#vélo ancien
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Cyclistes d’avant guerre
Photo fond in Paris Suburbs by Baldo
#vintagebike#foundphoto#foundpix#phototrouvee#cyclistesdavantguerre#avant guerre#avantguerre#velosvintage#velos anciens#vélos vintages#banlieue#paris suburbs
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Avec Laurent , sa femme et sa fille, je suis allé à Oignies, à la Fosse 9-9bis, ancien site minier, très impressionnant.
Le soleil est revenu et nous profitons des étonnants vélos à disposition, à 4 places, tête-bêche, en pédalage inversé, nains ou disproportionnés, etc... !
La suite de la série Oignies dans 2-3 jours !
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7 bâchées en vélo à qui il a fallu quand même 5 heures de cours pour chevaucher le destrier offert avec vos impôts (5h pour apprendre à freiner sans se vautrer... ?) Rendez-vous aux Champs-Montants, pour assister au spectacle des bâches prises dans les rayons....! Passons!
Le maire d'Audincourt lui, n'est autre que Martial Bourquin, ancien communiste, puis ancien communiste dissident pour naturellement finir socialiste; maire, conseiller comcom, conseiller rgional puis Sénateur, socialiste, copain de Moscovici puis suppléant du même, roi de la gamelle, vieux cheval de retour de la gauche locale, un peu mis en examen 2022 pour "violation du secret de la correspondance" pour une histoire mettant en cause une autre élue de gauche dans le marigot local....! Il est vrai que la gôche étant tellement irréprochable qu'aux législatives de juillet 2024, une inconnue candidate RN a été élue député avec 55% des voix.... No comment!
Ah!! que les électeurs sont ingrats dirait micron...!
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dearest beloveds,
ça fait des siècles que je ne vous ai pas raconté ma vie de manière régulière donc!! petit update post!! (depuis début 2024)
j'ai changé de boulot en janvier!!! mon changement de boulot m'a valu une mention dans un gros journal et je ne suis plus à deux doigts d'un mental breakdown, ce qui me parait très positif, même si je m'ennuie beaucoup (et que je vais devoir recadrer un de mes collègues qui s'est attribué 2 fois cette semaine le mérite d'un travail que j'ai fait).
ma nouvelle manager est très encourageante/donne des opportunités/... donc c'est plutôt bien, même si on a des styles de travail très différent.
le reste de mes collègues.... bof, à part un ou deux des personnes très seniors que je connaissais avant - ce qui ne m'aide pas dans mon problème suivant : les gens pensent que je suis VIEILLE ! j'ai été engagée comme manager et je refuse de socialiser pendant mon temps libre avec les "jeunes" qui sont lame (et qui d'ailleurs m'excluent régulièrement!) donc les gens ne me placent presque plus dans la catégorie des jeunes. quelqu'un pensait que j'avais 30 (TRENTE) ans. j'en ai 24 !! je suis plus jeune que la moitié des stagiaires lol. problème à régler, merci de m'envoyer vos conseils pour avoir de nouveau l'air jeune et mims
parlant de collègues, je suis devenue excellente amie maintenant avec mon ancienne manager qui a été une grande partie de mon départ de mon ancien boulot. turns out, elle est très sympa quand je ne dois pas travailler avec elle !
j'ai : beaucoup de temps libre maintenant (parfois je rentre chez moi à 15h) ce qui me permet de vaquer à mes occupations principales : - - faire la sieste - cuisiner (au moins 1 fois par semaine dans ma casserole Le Creuset) - peindre, - aller au cinéma (au moins 3 fois par mois) et - faire du sport. je m'y suis enfin remise sérieusement - je fais du yoga, du pilates, des cours régulièrement, je nage,.... et je suis devenue une cycliste ! si vous voyez un vélo faire du 2km/h dans les rues de Bruxelles, c'est sûrement moi.
anyways. je vais mieux??? encore un peu dans ma "mélancolie era" mais tout le monde que je vois me dit à quel point j'ai l'air d'être en meilleure forme, ce qui me fait grandement plaisir
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"Dans l’est de la France, une femme au passé mystérieux rencontre un ex-toxicomane devenu marxiste et met sa science du kung-fu au service de la lutte ouvrière... Avec Margot Bancilhon et JoeyStarr, une série détonante mêlant action et humour sur fond de colère sociale.Activement recherchée par les services secrets de l’armée, une jeune marginale revient incognito dans sa ville natale. Elle espère se réfugier chez sa grand-mère, mais découvre que celle-ci est décédée durant son absence. Elle décide pourtant de rester dans l’appartement de la défunte, et trouve du travail dans une usine d’électroménager. Récemment rachetée par un industriel coréen, l’entreprise se trouve en pleine tourmente. La jeune femme y fait la connaissance d’un ouvrier fort en gueule, JP, ancien toxicomane adepte de Karl Marx, qui lui donne un surnom : "Machine". À la faveur de la révolte qui gronde dans l’usine, la nouvelle recrue dévoile de surprenantes aptitudes en matière de combat… Ovni explosif Créée par Thomas Bidegain (Soudain seuls) et Fred Grivois (La résistance de l’air, L’intervention), réalisée par ce dernier avec une jubilation communicative, Machine apparaît comme un ovni. À travers la rencontre entre "Machine" et JP se joue en effet une alliance improbable : celle du kung-fu et de la lutte communiste. Si on ajoute au cocktail une dose d’humour décalé et une BO survitaminée (Anastacia, K. Maro, Menelik…), on obtient une série explosive où se croisent, pêle-mêle, des syndicalistes bornés, un influenceur complotiste, un businessman sentimental, un ancien barbouze ou un militaire à la psychologie fragile… Entre pop culture et conscience sociale, Machine avance sur un fil, et fait mouche – à l’instar de son héroïne. Dans ce rôle très physique, Margot Bancilhon, qui a exécuté la plupart des cascades elle-même, impressionne. En quête de sens, à la fois implacable et tourmentée, cette mystérieuse femme sans nom trouve son salut dans l’amitié qu’elle noue avec l’attachant JP (JoeyStarr, impeccable), lui-même sauvé par la lecture de Marx et la pratique du vélo. Comment renverser l’équilibre entre les faibles et les puissants ? Ici, la réponse est claire : à coups de poing !"
Source ARTE TV
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En juin, j’ai séché
1er juin (Je me suis réveillé une heure trop tôt, et rendormi trop peu longtemps.) (Je n'ai pas maigri.) J'ai bouclé une année d'ateliers devant une classe de collégiens modérément motivés. Ma chérie m'a acheté deux croissants. (J'ai eu le souffle court tout l'après-midi à cause des allergies.) Cadette a été acceptée dans tous ses vœux d'orientation. Ma chérie m'a fait remarquer que j'avais encore interverti Cadette et Benjamine dans les notes du mois précédent. J'ai à nouveau tout corrigé. J'ai lu Dimensions variables, de Pierre Escot et Hubert Renard.
2 juin (J'ai passé une nuit étouffante.) Ma chérie a obtenu l'affectation qu'elle souhaitait. Je suis arrivé à mon rendez-vous à l'heure, à la minute près (mais essoufflé). Sous l'insistance du pharmacien, j'ai inhalé ma première dose de poudre directement dans l'officine. J'ai reçu Dissonances dans la boîte aux lettres. J'ai rattrapé une petite heure de sommeil. (J'ai été ensuqué tout l'après-midi.) J'ai somnolé une petite heure de plus. J'ai lu ce mot, "habitudinaire", dans Les Perfections. (J'ai eu la goutte au nez et le goût du sang dans la bouche, à trop éternuer.) (Ça s'est engueulé dans la rue, pour des histoires de bagnoles touchées.) J'ai cuisiné des petits pois à la sauce tomate et aux épices, avec des lardons de tofu fumé et des patates sautées. J'ai fini Les Perfections, de Vicenzo Latronico. 3 juin J'ai enfin passé une nuit complète. J'ai accompagné Benjamine et Cadette à la marche des fiertés. Je suis tombé sur un vieux copain parti vivre à Tahiti. Avec ma marinière, mes lunettes et mon bob, des jeunes manifestants ont été tout contents d'avoir trouvé Charlie. Junior nous a rejoint pour un bout de marche. Malgré la crème solaire, j'ai eu le cou chaud en fin de soirée. On a pris un verre en famille dans notre ancien quartier. (J'ai reçu les photos pour finir la mise en page d'un journal de classe. Reflets, cadrages, lumières... la photographe ne s'est pas foulée.) Nous avons ri au souvenir des passages des enfants aux urgences. (L'odeur de clope des voisins s'est insinuée jusque dans le salon.) 4 juin Je me suis décidé à me mettre en short. (La caisse rapide a bugué et il a fallu scanner à nouveau tous mes achats après les gens que je pensais doubler.) (Pour leur fête, j'ai écouté en stéréo ma mère et ma belle-mère ressasser les lieux communs habituels.) J'ai écouté monter l'orage. (J'ai cassé un verre.) (J'ai chassé les moustiques à coup de revue.) 5 juin (Je me suis réveillé en pleine nuit avec la gorge en feu.) Ma chérie a acheté des rouleaux de printemps végétariens. Junior a validé son année universitaire. Je suis tombé sur un vieil enregistrement des filles chantant et s'accompagnant au ukulélé. Emmanuel a confirmé sa venue pour le festival de cinéma à la fin du mois. On a élaboré des mini-plans pour assurer sa présence éditoriale sur le site. (Je me suis mouché toute la journée.) (J'ai eu la tête dans le coton toute la journée.) Je me suis ajouté un sirop pour compléter ma collection de médicaments du soir. J'ai éclaté quelques moustiques sur la tête d'Yves Bonnefoy en couverture du Matricule. 6 juin J'ai presque bien dormi. Mes deux narines sont redevenues conjointement fonctionnelles. (J'ai coupé devant une cycliste que je n'avais pas vue au stop.) J'ai fini un premier état de mon récit de séminaire. La chaleur et l'absence du moindre souffle d'air m'ont mis à la peine. J'ai retrouvé toute prête ma préparation pour l'atelier du soir. (J'ai renseigné une touriste égarée et quelques instants plus tard, j'ai réalisé que je lui avais donné de mauvaises indications.) L'atelier a été paisible. (Tous les symptômes de ces derniers jours me sont retombés dessus sur la route du retour.) 7 juin J'ai passé une très bonne nuit, et me suis réveillé avec un nez et une gorge presque en état de fonctionnement. J'ai accompagné Benjamine à vélo. J'ai vite trouvé une bonne âme avec qui discuter pour ne pas me sentir seul en attendant la réunion. J'ai salué Catherine, Charlotte, Carole, Renaud, Céline. (Mon ventre s'est mis à gargouiller.) J'ai papoté avec Céline et nous avons été les derniers à sortir. Tandis que nous discutions, on voyait des nuées de pollen passer devant les fenêtres. J'ai salué Martine et j'ai salué Édouard. Je n'ai pas travaillé l'après-midi. J'ai essayé de déboucher ma tuyauterie nasale en suçant des petits bonbons à l'eucalyptus. J'ai reçu un appel de ma mère pour me dire qu'elle avait fait une sérieuse réaction allergique au pollen.
8 juin J'ai mis du temps avant de me mettre au travail. J'ai attendu la pluie. (Un de mes commanditaires m'a informé de sa volonté de réduire son volume de "wording".) J'ai relu, repris et terminé la mise en page de mon récit. J'ai senti, enfin, l'odeur de la pluie sur le sol chaud, et des effluves de chèvrefeuille. 9 juin L'orage a rafraîchi l'air. J'ai retrouvé Raoul et Viki. Nous avons réfléchi à de futurs projets éditoriaux pour la rentrée prochaine. Je suis tombé de fatigue à la sieste. Cadette a décroché l'appartement qu'elle convoitait. 10 juin Un son lointain de trompette, depuis l'école de musique, s'est fait entendre toute la matinée. Les locataires allemands ont quitté la maison d'en face. (J'ai été indécis tout le matin, ne sachant pas si j'avais envie d'écrire, de lire, ou de m'atteler à d'inévitables tâches domestiques.) J'ai tenté de compléter un dossier en ligne. J'ai enfin réussi à associer l'imprimante à mon ordi. J'ai consacré du temps à redonner une nouvelle forme à la "liste de mes travaux passés". (J'ai lâché l'affaire au "catalogue des actions proposées".) Ma chérie a apporté un légume de l'espace. J'ai lu Faits, lecture courante à l'usage des grands débutants, de Marcel Cohen. 11 juin J'ai nettoyé mon dossier "téléchargements". J'ai imprimé une nouvelle série de cartes postales. (J'ai mis trop d'ail dans l'houmous, mais ma chérie m'a dit que non, au contraire.) J'ai lu La voix sombre, de Ryoko Sekiguchi. J'ai lu le nouveau volume des Cahiers d'Esther, de Riad Sattouf. 12 juin J'ai fait des vocalises dans la voiture pour clarifier ma voix éraillée. J'ai signalé l'erreur de cotation d'un bouquin de la bibliothèque universitaire. J'ai signé pour deux mois d'exposition et une journée d'études à l'automne prochain. J'ai mangé un flan de légumes tout seul au resto. J'ai trouvé une carte Pokemon très rare sur le quai de la gare. J'ai avancé d'une case plusieurs tâches distinctes : un peu de boulot, un peu de santé, un peu d'école. J'ai appris le nom de la maladie des couilles pas descendues. Junior a changé de dizaine. J'ai éclaté un moustique sur la tête de Maurice Pons. 13 juin J’ai été pris dans un embouteillage. J'ai dû appeler à six reprises pour prévenir de mon retard. La musique d'attente du cabinet médical était digne d'une cérémonie d'obsèques. Je suis passé immédiatement, malgré mes vingt minutes de retard. J'ai encore avancé d'une case sur pleins de petites merdasses. Benjamine a eu une révélation tardive. Je me suis aspergé de vinaigrette. J'ai vu les tâches disparaître sous l'effet de la terre de Sommières. (J'ai oublié de prendre mon antihistaminique.)
14 juin J'ai dormi comme un loir, je me suis réveillé sans réveil (avec le souffle voilé). J'ai plié la couleur, étendu le blanc. J'ai envoyé un premier travail, un second. Une amie a proposé de venir nous visiter (avec sa mère !) J'ai créé la liste des centaines de secrets recueillis ces deux années et j'ai entrepris de les classer par grandes familles : amour, sexe, famille, santé, affirmation de soi, dépréciation, envie d'en finir, confessions tardives, messages à faire passer. J'ai complètement oublié le rendez-vous d'orthodontie de Benjamine, jusqu'à ce que l'alarme me le rappelle (Benjamine avait oublié elle aussi.) Nous sommes arrivés pile à l'heure. (J'ai oublié le dossier de prise en charge.) (Nous sommes restés 5mn.) Cadette et ma chérie ont décidé de rester une soirée de plus sur l'île. J'ai croisé la voisine et sa fille et on ne s'est pas forcé à parler. (Je me suis lancé dans une recette plus longue que nos appétits.) (J'ai pris la mauvaise poêle et mes patates ont collé dans le fond.) Je me suis souvenu de la formule du périmètre du cercle.
15 juin J'ai poursuivi mes diverses tâches à petits pas. J'ai pris mes premières marques pour les deux expos de la rentrée. J'ai suivi de loin la sortie d'appartement de Cadette. J'ai résilié les contrats. J'ai tenté d'intercéder auprès d'un prof pour Benjamine. (J'ai servi trop de chili.) Emmanuel m'a appelé en m'intimant de ne surtout pas poser de question et de lui rappeler sur-le-champ le prénom de Benjamine. Puis il a raccroché. 16 juin En moins d'une heure, j'ai successivement eu en tête la Symphonie n°3 de Brahms, Dancing Queen de ABBA, la vieille pub pour Skip "il a la formule" et Otto Box de Dominique A. J'ai joué au détective privé pour trouver l'identité d'un journaliste local. J'ai profité d'une opportunité pour reprendre contact avec une ancienne connaissance islandaise. Anne-James Chaton a mis en ligne deux nouveaux titres. (J'ai fait trois fois le tour du parking sans savoir si je devais en sortir.) J'ai trouvé une place dans une petite rue. (Dans le hall d'accueil, j'ai vu une femme emmerder un tout petit môme super sage et qui ne demandait rien, et lui reprocher ensuite d'être un pleurnichard.) (Le bureau de mon rendez-vous sentait fort le tabac froid.) J'ai saisi la perche que m'a tendue la connaissance islandaise pour un futur échange de maison. J'ai reçu confirmation de la résiliation de la box de Cadette, c'est la première fois que ça se passe aussi simplement. J'ai senti la terre trembler. (J'ai passé la soirée happé par des vidéos à la con.) 17 juin J'ai été réveillé à deux reprises, une première fois par le cacardement des voisines en goguette, une deuxième fois par la réplique du séisme. Je me suis levé avec Baby alone on Babylone, de Serge Gainsbourg en tête (la 3eme Symphonie de Brahms, mais avec des paroles). J'ai signalé un problème de lisibilité sur la newsletter de l'INA. J'ai fermé la baie vitrée au réveil des voisines. Au loin, j'ai entendu La Vie en rose joué par un duo de trompettes dissonantes. (Ça a été le va-et-vient des estivants locataires toute la journée.) J'ai lu L'amant, de Marguerite Duras, que je n'avais jamais lu. (À deux rues d'ici, un groupe amateur a joué Knocking on heaven's door.) J'ai regardé mon seul match de rugby de l'année. 18 juin (Le percolateur n'a pas percolé.) (J’ai projeté du café sur mon tee-shirt en soufflant dans la buse.) (Une tornade ménagère est passée.) J'ai lu Une trop bruyante solitude, de Bohumil Hrabal. Pour la troisième fois cette année, j'ai bu de l'alcool. 19 juin J'ai lu ce mot, "ébrieux", dans Mémoire de fille, d'Annie Ernaux, que j'ai fini au matin. J'ai eu une réponse de l'INA, qui va corriger son problème de lisibilité. Une matinée de lectures inspirantes, au gré du web. J'ai travaillé mollement, me contentant d'envoyer quelques mails. J'ai remonté la rue avec Benjamine en marchant au pas. J'ai fait quatre passages à la supérette. J'ai remonté la plage avec Benjamine en marchant au pas. Les filles ont fait des ricochets avec des méduses. (Nous avons passé la soirée à éclater des moustiques.)
20 juin J'ai proposé d'organiser différemment les ateliers de l'an prochain au collège. J'ai récupéré Benjamine sous une pluie battante. Les orages nous sont passés dessus. J'ai travaillé (très laborieusement) assis sur une balle gonflable. (Le peu de réactivité de mes correspondants finit par me mettre lentement sous pression.) Je suis tombé à deux reprises, et dans deux textes distincts, sur ce mot, "corydrane", que je n'avais jamais lu auparavant. Je suis allé marcher sur la plage jusqu'au port. J'ai méticuleusement marché sur les coquillages pour les entendre craquer. J'ai mordu dans mon premier abricot de l'année, (encore trop acide). 21 juin (On m'a appelé pour m'engueuler sur le choix d'un sujet d'article. J'ai dû expliquer que ce n'était pas mon choix.) Je me suis endormi au soleil avant le déjeuner et ce n'était pas délibéré. En pensant ne survoler que les premières pages, j'ai lu d'une traite La Place, d'Annie Ernaux. J'ai (peut-être) levé un lièvre. J'ai rejoint les filles sur la plage. Je me suis endormi avant le dîner et ce n'était pas délibéré. Je me suis couché avec La Grenade, de Clara Luciani, dans la tête. J'ai sauté mon tour d'antihistaminique. J'ai été fatigué toute la journée. 22 juin J'ai voulu acheter Libé en kiosque -- pour la première fois depuis longtemps -- mais j'ai appris que le marchand n'en recevait même plus. Je me suis prêté à ce petit jeu, qui m'est toujours déplaisant, de l'interview face caméra. J'ai salué Raoul au loin qui prenait un café. J'ai emprunté un vélo dont les vitesses n'arrêtaient pas de sauter. J'ai aperçu André marcher avec une béquille. J'ai salué Isabelle depuis mon vélo. J'ai feuilleté, chez le libraire, deux livres repérés en ligne, mais ils m'ont finalement parus bien trop érudits pour que je les achète. J'ai arrangé le coup pour le dépôt de bouquins d'Emmanuel. J'ai salué Sandrine et Pascale depuis mon vélo. J'ai vu un peu trop tard, en m'engageant dans le rond-point, que le feu venait de passer au rouge. (Je suis passé au rouge.) J'ai vu un vieux monsieur en très chic pyjama de soie traverser la route à petits pas avec une bouteille de Coca dans les bras. Je suis tombé sur ce mot, "appondre", dans Finsternis. En lisant Finsternis, j'ai pensé que c'était un bouquin pour Oscar. (Les gars du chantier d'à côté ont poncé tout l'après-midi.) J'ai lu ce mot, "satiation", dans Finsternis et j'ai fini Finsternis, de Louis Loup Collet. Les contacts pour mes articles ne se sont manifestés qu'aujourd'hui. 23 juin (J'ai reçu un appel important pile au moment où je devais partir.) (Il y avait quelqu'un devant le QR code pour valider mon titre de transport sur le quai de la gare.) (Il a fallu que je m'y reprenne à plusieurs reprises pour obtenir un scan net.) J'ai salué Anne qui ouvrait la librairie. J'ai déposé le bouquin d'Emmanuel chez l'autre libraire. J'ai salué Doria et Géraldine. J'ai interviewé une élue qui n'avait -- littéralement -- plus de voix. Anne m'a offert un bouquin. J'ai salué François à sa terrasse habituelle. J'ai foutu le bordel dans les marinières pour trouver ma taille. J'ai immédiatement changé de banc quand j'ai vu les pigeons au-dessus de celui sur lequel je venais de m'asseoir. J'ai bouquiné à l'ombre des grands pins. J'ai vu un homme imiter Kevin Costner imitant les bisons dans Danse avec les loups ("tatanka !"). Un homme remonter très lentement le mail sur une trottinette à bout de souffle. Nous avons pique-niqué dans le parc et c'était sympathique. J'ai accompagné Benjamine à une fête de village. Nous sommes rentrés à vélo, soleil couchant, marée haute. Toutes dynamos hurlantes. J'ai supprimé les réveils programmés du temps scolaire. 24 juin J'ai lu Les émigrés du fleuve Amour, de Patricia Chichmanova. J'ai remis un semblant d'ordre dans mes documents et dossiers. J'ai entendu la fanfare au loin. (Je me suis trouvé face à une longue série de sens interdits disposés temporairement pour l'animation du week-end.) (Je les ai tous pris.) On a fait entrer en une fois tous les meubles à déménager dans la voiture. Notre voisine est venue nous porter des herbes aromatiques exotiques. J'ai senti la petite feuille de basilic viet me piquer la langue. J'ai préparé une nouvelle salade avec des patates et des cœurs d'artichaut. (J'ai entendu la fanfare au loin jouer exactement le même répertoire que ce matin.) Je n'ai pas réussi à résoudre le problème de mise à jour du smartphone de Cadette. (Le smartphone n'a pas voulu s'éteindre.) 25 juin (Le problème du smartphone ne s'est pas résolu par magie dans la nuit.) J'ai pris mon premier bain de mer (tardif) de l'année. J'ai cuisiné le basilic viet dans une nouvelle salade. On a joué au Pendu en fin de repas. Je me suis installé dans le patio pour profiter du courant d'air. J'ai continué à mettre de l'ordre dans mes dossiers. J'ai essayé une nouvelle salade avec du tofu au citron confit et gingembre. (J'ai cassé coup sur coup un petit ramequin d'inspiration asiatique que nous possédions depuis des années et, presque aussitôt après, une petite soucoupe assortie.) (Je ne l'ai pas dit et j'ai repris ma vaisselle.) J'ai rigolé avec les enfants sur un jeu vidéo projeté sur le mur.
26 juin J'ai mangé un croissant. J'ai remis tous mes articles à l'heure, in extremis. J'ai dû somnoler un peu en écoutant le podcast de Dominique A. J'ai accompagné Cadette de réparateur en réparateur pour son smartphone, en perdant en standing à chaque étape mais en gagnant incontestablement en compétences. J'ai visité le chantier voisin. (J'ai reçu entre-temps de nouvelles commandes.) (Pas le temps de souffler.) J'ai découpé des petits ronds dans la pâte à l'emporte-pièce. J'ai réussi de très bons chaussons ricotta-feta-menthe. J'ai fini le pot de ricotta. Le bruit des vagues de la marée montante a bercé ma chérie. J'ai lu Mon corps de ferme, d'Aurélie Olivier. J'ai éclaté l'abdomen d'une moustique femelle avec Pourquoi les filles ont mal au ventre, de Lucille de Pesloüan, le premier livre qui m'est tombé sous la main. 27 juin J'ai lu ce mot, "éristique", dans un article de Slate. J'ai rédigé la newsletter du festival et elle a été validée presque aussitôt. J'ai reçu les journaux réalisés par les collégiens pendant nos ateliers. Les gars du chantier d'à côté ont travaillé sur la façade et ils étaient bruyants. J'ai rédigé un article sur le car du futur, qui sillonnera bientôt la pampa locale sans chauffeur. J'ai accompagné Cadette chez le dépanneur pour récupérer son smartphone débloqué. On s'est serré à quatre dont deux compte-double dans la minuscule boutique. Le magicien nous a demandé 20 balles. (Il a oublié de nous rendre la carte SIM.) J'ai accompagné Cadette chez le dépanneur pour récupérer sa carte SIM. J'ai reçu des nouvelles du paiement de mes ateliers : il va bien, il est sur la route. J'ai joué de la mandoline à mon chou. On a mis une petite claque aux myrtilles. J'ai écouté ma musique au casque à fond dans le noir en éditant quelques nouvelles cartes. 28 juin Voiture ? Train ? Vélo ? Vélo. (J'ai fait demi-tour après deux minutes parce que j'avais oublié mon portefeuille.) Et demi-tour aussitôt après, me souvenant l'avoir mis au fond de mon sac. J'ai pédalé ardemment pendant 40 mn et suis arrivé avant le dernier coup de 11h. J'ai poireauté 10 mn en terrasse avant de découvrir que Charlotte m'attendait à l'intérieur du bar. J'ai reconnu Camille, très lointaine connaissance, qui m'a reconnu en retour. Je suis passé récupérer le livre d'Emmanuel à la librairie mais il n'avait pas encore été entré dans le système informatique. J'ai croisé Christine. Je suis passé chercher une salade mais il n'y avait plus de salade. J'ai demandé ce qu'il y avait comme wrap mais il n'y avait plus de wrap. J'ai cherché un îlot de fraîcheur pour manger ma tourte aux épinards mais je n'en ai pas trouvé. J'ai mangé dans le parc. J'en étais à lire, paisiblement, l'Éloge des vertus minuscules, dans un transat ombragé du parc, en attendant l'heure de mon rendez-vous, quand j'ai vu passer la silhouette ténébreuse d'un pilote de monoroue, harnaché de cuir, intégralement casqué. J'ai récupéré deux BD d'une autrice que je vais interviewer. Je suis reparti pour 40 mn de vélo sous le soleil. 29 juin J'ai vu une jeune danseuse faire des pointes en baskets à l'arrêt de bus. J'ai mangé mes croissants face aux tours du Vieux-port. J'ai consolé Benjamine dans le couloir de l'orthodontiste. J'ai tenté de m'isoler des bruits de chantier des gars d'à côté. Je n'ai pas vraiment lu, pas vraiment travaillé. Je me suis baladé virtuellement à Plymouth et j'ai retrouvé le pub près duquel un copain s'était fait chier dessus durant notre séjour linguistique. Je me suis baladé virtuellement à Paignton mais je n'ai pas retrouvé le salon de thé-cafétéria d'où notre petite bande d'ados français bruyants s'était fait virer. J'ai rédigé un article unique. J'ai chargé la voiture pour l'emménagement de Cadette demain. 30 juin (Il y avait un truc pas bon dans mon muesli.) (Je l'ai mangé quand même.) Je n’ai rien fait de la matinée, à part une lessive de draps. Ma demande pour proposer des ateliers a été acceptée. J’ai dérouillé freins et vitesses du vélo de Junior et regonflé ses pneus. L’odeur de la pluie sur le sol chaud m’a saisi en sortant de la supérette. Le train d’Emmanuel est parti avec 50mn de retard. (La malédiction du “Vendredi soir 17h” a encore frappé : j’ai reçu la matière brute de mon pensum délibératif mensuel alors que je me pensais en week-end.) J’ai retrouvé Emmanuel sur le parvis de la gare. Il est tombé une minuscule pluie fine. Je n’ai pas vu Mariane, Eric et Antoine, qui m’ont arrêté dans ma marche. Emmanuel nous a couverts de livres. J’ai dit que je serai présent à la copinade annuelle de ma chérie et je me suis coupé toute possibilité de retraite. (Je n’ai pas trouvé de photos pour la publication mensuelle de mon journal.) (Ni de titre.)
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Mon ancien amoureux a proposé qu'on passe un samedi ensemble, donc moi je lui propose qu'on aille à un musée ou qu'on se promène tranquillement, puis il m'a appelé pour me dire qu'il y avait une grosse soirée techno le soir, donc finalement on ira à la soirée et l'après-midi on fera la sieste ahah on est passé d'un truc tranquille à une grosse soirée. Mais bref pour aller à cette soirée qui est à l'opposé de la ville on peut prendre le tram et lui il aura son vélo, mais pour rentrer il y aura plus de transport en commun ! Donc soit 1. Je loue un vélo de la ville mais c'est chiant parce qu'il faut que j'aille au local et que je le ramène le lendemain alors que j'aurais pas le courage et le vélo est vraiment merdique (même si j'en ai jamais loué). Soit 2. Je prends un vélo ou une trottinette électrique Dott mais je suis pas sur qu'il y en aura de dispo et j'en ai jamais fait donc j'ai peur. Soit 3. Je prend ma voiture mais ça veut dire que je pourrais pas boire ouin ouin. Soit 4. Je rentre a pied mais il y a 45min de marche et mon ami sera en vélo donc ca va etre chiant pour lui si il doit marcher avec moi . Donc au final cette soirée me stresse beaucoup parce que je sais pas comment rentrer chez moi ahah
#le saviez-vous#il y a une limite de poid sur les Dott#donc si j'ai un accident avec et bah je pense que je serais pas couverte
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"Ça par exemple, c'est débilo-dangereux". Et on a ri. Il a dit ça alors qu'on croisait un type en train de marcher tout seul sur le bord de la Nationale. Y avait pas de trottoir, et il marchait pas dans le talus, il marchait carrément sur le bord de la route. Il devait y avoir 40 centimètres entre la glissière de sécurité et la chaussée, et lui il marchait dessus tranquille.
Moi j'avais pas d'avis sur lui. En fait, je l'avais même pas remarqué. J'ai un tempérament à pas facilement être choquée par les choses inhabituelles. C'est un vrai truc. J'ai fait un test à la fac. La prof nous a montré une vidéo où il fallait déceler des anomalies, bah moi j'ai rien trouvé. Bref, il aurait pu y avoir un kangourou sur la Nationale, j'aurais pas tout. de suite remarqué.
C'est un problème d'ailleurs, ça, de manquer d'intuition sur les trucs "qui vont pas", surtout quand on fait du stop. Là, le type me paraîssait tout à fait ok, comme en fait toutes les personnes qui m'ont prise en stop depuis deux ans.
J'ai quand même appris à repérer les gens aux radios qu'ils écoutent. Y en avait un une fois qui écoutait carrément les podcasts d'arte radio, comme ça, sans thème, dans le désordre. Genre y avait un podcast féministe, puis le récit d'un ancien gangster, un truc sur l'origine des mots, et jusqu'à des histoires de rue à Marseille. Des anecdotes toutes nulles, mais avec l'accent marseillais, ça rend tout épique ! Ça faisait genre "tu vois, je commande un kebab, à Belsunce, tu connais le quartier, bon, je commande un kebab sans oignon, je dis bien sans oignon, j'aime pas ça moi les oignons, je les digère pas, ça me… bon, sans oignon. Très bien, le type prépare le kebab, il me demande quatre euros, bon j'étais minot hé les kebabs à quatre euros, c'était à l'époque hein. Je paye le kebab, je sors, je croque dedans, crac y a des oignons." Ou alors l'histoire d'un gars qui a un rendez-vous le bon coin pour acheter un vélo. Un vélo jaune. Il avait rendez-vous en plein centre. Et là y a un type balafré qui se pointe sans vélo mais avec une pince Monseigneur et une bombe de peinture jaune, il fait : -c'est toi pour le vélo ? -oui, c'est moi, mais. -ça fait 100 balles. -d'accord, mais oh il est où le vélo ?! Et il répond juste : -il est où tu veux le vélo, tu veux lequel ? Je pense qu'elles étaient pas toujours vraies ces histoires. Elles sont trop nulles pour être vraies, même si je suis pas la bonne personne pour déceler les mythos. Je sais pas trop juger, de toute façon, tout me paraît ordinaire (ou tout extraordinaire, ça dépend comment je vois les choses).
Et donc celui de ce matin, je l'ai aussi jugé à sa radio. C'était une radio de droite avec des émissions de débat de merde genre à caser des mots-valise du gouvernement comme "islamo-gauchiste", "éco-fasciste" ou "éco-terroriste" en mode premier degré.
Et c'est là qu'il a dit "débilo-dangereux". Ça m'a fait rire de soulagement, lui aussi, et il a changé de station. C'était une voiture de location, et il a aéré parce que ça puait à fond le réac là-dedans.
L'ambiance de la voiture a changé dès qu'on l'a croisé.
J'ai connu Jed.
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Mercredi 5 juillet 2023.
Arles, les rencontres chez MYOP. Je ne serai pas objectif en parlant de MYOP, cela doit faire une bonne quinzaine d’années que j’y ai élu domicile, un record pour moi.
L’agence expose dans un ancien hôtel qui appartenait à Jean-Paul Capitani, décédé le mardi 4 avril d’un accident de vélo. Il n’aura pas eu le temps de voir le fruit de sa confiance à notre égard.
Dans la piscine vidée de son eau, un peu plus d’une centaine de photos pour l’exposition créée avec Amnesty international dans le cadre d’une campagne mondiale sur le droit de manifester.
Beaucoup de monde, de la musique avec la fanfare de Lady Maga et les Sax Toys, des débats, lectures de portfolios, des rencontres, la BNF avec Héloïse Conesa et Emmanuelle Hascoët venues parler de la grande commande « Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire », énorme projet dont elles ont assuré avec beaucoup de professionnalisme le bon fonctionnement.
Il y avait aussi des visites guidées, et l’autre exposition collective sur l’engagement au service de luttes politiques et sociales « ils n’étaient que quelques-uns », au rez-de-chaussée de l’ancien hôtel, avec des personnalités incarnant ces luttes. Leurs immenses portraits semblaient regarder les visiteurs, leur parler, comme pour expliquer ces combats.
Un très bel endroit pour des nobles causes.
Un seul regret : un peu d’eau au fond de la piscine pour rafraichir les pieds endoloris par la marche et la chaleur arlésienne n’aurait pas fait de mal ! Mais je ne crois pas que c’était possible.
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Découvrez Paris autrement : 10 expériences inoubliables pour les femmes modernes
Envie de vivre une aventure parisienne hors du commun, loin des clichés et des foules de touristes ? Préparez-vous à découvrir la Ville Lumière sous un nouvel angle, avec une touche de charme et de mystère. Cet article vous dévoile 10 expériences inoubliables spécialement conçues pour les femmes modernes en quête d'authenticité et de surprises. De quartiers méconnus en activités insolites, en passant par la gastronomie alternative et le shopping éthique, laissez-vous entraîner dans un voyage captivant au cœur de Paris, la ville aux mille facettes. Les quartiers méconnus à explorer La Butte-aux-Cailles et ses ruelles charmantes Laissez-vous séduire par la Butte-aux-Cailles, un village dans la ville. Flânez dans ses ruelles pavées, admirez les fresques de street art et découvrez les petits cafés et boutiques qui donnent à ce quartier un charme unique. Le Canal Saint-Martin pour un moment de détente Échappez-vous du tumulte parisien en vous promenant le long du Canal Saint-Martin. Profitez des berges pour un pique-nique entre amies, un apéritif en soirée ou une balade à vélo en admirant les écluses et les ponts qui jalonnent ce lieu emblématique. La Campagne à Paris, un havre de paix Découvrez la Campagne à Paris, une charmante enclave résidentielle au cœur du 20e arrondissement. Les jolies maisons aux façades colorées et les jardins fleuris vous feront oublier que vous êtes en pleine ville. Activités insolites à Paris Ateliers DIY pour révéler la créatrice en vous Participez à des ateliers DIY pour développer votre créativité. La Recyclerie, par exemple, propose régulièrement des ateliers autour de l'upcycling et du zéro déchet. Ne manquez pas non plus les ateliers de fabrication de cosmétiques naturels et de bijoux proposés par des associations et des boutiques spécialisées. Les passages couverts, trésors cachés de la capitale Explorez les passages couverts, véritables bijoux architecturaux. Le passage des Panoramas est l'un des plus anciens et abrite des boutiques originales. Le passage Jouffroy, quant à lui, vous séduira avec son Musée Grévin et ses librairies anciennes. Balades en péniche sur la Seine Offrez-vous une balade en péniche sur la Seine pour découvrir Paris sous un nouvel angle. Plusieurs compagnies proposent des croisières à thème, comme des dîners romantiques ou des dégustations de vins, pour une expérience inoubliable. Gastronomie alternative : les bonnes adresses Les cantines bio et locales Savourez des plats sains et gourmands dans des cantines bio comme La Guinguette d'Angèle, dont la chef, Angèle Ferreux-Maeght, dit : "La cuisine est une manière d'exprimer sa créativité tout en prenant soin de soi et de la planète." Les restaurants éthiques et éco-responsables Dégustez une cuisine responsable dans des restaurants engagés, comme Le Relais du Comptoir, qui privilégie les produits locaux et durables. Ne manquez pas non plus les adresses végétariennes et véganes qui fleurissent dans la capitale. Les marchés de rue pour goûter aux saveurs locales Découvrez les marchés de rue parisiens, où vous pourrez déguster des produits frais et locaux. Le marché d'Aligre, par exemple, est un incontournable avec ses étals colorés et ses commerçants passionnés. A lire également : Quelles sont les différents types de pistes de ski Shopping responsable et éthique Boutiques de créateurs locaux Soutenez l'artisanat local en faisant vos emplettes dans les boutiques de créateurs, comme la boutique Soi Paris qui propose des vêtements made in France. Vous y trouverez des pièces uniques, confectionnées avec soin et dans le respect de l'environnement. Friperies et éco-boutiques pour un style unique Optez pour un shopping éthique en chinant dans les friperies parisiennes, comme Emmaüs Boutique, où vos achats soutiennent des projets solidaires. Les éco-boutiques, comme Ekyog, vous permettront de vous constituer une garde-robe écoresponsable tout en affichant un style tendance. L'art et la culture hors des sentiers battus Les petites galeries d'art contemporain Découvrez les artistes émergents en visitant les galeries d'art contemporain, comme la Galerie Perrotin, qui expose régulièrement de jeunes talents. Le Marais regorge également de galeries d'art indépendantes où vous pourrez vous immerger dans l'univers artistique parisien. Les lieux alternatifs pour des soirées culturelles Vivez des expériences culturelles uniques dans des lieux alternatifs, comme La Bellevilloise, qui propose des concerts, des expositions et des débats engagés. Ne manquez pas non plus les soirées thématiques organisées dans les cinémas indépendants et les cafés-théâtres. Les musées insolites Sortez des sentiers battus en visitant les musées insolites de Paris, comme le Musée de la Chasse et de la Nature, le Musée de la Magie ou le Musée des Arts Forains. Ces lieux méconnus vous réserveront des surprises et vous feront voir la culture sous un autre jour. Paris regorge de trésors cachés et d'expériences insolites à découvrir. N'hésitez pas à sortir des sentiers battus pour explorer la Ville Lumière autrement et vivre des moments inoubliables. Alors, chaussez vos baskets et partez à l'aventure dans les rues parisiennes ! Read the full article
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MARDI 23 MAI 2023 (Billet 1 / 3)
Nous venons de recevoir ce document envoyé par un sympathique voisin, très cultivé (principalement dans le domaine des techniques et des sciences), très informé, très bricoleur… et adorable avec nous. Il nous a déjà rendu de multiples services. Cerise sur le gâteau, il a de l’humour. Nous lui avons demandé de qui il tenait ce texte, il a botté en touche. Si ça se trouve, c’est peut-être lui qui l’a écrit… car en plus, il est modeste.
Ce texte est à lire à haute voix, il est tragiquement drôle !
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Une prospective qui circule... et qui, avec ou sans virgules, ne manque pas de nous apostropher !!!
Ce matin de 2035, mon fils de 8 ans m’a fait une crise et a menacé d’appeler le 119 car je refuse qu’il aille à l’école en jupe & avec du vernis aux ongles. Ma fille Julie de 15 ans, qui se sent « non binaire », m’a traité de « boomer » car j’ai refusé de l’appeler « iel » en parlant d’« elle » et parce que je refuse de changer son prénom à l’état civil. Elle veut s’appeler « Jul » pour ne pas qu’on puisse supposer son genre. Et aussi parce que « Jul » est son chanteur préféré.
Je pars au boulot à vélo, car depuis la loi Hidalgo de 2026, la voiture (même électrique) est interdite dans les grandes agglomérations. Je parcours donc 35 km tous les jours à vélo. Avec la chaleur de ce mois de juillet, j’arrive au boulot trempé et décoiffé.
Mais ce n’est pas grave, c’est le cas de tout le monde : ici, personne ne se regarde et personne ne se juge, car c’est passible d’une amende et, éventuellement, d’une peine de prison selon la gravité de la remarque.
Mon patron me fait savoir qu’il m’a mis un blâme car, hier, j’ai écrit un mail sans écriture inclusive et qu’une cliente s’en est plainte. La prochaine fois, c’est la porte ! Il faut que je fasse attention à ce que j’écris et à comment je l’écris. Et aussi à ce que je dis…
Ma nouvelle collègue, qui partage mon bureau, n’est pas là aujourd’hui, car c’est sa semaine de « congé menstruel ». C’est un congé mis en place depuis 2023 afin de permettre aux personnes possédant un vagin (sans distinction de genre, pour éviter d’éventuelles stigmatisations) de rester à la maison, pour motif de règles douloureuses, une semaine par mois.
Grâce à son absence, je peux donc exceptionnellement fermer la porte de mon bureau. En effet, après le mouvement #MeToo, la France a imposé l’interdiction de « portes closes » lorsque des employés de genres différents travaillent ensemble. Certaines entreprises créent même des « espaces safe », c’est-à-dire des bureaux sans aucun homme hétérosexuel pour éviter tout risque d’agression sexuelle.
A midi, pour la pause déjeuner, je n’apporte plus de viande dans mes plats, car j’en avais marre de me faire traiter de « carniste », de « spéciste » ou carrément d’arriéré par mes autres collègues – pour la majorité d’entre eux devenus « végans ». Par ailleurs, lorsque je fais les courses au supermarché et que j’ose m’acheter un rare morceau de poulet à 45 euros le kilo, je me fais systématiquement dévisager par les autres clients, emplis de dégoût.
Le soir, tout en grignotant mon bol d’insectes accompagnés de pousses de soja (bien plus écoresponsable que mon bifteck d’antan), je peux enfin me distraire devant un film Netflix : c’est l’histoire de Napoléon, joué ici par Omar Sy, et Joséphine, sa femme, jouée par une actrice mexicaine dont le nom m’échappe. La parité dans ce film est parfaitement respectée et on apprend, par ailleurs, que Napoléon était bisexuel, afro-américain et musulman. Le film a d’ailleurs obtenu 12 oscars, battant ainsi le précédent record de 11 statuettes, remporté par « Titanic », un vieux film qui racontait l’histoire grotesque d’un couple blanc hétérosexuel, voyageant dans un paquebot de luxe au début du XXe siècle.
Le film terminé, je décide de me glisser dans mon lit pour continuer ma lecture du moment « La Gloire de mon parent n° 1 ». (Pour les plus anciens comme moi, ce livre s’appelait autrefois « La Gloire de mon père », et faisait partie de la série « Souvenirs d’enfance », de Marcel Pagnol).
Je vais, d’ailleurs, bientôt attaquer « Le Château de mon parent n° 2 » qui est la suite du premier. J’ai hâte.
Ne riez pas, on y va en courant…
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Avec Laurent , sa femme et sa fille, je suis allé à Oignies, à la Fosse 9-9bis, ancien site minier, très impressionnant.
Le soleil est revenu et nous profitons des étonnants vélos à disposition, à 4 places, tête-bêche, en pédalage inversé, nains ou disproportionnés, etc... !
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18.02.2023 - Yokohama (Japan)
Kleiner Ausflug in den Park mit unerwartetem Zwischenstopp
Heute nutzten wir den sonnigen Frühlingstag, um die Gegend mit den Fahrrädern zu erkunden. Erstes Ziel war der naheliegende Park « Otsuka Saikachido Relics Park », eine archäologische Stätte mit einer alten erhaltenen Siedlung aus der Yayoi-Zeit (5.Jahrhundert v. Chr. - 3. Jahrhundert n. Chr.). Auf dem Weg dorthin ließen wir uns kurzerhand auf einen Umweg ein, um einen anderen Stadtteil zu entdecken, indem sich das ländliche und urbane Stadtbild mischen. Kleine Bauern wirtschaften auf ihren Feldern, während sich Hochhäuser am Horizont abbilden. Nun stand uns ein steiler Aufstieg in den geplanten Park bevor. [Wegen der, für unsere Gegend bekannten, bergigen Landschaft, fahren viele Einwohner hier berechtigter Weise auf E-Fahrrädern.- Wir nicht! 🥵] Nachdem die Bergspitze schon zum Greifen nah war und meine Beine fast versagten, blockierte meine Fahrradkette, wodurch ein Weiterfahren unmöglich wurde. Kleiner Krisenmoment, im wunderschönen Nirgendwo, mit zwei Kindern und nur einem funktionierenden Fahrrad. Zum Glück habe ich immer meinen charmanten Fahrradreparateur dabei, der, nach einigem Fluchen, das Fahrgestell wieder zum Laufen brachte. Kurz darauf konnten wir in eine andere Welt abtauchen und die Überbleibsel einer anderen Epoche bestaunen. [Alles kostenlos übrigens.] Anschließend ging’s in unser Lieblings-Sushi-Restaurant, indem auch die Kinder immer ihr Glück finden. [Nach 5 leeren Tellern gibt es einen Pokéball.] Danach noch ein kleines Eis und Kaffee in der Sonne, bevor wir den Heimweg antraten.
Hier seht ihr ein paar Fotos zur besseren Vorstellung.
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Petite virée au parc avec un arrêt inattendu
Aujourd'hui, nous avons profité de la journée ensoleillée du printemps pour explorer les alentours en vélo. La première destination était le parc « Otsuka Saikachido Relics Park », un site archéologique avec un ancien village préservé de la période Yayoi (Ve siècle avant J.-C. - IIIe siècle après J.-C.). Sur la route nous avons fait un petit détour pour découvrir une autre partie du quartier où se mêlent le paysage rural et urbain. Les petits agriculteurs travaillent dans leurs champs tandis que des immeubles de grande hauteur s’étendent à l'horizon. Puis on se retrouvait face à une grande montée pour arriver au parc. [Yokohama à un paysage très vallonné, cependant de nombreux habitants ici utilisent des vélos électriques.- Nous on en n’a pas ! 🥵] Juste avant qu’on atteignait le sommet, ma chaîne du vélo s’est bloqué et on n’a pas pu continuer. Petit moment de crise, dans le beau nulle part, avec deux enfants et un seul vélo qui marche. Heureusement j’ai toujours mon Life-safer avec moi qui sais aussi réparer des vélos. Au bout d’un long moment il a remis la chaîne en marche. Peu de temps après, on se retrouvait devant les vestiges d'une autre époque qui nous faisaient plonger dans un autre monde. [Gratuitement d’ailleurs.] Ensuite, nous sommes allés dans notre restaurant de sushi préféré, où les enfants eux aussi trouvent toujours leur bonheur. [Une Pokéball au bout de cinq assiettes terminé.] Puis petite glace et café au soleil avant de rentrer.
Voici les photos pour mieux s’imaginer.
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Le pain, un bien précieux
Texte écrit par Josiane Gouvernayre
Autrefois, le pain tenait une place très importante presque respectée dans l’alimentation. Chaque bouchée de nourriture était obligatoirement accompagnée d’un peu de pain et lorsque, enfant, nous n’avions plus beaucoup d’appétit, on nous disait comme par faveur « Mange-le sans pain ». Je n’ai jamais vu jeter ou donner un seul crouton même sec à un animal. Rassis, coupé en tranches fines, il servait à « tremper » la soupe de légumes.
Le dimanche, pendant les restrictions, un ancien camarade de guerre de mon père venait de Lyon à vélo partager notre repas. Je le revois mouiller son doigt pour récupérer les miettes sur la table.
Certaines mères de famille confectionnaient des gâteaux de pain très bons mais un peu bourratifs. Ma grand-mère cuisinait des « côques », un délice, fines tranches enrobées d’œuf battu, cuites à la poêle dans du beurre. Au retour de l’école, vers 17h, quand il faisait très chaud, elle me préparait une « trempotte », morceaux de pain mis à tremper dans de la « piquette » très sucrée.
La majorité des gens traçaient avant de l’entamer un signe de croix sur la croûte. On ne devait jamais le poser à l’envers car il se gagne à la sueur de son front, pas allongé sur le dos. En effet, il faut semer le blé, le moissonner, confectionner croisées et gerbiers, le rentrer à la ferme, le battre, puis conduire les grains au moulin. Ceci, bien sûr, avant l’arrivée des moissonneuses-batteuses.
Tous les quinze jours la mère de famille était de corvée de pain. Elle pétrissait dans la maie farine, eau, levain, sel, puis disposait la pâte dans des corbeilles de paille – les paillasses –, pour la faire lever bien au chaud sous une couverture, puis elle se rendait au four communal où les voisins s’arrangeaient pour cuire le même jour économisant ainsi le bois (chauffer un four est tout un art).
Les briques encore chaudes permettaient de cuire des gratins et de sécher les prunes qui devenaient de délicieux pruneaux. Ensachés, les duvets et les plumes destinés à la confection des oreillers et édredons y étaient mis un certain temps pour que la chaleur restante tue les éventuels parasites et bactéries. L’hiver, les fours communaux utilisés dans la journée apportaient aux vagabonds qui s’y réfugiaient pour la nuit un peu de réconfort.
Le pain n’était pas seulement important pour l’alimentation, il était au cœur de nos liens et de nos vies. Aujourd’hui encore, ne dit-on pas « Un jour long comme un jour sans pain » ?
Albert Samuel Anker (peintre suisse, 1831- 1910), Nature morte avec du pain, du vin et des noix
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Selle Italia Turbo 1980 et Flite 1990, les références de la gamme Héritage
Il existe des produits intimement liés au nom de leur marque et pour Selle Italia on pense forcément Turbo et Flite quand on a commencé le vélo dans les années 80. Cela tombe bien, ces modèles existent toujours dans la gamme Héritage. Pour restaurer un vélo ancien, se monter un vélo moderne avec un look vintage ou simplement retrouver des assises disparues, Selle Italia propose dans sa…
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C’était bien mars
1er mars J’ai essayé de me placer, l'air de rien, pour des ateliers en Master à la rentrée prochaine. J'ai vu une scène qui m'a amusé en voiture : deux animateurs en gilet fluo regroupaient de très petits enfants devant un point de dépôt de verre. Ils donnaient l'impression qu'ils s'apprêtaient à s'en débarrasser. J'ai préparé une salade de chou-rouge en utilisant une mandoline et une espèce de lame courbe super-tranchante. (J'ai été un peu déçu du rendu de l'affiche commandée en ligne.) J'ai parlé tricot en visio avec la mère de João aux Açores. J'ai acheté la nouvelle biographie de Georges Perec. J'ai vu passer des oies sauvages en formation. (J'ai mangé un Snicker au retour de la supérette.) J'ai repris ma série d'affiches pour régler le problème de transparence visible à l'impression. 2 mars J'ai meublé comme j'ai pu un atelier d'écriture qui commence à tourner un peu à vide. On m'a fait cadeau d'une bière, que je ne boirai sans doute pas. On m'a rappelé le nom d'une ancienne copine de fac. J'ai réservé un logement pour dimanche soir prochain. 3 mars Je me suis réveillé, sans réveil, après une nuit parfaite. J'ai lu une petite heure, dans la maison silencieuse. (J'ai composé, machinalement. mon ancien code de carte bleue.) On m'a rappelé ce très beau mot, "tambourinaire". J'ai vu une de ces buses qui veillent au bord des routes fondre sur un talus pour attraper sa proie. (Je n'ai pas trouvé les bonnes références d'étiquettes pour l'expo Dis-moi ton secret.) J'ai résisté à l'achat de petits écouteurs sans fil. J'ai dicté la plupart de ces notes et j'ai trouvé ça assez satisfaisant. (Je n'ai pas plus accroché au nouvel album de Dominique A qu'au précédent.) J'ai testé la nouvelle passerelle d'accès aux quais de la gare (et rien n'est encore fonctionnel.) 4 mars Je me suis levé tôt, j'ai lancé une machine et plié la précédente. J'ai joué avec Benjamine à compter les voitures rouge à l'aller et au retour de son atelier (près de cent cinquante, quand même). J'ai bouiné/bouquiné tout l'après-midi. J'ai ressorti mes photos de classe pour voir combien de noms et de prénoms pouvaient me revenir.
5 mars J'ai traversé les marais, dans la lumière rasante du soleil levant. Je suis allé à la piscine à vélo et j'ai nagé un kilomètre cinq cents. J'ai plutôt bien réussi les tartines du déjeuner. J'ai fait cadeau de deux bières que je n'aurais pas bues. J'ai traversé les vignes, dans la lumière rasante du soleil couchant. J'ai fourré dans mon sac un Perec que je n'avais pas, avec l'autorisation écrite de ma logeuse. L'entrée de la chambre au grenier était une porte de hobbit, qui ne dépassait pas mes épaules. (Le resto asiatique était assez médiocre, mais j'y étais avec Cadette.) 6 mars J'ai parcouru la ville où nous avons vécu et j'ai trouvé qu'elle avait vieilli. J'ai travaillé dans une toute petite pièce sous les toits, entre le chauffage et le thé qui infuse. (Je me suis cogné à la grosse poutre traversante à deux ou trois reprises.) J'ai reçu tard un travail urgent et je l'ai expédié en quelques dizaines de minutes avant d'aller manger. (J'ai travaillé assis, et ça ne m'a pas fait de bien.) Le dessert du restaurant de salades était une tarte renversée à l'ananas et c'était drôlement bon. (Les librairies visitées ne m'ont pas emballées.) J'ai trouvé des étiquettes aux bonnes dimensions pour l'expo. La mer avait des reflets violets. J'ai fait le plein sous la pleine lune. Nous avons rivalisé de commentaires élogieux avec mon hôtesse.
7 mars Réveil sans réveil, et tôt cependant. J'ai avancé dans la lecture inspirante de la bio de Perec. J'ai calé les ateliers à venir. (J'ai à nouveau une petite douleur au niveau des trapèzes.) J'ai fait bureau dans ma voiture. (On a préféré annuler l'atelier du soir.) J'ai évité in extremis les gros bouchons sur la rocade. (J'ai fait un long détour dans la pampa.) (J'ai oublié ma clé USB dans la salle de classe.) On a trouvé une solution pour la récupérer avec l'enseignante. Ma chérie a fait des crêpes. On a bricolé en famille la playlist féminine et impromptue de nos années 90 : The Breeders, Belly, P.J. Harvey, Björk puis, insensiblement, Katerine. J'ai entendu le léger crépitement de la pluie sur le toit. 8 mars J'ai pris la route avec France Culture en grève qui passait Brassens puis aussitôt après, P.J. Harvey. (Il m'a manqué 5 centimes pour m'acheter un deuxième croissant.) J'ai récupéré ma clé USB. J'ai bravé la pluie et la flemme et je suis allé faire du sport. (La flemme m'a vite rattrapé.) 9 mars (Les deux interventions scolaires du matin ont été foireuses.) J'ai mis la main sur le livre québécois que je traquais depuis des mois. (Le type devant moi au resto ponctuait toutes ses phrases de "en mode", de "méga-concept", de "meilleure idée".) J'ai choisi le fondant châtaigne. L'atelier de l'après-midi avec les étudiantes, et la discussion qui s'est poursuivie plus d'une heure après, m'ont requinqué. J'y ai loué la poésie et conchié les poètes. Je me suis couché tôt, et endormi de suite. 10 mars J'ai pris mon temps, tout le matin, et, plus tard, en route, un appel libérateur. J'ai goûté quelques minutes de calme dans l'habitacle protecteur de la voiture à l'arrêt. J'ai regardé l'heure sur la pendule au-dessus du tableau, et la séance était pratiquement finie. Au dernier moment, j'ai tourné à droite pour aller chercher ma fille plutôt qu'à gauche pour aller chercher mon livre. J'ai préparé un riz cantonais maison. 11 mars Je me suis débarrassé (enfin) du vieux short un peu pisseux, élimé et troué qui faisait office (de plus en plus rarement) de pyjama du matin. Je me suis montré raisonnable dans la librairie, différant à un prochain passage l'achat de deux livres, sur les quatre que j'avais en main. J'ai flâné en ville, pour la première fois depuis bien longtemps. (J'ai encore mangé un Snicker en revenant de la supérette.) J'ai dansé avec Benjamine. J'ai fini la biographie de Perec par Burgelin. J'ai lu d'une traite La Rédactrice de Michèle Cohen, l'un des deux livres achetés le matin. (J'ai commencé à taper mon ancien code de carte, avant de me corriger.) J'ai lu Superballe de Philippe Charron dans la soirée. 12 mars J'ai remis la bâche sur les vélos. (Le vent l'a soufflée d'un rien.) J'ai lu Récits d'Ellis Island. J'ai imprimé une carte postale pour Benjamine. (J'ai cherché en vain le titre d'une chanson des années 80.) J'ai lu Sortir au jour, d'Amandine Dhée. J'ai trouvé une course à faire pour occuper la fin de mon dimanche. J'ai vadrouillé dans la pampa, au gré des indications de la voix synthétique de Google Maps. J'ai immortalisé ma première traversée de Blouc. J'ai rapporté notre nouveau tourniquet à cartes postales.
13 mars J'ai commandé les affiches pour l'expo. Nous avons poussé des soupirs d'aise dans les bras l'un de l'autre. Je me suis laissé bercer par Mady Mesplé. J'ai fait une sieste. (Je suis allé m'acheter un sachet d'oursons à la guimauve.) (Je les ai tous mangés.) (J'ai expédié les affaires courantes.) J'ai remis la bâche sur les vélos. Nous avons longé la plage à marée haute. J'ai fait don de ma très vénérable chapka à Benjamine. Je suis sorti lester de chaises et de tables de jardin la bâche sur les vélos, que le vent s'amusait à gonfler. 14 mars Nous sommes allés marcher sur la plage. Nous avons eu la pluie dans le dos. J'ai trouvé un tout petit oursin. (La pluie nous a fait rebrousser chemin, et s'est arrêtée presque aussitôt.) J'ai rapidement bouclé un article en cours. J'ai fait mes emplettes pour les expos à venir. J'ai couru une demi-heure, et fait un quart d'heure d'autres trucs. L'eau de la douche a été chaude tout de suite. (J'ai demandé à ChatGPT de faire un peu de mon boulot.) J'ai mis en page les travaux des étudiantes pour l'atelier de jeudi. Maps m'a fait découvrir un nouvel itinéraire. J'ai récupéré un deuxième présentoir à cartes postales. J'ai dansé sur The Cure avec Benjamine. J'ai fini la lecture du bouquin de Pierre Bayard. 15 mars J'ai vu une étoile de mer et ramassé un nouvel oursin. J'ai fait mes impressions sur post-it pour la petite expo. J'ai reçu Le Matricule des anges. J'ai trouvé quatre livres pas mal à la petite médiathèque. (Je bricole un nouvel atelier pour lundi prochain, mais sera-ce suffisant ?) Notre expo a été annoncée dans la programmation de la grande médiathèque. J'ai trouvé qui solliciter pour le job d'été de Junior.
16 mars J'ai vu le ciel bleu du matin finir son croissant de lune. (Impossible de retrouver mon mètre.) J'ai mis à jour mon curriculum. J'ai changé ma formule d'abonnement au Monde. Ma chérie a retrouvé mon mètre. On a éteint tous les chauffages, et laissé le soleil entrer par les baies ouvertes. L'atelier a été très efficace, avec des renforts bienvenus. J'ai échangé les présentoirs par des isoloirs dans le coffre de la voiture. On a répété avec les étudiants pour la lecture publique. Bratislava a fait son entrée dans la géographie familiale. (Je me suis gavé de sandwichs en rentrant tard de l'atelier.) (Le vrai repas a été de trop.) J'ai dansé avec Benjamine sur sa sélection musicale. On a fait du Air Ping-pong. (Le courant a sauté.) 17 mars Le déplacement de 8h a été déplacé à 11h. J'ai cherché la différence entre cheveux bouclés et cheveux frisés. (Mon changement de formule d'abonnement n'a pas été pris en compte.) (La conseillère me propose l'abonnement plus cher, l'air de rien.) J'ai expliqué à Benjamine toute ouïe comment était censée fonctionner notre Ve République. (J'ai glandé sur le net, pour une récolte évidemment nulle.) J'ai mangé avec les filles. J'ai pris une tisane avec Cadette et parlé philo, lettres et méthodo. J'ai fini Quand tu écouteras cette chanson de Lola Lafon. J'ai dû m'endormir à peine la tête sur l'oreiller. 18 mars (J'ai commencé un roman d'Éric Neuhoff.) (Un couple de bourgeois blasés s'emmerdait à Venise. Un narrateur qui s'emmerdait lui aussi enfilait des phrases courtes qui se voulaient signifiantes. Des références un peu cuistres faisaient office de ponctuation. Leur vie d'éditeurs parisiens semblait de peu d'intérêt. Ils avalaient page après page des cocktails compliqués qui sentaient le pastiche.) J'ai reçu les belles affiches pour l'expo Beaufort. J'ai lu Le capital, c'est ta vie de Hughes Jallon. (J'ai oublié la buchette de chèvre à la caisse de la supérette.) (J'ai mis trop de béchamel dans les croque-monsieur.) (Benjamine nous a dit que sa prof de musique avait proposé d'apprendre Boys don't cry ou Where is my mind, mais que la majorité des élèves de sa classe avait voté pour La Bamba.) Nous avons applaudi, crié et ri au concert des Pixies avec Benjamine. (Sur Arte.) 19 mars Je me suis inscrit aux ateliers d'écriture en ligne de Laura Vasquez. J'ai pu prolonger de quelques jours encore mes emprunts à la bibliothèque universitaire. (Je m'y suis repris plusieurs fois pour resserrer ma branche de lunettes parce que je ne voyais plus l'encoche de la tête de vis.) On a pris le café sur la terrasse pour la première fois cette année, réchauffés par le soleil. 20 mars J'ai bien mené l'atelier que j'appréhendais. J'ai vu une cigogne perchée sur un pylône battre des ailes en majesté. J'ai joué de mes très hautes relations pour les premiers jobs d'été de Cadette. J'ai réalisé qu'à l'exception des expos à accrocher jeudi, je n'avais, pour la première fois depuis très longtemps, aucun travail en cours à m'occuper l'esprit. (J'ai encore boulotté un sachet d'oursons à la guimauve.) En le voyant sortir de chez lui dans son petit maillot de bain rouge, j'ai découvert que le type qui va se baigner tous les jours, toute l'année, quelle que soit la température, s'appelle Monsieur Caille. J'ai photographié la cabane à huîtres de la sortie du pont. (J'ai récupéré une Cadette mécontente d'elle.) (J'ai ruminé une bonne partie de la soirée ma rancœur contre ce gouvernement de jésuites.)
21 mars (J'ai reçu un mail en pleine nuit qui me précisait l'horaire de l'atelier de ce matin (que je connaissais).) (J'ai mis longtemps à me rendormir.) J'ai pris des notes pour un prochain texte. (Ça ne m'a pas aidé à trouver le sommeil.) J'ai retrouvé par hasard le lien d'abonnement à L'Ours Blanc. J'ai évité un ralentissement sur la rocade. J'ai animé une classe avec des élèves plutôt mignons (et une prof franchement énervée). J'ai bouclé l'impression des textes pour jeudi. J'ai récupéré (par téléphone) une Cadette contente d'elle. Je suis revenu de la supérette sans avoir acheté aucune saloperie. 22 mars J'ai repris mes courses de printemps. Des oies sauvages en formation dessinaient une coche parfaite au-dessus de ma tête. Des petits vieux parlaient inflation et prix des carottes râpées. J'ai regroupé tous les livres des éditions Verdier éparpillés au gré des étagères dans une même case de la grande bibliothèque. J'ai acheté trois livres et discuté avec la jeune libraire. J'ai fini l'étonnante lecture de Roman géométrique de terroir de Gert Jonke. J'ai reçu une nouvelle proposition de travail qui m'enthousiasme tout particulièrement. Le nouveau coiffeur m'a pris sans rendez-vous. (Je me suis fait labourer le dos par les espèces de rouleaux à pâtisserie du fauteuil massant.) On n'a pas échangé plus de trois phrases. J'ai lu Les deux dormeurs de Samy Langeraert. 23 mars (Je me suis réveillé assez tôt dans la nuit.) J'ai avancé sur mon texte. (Ça ne m'a pas aidé à trouver le sommeil.) J'ai collé, simplement mais lentement, l'expo de post-its. (J'ai à peine eu le temps de manger un mauvais wrap de distributeur automatique.) L'expo Dis-moi ton secret a été plus simple à installer que ce que je redoutais. (Mes étudiants ont été un peu pénibles.) (On a pété une étagère de la médiathèque en la déplaçant.) On a installé l'expo Beaufort facilement et rapidement. Tous mes achats de petit matériel du matin ont été utiles. J'ai aidé les étudiantes de l'atelier photo qui galéraient dans leur accrochage. (Les verres de jus de raisins m'ont donné encore plus soif.) (Le phare de la bagnole est encore grillé.) (J'ai fini la journée claqué.) 24 mars (Les gars du chantier voisin ont commencé à piquer les murs à 7h35.) Erica Van Horn a publié de nouvelles notes de son journal en ligne après deux mois d'interruption. (Je me suis mis tout seul à la bourre.) (J'ai oublié un bouquin dans la salle de classe.) Ça sentait le jasmin en entrant dans la maison. J'ai fait une sieste. (Mol après-midi.) 25 mars J'ai reçu la première consigne d'écriture des ateliers de Laura Vasquez. J'ai reçu au même moment des nouvelles d'une série de petits bouquins fabriqués il y a quelques années. J'ai répondu à la consigne et envoyé un texte. J'ai écrit un autre texte en prévision de la présentation de mes ateliers de l'an prochain. J'ai torréfié des noisettes. J'ai aidé Junior pour ses demandes de jobs d'été. J'ai préparé quatre burgers maison. J'ai regardé un film slovaque tourné à Bratislava, dans l'espoir d'apercevoir Bratislava. (Toutes les scènes ont été tournées en intérieur et on ne voit jamais la ville.) 26 mars J'ai fini L'école de la forêt de Carla Demierre, dans la maison silencieuse, avec les vagues en bruit de fond. J'ai avancé l'heure de ma montre, de la pendule du four et de la mini-chaîne et de la petite pendule à côté de l'escalier. J'ai lu en un couple d'heures Les Sources de Marie-Hélène Lafon. Je suis allé lester en vitesse la bâche sur les vélos que le vent soulevait davantage à chaque rafale. J'ai lu jusqu'au soir Marcher jusqu'au soir de Lydie Salvaire. 27 mars À en juger par leurs chants, les oiseaux semblaient contents du changement d'heure. (Pour nous, ça a été un peu plus difficile.) J'ai fait une sieste. J'ai eu un premier bon retour de l'expo Dis-moi ton secret. (Je n'ai pas osé dire que je ne venais pas assister à la session d'écoute de podcasts.) J'ai assisté à la session d'écoute de podcasts. Le vernissage s'est bien passé. J'ai discuté avec un gars qui part écrire au Pôle Nord. Mon texte envoyé samedi a été pris dans une revue. 28 mars Oscar, le pôle-nordiste, m'a envoyé son "carnet d'été". J'ai lu d'une traite ce surprenant journal. J'ai senti la terre trembler à 15h34. J'ai fait un selfie et je l'ai envoyé à la revue qui a pris mon texte. (Je n'ai pas vu mon nom sur le déroulé de l'animation de jeudi et, bizarrement, je n'en ai pas été tellement surpris.) J'ai senti la terre trembler à 18h06. 29 mars J'ai discuté de nos petits travaux avec le maçon du voisin. J'ai rallongé ma course de près d'un tiers de sa distance. (Les gars du chantier ont rasé la rose trémière devant la maison.) J'ai honorablement meublé au micro en attendant l'heure exacte du début de la lecture des étudiants. La lecture s'est bien passée. (La directrice de la médiathèque a tiqué sur certains secrets.) Je n'ai pas eu à précipiter mon départ pour prendre le train. J'ai dit au revoir à mes étudiants, nous en avons fini de nos ateliers. Ma chérie et moi avons mangé une part de far sur le port. Nous avons joué et mimé les situations d'un roman de Françoise Bourdin avec Benjamine. J'ai fini Il suffit de traverser la rue d'Éric Faye. 30 mars J'ai laissé les notes claires du piano d'Emahoy Tsegué-Maryam Guèbrou s'envoler dans le salon. J'ai mis des myrtilles fraîches dans mon muesli. J'ai croisé l'ami Louis. (Les trois premières heures de l'atelier m'ont paru au moins deux fois plus longues que les trois dernières.) J'ai fait quelques photos en attendant ma chérie. (J'ai reçu une invitation pour l'inauguration d'un tracteur.) (J'ai trop grignoté avant de passer à table.) J’ai retouché les photos prises.
31 mars Je me suis aperçu que mon jean craquait à l'entrejambe avant mon intervention au lycée. (Je n'ai pas trouvé de place pour me garer.) L'atelier est passé vite. (Je me suis pris une prune.) (J'ai été coincé dans un bouchon.) Cadette m'avait préparé un gratin de coquillettes. (Je n'ai pas la référence pour régler l'amende.) J’ai trouvé un peu de temps après avoir épluché des patates pour mettre au propres les présentes notes.
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