#tu m’as brisé le cœur
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WHAT!??? So you become more famous and then decide you’re too good for your little recipe videos you had on your ig highlights!???
#I TRUSTED YOU#WE ALL TRUSTED YOU#I WAS ABOUT TO CHECK ONE I KNOW YOU POSTED LONG AGO AND REALISED ITS GONE#tu m’as brisé le cœur#the irony of having a song named la recette and then doing this though#LA RECETTE CEST TOI ET MOI ON SAIT DÉJÀ POURQUOI TU PARS À LA FÊTE JE NE PENSE QU’À TOI#(mensonge)#(trahison)#(disgrâce)
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Peut-être que je n’ai pas vraiment envie de t’oublier parce qu’une grande partie de moi t’attend encore. J’attends toujours le jour où tu reviendras me dire pardon. Suis-je si stupide d’en attendre autant ? Honnêtement, je ne veux pas te tourner le dos, même après que tu m’aies quitté. Je suis toujours là, là où tu as laissé mon cœur brisé. Je suis toujours là, à l’endroit où tu as fait tes derniers adieux. Oui, je suis toujours ici à attendre que tu regardes en arrière et que tu me serres à nouveau dans tes bras. Et oui, peut-être que je suis tellement stupide d’avoir fait ça même après que tu aies dit que tu ne reviendrais pas. Est-ce que je te manque parfois, tout comme tu me manques tous les soirs ? Vous arrive-t-il de vous sentir blessé comme je le suis chaque fois que je pense à vous ? Dis-moi, regrettes-tu parfois de m’avoir laissé derrière toi ? Vous arrive-t-il de regretter toutes les paroles blessantes que vous m’avez dites avant de vous en aller ? J’ai tellement de questions dans ma tête que vous seul pouvez répondre. Mais je suppose que tu ne t’en soucies jamais du tout, même si tu sais que j’ai mal. Cela n’a pas d’importance pour toi, même si tu me vois tomber en morceaux. Peu importe pour toi, même combien de fois tu m’as brisé le cœur. Parce que tu sais que je t’aimerai toujours malgré tout ce que tu m’as fait. Et tu as raison, je serai toujours là pour te choisir et t’aimer plus que n’importe qui d’autre. Alors s’il vous plaît, ne me faites plus attendre. Revenez et tenez à nouveau mes mains, serrez-moi plus fort et ne me lâchez plus jamais.
Shiori X
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💙💙
MON GALOPIN
Tu nous quittais le 13 octobre 2010 me laissant anéantie à vie.
Je me recueille devant ton urne chaque soir, et la bougie sera allumée ce soir pour te rendre hommage 🕯️ 🕊️
Merci de tout mon cœur pour tout ce que tu m’as apporté durant ton vivant, cet amour inconditionnel qu’on ne trouve pas chez les humains 🙏🏻 🙏🏻
Je ne t’oublierai jamais, je t’aimerai toujours 💗
(Poème écrit pour tes 20 ans le 12 février 2011)
🤍 MON GALOPIN 🤍
Mon petit cœur, Mon petit amour,
Mon fidèle compagnon, mon ami le plus cher,
Ce 12 février marque pour nous un jour anniversaire,
Celui qui, ce beau jour de 1991, en Ardèche, t’a vu naître,
Tu aurais eu 20 ans aujourd’hui, si seulement tu avais vécu,
Mais la grande roue impitoyable de l’univers ne l’a pas voulu.
Nous espérions tellement l’atteindre ce chiffre de 20,
Pour continuer ensemble vers de beaux lendemains,
Nous voulions tant battre tous les records connus,
Mon petit cœur, mon petit amour, t’en souviens-tu ?
Il y a 2 ans, un AVC sur toi, violemment s’abattait,
Te privant de l’usage de tes pattes, cruellement paralysées,
Devant le pénible spectacle, le désespoir nous envahissait,
Et des torrents de larmes de mes yeux jaillissaient.
Alors qu’à l’unanimité, la grande majorité te condamnait,
Après tant et tant d’efforts déployés et renouvelés,
Durant des heures entières et de longues journées,
Soudain, dans un ultime élan, tu te relevais et tu marchais.
Devant l’étonnement de nos grands yeux écarquillés,
Cet incroyable miracle, de bonheur nous remplissait,
Je t’ai admiré pour cette force unique, cette volonté.
Exceptionnel petit chien, battant, tu l’as toujours été,
Ce jour béni d’entre tous fût le plus beau de ma vie,
Dans cette douloureuse épreuve, tu m’as tant appris.
Cette rage de vivre, depuis, tu l’as toujours gardée,
Le 13 octobre 2010, un nouvel AVC destructeur te frappait,
Cette fois, brutalement et sournoisement, te terrassait,
Enfermant ton petit corps dans une paralysie totale,
Signant ainsi au fer rouge la condamnation finale.
Durant la dernière nuit, tes appels au secours retentissaient,
Et me contraignaient à prendre la décision tant redoutée,
D’abréger tes jours et ta souffrance, et choisir de te délivrer,
Effroyable décision que je ne pourrais jamais me pardonner,
Je le sais, tu voulais vivre encore et ne jamais nous quitter.
Sur la table du vétérinaire, ton petit corps sans vie gisait,
Devant mes larmes de désespoir et ma terrible détresse,
Dans un ultime pleur, tu me suppliais de m’accrocher.
La piqûre contenant le poison mortel ne voulait pas agir,
Sentant mon immense chagrin, tu refusais encore de partir,
Avant que tes yeux et ton cœur ne s’éteignent à jamais,
Me laissant là, abandonnée, impuissante et brisée.
Alors, en hommage à ta force et ton énorme courage,
Comme un emblème, je porte ton collier à mon poignet,
Pour que ton combat ne soit pas vain et ne finisse en mirage,
De me relever et d’être encore plus forte, je te promets,
Afin que ton âme si pure et si belle, puisse vivre en paix.
J’attends maintenant le jour béni de nos retrouvailles,
Ce jour sacré qui nous verra toi et moi à jamais réunis,
Ma seule volonté enfouie au fond de mes entrailles,
Celle de te retrouver enfin pour l’éternité, au paradis.
Je t’aime, à jamais, pour toujours,
Mon petit cœur, Mon petit amour.
💙💙
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🎤 Michel Pépé ~ L’ascension céleste 🎧
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2024, tu as été l’année la plus éprouvante de ma vie, et pourtant, aussi l’une des plus marquantes.
Ces 365 jours m’ont changée, profondément. Tu m’as poussée dans mes retranchements, m’obligeant à faire face à ce que j’aurais préféré ignorer. Je suis tombée, plus d’une fois, et parfois si bas que je pensais ne jamais me relever. Mais, malgré tout, je n’ai jamais laissé la douleur me clouer au sol plus d’une journée.
Tu m’as pris ma plus belle étoile, un morceau de mon ciel. Tu as réveillé des fantômes que je pensais avoir enterrés pour de bon. Tu as compliqué ma santé, comme pour m’offrir une boucle familière, un rappel cruel d’un passé que je connais trop bien. Mais tu ne t’es pas arrêtée là. Entre les épreuves, tu as laissé des traces de lumière. Tu m’as montré que je donnais trop, parfois au détriment de moi-même. Et puis, doucement, tu as placé sur mon chemin des personnes inattendues. Des âmes que je n’aurais peut-être pas remarquées dans une autre vie, mais qui, cette fois, sont restées. Et elles ne se sont pas contentées de passer. Elles ont pris racine dans ma vie et dans mon cœur, m’apprenant que plus jamais je ne serais seule. Désormais, aucun obstacle ne sera affronté sans soutien.
Tu m’as aussi soufflé une vérité brutale : la vie est courte, parfois trop courte. Il faut se recentrer sur ce qui compte vraiment. Et aujourd’hui, en regardant en arrière, je sais ce qu’est l’essentiel : eux. Mes deux petits rigolos. Mes meilleurs amis. Mes amours. Ils m’ont tout appris, ou plutôt, ils m’ont réappris. Car ce n’est pas moi qui les élève, ce sont eux qui m’élèvent. Ils m’apprennent l’amour, le vrai. Pas celui qui blesse, qui ment ou qui écrase. Mais celui qui pardonne, qui endure et qui ne lâche jamais. Avec leurs pansements Pat’Patrouille et Spiderman, ils recouvrent des blessures que je pensais scellées à jamais. Ils me ramènent là où je m’étais perdue, dans cette partie de moi que je ne reconnaissais plus. Ils calment mes colères, apaisent mes peurs, et deviennent mes guides dans ce labyrinthe qu’est la vie. Ils m’apprennent à m’aimer, là où moi, j’avais oublié comment faire. Cette année, ils ont soufflé cinq et deux bougies. Ils remplissent mes jours de rires, de larmes, et d’une tendresse brute, si belle qu’elle en est parfois douloureuse. Alors, pour eux, j’ai tout changé.
Je leur ai offert une maison dans le Sud, bercée par le chant des cigales et l’odeur de la Méditerranée. Et un chalet niché entre trois montagnes, où règnent le silence, les batailles de boules de neige et l’odeur de la fondue. Je voulais qu’ils grandissent entourés de beauté, même quand moi, à l’intérieur, je me sentais brisée.
À force de tout porter, j’ai fini par lâcher prise.
J’ai dansé. Partout. Dans la rue, sous la pluie, debout sur une table, dans mon salon avec eux, sous la neige, dans les couloirs d’un hôpital, ou pieds nus sur le sable. J’ai dansé quand tout semblait s’écrouler, pour oublier que parfois, la vie est un cyclone qui emporte tout sur son passage.
Et au milieu du chaos, j’ai appris à respirer.
Je me suis envolée, loin. Nouvelle-Calédonie, Écosse, Dolomites, Rome, Londres, Bilbao, Majorque, Genève. J’ai fui, un peu, et en fuyant, j’ai retrouvé quelque chose que j’avais perdu : moi-même.
2025, je t’attends. Je sais que tu ne me ménageras pas. Je sais que tu apporteras ton lot de tempêtes. Mais cette fois, je suis prête. Je suis fatiguée, c’est vrai, mais je suis aussi pleine d’une étrange sérénité. Cette année, je vais continuer à me reconstruire. Et tu verras, cette version de moi sera belle.
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à toi
Je me le promets. Je me le promets pour de vrai.
Je me promets de te laisser partir. Je me promets de te laisser t’en aller, comme tu me l’as demandé.
Cela fait des semaines, des mois, plus d’une année que je mène une lutte contre moi-même, entre le cœur et la raison. Quand l’un te veut auprès de lui, l’autre me supplie de te laisser partir. De te laisser appartenir au passé, là où tu as existé et brillé si fort qu’un futur sans toi me semble impossible.
Oui, on s’est aimé fort, si fort, peut être un peu trop fort pour ce monde qui a pourtant besoin de douceur et de calme. Les tempêtes ne peuvent pas durer éternellement, elles ne doivent être là qu’un temps. Et toi tu as été là, tout près de moi, à raviver la flamme et l’essouffler l’instant d’après.
Je ne t’en veux pas. Nous avons fait du mieux que nous pouvions pour nous aimer correctement. Nous avons affronté des tempêtes trop violentes, trop destructrices, qui ont surement eu raison de nous. Mais au-delà de tout, c’est nous-même que nous avons dû affronter. Toi et moi, tes blessures et les miennes. Deux cœurs qui s’aiment, mais qui s’aiment mal.
Je n’oublierai jamais à quel point tu m’as rendu heureuse. A quel point t’avoir rencontré a bouleversé mon existence car il n’y a qu’auprès de toi que je me sois sentie aussi vivante. Tu m’as appris à sourire, à rire comme jamais je n’avais pu le faire avant toi. Tu as été mon oxygène, et sans aucune difficulté je peux le dire ; tu as été ma raison de vivre. Quand tout mon monde s’est écroulé, je n’avais plus que toi, je ne voyais que toi. Tu m’as redonné de l’élan quand je ne savais plus courir, tu m’as redonné des raisons de rire quand je me terrais dans le silence.
Jamais je n’oublierai les sentiments que j’ai éprouvé pour toi, à quel point ils étaient forts et intenses et de quelle manière j’aurais tant voulu continuer à t’aimer. Souvent je pense à ce qu’on aurait pu être si on avait lutté encore un peu plus contre la vie. Mais la réalité, c’est que cette séparation était nécessaire pour nous permettre de nous connaître, pas en temps que couple, mais en tant que personne. Toi avec toi, moi avec moi.
Car en dépit de tout l’amour que tu m’as apporté et de tous les sourires que j’ai pu t’adresser, je me souviens maintenant des larmes, des cris, de mon cœur qui s’est brisé à maintes reprises quand je voyais notre amour se détruire sans que nous puissions faire quoique ce soit pour stopper sa chute. Nous n’étions pas assez fortes pour lutter contre ça, ou peut-être que nous ne devions finalement pas être « la personne ». Peut-être que le bonheur est ailleurs. Auprès d’une autre âme, auprès d’un autre cœur, auprès d’un autre corps.
Ces mots sont durs à écrire et pourtant, je me dois de les accepter. Parce qu’ils reflètent ta réalité. Tu es partie, tu es partie quand je te suppliais de rester. Tu m’as laissé seule alors que j’avais tant besoin de toi. Tu m’as dit que je n’étais peut-être pas l’amour de ta vie, et que tu n’arrivais plus à me considérer comme tel. Tu m’as dit que tu revenais sur toutes tes paroles car elles avaient été prononcées quand tu m’aimais encore. Sans rien dire, tu venais de tout dévoiler. Tu ne m’aimais plus, tu ne m’aimes plus. Ta vie est ailleurs, auprès d’une autre, alors que j’attends inlassablement ton retour, me persuadant que tu ne fais pas partie de ces âmes à chuchoter des promesses sans les penser au plus profond de ton être. Mais la réalité c’est que tu es comme ça. Tu fais partie de celles-là.
Je ne t’en veux pas d’avoir tourné la page. Je m’en veux d’avoir été assez folle de toi pour croire que tu aimais de la même manière que moi. Parce que quoiqu’il arrive, quoiqu’il puisse se passer, c’était toi, ça l’est et ça l’aurait toujours été. Car tu aurais toujours été mon choix. Toi.
Mais je me promets de me choisir, cette fois. Quand toi tu ne l’as pas fait, quand toi tu m’as délaissé et que tu as décidé de t’en aller. Je me promets de me choisir assez fort pour ne pas oublier à quel point notre histoire, certes passionnelle, était accompagnée de trop d’orages.
Pour me rappeler toutes ces fois où tu n’as pas su me faire confiance. Toutes ces fois où tu me croyais capable d’entretenir de l’ambiguïté avec mes plus proches amis. Toutes ces fois où tu m’as demandé de changer, de cesser de me comporter comme je l’avais toujours fait avec eux. Toutes ces fois où tu ne m’as pas soutenu quand j’en avais le plus besoin, car ta peur du changement et de l’évolution étaient plus importantes que ma construction personnelle. Me rappeler de toutes ces fois où tu m’as fait me sentir comme une moins que rien car ta jalousie était justifiée, car fouiller dans mes affaires était banalisé, car ne pas me faire confiance alors que je te donnais tout n’était pas suffisant. Toutes ces fois où tu m’as fait sentir que j’étais un poids parce que je ne respirais pas la joie de vivre comme toi tu le faisais. Parce que j’étais anxieuse, rêveuse, et que je me questionnais sur ma propre existence. Toutes ces fois où j’aurais eu besoin que tu me soutiennes mais où tes blessures prenaient toute la place.
Pour toutes ces fois où je me suis sentie mal d’être qui j’étais, je me promets de me choisir, cette fois. Tu ne seras plus ma priorité. Tu ne seras plus ma fatalité. Si la vie doit se faire sans toi, elle se fera. Je ne quémanderai plus ton amour, je ne chercherai plus ton attention, je n’attendrai plus rien de toi, ni ta bienveillance, ni ton souci, ni ton amour. Je tournerai la page, et comme toi un jour, je me dirai « je ne l’aime plus ».
Tu resteras toujours au creux de mon âme, parce que tu as pris un bout de mon cœur en t’en allant. Mais j’arriverai à penser à toi sans m’effondrer parce que tu n’es plus là. J’accepterai que tu ais eu ta place dans ma vie à ce moment précis, mais que tu ne dois plus en faire partie.
Et puis, si un jour nos chemins se recroisent, je souhaite que ce soit dans de meilleurs conditions, pour une meilleure vie.
Mais je me promets de ne plus attendre ce moment. Je me promets de ne plus t’attendre, mon amour.
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Victor Hugo a écrit trois cents lettres d’amour à Juliette...
Victor Hugo à Juliette Drouet
21 mai 1844
Que veux-tu que je t’écrive ? Que puis-je t’apprendre que tu ne saches ? N’es-tu pas au commencement et à la fin de toutes mes pensées ? O ma bien-aimée...
— Lis donc ce qui est en moi, et vois comme je t’aime.
Tu as été longtemps ma joie ; maintenant tu es ma consolation. Ton regard est si charmant, ton sourire est si ineffable et si doux, tu répands autour de toi un tel rayonnement de grâce, de dévouement et d’amour que j’oublie mon deuil et que je sors de ma nuit en te regardant ! Tout frappé et tout brisé que je suis, il me semble, quand je suis près de toi, qu’il peut encore entrer un peu de lumière dans mes yeux et un peu de bonheur dans mon âme ! — Je t’aime, mon pauvre ange ! Tu as tous les trésors qu’une femme peut avoir dans le cœur et dans l’esprit. Tu es riche, va ! Tu t’es élevée par le plus noble amour à la plus haute vertu. Toi qui m’as ôté tant de jours de deuil, toi qui m’as fait tant de jours de fête, aie un jour de fête aujourd’hui ! Sois heureuse comme tu es bénie ! sois heureuse comme tu es bonne ! Sois heureuse comme tu es aimée ! Écarte de ton beau front et de ton grand cœur les petits chagrins du moment, les ombres, les nuages qui passent ! Tu mérites le ciel. Je voudrais que Dieu te le donnât sans t’ôter à moi ! Qu’il te fît ange en te laissant femme !
— Je t’aime ! —
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here it is, the French translation I promised
Quand j’étais un jeune garçon
Mon père m’a emmené dans la ville
Pour voir une fanfare
Il a dit, « Fils, quand tu seras grand
Seras-tu le sauveur des brisés
Des battus et des maudits? »
Il a dit, « Les vaincras-tu?
Tes démons, et tous les non-croyants
Les plans qu’ils ont fait? »
« Parce qu’un jour, je te quitterai un fantôme
Pour te mener dans l’été
Pour rejoindre la parade noire »
Quand j’étais un jeune garçon
Mon père m’a emmené dans la ville
Pour voir une fanfare
Il a dit, « Fils, quand tu seras grand
Seras-tu le sauveur des brisés
Des battus et des maudits? »
Parfois j’ai l’impression
Qu’elle veille sur moi
Et d’autres fois je pense que je devrais partir
Et à travers tout, les hauts et bas
Les cadavres dans les rues
Et quand vous ne serez plus là, nous voulons tous que vous sachiez
Nous continuerons, nous continuerons
Et même si vous êtes morts et partis, croyez-moi
Votre souvenir continuera
Nous continuerons
Et dans mon cœur je ne peux le contenir
L’hymne ne l’expliquera pas
Un monde qui vous fait tituber
Des rêves décimés
Votre misère et haine nous tueront tous
Alors peignez-le en noir et reprenez-le
Crions-le fort et clair
Défiants jusqu’à la fin, nous entendons l’appel
À continuer, nous continuerons
Et même si vous êtes morts et partis, croyez-moi
Votre souvenir continuera
Nous continuerons
Et même si vous êtes brisés et vaincus
Votre veuve fatiguée marche toujours
Encore et encore, nous passons à travers les peurs
Oh, ah, ha
Les visages déçus de vos pairs
Oh, ah, ha
Regardez-moi donc, car je n’en ai rien à faire
Faire ou mourir, vous ne me forcerez jamais
Parce que le monde ne prendra jamais mon cœur
Essayez donc, vous ne me briserez jamais
Nous voulons tout, nous voulons jouer ce rôle
Je n’expliquerai pas, ni ne m’excuserai
Je n’ai pas honte, je vais montrer mes cicatrices
Applaudissez pour tous les brisés
Écoutez bien, parce c’est qui nous sommes
Juste un homme, je ne suis pas un héros
Juste un garçon, qui devait chanter cette chanson
Juste un homme, je ne suis pas un héros
Je m’en fous
Nous continuerons, nous continuerons
Et même si vous êtes morts et partis, croyez-moi
Votre souvenir continuera
Vous continuerez
Et même si vous êtes brisés et vaincus
Votre veuve fatiguée marche toujours, oh
Faire ou mourir, vous ne me forcerez jamais
Parce que le monde ne prendra jamais mon cœur
Essayez donc, vous ne me briserez jamais
Nous voulons tout, nous voulons jouer ce rôle (nous continuerons)
Faire ou mourir, vous ne me forcerez jamais (nous continuerons)
Parce que le monde ne prendra jamais mon cœur
Essayez donc, vous ne me briserez jamais
Nous voulons tout, nous voulons jouer ce rôle (nous continuerons!)
#emo brainrot#mcr#wttbp#march 22#i shall pretend I posted this before midnight#song translation#Spotify
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WILLOW FANFIC STORY
PART 13
LA PROMESSE RENOUVELEE
Kit se tenait devant Jade, son cœur déchiré entre la colère et la douleur. Serrant le bracelet dans sa main avec une telle intensité que cela accentuait la blessure et le déchirement qu’elle s’efforça d’ignorer. Leurs regards portaient les traces de leurs émotions passées. Le souvenir brûlant de leur nuit d’amour restait gravé dans l’esprit de la jeune princesse. Elle désirait prendre Jade dans ses bras, l’embrasser tendrement et partager de nouveau cet amour qui les avait unies, mais la souffrance de l’abandon la retenait. Elle voulait comprendre pourquoi elle avait fait ce choix, pourquoi l’avait-elle laissée ? Kit sentait l’amertume et la tristesse bouillonner en elle. Finalement, elle murmura d’une voix brisée « Jade, ton visage. »
Elle se retourna brusquement, la rage dans ses yeux, face à Scorpia « Que lui as-tu fait ! »
« Rien. Elle a juste retrouvé sa véritable famille et pris conscience de qui elle est réellement. » Répondit fermement Scorpia.
Kit se sentait déconcertée, elle ne reconnaissait plus celle qu’elle aimait. La jeune chevalier ne portait plus les couleurs de Tir Asleen. Son visage était peinturé de motifs étranges. Ses yeux encadrés par d’intrigants losanges, la rendaient mystérieuse et fascinante. Chaque losange tracé avec finesse semblait être une fenêtre ouverte sur les recoins les plus profonds de son âme, son courage, sa souffrance, les épreuves qu’elle avait dû affronter et les choix difficiles qu’elle avait dû prendre. Un récit d’adversité, de bravoure et de sacrifices.
Alors que Kit restait silencieuse, luttant pour ne pas sombrer, la fatigue la submergea, elle chancela, mais avant qu’elle ne céda, Jade la prit dans ses bras « Je suis là, je te tiens. » murmura-t-elle, tout en se dirigeant vers sa tente.
L’atmosphère était intense, mêlant tendresse et incertitude. Au moment où Jade s’approcha pour lui prodiguer des soins, Kit refusa, la douleur était encore trop vive. La jeune Bone Reaver percevait toute la détresse dans son regard, cette souffrance que son départ avait provoquée. « Laisse-moi te soigner. » S’exprima-t-elle tendrement.
« Comment peux-tu guérir une blessure que tu as causée. Tu m’as abandonnée après que toi et moi nous… Sais-tu ce que j’ai ressenti lorsque je me suis réveillée sans toi à mes côtés ! La colère mais le pire fut cette douleur qui m’a compressé le cœur comme dans une enclume. » Répondit la princesse, la voix brisée.
— Je n’ai jamais eu l’intention de te faire du mal. Je m’en veux terriblement. Ne pense pas que je sois partie le cœur léger.
— Je ne sais plus qui tu es. Tu portes leurs couleurs, tu leur ressembles tant.
— Le sang qui coule dans mes veines est celui du général Kael, mais ce que je ressens pour toi, depuis toujours, est ancré dans mon âme.
Jade prit doucement la main de Kit, qui finit par accepter son aide, sentant la peau douce et chaude contre sa paume. Leurs doigts se joignirent, déclenchant un frisson dans le corps de la jeune princesse.
En voyant la main ensanglantée, elle ne put s’empêcher de ressentir de la culpabilité. Le collier, maculé de sang, au centre de la plaie, reflétait toute la souffrance de son amante « Pourquoi t’es-tu infligé une telle douleur. »
« Pour ne pas oublier. » Répondit-elle d’une voix faible chargée d’émotions.
« Ça va faire mal. » Le ton de la jeune Bone Reaver se voulait rassurant et doux.
Kit hocha légèrement la tête, les yeux fixés sur le visage de sa dulcinée. La tension entre elles était pesante, mais il y avait également un désir de briser les barrières, de trouver un moyen de se retrouver.
Lorsque Jade appliqua le désinfectant, une légère sensation de brûlure se fit sentir. Kit ferma brièvement les yeux, pour contenir cette douleur, pendant que Jade l’observait attentivement. Elle savait que soigner cette blessure allait bien au-delà d’un simple bandage ; elle devait également apaiser la fracture émotionnelle qu’elle avait causée.
Après avoir soigné sa main, elle prit le collier, le nettoya méticuleusement et le passa doucement autour du cou de la princesse.
Leurs respirations s’entremêlaient, l’espace entre leurs visages se réduisait lentement. Chaque millimètre rapprochait leurs lèvres. Cependant, avant qu’elles ne purent sceller cet instant par un baiser, Kit recula légèrement, incapable de se laisser aller complètement.
Jade avait bien conscience que les blessures du passé ne pouvaient être effacées d’un simple geste. Elle lui caressa tendrement la joue tout en murmurant « Je ne t’abandonnerai pas. Je serai là, à ton réveil, à tes côtés. »
« Pourtant tu l’as fait. Tu as trahi notre serment. » Submergée de désir et de peur, Kit cherchait des signes de vérité dans le regard de sa compagne.
« Je n’ai jamais trahi notre serment Kit, tout comme je ne briserai pas celui-ci. Je sais que nos chemins ont été tortueux, mais mon cœur et mon engagement envers toi sont sincères. »
Juste au moment où Jade se leva, prête à partir, le cœur lourd, elle sentit une main douce attraper la sienne, la retenant. Son regard se posa sur celui de la princesse, rempli d’une profonde intensité émotionnelle. « Je ne peux nier ce que je ressens pour toi, Jade. Même si tu m’as brisé le cœur, je n’arrive pas à te détester. » Avant qu’elle n’ait pu réagir, Kit scella l’espace entre elles dans un baiser doux et intense.
Tout d’abord surprise, la jeune Bone Reaver se laissa transporter par cette passion et ce désir qui s’emparaient d’elle.
Après un moment suspendu dans le temps, leurs lèvres se séparèrent doucement, mais le contact physique persista. Leurs fronts se touchèrent, et les yeux de Jade plongèrent dans ceux de sa Bien-aimée, reflétant intensément l’amour et la passion.
« Avançons ensemble. » Murmura Kit d’une voix incertaine.
Jade laissa échapper un sourire, sentant son cœur s’emballer sous un mélange de joie et de soulagement. Doucement, elle prit le visage de Kit entre ses mains avant de l’embrasser. La princesse ne résista pas. Le contact de ses lèvres sur les siennes, raviva un plaisir ardent, embrasant chaque parcelle de son corps.
Leurs mains se lièrent, explorant doucement chaque centimètre de peau, cherchant à se connaître à nouveau après cette douloureuse séparation. Les émotions trop longtemps retenues, furent libérées dans un acte d’amour profond et intime. Les vêtements tombèrent avec une délicatesse presque timide, révélant leurs corps nus à la lueur tamisée. Chaque geste était rempli de respect, cherchant à offrir autant de plaisir qu’à en recevoir. Lorsque les mains de Jade caressèrent sensuellement le corps de Kit, cette dernière laissa échapper ses premiers gémissements d’un délice que le contact de ses doigts provoquait sur sa peau. Elle répondit par des effleurements doux, explorant le corps de son amante avec une tendresse nouvelle. Dans un élan de passion et d’amour, elles s’abandonnèrent l’une à l’autre, trouvèrent un moyen de se rapprocher et de guérir ensemble.
Alors que la nuit avançait, leurs gestes devinrent plus affectueux, plus lents. Kit détourna son regard à un moment donné, submergée par une multitude d’émotions contradictoires. Ne voulant pas laisser les ombres du passé ternir cet instant, Jade prit délicatement le visage de sa partenaire entre ses mains « Regarde-moi. Aie confiance en moi, en nous. ». Elle plaça sa main dans celle de Kit, entrelaçant leurs doigts, renforçant ainsi leur serment. Chaque baiser était une promesse. Chaque murmure de plaisir qui s’échappait des lèvres de son amante était une mélodie envoûtante pour la jeune Bone Reaver, attentive à chaque réaction de sa partenaire. Explorant chaque parcelle de sa peau avec une tendresse qui reflétait son désir de la chérir. Jade savait exactement comment offrir du plaisir à Kit.
Le lit devint leur sanctuaire où elles s’aimèrent avec intensité. Elles avaient trouvé le chemin l’une vers l’autre. Kit se blottit contre Jade, laissant son souffle se calmer peu à peu. Elle laissa ses doigts effleurer la douce peau de sa dulcinée. La quiétude de ce moment, semblait l’encourager à exprimer ce qu’elle ressentait tout en essayant de chasser ses angoisses. Dans un murmure à peine audible, elle laissa échapper les mots qui pesaient sur son cœur « Je t’aime. »
Elle pensait que Jade s’était endormie. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres.
Alors qu’elle se sentait apaisée, enlacée dans les bras chaleureux de son amante, Kit fut soudainement submergée par une anxiété naissante. Ses muscles se crispèrent et sa respiration devint irrégulière. Des convulsions secouèrent son être tout entier.
Jade qui la serrait tout contre son cœur, sursauta, alertée par ses mouvements brusques. Elle prit doucement le visage de Kit entre ses mains afin de la rassurer et comprendre la source de sa détresse.
« Kit, c’est moi, Jade. Réveille-toi mon amour. Regarde-moi, tout va bien. Je suis là avec toi. Respire doucement. »
Bien que les tremblements de la jeune femme se calmaient, ses yeux trahissaient une certaine terreur.
« Elle… Elle m’appelle. » Dit-elle d’une voix remplie d’inquiétude.
Jade arqua un sourcil, confuse « Qui t’appelle ? »
Elle hésita un instant avant de répondre, cherchant du réconfort auprès de sa Bien-aimée. « Ma grand-mère. Je vois son visage, j’entends sa voix, c’est tellement réel. J’ai l’impression de perdre le contrôle de moi-même, comme si elle m’attirait vers les ténèbres, comme si elle m’attendait. » Elle marqua une courte pause et fixa sa compagne. « Et si j’étais comme elle. »
Jade caressa tendrement la joue de sa dulcinée, lui murmurant des paroles réconfortantes. « Écoute-moi mon amour, tu n’es pas comme elle. Tu es bien plus forte que tu ne le penses. Ton cœur est pur. » Elle l’embrassa sur le front. « Nous affronterons cette épreuve ensemble. »
Les deux amantes se serrèrent l’une contre l’autre, conscientes que la bataille contre les ténèbres ne faisait que commencer. Jade resserra son étreinte, enveloppant Kit dans un geste protecteur. Cherchant à la préserver de la présence maléfique de Bavmorda qui hantait ses nuits. Dans son étreinte, elle était prête à affronter les ténèbres qui menaçaient d’emporter son amour.
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Je pourrai dire que tu m’a brisée le cœur mais tu as détruit tellement plus que ça. Je n ai pas besoin de ta sympathie, je veux juste me retrouver.
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Je pensais que j’étais si bien, si tranquille, que j’avais surmonté ce que j’ai ressenti pour toi il y 3 ans déjà là, mais non, après t’avoir vu, tenu dans mes bras, et embrassé par dernière fois, j’m’suis rendu compte de que tous les sentiments que j’avais pour toi continuaient à brûler comme jamais, mais aussi j’au dû commencer à.
Du coup, c’était pas la tromperie qui m’a déçu, c’était moi là qui t’a permis de rentrer dans ma vie et t’a laissé de faire avec elle ce que tu voulais, comme toujours.
J’ai cœur brisé, à cause de toi, tu m’a laissé à nouveau avec le cœur en pièces, et le pire de tout, c’est pas ta faute, mais avec cette fois, tu m’as tellement tué!
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Pour Toujours | Jamais - Chrissy Cunningham [2/2]
Stranger Things Masterlist
Partie une
Partie une - deux (version anglaise)
Résumé : Six ans plus tard, tu retrouves Chrissy à Lover's Lake.
Warnings : queerphobie et biphobie intériorisées, angst, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.1k
Chanson qui m'a inspiré : Back To You par Selena Gomez
“Retrouvons-nous à cette date dans six ans à Lover's Lake. Peu importe ce qu'il se passera, tu seras gravée dans mon cœur, pour toujours.
Chrissy”
Tu relis ces mots pour la millième fois. Tu les connais par cœur. Tu les as tellement observés que tu pourrais les reproduire sur une nouvelle feuille à l’identique. Le bout de papier s’est un peu abîmé avec le temps et avec toutes les fois où tu l’as déplié et replié. Tu sais que c’est stupide, mais pour toi, ce papier répresente tout. Il t’a apporté plus de réconfort que tu voudrais l’admettre.
Tu regardes encore les mots “pour toujours” quand on te l’arrache des mains. Tu te retournes et vois Eddie te regarder avec une expression impassible.
-Je croyais que t’avais jeté ce maudit papier.
-J’allais le faire, te défends-tu, le faisant lever les yeux au ciel.
-Quand t’aurais quatre-vingt ans ?
-Tu peux pas comprendre, Eddie.
-Je comprends très bien. T’as passé ces six dernières années à te torturer l’esprit à relire ce stupide mot écrit par une fille qui t’a brisée le coeur, dénonce Eddie en mettant le papier sous tes yeux.
-Tu me donnes l’impression d’être plus désespérée que je ne le suis.
-J’espère que tu ne penses pas réellement à aller la retrouver demain.
-Je suis juste tombée sur le papier par hasard en fouillant un tiroir, mens-tu.
-J’ai redoublé trois fois au lycée, mais je suis pas con, Y/N. Dois-je te rappeler que Chrissy est même pas là ? Et sachant que ses parents et son frère sont partis en vacances il y a une semaine, elle va sûrement pas revenir demain et puis, tu sais même pas à quelle heure tu dois la rejoindre. Ça va être une perte de temps.
-Qu’est-ce que t’en sais ?
-Ça parait logique.
-Ecoute, je sais que c’est idiot, mais j’ai besoin d’y aller demain. J’ai besoin de tourner la page et je sais que je pourrai le faire seulement si j’y vais. Si elle vient demain, on pourra mettre les choses au clair une bonne fois pour toute et si elle ne vient pas comme tu le penses, je serai sûre qu’elle ne m’a jamais aimé, expliques-tu d’un air détaché.
-Le fait qu’elle t’ait brisé le cœur il y a six ans et ne t’ait pas dit “je t’aime” en retour ne t’ont pas suffit comme preuve ?
-Tu te sens obligée de me le rappeler à chaque fois ? te plains-tu en passant une main sur ton visage.
-J’ai l’impression que tu l’oublies souvent, alors oui.
-Crois-moi, je ne suis pas prête d’oublier ce moment.
-Alors, ne te fais pas plus de mal et n’y vas pas demain.
-J’en ai besoin, Eddie, insistes-tu, il ouvre la bouche, mais tu l’interromps. Pendant six ans, cette promesse était dans mes pensées et je sais que si je n’y vais pas, je vais le regretter. En y allant, je pourrai enfin mettre ma relation avec Chrissy dans le passé.
-Je veux juste pas que tu souffres plus, avoue-t-il d’une voix plus douce.
-Je sais, mais je dois le faire. J’ai juste besoin de parler une dernière fois avec elle, mais je ne retournerai pas avec elle, sois rassuré.
Devinant qu’il ne pourra pas te faire changer d’avis, Eddie abandonne et te rend le papier. Après l’avoir repris, tu le replis délicatement et le ranges dans le tiroir de ta table de chevet.
En te réveillant le lendemain, tu as une boule au ventre. Tu sais que sois tu vas ressentir enfin un apaisement ou avoir ton coeur brisé à nouveau. Ce manque de juste milieu fait que tu appréhendes le moment avec Chrissy. De plus, le fait de ne pas avoir l’horaire sur le papier ne t’aide pas à réduire ton anxiété. Tu imagines que tu dois retrouver Chrissy à peu près à la même heure que la dernière fois où tu l’as vue, mais dans le doute, tu vas partir plus tôt.
Toute la journée, tu penses à ce que tu vas lui dire. Tes scénarios passent de discours romantiques à énervés à tristes. Tu ignores ce que tu veux lui dire, même si tu sais que tu as besoin de la voir une dernière fois. Quand c’est le milieu d’après-midi, tu commences à te préparer. Tu changes plusieurs fois de tenues, de maquillages. Parfois, une partie de toi se dit que tu n’as pas à te casser la tête autant, mais une autre partie ne veut rien laisser au hasard. Quand tu es satisfaite du résultat, tu prends ta voiture, direction Lover’s Lake, direction le moment que tu as attendu pendant six ans.
En arrivant, tu ne trouves personne. Tu regardes ta montre et vois qu’il est seulement cinq heures et demie. La dernière fois que tu as vu Chrissy, il était environ sept heures. Tu es en avance, si ta théorie sur l’horaire est juste. Tu restes d’abord dans ta voiture, écoutant la radio, espérant faire passer le temps plus vite. Quand tu n’en peux plus des derniers hits de l’été, tu coupes le son et sors prendre l’air frais. Tu marches jusqu’au lac et recommences à penser à ce que tu vas dire à Chrissy, si elle vient. À chaque petit bruit, tu sors de tes pensées et regardes à tes côtés, espérant la voir arriver.
Quand il est enfin sept heures, tu regardes la route menant au lac, espérant apercevoir Chrissy arriver. Tes mains deviennent moites au fil des minutes, tu joues avec tes doigts, appréhendant le moment où tu reverras son visage. Toutefois, une heure plus tard, tu es toujours confrontée au même paysage. Chrissy n’est toujours pas là et n’arrivera sûrement pas. Ton cœur se serre en réalisant qu’Eddie avait raison. Tu soupires et secoues la tête, t’en voulant de lui avoir permis de te blesser une dernière fois. Contrairement à il y a six ans, la tristesse est moins forte. La colère est l’émotion contrôlant ton corps. Tu marches jusqu’à ta voiture, pressée. Tu poses ta main pour ouvrir la portière quand tu entends une voiture arriver rapidement. Tu regardes en direction du bruit et vois une petite voiture qui a pour conductrice Chrissy Cunningham. Elle freine d’un coup et n’attend pas avant de sortir. Elle crie ton prénom en te voyant et cours vers toi.
-Dieu merci, t'es toujours là ! s’exclame-t-elle, à bout de souffle. Je suis désolée, mon vol était en retard et il y avait des bouchons sur la route. J’avais peur que tu sois déjà partie ou que tu ne sois pas du tout venue.
-Je pensais que tu serais celle à ne pas venir, rétorques-tu. Je me disais que ton ou ta partenaire ne voulait sûrement pas que tu retrouves ton ex.
-Je ne suis avec personne, répond Chrissy d’une voix posée.
-Alors tu as seulement eu des expériences à la fac, rien de sérieux ? demandes-tu, sèchement.
-Je ne suis sortie avec personne, en fait.
-Alors tout ce discours dramatique qui m'a fait du mal pour rien ?
-Il n'était pas pour rien, j'avais réellement besoin d'être seule, insiste Chrissy en s’avançant vers toi.
-Pourtant, j’avais plus l’impression que tu voulais embrasser d’autres personnes tout en me gardant sous le coude.
-Bien au contraire. Je te voulais, mais j'étais si perdue que je ne savais pas quoi faire ou dire pour expliquer ce dont j’avais besoin. Et puis, j'avais peur de te faire plus de mal en restant avec toi, c’est pourquoi j’ai préféré rompre.
-Et ça en valait la peine ? questionnes-tu en serrant tes bras sur ta poitrine.
-Même si j'en ai souffert, oui, affirme Chrissy en se rapprochant un peu plus de toi. Écoute, Y/N, il y a six ans, je ne savais plus où donner de la tête, toutes mes émotions étaient contradictoires et je n'arrivais pas à les comprendre, à me comprendre. J'étais totalement attirée par toi, mais je trouvais certains gars objectivement attirants. Je me disais que je ne pouvais pas ressentir d'attirance pour un garçon et une fille et je n'arrivais pas à comprendre laquelle était fausse puis, j'ai rencontré des amis à la fac et ils m'ont fait comprendre que tout ce que je ressentais était normal. Grâce à eux, j'ai compris que je suis bisexuelle. Mais après, j'ai réalisé que je ressentais tellement de honte envers qui j'étais et c’est à cause de cette honte que je voulais tellement m’éloigner de toi. On se serait sûrement séparées à un moment à cause de la distance, on ne peut pas le nier, mais je ressentais tellement de honte par rapport à mes sentiments que je t’ai repoussé et j’ai ruiné notre relation. Sur le moment, rompre semblait être la solution la plus facile, mais j’en ai aussi souffert. Tu n’as pas idée.
-Comment tu veux que je te croie alors que deux jours après que t’aies rompu, tu es venue chez moi rendre toutes mes affaires ? Tu n’avais pas l’air de souffrir alors que moi, je me suis endormie en pleurant pendant des mois, vocifères-tu.
-Je te promets, le moment où j’ai tout arrêté, je voulais revenir vers toi et dire que je regrettais, que je ne voulais pas te perdre, mais je n’arrivais pas à assumer mes sentiments pour toi, alors je n’ai rien fait.
-Tu aurais pu me parler de tout ce que tu ressentais, tu sais très bien que je ne t’aurais jamais jugé. Je t’aurais aidé ! rétorques-tu, d’une voix tremblante.
En entendant l’émotion intonation, Chrissy sent son cœur se serrer, sachant qu’elle est la raison de ta souffrance.
-Je le sais maintenant, mais à l’époque j’avais cette peur que ça te repousse, car tu avais l’air si à l’aise avec ta sexualité. Tu n’avais pas peur de m’embrasser ou de me dire des mots doux alors que quand je t’embrassais, j’avais l’impression que c’était la meilleure chose, mais dès que j’y repensais, je me sentais mal. Malgré tout, Y/N, je te jure, ce qu’on avait, c’était sincère.
-T’as eu une drôle façon de le montrer. Après tout, t’as juste rompu quand je t’ai avoué que je t’aimais.
-Je voulais le dire en retour, admet-elle, te faisant froncer les sourcils. Quand tu m’as demandé si je ressentais au moins de légers sentiments pour toi, je voulais te dire que je t’aimais, parce que c’était le cas, mais j’étais tellement dans une mauvaise passe que je n’ai pas réussi à sortir les mots. Mais je peux te le dire maintenant, je t’aimais il y a six ans et je t’aime encore, avoue Chrissy en insistant sur chaque mot. C’est la raison pour laquelle je ne suis sortie avec personne. Quand j’ai failli embrasser une fille après notre rupture, je savais que ce n’était pas la chose à faire, pas parce que je pensais que je ne pouvais pas embrasser une fille, mais parce que je ne pouvais pas embrasser une fille qui n’était pas toi. Tu es celle que je voulais.
-Alors pourquoi t’es jamais revenue ? Tu aurais pu venir me voir à Los Angeles ou à Hawkins ou tout simplement m’appeler.
-J’ai pensé à le faire, mais je pensais que tu ne voudrais pas me parler. Mais j’avais cet espoir que tu viendrais aujourd’hui et que j’allais pouvoir tout te dire.
-Et tu pensais que j’allais être idiote au point de retomber dans tes bras après ta confession ? t’offusques-tu en te rapprochant d’elle. C’est trop tard, Chrissy. Tu m’as blessé comme personne ne l’a fait auparavant. J’ai mis deux ans avant de m’autoriser à sortir avec quelqu’un d’autre, car à chaque fois que je me rapprochais de quelqu’un, tu étais dans ma tête et je détestais ça, mais c’est fini. Tu avais de bonnes raisons pour rompre comme tu me l’as expliqué, mais je peux pas oublier toute la douleur que j’ai ressentie, tonnes-tu avant de prendre une inspiration. Je n’aurais pas dû venir ici.
-Y/N, s’il te plaît, supplie-t-elle en tentant de poser sa main sur ton bras, mais tu recules.
Tu ne lui réponds pas et entres dans ta voiture. Tu ne lui lances pas un regard avant de démarrer ton véhicule. Chrissy recule d’un pas, t’autorisant à partir, même si ses yeux t’implorent de rester. Elle te regarde quitter Lover’s Lake, comme elle t’a regardé quitter ton salon six ans plus tôt. Chrissy savait que cette situation risquait de se produire. Elle avait peu de chances de t’avoir auprès d’elle de nouveau après ce qu’elle t’a fait subir. Elle comprend ta réaction, même si elle aurait aimé qu’elle soit différente. Chrissy pleure pendant une vingtaine de minutes avant de partir également, voulant retrouver le confort de sa chambre.
De ton côté, tes mains serrent le volant avec force. Des larmes de colère tombent sur tes joues en repensant à ta conversation avec Chrissy. Tu comprends mieux ses raisons, mais tu n’arrives toujours pas à digérer la façon dont elle a mis fin à votre relation. Quand elle avait rompu, tu avais eu l’impression que tu ne représentais rien pour elle et même si elle t’a informé que ce n’était pas le cas, ça ne peut pas effacer toutes ces nuits où tu as pleuré votre histoire. Elle ne peut pas juste revenir et dire qu’elle t’aime encore. Tu voulais la revoir pour clore le chapitre, pas pour te renvoyer au début du livre. Toute la soirée, tu repenses aux mots de Chrissy. Tu finis par te réprimander, car tu ne peux pas la laisser perturber une autre de tes nuits. Tu tentes de rester en colère, ne voulant pas revivre une situation similaire avec Chrissy. Au fond de toi, tu sais que tu ne l’as jamais vraiment oubliée. Même si tu as prétendu le contraire, tu ne savais pas réellement ce que tu attendais de ce rendez-vous avec Chrissy, en tout cas, tu ne t’attendais pas à ce qu’elle t’aime encore. C’est cette information qui te perturbe le plus. La possibilité de retrouver Chrissy t'effraie comme elle te réjouit. Certes, elle t’a fait souffrir, mais tes sentiments pour Chrissy ne sont jamais partis. Ton conflit interne continue toute la nuit, cherchant la chose à faire entre t’éloigner totalement de Chrissy ou essayer de retourner vers elle comme tu l’as toujours voulu et lui donner une dernière chance. Quand elle t’a expliqué ce qu’elle ressentait lors de votre rupture, tu as eu l’impression qu’elle était sincère. Maintenant, elle a l’air plus à l’aise avec sa sexualité. De plus, quand elle avait rompu, elle avait bien qu’elle avait besoin de grandir pour mieux pouvoir te retrouver.
Même si tu n’as pas encore trouvé de bonne solution, le sommeil te force à faire une pause alors que le chant des oiseaux résonne. Quand tu ouvres les yeux trois heures plus tard, tu regardes à tes côtés, tu te rappelles du moment où tu as réalisé que tu étais amoureuse de Chrissy. Tu te souviens de cette envie de l’avoir auprès de toi jusqu’à la fin de ta vie. Tu ne comptes plus le nombre de matins où tu as souhaité avoir la chance de revivre un début de matinée comme celui-là. Avec ce que t’as dit Chrissy le jour d’avant, tu aurais l’occasion d’en revivre un. Chrissy t’a bien fait comprendre que si tu le voulais, elle reviendrait vers toi. Même si tu as toujours une petite appréhension, ton envie de retrouver Chrissy est devenue plus forte. Tu veux pouvoir la sentir dans tes bras, ressentir ses lèvres sur les tiennes, pouvoir l’aimer. Tu veux que vous puissiez vous aimer comme vous auriez dû le faire quand vous étiez jeunes et perdues.
Tu n’attends pas plus longtemps et sors de ton lit. Tu te prépares rapidement avant de courir jusqu’à ta voiture et de rouler en direction de chez Chrissy. En arrivant, tu regardes sa maison d’enfance avec anxiété. Tu sais qu’actuellement elle est seule chez elle, sa famille étant en vacances, donc vous allez pouvoir parler sans peur. Cependant, tu ne sais pas ce que tu vas dire à Chrissy, tu ne sais pas comment lui expliquer ton soudain changement d’avis. Avant que tu puisses te dégonfler, tu quittes ton véhicule et marches jusqu’à sa porte. Tu frappes, la respiration haletante. Chrissy t’ouvre une minute plus tard, la surprise pouvant se lire sur son visage.
-Est-ce que je peux entrer ?
Chrissy se décale, te permettant de passer la porte. À peine la porte refermée, tu fonces dans son salon, cherchant par quoi commencer. Chrissy te suit tout en tentant de comprendre la situation.
-J’ai menti, révèles-tu en une respiration. Je t’ai seulement repoussé hier, parce que j’avais peur que tu finisses par me blesser à nouveau. J’en ai encore peur, mais je ne peux pas prétendre que je ne te veux plus. Malgré la façon dont s’est finie notre relation, je savais au fond de moi que je reviendrais vers toi, si tu me laissais ma chance parce que je n’ai pas cessé de t’aimer. Jamais, ajoutes-tu, faisant sourire Chrissy. Et si tu as plus confiance en toi qu’il y a six ans, si tu m’aimes encore réellement, je veux bien qu’on se laisse une nouvelle chance, qu’on apprenne à connaître la nouvelle version de nous-même, de nous connaître réellement. Juste, ne me repousse plus jamais, laisse-moi être là quand tu ne vas pas bien.
Chrissy ignore quoi dire, alors elle fait de grands pas vers toi et pose ses mains sur tes joues avant de t’embrasser passionnément. Tu t’abandonnes tout de suite au baiser, les lèvres de Chrissy t’ayant trop manqué. Tes mains font leur chemin jusqu’à ses hanches, la rapprochant un peu plus. Vos lèvres bougent en synchronisation, comme elles le faisaient auparavant. La main droite de Chrissy glisse sur ta nuque. Pendant une seconde, tu oublies presque tout ce qui vous est arrivé. Pour toi, il n’y a plus eu de séparation, de cœur brisé, six ans de tension accumulée. Il y a seulement toi, Chrissy et votre amour.
Vous vous embrassez jusqu’à ce que l’air vous manque. Quand tu te sépares délicatement de Chrissy, vous avez besoin de quelques secondes pour reprendre vos esprits. À bout de souffle, tu n’arrives pas à sortir un mot. Chrissy le voit bien, alors elle décide de faire le premier pas.
-Je te promets que je ne referai pas les mêmes erreurs. Je t’aime trop pour te perdre à nouveau, affirme-t-elle en te caressant ta joue.
-Peut-être, commences-tu avec hésitation, peut-être qu’on devrait garder les baisers pour plus tard. On a six ans à rattraper et je voudrais qu’on aille doucement. Même si je te veux encore, j’ai besoin de temps pour te refaire confiance et ne plus avoir peur que tu partes au moindre doute.
-On ira au rythme que tu voudras, sourit Chrissy. Cette fois, je suis confiante, tu es celle que j’ai toujours voulu, alors je ne vais pas te laisser filer. Je resterai à tes côtés, pour toujours.
Partie une
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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Il faut laisser le Prince de Paix guérir et soigner nos cœurs.
Jésus a paru, revêtu d’onction guérissante, pour soigner les cœurs brisés.
" L’Esprit du Seigneur est sur moi, car il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé. » (Luc 4 : 18-19) C’est le cadeau de Dieu pour toi et moi.
Si tu sens qu’il y encore dans ton cœur des blessures qui font mal, des plaies ouvertes, ne reste pas ainsi. Approche-toi du Sauveur, présente-Lui ces cassures, accepte qu’elles aussi font partie du plan de Dieu pour te transformer de gloire en gloire, laisse-le recoller ces morceaux avec son amour plus précieux que l’or ...les cœurs, ainsi réparés et dont les morceaux sont recollés par le père , seront d’une beauté à couper le souffle…amen !!!
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J’avais l’habitude de penser que t’aimer fort te ferait toujours rester. Que plus je te montrerai à quel point je t’aime, plus tu te rendras compte à quel point je suis digne d’être aimé en retour. Mais un jour, quand tu as décidé de me briser le cœur pour la énième fois, j’ai réalisé que t’aimer fort ne changera pas la façon dont tu veux me traiter. C’est le moment où tu m’as blessé quand j’ai réalisé que tu ne te soucies jamais de ce que je ressens. Et c’est au moment où tu m’as tourné le dos que j’ai réalisé que je n’étais rien pour toi.Je t’aimais plus que je ne m’aime moi-même. J’ai fait en sorte que tu ne te sentes jamais mal aimé avec moi. J’ai failli me perdre après que tu m’aies déchiré le cœur en morceaux. Tu as brisé ma confiance et tu me déçois pour toutes les promesses que tu as oublié de tenir. Maintenant, je me rendais compte que nous ne ressentons jamais la même chose. Je suis prêt à tout sacrifier pour vous, tandis que vous êtes prêts à tout laisser derrière vous et à m’abandonner. Je regrette de t’avoir aimé de tout ce que j’ai. Maintenant, je ne sais pas comment recommencer une vie sans toi. Je ne sais pas comment réparer les morceaux cassés que tu m’as laissés. Je me suis retrouvé avec une âme brisée, et on ne s’en soucie jamais du tout.
Shiori X
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Aujourd’hui c’est surhumain de pas me tuer.
Je ne comprends pas comment je peux être encore en vie.
Envie. En vie.
Tout est compliqué. Je sais même pas comment expliquer le contexte.
La semaine dernière, en house sitting à l’autre bout de la région, j’organisais avec torpeur quel serait notre prochain plan pour avoir un toit sur la tête. On a la maison de la mère de anais dans un coin reculé vers Ganges. Top. Mais il faut une voiture. Après des heures sur des jours au téléphone avec les assurances pour essayer de trouver un programme qui va à Solenne et sa 4L, on abandonne le plan de la 4L. Trop coûteux trop risqué trop dangereux aussi.
Ok tant pis. Blech. Mais du coup comment on va à cadere et cambo? Dans la maisonnette?
J’appelle mon père pour savoir s’il peut m’y emmener. C’est à une heure. Mais après c’est noël et je sais pas non plus comment me rendre au repas. Il dit que il me laisse la voiture pour ces jours là et voilà. Super. Merci papa.
Cette voiture il faut savoir qu’elle appartenait à la mère de Florence. Ma tante. Elle m’était réservée pour mon retour en France. Mon père a demandé à l’emprunter avant pour faire ses tournées de journaux. Alors soit. Malheureusement quelques temps après la voiture s’est cassée quelque part et mon père aurait eu des milliers d’euros de réparation. C’est assez fou car c’est une voiture vraiment vielle et vraisemblablement le bon sens voudrait que l’on ait racheté une autre. Mais soit. Ce faisant, étant donné les réparations conséquentes, la voiture est revenue de droit à mon père, sans que je le sache. Sans que personne le sache d’ailleurs.
En rentrant du maroc, exténuée, la bouche pleine d’herpès de mes tourments, encore meurtrie de la déportation, encore le cœur brisée d’être bannie, encore écorchée, encore malade de laisser 6 années d’affaires en tout genre et 700 animaux derrière moi, je me disais au moins tu as une voiture. Mais non. Et c’est normal du coup mais j’aurai aimé le savoir. C’est frustrant. Voilà. Donc on a quand même ce problème en moins pour ces deux jours de noël. On aura cette fameuse voiture.
Du coup, plus besoin de la 4-L à Carmaux.
Mais j’ai deja payé me airbnb 140€. Alors on paie le train et on y va. On va voir mes sœurs.
Ça me fend le coeur d’avoir eu à prendre un à airbnb étant pauvre sachant que ma mère a plein de pièces et lits vides. C’est incroyable. Mais elle est fatiguée alors elle a envoyé pascal me dire non. Mais bonnes fêtes hein!
Je passe une super journée avec mes sœurs. Je vais voir la maison de lalie et c’est super chou. Je vois les cadeaux qu’elle a emballé pour les gens qu’elle aime. J’en fait pas partie. Malgré toujours me couper en 4 pour lui faire des cadeaux qu’elle aime quel que soit le prix. Même sans argent. C’est une skincare à 80€ que je lui ai offert. Elle l’a choisit. Je pense que normalement je m’en fiche de donner sans recevoir. Surtout avec elle. Mais la, je sais pas. Peut être parce que l’effort est si grand pour offrir cette skincare, sachant combien tout le train et tout a coûté, sachant que je suis tellement tellement tellement en situation de précarité….ca m’a touchée de pas avoir de reconnaissance, d’estime à ses yeux pour compter moi aussi et mériter quelque chose.
Bref. Bye. Dodo.
Réveil 7h avec Lucy. On va la gare. 116€. On a le choix pour un changement mais deux heures de transit ou 2 changement et on arrive plus tôt. Ce qui n’est pas plus mal sachant que on doit passer prendre des couvertures chez ma grand mère et tracer à la maisonnette à une heure de Montpellier.
On opte pour le premier choix en fait. Tellement galère les changements avec ma chienne la poussette et tout. Soit.
Arrivées à Toulouse. On a le temps. Tellement le temps qu’on rate le second train. Je suis au bords des larmes. Je vacille. On change le billet pour dans une heure + 30€. Ok. Et ce train a finalement 40 min de retard. Bon.
On finit par arriver à mtp. C’est tard. Mon père est supposé venir nous chercher et nous laisser la voiture
Sauf que la voiture est déglinguée. Un phare marche pas. Et les plaquettes de frein sont mortes. Impossible d’aller à l’autre bout dans le Gard dans la nuit comme ça sans siège auto et tout. Pourtant il me soutient mordicus que c’est pas grave. Je sens tellement blessée qu’il voit pas le problème. Tellement frustrée de me sentir coincée et pleine de problème. Il voit pas le souci. Il dit que y’a aucun danger. Comment il peut penser que cette voiture est safe pour moi?
J’appelle des garages. Joana est à mes pieds et elle doit appuyer sur le casque car les appels se connectent automatiquement en blue tooth est c’est insupportable. Bref. Sans succès. Il appelle son garage qui en fait répond que c’est pas un garage depuis longtemps. Bon. Ça soulève d’autres questions mais c’est pas le moment. Je suis tellement énervée qu’il n’ait pas réparé la voiture en amont, qu’il joue l’idiot qui voit pas le problème aussi. Que je comptais sur ça et que c’est mort.
Je vois double. Je suis mal. Je prends un Airbnb. Mais le mec répond pas. J’annule. Le temps presse. On est dans la voiture. Où est ce que mon père nous dépose?
J’appelle la mère de anais. Je lui dis désolée. Ne nous attend pas. On vient plus. On peut plus. Jusqu’à nouvel ordre.
J’appelle mamie Denise. Une fois. Deux fois. Alex rappelle. Il est chez les courtois lui aussi avec Vincent. Il me demande si je veux parler à mamie Denise. Je dis non c’est pas urgent on verra demain. Il doit sentir à ma voix toute mon anxiété et il insiste. J’ai pas parlé de dodo mais il propose de nous héberger. Mais j’ai le chien et Lucy et le bébé et c’est pas le moment. Il est en famille. Le sentir inquiet ça me touche. J’ai les yeux plein de larmes en y repensant. J’ai envie de fondre et éclater en sanglots. Et lui dire tout. Tout depuis la Genesis de mes problèmes. Qu’il me conduise à Colombiere. Qu’on en parle plus.
Je raccroche la gorge nouée.
Je cherche un hôtel ok animaux. On y va. Je paie encore une centaine d’euros. Le bébé, Fox, est inconsolable. J’ai des pensées noires en le dorlotant. Ça me fait de la peine. Comment j’en arrive la?
Il’est 21:40 il dort enfin. Je regarde mon téléphone. 2 appels en absence de alex. Que dieu le protège. Mon cœur. Ces deux appels sont un bouquet de fleurs. Une chevalier en armure dans mon donjon en feu.
Mais je suis si mal. Je ne peux pas faire surface. Ils resteront sans réponse. Comme mes questions, demain c’est quoi le plan? On dort où? Avec quel argent?
Demain c’est noël. Le pire jour pour mourir. Et pourtant.
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𝗥͟𝗲́͟𝘁͟𝗿͟𝗼͟𝘀͟𝗽͟𝗲͟𝗰͟𝘁͟𝗶͟𝗼͟𝗻͟ 𝟮͟𝟬͟𝟮͟𝟰
𝓐𝒎𝒊𝒕𝒊𝒆́: ⁴/¹⁰
on m’a toujours dit que j’avais un don pour me faire des ami(es) peut être ? peut être pas , j’étais un solitaire avant de l’avoir rencontrer, la première personne qui m’a donnée envie d’en avoir d’autres comme lui même si je l’ai pas rencontré en 2024 je parle de ça parce que je l’ai perdu cette année
je me rappelle que j’ai pleuré des jours voir des semaines j’étais en colère et brisé , j’ai perdu plusieurs personnes que je considérais comme ami(e) cette année, j’ai dis que je considérais parce que je ne sais et je ne saurai jamais si c’était le cas pour eux aussi je les aimais tellement, avoir le cœur brisé en amitié est le pire des choses mais pourtant j’ai rencontré des personnes incroyables c’est pour cela je donne un quatre
𝓐𝒎𝒐𝒖𝒓:²/¹⁰
j’ai aimé et on m’a pris pour un con, je tombe vite amoureux et après je passe à autre chose comme un escargot, c’était bien de ressentir ses choses et d’apprendre à connaître ces personnes , l’un était pas officiel pas si court que ça , l’autre était officiel mais un peu trop court , je suis un amoureux de l’amour même s’il m’aime pas alors j’aime encore , l’amour n’a pas toujours été une chose apaisante dans ma vie les relations tout court , les liens, je me demande si on sait vraiment ce que c’est l’amour , on se dit des je t’aime sans aimer, on confond la dépendance affective à l’amour , on se dit des tu me manques que quand on a plus personne avec qui parler et qu’on a besoin de l’affection
on se met en couple que pour montrer aux gens qu’on est aussi en couple, on veut être en couple juste pour les gens pas pour nous alors je donne un deux pour une seule personne
𝒮𝒆𝒍𝒇⁻𝓛𝒐𝒗𝒆:⁰/¹⁰
je me suis jamais aimé , je me suis beaucoup fait de mal en choisissant des gens que ma propre personne, pourtant j’aime ma propre compagnie ça n’a jamais changé, cette année j’ai pas été trop gentil avec moi même , je me demande pardon , je me suis tellement détesté,cette année, j’ai préféré prendre soin des gens , j’ai préféré rester dans le noir quand j’arrivais pas à fermer l’œil pour me maudire vivement l’année prochaine pour essayer de prendre soin de ma personne et de penser plus à moi,
je sais qu’ils partiront pas mais ça me va maintenant j’ai appris à les connaître et à accepter qu’ils vivront dans ma tête
𝓣𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍:³/¹⁰
je ne suis pas vraiment là où je veux être , ce que je fais m’épuise mentalement et physiquement mais je l’apprécie un peu le fait d’être si entouré et de devoir parler toute la journée me plaît pas du tout c’est pour cela j’ai pris cette décision vivement voir les fruits de ma décision
𝟐𝟎𝟐𝟒:⁴/¹⁰
je me rappelle encore de l’an dernier j’étais au boulot j’avais fini tard je me rappelle j’ai voulu marcher pour rentrer et j’ai regretté, tout le monde parlait de ça de toi 2024 des projets des promesses des choses que je trouvais inutile,la route était bondée de personnes différentes je ne savais même pas où ils allaient puis il y’avait moi je ne voyais pas de différence c’était une journée comme les autres et je déprimais plus que d’habitude, je traînait les pieds de peur de me retrouver encore seul mais ce qui devait arriver arriva j’étais devant chez moi, je me rapelle qu’il sonnait exactement 23h55 alors j’ai décidé de rester dehors et regarder les feux d’artifice je me souviens j’ai voulu que ça soit lent mais c’était vite j’ai entendu des cris de joie j’ai vérifié et on était dans ce mois, ce mois que j’ai jamais aimé et une nouvelle année je n’ai jamais prévu que ça serait mon année incroyable de toute façon mais tu m’as pas permis de respirer une seule fois c’est drôle tu étais riche en pleurs ,en deceptions, en peine, et un peu un de joie qui durait pas
cette année j’ai connu la pire version de moi même , je me suis éloigné des gens , j’ai blessé quelques personnes, on m’a aussi offensé, j’ai toujours été rancunier et égoïste mais j’ai toujours demandé pardon alors encore une fois à tous ceux que j’ai offensé je vous demande pardon et à tous ceux qui m’ont offensé je vous demande pardon oui
j’ai pris la décision d’apprendre à m’aimer , je veux me mettre avant tout et j’accepte ce changement vous n’êtes pas forcé de l’accepter et si vous voulez pas accepter alors ce qui doit arriver arrivera
je sais que jaurai pas besoin de faire un tri , le tri se fera tout seul, je veux romantiser ma vie dès maintenant je veux travailler sur ma personne et m’améliorer je veux m’aimer , j’éviterai tout type de négativité , j’ai pas de paix avec moi même je veux avoir cette paix , je veux avoir un truc en plus et je ferai tout pour avoir une meilleure version de moi prochainement
2024 j’espère que tu partiras sans vouloir passer voir 2025 la vieille puis même si t’étais riche en négativité je suis content que tu m’as permis de grandir , merci de m’avoir envoyé ces trois anges, merci pour ces artistes que j’ai découvert
j’espère vraiment qu’on se pardonnera
𝓦𝗶𝘀𝗵𝗲𝗱 𝗲𝘃𝗲𝗿𝘆𝘁𝗵𝗶𝗻𝗴. 𝘄𝗮𝘀 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗲𝗿𝗲𝗻𝘁𝗲
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Tout a dérapé, un secret m’a échappé, tout a dérapé.
Ça a glissé hors de ma bouche.
Le 21 juin. Une atmosphère légère et euphorique, un soir d’été de ruelle en ruelle, des mélodies qui s’offrent à nous à tous les coins de rue, et ce, jusqu’à cet instant précis où j’aperçois mon partenaire de l’époque, Kacem et un ami discuter d’un ton grave.
Je sais tout de suite de quoi il s’agit.
La fête de la musique mais soudain le silence tout autour de moi. Le silence qui se mue en mutisme entre nous pour le reste de la soirée.
Tout a basculé.
Il y a des regards que l’on n’oublie pas, qui nous habitent à vie et nous rendent visite la nuit. Je sais que quelque chose s’est brisé.
Le chemin du retour jusqu’à la maison me parait interminable !!! Chacun marche de son côté, chacun dans sa pénombre.
Dès le seuil de la porte franchie, je me confonds en excuses sans pour autant
être en mesure de soutenir son regard. Je me tiens là, nue. Je l’envahis d’un flot de paroles ininterrompues, comme pour repousser la sentence. D’un pas de velours, Kacem s’avance vers moi. Ses mains trouvent mes épaules et il prononce les mots suivants avec une infinie douceur : “Bien sûr que je te pardonne. La question ne se pose pas. Tu es toi, je ne peux pas t’en vouloir.”
Il s’exprime avec un ton d’une évidence désarmante. Il me prend délicatement dans ses bras. Je ne sais dire combien de temps nous sommes restés ainsi, un moment suspendu.
Comment ça ? "Je te pardonne"? Aucune condamnation ? Son silence n’était donc pas qu’un prélude à un plus grand malheur ? Les liens s’étiolent, se tissent et se détissent mais au cœur de leur discontinuité, j’entrevois désormais cette continuité, cet espace d’après où le moindre faux pas n’est pas suivi irrémédiablement suivi d’un adieu.
J’ai compris que ce que je présageais être la mort imminente de nos liens, s’est avéré être en réalité l’entrée dans un nouveau monde : celui des secondes chances qui jusqu’alors m’était refusée.
Il a dit OUI à tout, chaque recoin de mon être, même aux parties les plus inavouables. Un acquiescement total, absolu.
Depuis ce câlin chaud, sucré et indélébile, j’apprend à aimer dans l'incomplétude.
“Viens, on se rencontre dans nos aspérités dans toute notre laideur”
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