#tragédie grecque
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Plongez au cœur de la Grèce antique avec Électre de Sophocle. L'histoire d'une fille prête à tout pour venger son père.
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‘‘La Tragédie Grecque’‘ (1986)__________Marcel Mariën.
Dimensions: 23,8 x 17,6 cm, Tirage argentique.
Marcel Marien - La tragédie grecque
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Vi, une Guerrière des Temps Modernes à l'Âme de Xena
Comme j’ai comparé Jinx à Harley, je me suis amusée à faire une comparaison Vi/Xena.
Vi, c’est Xena version guerrière des temps modernes. Une véritable force brute. Son allure dégage ce mélange irrésistible de puissance et de vulnérabilité. Mais elle incarne aussi l’héroïne d’une tragédie grecque.
J’ai choisi une image sombre de Vi pour une raison simple : elle est mon personnage préféré, et tout en elle est splendide. Ses tenues, son physique sculptural, ce regard qui mélange défi et malice, sans oublier son humour bien à elle. Mais ce qui la rend encore plus fascinante, c’est son aura en mode sombre. C’est dans ces moments-là qu’elle est impressionnante, lorsque ses blessures refont surface. Sa jacket, avec son design d’une Vi sombre. J’adore.
Parallèle entre Vi et Xena
Toutes deux sont hantées par leur passé et leur quête de rédemption.
Xena, la Princesse Guerrière, porte le poids d’un passé sanglant. Ancienne conquérante et destructrice, elle cherche à se racheter en protégeant les innocents et en redressant les torts qu’elle a causés. Cette lutte intérieure est au cœur de son personnage : elle est une femme puissante mais brisée, en quête de sens et de pardon.
Vi est rongée par la culpabilité d’avoir échoué à protéger sa sœur Powder/Jinx. Comme Xena, elle utilise la violence comme moyen de survie et d’expression, et doit trouver son chemin de rédemption.
Xena est redoutable sur le champ de bataille, mais elle a également un côté profondément protecteur et maternel, notamment envers Gabrielle, sa compagne/amie. Leur relation, teintée d’amour et de complicité, révèle une Xena plus vulnérable, prête à tout pour protéger celle qu’elle aime.
Vi incarne cette même dualité. Elle est féroce au combat, mais montre une douceur désarmante envers Jinx (malgré leur conflit) et Caitlyn. Elle est à la fois une sœur protectrice, une amante vulnérable et une guerrière brutale.
Vi, une Xena des bas-fonds
Vi évolue dans un univers où la justice est corrompue, et où l'espoir est un luxe rare. Son combat n’est pas celui d’une héroïne mythologique contre des monstres fantastiques, mais d’une femme moderne contre des forces bien réelles : l’injustice sociale, les conflits familiaux, et ses propres échecs.
Là où Xena manie l’épée et le chakram face à des dieux, des mythes et des légendes, Vi brandit ses poings mécaniques dans un univers technologique marqué par l’oppression sociale et les inégalités. Elle lutte contre le système oppressif de Piltover et les démons de Zaun, tout en essayant de sauver sa sœur d’une folie qui semble inéluctable.
Contrairement à Xena, qui s’appuie sur des armes iconiques et des techniques de combat antiques, Vi est un produit de son époque. Ses gantelets mécaniques symbolisent la fusion entre l’humain et la technologie. Ils sont l’extension de sa rage et de sa force brute. Vi n’a pas seulement des muscles, elle a un sens aigu de la justice et une humanité profonde. Cela fait d’elle une guerrière moderne dans tous les sens du terme : une femme qui utilise à la fois la force physique, la technologie, et son intelligence émotionnelle pour naviguer dans un monde complexe et inhospitalier, même lorsqu’elle ne sait pas toujours gérer ses propres émotions.
Vi, une héroïne queer et actuelle
Là où Xena était une figure féministe des années 90, Vi incarne un féminisme contemporain, en étant à la fois queer et indépendante. Sa relation avec Caitlyn est un élément clé de son identité. Elle offre une représentation positive dans un univers sombre.
Des antagonistes façonnées par la tragédie
Dans les deux cas, Jinx et Callisto représentent ce qu’il y a de plus sombre dans le passé de leurs "créatrices". Elles incarnent la conséquence des erreurs commises et leurs échecs.
Jinx, malgré sa folie et sa violence, reste une figure tragique. Elle reflète à la fois l’échec de Vi en tant que sœur, mais aussi la douleur des traumas d’enfance dans un monde brutal comme Zaun. Callisto, quant à elle, est l’image du cycle de la haine. Pour Callisto, Xena est le monstre responsable de ses souffrances, et elle décide de devenir ce même monstre pour se venger.
Pour Vi comme pour Xena, Jinx et Callisto sont plus que des adversaires : elles sont des échos de leur propre échec. Elles forcent les deux héroïnes à affronter leur passé, à regarder leurs erreurs en face, et à tenter de s’en racheter.
Conclusion : Vi, une guerrière moderne avec l’âme d’une Xena
Vi et Xena partagent cette lourde responsabilité : avoir donné naissance, indirectement, à des figures de chaos. Cela les rend profondément humaines, car leurs combats ne sont pas seulement extérieurs, mais aussi intérieurs, contre leur propre culpabilité et leurs erreurs passées.
Vi peut être vue comme une héritière spirituelle de Xena, adaptée aux sensibilités et aux défis du XXIe siècle. Là où Xena s’est battue pour racheter un passé sanglant dans un monde de légendes, Vi se bat pour protéger son présent et sauver son futur dans un univers technologique et brutal.
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Suite : la colère d'Achille maitrisée AVANT que ça tourne à la Tragédie !
Suite de ce billet. Merci à @ladyniniane pour m'avoir parlé de ce passage de l'Iliade et m'avoir donné l'idée !
Comme j'en parlais dans le précédent billet, Kelon aide Briséis à s'enfuir avant qu'Achille ne puisse lui faire quoi que ce soit, mais il provoque la colère du prince d'Egine, même s'il arrive à s'en sortir grâce à ses camarades, en particulier de son amie Hélène, de la cité d'Egine (rien à voir avec Hélène de Troie).
Petit point conception de personnage !
Kelon : J'ai finalement décidé de mettre tout le monde en tunique qui correspondrait plus à l'époque mycénienne, histoire de rappeler qu'on est à une époque plus ancienne que celle de Pyrkaïa où on est vraiment à l'époque de la Grèce classique / fin de l'époque archaïque, et de l'époque de Metaheta où on est au début de l'époque mycénienne et où ses habits se rapprochent plus de ceux représenté sur les fresques du fort de Knossos (et comme on est avec elle, les habits représentés sont bien plus féminins). On est sur la fin de l'époque mycénienne / début époque archaïque alors, il y a des tuniques cousus et des habits plus drapés. J'ai laissé Kelon en psuedo-chiton car, même si on est à une époque où on porte plus de tunique, il a la composante "comment je fais pour m'habiller avec deux ailes énormes dans le dos ?" à prendre en compte alors, il a une sorte de tunique cousu qu'il enfile par les jambes, et tient autour de son cou avec une bande de tissu et deux fibules pour que ça ne tombe pas. Il n'a également aucun motif sur ses habits pour souligner sa pauvreté et sa différence sociale avec les autres personnages, il n'a pas les moyens d'avoir de beaux tissus avec de belles broderies comme les généraux ou les soldats venant d'une famille plus aisée. Il a aussi gardé son bandeau pour retenir ses cheveux quand il vole et rappeler Claude.
Hélène (de la cité d'Etolie) : c'est un vrai personnage d'une version de l'Iliade ! Dans cette histoire, Hélène participe à la guerre de Troie, combat Achille et gagne contre lui au point de le tuer mais, Zeus ressuscite Achille qui la tue en retour. Bon, c'est une histoire qui sert surement à dire aux femmes de ne jamais combattre et de rester bien sagement à la cuisine MAIS, elle a quand même tué Achille le quasi invulnérable ! ça mérite d'être soulignée ! Ici, vu qu'on est à une période de transition entre l'époque mycénienne où les femmes avaient une place plus importante, et l'époque classique grecque où les femmes sont d'éternelles mineures à peine humaines et sans aucun droit ou presque, j'ai décidé d'en faire une engagée volontaire qui est là parce que dans sa cité, on laisse encore de la place aux femmes, même si ça reste exceptionnelle qu'une femme s'engage, et ça reste très dur pour elle et ses camarades car, ce n'est pas le cas dans toutes les cités, en particulier avec les généraux qui sont tous de très grands nobles ou propriétaires terriens où la condition des femmes... voilà, elle s'est dégradée assez vite car, ils n'ont pas vraiment besoin d'elles à part pour gérer la maison (ce qui est déjà une énorme tâche et responsabilité, ne l'oublions pas), là où ça a pris plus de temps côté peuple car, les femmes travaillent autant que les hommes pour subvenir aux besoins de leur famille, même si elles deviendront de plus en plus marginalisées avec le temps
ATTENTION ! Pour le coup, je ne sais pas si c'est comme ça que ça s'est passé dans notre monde ! Surtout que déjà qu'on a du mal à trouver des sources pour les élites, je ne vous parle même pas des gens du peuple ! C'est vraiment pour le fonctionnement de mon monde, ne prenez pas ça au pied de la lettre !
Hélène s'est cependant vite illustré pour être une excellente fantassine qui a un très grand esprit de corps et sait galvaniser ses camarades, tout en étant très apprécié par eux, en particulier les autres femmes. Elle est très amie avec Kelon d'ailleurs, elle le trouve gentil et intéressant, et lui apprend même à lire et écrire vu qu'il est analphabète de base (pas les moyens d'aller à l'école). Faut dire, en dix ans de guerre et de siège, ils ont eu le temps. A la fin, même si elle est là volontairement au début, elle perd de plus en plus patience en voyant la guerre s'éternisée, et pète littéralement un cable quand elle voie les généraux se mettre à se disputer pour une femme alors que leur camp vient d'être ravagée par la peste car, un des leurs s'est comporté comme un connard avec deux prêtres d'Apollon, y a des choses plus urgentes à régler ! Alors, quand Kelon va aider Briséis à s'évader, elle le couvre avec d'autres soldats de leur camp, histoire qu'elle puisse rentrer chez elle et éviter qu'une autre vie soit détruite. C'est un vol mais, c'est un vol pour la bonne cause donc, ça passe. Quand Achille menace de plumer Kelon, elle intervient et s'interpose entre eux, même si elle sait que normalement, Kelon a mérité de se faire punir pour son délit, elle sait qu'Achille ne fait qu'une crise de colère et veut juste massacrer quelqu'un pour se passer les nerfs. Kelon est son ami alors, elle le défendra, comme une phalange qui reste toujours soudés quoi qu'il arrive !
Pour ses habits, elle est d'une famille plus aisée que Kelon alors, elle a quelques motifs sur sa tunique : une chouette (ref + ref) qui est le symbole d'Athéna, et un vautour qui est un des animaux d'Arès, pour représenter qu'elle est une combattante complète, elle a autant l'intelligence d'Athéna que la force brute d'Arès. Elle porte également une tenue d'homme car, c'est bien plus pratique pour se battre. Je ne l'ai pas mis en armure car, c'est un duel qui s'est fait de manière impromptue et pour mieux montrer ses émotions vu que bon, l'armure complète de l'époque, ça ressemble à ça : l'armure de Dendras (reconstitution en dessin et reconstitution physique). Je lui ai juste laissé ses jambières en plus de son bouclier pour finir de la protéger et elle aurait pu encore les avoir. Pour son bouclier, il est basé sur une représentation des boucliers bilobés qu'on a retrouvé à Mycènes avec une grosse arrête centrale et cette forme de huit.
ATTENTION A NOUVEAU !!! JE ME SUIS TROMPE ! C'EST PAS HELENE D'ETOLIE QUI ARRIVE A LE TUER ! C'EST PENTHESILEE QUI ARRIVE A LE TUER ! Hélène, elle ne fait "que" le blesser ! C'est pas mal mais, je me suis emmêlée les pinceaux quand même !!! Je suis vraiment désolé pour ça, j'essayerai de ne pas refaire l'erreur plus tard !
Achille : pour lui, j'ai peut-être pas trop à le présenter mais, étant donné qu'il fait une colère car il ne peut pas avoir la plus jolie esclave du camp, qu'il tue quand même un de ses propres alliés car il s'est moqué de lui (car Achille est tombée amoureux de Penthésilée, reine des amazones, alors qu'elle est en train de mourir car il vient de la tuer, ce type doit revoir sa définition du romantisme !), et qu'il préfère aller mourir jeune couvert de gloire au lieu d'écouter sa mère qui a toujours pris soin de lui et de rester à Egine pour mourir vieux et inconnu, ce qui le fait regretter dans l'Odyssée (vraie anecdote, il dit à Ulysse en enfers qu'il préférerait être un valet de ferme [donc très souvent un esclave à l'époque, soyons clair] que d'être mort, y a fallu attendre qu'il meurt pour qu'il grandisse)... ouais, pour une version moderne du personnage, c'est très facile d'en faire un petit c*n égocentrique ne pensant qu'à lui et à sa gloire. Attention ici aussi, c'est dans les codes de l'époque : les héros grecs le sont car, ils sont à la recherche de gloire, ils ne sont pas là pour aider la veuve et l'orphelin. Si Héraclès fait ses douze travaux, c'est pas pour aider les gens mais, pour payer sa dette suite à son meurtre de sa femme et de ses enfants dans un coup de sang provoqué par Héra. C'est ça un héros grec mais, pour une histoire moderne qui suit des codes moraux et narratifs de notre époque, soit faut assumer à fond qu'on est vraiment sur les codes de la Grèce antique autant qu'on les connait et là, autant lire / écouter l'Iliade directement, soit on assume qu'on change des trucs pour en faire autre chose.
Je suis donc partie sur ça : Achille est un prince très fier de son rang, très fier de sa force, très sur de son droit sur tout, qui a également le comportement d'un sale gamin pourri gâté qui déteste qu'on lui dise non (merci Pélée pour le coup, Thétis est le seul parent compétent dans ce couple) et qui n'a aucun respect pour les personnes en-dessous de lui comme Kelon ou Hélène ou qui ne rentre pas dans l'idéal aristocratique de la force comme Kelon dont il trouve le pouvoir inutile, voir même Odysseus vu qu'il est plus rusé et veut que la guerre s'arrête pour rentrer chez lui retrouver sa femme et son fils, et très sanguin quand il s'énerve. Pour ses habits à lui, je lui a donné plein de motif pour souligner sa richesse, plus dans le style des vases à décors géométriques qui vont avec la période, tout en étant facile à reproduire sur toutes les pages. Le motif sur son bouclier de type tour est un aigle, pour rappeler Zeus (capable de se transformer en aigle et de mémoire, je crois que c'est un animal qui lui ait pas mal associé mais je peux me tromper, je me suis surtout appuyé sur mes souvenirs pour cette BD) qui l'a ressuscité dans la légende originale avec Hélène d'Etolie. Pour la forme de son épée, je me suis appuyé sur les reproduction de cet article (en accès libre) : "Les armes aux premiers temps de la Grèce mycénienne : marqueurs de pouvoir et de hiérarchie sociale". J'ai juste juste exagérée la taille des antennes de sa garde pour la rendre plus unique. La forme de son bouclier demi-cylindrique de type tour vient également de là. Etant donné qu'il est quand même censé être un des plus puissants guerriers achéens, il n'a pas de cicatrice, il n'a jamais été assez blessé pour en avoir une (et l'armure de Dendra aide, essayez de passer une forteresse de métal pareille !)
Odysseus : Ulysse retrouve son nom grec pour marquer que c'est un personnage qui est pas mal modernisé aussi. Si déjà dans l'Iliade, il fait tout pour ne pas aller à la Guerre de Troie en se faisant passer pour fou et c'est lui qui trouve la ruse pour en finir avec de Troie, ici, j'ai poussé le curseur plus loin en en faisant vraiment LE général qui veut en finir au plus vite avec cette guerre en négociant avec les troyens et qui n'est pas dans la course à l'égo qu'est cette guerre. Il veut rentrer chez lui car il a déjà loupé toute la croissance de Télémaque et que sa femme qu'il aime vraiment (dans le futur, Kelon le décrira comme l'homme le plus fidèle à sa femme qu'il a rencontré de toute son existences qui durera quand même mille ans) lui manque terriblement. Il a autre chose à faire que s'enterrer à Troie pour récupérer de la gloire au combat et du butin puis Hélène car c'est l'excuse pratique pour se taper dessus. Il est également un des rares qui arrivent à relativement bien canaliser Achille et qui ne se laisse pas impressionner par ses colères et ses coups de sang : Odysseus est un père, il a l'habitude des enfants capricieux, même si Télémaque est bien plus sage et mature qu'Achille. Il apprécie beaucoup les pouvoirs de Kelon car, il les trouve extrêmement pratique. On est en Grèce / équivalent de la Grèce en Almyra après tout, le climat est plutôt sec et pouvoir faire pleuvoir à volonté est une vraie aubaine pour les cultures, et il trouve ça bien plus pratique que juste augmenter sa force brute, surtout qu'il voie le potentiel futur de Kelon qui maitrise quand même la météo à 40 ans, alors quand il sera bien plus âgé, il risque de devenir extrêmement puissant. Il essaye donc de ne pas se le mettre à dos, histoire qu'il n'est pas de dent particulière contre sa cité.
Pour son design, je lui ai donné une barbe et tenté de lui faire des rides autour des yeux pour marqué qu'il est un homme d'âge mur, là où Achille qui est plus jeune et est donc glabre (Kelon a plus l'âge d'Odysseus, mais il continue à se raser de près car, son visage est encore assez juvénile étant donné qu'il vieillit bien moins vite à cause de sa condition de sorcier), et que le stress et la fatigue de la guerre l'ont fait vieillir bien plus vite (et comme on dirait : les bustes de grecs qu'on a, c'est des copies romaines et pour un romain, un grec, c'est un homme avec une barbe). Pour ses habits, je me suis basée sur cet oenochoé où il a un pétasse et une chlamyde (sorte de grand manteau) de voyageur, même si après coup, le manteau lui fait vraiment de grandes épaules... Pour les motifs, il s'agit de canard pour rappeler Pénélope / Πηνελόπεια dont le nom pourrait venir du mot "sarcelle, oiseau aquatique" en pré-grec, et de chouette étant donné que c'est le favori d'Athéna dans les mythes. Pour sa fibule, c'est un lys stylisée, de nouveau pour rappeler son mariage et sa fidélité à sa femme. Le motif en bas de sa tunique représente des grenades, qui sont un des fruits associés à Héra avec le paon et le coucou.
Ménésthée : roi d'Athènes à l'époque de l'Iliade, vu qu'il a tout petit rôle dans cette histoire, j'ai laissé Achille ne pas le respecter du tout et le prendre de haut comme les autres. Etant donné qu'il est le fils de Thésée, je lui ait donné des motifs de taureau sur son col afin de rappeler les exploits mythologiques de son père (même si dans la version Fodlan / Almyra, il n'a sans doute pas la même origine, c'est surement plutôt un sorcier dont les fiertés lui donne une apparence mi-homme, mi-taureau).
Agamemnon : figure importante de l'Iliade alors, les gens l'écoute mais, ça reste quand même un type très violent (le mec a quand même assassiné le premier mari de Clystemnestre et ses enfants pour pouvoir convoler avec elle et a été à deux doigts de sacrifier sa fille Iphigénie pour partir à la guerre, tu m'étonnes que sa femme veuille sa peau !) qui aime le combat alors, il a zéro souci à laisser deux personnes de son propre camp se battre pour résoudre un problème entre eux, même s'il sait aussi que les troyens ne doivent rien rater depuis leurs remparts. Il a des motifs de sanglier pour rappeler Arès et son caractère violent mais, qui n'est pas adouci par la présence de la chouette d'Athéna comme pour Hélène qui est bien plus pondérée que lui.
#écriture de curieuse#dessin de curieuse#fe3h oc#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#j'espère que ça vous plait surtout !#deux semaines que j'y suis ! ça fait du bien de finir !#Excusez-moi pour le retard dans les questions j'ai passé mon samedi à noircir tout ça#mon dos m'a maudit mais je suis plutôt contente du résultat !#J'ai fait plein de test partout en plus pour tenter de rendre ça dynamique !#J'espère que ça rend bien...#même s'il y a des défauts c'est sûr -genre les barbes ma mère trouve qu'elles ressemblent plus à des bandeaux ^^' -#mais je trouvais qu'ajouter des poils rompait l'ensemble vu que je fais mes cheveux / poil d'un bloc#Vive les tuniques ! ça permet de dessiner des MUSCLES ! C'est bien les MUSCLES !#je me suis bien amusé avec les motifs pour une fois#c'est rare que j'en mette mais ça permet de donner des infos sur les persos#j'espère que les liens vers mes références marchent bien#Si vous chercher des refs visuels aller sur le musée du louvre ils ont mis les photos de leurs collections c'est super pratique !#On peut pas toujours grossir mais c'est déjà super d'avoir tout en ligne comme ça !
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(Jean Bazaine, Combat d'ombre ou La tragédie grecque, 1974, Centre Pompidou)
dans ce combat des ombres, fusionnent en leurs assauts terrestres des épées de lumières ; un bataillon de boucliers finit par repousser le dernier élan d’espoir et un socle du possible réapparait dans le feu de l’action qui perdure ; la lutte a fait fusionner les contraires et le monde se réduit à une brume vague où les ombres sont devenues l’égale de la lumière ; dans l’acharnement se fiance l’inconscience du jour clair
© Pierre Cressant
(samedi 12 août 2006 - mardi 8 août 2023)
#poésie en prose#poésie#poètes sur tumblr#poème#poème en prose#prose poétique#poètes français#french poetry#poésie contemporaine#petite histoire poétique de l'art#petite histoire poétique de la peinture#jean bazaine#ombre et lumière#les ombres#combat d'ombre
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Pour l’amour des dieux, Sarah Underwood
À Ithaque, 300 ans après les aventures de Pénélope et d’Ulysse, douze jeunes filles sont sacrifiées rituellement pour apaiser la colère de Poséidon. Cette année, Léto, 17 ans, fait partie des marquées. Lorsqu’elle se réveille après son exécution, elle se retrouve sur une île uniquement habitée par une très belle jeune fille, Mélantho. Qui va l’aider à maîtriser ses nouveaux pouvoirs, et qui va lui apprendre qu’il existe un moyen de stopper la malédiction et le massacre d’innocentes : tuer le prince d’Ithaque.
Aloooors j’ai bien aimé. Mais c’était un peu facile par moments, un peu ado par d’autres, et… y’a un triangle amoureux, qui je trouve n’a rien à faire là, est bancale et n’apporte rien à l’histoire. Sinon, c’était intéressant : l’autrice s’inspire de l’Odyssée, en particulier du moment où au retour d’Ulysse les douze servantes de Pénélope sont pendues pour trahison, accessoirement parce qu’elle se sont fait violer (youpi 🥳) par les prétendants. À partir de là, Sarah Underwood tisse une histoire de malédiction sur plusieurs siècles. Ça, c’était plutôt cool (par contre j’ai appris selon une interview depuis retirée d’Internet qu’elle n’a jamais lu l’Odyssée ? c’est chaud), et j’ai aussi bien aimé qu’on aborde le sujet de la violence des hommes (les soldats, les pirates, les rois, les dieux)… mais c’est à peu près tout. Le personnage de Léto est parfois pas super bien écrit, à coup de « c’est l’élue qui nous sauvera toustes », soit elle maîtrise très vite ses pouvoirs et comprend les implications de la prophétie, soit elle est complètement paumée (je vous ai parlé du triangle amoureux qui n’apporte rien à l’histoire ???) et c’est un peu relou. J’ai bien aimé le personnage de Mélantho, par contre, il était tragique à souhait et pas trop trop creux. En soi, c’était une lecture plutôt cool, la fin est plutôt réussie (tragédie grecque à souhait) et je pense que si j’avais lu ça pendant mon adolescence j’aurais vraiment kiffé. Mais je deviens de plus en plus exigeante avec mes lectures, et c’est parfois un peu relou. Pour les amoureuxses de mythologie et de réécritures, ça peut être vraiment génial. Moi j’ai bien aimé, mais je sais déjà que d’ici quelques mois j’aurais potentiellement oublié ma lecture… (en même temps plus d’une centaine de livres par an, pas trop le choix)
10/03/2024 - 11/03/2024
#livres#books#livre#book#littérature#littérature young adult#pour l’amour des dieux#sarah underwood#éditions casterman
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Phèdre
Phèdre est une princesse de Crète et l'épouse du héros grec Thésée dans la mythologie grecque. Elle est l'un des principaux personnages de la tragédie grecque Hippolyte d'Euripide (v. 484-407 av. J.-C.), qui raconte comment son amour pour le fils de Thésée, Hippolyte, connut une fin tragique.
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Lu Euripide (Le Cyclope, Médée). Quelle énergie dans cette Médée! Chacune de ses paroles nous fait toucher la flamme de son regard, abîme d’où la colère déborde inextinguible, et ses larmes de désespoir et de fureur forment une vague destructrice qui va s’élevant à chaque page tournée pour brutalement tomber, froid et lourd comme un couperet. « Amères et lugubres, les noces que je leur prépare! » Quelle phrase! C’est la vengeance en gésine sur les draps du bonheur. Médée, au reste, n’est pas démente; Médée croit au serment. Maudits soient ceux qui les brisent comme on annule une simple entrevue. Quoi qu’il en soit, je constate une fois encore que la lumière ensanglantée de la tragédie grecque ravive en moi des forces terribles et nourrit du regret de la grandeur ma protestation contre notre âge prostitué. Je sens, après lecture, le vent des passions noires gonfler mes plus timides voiles…
Ariya S.
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Bouc émissaire
« Un bouc émissaire est un individu, un groupe, une organisation, etc., choisi pour endosser une responsabilité ou expier une faute pour laquelle il est, totalement ou partiellement, innocent. Le phénomène du bouc émissaire peut émaner de motivations multiples, délibérées (telles que l'évasion de responsabilité) ou inconscientes (telles que des mécanismes de défense internes). Par ailleurs, le processus peut se mettre en place entre deux personnes (par ex., un employé et son subalterne), entre des membres d'une même famille (par ex., un enfant pris pour bouc émissaire), entre les membres d'une organisation (par ex., les responsables d'une entreprise) ou à l'intérieur de tout autre groupe constitué. Outre cet aspect intra-groupal, le phénomène peut également être inter-groupal et s'observer alors entre des groupes différents (au sein d'un pays ou d'une société).
Une des origines de ce concept peut être trouvée dans la Grèce antique où le pharmakos (en grec ancien : φαρμακός, celui qu'on immole en expiation des fautes d'un autre) désigne la victime expiatoire dans un rite de purification largement utilisé dans les sociétés primitives. Le mot a fini par prendre en grec, à l'époque classique, la signification de malfaiteur. Afin de combattre une calamité ou de chasser une force menaçante, une personne, parfois revêtue de vêtements sacrés, ou un animal était choisi et traîné hors de la cité, où il était mis à mort ou abandonné à lui-même. Cette victime sacrificielle, innocente en elle-même, était censée, comme le bouc émissaire hébreu, se charger de tous les maux de la cité. Le philosophe français René Girard en a fait l'un des fondements de sa théorie du bouc émissaire dans La violence et le sacré. »
« L'innocence du bouc émissaire, que nous connaissons bien aujourd'hui, est révélée par les textes bibliques et tout particulièrement par la Crucifixion de Jésus-Christ, d'ailleurs parfois appelé « l'Agneau de Dieu » en référence au bouc émissaire. C'est bien la foule, et à travers elle, toute l'humanité, qui rejette ses fautes, culpabilités et péchés sur Jésus. Il est devenu impensable aujourd'hui de se représenter un ordre social antérieur à la révélation évangélique. Avec l'avancée de la révélation évangélique et l'évangélisation du monde au sens fort du terme (en plus du sens exclusivement religieux), le monde, privé de sa solution préférée, le mécanisme émissaire, devient de plus en plus violent, quoique les formes de civilisations ne cessent d'évoluer pour contenir, dans les deux sens du terme, cette violence dite « apocalyptique ».
« Ecce homo est une expression latine signifiant « voici l'homme ». Il s'agit de l'expression prêtée à Ponce Pilate, gouverneur romain de Judée, dans la traduction de la Vulgate de l'Évangile selon Jean (19:5) lorsqu'à Jérusalem, il présente à la foule Jésus de Nazareth sortant du prétoire, après la flagellation. La phrase correspondante en grec ancien est Ἰδού ὁ ἄνθρωπος / Idoύ ho anthrôpos.
Un Ecce Homo sur le plan artistique est une représentation de Jésus de Nazareth debout, couronné d'épines et revêtu d'une cape, les deux mains entravées par une corde, tenant un sceptre de roseau. Cette représentation peut comporter des variantes selon les œuvres. »
« La Violence et le Sacré (écrit alors que René Girard enseigne la littérature à la State University of New York) est le résultat d'une décennie de recherches; il représente la première étape importante dans l'exploration des ramifications de sa théorie du désir mimétique en relation avec l'anthropologie, la tragédie grecque et la mythologie.
L'ouvrage est empreint de l'influence de Georges Bataille.
L'ouvrage avance une série d'hypothèses au sujet de la génération et de la stabilisation d'un ordre culturel dans les sociétés primitives et la communauté en général. Il défend l'idée que le désir mimétique conduit souvent fatalement à la naissance de rivalités et au conflit, et que l'origine de l'ordre social et de sa stabilité réside dans des actes répétés de violence collective envers une victime solitaire ou un groupe de victimes, le bouc émissaire. Girard émet l'hypothèse d'un mécanisme morphogénétique intervenant dans l'émergence d'un ordre culturel et social : le mécanisme de la victime sacrificielle. Girard envisage la religion comme un moyen de régulation de la violence sociale, ainsi que de création de cohésion sociale. Il affirme qu'à travers le sacrifice, la violence qui menace la communauté est rituellement chassée, retournée vers l'extérieur plutôt que vers l'intérieur de la communauté et vers ses membres. Girard, qui envisage la société explicitement comme une affaire d'hommes, met en relation le sacrifice et la religion : la fonction de la religion réside selon lui dans le maintien de la violence en dehors de la communauté, par les moyens du mécanisme du bouc émissaire ou de ses rituels de substitution. René Girard se démarque de la pensée de son temps à propos de l'œuvre de Freud, à une époque où, comme il le dit : « la critique contemporaine est à peu près unanime sur le compte des thèses développées dans Totem et Tabou », alors jugées « inacceptables » : selon lui, le concept freudien de meurtre collectif se rapproche des thèmes de son propre travail de recherches. »
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Œdipe roi est une tragédie grecque de Sophocle, représentée entre 430 et 420 av. J.-C.
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Éloge du chiac
de jouer dans la langue et d’en rire
d’en rêver qu’on find out
qu’on communique
même si le voisin fait mine
de ne rien comprendre
too bad de se priver
de pareille façon
de faire accoire
contre soi-même
que ce rythme n’existe pas
la musique est o.k.
le monde itou
on dirait que toute
est à la bonne place
c’est slick
so stick around
le son est une lumière
sur ta langue créole
dans ton corps reggae
la musique est o.k.
nous emporterons dans la langue
les mots ramassés en chemin
nous poserons les mots d’ici
sur tout ce que nous toucherons
y compris ce que nous transformerons
avec l’entêtement de parler partout
et d’écrire sur les pages encore blanches
notre dignité humaine
notre tragédie n’est pas grecque
sur la terre sainte de Memramcook
à peine chrétienne
dans la cérémonie des samedis
on nous accuse de notre histoire
et nous répondons coupables
d’avoir toujours compris
où nous étions
(quand t’es avec les loups
tu cries comme les loups
disait ma mère qui devrait savoir)
nous ne voulons plus ressembler
à ceux qui nous acceptent
à condition que nous effacions
toute trace d’histoire personnelle
qui nous aiment à genoux
devant l’autel de l’aliénation
c’est même pu funny
nous parlons de ce qui nous passe par la tête
dans les virées de la vie
dans la ville de la violence de voir
ce qu’on nous fait
nous parlons comme des anges en transit
des rockers lumineux devant ceux
qui rêvent de « bien parler »
pour faire taire les autres
dans notre pays de mue
worryez pas
nous repasserons autrement
avec la bouche
pleine de surprises
et d’éclats de rire
GÉRALD LEBLANC
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Jeudi 7 décembre 2023
Le Hamas a mené le jeu jusqu’à présent, mais…
De nombreux commentateurs considèrent, les uns avec regret, les autres non sans une satisfaction plus ou moins dissimulée que le Hamas a mené le jeu tant lors de l’attaque du 7 octobre que pendant la pause pour la libération partielle d’otages et qu’il continue encore actuellement.
Ils font valoir parallèlement qu’il sera difficile pour Israël d’éradiquer militairement le Hamas dont de nombreux dirigeants ont quitté Gaza et sont soutenus non seulement par une partie importante de la population en Cisjordanie, mais aussi au Liban, en Iran et au Yémen. Un responsable de Tsahal, l’armée israélienne, a prétendu qu’Israël irait les chercher où qu’ils soient, faisant implicitement référence au Mossad.
Et c’est là que l’on peut s’interroger sur les limites du jeu que mène le Hamas. Non seulement les États-Unis, tout en incitant officiellement Israël à suspendre à nouveau la guerre et donc à ne plus tuer des civils palestiniens afin de rechercher une - de plus en plus - hypothétique libération des otages qui seraient encore vivants, ont peur de l’escalade. La voix de la France et de l’Union européenne est devenue inaudible. Et, facteur déterminant, la majeure partie pays Arabes du Proche et Moyen Orient, y compris le Qatar et l’Arabie saoudite, mais même dans une moindre mesure les mollahs iraniens qui doivent faire face à des troubles internes n’ont intérêt à laisser le Hamas conduire cyniquement à cette escalade qui risquerait de menacer la sécurité de l’ensemble de la zone, voire au-delà.
Ce que l’on peut craindre, parmi bien d’autres craintes, c’est que dans ce contexte la vie des otages qui seraient encore vivants soit gravement menacée et que l’opinion publique israélienne l’accepte mal et se retourne contre Benyamin Netanyahou. Les risques de déstabilisation sont multiples.
Alain Finkielkraut a eu raison, comme souvent, de comparer le conflit israélo-palestinien à une tragédie grecque.
François BAUDILLON
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SAMEDI 21 OCTOBRE 2023 (Billet 1 / 3)
« KILLERS OF THE FLOWER MOON » (3h26)
Un film de Matin Scorsese, avec Leonardo DiCaprio, Robert De Niro, Lily Gladstone…
Nous vous en avions parlé dans la Newsletter de mardi dernier. Nous sommes allés le voir le lendemain, jour de sa sortie. Et comme cela allait être le plus long film que nous aurons vu dans notre vie - 3 heures 26 minutes sans entracte - nous avons choisi la plus belle salle du Cinéma Beaugrenelle, celle où les fauteuils en cuir sont équipés d’une télécommande qui permettent de s’allonger plus que très confortablement.
Honnêtement, les 3h26 de projection, nous ne les avons pas vu passer, et ce n’est pas grâce aux fauteuils ! Nous pourrions vous dire dans de longs paragraphes tout le bien que nous avons pensé de ce film. Mais la critique parue dans Le Figaro est, dans son genre, un petit chef-d’œuvre d’intelligence et de concision auquel nous adhérons à 100%. Inutile donc d’en rajouter ou de paraphraser toutes les autres excellentes critiques parues à son sujet. Pour mémoire, sur le Site d’AlloCiné, les « Pro » l’ont noté 4,4 et les « spectateurs », 4,3 sur 5 !!!
Dans ce concert de compliments, nous ne mettrons qu’un petit bémol : DiCaprio fait la même grimace en accent circonflexe, presque du début jusqu’à la fin et encore une fois nous lui conseillerons de perdre au moins 10 kilos (imagine-t-on un Gérard Phillipe – nous avons pris le nom d’un immense comédien français au hasard – un peu bedonnant ?). Par contre De Niro et Lily Gladstone sont époustouflants dans leurs prestations !
Nous avons attribué tous les deux ❤️❤️❤️❤️ à « Killers of the Flower Moon ».
NB Eric Neuhoff, l’auteur de la critique ci-dessous est non seulement un excellent cinéphile mais aussi quelqu’un qui sait très bien écrire, une qualité que n’ont pas tous ses confrères.
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Le nouveau film du réalisateur américain revient sur les malheurs d’une tribu indienne en Oklahoma. Un pan de l’histoire des États-Unis qui montre comment cette nation s’est bâtie dans le sang.
Il fallait le faire. Scorsese a réussi l’équivalent du grand roman américain sur un écran. À Cannes, c’est comme s’il avait voulu montrer à tous les prétendants ce qu’était le cinéma. Le public en est resté bouche bée. Les autres metteurs en scène ont poussé un ouf de soulagement : « Killers of the Flower Moon » n’était pas en compétition. Le film se pose un peu là. On y découvre sur quelles fondations se sont bâtis les États-Unis. Elles s’appellent meurtres, mensonges et rapacité.
Bref rappel des faits. Déracinées de leurs contrées originelles par le gouvernement de l’époque, les tribus Osage se voient attribuer en Oklahoma d’arides terrains qui se révéleront gorgés de pétrole. Divine surprise. Les Indiens sont riches à ne savoir qu’en faire. Ils roulent en voiture avec chauffeur, jouent au golf, circulent en avions privés, sombrant généralement dans l’alcoolisme. Un détail : ils profitent de leur fortune, mais sont mis sous tutelle. Les Blancs utiliseront tout un tas de moyens pour les dépouiller, le plus fiable consistant à se marier avec une squaw.
Les années 1920 débutent. Ernest revient du front. Le sien est bas. Ce viveur a un emploi du temps rigoureux : faire la bringue toute la nuit et dormir la journée entière. Ce programme a ses limites, même pour un garçon qui n’a pas inventé la poudre. Heureusement, son oncle le remet sur le droit chemin. Hale règne sur la région. Les scrupules n’étouffent pas ce seigneur du bétail qui prétend adorer les Osage.
Le péché originel des États-Unis
Sur ses conseils, le neveu accepte d’épouser la douce Mollie, avec sa longue natte et ses couvertures bariolées qui lui servent de châles (Lily Gladstone, avec son regard à briser les cœurs, impassible comme une héroïne de tragédie grecque). L’Indienne a du diabète. Le brave Ernest lui injecte de l’insuline mêlée à du poison. Autour d’eux, les morts suspectes se succèdent. Les héritages changent de mains. Cette bizarre hécatombe finit par inquiéter Washington. Le FBI, qui en est à ses balbutiements, dépêche ses agents. Leur présence est gênante. Comment continuer, dans ces conditions, les arnaques à l’assurance, les incendies volontaires, les disparitions brutales, les explosions ? La morale est priée de quitter les lieux en vitesse.
Scorsese se penche sur le péché originel de son pays. Cette nation est née dans le sang et l’or noir. Cela méritait une fresque de 3h26 ! Le film est ample, macabre, sinueux, magnifique. L’Histoire défile, impénétrable. Steinbeck n’est pas loin, même si le scénario adapte un livre de David Grann. Le projet nécessitait des comédiens à la hauteur. En parrain crapuleux, De Niro est souverain. À côté, Don Corleone ressemble à un enfant de chœur. C’est le Mal à l’état pur, un concentré de corruption et de mépris. La puissance de son interprétation serait écrasante s’il n’avait en face de lui un DiCaprio qui a les épaules suffisantes pour lui résister, avec le même air buté, la même façon de relever les lèvres en accent circonflexe.
On assiste à un passage de témoin en direct, comme il s’en produit rarement sur la pellicule. DiCaprio a pris du poids, gagné en assurance. Sa moue boudeuse exprime la crapulerie et le désarroi, celui d’un homme essayant de sauver le peu d’âme qui lui reste. Ces deux monstres en Stetson ont existé pour de bon. La mythologie est au rendez-vous, avec une séquence finale où le réalisateur apparaît en chair et en os. Le passé est une plaine dévastée, un champ de flammes et de désolation. Whisky de contrebande coulant à flots, bordels débordant de clients, médecins marron, shérifs véreux, ce conte gothique est plein comme un œuf. C’est un monument. Scorsese vous salue bien. Le maître n’a plus rien à prouver. Plus personne ne fait de films comme ça. Plus personne n’ose. Si le cinéma est mort, « Killers of the Flower Moon » est le plus beau des faire-part.
(Source : « La critique d’Éric Neuhoff du Figaro qui lui a donné la note de 4/4 »)
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Yeux crevés dans le film "Œdipe roi" (1967), adaptation cinématographique de la tragédie grecque du même nom, écrite par Sophocle, au Vème siècle avant Jésus-Christ.
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Sea of Stars
https://youtu.be/8jkeh6O1Rzs
Sea of Stars : Entre Destin Étoilé et Quête de Maturité
L'épopée de Sea of Stars prend racine avec l'introduction de ses deux protagonistes, Zale et Valère, des jeunes destinés à accomplir de grandes choses. Leur naissance respective, l'un lors d'un solstice d'été et l'autre lors d'un solstice d'hiver, les dote de pouvoirs magiques liés respectivement au Soleil et à la Lune. Leur chemin les mène inévitablement à la Zenith Academy, un lieu dédié à l'élaboration de leurs talents et à leur préparation pour défendre le monde contre les redoutables pouvoirs de Fleshmancer, une entité capable de convoquer des monstres assoiffés de sang, menaçant ainsi la survie de l'humanité elle-même.À partir de Mooncradle, Zale, Valère et leur ami d'enfance Garl - peut-être le personnage à l'arc narratif le plus captivant de tout Sea of Stars - rencontrent de nouveaux alliés, sont témoins de retournements de situation (pas toujours spectaculaires, mais particulièrement réussis dans la dernière partie de l'aventure), subissent des trahisons et acquièrent de nouvelles compétences, aussi pertinentes pour l'exploration que pour les combats. Les dialogues sont soigneusement rédigés, mais quelques problèmes méritent d'être soulignés, en particulier en ce qui concerne la synthaxe et la grammaire.Si, comme nous l'avons mentionné avec Garl, certains personnages parviennent à briller et à s'ancrer dans le cœur du joueur, il en va autrement pour les deux protagonistes. Pendant la majorité des trente heures nécessaires pour achever Sea of Stars, Zale et Valère sont pratiquement interchangeables, avec des motivations et des personnalités à peine effleurées, suffisantes uniquement pour justifier la poursuite d'une aventure qui devient de plus en plus complexe et douloureuse pour eux. C'est dommage, car le potentiel était là : il s'agit toujours de l'histoire de deux enfants prédestinés, condamnés à faire face à un futur qui les place au centre d'événements uniques, puissants et donc redoutables, un peu à l'image des protagonistes de nombreuses tragédies grecques, avec tous les dilemmes moraux imaginables qui en découlent.
Un Monde Éblouissant aux Mille Facettes
Les scénarios de Sea of Stars sont, pour dire les choses franchement, parmi les plus sublimes jamais vus dans un JRPG classique. Le pixel art magistral de Sabotage Studio établira un nouveau standard pour le genre, volant la vedette.Cependant, au-delà de Zale et Valère, c'est l'univers extraordinaire de Sea of Stars qui prend véritablement la vedette. Avec une perspective isométrique habilement mise en œuvre et ingénieusement exploitée, même dans les énigmes environnementales (qui bien que simples, s'avèrent efficaces), les divers lieux imaginés par Sabotage Studio vous laissent sans voix de par leur variété et leur qualité. Des falaises majestueuses baignées de cascades aux cimetières ténébreux, en passant par des marécages abritant des champignons changeants de teinte et de forme selon les cycles du jour et de la nuit, l'univers qui s'offre aux protagonistes réussit toujours à surprendre et à captiver l'attention des joueurs. Le pixel art de Sea of Stars s'inscrira dans l'histoire comme l'un des sommets du genre, témoignant d'un goût et d'une maîtrise des textures et des couleurs indiscutables.Au fil des heures, le groupe se dote d'objets qui enrichissent l'exploration, lui conférant une dimension plus complexe et stratégique. Du Bracelet Mistral, qui génère une bourrasque de vent assez puissante pour repousser les blocs et autres éléments du décor, au Graplou, une sorte de grappin permettant de traverser horizontalement les obstacles, ces nouveaux ajouts comblent les lacunes des environnements. Zale et Valère apprennent également à manipuler le temps, modifiant la période de la journée grâce à leurs pouvoirs. Bien que cette capacité soit sous-exploitée dans la première partie de l'aventure, elle devient de plus en plus centrale vers la fin, offrant un spectacle visuel extraordinaire grâce à une gestion du changement d'éclairage en temps réel, et allant jusqu'à influencer la musique de manière dynamique. Cela met en lumière le soin minutieux apporté à la direction artistique, mariant habilement la conception visuelle des décors avec la musique, orchestrée par les talentueux Yasunori Mitsuda (Chrono Trigger, Xenogears) et Eric W. Brown, alias Rainbowdragoneyes, tous deux au sommet de leur art.Le tout est inséré dans un monde ouvert qui, fidèle à la tradition, s'ouvre progressivement à mesure que de nouvelles capacités de voyage sont acquises. À la fin de l'aventure, une aide pratique permet de repérer les zones où des actions restent à entreprendre sur la carte. Il vaut souvent la peine de s'adonner à l'exploration et aux quêtes secondaires pour dénicher des secrets, liés à l'intrigue de Sea of Stars, et obtenir des équipements et des compétences utiles, voire favoriser le développement de colonies, garantissant ainsi des commerces, des spots de pêche et des tavernes pour jouer aux Wheels.En parlant de cela, il convient de souligner l'existence d'un véritable jeu dans le jeu : Wheels. Il s'agit d'un passe-temps mêlant chance et stratégie, où deux joueurs utilisent chacun deux héros (soldat, archer, magicien, chacun avec ses propres caractéristiques) pour réduire la santé de l'adversaire à zéro. Chaque tour offre trois tours disponibles dans une machine à sous, garantissant diverses améliorations. En fonction des résultats, vous pourrez renforcer les défenses ou les attaquants, tout en lançant des offensives contre l'adversaire, en tenant compte de son niveau de protection. Bien que jouer aux roues soit facultatif, c'est une pause plaisante dans les aventures de Zale, Valère et compagnie, tout comme la pêche d'ailleurs.La pêche, par ailleurs, est liée à un élément essentiel de Sea of Stars : la cuisine. Garl, un chef guerrier autoproclamé, nourrit l'équipe avec ses délices. Pour les préparer, il suffit de vous rendre à l'un des feux de camp disséminés dans le jeu ou de dresser votre campement entre deux lieux explorables. Grâce aux ingrédients collectés au fil de l'aventure (dont ceux issus de la pêche), vous pourrez concocter jusqu'à dix plats à emporter avec vous. Nous retrouvons ici l'une des grandes innovations de Sabotage Studio : au lieu de l'inventaire JRPG traditionnel, qui déborde souvent d'objets inutilisés jusqu'à la bataille finale, nous avons un sac à dos à la capacité limitée, revêtant une importance stratégique majeure. Le choix des plats à emporter s'avérera crucial pour traverser en toute sécurité un monde infesté de monstres impitoyables qui n'acceptent aucune imprudence, rompant ainsi avec la tradition de chair à canon souvent rencontrée dans les affrontements aléatoires des jeux vidéo des dernières décennies.
Redéfinir les Standards des JRPG Classiques
Le point crucial d'une opération de modernisation des systèmes de jeu des JRPG traditionnels se trouve ici, dans Sea of Stars. Tout comme l'a fait Chained Echoes, ce jeu abandonne complètement la répétitivité des combats acharnés ou aléatoires pour adopter une vision plus épurée, apportant ainsi de la personnalité et du caractère même aux affrontements avec les ennemis de base. Il suffit d'affronter les adversaires tels qu'ils se présentent, bien visibles dans les environnements sans transition entre exploration et combat, pour être préparé et à la hauteur de chaque défi. Cela requiert cependant de l'attention et des réflexes aiguisés. Sea of Stars met en place un système qui, aussi étrange que cela puisse paraître, s'inspire de ce que Nintendo a accompli dans des titres tels que Mario & Luigi: Superstar Saga.Les attaques et les parades peuvent être optimisées en appuyant sur une touche au bon moment, et certains mouvements offensifs rappelleront aux fans les actions des petits Mario et Luigi. Dans certains combats contre les boss, maîtriser cette mécanique sera impératif pour sortir indemne de l'affrontement. Cependant, rassurez-vous : Sea of Stars n'offre pas de mode de difficulté traditionnel - il n'y a pas de mode facile. Cependant, il existe des Reliques qui peuvent faciliter certains aspects du jeu, de celle qui double les points de vie des personnages à celle qui réduit le coût des objets dans les magasins, en passant par celle qui introduit un retour visuel (une étoile est libérée de la frappe) lors de l'exécution d'une attaque ou d'une parade parfaite. Il s'agit d'un système qui capte l'attention du joueur, supprimant l'effet somnifère des combats au tour par tour à l'ancienne, mais qui pourrait en mettre certains en difficulté en raison d'une fenêtre de temps très réduite pour une exécution correcte.Sabotage Studio va encore plus loin en construisant ses environnements autour d'affrontements intéressants avec les ennemis de base, leur redonnant ainsi de l'importance et de la dignité.Un autre élément essentiel sur lequel repose l'innovation du game design dans ce genre est la manière de diversifier les mouvements utilisés en combat, évitant ainsi que les joueurs ne recourent constamment à la commande d'attaque. La réponse est brillante : créer un système qui améliore chaque option offensive disponible pour les personnages. Les points magiques sont limités, mais se régénèrent grâce aux attaques de base. Cela favorise déjà une alternance judicieuse des commandes à choisir. De plus, les attaques de base libèrent une substance appelée "live mana", qui peut être absorbée par les personnages pour renforcer leurs actions, aussi bien en mêlée qu'en magie. Tous ces éléments créent un dialogue dynamique entre les membres de l'équipe, chacun étant bien caractérisé. Combinés à la grande variété d'ennemis présents dans les décors, cela génère un grand dynamisme.Les boss sont exceptionnellement caractérisés, tant visuellement que dans la diversification de leurs options offensives. Nous n'avons jamais eu l'impression d'affronter une bataille déjà vue. De plus, les attaques les plus puissantes de chaque ennemi sont accompagnées de symboles appelés "cadenas", correspondant à des actions ou des éléments dont dispose le groupe. Frapper correctement ces "cadenas" affaiblira le coup, voire l'annulera complètement si tous les symboles sont éliminés. Le seul bémol du système réside dans le catalogue de magie assez limité, tout comme le choix d'équipements est relativement restreint, souvent avec une pertinence principalement paramétrique et moins caractérisée en termes de compétences.L'évolution de l'équipe se fait par niveaux, avec l'augmentation des caractéristiques en partie prédéfinies, et en partie selon les choix du joueur. Celui-ci peut sélectionner divers objets (points de vie, points de magie, attaque physique, défense magique, etc.). Rien de bien complexe, mais ce système est cohérent avec l'approche épurée choisie par Sabotage Studio pour sa réinterprétation du genre des JRPG avec combats au tour par tour, souvent réputés pour leur complexité excessive et parfois artificielle. On conclut par des applaudissements pour la propreté impeccable du code de Sea of Stars, toujours stable en performances sur Nintendo Switch et ps5 (oui j'ai testé sur les 2 machines) : notre jeu n'a jamais été entaché de bugs ou de crashs d'aucune sorte. Read the full article
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Mécaniques du vivant, saison 4 : l'abeille (intégrale)
Après le loup, le requin et le corbeau, Marc Mortelmans nous embarque dans une 4ème saison de la collection de podcasts “Mécaniques du vivant”. Il nous fait découvrir cette fois le rôle subtil des abeilles, essentielles à nos cultures, mais dont les populations s’effondrent.
Jeudi 10 août 2023 (première diffusion le samedi 17 juin 2023)
Avec
Marc Mortelmans Journaliste, réalisateur et créateur des podcasts Baleine sous Gravillon (BSG)
Aux côtés de Stéphane Bonnet, le rédacteur en chef d’Abeilles en liberté, Marc Mortelmans, journaliste, réalisateur et créateur des podcasts Baleine sous Gravillon (BSG) également passionné par le Vivant, nous invite à mieux comprendre le rôle des abeilles, leur évolution et les conséquences de leur disparition.
Un podcast raconté par Marc Mortelmans, réalisé par Charlotte Roux. Conseillère aux programmes : Camille Renard, avec la collaboration de Thomas Biasci et Élodie Piel.
Prise de son : Amandine Frichou et Allison Ascrizzi. Mixage : Guillaume Le Dû. Avec la voix de Prudence Castelot.
Avec le ZooParc de Beauval et l’association Beauval Nature.
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NDÉ
Les épisodes
Mécaniques du vivant, saison 4 : l'abeille 4/4 : Quel avenir pour les abeilles ? Qui dit piqûre dit abeille fâchée ou paniquée. Chaque espèce d’abeille a sa personnalité. Notre abeille à miel, l’abeille noire, est réputée pour être moins docile que l’abeille jaune. De ce fait, cette cousine italienne a été davantage sélectionnée et exportée partout dans le monde.
Mécaniques du vivant, saison 4 : l'abeille 3/4 : La stratégie du coucou chez les abeilles sauvages
De déchirantes tragédies grecques se jouent chaque printemps dans les nids d’abeilles sauvages de nos jardins. Les responsables : les abeilles-coucous, des espèces parasites qui volent le pain des mandibules de leurs sœurs sauvages.
Mécaniques du vivant, saison 4 : l'abeille 2/4 : Qui sont les abeilles sauvages ?
L’évolution a permis l’émergence de différentes espèces d'abeilles qui ont adopté différentes façons de vivre, de faire un nid, de récolter le pollen, de choisir certaines fleurs et pas d’autres.
Mécaniques du vivant, saison 4 : l'abeille 1/4 : L'abeille, une guêpe devenue végétarienne
Il y a environ 1 000 espèces d’abeilles en France, plus de 2 000 en Europe et plus de 20 000 dans le monde. L’abeille à miel Apis mellifera est de loin la plus connue et la plus surveillée. Bien que ce ne soit ni la seule pollinisatrice ni la plus efficace, elle est essentielle à nos cultures.
Mécaniques du vivant, saison 4 : l'abeille : Bande-annonce
Après le loup, le requin, le corbeau, Marc Mortelmans nous embarque dans une 4ème saison de la collection de podcasts “Mécaniques du vivant”. Il nous fait découvrir cette fois le rôle subtil des abeilles, essentielles à nos cultures, mais dont les populations s’effondrent.
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