurait été rétabli par la très attendue arrivée d'un bébé. Elle n'avait pas suggéré le moindre nom, en parlant avec ce « notre bébé » qui me faisait tant plaisir. Je chavirais à chacune de ses mentions. « Notre bébé » aurait pu s'appeler n'importe comment. À mes yeux, il avait la richesse de l'alphabet, d'une vie, d'un amour et d'un monde entier, parce qu'il aurait comblé tous les vides. Il aurait transformé cet appartement en château de prince ou princesse, et Lana se serait sentie comme une reine, officiant aux côtés du roi, le père de son enfant. Le roi, exemplaire, aurait offert une vue sur les étoiles, les petites fissures où se cachent les joyaux de la terre, jamais violent, jamais imparfait, à un peuple de jouets et de fables. La reine aurait été couverte de bijoux, de cadeaux, et ses joues auraient ruisselé des larmes de soulagement venant après l'enfantement. Lana maman, mon idéal désormais enterré, ne laissait plus que place au précipice suivant la perte.     M'allonger sur le lit, c'était retrouver sa silhouette. M'y faufiler, à nouveau cheminer avec et en elle. Elle était moi. En mourant, elle était partie avec ma moitié.     Les bruits ne ricochaient plus contre les murs, de béton mélangé, qu'elle changeait en galaxies et affriolantes cascades. Lana est morte. Cette révélation me happa, me sortit d'un long et tiède coma, dans un cri strident. Lana est morte, Lana est partie, Lana n'est plus.     Ce monde n'a jamais été fait pour elle, ni pour notre bébé.
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french-side-of-klouh · 4 years ago
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BBC Merlin vs Kaamelott - Personnages - Uther, Ygerne/Ygraine
Pour tenter de garder un semblant de logique, voyons maintenant les parents de notre cher roi de Bretagne/d’Albion. Ça va pas être bien long mais n’hésitez pas à en rajouter !
Uther (BBC Merlin) : Roi. Connard. Pour lui trouver des qualités, disons qu’il aime ses enfants (même s’il le cache bien). A fait appel à la magie pour que sa femme puisse avoir un enfant, ce qui lui a coûté la vie (à sa femme). Tient la magie et tous ses utilisateurs pour responsable. A littéralement buté tous les druides etc. A enseigné la haine de la magie à son fils, qui mettra du temps à s’en défaire. Est réapparu dans un épisode après sa mort sous forme d'un fantôme (encore plus enragé que de son vivant)
Relationship : veuf d’Ygraine, père d’Arthur et Morgana, voilà-voilà
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Uther (Kaamelott) : Roi de Bretagne avant le début de la série, Uther lui-même est mort depuis longtemps même dans les plus lointains flash-back. A priori une brute cruelle et sévère. Vaut la mention parce que la seule fois où on le “rencontre” dans la série, c’est via sa veuve Ygerne, qui voit son fantôme…
Relation : bah ex-mari d’Ygerne, père d’Arthur et d’Anna, voilà-voilà aussi
(no image parce qu’on ne le voit jamais)
Points communs : leur caractère, leur connerie, leur sévérité
Différences : leur date de décès, ce qui implique qu’on connaît (trop) bien M!Uther et que ce qu’on sait de K!Uther nous vient d’autres personnes. A priori K!Uther n’a pas eu recours à la magie pour avoir d’enfant. M!Uther est peut-être un poil plus aimant mais bon
Ygraine/Ygerne sous le cut
Ygraine (BBC Merlin) : Morte en donnant naissance à Arthur. On en parle comme une bonne reine, du genre “douce, aimante, etc”. N’apparaît qu’une fois via un sortilège pour papoter un peu avec son fiston (et pour lui raconter des conneries au passage mais bon). Je n’en parle que pour parler de son alter-ego kaamelottien
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Ygerne (Kaamelott) : Femme dure, froide et sévère. Habite Tintagel, un endroit dur, froid et sévère. A perdu son premier mari, tué par celui qu’elle épousera ensuite, Uther Pendragon. A priori, elle l’aimait. Enfin, disons qu’elle l’admirait. Du genre “c’était mieux du temps de Pendragon”. Je crois bien qu’elle aime sincèrement son fils, mais leur conception de l’amour qu’une mère doit donner à son fils diffère légèrement (l’une veut l’endurcir, l’autre aurait bien voulu des câlins quand il était petit).
Relations : veuve de Uther, mère d’Anna et d’Arthur. Sa soeur Cryda vaut le détour, pour sa froideur, sa dureté et sa sévérité encore plus fortes.
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Points communs : mères d’Arthur et femmes d’Uther. A part ça…
Différences : A priori elles sont aussi différentes que leurs Uther se ressemblent. De façon inverse à leurs maris d’ailleurs, tout ce qu’on sait de M!Ygraine, c’est via une tierce personne (ou son fantôme qui est probablement manipulé), tandis que K!Ygerne est toujours présente.
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espritnonconforme · 5 years ago
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Zarathoustra est il l'éternel masculin ? (Jacqueline Kelen)
Zarathoustra, ce Christ antéchirst, être divin entérinant la mort de Dieu, devenu pour le vulgaire une pure abstraction métaphysique dénuée de son incarnation originelle. Nietzsche réintroduit une figure paradoxalement christique, une figure prophétique au ton à la fois solennel et léger. Par-delà les dichotomies qui cimentent notre imaginaire, par-delà bien et mal, plaisir et douleur, nous rappelant selon le mot d'Héraclite que "la pente descendante est également la pente montante", Zarathoustra nous rappelle notre destin tragique et notre finitude. Il danse d'un pas léger face à la gravité de l'existence et au perpétuel devenir de l'être. Son rire, loin d'être le signe d'une forme de pathologie ou d'une indifférence à l'égard des affres de l'existence, se veut à la fois enthousiaste et tragique. Enthousiaste, car il renvoie à l'extase dionysiaque (ἐνθουσιασμός, enthousiasmós), signifie littéralement "avoir dieu en soi" en grec, et se réfère au sentiment d'ivresse dont on prêtait la cause à Dionysos, dieu du vin, de la démesure et de l'ivresse, lors des festivités des Dionysies de l'ancienne Hellade. Tragique, car Zarathoustra, à l'instar de son alter ego Dionysos, est le satire de la nature et de son cycle perpétuel de vie et de mort, tel le bouc offert en holocauste à Dionysos, et dont le chant (τραγῳδία, tragoedia) raisonne comme le tocsin annonçant son trépas. Nul ne saurait s'extraire de ce cycle et tout plaisir présuppose la souffrance. C'est donc dans l'éternel retour du devenir de ce cycle que nous devons rechercher les expériences que Nietzsche appelle les "moments d'éternité", ces moments de l'existence où la vie triomphe de la mort ; l'artiste achevant son œuvre ou la mère accouchant de la vie. À nouveau, l'empreinte d'Héraclite est déterminante, nous rappelant que "la faim rend agréable la satiété, la maladie rend agréable la santé". Telles les souffrances de la parturiente, tout créateur doit être soumis au joug de la souffrance pour trouver son impulsion créatrice. L'amour de son destin, l'amor fati, savoir dire oui pour pouvoir dire non. Oui à la vie et à son lot de souffrances et de voluptés, et non à la médiocrité d'un discours fataliste et résigné, dont les conséquences funestes nous mèneraient à un nihilisme gris, là où les idéalistes et leurs arrières-mondes esquisseraient la perspective d'un nihilisme bon teint. La souffrance nous rappelle notre condition de mortel, et notre finitude nous permet de contempler l'éternité du haut des cimes.
Merci à David L'Épée pour sa mise en perspective de la poétique nietzschéenne, dont les échos raisonnent encore dans le for des éternels aèdes, des satires, des héros et des philosophes.
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tsarevitchskathski · 5 years ago
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Équilatéral
Mais qui est donc cette porteuse de fin visage, Dont la vue m'est sans cesse nécessaire pour, de l'existence, me prouver?
Car digne d'un rêve dont je ne puisse me rappeler, J'ai à mon esprit la marque d'un passé Dans une précédente vie, nous serions-nous croisés? Aurions-nous, ensemble, le même chemin, partagé?
Et si dans la nuit, la lune je ne vois défiler C'est bel et bien puisque, sous ses yeux, je suis charmé Et que par la silhouette de son visage, je suis paralysé Quel est donc dans ce sourire à demi-rétracté, Ce bonheur semi-gêné, issu d'un grimoire, Le magique ingrédient? Qu'y a-t-il, dans ce regard d’yeux mi-clos assoupis, Cette fine chevelure de pénombre libérée Comme sortilège d'envoûtement? Quand ai-je ingéré le philtre, la magique concoction, Par lequel, à l’ouïe de son vif rire strident, Je suis désormais captif? Quelles puissantes incantations se cachent dissimulées, Lorsque, pour répondre à mes subjugués éloges, Elle use des fragiles notes de sa voix? Serait-ce, au passage de ses mains sur mes épaules, Mes genoux vacillants et attendris de frissons? Ou bien la pression sur ma poitrine suite à, De nos deux souffles, l'aventurière unisson?   Voire encore, la chaleur qui emplit mon visage, Lorsque, à autrui, du nom je fais la mention? Ce mystère m'intrigue et m'inspire À l'image d'une toile sur laquelle les états d'âme se projettent, D'un mot juste que sans cesse on ne cherche, D'une mélodie qu'à nos souvenirs on associe, Je vois en cette créature de la nuit L'équilatéralité du passé, du présent et de l'avenir Du plaisir, de la communion et de la pensée Du corps, de l'âme et de l'esprit De la mort - et de la vie Ci-gît le testament de mon ego De qui, sur l'autel de la vulnérabilité, Je m'abandonne tout entier Avec pour seule intention Me dévouer au beau
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claudehenrion · 5 years ago
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Faust et le mythe de l’homme éternel… face au Covid 19 : l’échec du progressisme transhumaniste…
  Au moment-même où l'humanité se confine par villes, régions et continents entiers contre le Covid 19 et tremble pour sa survie, de nombreux chercheurs en mal de progressisme prétendent “améliorer” l’homme pour lui offrir, selon la promesse faite par le serpent à Eve et par Méphistophélès au docteur Faust, la jeunesse éternelle. Des embryons, sélectionnés ‘’ante-gestation’’ comme ayant une chance (?) de devenir centenaires, seraient bourrés de capteurs et d’électrodes, et leur vie se déroulerait comme le décide le protocole ‘’personnalisé’’(re - ‘’?’’) sous lequel ils doivent “vivre jeunes, vieux’‘  ! ’'Vieillir-jeunes”, d'un côté et  ’'vivre-morts’' de l'autre… Pour eux, une solution Covid 19, finalement, ce serait presque pas mal’' !
 Théoriquement, et si elles étaient couronnées de succès (trois derniers mots malheureux, par les temps qui courent !), ces recherches devraient remplir la Terre de foules de petits centenaires certainement pas immortels mais un peu “in-mourables”, qui poseront infiniment plus de problèmes que ne saura en résoudre leur descendance de moins en moins nombreuse et qui sera composée d’enfants-éprouvettes plus souvent que d'êtres “humains’’ dans le plein sens de ce mot.   (NDLR - j’ai le chance d’appartenir à une famille où ’'être centenaire” est presque banal depuis… l'an de grâce 1750 (95 ans étant l'âge moyen atteint par tous mes ancêtres maternels depuis le règne de Louis XV). C'est donc par expérience que je sais ce qu’il peut y avoir de bon et de moins bon dans un vieillissement “avancé”).
 ‘‘Le premier homme qui vivra mille ans est-il déjà né ?“ . C'est la question surréaliste que le très médiatisé Laurent Alexandre, l’un des ’'transhumanistes” promoteurs de cette vision paraît-il merveilleuse du futur de l’humanité, posait dans un de ses ouvrages –fort instructif, mais onirique infiniment plus que scientifique. Même en faisant la part belle à la foi du néophyte (et à son génie du marketing pour promouvoir ses idées), et même si je suis certain (sans plus de preuves que lui !) que ce n’est pas ainsi que se dérouleront les faits… la perspective est terrifiante !
 Seule bonne nouvelle, je suis certain que je ne suis pas dans “la cible” : les dates ne collent pas ! Ma génération est sauvée ! Ouf ! Les adorateurs de la perspective, très désirable à leurs yeux et catastrophique aux miens, de pouvoir vieillir éternellement semblent ne pas avoir encore pris en compte cette dimension irrationnelle de l'humanité : ce qui compte, ce n’est pas tant de collectionner des années dont on ne saura trop que faire que de savoir gagner du temps utilisable voire utile, heureux en quelque sorte… ce qui n’est pas du tout la même chose (imaginez : 1000 ans en confinement !). Et les pauvres restes de ce qui fut notre civilisation ne sont plus en mesure d’assurer cet “anti-Paradis terrestre’’ (un ‘‘enfer terrestre” ?), surtout ces dernières semaines qui ont vu tant d'anciennes fausses certitudes et de vraies contre-vérités (et de  conneries, donc !) battues en brèche…
 On frémit devant les possibilités de drames ainsi ouvertes, car la concurrence entre nations (et plus simplement entre laboratoires, ou entre les ego de chercheurs inconséquents qui voudront être “en tête”, dans cette course à la mort via la mort de la mort) fait que si ces visions dantesques se réalisaient (pour partie. Mais un peu, c'est déjà trop !) dans des délais “à vue humaine”,  les gens de ma génération pourraient être les derniers à pouvoir espérer mourir de notre “belle” mort… ce qui est un destin qui convient très bien au conservateur impénitent que je deviens de plus en plus vite, à la lecture de la possibilité d’occurrence de ces folies qui feraient de l’Homme une variable d’ajustement de la Science avec un grand “S” tout petit.
 Plus je fréquente les évolutions de la Science moderne et ses thuriféraires, plus je suis heureux d’être né pile au “premier tiers du siècle précédent” et d’avoir ainsi toutes les chances de ne pas assister à de ce désastre. Mais tout de même, une question idiote : “le coronavirus aurait-il donc quelque chose de bon à nous offrir, à travers ce coup de frein donné à la folie du progressisme, du modernisme… et la prise de risques inconsidérée de tous nos apprentis-sorciers ?”. (nous n’aborderons pas dans ce ‘’billet’’ les imbécillités des adeptes de la décroissance, ces stupides ‘’déconologues’’ qui rêvent de la mort de l’Humanité au faux prétexte de sauver la Planète : ils voient dans cette crise sanitaire un signe du destin en faveur de leurs absurdités, ce qui confirme que la folie est sortie des asiles.
 Cependant, comme il est sage de toujours se rattacher à ses racines, citons Saint Paul : “Le Christ détruira toutes les puissances du mal, et le dernier ennemi qu’il détruira, c’est la mort. C’est par l’homme que viendra l’éternité” (1ère lettre aux Corinthiens). L’homme détruisant la mort avant de mourir lui-même de cette insulte à tout ce qui existe.? C’était une de ces choses impossibles… pourtant prévues et annoncées. Nous y sommes presque. Nihil novi sub sole, avait déjà prévenu l’Ecclésiaste… mais c'est il y a si longtemps que beaucoup l’avaient oublié…
 “Rien de nouveau sous le soleil”, vraiment ? Mettez dans un bocal assez grand : (1)- un virus de la grippe, un peu différent des autres et qui tourne mal… (2)- nos tout petits grands hommes qui font tout ce qu’il ne faut pas pour que tout tourne mal (on sait maintenant que c'est Xavier Bertrand-le-nul qui est le “patient zéro” de cette bêtise répétitive –ce qui n'excuse pas les mensonges d'Agnès Buzyn et d'Edouard Philippe, ’'serial-liars’’ poursuivis en Justice par nombre de médecins excédés)… (3)- des journalistes qui se prennent pour des dieux (comme si annoncer un malheur voulait dire “y avoir joué un rôle”!), qui ont organisé un grand concours ‘’à celui qui en parlera encore plus que tous les autres’’ et qui foutent sciemment la panique dans tout le corps social, dans le monde entier… (4)- pas mal d'arrière-pensées, de “non-dits” et de nullité mélangés à des jalousies de “pros” contre le pauvre Professeur Raoult, comme si le sujet n’était pas ‘’sauver à tout prix’’… et vous avez tous les ingrédients d'une soupe infernale qui pourrait –qui est en train de– détruire l'économie mondiale, des siècles de progrès réels dans le mieux-être, et le bonheur (même relatif) de l'humanité…
Vous avez dit “un homme qui vivra 1000 ans’' ? La réalité semble ressembler davantage à  ’'Un homme qui vivra, au mieux, quelques mois en confinement”…  Je ne sais pas lequel de ces deux enfers je veux fuir, s'il faut faire un choix !  Cuique suum, disaient les latins : à chacun selon ses rêves. Ou : nos cauchemars…  
H-Cl
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thingsweneedtoremember · 5 years ago
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Okay, j'avais ton âge y a à peu près ton âge Le passage à l'âge adulte est glissant dans les virages Devenir un homme y a pas d'stage, pas d'rattrapage Maintenant, t'es dans l'grand bain, devine comment on nage T'auras toujours une espèce de rage, envie d'prendre le large D'éclater les types qui jouent d'la guitare sur la plage Comme à chaque fois qu'tu déménages, c'est un monde qui s'écroule Écoute, l'histoire s'écrit en tournant les pages Écoute J'ai pris quelques notes Si t'as l'impression qu'personne te comprend, c'est parce que personne te comprend C'est plus facile à vivre une fois qu't'en es conscient Comment tu peux leur en vouloir? Tu t'comprends pas toi-même Souvent seul avec tes problèmes, souvent, c'est toi l'problème La plupart des conseils d'adultes sont des clichés d'merde Parce qu'ils ont pas compris l'jeu mais ils suivent les règles Alors écoute pas trop tes parents, fais semblant Ils ont pas la science infuse, t'es leur premier enfant Tu perdrais tellement d'temps à batailler Y a des combats qu'tu peux pas gagner, surtout quand tu paies pas l'loyer Fais-toi une raison, y a très peu d'raisons d'foutre la merde Dans sa propre maison, même quand t'as raison Si y a une chose que tu dois pas remettre en question T'es plus intelligent qu'avant mais t'es toujours très con T'es trop sensible, tu vis tout comme une agression Demande à un fou s'il est fou et tu verras c'qu'il t'répond Autre chose que tu dois savoir, tu baiseras pas, c'soir Une fois qu't'auras compris ça, ça t'enlèvera un poids Parce que t'as beaucoup trop la dalle et ça va s'voir Parce que t'es beaucoup trop timide, tu vas beaucoup trop boire Apprends à la fermer, t'auras l'air mystérieux Apprends à t'vendre un peu mieux, tu baiseras dans un mois ou deux C'est toujours le même style de fille dont tu tombes amoureux Tu sais, le style de fille qui t'rend malheureux Donc fais pas la pleureuse le jour où elle t'brise le cœur Sur la longueur, t'économises des pleurs Ensuite, t'auras peur de t'investir, tu t'diras qu'c'est mieux ailleurs qu'chez toi Tu vas rater l'meilleur de c'que t'as déjà En gros, tu couches avec ta meuf en pensant à une autre T'as pas kiffé Tu penses à elle quand tu couches avec l'autre une fois qu'elle t'a quittée Okay T'empêcheras jamais les gens d'parler Et, comme t'es chelou, y a p't-être moyen qu'les gens veuillent te frapper Tu peux faire des pompes, tu peux apprendre à t'battre Mais même musclé, ça fait toujours mal de prendre une droite Ton cerveau et ton ego fonctionnent à l'envers Plus tu cherches à prouver quelque chose, plus ça fait l'contraire Quand tu dis qu't'as pas peur, c'est qu't'as peur Quand tu dis qu't'as pas mal, c'est qu'tu commences à sentir la douleur Connais ta hauteur, va pas t'surclasser Tu verras, des fois, tu perdras contre des gars qu'tu trouvais nuls à chier Bien sûr, la vie est injuste Si t'aimes pas les lois, sois pas un putain d'juge Ne crois pas les insultes, y a pas d'race pour être un bâtard Pour être un fils de pute, pas besoin d'avoir une daronne sur un trottoir Y a pas d'sexualité pour être un enculé Plus tu réagis, plus on dirait qu'tu t'sens visé, laisse glisser Les meilleures blagues sont les plus méchantes ou les plus bêtes Mais les pires êtres humains sont des losers cruels T'en prends jamais au plus faible, garde les vannes dans un coin d'ta tête Ça rentrera dans un texte, dans un film ou dans un sketch L'école est un calvaire, y a pas grand-chose à faire Arrêter, c'est partir trop tôt dans une autre galère Tèj' ton sac-à-dos en l'air, t'auras l'poids d'la société sur les épaules Un patron, ton père et ta mère Trois-quarts des cours servent à rien Mais les actrices de boule en soient témoins, rien branler fait qu'éloigner la fin Tu dis qu'on verra bien, tu fais l'malin mais t'es fragile Comme le dépistage, tu regrettes à l'examen L'école est un filtre qui rend tout très chiant Comme les films en noir et blanc, le plus dur, c'est d'rentrer dedans C'est plus dur quand t'appréhendes, comme ta première fois J'fais des métaphores sexuelles depuis tout à l'heure parce que tu penses qu'à ça Dis-toi qu'les latinas sont les plus bonnes du monde Écoute en espagnol, dis-toi qu'en chimie tu pourrais faire d'la drogue Arrête d'apprendre par cœur des trucs que t'as pas compris Et, en philo, t'étais pas censé raconter ta vie Ah oui, personne t'oblige à fumer d'la weed En fait, ça marche mieux sur les hyperactifs Être défoncé, c'est même pas la partie qu'tu préfères Quand t'es déchiré, tout c'que tu fais, c'est faire semblant d'être clair La partie qu'tu préfères, c'est partir en bande à Jardiland Voler du bambou et fabriquer un bong T'as juste besoin d'une passion Donc écoute bien les conseillers d'orientation et fais l'opposé d'c'qu'ils diront En gros, tous les trucs où les gens disent "tu perds ton temps" Faut qu'tu t'mettes à fond d'dans et qu'tu t'accroches longtemps Si tu veux faire des films, t'as juste besoin d'un truc qui filme Dire "j'ai pas d'matos ou pas d'contacts", c'est un truc de victime On t'dira d'être premier, jamais d'être heureux Premier, c'est pour ceux qu'ont besoin d'une note, qu'ont pas confiance en eux T'es au moment d'ta vie où tu peux devenir c'que tu veux Le même moment où c'est l'plus dur de savoir c'que tu veux À part traîner avec ta bande Surtout pas rater la dernière rumeur, le dernier truc marrant Honnêtement, tu raterais pas grand-chose si tu partais quatre ans Quoi que, c'est important, fais d'la merde tant qu'il est encore temps Pour pas qu'un jour tu te réveilles à quarante ans Genre "putain, j'vais crever mais j'ai jamais kiffé Ma famille m'empêche de vivre, j'vais devoir les quitter Pour sniffer en boîte de nuit, trouver des gamines à vampiriser" J'en vois plein, donc, petit terroriste, va t'éclater Sors en soirée même si, j'avoue, tu vas t'faire recaler Tu rentreras la semaine prochaine ou l'année d'après D't'façons, t'allais pas baiser, c'soir, si j'dois t'le rappeler Si tu rentres, prends ton ticket d'vestiaire en photo Rends-toi compte que tu sais pas boire, t'es mort trop tôt Quand ça devient une fierté d'te mettre des grandes doses C'est qu'tu t'attaches à pas grand-chose Arrête de flipper, si tu veux, va danser La seule règle sur la piste, c'est fais pas des trucs que t'as jamais tenté Si jamais tu t'endors en premier dans une soirée S'regarder dans la glace, c'est la base dès qu'tu viens d'te lever Au cas où Ça t'évitera d'passer les repas d'famille avec une bite dessinée sur la joue Ces repas d'famille où tu t'ennuies, où on parle très fort Pour dire des choses très banales, déjà, on s'parle et c'est pas mal Les vérités sont compliquées, les clichés sont stables Désolé si y a pas que des experts à ta table Tu bloques sur les défauts des autres, et c'est ton pire défaut La vie, c'est des cycles, c'est pour ça qu'j'retombe sur les mêmes mots Sois pas parano sur qui sont tes vrais amis Y a qu'un seul moyen d'le savoir, laisse le temps faire le tri J'ai jamais regretté d'demander conseil ni d'appeler quelqu'un Souvent, tu crois qu'ils sont chelous, c'est juste qu'ça capte pas très bien La même histoire a plein d'versions La meilleure façon d'sortir d'une embrouille, c'est d'poser des questions Arrête de passer ta vie à fuir, angoissé par l'avenir Parce qu'y a rien à faire pour s'préparer au pire Comme les attentats, les mauvaises nouvelles frappent quand tu t'y attends pas Des proches un peu pressés partiront avant toi Tu verras des gens heureux prendre un appel Leur visage se décompose et rien n'est plus jamais pareil Y a rien à faire, à part être présent Panser les plaies, changer les pansements, le seul remède, c'est l'temps
Orelsan, Notes pour trop tard 
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one-track-daily · 8 years ago
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Marie Davidson Vie et mort d'un ego (2014)
From the album: Perte d'identité  Weyrd Son Records                
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muhsienhwangworld-blog · 5 years ago
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Les émotions sont des champignons
1.      L’imperfection est perfection
 En France vit une écrivaine taïwanaise, Susan[1]. Le dernier livre qu’elle a écrit n’a pas encore été publié, attendant d’abord que j’en fasse une relecture. Ce roman à la fois érotique et de caractère autobiographique, constitué d’une succession de courts récits sur les relations sentimentales et sexuelles que le personnage principal a avec différents hommes, en évoque avec détail les sentiments et la vie sexuelle. L’un de ces récits notamment a retenu mon attention. La protagoniste, une jeune et belle femme, tombe amoureuse d’un charmant garçon qui, à son tour, à l’instar de tous les hommes qui la croisent, s’en éprend après qu’elle a employé ses efforts à le séduire. Pourtant, chaque fois que ce garçon entreprend de coucher avec elle, quelque chose le retient, qu’elle ne comprend pas. Ainsi, par exemple, après avoir passé une nuit très agitée et alors qu’ils s’apprêtent à faire l’amour, le jeune homme s’interrompt.
  Ils se séparent peu après, frustrés, mais se retrouvent quelques années plus tard. C’est alors qu’elle reproduit le jeu de séduction qu’elle avait engagé jadis auprès de lui. Le même scénario naturellement se répète : à l’instant de passer à l’acte, l’homme se bloque. Or, cette scène, telle que la décrit Susan, est assez comique, puisqu’elle donne l’impression qu’elle est en train de violer le pauvre garçon. Un dicton chinois dit que séduire une femme est aussi difficile que gravir une montagne, mais que séduire un homme se fait aussi aisément que traverser un mur de papier. Pourtant le mur que notre protagoniste a essayé de traverser était sans doute fait de béton !
 Néanmoins, en dépit de la dimension comique de la situation, je n’ai pu m’empêcher d’éprouver pour Susan quelque empathie, en sorte que, lorsqu’elle m’a demandé ensuite mon ressenti vis-à-vis de cette histoire, je n’ai pas su décider si je devais rire ou pleurer ! Je lui ai répondu finalement pour un petit sourire.
  « Quel est le point de vue du bouddhisme sur les sentiments et la sexualité ? » m’a-t-elle demandé.
 Bien que pratiquant bouddhiste, je me considère encore comme un débutant. Je suis peu enclin à exprimer mes sentiments, cependant je ne suis pas indifférent à la situation de Susan. Aussi me suis-je résolu à écrire cet article afin de partager avec le lecteur mon ressenti sur ce sujet.
 Une émotion est semblable à un champignon : elle surgit de manière inattendue. J’ai lu  il y a quelques temps un article à propos du voyage en Europe d’une Américaine. La jeune femme, alors en Italie, y découvre une paire de chaussures ornées de motifs dont la simplicité ne cache pas l’élégance, ce qui leur confère un certain prestige. L’Américaine, bien qu’attirée par les chaussures, songe alors qu’étant au début de son périple européen, elle aura l’occasion peut-être plus tard d’en trouver une paire qui lui plaira davantage encore, si bien qu’elle s’éloigne du magasin sans avoir cédé à son envie. Toutefois, l’image des chaussures est si bien ancrée dans son esprit qu’elle achève tout son voyage sans pouvoir l’oublier, et dans le regret de ne les avoir pas achetées lorsqu’elle en avait eu l’occasion.
 De retour aux Etats-Unis, elle use toute son énergie à retrouver les chaussures afin de se les procurer, mais en vain. La déception qu’elle en ressent est aussi incontrôlable que les champignons poussant anarchiquement dans la forêt après que la pluie est tombée. Et quel champignon !
 Un de mes amis français, lorsqu’il était jeune, fut violemment épris de sa voisine, dont l’élégance n’avait pour lui d’égale que le charme de son sourire. Le plus petit geste qu’elle pouvait faire remuait son cœur, et il rougissait à la simple vue de sa présence. Elle lui était si parfaite qu’il en venait à la déifier. Le jour où elle accepta de sortir avec lui, il en éprouva une joie plus vaste que tout ce qu’il aurait pu concevoir. Décrocher la Lune eût été pour lui un défi à la mesure des sentiments qui l’habitaient. Pourtant, passés quelques mois, la jeune femme, ayant rencontré un autre homme, mit un terme à leur relation. Mon ami en éprouva un chagrin des plus épouvantables.
 Dix ans passèrent, sans que cette femme pourtant eût disparu de sa mémoire : partout il la voyait, et la plus petite chose pouvant évoquer son souvenir ravivait son sentiment blessé. Lorsqu’aujourd’hui il revient sur cette histoire, c’est un cœur chargé d’émotion et de larmes qui me parle, incapable d’avoir sur ces mouvements de l’âme la plus petite maîtrise. Une fois encore, cette souffrance qu’il n’arrive point à juguler est semblable au champignon dont le mycélium s’étend sans qu’on en puisse contrôler la course.
 2.      Un fils peu obéissant
   La parabole du fils prodigue est fort connue dans l’Evangile de Saint Luc[2] :
   Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des caroubes que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. Étant rentré en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; traite-moi comme l'un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. Le fils lui dit : Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu'il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c'était. Ce serviteur lui dit : ton frère est de retour, et, parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras. Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d'entrer. Mais il répondit à son père : voici, il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c'est pour lui que tu as tué le veau gras ! Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi ; mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé.
     Quelle interprétation le bouddhisme donne-t-il de cette parabole ? Pourquoi le fils prodigue bénéficia-t-il de plus de biens que son frère ? La suite de ce livre nous l’apprendra.
 3.      Nous désirons ce que nous n’avons pas
   Si nous revenons à nos histoires (les impossibles relations sexuelles entre l’écrivaine et l’un de ses amants, la femme frustrée de n’avoir pas acheté les chaussures qu’elle avait trouvées en Italie, la malheureuse histoire amoureuse de mon ami et la parabole du fils prodigue), nous pouvons les relier les unes aux autres, bien qu’en apparence il ne soit pas si aisé d’y voir un quelconque point commun.
 Nous apprécions rarement ce qui est parfait, et si quelque chose nous est imparfait, nous regrettons qu’il ne soit pas parfait, et nous nous mettons à exprimer notre émotion dans des chansons ou des poèmes inspirés. L’être humain est une créature bien compliquée, qui se montre capable de produire des créations qui se veulent rapprocher de la perfection… et qui sont écrites au sujet de choses dont elles déplorent l’imperfection !
 Nous n’apprécions pas les choses que nous avons. Un dicton chinois dit que la femme ne vaut jamais la maîtresse, que la maîtresse ne vaut guère sa servante, et que la servante ne vaut pas la séductrice inaccessible. Ce que nous ne pouvons obtenir devient pour nous ce qui est le plus précieux. Nous sommes conscients que beaucoup de nos pensées ne s’appuient sur aucune fondation logique. Mais pourquoi en est-il ainsi ?
 Notre vénérable maître le Bouddha Sakyamuni expliquait qu’en nous coexistent huit « consciences » : une conscience pour chacun de nos cinq sens, notre ego, notre conscience mentale et notre essence, tathagatagarbha. L’ego est très essentiel eu égard à la question que nous venons de soulever. Beaucoup de pratiquants pensent que la conscience mentale est importante, pourtant la pratique bouddhiste consiste surtout dans le contrôle de l’ego, qui est la source de notre égoïsme et dont nous allons à présent exposer le fonctionnement.
 4.      Le chapeau qui faisait mal à la tête
   Revenons à l’histoire de cette Américaine qui n’acheta pas la paire de chaussures qu’elle convoitait. Ce n’est pas très ennuyeux pour les paires de chaussures, qui n’éprouve évidemment aucun sentiment particulier. La tristesse qu’éprouve cette femme est une chose purement égoïste, et n’est inspirée que par l’attachement qu’elle avait pour les chaussures. C’est son propre ego qui a formé cette tristesse, lequel, au reste, est à la source de la plupart des problèmes.
 Ce fut, en définitive, à travers un site internet que notre Américaine eut la possibilité d’acheter ce qu’elle désirait tant, et le site lui-même, se servant au passage, utilisa l’histoire de cette femme pour se faire de la publicité. La paire de chaussures arriva à sa destination, néanmoins je pense qu’elle ne la portera qu’en de rares occasions.
 Quant à mon ami pleurant sa voisine qu’il avait aimée avec tant de passion, il consulta un certain nombre de psychologues, mais regretta bientôt que ces gens ne fissent rien pour lui venir en aide, limitant leur pratique à lui tendre une oreille attentive. Mon ami cherchait des psychologues par égoïsme uniquement, afin de voir ses émotions apaisées.
 Il eut plus tard l’occasion de recroiser cette femme, et ils ressortirent de nouveau ensemble, et, coup de théâtre, ce fut à son tour, quelques mois après, de rompre. Avec le recul, il ne comprit pas comment il avait pu être pris aussi longtemps pour elle de sentiments aussi puissants. Comment avait-il pu tomber amoureux d’une telle femme ? Au nom de quelle stupidité, pensa-t-il, avait-il accepté de dépenser autant d’argent pour sa thérapie ? Son ego, là encore, était chagriné pour lui-même.
 La parabole du fils prodigue illustre le même phénomène : l’ego du père, si triste pour lui-même, se demandait pourquoi, ayant donné tant d’amour à son fils, celui-ci s’était enfui du domicile. L’on peut comprendre pourquoi, dans une maison de famille, un enfant turbulent attire l’attention des parents davantage que les autres. L’on peut comprendre encore que cet enfant soit le plus désiré, dans la mesure où il exige une attention plus grande, et que cela inspire chez les autres une jalousie parfois féroce. L’on voit ainsi que l’ego est toujours à l’origine des soucis qui traversent notre existence.
 Quant à notre écrivaine, elle pensait sincèrement être amoureuse de son amant, mais ce qu’elle aimait n’était autre que sa propre existence. Toutefois, c’est grâce à cette réaction narcissique qu’elle put élaborer le récit de son histoire.
 Le livre chinois, La Pérégrination vers l’Ouest, nous raconte comment le Roi-Singe, Sūn Wù Kōng, voyait se resserrer autour de sa tête le chapeau royal dont il était coiffé, chaque fois qu’il ne faisait pas montre de sagesse, sous l’effet du mantra que récitait son maître. Dans les dernières pages de ce conte, Sūn Wù Kōng arriva devant le Bouddha Shakyamuni et lui demanda quand viendrait le jour où il pourrait lui retirer son insupportable couvre-chef. Le Bouddha lui répondit que nul jamais ne lui avait imposé de le porter. Le Roi-Singe, dans un éclair de compréhension, répondit :
  « Le monde, en vérité, est déjà libre. Ce chapeau qui m’oppresse, nul autre que moi ne me l’a jamais imposé. »
C’est alors qu’aussitôt le chapeau disparut.
 Je clos ici mon histoire, exposant par là que la perfection se situe au tréfonds de l’imperfection. Si vous souhaitez aller plus avant dans la connaissance de cette vérité, nous vous recommandons de lire le sutra du cœur, publié par notre association.
 En espérant que, très vite, vous trouverez la vraie nature de ce monde, amitofo.
[1] Ce nom a été inventé pour préserver l’anonymat de l’écrivaine.
[2] Evangile selon Saint Luc, chapitre 15, versets 11 à 32.
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