#vie cruelle
Explore tagged Tumblr posts
Text
youtube
#● cruauté#maux#impressionnant#déception#famille#unrequitedlove#emotionalpain#passiongonewrong#cruel#été cruel#Taylor Swift Cruel Summer#Oboy cruel#cruel été taylor swift#Le Cruel Zayn#Zayn cruel#Hautbois cruel#vie cruelle#paroles cruelles#libération conditionnelle cruelle#ne soyez pas cruel#Snakehips cruel#Zayn Malik cruel#cruel Snakehips#Saint Vincent Cruel#Cruel St Vincent#Oboy Parole cruel#Jeff Bernat cruel#Youtube
0 notes
Text
Quelle position "philosophique" adopter par gros temps? Quelle éthique pour les périodes troubles?
L’expérience psychanalytique montre qu’une éthique du désir ne se fonde pas sur la prévisibilité ou la prédiction mais sur la rétroactivité…
Qu’est-ce que ça veut dire?
Si Hegel découvre une déraison au cœur même de la raison (la folle danse des opposés qui sape l'ordre rationnel…) Freud, lui, démontre que la logique habite ce qui apparaît comme la déraison (lapsus, rêves, actes manqués, folie...)
La dialectique de Hegel et la logique à l’œuvre dans la psychanalyse (Freud-Lacan) aboutissent à une même considération de la rétroactivité, celle qui opère dans le raisonnement hégélien (l'Un(ité) n’apparaît que comme l'effet rétroactif de sa perte...) se retrouvant dans la performativité rétroactive du signifiant chez Lacan, qui fait que refoulement et retour du refoulé sont le même (il n’y aura pas eu: d’abord refoulement puis retour du refoulé, le refoulement n’est en vérité que l'effet rétroactif de son retour...)
La performativité rétroactive du signifiant est ce qui permet de lever le faux clivage qui aujourd’hui oppose rationalité et irrationalité, d’un côté ce qui paraît ressortir de l’esprit rationnel (les sciences dites "dures", la mathématique, la physique, la biologie, la technologie...) et de l’autre les croyances (la religion, la spiritualité, la philosophie, la psychologie, les sciences (dites) humaines...
Ce que nous apprend la psychanalyse c'est que le rationnel est (aussi) une croyance, d'autant plus pernicieuse qu'elle se présente comme n'en étant pas une: rationaliser ce n’est rien d’autre qu’inventer des fictions pour tenter de se rassurer en niant ce qui nous détermine.
«Espérez ce qu'il vous plaira!» (Lacan)
La moindre des choses que vous aurez pu demander à votre analyse, c'est qu’elle vous ait opéré de l'espoir.
L’espérance dans ce qu’on appelle des «lendemains qui chantent» est ce qui a toujours conduit les hommes à toutes sortes de catastrophes.
La leçon de la psychanalyse n'est pas: «renoncez à vos rêves et à vos désirs dénués de sens, la vie est cruelle, acceptez-la telle qu'elle est...» mais plutôt: «vos jérémiades, vos gémissements, tout autant que vos espoirs et vos croyances ne sont qu'hypocrisie, car ils sont le paravent derrière lequel vous vous adaptez à cette réalité faite de manipulation et d'exploitation.»
Il n’y a rien à espérer, et encore moins du désespoir.
Dans Télévision, Lacan répond aux trois questions de Kant:
• Que puis-je savoir ?
«Rien qui n’ait la structure du langage en tout cas, d'où résulte que jusqu'où j'irai dans cette limite, est une question de logique.»
• Que dois-je faire ? «De ma pratique tirer l'éthique du Bien-dire.»
• Que m'est-il permis d'espérer ? «Vous comme tout autre …espérez ce qu'il vous plaira! La psychanalyse vous permettrait d’espérer assurément de tirer au clair l'inconscient dont vous êtes sujet.»
11 notes
·
View notes
Text
Apprends à partir, mais surtout, apprends à rester là où on t’aime pleinement. Mets ton énergie là où elle a du sens. Cherche des cœurs qui battent au même rythme que le tien, des personnes qui veulent être avec toi sans hésitation, qui te respectent et te le prouvent chaque jour. Ces gens-là existent, mais tu ne les trouveras pas si tu restes accroché à ceux qui te délaissent. Respecte-toi. Demande-toi : es-tu un vieux mouchoir qu’on utilise et qu’on jette selon les humeurs ? Bien sûr que non ! Alors arrête de placer ton énergie là où elle est gaspillée, là où elle nourrit des illusions. Rester par peur d’être seul, c’est choisir une solitude bien plus cruelle : celle d’être ignoré aux côtés de quelqu’un. Crois-moi, cette solitude-là pèse bien plus lourd que celle d’une chambre vide. Ne laisse jamais une personne te montrer qu’elle ne veut pas de toi deux fois. Relis cette phrase. Comprends-la profondément. Elle peut changer ta vie. L’amour, l’attention, l’attachement… Ce sont des cadeaux qu’on partage, pas des choses qu’on mendie. Si quelqu’un te fait comprendre, par ses mots ou son silence, qu’il ne veut pas de toi, pars. Même si ton cœur te supplie de rester, même si tes souvenirs te chuchotent que les choses vont s’arranger. Non, elles ne vont pas forcément s’arranger. Alors aime-toi assez pour dire “je mérite mieux”. Parce que tu le mérites, pleinement. Tu vas y arriver, je crois en toi.
12 notes
·
View notes
Text
" Un mal nouveau s'est diffusé dans notre société : la flemme. Elle sépare les générations, assèche notre volonté, appauvrit nos vies. Toutes les raisons que nous avions de fournir des efforts ont disparu. Les technologies se substituent à nos tâches et les États-providence ont déployé de puissants filets de protection. Inutile d'acquérir le savoir du monde, puisqu'il est à portée d'un simple clic. La vidéo remplace la lecture, la livraison remplace la sortie, l'écran remplace les rencontres. Plaid et canapé sont les symboles de la vie indolente idéale. On ne se bat plus pour appartenir à la société, c'est la société qui doit s'adapter à nous. Sans-gêne narcissique et sensibilité à fleur de peau gagnent du terrain. On a perdu le sens du temps long et exigeons tout, tout de suite. Les vieux pays développés vivent une rupture civilisationnelle majeure. Notre civilisation s'est bâtie sur l'effort. Tous les progrès en procèdent. Hier, il fallait surmonter les mille contraintes d'une existence cruelle ; aujourd'hui, leur absence nous pèse. Ce livre est un coup de sang contre la transformation de notre rapport à l'effort. Il en analyse les ressorts cachés et les redoutables conséquences."
11 notes
·
View notes
Text
On m'a raconté une blague , un jour . Un homme va voir son docteur en lui disant qu'il est dépressif , que la vie est difficile et cruelle , qu'il se sent seul dans un monde menaçant . Le docteur lui répond :" Le traitement est simple . Le grand clown Pagliacci est en ville ce soir . Allez le voir . Vous vous sentirez mieux . " L'homme éclate en sanglots et lui dit :" Mais Docteur... Je suis Pagliacci ."
14 notes
·
View notes
Text
SolarTale Character #5 : SolarNegative!Gaster
Backstory
Gaster est l'un des monstres les plus anciens avec Sans, Asgore et Toriel, assez ancien pour avoir vécu la guerre entre les monstres et les humains il y'a des milliers d'années. C'est suite à cette guerre cruelle et enragée que les humains lui ont fracturés le crâne au niveau des yeux et lui ont fondu son oeil droit, lui faisant garder des séquelles et des traumatismes à vie.
Gaster rempli maintenant le rôle de scientifique dans l'Underground, continuant ainsi sa profession même après la guerre. Étant le second scientifique royale le plus performant après Sans, il le en tant que scientifique royal lorsqu'il n'est pas là , ce qui est souvent le cas.
Un jour, il récupéra une étrange substance noir qu'il décida d'étudier dans son laboratoire. Cette substance semblait être doté d'intelligence, ce qui sublima Gaster qui croyait avoir trouvé un sujet d'étude intéressant et qui allait pouvoir le faire monter en grade. Car après tout, Sans reste son supérieur et Gaster était jaloux de ses performances.
Suite à une mauvaise manipulation, la substance fini par entrer à l'intérieur de Gaster, prenant le contrôle de son corps et embrumant profondément son esprit. C'est à ce moment que n'acquit SolarNegative!Gaster à cause de cette substance de négativité qui est logé à l'intérieur de son squelette et qui le pousse à faire le mal autour de lui.
Gaster is one of the oldest monsters, along with Sans, Asgore and Toriel, old enough to have lived through the war between monsters and humans thousands of years ago. It was as a result of this cruel and enraged war that the humans fractured his skull at eye level and melted his right eye, leaving him with lifelong scars and trauma.
Gaster now works as a scientist in the Underground, continuing his profession even after the war. As the second most successful Royal Scientist after Sans, he acts as Royal Scientist when Sans is not around, which is often.
One day, he picked up a strange black substance that he decided to study in his laboratory. This substance seemed to be endowed with intelligence, which sublimated Gaster, who believed he had found an interesting subject of study that would enable him to rise through the ranks. After all, Sans was still his superior and Gaster was jealous of his performance.
Following some mishandling, the substance ended up inside Gaster, taking control of his body and clouding his mind. It was at this point that Gaster acquired SolarNegative, the substance of negativity lodged inside his skeleton that drove him to do evil around him.
Capacité
Manipulation de Goop : Le goop est le liquide noirâtre qui se trouve sur le corps de SolarNegative!Gaster. Avec cela, il peut former n'importe quoi comme des tentacules, se protéger et attaquer avec. Cela reste cependant très faible contre de la positivité qui peut la faire disparaitre.
Illusion horrifique : Il a la capacité de plonger une victime dans des illusions mentales en l'enfermant dans son goop. À l'intérieur, aucune lumière ne peut y pénétrait, laissant la victime enfermé avec ses peurs.
Gaster Blaster : Ses Gaster Blaster peuvent envoyer un rayon normal ou un rayon de Goop qui ralentit l'ennemie et qui fait plus de dégâts.
Manipulation osseuse : Il garde évidemment le pouvoir de faire apparaître des os et de les contrôler, ses os peuvent être normaux ou noirs et peuvent fondre ou former autre chose selon l'envie de Gaster étant donné qu'ils sont fait de goop. Par exemple former une chaîne afin d'immobiliser l'adversaire.
Renforcement négatif : Plus les personnes autour de lui ressentent des sentiments négatifs et plus il se renforce.
Formation de créature : Il a la possibilité de former n'importe quoi avec son goop, dont des créatures vivantes de diverses formes qui lui obéissent au doigt et à l'oeil.
Gaster Hand : Il peut faire apparaître 7 petites mains et 2 mains géantes qu'il peut se servir défensivement comme offensivement.
Corruption négative : Il a la capacité de corrompre une âme avec sa négativité pour la détruire ou prendre le contrôle de la personne, la transformant en un pantin de négativité qui le renforce.
Handling Goop: Goop is the blackish liquid found on SolarNegative!Gaster's body. With it, he can form anything like tentacles, protect himself and attack with it. However, it's still very weak against positivity, which can make it disappear.
Horrific illusion: He has the ability to plunge a victim into mental illusions by trapping them in his goop. Inside, no light can penetrate, leaving the victim locked in with their fears.
Gaster Blaster: His Gaster Blaster can send out a normal beam or a Goop beam that slows the enemy down and does more damage.
Bone Manipulation: He obviously retains the power to make bones appear and control them, his bones can be normal or black and can melt or form something else according to Gaster's whim as they are made of goop. For example, they can form a chain to immobilise an opponent.
Negative reinforcement: The more people around him experience negative feelings, the stronger he becomes.
Creature formation: He can form anything with his goop, including living creatures of various shapes that obey his every command.
Gaster Hand: He can conjure up 7 small hands and 2 giant hands, which he can use both defensively and offensively.
Negative corruption: He has the ability to corrupt a soul with his negativity to destroy it or take control of the person, turning them into a puppet of negativity that reinforces him.
Caractère
SolarNegative!Gaster a profondément été corrompu par la négativité, devenant un être cruel, terrifiant et qui apporte malheur et désolation sur son passage.
Il cherche a envahir l'Underground de négativité afin de se renforcer toujours plus et de devenir plus fort que Sans pour prendre le contrôle de l'univers. Pour cela, il doit amener la peur dans ses habitants et conquérir chaque zone de l'Underground.
Gaster has been deeply corrupted by negativity, becoming a cruel, terrifying being who brings misfortune and desolation in his wake.
He seeks to invade the Underground of Negativity in order to grow stronger and stronger than Sans and take control of the universe. To do this, he must strike fear into its inhabitants and conquer every area of the Underground.
Physique
SolarNegative!Gaster est un squelette sombre avec un oeil partiellement fermé et un autre oeil grand ouvert. De ses yeux et de sa bouche coulent un liquide noirâtre. Deux pupilles qui brille d'une couleur violette peuvent être visible dans ses yeux, cependant, elles sont assez petites. Il a aussi des cicatrices au niveau des yeux qui laisse voir la substance noirâtre à l'intérieur de son squelette.
Il porte généralement des vêtements gris et simple dont une veste, un T-shirt et un pantalon long. Il possède aussi un tour de cou de la même couleur.
SolarNegative Gaster is a dark skeleton with one eye partially closed and another eye wide open. A blackish liquid flows from its eyes and mouth. Two violet pupils can be seen in his eyes, but they are quite small. He also has scars around his eyes that reveal the blackish substance inside his skeleton.
He usually wears simple grey clothes, including a jacket, T-shirt and long trousers. He also wears a choker of the same colour.
#solartale#univers alternatif#undertale au#undertale multiverse#solarnegative!gaster#gaster#gaster au#solartale personnage#digital art#digital drawing#my art#oc#undertale
9 notes
·
View notes
Text
This is only part of a love letter Napoleon wrote
Je ne sais pas quel sort m’attend ; mais s’il m’éloigne plus longtemps de toi, il me [devient] insupportable ; mon courage ne va pas jusque-là . Il fut un temps où je m’enorgueillissais de mon courage, et quelquefois, en jetant les yeux sur le mal que pourraient me faire les hommes, sur le sort que pourrait me réserver le destin, je fixais les malheurs les plus inouïs sans froncer le sourcil, sans me sentir étonné. Mais aujourd’hui, l’idée que ma Joséphine pourrait être mal, l’idée qu’elle pourrait être malade, et surtout la cruelle, la funeste pensée qu’elle pourrait m’aimer moins, flétrit mon âme, arrête mon sang, me rend triste, abattu, ne me laisse pas même le courage de la fureur et du désespoir… Je me disais souvent jadis : les hommes ne peuvent rien à celui qui meurt sans regret ; mais aujourd’hui, mourir sans être aimé de toi, mourir sans cette certitude, c’est le tourment de l’enfer, c’est l’image vive et frappante de l’anéantissement absolu. Il me semble que je me sens étouffer. Mon unique compagne, toi que le sort a destinée pour faire avec moi le voyage pénible de la vie, le jour où je n’aurai plus ton cœur sera celui où la nature aride sera pour moi sans chaleur et sans végétation… Je m’arrête, ma douce amie ; mon âme est triste, mon corps est fatigué, mon esprit est étourdi. Les hommes m’ennuient. Je devrais bien les détester : ils m’éloignent de mon cœur.
Je suis à Port-Maurice, près Oneille ; demain, je suis à Albenga. Les deux armées se remuent ; nous cherchons à nous tromper. Au plus habile la victoire. Je suis assez content de Beaulieu ; s’il manœuvre bien, il est plus fort que son prédécesseur. Je le battrai, j’espère, de la belle manière. Sois sans inquiétude, aime-moi comme tes yeux ; mais ce n’est pas assez : comme toi ; plus que toi, que ta pensée, ton esprit, ta vie, ton tout. Douce amie, pardonne-moi, je délire ; la nature est faible pour qui sent vivement, pour celui que tu animes. [...]
Adieu, adieu, je me couche sans toi, je dormirai sans toi, je t’en prie, laisse-moi dormir. Voilà plusieurs jours où je te serre dans mes bras, songe heureux mais, mais, ce n’est pas toi…
--------
I don’t know what fate awaits me; but if it keeps me away from you any longer, it [becomes] unbearable to me; my courage only goes so far. There was a time when I prided myself on my courage, and sometimes, casting my eyes on the harm that men could do to me, on the fate that destiny could have in store for me, I stared at the most incredible misfortunes without frowning, without feeling surprised. But today, the idea that my Joséphine could be unwell, the idea that she could be ill, and above all the cruel, fatal thought that she could love me less, withers my soul, stops my blood, makes me sad, dejected, does not even leave me with the courage of fury and despair… I often used to say to myself: men can do nothing to those who die without regret; but today, to die without being loved by you, to die without this certainty, is the torment of hell, it is the vivid and striking image of absolute annihilation. I seem to be suffocating. My only companion, you whom fate has destined to make with me the painful journey of life, the day when I will no longer have your heart will be the day when arid nature will be for me without heat and without vegetation… I stop, my sweet friend; my soul is sad, my body is tired, my mind is dizzy. Men bore me. I should hate them: they take me away from my heart.
I am in Port-Maurice, near Oneille; tomorrow I'm in Albenga. The two armies move; we seek to deceive each other. The most skilful wins. I am quite happy with Beaulieu; if he maneuvers well, he is stronger than his predecessor. I will beat him, I hope, in a good way. Don't worry, love me like your eyes; but that’s not enough: like you; more than you, than your thought, your spirit, your life, your everything. Sweet friend, forgive me, I am delirious; nature is weak for those who feel keenly, for those whom you animate. [...]
Goodbye, goodbye, I'm going to bed without you, I'll sleep without you, please let me sleep. It's been several days since I held you in my arms, happy dream but, but, it's not you…
link to the entire letter on napoleonica
#Napoleon was the most ardent passionate lover#Josephine was wasted on him#Napoleon's correspondence#Napoleon letters to Josephine#it's so sad that this love wasn't reciprocated until it was too late and even then not the same way#while he was writing this he also wrote a bunch of orders to people where you would never know he had these feelings
105 notes
·
View notes
Text
" Elle n'a pas vingt ans, cette femme qui franchit le seuil de mon coeur avec autant d'aisance que d'autres passent une porte.
Non, elle n'a pas vingt ans, mais elle en a le double, et peut être quelques miettes d'années. Va savoir avec les femmes..
Elle n'a pas vingt ans, et c'est tant mieux, car mes vingt ans font partie d'un lointain passé, et j'ai pu apprendre à mieux me connaître, à défaut de toujours m'accepter. A vingt ans, on est dans l'excès, on se croit permis de tout, ou alors on n'ose rien. La quarantaine passée, on choisit ses excès avec volupté, et on accepte d'en payer le prix.
Elle n'a pas vingt ans, et la voici qui s'approche de mes bras, la voici dans mes bras, enfin, et elle m'embrasse, avec une tendresse nonchalante qu'on ne peut avoir lorsqu'on n'a que vingt ans. Ce baiser est certes un premier abandon, mais il est aussi une invitation à continuer à la séduire. Elle savoure ma bouche, mes bras, mon corps contre le sien.
Elle n'a pas vingt ans, et c'est tant mieux, car je ne saurais peut etre que faire d'un corps trop jeune pour moi, je ne saurais répondre à cette énergie d'un désir presque sans limite. A deux fois vingt ans, on a acquis un peu plus d'art d'aimer, on gagne en sensualité ce qu'on a perdu en fougue.
Elle n'a pas vingt ans, mais pour moi elle est deux fois plus belle. Son élégance lui vient de son détachement de l'avis d'autrui et de son amour du beau, sa force lui vient des épreuves qu'elle a traversé. C'est plus rare à vingt ans, même si la vie se moque bien de l'âge auquel elle nous inflige des épreuves bien cruelles parfois.
Elle n'a pas vingt ans, mais je l'aime, et quand on aime, on a toujours vingt ans…"
texte de l'homme amoureux
22 notes
·
View notes
Text
La vie est peut-être dure, cruelle parfois, mais sachez que vous n’aurez jamais été aussi fort, que lorsque vous aurez réussit à trouver des moments où vous aimez cette vie.
#citation#quotes#poetry#poem#poesie#litterature#ecriture#texte français#texte#francais#french#penseedujour#life
36 notes
·
View notes
Text
Salut Lounès ! Voyons tes rĂ©actions Ă ces quelques citations… taquines !Â
Première citation :
Je suis de ces auteurs qu’ont du souffle, du rĂ©pondant, du biscoto. J’emmerde le genre entier humain Ă cause de mon rĂ©pondant terrible, de ma paire de burnes fantastiques (et bordel de dieu je le prouve !). Je jute, je conclus, je triomphe, je trempe la page de plein gĂ©nie… De vous Ă moi, entre copains, c’est ce qu’on me pardonne pas du tout, Ă la ronde, ce qu’on me pardonnera jamais, jamais, la façon que je termine, que j’achève les entreprises, que je vais au pied comme une reine, Ă tous les coups. Ils voudraient bien me faire mourir, mes Ă©mules, mĂŞme mes petits Ă©lèves, par chagrins, par mĂ©chants propos, me faire pĂ©rir sous les morsures d’une foison de cancrelats, sous les venins d’une pullulation atroce d’aspics effroyablement voyous, martyrivores. Mais ma peau de vache me protège, jusqu’ici j’ai rĂ©chappĂ©. Louis-Ferdinand CĂ©line, L’École des cadavres (1938)Â
Lounès Darbois : Eh oui ! Dans une confrontation, se coucher excite rarement la pitiĂ© de l’adversaire mais plutĂ´t son sadisme. Les cruels sont souvent des lâches et vice-versa. C’est pourquoi il faut ĂŞtre « terrible et fantastique » pour durer et endurer. J’ai une photo de Raymond Poulidor grimpant une cĂ´te. Tout est rĂ©sumĂ© dans l’expression de son visage, le genre qui ne plaisante pas, sourd Ă la douleur, tendu vers son idĂ©al. Parfois je la regarde.Â
Deuxième citation :
(…) il ne s’agit plus de comprendre et d’aider son prochain mais de le fasciner et de l’enculer. Philippe de Vulpillières, L’homme tue et la femme rend fou (2017)Â
Lounès Darbois : Brutal mais exact vu les mĹ“urs actuelles ! La fascination, la « possession » sont des caractĂ©ristiques du diable. Tendance fatale quand on veut bien croire Ă tout sauf au bon sens ! Auteur au parcours intĂ©ressant soit dit en passant.Â
Troisième citation :
Les hommes sont devenus avides, mesquins, menteurs, […] ils ont perdu la foi et le sens du vrai, il n’y a plus de rois, il n’y a plus de bonheur. Ils chercheront la mort sans la trouver ; ils dĂ©sireront mourir, mais la mort les fuira. Roman von Ungern-Sternberg citĂ© par LĂ©onid YouzĂ©fovitch, Le Baron Ungern (2001)Â
Lounès Darbois : Terrible lorsqu’on sait le destin de cet homme. Lui et sa troupe se battaient Ă Â 1 contre 100 dans la steppe, dans une guerre sans espoir. La chanson sur les Russes blancs finit bien par « et leur agonie cruelle, la honte de l’Occident ».Â
Quatrième citation :
La vie de l’homme oscille, comme un pendule, entre la douleur et l’ennui. Arthur Schopenhauer, Le monde comme volontĂ© et comme reprĂ©sentation (1819)Â
Lounès Darbois : Qu’est-ce qui est le plus agaçant : est-ce le poison de la philosophie du soupçon que Schopenhauer et Nietzsche, en suivant les pas de La Rochefoucauld, ont rĂ©pandu sur les meilleures gĂ©nĂ©rations d’EuropĂ©ens qu’ils avaient au contraire pour mission de galvaniser ? Ou est-ce la complaisance dans la dĂ©prime oĂą aiment se morfondre les jeunes Blancs intelligents pour justifier leur inertie ? Difficile Ă dire ! Enfin tout cela mĂ©rite une bonne douche froide et deux jours de diète. Il y a plus de sagesse dans la vie sans parole de François d’Assises que dans les 10 000 pages de l’oncle Arthur et j’ai le droit de le dire car je les ai toutes lues ! Flaubert plus laconique disait Ă Maupassant : « MĂ©fiez vous de la tristesse, c’est un vice. »Â
Cinquième citation :
Ainsi devient raciste celui qui ne veut pas voir son pays envahi par l’étranger, rĂ©actionnaire celui qui regrette le temps passĂ©, rĂ©visionniste celui qui n’adhère pas Ă la doxa nationale, fondamentaliste celui qui se rĂ©clame de la religion de ses pères. Jean de Pingon, prĂ©face Ă Laurent Gruaz, Et si la Savoie redevenait indĂ©pendante ? Projet pour un Ă©tat souverain, catholique et royal (2020)Â
Lounès Darbois : La xĂ©nophobie que l’on essaie toujours de faire passer pour une agression active est un rĂ©flexe de dĂ©fense Ă une agression. Au plan des instincts, elle procède de la pulsion de vie ; au plan politique elle est une rĂ©sistance Ă la colonisation ; au plan moral elle est morale ; et au plan chrĂ©tien… elle est justifiĂ©e par la parabole du bon Samaritain : seul l’étranger qui vous sauve est votre prochain, pas les Ă©trangers en gĂ©nĂ©ral.Â
Sixième citation :
Ah la sale gueule des honnĂŞtes gens… Pierre-Antoine Cousteau, pensĂ©es et aphorismes (2021)Â
Lounès Darbois : Se vĂ©rifie souvent chez des gens très fiers d’avoir Ă©tudiĂ© en Ă©cole de commerce.Â
Septième citation :
La conversation d’une femme : 95 % de reproches. Paul Morand, Journal inutile (1968-1972 et 1973-1976)Â
Lounès Darbois : Vrai sauf… sauf si vous l’« honorez », comme on disait jadis. Alors elle vous fiche la paix.Â
Huitième citation :
Ă€ vingt ans on a dĂ©jĂ plus que du passĂ©. Louis-Ferdinand CĂ©line, Voyage au bout de la nuit (1932)Â
Lounès Darbois : Avez-vous dĂ©jĂ eu cette impression malgrĂ© tous les voyages que vous avez entrepris, malgrĂ© toutes les rĂ©alisations que vous avez accomplies, que tout pendant l’enfance et l’adolescence Ă©taient encore plus intense, plus beau, plus spontanĂ©, en somme plus vrai ? Il me semble que la vraie vie, c’est l’enfance, et que le reste est accessoire.Â
Retrouvez Lounès Darbois chez Kontre Kulture
#Paul Morand#Schopenhauer#Arthur Schopenhauer#Roman Ungern-Sternberg#Louis-Ferdinand Céline#Pierre-Antoine Cousteau#Philippe de Vulpillières
21 notes
·
View notes
Text
Au-delà des Ombres : L’Histoire d’un survivant
Au-delà des Ombres : L’Histoire d’un Survivant
Introduction
“La vérité fait mal. Mais plus que cela, le silence peut être un fardeau que l’on porte toute sa vie. J’ai grandi dans l’ombre d’un parent qui, au lieu d’être un soutien, est devenu la source de ma plus grande douleur. Ce livre n’est ni un jugement, ni une vengeance. C’est simplement mon histoire – une vérité que j’ai choisie d’écrire, non pas pour moi, mais pour tous ceux qui ont vécu ou vivent des expériences similaires. Écrire ce livre est pour moi une libération et, j’espère, une encouragement pour d’autres à trouver leur propre voix. Derrière des portes fermées, beaucoup d’entre nous vivons des histoires que le monde ne voit pas, et voici mon histoire.”
Chapitre 1 : L’enfance perdue
Je me souviens des jours où tout ce que je voulais était de me sentir aimé. Mon père était là , physiquement, mais son âme et son attention étaient toujours ailleurs. Dès mon plus jeune âge, j’ai compris que pour lui, j’étais plus une obligation qu’un être qu’il devait aimer.
Lorsque les autres enfants passaient des moments avec leurs pères, moi j’étais puni, privé de nourriture ou traité comme un esclave. Il me disait de nettoyer chaque coin de la maison, pendant qu’il laissait des déchets partout. Il cuisait, mais jetait les restes par terre, et l’odeur dans la maison devenait insupportable. C’était à moi de réparer ce désastre, et si je refusais ou si je ne bougeais pas assez vite, il me frappait sans hésitation.
Un jour, alors que j’avais seulement huit ans, je suis rentré de l’école fatigué, mais heureux d’avoir eu une bonne note à un test. Je suis entré dans la maison avec l’idée de lui montrer le travail, espérant au moins un mot d’encouragement. Au lieu de cela, j’ai trouvé des bouteilles et des ordures éparpillées par terre. Il était sur Facebook, riant et parlant avec des inconnus, ignorant complètement ma présence. Quand je lui ai parlé de ma note, il ne m’a même pas regardé. Au lieu de cela, il m’a envoyé nettoyer la cuisine, me menaçant que si je ne le faisais pas immédiatement, je resterais sans nourriture.
Peu importe combien je réussissais à l’école. Pour lui, j’étais juste une source d’argent. Je me souviens qu’il m’a un jour dit : « Tu es là juste pour que je puisse toucher les allocations sociales. Si ce n’était pas pour l’argent, je ne te garderais même pas. » Ces mots m’ont hanté pendant des années, détruisant lentement toute trace de confiance que j’avais en moi.
Mais le pire n’était pas les mots ou les punitions. C’était l’absence de toute forme d’affection. Je voulais tellement qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me dise que j’étais important. À la place, je n’avais droit qu’à des critiques, des ordres et de l’indifférence.
Chapitre 2 : La famille déchirée
Notre famille n’a jamais été unie. S’il existe un mot pour décrire les relations entre nous, c’est « division ». Au lieu de nous soutenir les uns les autres, nous étions séparés, chacun essayant de survivre à sa manière.
Mon père n’était pas seulement un mauvais soutien, mais par son comportement, il réussissait à détruire ce qu’il restait de la famille. La relation entre lui et ma grand-mère – sa propre mère – était marquée par la trahison et l’indifférence. Lorsqu’il l’a emmenée en Roumanie pour régler quelques papiers, j’ai cru qu’il allait enfin faire quelque chose de bien pour elle. Mais la vérité était bien plus cruelle. Après avoir obtenu ce dont il avait besoin, il l’a abandonnée là -bas, sans argent et sans nourriture. Si ce n’était pas ma tante Denisa qui l’avait sauvée et l’avait ramenée, je ne sais pas ce qui lui serait arrivé.
Ce geste m’a montré encore une fois qui était réellement mon père. À ses yeux, les gens n’avaient aucune valeur. Tout était question de lui et de ce qu’il pouvait obtenir. Ma grand-mère, une femme qui avait travaillé toute sa vie et qui l’avait élevé, ne méritait même pas le respect de base.
Lorsque ma grand-mère a compris qu’elle ne pouvait pas compter sur lui, elle a refusé de continuer à avoir affaire à lui. Il était évident que ce qu’il voulait, c’était la maison de Capu Codrului, qu’il voyait comme un bien matériel qu’il pourrait vendre, pas comme un lieu rempli de souvenirs familiaux.
Cette cupidité a été le moment où leur relation s’est définitivement rompue. Ma grand-mère ne voulait plus le voir et a fini par perdre toute confiance dans les gens à cause de lui. Ce qui m’a le plus blessé, c’est de voir une femme âgée, vulnérable, devoir supporter autant d’humiliation de la part de son propre fils.
Ma tante Denisa a été la seule à essayer de réparer la situation. C’est elle qui a pris la responsabilité de ma grand-mère, lui offrant le soutien que mon père aurait dû lui apporter. Mais même Denisa a été confrontée à la résistance de sa part. Il essayait de la contrôler, de dicter ce qu’elle devait faire, refusant d’accepter qu’il avait perdu son autorité sur la famille.
Cette rupture dans la famille m’a profondément affecté. En plus du traumatisme direct causé par mon père, j’ai dû vivre avec la douleur de voir les relations entre mes proches se déchirer à cause de l’égoïsme et de l’indifférence.
Chapitre 3 : L’abus physique et émotionnel
L’abus que j’ai subi de la part de mon père n’était pas seulement physique, mais aussi émotionnel – et c’est peut-être cela qui a été le plus difficile à supporter. Les cicatrices laissées par les coups guérissent avec le temps, mais les mots et les humiliations restent gravés dans l’âme.
Mon père avait une étrange obsession pour le contrôle. Chaque aspect de ma vie devait être sous ses ordres. Si je ne faisais pas ce qu’il voulait, il criait sur moi ou me frappait. Parfois, il me punissait en me privant de nourriture, me laissant affamé pendant des heures simplement parce qu’il n’aimait pas quelque chose que j’avais dit ou fait.
Lorsqu’il s’agissait de l’école, son attitude était tout aussi destructrice. Au lieu d’être fier de mes notes ou des efforts que je fournissais, il ignorait complètement mes résultats. Parfois, il se moquait de moi, disant que l’apprentissage était inutile et que de toute façon, je n’irais nulle part dans la vie.
Le souvenir le plus douloureux est lié au chien qu’il m’avait offert en cadeau. Je l’aimais énormément, car c’était la seule présence qui me faisait sentir en sécurité. Mais mon père a trouvé un moyen de me blesser même à travers cela. Quand il voyait que je ne réagissais pas à ses insultes, il dirigeait sa colère sur le chien, le frappant sans pitié. Chaque coup porté à cet animal était comme une blessure dans mon âme.
J’ai appris à vivre dans le silence, à tout supporter sans montrer ma douleur. Mais ce silence m’a consumé de l’intérieur, me transformant en un enfant replié, sans confiance en les gens et en moi-même.
Chapitre 4 : Le masque d’un parent « parfait »
De l’extérieur, le monde aurait pu croire que mon père était un homme à succès, un parent impliqué, une personne digne de respect. Il était expert dans la création d’une image fausse – des vidéos en direct, des photos soigneusement choisies, des histoires fabriquées pour attirer l’admiration de ceux qui ne le connaissaient pas vraiment.
Mais moi, je connaissais la vérité. Derrière l’écran, c’était un homme dépourvu de compassion, préoccupé uniquement par lui-même. Ses journées se déroulaient entre des publications sur Facebook et la construction d’une réalité parallèle, dans laquelle il était toujours le héros.
Je me souviens de comment je regardais ses lives, tandis qu’il parlait de combien il travaillait dur et s’occupait bien de sa famille. Je restais là , dans le coin de la pièce, avec le ventre vide et le cœur brisé, me demandant comment il pouvait mentir aussi facilement.
Cette contradiction était difficile à supporter. D’un côté, je vivais la réalité des abus, et de l’autre, je voyais comment des inconnus le félicitaient pour les « sacrifices » qu’il faisait. C’était comme si j’étais invisible. Mes cris muets, ma douleur – rien de tout cela n’avait d’importance pour lui ou pour ceux qui le suivaient.
Chapitre 5 : À la recherche de l’espoir
Quand j’ai été pris par les autorités et emmené dans une maison d’enfants, j’aurais dû ressentir du soulagement. C’était, en théorie, ma chance de m’échapper de l’enfer que j’avais vécu jusqu’à présent. Mais la vérité, c’est que ce n’était pas aussi simple.
Bien que j’étais loin de lui, le traumatisme était resté avec moi. J’avais encore des moments où je me réveillais en sursaut au milieu de la nuit, entendant sa voix dans ma tête, ses menaces et ses insultes qui étaient devenues familères. J’essayais de m’intégrer, de construire une nouvelle vie, mais les blessures du passé me tiraient en arrière.
Cependant, cette période a également été un tournant. Peu à peu, j’ai commencé à comprendre que je n’étais pas défini par mon père. Je n’étais pas ce qu’il disait que j’étais – faible, inutile, sans valeur. J’étais bien plus que cela.
Chapitre 6 : Les Cicatrices du Passé : Survivre à l’Injustice
Parler de mon passĂ© n’est pas facile. C’est comme si j’ouvrais une plaie qui commence Ă peine Ă guĂ©rir. Mais je sais que c’est nĂ©cessaire. Pendant trop d’annĂ©es, j’ai vĂ©cu avec la honte et la peur, laissant la douleur me consommer. Aujourd’hui, cependant, je choisis de revendiquer mon histoire.Â
La vérité est douloureuse, mais elle est aussi libératrice. Dire au monde ce qui s’est passé ne changera pas le passé, mais cela pourrait changer mon avenir. Je ne suis plus l’enfant effrayé qui se cache de l’ombre de son père. Je suis un homme qui a traversé l’enfer et en est sorti de l’autre côté.
Si mon histoire peut aider ne serait-ce qu’une personne à comprendre qu’elle n’est pas seule, alors tout cela en valait la peine.
Chapitre 7 : La vie au foyer – Une évasion douloureuse
Lorsque j’ai été placé en foyer, j’aurais dû me sentir soulagé, mais la réalité était loin de ce que j’avais espéré. Ce qui semblait être une échappatoire à l’enfer que j’avais vécu à la maison est devenu un autre cauchemar. Le foyer, censé être un lieu de protection et de soutien, s’est rapidement transformé en une autre forme de violence, de négligence et de trahison.
Les éducateurs, censés nous guider, nous protéger, étaient eux-mêmes des exemples de défaillance. J’ai été témoin de comportements que je n’aurais jamais imaginés dans un lieu censé être sécurisé. Certains d’entre eux fumaient de la drogue en notre présence, nous imposant des règles strictes tout en se comportant de manière totalement irresponsable. La confiance, si fragile dans un endroit comme celui-là , a été rapidement détruite. Ils se montraient indifférents à nos besoins, négligeant même de nous donner nos repas à temps, ou pire encore, nous privant de notre argent de poche sans explication. Nous étions des enfants, des adolescents, coincés dans un système censé nous aider, mais qui, au lieu de cela, nous laissait souffrir davantage.
La frustration et le sentiment d’injustice étaient écrasants. J’avais besoin d’argent pour acheter des vêtements, des livres, des choses qui me permettaient de m’évader de cette réalité. Mais ce besoin d’indépendance m’a poussé à prendre des décisions que je n’aurais jamais envisagées autrement. Les fugues sont devenues une échappatoire. J’étais prêt à tout pour m’éloigner de l’atmosphère oppressante du foyer. Je pensais que l’extérieur, même dans sa brutalité, offrirait plus de liberté que cet endroit.
Mais, évidemment, ces fugues n’étaient pas la solution. Parfois, j’ai dû faire des choses de plus en plus graves juste pour survivre, pour avoir l’argent dont j’avais besoin pour manger, ou pour ne pas me sentir invisible. Je me suis retrouvé à faire des conneries, à prendre des risques que je savais dangereux, tout simplement parce que je croyais que c’était le seul moyen d’obtenir ce que je voulais. La peur de manquer, de ne pas être vu, de ne pas être entendu, m’a poussé à me perdre dans des comportements qui ne me ressemblaient pas.
Mais au fond, je savais que je n’étais pas un délinquant. J’étais un jeune qui avait été abandonné, maltraité, négligé, et qui, au final, cherchait juste à exister dans un monde qui ne me donnait pas beaucoup de chances. J’étais constamment en lutte contre des systèmes qui ne me comprenaient pas, ne me soutenaient pas, et, en fin de compte, m’avaient échoué.
Mais dans tout ça, j’ai appris une chose essentielle : chaque erreur, chaque faux pas, m’a rapproché de la personne que je suis aujourd’hui. J’ai appris à me relever après chaque chute, à comprendre que, même dans mes moments de faiblesse, il y avait une force en moi qui me poussait à continuer, à ne pas me laisser engloutir par le système, à ne pas me laisser briser.
Ce fut une période difficile, remplie de doutes, de souffrances et de pertes, mais elle m’a aussi enseigné à me battre pour ce que je voulais, même quand tout semblait contre moi. Et c’est cette résilience, ce refus de me laisser définir par mes circonstances, qui m’a permis de survivre, de continuer et de me reconstruire, petit à petit, même quand l’environnement autour de moi semblait tout faire pour me détruire.
Chapitre 8: Un acte de rébellion – La violence en réponse à l’injustice
La vie au foyer était un tourbillon de violences, aussi bien physiques que psychologiques. Mais un événement particulier, un instant précis, est resté gravé dans ma mémoire comme un tournant décisif. Un moment où la colère et l’instinct ont pris le dessus sur la raison.
Une nuit, j’ai entendu des bruits venant du deuxième étage. Des bruits de lutte, des cris étouffés. J’ai immédiatement compris ce qui se passait. Une jeune fille de notre groupe, souvent isolée, était victime d’une tentative d’agression. Je n’ai pas réfléchi une seconde, la peur et l’indignation ont pris le dessus. J’ai quitté ma chambre précipitamment, courant dans les couloirs sombres, ne pensant qu’à la défendre, à empêcher l’injustice qui se préparait.
Arrivé à l’étage, j’ai vu un des veilleurs de nuit, censé être là pour nous protéger, saisir la jeune fille et tenter de l’attirer dans une pièce isolée. Sans réfléchir, comme poussé par un instinct de défense, je me suis jeté sur lui. J’ai voulu l’empêcher, j’ai voulu l’arrêter. La rage m’aveuglait, l’adrénaline me poussait à agir.
Mais la situation ne s’est pas déroulée comme je l’avais imaginée. L’homme m’a repoussé, et une bagarre a éclaté.  Au lieu d’être félicité pour mon courage, j’ai été vu comme un perturbateur, un problème à gérer. Et la jeune fille, elle, n’a même pas été entendue, ni prise en charge correctement.
Aujourd’hui, quand je repense à ce moment, je réalise que, bien que mon geste ait été motivé par une volonté de protéger, j’étais un enfant perdu, en proie à la colère et à l’impuissance. Je n’avais pas les outils pour réagir autrement. Ce qui était pour moi une réaction de révolte face à l’injustice a finalement conduit à plus de problèmes qu’il n’en a résolu. Il y avait sûrement d’autres manières d’agir pour défendre cette jeune fille, d’autres moyens d’intervenir sans tomber dans la violence.
Cette expérience m’a appris une leçon dure mais nécessaire : dans certaines situations, la violence ne fait qu’aggraver les choses. La situation de la jeune fille méritait d’être traitée, mais ce n’était pas par la violence que je pouvais faire avancer les choses. C’est ce que j’ai compris après coup, même si sur le moment, je n’avais que la colère et l’envie de protéger.
Ce jour-là , j’ai pris conscience que, même si mes intentions étaient bonnes, la manière dont j’ai agi n’était pas la meilleure. Ce n’est pas en réagissant de manière impulsive qu’on parvient à réparer les injustices. Cela m’a coûté cher, mais cela m’a aussi ouvert les yeux sur l’importance de trouver des solutions plus intelligentes, plus pacifiques, même quand on est face à l’injustice.
Je ne regrette pas d’avoir voulu défendre cette fille, mais aujourd’hui, je sais que ce n’était pas la meilleure façon de faire. Ce geste, bien que motivé par un sens de la justice, était celui d’un enfant qui n’avait pas appris à maîtriser ses émotions ni à gérer de telles situations. J’ai agi sous le coup de la colère, de l’indignation, sans penser aux conséquences.
Cependant, cette expérience m’a également appris que parfois, la meilleure manière de lutter contre l’injustice, c’est de prendre du recul et d’agir de manière plus réfléchie. Je n’avais pas les ressources émotionnelles et intellectuelles à l’époque pour comprendre que la violence engendre souvent plus de souffrances. Mais aujourd’hui, je le comprends. Si j’avais su gérer ma colère autrement, peut-être que cette situation aurait été différente.
Ce jour-là , j’ai appris que, même si on lutte pour une cause juste, il est essentiel de le faire de manière mesurée et réfléchie. J’ai aussi appris que le courage ne réside pas seulement dans l’action immédiate, mais aussi dans la capacité à prendre du recul, à chercher des solutions durables et à ne pas se laisser emporter par ses émotions.
J’ai grandi après cet incident. Et même si je n’ai jamais regretté de défendre quelqu’un, j’ai compris qu’il existe toujours des moyens plus efficaces de se battre pour ce qui est juste. La violence peut sembler une réponse rapide à l’injustice, mais elle n’est jamais la solution à long terme.
Chapitre 7 : L’Abandon par l’ASE
À mes 18 ans, l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) m’a laissé tomber, comme une vieille écorce d’arbre qu’on jette, sans regarder en arrière. On nous apprend à croire qu’il y a des gens pour nous soutenir, qu’on peut compter sur l’État, sur les éducateurs, mais quand le moment est venu de prendre soin de nous, tout change. À 18 ans, tu deviens “adulte”, et tout le système t’ignore soudainement. Il n’y a plus de soutien, plus de mains tendues. C’est à ce moment-là que j’ai compris que, dans leur vision, on n’est plus qu’un numéro, une statistique.
Je me souviens de mon éducatrice, une personne qui, pendant des années, m’avait fait croire qu’elle était là pour m’aider. Mais quand j’ai eu 18 ans, elle m’a laissé partir sans aucune réelle aide, comme si j’étais un fardeau dont elle n’avait plus à s’occuper. Le soutien dont j’avais besoin, la stabilité, les conseils, tout ça a disparu. On m’a abandonné comme si j’étais rien. Comme une merde qu’on jette une fois que l’on pense qu’on n’a plus d’utilité.
L’ASE, c’est censé être un filet de sécurité pour des jeunes comme moi, mais au final, c’est un système qui te laisse te débrouiller seul quand tu atteins un certain âge. On t’apprend à dépendre d’eux pendant des années, puis à 18 ans, tu es rejeté sans préparation, sans rien. C’est une trahison, un coup dur, et ça m’a profondément marqué.
Je me suis retrouvé à devoir naviguer seul dans un monde que je ne comprenais pas, sans l’aide dont j’avais désespérément besoin. L’ASE m’a laissé dans cette merde, et mon éducatrice n’a pas su me soutenir dans ce moment charnière. J’ai compris que, dans ce système, on n’est souvent qu’un obstacle à gérer, une “case” à cocher dans un dossier.
Chapitre 9: Le mauvais chemin – Entre tentation et rédemption
À un moment donné, après toutes les épreuves que j’avais traversées, je me suis retrouvé à un croisement où j’ai pris un mauvais chemin. C’était un moment de ma vie où je cherchais des moyens d’échapper à la douleur, à la colère, à l’injustice que j’avais vécues. L’opportunité m’a été donnée de me plonger dans un monde sombre, celui du deal de drogue et d’armes, à Montreuil et Bobigny, des endroits où la tentation était forte et où les risques étaient omniprésents.
Je suis devenu un “dealeur”, mêlé à un environnement de violence, d’illégalité et de compromission. J’étais dans une spirale de choix destructeurs, où chaque jour était une course pour gagner de l’argent, pour m’en sortir d’une manière ou d’une autre. Mais à quel prix ?
Je me suis retrouvé impliqué dans des situations de plus en plus dangereuses. J’ai vu des choses que je ne peux pas oublier : la violence entre bandes rivales, la peur qui nous habitait tous. J’ai fait des choix que je regrette profondément aujourd’hui. À l’époque, je pensais que c’était le seul moyen de m’en sortir. C’était un moyen rapide, mais pas durable. C’était une fausse solution.
Mais avec le temps, j’ai commencé à comprendre que ce que je faisais n’était pas la bonne voie. Ce n’était pas une vie. Ce n’était pas un avenir. J’ai vu des gens autour de moi se perdre, tomber dans la violence, la dépendance, ou pire. J’ai vu des amis, des proches, s’éteindre dans cette vie-là , dans ce monde de fausses promesses. Chaque jour était une lutte pour ne pas sombrer encore plus.
Je ne voulais pas finir comme eux. Je ne voulais pas que cette voie détruise tout ce qui me restait. C’est là que j’ai pris conscience de la nécessité d’un changement. Ce n’était pas facile. J’ai dû me sortir de cette vie, quitter cet environnement toxique. Mais j’ai appris à mes dépens que, parfois, il faut savoir dire stop avant qu’il ne soit trop tard.
Je me suis éloigné de ce milieu. J’ai cherché des alternatives, même si c’était difficile, même si ça semblait presque impossible. Mais petit à petit, avec de la volonté et beaucoup d’efforts, j’ai réussi à m’en sortir. J’ai compris qu’il n’y avait pas de chemin facile, que la véritable liberté venait de l’intérieur, que le vrai changement ne pouvait pas venir d’un monde extérieur fait de fausses promesses, mais de ma propre décision de quitter cet univers.
Ce parcours, aussi sombre qu’il ait été, m’a appris une leçon précieuse : il n’y a pas de raccourci vers le bonheur. Ce que je faisais à l’époque, je le regrette profondément, mais cela fait partie de mon histoire. Aujourd’hui, je sais que je peux aller de l’avant sans avoir besoin de la violence, de l’illégalité ou de la drogue. J’ai compris que, même dans les moments les plus sombres, il existe toujours un moyen de sortir de l’obscurité.
Je ne suis pas fier de ce que j’ai fait, mais je suis fier de ce que je suis devenu. Le passé ne peut pas être effacé, mais il peut être un tremplin pour grandir et se relever.
Chapitre Final : Ma renaissance
Aujourd’hui, à 20 ans, je regarde en arrière et j’ai du mal à croire combien ma vie a changé. Les années ont passé, laissant derrière la douleur, la souffrance et l’ombre d’un passé sombre. Je ne dis pas que cela a été facile – chaque pas a été une lutte, chaque jour un défi. Mais, d’une manière ou d’une autre, j’ai réussi.
J’ai appris à transformer la souffrance en leçons et la peur en motivation. Je ne me laisse plus définir par les erreurs des autres ni par les mots qui m’ont blessé. J’ai pris ma vie en main et j’ai commencé à construire quelque chose de nouveau, quelque chose de meilleur.
Aujourd’hui, je ne suis plus seul. Je suis aux côtés d’une fille que j’aime de tout cœur. Elle est mon soutien, ma joie, la preuve que, après la tempête, le soleil finit par se lever. Ensemble, nous construisons un avenir, un avenir basé sur le respect, l’amour et la sincérité – des choses qui m’ont tant manqué dans le passé.
Aujourd’hui, je sais ce que c’est que d’être heureux et ce que c’est que d’être libre. J’ai découvert que l’amour véritable ne fait pas mal, mais guérit. Et elle m’a guéri de nombreuses façons que je ne peux même pas décrire avec des mots.
En regardant vers l’avenir, je sais que lorsque je deviendrai père, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour être un père que je n’ai pas eu. J’aimerai sans condition, j’écouterai et je serai là , toujours. J’ai vu quelles erreurs détruisent une famille, et les leçons que j’ai apprises me guideront pour ne pas les répéter.
Ma vie n’est pas parfaite, mais elle est la mienne. Et maintenant, pour la première fois, je sens que je peux respirer, sourire, vivre vraiment. Je ne suis plus la victime de mon passé. Je suis un survivant, un homme qui a choisi de se relever, d’avancer et d’aimer.
Et pour tous ceux qui lisent cette histoire, je veux vous dire une seule chose : aussi difficile que cela puisse paraître, il y a de l’espoir. Même dans les moments les plus sombres, il existe une issue. Vous n’êtes pas seuls, et la vie peut vous surprendre de la plus belle des façons, si vous choisissez de ne pas abandonner.
Voici qui je suis maintenant – plus fort, plus sage et, surtout, libre.
Chapitre Final : Il est possible de s’en sortir
Aujourd’hui, je veux dire à tous ceux qui traversent des épreuves similaires, ou qui se sentent pris au piège dans un chemin sombre, qu’il est possible de s’en sortir. Peu importe à quel point la situation semble désespérée, peu importe combien de fois on tombe, il y a toujours un moyen de se relever.
J’ai vécu l’enfer. J’ai connu la violence, la souffrance, la solitude, et j’ai même pris des décisions qui m’ont éloigné de la personne que je voulais être. J’ai cru qu’il n’y avait pas d’issue. Je pensais que tout ce que je faisais, que toutes les erreurs, étaient irrémédiables. Mais aujourd’hui, je sais que ce n’était pas vrai. Si je suis ici, si je suis arrivé à un endroit plus serein dans ma vie, c’est parce que j’ai choisi de me battre. J’ai choisi de croire qu’il y avait quelque chose de mieux à l’extérieur de la souffrance, quelque chose de plus grand que la douleur que je portais en moi.
Je veux que ceux qui me lisent comprennent que même si le chemin est difficile, même s’il semble parfois que tout est contre vous, il est toujours possible de changer. Il est possible de sortir des ténèbres, de reconstruire sa vie et de se réinventer. Chaque jour est une nouvelle chance. Parfois, il faut accepter de demander de l’aide, de se faire accompagner, de se battre contre ses propres démons, mais on peut le faire.
Je suis la preuve vivante que les erreurs du passé ne définissent pas qui nous sommes. Il ne faut pas avoir honte de son passé, mais il faut avoir la volonté de se réécrire, de faire des choix différents, de se donner une nouvelle chance. C’est ce que j’ai fait. Ce n’était pas facile. Ce n’est pas un chemin linéaire, mais c’est un chemin possible. C’est un chemin qui commence avec un seul pas : celui de décider qu’il est temps de changer, de se libérer de la peur, de la douleur, des mauvaises habitudes.
Si moi, qui ai vécu tout cela, j’ai pu m’en sortir, alors vous le pouvez aussi. Ne laissez personne vous dire que c’est trop tard, que vous êtes irrécupérable, que vous ne méritez pas de réussir. La seule chose qui compte, c’est ce que vous choisissez de faire à partir de maintenant. Le passé ne peut pas être effacé, mais il ne doit pas vous emprisonner. Vous pouvez encore vous battre pour votre avenir. Vous avez cette force en vous, même si elle vous semble enfouie sous des couches de douleur.
Si vous traversez des moments sombres, je veux vous dire que vous n’êtes pas seuls. Et il y a toujours une porte qui peut s’ouvrir, une chance de vous relever, une lumière au bout du tunnel. Ne lâchez pas. Il y a toujours un moyen de s’en sortir, tant que vous choisissez de ne pas abandonner.
Aujourd’hui, je suis ici pour témoigner de cette vérité. Vous pouvez vous reconstruire, vous pouvez vous relever, et vous pouvez vivre une vie meilleure. Ne perdez jamais espoir.
#Abandon#abus#servicesociaux#Educateurs#Foyer#placement#solitude#douleur#histoire#abusfamilial#Parents#pere#france
4 notes
·
View notes
Text
Deux réflexions de Georges Canguilhem sur la santé
«Les normes de vie pathologiques sont celles qui obligent désormais l’organisme à vivre dans un milieu "rétréci”, différent qualitativement, dans sa structure, du milieu antérieur de vie, et dans ce milieu rétréci exclusivement, par l’impossibilité où l’organisme se trouve d’affronter les exigences de nouveaux milieux, sous forme de réactions ou d’entreprises dictées par des situations nouvelles. Or, vivre pour l’animal déjà , et à plus forte raison pour l’homme, ce n’est pas seulement végéter et se conserver, c’est affronter des risques et en triompher. La santé est précisément, et principalement chez l’homme, une certaine latitude, un certain jeu des normes de la vie et du comportement. Ce qui la caractérise c’est la capacité de tolérer des variations des normes
auxquelles seule la stabilité, apparemment garantie et en fait toujours nécessairement précaire, des situations et du milieu confère une valeur trompeuse de normal définitif. L’homme n’est vraiment sain que lorsqu’il est capable de plusieurs normes, lorsqu’il est plus que normal. La mesure de la santé c’est une certaine capacité de surmonter des crises organiques pour instaurer un nouvel ordre physiologique, différent de l’ancien. Sans intention de plaisanterie, la santé c’est le luxe de pouvoir tomber malade et de s’en relever. Toute maladie est au contraire la réduction du pouvoir d’en surmonter d’autres. […] Il ne peut rien manquer à un vivant, si l’on veut bien admettre qu’il y a mille et une façons de vivre.» (Georges Canguilhem, La Connaissance de la vie, 1952)
«À partir du moment où "santé" a été dit de l’homme en tant que participant d’une communauté sociale ou professionnelle, son sens existentiel a été occulté par les exigences d’une comptabilité […]
L’élargissement historique de l’espace où s’exerce le contrôle administratif de la santé des individus a abouti, dans le présent, à une Organisation mondiale de la santé qui ne pouvait pas délimiter son domaine d’intervention sans publier, elle-même, sa propre définition de la santé. La voici: “La santé est un état de complet bien-être physique, moral et social, ne consistant pas
seulement en l’absence d’infirmité ou de maladie.” […] Ce discours est celui de l’Hygiène, discipline médicale traditionnelle, désormais récupérée et travestie par une ambition socio-politico-médicale de règlement de la vie des individus […] L’hygiéniste s’applique à régir une population. Il n’a pas affaire à des individus. Santé publique est une appellation contestable.
Salubrité conviendrait mieux. Ce qui est public, publié, c’est très souvent la maladie. Le malade appelle à l’aide, attire l’attention ; il est dépendant. L’homme sain qui s’adapte silencieusement à ses tâches, qui vit sa vérité d’existence dans la liberté relative de ses choix, est présent dans la société qui l’ignore. La santé n’est pas seulement la vie dans le silence des organes, c’est aussi la vie dans la discrétion des rapports sociaux.» (Georges Canguilhem, La Santé. Concept vulgaire et question philosophique, conférence donnée à Strasbourg en 1988)
Il est clair qu’aucun des télétoubibs, membres du Conseil pseudo-scientifique, journalistes ou politiques covidiotistes n’a jamais lu une ligne du plus grand philosophe français de la médecine…
Les champs sémantiques recouverts par les termes de "santé" et de "numérique" sont originellement disjoints et n’ont radicalement rien à faire ensemble, sauf à vouloir induire un forçage idéologique voué à la catastrophe humaine et sociale.
Le corps, c’est la part de "nature" qui entre dans la constitution du sujet.
Plus la "nature" (même étymologie que naissance) tarde à se venger des offenses commises contre elle, plus sa vengeance est cruelle…
7 notes
·
View notes
Text
Terre-1, l'île d'Elysium
La magie, masquée au grand jour, évolue en parallèle de moldu·e·s joyeusement inconscient·e·s de son existence. Ces deux mondes (sorcier et moldu) se chevauchent, se croisent, s’entremêlent en un équilibre délicat dont la responsabilité du maintien revient tant au Magisterium qu’à chaque individu doué de magie.
À Elysium, les espaces magiques éclosent même dans les lieux les plus inattendus, apanage d’une liberté dont les sorcier·e·s jouissent avec délice. Si ce mode de vie semi-caché ne fait pas l’unanimité et est régulièrement remis en question par certain·e·s, il demeure l’alternative la plus adaptée aux yeux de la majorité, secret magique international soigneusement tissé des siècles plus tôt par nécessité d’échapper aux chasses aux sorcières qui menaçaient de décimer tant des mages que des innocent·e·s. Déchiré par des guerres jusqu’à il y a 26 ans, le monde magique connaît actuellement une ère de paix et de prospérité que beaucoup qualifient d’âge d’or. Mais celleux qui ont combattu portent encore les stigmates des conflits et peuvent se sentir en marge de la félicité ambiante.
Très ancrée dans les traditions et soucieuse de l’harmonie avec la nature, Elysium ne s’ouvre réellement au modernisme que depuis qu’elle côtoie les sorcier·e·s de l’autre dimension Terre, et plus spécifiquement Neferis. Les elysien·ne·s ressentent les différences générationnelles et s’en amusent : les un·e·s sont allergiques à la technomagie, les autres y sont accro et tentent de les aider de leur mieux à naviguer à travers les nouveautés qui bouleversent leur fonctionnement.
La faune et la flore s’épanouissent en symbiose avec la communauté et les créatures magiques sillonnent quotidiennement les rues d’Elysium. Ainsi, lorsque l’explosion d’un laboratoire, en l’an 2000, a dénoncé des expérimentations illégales, cruelles et inacceptables sur des créatures de cette dimension et d’autres, les mesures punitives se sont faites drastiques. Depuis, le trafic d’animaux fantastiques est plus fermement réprimé que jamais, les peines peuvent s’avérer excessivement lourdes et toustes s’accordent à dire ce changement justifié.
De l’explosion est née la brèche, à travers laquelle des individus ont été aspirés à l’époque sans certitude de retour. C’est cinq ans plus tard qu’elle a été stabilisée en portail, situé dans les sous-sol du laboratoire en ruine à Shadowvale ; dans ce laps de temps, des lois ont été établies entre les sorcier·e·s des deux dimensions, à l’insu des moldu·e·s, pour favoriser l’entente, le partage et le respect. Elles continuent encore aujourd’hui d’être ajustées à mesure que les défis se présentent.
La contamination des moldu·e·s (cf. annexe fléaux) s’est quant à elle révélée plus tard, de façon progressive et aléatoire : leurs dons ne sont apparus ni simultanément ni sous la même forme, complexifiant la problématique qu’était leur existence. Dans l’urgence, le métier de Traceur·se a été créé pour les repérer, les marquer (on les nomme alors « Tracé·e·s ») et intervenir à chaque fois qu’iels perdent le contrôle de cette magie naissante. Soutien ou ingérence, bienfait ou déshumanisation ? L’idée est débattable, elle divise. Dans ce climat, les contaminé·e·s non tracé·e·s (celleux tardant à se découvrir ou à être débusqué·e·s) réagissent de manières très différentes aux manifestations de leurs nouvelles aptitudes. Entre panique et émerveillement, en passant par la peur de l’inconnu, iels se voient ouvrir les portes d’un monde magique dont iels avaient toujours rêvé… ou non.
#RPForum#forum rpg#rpg ressources#Megaverse#Fantasyrp#fantasy#Magic#Roleplay#MagicalCreatures#Sorcery#Fae#Wizards#ParallelWorlds#FantasyWorld#rpg forumactif
8 notes
·
View notes
Text
Il est déjà trop tard pour voir Chaque plaie acceptable et sûre Elles suintent seulement au miroir Des songes, des mots jetés en pâture Et qui sourdent du Moi certains soirs Volés à la griffe de l’avide créature
Notre étoile tombera, le sais-tu ? Un jour ou peut-être une nuit, pourtant Comprendrons-nous que nous ne sommes plus Où l’étreindrons-nous encore mille ans ? Cette cruelle brume de vie évanouie, sans plus Dans l’esquisse de nos gestes évaporés au Temps.
Ligeia
3 notes
·
View notes
Text
bonjour bonjour ♡ je poste ce petit message pour quelque chose que je ne fais que trop rarement, la publicité d'un pré-lien sur live by the sun, mais extrêmement attendue par la superbe @manderleystuff et moi-même. ♡
tw : prostitution, abandon forcé d'un enfant, famille dysfonctionnelle. (pl sombre, complexe mais beaucoup d'amour à la clef)
en quelques mots ;;
Ă mon plus beau marasme.
(f) dahlia - ce rouge sur mon corps
belle, belle, comme l'éternelle tristesse au regard de braise, l'envoutante fleur noire, dahlia (prénom au choix) attire les plus fous des marins. ils s'échouent près d'elle autant que sa vie à elle est un échec. le sang bafoué qui coule dans ses veines, dont seuls les abîmes se souviennent. les années défilent et se moquent, cruelles, de son imperfection désillusion. silhouette chancelante teinte la mélancolie, résilience faites de toutes les épreuves traversées. l'existence sous les coups de lucifer, bercée près des ombres et loin de la lumière. dahlia danseuse funeste, remonte sur la scène encore et encore pour jouer de ce tragique ballet. dix-huit années qui claquent, et un petit être vient déjà au monde. un bébé, saul, son premier garçon, mais elle manque de tout, dahlia. alors, lui aussi, manquera de tout. le corps beauté qu'elle échange contre les billets, juste assez pour se payer un loyer, se nourrir et nourrir son bébé. elle n'avait rien, dahlia, alors les années défilent et elle continue, la seule chose qu'elle sait faire, au fond. gamin grandit et encaisse difficilement, les passages de ces hommes aux regards lubriques. puis en vient un autre, un homme amour, un différent, relation de quelques temps, elle est la maitresse. et alors elle tombe enceinte, une seconde fois. petite poupée, cette fois, petite princesse, elsie. elle ne grandira pas dans ce foyer crasse, sous le joug des hommes de passage. bébé lui est arraché des bras à peine née, le père l'emmènera loin de dahlia, l'élèvera avec sa femme, bébé volé....
( son enfance et son passé sont libres d'interprétation, quant à son état d'esprit aujourd'hui et son futur, il en est de même ♡)
pour en savoir plus c'est par ici !
et pour toutes questions, nous sommes là aussi ♡ merci merci merci d'avoir pris le temps de le lire. ♡
10 notes
·
View notes
Text
🎶Over the rainbow 🎶
- Je sais que ce n’est pas très original... L’amour est passion, obsession... Sa présence est vitale. Je veux dire tombe à la renverse, trouve quelqu’un que tu aimeras à la folie et qu’il t’aimera de la même manière. Trouver cet homme ? Et bien, laisse de côté ta tête et sois à l’écoute de ton cœur. S’il bat en tout cas je n’entends rien. La vérité ma chérie c’est que sans amour, la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Être passé sur cette Terre sans connaître l’amour, le vrai, et bien, c’est être passé à côté de la vie. Il faut essayer de le trouver, parce que si tu n’as pas essayé, tu n’as pas vécu.
- Bravo.
- Tu es cruelle.
- Excuse-moi. Redis le moi encore mais en version courte cette fois.
- D’accord... Sois prête. Qui sait ? Ça existe les coups de foudre.
7 notes
·
View notes