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Cécile et Eugénie se retrouvent dans la salle d’attente de Pôle Retraite, afin de se renseigner sur leurs droits à venir. En apprenant le montant de leur future retraite, elles sont catastrophées car la somme est ridicule ! Elles réfléchissent à plusieurs solutions afin de trouver un complément de revenus. C’est finalement M. BIDET, le guichetier de Pôle Retraite, qui va leur donner une idée pour le moins inattendue ! La solution n’est pas très légale, mais cela semble leur convenir ...
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"On en a gros" nouveau diaporama ©FrançoiseLarouge
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Chronique fleuve : Cyrano de Bergerac sur une mise en scène de Jamie Lloyd avec dans le rôle-titre James McAvoy.
SPOILERS ALERT ! Ne lisez pas cette chronique si vous comptez voir la pièce !!! Ne vous gâchez pas la surprise ! ça serait vraiment dommage.
19h15. Playhouse theatre, une salle prestigieuse et un lieu ancien qui fleure bon le 19ème siècle avec balcons néo-rococo, lustres dorés et coupole. Nous sommes en avance. On s'assoie dans la salle, 5ème rang au centre. Très bonne places. Le rideau est levé même si la scène est encore vide.
Le décor est un cube creux de simili béton. Du blanc peint à la truelle, des chaises en plastiques orange, quelques micros de concert sur pied avec leurs longs fils qui traînent au sol. L'impression de débarquer dans un squat d'artistes caché dans un sous-sol de banlieue.
Juste le temps de réaliser qu'on est bien là en vrai, à quelques instants d'assister à cet événement et la pièce commence. Les lumières s'allument, crues, blanches. Ils sont sur scène, lui n'est pas visible. Une douzaine d'actrices et d'acteurs de tous âges, aux looks bigarrés, punk, sportifs, sweat à capuche, baskets, salopettes et pantalons treillis. Quand ils parlent c'est à nous, les spectateurs. C'est un jeu de scène très original et au départ déroutant, rares seront les fois où les acteurs auront une conversation en se regardant dans les yeux. On va vite se rendre compte que cette étrange manière de tourner les dialogues a un pouvoir étonnant, celui de nous hypnotiser. Celui qui parle s'adresse à nous, qu'il soit agressif ou qu'il déclame la plus belle des déclaration d'amour, c'est à nous et à nous seul qu'il l'offre. L’impact est immédiat.
Le ton est tout de suite urbain, tout de suite provocateur. Il ne reste rien du texte d'Edmond Rostand, rien et tout puisque c'est l'âme à vif qui seule perdure, d'une stupéfiante modernité. Les joutes verbales commencent, on entend des bribes de beatbox.
Cyrano rentre en scène. Il n'a pas son nez. Aussi surprenant que cela puisse paraître : non, Cyrano n'a pas son nez, ce long nez, ce grand nez, cette péninsule que l'on attendait, n'est pas. Non Cyrano n'a pas son nez, mais il en porte néanmoins le poids et derrière les premières passe d'armes à coup de mots c'est bien l'ombre de ce nez que l'on sent roder. Le début est drôle, léger, on se moque, des uns, des autres, Cyrano est amoureux, il s'empare du micro et de la scène. Il frime, il fait tomber le blouson et reste en t-shirt noir, jeans et Caterpillar à gros lacets pour affronter à coup de mimes et de vers le ridicule Vavert. Il se pourlèche les babines, il anticipe les répliques, il s'amuse. Il sort victorieux, mais semble peu sûr de lui derrière sa bravade de guignol. Son ami le Bret l'interroge : - Tu es amoureux? - Oui de la belle Roxanne, mais je suis si laid, je n'ai aucune chance ! À le voir si charismatique on a, comme Le Bret, bien envie de le détromper. Survient un messager un peu benêt en survêtement, une bonne nouvelle : Roxanne l'a peut être remarqué, elle veut un rendez-vous. Cyrano est transporté de joie, on dirait un gosse, son sourire découvre toutes ses dents. Il soulève à pleins bras Le Bret, qui tente en vain de la calmer.
Rapidement Cyrano angoisse, il va voir Roxanne, il va lui dire... Lui dire quoi ? Il bafouille et tente de composer une lettre pendant que s’agite les autres acteurs autour de lui, que la boutique de Ragueneau s’emplit, que la scène continue. Nous sommes curieux, mais ne voyons pas cette lettre car quand on dit "lettre" c'est le micro dont il se saisit et il s'agenouille sur scène et cherche les mots en parlant à ce micro dont le fil s'enroule sur le sol.
Roxanne apparaît peu de temps après. Elle a d'autres choses à lui dire, mais lui hélas ne sait prédire son désespoir prochain. Ils sont assis sur les marches de la scène, ils parlent des temps anciens où ils n'étaient que deux enfants. Il est ému de ses souvenirs. Il pose ses mains sur les siennes, il ose y croire, la regarde dans les yeux, sourit timidement lorsqu'elle lui dit que l'homme qu'elle aime est un soldat comme lui. Lorsqu'elle avoue que cet homme est très beau, lui a le regard qui se fige. Il semble vide soudain, sans émotion. Elle lui demande de protéger Christian, de l'aimer comme un frère, car c'est le beau Christian qu'elle a remarqué bien sûr et pas l'hideux Cyrano. Il accepte, dépité, blessé.
Les cadets débarquent sur scènes, le héros du jour est à fêter. Ils braillent, chantent, ôtent leurs t-shirt, se saisissent de Cyrano et le dévêtissent. Parmi ces grands gaillards taillés comme des armoires il est de loin le plus petit, le moins musclé, mais certes il gueule le plus fort. Ils le soulèvent, le portent littéralement aux nues. Lui retrouve le sourire, l'impertinence, Roxanne est partie. Un énorme camarade l'attrape et il finit pratiquement sur ses épaules, dans ses bras, les jambes nouées autour de son torse. Entre De Guiche, homme sec aux répliques acerbes. Tout le monde se calme. Il propose à Cyrano de financer ses textes au prix de sa servilité. Lui refuse. Il se moque, il fanfaronne. Les hommes ricanent. De Guiche s'en va.
Restent les cadets, tous debouts , tous à gauche de la scène, lui se vautre sur une chaise, épuisé, seul à droite. - Pourquoi as tu refusé une telle proposition ?, disent ils. Lui commence par répondre avec lassitude, puis avec effronterie, puis avec colère, hargne, il s'emporte. On le sent acculé, comme s'il devait se justifier devant un tribunal. Que croient-ils tous ? Qu'il va vendre son âme, qu'il va donner en esclavage la seule chose dont il soit fier ! Sans sa liberté et son impertinence il n'est rien qu'un monstre grotesque. Cette tirade a viré violemment en cri de rage et un sanglot étouffe la fin de sa diatribe. Il se recroqueville sur sa chaise et s'est avec l'estomac noué que l'on assiste impuissant à ce désespoir ravalé, à cette extrême fragilité. Il sanglote et c'est poignant. Ragueneau s'approche de lui, elle hésite à le réconforter, on voudrait que quelqu'un le fasse, l'étreigne et le protège. Il semble près de se briser.
La scène change, la pièce progresse, Christian le jeune fougueux imbécile rencontre Cyrano. Leur différence de charisme est si forte que l'on ne peut que se demander où Roxanne a vu dans ce grand idiot fanfaron un prince charmant qui s'ignore. Les deux hommes font un deal, l'un sera la beauté, l'autre sera les mots pour ensorceler la belle. Le moment est léger, Cyrano est bienveillant, il semble croire encore que ce simple marché sera suffisant pour lui. Roxanne à la langue bien pendue, elle n'hésite pas à jurer, et à se jouer du sombre De Guiche. Ce n'est pas une Roxane naïve et pure, c'est une jeune femme au caractère de feu, son manque de compassion est assez refroidissant. Il est difficile de prendre le parti de cette femme qui semble si détachée de tout et qui joue avec les hommes comme une gamine capricieuse.
Mais voici la fameuse scène du balcon. Pas de balcon sur scène. À la place : quatre chaises. Roxanne, Christian, De Guiche et Cyrano sont assis. Lorsque les personnages dialoguent, ils sont tournés vers nous, nous parlent les yeux dans les yeux, lorsqu'ils sont muets ils nous tournent le dos. C'est un jeu de chaises non musicales mais poétiques. Christian commence, ridiculement mauvais, son parlé de petite frappe butte sur les rimes. Roxanne se détourne de lui avec humeur. Cyrano en chuchotant aux côtés du soupirant peu inspiré commence à lui souffler des répliques. C’est laborieux. Soudain Cyrano, pris dans le feu des mots, il parle tout haut et se lève pour répondre à la place Christian. Les deux hommes se figent, les yeux ronds comme un lapin sous les phares d'une voiture. Roxanne se doute que quelque chose a changé, mais se laisse bluffer. Cyrano prend la main, Christian se met en retrait. De léger et drôle, l'échange prend soudain une toute autre tonalité. Cyrano s'assoit, d’abord à peine maître de ses émotions, le dialogue reprend avec Roxanne. Elle le pousse dans ses retranchements, hautaine, rieuse. Lui s'amuse d'abord, réplique avec tendresse, puis écartant définitivement Christian qui tentait de reprendre la parole, Cyrano baisse la voix jusqu'à n'être plus qu'un murmure, chaud, ensorcelant. Dans la salle, plus un bruit, plus un souffle. C'est vers nous qu'il est tourné, c'est à nous qu'il s'adresse, les yeux plein d'une passion calme, c'est une confession, ce sont des aveux, c'est d'une telle sensualité qu'il est difficile de ne pas soupirer. " Roxanne, I love you.." commence t-il. Sa voix entre par tous les pores de notre peau. "I want you...I need you". Les mots qui suivent sont un flot, une succession de vagues, douces, enveloppantes, érotiques. Roxanne l'interrompt à peine et , comme elle, on voudrait que cette manière enivrante de faire l'amour sans se toucher, uniquement avec le frôlement de cette voix envoûtante, n'ai jamais de fin. Lorsque la magie s'interrompt c'est Christian qui se lève et enlace une Roxanne pâmée. Il profite sans vergogne du baiser si magnifiquement gagné par Cyrano et nous sommes encore trop sonnés pour réaliser que ce dernier vient ici de sacrifier son cœur sur l'autel de sa loyauté. Il se met de côté, les tourtereaux s'embrassent.
Vient le prêtre, puis De Guiche. Cyrano fait le clown, il gagne du temps, les amants doivent se marier. Pour faire distraction, Cyrano raconte les yeux fermés, comme en songe, les aventures du royaume de la lune. Il est amusant de constater que lorsqu'il a les yeux clos, l'effet d'hypnose qu'impose cette drôle de mise en scène où nous sommes les interlocuteurs forcés a moins d'impact.
L'action se bouscule, De Guiche découvre l'intrigue, Roxanne insolente le provoque. Éconduit, humilié en public, il envoie Cyrano et Christian au front. Roxanne reste seule face à nous tandis que les deux hommes quittent la scène en marchant vers le fond devenu noir. Elle demande à Cyrano de protéger Christian : "I'll try" dit-il, elle demande à ce que Christian lui écrive de longues lettres " I'll do what I can " promet Cyrano qui n'est plus qu'une voix qu'on entend des loges. La salle s'éteint.
Entracte.
La lumière se rallume sur des marches d'escaliers. Des hommes sont allongés sur chacune d'elles. On dirait des gisants. Le Bret discute avec un autre soldat. Surgit entre eux deux Cyrano, qui vient d'escalader l'envers de l'escalier. Il est emmitouflé dans un blouson noir, il porte son éternel jean noir, on remarque alors que pour être le plus impétueux et flamboyant personnage de cette pièce il n'en est pas moins celui qui est vêtu le plus modestement.
La scène suivante est légère malgré son pitoyable sujet, les soldats ont faim et soif, Cyrano cabotine, survient De Guiche qui envoie par dépit tout le régiment à la mort. Les effets de la bataille sont suggérés par une beatboxeuse qui ponctue les tirades de bruits secs imitant les canons et la mitraille. Après un drôle de chaos où tous courent en tous sens, ce sont cette fois Ragueneau et Roxanne qui paraissent, inconscientes du danger. La réaction de Christian est virulente, il ne veut pas d'elle sur un champ de bataille, Roxanne ne se gêne pas pour l'envoyer paître. Elle est venue pour lui pourtant, pour lui et surtout pour ses lettres. Cyrano lui apprend que son mari sera bientôt envoyé à la mort. Elle hurle et se jette sur De Guiche. Cyrano n'a que le temps de la saisir à la taille pour empêcher l'esclandre. Dans la scène suivante, étrangement désincarnée, elle couvre Christian, qu'elle croit l'auteur d'une correspondance fleuve, de compliments comme une adolescente énamourée, lui récite même le texte des lettres qu'elle a appris par cœur. Christian se r'enferme, s'écarte d'elle, il est bien près de verser des larmes lorsqu'elle lui avoue que c'est de ces mots dont elle est amoureuse et qu'elle pourrait bien l'aimer même s'il était défiguré. Il sait qu'il a perdu. Il trouve une excuse pour qu'elle aille au fond de la scène. Il se saisit de Cyrano qui jusqu'à ce moment était resté très en retrait comme un gamin qui sait qu'il a fait une grosse bêtise. On peut croire un instant que leur échange va être violent, Christian est désespéré il a toutes les raisons d'en vouloir à Cyrano. Il lui crache tout d'abord combien ce dernier a outrepassé son rôle, combien il le déteste pour cela. Mais Cyrano ne cherche pas l'affrontement, il baisse les yeux, s'excuse, il ne veut pas croire un instant que Roxanne puisse aimer un autre que Christian. Il fait assoir le jeune homme, devenu plus perdu qu'excédé. Il lui répète tant et plus qu'il ne veut que son bonheur. Christian cherche ses mots, il s'embrouille, il écoute, il se rapproche, il avoue qu’il ne sait plus où il en est. Il se rapproche encore. La tension monte d’un cran. " Y aurait-il une version de cette vie où deux hommes puissent vivre en ne faisant qu'un ?", demande Christian. Cyrano est mutique, désemparé.
Christian l'embrasse. Et dans la salle nous sommes tous paralysés. C'est un baiser presque timide auquel Cyrano ne répond pas. Pas tout de suite. Car ce premier baiser hésitant est suivi d'un second plus décidé, plus passionné. Un drôle de frisson parcourt la salle. On retient notre souffle. Pendant une fraction de seconde c'est un baiser partagé et les deux hommes sont seuls au monde. Mais survient Roxanne qui surgit sur scène du haut des escaliers et les deux amants se repoussent violemment comme s'ils avaient été électrocutés.
L'action se précipite. Encore sous le choc, nous avons bien du mal à suivre la séquence. Une bataille, les lumières s'éteignent, ne restent que les voix de Roxanne et Cyrano. Ils sont de chaque côtés de la scène, débout dans l'ombre. Au centre Christian est découpé par une langue de lumière blanche, les voix se disputent, autour de la mort de Christian. Les soldats défunts arrachent leurs micros. Tout s'éteint.
Dernier acte. Le principe des chaises face au public est repris. Seule bizarrerie, Christian, mutique et assis en tailleur, se tient sur l'avant-scène. Drôle de spectre qui nous fixe de ses yeux ronds. Troublant fantôme qui vient hanter les survivants.
Deux personnages secondaires dialoguent et nous plantent le décor. Ainsi Roxanne est devenue une femme indépendante qui vit seule, Cyrano vient la voir chaque jour, en ami. Il a été attaqué ce matin, paraît il : un coup de couteau, on l'aurait vu à l'hôpital. Les deux personnages disparaissent et laissent place aux deux protagonistes principaux qui viennent s'assoir au centre. Christian, figé dans sa position de gosse sage, est entre eux deux. Roxanne toujours aussi précieuse et inconsciente se moque sans vergogne du retard de Cyrano, elle le taquine en suggérant qu'il a passé la nuit dans les bras d'une femme. Pour la faire rire, il lui dit en des termes crus que oui. Il lui a apporté un livre qu'il vient de publier, elle propose avec une certaine ironie cruelle qu'il lui en fasse la dédicace. Lui a le regard étrangement brillant, serré dans un blouson fermé jusqu'au col, il se tient le côté. Il prend de bonnes grâces les boutades de la jeune femme. Le sujet arrive soudainement sur les lettres de Christian. Cyrano demande à les lire. Elle refuse. Il demande à nouveau. Sa voix est suppliante. Elle accepte. Aucun papier n'est échangé entre eux, c'est le micro qui passe de main en main. Mais avant qu'il n'ait eu le temps de lire cette fameuse dernière lettre. Il lui avoue tout, d'un ton désespéré. "Roxanne je suis l'auteur de toutes ces lettres". Elle ne le croit pas. Elle se vexe presque. Pour lui prouver, il lui récite le début. Elle se braque carrément et cette réaction est d'autant plus choquante qu'il est en larmes et vient de poser son cœur à ses pieds. Mais elle fait parler son orgueil, elle se lève, l'insulte, c'est un menteur, il s'est joué d'elle. Lui, fou de douleur et probablement à l’agonie, recommence à la supplier de lui pardonner. Elle a cette phrase terrible et si pitoyablement contemporaine "ok so what now ?". L'humeur change radicalement. Peut-être un peu vite car on s’y perd. Les mots deviennent plus doux, le ton vire, ils sont à nouveau assis, leur visage se rapprochent, ils se murmurent des paroles noyés de larmes et front contre front sont prêt à s'embrasser. Aura-t-on un happy end à cette pièce ? C'est sans compter l'intervention de De Guiche venu arrêter Cyrano, celui-ci perd connaissance il s'écroule de sa chaise et tombe dans les bras de Roxanne. On découvre qu’il est mourant. Comme dans le texte original, il a un sursaut de lucidité, bondit sur ses pieds et se prend à raconter une drôle d'histoire à propos de deux hommes amoureux d'une même femme qui rencontrent un tavernier moqueur.
Cyrano agonise, il perd ses forces et répète la même phrase comme un pantin cassé mais il reste droit. Il lâche son micro, on comprend qu'il est mort.
Quand la scène se termine et la pièce avec elle, on ne sait pas vraiment que signifie cette étrange conclusion. Qu'importe la salle est debout, c'est un tonnerre d'applaudissements et de bravo. On vient de se prendre une claque phénoménale.
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Le Théâtre de Ménilmontant (TdM) is located on rue du Retrait in the 20e arrondissement
Its first years from 1958 à 1961 saw such classic productions of world theatre as Vie et Mort du roi Jean (Shakespeare), Les Grenadiers de la reine (Farquhar), La Fille du roi Jean (Cosmos), Macbeth (Shakespeare), L'Avare (Molière), Les Caprices de Marianne (Alfred de Musset), La Fleur à la bouche (Pirandello), Le Manteau (Gogol)
Today, theatre, music, dance and lectures fill three theatrical spaces.
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Joyeux Anniversaire à Raymond Marcel, Légendaire Trompettiste haïtien. Né un 5 Septembre.
Le trompettiste Raymond Marcel honoré à Porto Rico
Par Louis Carl St-Jean
Publié le 2007-09-19 - lenouvelliste.com
Le 8 septembre prochain, « El Museo de la Musica Puertorriqueña », situé à Ponce, deuxième ville de Porto Rico, sera le centre d’un événement particulier. En ce jour, « El Instituto de Cultura Puertorriqueña » rendra hommage au trompettiste Haïtien Raymond Marcel, qui célèbre à la fois ses 55 années sur scène et son entrée joyeuse dans le monde des septuagénaires. En effet, notre compatriote, surnommé « El Haitiano Ponceño », qui a entamé sa carrière musicale véritable en 1952, a vu le jour le 5 septembre 1937, donc 70 ans de cela, à la ruelle Saint Cyr, à Port-au-Prince. Il est le fils du comptable jérémien Antoine Philippe Marcel et de la cayenne Virginie Marcel.née Coulanges.
Comme le temps fait bien les choses ! A 70 ans, Raymond Marcel ne montre aucun signe de fatigue et, de ce fait, ne fait aucun plan de retraite. Au contraire, notre trompettiste ne se conçoit pas sans la musique. Il se souvient que : « Tout petit la musique a toujours été ma passion. Je pouvais passer des heures à écouter la musique dans le phonographe du salon en compagnie de mes tantes paternelles, (Marie, ma marraine et Madeleine) qui adoraient la musique classique. En plus, mon père était un mélomane fou.». Comble de bonheur, Raymond a eu la bonne fortune d’avoir pris naissance en effet au sein d’une famille pétrie de culture et de musique de notre pays. D’un côté, sa mère est la tante de l’ethnologue et musicien Jean Coulanges, des musiciens et artistes Fred, Frantz, Claude-Angèle, Maryse et Amos Coulanges. De l’autre, son père est l’oncle de la chanteuse et danseuse Marie Madeleine Marcel, la première femme du génial musicien et chanteur Haïtien Guy Durosier.
En octobre 1947, alors âgé de 10 ans à peine, Raymond prend des leçons de solfège au Petit Séminaire Collège Saint Martial (PSCSM) sous la direction du père Spanse, personne n’a été surpris. Un an plus tard, par un tirage au sort il gagne un saxophone. Il ne manifeste aucun intérêt pour cet instrument. Il demande au père Antoine Smith, le directeur musical, lui permettre le choix d’un autre instrument. Le religieux et musicien le fait passer au cornet à piston. En 1949, il passera définitivement à la trompette. Tout de suite après, il apprend seul à jouer du bugle et du trombonne à piston.
Au cours de cette même année 1949, il commence à fréquenter le gratin de la musique haïtienne. Au cours des vacances d’été, encouragé par Hector Lominy, il se joint au groupe La Sonora Tropical. Ce sera son premier contact avec la musique populaire. Vers l’automne de la même année, il rencontre à la Ruelle O, à Port-au-Prince, ce génie de la musique Guy Du Rosier qui conte fleurette à sa cousine Marie Madeleine Marcel. Raymond admet que : « Ce contact avec Guy m’a vraiment aidé à acquérir de bonnes connaissances musicales ».
En 1950, il s’intègre de plus en plus dans la fanfare du PSCSM. Il fait partie d’un cercle raffiné de condisciples. Parmi ces musiciens de choix, citons : Paul Latortue, Paul Choisil, Serge Bayard, Robert Elie, Gérard Colin, Gérard Dutelly, etc. Au fil des mois, leur amour de la musique s’aiguise et s’affine. Le Père Pancherelle, voyant leur intérêt marqué pour cet art, leur suggère de « monter un ensemble afin de jouer de la musique populaire ». C’est ainsi que, sous la direction du trompetiste Paul Latortue, cette belle phalange de jeunes, entourée de quelques copains du Collège de Saint Louis de Gonzague – dont Jacques Borges ,Yves Lauture, Gerald Brisson ,et quelque autre, allaient former l’orchestre CHOU BOUM. C’est le début officiel de la carrière musicale de Raymond Marcel. Nous sommes en 1952.
A cette même époque, le jeune trompettiste allait faire deux autres rencontres de taille. Le compositeur Raoul Guillaume, qui devient le principal guide des jeunes de CHOU BOUM, et allait devenir également le mentor de Raymond Marcel. Selon ce dernier : « Jusqu’à présent, j’ai des lettres de Raoul dans lesquelles il me recommandait trois règles de vie : discipline, discipline et discipline. J’en suis resté jusqu’à présent marqué ». Ensuite, on verra Ti Monmon quasi- quotidiennement en la compagnie du trompettiste Hilario Dorval, le futur époux de sa sœur Marie Thérèse Joseph.
Tout concourt à l’épanouissement musical de Raymond. A l’époque, le pays demeure une référence musicale. Haïti, grâce à certaines soirées inoubliables à « Cabane Choucoune » et au inégalable « Festival de Radio Théâtre », ce dernier organisé par Radio Haïti de Ricardo Widmaier, tout le gratin de la musique latino américaine déferle sur notre pays : Daniel Santos, Bobby Capo, Perez Prado, la Sonora Matancera et d’autres. Qui mieux est, la plupart de ces grandes vedettes sont accompagnées par l’orchestre Ernest Lamy ! (Comme les temps ont changé !). Raymond Marcel profite de l’expérience de ces sommités pour ameliore son style. Il demande conseil a ces grands de la musique, en particulier Hilario Dorval. Soucieux, il ne s’arrête pas là. C’est ainsi que, encouragé par le trompettiste Charles Paul Ménard, il allait suivre à la même époque des cours d’harmonie et de mélodie que dispensait le chef d’orchestre Français Van Thienen au local du Lycée du TriCinquentenaire (Lycée des Jeunes Filles).
Au cours de l’année 1955, Raymond Marcel commence à fréquenter le musicien, chanteur et ingénieur de son Herby Widmaier. Le trompettiste reconnaît : « A part Hector Lominy, Guy Durosier, Raoul Guillaume et Hilario Dorval, Herby Widmaier font partie des musiciens Haïtiens qui ont exercé la plus grande influence dans ma carrière ». En effet, continue-t-il : « C’est grâce à Herby que j’ai pu apprécier le jazz. Jusqu’à présent, j’ai encore le premier disque de jazz qu’il m’a offert : un du trompettiste de jazz américain Clifford Brown. Ce dernier demeure, à l’étranger, son trompettiste préféré, à côté de Calixto Leicea et Pedro Knight.
Il est bien de noter que Raymond Marcel a pu acquérir des techniques d’enregistrement auprès du même Widmaier. Notre trompettiste admet que : « Radio Haïti était comme ma deuxième demeure. J’étais comme l’adjoint d’Herby. Je participais á l’enregistrement des disques de tous les ensembles musicaux de l’époque, “ Aux Calebasses ”, l’Ensemble Murat Pierre, Guy Durosier, etc. ».
Vers la fin de 1956 (ou le début de 1957), l’instabilité politique allait provoquer la dissolution de CHOU BOUM. Au cours de l’été 1957 (juin ou juillet), Raymond Marcel joint LATINO. Au sein de ce groupe formé de jeunes gens éduqués, idole de la jeunesse d’alors – et pour cause ! -, Raymond Marcel allait se distinguer par son sens de responsabilité, appliquant fidèlement les recommandations de Raoul Guillaume. C’est ainsi qu’il allait être nommé le maestro de ce groupe formé par les frères Paul et Georges Karaha. Raymond se souvient que : « C’est au sein de Latino que j’ai eu mes meilleurs souvenirs dans la musique… »
1957 n’a pas apporté que bonheur à Raymond. Au contraire ! Aux premiers jours d’octobre 1957, il allait recevoir le plus gros choc de sa vie : son père, Antoine Philippe Marcel, allait être l’une des premières victimes des « cagoulards » du nouveau régime. En effet, opposant farouche au Dr François Duvalier, le comptable jérémien allait être lâchement assassiné. Raymond Marcel en fut ulcéré, criant souvent haut et fort son dégoût pour le pouvoir. En juillet 1958, lors d’un bal de Latino au « Club aux Calebasses », il a failli y laisser sa peau. Un macoute s’ammène allègrement pour réclamer un chant en l’honneur de Papa Doc. Impulsif, Raymond se précipite sur le milicien et lui demande de lui donner de préférence son père. Grasse á la présence d’un militaire. In extremis, Raymond Marcel et ses amis sont sortis sains et saufs. Depuis lors, Raymond deviendra une vraie « carte marquée ». Il est épié et persécuté par la milice du régime. N’en pouvant plus, après un bal avec Latino. Le 23 juillet 1959, il était en route pour l’exil. Destination : New York.
Arrivé aux Etats-Unis, Raymond, conscient que la musique ne nourrit pas toujours son maître, s’inscrit au « Delhanty Institute », à la 14ème rue, à Manhattan, pour des cours en architecture. Cependant, il n’allait pas abandonner la musique pour autant. Vers l’automne de 1959, encouragé par le trompettiste André Romulus, il se joint au groupe musical du chanteur Mallebranche. Quelques mois plus tard, il participe avec la troupe folklorique du tambourineur Alphonse Cimber, dans une représentation folklorique au mythique « Appolo Theatre » à Harlem, représentant dignement la culture haïtienne. Par la suite, il jouera de temps à autre avec divers ensembles latino américains.
Au cours de l’année 1960, Raymond fait ses débuts avec « Sammy Clemente y su Conjunto », dirigé par le chanteur Porto Ricain Sammy Clemente. Son ancien collègue de Latino, Paul Chosil, qui sera également membre de ce « conjunto ».
En juillet 1961, Raymond Marcel unit sa destinée à Elizabeth Rivas, mère de ses deux filles Vivianne (pianiste) et Mireille (guitariste). En septembre 1962, il quitte les Etats-Unis pour son services militaires obligatoire on l’envoie en Allemagne.
Apres exactement deux années de service, Raymond Marcel regagne New York. A son retour à New York, il s’inscrit à Pratt Institute pour compléter ses études d’architecture. A la fin de 1964, Paulo Choisil, qui dirige alors un ensemble musical au club restaurant « La Citadelle », à St Nicolas Avenue, à Manhattan, fait appel à son ami Raymond Marcel. A la même époque, les deux jouent occasionnellement avec le groupe des Frères Germain. Au cours de l’année 1966, Raymond Marcel allait se séparer de cet ensemble.
Au début de 1967, Raymond va jouer dans le club la « Union Rincoeña », situé au coin de la 165ème Rue et St Ann Ave, dans le Bronx. Il y restera jusqu’en 1978. C’est ainsi qu’il a joué tour à tour avec ces ensembles suivants : « Fito Perez y su Orquesta », « Johnny Dupres y su Orquesta » et « Juan Bathis y su Orquesta Internacional ». Entre-temps, il est sollicité par la mythique « La Sonora Matancera », qui se trouvait privé de son second trompettiste Ramon Emilio « Chiripa » Aracena, victime d’un accident de la route. Raymond n’y restera moins d’un semestre, à cause de ses études en architecture à Pratt Institute l’empêchaient de suivre les horaires rigoureux de la « Sonora ». Il y est remplacé par son beau-frère Hilario Dorval. Il rejoindra l’ensemble du Hondurègne Juan Bathis dont les horaires ne sont pas aussi surchargés que la Sonora Matancera.
En 1972, Raymond devient membre fondateur du groupe LA ANTILLANA (plus tard LOS RODRIGUEZ) des frères cubains Roberto Junior Rodriguez (1er trompettiste) et Willy Rodriguez basse, Raymond Marcel a participé à deux LP avec « Los Rodriguez » : « Roberto Rodriguez presenta a Los Rodriguez » (1974) et « Los Rodriguez tienen Sabor » (1981). Raymond quitte ce groupe en 1983 et va jouer avec EL COMBO MONTANA du pianiste Haïtien Maurice Ledrine, il passe deux ans.Il va alors adhérer en 1985 au groupe « MARIO HERNANDEZ Y LOS DIABLES DEL CARIBE » du joueur de tres Porto Ricain Mario Hernandez. C’est son dernier groupe a New York, ville qu’il quitte le 4 janvier 1989 pour s’installer à Ponce, dans le sud de Porto Rico.
Dans cette ville, Raymond Marcel aura joué dans au moins cinq différents groupes musicaux. De 1989 à 1991, il joue avec le groupe Arpa Sur, le maestro était Edwin Villa. De 1991 à 1993, il a joué avec Nelson « El Cacique » Marrero, des ensembles Salsa y Sabor et Jimmy Rodriguez y Los Compadres. De 1993 à 1996, il fera partie d’« El Mariachi Garibaldi », de Leo Savino.
En 1996, voulant s’adonner à ses activités professionnelles et consacrer plus de temps à sa famille, il quitte volontairement le « marriachi ». Ne voulant pas donner dos entièrement aux planches, de temps en temps, il accepte des « gigs » un peu partout à travers Porto Rico.
En mai 2003, Raymond Marcel, entouré de musiciens tels que Efrain Hernandez (trés), Piquete (bongo), Roberto « Zayita » Zayas (basse) et Tato Sanchez (vocal), montera son propre ensemble « Son Moderno del Sur ». Au répertoire de ce groupe se distinguent la toute première composition de Raymond Marcel, « Mon premier amour » (traduit en espagnol Mi primer amor) et des adaptations musicales que lui ont inspirées certains contes typiques d’Haïti. Parmi celles-ci, retenons Aguante a la brocha (Appuie sur le pinceau), tirée d’une blague d’un fou au Pont Beudet. Rappelons que la charmante Margarita Rivera de Marcel, la seconde femme de Raymond depuis avril 1984 évolue comme chanteuse au sein de ce groupe.
Les 48 années de Raymond Marcel hors d’Haïti n’ont déplacé un iota l’amour qu’il voue pour son pays. Il rappelle que : « En dépit de la misère et du désarroi actuel, je reste fier d’être Haïtien ! ». Il participe souvent à des « Talk show » a la radio Porto Ricaine et à chaque occasion ne manque pas de mentionner Haïti d’une manière positive. Il est souvent l’invité de l’émission culturelle : Por la mañana con Nato, animée par le trompettiste Porto Ricain Nataniel Paraiso.
Il convient de remarquer également que la contribution de Raymond dans la ville de Ponce ne s’est pas limité exclusivement à la musique. En effet, depuis 1989, il travaille comme architecte à l’ « Instituto de Cultura Puertorriqueña ». Qui mieux que Juan Carlos Montalvo, l’un des meilleurs guitaristes Porto Ricains et directeur musical de Dany Rivera, peut nous parler mieux au sujet de Raymond Marcel ? Au sujet de notre compatriote, il dit : « Raymond Marcel est un homme très respecté dans le sud de Porto Rico en général et dans la communnauté de Ponce, en particulier. Raymond est un homme de grande dignité, humble, intelligent et un superbe artiste. Dans cette ville, il travaille depuis 1989 comme architecte à l’ « Instituto de Cultura Puertorriqueña ». A ce titre, il a participé à la restauration de nombreux sites historiques tel que « La Casa de la Masacre de Ponce ».Il est le desinateur du «Parque Monumento Pedro Albizu Campos » a Ponce .
C’est ce genres de citoyens dont la nation peut être fier et qui devrait servir de guide, de modèle, de repère et d’inspiration à notre jeunesse, qui, faute de rien du tout, est souvent réduite à applaudir inocemment des riens du tout. C’est vraiment un honneur que Porto Rico ait pensé à honorer ce fils authentique d’Haïti pour sa grande valeur artistique. Qu’il continue de faire briller, par l’exemple, le nom d’Haïti. En attendant, franchement, que ce serait beau si Raymond Marcel pouvait « être prophète dans son propre pays » ! Félicitations Raymond !
Louis Carl Saint Jean
5 septembre 2007
#RaymondMarcel
#LouisCarlStJean
#HaitiLegendsAnniversaires
#HugoValcin
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fr | places
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【 general 】
les alentours (m) | vicinity
l’avenue (f) | avenue
la banlieue | suburbia
le quartier | area
【 commercial 】
l’animalerie (f) | pet shop
la boucherie | butcher
la boulangerie | bakery
la boutique de vêtements | fashion boutique
le café | coffee shop
le centre commercial | shopping centre
l’épicerie (f) | grocery store
la librairie | bookshop
le magasin | shop
le magasin de vins et spiritueux | liquor store
la pharmacie | pharmacy
la pizzeria | pizzeria
la quincaillerie | hardware store
le supermarché | supermarket
le traiteur | caterer
【 public spaces 】
le jardin botanique | botanical garden
la place | plaza
le pont | bridge
la rue | street
la ruelle | lane
【 religious 】
la cathédrale | cathedral
l’église (f) | church (catholic)
la mosquée | mosque
la synagogue | synagogue
le temple | church (protestant)
【 residential areas 】
l’appartement (m) | apartment
la cabane | shack
le château | castle
la chaumière | cottage
la ferme | farmhouse
l’hébergement (m) | accommodation
l’immeuble en copropriété (m) | condo
la maison | house
la maison de retraite | retirement home
la maison de ville | townhouse
le manoir | manor
le pavillon | bungalow
la pension de famille | boarding house
la villa | villa
le voisinage | neighbourhood
【 school 】
le collège | middle school
l’école (f) | school
l’école primaire (f) | primary school
le lycée | high school
l’université (f) | university
【 tourist destinations/accommodation 】
l’auberge (f) | inn
la boîte | nightclub
la fête foraine | fun fair
le gîte | holiday house
l’hôtel (m) | hotel
le musée | museum
le parc d’attractions | amusement park
la plage | beach
la taverne | tavern
le terrain de camping | campsite
le théâtre | theatre
【 transport 】
l’aéroport (m) | airport
l’arrêt de bus (m) | bus stop
la gare | train station
le métro | tube, subway
【 places with «chez» 】
a/n | these places are named with the person performing the job. for example, i am going to the dentist is «je vais chez le dentiste»
le coiffeur/la coiffeuse | hairdresser
le/la dentiste | dentist
le/la fleuriste | florist
le/la vétérinaire | veterinarian
【 extra 】
la banque | bank
la bibliothèque | library
la campagne | countryside
la caserne de pompiers | fire station
le cimetière | cemetery
le cinéma | cinema
le commissariat de police | police station
l’hôpital (m) | hospital
la mairie | city hall
l’opéra (m) | opera house
l’orphelinat (m) | orphanage
le parc | park
le planétarium | planetarium
le pressing | drycleaner
la prison | prison
le stade | stadium
la station-service | gas station
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SIDNEY LUMET, VERDICT FINAL
Par Didier Péron
— 11 avril 2011 à 00:00 (mis à jour à 10:49)
Réalisateur efficace de «Serpico», «Network»… l’Américain est mort samedi à 86 ans.
Sidney Lumet n’avait plus trop confiance dans le système de santé américain et décrivait les médecins comme des meurtriers technocrates sans cœur, dans une satire passée inaperçue en 1997, Critical Care. A l’époque, le New York Times lui demande : «Comment souhaitez-vous quitter ce bas monde ?» Et le cinéaste : «Je n’y pense pas. Je ne suis pas religieux. En tout cas, je souhaite prendre le moins de place possible. Brûlez mon corps et répandez mes cendres au-dessus de Katz’s Delicatessen [restau new-yorkais connu pour son pastrami et ses hot-dogs kasher, ndlr].»
Sidney Lumet est mort samedi chez lui, à Manhattan, à 86 ans, d’un lymphome. Il était l’un des plus vieux cinéastes américains en activité, signant encore en 2007 un thriller cinglant, 7 h 58 ce samedi-là (Before the Devil Knows You’re Dead), avec Philipp Seymour Hoffman, Ethan Hawke et Albert Finney. L’auteur du scénario, l’obscur Kelly Masterson, qui avait un temps pensé devenir moine, traînait ce script démoniaque depuis huit ans. C’est, rappelons-le, l’histoire de deux frères qui organisent le casse de la bijouterie familiale et tuent leur mère par accident, déclenchant un engrenage de plus en plus affreux.
C’est donc ce briscard de Lumet qui a eu du nez, flairant l’excellente série B à des kilomètres, alors qu’il avait enchaîné les œuvres mineures (dont un remake épouvantable du Gloria de John Cassavetes, avec Sharon Stone…), trouvant un ultime sursaut de nerf et de cruauté pour mettre en scène ce qui restera donc le dernier chef-d’œuvre d’une carrière hétéroclite riche en films archifameux : Douze Hommes en colère, l’Homme à la peau de serpent, Long Voyage vers la nuit, Serpico, Network, Un après-midi de chien, le Verdict…
On a souvent dit que Lumet manquait de style, qu’on ne pouvait l’associer à aucune démarche formelle définie, et c’est vrai que ses films ne reposent pas sur la recherche d’un effet de signature, le cinéaste étant plutôt de l’école pragmatique, soucieux d’effacement devant l’histoire, les comédiens et les enjeux moraux de ses fictions. Il avait, selon son ami le critique Roger Ebert, un idéal d’invisibilité classique dans la mise en scène («Le bon style, pour moi, est celui qui ne se voit pas», écrit Lumet dans son livre Making Movies en 1995). Idéal qu’on retrouve aussi dans ses rapports proches et distanciés avec l’industrie hollywoodienne. Il n’a ainsi jamais cessé de travailler durant cinquante ans, montant des projets à lourds castings, accumulant les succès. Mais bizarrement, il n’a pas reçu le moindre oscar, à part celui que l’Académie lui a remis en 2005 pour l’ensemble de son œuvre.
à la hussarde. En 1968, Sidney Lumet exprimait déjà son peu de goût pour Los Angeles, lui qui tournera l’essentiel de ses films à New York : «A part l’industrie du cinéma, je n’y sens aucun monde réel, aucune vie organique, et c’est précisément ce dont j’ai besoin quand je tourne.» Comme Elia Kazan ou Arthur Penn, Lumet n’était pas du genre à se ronger les ongles pendant trois jours avant de faire un plan, il avait un côté «à la hussarde» dans son rapport à la mise en scène, cherchant l’angle d’attaque le plus efficace et sachant tourner vite. Un après-midi de chien a été mis en boîte en trente-deux jours, avec pas moins de 500 figurants, en permanence en décor réel.
Les comédiens l’aimaient parce qu’il savait les comprendre et tirer le meilleur d’eux sans simagrée ou jeux de séduction inutiles, juste en travaillant les personnages quelques semaines à l’avance, via des répétitions. Al Pacino, Sean Connery (avec qui il tournera cinq films), Lauren Bacall, Faye Dunaway, Albert Finney, Marlon Brando, Rod Steiger, Katharine Hepburn, Vanessa Redgrave, Jane Fonda, River Phoenix et même Michael Jackson (la comédie musicale The Wiz, 1978), ou encore, à contre-emploi, Vin Diesel dans le rôle d’un mafieux loquace et rusé dans l’étonnant film de procès Find Me Guilty (2006) : le générique de la vie en cinéma de Sidney Lumet est impressionnant.
Né à Philadelphie en 1924, Lumet a grandi à New York. Son père est acteur au Yiddish Theatre, sa mère, danseuse. Il fait ses premiers pas sur scène à 11 ans à Broadway, s’engage pendant la Seconde Guerre mondiale comme ingénieur radar en Birmanie et en Inde, puis, rentré à New York, forme un groupe de théâtre en s’associant avec l’Actor’s Studio. Il joue et met en scène, donne lui-même des cours d’art dramatique, quand son pote Yul Brynner, qui bosse pour CBS, lui demande de rejoindre son équipe. C’est ainsi qu’il réalise plus de 200 émissions pour la chaîne, notamment des séries de fiction en direct. Il passe au cinéma en 1957 avec le huis-clos désormais classique, Douze Hommes en colère, les délibérations d’un jury où Henry Fonda persuade les autres membres décidés à condamner à mort un jeune Hispanique accusé de meurtre de l’acquitter en les initiant aux subtilités du bénéfice du doute qui doit toujours primer sur l’instinct de vengeance.
Pessimisme. La fascination du cinéaste pour le thème de la justice, que l’on retrouve aussi dans le Verdict, avec Paul Newman en avocat alcoolique et dépressif qui accepte de plaider un cas d’erreur médicale, se double d’une description féroce de la corruption du milieu policier dans Serpico, Q & A (avec Nick Nolte) et, surtout, le Prince de New York, thriller paranoïaque déployé sur trois heures et qualifié par le critique Andrew Sarris de film le plus profondément dérangeant qu’il ait vu en terme «d’ambiguïté morale et de complexité esthétique».
Les opinions politiques de Lumet, son pessimisme d’intellectuel juif qui a connu la dèche de parents pauvres en pleine Dépression dans le quartier du Lower East Side et a très tôt été sensibilisé à un processus de déshumanisation en cours tout au long du XXe siècle transparaît dans bien d’autres films : le Prêteur sur gage (The Pownbroker), un rescapé des camps obsédé par les horreurs qu’il a traversées et qui survit dans le quartier noir de Harlem ; Point limite, description d’un début de guerre nucléaire entre les Etats-Unis et l’URSS par suite d’une négligence absurde ; la Colline des hommes perdus, sur les sévices endurés par les soldats dans les camps disciplinaires de l’armée britannique ; Network, dénonciation de l’emprise de la télévision sur les masses qu’elle contribue à formater et abêtir ; Daniel, version fictionnelle du destin du fils de Paul et Rochelle Isaacson, condamnés à la chaise électrique pour espionnage en plein maccarthysme.
Lumet n’a jamais eu envie de prendre sa retraite, et, dans un entretien à Rolling Stone en 2008, il s’agaçait que l’on donne son grand âge à chaque recension de ses films : «Les Etats-Unis sont un pays où l’on jette les vieux trucs, et je suppose que ça concerne aussi les metteurs en scène. Les studios ne comprennent pas qu’un type d’un âge avancé puisse encore être en état de marche.» A propos de son oscar d’honneur remis trois ans plus tôt, il ajoutait : «Je pense qu’ils veulent peut-être me dire "Nous sommes surpris d’apprendre que vous êtes encore en vie."C’est le genre de choses que vous recevez d’habitude quelques mois avant de mourir.» Lumet évoquait aussi un projet, Getting Out, film de taule qu’il avait écrit lui-même. Mais, cette fois, la mort a été plus rapide que lui.
Didier Péron
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Cynthia Enrivo
Cynthia Erivo (born 8 January 1987) is a British actress, singer, and songwriter.
Erivo is known for her performance as Celie in the 2015 Broadway revival of The Color Purple, for which she won the 2016 Tony Award for Best Actress in a Musical as well as the 2017 Grammy Award for Best Musical Theater Album. She performed the role in the 2013 Menier Chocolate Factory production as well. Erivo is also known for her performance as Deloris Van Cartier/Sister Mary Clarence in the UK tour of Sister Act.
Early life and education
Erivo was born to Nigerian parents in Stockwell, South London. She attended La Retraite R.C Girls School. Erivo began a music psychology degree at the University of East London, however a year into her degree, she applied and subsequently trained at the Royal Academy of Dramatic Art.
Career
Erivo first appeared in roles on British television programmes such as Chewing Gum and The Tunnel. Her first stage role was in Marine Parade by Simon Stephens at the Brighton Festival.
In 2013, Erivo played the role of Celie Harris in the Menier Chocolate Factory production of The Color Purple. Erivo had previously portrayed Sister Mary Clarence/Deloris Van Cartier in the UK tour of the musical stage version of Sister Act which Goldberg also originated in its film adaptation.
Erivo originated the role of Chenice in the West End musical I Can't Sing! The X Factor Musical, which opened on 26 March 2014, at the London Palladium. The production closed on 10 May, just six weeks and three days since its official opening night.
She is also featured as a recording artist, co-writing and performing "Fly Before You Fall" on the soundtrack to the American musical drama Beyond the Lights.
She made her Broadway debut in the 2015 Broadway revival transfer of the Menier Chocolate Factory production of The Color Purple, reprising her role as Celie Harris alongside American actresses Jennifer Hudson as Shug Avery and Danielle Brooks as Sofia. The production began performances at Bernard B. Jacobs Theatre, from 10 December 2015. Among other awards for her performance, Erivo won the 2016 Tony Award for Best Actress in a Musical.
Erivo starred as Cathy alongside Joshua Henry in a one-night benefit concert performance of Jason Robert Brown's The Last Five Yearson September 12, 2016. Proceeds from the performance went to the Brady Center, a national gun violence organization.
In November 2016, it was announced that Erivo was going to be starring in Steve McQueen's Widows, alongside André Holland and Viola Davis. In February 2017, it was reported that Erivo will be portraying the title role in Harriet, a biographical film about American abolitionist Harriet Tubman.
In February 2017, Erivo performed "God Only Knows" as a tribute to musicians who had passed away over the past year alongside John Legend at the 59th Annual Grammy Awards.
In March 2017, Erivo and the cast of The Color Purple were nominated for a Daytime Emmy Award for their performance on NBC's The Today Show in May 2016. In April 2017, it was announced that Erivo and the cast of The Color Purple alongside The Today Show won the Daytime Creative Arts Emmy Award in the Outstanding Musical Performance in a Daytime Program category. This marks the first time a Broadway musical has both been nominated for and won an award in this category.
Wikipedia
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Les artistocrates ont fait leur show ! #Aix #aixmaville #thetheatreacademy
Les artistocrates ont fait leur show !: The Theatre Academy - Aix-en-Provence (Spectacles Nr 36/2019). Les artistocrates ont proposé un superbe spectacle à Aix-en-Provence le 25 octobre 2019. Durant une semaine ils ont inventé, exprimé et joué et ont pu en faire un beau spectacle de toute cette créativité. Ils ont abordé des épisodes en maison de retraite, au festival de Cannes, à la... tta.click/…
https://thetheatre.academy/blog/les-artistocrates-ont-fait-leur-show.html
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Elsie Cotton, née Hodder le 8 avril 1886 - 16 décembre 1962, connue professionnellement sous le nom de Lily Elsie, est une actrice et chanteuse anglaise de l'époque édouardienne. Elle était surtout connue pour son rôle dans la première à Londres de l'opérette The Merry Widow (ou La Veuve Joyeuse) de Franz Lehár.
Née à Armley, dans le West Yorkshire, elle grandit à Manschester. Elle débute dès l'âge de dix ans comme actrice et choriste dans diverses productions théâtrales.
De 1900 à 1906, elle est apparue dans 14 spectacles. En 1903, elle joue le rôle de la princesse Soo-Soo dans la comédie musicale à succès A Chinese Honeymoon puis a joué Madame Sherry, de Hugo Felix. Elle a ensuite joué les rôles de Gwenny Holden dans une comédie musicale Lady Madcap, Lady Patricia Vereker dans The Cingalee en 1904, Madame du Tertre dans The Little Michus (Les p'tites Michu en français composé par André Messager) en 1905[1].
Le plus grand succès d'Elsie est son rôle-titre dans la version anglaise de The Merry Widow dans la production londonienne. La production a commencé en juin 1907 et a fonctionné pour 778 représentations au Théâtre de Daly. Le spectacle a été un succès pour ses créateurs et a fait devenir d'Elsie une star majeure. Par la suite, elle a joué dans plusieurs opérettes et comédies musicales à succès, dont The Dollar Princess (1909), A Waltz Dream (1911) et The Count of Luxembourg (1911).
Elsie Cotton est également l'une des femmes les plus photographiées par de nombreux magazines et de publicités. Selon le journal Atlanta Constitution en Amérique, écrit en 1915 :
« Peut-être que son visage est plus proche de celui de la Vénus de Milo de profil que de toute autre beauté célèbre. Il n'y a aucun angle à trouver sur elle n'importe où ... Si elle venait en Amérique, elle serait sans aucun doute appelée la plus belle femme en Amérique. La nature n'a jamais connu un succès aussi brillant dans le secteur de la beauté qu'elle ne l'a fait avec Lily Elsie. C'est principalement de la noblesse que ses prétendants sont venus. Tout le monde convient que Lily Elsie a la bouche la plus embrassable de toute l'Angleterre ... elle possède le contour de l'arc de Cupidon avec les extrémités incurvées vers le haut délicatement, toutes prêtes à sourire ... Curieusement, les femmes du pays étaient parmi ses admirateurs les plus dévoués. ».
Son dernier spectacle avant de prendre sa retraite était le jeu à succès d'Ivor Novello au Daly's Theatre en 1928–1929.
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Retraites : Emmanuel Macron évacué d’une salle de spectacle parisienne sous les huées
https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/01/18/des-manifestants-tentent-de-s-introduire-dans-un-theatre-ou-se-trouvait-emmanuel-macron_6026377_823448.html
LE VERBE EST PLUS FORT QUE LA RÉPRESSION
#GiletsJaunes #France #ViveLaRépublique #FREXIT #CGT #FO #CFECGC #CFTC #CGTFO 🇫🇷🔵⚪️🔴 #Justice #Référendum #RéformedesRetraites #Constitution #18Janvier #Acte62 #UniContreLeSystème #LePeupleUni #Brexit #BlackRock #Démocratie #Ric
Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé.
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En maison de retraite, du théâtre filmé pour s’échapper du quotidien 78682 homes
http://www.78682homes.com/en-maison-de-retraite-du-theatre-filme-pour-sechapper-du-quotidien
En maison de retraite, du théâtre filmé pour s’échapper du quotidien
Les résidentes d’un Ehpad ont mis en scène leur vie dans « Mémés à bord », un court-métrage au ton juste, mis en ligne sur Internet.
homms2013
#Informationsanté
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LE THÉÂTRE ET LA PIÈCE SLĀV Le débat entourant la pièce SLĀV par Robert Lepage pourrait bien tourné à son avantage malgré l’annulation par le Festival international de Jazz de Montréal. En effet, depuis le retrait de la pièce, de plus en plus d’appuis du public et du milieu artistique viennent prendre position en faveur de Lepage et de son oeuvre. À suivre! VOIR REPORTAGE ROBERT LEPAGE http://www.lapresse.ca/arts/spectacles-et-theatre/theatre/201807/06/01-5188486-slv-robert-lepage-denonce-laffligeant-discours-dintolerance.php VOIR REPORTAGE ARTISTE KATTIA THONY http://www.lapresse.ca/arts/spectacles-et-theatre/theatre/201807/05/01-5188469-lune-des-comediennes-noires-de-slv-defend-sa-participation-a-la-piece.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_5188486_article_POS1
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It’s 18:00, we went back to the apartment, I think of you, I imagine that if we were together we would have taken a shower, we would have fallen asleep making love. I like this idea in a place where everything is so forbidden and sacred. I’m on the roof of the terrace, it’s nice to die there, despite the horns that buzz in my ears as if they had always been. I am fascinated by all the gigantic green trees and so different from ours, whose leaves that are almost gray so much they are smeared with pollution. A light wind, a bird singing, a soothing second between the incessant hubbub. I think this city could drive us crazy. But fortunately never as much as you when my eyes crossed yours. I like this idea to capture the moments of silence because they are tiny. I understand retreats, prayers, Hindu meditation. It would not be possible to live otherwise.
We were not organized at all for this first day. Everything is intense, but I think I had not seen anything about what was going to happen in the evening. At noon, the stalls were closed in old Delhi, and yet there was already the misery, the glances, curious, envious, submissive, happy. We were the only tourists everywhere, it was unexpected. I was looking for others but they were none. I do not know if it opens your eyes, if this walk in old Delhi, is a reality. If this adventure is a dream in the middle of a peaceful night. It’s so absurd to be there, surrounded by Indian, if tomorrow I had to go back I would not believe it. I am happy to have done Morocco at first, it has prepared me in a certain way to see these things, to be caught and surprise, to take a much longer look than a simple eye contact in a European country. You know, in the morning, after five minutes I almost got hit by a car because I looked on the wrong side. It was Simon who held me by the shoulder. It happened so fast that I did not realize. I did not see anything. But walking around in the middle of nowhere I realize how violent their lives are. To eat on the floor, dirty hands in their two-colored rice bowl surrounded by stray dogs, four-year-olds play with the sand along the roadsides. And it seems so dangerous to me at once. But nothing looks serious in their eyes.
We took the metro, I felt all the eyes on us, on me, I wondered what each of them thought, a girl with two men, what women thought, do they envied me or thought they that i am a disgusting woman. Maybe they don’t think anything. I quickly learned to observe them, to look them straight in the eyes when they looked at me. I had almost forgotten everything that could happen at a glance. They are so intense, our looks are so poor, so empty beside theirs. Sitting on a square indicated as reserved for the woman in the subway, I was looking to a Muslim Indian niquab accompanied by her husband and these two children. I was obsessed with this situation. I saw only those eyes, the look filled with pain and that of the man filled with hatred. She was dying and it made me sick. I wanted her to say “give me back my freedom” as I had learned it by heart and repeated a hundred times while studying a theatre masterpiece by Tchaikov. Over the course of the day, I was lucky to have been born where we take the lead for tails of cherries, to run after time to win a sandwich while at the same time others are slumped on the floor, to live on nothing, to sell trinkets, trash, remnants of cables or old Indian cd or that smells of incense, gasoline, piss, grilled meats and fresh fruits mingle with incessant noises.
Some things are aberrant in the environment, things that I do not understand. The questions invade me and they remain unanswered.
We had dinner at Karim’s in Old Delhi. I did not receive the menu. This one is only given to men. Do men read the menu for the woman, do men choose the menu for the woman, is the woman not allowed to read. I do not know. I do not know anything. I let go but it really annoys me not to receive this card to order. Between us we laugh. But basically it was not funny at all.
Dimanche 18/03/2018
Il est 18:00, nous sommes rentrés à l'appartement, je pense la toi, j'imagine que si nous étions ensemble nous aurions pris une douche, on se serait endormi en faisant l'amour. J'aime bien cette idée dans un lieu où tout est à l'air si interdit et sacré. Je suis posée sur le toit de la terrasse c'est agréable à crever, malgré les Klaxons qui bourdonnent dans mes oreilles comme s’ ils avaient toujours été. Je suis fascinée par tous les arbres verts gigantesques et si différents des nôtres, dont les feuilles sont presque grises tellement elles sont enduites de pollution. Un vent léger, un chant d'oiseau, une seconde apaisante entre le brouhaha incessant. Je crois que cette ville pourrait rendre folle. Mais heureusement jamais autant que toi quand mes yeux croisaient les tiens. J'aime bien cette idée de capturer les instants de silence tellement ils sont infimes. Je comprends les retraites, les prières, la méditation des indous. Ce ne serait pas possible de vivre sinon.
Nous n'étions pas du tout organisé pour cette première journée. Tout est intense, pourtant je pense que je n'avais encore rien vu par rapport à ce qu'il allait se produire le soir. À midi tapante les échoppes étaient fermées dans le vieux Delhi et pourtant on y croisait déjà la misère, les regards, curieux, envieux, soumis, heureux. On était les seules touristes partout, c'était inattendu. Je cherchais les autres mais ils n'y en avait pas. Je ne sais pas si ça ouvre les yeux , si cette promenade dans le vieux Delhi, est une réalité. Si cette aventure est un rêve au beau milieu d'une nuit paisible. C'est tellement absurde d'être là, entouré d'indien, si demain je devais rentrer je n'y croirais pas. Je suis heureuse d'avoir fait le Maroc dans un premier temps, ca m'a préparé d'une certaine manière à voir ces choses, à se laisser prendre et surprendre, à tenir un regard bien plus long qu'un simple eye contact dans un pays européens. Tu sais, au matin, au bout de cinq minutes j'ai failli me faire renverser par une voiture parce que je regardais du mauvais côté. C'est Simon qui m'a retenu par l'épaule. C'est arrivé si vite que je n'ai pas réalisé. Je n'ai rien vu. Mais en me baladant dans le milieu de nulle part je réalise à quel point leur vie est violente. À manger à même le sol, les mains sales dans leurs bol de riz bicolores entourés de chien errant, les enfants de quatre ans jouent avec le sable des bords de routes. Et ça me parrait si dangereux d'un seul coup. Mais rien à l'air grave dans leurs yeux.
Nous avons pris le métro, je sentais tous les regards posés sur nous, sur moi, je me demandais à quoi chacun d'eux pensaient, une fille avec deux hommes, qu'est ce que les femmes pensaient, est ce qu'elles m'enviaient, est ce qu'elles me trouvaient dégoûtante ou est ce qu'elles n'y pensaient rien. J'ai rapidement appris à les observer entre eux, à les regarder droit dans les yeux quand ils me regardaient. J'avais presque oublié tout ce qu'il pouvait se passer par un simple regard. Ils sont si intense, nos regards sont si pauvres, si vides à côté des leurs. Assise, sur une place indiqué comme réservé au femme dans le métro, j'étais fasse à une indienne musulmane en niquab accompagnée de son mari et de ces deux enfants. J'étais obsédée par cette situation. Je ne voyais que ces yeux, le regard rempli de peine et celui de l'homme rempli de haine. Elle était soumise à crever et ça me rendait malade. J'avais envie qu'elle lui dise “rends moi ma liberté” comme je l'avais apprise par cœur et répété cent fois en étudiant une pièce de théâtre de Tchaikov. Je réalisais au fil des heures de la chance que j'avais d'être né là où on se prend la tête pour des queues de cerises, à courir après le temps pour gagner sa tartine pendant qu'au même moment d'autres sont affalés à même le sol, à vivre de rien, à vendre des babioles, des déchets, des restants de câbles ou de vieux cd indien ou les odeurs d'encens, d'essence, de pisse, de grillades et de fruits frais se mêlent au bruits incessants.
Certaines choses sont aberrantes dans l'environnement, des choses que je ne comprends pas. Les questions l'envahissent et celle-ci restent sans réponse.
Nous avons soupé chez Karim’s dans le old Delhi. Je n'ai pas reçu le menu. Celui ci est uniquement donné aux hommes. Est-ce que les hommes lisent le menu pour la femme, est ce que les hommes choisissent le menu pour la femme, est ce que la femme n'est pas autorisée à lire. Je ne sais pas. Je ne sais de rien. Je laisse faire mais ça me vexe royalement de ne pas recevoir cette carte pour commander. Entre-nous on en a ris. Mais dans le fond ce n'était pas drôle du tout.
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