#vaisseau de guerre
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clove-pinks · 1 year ago
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1840s French navy ships by Antoine Léon Morel-Fatio, all from 1844: Sixty-meter Frigate/Frégate de 60, War Schooner/Goëlette de guerre, Corvette, War Brig/Brick de guerre, Steamboat Outfitted for Battle/Bateau à vapeur armé en guerre, and First Class Ship/Vaisseau de 1.er rang.
@ltwilliammowett
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lepartidelamort · 4 months ago
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Le régime génocidaire de Tel Aviv interdit le secrétaire général de l’ONU d’entrer en Palestine occupée.
Imaginez si un seul autre état faisait de même.
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Antonio Gutteres refuse de soutenir la régime de Tel Aviv dans son entreprise génocidaire global. Les juifs veulent l’assassiner en faisant sauter son smartphone.
Les juifs sont sur tous les fronts.
Ils ouvrent un front tous jours.
Cette fois, ils viennent de déclarer la guerre à l’ONU.
Ce n’est peut être pas la décision la plus habile que les juifs aient prise.
Aujourd’hui, j’ai déclaré le Secrétaire général de l’ONU @antonioguterres persona non grata en Israël et lui ai interdit d’entrer dans le pays.
Quiconque ne peut pas condamner sans équivoque l’attaque odieuse de l’Iran contre Israël, comme l’ont fait presque tous les pays du monde, ne mérite pas de fouler le sol israélien.
Ce secrétaire général n’a toujours pas dénoncé le massacre et les atrocités sexuelles commis par les assassins du Hamas le 7 octobre, et il n’a pas non plus mené d’efforts pour les déclarer organisation terroriste.
Un secrétaire général qui soutient les terroristes, les violeurs et les assassins du Hamas, du Hezbollah, des Houthis et maintenant de l’Iran – le vaisseau mère de la terreur mondiale – restera dans les mémoires comme une tache dans l’histoire de l’ONU.
Israël continuera à défendre ses citoyens et sa dignité nationale, avec ou sans António Guterres.
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Je ne sais pas de quelles « atrocités sexuelles » parle ce juif.
Le Hamas n’a jamais violé personne.
D’ailleurs les juives qui n’ont pas été violées par le Hamas ont été si choquées de ne pas se faire violer qu’elles l’ont accusé de viol.
C’est le même principe que l’holocauste.
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Et ces juifs qui s’indignent sont les mêmes qui se livrent à des atrocités très réelles que n’importe qui peut voir.
C’est le degré de leur puante impunité.
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Nous en sommes au stade où la Corée du Nord est bien plus respectueuse des institutions internationales que ces juifs.
Quand on songe que l’ONU a été créée en 1945 par les juifs pour sceller leur domination dans le marbre de la loi internationale, on mesure à quel point l’empire qu’ils ont créé est en train de s’effondrer.
L’ONU ne devrait plus durer très longtemps pour cette même raison. Les juifs finiront par ordonner aux États-Unis de quitter cette structure pour la faire s’effondrer.
C’est inévitable.
Au passage la France perdra le peu d’influence qu’elle exerce encore via cette structure.
Dans l’absolu, c’est une excellente chose, le principe de l’ONU est foncièrement juif et repose sur le mythe de l’unification planétaire. D’ailleurs la déclaration des droits de l’homme de l’ONU a été co-écrite par un juif, René Cassin, éminence grise de De Gaulle. On ne peut pas y avoir une loi commune pour différentes races ou nations qui ne partagent rien en commun en termes de valeurs. C’est impossible.
Paradoxalement, la seule valeur qui fasse aujourd’hui l’unanimité au plan mondial est le refus de laisser les juifs perpétrer un génocide et c’est aussi ce qui pousse les juifs à vouloir détruire l’ONU.
La meilleure solution est effectivement de se servir de l’ONU pour détruire la menace juive globale avant de dissoudre cette organisation.
Démocratie Participative
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 29 (et fin)
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
Vous pouvez également naviguer entre les différents posts de chapitres à l'aide de ce sommaire
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Hello la team !
Voilà, nous y sommes. Le dernier chapitre du tome 10. J’avoue, c’est un moment un peu bizarre pour moi, tout est passé très vite. J’espère que ce dernier post à ce sujet vous plaira ; vous allez voir, cette fin va partir dans tous les sens.
Dans le chapitre 28, que j’avais nettement préféré à son prédécesseur, on revoyait Glubl, on apprenait ce que Fabrice et Moineau avaient fait en parallèle de Tara et des autres, et Mara faisait repérer son vaisseau spatial après avoir envoyé un message à Autremonde.
C’est la fin, et ce chapitre s’appelle « La guerre des mondes, ou comment pousser l’art d’impressionner sa future petite amie à un niveau jamais égalé »
Aïe aïe aïe, est-ce qu’on va voir Cal… ?
On reprend après l’explosion du vaisseau spatial, qu’on a déjà vue sous trois points de vue. Tara réalise qu’Archange et Gabriel ont disparu, mais aussi que des vaisseaux Autremondiens ont fait leur entrée en scène.
« Dès que les soldats loups se furent assurés que la voie était libre et sécurisée, et les démons sous surveillance, désarmés et désemparés, les gros bonnets arrivèrent. La reine dragon Charmamnichirachiva en tête, qui salua gracieusement Tara. Sandor, qui menait l’escouade, envoya immédiatement ses soldats elfes à la recherche de Lisbeth, histoire d’éviter qu’elle ne fasse exploser le monde alors qu’ils étaient sauvés. »
C'est un drôle de moment pour penser à lui, mais avec tout ça, je ne sais même pas où en est Various.
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À ce stade, on ne sait même pas s’il a suivi Lisbeth sur Tadix ou s’il lui a obéi en demeurant sur Autremonde. Ça fait plusieurs chapitres qu’on n’a aucune information à ce sujet. Aucune nouvelle de lui. Aucune bonne année.
Mara est avec Sandor, et Tara la prend dans ses bras (même si clairement Mara n’a pas l’air très emballée par l’idée de lui faire un câlin, ce dont notre Héritière d’héroïne devrait se douter). Elle fait aussi un câlin à Sandor, et… ok c’est pas très pro, mais j’accepte parce que c’est chou et qu’il réciproque.
« - […] L’Ambassadeur a donc fini par transmettre le message ?
— Oui, confirma Sandor. Au début, nous n’avons pas très bien compris ce que disait le gnome bleu qui servait de traducteur. Il insistait en disant qu’il y avait un gros problème sur la lune alors que nous recevions des images parfaitement normales. Et puis nous avons reçu un message de Mara. Elle disait qu’une vingtaine de vaisseaux ennemis avaient attaqué Tadix et qu’il s’agissait sans doute des démons. Nous avons embarqué, les vaisseaux ont décollé, l’Ambassadeur n’a pas voulu se déconnecter du Diseur qui était avec nous, il nous a informés de ce qui se passait au fur et à mesure (ah, c’était pour cela que l’Ambassadeur était resté en transe ?) (Heum, Tara n’est pas au courant de ça. Moineau était celle qui a assisté à la scène, et elle n’a clairement pas eu le temps de lui en parler. C’est un détail, mais puisqu’on suit le point de vue interne de Tara, c’est à relever comme un défaut de cohérence) en divisant son cerveau en deux. D’une part, il écoutait les sortceliers et ainsi nous envoyait de précieuses informations, d’autre part, il restait en contact avec ses compatriotes. Le gnome bleu nous a dit que c’était un exploit incroyable. (Un Diseur de Vérité qui est utile, aaaah <3) En arrivant, nous avons détecté une dizaine, et non une vingtaine, de vaisseaux inconnus patrouillant autour de Tadix et un petit vaisseau soigneusement camouflé qui jouait à cache-cache avec eux. Nous l’avons sauvé juste au moment où ils allaient le capturer. Imagine notre surprise lorsque nous avons découvert qui était à l’intérieur. »
Mara repère Cal, qu’elle va aider. Fafnir est blessée, inconsciente et dans un drôle d’état, même si on ne nous précise pas pourquoi.
« Fabrice et Moineau s’aidaient mutuellement. Maître Chem apparut, avec l’Impératrice à ses côtés, soutenu par Grr’ul. (Revoilà Grr’ul !! La pauvre, elle n’aura vraiment eu qu’un rôle de meuble dans cette histoire. Je tiens à rappeler à l’assistance que son mari est aussi venu sur Tadix. On ne l’a pas vu de toutes les scènes) Le dragon était blessé (meurs) et cette fois-ci ce fut au tour de Charm de se précipiter.
— Il faut partir ! cria Lisbeth. Tout de suite !
L’urgence dans sa voix les fit tressaillir. Tara faillit soupirer. Mais ça n’arrêtait donc jamais ?
— Partir ? Mais pourquoi ? demanda Sandor, déjà prêt à foncer.
— Gabriel ! Il allait me tuer lorsque Archange lui a dit que mon hor déclenchait les bombes de Tadix. (ALORS TARA QUI DONNE DES INFORMATIONS GRATUITES À L’ENNEMI ?? ALORS ?? Je l’avais call et je déteste parce que ça veut vraiment dire que Tara est une abrutie quand ça arrange l’intrigue. Leur petit comptage de fleurette où ils se parlent à cœur ouvert de leurs difficultés politiques et de la lourdeur de leurs responsabilités, tout ça pour qu’Archange trahisse tout le monde en vendant la mèche à Gabriel (qui est censé être son ennemi à lui d’ailleurs)… Tara a fait deux grosses erreurs, j’espère que quelqu’un va le mentionner. Au moins Lisbeth. Pitié.) Ça l’a fait beaucoup rire et il a décidé d’utiliser ça pour vous détruire. Il a usé de sa magie démoniaque pour m’arracher mon hor (elle montra son avant-bras encore ensanglanté). Il m’a enfermée afin que je ne puisse pas vous prévenir, après m’avoir annoncé qu’il ne me tuait pas tout de suite parce qu’il préférait me laisser mourir dans l’explosion de mon stupide satellite et de mes stupides vaisseaux en même temps. Mais Archange, en partant, a mal crocheté la porte, j’ai pu m’échapper »
Lisbeth, je t’apprécie, mais plus court, s’il te plaît. L’implosion de la planète est peut-être imminente, t’as pas le temps d’un paragraphe pour élaborer pourquoi c’est la merde.
« Sur l’avant-bras de Tara, la petite tête rouge se mit soudain à clignoter.
— Vite ! cria Tara, ils ont activé les bombes. Sandor, quel est le vaisseau qui pourra tous nous contenir ? »
Il me semble que Lisbeth avait clairement dit à Tara que les bombes se déclencheraient dès que le bouton serait pressé, mais là, apparemment, ils ont du délai. C’est con de ne pas se relire à ce point... Tara a donc le temps de se transformer en vampyr pour mieux détecter chaque personne présente sur Tadix, et elle téléporte tout ce monde dans un vaisseau. Sandor ordonne qu’on décolle tout de suite, ce qui est fait, puis…
Le satellite implose.
Disons que c’était attendu. Le passage n’est pas très impressionnant, par ailleurs.
Le vaisseau où se trouvent Tara et les autres est tracté par l’implosion, et Tara décide d’agir.
« Elle se concentra, la magie illuminant son corps au point que les gens s’écartèrent d’elle. Sauf Cal.
Cal resta à ses côtés. Avec tant d’amour, d’admiration et de parfaite sérénité dans ses yeux gris, que cela brisa le cœur de Mara. Ce fut à ce moment qu’elle comprit. Cal aimait tellement Tara que mourir à ses côtés ne le préoccupait pas. Ce qu’il voulait, c’était être avec elle. Et c’était tout.
Mara mesura à quel point elle avait été ridicule, mesquine, jalouse et stupide. Elle laissa couler une larme. Et se jura qu’un jour, elle trouverait un garçon qui l’aimerait et la regarderait exactement comme Cal regardait Tara en ce moment. »
… pfff, next.
Tara parvient à téléporter les personnes à bord du navire qui était en train d’être aspiré. Puis…
« — Je croyais que cela ne créerait pas de trou noir ? murmura Tara, encore épuisée par les deux énormes efforts qu’elle venait de fournir, en se retransformant.
— Normalement non, répondit Lisbeth, les yeux écarquillés. Prie. Fort.
Tara n’allait pas prier, non, elle allait faire mieux.
— Jeremy ! cria-t-elle. Jeremy’lenvir Bal dregus !
— Tara ?
La foule anxieuse laissa passer Jeremy. Il avait encore le sang de son frère sur les mains.
— Active ta magie et touche-moi, fit Tara. Vite !
Cal haussa les sourcils, mais Jeremy obéit.
À l’instant où ils se touchèrent, leur magie fusionna exactement comme à Stonehenge. Le Dragon Renégat les avait créés pour cela. Pour qu’ensemble ils soient la force la plus puissante de l’univers. Sous la direction de Tara, ils se dématérialisèrent du vaisseau. »
Alors euh. Je veux bien que Jeremy soit utile, zéro souci, j’en suis contente, même. Mais c’est pas le passage stylé que ça pense être. Le gars, on l’a vu dans le tome être abusif envers Moineau, compétitif envers Tara, de nouveau abusif envers Moineau, triste pour son frère, et c’est tout. La symbiose entre Tara et Jeremy devrait en prendre un coup, et de tous les personnages, ça ne devrait pas être celui ayant droit à ce genre de scène. Si encore Tara avait pris le temps de lui parler au moment où elle l’avait découvert en train de sangloter sur le cadavre de son frère, s’ils avaient pu compatir l’un envers l’autre, je sais pas… y aurait eu quelque chose. Mais non. Il est à peine apparent dans la thématique du tome, cette scène… est tellement pas satisfaisante.
Quant à Jordan, le gars aura servi qu’à se faire tuer.
Jeremy et Tara réussissent leur coup, tout le monde est soulagé, tout le monde se câline, Sandor est contrarié car les vaisseaux des démons ont profité du barouf pour filer.
Sur ce, un message venant d’un des vaisseaux ennemis leur parvient.
« L’image holographique se précisa et, bientôt, le beau visage d’Archange, Gabriel derrière lui, s’afficha devant eux. Mais tout le monde sursauta lorsqu’un troisième visage, impassible, les fixa gravement.
Angelica. Tara réalisa qu’effectivement elle ne l’avait pas vue lorsqu’elle avait transféré tout le monde. Et elle était bel et bien derrière Gabriel lors de la première allocution du démon.
Toute la question était donc : otage ou complice ? (pfft, comme si madame S.A.M. allait prendre la peine de complexifier le personnage d’Angelica en la présentant comme une otage, alors qu’il ne reste que quelques pages. On y croit)
Ils n’eurent pas le loisir de se poser la question, car Archange s’adressait à eux.
— Je désire vous présenter mes plus profondes excuses, dit-il, les traits marqués. Nous avons vécu une grave divergence d’opinion au sein de mon peuple, mais comme vous avez si intelligemment déjoué le plan de mon demi-frère, à ma grande satisfaction, car j’avoue qu’annihiler des planètes entières sous prétexte de les conquérir est un acte inqualifiable, j’ai donc pu reprendre les rênes »
Archange… Archange, juste, quoi ?
C’est quoi, ce personnage, à la fin ? C’est quoi, ses intentions ?
S’il est censé être gentil, pourquoi avoir vendu la mèche sur les bombes de Tadix à Gabriel, plutôt que d’essayer de libérer Lisbeth ou de combattre leur ennemi commun ? Pourquoi se ranger à l’avis de son demi-frère ? Pourquoi foutre intentionnellement la merde au cours du tome ?
Et s’il est censé être méchant, pourquoi avoir été complice des héros ? Pourquoi avoir parlé à cœur ouvert à Tara, et prétendu vouloir arranger les choses ? Pourquoi lui avoir livré des informations sur les factions démoniaques, et pourquoi n’avoir fait que mine de tuer tout le monde pendant le concert ?
Je ne comprends pas son but, ni même son rapport à Gabriel, ni son rapport à la faction d’Autremonde. Je ne comprends pas ce personnage, y a rien à faire. Son aiguille morale est posée sur une toupie, ce qu’il ressent envers Tara n’a aucun impact sur ses actions, ses actions ne sont pas motivées par quoi que ce soit… je crois qu’on a trouvé le personnage le moins bien écrit du tome, félicitations.
Mais ce n’est pas le seul !
Gabriel engueule Lisbeth en lui demandant comment elle a su qu’il comptait prendre la sphère-négation, et où celle-ci se trouve. Très loin de sa maîtrise politique habituelle, l’Impératrice balbutie et dit la vérité, à savoir qu’elle n’est au courant de rien. La formation « ne jamais donner des informations à l’ennemi gratuitement » n’aura vraiment servi à rien.
C’est là que Mara révèle ce qu’elle a fait, dans l’un des dialogues les plus pétés que j’ai jamais lus :
« — Comment… comment as-tu su ? Tu es la sœur de Tara Duncan. C’est elle qui l’a dissimulée ? (Il se tourna vers Archange et grinça :) C’est toi qui l’as contactée ? Es-tu un traître à notre race, Archange ?
Archange, outragé par l’accusation, allait répondre lorsque Mara prit la parole :
— Ça n’a rien à voir avec vous. J’étais furieuse parce que Cal était pris au piège sur cette lune où il risquait de mourir. Et que moi, je suis… j’étais amoureuse de Cal. J’ai voulu le sauver. (1/ Pire raison de faire ce qu’elle a fait, genre vraiment. 2/ Tu étais ? Genre ton amour obsessionnel qui t’a fait bouillir de rage et t’a rendue prête à tuer ta propre sœur disparaît d’un coup par magie ? J’y crois pas) Magister (elle ignora le sursaut de Tara) m’a dit qu’il me prêtait un vaisseau et un équipage si je volais un grimoire pour lui dans le bureau de Lisbeth et que je tuais Selenba. Ce que j’ai fait.
— Tu as tué Selenba ? fit Lisbeth.
— Non. J’ai fait semblant pour que Magister me croie. C’était une mise en scène. (Called it.) Selenba va très bien, ce n’est pas une traîtresse, et là, en ce moment, elle est sans doute en train de faire plein de petits bébés avec Safir Dragosh. Berk. Bref, dans L’Incadenassus, j’ai vu cette sphère, je savais que c’était une arme, je l’ai prise, et c’est tout.
Il y eut un silence stupéfait. »
Voilà. Mara n’avait donc pas de plan, elle ne savait même pas à quoi servait la sphère-négation, elle était juste très colère, et l’univers de Tara Duncan peut s’estimer putain de chanceux que cette gamine n’ait pas pris l’objet avec ses mimines, parce que cette histoire ─ et l’ensemble de cette série ─ seraient partis en fumée dès le chapitre 19. Pas que ça m’aurait déplu.
Selon mes standards, cette fillette qui a mis un équipage en danger, a tué un Très Haut Mage zombie et vient d’avouer avoir agi selon les ordres de Magister devrait se recevoir une punition très grave et a minima perdre son rôle d’Héritière. Pire façon de faire sa déclaration à Cal, par ailleurs.
Au lieu de ça, les personnages ont un fou rire général parce que hohoho, la petite fille amoureuse a contrecarré accidentellement les plans d’un redoutable démon, comme c’est cocasse ! On dirait la fin d’un dessin animé de la fin des années 90. Après le générique on va peut-être avoir un message d’intérêt général, qui sait.
Et quand je dis que les personnages ont un fou rire, ça comprend Archange, Lisbeth, Sandor, Tara... Tout le monde.
« — Ouf ! fit [Archange]. Ça fait du bien. Tara ?
La jeune fille blonde le regarda. Il était son ennemi et pourtant, elle voyait bien qu’il possédait un curieux code de l’honneur. C’était bizarre, mais d’une certaine façon, elle l’aimait bien. (Le… le mec à cause duquel un satellite entier vient d’exploser sans aucune raison ? Tu l’aimes bien ? Tara, tu es horrible.)
— Oui, Archange.
— Je veux juste te dire que je suis vraiment désolé. Rien de tout ceci n’aurait dû arriver. ( ????? Excuse-toi auprès des Tadixiens, non ????) Mon demi-frère, par orgueil, par stupidité, a ruiné les chances que nous avions de nous entendre. (C’est toi qui lui as dit qu’il y avait des bombes sur Tadix, connard) Je suis vraiment, vraiment très triste de tout ceci ( :’( ). À présent, nous allons retourner dans notre univers. J’espère… oui, j’espère que les choses s’arrangeront.
— Attends, fit Tara, je voudrais savoir : comme je te l’ai dit, quelqu’un a engagé un assassin. Afin de me tuer, ainsi que Robin, juste avant mon mariage avec toi. As-tu découvert qui c’était ? »
Allez, c’est parti pour remballer toutes les petites intrigues du tome, hop hop hop.
« Archange secoua la tête, l’air encore plus désolé.
— J’ai plusieurs frères mais aussi des sœurs. Pour une très mystérieuse raison, elles ont décidé qu’elles voulaient m’aider à te conquérir.
Tara ouvrit la bouche, très surprise.
— Euh, oui ?
— À leur décharge, nous avons beaucoup importé ces films et ces séries que vous affectionnez sur Terre et sur AutreMonde.
Tara ne voyait pas le rapport. Archange termina :
— Dans ces séries, le héros sauve la vie de l’héroïne et elle lui tombe dans les bras.
Tara commençait soudain à avoir une petite idée de ce qui s’était passé. Elle balbutia :
— Attends une minute. Tu veux dire qu’elles voulaient à la fois se débarrasser de Robin et de Cal, puis faire croire que j’étais visée, juste pour que tu tues l’assassin, et me sauver la vie pour que je tombe dans tes bras ? Tout ceci n’était pas un complot pour m’affaiblir avant votre venue ? »
………………….
Y a pléthore de mots dans notre langue pour refléter nos émotions, mais là j’avoue être à court.
C’est, c’est… comment dire.
En tant que bibliothécaire jeunesse, je lis beaucoup de livres à destination du jeune public. Pas seulement pour les ados, mais aussi pour tous les niveaux d’âge, depuis les tout-petits jusqu’aux 14-15 ans. Et souvent, croyez-le ou non, je le fais par plaisir. Car ils sont réellement satisfaisants à lire, pour la plupart.
Tenez, je vais me permettre une courte parenthèse : je peux vous jurer que je peux facilement vous citer 20 albums à destination des enfants de maternelle mieux composés que cette bouse.
Parce que le niveau d’âge ne signifie pas la qualité. Il ne suffit pas d’écrire des mots rigolos sur trois pages pour créer un livre pour les tout-petits.
Les ouvrages pour la jeunesse ont vocation à faire comprendre des choses aux enfants, à les divertir, à les amuser, à les émerveiller, les faire rire, leur apprendre la langue, les émotions, les peurs, la poésie, les réalités du monde. Et leur faire aimer la lecture, qui n’est pas quelque chose d’intuitif. Tout ça, de manière accessible en fonction du niveau. On ne raconte pas la même histoire à un bébé qu’à un enfant de primaire. Mais il existe des livres, des anomalies profitant du système, qui n’ont vocation qu’à être vendus, et le contenu et l’intention importent moins que les paillettes jetées dessus pour que ça brille et attire le regard. On sait quand un artiste met du cœur dans sa création, car il y a une qualité picturale et littéraire accessible à tous, ce même si le public auquel elle est destinée n’a pas les codes pour tout apprécier. Un bon album jeunesse enchante aussi bien un parent que son enfant. Si vous voulez comprendre à quel point la littérature jeunesse peut redoubler d’efforts et de variété pour ouvrir au monde, la prochaine fois que vous irez dans une librairie avec un rayon jeunesse, jetez un œil à un Chris Haughton, un Christian Voltz, un Jeanne Ashbé, un Beatrix Potter, un Philippe Jalbert, un Antoine Guillioppé, un Frédéric Marais, un Dedieu, un Elena Selena, un Marion Bataille, un Anouck Boisrobert, un Lucie Félix. Ou encore, ouvrez un album au hasard, même. Laissez-vous guider par les couvertures, par les coups de cœur, ou par vos tripes. Vous comprendrez.
Tara Duncan fait partie des anomalies du système. C’était peut-être une bonne série, à l’origine. Une série sincère dans ses intentions, sincère dans ses messages, sincère dans son envie d’offrir de belles choses à ses lecteurs.
Mais après avoir lu un passage pareil, vous comprendrez qu’elle a basculé. Elle a basculé du côté du commercial.
Sérieusement…
Sérieusement.
Archange a des sœurs, dont on n’a jamais entendu parler au demeurant, et ce sont elles qui ont monté ce plan, sous prétexte que… que quoi ?Qu’elles ont vu des films et des séries terriennes, sans critiquer leur contenu, sans notion de fiction et de réalité ? Et que c’est trop rigolo, faut trop qu’on déclenche un conflit interespèces tout ça pour mettre le frangin en couple ?? Prévoir des ASSASSINATS pour ça ?
Je ne vais déjà pas passer sur à quel point c’est d’un sexiste monstrueux de déterminer que cette idée d’abruti provient évidemment de ses sœurs, et non pas de frères qu’il aurait. Ah, les filles et leur envie d’arranger des coups, n’est-ce pas ? Et comme une idée limitante n’arrive jamais seule, ça essentialise aussi les démones, puisqu’une fois de plus, le peu de démones qu’on voit sont traitées comme des idiotes irresponsables. Attendez, il faut vraiment que je répète : elles ont vu des films et des séries. Et ça leur a fait former des idées préconçues sur non seulement comment les humains fonctionnent, mais aussi comment leur propre race fonctionne.
Ce n’est pas la première fois que ça arrive, oh non, loin s’en faut. En fait, ce ressort scénaristique de chaque tome de Tara Duncan, selon lequel les personnages des autres planètes font ce qu’ils font selon ce qu’ils voient dans des films terriens, c’est… mais bordel !! Ça n’a jamais été pertinent, ça n’a jamais été drôle, et ça nous est ressorti à CHAQUE tome, à CHAQUE fois, mais là en plus t’es en train de me dire que c’était l’élément déclencheur de l’intrigue ?? UN SATELLITE A EXPLOSÉ À CAUSE DE VOS CONNERIES, LES TADIXIENS N’ONT PLUS DE CHEZ-EUX, LEUR VIE EST IRRÉMÉDIABLEMENT CHANGÉE ET C’EST TRAITÉ EN MODE « HAHA TROP GOLRI » ??? MAIS PUTAIN MAIS VOUS ÊTES IRRÉCUPÉRABLES !
Est-ce que je suis seule. Est-ce qu’un personnage va réagir ? Faire une remarque, quelque chose ?
« — Je suis désolé, répéta Archange. Toxi a une vision très romantique des choses (une image apparut à ses côtés, une ravissante démone aux cheveux roses la salua d’un air mutin puis disparut). Elles allaient me l’avouer juste avant notre mariage afin que je puisse te sauver. Que puis-je te dire de plus à part que j’ai une famille… compliquée.
Tara qui sentait l’amusement pétiller dans son cerveau lui sourit franchement.
— Bienvenue au club, répondit-elle. Et crois-moi, à propos de famille compliquée, je te comprends.
Ils se saluèrent comme deux adversaires courageux qui se sont mesurés à leur juste valeur. »
… Pas de réaction, donc.
C’était pour le moins inattendu /sarcasme.
Tara se rappelle soudain de l’existence de Robin. Elle demande à la foule si quelqu’un connaît un monsieur X, et un chaman s’approche pour lui transmettre une boule de cristal, où l’image de l’assassin apparaît.
« — Si vous lisez ceci, Tara Duncan, c’est que je suis mort. (enfin une bonne nouvelle.) Donc votre Robin va mourir aussi, d’autant que cela fait deux jours que nous n’avons plus de communication avec AutreMonde et que mes gardes ont dû déclencher le minuteur qui va tuer Robin M’angil (un coup il l’appelle Robin tout court, l’autre il dit son prénom et son nom de famille, faut savoir), et quitter la maison. J’ai espionné les démons. Gabriel est le plus dangereux. Moi, à votre place, je mettrais un contrat sur sa tête. (ç’aurait été bienvenu que cette boule de cristal soit transmise un chouï plus tôt à Tara, non ? Il foutait quoi, ce chaman, de la corde à sauter ?) J’ai également laissé un message à votre propos à notre Guilde, avec mon compte rendu, prononcez le mot « concombre » et vous serez bien reçue. (Il lui adressa un clin d’œil, beau joueur.) Bref, voici le plan afin de pénétrer dans la maison. Soyez prudente. Et ne vous inquiétez pas pour ma femme et mon fils. Ils sont à l’abri du besoin.
Il sourit à la scoop qui le filmait, puis éteignit l’appareil »
Ouais, à part que t’es crevé. Tu sais, l’argent ça remplace pas un papa absent. Ni un papa mort. Je… je ne sais même pas pourquoi on nous a dit que monsieur X avait une femme et un gosse. Le résultat aurait été meilleur sans.
Comme madame S.A.M. refuse catégoriquement d’accepter la gravité des événements pour ce qu’elle est (perso je suis atterrée devant mon écran), Tara manque repartir dans son fou rire à cause de l’histoire du concombre. Et puis c’est trop drôle parce que Cal lui montre que woups il a coupé les tresses de Fafnir parce qu’il croyait qu’elle allait mourir et qu’il faudrait les ramener à sa mère (cf chapitre 24).
C’est drôle hein ?
« Tara aurait bien voulu empêcher le gloussement qui montait à sa gorge de sortir, mais Moineau partit d’une crise de fou rire homérique, vite suivie par
Fabrice. Tara ne put résister.
— Ahhhh ahhhh ahhh, tu as coupé les cheveux de Fafnir ? Sa plus grande fierté. Elle a mis deux cent cinquante ans à les faire pousser, elle les entretient au moins une heure par semaine ! Qu’est-ce que je raconte, par jour ! Elle va te tuer ! »
Sinon y a un satellite qui a explosé à cause de vous tous, juste comme ça.
« L’opération « recollage » eut lieu sous la supervision de Moineau. À la fin, les tresses de Fafnir avaient retrouvé leur place initiale et ne semblaient pas avoir trop souffert de leur bref retrait.
En dépit de cela, la naine grommela beaucoup. Notamment à propos du fait que ses cheveux lui paraissaient bien moins brillants. Pendant tout le reste du voyage, Cal se fit tout petit. »
Un million de Tadixiens sur Autremonde, le traumatisme de plusieurs générations confondues, la perte d’un satellite pour Autremonde, tellement de bouches à nourrir, un impact socio-culturel évident, peut-être même du rejet, des problèmes de xénophobie ─ thème plutôt latent chez les ministres d’Omois par ailleurs ─, ça va peut-être déclencher des conflits civils et impacter les populations sur lesquelles Moineau et Tara ont autorité, et tous ces connards rigolent parce que l’autre s’est fait couper ses tresses. Et personne ne se rend compte de rien. Madame S.A.M. ne se rend compte de rien. On doit rire, là.
Mettez les panneaux « LAUGH », la prochaine fois, parce que je dois avouer que j’ai loupé le signal. Quoique, pas sûre que je me serais exécutée, bizarrement.
« Le vaisseau amiral ne pouvait pas se poser dans la capitale, il était bien trop gros. On affréta donc une navette et deux pilotes pour Tara et ses amis.
Le quartier avait été évacué sur l’ordre de l’Impératrice et le vaisseau se posa dans un grand parc, non sans avoir rasé deux petits immeubles, hélas ! placés au mauvais endroit. »
Ouais, enfin, vous êtes pas à ça près, hein ?
« Tara se précipita, suivi du magicgang. Foulant le sol de la planète pour la première fois depuis plusieurs jours, elle réalisa soudain à quel point ses jambes lui paraissaient lourdes après avoir vécu dans un environnement en faible gravité, mais elle força. D’après le message du changelin, il y avait un code. Dès qu’elle fut devant la jolie maison privée jaune et bleue qui abritait le changelin et où Robin était caché, elle tapa la combinaison de chiffres, ce qui lui permit d’accéder au salon, puis au sous-sol sans problème »
Ah oui, c’est vrai, ils vont chercher Robin, qui va peut-être mourir. La narration s’en tamponne tellement le coquillard que j’avais l’impression qu’ils passaient juste faire un tour au marché. Autant dire que j’ai moyennement peur pour l’elfe, hein. Encore un enjeu scénaristique qui part au vide-ordures.
« Lorsqu’elle ouvrit très, très doucement et délicatement la porte, après que Cal eut glissé des senseurs non magiques sous la porte afin d’être sûr qu’il n’y avait pas de piège aussi pour les visiteurs indésirables, celle-ci dévoila une vision terrible.
Robin, amaigri, rageur, un bandeau sur les yeux et sur la bouche, était immobilisé par des chaînes au centre d’une pièce ronde. Tout autour de lui, se trouvaient une cinquantaine d’arbalètes.
Et les cinquante carreaux, dont les pointes aiguisées de métal luisaient férocement, étaient braqués sur lui.
Le sol tout autour était piégé de lignes lumineuses, prêtes à déclencher le piège. Impossible de s’approcher. Ils levèrent la tête, mais en l’air aussi, des lignes très visibles n’attendaient que d’être brisées afin de libérer les carreaux d’arbalètes.
Peut-être qu’on ne pouvait pas utiliser la magie dans la pièce, mais clairement les senseurs étaient magiques.
Ils reculèrent et voulurent inspecter le sous-sol.
Sauf qu’il n’y avait pas de sous-sol.
La pièce était de plain-pied. »
Ah oui dis donc c’est ah là là ça a l’air terrible mais comment vont-ils s’en sortir. Hein ? Si, si, je regarde ce qu’il se passe, je vous jure. Non mais je ne suis pas sur mon téléphone, je regarde l’heure, c’est tout.
« Fafnir les regarda et soupira.
— Et moi ? Je suis quoi ? fit-elle.
Ils la regardèrent avec surprise.
— Euh, tu es une fille, précisa Fabrice. Une naine. Très jolie naine. Guerrière ? Avec de magnifiques tresses rousses.
Fafnir leva ses yeux verts au ciel d’un air impatient.
— Une naine, oui. Qui creuse des tunnels et a donc un…
Cal claqua des doigts, un énorme sourire aux lèvres.
— Ton pouvoir d’infiltration ! Mais bien sûr ! Il n’implique pas de magie et dès que tu auras posé la main sur Robin, il passera au travers de ses liens !
— Exactement, confirma Fafnir. OK, attendez-moi, je reviens avec le demi-elfe.
Le cœur serré, ils la regardèrent s’enfoncer dans le sol. Cal réprima un haut-le-cœur. Il ne savait pas pourquoi, mais voir la naine s’immiscer dans la pierre ou la terre comme ça le retournait complètement. Tara rouvrit la porte tout doucement afin de voir ce qui se passait. »
Vous savez, il y a une satisfaction à voir les personnages proches les uns des autres avoir des scènes en écho.
Du genre, Lisbeth et Tara, qu’on a beaucoup vu interagir pendant le tome, et qui auraient pu sauver le vaisseau de l’implosion de Tadix ensemble.
Ou, par exemple, Cal et Robin qui sont en rivalité tout le tome durant pour le cœur de Tara (et ont leur scène individuelle où ils travaillent ensemble en début du tome), auraient pu avoir un payoff ici, si Cal avait sauvé Robin.
Mais là, c’est Fafnir qui sauve Robin. Est-ce que la naine a été particulièrement impliquée dans le tome ? Est-ce qu’on a vu l’elfe et la naine interagir ? Misère, bien sûr que non. Deuxième pétard mouillé du chapitre. Joli feu d’artifice, sans son ni lumière.
Robin est sauvé de façon monstrueusement facile, tout ce beau-monde est téléporté vers le palais d’Omois.
« Mara était descendue avec une autre navette et se trouvait déjà là. La jeune fille évitait le regard de Cal. Elle était parfaitement consciente d’avoir complètement vrillé et ne savait pas très bien comment s’en sortir. Cal la toisa sans animosité mais avec une certaine prudence. Elle allait en baver un peu avant qu’il ne lui pardonne. Tara, elle, trop occupée par Robin, la salua d’un baiser amical. Elle ne lui en voulait pas. L’amour faisait faire des tas de bêtises, depuis que l’humanité existait. »
… Ouais. Je peux même pas dire que je suis surprise, vu tout ce qu’on a vu des scènes d’avant. Tout ce que j’ai à dire, c’est que les Tadixiens méritaient mieux. Je suis prête à parier qu’ils ont été ouvertement critiqués par les personnages et Tara dans ce tome tout ça pour que madame S.A.M. n’ait pas à justifier de l’indifférence totale des personnages face à l’implosion de leur satellite.
Alors que Robin est confié aux soins d’un chaman, une information leur parvient sous forme d’image holographique.
« — Par la barbe de mes ancêtres ! souffla Fafnir, médusée. Mais qu’est-ce que c’est que ça ?
— Ça, grogna Cal, le cœur battant à toute vitesse, ce sont les démons. Ils sont revenus !
Mais Archange n’était pas exactement tout seul. Les rapports paniques et les images spatiales montraient toutes la même chose.
À présent, ils savaient ce que les démons avaient fait dans l’espace avec les vaisseaux manquants. Ils avaient monté des sortes de Portes de transfert géantes, capables de faire passer tout ce qu’ils voulaient d’un univers à l’autre.
Car là où il y avait quatre planètes gravitant autour des deux soleils d’AutreMonde, il y en avait dorénavant six de plus.
Archange venait d’accomplir le plus grand exploit technologique et magique jamais réalisé. Il avait importé ses peuples dans l’univers de Tara. (d’où ça sort ? Pfffffrt !)
Y compris la fameuse planète de Bendruc le Hideux et ses copains. Qui n’allaient pas être contents.
— Ben ça, murmura Cal d’une voix mal assurée, là où moi je gare mon tapis de course super-profilé, lui il gare ses six planètes. Je vais avoir du mal à le challenger, ce gars-là…
Tara glissa ses doigts dans les siens, effrayée.
Il n’y avait plus qu’une seule issue à ce geste fou.
La guerre des Mondes venait de commencer…
Fin. »
Et voilà.
Voilà.
On a fini.
Je me sens… un peu vide. Bon, ça doit peut-être venir du fait que j’ai quelque peu accéléré le rythme de lecture sur la fin, c’est même un miracle que tout ceci vous parvienne en 2024. Mais la fin était hâtive, et bien sûr, n’a pas vraiment permis de tout conclure proprement.
Si on y réfléchit, il y a une quantité de promesses du tome que celui-ci n’a pas remplies.
- À part pour un personnage, qui est mort, nous n’avons pas rencontré de changelins, qui étaient pourtant teasés pendant toute la première partie de l’histoire.
- La question du mariage de Tara n’a pas réellement eu d’impact ou de conclusion, alors que c’est la première chose qui a été abordée dans son chapitre d’introduction, et qu’on aurait pu supposer que ce serait son leitmotif du tome.
- Les objets démoniaques, la Lance et l’Armure, que Tara est partie récupérer et qu’elle a placés sous sa protection, à part pour un ou deux vagues sursauts d’inquiétude ici et là, n’ont pas été utiles.
- La question de l’assassinat a été disséminée au point de perdre son sens au détour des chapitres. Elle ne nouait rien ensemble, et la révélation sur qui était à son origine était ridicule.
- On ne va parler ni de Magister, ni de Selenba, ni de Dragosh. Leur présence était trop appuyée pour être des caméos, mais ils n’ont servi à rien ultimement. Pareil pour Various. Pareil pour Mourmur. À quoi bon entraîner autant de personnages dans ce tome si c’était pour les faire disparaître sans leur donner de rôle à jouer ?
- Enfin, et surtout : Dragons contre démons ? Sérieusement ? Ce tome n’a pas vu de conflit entre ces deux espèces. Je suis formelle, l’opposition de ces deux peuples n’était pas un thème dans l’histoire. La rivalité entre Chem et Archange pour la main de Tara n’a pas été une question. Les dragons en eux-mêmes n’étaient même pas présents dans le thème de l’histoire. Enfin, je serais bien en difficulté si je devais trouver le thème de cette histoire.
Ma lecture n’a pas été semée que de mauvaises choses. J’ai apprécié des passages, qui ont offert le divertissement que je voulais en commençant ce Hateread. Mais lire l’ensemble en critiquant à la va-vite, à la manière de Plm, donne vraiment cette réalisation. Un peu une recette de pourquoi Tara Duncan n’est pas une bonne série. Et aussi une recette de pourquoi ça marche quand même.
C’est donc la fin. On en a terminé. Pour ne pas abandonner le navire sur une note trop abrupte, j’envisage de faire un dernier post au sujet de ce tome : le top 10 des personnages de fond que j’ai préférés dans Dragons et démons. La quatrième place va vous étonner.
Désolée, je pense renoncer à mon idée de réécrire le chapitre 7. Un peu la flemme de mettre de mon écriture dans un univers pareil. De la même manière, même si l’idée était un peu drôle, je ne me vois pas faire un post de lecture des notes du tome. Un peu compliqué à envisager.
J’espère que vous avez trouvé votre compte dans cette critique malgré tout. N’hésitez pas à en parler, vous êtes désormais libres de tout me spoiler, tome 11, tome 12, je n’en ai plus rien à faire !
J’ai encore des projets pour ce blog, si ça vous intéresse.
En attendant, je vous salue. Et que l’année 2025 se passe bien pour vous !
Déambib
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my-imaginary-land · 5 months ago
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Ben&Armie : l'héritier paragul
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Extrait chapitre 1 : Découverte
Vaisseau académique du premier ordre, au-dessus d'Arkanis.
Armie était assis face au bureau de l'amiral Rax. L'air boudeur, il l'écoutait lui remonter les bretelles.
- Je ne comprends pas ce qui t'a pris voyons ! Continua Rax assit. Menacer un camarade avec un de nos blasters et ensuite feinté de mettre fin à tes jours !
Armie n'osait pas le regarder, il préférait garder son regard fixe, sur ses genoux.
- Quel déshonneur cela aurait été ! Si tu veux te suicider tu n'as qu'as sauter du garage ! Rax se leva et se tourna vers la grande baie vitrée derrière lui, où la vue sur Arkanis, leur planète, était plongeante. Pourquoi tu ne m'en as pas parlé ? Il se retourna de nouveau vers Armie.
Armie prit une inspiration par la bouche, il avait l'air inquiet et empêtré dans une situation compliquée.
- Je... commença t'il. Je pensais pouvoir gérer ça tout seul...
Rax eu une expression compatissant.
- Tu n'aurais pas simplement pu lui mettre un bon coup de poing ? Il attrapa le dossier de sa chaise. Ce garçon l'avait sûrement mérité mais le menacer d'une arme n'est pas une option. Appuya t'il.
- Mais je ne savais pas comment faire, se défendit Armie. Il a tellement confiance en lui et tout le monde l'apprécie ! Moi je ne suis que... moi quoi !
- Comment ça tu n'es que toi ? Armie tu as un destin comparé à tous ces jeunes qui pensent un jour peut être réussir la moitié de ce que toi tu pourras faire. Arrête de te rabaisser de la sorte. Rax posait sur lui des yeux bienveillants.
- Parce ce que je suis intelligent ou parce que je suis le fils Hux ? Ou encore que je sois sous ta protection ? Il n'hésitait plus à fixer son mentor, le regard accusateur.
Rax se déplaça pour se mettre devant lui et s'asseoir sur son bureau.
- Tu es quelqu'un d'exceptionnel simplement. Il lui sourit mais Armie ne lui rendit pas, il était en colère. Qui était le garçon qui t'a empêché de foutre ta vie en l'air ?
Armie soupira.
- Le nouveau... Ben, Dit-il avec une grimace.
- C'est un bon garçon, tu devrais être gentil avec lui, il n'a pas la même éducation que toi mais il est... reconnaissant de la chance qu'on lui offre.
- Alors là tu veux vraiment foutre ma vie en l'air ! Hallucina Armie en levant ses mains gantées. Tu veux que je me cache derrière ce mec qui en plus est nouveau et à qui personne ne parle ! Si moi je m'y mets, là c'est sûr, personne ne tentera plus jamais d'essayer de me connaître ! Dramatisa-t-il avec un air inquiet.
Rax se leva et retourna à la fenêtre. A croire qu'il aimait se plonger dans cet océan d'étoile. Armie le regardait comme ci il attendait une réponse.
- Arkanis a été attaqué. Commença Rax. Il avait un ton bas et grave. Les Paraguls déclarent la guerre. L'académie a été prise d'assaut... il n'y a aucun survivant...même pas ton père. Un silence s'installa. Il entendit Armie renifler. Il tourna la tête délicatement comme pour ne pas paraître grossier. Armie semblait ailleurs mais aucunes larmes ne coulaient sur ses joues. Je vais devoir partir quelques temps pour superviser la défense. Armie le regarda enfin. Fais-toi des amis Armie, tu en aura besoin... tu peux disposer.
Ce dernier se leva poliment, il baissa la tête pour faire un salut à son supérieur militaire.
- Monsieur, Dit-il avant de se diriger vers la porte.
- Armie une dernière chose. L'intéressé se retourna. Coupe-moi ces cheveux
Retrouvez la suite ici :
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asemimir · 10 months ago
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Stargate Atlantis : Saison 5, Épisode 2
C'est mon deuxième visionnage de SGA et je suis toujours estomaquée par cet épisode (Contamination/Seed). Je sais que ce n'est pas le cœur de l'épisode de s'attarder sur ces questions mais je ne peux m'empêcher de regretter que la série se soit arrêtée avant qu'on ait pu voir en image les probables "champs" de vaisseaux ruches Wraith.
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Le fait que leurs vaisseaux soient organiques, avec leurs avantages (l'auto-réparation) et leurs défauts (l'obligation de faire des pauses entre leurs sauts hyper-espace à cause des radiations) était déjà une dinguerie mais en plus de savoir qu'ils les font pousser plutôt que de les construire ???
On sait, via un dialogue avec Todd, que le savoir des ingénieurs de vaisseaux s'est perdu au fil du temps et des cycles de sommeil et de guerres et je ne peux m'empêcher d'imaginer des ingénieur-fermiers qui cultivent différents "types" de vaisseau ruche en fonction de l'endroit où ils les plantent et ce dont ils se nourrissent pour se former. Dans l'épisode, si jamais ils n'avaient pas réussi à se débarrasser du virus dans le sang de Jennifer, le vaisseau ruche se serait formé autour de la structure d'Atlantis : autrement dit le vaisseau aurait eu un squelette interne fait de technologie Ancienne, un corps de vaisseau et un exosquelette Wraith. Ça aurait été INCROYABLE !!
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Et puis il y a la voix. Est-ce juste une manifestation du cerveau contaminé du Dr Keller ? Ou bien une réelle entité consciente qui se développe en parasitant l'hôte ? Est-ce que cette voix reste, une fois le vaisseau achevé ? Après tout, on sait que les vaisseaux Wraiths sont vivants, au point qu'ils peuvent tomber malades. Est-ce qu'avec un esprit suffisamment fort, on pourrait entrer en "liaison" avec le vaisseau (un peu comme dans Spelljammer, DnD) ?
Tellement de questions sans réponse malheureusement. Mais c'est pour ce genre d'épisodes que j'aime cette série à ce point.
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gelendya-oldtimer · 1 year ago
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1951 Citroën Traction 15 Six D
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No Reserve
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Vendu 26 224 € [$]
1951 Citroën Traction 15 Six D
No Reserve
Succession d'un amateur du chevron
Carte grise française
Châssis n°701738
Moteur n° PM 07168
- La berline traction la plus désirable
- Moteur d'origine
- Belle remise en état
- Sans réserve
"Une routière incomparable" : c'est ainsi que la publicité Citroën vante les mérites de son vaisseau amiral. Présentée quatre ans après le lancement de la Traction, cette version haut de gamme est dotée d'un six cylindres 2,8 litres qui en améliore les performances. Elle bénéficie également d'un intérieur plus luxueux. L'aventure Peugeot Citroën DS nous a confirmé que l'exemplaire présenté était sorti d'usine le 6 janvier 1951 et que son numéro de moteur était bien celui d'origine. Achetée en 2011 par le grand-père des actuelle propriétaires afin de compléter sa collection de Citroën, elle avait d'ores et déjà bénéficié d'une restauration. La carrosserie est saine et bien alignée dans l'ensemble. L'imposant pare-chocs avant est surmonté des klaxons, mais également de longues-portées Marchal accessoires. A bord, la belle sellerie Pullman en drap gris, avec moquettes assorties, a visiblement été refaite anciennement et est agrémentée de cordons de maintien pour les places arrière ainsi que d'un soliflore sur le montant droit. L'imposant 6 cylindres démarre à la première sollicitation, notamment grâce à un allumage électronique et s'avère bien réglé. Toujours équipée de son système électrique en 6 volts, cette belle traction a été dotée d'un utile manomètre de température d'eau. Avec son allure d'avant-guerre et ses performances qui permettent d'envisager de longs voyages dans le confort, cette emblématique 15/6 attirera la sympathie dans chaque village traversé !
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Récit de la traversée des fjords Patagoniens
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Après plus de deux jours d'une épique traversée, nous sommes arrivés à bon port (Puerto Yungai) en compagnie de notre cher Patochimbo, qui a bravé les flots et les tempêtes de la Patagonie avec le flegme qu'on lui connaît !
De façon surprenante, la traversée s'est déroulée en quelques clins d'œil. Touille a en effet démontré durant le voyage qu'elle pouvait dormir de jour comme de nuit (il faut dire que la pauvre bête était épuisée après ses trop courtes siestes nocturnes durant le trek W). C'est donc pleine d'énergie que nous la retrouvons !
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Docteur Rathatton, quand à elle, à beaucoup apprécié le radiateur des toilettes ainsi que celui de la douche.
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De son côté, docteur X a réalisé qu'il était guéri. (Cesser d'avoir mal au ventre sur un bateau, cet homme est décidément plein de contradictions). Il a également pu peaufiner un scénario de jeu de rôle dont vous aurez-il l'espère- bientôt des nouvelles.
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La traversée a été pour tous l'occasion de se reposer, de prendre de multiples douches et de se groomer comme il se doit. Malgré le caractère quelconque des mets et boissons proposés (mention spéciale au "jus d'orange" réhydraté) , se voir servir des repas pendant deux jours à été plus qu'apprécié. Il faut dire qu'à ce tarif on n'en attendait pas moins.
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Nous avons aussi courageusement regardé les principales prochaines étapes de notre voyage, qui s'annoncent grandioses, entre pingouins, volcans et glaciers ! En guise d'hors d'œuvre, voici quelques photos prises sur le pont du Crux Australis, notre vaisseau de guerre.
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Enfin, docteur X a enfin pu rentabiliser l'achat de divers jeux de plateau sur son Ipad (Terraforming mars, mon amour).
Prochaine étape, Caleta Tortel, un village de pêcheurs, et le début de la Carretera Austral (un route pleine de gravillons, courage docteur Rathatton).
P. S : Nous adressons une pensée émue à ces pauvres chiens enfermés à ciel ouvert entre quatre planches de bois à l'arrière d'un camion et qui on sagement subi les éléments pendant 800 km. Le karma de leur maître est certainement à son plus bas.
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de-gueules-au-lion-d-or · 2 years ago
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Pierre Guillaume est né le 11 août 1925 à Saint-Malo. Il est le fils d’un officier de carrière, Maurice Guillaume, qui, après avoir servi avec Lyautey au Maroc, devint l’aide de camp du président de la République Paul Deschanel – celui qui tomba d’un train en des circonstances mystérieuses. Résolument anticommuniste, on le trouve mêlé de loin et même sans doute de près aux activités de la «Cagoule» et il dirige un journal au titre sans équivoque de Choc. Anti-allemand mais fidèle au maréchal Pétain, il se trouvera emprisonné pendant de longs mois lors de l’Epuration, sans qu’on parvienne à lui reprocher grand-chose avant de le libérer. On comprend que ses deux fils resteront marqués par cette mésaventure, qui n’empêchera pourtant pas Jean-Marie d’entrer à Saint-Cyr ni Pierre à l’Ecole navale, tout en restant l’un et l’autre très réservés sur la personne et la politique du général De Gaulle. Après un stage à Pont-Réan, voici le cadet embarqué sur le Somali, comme simple matelot, ainsi que le voulait l’usage de l’époque. Puis c’est le retour à Brest et le galon d’enseigne qui marque l’entrée dans la carrière de Pierre. Il embarque sur le Commandant de Pimodan, qui fait partie de la flottille des avisos et dragueurs d’Indochine. Ce premier séjour en Extrême-Orient va le marquer à jamais et il y contracte ce que certains appellent le « Mal jaune », passion inguérissable pour un pays exotique et son peuple. C’est au Cambodge qu’il va connaître son baptême du feu. Il découvre la véritable guerre civile qui oppose les milices catholiques et les partisans viêtminhs.
Cet aspect révolutionnaire le frappe profondément. Après avoir servi à Lorient dans les sous-marins, Pierre Guillaume part en mission aux Etats-Unis et affronte une terrible tempête en ramenant les deux bâtiments qu’il était allé y chercher. Le voici de nouveau en Indochine où il sert dans une Dinassaut, à bord de ces bâtiments légers qui ne cessent de briquer les fleuves pour mener la vie dure aux ennemis tapis sur les rivages hostiles.
De cette époque datent les fameuses photos où l’on voit le jeune officier de marine installé confortablement dans un fauteuil de mandarin boulonné sur le toit du LCVP qui lui sert de vaisseau-amiral. Il est en train de gagner une réputation d’original qui le suivra durant toute une carrière se déroulant dans les coins parfois les plus pourris du Vietnam du Nord comme du Vietnam du Sud.
Promu lieutenant de vaisseau, il ne se berce pas d’illusions et sait que cette guerre à l’autre bout du monde ne peut que mal finir.Une de ses missions n’est-elle pas d’embarquer en catastrophe les populations civiles essayant d’échapper à l’étau des forces rouges en pleine offensive ? Le drame des «boat-people» marque la fin d’un monde. Comme beaucoup d’autres militaires français, il se jure de ne plus jamais laisser massacrer ceux qui avaient fait confiance aux promesses de la France.
Quand vient le moment de regagner le vieux monde, Pierre Guillaume décide de s’embarquer non pas à bord d’une jonque, comme le prétendra la légende, mais de mettre son sac à bord d’un ketch à bouchains vifs de huit mètres de long, le Manohara, sur lequel aucun de ses camarades n’a voulu le suivre. Commence alors une assez prodigieuse épopée à travers l’océan Indien, où Pierre Guillaume se montre digne des grands navigateurs solitaires, réalisant un de ses rêves les plus fous : Singapour, le détroit de la Sonde entre Sumatra et Java, les îles Chagos au grand sud des Maldives, les Seychelles… Et c’est l’arrivée acrobatique sur la côte de Somalie où il ne sait plus très bien s’il est naufragé bien accueilli ou prisonnier de quelques indigènes belliqueux.
Le bateau n’y survivra pas mais Pierre arrivera à Orly à la fin de l’année 1956. Il apprend alors que son frère Jean-Marie est tombé à la tête d’un commando de parachutistes coloniaux.
L’officier de marine décide alors de demander sa mutation pour l’armée de Terre afin de remplacer son aîné à la tête de l’unité qui porte son nom. Il va ainsi vivre une expérience dangereuse et efficace qui annonce celle des commandos de chasse qui ne vont pas tarder à être implantés dans toute l’Algérie. Il s’agit de s’infiltrer en territoire hostile à la faveur de la nuit, d’observer pendant des journées entières de «chouf» et de renseigner par radio le commandement afin que soient portés quelques coups décisifs contre un adversaire qui découvre des combattants capables de mener la même guerre que lui.
Quand arrive le « putsch des généraux » d’avril 1961, le lieutenant de vaisseau Guillaume se rallie d’enthousiasme à ce sursaut et tentera en vain de « faire basculer » les autorités maritimes de Mers el Kébir dans le camp des révoltés. Son attitude impressionnera tellement les juges du petit tribunal militaire qu’il ne sera condamné qu’à quatre ans de prison avec sursis. Le voici chassé de l’armée, privé de son grade et de sa Légion d’Honneur, mais libre. Il en profitera pour tenter de rallier d’autres marins à l’OAS et jouera un rôle important au sein de l’armée secrète, dont il devient vite un acteur capital, après avoir clandestinement regagné l’Algérie. Il ne peut que se faire capturer un jour ou l’autre. Ce sera le 24 mars 1962 en Oranie. Jugé pour la seconde fois, il aura, avant d’affronter le tribunal, une seule réaction: « J’ai fait tout ce que j’ai pu afin de tenir ma parole. Je suis seulement désolé que ça n’ait pas marché. Si c’était à refaire, je ne changerai rien. J’ai perdu… Ils vont sans doute me fusiller… C’est normal. » Il échappera au poteau, vivra longtemps dans le port de Saint-Malo à bord de son voilier L’Agathe avant d’être rattrapé par la mort en 2002.
Jean Mabire
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dalokonen · 2 years ago
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The Wishing Star - WIP Intro
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Titre : The Wishing Star
Genre : science-fiction ; adventure
Status : first draft
Target wordcount : ~80k
Synopsis :
Estrella "Stella" Hammons pensait savoir exactement ce qu'elle voulait : se rebeller contre ses parents et devenir pilote dans une galaxie déchirée par la guerre. Lorsque le vaisseau postal sur lequel elle finit son apprentissage est attaqué par des rebelles, les mensonges sur lesquels est construite sa vie s'écroulent comme un château de cartes. Accompagnée par sa collègue trop bavarde et allergique aux règles, cernée de toutes parts par des ennemis invisibles, hantée par le poids des secrets de sa naissance, Stella devra décider si son ambition personnelle est plus importante que la survie de l'univers.
Settings : space ; different planets ; spaceships
Personnages:
Estrella "Stella" Hammons | [26] | ambitious - coarse - antisocial
Sinaï Keller | [26] | brilliant - optimistic - spontaneous
Célye Ilorine | [27] | idealistic - decisive - independant
Arvilla Nikita | [25] | reckless - fearless - caring
Quinn Nox | [43] | coldblooded - strategic - secretive
Extrait :
Dans un coin de la pièce, un peu en retrait par rapport aux membres de la Confédération, se trouvait une délégation de la Nova Corps. Et Prima Nova, la dévisageait, le teint pâle et les yeux écarquillés. Avec un sursaut, Stella se souvint de son œil au beurre noir et de la coupure ensanglantée qui courait de la racine de ses cheveux jusqu'au bas de sa joue. Nova ne pouvait pas voir la lèvre enflée de Stella, mais elle pouvait voir tout le reste : ses mains liées, la muselière, la chaîne autour de son cou. Et, pire encore, elle avait entendu les paroles de Dan. L’avait entendu la traiter de rebelle et d’assassin. Stella détourna le regard la première, les épaules courbées sous le poids de sa honte.
Notes de moi-même : voilà mon projet pour le camp Nano ! On verra bien si j'arrive à me motiver... J'ai déjà 15k mots d'écrits et, pour une fois, je sais à peu près où je vais. Est-ce que ça va suffire ? Eh qui vivra verra. En attendant, j'ai bien procrastiné et j'ai fait plein de moodboards pour mes personnages. Ça compte non ?
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vertigo-rp · 2 days ago
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【 01. PROLOGUE 】 • Découvre l’univers
Trempées par l'écume que régurgite l'océan, les voiles du vaisseau ballotté par la houle claquent au vent. Leurs gémissements peinent toutefois à recouvrir le fracas des déferlantes qui explosent contre les écueils disséminés dans l'eau, leurs têtes acérées levées vers le trois-mâts qui se faufile entre eux en prenant garde de ne pas les frôler. Un murmure secoue les lèvres de la guetteuse perchée sur un espar lorsqu'un navire de taille plus modeste apparaît dans son champ de vision. Son pavillon parme, frappé de l'emblème du Northunyre, flotte dans le lointain comme une nuée menaçante dans un ciel d'orage. La poitrine du marin s'immobilise. Une embuscade ? Mais la petite embarcation esseulée s'éloigne déjà, portée par un courant qui la conduira sans doute bien plus au nord, sûrement jusqu'au port de Hranridburh où elleux-mêmes ne peuvent plus se rendre. « Foutus indépendantistes ». L'insulte se noie dans les eaux sombres qui enlacent la coque. Elle n'a guère le temps de médire davantage du jeune État rené d'une rébellion : les côtes familières d'Hevenbyre s'effacent progressivement pour laisser place à celles de Kyanós, leur destination. Contenu entre les quais bondés de Kallipolis, l'océan tempétueux a retrouvé l'allure d'une bête domestiquée.
« Ceanlast soit béni pour avoir protégé cette traversée ». Les verres des matelot.es s'entrechoquent pour chanter victoire. Sa précieuse cargaison déchargée, l'équipage étranger s'est empressé de gagner la taverne dans laquelle il a ses habitudes dans la grande cité kyanósienne. D'autres baroudeur.euses se joignent bientôt à la tablée, pressé.es d'être les premier.ères à leur confier les dernières nouvelles qui s'échangent dans tout Staraceste. « Un accord entre Braséa et Garyanith ? Tu parles. L'armée braséenne vient d'ouvrir un nouveau front à la frontière de la région de Qjarnamn... Paraît que Garyanith a tenté une percée sur leurs terres ». Une voix acquiesce et maugrée : « C'est mauvais pour les affaires, le prix de l'ith a complètement explosé ». Une autre réplique : « Et celui de l'or braséen, alors ? C'est à se demander s'ils se souviennent qu'on est alliés. » Tenue en haleine par le torrent de paroles qui se déverse tout à coup, l'assemblée attentive tourne la tête tantôt à gauche tantôt à droite pour ne pas laisser un mot s'échapper. « Et vous, vous comptez faire halte en Hevenbyre avant de reprendre le chemin du Continent ? ». Une membre de l'équipage réfute : « Non, interdiction formelle de commercer avec Wuldorgen. Le gouvernement souhaite le retour des Sceogast au pouvoir et nous ferait pendre si on traitait avec les séditieux ». Grognements d'approbation. Sur l'île aussi, rares sont celleux à voir d'un bon oeil la victoire des putschistes. « Mais comment le roi compte-il récupérer le trône ? L'armée hevenienne est infestée de traîtres. » Un vieux gabier enroule ses doigts abîmés par le métier autour de l'épaule de son interlocuteur et le tire vers lui afin de lui glisser : « C'est à se demander si vous avez oublié que vous êtes alliés... ». Un rire rauque lui échappe mais il en ramasse vite les éclats pour reprendre avec gravité : « Les vaisseaux de guerre hranrides attendent l'ordre de quitter le port où ils sont stationnés. Ils viendront renforcer les rangs de la flotte de Kyanós. » Tous les regards se tournent vers eux. « Mais les Révérendes Mères n'accepteront jamais de mener cette attaque, elles veulent la paix... » Le marin resserre sa prise sur son épaule. « Et elles savent qu'on ne l'obtient pas sans faire la guerre. Prie Nasilor pour que celle-ci soit courte, mon frère. »
La taverne se vide à mesure que les heures défilent. L'équipage hranride lèvera l'ancre le lendemain, au petit jour, afin de regagner le Continent. Il laissera derrière lui la silhouette immobile de l'île de Staraceste, plantée au beau milieu d'eaux remuantes qui, cela ne fait aucun doute, reprendront bientôt la teinte du sang.
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sparklyrascallawyerpalace · 3 months ago
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Un vaisseau spatial à l’horizon.
15:50:39
J’essaie de leur parler mais ils te coupent la parole, autrement dit ils te coupent la bite. Dans leur tête ils te coupent la bite, ça veut dire pas de femmes (Marie l’a dit en même temps que moi).
Je vais fumer. 17:41:17 J’attends le livreur, j’ai téléphoné à la pharmacie il n’arrive pas. Il vient d’arriver.
Je n’en faisais pas de cas, mais je me suis mis à réfléchir, et s’il y avait un rapport entre eux-autres, les deux événements qui se sont produits cette année par exemple.
On dirait qu’ils peuvent voyager dans le temps, que le temps ne compte pas pour eux, mais rien ne vaut le moment présent.
Comme ça, quand tu as décidé d’écrire un livre quand tu as été malade au Parisien, rien de tout cela n’était arrivé.
Je vais regarder les nouvelles de six heures à la tévé, on voit souvent le premier ministre.
18:33:23 Je vais regarder des bandes dessinées sur internet dans mon lit avec mon iPad Pro.
En 1982, à Salt-Lake City, je me suis pris une chambre d’hôtel dans un grand hôtel. J’ai regardé un film de Superman sur la télévision dans la chambre. Le lendemain, en m’en allant, je maudissais Christopher Reeves et tout de suite après il est tombé de cheval.
Je vais y revenir à si vous entendez des voix.
mardi 22 octobre 2024 4:44 a.m.
Que ça se produise quand je me lève le matin ça ne me dérange pas (elle est bonne celle-là, n’est-ce pas, je l’ai trouvée en me levant)? C’est que je sois tout seul à le savoir qui me dérange. Écoutez, elle est apparue dans la rue et c’est lui qui m’a réveillé le matin. Donc le monde devrait savoir puisque c’était dans le chemin et ce n’est pas mon imagination puisque c’est lui qui m’a réveillé le matin. Mais là ça s’est produit dans le milieu de la journée, alors que je n’avais pas dormi, l’avant-midi je pense.
J’ai vu Isaïe réussir à monter les marches de chez-lui et débarrer la porte. Le cours de l’histoire a été changé.
Je vis ce que les pauvres rêvent de vivre sans être riche. Je suis heureux quand j’ai du tabac d’avance. J’ai réussi par chance à avoir un studio dans un HLM avec le supplément du revenu garanti, je ne gagne pas assez pour payer de l’impôt, on est au Canada.
Comment ton frère peut te faire ça alors que le Liban est en guerre? Quand c’était Lucie passe encore, elle avait tellement une forte personnalité, mais lui, un ancien BS qui s’est mis riche de même. Il a oublié le temps où il restait dans les Tours Beauregard avec Gervais et qu’il ne travaillait pas encore, il avait le gros BS.
Oui, quand Gervais est mort, il pleurait comme un bon en sortant de la chambre à l’hôpital, la face toute en grimace. Il riait comme un fou quand ils ont fermé la tombe. Maudit hypocrite.
Donc s’ils entravaient mes mouvements c’est la preuve qu’ils m’enlevaient l’onction.
Écoutez, je ne comprends pas ça que vous me traitiez de même après que j’aie couché avec Joan Marshall. C’était un dame très distinguée qui faisait partie de la haute société et très bien éduquée. On dirait que vous vous conduisez tous comme si vous étiez des Guy Burden et que vous m’en vouliez autant que lui d’avoir fait l’amour à votre femme.
C’est vrai que tous les fous se vantent de coucher avec autant de femmes qu’ils veulent sur le perron du Ciusss. C’est pour ça qu’il y a des égouts qui sortent sur d’Estimauville. Ça ça prend du temps.
After all, you settle down you can’t go pleasing everyone, so screw… Vous voyez bien que les anglais se moquent de nous, les français. C’est ce que John disait, on restait ensemble. Je n’étais pas encore tout à fait casé. Mes rêves ne sont pas faux. Il n’y a pas tant de type de personnalité que ça dans le monde, si je dis que John Broadfoot est John Lennon et que Parent est Steve Marin même s’il est plus vieux. Les garde-malades ne l’auraient même pas écouté s’il avait été tout seul.
Angel avait raison, you’re just a fuck and stanger in this room, je ne suis qu’un sale étranger sur cette terre, comme Abraham. Leur dieu, le cadavre de leur femme dans le noir. Ma mère m’appelait son suppositoire.
Il rentre à des heures impossibles, tu ne sais jamais ce qu’il a pris, Johnny était bien découragé de son fils David, il avait des hosties de problèmes.
Vous savez ce que ça veut dire, j’ai rêvé à Brizilia et elle était en face de moi sur sa peinture. On n’a plus besoin de bandes dessinées pour lire des histoires. Une femme, ce qui nous fait tant défaut. Les gars se battent pour avoir les plus belles femmes. Et quand elle a levé le trombone, ça voulait dire qu’elle bouge les affaires, les affaires bougent toutes seules. Remarquez, vous allez voir quand les affaires bougent toutes seules, comme un kleenex, c’est elle qui fait ça. Pis attention quand vous changez la chaise de place, c’est elle qui est assise dessus.
Remarquez que j’ai dit au docteur Boissonneault que c’était Odette pour qu’il ne se demande pas qui ça ils comme le docteur Xavier Devriendt. À Alan aussi j’ai dit que c’était Odette, il la connaît. Je leur ai dit que je les avais expulsés et je leur ai dit que c’était Odette pour qu’ils ne se demandent pas qui ça ils.
J’étais rendu au bout de la route quand j’ai viré de bord comme un ressort.
Je ne voulais pas être un fardeau pour mes parents. Mais il y avait plusieurs millionnaires dans la famille. Je leur ai téléphonés. Eux-autres aussi ils fêtaient quand Guy Burden a essayé de m’écraser.
Ils ont commencé à pisser dessus. Il va falloir qu’elle se ferme la gueule.
Odette le savait que j’avais peur des enfants, ils m’avaient pogné le zizi à Hauterive. En tout cas il n’y a pas de mot pour dire comment j’étais choqué. Il avait cinq ou six ans, il prenait des polaroïds dans la cave chez eux et il me les montrait. J’avais du matériel d’Irwing Klaw sur le boulevard Manicouagan avec Odette. On avait pris ça à New York. Ce n’était pas loin, probablement qu’il venait la voir quand je partais travailler. Sa sœur Johanne venait à l’appartement. Elle m’avait attaché au pied du lit pour que je n’aille pas travailler pour Tremblay, Deschênes à Baie-Comeau, et Johanne est rentrée avec une autre fille. Elle est venue me voir tout de suite. Je te dis que je me suis dépris. Sa petite sœur devait avoir à peu près trois ans et son autre frère quatre ans, ceux qui voulaient m’attacher dans la cave chez-eux et qui avaient attaché la fille sur la table de ping-pong. Ça se peut-y être niaiseux de même? Elle n’est pas restée surprise de l’avoir élevée toute seule. Je me suis dit, j’ai été un bon père.
J’ai été chanceux.
Elle passait des cartes de visites sur le rue Sainte-Catherine entre Saint-Laurent et Saint-Denis, pis elle disait qu’elle ne me trompait pas. Moi je la croyais. Elle faisait le trottoir sur la rue Sainte-Catherine. Elle disait qu’elle composait pour Jimmy Bond et Nicole Martin. Moi je ne savais pas que je faisais de la musique. Oui, ça faisait longtemps que je le jouais Yesterday.
Il ne faut pas se mêler avec Jody Foster. Elle est un petit peu tannée de regarder les selfies sur son cellulaire, je l’ai su. C’est très simple, il s’agit de ne pas se prendre pour un autre sur TikTok, il y en a de plus en plus qui n’aiment pas ça, et il y a beaucoup de filles. Tu n’es même pas obligé de t’habiller en femme, Marie m’a montré comment. Mais je vois un travesti sur internet et je viens. Imagine-toi si j’étais avec une femme. Je crois qu’ils m’ont jeté un mauvais sort, que c’est impossible que je me trouve une femme. N’est-il pas écrit dans votre Loi tu n’iras pas à la guerre pendant deux ans quand tu te maries? Je me suis marié avec Marie. Prouver que je suis capable de faire quelque chose d’autre quand je ne suis pas attaché. Moi je suis un petit peu siphonné sur les bords. Il faut qu’elle ait un bassin de gars, comme Brizilia. Odette m’appelait ti-cul parce que j’avais le bassin fêlé quand je me suis fait frapper. Il a cessé de grandir. Marie je ne sais pas, je n’ai jamais vu son bassin, elle était attachée en hogtied et elle avait une combinaison de cuir et elle était couchée à terre. Les moineaux ne savent-ils pas ce que leurs arrières, arrières grands-parents ont fait.
Ils ont dit, les membres de l’organisation hauts placés, que le vendeur qui se pensait plus beau que moi et qui disait qu’un briquet Zippo ça goûtait le gas, que c’était du narcicisme. Il ne peut pas être plus beau que le roi Salomon. Il y avait quelque chose dans la conduite des voisins, ils étaient plongés dans le noir. Et les ténèbres représentaient leur méchanceté. Je me souviens du père de Louise, André-Albert Imbeault. Il avait une grosse bedaine. Il est apparu quand il est devenu maigre. Ça paraissait assez que c’était parce qu’il ne voulait pas que je me marie avec Louise. Il serait resté gras si je m’étais marié avec Louise.
Même Elvis se demandait si ç’allait durer au commencement, j’ai lu sa biographie.
Mais surtout j’ai été opéré pour l’appendicide jeune, ça me donne un air comme si vous me regardiez sur l’héroïne.
Quand je restais en Colombie-Britannique j’ai rêvé qu’elles avaient des chaînettes en or entre les orteils.
mercredi 23 octobre 2024 5:10 a.m.
Maude Bergeron m’a téléphoné, on a pris un rendez-vous. Mme Bergeron ne rit jamais, elle est neurasthénique. Ils veulent que je revienne sur ce que j’ai dit. En tout cas, ils sont croches. Tu diras ce que tu voudras, c’est une folle. Si je parle, tu me feras mourir, n’est-ce pas? Elle est bête comme ses pieds, en plus elle a une face de bœuf, j’ai porté plainte au docteur Boissonneault contre mme Bergeron, mais il n’a pas voulu écouter. J’ai demandé à Florance d’avoir quelqu’un d’autre, mais elle n’a pas voulu écouter.
La corruption de Radio-Canada. On va l’attacher pis on va l’obliger à écouter Pays des Merveilles dans son lit.
La nouvelle directrice de Radio-Canada s’appelle Marie-Philippe Bouchard, nommée PDG de CBC.
Les dix premières années je ne savais pas ce que j’avais. Je passais des examens médicals réguliers avec le psychiatre qui s’occupait de moi, je prenais mes pilules, donc je ne sais pas si je suis schizophrène, et personne ne le sait, sinon quelqu’un me l’aurait dit lors des examens de routine, mon frère ou ma mère ou ma sœur ou une infirmière ou un docteur. Puis tout d’un coup, lorsque Louise Labrecque, la secrétaire de la Société des établissements plein-air du Québec a eu mon dossier médical, la pire commère au monde, toute la terre s’est mise à dire que j’étais schizophrène, les docteurs, les infirmières, tout le monde. Mais avant ils ne le savaient pas sinon ils me l’auraient dit.
Assez difficile de déterminer quelle est la part des extraterrestres dans tout cela. Surtout que comme la plupart du monde je ne croyais pas aux extraterrestres avant ça.
Boissonneault était fâché, il n’y pas de danger qu’il dit.
Mon disque dur était saturé depuis longtemps, je jetais tous mes documents, surtout la musique, il ne me restait que 3 G sur 500. Les données systèmes prenaient plus de la moitié du disque dur. J’ai utilisé PayPro Global et je l’ai nettoyé. J’ai sauvé près de 200 G.
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lonesomemao · 4 months ago
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DANS LA MAISON D'AMOUR
Dans ce monde de mecs
Cliché
Le lobby juif
A l'argent
Mais Oncle Picsou
En a autant
Mais pas de guerre
Entre eux
A cette condition Le lobby juif
Chez Oncle Picsou
Il a fait le tri
Maintenant il sait les nazis
Et Mark Zuckerberg
Patriot Act mais dans le commercial
Le vaisseau Enterprise
Redevenu entreprise normale
Pour lui Jésus avait le type
Sémite Sémitique Oriental
Voici donc ici
Un récit
Et ainsi Oxydant se rétrécit
Mercredi 9 octobre 2024
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thetulipchildren · 4 months ago
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C'est un roman... Ni vrai ni faux
D'une femme qui récitait le début
Et qui avait reçu ça d'une lettre
Et qui réciter le début
Et qui était ancré dans son roman
.
Dans mon vaisseau interstellaire
J'ai longé les avenue
J'ai navigué pendant des guerres
Servant la paix et mon idéologie
Arrêter par des ennemis
Qui portait les étendard de nos alliés
Pour se laisser submerger
Commander par un état
Devenu colonisateur de nos frontières
Et en réalité le sillon
A été vendu
Du pourpre de notre sang
.
.
.
.
Perspicace cette histoire
.
.du fond de mes vallées et prémices de mes récolte,ce qui en ressort
.
Et trois chevaliers du chaos ;
.
3L'accusation sur ce que tu vas faire
sur ce que tu n'as pas pu faire
et sur ce que tu aurais dû faire
et qui n'était pas à faire
et aussi le mépris
.
1Le mélange du sens et la démagogie
La vérité unique et le verbe sur le commencement quand pourtant il s'agit de création
.
2Et Ta vertu retourner contre toi-même
Aussi
Par la condition...1bis
.
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utank · 4 months ago
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De quelle architecture parle-t-on?
En 1967, en France, on n'enseignait pas, au sens actuel, l'architecture. Rue Bonaparte, les étudiants grattaient en atelier, élevaient des façades avec un accès à la bibliothèque, aucune notion d'urbanisme et quelques papes de la modernité qui leur faisaient reluquer vers les ingénieurs pour trouver leur binôme breveteur. L'architecture des UP de la réforme de 68 est morte-né, annonce faite par la revue esprit en 69 dans le numéro "La mort de l'architecte". D'un point de vue sociologique, l'architecte change de peau à chaque mutation de la société.
Negroponte, de son côté, anticipait la dissolution de la geste architecturale dans le logiciel informatique, qu'on observe à l’œuvre. L'architecte est un ludion malhabile qui s'enfle de prétentions socio-politiques pour remonter à la surface et se plombe de métrique financière pour calculer ses volumes et ses matériaux. Rester entre deux eaux est la norme depuis la scission d'avec le vernaculaire, à la période… Gothique? Dessiner, c'est tricher et la place de cet architecte impérial, aristocrate, bourgeois, est directement inscrite dans le paradigme culturel du moment. Du côté rural, point d'architecte. C'est l'agglomération urbaine qui demande des plans d'ensemble et un standard, répondant à une volonté politique.
Alors bio-régionalisme?
D'emblée, considérer un concept américain, qui provient d'un territoire totalement urbanisé au 19eme siècle est dangereux. On a affaire à des génocides successifs très brutaux où la nature et les populations sont détruites directement et quasiment sans règles. L'esprit frontière, la liberté individuelle et le port d'arme changent les relations citoyennes des régionalistes isolés. L'Amérique construisait en carré des périphéries ségrégationnistes sur des terrains volés aux indiens, ce qu'on faisait dans nos colonies avec les "autochtones". Les années 60 sont ceux des luttes décoloniales, traduites par celles des droits civiques aux USA, émeutes urbaines de Watts et des campus américains. Les gouvernements occidentaux vont injecter des milliards dans des réponses plus ou moins provisoires engageant une nouvelle forme de pacification de la jeunesse, le "Soft Power".
Celui-ci ne signifie pas de ne pas faire la guerre, au contraire mais on la fait à l'extérieur ou par proxy.
C'est la Banque Publique qui crée la manne en 70, qui va entraîner la nouvelle génération d'architectes, dopée à la sociologie et aux sciences humaines et émoustillée par le béton armé répétitif, le pattern, dans les projections les plus folles, l'expérimentation. Ça s'est évidemment terminé dès 74, et de là se déclinent les ensembles urbains les plus désastreux qu'on ai vu en France et ailleurs.
Des bourgs entiers datant du 15eme au 18eme siècles, des forêts et maraichages passés à la lame du POS, façon plan voisin. Mais, attraction du pouvoir oblige, le sociologue et l'urbaniste se barrent du côté du génie plus affirmé et du vrai argent. L'architecte se remet à blablater sans fin, la chemise ouverte sur son bronzage, montrant des perspectives léchées, attendant le moment d'allumer la bécane pour lancer le modèle Autocad. Où en était le concept, l'habit subtil délivré en ergo-éco-bio-nomie? Blabla… Gainsbourg et son gainsborrow avaient pris le ferry boat. Le grand navire retourné, le vaisseau amiral.
Quel imaginaire local pourrait défaire le nœud de paternité aillant accouché d'un monstre mou et toxique, dissimulé sous notre volonté sympathique de faire le bien la plus ferme?
Il faut trancher!
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blickarmenie · 4 months ago
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Jour 21
Un jour dédié au triomphe du sourire cosmétique 
Jour de pluie. J'en profite pour laver mes frusques. Tiens, et si je déclenchais la télévision. En surgit des séries russes pour nous inconnues mais avec des ressorts similaires: une enquêtrice pugnace, un couple en proie au pathos, des pelletées de cellules criminelles et des documentaires sur la valeureuse force de l'armée russe contre les nazis. Je m'arrête sur une chaine musicale. Y abonde des dames posters ondulant leurs croupes de sequins tout en secouant leurs chevelures et se plaquant contre le chanteur quelconque voire contre sa voiture lustrée. Là, le paradis déverse ses gluantes embrassades familiales, les facéties des bandes de potes et la vastitude des appartements. Le bonheur se compte au nombre de dents que les lèvres tranchées présentes. Tout y est propre et sans accros.
Le soleil revient. Je m'enferme dans le musée dédié aux soeurs Aslamzian. Je suis fortement attiré par une grande toile jubilant de couleur. Elle date de 1946. Que de vie! Un troupeau de belles paysannes heureuses offrent des victuailles aux joyeux commissaires soviétiques chargés de soutenir l'effort de guerre.
Sur la place centrale je m'arrête devant un imposant cheval qui se cabre. Il emmène au plus haut un roi triomphant. D'une main il brandit une épée. De l'autre une croix chrétienne. C'est grace à lui que l'Arménie a préservé sa chrétienté face aux perses. Je m'interroge. Mais depuis quand il est là lui? On me répond depuis 2008. Mais avant, quelle autre statue-mythe a servi de rampe de soutien pour garder le cap vers le futur radieux et sublimer le dur présent? A cela, personne ne sut me répondre.
Car l'époque soviétique a déversé en tout lieu des statues héroïques indiquant l'idéal à suivre. Il n'en reste que celles non lié aux personnages du pouvoir de l'époque. Donc aujourd'hui on continue de rencontrer des corps stylisés de muscle en pleine santé. Ou bien de rencontrer des émanations du futur visionnaire. Comme celle située dans un axe paumé, aux abords d'une route défoncée, qui, du temps soviétique était bien asphaltée. Là, on y déposa un vaisseau spatial. Pour l'instant un monsieur chargé de courses boitille sous la pluie face à l'utopie intergalactique.
Et si j'allais visiter le monastère à 10 bornes d'ici? Les églises arméniennes impressionnent de par leur architecture mais aussi de par le lieu où elles furent érigées. Bon là surgit les dents commerciales d'une dame vampiresque que j'arrive à éviter. J'entre en paysage. La colline rugueuse descend vers une rivière. De l'autre coté de la rive, des humains construisent un nouveau rêve: un glamping. Le vide de la steppe se recouvre de divers habitats dédiés au bien-être et à la cloche du prends soin de toi. Prochainement, là, on pourra se réveiller zen face aux ruines ancestrales. Et alors, surement, les lèvres se dézipperont pour offrir au ciel l'email de ses multiples dents respirant le bonheur du présent idéal.
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almanach-international · 7 months ago
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2 juillet : la Journée des ovnis
Cette journée a été créée par le Wufodo (en français, l’Organisation mondiale de la Journée des ovnis), une organisation américaine pour une manifestation qui a surtout des échos aux États-Unis.
En France, on ne parle pas d’OVNI (Objets volants non identifiés) mais plutôt de PAN pour « Phénomènes aérospatiaux non identifiés ».  La plupart sont des phénomènes météorologiques. Même certains ne sont pas encore expliqué, les PAN  ne sont toutefois pas associés par les scientifiques à une quelconque activité extraterrestre. Le 2 juillet est souvent l’occasion de publications dans des revues scientifiques pour démonter le mythe des ovnis.
La date du World UFO Day fait référence au 2 juillet 1947, jour où par temps d’orage, certains habitants du Nouveau-Mexique pensent avoir vu voler un vaisseau extraterrestre. Le lendemain, un paysan trouve les débris près de son ranch, à Roswell, que l’armée américaine va analyser. C’était probablement les reste d’un ballon météo mais en ce début de guerre froide, on soupçonne aussi un espionnage soviétique ou encore un ballon sonde américain expérimental, conçu pour espionner les Soviétiques et que l’armée de ne souhaite pas dévoiler… d’où des déclarations contradictoires de l’US Air Force qui font enfler la rumeur d’un ovni. L’incident de Roswell appartient aujourd’hui à la culture populaire américaine pour qui c’est l'une des plus célèbres manifestations supposées d'extraterrestres.
Chaque année, la ville de Roswell organise le UFO Festival avec des débats entre des partisans célèbres de l'hypothèse extraterrestre.
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