#tout au bout de la gare.
Explore tagged Tumblr posts
Text
Six haltérophiles d’une même équipe attendent leur train sur le quai 1 d’une grande gare. Une mamie toute courbée avance péniblement, portant une valise dans une main, et tirant une lourde valise à roulettes avec son autre main. Un des sportifs lui demande : - Vous allez loin comme ça, madame ? - Oh oui. Je vais sur le quai 12, tout au bout de la gare. - Oh putain ! Eh bien, bon courage alors !
#portant une valise dans une main#- Vous allez loin comme ça#madame ?#- Oh oui. Je vais sur le quai 12#tout au bout de la gare.#- Oh putain ! Eh bien#bon courage alors !
0 notes
Text
On est le 9 octobre. Je me dis que les personnes qui sont nées le 9/10 étaient pas loin de la perfection, et vivront toute leur vie avec une marge de progression.
Je passe devant un parc. J'entends "Regarde!" et je regarde. C'est un enfant au sommet d'un toboggan. Sa maman ne regarde pas, alors il répète "Regarde!". Il me voit le regarder, alors je détourne le regard, et je continue de marcher. Combien de fois je n'ai pas regardé quand mon petit m'a dit "Regarde!" ? Qu'est-ce que je donnerais aujourd'hui pour regarder !
Je passe devant un café. J'entre pour demander à remplir ma gourde. Au pire si on refuse, ça me fera quand même un petit moment de socialisation. On accepte, c'est sympa. A la table près du comptoir, deux jeunes parlent de cul sans pudeur. La femme dit qu'elle prend ses accessoires BDSM sur materiel-medical.fr pas seulement parce que c'est moins cher, mais surtout parce que ce serait "plus professionnel". Je pense qu'elle est déjà dans un jeu de domination quand elle raconte ça.
Le mec qui l'écoute a une casquette. Je devine au fait qu'il la porte à l'intérieur qu'il la porte tout le temps. Il doit avoir les cheveux gras, ou les cheveux chauves, plus probablement un peu des deux. Sa casquette était rouge. Elle est rose. Le soleil l'a altérée autant qu'il a préservé sa peau. Tissu martyr.
On me rend ma gourde. Merci. Je ressors. L'eau est très froide. La prochaine fois, j'irai la remplir moi-même aux toilettes avec de l'eau tempérée.
Il se met à pleuvoir. C'est bien. Parce que c'était prévu. Ça mouille, mais c'est rassurant.
Mais il commence quand même à faire froid. Ça n'est plus tout à fait une pluie d'été. Je me dirige vers la gare. J'ai l'impression qu'avec l'automne qui vient, je vais passer de plus en plus de temps à la gare. Ma passion pour la botanique va en prendre un coup. A la gare, un gars joue du piano. Son look ne laissait pas deviner une telle sensibilité, il joue très bien. Je crois que je passe une heure à le regarder d'un peu trop près. Il me propose de jouer avec lui. Je lui réponds que je sais pas faire. Je m'installer carrément là. Il joue ensuite à quatre mains avec une autre personne qui l'écoutait, puis il lui laisse la place. Je regarde les mains qui se baladent.
Le lendemain, j'y retourne. Le pianiste est toujours là. Il me salue. Je l'écoute. J'observe ses mains.
Le lendemain, il n'est pas là. Le surlendemain non plus (je n'ai fait que passer, il faisait beau). C'est le lundi suivant qu'il revient. Il joue, je le regarde. Il me propose de m'apprendre. Je m'installe. Et je comprends que c'est une nouvelle passion. Une simple pression de mes doigts fait résonner un son magnifique dans toute la gare. C'est quand j'enchaîne les touches que le son est moins gracieux. Mais j'apprends vite, il me dit. Il veut m'apprendre. On a rendez-vous tous les jours de pluie ou les jours de froid. J'y passe plusieurs heures, à chaque fois.
Je sais que je m'accroche facilement aux hasards. C'est comme la fois où j'ai appris le Portugais pendant 2 mois, juste parce que dans la rue, j'ai entendu parler Portugais, alors que si ça se trouve c'était du Turc.
Je me passionne pour trop de choses quand je m'ennuie en ville. Si je passe devant une plaque de cabinet d'avocats, j'envisage la fac de droit. J'aperçois un laveur de vitre, je me scotche dessus jusqu'à ce qu'il ait parfaitement terminé de passer la raclette. Et même un peu après. Je voudrais apprendre à faire comme lui, je voudrais aspirer l'expérience de sa vie.
Je le dis à mon prof de piano, que j'ai l'organe de la passion bien développé, et celui de la persévérance tout atrophié. Je lui dis que ça va se finir comme ça. Si un jour de froid, je ne suis pas là, c'est que j'ai trouvé autre chose.
Maintenant, il me laisse jouer seule quelques morceaux. Il fait la quête avec son chapeau et me donne tous les sous. Il fait discrètement pour pas qu'on se fasse virer. Je mange très peu, je joue. Je perds du poids, mais au moins je joins les deux bouts.
J'arrive au pied d'un grand immeuble vitré de 4 étages avec ascenseur apparent. La porte tambour rejette un enfant qui dit "c'était la meilleure journée de ma vie à égalité". A égalité avec quoi ? Je me pose la question en levant les yeux pour contempler le bâtiment. Si ce que j'aime, c'est vivre les vies qui ne sont pas à moi, je serai bien ici. Au moins pendant l'hiver. Je me prépare à entrer à la médiathèque municipale.
5 notes
·
View notes
Text
Mercredi 27/09 - Au dodo
Tubbo a appris à Fit la hiérarchie des travailleurs de la fédération, ainsi qu'ils suspectent BadBoy d'en avoir kidnappé un.
Les joueurs ayant entendu le tonnerre frapper, Fit est allé vérifier la chambre de Pomme pour vérifier si un message s'y trouvait. Il a remarqué du béton noir dans sa chambre secrète et a prévenu les autres qu'une structure devait se trouver quelque part. Aypierre et les autres ont trouvé son message dans le château de Baghera, disant "Je veux les protéger, vous me manquez :( <3". Aypierre l'a traduit en anglais pour ceux qui souhaiteraient enquêter dessus.
twitch_clip
Fit veut faire un très long sommeil pour se souvenir de la personne qui l'a embauché. Il a montré à Philza sa chambre cachée en lui disant que si dans une semaine il ne donne pas de nouvelle, il doit vérifier ici en premier pour être sûr qu'il ne lui ai rien arrivé. Fit a ensuite coupé tous les sons (excepté celui de l'eau) pour avoir un silence total pendant son sommeil, s'est allongé, et a commencé à se souvenir du moment où il a reçu le ticket de train pour Quesadilla Island. Il a eu une vision de son employeur, un visage blanc étant sur 2B2T, cherchant et trouvant Fit à l'aide d'un cheat.
https://twitter.com/QsmpEN/status/1707122044821705094
Baghera s'est connecté, et a trouvé le message de Pomme. Elle lui a laissé une potion donnant énormément de bonus, et un message disant de rester en sécurité avec Dapper. Elle a ensuite réfléchie à une manière de libérer Ron de sa prison tout en le protégeant de la fédération. Elle pense proposer à Bad de relâcher Ron à la condition que la fédération leur donne un accès pour vérifier qu'il aille bien à n'importe quel moment, mais elle sait que c'est probablement impossible d'assurer sa sécurité de cette manière. Elle souhaite surtout que BadBoy avoue aux autres ce qu'il a fait, mais Bad est assez mauvais en défense.
Forever est allé ensuite la rejoindre à son château après avoir découvert qu'elle était en possession de son pistolet et qu'elle l'ai rendu hors live. Il a tenu à rappeler (hors rp) qu'il n'était pas du tout en colère contre elle ou Bad, et que cela à crée des scènes drôle et des chansons.
twitch_clip
Silly Cucurucho a rendu visite à Jaiden pour son anniversaire ! Il lui a donné rendez-vous à des coordonnées spécifique en lui disant de venir seule. Là bas, elle a découvert un manoir rempli de ballons et de cadeaux. Silly Cucurucho l'attendait à l'étage et lui a souhaité un joyeux anniversaire. Ils ont discuté ensemble, et Jaiden lui a proposé de venir chez elle pour lui montrer son champ de maïs pour faire du popcorn qu'elle a ajouté proche de son jardin de thé. Elle en a profité pour lui demander si sa relation avec le Cucurucho plus sérieux se passait bien, il a répondu qu'il faisait avec. Elle lui a aussi demandé si les oeufs étaient en sécurité, mais il ne sait pas ce qui leur est arrivé.
twitch_clip
Baghera s'est demandé qui avait pris la photo de la gare dans sa chambre. Elle y est donc retourné et en regardant vers son lit, elle a remarqué un coffre caché. Dedans, plusieurs journaux de son enfance : un décrivant un plan de distraction, le deuxième expliquant que ça a échoué (avec un code dedans), et enfin un dernier parlant du bureau 09. Il y avait aussi un bout d'image concernant des coordonnées d'un laboratoire. Baghera s'est donc rendu dans les bureaux de la fédération, et a trouvé un téléporteur dans le bureau 09. En fouillant les stockages, elle a pu récupérer un rapport d'investigation sur le crash (disant que les 5 français sont sortis en vie, mais que l'équipage est mort, ce qui a l'air d'aller à la fédération), ainsi qu'une suite de messages chiffrés parlant d'un changement de mot de passe suite à la découverte de Baghera de son ancienne chambre et une image contenant le nouveau mot de passe.
twitch_clip
Baghera a déchiffré toutes ces informations, et a trouvé des coordonnées relativement éloignées. Elle a été interrompue par BadBoy et les deux ont discuté de Ron. Ils se sont rendu au camping qu'elle avait fait pour Cucurucho pour éviter d'être écouté par d'éventuelles personnes invisible. Elle lui a tiré les vers du nez sur ce qu'il a fait, et Bad a eu l'idée de faire croire aux autres que la fédération a menti sur le rapport que Tubbo a trouvé. Baghera a suggéré qu'ils pourraient au contraire demander à Ron d'écrire ses peurs sur la fédération, et de distribuer ça discrètement à une personne de confiance (peut-être Philza). Ils veulent bouger Ron de place, au cas où quelqu'un fouille sa base et le trouve par hasard. Forever a souhaité voir Bad en secret, Baghera les a donc suivi avec une potion d'invisiblité. Néanmoins, Forever a fermé l'accès juste avant qu'elle ne puisse rentrer dans son bureau et a donc eu du mal a suivre la conversation.
Baghera est ensuite partie aux coordonnées en bateau, ce qui devrait bien prendre une petite semaine. :)
21 notes
·
View notes
Text
JANVIER Se réveiller tôt. "Non mais je veux juste que cette année soit bof, pas de hauts, pas de bas, juste bof". Les copains. Thomas. "Ta veste, c’est parce que tu pars à la chasse ou bien ?". Niquer. Un canapé qui ne passe pas dans l’escalier. "Pivot! Pivot!" Un film sur une île en Islande. Niquer. Gorbatchev. Le premier doute. Un anniversaire plein de paillettes. Fidji. Une IRM en mode Kraftwerk. Niquer. "Mais du coup t’es ma meuf ? Oui". L’homme providentiel. Le jeu de la bouteille. Mitski et les aboiements d’Ecco. "Toi, soit tu es l’homme de ma vie, soit dans 6 mois je découvre qu’il y a 150 meufs derrière et que t’es taré". L'instinct putain. Niquer. J’ai eu la fève. Le ministère de la galette. Un chien mignon et une couronne. Un bœuf bourguignon. Le rejoindre au milieu de la nuit. Les petits papillons dans le taxi. Niquer. Des centaines de messages par jour. Cette impression de s’être trouvés. Poser des portes de placard. Une casquette bite. Des illuminations. Lui prendre la main dans le froid. Niquer.
FÉVRIER Se faire accueillir sur le quai de la gare avec un petit chien et des ballons. Je ne savais pas encore qu’il était hyper malin. Construire une scène dans le vide. Buffy. Une vidéo pour la Thaïlande. Ranger des placards. Milkshake. Une expo photo un peu nulle. Jouer au billard dans un hôtel vide. Jouer au yams dans un hôtel vide. Baiser jusqu’au petit matin. Ses mains. Un mariage en mode Ken Loach à Londres. "On ne sait pas quoi dire donc on va faire un solo de flûte". Ils l’ont fait. Son premier anniversaire sans lui. Le cœur brisé d’avoir dû le quitter. Une immense engueulade par sms. 9h de train. Ne jamais sortir avec un musicien. "Elephant Gun" ta mère. Je déteste Berlin. Se faire voler toutes nos caméras. Du Fervex. Une nouvelle passerelle. Retrouver un jardin. Refaire le monde avec un gamin. Il faut visiblement bac +7 pour poser une porte de lave-vaisselle. Une demande en mariage à l’autre bout de la Terre. Les Libertines. C'est moi ou il ne s'intéresse pas aux gens ? L’Australie me manque.
MARS J’adore avoir les mains dans la terre. Mon salaire en honoraires de véto. Dormir avec son t-shirt RATP. Stranger in my own skin. Une faille en forme de vulve. Zazie dans le métro. "The best way to scare a Tory is to read and get rich". Joe Talbot et Aymeric Lomperet ne sont pas la même personne. Ricky l’adolescent a 20 ans. La maison qui redevient celle des copains. Un passeport français. Jouir si fort. "Tu savais pas que je pouvais squirter ?". Attendre Aya. Rigoler avec Aya. Parler signes astrologiques avec Aya. L’Atlas des Îles Abandonnées. Lighter stealer. "If I give you a Chanel necklace and you choke on it, that’s your problem, not mine". Perdre ma boucle d’oreille préférée. Les Raclures. Dire au revoir à sa glycine de trente ans. Des plantes. Plein de plantes. Non, vraiment, beaucoup de plantes. Une porte de frigo. Des stores gris alors qu’ils devaient être blancs. Adam Green ou Bill Ryder-Jones. Ce ne sera finalement ni l’un, ni l’autre. Mon premier tatouage fête ses 12 ans. L’heure d’été, enfin.
AVRIL Une araignée. Deux araignées. Trois araignées. Trop d’araignées. Planter des trucs. Elle est partie il y a deux ans. Putain, deux ans. Ripley. Il est si beau quand il jouit. Il ment déjà, mais je ne le sais pas. Un camélia. Une nouvelle glycine. "Dimmi quando tu verrai, dimmi quando, quando, quando, quando". Le regarder hurler des chansons italiennes en faisant des pâtes carbo. Tomber amoureuse. Me faire un peu pipi dessus en pogotant au concert de Kneecap. "What are we gonna do tomorrow night? The same thing we do every night, Pinky. Try to take… drugs". Camille. Le cœur qui lâche. Reconnaître cette immense tristesse dans les yeux de mon amie. Sauter sur un lit habillée en licorne magique pour essayer de la faire rigoler. Un nouveau meuble. "Les naufragés" pour s’endormir. Trop de ti punch. Un parkour ivres à 19h30. 40 ans. Les boucles d’oreilles que j’avais repérées. Il est très fort. Je ne savais pas que j’allais bientôt les détester. Tous les gens que j’aime réunis au même endroit. Caro, Marine, Valen, Juju, Sarah. Des chorégraphies improbables. Un ballon requin. Un voyage à Naples. Le sac que je ne m’étais jamais offert. Une bague avec six pierres. De la plongée. Les Chatputes. Une chanson ego trip 3000. Un trauma crânien. Un DJ set cramé. Je les ai tous couchés.
MAI Le jeune part à New York. Une infection à l’œil. Un mal de crâne à se taper la tête contre les murs. Je crois que mon chien ne l’aime pas. L’émotion qui submerge en écoutant Mahler. Des squelettes de dinosaures. "Did you see the stylish kids in the riot"? La fameuse veste rouge. Aelred. Finir ivres au Connetable. Le meilleure plot twist d’amitié de l’année. Visiter les catacombes en gueule de bois. C’est silencieux en bas. Trois nouveaux maillots de bain. Repeindre le vert en blanc. Lui offrir une brosse à dents. Hyères. Baiser en oubliant de fermer la porte de la chambre d’hôtel. "T’as vu, on est encore habillés pareil". Se baigner dans l’eau glacée. Le vent. Des photos de mon cul. Il occupe même mes fantasmes, c’est inattendu. Des orgasmes. Plein d’orgasmes. Me sentir dépassée. M’abandonner. Une galère de passeport et des visas oubliés. Un retard d’Eurostar. Faire des câlins à des bébés. C’est beau le Royal Albert Hall. Faire du trampoline sur le toit. Le vertige. J’ai toujours aimé monter aux cimes des choses. Josh Homme en pyjama. Commencer à douter.
JUIN Être fascinée par la bassiste de St Vincent. Avoir 8 ans au Muséum d’histoire naturelle de Londres. Suki. Sabrina, Jonny et leur tatouage bite à Clermont-Ferrand. Mon père et sa casquette bite à la pêche. Porto. Se sentir en sécurité entourée de gens bienveillants. Un tattoo pas cicatrisé. Manger du poisson au bord de l’océan. L’anniversaire de Nicolas. Des paillettes. Se baigner. La pluie. Être trempée. Danser. Me faire cueillir par un concert sur le fil de The National et pleurer parce que je sais que j’ai bien fait de le quitter. "The System Only Dreams in Total Darkness". Retrouver mes certitudes. Me retrouver. Des montages Photoshop limites. Des fous rires. Un puits. Des crânes. Sa randonnée. Je suis tellement heureuse qu'on se soit trouvés. Travailler, travailler, travailler. Ecco sur son transat. "J’aime bien la musique de ces jeunes garçons". Pete Doherty en djellaba. Passion feux d’artifices. J’aurais dû me douter qu’il y avait un problème puisqu’il n’a pas aimé. Marielle et Colette. Une fausse couche. S’approcher du burn out. Tenir parce qu’on n’a pas le choix. Voter.
JUILLET Des chiens. Du soleil, enfin. Terminal 1. Dublin. J’aime bien les Irlandais. Porter une prod, porter des gens, porter des caisses. Nicki Minaj ne s’est jamais pointée. Tracer des cercles dans l’herbe. Un téléphone lancé et rattrapé. Alice, Élie, le fils de Cillian Murphy. "Hold your mistake up" qu’il disait. Chialer devant les résultats des élections. Ma vie a basculé le jour où j’ai découvert l’existence du "kids temperature" pour le café. Un vol à 5h du matin pas annulé. Le RER, le royaume des morts. Le mec est le sex appeal incarné. "À chaque fois qu’il chante, je crois que j’ai un début d’érection". J’aime bien quand il dit mon prénom. Ne plus sentir la fatigue. Non en fait ok je suis épuisée. M’endormir la tête posée sur ses genoux. Se dire je t’aime bourrés. L’aéroport, encore. Un écran sur Times Square. La bouche géante d’Ana qui se reflète sur le toit. Je vois bien que les gens ne pigent pas ma passion pour les crashs d’avion. "Je viens d’avoir un pilote qui décollait, il a dit que ça ne le dérangeait pas". Le jour J. Les nerfs qui lâchent aux premières notes. Anousonne. On l’a fait. Putain, on l’a fait. Le fantôme sur le toit, c’est moi. "Playground Love". L’amour ivre. L’ivresse amoureuse. Le COVID. "T’es toujours avec ton mec ? Oui, pourquoi, qu’est-ce qu’il a fait ?". La descente d’organe. Dali. "Mon dimanche typique ? Voter NFP". Il ment. Mais il ment très mal. Mais il ment pour rien. Ma naïveté m’emportera. "Mais du coup, tu veux quoi, toi ?". La théorie des quatre saisons. Des promesses. Se projeter. S’aimer. Lui pardonner.
AOÛT Le doute. Un doute plein de certitudes. "Non mais t’inquiète pas, je me suis fait tester". La cathédrale, noire. Mes yeux, noirs. Son cœur, noir. Vouloir y croire. Le silence absolu, un refuge. Darcy, Joe et Myola à Royat. Mon vernis fond sous la chaleur. Se cramer le cul sur un toboggan aquatique sans eau. Ecco a toujours été très douce avec les enfants. Le sommet du Puy-de-Dôme. Un après-midi à faire des chorégraphies dirigées par une môme de trois ans. La légèreté. "Ondine, I love you". La transmission. Nos 114 ans. Le sang. C’est toujours bizarre qu’elle ne soit pas là. Boire trop vite. Finir cuitée comme une ado. Des plongeons dans la piscine. Des plongeons dans le lac. Du pédalo. Du canoë. Pagayer. Le doute bordel, ce doute. Jonathan, Orso et Déborah à Vulcania. "So long as men aren’t stepping up, women’s empathy needs limits". Il est là, mais il n’est pas vraiment là. L’emmener dans mon endroit préféré. Baiser. Douter. Rock en Seine. Massive Attack les yeux fermés. Est-ce que je savais que tout aller basculer assise à la table de la cuisine à 6h du matin, cramée ? Scroller. La nausée. Le vertige. La tachycardie. Vouloir le fracasser. Il n’avait même pas de code sur son téléphone. "Combien de meufs putain ? Je sais pas, j’ai pas compté". M’effondrer dans des bras familiers. Romain, Sylvain. L’incompréhension. Et puis, la sidération. Il me dég, c'est immédiat. Aurèl, Jenni. Des messages, des mensonges, des voix que je ne connais pas qui me racontent mon année. La sororité. L’afficher. La tête qui tourne. Ne pas dormir, ne pas manger. Allongée sur le sol de la véranda les mains pressées dans le sol. Il nous baisait toutes pareil, putain. "Tu es sûre qu’il était présent ?". Non, il occupait le terrain. Adrien, Aliénor, Élodie, Coralie, Laurie. "Ça va aller". Mais ta gueule ça va aller. Chaque minute était une illusion, un mensonge organisé. Même ses weekends chez sa mère, c'était pas vrai. Il ne s’est même pas protégé, il ne m’a même pas protégée. Pleurer avec un spéculum dans la chatte. Des prénoms, tellement de prénoms, ne plus s'y retrouver. "Non mais toi, tu es forte". Je n’en peux plus d’être forte. L’Homme aux mille visages. Me faire border par mon père à 40 piges. Cette horrible impression d’avoir été contaminée par un virus. En fait, c’est pas mal le Xanax. Rester sidérée.
SEPTEMBRE Les yeux dans le vide, incapable de penser. Raconter. Re-raconter. Performer la même histoire sans fin. La représenter. Biarritz. Un coucher de soleil. Le voir partout. Julie. Me sentir totalement déconnectée de ma garde rapprochée. Rire sans y croire. Nager. Finalement, il n’y a que l’eau qui m’apaise. "Je ne sais pas comment j’ai pu me contenter de ça, de toi". Putain mais en fait je me faisais déjà chier avec lui. Marie. L’imposteur. François, Jérémy. L’Italie. Revenir pour la première fois dans ma ville, vingt ans après. Fouler ses pavés. Retrouver les mêmes têtes, inchangées. Parler italien. Reprendre des tics de langage oubliés. Danser dans la rue jusqu’au petit matin. "Je me souviens plus de la porte de ton immeuble, mais ça, je te garantis que c’est la fenêtre sur laquelle on avait baisé". Je ne sais pas si tous les chemins mènent à Rome, mais ma vie ne fait que m’y ramener. Des pâtes, du limoncello, des pizzas. Laure. Il a toujours été comme ça. Même à 20 ans, il mentait. Partir en furie d’un bar. Mon ex qui me court après. Pleurer sur les marches d’un immeuble à Belleville. Lui raconter, se tenir la main, se dire à quel point, nous, on s’aimait. Danser sur Kiasmos. "Si j’avais su, j’aurais emmené de la MD". Clémentine ? Elle m’a sauvée. "Tu vois ce moment où il déconnecte et qu’il n’est plus là ?". Un peu que je vois. Ses poils et sa putain de salade de riz. Les quinze ans du meilleur chien du monde. Raconter, encore. Cet immense besoin de vérité. Ne pas pleurer, ne plus pleurer, ne plus en pouvoir de pleurer. Il a faké le COVID pour aller se bourrer la gueule avec ses potes, ok. Partir sur un coup de tête à Tanger. Partir à l’arrache. Aller à Larache. Là où l’océan Atlantique et la mer Méditerranée se rejoignent. Laurence, Victoire. "Évidemment". Sexter le passé sans conviction. Le meilleur poisson que j’ai jamais mangé. Savoir qu’il a déjà recommencé.
OCTOBRE Un pyjama en soie. S’offrir des fleurs. Composer des bouquets. Tout brûler. Des collants avec "bite me" écrit sur les fesses. S’emballer comme des ados appuyés contre la vitrine du Five Guys de Répu. Du bleu cerclé de noir, j'avais pas vu. La cuite du vendredi soir. Pisser dans la rue et parler à des inconnus. "Our Lights". "Pink Matter". Nique le travail. Il est aussi manipulateur qu’il est manipulable en effet. Les 50 ans de Chryde et un nouveau DJ set flingué. Des confettis. Se brosser les dents côte à côte comme si on se connaissait. Il a la peau aussi douce qu’une murène. Se plaire mais ne pas se désirer. Habiter à la Gaité Lyrique pendant cinq jours. Produire un festival avec la crève. S’allonger sur des tables. S’allonger par terre. S’allonger. Du Fervex. Un café, deux cafés, trois cafés, trop de cafés. Des selfies dans les miroirs. Se réfugier dans les coursives, toujours. Andine. Pierre. Mon t-shirt Britney. "Si t’as des attentes, prends tes jambes à ton cou et fuis". Ok. "Tu es une grande respiration dans ma vie" alors que j'aime pas trop l'idée d'être expirée. Je dois vraiment avoir une résilience en béton armé pour continuer à ouvrir mon cœur après ce qu’il m’est arrivé. Hurler sur "L’Envie d’aimer". Tenter d'admettre l’impossible. La dernière fois que je suis allée à Anvers, c’était pour niquer. Cette gare, Esther, Nick Cave. Des larmes qui coule sur mes joues. Pour une fois, je crois que j’étais belle en train de pleurer. Mercredi Addams. Une fiole de poison au spritz.
NOVEMBRE Beaucoup de films. Un puzzle. Lancer une bûche dans le feu pour faire comme si je le brûlais. Des space cookies. "On est d’accord qu’il est 13h30 et qu’on est tous cramés ?". Darkside, collés, et des baisers. Pogoter sur Metz comme si ma vie en dépendait. Ne pas le reconnaître alors qu’il était juste devant moi. Son fond d’écran. Je pensais qu’on passerait le concert ensemble, main dans la main, comme avant, mais ce n’est pas comme ça que ça devait se dérouler. Avoir la conviction profonde que j'ai bien fait. Flotter dans le bain pendant des heures. La longue route de Bernard Moitessier. It’s a good hair day! Gagner 2 euros au Banco. S'emballer dans le métro. "Love in Rimini" m’obsède, c’est ce changement de tonalité dans le clavier. Rentrer à une heure indécente. Oublier mon collier. Des bleus sur les genoux. L’amour sans objet. Me boire. Il est super doux son gilet. Je voulais juste un câlin, mais il ne comprend vraiment jamais rien. Faut que j'arrête de croire que les autres lisent à travers moi comme un livre ouvert il paraît. C'est tellement sidérant d'avoir été autant trompée. Finir par enfin dévisser complet. Traverser Paris la nuit en écoutant WU LYF et Money à m’en péter les tympans. Le haïr pour m’avoir arraché un peu d’espoir et d’innocence. Non mais vraiment, je sais que ça va aller. Jumo. "La Ville", "L’Exode". Bordeaux. Puissance de la douceur. Lire cachée derrière une tombe du Père Lachaise. Le silence des cimetières me fera toujours son petit effet. Jim Jarmusch. "Terrible Love" de The National en boucle. Mater Under the Silverlake dans ses bras la nuit de ses 28 ans. J’étais où moi à 28 ans ? Oula, je crois que je ne préfère pas m’en rappeler. Des robes de mariée. Aurèle est né. Les répétitions de Marguerite Duras. Berlin, encore. Des heures de train ensemble et une immense complicité. Ça fait du bien. Le petit frisson avant de créer de la beauté. Rigoler. Vraiment, rigoler. Dormir dans un lit qui a servi à tourner des pornos. Des nudes dans les miroirs. "I Can’t Believe We Never Went Out Dancing". Un besoin de retrouver sa place dans le monde quand on ne sait pas très bien si on l’a déjà eue. Il a disparu.
DÉCEMBRE Encore un train. Un neuvième train. Un énième train. Partir s’isoler pour faire un truc pour soi. Se rendre compte qu’on ne sait plus être au milieu d’inconnus. Colorier sans dépasser. Beaucoup de fenêtres. Un lit superposé. Écrire, écrire, écrire, ne pas s’arrêter. Lui donner le prénom de l’enfant que je n’aurai jamais. Des étourneaux par milliers. "T’as une tête de pain au lait". Relire le discours que j’ai fait pour ses funérailles et pleurer. Re-raconter. Mon premier fou rire depuis que tout a basculé. Le calme. Le vert. L’eau de source. Revenir aux sources. Ça fait si longtemps que je ne suis pas rentrée. La fuite en avant, ça me connait. Encore un anniversaire manqué. L’influence d’un prénom. "Tu offriras aux hommes ce qu’ils détestent le plus. La fidélité ? Non. La transparence. Ils en ont peur". Dire non. Dire stop. Une raclette. Charles, Floriane, un resto géorgien. Un resto italien. "Ça recommencera". Mouais. Les papillons se sont envolés. Amaretto. Mon père qui part m’acheter des feutres. "Tu veux un coloriage Mickey ?". Un jolie date improvisé. "T’es cute. Toi-même". Des dinos illuminés. Un froid de fdp. Un mariage annulé et un enfant pas encore né. Je déteste Noël, mais va bien falloir se le farcir. S’assoir en terrasse par moins 6000 degrés. Gratter des Astro et ne jamais gagner. Trop de bières. Christopher. "Mais toi, toi, t’es quoi sans leur regard ?". L’amour, puis la violence. Il ne reconnaîtra jamais l'ampleur de ce qu'il m'a fait. Se marrer comme des baleines devant What we do in the shadows emmitouflés sous la couette. Encore un dîner. En fait, il est complètement autocentré. Se rappeler par quoi je suis animée. Et puis rester tétanisée devant du poulet. "Alors on se quitte ?". En fait, je crois qu'il ne sait pas quitter. La maison, enfin. Ecco. Le spritz de Noël sans elle. "It takes an ocean not to break!", ouais. J’aime toujours pas le saumon fumé. J'arrive toujours pas à croire ce qu'il m'est arrivé. Le sang. La garde rapprochée. Le cercle fermé.
Quelle putain d’année.
2 notes
·
View notes
Text
ANNEXE UNE
Le contexte de Back to the Future fait que nos personnages ne vivent pas tout à fait dans le même monde que nous. Certains objets font encore partie de leur quotidien, alors que nous, on ne les a plus vu depuis de longues années. Cette annexe est là pour te rafraîchir un peu la mémoire !
📌 ARCADE La salle d'arcade regroupent divers jeux comme des jeux d’arcade, des flippers, des baby-foots, des tables d'air hockey, des machines attrape-jouet ainsi que des billards. Les jeux vidéos sont les éléments les plus populaires, qui plaisent aussi bien aux plus jeunes qu'aux adultes de Mariposa. La salle est souvent bruyante, les bruits électroniques se mêlent aux claquements du hockey et des boules de billard. Il ne fait pas très clair dans le lieu, mais les néons de différentes couleurs vous placent dans une atmosphère unique.
📌 ROLLER RINK Ici, vous pouvez faire du roller en salle, sur un plancher lisse et glissant, sur fond de musiques disco. Venez vous déhancher, vous amuser entre ami·e·s ou tester des figures artistiques avec vos patins aux pieds. Le roller rink est un lieu agréable et divertissant, ouvert à tout le monde.
📌 VIDEO STORE Au vidéo store, vous pouvez louer des films pour les ramener chez vous et les regarder dans votre salon. Comme à la bibliothèque, vous pouvez les garder un certain temps avant de devoir les ramener et gare à vous si vous êtes en retard ! Ils n'ont pas tout, mais presque, et si un film vous intéresse vous pouvez demander à ce qu'il soit commandé pour vous. Les films sont classés par genre à l'intérieur du magasin et sachez que le vidéo store de Mariposa commence à se moderniser un peu : quelques DVD se mêlent aux VHS ! Mais si ce sont ces dernières que vous empruntez, n'oubliez pas de les rembobiner avant de les rendre si vous ne souhaitez pas payer de supplément.
📌 CONSOLE ATARI, NINTENDO 64, COLECOVISION Si la salle d'arcade a du succès, n'oubliez pas non plus que les jeux à domicile se multiplient ! Ici, pas de connection avec des joueur·euse·s qui viennent de l'autre bout du monde, vous jouez dans votre salon, en solo ou en duo, en circuit fermé. Pac-Man, Donkey Kong ou Tetris 64 n'auront plus de secret pour vous. Avec un peu de chance, vos voisin·e·s vous échangerons peut-être leurs cartouches de jeux contre d'autres.
📌 TÉLÉPHONE FIXE Objet phare de toutes les maisons : le téléphone fixe. Celui-ci est branché à une prise, parfois directement accroché au mur. Le fil reliant le combiné au socle ne permet pas à l'utilisateur·rice de se déplacer dans la maison en discutant. Non non, vous devez rester sur place, debout ou assis·e si le fil est assez long pour cela.
📌 BOÎTE VOCALE Si vous ne répondez pas au téléphone, votre correspondant·e arrivera sur votre répondeur. Iel laissera sûrement un message en vous demandant de lea rappeler. Écouter vos messages en rentrant chez vous après une longue journée est un rituel quotidien. Le choix vous appartient, cependant, de recontacter ou non les personnes qui ont cherché à vous joindre.
📌 TÉLÉPHONE CELLULAIRE NON INTELLIGENT Quelques personnes à Mariposa se déplacent peut-être avec un smartphone dont ils n'ont pas l'utilité, mais la plupart des gens ont un téléphone cellulaire de base. Le genre de modèle qu'on peut faire tomber de quatre étages et qui n'aura pas une égratignure, mais à part répondre aux appels et à quelques sms, il ne peut pas faire grand-chose. Si vous êtes chanceux, vous aurez peut-être le jeu Snake dessus.
📌 BIPEUR Aussi appelé pagette, le bipeur vous permet de recevoir un message où que vous soyez. Ça ne sera pas aussi détaillé qu'un sms, évidemment, puisque vous n'aurez comme information que le numéro de téléphone de la personne qui veut vous joindre, et un court message textuel. De plus, le bipeur ne peut que recevoir des messages. Si vous voulez en envoyer un à votre tour, il vous faudra passer par le téléphone. L'intérêt du bipeur est que la zone de couverture est bien plus grande que pour les sms, et dans une zone sans réseau comme Mariposa, mieux vaut un bipeur pour vous assurer que le message arrive.
📌 CABINE TÉLÉPHONIQUE Si vous oubliez votre cellulaire ou bipeur à la maison, votre dernière chance pour appeler quelqu'un reste la cabine téléphonique. À 25 cent l'appel, vous pouvez composer le numéro de qui vous voulez, mais attention de bien vous en souvenir. À Mariposa, au moins, on se souvient encore du numéro de téléphone de ses proches, c'est peut-être le seul avantage.
📌 JOURNAUX PAPIERS Le monde extérieur arrive tous les jours sur le pas de la porte, livrée avec bonne humeur dans la sacoche des camelots. Ces livreur·euse·s de journaux amènent les nouvelles du reste du pays, voire même du monde, et c'est sans doute un peu plus fiable que les nouvelles de la station de radio locale ou de la télévision grésillante. Pas de service le dimanche ou les jours fériés cependant.
📌 TÉLÉVISEUR Pas d'écran plan ou de résolution 4K, dans les maisons de Mariposa ce sont les oreilles de lapin qui décorent les salons. En effet, les téléviseurs sont gros, encombrants et il faut parfois taper un bon coup dessus lorsque l'écran ne diffuse que de la neige. On vous assure cependant que vous pourrez regarder vos films.
📌 MAGNÉTOSCOPE ENREGISTREUR Si une émission de télé vous intéresse, ou que vous voulez revoir encore et encore un film qui passe, la seule solution est de passer par votre magnétoscope. Sur une cassette VHS vierge, vous pouvez enregistrer un programme, que vous soyez ou non devant votre téléviseur. Eh oui, on est quand même un peu moderne à Mariposa : vous avez la possibilité de programmer votre enregistreur. Pratique si vous n'êtes pas là quand passe votre feuilleton préféré.
📌 WALKMAN OU DISCMAN L'ancêtre des mp3, mp4, qui même eux nous semblent datés aujourd'hui. Puisque les smartphones n'existent pas et que le streaming de musique n'a pas encore atteint Mariposa, le walkman est le meilleur ami de tous·tes celleux qui veulent se promener en musique. Vous y insérez votre cassette audio ou votre CD, vous branchez votre casque, et vous voilà en route !
📌 APPAREIL PHOTO JETABLE Les appareils photo numériques ? Très peu pour vous ! Entendre le clic familier des appareils photo jetables est bien plus satisfaisant, et ainsi vous avez la surprise, une fois que vous amenez les photos à développer, de savoir si elles sont réussies ou non. Avec cette méthode, pas de seconde chance, votre cliché devra être parfait dès la première tentative. Pour avoir vos photographies, vous pouvez vous rendre au supermarché de Mariposa, chez un photographe ou, pour les plus audacieux, transformez votre salle de bain en studio.
📌 POLAROIDS Pour celleux qui ne veulent pas attendre que leurs photos soient développées, les Polaroids sont un bon compromis. Vous appuyez sur le bouton, et la photo sort quasi-instantanément. Attendez quelques minutes que l'image apparaisse et voilà, admirez votre œuvre ! Vous pouvez emporter votre Polaroid n'importe où et semer sur votre passage plein de petites photos carrés.
📌 BONBONS À 25 ¢ Faire ses courses relève de la corvée pour certaines personnes, mais les machines à bonbons sont le petit réconfort d'après l'effort. Une pièce de 25 cents dans la fente, et votre bonbon tombe entre vos mains. Avouez-le, vous avez souvent craqué quand vous étiez enfant, mais il n'y a aucune raison d'arrêter.
📌 ARGENT Adieu les cartes de crédits ! À Mariposa, elles ne sont pas acceptées partout et il faut donc toujours avoir du liquide sur soi. Ne pensez même pas à payer avec votre téléphone portable ou une montre intelligente, on vous regardera avec des yeux ronds.
📌 VALEUR MONÉTAIRE Si l'inflation se fait sentir partout ailleurs, Mariposa est dans une petite bulle protégée. Ça ne veut pas dire que tout le monde roule sur l'or ou qu'il est facile de boucler ses fins de mois, mais les gens se rendent bien compte que les prix sont plus doux ici. Peut-être est-ce d'ailleurs une raison pour rester en ville.
📌 DISTRIBUTEUR DE CIGARETTES On en trouve encore un ou deux en ville, mais il faut bien avouer que les distributeur de cigarettes ne sont plus aussi populaires qu'ils l'étaient il y a une vingtaine d'année. Les habitant·e·s fument un peu moins et c'est tant mieux, mais pour celleux qui continuent, sachez que vous pouvez acheter vos cigarettes à l'unité ou en paquet dans quelques recoins de la ville.
10 notes
·
View notes
Text
Quand on est malin, on peut faire semblant de s’y retrouver, on peut faire semblant de croire que les mots ne bougent pas, que leur sens est fixe ou qu’il a bougé grâce à nous qui, volontairement, feint-on de croire, si l’on en modifie un peu l’apparence, devenons dieux. Moi, devant ce troupeau enragé, encagé dans le dictionnaire, je sais que je n’ai rien dit et que je ne dirai jamais rien : et les mots s’en foutent. Les actes ne sont guère plus dociles. Comme pour la langue, il y a une grammaire de l’action, et gare à l’autodidacte ! Trahir est peut-être dans la tradition, mais la trahison n’est pas de tout repos. J’ai dû faire un grand effort pour trahir mes amis : au bout il y avait la récompense. Le mime funèbre devra donc, pour la grande parade avant l’enfouissement du cadavre, s’il veut faire revivre et remourir le mort, découvrir, et oser les dire, ces mots dialectophages qui, devant le public, boufferont la vie et la mort du mort. Jean Genet, « L’étrange mot d’… », in Œuvres complètes, Éditions Gallimard, 1968
6 notes
·
View notes
Text
Shard of Roses - Contexte
Dans un Londres fantasmé, jeunes femmes et jeunes hommes tentent de faire leur place au sein d’une société stricte et de valeurs morales puritaines. Les règles des uns ne sont pas les règles des autres, et la société n’est pas prête d’évoluer de ce côté là. Chacun doit s’y plier, ou apprendre à les contourner en étant plus malin qu’elles. Une tâche plus facile pour certains que pour d’autres.
Londres !
Voilà notre véritable protagoniste. La ville n’est pas seulement le cœur du Royaume-Uni, elle est le cœur du monde, elle et sa bonne société, si bien éduquée que tous les autres pays l’envient ! Et ils sont nombreux à venir jouer le jeu du mariage, à venir se plier à cette délicieuse conquête d’une main sur laquelle glisser une bague. Des Princes étrangers aux grands bourgeois, ne soyez pas étonnés de les voir débarquer pour se marier ou marier leurs enfants, car Londres et sa Royauté irradient et fascinent jusqu’à l’autre bout du monde !
La grande cité britannique vit au rythme de sa haute société, vibrante et florissante lorsque celle-ci revient l’habiter, plus calme et morne le reste de l’année. Cette haute société qui ramène dans son sillage toute une population, travaillant pour elle et avec elle. Et si c’est à l’appel du Premier Ministre qu’elle revient, et ce afin d’accomplir ses devoirs politiques, le cœur de l’agitation qui s’empare de la ville est tout autre.
Le mariage !
Car qui n’est pas concerné ? Que vous soyez parent ou célibataire, tôt ou tard, vous devrez vous en inquiétez. Une inquiétude majeure pour les jeunes filles pour qui le temps est compté et qui ne peuvent pas se permettre de dépendre de leur famille, une nécessité pour tous. Il faut se marier, trouver chaussure à son pied, mais pas n’importe quelle chaussure ! Une chaussure qui vous permettra de parcourir le chemin de la vie sans vous donner d’ampoules et sans mauvaises surprises. Et si la chaussure se révélait de moins bonne qualité que prévu et que le talon se cassait en cours de route ? Cela serait fort fâcheux, n’est-ce pas ?
Même la Reine s’en mêle, vérifiant que toutes les demoiselles sous sa protection soient honnêtes et bien chaussées, poussant ces messieurs à s’engager et à se montrer respectable. Elle s’assure que les rouages qui font fonctionner cette société continuent de tourner. Et le mariage est loin d’être une question superficielle, même si les mondanités le laissent parfois croire.
Mais elle n’est pas la seule. Quelqu’un, quelque part, sous couvert d'anonymat, vous observe et s’amuse à raconter vos réussites, et surtout vos échecs. Lady Whistledown voit et sait presque tout, alors gare à vous et à vos choix. N’oubliez pas les règles, car elle n’oubliera pas de vous le faire remarquer. Et Lady Whistledown n’est sûre que d’une chose : même les plus belles roses ont des épines...
Source des gifs : https://bridgertongifs.tumblr.com/
4 notes
·
View notes
Text
23 avril
encore une journée de rêve dans la vie de lara w., ce matin je me suis entrainée à chanter you still believe in me au piano en essayant de trouver les bons accords, et puis vu que j'arrivais toujours pas à écrire je suis de nouveau partie me promener dans un endroit que je connaissais pas, cette fois j'ai pris le bus jusqu'à la gare cents/hamm et en arrivant devant une église j'ai vu le plus GROS avion que j'avais jamais vu, juste au dessus de ma tête, on aurait dit un de mes rêves catastrophe sauf que personne n'est mort et aucun avion ne s'est écrasé, j'ai juste perdu l'équilibre sous le choc et parce que j'avais la tête en l'air. en baissant les yeux j'ai vu un bac à fleurs à étages qui ressemblait à une pièce montée ou à une fontaine et je me suis dit à cet instant précis que voir des gros avions passer dans le ciel était une très bonne raison de ne pas mourir et que je pourrais peut être remplacer les trajets à la pierre plantée dans la voiture de h. par des excursions à proximité de l'aéroport. de là je suis descendue dans une vallée par la forêt, j'y étais déjà allée mais pas de ce côté-là, j'ai reconnu l'odeur de l'alzette. je l'ai longée pendant une éternité en marchant sur une petite route déserte sans savoir où j'allais, puis j'ai pris un petit chemin dans la forêt et au bout d'un moment je suis remontée et j'ai atterri dans des champs de colza à bonnevoie. magique. j'ai marché jusqu'à la gare et je suis rentrée en bus. à la maison j'ai mangé du pain grillé avec du beurre de cacahouète et une demie pomme et puis au lieu d'écrire j'ai ouvert instagram où tout le monde avait l'air particulièrement prolifique, f. s. avance bien dans son roman, c. b. fait une performance aux halles de schaerbeek demain et r. est trop occupé par la pièce de sa soeur pour écouter les morceaux que je lui envoie. mais en ce moment ça va avec lui. ça va!!!
25 avril
j'écoutais l'interview d'un humoriste qui vient de réaliser son premier film à la radio et il racontait qu'avant il était cuisinier (je crois) et puis ses parents lui ont LOUÉ une salle à AVIGNON pour qu'il puisse faire son spectacle, ça leur a coûté 10000 euros et ils ont dit au pire on perd 10000 euros, ben oui, et puis un soir un producteur de laurent ruquier ou je sais pas quoi était dans la salle etc etc. autre histoire entendue à la radio: la fille d'un photographe connu qui était agente d'artistes et puis elle a lu un livre sur la botanique et la permaculture et elle est devenue maraichère mais elle préfère dire food gardener et maintenant elle adore sa vie. et moi hier soir pendant que je faisais mon lit je pensais à r. et à sa soeur qui font tous les deux les métiers que j'aimerais faire, même si soyons sérieuse deux minutes je serai jamais musicienne, et je pensais à a. qui me disait de faire des études de biologie marine, et je me demandais pourquoi j'assumais pas de dire aux gens que je voulais faire du spectacle vivant. enfin si je sais pourquoi, mais en plus de ça c'est un monde qui m'est totalement opaque et j'ai aucune idée de comment me lancer là-dedans. et si je retourne à l'école pour devenir bibliothécaire j'aurai pas le temps de m'occuper de ma carrière dans le spectacle vivant. est-ce que je m'en occupe maintenant que j'ai le temps? non, mais une fois que je me serai lancée dans ma carrière de bibliothécaire ce sera définitif. je préfère rester flotter dans le limbo des possibilités.
hier soir j'étais de nouveau sur le site du magasin de musique de sandweiler à choisir un micro et tout ça en calculant combien ça me coûterait en tout avec le synthé, mais j'ai l'impression que j'arriverai jamais à franchir le pas 1. parce que j'ai peur de dépenser de l'argent et 2. j'ai trop peur d'être nulle et d'avoir gaspillé de l'argent pour rien. j'ai peur de prendre des risques. je me fais pas confiance. quand j'ai dit à r. que je voulais faire du stand-up il a dit go! le monde a besoin de toi lara et je sais pas pourquoi ça m'a énervée. c'est un peu comme quand on me dit que je suis forte, dans le sens courageuse. go fuck yourself je suis tout sauf courageuse et le monde a pas besoin de moi. j'espère qu'il aura jamais le malheur de me dire que je suis forte parce que je risque de lui mettre une gifle.
27 avril
à la philarmonie ce soir j'ai eu des pensées très bizarres en écoutant l'orchestre jouer et plus particulièrement pendant le boléro de ravel, je pensais à mon fantasme de cuisiner avec r. et sa fille dans sa petite cuisine et je me disais c'est quoi ce fantasme de vie domestique là? qu'est-ce que ça veut dire? aurais-je envie... de fonder une famille?? et puis je me suis imaginé...tomber enceinte de r.??? est-ce que j'ai envie d'avoir un bébé?? et puis je me suis dit non il a déjà une fille, je peux très bien me contenter d'une belle-fille et j'ai commencé à m'imaginer en famille recomposée avec lui et c'était bien et j'avais pas du tout envie de me rappeler que ça n'arrivera jamais. et puis j'ai pensé à la naissance de sa fille, au moment où sa copine a du partir à l'hôpital, ou peut être qu'elle a accouché à la maison, à l'état dans lequel il devait être, à sa joie, à son excitation, à sa terreur dans doute, et puis au rêve qui tourne au cauchemar, et je me suis de nouveau demandé ce qui s'était passé pour qu'on lui enlève la garde de sa fille pendant deux ans VAZY c'est pas r. qui m'envoie mille photos de sa fille en me demandant si je trouve qu'elle lui ressemble (non) alors que j'étais en train de parler de sa naissance dans mon journal?? c'est quoi cette sorcellerie?? ils passent le weekend chez sa mère à la campagne. demain ils vont réparer son vélo et faire une tarte aux pommes.
BON. autres pensées de la philarmonie ce soir: pendant la fin du boléro de ravel j'avais envie de crier des trucs par dessus la musique et je me suis dit qu'il faudra que je le propose à r., de crier des trucs par dessus sa musique. j'ai aussi beaucoup pensé à mon livre, je l'ai enfin repris cette semaine et je me pose beaucoup de questions sur le style. j'arrive pas à décider si je pars plus dans la poésie ou plus dans le journal. pendant les danses polovtsiennes de borodine j'ai tranché pour le journal, you do you, ça sert à rien de se renier, et puis je me suis rappelé de rebeka rebeka qui est du journal et qui est un texte tout à fait légitime. mais j'ai vraiment du mal à m'y mettre. j'ai passé l'après-midi à regarder parlement dans mon lit cet après-midi. je sais pas pourquoi je me suis prise de passion pour les institutions européennes, à force de passer devant le parlement à bruxelles et de voir le grand drapeau européen flotter à la fenêtre tous les lundi soirs à la chorale. la série est ultra romancée et caricaturale mais elle satisfait mon envie de contenu eurocratique. lundi dernier à la chorale il manquait un ténor et quelqu'un a dit wilfried est à strasbourg, comme si c'était un truc qui allait de soi, et ça m'a fascinée, et maintenant que j'ai regardé la série ça me fascine encore plus, alors que bon y a vraiment pas de quoi être fascinée.
c'est pas vrai il est une heure et demie et j'ai mon cours de lux demain matin mais r. m'a flingué mon sommeil une fois n'est pas coutume alors que j'ai littéralement failli m'endormir pendant le début du boléro parce que c'est leeent et moi j'aime quand c'est rapide et surtout quand c'est FORT, j'aime le bombastique, surtout dans la musique classique, mais dans les autres musiques aussi, j'aime quand ça explose et quand ça crie et quand ça fait du bruit, et r. il m'impose que du doux tout le temps, du doux du doux et de l'ultra doux, ultra zacht en néerlandais, comme le pq, et j'aime l'ultra doux aussi, mais au fond du fond je suis pas une ultra douce, je suis une bombastique. une grandiloquente. une pompeuse. et pendant moussorgski je pensais au concert/dj set de rebeka warrior à bruxelles hier soir et je pensais à ma vie de retraitée avant l'heure et même si j'adore les concerts à la philarmonie et que j'avais des frissons tout le temps, presque tout le temps, ça m'aurait quand même plus dit d'aller percer mes tympans chez rebeka. j'ai de nouveau commencé à me creuser la tête pour trouver une solution à tout ça, j'espérais que moussorgski m'aiderait à avoir une illumination soudaine avec sa musique pompeuse, musique pompeuse pour fille pompeuse, mais à part mes fantasmes familiaux et mon envie de crier, aucune idée ne s'est présentée à moi.
4 notes
·
View notes
Text
Vivre à Downhill
Petite ville américaine sans histoire de 35 000 habitants, Downhill ne fait pas vraiment parler d'elle en dehors de ses frontières. Tellement peu, à vrai dire, que beaucoup ignorent même son existence, tant il ne s'y passe rien d'intéressant.
Quelques détails 1 · À Downhill, tous les numéros de téléphone commencent par l'indicatif (745), au lieu de ceux qui sont généralement utilisés dans le reste de l'Indiana. Cet indicatif n'est utilisé nulle part ailleurs dans le reste du pays.
2 · En réglant sa radio sur la fréquence 28.9FM on peut y entendre être diffusé quasiment en continu la même chanson, I'm Waiting Just For You par Wanda Jackson, de 9 heures du matin à 9 heures du soir. Le reste du temps, on n'y entend que du bruit blanc, et, parfois, si on tend un peu l'oreille on peut entendre une voix mécanique répéter "Warwick. Gabriel. Kieran. Patrick." en boucle.
3 · S'il n'y a pas d'écrans plats à Downhill et que les gens préfèrent les télévisions à tube cathodique, ou même les téléphones à cadrans, ce n'est pas pour autant qu'on vit entièrement dans le passé. Internet est extrêmement rapide en ville et tout le monde utilise la fibre optique.
4 · Au sud de la ville, au-delà de Chester's Lake, une base aérienne abandonnée depuis plusieurs décennies a pris domicile dans les bois. Ses vieux hangars rouillés et ses bâtiments qui tombent en ruines ont tendance à attirer les squatteurs, les excentriques et les explorateurs urbains.
————
🗺️ Localisation À Downhill, on aime plaisanter que toutes les routes mènent en ville. Et c'est vrai. Situé au nord de toutes les direction dans l'Indiana, si on ne la cherche pas, Downhill est très facile à trouver. Just 100 miles away.
🌡️ Climat Le climat en ville est dans la moyenne de l'état, en plein été il peut en général faire jusqu'à 29°C et jusqu'à -6°C en hiver. De temps en temps, il arrive que la météo se dérègle et qu'il se mette à neiger en été, ou qu'il fasse plus de trente degrés en hiver, mais qu'est-ce qu'on y peut, c'est la faute au réchauffement climatique.
🧑🤝🧑 Démographie Downhill est une ville très diverse, même si selon ses propres nombres, on y compte 28% de la population avec des origines afro-américaines ; 21% avec des origines asiatiques ; 18,9% avec des origines latino ; 6% avec des origines natives-américaines ; contre 60% avec des origines blanches.
🚖 Transports La ville possède une gare ferroviaire, la même depuis sa fondation, qui a toujours été en activité et est le principal moyen de transport utilisé par les habitants pour aller et venir de la ville à une autre. On y trouve aussi quatre lignes de bus, la ligne 1, la ligne 3, la ligne 4 et la ligne 5 qui desservent tout Downhill en continu jour et nuit, sauf le mercredi. Un projet d'aéroport est en discussion depuis 1941.
🎓 Éducation Si la ville ne possède pas sa propre université, on y trouve néanmois trois collèges, deux écoles maternelles, un lycée et un community college. 67% de la population a fait des études supérieures après le lycée, et 99% des élèves de Downhill mènent leurs études jusqu'au bout. (Le lycée de Downhill ne permet plus à ses élèves d'abandonner leurs études depuis 2001.)
👮 Criminalité Avec un taux de criminalité extrêmement bas, voire parfois inexistant, Downhill a de quoi se vanter ! Les habitants de Parker's Lane, en particulier, s'y sentent tellement en sécurité qu'ils n'ont même pas besoin de verrouiller leurs portes d'entrées. Sauf le mercredi, quand les chauffeurs de bus ne travaillent pas.
🏛️ Culture Juste en face de l'hôtel de ville, on peut trouver la seule bibliothèque publique de Downhill, elle y sert aussi à conserver les archives de la ville. En centre-ville, les curieux peuvent visiter le musée de la ville et son exposition quasi-permanente sur l'Egypte Ancienne. Et, finalement, on peut aussi trouver l'observatoire astronomique sur les collines de Cove Road.
🛎️ Services Downhill est l'une des rares villes américaines à encore pleinement employer un service de livraison quotidienne de lait à domicile. Tous les jours, de 4:00 à 6:00, en même temps que les éboueurs, les livreurs de lait parcourent la ville à bord de leurs camionnettes blanches et bleues, le pistolet à la ceinture.
4 notes
·
View notes
Text
Vienne (A) -> Sofia (BG) - 01.11.23
Le train pour Budapest a juste assez de retard pour me faire flipper. Je reste tout de même positif, c'est mon premier long voyage en solo ! Les immeubles de la capitale autrichienne laissent place à une campagne rase et monotone quand le crissement des freins retentit. Les wagons s'immobilisent au milieu de nulle part et une voix se met à débiter des choses en bulgare que j'aimerais bien comprendre. Un peu paniqué, j'imite les autres passagers et me lève. Dehors, des bus s'alignent pour prendre le relai. Je regarde ma montre, ça va être serré. Les minutes défilent de plus en plus vite jusqu'à ce qu'on arrive à la gare routière. Puis mon anxiété se mue en panique quand je vois le chemin qu'il me reste à parcourir pour arriver à la gare ferroviaire, qui était sensée être le terminus de mon train. Je rentre en mode survie et cours dans tous les sens pour chercher le métro. J'arrive enfin au portique que j'enjambe avant de me jeter entre les portes automatiques d'une rame bondée. Je ne décroche pas mes yeux de l'heure, mon temps se compte désormais en secondes. Je débarque dans un immense hall comme un fou avec mes yeux hagards et mon gros sac. Pas le temps pour les panneaux qui sont de toute façon indéchiffrables, encore moins pour un billet, ni même pour les tableaux d'affichage des départs. Je cours, sans savoir où je vais, à l'instinct, comme si je connaissais l'endroit par cœur. Quinze secondes. J'arrive à bout de souffle devant les quais où plusieurs trains sont alignés. Je fonce vers le premier en priant très fort que ce soit le bon… Derrière moi, une contrôleuse est à mes trousses, quand j'entends le sifflet du départ. Je m'écroule entre les bagages entassés devant les portes qui se sont refermées au nez de ma poursuivante. Je ne suis pas encore relevé que les wagons se mettent en branle, me voilà parti. Par une chance dont je ne me savais pas affublé, c'est le bon train. Je m'écroule sur une banquette au hasard, vidé. La route est longue. La nuit est tombée et je sais déjà que je n'arriverais pas à dormir. Devant moi, la porte du compartiment est cassée ; elle s'ouvre et claque en continu, laissant passer l'infernal bruit du glissement des roues sur les rails, un cla-clack, cla-clack incessant qui finira de broyer les miettes de mon cerveau. Je débarque à Craiova, il fait encore nuit. Je passe quelques heures sur un banc dur, à l'intérieur de la gare déserte, essayant de me réchauffer en me roulant en boule dans mes affaires. Je repars alors que le soleil se lève sur des barres d'immeubles formidablement lugubres. J'arrive à Sofia dans l'après-midi, à bout de force après plus de vingt-quatre heures de trajet.
2 notes
·
View notes
Text
Le cerisier en fleur
Fandom : Fairy Tail
Relationship : Natsu x Lucy
Voici ma participation pour le Fictober 2023 pour le prompt : « Il n’est pas trop tard, allons-y. »
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Lucy regarda l’heure. Plus que cinq minutes avant que le train n’arrive à la gare. Elle savait qu’elle allait arriver en retard. C’était inévitable. Aujourd’hui un cerisier se mettait en fleur. Ce n’était pas n’importe quel cerisier. Il ne fleurissait qu’une fois par an pendant une heure.
Disclaimer : Fairy Tail appartient à Hiro Mashima.
AO3 / FF.NET
Lucy regarda l’heure. Plus que cinq minutes avant que le train n’arrive à la gare. Elle savait qu’elle allait arriver en retard. C’était inévitable. À la fin de leur mission, Natsu, Happy et Lucy avaient loupé leur train et devaient attendre le suivant. C’est trop tard, pensa-t-elle. Même s’ils arrivaient dans cinq minutes, elle n’aurait jamais le temps d’aller jusqu’au parc.
Aujourd’hui un cerisier se mettait en fleur. Ce n’était pas n’importe quel cerisier. Il ne fleurissait qu’une fois par an pendant une heure. La couleur des pétales était si vive que seul un arbre magique était capable d’une telle prouesse. C’était un évènement exceptionnel où tous les habitants de Magnolia se réunissaient au parc pour fêter cette journée.
Lucy l’avait déjà loupé l’an passé et elle était persuadée de la louper encore cette année. Elle soupira, déçue. Elle tourna le regard vers Natsu quand elle l’entendit gémir. Il était allongé sur le ventre sur la banquette en face d’elle. Il était au plus mal et plus le train avançait, plus il était malade. Happy était à côté de lui et essayait de lui faire de l’air avec un magazine que Lucy avait acheté avant qu’ils ne montent dans le train. Pauvre Natsu, pensa-t-elle. Elle se pencha vers lui et lui caressa les cheveux.
« Ça va aller Natsu, on est bientôt arrivé. »
Pour toutes réponses, elle n’eut qu’un gémissement du chasseur de dragon. Elle regarda par la fenêtre et vit que le train entrait en gare. Dès qu’il s’arrêta, Natsu fut le premier passager à sortir. Lucy l’entendit crier : « Enfin arrivé ! » et ne put s’empêcher de rire légèrement. Au moins, il n’était plus malade. Lucy et Happy le rejoignirent sur le quai. Natsu avait retrouvé toute sa vitalité. Lucy regarda à nouveau l’heure. C’était trop tard.
« Tout va bien Lucy ? Demanda Happy. Toi aussi tu étais malade dans le train ? »
Natsu lui lança un regard inquiet. Elle secoua négativement la tête et sourit pour les rassurer. Après tout, ce n’était pas si grave que ça.
« Ce n’est rien. C’est juste que l’on va louper la fleuraison du cerisier.
-C’est vrai que tu l’as déjà loupé l’année dernière, dit Natsu.
-Ce n’est pas grave. Je la verrai l’année prochaine. »
Le regard de Natsu s’illumina comme s’il venait d’avoir une idée.
« Il n’est pas trop tard, allons-y.
-Ce n’est pas possible, dit Lucy. On est trop loin du parc. »
Mais Natsu ne l’écoutait plus et expliqua son plan à Happy.
« Si tu emmène Lucy en volant, vous y serez beaucoup plus vite.
-Et toi Natsu ?
-Je connais un raccourci. Je dois aller chercher quelque chose. Je vous rejoindrai. »
Happy acquiesça. Il déploya ses ailes et sans plus attendre, il attrapa Lucy par sa chemise. Tous deux s’envolèrent. Lucy avait l’impression que jamais Happy n’avait volé aussi vite et qu’il faisait tout pour arriver à temps pour la fleuraison. Au bout d’un moment, elle finit par apercevoir le parc.
« On est arrivé ! S'exclama joyeusement Happy. »
Tous deux sourirent. Une fois arrivés au parc, Happy posa doucement Lucy au sol. Elle regarda autour d'elle. Elle avait l'impression que toute la ville s'était réunie pour la fleuraison. Elle pouvait voir également des membres de la guilde. Une atmosphère festive et chaleureuse régnait. Une pointe d'impatience était également palpable. Le cerisier allait fleurir d'un moment à l'autre.
« Lucy ! Happy ! »
Lucy vit Natsu arriver en courant et remarqua qu'il tenait quelque chose dans les bras. Il s'arrêta devant eux et déplia la couverture qu’il tenait avant de la poser par terre. Il s'assit dessus, imité par Happy, et tendit la main vers Lucy.
« J'ai pensé que se serait plus confortable comme ça.
-Tu as eu une bonne idée. »
Elle accepta la main de Natsu et elle s'assit à côté de lui.
« Regardez ! S'exclama Happy en montrant le cerisier. Ça commence ! »
Lucy regarda l'arbre avec émerveillement. Le vert des feuilles était vif et les pétales roses s'ouvraient doucement. Elle avait l'impression qu'ils scintillaient à la lumière tels des petits diamants. Elle pouvait ressentir la magie qui émanait de l'arbre. Elle n'avait jamais rien vu de tel.
« C'est magnifique, dit-elle.
-Oui. »
Elle sentit Natsu passer son bras autour de ses épaules. Elle ne put s'empêcher de rougir. Son cœur s'accéléra, mais elle ressentait une agréable sensation. Elle posa sa tête sur les épaules du chasseur de dragons, qui la serra un peu plus contre lui. Elle se blottit dans ses bras, profitant du spectacle du cerisier et de l'agréable chaleur que Natsu lui procurait.
Elle espérait pouvoir passer les prochaines fleuraisons aussi heureuse dans les bras de Natsu.
Fin
6 notes
·
View notes
Text
Six haltérophiles d’une même équipe attendent leur train sur le quai 1 d’une grande gare. Une mamie toute courbée avance péniblement, portant une valise dans une main, et tirant une lourde valise à roulettes avec son autre main. Un des sportifs lui demande : - Vous allez loin comme ça, madame ? - Oh oui. Je vais sur le quai 12, tout au bout de la gare. - Oh putain ! Eh bien, bon courage alors !
#portant une valise dans une main#- Vous allez loin comme ça#madame ?#- Oh oui. Je vais sur le quai 12#tout au bout de la gare.#- Oh putain ! Eh bien#bon courage alors !
0 notes
Text
J'aime bien le bruit des trains, et les heures sombres de la nuit où plus une âme n'ose parler. J'apprécie qu'à ces heures, je sois seule dans mon lit, et que rien ne puisse déranger ce petit bout de tranquillité. Le fait que la maison vide de gens, vide de vie, me garde au chaud et au calme. C'est agréable que je puisse entendre les trains passer depuis ma maison, en sachant que je suis loin de la gare.
Dans les heures sombres de la nuit, je peux apprécier le bruit du train passant à toute vitesse. Je suis en mesure de mesurer le silence et d'en apprécier son calme. Le bruit du train de si loin me réconforte. Et cela ne m'est possible que depuis la maison est dénué de toute âme.
Ce n'est pas tant que j'aime le bruit du train, même s'il est très apaisant, mais plus le fait que j'en sois capable de l'entendre à ces heures perdues. Il ne me manquerait plus que des chrysanthèmes, et je serais pleinement capable d'apprécier ces moments seule.
3 notes
·
View notes
Text
Noirceur étoilée
C’est dans la noirceur étoilée que se tissent tes rêves fardés. Etirés, émiettés, les voici drapés sous l’abîme. Enfouis dans l’incertitude des secondes qui coulent implacables sur tes lèvres closes. Les mots tus et les feulements des cœurs écharpés. L’élégie de ta grâce hésitante exhale une mélancolie suave. Tes mains sont brulantes et ta voix étouffée. Crier sous les étoiles comme une louve affamée. Crier sous les étoiles comme un perdant désabusé. Hurler dans la nuit sans écho. Abandonner.
Et je cours sur les pentes nacrées de mes désirs balbutiants. Gorgé d’une audace folle, je dévale l’impossible comme un dévot use ses genoux sur le marbre poli de la Grande Cathédrale. Babylone la putain s’est vêtue comme une altière impératrice, et sur les pyramides rayonne le soleil rugissant tel un fauve enivré. Perce le trop plein d’amertume et enveloppe les rêves d’enfants dans un linceul de papier de soie doré.
Exquise est la morsure… exquise est la morsure de tes pulsions en fleurs comme un magnolia blanc surplombant le vertige de toute naïveté. A la proue du monde, assise sur le phare du dernier cap à franchir, se dessine l’immortalité de tes hésitations frénétiques. Atomes centrifugés. Pulsions en Si mineur comme la Grande Messe. Le Diable sort des ténèbres enfumés pour s’asseoir au premier rang. Impair. Velours rouge. Coupole de feu peinte par des doigts de fées. Le spectacle commence et le hautbois virevolte au-delà de toute attente. Médusé le parterre. Silence tombal entre les nuances saturées de couleur miel. Ecarte ta voix, écarte ton sein. Accueille l’audace et croque la part du rêve. L’amour est à la proue de l’île Saint Louis, étiré entre un platane et un banc peint de vert. Un instant, la suspension impalpable de la sidération ôte toute gravité. Toi et moi. Nous flottons dans l’indicible éternel, le temps d’un clin d’œil fugace et provocateur.
Nue. Lumière rasante. Torpeur sourde. Nue. Effervescence des effluves enlevés à la dissection des rêves frémissants. Un jaguar dévore le cœur encore chaud d’un malheureux singe effronté. La seule loi qui opère est qu’il n’y en a pas. Ruissellements assourdissants de l’armée décadente des entrevues égarées. Egarées et garées entre deux gares de campagne. Dans le jaune d’une pâquerette j’entrevoie la faille boursoufflée offerte à mon dévolu. Rose. Crème. Insubmersibles désirs d’opale. Le sang et le feu se dressent comme une muraille. Il faudrait une poterne ou, creuser en dessous ou, n’en avoir que faire et alors prendre la mer. Le feu sous la glace. Prendre la mer, de vagues en vagues que les mots dépassent. Que les mots se noient dans le marasme des hésitations tentaculaires.
Et dans la noirceur étoilée. Au trois-quarts du bout du monde. Pendus à l’horizon chevrotant. Défaits de toute crainte, absous de toute horreur, drapés dans la candeur amère d’un labyrinthe insoluble. Nous y voilà. Plantés sur la phallique oraison transcendantale des vies bégayantes. Nous voilà dans le couloir de l’insondable naïveté de l’être. Sourde. Offerte. Dans le dédale des possibles apparait l’exaltation suprême… où les mots touchent et bouchent les fissures muettes des égarements du cœur.
Et où alors tu lévites, Madone. Rideau noir. Silence grinçant. Tu lévites, Madone. Bras de flanelles et bouche cousue. Je me jette en ton sein et m’endors jusqu’à la prochaine Cavalcade.
2 notes
·
View notes
Text
Il commençait à éplucher une mandarine, puis il avait la flemme et il la coupait grossièrement en deux pour la manger comme ça direct avec la moitié de la peau.
Il a passé ses trois mois de voyage à jamais pisser dans des toilettes à eau. Seulement, en ville, y a pas de toilettes sèches, et pas question pour lui de pisser sur du bitume. Il voulait pisser dans de l'organique. Question de principe. Il finissait toujours par trouver un coin de verdure, mais le plus souvent, il se retenait beaucoup, il avait carrément mal tellement il s'était retenu. Au bout d'un moment, il était moins exigeant, il se cachait à peine, en cherchant bien, on le trouvait. Le plus dur, c'était dans les trains. Cet été-là, il a pas mal marché autour des gares avec son sac 70 litres, il a contourné des poubelles, des barrières de parking, des amas de ferraille, pour pouvoir pisser dans des terrains vagues de gare. Ça a été la couleur de son voyage, plus que les monuments.
Il mettait son casque audio pour pouvoir se trémousser, remuer ses hanches sur le quai. Il n'y avait pas de musique dedans, mais il voulait juste danser et chantonner sans se faire virer de la gare.
Elle aimait pas ses jambes, alors elle les ignorait. Elle passait parfois toute une journée à les ignorer.
A 47 ans, elle s'est mise au judo. Tout le monde respectait ça. Quand on saluait par ordre de ceinture, t'avais Stéphanie entre Louna (5 ans) et Titouan (4 ans). Tout le monde respectait, oui, mais personne comprenait. C'était curieux, pour les autres, de faire du judo juste pour se faire plaisir. Bien-sûr que tout le monde ici n'allait pas faire les JO. Mais il y avait quand même cette perspective de dépasser le maître. Et là, pour Stéphanie, ce serait compliqué. Il y aurait quoi sur sa tombe ? Une ceinture orange ?
Elle parlait tout le temps des mêmes histoires. Mais avec des mots différents et toujours le même enthousiasme. Elle disait des choses différentes sur ces mêmes histoires, alors ça allait. Elle parlait de ce film ni bon ni mauvais mais tellement intriguant qu'elle l'avait vu deux fois. Elle parlait de la fois où à la sortie zoo de l'école, un gamin avait un tupperware avec plein de levure de bière. Avec le vent, elle se prenait toujours un peu de levure de bière dans le visage, à chaque cuillerée. C'est seulement après le repas qu'elle a capté qu'elle en avait plein les cheveux.
Elle parlait de la fois où sur le parvis de la gare, elle avait vu un gars courir pour trouver un endroit où pisser. Ça arrive d'entrer dans une gare en courant ; plus rarement d'en sortir.
2 notes
·
View notes
Text
Dans le monde des affaires ordinaires, un ptit stylo bic et colégramme pour récupérer au vol des idées qui vont et viennent, comme l'essuie glace sur le pont d'un liner quand il s'engouffre la nuit venue sur la toile de l'universel. -coton, lin et icebergs mélangés sang pour sang Dans mon domaine récupéré en bouts de ficelle et carton mou , j'envisage des solutions au transit temporaire, de quoi se jeter à l'eau déviante. Dans mon placard dérangé, je lie les pages d'un roman arthritique dont les doigts s'illusionnent à force de cogner sur la touche. Dans mon convenu, j'attends le dérangement et le disque en boucle pour le numéro que je n'ai jamais demandé. Dans ma logorrhée, il y a une ile, j'allais dire- forcément- avec ses ares mais sans la couronne de lauriers. Dans mon mirage du Vivre, je frisotte le majuscule pour la déco water-plouf et la barcasse qui se dégage de la vase, un soir de ventre à terre. Dans la chapelle imaginée,un choeur pour les hommes à marée basse, le barde est tout vert et... mince, la note est drôlement salée. Dans mes chaussettes tricotées demain, j'attends tranquillement l'arrière saison avec ma liste de courses au bout du quai. -dira-t-on-
Dans l'intention du pire , j'ai finalement en retenue l'essentiel de mon ombre qui s'allonge de plus en plus au fur et à mesure et... dans sa proche banlieue-aussi- Dans les accords en sourient et le corps du délie , la musique semble essentielle pour l'oxygène et pas dérangée pour autant. Dans la phrase à reprendre, il y a des mots au trot qui hennissent -entre l'avoir et l'être.- Dans le roman qui se touche, j'attends la conclusion et sa toilette intestinale, mais... l'infirmière est bien blanche serait-elle un jour malade? Dans la descendance je me remonte au poignet dans le flot artistique je gare mon tanker version: essence de l'art Dans la chine, ni vu ni connu, je vide mon grenier. Dans la misère c'est un peu court la poésie -et pourtant- Dans le vestibule, je pose mes marques ou je perds mes poils Merde! qui fait le ménage ici? Dans la ligne de coque, j'attends la flottaison et les vers à la vase s'enlisent comme au feuilleton. je fais la roue qui tourne , je fais la moue à mon chat , je fais la brasse roucoulée, je fais la tension qui compte et dans la grande illusion commune j'enfile mon costume du prête à porter! et veux-tu que je te dise? on n'est plus sérieux sans toutes ses dents.
3 notes
·
View notes