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#théorie politique
demots · 2 years
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Théorie politique du début du 21e siècle
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Michel Houellebecq, Anéantir
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tontonchristobal · 1 year
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girafeduvexin · 3 months
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Vous trouvez pas la droite (LR) assez silencieuse depuis quelques jours ? À part l'intervention de Fillon (qui a plus ou moins la même position que Sarkozy) et Xavier Bertrand, c'est assez calme. Ma théorie, c'est qu'en interne, c'est la GUERRE sur la position à adopter avec le RN, entre Sarko et Fillon qui disent qu'ils sont contre les extrêmes.... mais que la gauche, c'est pire quand même, Bellamy qui dit qu'il vote RN au second tour face à la gauche, Bertrand qui tente désespérément d'avoir une neutralité absolue (le fameux ni-ni à la Copé)... À mon avis, on va avoir d'autres "coming out" politiques bientôt....
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sieclesetcieux · 1 year
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Collaborative Masterpost on Saint-Just
Primary Sources
Oeuvres complètes available online: Volume 1 and Volume 2
A few speeches
L'esprit de la révolution et de la constitution de la France (1791)
Transcription of the Fragments sur les institutions républicaines (1800) kept at the BNF by Pierre Palpant
Alain Liénard's edition and transcription of his works in Théorie politique (1976)
Some letters kept in Papiers inédits trouvés chez Robespierre, Saint-Just, Payan, etc. (1828)
Fragment autographe des Institutions républicaines
Une lettre autographe signée de Saint-Just, L. B. Guyton et Gillet (not his writing but still interesting)
Two files at the BNF with his writing (and other strange random stuff):
Notes et fragments autographes - NAF 24136
Fragments de manuscrits autographes, avec pièces annexes provenant de Bertrand Barère, de V. Expert et d'H. Carnot - NAF 24158
Albert Soboul's transcription of the Institutions républicaines + explanation of what's in these files at the BNF
Anne Quenneday's philological note on the manuscript by Saint Just, wrongly entitled De la Nature (NAF 12947)
Masterpost (inventory, anecdotes, etc.) - by obscurehistoricalinterests
Chronology
Chronology from Bernard Vinot's biography
Testimonies
Élisabeth Duplay-Le Bas on Saint-Just, as reported by David d'Angers - by frevandrest and robespapier
Élisabeth Duplay-Le Bas corrects Alphonse de Lamartine’s Histoire des girondins (1847) - by anotherhumaninthisworld
Many testimonies by contemporaries (in French) on antoine-saint-just.fr
Representations
Everything Wrong with Saint-Just's Introductory Scene in La Révolution française (1989) - by frevandrest
On Saint-Just's strange representation of "throwing tantrums" - by saintjustitude and frevandrest
Saint-Just as "goth/emo boy"? - by needsmoreresearch, frevandrest and sieclesetcieux
Recommended Articles
Bernard Vinot:
"La révolution au village, avec Saint-Just, d'après le registre des délibérations communales de Blérancourt", Annales historiques de la Révolution française, No. 335, Janvier-Mars 2004, p. 97-110
Alexis Philonenko:
"Réflexions sur Saint-Just et l'existence légendaire", Revue de Métaphysique et de Morale, 77e Année, No. 3, Juillet-Septembre 1972, p. 339-355
Miguel Abensour:
"Saint-Just, Les paradoxes de l'héroïsme révolutionnaire", Esprit, No. 147 (2), Février 1989, p. 60-81
"Saint-Just and the Problem of Heroism in the French Revolution", Social Research, Vol. 56, No. 1, "The French Revolution and the Birth of Modernity", Spring 1989, p. 187-211
"La philosophie politique de Saint-Just: Problématique et cadres sociaux". Annales historiques de la Révolution française, 38e Année, No. 183, Janvier-Mars 1966, p. 1-32. (première partie)
"La philosophie politique de Saint-Just: Problématique et cadres sociaux", Annales historiques de la Révolution française, 38e Année, No. 185, Juillet-Septembre 1966, p. 341-358 (suite et fin)
Louise Ampilova-Tuil, Catherine Gosselin et Anne Quennedey:
"La bibliothèque de Saint-Just: catalogue et essai d'interprétation critique", Annales historiques de la Révolution française, No. 379, Janvier-mars 2015, p. 203-222
Jean-Pierre Gross:
"Saint-Just en mission. La naissance d'un mythe", Annales historiques de la Révolution française, Année 1968, no. 191 p. 27-59
Marie-Christine Bacquès:
"Le double mythe de Saint-Just à travers ses mises en scène", Siècles, no. 23, 2006, p. 9-30
Marisa Linton:
"The man of virtue: the role of antiquity in the political trajectory of L. A. Saint-Just", French History, Volume 24, Issue 3, September 2010, p. 393–419
Misc
Saint-Just in Five Sentences - by sieclesetcieux
On Saint-Just's Personality: An Introduction - by sieclesetcieux
Pictures of Saint-Just's former school, with the original gate - by obscurehistoricalinterests
Saint-Just vs Desmoulins (the letter to d'Aubigny and other details) - by frevandrest
Saint-Just's sisters - by frevandrest
On Thérèse Gellé and Henriette Le Bas - by frevandrest
Saint-Just and Gellé being godparents - by frevandrest and robespapier
On Saint-Just "stealing" and running away to Paris and the correction house - by frevandrest and sieclesetcieux
How was/is Saint-Just pronounced - Additional commentary in French by Anne Quenneday
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Puisque Freud nous dit que: "le premier homme à jeter une insulte plutôt qu’une pierre est le fondateur de la civilisation", et que Lacan renchérit: “l’homme habite le langage, et le départ de la grande poésie c’est l’insulte..." ne sommes-nous pas convoqué à nous rendre compte que la prolifération des décisions, réglementations, décrets, lois... qui sous prétexte de "combattre la haine" ont pour effet réel de criminaliser la parole et de l’inhiber sont dans un contre-sens total avec le déploiement de la culture telle que la théorie psychanalytique en a pointé le malaise, dans son effort toujours renouvelé de permettre au sujet de l’inconscient de s’acheminer vers son émancipation, qui précisément passe par la parole ?
La plus grande violence politique, qui conduit au déni de démocratie et à la barbarie, aura toujours été légitimée par le "politically correct", qui en constitue le point d’origine et le pivot.
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Nous sommes en juillet 2024, et les Jeux Olympiques de Paris battent leur plein. La ville lumière est un melting-pot de cultures et de célébrations, accueillant des millions de visiteurs du monde entier. Mais derrière les festivités, une ombre inquiétante plane. Le député britannique Andrew Bridgen, lors d'une réunion secrète au Parlement, apprend l’existence d’un complot d'une portée inédite. Un groupe de conspirateurs au sein de l'OTAN élabore un plan diabolique pour orchestrer une attaque sous faux drapeau pendant les Jeux. Leur objectif est de faire exploser une bombe nucléaire au cœur de Paris, en accusant la Russie de l’attaque. Cette explosion serait un prétexte pour déclencher une intervention militaire massive contre la Russie, justifiée par la défense de l’Europe. L'attentat est minutieusement planifié pour se produire lors de la cérémonie de clôture, un moment où les yeux du monde entier seront rivés sur la capitale française. Alors que la date fatidique approche, Andrew Bridgen, rongé par l’angoisse, décide de révéler la vérité. Il contacte un journaliste de confiance et lui remet des documents confidentiels prouvant l’existence du complot. Le journaliste, à la recherche de la vérité, commence à enquêter, mais il est rapidement poursuivi par des agents des services secrets qui veulent étouffer l’affaire. À Paris, la tension monte alors que les autorités mettent en place des mesures de sécurité sans précédent pour les Jeux. Des indices commencent à émerger, mais ils sont immédiatement dissimulés ou dénigrés comme étant des théories du complot. La panique commence à s’emparer de la population lorsque des rumeurs d’une attaque nucléaire se répandent. Le jour de la cérémonie de clôture arrive 11 août 2024. La ville est en effervescence, les athlètes et les spectateurs se préparent pour un moment historique, inconscients du danger qui les guette. Tandis que la bombe est secrètement transportée à travers Paris, Andrew et le journaliste se lancent dans une course contre la montre pour exposer la vérité. Ils doivent faire face à des poursuites effrénées, des trahisons et des obstacles presque insurmontables. Finalement, alors que la bombe est sur le point d’être déclenchée, Andrew et le journaliste parviennent à pénétrer dans la zone de sécurité. Dans une confrontation dramatique, ils parviennent à révéler l'existence de la bombe aux autorités à la dernière seconde. Mais il est trop tard. L'explosion retentit, semant la panique et la désolation dans la capitale française. Les radiations se propagent, plongeant Paris et le monde entier dans un chaos sans précédent. Dans un contexte de panique mondiale après l'explosion, tout le monde crie au complot. Les médias et les réseaux sociaux sont saturés de théories accusant les gouvernements et les agences internationales de manipulation. Les fact-checkeurs démentent ces rumeurs, les qualifiant de pure fantaisie et de paranoïa infondée. Cependant, dans un retournement de situation stupéfiant, des preuves irréfutables émergent, démontrant que la conspiration était bel et bien réelle. Les démentis se révèlent alors embarrassants pour les fact-checkeurs, pris au piège de leur propre certitude. Le complot est enfin révélé, mais les ramifications politiques sont énormes. Les responsables de l’OTAN impliqués dans le complot sont arrêtés, et un débat international s'ouvre sur la transparence et la sécurité. Paris, tout en étant marquée par la catastrophe, se retrouve au centre d'une controverse mondiale sur la manipulation et la vérité. À suivre.
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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 seront le plus grand événement jamais organisé en France. Ils se tiendront du 26 juillet au 11 août 2024, durant 16 jours hors du temps pendant lesquels Paris 2024 sera le cœur du monde. Les Jeux, c’est du sport, mais tellement plus encore… Une combinaison de rendez-vous culturels, de programmation artistique, et de performances diverses qui créent une expérience unique en son genre. Les Jeux, c’est un festival populaire et multiculturel qui s’adresse au monde entier. C’est une aventure qui va embarquer la France entière pour une expérience inédite. Et Paralympiques le 13 septembre 2017
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raisongardee · 8 months
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"Il est un principe qui, aujourd’hui plus que jamais, devrait être d’une évidence absolue : si un Etat possédait un système politique et social qui serait, en théorie, le plus parfait, mais si la substance humaine était tarée, eh bien cet Etat descendrait tôt ou tard au niveau des sociétés les plus basses, alors qu’un peuple, une race capable de produire de vrais hommes, des hommes à l’intuition juste et à l’instinct sûr, atteindrait un haut niveau de civilisation et résisterait aux épreuves les plus calamiteuses, même si son système politique était défectueux et imparfait. Qu’on prenne donc nettement position contre le faux "réalisme politique", qui ne pense qu’en termes de programmes, de problèmes d’organisation des partis, de recettes sociales et économiques. Tout cela appartient au contingent, non à l’essentiel. La mesure de ce qui peut encore être sauvé dépend en fait de l’existence, ou non, d’hommes qui se tiennent debout devant nous non pour prêcher des formules, mais pour être des exemples, non pour aller à la rencontre de la démagogie et du matérialisme des masses, mais pour réveiller des formes différentes de sensibilité et d’intérêt."
Julius Evola, Orientations, trad. Philippe Baillet, 1971.
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randomnameless · 5 months
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Tiens, on est le 21 avril aujourd'hui?
Ca va faire l'anniversaire des 22 ans de Jean-Marie au second tour et où pas mal de personnes censées se sont rendues compte qu'il y avait toute une frange de cons en France : "moi pas content moi mettre coup de pied dans fourmilière alors moi voter pour vieux monsieur qui a formé son parti avec des anciens Waffen-SS et qui a torturé en Algérie et compare les homosexuels au "sel dans la soupe" parce que moi vraiment pas content "
Et depuis on a de plus en plus de cons à tous les niveaux - mais bon, je reste un blog fandom donc parler trop de politique ça va me transformer en bloc de sel géant.
Par contre, avec le fandom actuel sur Fodlan, ben je vois que c'est une tendance de fond apparemment, et ça dépasse nos frontières (ouais on est pas les seuls cons au monde! Youpi!) et c'est toujours aussi inquiétant - je ne parle pas des délurés dans leur caniveau dans un certain serveur de Discord(e) - mais juste un commentaire banal genre :
"J'ai vraiment aimé ta fic du coup j'ai écris la mienne!"
Je me sens un peu flattée qu'un des trucs randoms que j'avais posté ai pu rendre des gens contents ?
"Du coup j'ai aussi repris l'idée de Lycaon l'hybride Nabatéen"
Cool, enfin c'est pas juste moi, les demi dragons, c'est un peu une tradition dans FE et les mondes de fantasy, et puis Fodlan le sous-entend avec certains persos et dialogues et...
"Alors dans mon idée, les hybrides tombent tout le temps malade, jusqu'à que leur descendance ait moins de sang de Nabatéen parce que c'est ça qui les rend fragiles"
... Attends, quoi ??
(gros gros sel sous la coupure)
Moi dans mes délires c'est l'histoire clichée du "il a du sang de créature magique donc ça les rends plus forts/demi-dieux etc etc" avec l'analogie traditionnelle du "ben s'ils peuvent faire des bébés c'est qu'ils ont pas si différents et les deux peuples peuvent s'entendre au lieu de se foutre sur la gueule tout le temps" - il n'a jamais été question de "oui ben l'hybride est mal foutu génétiquement parce que le sang d'une des races n'est pas bon et il survit que s'il se débarrasse de sa partie "autre" " !
Et puis merde, je sais qu'on est dans une fanfic et une oeuvre de fiction, mais c'est super inconfortable de lire ce genre de trucs! Sans rentrer dans les "théories" à la con, ce genre de saloperies a été utilisé dans la vraie vie pour justifier de la merde!
Enfin quoi, on est sur de la fiction, mais on explique que "il est malade parce qu'il n'est pas de sang pur ??" Et ça c'est censé être, genre, normal, et pas un twist où en fait c'est un super raciste qui a "créé" cette maladie pour garder des gens "purs"? C'est juste, euh, "naturel"????
oui bon j'ai relu bleach récemment
Comment un de mes posts a pu inspirer ça?
Tiens, ça me fait penser à cette autre fic qui m'intéressait bien aussi :
Guerre des Héros? Check
Willy ? Check
Lycaon est un hybride? Triple check
Et puis dans les notes de l'auteur "ah oui c'était compliqué pour l'élever en tant que bébé, mais une fois qu'il avait passé sa phase de nabatéen* ça passait"
*Ok, c'est de l'anglais et j'ai peut-être mal compris le "grew out of his nabatean traits" ???
Bordel ça commençait tellement bien, et ça finit comme les épinards de la cantine.
Encore une fois, on est sur de la fanfic alors bon, si quelqu'un écrit sur quelque chose ça ne veut pas forcément dire qu'il est d'accord avec tout ce qu'il écrit ou veut les promouvoir, j'entends bien.
Mais tout de même, je trouve que parler de ça, dans un fandom qui comporte des latrines comme ce fameux sous-serveur, et dont l'oeuvre principale est centrée autour d'une "waifu qui est en fait méchant mais trop kawaii alors tu te sens tristoune de la dégommer mais comme elle trop kawaii personne va lui dire de la boucler ou tout ceux qui le font sont dépeints comme des vilains pas beaux méchants qui à la fin trouvent qu'elle avait pas tort" dont le leitmotiv reste tout de même la volonté de débarrasser le monde du "sang de dragon" (Et personne dans le jeu ne tique ou ne remarque ça pour sortir - à l'époque ce que j'aurais appelé une tarte à la crème mais vu le fandom et les temps actuels ce n'est en fait pas si commun??? - "le racisme ce n'est pas bien" et que tous les persos mettent à leur sauce des "oui mais c'est vrai que le sang de dragon ce n'est pas bien"!) franchement c'est très très bof.
Est-ce que ces "théories racialistes" sur les "hybrides Nabatéens" c'est juste de la liberté littéraire dans le genre de la "darkfic" ou du "dead dove do not eat", ou est-ce que ce sont des effluves nauséabondes qui émanent des toilettes, ou des personnes qui ont joué au jeu et ne se rendant pas compte des énormités de Dedel - qui sont malgré tout passées sous silence par les développeurs et scénaristes eux-mêmes parce qu'il faut vendre des goodies ?
Ça me gonfle parce que normalement, je me dis toujours qu'il faut consommer des choses auxquelles on est pas forcément attirés dès le départ pour élargir ses horizons et peut-être apprécier d'une autre manière quelque chose - mais avec cet univers, avec un fandom (et des jeux) qui nous bassinent en long, en large et en travers "ouin ouin tout ce qui ne va pas dans le monde c'est à cause du sang de Nabatéens" et chie sur, ben, les persos Nabatéens eux-mêmes, une fic qui a part sur un postulat "les hybrides Nabatéens existent, mais ne sont pas viables/en bonne santé/gérables s'ils ont trop de sang Nabatéen", je ne peux/veux plus les lire/voir/écouter.
Comme pour l'utilisateur de Tumblr que j'avais bloqué, sans avoir jamais interagit avec cette personne, mais parce que j'avais lu un billet en mode "oulala rien que de penser à Dedel qui aurait du sang de Nabatéen [encore dans un contexte de demi-nabatéens] ça me rend physiquement malade!" parce que, non seulement, ben ça veut dire que cette personne n'a visiblement pas compris ce qu'est un Emblème dans le jeu, et surtout, parce que ce genre de trucs avec le fandom de FE16, avant même que je ne découvre le trou à fange qu'est le sous-serveur de la Discorde, c'est un gros gros signe que cette vision qu'à cet utilisateur du jeu et la mienne sont tellement incompatibles qu'on ne pourra jamais discuter sereinement dessus, donc blocage automatique.
Je vois le "fandom" comme quelque chose de relaxant où j'ai envie d'être chill et de juste, apprécier des trucs plutôt que de râler (j'ai déjà la vraie vie pour ça), mais là c'est juste, je pense, de la déception (une origo gentis sur les Hresvelg! Un des trucs sur lesquels j'avais déblatéré il y a longtemps! C'est tellement génial de voir que quelqu'un d'autre a eu l'idée d'en faire une! Si seulement il n'y avait pas eu ce foutu commentaire "et en fait les métisses sont malades parce qu'ils ne sont pas viables à cause du sang de l'un de leurs parents mais si ce sang se dilue ils vont mieux"...) et la simple coincidence qu'aujourd'hui on est le 21 avril qui vaut ce bloc de sel.
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aurevoirmonty · 12 days
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"En Russie, aujourd’hui, Alexandre Douguine résume parfaitement la notion schmittienne de « Grossraum ». Dans les chapitres qu’il y consacre, dans l’un de ses volumes sur la « Quatrième Théorie Politique », il écrit, paraphrasant Schmitt : « l’ordre du Grossraum (du « grand espace ») dans le droit international aura pour corollaire une interdiction d’intervention pour les puissances étrangères à ce même espace »."
Robert Steuckers, Terre et Peuple (29 novembre 2021)
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claudehenrion · 3 months
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Pourquoi et comment le monde est-il devenu fou ?
Devant le déroulement des faits, l'enroulement des jours et le comportement des gens, on a de plus en plus souvent l'impression qu'une menace silencieuse mais ''à l’œuvre'', pèse sur le monde. Une impression de malaise plane sur notre civilisation... les informations sur ''ce qui se passe'' sont incroyables... on entend tout et n'importe quoi... on ne distingue plus le vrai du faux... et le réel nous apparaît parfois comme un engrenage infernal qui débouche, où qu'on aille, sur un nouveau Minotaure : le terrorisme de masse, allié à un antisémitisme de sinistre mémoire...
La question –qui était permise, jusque là-- devient plus ou moins incontournable : ''Pourquoi est-il devenu, en si peu de temps, si difficile de vivre heureux l'un à côté de l'autre, comme on savait le faire il y a peu de temps encore ? Pourquoi les gens se comportent-ils tout d'un coup comme s'ils étaient devenus fous –mais furieux aussi ?''. Je lisais l'autre jour sous la plume d'Elyette Abécassis une explication possible : les théories identitaires telles que l'idéologie ''woke'' engendrent des clivages irrémédiables dans nos sociétés dont le rôle principal était jusque là de permettre de repousser au second plan nos pulsions mauvaises : chaque groupe –mais bientôt chaque individu, à n'en pas douter-- qui croit se découvrir une identité quelconque se retrouve figé et radicalisé dans cette identité, comme ''poussé'' vers des tensions de plus en plus fortes dont la logique serait de se terminer en guerre de tous contre tous et de chacun contre tous les autres.
Autre moyen de poser la même question : ''Combien de morts et d'agressions faudra-t-il pour que les éléments les plus rétrogrades de notre désastreuse ''caste-au-pouvoir'' (je veux évidemment parler des progressistes confits dans leur lecture périmée d'un monde qui a sombré corps et biens) accepte enfin de protéger les français –en tout cas, de voir enfin le sort désastreux qu est le leur ?''. Les récents soubresauts de la puérilité macronienne (Il a osé dire : ''Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée entre les jambes, et on va voir comment ils s'en sortent !''. A ses compatriotes... qu'il a pour seule mission de protéger ! ) semblent n'ouvrir que sur une aggravation illimitée de tous les problèmes réels... enjolivés, si l'on peut dire, par la connerie irresponsables des parties en présence dans l'arène... Et tant pis pour les juifs... et les autres !
Dans un livre passionnant ''sorti'' en février dernier (La nouvelle Causalité diabolique –Ed l'Observatoire), la philosophe Perrine Simon-Nahum écrit : ''Les courants qui relèvent de l'identité affichent un agenda précis : se défaire des démocraties et faire disparaître l'ordre démocratique occidental, réputé raciste et patriarcal (ce qui serait mal !)... développer ''l'éveil'' (= woke) d'une impression d'appartenir à une population ostracisée (ce qui serait ''le bien''!)... se regrouper face aux autres groupes et aux autres ethnies (ce qui serait une noble finalité !)... et promouvoir un prolétariat qui a changé de nature'' (ce qui serait pour ''eux'' le nouveau but de l'action politique, via la haine !). (NDLR : expliquez-moi pourquoi je vois JL Mélenchon en embuscade derrière chacun de ces mots ?).
Dans ce cadre, le combat politique ayant été vidé de toute substance, on peut déverser à sa place un antisémitisme radical, promu et justifié par ou au nom de l'anti-racisme –ce qui est une insulte à l'intelligence... une de plus ! Dans cette vision absurde, Israël devient le symbole de la nation colonialiste et de l'Occident esclavagiste. Ce combat semble bien être la nouvelle forme du combat à mort contre l'Occident, la démocratie et l'homme blanc, ''les seuls ennemis''... avec le juif.
Cette ''nouvelle causalité diabolique''... diabolise Israël –mais aussi tous les juifs à cause de leur identité multiple et dite ''sans essence''-- selon le processus bien connu de la diabolisation par l'enseignement du mépris, mais dans sa version numérique. En effet, le ''projet'' juif va exactement à l'encontre du ''projet'' identitaire, puisque, pour le juif, le ''vivre ensemble n'est possible qu'à la seule condition de rester différent, car l'identité juive ne se conçoit –en principe-- que sans violence, à l'opposé du ''récit identitaire : on est séparés ''parce qu'ensemble''. En ''poussant les juifs à la faute'' le 7 octobre dernier, notre époque de fous est arrivée à dénaturer des choses qui ont prouvé leur sagesse depuis 5 ou 6 millénaires !
Lorsque, cas assez rare parmi les ''catho-cathos'', je suivais ses cours du Lundi sur ''La Foi d'Isra'ël'', dans les années 90, mon ami le Grand Rabbin Sitruk (un homme remarquable en tous points) répétait que ''le Judaïsme, malgré les apparences du ''Casherhout'', n'est ni une identité, ni une religion, ni une politique, ni un Livre –comme le prétendent les arabes, qui font la même erreur à propos de notre ''nouveau Testament''-- et encore moins une Loi. Il est avant tout une Parole, qui énonce presque exclusivement un ''devoir-être'', et qui renvoie à un Projet d'Alliance''.
Les juifs sont donc si différents de tous leurs voisins musulmans –pour qui le Coran est exactement tout ce que la Torah refuse d'être-- qu'ils sont ressentis, dans ce moyen-orient rarement sorti des modes de pensée du moyen-âge, comme le symbole à abattre. Quant aux théories dites ''modernes'' (et réalité : ''progressistes'', avec tout ce que ce mot peut trimballer de conséquences mortifères), elles ne sont porteuses que de haine, de pulsions de mort, de discrimination, de racisme inversé qui refuse de se voir pour ce qu'il est et, dans le fond, de ''fin de tout''.
On aurait pu s'arrêter là, mais c'eut été trop beau : la fameuse ''folie sortie des asiles'' dont nous parlons si souvent ici ne saurait s'arrêter en aussi bon chemin ! Tout semble se passer comme si, tout d'un coup, toutes les lignes rouges avaient été franchies et toutes les digues avaient sauté : une simple élection ''pour autre chose'' ébranle tout le système sur lequel était construit –ou plutôt, on le découvre aujourd'hui, ''dé-construit''-- notre pays. L'impression qu'ont beaucoup, c'est que nous avons largement ''déconné'' pendant des décennies, en regardant ailleurs, mais que les folies et les idioties propres à la ''macronie'' ont brutalement accéléré le moment où il nous faut ''passer à la caisse'' : on savait que ça viendrait, mais on espérait que ce serait ''plus tard''.
L'ennui, c'est qu'une dissolution décidée sur un coup de tête, ''parce que la nana qu'on n'aime pas à gagné contre vous, et à plates coutures, encore'' –et qui n'est donc ni nécessaire, ni inévitable, ni logique, et surtout pas utile-- ne peut mener qu'à des catastrophes en série. Passez en revue toutes les hypothèses qui peuvent en résulter : pas une seule n'est souhaitable... Le Président nous a jetés dans un pari raté d'avance, un jeu ''à qui perd, perd'', ouvrant ainsi la porte à toutes les folies et toutes les violences.
Au moment où j'écris ces mots, rares sont nos compatriotes qui ne tremblent pas devant la possibilité d'une guerre civile, déclarée ou larvée, voulue ou subie. Qui aurait dit ça... il y a seulement une semaine encore ? Si c'est ça, le résultat du ''macronisme'' que certains soutenaient (entre 17 et 19 %, en moyenne)... on aurait mieux fait d'en faire l'économie ! Réponse le 7 juillet.
H-Cl.
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nietp · 1 year
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4 octobre 2023 | Par Mathieu Dejean
Alors que la gauche a noué des liens historiques avec la cause arménienne, son soutien au Haut-Karabagh s’est fait plus discret et tardif que celui de la droite, qui instrumentalise la situation au profit de la théorie du choc des civilisations. 
Le désarroi, la peine et une colère sourde. Ces sentiments mêlés animent les personnes issues de la diaspora arménienne et leurs soutiens depuis l’offensive éclair de l’armée azerbaïdjanaise dans le Haut-Karabagh le 19 septembre. Face à cette épuration ethnique comparable à un « génocide sans fin », selon les mots de l’historien Vincent Duclert, le constat d’une désaffection politique de la gauche se surajoute : « La situation, c’est que la gauche est timide dans sa réaction, malgré le fait que c’est une épuration ethnique », résume le sociologue Razmig Keucheyan, proche de La France insoumise (LFI).
Le philosophe Pierre Tevanian abonde dans ce sens au moyen d’une question lancinante : « Pourquoi la gauche n’a-t-elle pas répondu, ni formellement ni par un changement de ligne, alors qu’on alerte dans le désert depuis au moins trois ans ? » En 2020, après la guerre lancée par l’Azerbaïdjan contre les Arméniens du Haut-Karabagh, il cosignait une tribune dénonçant le « silence de la gauche occidentale ». Il se désole aujourd’hui du peu d’impact qu’elle a eu : « S’il y a ce faible écho, c’est que les relais dans les partis, les syndicats et dans le mouvement social anti-impérialiste manquent cruellement. Ce sont eux qui font que, par moments, un soutien populaire arrive à se faire entendre. »
La solidarité avec le peuple arménien fait pourtant partie de l’histoire longue de la gauche. Aujourd’hui encore, des socialistes citent le discours de Jean Jaurès à l’Assemblée nationale en 1886, dans lequel il dénonçait déjà une « guerre d’extermination » contre les Arméniens. Ils omettent toutefois de rappeler que sa position était, déjà, loin de faire consensus : « S’il était aussi éloquent, c’est qu’il se heurtait à une realpolitik majoritaire dans les rangs de la droite et de la gauche de l’époque. Le point de vue adverse était dominant dans la grande presse », pointe Pierre Tevanian.
Une femme tient un drapeau arménien lors d'un rassemblement appelant à la paix, organisé par le CCAF (Conseil de coordination des organisations arméniennes de France) à Paris, le 15 septembre 2022. © Photo AFP
L’histoire du Parti communiste français (PCF) a aussi été marquée par le sacrifice du résistant Missak Manouchian, dont le groupe des Francs-tireurs et partisans – celui dépeint par la fameuse « Affiche rouge » – a été exécuté en 1944. Le cinéaste Robert Guédiguian, soutien indéfectible de la cause arménienne, en a tiré le film L’Armée du crime en 2009 : « On vénérait L’Affiche rouge quand j’étais petit. Avant le poème d’Aragon, avant la chanson de Ferré, avant mon film, les gens les plus au courant étaient les militants du PCF », note-t-il. Le PCF a d’ailleurs reconnu la République de l’Artsakh (Haut-Karabagh) en 2019, et préconise la protection de la population arménienne dans la région.
L’affinité entre l’idée de gauche et la cause arménienne s’est encore renforcée dans la foulée du cinquantenaire du génocide arménien, en 1965, qui a coïncidé avec l’ébullition pré-Mai-68. « Ce contexte socio-historique explique que les partis de gauche ont, beaucoup plus que la droite, accompagné les revendications arméniennes, explique Pierre Tevanian. Il y avait un mouvement social fort, une gauche dans l’opposition mais en expansion, et qui essayait par tous les moyens de se connecter aux mouvements sociaux. En 1981, Mitterrand est porteur des revendications des groupes dominés. »
L'« affiche rouge »
Dans les principaux foyers d’implantation de la diaspora arménienne – l’axe Paris-Rhône-Alpes-Bouches-du-Rhône, avec un crochet par Alfortville (Val-de-Marne) –, les collectivités territoriales socialistes ou communistes ont ainsi tissé des liens durables. En 2012, François Hollande avait tenu un meeting commun à Alfortville avec la Fédération révolutionnaire arménienne (membre de l’Internationale socialiste), qui appelait la communauté arménienne à se mobiliser pour lui.
Une défaite métapolitique
Pourtant le réveil de la gauche sur la situation dans le Haut-Karabagh, indépendamment de quelques individualités, a été timoré et tardif, au point de désespérer des membres de la diaspora. « On le ressent comme une vraie injustice, réagit ainsi Loris Toufanian, militant du mouvement Charjoum, en faveur des luttes d’émancipation arméniennes. Quand on prend une seconde de recul, il s’agit d’un peuple qui décrète son indépendance, qui s’affranchit de la domination coloniale du panturquisme, c’est le programme de la gauche depuis 150 ans, et pourtant, a-t-on vu en nombre des organisations de gauche dire : “Vive la résistance arménienne”, ou “panturquisme = fascisme” ? Non. » 
Pour expliquer ce délitement, beaucoup constatent d’abord une défaite métapolitique : la droite et l’extrême droite se sont emparées du sujet et bénéficient d’une plus grande couverture médiatique. « À longueur de journée, la défense des chrétiens d’Orient est instrumentalisée sur CNews à des fins de politiques internes à la France – l’opposition entre les bons immigrés intégrés chrétiens et les autres », analyse Razmig Keucheyan.
« L’extrême droite transpose dans le Caucase des questions qu’elle veut mettre à l’agenda en France », abonde la sociologue Marie Sonnette-Manouguian, ce qui explique que le sujet soit potentiellement devenu « radioactif » pour une partie de la gauche. « Le moteur du conflit est pourtant impérialiste : c’est l’expansion turque au détriment des peuples les plus faibles. En ce sens, ça devrait être porté par la gauche », ajoute-t-elle. 
Les mots de la droite et de l’extrême droite déterminent en effet fortement le débat public, participant ainsi à la marginalisation de la gauche. « Depuis 2019, au Sénat, on s’est entendu, on a fait deux résolutions, posé deux questions au gouvernement, mais comment faire partager un point de vue aux médias sur ce que nous disaient les Arméniens ? », s’interroge, impuissant, le sénateur socialiste Gilbert-Luc Devinaz, président du groupe d’amitié France-Arménie, ​​qui admet marcher sur des œufs lorsqu’il doit signer des textes en commun avec le sénateur Les Républicains Bruno Retailleau sur cette question. 
L’internationalisme n’est pas toujours une évidence comme il l’était pour des générations plus anciennes.
Clémentine Autain, députée LFI
La députée de La France insoumise (LFI) Clémentine Autain, qui fait partie des personnalités engagées sur le sujet, le constate aussi : « Il y a deux visions qui s’affrontent dans la défense du peuple arménien. Une vision de choc des civilisations promue par l’extrême droite et une vision humaniste reposant sur les principes du droit international. Il faudrait que notre voix recouvre la leur. » 
Encore faut-il pour cela que les directions d’organisations s’en emparent et fassent du bruit médiatique en dépit des vents hostiles. Jusqu’à présent, des personnalités ont pris position. L’eurodéputée écologiste Marie Toussaint plaide ainsi pour « des sanctions économiques et commerciales à l’égard d’Aliyev » : « On l’a fait pour la Russie, on peut le faire pour l’Azerbaïdjan. Si on veut être cohérent, il faut dénoncer l’accord gazier et envoyer des observateurs européens sur le sol arménien », détaille-t-elle, regrettant « une forme de reddition de l’Union européenne ».
La sénatrice socialiste du Val-de-Marne Laurence Rossignol défend, elle, la création d’un « comité de soutien exigeant la libération des prisonniers politiques » et l’envoi de fonds à l’Arménie pour l’aider à accueillir les 100 000 réfugié·es.
Des réfugiées à Kornidzor, première ville arménienne après la frontière, le 24 septembre 2023. © Photo Alex Lourie / REDUX via REA
Mais les partis de gauche eux-mêmes se sont souvent contentés de communiqués et de rassemblements tardifs qui n’ont rencontré qu’un faible écho. L’action de la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, qui a projeté un documentaire le 3 octobre au Conseil de Paris, décryptant l’influence de l’Azerbaïdjan en Europe – La Caviar connection –, pointant au passage l’implication de son adversaire Rachida Dati comme relais d’influence de Bakou, a détonné dans ce paysage. De même que le déplacement en Arménie du député insoumis Sébastien Delogu (dont le père est d’origine arménienne), d’où il a dénoncé un soutien « trop timide et trop tardif » de la France.
Et si Jean-Luc Mélenchon a condamné sur X le 7 septembre le « blocus criminel infligé aux Arméniens du Haut-Karabakh », puis a réagi à l’agression azérie « en vue d’un nettoyage ethnique » le 19 septembre – tout comme le groupe parlementaire LFI –, l’action de solidarité envers les Arméniens reste limitée. L’affaiblissement numérique des vieux partis de gauche, PS et PCF, où le soutien aux Arméniens est le plus ancré historiquement, n’aide pas à l’extension de la mobilisation.
« D’une manière globale, je trouve que l’international est de moins en moins présent dans les discours de gauche. Chez les jeunes générations, l’internationalisme n’est pas toujours une évidence comme il l’était pour des générations plus anciennes », analyse Clémentine Autain.
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« Dans les années 1970-1980, les Arméniens pouvaient être perçus à gauche comme un cas particulier de lutte anticoloniale, au même titre que les Kurdes. Cet imaginaire anti-impérialiste, tiers-mondiste, de lutte de libération, s’est affaibli à gauche. Les Arméniens ont fait les frais de cet affaiblissement », analyse Razmig Keucheyan. « La gauche française est très franco-française, il n’y a pas d’exception arménienne. On bute sur le fait que la France en général et la gauche en particulier n’est pas universaliste dans les faits, dans la manière de distribuer ses engagements », juge aussi Pierre Tevanian. 
Tout cela participe à instaurer un sentiment de manque de la part de la gauche. Ce sentiment taraude Robert Guédiguian, qui voit l’extrême droite monter au créneau : « J’ai du mal à côtoyer dans ce combat-là Zemmour, Pécresse et Wauquiez, trois personnes qui se sont rendues là-bas », relate le cinéaste. « Ce n’est pas une fatalité. Il faut créer de la confiance, des idées partagées. Ce n’est pas une guerre des civilisations. Les Arméniens veulent vivre en paix, et pas être la pointe avancée des croisades de Philippe de Villiers, Jean-Christophe Buisson et Sylvain Tesson », conclut Razmig Keucheyan. 
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Au Haut-Karabagh, « une entreprise de destruction humaine »Par Joseph Confavreux
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jpbjazz · 3 months
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LÉGENDES DU JAZZ
PAQUITO D’RIVERA, AMBASSADEUR DES MUSIQUES DU MONDE
‘’Music was in my soul and in my heart. I never had the idea to do anything else."
- Paquito D’Rivera
Né le 4 juin 1948 à La Havane, à Cuba, Francisco de Jesús Rivera Figueras était le fils de Francisco ‘’Tito’’ D'Rivera, un saxophoniste classique et chef d’orchestre qui vendait également des instruments de musique. C’est aussi le père de D’Rivera qui lui avait fait connaître les disques de Duke Ellington et de Benny Goodman. Le père de D‘Rivera l’emmenait aussi dans des clubs comme le Tropicana et à des concerts.
Enfant prodige, D’Rivera avait commencé à suivre des cours de théorie et de saxophone avec son père à partir de l’âge de cinq ans. L’année suivante, D’Rivera avait participé à son premier concert et avait interprété une composition écrite par son père. À l’âge de sept ans, D’Rivera était devenu le plus jeune musicien de l’histoire à endosser les célèbres saxophones Selmer. D’Rivera avait seulement dix ans lorsqu’il s’était produit avec le National Theater Orchestra de La Havane en 1958. Formé initialement pour jouer du saxophone soprano, D’Rivera était par la suite tombé en amour avec le saxophone alto et avait appris à jouer de cet instrument en autodidacte avec l’aide d’un manuel.
À l’âge de seulement douze ans en 1960, D’Rivera était entré au Conservatoire de musique de La Havane, où il avait suivi des cours de saxophone, de clarinette et de composition. C’est aussi durant ses études au conservatoire que D’Rivera avait rencontré le pianiste Chucho Valdés pour la première fois. Cinq après son entrée au conservatoire, D’Rivera avait été soliste invité avec le Cuban National Symphony Orchestra dans le cadre d’un concert qui avait été radiodiffusé à travers le pays en 1965. D’Rivera avait continué de jouer avec plusieurs groupes au cours de son adolescence, dont le Cuban Army Band, avant de co-fonder l’Orchestra Cubana de Música Moderna avec Valdés. D’Rivera avait d’ailleurs dirigé l’orchestre pendant deux ans.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
En 1973, D’Rivera avait co-fondé avec Valdés le groupe Irakere, qui fusionnait le jazz, le rock, la musique classique et les rythmes afro-cubains. Composé de trois membres de l’Orchestra Cubana de Música Moderna et de trois autres musiciens, le groupe était devenu extrêmement populaire après s’être produit dans le cadre des festivals de jazz de Newport et de Montreux.
En 1979, le groupe avait remporté un prix Grammy dans la catégorie du meilleur enregistrement de jazz latin pour son premier album éponyme. La même année, le groupe s’était produit aux côtés de musiciens de rock et de jazz dans un festival appelé Havana Jam. Les performances du groupe avaient été enregistrées et avaient éventuellement donné lieu à la publication des albums Havana Jam et Havana Jam II (1979), faisant ainsi du groupe le premier ensemble cubain de l’époque post-Catro à signer un contrat avec une compagnie américaine.
De plus en plus insatisfait des contraintes imposées à la pratique de la musique par les autorités cubaines, D’Rivera avait expliqué qu’après avoir fait la rencontre de Che Guevara, son désir de quitter Cuba s’était encore intensifié. Au début de 1980, alors qu’il était en tournée en Espagne, D’Rivera s’était rendu à l’ambassade des États-Unis et avait demandé l’asile politique. D’Rivera avait laissé sa femme et son enfants à Cuba, après leur avoir promis de les faire venir aux États-Unis.
Dès son arrivée aux États-Unis, D’Rivera avait obtenu un grand soutien pour lui et sa famille. Sa mère, Maura, et sa soeur, Rosario, se trouvaient déjà aux États-Unis à l’époque. Elles avaient quitté Cuba en 1968 et étaient devenus citoyennes américains. Sa mère Maura avait travaillé aux États-Unis dans l’industrie de la mode, et sa soeur Rosario était devenue une artiste et femme d’affaires respectée. Après avoir obtenu sa résidence permanente, D’Rivera avait joué avec Dizzy Gillespie, David Amram, Mario Bauza et d’autres musiciens américains bien connus.
D’Rivera s’était particulièrement fait connaître après la publication de ses deux premiers albums, Paquito Blowin' (juin 1981) et Mariel (juillet 1982). Il avait aussi été en vedette dans le Time Magazine et dans des émissions de télévision comme CBS Sunday Morning.
Avec Gillespie, D’Rivera avait participé à la fondation du United Nations Orchestra en 1988, un groupe de fusion de quinze musiciens qui faisait la synthèse entre le jazz et la musique latine. La même année, D’Rivera avait joué comme soliste avec le National Symphony Orchestra et le Brooklyn Philarmonic Orchestra.
En 1991, toujours comme membre du big band de Gillespie, D’Rivera avait participé aux côtés de James Moody, Slide Hampton, Airto Moreira, Flora Purim, Arturo Sandoval et Steve Turre à l’enregistrement de l’album Live at the Royal Festival Hall.
En plus de ses collaborations avec l’orchestre de Gillespie, D’Rivera s’était produit avec de nombreux autres groupes, dont Triangulo, qui jouait du calypso et de la salsa, et le Caribbean Jazz Project. D’Rivera avait également formé deux groupes qui combinaient sa passion pour le jazz et la musique classique, le Paquito D'Rivera Big Band et un groupe de musique de chambre appelé le Paquito D'Rivera Quintet. D’Rivera avait aussi commencé à composer pour d’autres groupes, dont le Gerald Danovich Saxophone Quartet de Montréal (qui a enregistré sa célèbre ‘’New York Suite’’), le Caracas Clarinet Quartet, le Cuarteto Latinoamericano, le Quinteto D’Elas et le Aspen Wind Quintet.
ÉVOLUTION RÉCENTE
D'Rivera avait continué d’enregistrer et de se produire en concert durant les années 1990 et 2000. En 1999, D'Rivera s’était produit à la Maison-Blanche et au Kennedy comme artiste invité dans le cadre du concert Americanos. En 2000, D’Rivera avait publié les albums Music From Two Worlds et Habanera. Brazilian Dreams avait suivi en 2002. En 2001, D’Rivera avait aussi été un des principaux solistes du film Calle 54 du réalisateur Fernando Trueba.
En 2003, D'Rivera avait remporté ses cinquième et sixième prix Grammy, respectivement pour les albums Brazilian Dreams et Historia del Soldado. En 2017, D'Rivera avait publié l’album Paquito D’Rivera presents the Vitral String Quartet. L’album comprenait trois compositions de D’Rivera intitulées ‘’Afro’’, ‘’Wapango’’ et ‘’Kites Over Havana.’’ Dans son compte rendu de l’album, le New York City Jazz Record écrivait:
“In the realm of chamber music, string and brass quartets are a well-established tradition, which allow the melodic colors of their instrumentation to weave a deeply satisfying harmonic tapestry…The Vitral Saxophone Quartet (Oscar Gongora: soprano; Roman Filiu: alto; Alejandro Rios: alto and tenor; Raul Cordies: baritone) is a prime example of the beauty that four saxophones can produce. Kites Over Havana is a gorgeous entry into the canon.” 
Reconnu pour son travail de musicien et de compositeur tant dans les domaines du jazz que de la musique classique, D'Rivera avait également décroché plusieurs commandes, notamment pour sa composition "Gran Danzon (The Bel Air Concerto)’’, un concerto pour flûte qui lui avait été commandé par le Rotterdam Philharmonic et le National Symphony Orchestra, et qui avait été présenté en grande première au Kennedy Center for the Performing Arts de Washington, D.C., en 2002. Le critique Joe Banno avait écrit au sujet de l’oeuvre dans le Washington Post en février 2002: ‘’... Best that night was Paquito D’Rivera’s Grand Danzon (The Bel Air Concerto) in its world premiere. A spiky and imaginatively colored piece of Latin American orchestral writing.’’ L’oeuvre avait de nouveau été présentée par le Baltimore Symphony Orchestra au Lincoln Center en avril 2006. En 2000, le Jazz at Lincoln Center avait également commandé à D’Rivera une "Pan American Suite" dans le cadre de la série As of Now. L’oeuvre avait éventuellement été diffusée sur le réseau NPR.
D’Rivera est également l’auteur d’une sonate pour clarinette intitulée ‘’The Cape Cod Files’’. L’oeuvre, qui avait été commandée à D’Rivera par le Cape Cod Chamber Music Festival en 2009, a été présentée en grande première par la Silicon Valley Symphony en mai 2011. D’Rivera avait également composé pour le Turtle Island String Quartet, le Ying Quartet et l’International Double Reed Society. En 2002, la Bibliothèque nationale du Congrès avait commandé à D’Rivera ‘’Fiddle Dreams’’, une fantaisie pour violon et piano qui avait été écrite en hommage à la violoniste Regina Carter.
La composition de D'Rivera, ‘’Lady in White’’ a été présentée sous forme de ballet par la José Limón Dance Company en 2012. En 2019, le concerto pour trompette de D’Rivera ‘’Concerto Venezolano’’ a été présenté en première à Mexico City par l’Orquesta de Mineria dirigée par Miguel Prieto. Le soliste était Pacho Flores, pour qui l’oeuvre avait été composée. En juin 2022, le New Jersey Symphony Orchestra avait également présenté un Concerto pour cor français qui comprenait des mouvements écrits par quatre compositeurs, dont D’Rivera. L’orchestre était dirigé par Xian Zhang. Le soliste était Chris Komer. Parmi les autres concertos de D’Rivera, on remarquait ‘’Conversations with Cachao’’. Concerto pour contrebasse et saxophone, l’oeuvre qui rendait hommage au légendaire contrebassiste cubain Israël ‘’Cachao’’ Lopez, avait été présentée en grande première à Caramoor en juin 2007. Une autre composition récente de D’Rivera était intitulée "Three Poems from the New World", et s’inspirait des oeuvres de Fortunato Villarrondo, José Martí et Dana Gioia. Les trois poèmes qui exploraient les thèmes de l’intolérance raciale, de la haine et de l’injustice, tentaient de leur substituer des valeurs comme l’amitié, l’amour et le respect de la vie.
D'Rivera avait aussi été artiste en résidence au New Jersey Performing Arts Center, et directeur artistique de la New Jersey Chamber Music Society. Il a également été compositeur en résidence au Caramoor Center for Music and the Arts en 2007. Depuis 1995, D'Rivera est aussi directeur artistique du Festival International de Jazz en el Tambo en Uruguay. Il est aussi directeur artistique du Duke Ellington Festival de Washington, D.C.
Parallèlement à ses autres activités, D'Rivera continue régulièrement de se produire en tournée avec différents groupes à travers le monde, dont le Paquito D'Rivera Big Band, the Paquito D'Rivera Quintet et le Chamber Jazz Ensemble. Le groupe régulier de D'Rivera, le Paquito D'Rivera Quintet, est formé du trompettiste argentin Diego Urcola, du pianiste Alex Brown, du contrebassiste péruvien Oscar Stagnaro et du batteur Mark Walker. Le groupe s’est mérité un prix Grammy pour le meilleur album de jazz latin en 2001.
D'Rivera a aussi fait de fréquentes apparitions comme soliste invité avec des orchestres comme le London Philharmonic et la Costa Rican National Symphony. Parmi les autres orchestres avec lesquels D'Rivera avait collaboré, on remarquait le National Symphony Orchestra, le Warsaw Philharmonic Orchestra, le Florida Philharmonic Orchestra, le Baltimore Symphony, le Bronx Arts Ensemble, le Puerto Rico Symphony Orchestra, le YOA Orchestra of the Americas, l’American Youth Philharmonic et le Simón Bolívar Symphony Orchestra.
D'Rivera a publié une autobiographie intitulée Mi Vida Saxual (My Sax Life) en 2005. Le prologue de l’ouvrage avait été écrit par l’écrivain cubain Guillermo Cabrera Infante. Également auteur, D’Rivera a publié une nouvelle intitulée ‘’En tus brazos morenos.’’
D'Rivera vit actuellement à North Bergen, New Jersey, avec son épouse, la chanteuse Brenda Feliciano. Le fils de D'Rivera, Franco, est également compositeur et a collaboré avec son père dans le cadre de compositions pour l’American Saxophone Quartet de New York. 
D'Rivera avait toujours rêvé de réaliser une sorte de symbiose entre ses deux passions: le jazz et la musique classique. Les prix qu’il avait remportés et le respect dont il avait bénéficié tant dans le domaine du jazz que de la musique classique semblent démontrer qu’il avait parfaitement atteint cet objectif. En fait, D’Rivera était devenu si renommé comme compositeur classique que le Kammer Orchester Schloss Werneck avait développé en 1999 une série intitulée ‘’Paquito & Mozart’’ dans laquelle ses compositions de musique de chambre avaient été présentées aux côtés de celles de Wolfgang Amadeus Mozart ! Le point culminant du concert était un Adagio composé par D’Rivera qui comportait des éléments du concerto pour clarinette en A Majeur de Mozart. Peter Linhart écrivait dans le Main Echo Aschaffenburg de Montag en juin 1999: ‘’The orchestra as well as the soloist executed the work with perfect intonation and precise interpretation. At no time came the impression that two different musical worlds were colliding. The concert was an offering of excellence by virtue of the soloist and the orchestra, led by Ulf Klautsenitzer. With a focused tone and intonation, he effortlessly graced through the various registers unwavering...’’ En 2000, D’Rivera avait également obtenu une nomination aux prix Grammy pour son album Music of Two Worlds, qui comprenait ses propres compositions aux côtés de celles de Schubert, Brahms, Guastavino et Villa Lobos.
Excellant également dans le domaine bebop, D'Rivera est le seul artiste à avoir remporté des prix Grammy dans les catégories de jazz latin et classique en 2003. D'Rivera a également été juge lors du 5e et du 8e gala des Independent Music Awards destinés à récompenser le travail des artistes indépendants.
Paquito D'Rivera a remporté de nombreux honneurs au cours de sa carrière. En 1991, dans le cadre d’une performance à Carnegie Hall, la National Hispanic Academy of Media Arts and Sciences avait décerné à D'Rivera un Lifetime Achievement Award pour sa contribution à la musique latine. En 1999, à l’occasion de son 500e anniversaire, la Universidad de Alcala de Henares avait accordé à D’Rivera un prix spécial afin de souligner sa contribution aux arts, son humanisme et sa défense des droits et des libertés des artistes à travers le monde.
D’Rivera a été élu ‘’Jazz Master’’ par la National Endowment for the Arts en 2005. D’Rivera avait accepté son prix en lisant la déclaration suivante:
"Since I was a kid, my father, a classical tenor who loved jazz, introduced me to the music of Lionel Hampton, Count Basie, Benny Carter and Teddy Wilson. Later on I grew up listening to the likes of Dizzy Gillespie, Benny Golson, Max Roach, Ella, Sarah {Vaughan}, Carmen {McRae}, Dave Brubeck, The Heath Brothers, Gil Evans, Clark Terry and Jackie McLean.  Now, 50 years after my first public performance, it feels like an incredible dream, to share the NEA Jazz Masters distinction with these giants that gave my life meaning."
Toujours en 2005, le gouvernement américain avait décerné à D’Rivera la National Medal of Arts. Nommé clarinettiste de l’année par la Jazz Journalists Association en 2004 et 2006, D'Rivera a également été nommé Living Jazz Legend Award par le Kennedy Center de Washington, D.C., en 2007. D’Rivera est aussi récipiendaire d’un President's Award de l’International Association for Jazz Educators en 2008. En 2009, D’Rivera avait également été décoré de la médaille d’honneur du National Arts Club. L’année suivante, le Spelman College avait décerné à D’Rivera un African-American Classical Music Award.
En 2017, D’Rivera a aussi remporté un Bogomolny National Service Award de la Chamber Music America en reconnaissance de ses efforts pour inspirer les nouvelles générations de musiciens. La National Hispanic Academy of Media Arts and Sciences a également rendu hommage à D'Rivera en lui décernant un Achievement in Music Award. D’Rivera a remporté huit prix Grammy au cours de sa carrière.
Lauréat d’une bourse de composition de la Fondation Guggenheim en 2007, D'Rivera s’est aussi mérité plusieurs doctorats honorifiques, provenant d’institutions aussi prestigieuses que le Berklee College of Music (2003), la State University of New York à Old Westbury (2012), la Manhattan School of Music, l’Université de Pennsylvanie, la City University of New York (CUNY) et l’Universidad de Alcalá de Henares, en Espagne.
Toujours très attaché à son pays d’origine, D'Rivera  avait sévèrement critiqué le guitariste Carlos Santana pour avoir porté un T-shirt à l’effigie de Che Guevara lors du gala des Academy Awards en 2005. Dans sa lettre, D'Rivera  avait rappelé le rôle joué par Guevara dans l’éxécution de contre-révolutionnaires cubains, dont celle d’un de ses cousins.
D’Rivera avait toujours rêvé de devenir musicien et n’avait jamais songé à faire autre chose. Comme il l’avait déclaré en entrevue, ‘’Music was in my soul and in my heart. I never had the idea to do anything else." D’Rivera a enregistré plus de trente albums sous son nom au cours de sa carrière. Sur son site internet, la National Endowment of the Arts avait écrit au sujet de D’Rivera: ‘’He has become the consummate multinational ambassador, creating and promoting a cross-culture of music that moves effortlessly among jazz, Latin and Mozart.’’
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
 SOURCES:
‘’Paquito D’Rivera.’’ Wikipedia, 2023.
‘’Paquito D’Rivera.’’ All About Jazz, 2023.
‘’Paquito D’Rivera.’’ National Endfowment for the Arts, 2023.
‘’Paquito D’Rivera Biography.’’ Net Industries, 2023.
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girafeduvexin · 3 days
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L'AU de Gravity Falls (Fraternité Falls ?) avec Ford et Stan en vieux militants de gauche français, ça va me faire ma semaine.
D'un côté, t'as Ford qui était militant au PCF dans les années 70, ancien soixante-huitard (il a tellement fait ses études à Nanterre), limite trotskiste, le gars expert en théorie marxiste, tu débats avec lui et il te sort 45 textes de Marx ou Benjamin qui te contredisent, l'intello de gauche avec ses pulls troués et ses millions de feuilles volantes, mais qui, contrairement à tous ses camarades, ne fait pas de la socio mais de la physique ! Étonnamment, il a cru au programme commun en 81, il a voté pour Mitterrand, et paf en 82, Stan le pousse dans le portail. Il revient en 2012, sous la présidence de Hollande "ah mais le PCF est encore là?" "C'est mort" "c'est à cause du PS, ces sales social-traitres !", il apprend a posteriori la trahison de Mitterand et le tournant de la rigueur "on peut vraiment pas faire confiance à un socialiste", il fume des clopes en rageant devant le Mystery Shack à chaque intervention télévisée de Hollande et il cotise toujours au PCF, malgré tout.
De l'autre, t'as Stan, peu politisé dans son adolescence, et qui passe à côté de mai 68 parce qu'à la rue à ce moment là, qui vit de débrouille, de galère, qui ne vote pas, ne s'intéresse pas à tout ça pendant longtemps parce que bah, ce qu'il veut c'est survivre jusqu'au lendemain et c'est tout. Et puis, il pousse par accident Ford dans un portail, et le voilà bien malgré lui installé à Gravity Falls. Et maintenant que la survie n'est plus un enjeu, sa conscience politique s'éveille et elle est évidemment marquée par ses années de galère. Ces hommes politiques qui parlent d"assistanat", qu'est-ce qu'ils connaissent à la misère ? Stan est pas très cultivé politiquement et il a pas le temps pour ça, il a un portail à réparer et un frère à sauver, mais les mecs en cravate qui parlent sans rien connaître, ça l'enrage. Et ils ont le culot de dire que c'est à cause de l'immigration qu'il y a du chômage en France ! Stan vote LO, NPA, il vote pour des gens du peuple sans jamais adhérer à un parti (mais il a quand même failli être sur une liste électorale locale !) et il emmerde les fachos, par principe, sans vraiment trop creuser derrière. Il entarte des politicards, il fait des manifs sauvages et il tabasse des fachos dès qu'il peut. Au Mystery Shack, à certaines heures, on peut entendre les Béruriers Noirs gueuler "LA JEUNESSE EMMERDE LE FRONT NATIONAL" et Stan corrige "la VIEILLESSE emmerde le front national".
En 2012, Ford revient, Stan et lui se disputent etc, y a l'apocalypse, ils se réconcilient. Ils discutent de tout, de rien, mais pas de politique, parce qu'il y a tellement plus important à ce moment là.
Et puis un soir, alors qu'ils regardent la télé, on annonce au 20h que Hollande va faire une intervention ce soir. Les deux frères sifflent entre leurs dents, sans se concerter :
"Sale traître"
Regards surpris l'un sur l'autre, puis sourires : évidemment. Évidemment.
Stan fume des roulées avec Ford devant le Mystery Shack. Il râle en disant que les hommes politiques ne comprennent pas le peuple, Ford l'accuse en souriant d'être populiste, Stan rétorque que Ford est un "sale coco de merde". Ils rigolent. La vie est belle.
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yespat49 · 5 months
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Viktor Orbán : « Pas d’immigration, pas de théorie du genre, pas de guerre ! »
“Sans la Hongrie, sans le peuple hongrois, il n’y a pas de liberté en Europe“, a affirmé le Premier ministre Orbán, sur un ton de défi face à ce qu’il perçoit comme les dangers croissants des politiques de l’Union européenne. Lors de cet événement, au cours duquel des membres du Fidesz ont également prononcé des discours, le Premier ministre Orbán a insisté sur la nécessité de lutter pour…
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Enseignement(s) de la psychanalyse (que j’ai reçus…)
Contrairement aux idées reçues, la psychanalyse n’a pas pour objectif de faire passer de "l’inconscient" au "conscient" ou autres fadaises habituelles, et encore moins de rendre le sujet plus "adapté à la société", mais bien de lui ouvrir son acheminement vers la parole. Dans la cure, l’analysant se confronte – à travers l’exercice de la parole - aux coordonnées, antinomies et impasses de son désir, par où se seront tramés les fils de son destin.
La cure analytique ne saurait se résumer à une méthode pour "traiter les troubles psychiques", la psychanalyse est tout d’abord une pratique inventée par Freud à partir de laquelle s’élabore une théorie où les trois structures de langage incorporé (névrose, psychose et perversion) auront été élevées (par Lacan) à la dignité de réponses d’ordre "philosophique" – à savoir dialectiques – face à l’impossible de l’existence.
La linguistique, d’abord, peut définir le matériel de la psychanalyse, voire l’appareil de son opération, elle laisse en blanc (les semblants) ce qui la rend effective en psychanalyse.
La psychanalyse ne cesse depuis Freud d’affirmer que la vérité de la souffrance, c’est d’avoir la vérité comme cause, ce qui fait dire à Lacan: «Aussi bien dirions-nous que la découverte de Freud est cette vérité que la vérité ne perd jamais ses droits.»
Si aujourd’hui les soi-disant "psychanalystes", notamment de l’ECF (qui sont pour la plupart de pathétiques ânonneurs de Miller, qui ne lisent pas Lacan dans le texte...) n’ont pas la moindre idée de ce que veut dire Lacan lorsqu’il évoque le grand Autre, c’est précisément parce qu’ils ont déjà Jacques-Alain Miller, qui se fait passer pour leur grand Autre, à eux... («Jacques-Alain Miller, ce Neveu de Lacan, vain et mondain», disait Philippe Muray)
«Que toute cette canaillerie repose sur ceci: de vouloir être l’Autre — j’entends le grand Autre — de quelqu’un, là où se dessinent les figures où son désir sera capté.»
(Jacques Lacan, Séminaire XVII, L’envers de la psychanalyse)
La responsabilité de l'analyste consiste à répondre de sa position d’analyste et pas seulement de répondre à quelqu’un (Lacan note que cette réponse prend le plus souvent la forme d'une non-réponse, d’une réponse "à côté", car il s’agit en vérité de répondre d’une faille, d’un défaut, d’un «il n’y a pas d’Autre de l’Autre»...)
Le "psychanalyste" qui s’imagine que la position de l’analyste (le Discours de l’Analyste) ne vaut que pendant le temps des séances est en réalité un «psy», un «professeur d’université», un représentant de commerce du Discours Universitaire, qui ne veut rien savoir de l’éthique de la psychanalyse, structurée par le Discours de l’Analyste (l’exemple vient de «haut»: avec l’exécutaire testamenteur en personne...)
Le Discours de l'Analyste est le lien social déterminé par la pratique d’une analyse menée jusqu’à son terme logique, elle conditionne effectivement la praxis de l’analyste en tant qu'il l’est effectivement, analyste, ce qui n’a rien à voir avec être «psy», le psychanalyste s'assujettit à l'exigence éthique qu'induit le Discours qu'il veut servir.
La position de Jacques-Alain Miller n'a strictement rien à voir avec celle de Lacan - elle lui est antagoniste! - dans son cynisme avéré, à vouloir faire exister de force un «grand Autre» de la politique: hier il "combattait le fascisme", aujourd’hui il fait le lit des Gender Studies qui ne sont rien d’autre qu’un avatar du Discours Capitaliste...
De toute sa vie, Lacan n'a jamais été cynique.
L'impardonnable erreur théorique que fait Miller de vouloir prendre le Réel pour «quelque chose» de substantiel finit par lui faire réduire le Symbolique à une simple tessiture de semblants, ignorant que le Réel c'est toujours d'abord le réel du semblant lui-même, c'est ainsi que le cynique congédie la texture symbolique comme s’il s’agissait de simples semblants révocables, et du même coup s'aveugle sur la manière dont c'est seulement à travers le Symbolique («signifiant» est un autre nom pour «semblant») qu'il aurait pu intervenir sur le Réel - l'analyse menée jusqu’à son terme ayant démontré qu'il ne saurait exister d’autre voie d’accès...
Le Réel, inaccessible, ne se fait jour qu’à travers le Symbolique auquel il n’est pas exogène, mais strictement inhérent, en marquant la limite interne.
C'est précisément parce le Réel est l’impossible logique ...qu’il arrive ! ne pouvant que laisser présupposer dans un après-coup (nachtrag) les conditions de sa survenue.
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Mouammar Kadhafi a pris le pouvoir à 27 ans. C'était le 1 septembre 1969. Il dépose "pacifiquement " le vieux roi Idriss 1er qui était hors du pays pour installer une démocratie directe. Pour lui, le peuple doit être présent et non représenté. Il résume sa théorie politique dans le "Livre vert " publié 1976 ; véritable bible de son règne.
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Kadhafi s'appuie sur la renégociation de tous les contrats d'exploitation du pétrole, base de l'économie de la Libye celle-ci devient un pays exportateur important
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