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Rappels sur l’histoire du style Wu Hao
Nous avons donné peu de news depuis l’an dernier, donc voici un nouvel article sur l’histoire, à la fois pour se la rappeler mais aussi pour apporter de nouveaux éléments qui viendront enrichir les précédents.
Le fondateur est donc Wu Yuxiang (1812-1880) de la ville de Yongnian, dans la province du Hebei. Celui-ci était issu d’un famille riche, qui souhaitait le voir fréquenter de prestigieuses écoles. Ses études universitaires étaient axées sur la politique, les sciences sociales et l’art de l’écriture.
Wu Yuxiang avait 2 frères, Wu Cheng Qing (1800-1884) et Wu Ru Qing, qui étaient des membres officiels du gouvernement Qing; tous les 3 étaient des passionnés d’arts martiaux. Ils commencèrent par étudier la boxe Shaolin avec leur père, et par la suite étant devenus plutôt doués ils rencontrèrent Yang Luchan, qui devint leur premier professeur de taijiquan.
Wu Yuxiang était tellement passionné par le taijiquan, qu'il a renoncé à suivre une carrière officielle, comme ses frères, pour se consacrer totalement à la pratique et à la recherche.
Le second professeur de Yuxiang fut Chen Qing Ping, de la lignée de la famille Chen, qui vivait à Zhaobao. Il était connu pour sa puissance dynamique interne et ses petits mouvements.
Son style, une “nouvelle forme” de la famille Chen, était compact, doux et influencé par un maître de l’interne qui se nommait Zhang Yan. Ce style était appelé “Petite Charpente” par opposition à la “Grande Charpente”, caractérisée par des mouvements plus amples et des positions basses. Wu Yuxiang a aidé Chen financièrement, en échange de quoi il devint son élève.
Plus tard, Wu a mis la main sur le document perdu, “Taijiquan lun” (traité du taijiquan), écrit à la main par Wang Zongyue (certains historiens du taijiquan croient que Wu Yuxiang et Wang Zongyue sont la même personne). Ce travail de haute importance n’avait pas été officiellement publié auparavant.
Wu Yuxiang a également contribué à des écrit fondamentaux, qui sont depuis passés à la postérité. Par contre, il n’a pas officiellement enseigné le taiiquan, car faisant partie d’une famille riche il n’avait pas besoin de travailler. Il a pu consacré son temps à la pratique et à la recherche.
La Forme (enchaînement) finale créée contenait 53 mouvements. Son meilleur élève et successeur fut Li Yiyu (1832-1892), également de Yongnian. Celui-ci est l’auteur de ce qui constitue les principes et théories du style Wu/ Li (de leurs 2 noms), connus depuis comme étant les Classiques du Taiji.
Le meilleur élève de Li fut Hao Wei Zhen (1849-1920), connu pour avoir été le professeur de Sun Lutang, fondateur du style Sun. C’est à cette époque que le style est rentré dans la famille Hao.
Weizhen était grand, puissant et très honnête et apprit pendant 10 ans tout ce qu’il put sur le style, jusqu’à la fin de sa vie et atteint un niveau exceptionnel. Il transmit ses connaissances à son successeur, son fils Hao Yueru (1877-1953), qui devint très célèbre.
Hao Yueru développa ce qu’il apprit et conçut la Forme en 96 mouvements, connue comme la Forme Traditionnelle, que l’on pratique depuis et qui est devenue l'enchaînement officiel de la famille Hao.
Il mit l’accent sur le fait que le taijiquan est une forme d’art où la structure interne, l’énergie et un état d’esprit alerte sont des composantes essentielles. Ces 3 composantes sont régulées par une haute conscience mentale aiguisée.
Hao n’a pas uniquement développé les 96 mouvements, étant contemporain de Yang Chengfu (fondateur de la Forme Yang en 108 mouvements) il a fait partie de ces professeurs qui ont amené le tempo lent de l’exécution de l’enchaînement, afin de rendre l’apprentissage accessible à tous les publics. Son importante contribution au style a également été d’introduire les 4 phases qui constituent la base des mouvements du style: Préparation “Qi” (mettre en mouvement le Qi), Continuation “Cheng” (coordonner et différencier le Qi en Yin et Yang), Ouverture “Kai” (laisser sortir l’énergie/ force) et Fermeture “He” (rassembler le Qi dans le corps). Yueru transmit tout son savoir à son fils Hao Shaoru (1908-1983), qui commença enfant et devint son successeur.
Hao Shaoru favorisa la croissance du style Wu Hao plus que quiconque dans la période moderne, allant vivre à Shanghai et enseignant dans toute la Chine. Il eut de nombreux élèves et adopta dans la tradition martiale son plus proche élève Wang Muyin (né en 1958) qui vivait avec lui, n’ayant pas de fils à qui transmettre son héritage. Il lui donna ainsi son nom, nommant Wang "Hao Yinru", sur la base de son propre nom, et en fit son successeur. Hao Yinru a apprit avec son professeur et fut aussi son assistant, pendant les 5 dernières années de sa vie. Il put ainsi bénéficier de ses derniers enseignements.
Hao Shaoru a toujours insisté sur le fait que le taijiquan est un style interne où l’on utilise le “contrôle conscient” pour diriger le Qi. Lorsque le pratiquant atteint un niveau avancé, il doit être capable de contrôler le Qi sans effort à partir du dantian inférieur (la taille) en le dirigeant à travers le corps, de la poitrine vers les bras, les mains et les doigts, du dantian vers les jambes, les pieds et les orteils. Toutes les parties du corps sont ainsi impliquées et agissent conformément à l’intention Yi et le degré de contrôle que possède le pratiquant. Le Qi est généré à travers le corps et irradie vers l’extérieur de manière sphérique. Shaoru a aussi utilisé l’analogie d’un grand ballon qui se gonfle, à la surface élastique, qui absorbe la force adverse et la renvoie, comparant le corps du pratiquant à cette sphère. Le taijiquan étant la manifestation physique des principes Yin et Yang, le Yin représente ce qui est caché à l’intérieur du corps à l’adversaire (l’air à l’intérieur du ballon). Le Yang représente la manifestation externe corporelle de ce yin. Tous les mouvements inutiles deviennent donc superflus, on se concentre sur l’essentiel, et vu de l’extérieur la Forme a l’air très simple.
Le timing constitue également un principe d’une très haute importance et le style Wu Hao insiste sur la nécessité d’attendre l’attaque adverse avec un esprit calme et disponible, afin d’être capable de neutraliser l’agresseur. Cette tactique est subtile, très efficace mais difficile à maîtriser car elle utilise la pleine conscience du pratiquant. l’esprit est détendu et concentré sur le présent (ici et maintenant) de la situation de combat. Le style Wu Hao a affiné à l’extrême le principe de suivre l’adversaire et de connaître simultanément son prochain mouvement, sans lui révéler ses propres intentions. Lorsque l’attaque arrive, elle est détournée et la force entrante est absorbée en Yin et “stockée” dans le corps en utilisant des petits mouvements circulaires qui sont contrôlés par la poitrine (c’est ce qu’on appelle la “force empruntante”). Si cela est nécessaire, on ajoute sa propre force à la force adverse et on la renvoie à l’adversaire, c’est la puissance externe Yang. Le Yin et donc défensif et cède, le Yang est offensif et attaquant, suivant leur nature. Le taijiquan est donc l’application concrète des principes Yin/ Yang, théorie “philosophique” qui a profondément pénétré la pensée chinoise.
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Hao Yinru dans le Hunan
Fin octobre 2015, Hao Yinru s’est rendu dans la province du Hunan pour une démonstration publique. Ce n’est pas dans ses habitudes et, pour la petite histoire, on lui a prêté la tenue blanche “de taijiquan”. D’habitude, la pratique se fait avec les vêtements de ville.
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Le style ou le clan ?, par Mathieu Ayrault
Dans la pratique des arts martiaux, il est souvent fait référence au « style ». Ainsi dans le cas du taijiquan, on spécifie les styles Hao, Chen, Yang, Sun, Wu, etc. De notre point de vue occidental, il est évident que le terme de « style » ou « forme » ne pose aucun problème et par conséquent ne fait pas non plus l’objet de recherches plus approfondies. Lorsque les Chinois s’expriment quant à leur pratique, ils parlent de « Yang shi », « Hao shi », ce qui peut se traduire par « style Yang », « style Hao ». Mais évoquent-ils un style ou autre chose ?
Comme on le sait, le mandarin est la langue que les Chinois utilisent pour communiquer en général entre eux. Attardons-nous un peu sur les deux caractères homophones que sont 式 ( shi ; le style, la forme, l’apparence d’une chose ) et 氏 (shi ; le clan, la famille, la lignée de même sang ). Les Chinois emploient ces deux caractères afin de définir leur pratique. Ils pourront ainsi dire 郝氏太极拳 (taijiquan du clan Hao) aussi bien que 郝式太极拳 (taijiquan de style Hao). Les deux expressions se prononcent « Hao shi taijiquan », et la prononciation est exactement la même en mandarin, le « shi » se prononçant avec le quatrième ton.
Comment devrions-nous alors traduire en français cette légère nuance style-clan ? En Occident, la convention a été établie depuis longtemps : le terme de « style » ou « forme » nous est tellement familier qu’il serait malvenu de le changer. Cependant les puristes s’attachant aux origines des évènements et des courants ne peuvent pas se satisfaire aveuglément des dogmes. Il faut donc savoir que le caractère 氏 (shi ; clan, famille) a été utilisé bien avant le caractère 式 (shi ; style, forme) qui apparaît plus fréquemment au début du 20ème siècle, probablement à cause de la popularisation des arts martiaux en Chine. En effet, le caractère 氏 (shi) fait référence à une famille, un clan dirigé par un patriarche, instaurant la multitude de règles et lois qu’on peut imaginer dans le but de protéger les siens et garder les secrets entre ses murs, mode de vie très traditionnel avant l’ouverture forcée de la Chine par les Occidentaux au milieu du 19ème siècle.
De nos jours, avec la modernité, les pratiquants ne s’attardent généralement pas à ce genre de détail linguistique et emploie sans état de conscience 氏 (shi ; clan) ou 式 (shi ; style). Le caractère 氏 conviendrait cependant davantage aux pratiquants s’attachant à la lignée et le caractère 式 à ceux mettant en avant les spécificités techniques d’un style.
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Jung Hung-Hwan, un élève de Hao Yinru, enseigne le style Wu Hao sur Aix-en-Provence
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Entretien avec Eric Caulier
Eric Caulier Octobre 2015
Bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis né en 1959, je réside en Belgique. J’ai le bonheur de faire des activités épanouissantes et complémentaires : pratique et enseignement du taijiquan, recherches universitaires, conseil en entreprises.
Quel est votre parcours dans le monde du taijiquan, des arts martiaux, du qigong, des pratiques de bien-être et de santé, de la méditation, etc ?
Je suis docteur en anthropologie (Université de Nice Sopia Antipolis). Mes recherches portent sur les techniques de conscience du corps. J’ai été initié aux cinq styles majeurs de taijiquan (6ème duan) ainsi qu’aux principaux arts internes (diplômé de l’Université d’Education Physique de Pékin) lors de mes nombreux séjours d’étude en Chine. J’ai été un élève proche des Maîtres Men Hui Feng (styles Sun, Wuhao et Xinyiquan) et Kan Gui Xiang (style Chen). J’enseigne les arts internes depuis une trentaine d’années. J’anime des master classes (formation d’enseignants) depuis plus de vingt ans. Depuis le début des années 2000, j’interviens en entreprises en utilisant les « principes actifs » du taijiquan pour la gestion du stress, le management de soi et l’ergonomie.
Comment êtes-vous entré en contact avec le taijiquan de style Wu Hao ?
J’ai étudié le style Sun au début des années 1990. Rapidement, j’ai eu envie d’approfondir ce style qui convenait bien à ma sensibilité et à ma morphologie. J’ai ressenti le besoin de « refaire » le parcours de Sun Lutang : Xinyiquan, Baguazhang et taijiquan Wuhao. Men Hui Feng a été à l’origine de la création de la forme des 46 postures, j’ai pu assister à toutes les étapes de son élaboration en 1997.
Que vous apporte cette pratique au quotidien ?
Ce qui m’apporte au quotidien et que je partage dans mes cours et master classes, c’est la pratique conjointe des cinq styles majeurs de taijiquan. Les variations dans les espaces, rythmes, rapports tonus/détente, intentions, positionnements permet la découverte et l’éveil de nos diverses potentialités. Cela permet à chacun de trouver le/les styles qui lui convien(nen)t le mieux.
Selon vous, qu’est-ce qui est le plus difficile dans la pratique de ce style ?
Le style Wuhao - comme son dérivé le Style Sun - caractérisé par des gestes compacts réclame une très grande précision. Cette exigence développe une perception fine et une conscience aiguisée. Le plus difficile est de conserver un espace intérieur élargi alors que les mouvements extérieurs sont de faible amplitude. Je pense qu’il est préférable d’avoir une expérience préalable dans un style avec des mouvements plus larges.
Un conseil à donner aux sœurs et frères de pratique ?
L’extrême richesse et la grande faiblesse du taijiquan sont ses enchaînements longs et complexes. Cherchez ou créez une méthodologie qui mette en évidence et travaille les principes actifs du taijiquan, les qualités nécessaires à sa pratique, les unités fondamentales pour entrer progressivement et aisément dans la maîtrise de la complexité. Ce sujet m’occupe depuis quelques décennies.
Des souhaits ou envies pour le futur ?
Multiplier les initiatives reliantes telle que celle de taijiquanwuhao.tumblr.com. Contribuer à l’évolution du taijiquan afin qu’il reste une tradition vivante : la famille Chen nous a légué les formes originelles du taijquan, la famille Yang - en les simplifiant - a permis la popularisation, la famille Wu a fourni l’essentiel du corpus théorique ; aujourd’hui, l’Occident, en proposant une approche scientifique fondée sur les nouveaux paradigmes, transforme cette tradition séculaire en art de vivre contemporain.
Un site, un blog, ou des pages internet pour mieux vous connaître ?
http://www.taijiquan.be/ http://ericcaulier.strikingly.com/ https://www.linkedin.com/pub/eric-caulier/47/16/750
#Eric Caulier#Belgique#Taijiquan Wu#Taijiquan Hao#Taijiquan Wuhao#ENSEIGNANTS & PRATIQUANTS#TEACHERS & PRACTITIONERS#老师 & 学员
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Taijiquan Wu Hao, partie 1 du taolu en 96 postures, postures 1 à 12
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Entretien avec Jean-Jacques Sagot
Jean-Jacques Sagot octobre 2015
Bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Jean-Jacques Sagot, prof agrégé d’EPS en retraite. Bientôt 65 ans.
Quel est votre parcours dans le monde du taijiquan, des arts martiaux, du qigong, des pratiques de bien-être et de santé, de la méditation, etc ? Enseignant le taichi depuis plus de 25 ans (dont 20 ans dans le cadre scolaire), ex-président de la formation fédérale et du collège technique de la FAEMC (à l’époque FFTCCT), fondateur de l’option taichi au baccalauréat… Fondateur de l’association La Grande Ourse Débuts dans les arts externes (judo, boxe anglaise dans les années 70) Taichi depuis 1986 : Styles Yang (Cheng Man ching, Fu Zhong Wen, Gu Meisheng, Zhao Minde…), Style Sun (Sun Jian Yun, Liang Xiao Wan, Chen Guofu), Style Wu Hao (Chen Guofu). Mes responsabilités fédérales m’ont amené à côtoyer et connaître l’intégralité des styles de taichi pratiqués en France, ainsi que nombre de filières de qigong.
Comment êtes-vous entré en contact avec le taijiquan de style Wu Hao ? Avec Chen Guofu, élève de Hao Shaoru, après avoir étudié le style Sun, depuis 2005.
Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce style ? C’est, pour moi, le plus profond.
Que vous apporte cette pratique au quotidien ? Impossible de l’évoquer comme ça.
Selon vous, qu’est-ce qui est le plus difficile dans la pratique de ce style ? Le dépouillement
Un conseil à donner aux sœurs et frères de pratique ? Étudier obligatoirement les autres styles. Je me demande même s’il n’est pas préférable de commencer le taichi par un autre style. Pratiquer les tuishou les plus divers.
Des souhaits ou envies pour le futur ? Sauvegarder ce trésor.
Un site, un blog, ou des pages internet pour mieux vous connaître ? www.lagrandeourse.org
#Jean-Jacques Sagot#Taijiquan Wu#Taijiquan Hao#Taijiquan Wuhao#Chen Guofu#entretien#ENSEIGNANTS & PRATIQUANTS#TEACHERS & PRACTITIONERS#老师 & 学员
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Hao Yinru, Shanghai, september 2015
Wu Hao style Taijiquan 96 Form
From posture 1 Yu Bei Shi (preparation posture) to posture 49 Ru Feng Si Bi (sealing shut)
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Entretien avec Cyril Nolgrove
Li Quan et Cyril Nolgrove octobre 2015
Bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Cyril Nolgrove, j’ai 43 ans et je vis à Aix-en-Provence. J'ai découvert les arts chinois (kungfu, taiji et qigong) à l’âge de 15 ans et c'est devenu ma passion. Je suis webmaster pour une municipalité et propriétaire d'un Wuguan à Aix-en-Provence où sont enseignés les arts chinois.
Quel est votre parcours dans le monde du taijiquan, des arts martiaux, du qigong, des pratiques de bien-être et de santé, de la méditation, etc ?
J'ai commencé les Arts Chinois à 15 ans avec Me Jung Yung-Hwan à Aix-en-Provence, et suis resté sous son enseignement jusqu'à sa décision de se retirer. Parallèlement, j'ai commencé à enseigner le kungfu avec l'accord de mon maître. Son enseignement m’a spécialisé sur différentes écoles de Kungfu, telles que le Baji Quan, le Mizong Quan, le Xinyiliuhe Quan …. Ainsi que différents courants de qigong et écoles de Taiji Quan telles que le style Yang, Chen ou Wu Hao
Comment êtes-vous entré en contact avec le taijiquan de style Wu Hao ?
J'ai découvert le Taiji Quan style Wu Hao avec mon maître Jung Yung-Hwan. J'ai commencé par apprendre les 24 formes, les 42 formes, les 108 formes et l’épée du style Yang. Puis Maître Jung m'a enseigné les 24 formes du style Chen ainsi que la longue forme ancienne. Une fois ce cursus fini, il a décidé de m'enseigner le Taiji forme Wu Hao. J'ai pu perfectionner la compréhension de ce dernier quand mon maître a invité maître Wang Muyin (qui a pour nom de poing Hao Yinru) sur Aix-en-Provence pour un stage. Depuis cette époque, cette école de Taiji Quan est enseignée dans notre Wuguan.
(Photo : Cyril Nolgrove et Jung Hung-Hwan)
Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce style ?
Tout d'abord la simplicité de la forme. En comparaison des autres écoles que j'ai eu la chance d'apprendre, le style Wu Hao est plus facile à mémoriser et aussi moins long. Ce style apporte aussi plus rapidement de bonnes sensations en raison de ses positions hautes et naturelles. La pratique peut donc se faire plus longtemps d'affilée, ce qui est plus compliqué avec le style Chen qui nécessite des positions très basses. Les gestes sont particulièrement bien pensés pour travailler sur l’idée d’expansion (pousser) et de diminution (tirer). On peut même parler d’une économie de geste dans ce style où c’est précisément la réduction des mouvements qui permet la plus grande accumulation.
Que vous apporte cette pratique au quotidien ?
Je ne le pratique pas quotidiennement la forme Wu Hao mais il est vrai que chaque fois que je la fais cela m'apporte calme, détente et sensation de bien-être. On pourrait dire que mes batteries énergétiques sont bien rechargées !
Selon vous, qu’est-ce qui est le plus difficile dans la pratique de ce style ?
Paradoxalement pour moi la difficulté de ce style est son atout. Je m'explique : la rigueur des positions et l’étroitesse des mouvements, malgré la simplicité des mouvements et une posture naturelle, demande une très grande concentration et très bonne latéralisation si l'on veut arriver à développer de bonnes sensations et du Qi.
Un conseil à donner aux sœurs et frères de pratique ?
Ce style permet aux pratiquants d'obtenir très rapidement des sensations. Ils perçoivent de la chaleur dans les mains, les bras ou le dos au bout de quelques semaines. C’est une bonne motivation pour persévérer et ne pas s’arrêter à cela.
Des souhaits ou envies pour le futur ?
J'envisage d'inviter maître Wang Muyin (Hao Yinru) et mon maître pour un grand stage national de Taiji Quan à Aix-en-Provence afin de faire découvrir ce style aux pratiquants français.
Un site, un blog, ou des pages internet pour mieux vous connaître ?
Le Site de notre école : http://kungfufrance.com/
Le Facebook de notre école : https://www.facebook.com/ConservatoireDesArtsMartiauxChinois
Le Facebook d'info sur le Taiji Quan à Aix-en-Provence : https://www.facebook.com/Tai-chi-Aix-en-Provence-CAMC-319407021473666/
#Taijiquan Wu#Taijiquan Hao#Taijiquan Wuhao#Cyril Nolgrove#aix-en-provence#entretien#ENSEIGNANTS & PRATIQUANTS#TEACHERS & PRACTITIONERS#老师 & 学员#Jung Hung-Hwan
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Hao Shaoru 郝少如 (1908-1983), Shanghai.
第三十九式 右伏虎勢
Posture 39: SUBDUE THE TIGER – RIGHT
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Entretien de 2012 sous-titré en français et chinois avec Yohan Radomski, professeur de Qigong du département artistique de l'AF Shanghai. Il a étudié le Qigong en France au sein de l'école San Yi Quan, sous la direction de Georges Charles et de Thierry Borderie. 通过对上海法语培训中心艺术课堂的气功教师的访谈,来了解气功这一中国传统文化之精髓。Yohan Radomski曾在法国"三一拳"学校修习气功,该校由Georges Charles及Thierry Borderie主管
Dans cette vidéo, je dis que “ dans le taijiquan, on porte attention au mouvement, éventuellement à la respiration... En ce qui concerne l’esprit, on ne le trouve pas trop.”
Je voulais dire que c’est ce que je constatais chez la plupart des enseignants et pratiquants de taijiquan...
Ce n’est absolument pas le cas du taijiquan de style Wu Hao, qui accorde une grande attention à la concentration, aux visualisations et au rôle de l’Intention !
#Yohan Radomski#Taijiquan Wu#Taijiquan Hao#Taijiquan Wuhao#ENSEIGNANTS & PRATIQUANTS#TEACHERS & PRACTITIONERS#老师 & 学员
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Entretien avec Grégory Cros
Grégory Cros septembre 2015
Bonjour, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Grégory Cros, j'ai 40 ans et je vis à Marseille. Je suis conducteur de bus et j'ai 2 enfants. Je suis passionné d'arts martiaux chinois et de musique que je pratique depuis plus de 20 ans.
Quel est votre parcours dans le monde du taijiquan, des arts martiaux, du qigong, des pratiques de bien-être et de santé, de la méditation, etc ?
J'ai commencé par le karaté entre mes 12 et 14 ans. J'ai repris la pratique des arts martiaux à l'âge de 25 ans par le kungfu tout d'abord (chang quan et tang lang quan) avec Me Jung Yung-Hwan à Aix-en-Provence, puis par le yiquan avec Me Ming Shan à Paris durant quelques mois. J'ai ensuite commencé le qi gong en 2004 et le taijiquan style Wu Hao en 2005. J'ai continué par les styles Chen et Yang ainsi que divers qi gong ensuite, toujours avec Me Jung. Je suis élève de Me Guo Guizhi de Datong en dachengquan depuis 2010 et élève de Hao Yinru depuis 2015. Je suis aussi M. Wang Zonggao de Marseille en bagua/xingyiquan de temps en temps.
Comment êtes-vous entré en contact avec le taijiquan de style Wu Hao ?
J'ai commencé la pratique du taijiquan par le style Wu Hao en janvier 2005, en devenant élève de Me Jung Yung-Hwan, 8ème dan de la fédération de Taïwan et élève de Hao Yinru, 5ème successeur du style Wu Hao. J'ai fait la rencontre de Hao Yinru en septembre 2015 et suis désormais élève direct.
Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce style ?
Le fait que les mouvements soient facilement mémorisables en comparaison avec d'autres styles et qu'ils apportent de bonnes sensations. De plus, la pratique est vraiment particulière du fait des positions hautes, et très subtile : on peut pratiquer pendant longtemps en progressant constamment, renforcer sa santé et son bien-être en développant des capacités martiales car ce style est un véritable art martial interne au même titre que le xingyiquan ou le yiquan.
Que vous apporte cette pratique au quotidien ?
Plus de calme et de joie, j'ai plus d'énergie et je me sens détendu. La sensation de puissance et d'efficacité se développe également.
Selon vous, qu’est-ce qui est le plus difficile dans la pratique de ce style ?
Pour moi le plus difficile réside dans la rigueur des positions, car malgré l'apparente simplicité extérieure les mouvements et postures doivent être réalisés avec une très grande concentration et une détente « ferme », non molle si l'on veut développer la force interne.
Un conseil à donner aux sœurs et frères de pratique ?
Ne vous contentez pas d'apprendre uniquement la Forme, pratiquez avec concentration, présence et persévérance afin de toujours progresser et acquérir un haut niveau et une bonne circulation énergétique.
Des souhaits ou envies pour le futur ?
Continuer d'apprendre auprès de Hao Yinru, échanger avec mes frères et sœurs de pratique et faire tout mon possible pour que ce style se répande de plus en plus : cours, stages et faire venir Hao Yinru en France à nouveau, voire dans d'autres pays.
Un site, un blog, ou des pages internet pour mieux vous connaître ?
Vous pouvez consulter le blog sur le style Wu Hao ici :
http://taijiquanwuhao.tumblr.com
Vous pouvez également consulter le site que j'ai contribué à créer pour l'école de Me Jung: http://www.institutjung.com
Enfin, le lieu où je donne mes cours : http://www.bouddhismetibetmarseille.com/tai_chi_chuan.htm
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“太极拳不在样式而在气势,不在外而在内”
taijiquan bu zai yangshi er zai qishi, bu zai wai er zai nei.
- Citation de Hao Shaoru
Le taijiquan n'est pas dans le style mais dans la vigueur, pas à l'extérieur mais à l'intérieur
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“虚领顶劲 : gorge vide, sommet plein”
xu ling ding jing
- Citation de la famille Hao
Vider, ou libérer la gorge, pour permettre à la vigueur de monter jusqu’au sommet de la tête.
Laisser circuler le souffle, la salive, le Qi dans la gorge.
Tendresse dans la gorge, robustesse dans la nuque et sommet de la tête bien connecté au Ciel.
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Généalogie du taijiquan Wu Hao.
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Une histoire du taijiquan Wu Hao sur le site de Jung Yung-Hwan, élève de Hao Yinru.
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