#taupe géante
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Le commissaire Fourchaume pensait passer des vacances reposantes cette année-là. Mais son séjour en Corse va s'avérer compliqué. Tout d'abord, l'agression d'un enfant va troubler sa tranquillité et son ancien fiancé, disparu depuis des années, resurgit mystérieusement. Enfin, les responsables d'un laboratoire de produits pharmaceutiques semble jouer un drôle de jeu. Il n'en faut pas plus pour que le flic parisien reprenne du service, épaulant les gendarmes locaux rapidement dépassés par la situation.
#polar#roman policier#fantastique#taupe géante#manipulation génétique#scientifique#amour de jeunesse
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Regardez "L'approche discrète du loup d'Abyssinie pour surprendre un rat-taupe géant" sur YouTube
youtube
⚠️🍀🤞
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My Sonic Heroes Teams
Team Sonic: Good
-Sonic l'Hérisson (Leader) -Miles "Tails" Prower le Renard -Knuckles l’Échidné
Team Dark: Good
-Shadow l'Hérisson (Leader) -Rouge la Chauve-souris -E-123 Oméga
Team Rose: Good
-Amy Rose (Leader) -Cream la Lapine & Cheese -Big le Chat & Froggy
Team Chaotix: Good
-Espio le Caméléon -Charmy l'Abeille -Vector le Crocodile (Leader)
Team Dimensions: Good
-Marine le Raton-laveur -Silver l'Hérisson -Blaze la Chatte (Leader)
Team Freedom: Good
-Sally Acorn l’Écureuil terrestre (Leader) -Nicole le Lynx -Rotor le Morse
Team Fighters: Good
-Antoine le Coyote -Saffron Bee l'Abeille -Bunnie la Lapine-cyborg (Leader)
Team Atlantis: Good
-Méra le Dauphin (Leader) -Fly la Raie-léopard -Clamp le Homard
Team Gem: Good
-Honey la Chatte -Ray l’Écureuil Volant -Mighty le Tatou (Leader)
Team Babylon: Neutral
-Jet le Faucon (Leader) -Wave l'Hirondelle -Storm l'Albatros
Team Diamond: Good
-Tangle le Lémure (Leader) -Jewel le Scarabée -Whisper la Louve
Team Hooligan: Evil
-Fang la Belette (Leader) -Bean Dynamite le Canard -Bark l'Ours Polaire
Team Wild: Good
-Lupe la Louve (Leader) -Ominotago (Omi) la Chouette effraie -Sticks le Blaireau
Team Underground: Good
-Sonia l'Hérissonne (Leader) -Manic l'Hérisson -Mina la Mangouste
Team Destructix: Evil
-Scourge l'Hérisson (Leader) -Speedy l'Oiseau -Fiona la Renarde
Team Witchcarter: Evil
-Falke Wulf le Loup -Carrotia la Lapine (Leader) -Bearenger le Grizzly
Team Starline: Neutral
-Surge le Tenrec (Leader) -Kitsunami le Fennec -Thrash le Diable de Tasmanie
Team Rebel: Good
-Éolithe le Tenrec -Raven le Corbeau (Leader) -Julie-Su l’Échidné
Team Light: Good
-Tiara Boobowski le Manx -Tekno le Canari -Ebony la Chatte
Team Desert Raiders: Good
-Spike le Porc-épic (Leader) -Sonar le Fennec -Trevor Burrow la Taupe
Team Dragon: Good
-Trip le Cordyle géant (Leader) -Murray le Poisson-dragon -Tunnel la Taupe
Méra, Fly, Clamp, Raven, Éolithe et Murray sont mes OCs.
#sonic ocs#sonic the hedgehog#sonic heroes#teams#sonic underground#sonic idw#sonic the comics#sonic freedom fighters#desert raiders#diamond cutters
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18/01/2024
#108
Design d'un personnage d'après description d'un ami pour son projet de scénario :
Tête à queue : 2,5m taille de la queue : 50cm hauteur max : 95cm Le Tataupe est un monstre vivant sur la grande plaine de Sirap, il ressemble à une énorme taupe blindée avec des plaques d’écailles dorées qui recouvrent le haut de sa tête et l’entièreté de son dos. Ses pattes sont aussi semblables à celles des taupes, mais sont aussi blindés sur le dessus. Son ventre est recouvert d’épais poils noirs et courts. Le cuir du Tataupe est très résistant et difficile à couper, son blindage est impénétrable. Il possède une queue blindée dont les écailles peuvent se soulever, transformant la queue en arme tranchante qu’il utilise pour défendre ses arrières. Il chasse en creusant sous terre et en se nourrissant de petits animaux ou en se camouflant dans la terre en attendant qu’une proie arrive. Il est capable de localiser ses proies grâce aux vibrations qu’elles produisent. Le Tataupe à deux géantes dents de rongeurs lui permettant de déchirer ses proies d’un coup, mais aussi de s’orienter dans la terre.
22/01/2024
Mise en situation du monstre + d'autre personnage de l'univers de mon ami
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ACT 71
le pourrissoir enchanté
tableau 1. cimetière à ciel ouvert
21° 30' S 165° 30' E pourquoi la terre est rouge portes ouvertes portail lourd métal 24 h sur 24 deux battants ouvrent leurs bras on entre on sort sans rien dire ça bouge ça grouille silence de mort lumières tamisées veille famille lucioles tombes fleuries columbarium muet comme une taupe chaque coté de l'allée centrale tous les 10 mètres une poubelle rouge entre dehors dedans lieu scénique entre les piliers du portail mise bas chienne dedans chiens errants curieuses particularités de ce cimetière ce sont ces innombrables publicités placardées dedans dehors tombes à l'ombre de panneaux géants entre 2 et 3 heures installation du marché fruits légumes vide grenier entre début fin de semaine le cycle de la vie 5 heures final nettoyage épluchures cagettes brûlées balayage puissant jet d'eau poubelles vidées claquements d'ailes contre la solitude sur les branches sur les tombes courant chats gris sortis des ombres cimetière portes ouvertes entre dehors dedans dépôts des bibelots tapis des consommables 3 heures marché ouvert tous feux éteints jeux des mimes et des ombres (à suivre)
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Adaptation
Défi : 10 000 pas par jour. Tel serait l’objectif à atteindre pour se maintenir en forme, parait-il. 10 000 pas, dans nos vies modernes trop sédentaires, ce n’est pas facile à atteindre au quotidien. Aujourd’hui, en ce temps suspendu, réduit à rester chez soi, est-il possible de le relever ? Normalement, par un si beau dimanche de début de printemps, il serait inconcevable de rester à la maison. Cela aurait pu être une escapade en amoureux, un week-end à la montagne ou au moins une balade dans les sentiers de la campagne environnante.
Rien de tout ça. Il faut inventer d’autres solutions, sans franchir le portail. Même si je vivais dans un petit appartement, même s’il fallait me contenter de tourner en rond autour de la table du salon ou de faire de aller-retours dans le couloir, je continuerais de marcher. J’ai de la chance, j’habite dans une maison, entouré d’un jardin. Depuis quelques jours, il se transforme quasiment à vue d’œil, pour se remplir de fleurs et de feuilles vert tendre. Faisons donc le tour du jardin. Que de merveilles à ma porte ! J’ai de la chance. Merci la vie de me permettre d’en profiter.
Un tour du jardin, en faisant des zigzagues, ça fait entre 400 et 500 pas. Donc, si je le fais 20 fois, je devrais réussir mon défi. Je descends d’un côté, je remonte de l’autre, je tourne d’un côté, je retourne de l’autre, je contourne et je détourne. Tant de variétés de contacts sous mes pieds dans un espace limité : des graviers, de la terre, de l’herbe, du bois, de la pierre, du béton… Mes pieds sont heureux. Et moi aussi, puisque je marche !
Ami lecteur ou lectrice, prépare-toi pour un long, très long paragraphe. Si tu manques de courage, tu peux sauter directement à celui d’après. Sinon, accompagne-moi dans le tour de mon monde en 400 pas. C’est parti !
Je passe devant le grand portail qui prend la rouille, mais que je trouve beau comme ça. Je descends à gauche la rampe sur le côté de la maison, entre le grand cyprès et la haie de vieux buis décimée par la pyrale, mais reverdie par toutes les plantes grimpantes qui se servent des branches dégarnies comme de tuteurs. Sur ma gauche, le côté de la maison et ses 4 fenêtres. Sur l’appui de la fenêtre en bas à gauche, il y a toujours 3 fers à cheval rouillés. Depuis quand sont-ils là ? 5 ans ? 7 ans ? Sur ma droite, au pied de la haie, le bébé cyprès qui peut-être deviendra grand. Juste après, je passe devant la tonnelle recouverte par la glycine qui se prépare secrètement à fleurir bientôt. Je contourne le gros laurier taillé en boule, sans prendre à gauche la pente vers la cabane et le noyer. Je descends plutôt l’escalier étroit aux marches faites de tronçons de vieilles traverses de chemin de fer. En bas des marches, je tourne à gauche pour traverser la terrasse intermédiaire et rejoindre l’escalier large qui descend jusqu’à la piscine. Je contourne par la droite le grand bassin encore protégé par la bâche d’hivernage. Sera-t-il découvert le mois prochain ? Je longe la terrasse en bois jusqu’à l’olivier au feuillage argenté, puis je tourne à droite, dans l’herbe, en enjambant les taupinières et en évitant d’écraser les innombrables pâquerettes. Les taupes s’y connaissent en matière de confinement. Quels conseils donneraient-elles ? Je descends en diagonale vers l’angle inférieur droit du jardin, là où se trouve le passage pour rejoindre le jardin de mon voisin. Je contourne le portique de la balançoire, qui ne sert plus depuis longtemps. Je descends encore, jusqu’en bas du talus qui forme la limite du terrain. Impossible de descendre davantage. Je tourne à gauche, dans l’étroit passage entre le bas du talus et la haie sauvage, là où l’on entasse les déchets verts. Le terrain est accidenté, je dois regarder où je pose mes pieds. Combien faudra-t-il de passages pour que commence à se dessiner le début d’un sentier ? Je manque de justesse d’écraser une belle tige verte, bien droite, qui me fait penser à un poireau fin, ou peut-être à un oignon sauvage. Il faudra que j’interroge ma voisine qui connaît bien les plantes. Je pourrais lui téléphoner ou lui envoyer une photo, puisque je ne peux pas aller la voir. Je contourne par la droite le bouquet de noisetiers et je me faufile en remontant à gauche l’escalier étroit le long du local technique de la piscine, dont j’entends le bourdonnement discret. Me voilà de nouveau au pied de l’olivier. Mes pieds retrouvent avec plaisir le contact du bois de la terrasse. Je longe toute la longueur de la piscine, sur l’étroite bande bordée par le talus. J’avance nettement plus vite que si je nageais dans l’eau. Au bout, je tourne à gauche, à la hauteur du lilas qui se prépare à fleurir de sa belle couleur violet intense. Je passe à proximité du figuier et du massif de bambous, en marchant toujours sur la terrasse, en bois d’ipéca. Pourquoi le nom de ce bois me revient-il en tête maintenant, alors que je le cherchais sans réussir à le retrouver tout à l’heure ? Dans cette partie, beaucoup de planches ne sont plus fixées que d’un côté : elles bougent sous mes pieds, un peu comme si je marchais sur les lames d’un kalimba géant. Je tourne à gauche encore pour la longueur retour, dans la partie la plus large de la terrasse, celle qui sert de solarium, de zone d’élan pour faire des ploufs dans la piscine, d’espace pour installer mon tapis de yoga, de zone de dépôt pour le matériel d’entretien et aussi parfois, l’été, d’abri pour des essaims de guêpes. Avant la fin de la terrasse en bois, je tourne à droite pour remonter l’escalier large, puis encore à droite vers la terrasse en béton, devant la vieille cabane à l’abandon, sous le vieux noyer. Puis, c’est la pente qui remonte en travers, jusqu’à la hauteur de la maison. Sous mes pieds, le sol en béton est recouvert de lierre sur la gauche, recouvert de mousse sur la droite. Au centre, une bande grise marque l’endroit le plus emprunté. Le long de la pente, sur la droite, le long mur en béton, fissuré par endroit, est entièrement recouvert de lierre toujours vert et de vigne vierge qui s’apprête à reverdir. En haut de la pente, sur la droite, le cerisier du Japon, au sommet de sa floraison, explose de fleurs rose intense. À son pied, je tourne à droite, pour passer devant la maison. Sur la terrasse dallée de pierres, mon scooter est sagement stationné. Juste en face, au milieu du massif touffu, le magnolia déploie ses branches encore dénudées, qui ne portent pour le moment que ses grandes fleurs aux pétales soigneusement peints en dégradé du violet au rose pâle. Un peu à l’écart, au-dessus de tout cela, installé juste derrière le mur de clôture, se dresse l’immense cèdre aux reflets vert bleuté. À cet angle de la maison, je rejoins l’autre cerisier, éblouissant de fleurs blanches, qui donnera dans quelque temps des cerises qu’il faudra disputer aux oiseaux. Je prends à gauche sous le cerisier puis descends dans le grand sous-sol sous le bâtiment attenant à la maison. Au fond, la table de ping-pong est repliée, elle n’a plus servi depuis des années. Peut-être serait-il temps qu’elle reprenne du service ? Pour lui tenir compagnie dans ce vaste espace vide, une table et des chaises de jardin, un banc, un vieux canapé, une roue de voiture, une grande poubelle vide, un vieux tas de bois… Au fond, à gauche, la porte me donne accès au passage où se trouve l’escalier métallique qui remonte derrière la maison. 6 marches droites, 6 marches qui tournent, bordées par une grille en forme de soleil, 4 marches droites, demi-tour sur le petit pont, métallique lui aussi, qui rejoint la large dalle à l’arrière de la maison. Je passe entre les voitures stationnées et le mur de clôture le long de la rue. L’espace est dominé par l’immense cèdre, bien vert celui-là, tellement grand au-dessus de ma tête que j’en oublie presque sa présence. Je passe devant la petite terrasse qui précède la porte d’entrée de la maison. Encore quelques pas et me revoilà à la hauteur du portail.
Voilà, ça fait un tour. Plus que 19. Pour faire un compte-rendu fidèle de mon défi, je pourrais copier-coller le paragraphe précédent 19 fois. Cela serait long et monotone. Pourtant, en marchant, je ne me suis jamais ennuyé. Bravo si tu as pris le temps de tout lire jusque là. Et encore, ma description est sommaire, j’ai omis des tas de précisions, qui te permettraient de vraiment imaginer mon jardin, même si tu n’y as jamais mis les pieds.
Par exemple, j’ai parlé de beaucoup de fleurs, mais pas des violettes qui finissent de fleurir, des iris qui commencent, des tulipes qui ne vont pas tarder, des pissenlits, moins nombreux que les pâquerettes, mais qui se transforment en gracieuses boules de graines que le courant d’air emporte.
Par exemple, j’ai omis de raconter que le bébé cyprès n’a pas poussé là tout seul. Au début, il a germé au pied des marches de la terrasse devant la porte d’entrée, à un endroit improbable, où il n’aurait pas pu grandir correctement. Alors, je lui ai choisi un emplacement plus confortable. Mais résistera-t-il à la transplantation ? Chaque fois que je passe devant lui, je lui adresse en silence mes encouragements, je l’imagine en train de plonger ses racines sous la terre, pour prendre des forces et mieux s’élancer vers le ciel.
Par exemple, j’ai peu parlé du lierre, pourtant omniprésent, qui sans vergogne, envahit tout support immobile. Il recouvre les piquets de la rampe et les piliers du portail. Il gagne contre la vigne vierge la course à recouvrir les murs. Il s’attaque même aux troncs des arbres les plus vigoureux. À certains endroits, son manteau vert est utile et agréable. À d’autres, il faut sans relâche tenter de le contenir pour qu’il n’étouffe pas les plus faibles que lui.
Par exemple, je n’ai pas évoqué la douceur de l’air, le bleu limpide du ciel, exempt de tout nuage, déserté de toute trace d’avion. J’ai tu aussi le paysage au-delà des limites de mon jardin, le petit bois sur l’autre versant du vallon, dont les arbres sont en train de passer progressivement du gris au vert, plus loin, les entrepôts de la grande usine d’avions et les constructions denses de la Ville Rose, plus loin encore, invisibles aujourd’hui, mais que je sais être là, tout au bout de l’horizon, les montagnes des Pyrénées, où je rêve d’aller marcher bientôt.
Par exemple, j’ai détaillé ce que mes yeux voient, mais passé sous silence ce que mes oreilles entendent. Et pourtant, c’est le printemps chez les oiseaux qui s’en donnent à cœur joie, en trilles et roucoulades. Ils occupent l’espace sonore laissé libre par les bruits de moteurs. Plus de ronron des voitures qui ne circulent plus sur la route en bas du vallon. Un véhicule à moteur qui passe dans la rue ne peut passer sans qu’on le remarque. Un bruit de tondeuse dans le lointain me rappelle que, faute de pouvoir faire la même chose, mon jardin va bientôt devenir un joyeux fouillis d’herbes folles. D’autres bruits prennent la place : le bourdonnement incessant des insectes, particulièrement intense quand je passe sous le cerisier rose et sous le cerisier blanc, le glissement furtif des lézards que je fais fuir et dont je n’aperçois qu’à peine le bout de la queue, le froissement des feuilles et le craquement des brindilles sous mes pas…
Je n’ai pas raconté non plus qu’au bout de 3 tours, je me suis demandé comment j’allais faire pour ne pas perdre le compte. Et qu’au 5e tour, j’ai fait une courte pause pour boire de l’eau et pour prendre de quoi tenir à jour un compteur de tours. J’ai posé un petit verre sur l’appui de la fenêtre devant laquelle je passe à chaque tour avant de descendre l’escalier étroit en dessous de la glycine. À chaque tour, j’ai cueilli une pâquerette et je l’ai déposée dans le petit verre. J’ai maintenant un joli petit bouquet de 20 pâquerettes.
Quel intérêt à raconter tout cela ? Aucun. C’est la réponse à l’inspiration du moment, le plaisir de trouver les mots, d’enchaîner les phrases, de construire un texte, de raconter une expérience. C’est un défi d’écriture, que je relève après celui des 10 000 pas. Et l’envie, au fond de moi, de transmettre à celle ou celui qui me lira, de façon aussi contagieuse qu’un virus, l’envie de marcher.
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Critique#7: The Incredibles 2
Après pratiquement 15 ans d'absence, ils reviennent afin sur le grand écran. Une famille aux talents incroyables : Les Indestructibles (The Incredibles en VO).
Est-ce-que les aventures de la famille Parr touche autant le grand public après une si longue absence ? La réponse est oui ! Tellement que j'y suis allé deux fois.
Le mérite en revient en grande partie à Brad Bird, scénariste et réalisateur des films "Indestructibles".
Réalisation, Bande-Son et Casting :
Mr.Brad Bird est incontestablement un des grands noms de l'animation du 21ème siècle. Son premier long métrage a était Le Géant de Fer produit par Warner Bros. Malgré tout son charme, issue des vieux Pulps et des BD de Science-Fiction, ce premier long métrage est un échec commerciale. Mister Bird s'envolera alors pour les studios Pixar et signera son premier contrat avec eux au mois de Mai de l'an 2000 avec un tout nouveau projet The Incredibles.
Le film d'animation sortira en automne 2004. Ce fût un vrai carton et un gros succès commercial pour les studios Pixar. The Incredibles a rapporter 6 fois plus que son budget de création (Budget : 90 Millions $, Recettes Mondiales : 631,4 Millions $).
En 2005, Brad Bird réalise un court-métrage sur l'un des personnages phares des Indestructibles 2 : Le Baby-Sitting de Jack-Jack (Jack-Jack Attack en VO). Durant c'est quelques minutes, nous assistons au Pire Baby-Sitting du Monde ! (fou rire garantie). Jack-Jack Attack fait office de "scène caché" qui se déroule durant le premier Incredibles.
https://www.youtube.com/watch?v=-Z9QLtU1tlI
On sent à quel point le réalisateur considère les Indestructibles comme étant "son petit bébé" et que tout les projets cinématographiques sur lequels il a travaillé entre 2005-2015 (Ratatouille, Tomorrowland, MI : Ghost Protocole) lui ont permis de testé de nouvelles idées de mis en scènes et les améliorations technologiques qui participent à la beauté de Indesctructibles 2.
Il n'y a pas seulement la réalisation qui est soigné, l'orchestration est signé Michael Giacchino qui été déjà en charge de la Bande-Son du premier volet de la super famille. Vous ne connaissez peut-être pas son nom, ni son visage, mais si vous aimez les films d'animation vous connaissez son travail. Ratatouille; Speed Racer; Là-Haut (Up !); Cars 2; Zootopia et Coco.
C'est sa 5ème collaboration avec Brad Bird, et c'est toujours aussi bon !
Et enfin le casting. Car oui, c'est bien beau de créer tout un univers en image de synthèse HD Super-réaliste, si vous n'avez pas des bons acteurs pour donner vie à vos personnages la magie ne prendra pas. Que ce soit en VO ou en VF, on a droit a de très bon doublage.
Mis à part pour le rôle de Flèche, le doublage des personnages principaux ont été fait par les mêmes acteurs/actrices du premier volet. Craig Nelson pour Mr.Indestructible, Holly Hunters pour ElastiGirl, Samuel L. Jackson pour Frozone, Sarah Vowell pour Violette Parr et Brad Bird pour Edna.
Pour la version française, Déborrah Perret (ElastiGirl/Hélène), Thierry Desroses (Frozone/Lucius) et Amanda Lear (Edna) sont les seuls a reprendre du service. Gérard Lanvin incarne Robert Parr/Mr. Indestructible, remplaçant Marc Alfo grand acteur de doublage disparut en Août 2012. Pour des raisons évidentes (relevant de la physiologie), les actrices et acteurs qui interprêtés les adolescents de la Famille Parr ont dût être changés. C'est désormais la chanteuse Louane qui incarne Violette (doublé par Lorie dans le premier film) et Timothé Vom Dorp remplace Simon Koukissa pour le rôle de Flèche.
Humour, Clin d'oeil et Mis en scène :
Brad Bird possède une véritable maîtrise des codes et gimmick du genre "Super-Héroique" qu'il utilise sans tomber dans le cliché.
Les noms des personnages ont un sens. En version originale, le nom de Flèche est Dashiell. Sa famille le surnomme "Dash" ce qui peut se traduire par "Glissade" ou "Filer à toutes vitesse". Les Villains utilisent des machines géantes, un gimmick typique des méchants des comics des années 40/50. Le premier adversaire de la famille Indestructible, le Démolisseur, est clairement une référence à l'Homme-Taupe et aux Fantastic Four.
Outre les références et codes issue de l'univers de super-héros, Brad Bird pioche dans les autres genres. Il y a les scènes de voiture font penser à du James Bond et il y a un peu du Jurassic Park dans un scène de cuisine. Peut-être est-ce seulement moi mais "le gros bibendum en colère" m'a évoqué le bébé capricieux du Voyage de Chihiro. Quand à "l'effaceur de mémoire", c'est du pur Men In Black.
Ceci n'est qu'une liste non exhaustive des innombrables clins d'oeil que vous pouvez trouver dans ce long métrage.
Les images sont juste... magnifique. La fluidité des mouvements des héros est impressionnante, et leurs expressions faciales les humanisent tellement qu'ils en deviennent presque réel. Le lien entre les personnages et les spectateurs s'intensifient grâce au jeux de caméra qui procure une plus grande immersion dans les aventures d'ElastiGirl. À plusieurs reprises durant les scènes d'actions, l'angle de la caméra délaisse un point de vue extérieur pour adopter la vue à la première personne (First Person Sight). Une technique fréquemment utilisé dans les jeux vidéos. Pendant un court instant ce n'est plus ElastiGirl qui fait une chute libre ou qui pénètre dans le repaire d'un dangereux criminel mais le spectateur. Et je vous assure que vous allez avoir quelques sueurs froides.
Ce qui va définitivement humaniser la Famille Parr, ce sont les scènes de vie quotidienne qui prennent une ampleur délirante à cause de leurs super-pouvoirs. Entre Flèche le bolide qui ne tient pas en place, Violette qui en pleine crise d'adolescence et Robert, le père de famille, qui s'efforce de faire preuve d'autant de tact et de finesse que lui permette sa carrure et sa force herculéenne... Chaque membres de la Super-famille va vous procurer son petit lot de fou rire.
Mais le pivot humoristique le plus puissant des Indestructibles 2 est incontestablement le bébé Jack-Jack. Cet enfant est à la fois hilarant et terrifiant. J'en ai pleuré de rire. Si vous hésitez a aller voir ce film d'animation, n'hésitez plus car Jack-Jack vaut son pesant de cacahuète (ou de cookie). Je dois avouer que si je suis retourné voir ce film, c'est en partie pour Jack-Jack.
Synopsis et Scénario :
Quelques mois après la défaite de Syndrome (The Incredibles), la famille Parr continue d'opérer sous leurs identités de super-héros. Les Super-héros sont toujours considérés comme hors-la-loi par le gouvernement et le programme de protection dont bénéficie la famille Parr est annulé. Le millionnaire philanthrope Winston Deavor, dirigeant de DevTech, va proposer à Elastigirl de devenir la représentante de la communauté des Super-héros et d'aider à faire voter une loi permettant leurs réinsertions. Rapidement un mystérieux ennemi, l'Hypnotisseur, va pointer le bout de son masque et va tenter de faire capoter ce projet.
Les films va se diviser en deux arcs narratifs. Le premier est à l'image du costume que porte Elastigirl : sombre. Hélène va menait son investigation sur l'Hypnotiseur, virevoltant entre les toit de ville. Elle sera soutenu par Evelyne, la soeur de Winston, une génie de l'informatique. Cette partie du film est la plus "adultes" et possède les scènes les plus angoissantes qui ne laisseront pas indifférent les spectatrices et spectateurs de la salle.
Le deuxième arc est beaucoup plus coloré. Nous suivons Robert Parr et comment il gère l'éducation de ses enfants en l'absence d'Hélène (autant qu'il peut). Cela donne les scènes les plus drôles et touchantes du film.
Les Indestructibles seront réunis pour l'acte final et affronter ensemble la menace de l'Hypnotisseur et les surhumains qu'il a envouté.
Je n'en dit pas plus car le scénario est assez classique. Je ne voudrais pas trop vous en dire de peur de révéler les surprises qu'il vous réserve.
Conclusion :
Indestructibles 2 est un très bon film d'animation, et contrairement à Deadpool 2, il possède un humour "universel" qui fera rire petits et grands. Vous allez embraquer pour deux heures de montagne russe d'émotions et d'émerveillement qui passe à une vitesse folle. N'hésitez plus et allez partager une moment avec une famille vraiment "Super".
Je vous souhaite de bonne vacances d'été. Rendez-vous à la rentrée pour les prochaines Critique Héroïques. La Bise.
Peter Baker
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Micro-nouvelle : Le meilleur goûter du monde
La tempête avait désorienté le capitaine, et l'orage éclaira des matelots mouillés par la pluie et la peur. Les vagues nous poussèrent vers l'ombre immense à tribord et la coque se brisa contre une muraille de récifs, puis tout s'évanouit dans le vacarme et la nuit.
Je m'éveillais dans une crique, étendu sur la moitié d'une chaloupe en proie au ressac. Une fade lumière rose et bleue annonçait l'aube. Je passais la main dans mes cheveux et aperçus à cent pas les restes du navire, dispersés comme un rêve.
Le jour apporta sa clarté et son calme. Je distinguais une rivière qui s'enfonçait dans l'île. Avec douceur, le courant m'emporta sans que j'aie à ramer. Des poissons dorés m'escortèrent. Bientôt une jungle épaisse et brillante enveloppa la rive, où j'aperçus des yeux rouges s'allumer immobiles. C'était de petits crabes aux airs de cerises.
La rivière fit un coude et j'accostais sur une plage ombragée. Je m'accordais un instant de répit pour songer à mes parents, à ma femme et à mes jouets restés à Cadix. J'ôtais des feuilles d'algues de ma chemise et m'avançais vers les bois, où je dénichais des fruits étranges et sucrés.
Je me reposais sur la pelouse quand une odeur de fille m'éveilla. Je me levais. L'arôme émanait d'un buisson mauve. Je m'approchais prudemment en écartant les branches. Un rugissement me fit tomber en arrière : une bête féroce bondit vers moi et j'eus à peine le temps de dégainer un poignard que j'enfonçais désespéramment dans sa chair. L'animal s'écroula sur moi dans un râle d'agonie et expira en plongeant ses griffes tout près de moi. J'entendis quelques battements d'ailes, puis le calme revint. Le dernier souffle du fauve réchauffa mon visage. Je m'endormis en caressant son pelage taché de sang.
J'ouvris les yeux sur un tout autre spectacle. On m'observait. Souris, taupes, furets, musaraignes, rats de mer et loutres des bois, tout un monde de rongeurs m'encerclait dans le calme inquiétant de la forêt. Je me relevais avec peine, et dans un couinement général ils reculèrent tous d'un pas. J'écartais le cadavre du fauve, qui était un jaguar, et me levais finalement. Les rongeurs portaient des tissus multicolores auxquels pendaient des clochettes. Ils couinèrent et sautillèrent à la vue d'un si grand jeune homme. Rien de tout cela ne m'étonna. Mais alors je vis de petits êtres accroupis dans les buissons et cachés dans les arbres, leurs yeux rivés sur moi, comme leurs sarbacanes.
- Qui êtes v...
Un sifflement suivi d'une violente piqûre sur la jambe m'empêcha de finir ma question. Je baissai les yeux et sortis de ma cuisse une fléchette ou plutôt un cure-dents, serti d'étoffes. Je reconnus mon agresseur : on le réprimandait sévèrement. C'était un enfant minuscule, qui me regardait tout effrayé en murmurant des sons inaudibles. Ses congénères avaient l'air de poupées pleines de poils. Étaient-ils humains ? L'un deux s'avança vers moi et se lança dans une longue déclaration, illustrée par des gestes indiquant le jaguar. Par ses mimes je compris que l'animal était leur ennemi et qu'on m'invitait à fêter sa mort dans leur royaume au cœur de la jungle.
Nous y allâmes à dos de tapir en emmenant le jaguar. Ces pygmées les montaient à cinq ou six comme des carrosses, jouant de la flûte et du tambour pour les faire avancer. J'eus droit à une bête à moi seul. Les rongeurs suivaient le cortège en courant et couinant tout autour. Je me laissais bercer par ce nouveau monde.
Des cabanes innombrables, éparpillées à perte de vue sous des manguiers constituaient l'essentiel de leur royaume. Des messagers nous ayant précédés, notre arrivée fut accueillie par une pluie de pétales de fleurs tombant des arbres ou du ciel, et couvrant bientôt la terre d'une fine pellicule molle et multicolore. Des fillettes en robe de paille apportèrent des fruits gros comme leurs têtes.
Je mis pied à terre et mon petit agresseur me prit par la main en gloussant, puis me guida sous un arbre où un lit de coussins m'attendait. Une fois allongé tel un prince d'orient, des furets s'installèrent sur mon ventre. On m'offrit des breuvages tandis que deux loutres jumelles m'éventaient avec des feuilles de bananiers. Puis on déposa en face de nous la dépouille du jaguar qu'une taupe à binocle dépeça rituellement. Des souris tournaient autour frénétiquement. Je savourais le spectacle avec amusement.
Un défilé de souriceaux transportait des objets et des fruits inconnus vers un lieu que je ne pouvais voir et où nous nous dirigeâmes. Apparemment une cueillette extraordinaire avait été ordonnée. Je me levais. Les furets s'aggripèrent à mes habits et je posais une loutre sur chaque épaule. Des odeurs exquises exhalaient de ce lieu qui attirait vers lui toute la forêt.
Au creux d'une clairière éloignée et délimitée par des chapiteaux mauves et jaunes, un monde s'activait autour d'une gigantesque marmite. Sous celle-ci, des ratons alimentaient un grand feu en y jetant des bûches et de la poudre. Les poupées en transe murmuraient des incantations. Je m'asseyais avec mes amis sur un tronc d'arbre couvert de mousse et de tapis. Depuis trois échelles posées sur le rebord de la marmite, trois grosses taupes à toque tournaient des cuillères grandes comme des lances dans la compote géante. Des papillons venaient chercher refuge dans les grands rayons de lumière, et sur la pelouse des souris dansaient en agitant des tambourins. Le reste de la tribu parsemait les flancs de la clairière, assis ou debout, agitant haut leurs bras ou grignotant des baies et des noix. Un détachement de campagnols armait chaque assistant d'un verre de bière ou d'hydromel.
Après notre arrivée, des lièvres apportèrent fièrement les morceaux de jaguar empaquetés dans des tissus bleus ; puis, après un roulement de tambour, ils les lancèrent un à un dans la marmite. Alors un hourra retentit dans toute la clairière et gagna la forêt entière. Mais au même instant, un bruit de tonnerre assourdit l'atmosphère. Les hourras reprirent de plus belle et le même bruit fracassa mes oreilles. Je m'étonnais d'être le seul effrayé. Un à un, les membres de la tribu se tournèrent vers moi en me dévisageant. Le tonnerre s'approchait, les hourras s'amplifiaient. L'air sembla se charger d'alcool ; les rongeurs affolés se mirent à grimper sur mes jambes ; je sentis mon corps s'immobiliser et tomber très lentement en arrière sans pouvoir les repousser ou même de crier, et ma chute interminable s’accéléra quand une pénombre assombrit la clairière et plongea mon corps dans un abîme de guilis.
Je m'éveillais en sueur, le visage collé au plastique de la nappe. J'écarquillais les yeux. Grisou jetait par terre mes petits soldats. Je le poussais de la table : il miaula d'agacement. Je me relevais en me débarbouillant la figure quand tatie entra dans la cuisine en chantant. Elle tira la queue de Grisou en le menaçant comme toujours d'en faire une compote. « Eh bien, je vois que tu rêvasses comme toujours » me dit-elle. Puis elle sortit du four, encore fumante, sa délicieuse tarte aux mirabelles et je poussais un gloussement de joie, car sa tarte aux mirabelles, c'est vraiment le meilleur goûter du monde.
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Les artistes Mike De Butts, Harriet Lumby et Alex Rinsler ont réalisé des sculptures géantes d'animaux en paille au safari parc de Longleat , Angleterre. Les huit animaux sont fabriqués à partir de paille, ils sont soutenus par un cadre intérieur en tige et fil d'acier. Ces sculptures représentant un hibou, un renard, une taupe, un blaireau, un hérisson et une grenouille mesurent jusqu'à trois mètres de haut.
Une lune de six mètres, réalisée par l'artiste Luke Jerram est également présentée dans cette exposition.
Cette exposition de sculptures de paille se déroule jusqu'au 12 septembre à Longleat, près de Warminster.
Photos: Alex Rinsler
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Eldarya épisode 17
Originellement publié ici le 23 octobre 2017.
Tagazok, gardien-ne-s ! Je m’en viens commenter l’épisode 17 ! Alors bon, dans cette avalanche d’éloges, je vais apporter quelques nuances, même si globalement j’ai trouvé cet épisode plutôt pas trop mal. Des bonnes choses, des révélations rigolotes, mais aussi des trucs relous. Analysons tout cela ensemble, voulez-vous ? Avant toute chose, les stats habituelles : j’ai utilisé environ 3400 maanas, sachant que j’ai fait une partie de chamboul’tout, une partie du truc de Purreru et je n’ai pas acheté la tenue.
Nous commençons comme la dernière fois avec une proposition de résumé. Un peu fébrile mais me rappelant le fiasco de votre précédente tentative de résumé, je me dis que vous avez sûrement essayé d’améliorer le truc, vu qu’on a été assez nombreux-ses à le souligner. L’avez-vous fait ? Oui. Est-ce efficace ? Gnnn… En partie. Nous avons surtout eu un résumé de la fin de l’épisode précédent. Alors c’est bien, hein ! Ça nous permet de nous remettre dans le contexte. Mais du coup, vu qu’on allait aborder les Blackdogs et la taupe du QG, un petit flashback pour nous rappeler ce qu’était un Blackdog et qu’il y avait une taupe dans le QG, ça aurait pu être pas mal. On va me dire « euh oui mais du coup ça spoile l’intriiiigue ! » D’une, le Blackdog, vu que y’a eu un teaser sur le sujet sur les réseaux sociaux, voilà, de deux, pour la taupe, ça veut pas dire qu’on va savoir tout de suite qui c’est, peut-être juste qu’on va en reparler ! Nous en revenons donc à l’épisode, où tout d’un coup, par une belle journée ensoleillée par un TGCM géant, tout le monde nous aime alors qu’avant, c’était limite si on savait pas qu’on existait et la moitié de la Garde Etincelante nous crachait à la figure. Chrome veut passer du temps avec nous, mais nous on veut d’abord voir Leiftan pour le remercier pour le masque. Bon, ok, j’imagine que c’est poli. J’ai pas vraiment le choix de dire non à Chrome, et il me donne rendez-vous au refuge. Au refuge. Alors pourquoi je suis passée deux millions de fois au refuge pour en fait le trouver à l’allée des arches ?! Quand on se plaint à la FAQ ou au support que tel personnage n’apparaît pas là où on nous a dit qu’il doit apparaître, on nous répond que « l’apparition des personnages est aléatoire »… Alors oui, mais non. Si un personnage me dit « je te retrouve au refuge, » alors il DOIT se trouver au refuge et il doit y être OBLIGATOIREMENT. Sinon, ce n’est pas logique. Du coup, on va à la plage en traînant avec nous une Karenn qui tire la tronche. Bon bah écoute fais ton boudin, moi j’m’en fous. La peur d’Erika est toujours présente, c’est bien de la rappeler. Nous arrivons rapidement au passage où Ykhar nous annonce que nous allons devoir choisir une spécialisation au sein de la Garde, pour quand on est pas en mission. Peut-être que ça nous évitera de glander les trois quarts du temps. Nan parce que, Erika répète à plusieurs reprises qu’elle a jamais de temps pour elle, et cinq minutes après on a droit à « Je me suis levée et j’ai rien fait de ma journée. Oh là là, c’était ennuyant ! J’allai me coucher en espérant que le lendemain serait plus palpitant ! » Qu’avons-nous donc comme choix ? Le premier, c’est assistante bibliothécaire (déjà, rien que ça, ça envoie du pâté niveau ironie) pour nos « capacités de déduction. » Hahaha !
Ah, c’était pas une blague ?
Le deuxième choix, c’est assistante infirmière, car notre aide avec Enthraa avait été « très précieuse » à Eweleïn. ELLE A TENU UN OBJET ET SURVEILLÉ UN VOYANT. N’importe qui avec la capacité de se concentrer plus de deux minutes d’affilée est capable de le faire omg Et enfin, éducatrice, car Erika possède « un bon feeling avec les enfants et un excellent sens de la pédagogie. » Alors euh le bon feeling pourquoi pas (j’ai déjà dit vaguement ce que j’en pensais à l’épisode précédent), mais l’excellente pédagogie en vrai c’est basé sur quoi ? Bon, moi j’ai choisi la bibliothèque, parce que je me suis dit que c’était un bon moyen pour choper quelques infos sur le monde. Puis comme ça, on pourra sournoisement convaincre Kero de quitter la garde pour de bon avec nous :’) Et alors qu’Ykhar s’apprête à nous raconter comment elle a eu son poste à la bibliothèque, elle nous explique que ces affectations sont rarement faites de manière si officielle et qu’en général c’est totalement le YOLO, d’ailleurs c’est comme ça qu’elle a eu son poste. Et elle a « vraiment envie que tout soit plus carré et professionnel au sein de cette garde. » Et après vous vous demandez pourquoi autant de monde ne prend pas la garde au sérieux ? Du coup Ykhar nous envoie chercher des documents que des gens ont réussi à reconstituer. Sauf que. On tombe – littéralement – sur Leiftan. Je suis rentrée dans le jeu de flirt parce que je voulais voir ce que ça donnait et j’avais peur de rater une illu mdr mais en fait bon voilà. Du coup, le surlendemain, Erika a du courrier. Et notamment une lettre qui l’informe que la bibliothèque et l’infirmerie ne seront plus en libre accès, sauf urgence et consultation… Euh… Pardon, mais, en quel honneur ?? J’ai pas du tout compris ce passage, on nous annonce ça comme ça, pouf, pas d’explication Oo’
Nous avons aussi l’annonce de la fameuse kermesse. Alors c’est marrant parce que Miiko nous explique que voilà, on a vécu plein de trucs pas cools mais c’est enfin calme alors faut fêter ça du coup on organise un festival et ça commence aujourd’hui !!! Euh, d’une, les stands ça se monte pas en une nuit, donc m’est avis qu’on aurait dû se rendre compte bien plus tôt qu’il se passait un truc, d’autant plus que ça a dû requérir l’aide d’un grand nombre de personnes, qui devaient donc être au courant, mais non tout le monde découvre ça le jour-même parce que la cohérence est partie se promener, et de deux, on apprend plus tard que Miiko planifiait ça depuis plusieurs mois. Donc pendant qu’on pleurait le cristal brisé, qu’on gérait une humaine nouvellement débarquée, qu’on échappait à un Blackdog, qu’on combattait une hamadryade corrompue, qu’on tapait du mercenaire, qu’on enquêtait sur Balenvia, qu’on complotait contre la petite humaine, elle, de temps en temps elle s’arrêtait pour faire, « hmmm, comment pourrais-je organiser une kermesse géante pour montrer à quel point on est une grande et belle famille soudée et faire oublier comme on a maltraité Alajéa et l’humaine ? » Donc voilà, une kermesse est apparue aussi magiquement que la communication entre Hua et Miiko à l’épisode précédent. Faisons à présent comme si tout était normal et allons visiter. Après tout, le trailer indiquait que ça allait être le point d’orgue de cet épisode, sinon y’aurait eu d’autres trucs dedans, alors autant en profiter ! Nous regardons le planning des festivités. Plein de jeux avec le mot « purreko » casé dedans et une chasse au trésor. Un peu traumatisée par la chasse de cet été sur le forum, je suis quand même intéressée, parce que j’aime bien les chasses au trésor. Mais on me propose d’abord d’aller voir Karuto pour goûter à sa blague débile, puis à sa pomme succube, apparemment délicieuse. J’ai décidé de ne plus chercher à savoir si la nourriture eldaryenne avait du goût ou pas, je ne me souviens plus, je noterai juste qu’après revisionnage de certains épisodes, on apprend que les Kappas sont parmi les derniers peuples de faëries à manger la nourriture eldaryenne, par tradition, et à côté de ça, la garde passe sa vie à en bouffer, c’est marrant. J’ai joué au chamboul’tout, mais comme j’étais déjà au max des baies acidulées, bah c’est comme si j’avais rien gagné mdr. Je découvre qu’on peut croiser Maskimilien parce que je l’ai vu dans un let’s play, mais moi je l’ai pas vu… Le soir, nous dînons avec des membres de la garde « tout à fait charmants, » j’espère que c’était ironique parce que les mecs nous draguent bêtement. Le lendemain, nous voyons Miiko en train de se gaver de bonbons, puis on nous propose la fameuse « course des gémeaux » du trailer, dont le but est en fait simplement de déterminer avec quel homme nous allons passer le reste de l’épisode (enfin en tout cas lequel va se disputer pour nous avec Leiftan). Du coup si X est notre CDC mais qu’on choisit de faire la course avec Y pour le lol, on l’a dans l’os. J’ai choisi Eza. J’ai pas compris pourquoi il voulait absolument nous coller, lui qui déteste le contact physique. Bref, on s’emmêle les pieds, et ce sont finalement les OC de Chino qui gagnent la course. Quant au jeu de Purreru, alors là je dois avouer que j’ai eu beaucoup de chance, j’ai eu le familier du premier coup, donc je n’ai pas à me plaindre de ce côté-là. Je sais pas comment ça se passe autrement, mais quand je vois qu’il y en a qui ont déboursé 400 maanas pour l’avoir alors que c’est le prix de certains épiques sur le marché… Le prix de la partie aurait largement pu être revu à la baisse. Soudain, Leiftan apparaît pour me proposer un rencard, mais avant que j’aie pu envisager de donner une réponse, Eza m’en propose un aussi, et ils se chamaillent pour mes beaux yeux.
Nan mais allez-y, hein, faites comme si j’étais pas là, moi j’vous regarde
Vient le moment du choix fatidique, et pour moi ça a été du vite fait, Leiftan étant tellement persuadé que j’allais le choisir lui alors que j’avais encore rien dit et que j’aime pas ça, j’ai choisi Eza :’) Nous allons donc nous changer (et nous confirmons donc que depuis qu’elle est arrivée à Eldarya, Erika n’a que 4 tenues : sa tenue d’humaine, la tenue de Miiko, celle de Karenn et celle de Hua), et en vrai, j’ai pas acheté la tenue parce que comme Purriry a dit que sa nouvelle tenue était à gagner à la chasse au trésor plus tôt dans l’épisode, je pensais que je pourrais la gagner plus tard et l’avoir pour moins cher que les 500 maanas proposés (d’ailleurs pourquoi elle était à 750 maanas pour d’autres ? Oo’). Alors j’assume, hein, et je me rattraperai au Black Friday parce que je la trouve vraiment très belle, mais j’aurais bien aimé avoir une confirmation, style « Tu es sûre ? C’est peut-être la seule occasion que tu auras de l’acquérir ! » Nous nous rendons au rendez-vous sur la plage, près du rocher préféré d’Ezarel. Nous parlons de sa relation avec Eweleïn, et Erika finit par se dire « j’espère qu’il va obtenir le pardon d’Eweleïn, au fond il n’est pas mauvais. » Non. Non et NON. Si Eweleïn ne veut pas le pardonner, alors elle n’a aucune obligation de le faire, mettez-vous dans le crâne que PERSONNE n’a à nous dire si on doit pardonner ou non. Elle ne veut pas lui pardonner son implication dans l’affaire de la potion, C’EST SON DROIT LE PLUS STRICT. Qu’il soit un nice guy ou pas, on. S’en. Fout. Et puis entre nous, pour le reste, s’il avait compris qu’elle commençait à avoir des sentiments pour lui et que ce n’était pas réciproque, il pouvait très bien mettre fin lui-même à la relation. Il a choisi de ne pas le faire. Et aussi, j’ai choisi tous les dialogues où on se rapproche physiquement de lui pour voir ce que ça donnait, j’ai été à nouveau surprise qu’il ne s’éloigne pas.
Mais ce petit moment intimiste est rapidement interrompu par un boum et des lumières roses. Alors pour être honnête, je me suis pas inquiétée pour deux sous, parce qu’en fait moi je croyais que c’était des feux d’artifice, qu’on allait courir partout en mode « au secours, une attaque !!! » Jusqu’à ce que quelqu’un nous dise que c’était juste des feux d’artifice, mais en fait non x) La tronche de Jamon quand il nous dit que le QG est attaqué n’a pas aidé, cela dit. Du coup c’est la panique, et la Salle de Cristal se retrouve à nouveau avec sa taille de Stade de France pour accueillir toute la garde + le refuge. Sauf qu’Erika a perdu son familier. Miiko décide de l’accompagner, parce que c’est normal que la cheffe suprême d’Eel parte en vadrouille avec une bleue en pleine urgence. Du coup moi j’ai ri de les imaginer en train de chercher mon gros nounours blanc avec une clochette au pied lol Et alors qu’on allait rentrer, on entend un rire de méchant. C’est alors que nous faisons la connaissance de Naytili. Alors déjà, la première chose que j’ai remarquée, c’est sa tenue et sa pose, que j’ai trouvées assez sexualisées… Ensuite, je suis pas la première à le dire, mais votre méchante a zéro charisme. Elle ne m’a juste pas du tout inquiétée de tout l’épisode. Certes, elle a blessé les chefs de garde, mais c’est le genre de perso pour lequel je m’inquiète pas du tout, puisqu’ils sont sur la liste des CDC possibles, et tuer un CDC, c’est tuer le jeu, donc bon je m’en fiche un peu quand il leur arrive des trucs, parce que je sais qu’ils vont pas mourir. Et enfin, Naytili, dans sa façon d’agir ou de s’exprimer, ne fait que ressembler aux méchants machiavéliques un peu cheap dans un dessin animé, elle n’a pas du tout l’air menaçante.
La crédibilité de Naytili.
Y’aurait sûrement eu moyen d’exploiter ce personnage, mais ça n’a pas été fait. Tout ce qu’on sait d’elle, c’est qu’elle a fait des trucs drôlement pas cools, et à l’époque, les chefs ils étaient cro méchants, alors pour qu’ils l’aient renvoyée de la garde c’est que vraiment elle avait fait des trucs drôlement pas cools du tout. D’où son air très méchant ! Du coup on la combat, et j’ai ri parce qu’Ezarel utilise un arc, alors qu’il nous avait reproché de lui attribuer des clichés sur les Elfes mdr. Miiko utilise un super bouclier de j’sais pas quoi pour les protéger tous, et une fois Naytili partie, elle se fait enguirlander par les chefs de garde. J’ai pas compris pourquoi Erika s’insurge en mode, « euh oui autant Valkyon est calme et rassurant mais Ezarel et Nevra manquent de savoir-vivre ! » Je sais pas trop ce que vous avez voulu dire par savoir-vivre, mais j’vous avouerai que je vois pas le rapport. Se mettre soi-même en danger pour protéger quelqu’un, c’est noble, mais ça peut aussi être parfaitement stupide et inutile. Donc les réactions d’Eza et de Nevra manquent peut-être de savoir-vivre, mais j’ai envie de dire que la politesse c’est pas vraiment la priorité dans une telle situation. Nous rentrons finalement au QG, et Miiko prend une décision importante : elle décide de le faire évacuer. Bon, vu que j’ai pas peur de la méchante, je trouve ça exagéré, mais passons x) Miiko fait son discours et avoue son incapacité à protéger les habitant-e-s du refuge et la Garde. C’est bien, enfin un peu de lucidité ! Même si elle n’a jamais vraiment respecté son serment de protection et qu’elle a toujours été incapable tout court. Cependant, nous apprenons une information de taille : Miiko est une princesse des Terres de Jade ?! Qu’est-ce à dire que ceci ?? Chrome nous en apprend plus : elle fait partie d’une famille royale des Terres de Jade du Nord, mais elle n’est née qu’avec quatre queues. Pour une kitsune royale, c’est trop peu puissant, du coup elle s’est fait rejeter par sa famille. Erika éprouve soudain beaucoup de compassion pour elle.
Ma compassion à moi.
Miiko s’effondre de fatigue, et Erika monte sur scène pour faire un discours de motivation. Je note qu’elle dit : « Nous avons deux objectifs » mais elle parle uniquement des missions d’évacuation, du coup on sait pas ce qu’est le deuxième objectif lol
Nous escortons donc les civils dans la forêt. Une partie suit Cryllis chez les Bugbears, et alors que nous nous apprêtons à escorter le reste à Balenvia, Erika ramasse un morceau de cristal corrompu. J’ai beaucoup aimé le fait qu’on soit possédée et que la couleur du texte change, par contre le rouge foncé sur le bleu foncé c’est pas très voyant. On attaque le gars avec qui on a eu le rendez-vous, et il se voit obligé de nous assommer pour nous stopper. On finit par rentrer au QG, avec notre petit groupe de civils. Pas d’évacuation pour vous ! On cherche à en savoir plus sur la méchante. Erika ne comprend pas comment elle peut être aussi haineuse envers la Garde. Moi non plus, hein. C’est vrai que la Garde c’est des p’tits anges qui font jamais de mal à leurs propres membres, qui les traite jamais comme du caca. Non, c’est pas possible d’en vouloir à la Garde. La preuve, tout le monde nous aime, maintenant. C’est le scénario qui l’a dit. C’est un peu l’angoisse, parce que la méchante a brisé des barrières magiques, est venue à bout de la garde étincelante, et en plus elle a un Fenrisulfr et deux Blackdogs. Par contre il me semblait que les Blackdogs n’étaient pas des familiers ? Miiko fait son héroïne en carton qui veut régler le problème toute seule et dit aux autres de se barrer, et Ykhar proteste : « Parce que tu crois qu’on va t’abandonner ? » J’aurais bien répondu que moi oui ça me gênait pas, mais on ne m’a pas demandé mon avis :’) Mais non, nous restons tou-te-s là, parce qu’on est trop des BFF hyper soudé-e-s et on va tout résoudre grâce au pouvoir de l’amitié. Ykhar nous explique ensuite le résultat de ses recherches : Naytili a asservi le familier et les Blackdogs grâce à un rituel chelou où faut invoquer l’âme d’un daemon. C’est bien, ils ont été massacrés et ils peuvent même pas reposer en paix. Tu m’étonnes que Leiftan soit pas content. On nous explique comment on peut connaître le nom des daemons invoqués par Naytili pour contrôler les bestioles et ainsi briser le rituel d’asservissement : s’infiltrer dans l’esprit de Naytili. Il s’agit d’une technique secrète interdite portant le nom des Portes de Janus-Geb. J’ai un peu bugué j’ai pas compris l’explication tout de suite mdr La potion pour servir de passerelle requiert l’utilisation de griffes de dragon, ce qui ne plaît pas à Miiko parce que c’est des ingrédients pour les portails et tout. Pourtant, on nous à l’épisode 14 qu’en fait ce qu’on utilise c’est pas des bouts de dragon, on les appelle comme ça pour l’hommage, mais faut quand même des os de dragon. Or une griffe n’est pas un os, donc en toute logique, pas besoin de griffe pour l’ouverture des portails. Du coup normalement, ce dilemme n’a pas lieu d’être. Enfin, faisons comme si cette incohérence n’existait pas. Il faut voter pour savoir si on sacrifie des éléments « nécessaires » à l’ouverture des portails pour faire la potion ou non. Ce sera à nous de départager le vote en cas d’égalité, ce qui veut dire qu’il y aura égalité et que nous devrons départager. Bingo. Et sans surprise, quoi qu’on dise, on utilisera les éléments (j’ai cru comprendre que le choix déterminait cependant l’obtention de la deuxième illustration). Nous préparons tous les bidules, et commence le tutoriel le plus long de l’histoire : nous apprenons à nous balader dans un esprit. Cependant j’aime beaucoup le principe, de se balader dans l’esprit et que celui-ci soit représenté différemment selon la personne. Le niveau facile est celui de Huang Hua. La première chose que je me suis dit, c’est : « Je. NEED. Ce. Fond. » C’est fluffy, c’est rose, c’est pastel, j’en ai besoin dans ma vie. J’adore. Bon ça devient un peu redondant quand on se balade là-dedans depuis dix millions de maanas. Mais comme Erika ne s’entend pas trop avec Miiko, ça ne marche pas, et « c’est d’ma faute j’ai brisé la confiance qu’Erika pouvait avoir en moi, » et « non c’est d’ma faute j’aurais dû être plus impartiale, » et blabla. Nous comptons les doses de potion : sept entraînements sont possibles, on se dit « ça va on est large, » ce qui veut donc dire que quelque chose va forcément mal se passer, car c’est ce qui arrive dans un scénario prévisible. On décide de passer au niveau suivant : l’exploration de l’esprit de Miiko.
J’adore les fonds aussi pour l’esprit de Miiko. J’aimerais bien qu’ils soient disponibles, tous ces jolis fonds :( Par contre je me suis un peu paumée lol. Mais nous arrivons au premier souvenir, et c’est là que ça commence à partir en vrille. Dès la première réplique, littéralement, à la limite à la deuxième bulle, quand on a un minimum de jugeote, on comprend qu’il s’agit du rejet de Miiko par sa famille. Et Erika, à la fin du souvenir : « Mais quel souvenir avons-nous exploré ??? » « Capacités de déduction, » qu’ils disaient, hein ? Bon, c’est triste, on verse une petite larme, et on continue. Le prochain souvenir est celui de Miiko qui a peur de son nouveau rôle, et elle est triste parce que son mentor est parti (parti dans le sens mort, ou parti dans le sens littéral ?), du coup on est tristes aussi parce que oh là là qu’est-ce que c’est triste, regarde comme c’est triste, t’es pas triste, toi aussi ? Nous sommes éjectées de l’esprit de Miiko car Naytili est de retour. Nous sommes pas prêtes à l’affronter, mais c’est pas grave, car l’Oracle apparaît tel un deus ex machina pour nous sauver la mise, en parlant d’ailleurs comme si un chat avait marché sur le clavier (merci à Lucyde d’avoir décrypté :’D). Vous savez, y’a une différence entre oublier que l’Oracle existe et la faire intervenir n’importe quand :’) Naytili s’en va de nouveau, et en rédigeant cet avis j’ai trouvé à qui elle me faisait penser : à la Team Rocket dans l’anime de Pokémon x) La meuf qui arrive à causer de gros dégâts, mais qui se fait rembarrer en deux temps, trois mouvements, tout en promettant de revenir une prochaine fois faire ses trucs de méchante. Moi j’aime bien la Team Rocket donc voilà, mais disons que c’est pas vraiment la formule idéale pour un méchant charismatique Nous retournons donc au QG, et nous apprenons que, KOM PAR HASARD, Naytili a eu le temps de foutre la pagaille, notamment au labo d’alchimie, et du coup, nous n’avons plus que deux doses de potion. Je suis étonnée, j’aurais pensé qu’il n’y en aurait plus qu’une. Ce qui m’aurait arrangée, car après avoir monté un plan de la morkitue pour attirer Naytili dans la Salle de Cristal et l’y piéger pour le rituel de Janus-Geb (Nevra nous gratifie au passage d’une info complètement random sur le fait qu’il a tapé dans l’œil de Naytili mdr), nous retournons une fois de plus dans l’esprit de Miiko, en tant que passerelle cette fois-ci. Nous accédons à un nouveau souvenir, il s’agit ici de la mort de Lance, le frère de Valkyon. Enfin, « sa mort »… Disons l’annonce de sa mort, parce qu’il n’est pas mort. Pas de corps = pas mort, c’est toujours comme ça. Est-ce que c’est Ashkore comme tout le monde le suppose et qu’on va se retrouver avec un remake d’Obito dans Naruto ? J’espère pas. Honnêtement, j’aime bien l’idée qu’Ashkore soit un personnage à part entière, et non pas Machin sous une autre identité. Et soudain, sans qu’on comprenne d’où ça sort, Miiko annonce de but en blanc qu’elle était amoureuse de Lance. Que… Hein ? Qui ? Où ? Comment ? Pourquoi ? Du coup tout le monde pleure parce que c’est trop triste, Erika prend Miiko dans ses bras parce que c’est tellement tristement triste tout ce qu’elle a vécu, sa vie n’est que tristesse, est-ce qu’on vous a dit à quel point tout ça c’était triste ?
Suis-je crédible dans ma tristitude ?
Du pathos. Tout ce raz-de-marée de souvenirs tristes, c’est du pathos très grossier dont le seul but est de nous faire avoir pitié de Miiko, qu’on se dise « ah, c’est pour ça qu’elle est comme ça, » et à terme, qu’on lui pardonne. Sauf que ça ne marche pas comme ça. Certes, sa vie n’a pas été facile. Oui, ça permet de comprendre comment elle en est arrivée là. Je ne le nie pas. Mais un passé tragique ne justifiera jamais un comportement inacceptable. Comprendre n’est pas cautionner. Je veux dire, tu fais des erreurs monumentales, t’es incapable d’être une cheffe correcte, tu traites certain-e-s de tes subordonné-e-s comme des moins que rien, tu vas pas te justifier en disant « euh oui mais euh ma vie elle est trop triste, c’est pour ça :’( » Je ne vais pas soudainement me mettre à apprécier Miiko parce que j’apprends qu’elle croit son crush mort dans d’atroces souffrances. Je ne l’aime pas parce qu’elle est odieuse, elle est incompétente, elle prend des décisions stupides, et si encore c’était quelque chose d’acquis et que tout le monde en était conscient, mais là non, les autres personnages passent leur vie à lui chercher des excuses, ou même la soutiennent dans ses démarches ! Lui coller un passé tr0 d4rk ça lui fait pas gagner en profondeur, en tout cas pas présenté comme ça. Autant le coup de la famille royale et du mentor, ça va, ça reste amené de façon plutôt correcte, autant Lance ça tombe vraiment comme un cheveu sur la soupe. En plus, tout ça d’un coup, ça fait juste un amoncellement grossier. Quand j’ai lu la réplique sur Lance, j’ai eu le sentiment que c’était juste là pour en rajouter une couche, ça m’a surprise mais c’est tout. Je trouve ça triste, mais cet épisode est tellement dans la surenchère de trucs tristes qu’au bout d’un moment, bah, ça saoule. Et surtout, c’est pas une raison pour passer outre ce qu’elle a fait. Perso, je l’aurais pas prise dans mes bras. Une main sur l’épaule pour montrer que j’ai vu, que j’ai compris son parcours, mais c’est tout. Mon perso pourra accepter ses excuses, mais ça n’ira pas plus loin. Vous pourrez faire tout ce que vous voulez pour forcer vos joueurs/euses à apprécier votre self-insert, ça ne fonctionnera pas avec tout le monde. Je vous sens complètement désespéré-e-s à ce sujet, d’ailleurs : « par pitié, regardez ce perso, aimez-la, sivouplééé ! » :’) Bref, l’entraînement se termine enfin. Et alors que je vais à la Salle du Cristal pour dire à tout le monde que nous sommes prêtes, je ne trouve personne, et ce n’est qu’après avoir fait le tour du QG que le dialogue se débloque -_-’’
Le plan pour attirer Naytili se met en place, mais elle a pris Nevra en otage. Profitant d’une diversion, il l’attaque, elle est affaiblie, et le rituel commence, nous offrant la deuxième illustration si l’on a fait les bons choix (contrairement à moi lol). J’aime beaucoup cette illu, je la préfère largement à la première, même si je trouve qu’il y a un problème de perspective avec le visage de Hua. Et nous errons. Nous errons longuement dans l’esprit de Naytili pendant un temps qui m’a semblé interminable. Je sais même pas pourquoi on devait se déplacer, vu qu’on était la passerelle, d’ailleurs :’) Mais ça s’éternise, ça s’éternise, et quand je sais plus qui déclare « on n’est pas près de partir, » je réponds que c’est bien ça le problème. Et j’ai même pas de motivation à me dire que quand j’arriverai au bout je connaîtrai le dénouement de l’affaire, puisque je le connais déjà : on va réussir. Y’a pas de suspens, à ce niveau-là. On va les avoir, les noms des daemons. On va la vaincre, Naytili. La question est de savoir après combien d’années d’errance dans ce fond vert de méchant Disney. On trouve petit à petit les souvenirs cachés derrière des portes avec un cadenas qui ressemble vaguement au logo de The Witcher, on est trop triste parce que bouhouh les Blackdogs alors qu’on les considérait comme des bestioles maléfiques de mauvaise augure à l’épisode 5. Et soudain, comme pour abréger nos souffrances, Naytili nous éjecte de son esprit avant qu’on n’ait pu apprendre le nom du troisième daemon. Erika aura, cette fois-ci, un VRAI sens de la déduction pour le trouver, parce que les héroïnes en carton réussissent toujours magnifiquement leurs épreuves du premier coup, bien que l’entraînement ait été écourté et que tout espoir semble perdu.
Personne ne s’attendait à ça !
D’ailleurs, alors que Miiko et Hua prononcent les deux premiers noms, Miiko dit « Dogon » alors que dans le souvenir, c’était « Dagon. » Woops :’) On rajoute une nouvelle overdose de drama avec la mort du Fenrisulfr et des Blackdogs que d’un seul coup on trouve très gentils. C’est la baston, et grâce au pouvoir de l’amitié et à la protection de l’Oracle qui est quand même vachement pratique à sortir, Naytili est désarmée, et Erika l’assomme d’un coup de poing parfaitement cartoonesque et ridicule. Miiko remet en place le morceau de cristal corrompu par Naytili elle-même. Et alors que tout le monde remarque la drôle de lueur qui émane brièvement du Grand Cristal, on balaye ça d’un revers de la main en disant que l’Oracle se serait manifestée s’il y avait eu un problème. Nous savons tou-te-s à présent que ça signifie qu’il y aura un problème :’) D’autant plus que Miiko admet elle-même avoir fait une erreur. C’t’à dire que, je sais pas, ça aurait peut-être été plus malin d’étudier le cristal AVANT de le remettre en place, parce que tout le monde a vu qu’il restait de la corruption dedans. Mais non, remettons-le avec le cristal pur, qu’est-ce qu’il peut bien se passer, hahaha !
Les jours passent et les exilé-e-s reviennent, dont Chrome, qui nous raconte comme il était content de visiter les grottes de Balenvia. MAIS T’Y AS DEJA ETE A L’EPISODE 12, TRIPLE BUSE !!! Des fois j’ai l’impression que les joueurs/euses se souviennent mieux que vous de certains détails de votre histoire… Enfin, nous arrivons à la partie où on incarne Ashkore, où on apprend que Chrome est de son côté (enfin c’est vite dit, il m’a l’air super nerveux, je pense moi aussi qu’il n’est pas là de son plein gré et qu’il se retournera contre Ash et Leiftan dès qu’il en aura l’occasion), que c’est Leiftan la tête pensante, qu’il est un daemon… Enfin, un Aengel ._. Surprise qu’il en soit un, mais pas du tout surprise que l’un d’eux ait survécu, cela va sans dire. C’est super cool, tout ça. Bon c’est pas pour ça que je vais re-aimer Leiftan, mais je préfère toujours le côté des méchants à la Garde. J’attends de voir pour Chrome ; comme je l’ai dit, à mon avis, il a quelque chose à gagner à les aider… Ou peut-être à perdre s’il ne le fait pas. Je ne pense pas qu’il soit entièrement de leur côté. Alajéa par contre elle aurait eu de bonnes motivations à s’éloigner de la garde x) Par contre, y’a un truc qui m’inquiète. Si c’est chouette d’avoir eu ces révélations, est-ce que ça va pas avoir une sacrée influence sur notre façon de jouer Erika ? On est censé-e incarner un point de vue interne, celui d’Erika, et agir en fonction de ce que les PNJ veulent bien dire à notre personnage. Là, Erika ne sait rien pour Chrome et Leiftan. Nous, oui. Je sais pas comment vous comptez bidouiller ça, mais ça risque de modifier radicalement l’expérience de jeu. Du coup je suis sceptique sur la façon d’amener ces révélations.
Quelques erreurs de grammaire : - « Ne me dit pas que tu parles de… » -> dis - « Nous réussimes » - > réussîmes - « Cela donc t’exclu du vote » -> t’exclut - « Je me mise à réfléchir » -> je me mis/je me suis mise - « J’ai dû mal à me sentir en confiance » -> du - « Au son des coassements des crapauds qui la peuple » (description crique du crapaud) -> peuplent L’écriture est très lourde. Vous essayez de faire de belles phrases, mais c’est trop forcé et on se retrouve avec des tournures chelou et pas du tout naturelles, ce qui rend la lecture désagréable par moments. Faites plus simple.
De bonnes choses. Un peu de calme, de l’action, des révélations… Mais c’est mal dosé. Déjà, la première erreur, je pense, a été de faire une bande-annonce uniquement basée sur la kermesse. Alors qu’elle ne représente qu’une infime partie de l’épisode. Ensuite, l’épisode était trop long. Je l’ai fait en 3h30, c’est énorme. Il est trop long et trop dense. Il aurait largement gagné à être coupé en deux. Déjà, pour le côté pratique, ça devient difficile de se refaire en maanas entre deux épisodes, surtout si on ne peut pas faire les mini-jeux régulièrement ou qu’on ne joue pas avec le marché. Et pour le reste, beaucoup trop de choses se passent dans cet épisode, on se retrouve avec le même problème que pour l’épisode 12 : il aurait fallu couper, pour faire monter l’intensité. Là, tout est allé trop vite. Perso un épisode calme après tout ce qui se passe depuis le 12, ça aurait été agréable. Ça veut pas dire qu’on aurait rien glandé, mais vous auriez pu exploiter plus amplement les festivités, nous permettre de faire des petits jeux, et au lieu de ça, on a juste un petit QTE, un gouffre à maanas pour un familier commun et quelques dialogues plus ou moins rigolos. Ça aurait pu être également un rapprochement avec le CDC pour celles et ceux que ça intéresse, en prenant en compte que votre jeu est censé être un dating game. L’intrigue avec Naytili aurait pu être commencée dans la première partie, bien sûr, avec le début des révélations sur le passé de Miiko, ça aurait permis de répartir toute la charge émotionnelle que vous nous avez balancée à la figure dans l’épisode, sans nous laisser le temps de souffler. Ça aurait pas changé grand-chose pour moi au résultat final sur mes ressentis vis-à-vis du personnage, mais au moins ça aurait été moins lourd. Arrêtez de vouloir nous forcer à aimer Miiko. Surtout d’une telle façon. Je sais pas si c’est parce que c’est le self-insert de Chino ou quoi, mais arrêtez. C’est gênant. Notez et pensez vos intrigues dans le détail. On se retrouve régulièrement avec des incohérences, que ce soit dans le monde en lui-même ou par rapport à des choses que vous avez dites précédemment. On va pas reparler des portails et de leur fonctionnement, c’est un tel gloubi-boulga qu’il vous faudrait revoir le système de A à Z. J’ai parlé vite fait de la deuxième illu. La première me semble bâclée, et si Leiftan est badass sur la troisième, j’ai l’impression que le dessin d’Ashkore est une réutilisation d’une ancienne illu (celle où il dit « chut »). Les décors des esprits de Hua et de Miiko sont splendides, je le redis parce que voilà (je les veux en fond !! XD). J’adore aussi la tenue, le vert n’était pas mon coloris préféré, du coup j’attends le Black Friday avec impatience x) Voilà, voilà, j’ai fini de parler, je vous remercie de m’avoir lue, et je vous dis à la prochaine !
Une fois de plus, Nore s’envole vers d’autres cieux !
#mes avis#les débuts de la secte de Sainte Miiko !#comment j'suis trop contente#lol quand j'ai dit à l'ép 16 qu'elle risquait pas de foirer le fait de remettre un morceau de cristal#ne jamais parler trop vite#toujours pas compris pourquoi la bibliothèque et l'infirmerie ont été fermées#eldarya épisode 17#eldarya#eldarya the origins
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Depuis petite, m’évader est mon mot préféré. J’ai toujours cette soif de #découverte. J'aime globe-trotter, sillonner les #terres, croire à la rencontre d'un octopus géant, traverser telle une taupe les méandres de cette #planète, si belle et si vaste. De nos jours, #voyager, s’organise, se planifie, il faut prendre ces congés, réserver nos nuits d'hôtel, tout est prévu, aucun octopus en vue ! Autant te dire que j’ai horreur de ça ! Je pars toujours avec mon #van aménagé par mes petites mains et celles de ma moitié. Pas très écolo tout ça... mais malheureusement, pour le moment, je n'ai pas encore trouvé d'alternative par rapport au style de #vacances qui me tient à cœur... • ° • ° • ° • ° #youtube #overlander #overlanding #europe #renault #vanlife #van #adventuremobile #driveyourambition #roadtrip https://www.instagram.com/p/B40bfMEB81u/?igshid=ysr40mzjtjf3
#découverte#terres#planète#voyager#van#vacances#youtube#overlander#overlanding#europe#renault#vanlife#adventuremobile#driveyourambition#roadtrip
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Magnetic Island et l’outback (ou presque)
Salut !
Suite à notre excursion sur les Whitsundays Island, on passe la nuit à Airlie Beach. Au réveil, on décide de faire le point sur la suite de notre périple en Australie. On avait initialement prévu de faire un peu de volontariat dans les environs de Cairns. Le principe c’est qu’en échange de 5h de travail par jour, on est logés et nourris. Le problème est que c’est généralement pour une durée d’au moins 2 semaines et que nous on a à peine 12 jours. Bon, et puis il faut l’avouer, on aime bien notre périple en van ! On prend donc la décision de prolonger la location de Sunshine de 12 jours. Ca n’aidera pas pour le budget mais pour le moment, ça passe !
Après avoir réglé cette histoire de location, on met le cap sur Townsville situé 300 km plus au nord. La route est longue et monotone, eucalyptus, rien, rien, vaches, rien, etc. Arrivés en ville, on se demande où sont passés les gens. On est samedi mais la ville semble vide, personne dans les rues. On finit par trouver un peu de monde à se balader sur le front de mer.
On fait de même avant d’aller voir l’office du tourisme pour réserver le bateau qui nous emmènera à Magnetic Island. En effet, l’intérêt de Townsville réside plutôt dans l’île qui lui fait face. Après une nuit sur le parking de la station BP du coin, c’est donc dès potron-minet que l’on lève le camp pour aller prendre le ferry.
La traversée dure environ 35 min et à l’arrivée la plupart des gens prennent le bus ou vont louer un scooter, une méhari ou un 4x4 pour sillonner l’île. Evidemment, nous on a un budget séré et on aime bien marcher. C’est donc à l’aide de nos deux guiboles que l’on part explorer l’île.
Il paraît qu’il y a de nombreux Koalas ici. On est donc à l’affut. Sophie repère le premier, perché dans un arbre à faire la sieste (comme d’hab), tout petit, tout mignon!
Puis un deuxième et on nous indiquera le troisième près de l’ancien fort construit pendant la seconde guerre mondiale. Eux aussi font la sieste. Après la ballade du fort qui offre un magnifique panorama sur les baies environnantes, on met le cap sur Horseshoe Bay pour aller manger. Un petit marché, quelques bars et restaurants, une jolie plage, c’est plutôt sympa.
Après manger on se pose sur la plage une petite heure avant de repartir pour visiter les différentes baies de l’est de l’île. On s’offre une baignade à Balding Bay car il fait très, très chaud. Malgré quelques nuages, la plage est splendide avec ses gros rochers ronds. Ensuite on doit forcer l’allure afin de ne pas rater le bateau retour de 17h30. On a passés la journée à marché mais ca valait le coup. L’île est superbe !
De retour à Townsville, on récupère Sunshine et on prend la direction de Charter Towers, dans l’intérieur des terres. Vu qu’on a 12 jours de plus avec le van, on a décidé de faire une incursion de quelques jours dans l’Outback Australien ! L’idée c’est de rallier Cairns en passant par l’intérieur des terres. Un petit détour de 500 km en gros !
Ce soir on dort sur une aire de repos (pour changer). Le lendemain on arrive donc dans la ville de Charter Towers. La ville a été fondée vers 1870 lorsque de l’or fut trouvé dans la région. Pour une fois en Australie, voici une petite ville qui présente un certain intérêt, tant du point de vu historique qu’architectural. Le théâtre et l’ancienne galerie marchande sont plutôt jolis.
On a de la chance, c’était couvert ce matin mais les nuages sont balayés d’un coup, la démarcation nette dans le ciel est étrange…
On fait également un saut en haut de la « Towers Hill » (c’est au pied de cette colline que l’or fut découvert). La vue permet d’embrasser toute la région. Vu qu’on approche de la fin de notre road trip australien, on se décide à passer quelques heures sur internet afin de décider de notre périple en Indonésie. Vu le nombre d’îles, il va falloir trancher ! En fin de journée, on quitte la ville et on s’élance vraiment dans l’outback. A la sortie du bourg, un panneau « prochaine station service dans 111 km » donne le ton. Quasiment personne sur la route, le soleil couchant, le néant à perte de vue, on se sent vraiment en Australie !
Et on croise même des roadtrains (camion qui tracte entre 3 et 5 remorques). Certains peuvent faire plus de 50 m de long ! On fait escale au milieu de rien pour passer la nuit.
Au réveil, on ne se presse pas. Au programme du jour, 310 km de route ! A un moment, la route passe en une voie et un panneau nous indique que si on croise ou si l’on veut dépasser un roadtrain, il faut se mettre sur le bas côté ! Heureusement pour nous, on n’en croisera pas trop ce jour là. Par contre, on croise des termitières plus hautes que notre van ! Le paysage défile, toujours le même. On passe encore la nuit sur une aire de repos. Quand on ne roule pas, on lit. Ca fait du bien de ralentir le rythme !
Le lendemain c’est pareil. Rien de particulier au programme, à part de la route. Sans s’en rendre vraiment compte, on est sorti de l’outback et on est déjà dans les montagnes à l’ouest de Cairns. On appelle cette région les Athertons Tablelands. Le retour à la pseudo civilisation nous permet de faire vérifier la météo et de nous rendre compte que ça s’annonce mal pour les jours qui viennent. On décide donc de changer nos plans et plutôt que d’aller à Mission Beach, on décide de faire la région de Cairns et le Daintree National Park avant de redescendre au sud de Cairns dans une semaine (oui ce n’est pas très logique mais tant pis !). Ce soir on décide donc de faire escale à Kairi, situé à 10km de Atherton, la grosse ville du coin.
Durant la journée du lendemain on explore donc la région des Athertons Tablelands. Il s’agit en fait d’un immense plateau situé à 700m d’altitude qui entoure la baie de Cairns. Cette région montagneuse, très fertile, sert aujourd’hui à la culture de la canne à sucre, du café et de céréales. On démarre notre journée par le lac Tinaroo. Il s’agit en fait d’une retenue d’eau. Le lac sert surtout aux activités nautiques et ne présente pas vraiment d’intérêt. On met donc le cap sur Yungaburra.
Le village est charmant et mérite un détour mais on est surtout venu ici dans l’espoir de voir des Platypus. Des quoi ?! En français, des Ornithorynques. Oui vous savez, cet espèce d’animal plat, avec un bec de canard, un corp de taupe et des pattes palmées. Enfin, il paraît que l’on peut en voir dans la rivière. Chanceux comme on est, il nous faut moins de 2 min pour en voir un et c’est vraiment bizarre…
On continue a longer la rivière et quelques centaines de mètres plus loin, Sophie repère un Kangooro Tree. En gros, un kangourou qui vit dans les arbres. Plus petit qu’un kangourou classique, il ressemble plutôt à un rat ou un possum.
On poursuit notre journée en faisant le tour du Lac Eacham. Il s’agit d’un lac situé dans l’ancien cratère d’un volcan. Et oui, il y a très longtemps, il y avait des volcans dans le coin. On croise des tortues, des énormes fig tree mais pas le crocodile qui vit dans le lac. Il est timide il paraît !
On termine la journée par le Curtain Fig Tree, un des plus grands arbres du Queensland. C’est un « figuier étrangleur » qui a germé sur un arbre hôte avant d’envoyer ses racines vers le sol. Evidemment il a fini par tuer l’arbre hôte…
Après avoir passé la nuit au même endroit que la veille, on met le cap sur Kuranda, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Cairns. La « city in the rainforest » est vraiment situé en pleine forêt tropicale. Bon, la ville est plus un marché géant qu’autre chose. Les touristes viennent de Cairns à la journée et à 16h30, tous les magasins ont baissé le rideau ! Non loin de la ville, on trouve les Barron Falls. On y allait s’en s’attendre à grand chose mais au final, les chutes sont impressionnantes et la ballade sur des passerelles au milieu de la rainforest plutôt pas mal.
Encore une fois, ce soir on dormira sur une aire de repos.
La suite au prochain épisode.
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Maria Borges l’éclat du luxe
Du haut de ses 24 ans, la top-modèle angolaise fascine la planète Mode. Éblouissante de naturel, elle sublime la haute couture et la haute joaillerie de l’hiver 2017-2018. Entre audaces graphiques et pierres précieuses, rencontre avec une héroïne des temps modernes.
« Elle arrive dans dix minutes », prévient son agent avec l’autorité d’un hallebardier du doge de Venise. L’annonce se propage de bureau en bureau. L’atmosphère devient fébrile. On l’attend. Elle est là, encore maquillée après son défilé pour la styliste Ulyana Sergeenko. Lèvres rouges, voile taupe sur les paupières, nuage de poudre. Pas besoin de faux cils. Ni d’extensions. Ni besoin de rien du tout, d’ailleurs, pour animer ce petit visage finement ciselé, encadré par une coupe afro courte, devenue sa signature. Son entrée dans l’agence IMG, avec laquelle elle est sous contrat dans le monde entier, est théâtrale. Allure souveraine, démarche princière, légèrement paresseuse, Maria Borges, égérie L’Oréal Paris depuis quelques mois, surfe sur la terre comme sur un nuage de latérite. Sa façon de déployer le cou vers le ciel pour réajuster la fermeture de son collier est à la fois impériale et animale. À son passage, chacun se lève pour l’embrasser et constater, une fois de plus, qu’il lui arrive à peine à la taille. Patiemment, elle se courbe en deux, tel un roseau gracile, pour atteindre, en surplomb, les joues des uns et des autres et leur claquer la bise. On l’interpelle. « Maria… Maria, darling. Comment était le show… ? Tu es époustouflante ! » Elle envoie des baisers à l’entour. On l’adore.
On l’aura compris, Maria Borges est une géante : un mètre quatre-vingt-trois, dont un mètre trente de jambes qui dépassent d’un micro-short en cuir, comme les branches du compas de Gulliver, nous renvoyant tous dans le monde des Lilliputiens. Des doigts interminables, une taille de guêpe, un petit nez retroussé, un sourire de fillette sur un corps qui a grandi trop vite. Une beauté atypique qui bouscule le train-train des normes de la mode. Maria n’est pas la petite sœur de Kate Moss ou d’Angelina Jolie. Elle appartient à une autre galaxie.
Cette créature divine est née en 1992 en Angola, pendant la guerre civile qui a ravagé le pays jusqu’en 2005. « Je n’ai pas de souvenirs de ce conflit meurtrier. J’allais à l’école dans une institution religieuse tenue par des sœurs portugaises. Je portais un uniforme - jupe plissée bleu marine, chemisier blanc, socquettes blanches - et déjà ma micro-coupe afro. J’étais heureuse. On allait à la cure, après l’école, confectionner des paquets avec de la nourriture, pour les donner aux plus pauvres. J’étais bien dans cet environnement. » Puis survient le drame. À 11 ans, sa mère meurt et son père disparaît vers d’autres horizons. La grand-mère et un oncle élèvent alors Maria et sa sœur aînée. À l’âge de 16 ans, cette dernière arrête ses études et trouve un travail dans une pharmacie pour prendre le relais. « Si je devais expliquer l’énergie que j’ai déployée pour devenir top-modèle, c’est sans doute dans l’attitude de ma sœur que je trouverais la réponse. À partir du moment où elle a sacrifié son avenir pour m’élever, je n’ai pas cessé d’imaginer comment j’allais m’en sortir. Comment payer ma dette envers elle. »
L’idée du mannequinat lui vient en regardant les magazines de mode. « Je voyais ces filles en une des journaux. Je lisais qu’elles gagnaient beaucoup d’argent. Je me suis dit que j’étais grande, élancée, plutôt jolie, et que je pouvais tenter ma chance. » Maria s’inscrit dans une agence locale. « Je me souviens qu’au début tout le monde était sceptique. Finalement, on m’a envoyée faire des premiers défilés à Lisbonne. J’ai été appréciée, on m’a assuré que je pouvais viser Paris ou New York. J’ai donc signé avec l’agence Women, qui m’a fait partir à Big Apple. Là, j’ai travaillé comme une damnée. » En 2015, la déesse angolaise est la première mannequin noire à défiler pour Victoria’s Secret (la mythique marque de lingerie américaine) avec ses cheveux laissés au naturel. En 2017, elle a atteint le cénacle fermé des filles qui comptent : la voilà égérie L’Oréal Paris. « C’était une vraie victoire, personnelle mais aussi pour les femmes qui, comme moi, partent de rien. Je leur montre ainsi que tout est possible à force de volonté. » Cette année, Maria a un autre projet : créer sa fondation pour aider les femmes du monde entier à prendre confiance en elles. « L’idée est simple : je veux qu’elles apprennent à s’occuper d’elles, de leur hygiène et de leur beauté. Une femme qui se sent belle et qui croit en elle peut conquérir le monde. Je veux rendre ce qu’on m’a donné. »
Isabelle Girard, Madame Figaro, 4 août 2017.
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Le pot de terre, le pot de fer et, au milieu, les barbouzes. Le futur député François Ruffin et son journal Fakir ont fait l’objet, pendant au moins une année, d’un espionnage méthodique à la demande de la multinationale LVMH, selon plusieurs rapports inédits obtenus par Mediapart, dont certains évoquent des informations relevant de la vie privée.
Cette surveillance a valu au patron de LVMH, le milliardaire Bernard Arnault, d’être entendu le 17 janvier dernier par la police dans le cadre d’une enquête visant l’ancien maître-espion Bernard Squarcini, qui travaille notamment pour le géant du luxe. « Je n’ai aucune information à ce sujet », s’est contenté de répondre la première fortune française, selon le procès-verbal de son audition comme simple témoin.
À l’époque des faits, François Ruffin n’était pas le député de La France insoumise (LFI) qu’il est devenu mais un journaliste et documentariste engagé, en plein tournage de Merci Patron !, un film saignant sur le leader mondial du luxe qui a obtenu en 2017 le César du meilleur documentaire.
Le film raconte le combat de Ruffin en faveur d’une famille du Nord, les Klur, qui ont été licenciés d’une entreprise sous-traitante de LVMH après une brutale délocalisation en Pologne. Il n’en fallait manifestement pas plus pour mettre la multinationale sur les dents.
D’après les témoignages et documents recueillis par Mediapart, LVMH a sous-traité à un cabinet privé d’intelligence économique dirigé par un ancien policier l’opération de surveillance de François Ruffin et de plusieurs membres du journal qu’il dirigeait alors, sur une période allant au moins de mars 2015 à février 2016. À la tête de ce cabinet, baptisé I2F, se trouve un certain Hervé Seveno, un ancien de la Division nationale antiterroriste (DNAT) et de la Brigade financière dans les années 1980 et 1990.
Dans une note de synthèse à en-tête d’I2F établie en mars 2015, on peut par exemple lire : « Le suivi de Fakir depuis ce début d’année, à travers plusieurs réunions internes ou publiques, amène à penser que François Ruffin a désormais une liberté totale dans ses opérations. En effet, E., coordinateur de Fakir, a finalement démissionné à la suite de désaccords avec François Ruffin. C’est désormais J., la compagne de François Ruffin, qui coordonne les actions de Fakir » – Mediapart a décidé de ne pas publier les identités complètes de E. et J. qui figurent bien dans les rapports.
Sollicité pour réagir, notamment sur les éléments de vie privée figurant dans cette note, François Ruffin confie : « Ah ouais, quand même ! À l’époque, cette relation sentimentale n’était pas officielle. Tous les membres de Fakir n’étaient pas forcément au courant… »
Le même rapport de mars 2015 s’intéresse également aux supposées ramifications de Fakir avec d’autres groupes contestataires, comme Les Désobéissants, mais aussi avec les zadistes de Sivens ou des mouvements de défense des animaux, voire de black blocs. « Cette montée en gamme de la communication des Désobéissants présente un facteur de risque à ne pas négliger à l’occasion des prochains événements de LVMH », conclut le cabinet privé.
Une autre note, datée du 15 avril 2015, montre que les barbouzes au service de LVMH ont pris la peine de relever la plaque d’immatriculation d’un véhicule appartenant à Fakir ; à quelles fins précises ? Le document cite également le contenu d’un mail qui a circulé au sein de l’équipe concernant l’organisation d’une éventuelle opération du journal pendant une assemblée générale de LVMH.
Le cabinet privé termine sa note par ces quelques mots : « Nous restons en alerte. »
Interrogé par Mediapart, Hervé Seveno, le patron d’I2F, confirme avoir travaillé sur Ruffin et Fakir. « Je ne peux pas mentionner le nom de mon commanditaire parce que je suis tenu par des clauses de confidentialité. Mais il est exact qu'on nous avait demandé une cartographie de Fakir, c'est ma spécialité. Il faut comprendre qu'il existe parfois des groupes activistes qui, sous couvert d'altermondialisme, mènent des opérations offensives. Certains veulent du coup savoir qui ils sont, comment ils sont financés, ce qu'ils prévoient », explique Hervé Seveno.
Le patron d'I2F, à qui nous avons soumis les documents en notre possession, précise : « Toutes les informations que nous rapportons sont ensuite la propriété du client, à condition que nous n'utilisions aucune méthode illégale, évidemment. » « Il faut savoir qu'il y avait à l'époque de fortes dissensions au sein de Fakir et il n'était pas difficile d'avoir des sources humaines. Mais ce n'est ni moi ni mes collaborateurs qui traitions ces sources, cela passait par un indépendant que nous avions fait travailler. Il n'y a eu aucune démarche illégale de notre part ni d'interception de mails. Si on cite un mail dans un rapport, c'est que nous en avions entendu parler, mais il n'y a eu aucun hacking. Je ne sais pas faire », ajoute Hervé Seveno.
« C’est moi la taupe ! »
L’opération Fakir a mobilisé plusieurs personnes pendant de longs mois. L’une d’entre elles, l’enquêteur privé Jean-Charles Brisard, souvent sollicité par les chaînes de télévision pour ses expertises sur le terrorisme, a lui aussi confirmé à Mediapart avoir travaillé en 2015 sur Fakir (réalisation de trombinoscope des membres de l'équipe ou calendrier d'événements à venir), mais il dément avoir personnellement effectué la moindre démarche sur la vie privée de François Ruffin et ses collègues.
« J’ai fait de la veille, c’est vrai, sur ses publications, ses activités et les événements qu’il organisait. Mais je ne me suis jamais intéressé à la vie privée de quiconque. Il faut savoir qu’à l’époque, beaucoup de groupes, pas que LVMH, s’intéressaient à la propagande de Fakir. J’ai donc fait des notes que je faisais passer », assure Brisard, qui ne confirme ni n’infirme avoir directement travaillé pour le compte de la société I2F de Hervé Seveno. « Peut-être », dit-il simplement.
Selon des éléments comptables, I2F a facturé près de 160 000 euros ses prestations de « suivi » de Fakir. « J’aurais pu faire plusieurs Merci Patron ! avec un budget pareil ! » se marre François Ruffin. Hervé Seveno nuance ce chiffre : « Je pense que c'était moins. »
D’après la police, toute l’opération de surveillance de François Ruffin et de Fakir a été directement supervisée par Bernard Squarcini, patron des services secrets intérieurs sous Nicolas Sarkozy, désormais reconverti dans le privé, notamment au service de LVMH où il dispose d’un bureau et même d’une adresse électronique. Sollicité par Mediapart, Bernard Squarcini n’a souhaité faire aucun commentaire.
Celui qui est parfois surnommé « Le Squale » est aujourd’hui multi-mis en examen par les juges d’instruction Serge Tournaire et Aude Buresi pour avoir servi des intérêts privés du temps où il était à la tête de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, aujourd’hui Direction générale de la sécurité intérieure, DGSI) puis, une fois dans le privé à partir de 2012, pour avoir profité de ses anciennes entrées dans l’appareil d’État afin de faire de juteuses affaires.
Bernard Squarcini est notamment mis en examen pour « abus de confiance » pour avoir mobilisé les moyens de l’État fin 2008, hors de tout cadre judiciaire, dans une affaire privée au profit de… Bernard Arnault (voir notre enquête). Il est également accusé de « compromission du secret de la défense nationale » pour avoir conservé par-devers lui plusieurs centaines de documents classifiés, découverts par la police lors d’une perquisition à son domicile ainsi que dans un coffre de banque, à la BNP Paribas.
C’est dans le cadre de l’affaire Squarcini qu’en début d’année, Bernard Arnault a été entendu par la police au sujet de la surveillance de Fakir, mais également sur d’autres dérives impliquant LVMH. Le milliardaire a dit n’être au courant de rien et s'est déchargé sur des cadres du groupe.
Bernard Squarcini est une bonne connaissance de Hervé Seveno, le patron du cabinet auteur des rapports sur Ruffin que révèle aujourd’hui Mediapart – et qui n’apparaissent pas à ce jour dans la procédure judiciaire visant « Le Squale ». Les deux hommes cultivent une autre amitié commune : l’intermédiaire Alexandre Djouhri, mis en cause dans l’affaire des financements libyens de Sarkozy. Dans une attestation fournie à la justice britannique – Djouhri est actuellement menacé à Londres d’une extradition dans l’affaire libyenne –, Seveno se présente lui-même comme un « ami très proche » de l’intermédiaire.
D'après nos informations, un autre cabinet qu'I2F a travaillé sur Fakir avant 2015. Un ancien conseiller en sécurité de LVMH, l’ex-commissaire principal des Renseignements généraux Jean-François Digeon, avait reconnu devant les enquêteurs que Bernard Squarcini avait fait espionner Fakir en 2014. « Il m’a dit que c’était un informateur en poste au sein de Fakir, une taupe quoi, qui travaillait pour une société d’intelligence économique qui avait fait les poubelles de Fakir ou piqué des documents », avait indiqué en septembre 2016 Jean-François Digeon à la police, comme l’avait rapporté L’Obs. « Ça, ce n'était pas nous… », indique aujourd'hui Hervé Seveno, d'I2F, à Mediapart.
Sollicités, ni Jean-François Digeon ni son avocat n’ont retourné nos appels.
En octobre 2016, entendu par les juges Tournaire et Buresi, Jean-François Digeon a toutefois raconté sur procès-verbal une anecdote burlesque remontant à avril 2014, au moment d’une assemblée générale de LVMH que la bande de Ruffin voulait perturber. « Il y a eu beaucoup de remue-ménage par les gens de Fakir qui ont essayé de s’y introduire. […] J’ai intercepté un des chahuteurs et c’est comme ça que j’ai chopé la taupe. Il m’a dit que c’était lui la taupe. Il m’a dit : “Laissez-moi, laissez-moi, demandez, c’est moi la taupe !” ». L’ex de LVMH a ajouté : « J’ai demandé confirmation et on m’a dit que c’était vrai. »
François Ruffin et plusieurs membres de Fakir se souviennent très bien de la taupe, qui se faisait appeler Marc Foll – de toute évidence une fausse identité. Il était surnommé en interne « le Libanais ». « Le mec était tellement bizarre qu’on s’est vite dit qu’on avait été infiltré. Alors on s’est amusé à l’intoxiquer et notamment à faire croire qu’on était beaucoup plus importants que ce que nous étions vraiment », confie Ruffin, qui pensait que cela n’était pas allé plus loin. Mediapart n’est pas parvenu à identifier « Marc Foll ».
Informé du contenu précis des rapports d’I2F, le député insoumis dit aujourd’hui ne pas exclure de se constituer partie civile auprès de la justice dans l’affaire Squarcini. « Il faut que je voie avec mes avocats », assure-t-il.
François Ruffin dit par ailleurs s’inquiéter des porosités qui pourraient exister entre certaines officines au service de LVMH et la police. Pour appuyer ses soupçons, le député raconte qu’à l’occasion d’une intervention que Fakir avait envisagé de faire devant un magasin Dior (propriété de LVMH), il s’était retrouvé face à une escouade de policiers en tenue, dont certains avaient en main un trombinoscope précis des membres de Fakir. « D’où ça venait ? », se demande le parlementaire.
Contacté, le groupe LVMH n’a pas donné suite.
Si vous avez des informations à nous communiquer, vous pouvez nous contacter à l’adresse [email protected]. Si vous souhaitez adresser des documents en passant par une plateforme hautement sécurisée, vous pouvez vous connecter au site frenchleaks.fr.
Fabrice Arfi Source: Mediapart
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