#tragédie grecque
Explore tagged Tumblr posts
Text
Plongez au cœur de la Grèce antique avec Électre de Sophocle. L'histoire d'une fille prête à tout pour venger son père.
0 notes
Photo
‘‘La Tragédie Grecque’‘ (1986)__________Marcel Mariën.
Dimensions: 23,8 x 17,6 cm, Tirage argentique.
Marcel Marien - La tragédie grecque
105 notes
·
View notes
Text
(Jean Bazaine, Combat d'ombre ou La tragédie grecque, 1974, Centre Pompidou)
dans ce combat des ombres, fusionnent en leurs assauts terrestres des épées de lumières ; un bataillon de boucliers finit par repousser le dernier élan d’espoir et un socle du possible réapparait dans le feu de l’action qui perdure ; la lutte a fait fusionner les contraires et le monde se réduit à une brume vague où les ombres sont devenues l’égale de la lumière ; dans l’acharnement se fiance l’inconscience du jour clair
© Pierre Cressant
(samedi 12 août 2006 - mardi 8 août 2023)
#poésie en prose#poésie#poètes sur tumblr#poème#poème en prose#prose poétique#poètes français#french poetry#poésie contemporaine#petite histoire poétique de l'art#petite histoire poétique de la peinture#jean bazaine#ombre et lumière#les ombres#combat d'ombre
10 notes
·
View notes
Text
Pour l’amour des dieux, Sarah Underwood
À Ithaque, 300 ans après les aventures de Pénélope et d’Ulysse, douze jeunes filles sont sacrifiées rituellement pour apaiser la colère de Poséidon. Cette année, Léto, 17 ans, fait partie des marquées. Lorsqu’elle se réveille après son exécution, elle se retrouve sur une île uniquement habitée par une très belle jeune fille, Mélantho. Qui va l’aider à maîtriser ses nouveaux pouvoirs, et qui va lui apprendre qu’il existe un moyen de stopper la malédiction et le massacre d’innocentes : tuer le prince d’Ithaque.
Aloooors j’ai bien aimé. Mais c’était un peu facile par moments, un peu ado par d’autres, et… y’a un triangle amoureux, qui je trouve n’a rien à faire là, est bancale et n’apporte rien à l’histoire. Sinon, c’était intéressant : l’autrice s’inspire de l’Odyssée, en particulier du moment où au retour d’Ulysse les douze servantes de Pénélope sont pendues pour trahison, accessoirement parce qu’elle se sont fait violer (youpi 🥳) par les prétendants. À partir de là, Sarah Underwood tisse une histoire de malédiction sur plusieurs siècles. Ça, c’était plutôt cool (par contre j’ai appris selon une interview depuis retirée d’Internet qu’elle n’a jamais lu l’Odyssée ? c’est chaud), et j’ai aussi bien aimé qu’on aborde le sujet de la violence des hommes (les soldats, les pirates, les rois, les dieux)… mais c’est à peu près tout. Le personnage de Léto est parfois pas super bien écrit, à coup de « c’est l’élue qui nous sauvera toustes », soit elle maîtrise très vite ses pouvoirs et comprend les implications de la prophétie, soit elle est complètement paumée (je vous ai parlé du triangle amoureux qui n’apporte rien à l’histoire ???) et c’est un peu relou. J’ai bien aimé le personnage de Mélantho, par contre, il était tragique à souhait et pas trop trop creux. En soi, c’était une lecture plutôt cool, la fin est plutôt réussie (tragédie grecque à souhait) et je pense que si j’avais lu ça pendant mon adolescence j’aurais vraiment kiffé. Mais je deviens de plus en plus exigeante avec mes lectures, et c’est parfois un peu relou. Pour les amoureuxses de mythologie et de réécritures, ça peut être vraiment génial. Moi j’ai bien aimé, mais je sais déjà que d’ici quelques mois j’aurais potentiellement oublié ma lecture… (en même temps plus d’une centaine de livres par an, pas trop le choix)
10/03/2024 - 11/03/2024
#livres#books#livre#book#littérature#littérature young adult#pour l’amour des dieux#sarah underwood#éditions casterman
2 notes
·
View notes
Photo
Phèdre
Phèdre est une princesse de Crète et l'épouse du héros grec Thésée dans la mythologie grecque. Elle est l'un des principaux personnages de la tragédie grecque Hippolyte d'Euripide (v. 484-407 av. J.-C.), qui raconte comment son amour pour le fils de Thésée, Hippolyte, connut une fin tragique.
Lire la suite...
4 notes
·
View notes
Text
Lu Euripide (Le Cyclope, Médée). Quelle énergie dans cette Médée! Chacune de ses paroles nous fait toucher la flamme de son regard, abîme d’où la colère déborde inextinguible, et ses larmes de désespoir et de fureur forment une vague destructrice qui va s’élevant à chaque page tournée pour brutalement tomber, froid et lourd comme un couperet. « Amères et lugubres, les noces que je leur prépare! » Quelle phrase! C’est la vengeance en gésine sur les draps du bonheur. Médée, au reste, n’est pas démente; Médée croit au serment. Maudits soient ceux qui les brisent comme on annule une simple entrevue. Quoi qu’il en soit, je constate une fois encore que la lumière ensanglantée de la tragédie grecque ravive en moi des forces terribles et nourrit du regret de la grandeur ma protestation contre notre âge prostitué. Je sens, après lecture, le vent des passions noires gonfler mes plus timides voiles…
Ariya S.
2 notes
·
View notes
Text
Bouc émissaire
« Un bouc émissaire est un individu, un groupe, une organisation, etc., choisi pour endosser une responsabilité ou expier une faute pour laquelle il est, totalement ou partiellement, innocent. Le phénomène du bouc émissaire peut émaner de motivations multiples, délibérées (telles que l'évasion de responsabilité) ou inconscientes (telles que des mécanismes de défense internes). Par ailleurs, le processus peut se mettre en place entre deux personnes (par ex., un employé et son subalterne), entre des membres d'une même famille (par ex., un enfant pris pour bouc émissaire), entre les membres d'une organisation (par ex., les responsables d'une entreprise) ou à l'intérieur de tout autre groupe constitué. Outre cet aspect intra-groupal, le phénomène peut également être inter-groupal et s'observer alors entre des groupes différents (au sein d'un pays ou d'une société).
Une des origines de ce concept peut être trouvée dans la Grèce antique où le pharmakos (en grec ancien : φαρμακός, celui qu'on immole en expiation des fautes d'un autre) désigne la victime expiatoire dans un rite de purification largement utilisé dans les sociétés primitives. Le mot a fini par prendre en grec, à l'époque classique, la signification de malfaiteur. Afin de combattre une calamité ou de chasser une force menaçante, une personne, parfois revêtue de vêtements sacrés, ou un animal était choisi et traîné hors de la cité, où il était mis à mort ou abandonné à lui-même. Cette victime sacrificielle, innocente en elle-même, était censée, comme le bouc émissaire hébreu, se charger de tous les maux de la cité. Le philosophe français René Girard en a fait l'un des fondements de sa théorie du bouc émissaire dans La violence et le sacré. »
« L'innocence du bouc émissaire, que nous connaissons bien aujourd'hui, est révélée par les textes bibliques et tout particulièrement par la Crucifixion de Jésus-Christ, d'ailleurs parfois appelé « l'Agneau de Dieu » en référence au bouc émissaire. C'est bien la foule, et à travers elle, toute l'humanité, qui rejette ses fautes, culpabilités et péchés sur Jésus. Il est devenu impensable aujourd'hui de se représenter un ordre social antérieur à la révélation évangélique. Avec l'avancée de la révélation évangélique et l'évangélisation du monde au sens fort du terme (en plus du sens exclusivement religieux), le monde, privé de sa solution préférée, le mécanisme émissaire, devient de plus en plus violent, quoique les formes de civilisations ne cessent d'évoluer pour contenir, dans les deux sens du terme, cette violence dite « apocalyptique ».
« Ecce homo est une expression latine signifiant « voici l'homme ». Il s'agit de l'expression prêtée à Ponce Pilate, gouverneur romain de Judée, dans la traduction de la Vulgate de l'Évangile selon Jean (19:5) lorsqu'à Jérusalem, il présente à la foule Jésus de Nazareth sortant du prétoire, après la flagellation. La phrase correspondante en grec ancien est Ἰδού ὁ ἄνθρωπος / Idoύ ho anthrôpos.
Un Ecce Homo sur le plan artistique est une représentation de Jésus de Nazareth debout, couronné d'épines et revêtu d'une cape, les deux mains entravées par une corde, tenant un sceptre de roseau. Cette représentation peut comporter des variantes selon les œuvres. »
« La Violence et le Sacré (écrit alors que René Girard enseigne la littérature à la State University of New York) est le résultat d'une décennie de recherches; il représente la première étape importante dans l'exploration des ramifications de sa théorie du désir mimétique en relation avec l'anthropologie, la tragédie grecque et la mythologie.
L'ouvrage est empreint de l'influence de Georges Bataille.
L'ouvrage avance une série d'hypothèses au sujet de la génération et de la stabilisation d'un ordre culturel dans les sociétés primitives et la communauté en général. Il défend l'idée que le désir mimétique conduit souvent fatalement à la naissance de rivalités et au conflit, et que l'origine de l'ordre social et de sa stabilité réside dans des actes répétés de violence collective envers une victime solitaire ou un groupe de victimes, le bouc émissaire. Girard émet l'hypothèse d'un mécanisme morphogénétique intervenant dans l'émergence d'un ordre culturel et social : le mécanisme de la victime sacrificielle. Girard envisage la religion comme un moyen de régulation de la violence sociale, ainsi que de création de cohésion sociale. Il affirme qu'à travers le sacrifice, la violence qui menace la communauté est rituellement chassée, retournée vers l'extérieur plutôt que vers l'intérieur de la communauté et vers ses membres. Girard, qui envisage la société explicitement comme une affaire d'hommes, met en relation le sacrifice et la religion : la fonction de la religion réside selon lui dans le maintien de la violence en dehors de la communauté, par les moyens du mécanisme du bouc émissaire ou de ses rituels de substitution. René Girard se démarque de la pensée de son temps à propos de l'œuvre de Freud, à une époque où, comme il le dit : « la critique contemporaine est à peu près unanime sur le compte des thèses développées dans Totem et Tabou », alors jugées « inacceptables » : selon lui, le concept freudien de meurtre collectif se rapproche des thèmes de son propre travail de recherches. »
1 note
·
View note
Text
Éloge du chiac
de jouer dans la langue et d’en rire
d’en rêver qu’on find out
qu’on communique
même si le voisin fait mine
de ne rien comprendre
too bad de se priver
de pareille façon
de faire accoire
contre soi-même
que ce rythme n’existe pas
la musique est o.k.
le monde itou
on dirait que toute
est à la bonne place
c’est slick
so stick around
le son est une lumière
sur ta langue créole
dans ton corps reggae
la musique est o.k.
nous emporterons dans la langue
les mots ramassés en chemin
nous poserons les mots d’ici
sur tout ce que nous toucherons
y compris ce que nous transformerons
avec l’entêtement de parler partout
et d’écrire sur les pages encore blanches
notre dignité humaine
notre tragédie n’est pas grecque
sur la terre sainte de Memramcook
à peine chrétienne
dans la cérémonie des samedis
on nous accuse de notre histoire
et nous répondons coupables
d’avoir toujours compris
où nous étions
(quand t’es avec les loups
tu cries comme les loups
disait ma mère qui devrait savoir)
nous ne voulons plus ressembler
à ceux qui nous acceptent
à condition que nous effacions
toute trace d’histoire personnelle
qui nous aiment à genoux
devant l’autel de l’aliénation
c’est même pu funny
nous parlons de ce qui nous passe par la tête
dans les virées de la vie
dans la ville de la violence de voir
ce qu’on nous fait
nous parlons comme des anges en transit
des rockers lumineux devant ceux
qui rêvent de « bien parler »
pour faire taire les autres
dans notre pays de mue
worryez pas
nous repasserons autrement
avec la bouche
pleine de surprises
et d’éclats de rire
GÉRALD LEBLANC
1 note
·
View note
Text
Œdipe roi est une tragédie grecque de Sophocle, représentée entre 430 et 420 av. J.-C.
0 notes
Text
Jeudi 7 décembre 2023
Le Hamas a mené le jeu jusqu’à présent, mais…
De nombreux commentateurs considèrent, les uns avec regret, les autres non sans une satisfaction plus ou moins dissimulée que le Hamas a mené le jeu tant lors de l’attaque du 7 octobre que pendant la pause pour la libération partielle d’otages et qu’il continue encore actuellement.
Ils font valoir parallèlement qu’il sera difficile pour Israël d’éradiquer militairement le Hamas dont de nombreux dirigeants ont quitté Gaza et sont soutenus non seulement par une partie importante de la population en Cisjordanie, mais aussi au Liban, en Iran et au Yémen. Un responsable de Tsahal, l’armée israélienne, a prétendu qu’Israël irait les chercher où qu’ils soient, faisant implicitement référence au Mossad.
Et c’est là que l’on peut s’interroger sur les limites du jeu que mène le Hamas. Non seulement les États-Unis, tout en incitant officiellement Israël à suspendre à nouveau la guerre et donc à ne plus tuer des civils palestiniens afin de rechercher une - de plus en plus - hypothétique libération des otages qui seraient encore vivants, ont peur de l’escalade. La voix de la France et de l’Union européenne est devenue inaudible. Et, facteur déterminant, la majeure partie pays Arabes du Proche et Moyen Orient, y compris le Qatar et l’Arabie saoudite, mais même dans une moindre mesure les mollahs iraniens qui doivent faire face à des troubles internes n’ont intérêt à laisser le Hamas conduire cyniquement à cette escalade qui risquerait de menacer la sécurité de l’ensemble de la zone, voire au-delà.
Ce que l’on peut craindre, parmi bien d’autres craintes, c’est que dans ce contexte la vie des otages qui seraient encore vivants soit gravement menacée et que l’opinion publique israélienne l’accepte mal et se retourne contre Benyamin Netanyahou. Les risques de déstabilisation sont multiples.
Alain Finkielkraut a eu raison, comme souvent, de comparer le conflit israélo-palestinien à une tragédie grecque.
François BAUDILLON
*
0 notes
Text
youtube
SAMEDI 21 OCTOBRE 2023 (Billet 1 / 3)
« KILLERS OF THE FLOWER MOON » (3h26)
Un film de Matin Scorsese, avec Leonardo DiCaprio, Robert De Niro, Lily Gladstone…
Nous vous en avions parlé dans la Newsletter de mardi dernier. Nous sommes allés le voir le lendemain, jour de sa sortie. Et comme cela allait être le plus long film que nous aurons vu dans notre vie - 3 heures 26 minutes sans entracte - nous avons choisi la plus belle salle du Cinéma Beaugrenelle, celle où les fauteuils en cuir sont équipés d’une télécommande qui permettent de s’allonger plus que très confortablement.
Honnêtement, les 3h26 de projection, nous ne les avons pas vu passer, et ce n’est pas grâce aux fauteuils ! Nous pourrions vous dire dans de longs paragraphes tout le bien que nous avons pensé de ce film. Mais la critique parue dans Le Figaro est, dans son genre, un petit chef-d’œuvre d’intelligence et de concision auquel nous adhérons à 100%. Inutile donc d’en rajouter ou de paraphraser toutes les autres excellentes critiques parues à son sujet. Pour mémoire, sur le Site d’AlloCiné, les « Pro » l’ont noté 4,4 et les « spectateurs », 4,3 sur 5 !!!
Dans ce concert de compliments, nous ne mettrons qu’un petit bémol : DiCaprio fait la même grimace en accent circonflexe, presque du début jusqu’à la fin et encore une fois nous lui conseillerons de perdre au moins 10 kilos (imagine-t-on un Gérard Phillipe – nous avons pris le nom d’un immense comédien français au hasard – un peu bedonnant ?). Par contre De Niro et Lily Gladstone sont époustouflants dans leurs prestations !
Nous avons attribué tous les deux ❤️❤️❤️❤️ à « Killers of the Flower Moon ».
NB Eric Neuhoff, l’auteur de la critique ci-dessous est non seulement un excellent cinéphile mais aussi quelqu’un qui sait très bien écrire, une qualité que n’ont pas tous ses confrères.
_______________________
Le nouveau film du réalisateur américain revient sur les malheurs d’une tribu indienne en Oklahoma. Un pan de l’histoire des États-Unis qui montre comment cette nation s’est bâtie dans le sang.
Il fallait le faire. Scorsese a réussi l’équivalent du grand roman américain sur un écran. À Cannes, c’est comme s’il avait voulu montrer à tous les prétendants ce qu’était le cinéma. Le public en est resté bouche bée. Les autres metteurs en scène ont poussé un ouf de soulagement : « Killers of the Flower Moon » n’était pas en compétition. Le film se pose un peu là. On y découvre sur quelles fondations se sont bâtis les États-Unis. Elles s’appellent meurtres, mensonges et rapacité.
Bref rappel des faits. Déracinées de leurs contrées originelles par le gouvernement de l’époque, les tribus Osage se voient attribuer en Oklahoma d’arides terrains qui se révéleront gorgés de pétrole. Divine surprise. Les Indiens sont riches à ne savoir qu’en faire. Ils roulent en voiture avec chauffeur, jouent au golf, circulent en avions privés, sombrant généralement dans l’alcoolisme. Un détail : ils profitent de leur fortune, mais sont mis sous tutelle. Les Blancs utiliseront tout un tas de moyens pour les dépouiller, le plus fiable consistant à se marier avec une squaw.
Les années 1920 débutent. Ernest revient du front. Le sien est bas. Ce viveur a un emploi du temps rigoureux : faire la bringue toute la nuit et dormir la journée entière. Ce programme a ses limites, même pour un garçon qui n’a pas inventé la poudre. Heureusement, son oncle le remet sur le droit chemin. Hale règne sur la région. Les scrupules n’étouffent pas ce seigneur du bétail qui prétend adorer les Osage.
Le péché originel des États-Unis
Sur ses conseils, le neveu accepte d’épouser la douce Mollie, avec sa longue natte et ses couvertures bariolées qui lui servent de châles (Lily Gladstone, avec son regard à briser les cœurs, impassible comme une héroïne de tragédie grecque). L’Indienne a du diabète. Le brave Ernest lui injecte de l’insuline mêlée à du poison. Autour d’eux, les morts suspectes se succèdent. Les héritages changent de mains. Cette bizarre hécatombe finit par inquiéter Washington. Le FBI, qui en est à ses balbutiements, dépêche ses agents. Leur présence est gênante. Comment continuer, dans ces conditions, les arnaques à l’assurance, les incendies volontaires, les disparitions brutales, les explosions ? La morale est priée de quitter les lieux en vitesse.
Scorsese se penche sur le péché originel de son pays. Cette nation est née dans le sang et l’or noir. Cela méritait une fresque de 3h26 ! Le film est ample, macabre, sinueux, magnifique. L’Histoire défile, impénétrable. Steinbeck n’est pas loin, même si le scénario adapte un livre de David Grann. Le projet nécessitait des comédiens à la hauteur. En parrain crapuleux, De Niro est souverain. À côté, Don Corleone ressemble à un enfant de chœur. C’est le Mal à l’état pur, un concentré de corruption et de mépris. La puissance de son interprétation serait écrasante s’il n’avait en face de lui un DiCaprio qui a les épaules suffisantes pour lui résister, avec le même air buté, la même façon de relever les lèvres en accent circonflexe.
On assiste à un passage de témoin en direct, comme il s’en produit rarement sur la pellicule. DiCaprio a pris du poids, gagné en assurance. Sa moue boudeuse exprime la crapulerie et le désarroi, celui d’un homme essayant de sauver le peu d’âme qui lui reste. Ces deux monstres en Stetson ont existé pour de bon. La mythologie est au rendez-vous, avec une séquence finale où le réalisateur apparaît en chair et en os. Le passé est une plaine dévastée, un champ de flammes et de désolation. Whisky de contrebande coulant à flots, bordels débordant de clients, médecins marron, shérifs véreux, ce conte gothique est plein comme un œuf. C’est un monument. Scorsese vous salue bien. Le maître n’a plus rien à prouver. Plus personne ne fait de films comme ça. Plus personne n’ose. Si le cinéma est mort, « Killers of the Flower Moon » est le plus beau des faire-part.
(Source : « La critique d’Éric Neuhoff du Figaro qui lui a donné la note de 4/4 »)
1 note
·
View note
Text
Yeux crevés dans le film "Œdipe roi" (1967), adaptation cinématographique de la tragédie grecque du même nom, écrite par Sophocle, au Vème siècle avant Jésus-Christ.
0 notes
Text
Sea of Stars
https://youtu.be/8jkeh6O1Rzs
Sea of Stars : Entre Destin Étoilé et Quête de Maturité
L'épopée de Sea of Stars prend racine avec l'introduction de ses deux protagonistes, Zale et Valère, des jeunes destinés à accomplir de grandes choses. Leur naissance respective, l'un lors d'un solstice d'été et l'autre lors d'un solstice d'hiver, les dote de pouvoirs magiques liés respectivement au Soleil et à la Lune. Leur chemin les mène inévitablement à la Zenith Academy, un lieu dédié à l'élaboration de leurs talents et à leur préparation pour défendre le monde contre les redoutables pouvoirs de Fleshmancer, une entité capable de convoquer des monstres assoiffés de sang, menaçant ainsi la survie de l'humanité elle-même.À partir de Mooncradle, Zale, Valère et leur ami d'enfance Garl - peut-être le personnage à l'arc narratif le plus captivant de tout Sea of Stars - rencontrent de nouveaux alliés, sont témoins de retournements de situation (pas toujours spectaculaires, mais particulièrement réussis dans la dernière partie de l'aventure), subissent des trahisons et acquièrent de nouvelles compétences, aussi pertinentes pour l'exploration que pour les combats. Les dialogues sont soigneusement rédigés, mais quelques problèmes méritent d'être soulignés, en particulier en ce qui concerne la synthaxe et la grammaire.Si, comme nous l'avons mentionné avec Garl, certains personnages parviennent à briller et à s'ancrer dans le cœur du joueur, il en va autrement pour les deux protagonistes. Pendant la majorité des trente heures nécessaires pour achever Sea of Stars, Zale et Valère sont pratiquement interchangeables, avec des motivations et des personnalités à peine effleurées, suffisantes uniquement pour justifier la poursuite d'une aventure qui devient de plus en plus complexe et douloureuse pour eux. C'est dommage, car le potentiel était là : il s'agit toujours de l'histoire de deux enfants prédestinés, condamnés à faire face à un futur qui les place au centre d'événements uniques, puissants et donc redoutables, un peu à l'image des protagonistes de nombreuses tragédies grecques, avec tous les dilemmes moraux imaginables qui en découlent.
Un Monde Éblouissant aux Mille Facettes
Les scénarios de Sea of Stars sont, pour dire les choses franchement, parmi les plus sublimes jamais vus dans un JRPG classique. Le pixel art magistral de Sabotage Studio établira un nouveau standard pour le genre, volant la vedette.Cependant, au-delà de Zale et Valère, c'est l'univers extraordinaire de Sea of Stars qui prend véritablement la vedette. Avec une perspective isométrique habilement mise en œuvre et ingénieusement exploitée, même dans les énigmes environnementales (qui bien que simples, s'avèrent efficaces), les divers lieux imaginés par Sabotage Studio vous laissent sans voix de par leur variété et leur qualité. Des falaises majestueuses baignées de cascades aux cimetières ténébreux, en passant par des marécages abritant des champignons changeants de teinte et de forme selon les cycles du jour et de la nuit, l'univers qui s'offre aux protagonistes réussit toujours à surprendre et à captiver l'attention des joueurs. Le pixel art de Sea of Stars s'inscrira dans l'histoire comme l'un des sommets du genre, témoignant d'un goût et d'une maîtrise des textures et des couleurs indiscutables.Au fil des heures, le groupe se dote d'objets qui enrichissent l'exploration, lui conférant une dimension plus complexe et stratégique. Du Bracelet Mistral, qui génère une bourrasque de vent assez puissante pour repousser les blocs et autres éléments du décor, au Graplou, une sorte de grappin permettant de traverser horizontalement les obstacles, ces nouveaux ajouts comblent les lacunes des environnements. Zale et Valère apprennent également à manipuler le temps, modifiant la période de la journée grâce à leurs pouvoirs. Bien que cette capacité soit sous-exploitée dans la première partie de l'aventure, elle devient de plus en plus centrale vers la fin, offrant un spectacle visuel extraordinaire grâce à une gestion du changement d'éclairage en temps réel, et allant jusqu'à influencer la musique de manière dynamique. Cela met en lumière le soin minutieux apporté à la direction artistique, mariant habilement la conception visuelle des décors avec la musique, orchestrée par les talentueux Yasunori Mitsuda (Chrono Trigger, Xenogears) et Eric W. Brown, alias Rainbowdragoneyes, tous deux au sommet de leur art.Le tout est inséré dans un monde ouvert qui, fidèle à la tradition, s'ouvre progressivement à mesure que de nouvelles capacités de voyage sont acquises. À la fin de l'aventure, une aide pratique permet de repérer les zones où des actions restent à entreprendre sur la carte. Il vaut souvent la peine de s'adonner à l'exploration et aux quêtes secondaires pour dénicher des secrets, liés à l'intrigue de Sea of Stars, et obtenir des équipements et des compétences utiles, voire favoriser le développement de colonies, garantissant ainsi des commerces, des spots de pêche et des tavernes pour jouer aux Wheels.En parlant de cela, il convient de souligner l'existence d'un véritable jeu dans le jeu : Wheels. Il s'agit d'un passe-temps mêlant chance et stratégie, où deux joueurs utilisent chacun deux héros (soldat, archer, magicien, chacun avec ses propres caractéristiques) pour réduire la santé de l'adversaire à zéro. Chaque tour offre trois tours disponibles dans une machine à sous, garantissant diverses améliorations. En fonction des résultats, vous pourrez renforcer les défenses ou les attaquants, tout en lançant des offensives contre l'adversaire, en tenant compte de son niveau de protection. Bien que jouer aux roues soit facultatif, c'est une pause plaisante dans les aventures de Zale, Valère et compagnie, tout comme la pêche d'ailleurs.La pêche, par ailleurs, est liée à un élément essentiel de Sea of Stars : la cuisine. Garl, un chef guerrier autoproclamé, nourrit l'équipe avec ses délices. Pour les préparer, il suffit de vous rendre à l'un des feux de camp disséminés dans le jeu ou de dresser votre campement entre deux lieux explorables. Grâce aux ingrédients collectés au fil de l'aventure (dont ceux issus de la pêche), vous pourrez concocter jusqu'à dix plats à emporter avec vous. Nous retrouvons ici l'une des grandes innovations de Sabotage Studio : au lieu de l'inventaire JRPG traditionnel, qui déborde souvent d'objets inutilisés jusqu'à la bataille finale, nous avons un sac à dos à la capacité limitée, revêtant une importance stratégique majeure. Le choix des plats à emporter s'avérera crucial pour traverser en toute sécurité un monde infesté de monstres impitoyables qui n'acceptent aucune imprudence, rompant ainsi avec la tradition de chair à canon souvent rencontrée dans les affrontements aléatoires des jeux vidéo des dernières décennies.
Redéfinir les Standards des JRPG Classiques
Le point crucial d'une opération de modernisation des systèmes de jeu des JRPG traditionnels se trouve ici, dans Sea of Stars. Tout comme l'a fait Chained Echoes, ce jeu abandonne complètement la répétitivité des combats acharnés ou aléatoires pour adopter une vision plus épurée, apportant ainsi de la personnalité et du caractère même aux affrontements avec les ennemis de base. Il suffit d'affronter les adversaires tels qu'ils se présentent, bien visibles dans les environnements sans transition entre exploration et combat, pour être préparé et à la hauteur de chaque défi. Cela requiert cependant de l'attention et des réflexes aiguisés. Sea of Stars met en place un système qui, aussi étrange que cela puisse paraître, s'inspire de ce que Nintendo a accompli dans des titres tels que Mario & Luigi: Superstar Saga.Les attaques et les parades peuvent être optimisées en appuyant sur une touche au bon moment, et certains mouvements offensifs rappelleront aux fans les actions des petits Mario et Luigi. Dans certains combats contre les boss, maîtriser cette mécanique sera impératif pour sortir indemne de l'affrontement. Cependant, rassurez-vous : Sea of Stars n'offre pas de mode de difficulté traditionnel - il n'y a pas de mode facile. Cependant, il existe des Reliques qui peuvent faciliter certains aspects du jeu, de celle qui double les points de vie des personnages à celle qui réduit le coût des objets dans les magasins, en passant par celle qui introduit un retour visuel (une étoile est libérée de la frappe) lors de l'exécution d'une attaque ou d'une parade parfaite. Il s'agit d'un système qui capte l'attention du joueur, supprimant l'effet somnifère des combats au tour par tour à l'ancienne, mais qui pourrait en mettre certains en difficulté en raison d'une fenêtre de temps très réduite pour une exécution correcte.Sabotage Studio va encore plus loin en construisant ses environnements autour d'affrontements intéressants avec les ennemis de base, leur redonnant ainsi de l'importance et de la dignité.Un autre élément essentiel sur lequel repose l'innovation du game design dans ce genre est la manière de diversifier les mouvements utilisés en combat, évitant ainsi que les joueurs ne recourent constamment à la commande d'attaque. La réponse est brillante : créer un système qui améliore chaque option offensive disponible pour les personnages. Les points magiques sont limités, mais se régénèrent grâce aux attaques de base. Cela favorise déjà une alternance judicieuse des commandes à choisir. De plus, les attaques de base libèrent une substance appelée "live mana", qui peut être absorbée par les personnages pour renforcer leurs actions, aussi bien en mêlée qu'en magie. Tous ces éléments créent un dialogue dynamique entre les membres de l'équipe, chacun étant bien caractérisé. Combinés à la grande variété d'ennemis présents dans les décors, cela génère un grand dynamisme.Les boss sont exceptionnellement caractérisés, tant visuellement que dans la diversification de leurs options offensives. Nous n'avons jamais eu l'impression d'affronter une bataille déjà vue. De plus, les attaques les plus puissantes de chaque ennemi sont accompagnées de symboles appelés "cadenas", correspondant à des actions ou des éléments dont dispose le groupe. Frapper correctement ces "cadenas" affaiblira le coup, voire l'annulera complètement si tous les symboles sont éliminés. Le seul bémol du système réside dans le catalogue de magie assez limité, tout comme le choix d'équipements est relativement restreint, souvent avec une pertinence principalement paramétrique et moins caractérisée en termes de compétences.L'évolution de l'équipe se fait par niveaux, avec l'augmentation des caractéristiques en partie prédéfinies, et en partie selon les choix du joueur. Celui-ci peut sélectionner divers objets (points de vie, points de magie, attaque physique, défense magique, etc.). Rien de bien complexe, mais ce système est cohérent avec l'approche épurée choisie par Sabotage Studio pour sa réinterprétation du genre des JRPG avec combats au tour par tour, souvent réputés pour leur complexité excessive et parfois artificielle. On conclut par des applaudissements pour la propreté impeccable du code de Sea of Stars, toujours stable en performances sur Nintendo Switch et ps5 (oui j'ai testé sur les 2 machines) : notre jeu n'a jamais été entaché de bugs ou de crashs d'aucune sorte. Read the full article
0 notes
Text
Mécaniques du vivant, saison 4 : l'abeille (intégrale)
Après le loup, le requin et le corbeau, Marc Mortelmans nous embarque dans une 4ème saison de la collection de podcasts “Mécaniques du vivant”. Il nous fait découvrir cette fois le rôle subtil des abeilles, essentielles à nos cultures, mais dont les populations s’effondrent.
Jeudi 10 août 2023 (première diffusion le samedi 17 juin 2023)
Avec
Marc Mortelmans Journaliste, réalisateur et créateur des podcasts Baleine sous Gravillon (BSG)
Aux côtés de Stéphane Bonnet, le rédacteur en chef d’Abeilles en liberté, Marc Mortelmans, journaliste, réalisateur et créateur des podcasts Baleine sous Gravillon (BSG) également passionné par le Vivant, nous invite à mieux comprendre le rôle des abeilles, leur évolution et les conséquences de leur disparition.
Un podcast raconté par Marc Mortelmans, réalisé par Charlotte Roux. Conseillère aux programmes : Camille Renard, avec la collaboration de Thomas Biasci et Élodie Piel.
Prise de son : Amandine Frichou et Allison Ascrizzi. Mixage : Guillaume Le Dû. Avec la voix de Prudence Castelot.
Avec le ZooParc de Beauval et l’association Beauval Nature.
-------
NDÉ
Les épisodes
Mécaniques du vivant, saison 4 : l'abeille 4/4 : Quel avenir pour les abeilles ? Qui dit piqûre dit abeille fâchée ou paniquée. Chaque espèce d’abeille a sa personnalité. Notre abeille à miel, l’abeille noire, est réputée pour être moins docile que l’abeille jaune. De ce fait, cette cousine italienne a été davantage sélectionnée et exportée partout dans le monde.
Mécaniques du vivant, saison 4 : l'abeille 3/4 : La stratégie du coucou chez les abeilles sauvages
De déchirantes tragédies grecques se jouent chaque printemps dans les nids d’abeilles sauvages de nos jardins. Les responsables : les abeilles-coucous, des espèces parasites qui volent le pain des mandibules de leurs sœurs sauvages.
Mécaniques du vivant, saison 4 : l'abeille 2/4 : Qui sont les abeilles sauvages ?
L’évolution a permis l’émergence de différentes espèces d'abeilles qui ont adopté différentes façons de vivre, de faire un nid, de récolter le pollen, de choisir certaines fleurs et pas d’autres.
Mécaniques du vivant, saison 4 : l'abeille 1/4 : L'abeille, une guêpe devenue végétarienne
Il y a environ 1 000 espèces d’abeilles en France, plus de 2 000 en Europe et plus de 20 000 dans le monde. L’abeille à miel Apis mellifera est de loin la plus connue et la plus surveillée. Bien que ce ne soit ni la seule pollinisatrice ni la plus efficace, elle est essentielle à nos cultures.
Mécaniques du vivant, saison 4 : l'abeille : Bande-annonce
Après le loup, le requin, le corbeau, Marc Mortelmans nous embarque dans une 4ème saison de la collection de podcasts “Mécaniques du vivant”. Il nous fait découvrir cette fois le rôle subtil des abeilles, essentielles à nos cultures, mais dont les populations s’effondrent.
0 notes
Text
20 ans d'écart
Juillet 2003. Dans quelques semaines, avant de retrouver mon studio à Bordeaux pour ma 2e année d'études là-bas, j'aurai 19 ans. Depuis le lycée, j'écoute souvent Noir Désir. En vérité, quasi tout le monde écoute Noir Désir de gré ou de force, à moins de se tenir bien à l'écart des radios allumées : impossible d'éviter le single "Le vent nous portera", dévoilé près de 2 ans plus tôt quelques jours avant l'album "Des visages et des figures" (sorti le 11 septembre 2001 !). On parle d'une époque pré-streaming, pré-YouTube : on s'échange des CD gravés de mp3 et quand on traîne à la FNAC, c'est pas pour acheter des téléphones.
Je suis trop jeune pour avoir connu en temps réel les premiers succès du groupe, mais le CD de "666.667 Club", probablement acheté plusieurs années après sa sortie en 1996, montre déjà des signes de rayures à force d'être baladé d'autoradios en chaînes HiFi. En soirée, on s'époumone en beuglant "Un jour en France" ou "L'Homme pressé". En 2002, j'étais dégoûté de rater Noir Désir aux Francofolies, mais je me rassurais en pensant aux prochaines occasions, aux prochaines tournées. Et puis arrive l'été 2003, caniculaire, et la mort de Marie Trintignant, qu'on nous décrit comme "tombée" à Vilnius. On nous parle d'accident, puis de crime passionnel. Le paysage médiatique n'a rien à voir avec ce qu'il est devenu 20 ans plus tard, le mot "féminicide" ne parle à personne. De cette époque, je retiens l'air hagard de Cantat détenu à Vilnius, et ces mots terribles de Nadine Trintignant traitant les journalistes de "chiens" alors qu'une meute filme le corps agonisant de sa fille. Bertrand Cantat part en prison, Marie Trintignant au cimetière.
En 2014, soit plus de dix ans après le féminicide, puisqu'il semble logique de le qualifier ainsi aujourd'hui, je suis allé voir Cantat sur scène, avec son projet Detroit, lors d'un concert à Nantes. Je le confesse, l'idée de le boycotter ne me serait alors jamais venue à l'esprit. Je n'ai d'ailleurs pas le souvenir de manifestations organisées devant la salle ni de polémique comme ce sera le cas quelques années plus tard post-MeToo (et post-scandale de la couv' des Inrocks) à l'occasion d'une nouvelle tournée - sous son nom, cette fois. Je garde de ce concert de 2014 ultra sold-out un souvenir euphorique ; j'avais eu, sur le moment, l'impression de "rattraper" quelque chose et de combler un manque, car de nombreux tubes de Noir Désir avaient été joués. Peu importe si les musiciens n'étaient pas ceux de la formation bordelaise : c'était Cantat qui chantait.
Est-ce que, si l'occasion se représentait aujourd'hui, j'y retournerais ? Après avoir lu depuis les macabres et accablants détails passés sous silence à l'époque, je ne pense pas. Je reste toutefois persuadé que Cantat, qui a purgé sa peine aux yeux de la loi, doit pouvoir continuer à tourner s'il le souhaite, du moins en salle de concert pour un public désireux de l'entendre - le programmer en festival serait une toute autre histoire, mais je ne pense pas qu'un seul festival français soit assez hors-sol pour s'y risquer - même le Hellfest.
Juillet 2023. Pour les 20 ans de la mort de Marie Trintignant, le journal Sud Ouest revient aujourd'hui sur "l'affaire Cantat", qui fait la une de quasi toutes ces éditions. On y lit ceci : "nul doute que le narratif du drame de Vilnius, alimenté à l'époque par la défense du chanteur et largement repris par les médias, plus prompts à convoquer les tragédies grecques que les études sur les violences conjugales, ne serait plus tenable aujourd'hui". C'est sans doute vrai, et c'est tant mieux.
1 note
·
View note
Photo
Architecture des Théâtres Grecs
Les Grecs de l'Antiquité construisirent des théâtres en plein air où le public pouvait assister à des représentations de comédies, de tragédies et de pièces satyriques grecques. Ils exportèrent ensuite l'idée dans leurs colonies de la mer Égée, si bien que les théâtres devinrent un élément typique du paysage urbain de toutes les villes grecques. Les Romains poursuivirent et développèrent le concept, ajoutèrent des coulisses monumentales et, d'une manière générale, rendirent la structure plus grandiose. Les grandes structures semi-circulaires, toujours dotées d'une excellente acoustique, sont visibles aujourd'hui sur de nombreux sites archéologiques, et plusieurs d'entre elles sont encore utilisées non seulement pour des concerts et des spectacles modernes, mais aussi pour des festivals de théâtre grec ancien.
Lire la suite...
2 notes
·
View notes