#table basse ronde
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Tables Basses En Marbre - Élégance Et Sophistication | Sweetdeco.com
Découvrez notre collection de tables basses en marbre sur Sweetdeco.com. Du charme intemporel des tables rondes à l'éclat des designs brillants, trouvez la pièce parfaite pour rehausser votre salon avec sophistication.
#Table Ronde#Table Basse Brillante#Table Basse Ronde#Table En Acier Argenté#Table Rectangulaire En Marbre
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Contemporary Living Room
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With blue walls, no fireplace, and no television, this spacious, modern living room library photo also lacks a fireplace.
#parquet ancien#moulures#table basse ronde#tour bibliothèque#fauteuil bois plié#bibliothèque verticale#peinture bleue
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Midcentury Living Room Paris Living room library: mid-sized 1960s open concept room with medium tone wood floor, white walls, and a typical fireplace but no television
#fauteuil en bois et cuir#fauteuil en cuir le corbusier#wood mirror frame#brown leather armchairs#table basse ronde#cheminée à foyer ouvert#tapis kilim rectangulaire
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Library Paris Example of a mid-sized contemporary open concept family room library with white walls, a corner fireplace, a brick fireplace, and no television.
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Midcentury Living Room Paris Living room library: mid-sized 1960s open concept room with medium tone wood floor, white walls, and a typical fireplace but no television
#fauteuil en bois et cuir#fauteuil en cuir le corbusier#wood mirror frame#brown leather armchairs#table basse ronde#cheminée à foyer ouvert#tapis kilim rectangulaire
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Living Room Grenoble
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Mid-sized modern open concept living room library ceramic tile, a gray floor, and wallpaper white-walled living room library design with a stone fireplace and no television
#papier peint elitis#petite friture#agencement#velours#suspension design#decoration maison#table basse ronde
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Meuble machine laver au Maroc 2024
Meuble machine à laver design pour salle de lavage
Meuble machine laver Avec l’augmentation du nombre de ménages équipés d’une machine à laver, l’aménagement d’un espace dédié à la buanderie devient un enjeu majeur. Le choix d’un meuble machine à laver design permet de ranger efficacement l’appareil tout en apportant une touche décorative à la pièce. Que vous disposiez d’un grand espace ou d’un petit recoin, il existe des solutions sur-mesure pour optimiser l’organisation de votre laverie.
Principales idées à retenir
Le meuble machine à laver design permet de ranger efficacement l’appareil tout en apportant une touche décorative
Il existe des solutions sur-mesure pour optimiser l’organisation de votre buanderie
Le choix du meuble doit tenir compte de l’espace disponible et du style de la pièce
Les meubles design suivent les dernières tendances en matière de décoration
La fonctionnalité et l’ergonomie sont essentielles pour un usage optimal
Optimiser l’espace avec un meuble machine à laver design
Le choix des bonnes dimensions est essentiel pour un meuble machine à laver design. Il faut tenir compte de l’espace disponible, des mesures de la machine à laver et du style de la pièce. Un meuble adapté permettra de ranger l’appareil de manière harmonieuse et de maximiser l’espace.
Choisir les bonnes dimensions
Pour optimiser l’aménagement de votre buanderie, il est important de sélectionner un meuble d’angle, un meuble case ou un meuble dangle aux dimensions adaptées. Cela permettra d’accueillir votre machine à laver tout en offrant un espace de rangement supplémentaire pour vos produits d’entretien et autres accessoires, comme un meuble rangement jouet.Meuble machine laver
Harmoniser avec le décor existant
L’intégration du meuble machine à laver dans le décor existant est également importante pour une esthétique réussie. Choisissez un modèle qui s’accordera parfaitement avec le style de votre intérieur, que ce soit dans un esprit contemporain, industriel ou campagne chic.Meuble machine laver
Tendances en design de meubles machine à laver
Les meubles machine à laver design suivent les dernières tendances en matière de décoration. Que vous recherchiez des styles modernes et épurés ou des matériaux nobles et durables, le meuble machine à laver se décline dans une multitude de possibilités pour s’adapter à tous les intérieurs.Meuble machine laver
Styles modernes et épurés
Les lignes épurées et les finitions modernes sont au cœur des dernières tendances en matière de meubles machine à laver. Que ce soit dans un intérieur contemporain ou scandinave, ces meubles sauront s’harmoniser avec élégance grâce à leur design minimaliste et leurs matériaux tendance comme le meuble tv blanc, le meuble sous vasque ou le meuble tv industriel.Meuble machine laver
Matériaux nobles et durables
La qualité des matériaux utilisés est également un élément clé dans le choix d’un meuble machine à laver design. Le bois, le métal ou encore le meuble vinyle offrent une durabilité et une esthétique haut de gamme, faisant de ces meubles de véritables investissements dans le temps. Le meuble scandinave, avec ses accents naturels, saura également séduire les amateurs de décoration tendance et durable.Meuble machine laver
Fonctionnalité et ergonomie des meubles machine à laver
Au-delà de l’aspect esthétique, les meubles machine à laver design doivent répondre à des critères de fonctionnalité et d’ergonomie. L’agencement des rangements, la hauteur d’installation ou encore l’accès facilité à la machine sont autant d’éléments à prendre en compte pour un usage optimal.Meuble machine laver
Par exemple, un meuble buanderie équipé de tiroirs et de compartiments bien pensés permet de ranger efficacement le linge, les produits d’entretien et autres accessoires nécessaires. La hauteur du meuble doit également être adaptée pour faciliter l’accès à la machine à laver, évitant ainsi les efforts inutiles.Meuble machine laver
De plus, l’intégration d’un meuble case ou d’un meuble d’angle dans la pièce peut optimiser l’espace tout en offrant un stockage pratique. Enfin, un meuble rangement jouet peut être judicieusement ajouté pour organiser l’ensemble de la buanderie de manière fonctionnelle et esthétique.CaractéristiquesAvantagesAgencement des rangementsRangement efficace du linge, des produits et des accessoiresHauteur adaptéeFacilité d’accès à la machine à laverIntégration de meubles complémentairesOptimisation de l’espace et de l’organisation
Aménager une buanderie pratique et esthétique
L’aménagement d’une buanderie design passe par une réflexion approfondie sur l’optimisation de l’espace et de la circulation. Le positionnement stratégique du meuble machine à laver, associé à des rangements adaptés, permettra de créer une laverie à la fois pratique et esthétique. Un espace de stockage suffisant pour le linge, les produits d’entretien et autres accessoires est également essentiel.
Optimiser la circulation
La disposition des différents éléments – meuble machine à laver, meuble case, meuble d’angle ou meuble dangle – joue un rôle crucial dans la fluidité de la circulation. En positionnant judicieusement ces meubles, vous optimiserez les déplacements et faciliterez l’accès à chaque zone de la buanderie.Meuble machine laver
Prévoir un espace de rangement adéquat
Que ce soit pour ranger le linge sale, le linge propre, les produits d’entretien ou d’autres accessoires, un espace de stockage bien pensé est indispensable. Des meubles rangement jouet ou des meubles salle à manger adaptés peuvent s’avérer particulièrement pertinents pour organiser efficacement votre buanderie.Meuble machine laver
Meuble machine à laver : un investissement durable
Choisir un meuble machine à laver design de qualité est un investissement durable. Les matériaux nobles comme le meuble vinyle ou le meuble scandinave et la fabrication soignée garantissent une grande durabilité dans le temps.Meuble machine laver
Qualité et durabilité
Les meubles machine à laver haut de gamme sont conçus avec des matériaux résistants, comme le bois massif ou les panneaux de particules de haute densité. Cette construction solide leur confère une grande longévité, vous offrant un meuble qui conservera son aspect neuf pendant de nombreuses années.Meuble machine laver
Facilité d’entretien
Au-delà de leur durabilité, les meubles machine à laver design se distinguent également par leur facilité d’entretien. Leurs surfaces lisses et leurs finitions de qualité permettent un nettoyage en un tour de main, préservant ainsi leur apparence impeccable dans le temps.
Investir dans un meuble machine à laver de qualité est donc un choix judicieux, vous assurant un aménagement pratique et esthétique pendant de nombreuses années.
Intégrer un meuble machine à laver dans différents styles déco
Le meuble machine à laver design s’adapte à une variété de styles décoratifs, permettant de créer une laverie harmonieuse et esthétique dans votre maison. Explorons comment ces meubles peuvent s’intégrer dans différentes ambiances, du contemporain à l’industriel en passant par le campagne chic.Meuble machine laver
Style contemporain
Dans un intérieur contemporain, le meuble machine à laver design trouve parfaitement sa place. Ses lignes épurées et ses finitions tendance, telles que le meuble tv blanc ou le meuble sous vasque, s’harmoniseront avec les codes du style moderne. L’association de matériaux nobles comme le meuble vinyle ou le meuble scandinave apportera une touche d’élégance à l’ensemble.Meuble machine laver
Style industriel
Pour un style industriel, le meuble machine à laver se distinguera par son association de métal et de bois brut, apportant une touche authentique et caractéristique. Le meuble tv industriel viendra compléter cette esthétique épurée et vintage, créant un ensemble harmonieux et dans l’air du temps.
Style campagne chic
Enfin, dans un décor campagne chic, un meuble aux accents vintage sera du plus bel effet. Les lignes délicates, les finitions patinées et les touches de bois naturel du meuble machine à laver s’intégreront parfaitement dans cette ambiance cocooning et authentique.Meuble machine laver
Où trouver le meuble machine à laver idéal ?
Pour dénicher le meuble machine à laver design parfait, deux options s’offrent à vous : les boutiques spécialisées en aménagement de la maison ou les fabricants proposant des modèles sur-mesure.
Boutiques spécialisées
Les boutiques spécialisées dans l’aménagement de la maison vous offriront un large choix de meubles machine à laver standards. Vous aurez ainsi l’embarras du choix parmi une variété de modèles meubles d’angle, meubles case, meubles dangle et meubles rangement jouet adaptés à votre meuble machine à laver.
Fabricants sur mesure
Si vous recherchez une solution encore plus sur-mesure, vous pouvez vous tourner vers des fabricants spécialisés. Ils seront en mesure de créer un meuble machine à laver unique, conçu dans les dimensions idéales et avec les rangements adaptés à votre intérieur. Cette option vous permettra d’optimiser l’espace de votre buanderie tout en s’intégrant parfaitement à votre décor.Meuble machine laver
Des meubles machine à laver sur-mesure pour un aménagement optimal
Lorsque l’espace disponible est restreint ou que vous souhaitez une solution unique, opter pour un meuble machine à laver design réalisé sur-mesure est une excellente option. Ces meubles peuvent être conçus dans les dimensions idéales, avec les rangements adaptés à vos besoins, tout en s’intégrant parfaitement à votre décor.
Grâce à la fabrication sur-mesure, vous pouvez optimiser l’utilisation de l’espace, que ce soit dans un meuble d’angle, un meuble case ou un meuble dangle. Les rangements peuvent également être pensés pour accueillir vos meubles de rangement jouet ou autres accessoires de buanderie.Meuble machine laver
En choisissant un meuble machine à laver sur-mesure, vous bénéficiez d’un aménagement parfaitement adapté à votre intérieur, tout en profitant d’un mobilier design et fonctionnel. Une solution idéale pour créer une buanderie à la fois pratique et esthétique.Meuble machine laver
FAQ
Quelles sont les principales tendances en matière de design de meubles machine à laver ?
Les meubles machine à laver design suivent les dernières tendances en matière de décoration, avec des lignes épurées, des finitions modernes et des matériaux nobles comme le bois ou le métal. Ces meubles s’intègrent parfaitement dans des intérieurs contemporains ou scandinaves et se distinguent par leur durabilité.
Comment choisir les bonnes dimensions pour un meuble machine à laver ?
Le choix des bonnes dimensions est essentiel pour un meuble machine à laver design. Il faut tenir compte de l’espace disponible, des mesures de la machine à laver et du style de la pièce. Un meuble adapté permettra de ranger l’appareil de manière harmonieuse et de maximiser l’espace.
Comment intégrer un meuble machine à laver dans différents styles décoratifs ?
Le meuble machine à laver design s’adapte à différents styles décoratifs. Dans un intérieur contemporain, ses lignes épurées et ses finitions tendance s’harmoniseront parfaitement. Pour un style industriel, l’association de métal et de bois brut apportera une touche authentique. Enfin, dans un décor campagne chic, un meuble aux accents vintage sera du plus bel effet.
Quels sont les principaux critères de fonctionnalité et d’ergonomie à prendre en compte pour un meuble machine à laver ?
Au-delà de l’aspect esthétique, les meubles machine à laver design doivent répondre à des critères de fonctionnalité et d’ergonomie. L’agencement des rangements, la hauteur d’installation ou encore l’accès facilité à la machine sont autant d’éléments à prendre en compte pour un usage optimal.Meuble machine laver
Comment aménager une buanderie pratique et esthétique avec un meuble machine à laver ?
L’aménagement d’une buanderie design passe par une réflexion sur l’optimisation de l’espace et de la circulation. Le positionnement stratégique du meuble machine à laver, associé à des rangements adaptés, permettra de créer une laverie à la fois pratique et esthétique. Un espace de stockage suffisant pour le linge, les produits d’entretien et autres accessoires est également essentiel.Meuble machine laver
Pourquoi choisir un meuble machine à laver de qualité ?
Choisir un meuble machine à laver design de qualité est un investissement durable. Les matériaux nobles et la fabrication soignée garantissent une grande durabilité dans le temps. De plus, la facilité d’entretien de ces meubles en fait un choix judicieux, offrant un bel aspect esthétique pendant de nombreuses années.
Où trouver le meuble machine à laver idéal ?
Pour dénicher le meuble machine à laver design parfait, deux options s’offrent à vous : les boutiques spécialisées en aménagement de la maison ou les fabricants proposant des modèles sur-mesure. Les premiers vous offriront un large choix de meubles standards, tandis que les seconds pourront créer une pièce unique adaptée à votre intérieur.Meuble machine laver
Quels sont les avantages des meubles machine à laver sur-mesure ?
Lorsque l’espace disponible est restreint ou que vous souhaitez une solution sur-mesure, opter pour un meuble machine à laver design réalisé sur-mesure est une excellente option. Ces meubles peuvent être conçus dans les dimensions idéales, avec les rangements adaptés à vos besoins, tout en s’intégrant parfaitement à votre décor.Meuble machine laver
#table#ikea#coussin#tabouret#tables basses#canapé#chaises#canapé convertible#canapés#coiffeuse#meuble tv#chaise de bureau#pouf#tabouret de bar#ikea france#table a manger#meubles tv#chaise gaming#prix tabouret#tabouret prix#tabouret rond#Mobilier#Décoration Intérieure
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Living Room - Eclectic Living Room Large eclectic enclosed living room library idea with a medium-tone wood floor, a standard fireplace, green walls, a wood fireplace surround, and no television.
#petite table d'appoint en bois#lampe de sol industrielle#table basse ronde plateau cuivre#tapis xxl#table industrielle#lampe à pied articulé#maison de campagne
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Marseille Eclectic Family Room
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Family room library - mid-sized eclectic enclosed ceramic tile family room library idea with gray walls
#bureau noir laqué#lampadaire déporté en bois#tapis rectangulaire gris#table basse ronde argentée#bibliothèque en bois
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Paris Sun Room Large Example of a large trendy light wood floor and brown floor sunroom design with no fireplace and a skylight
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Séjour et Cuisine - T3 [Partie 3 / 3]
Mobilier utilisé : - Fauteuil en Cuir "California", par Kare Design - Canapé "Beryl", par Zago - Meuble TV "Wayne", chez Maison du Monde - Tapis "Hania", chez Maison du Monde - Lampadaire Industriel "Nilo", chez Maison du Monde - Lampadaire "Misuto", chez AM PM - Tables Basses Gigognes "Avril", chez Maison du Monde - Bout de Canapé "Walford", chez la Redoute Intérieurs - Coffre en Rotin "Clare", chez Made.com [RIP] - Etagères en Métal Noir "Maxine", chez Made.com [RIP] - Petit Meuble Noir "Ashton", chez Maison du Monde - Petite Lampe "Olney", chez Made.com [RIP] - Peinture Asiatique, chez Etsy - Suspension Bambou Fogo, chez Vraiment Beau - Table Ronde "Irina", par Artecosy - Chaises "Mava", par Puntmobles - Bibliothèque en Epicéa, par Interior's - Suspension en Cuisine "Lincoln Globe Lantern", par Vaughan - Papier Peint "Temple Grey", par Graham Brown
#classical#french interiors#cosy#home#design#interior design#séjour#dining room#living room#style#night
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Élevez Votre Espace De Vie Avec Les Superbes Tables Basses En Marbre De Sweetdeco
Vous cherchez à ajouter une touche d'élégance et de sophistication à votre salon ? Ne cherchez pas plus loin que Sweetdeco.com pour des tables basses en marbre exquises qui rehausseront instantanément votre espace. Notre collection organisée présente une variété de styles, notamment des designs ronds, rectangulaires et élégants aux accents d'acier, parfaits pour compléter n'importe quel thème de décoration.
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/fb34720f98405d51bc69d4aeccbf7712/bd6c23ad6dac557c-38/s540x810/d49ad2d5cf15a632ea5be1647a3c7ec21a12b346.jpg)
Table Ronde : Charme Intemporel Et Polyvalence
Une table basse ronde est un choix intemporel qui ajoute une touche de charme et de polyvalence à n'importe quel salon. Chez Sweetdeco.com, vous trouverez une superbe sélection de tables basses rondes en marbre qui respirent l'élégance et le style. Que vous préfériez un plateau en marbre blanc classique ou une finition audacieuse en marbre noir, notre collection a quelque chose pour tous les goûts.
Table Basse Brillante : Ajoutez Une Touche D'éclat À Votre Espace
Pour ceux qui aiment un peu d’éclat et de brillance, notre gamme de tables basses brillantes impressionnera à coup sûr. Dotées de designs épurés aux finitions brillantes, ces tables sont parfaites pour ajouter une touche de glamour à votre salon. Avec leurs surfaces réfléchissantes et leur esthétique moderne, nos superbes tables basses deviendront certainement le point central de n'importe quelle pièce.
Table Basse Ronde : Chic Et Sophistiquée
Les tables basses rondes sont non seulement élégantes mais aussi incroyablement fonctionnelles. Leurs bords lisses et incurvés créent une sensation de fluidité dans votre espace, ce qui les rend parfaits pour les petites pièces ou les coins salons. Nos tables basses rondes en marbre allient un design chic à une sophistication inégalée, ce qui en fait le complément parfait à toute maison moderne.
Table En Acier Argenté : Épurée Et Contemporaine
Si vous recherchez une table basse avec une touche moderne, nos designs aux accents d'acier sauront impressionner. Dotées de bases en acier élégantes et de plateaux en marbre luxueux, ces tables offrent l'équilibre parfait entre style contemporain et élégance intemporelle. Ajoutez une touche de sophistication à votre salon avec l'une de nos superbes tables basses aux accents d'acier.
Table Rectangulaire En Marbre : Élégance Intemporelle
Pour un look plus traditionnel, pensez à une table basse rectangulaire en marbre de Sweetdeco.com. Avec leurs lignes épurées et leur silhouette classique, ces tables dégagent une élégance et une sophistication intemporelles. Que vous préfériez une finition en marbre poli ou adouci, nos tables basses rectangulaires sauront assurément faire sensation dans n'importe quel salon.
Conclusion : Élevez Votre Espace De Vie Avec Sweetdeco
Transformez votre salon en un refuge luxueux avec nos superbes tables basses en marbre. Des modèles ronds et brillants aux modèles rectangulaires aux accents d'acier, Sweetdeco.com propose une gamme diversifiée d'options pour s'adapter à tous les styles et préférences. Achetez maintenant et découvrez la pièce maîtresse parfaite pour votre maison.
#Table Ronde#Table Basse Brillante#Table Basse Ronde#Table En Acier Argenté#Table Rectangulaire En Marbre
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (7/15)
Vous avez menti à Yugo…
Sur Zeden.
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De toutes les nuits écoulées depuis leur retour, il fallait que ce soit sur celle-ci que cette péronnelle décide de lui prendre la tête avec ses histoires sans queue ni tête ! Elle se tenait là, les bras croisés dans une posture défiante et ses yeux d’archère aguerrie transperçant son dos de soupçons. Il connaissait ce sentiment, ces aiguilles harassant votre nuque, l’animosité que l’on pouvait vous porter : il avait vécu ses derniers siècles auprès de cours royales après tout.
« Il ne me semble pas avoir déclaré apprécier boire le thé avec Phaéris» Ricana-t-il, jetant un regard où rivalisaient sarcasme et agacement derrière son épaule. « Et si vous craignez que j’aie pu tenter de vous berner en vous envoyant sur le Zinit, soyez rassurée – enfin, autant que le peuvent les paroles d’un « traître », héhé… Ce n’était pas le cas. »
Le scientifique s’approcha alors d’un plateau chargé d’une large bouilloire de terre cuite, accompagnée de tasses où baignait encore un fond de thé froid. Il s’en débarrassa de manière désinvolte dans une corbeille, promptement absorbée par des brouillons et essais raturés, avant de les disposer sur une table basse pourtant déjà encombrée de multiples et diverses notes.
« Mais je vous en prie : prenez donc place et expliquez-moi quel énième mensonge le pauvre fou que je suis a osé proférer malgré l’immense honneur qui lui a été accordé ! » Son sourire était une toile de complaisance. « Je vous en prie : égaillez ma soirée…
C’est ça, parle !
Parle aussi longtemps que tu le souhaites,
ce n’est pas comme si j’en garderai quoi que ce soit !
Juste assez pour que ces incapables
finissent leur ronde et reviennent te jeter dehors !
« Ils ne viendront pas. »
Que- ?
« Les gardes… Je n’ai fait que vous alerter tout à l’heure pour voir votre réaction. » La dénommée Évangéline fit lentement le tour de la salle, l’œil traînant sur ses moindres détails. « Je me doute que vous espérez vous débarrasser de moi en jouant contre la montre, mais c’est inutile. »
Elle finit par s’asseoir en face de lui. Dans son fauteuil de cuir élimé, il était à peine capable de trouver une position convenable, pourtant elle, le buste droit et les jambes croisées, semblait royale sur un vulgaire tabouret de bois noir.
« Je vois, alors tout ceci n’est qu’un autre de vos tests je présume ? » Décidément, il aimait de moins en moins comment se profilait cette rencontre.
« Vous êtes un scientifique, non ? J’ai pensé que cela pourrait vous faire plaisir. » Mais c’est qu’elle osait plaisanter en plus ! « Mais non. Je pense avoir toutes les conclusions dont j’ai besoin pour le moment… Tout ce que je veux savoir, c’est pourquoi. »
Il devait l’avouer, la gamine avait du répondant. S’il devait l’apprécier ou s’en soucier, en revanche, il se gardait bien de décider. Reprise de match.
« N’allez pas si vite en besogne, très chère… Si vous, comme affirmé plus tôt, souhaitez jouer aux chercheurs, vous devriez savoir qu’un véritable homme de sciences ne base jamais ses travaux sur des paroles, mais des faits… » Il ne lâcherait pas. « Alors ne commencez pas avec des accusations sans fondements je vous prie.
- Est-ce une coutume éliatrope d’accueillir vos invités avec si peu de respect… » Elle non plus. « … ou simplement votre mauvais caractère ?
- Je ne sais pas : est-ce une tradition douzienne que de violer l’intimité des autres sans remords ou simplement votre impertinence ?! » Ses dents avaient claqué chacun de ses derniers mots. Il en avait assez.
Autrefois, il aurait eu la patience de faire durer l’échange sur plusieurs heures, si ce n’est jours, parfois juste pour le plaisir de la joute verbale, mais il n’était pas face à l’un de ses frères ou sœurs, il n’était plus un éminent conseiller qui pouvait se permettre un ou deux petits scandales… Il était un prisonnier. À qui l’on avait tout pris. Et, apparemment, que l’on venait maintenant railler et ennuyer au gré des envies. Cependant, de l’autre côté…
La Crâ soupira profondément, s’autorisant même la vulnérabilité de clore ses paupières quelques instants. Une main agitée vint replacer une mèche folle derrière ses longues oreilles et elle perdit de sa défensive. Quand elle les rouvrit, l’Éliatrope fut étonné d’y découvrir une lueur sincère. Une demande de paix.
« Sans être un orateur, je vois que vous n’avez pas volé votre réputation d’amateur en la matière… Mais je vois également que j’avais raison. » Elle l’arrêta dans sa réplique d’un signe, rappelant la trêve. « Passons cette entrée en matière… un peu agressive. Vraiment. Toutefois, je pense que vous comprendrez aisément cette attitude après les, hum, « différents » nous ayant opposés il y a moins d’un an. »
Évidemment qu’il pouvait comprendre la peur et le dégoût qu’il pouvait encore inspirer à ces gens. Ils avaient remplacé son oxygène depuis des siècles.
« Un sentiment des plus logiques. » Froid. Pragmatique. « Cela ne m’indique toujours pas pourquoi vous avez tenu à cette entrevue, qui plus est, en dehors des regards de tous… Si vous me redoutez tant, pourquoi ne pas avoir attendu d’être entourée de vos précieux compagnons ?
- Car ils ne peuvent pas entendre ce que je veux savoir. »
Le vert sylvestre plongea alors dans l’ambre dorée. Les sourcils du savant signifièrent son incompréhension, quand il détourna finalement son attention pour s’intéresser de nouveau aux mains de la jeune femme.
Oh… Ça.
« C’est vrai… C’est vrai que je- ? » Sa voix avait presque tremblé sur les derniers mots.
Des bras forgés par le combat vinrent s’enrouler fébrilement autours de sa taille svelte, comme effrayés de pouvoir la briser. Le thorax soulevé par une respiration désormais perturbée, l’abdomen ciselé par les années d’entraînement, et pourtant… Invisible aux yeux du peuple, évidence pour lui…
« Vous êtes enceinte. »
Autrefois, un « félicitations » ou « tous mes vœux de bonheur » aurait accompagné cette annonce qu’il avait délivrée presque autant de fois que les condoléances qui s’ensuivaient inévitablement quelques siècles plus tard. Mais il ne s’agissait pas de cela aujourd’hui.
La Crâ avait frémi à son entente, mais les larmes qu’elle retenait si bien n’étaient pas de joie ni d’excitation. Ce n’était pas non plus de la peur. Non, c’était bien plus dangereux que cela… De la colère.
« Comment avez-vous pu… ? » Les dents étaient serrées, le visage crispé.
« J’ai assisté à plus de grossesses qu’il m’est possible de compter, très chère. Vous montrez les signes de-…
- Cessez de mentir ! L’Éniripsa royale n’a absolument rien décelé lors de son examen, et elle est tout aussi compétente que vous en la matière ! Elle n’a absolument rien senti ! Rien deviné ! Mais vous… et même Phaéris, vous…» Son attention se posa alors sur son cou, ou plutôt… « Vous l’avez vu…
- Je ne-
- Vos yeux… Ils se sont éclairés. Comme ceux de Phaéris, mais bien moins longtemps... Presque assez pour que j’en doute, mais j’en suis certaine à présent…» Inspiration. Elle se redressa, balayant la crainte de ses traits pour n’y laisser que la détermination. « Vous avez vu ce que personne d’autre n’a été capable de relever. Et maintenant, vous savez. »
Le ton ne se voulait pas accusateur : la jeune femme ne faisait qu’énoncer des faits. Pourtant, dans les tréfonds de sa bibliothèque, entre deux rayonnages lourdement chargés, l’écho lointain d’une autre voix contre les parois d’une flasque en cristal…
« Alors tu sais, hein frangin ?
Évidemment que tu as compris.
Tu as toujours été trop intelligent pour ton propre bien.
Pour notre b-… »
Il ne contrôlait plus rien. Dans sa tête, les souvenirs de la journée se mélangeaient encore trop facilement avec ceux d’anciens recueils : il devait donner de l’ordre à ses pensées. Il ne pouvait pas réfléchir correctement. Et si elle suspectait son travail avec Ayssla ?! Pensait-elle qu’il était à nouveau une menace ?
Et s’ils décidaient de…
Non !
Il se défendit, comme un réflexe :
« Le collier fonctionne. Je ne peux pas utiliser mes pouvoirs. » Le front de l’archère se plissa légèrement. « Je suis simplement plus adepte à sentir les flux de Wakfu. » Panique grossièrement dissimulée. « Je vous assure qu’il s’agit de la stricte vérité. Vous pouvez demander à Yugo ou Phaéris pour confirma-… !
« Qilby ? » Son nom, deux syllabes écorchées par le temps. La pièce retrouva sa netteté. « Nous allons passer un marché.
- Que-… Pardon ? »
Elle se leva, contournant la table pour s’assoir sur son rebord. À quelques centimètres de lui.
« Puisqu’il semble que nous ne parvenons pas à communiquer autrement, je vais être claire et je vous demande de faire de même. »
S’il avait encore sa longue barbe, nul doute qu’elle l’aurait agrippée pour forcer le contact visuel. Elle se contenta d’être égale à elle-même dans ce genre de situation : calme, directe, voire perçante, tenace, en un mot… Terrifiante.
« Je suis… enceinte. » Elle ne semblait pas encore le réaliser. « Personne n’est au courant, mise à part vous et Phaéris. Pas Amalia. Pas Yugo ou Ruel. Pas même Tristepin. Je souhaite que cela reste ainsi. Pourquoi ? Je n’en sais rien, j’ai juste besoin… d’un peu de temps, c’est tout. » Elle ravala sa salive, en profitant pour faire une pause. « J’ai échangé avec Phaéris en sortant de l’infirmerie : comme je le pressentais, rien ne pourrait moins l’importer de divulguer ou non ce qu’il a pu voir. Il était simplement satisfait de constater ma remise en forme. Il ne parlera pas.
- Il a bien trop d’honneur pour ça, en effet. » Maugréa l’autre à voix basse. « Mais si c’est vraiment cela qui vous inquiète, alors non, je ne dir-…
- Ça je ne peux pas en être sure. » Et nous revoilà. Toujours le même refrain. « Je peux avoir confiance en Phaéris, mais vous… ?
- Et quel intérêt aurai-je à utiliser cette information ? » Il était fatigué. « Il ne s’agit pas d’un secret d’état à ce que je sache ! Et d’ici quelque mois, si ce n’est semaines, tous pourront constater…
- Vous savez autant que moi que c’est bien plus de temps qu’il vous faut pour trouver un moyen détourné de semer la discorde. »
Elle, se penchant légèrement en avant, Qilby fut bien agacé de constater qu’il perdait encore du terrain, se renfonçant presque instinctivement dans l’inconfortable armature de bois et de cuir. Soudain, juste sous son nez, se matérialisa une main ouverte. Une trêve. Un échange. Un piège ?
« J’ai besoin de votre parole, mais je ne peux vous faire confiance… Alors, comme de grandes personnes civilisées, nous allons passer un marché : vous ne révélerez à personne ce que vous savez de ma condition et je ferai de même de mon côté… » Elle appuya son bras tendu d’un regard féroce. « Il s’agit de la meilleure solution pour nous d-….
-PwaaHahHaaahaha ! Haha-ha ! »
Il n’avait pas tenu. Devant cette naïve péronnelle, venue négocier son silence comme elle traiterait avec un enfant le droit ou l’interdiction d’une sucrerie, il avait fini par céder. Elle avait failli l’avoir ! Comprenez le bien, il avait sincèrement été effrayé, si ce n’est terrifié, lorsque l’archère avait proclamé détenir un tel pouvoir, ce fameux « mensonge » - non, bien entendu qu’elle n’avait pas pu comprendre cela, même cette partie-là avait dû être inventée par son esprit pétri d’angoisses que le sien ne soit mis à jour ! Et il riait à présent, s’esclaffait à pleins poumons. Il avait eu si peur que- ! Mais non, tout allait bien ! Tout irait bien, car…
« Hé, héhé… ! Hi hi ~ha… Veuillez me pardonner, Mademoiselle. « Il essuya une larme nerveuse du coin de sa manche. « Je crois en effet que nous nous sommes mal compris ! Hé, hé… » Sans avertissement, ses yeux prirent une teinte glaciale, ses traits une farouche amertume. « Mais n’essayez-vous pas là d’inverser les rôles… ? » Il se redressa, se délectant presque du recul produit chez son interlocutrice. « Vous voulez passer un marché avec moi, l’ennemi numéro un de votre monde, et se faisant le mettant potentiellement en péril, ce uniquement afin de garder secrète une grossesse, qui, ultimement, finira par être découverte ? Pour accepter de payer un tel prix pour un bénéfice aussi ridicule, vous devez posséder une contrepartie de choix, hum… ? Voyons voir, parmi tous les secrets que le pauvre fou que je suis possède, lequel serait à la hauteur de la sécurité de votre monde ? Bien peu. Et plus encore…Parmi ces derniers, lequel vous, petite créature mortelle, pourriez-vous être en capacité de déterrer ? Laissez-moi donc réfléchir… Ah ! J’ai trouvé !...» Rictus. « Aucun. »
Il n’avait pas quitté un instant le visage de la jeune femme tout au long de sa répartie. Celui-ci avait exprimé trois émotions : premièrement la surprise, puis la perplexité… et enfin la résignation. Ses longues oreilles s’étaient affaissées, et son regard avait quitté le sien pour fixer ses poings qu’elle tenait serrés jusqu’à la crampe.
« Vous voulez que je vous dise ce que vous avez tenté de faire ? » Sa voix était plus calme. Son corps avait repris l’attitude du professeur qu’il eut été. « Vous avez tenté de me manipuler en inventant ce « mensonge » et en usant de ce prétexte « d’échange équitable » pour pouvoir me soutirer des informations… Me forcer à vous révéler une vérité, qu’importe laquelle - celle qui vous aurait plu - en me faisant croire qu’il s’agissait d’un faux pas de ma part. Information que vous aurez pu utiliser pour couvrir votre propre secret, oui… Ou tout simplement comme bon vous semble pour d’autres fins… » Soupir agacé. « Dommage pour vous : je ne suis pas né de la dernière comète. Si cela ne vous dérange pas, je vais à présent vous demandez de sortir…»
Il commença alors à se lever, souhaitant faire dégager cette silhouette avachie de son champ de vision pour les huit ou dix prochaines heures, quand il le commit… le faux pas.
« Enfin, je dois bien vous féliciter. Je savais que vous m’aviez à l’œil lors de notre expédition à bord du Zinit, mais je ne pensais pas que vous iriez chercher aussi loin afin de formuler votre plan…
- Pourtant vous ne lui avait pas dit la vérité. » Sa tête était toujours baissée. « Devant la porte de votre laboratoire… Vous n’avez pas dit la vérité à Yugo : pourquoi ?
- Tsk ! Arrêtez de divaguer. Je vous l’ai déjà dit, non ? Votre petit jeu ne marche pas avec m- !
- Mais vous l’avez fait. » Son cœur s’arrêta presque devant l’intensité du vert qui le fixait. Le submergeait. « Devant la porte vous avez dit…
« Je suis Qilby…
Le Traître…
J’ai tué Yugo. »
Mille et une voix se superposèrent. Répétant encore et encore les mêmes mots. Le Conseil, ses frères, ses sœurs… Phaéris, Mina, Grougaloragran, Glip, Balthazar, Adamaï… Yugo.
« Et donc ?! » Il n’avait pas craché ces mots. « Qilby est bien mon nom… » Sa mâchoire se crispa. « Et votre groupe a beau être composé d’optimistes ou d’imbéciles heureux, je suis désolé de vous apprendre que c’est bien moi qui ai tu- !
- Très certainement. » La simplicité de sa parole le fit taire. « Je n’en doute pas. Dans une autre vie, un autre temps, et vu votre passif familial, je ne vois pas pourquoi cette dernière partie ne serait pas plausible. Mais nous savons tous les deux que ce n’est pas celle-ci qui vous chagrine, car sinon vous l’auriez déjà abordée… » Elle continuait de le fixer, sans un battement de paupières pour lui offrir l’espace de respirer. « Qilby… »
Deuxième fois, et pourtant son esprit n’avait pas pu saisir la légère douceur avec laquelle son nom était prononcé. Il était suspendu aux prochains mots, à ceux qu’il croyait pouvoir lire sur ces lèvres, deviner dans ces yeux… Ceux qu’il avait tant rêvé d’entendre… Ne serait-ce qu’une fois. Lui, aîné de tous les Éliatropes ; lui, gardien de la mémoire de son peuple ; lui, le savant solitaire, délaissé, mais toujours sollicité… Lui, Qilby….
« Vous n’êtes pas un traître... n’est-ce pas ? »
Et alors qu’il pensait maîtriser la conversation de bout en bout, qu’il avait su renverser la situation à son avantage au moment opportun, qu’il avait toujours une répartie en réserve… Alors que, depuis ce matin, il pensait enfin pouvoir reprendre son souffle… Celui-ci lui manqua.
C’était pour eux que je l’ai fait.
Tu me comprends, hein… ?
C’est vous qui m’avez trahi et non l’inverse !
Comment as-tu pu… ?
Phaéris se souvient de toi !
Non… Non, non, non ! Pas déjà !
Tu as bien conscience de ce que cela impliquerait.
Si nous partons, alors tu risques d’être vu comme…
Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour vous.
Je ne peux plus supporter tes... mensonges...
Tu n’es pas mon grand frère !!
Désole -Mon Cœur- Être
Car -Seul- Désormais -Toi Rester-
.
.
Alors dis-moi… Que veux-tu que je sois… ?
.
.
.
Tu es Qilby,
Qilby le Traître.
« Là-bas, sur le Zinit… Vous avez été contraint d’utiliser ce… « titre». Et si vous avez l’habitude de vous en donner d’autres, comme « fou » ou encore « criminel », c’est bien le seul que vous semblez tourner en dérision. » Elle gardait un ton calme, détaché, mais un début de sourire laissait transparaître une bienveillance naturelle. « D’ailleurs, pas plus tard que ce soir, vous l’avez jeté dans la conversation pour mieux le moquer. Chaque fois que l’on vous nomme ainsi, vous en prenez ombrage, alors que vous acceptez pleinement les autres…
- Je – j’ai forcé l’exil de mon peuple ! » Commença-t-il alors à rétorquer. « J’ai d-déclenché une guerre sans précédents, p-précipité la mort de ma… de ma sœur dragonne ! J’ai exploité l’Éliacube à mes fins, j’ai… ! » Sa respiration devenait laborieuse. « J’ai détruit ma planète, n-notre monde… Et si j’y étais parvenu, le vôtre également !
- Il s’agit de faits. D’une histoire… Mais cela ne dit en rien votre rôle, n’est-ce pas ?
- Que… ?!
- Vous avez peut-être, voire même très certainement, fait toutes ces choses. » Inspiration. « Cela signifie-t-il que vous avez t-… ?
- JE NE LES AI PAS TRAHIS !! »
En un instant, fauteuil et tasse avaient été repoussés. Sa gorge brulait de la hargne avec laquelle il avait hurlé au visage de la Douzienne, qui, si elle avait reculé le temps d’un réflexe, avait déjà repris sa pose sérieuse. Lui, tremblait encore. Il aurait aimé croire que son imposante taille doublée des ombres projetées par la lampe à huile le rendaient menaçant. Ses halètements rauques et son expression figée ne lui donnaient qu’une apparence dévastée. Il ne souligna même pas l’absence de deux gardes, qui auraient pourtant dû faire irruption dans sa cellule avec autant de vacarme en son sein. Finalement, il s’affala contre l’horrible dossier, voilant ses yeux d’une main. Même closes, ses paupières ne semblaient plus en mesure de supporter la lumière jaunâtre de la pièce exiguë, où l’air paraissait également vicié par ses souvenirs.
Comme si elle lisait dans ses pensées, l’archère se leva discrètement pour ouvrir l’unique et ridicule lucarne. Le frais parfum des bois endormis enveloppa les lieux.
« Vous admettez toutes ces horreurs… Mais vous êtes convaincu de ne pas avoir trahi les vôtres. » Elle retrouva sa place, toute trace de conflit disparue de son attitude. « Pourquoi ?
- Et vous… ? » Sa bouche avait le goût de cendres. « Pourquoi souhaitez-vous tant savoir les états d’âmes de celui qui a bien failli causer votre perte ? » Il ricana, mais son cœur n’était pas à la plaisanterie. « Pourquoi… Toute cette mise en scène ?
- Pour ça. »
Elle désigna alors quelque chose par-dessus son épaule, et en tournant son regard fatigué dans sa direction, il tomba sur la serre argentée offerte par la princesse Amalia il y a quelques jours de cela. Un présent, selon les termes du message qui l’accompagnait, afin de « compenser » la perte que pouvait représenter Zeden. Les minuscules plantes grasses qui y résidaient avaient commencé à se développer, derrière des parois de verre presque aussi étincelantes que le métal les sertissant.
« Je ne…
- Elle est intacte. Plus encore, vous l’avez entretenue. » Le constat était simple et pourtant son message était puissant. « Quelqu’un cherchant à fuir cet endroit à tout prix n’aurait pas perdu autant de temps dans une tâche aussi futile et l’aurait délaissé. Quelqu’un avec de la rancœur ou du mépris envers ceux lui ayant offerte s’en serait débarrassé.
- J-je pourrai très bien m’en occuper dans l’unique but d’avoir de nouveaux échantillons ! » Tenta-t-il. « Une nouvelle base pour recommencer mon travail ! Juste avant de… de partir !
- Et quelqu’un d’aussi déterminé se contenterait-il vraiment de trois misérables plantes en pot ? » Sourire amusé, bien vite remplacé par un front sérieux. « Vous ne voulez pas partir, Qilby. Ou tout du moins, vous hésitez. Quelque chose s’est passé, là-bas, sur le Zinit, et depuis lors, vous faîtes profil bas, vous cherchez à gagner du temps, à vous rapprocher de Yugo…
- Héhé… N’a-t-on même plus le droit de croire en la rédemption ?
- Si tel est le cas, alors pourquoi lui mentir ?
- Je ne m- !
- Dissimuler la vérité alors ? »
Il mordit sa dernière réplique, manquant de peu sa langue. Il leva les yeux vers la très sobre horloge murale : la nuit était déjà bien avancée. Pour la première fois depuis des siècles, il ne désirait rien de plus que de trouver refuge dans le sommeil. Que des années de terreurs et de cauchemars l’avaient pourtant poussé à fuir…
« Yugo est mon ami, j’irai même à dire que… je le considère comme un frère. » Il se retourna brusquement vers elle. « Vous comprendrez donc que je ne peux pas vous laisser agir à votre guise. Pas comme ça en tous cas.
- Vous… » Soupir. « Vous ne partirez pas… hum ?
- Pas tant que je n’aurai pas eu les réponses à mes questions. »
Il contempla la jeune femme un instant. L’image de la pauvre âme éperdue et désespérée avait disparue, changée en celle d’une guerrière, loyale et sans peur.
Et si…
rien que pour cette fois ?
E-
Et si…
« Et si mes réponses ne vous plaisent pas ?
- Tant qu’il s’agit de la vérité, mes sentiments personnels n’ont pas à y être mêlés. » Elle pencha légèrement la tête, comme pour mieux le dévisager. « Et vous savez désormais que je possède un certain talent pour détecter les mensonges.
- Mais vous... ? » Tension. « Pouvez-vous m’assurez… me promettre que… ?
- Je ne dirai rien. Vous possédez également un secret sur moi, hum ? » Elle baissa les yeux sur son abdomen. « Vous ne saviez pas comment utiliser cette information, la voici : si vous veniez à soupçonner quoi que ce soit, vous pourriez l’employer contre moi et me forcer au silence. »
Ha… !
Elle avait tout prévu. Tout cela,
toute cette entrée en matière,
ce n’était pas pour se protéger elle…
Mais pour moi.
Pour cette discussion.
…
…
..
.
Et alors…
rien que pour cette fois ?
Il se leva alors, prenant garde à ne pas irriter son dos déjà bien mal en point. Perplexe, la Crâ l’observa prendre une nouvelle rasade d’eau à bouillir, avant de se servir généreusement dans les sachets d’herbes parfumés. Un moment, uniquement occupé par le doux sifflement de la vapeur, et il retrouvait sa place. D’une main habile, il remplit leurs deux tasses, l’archère acceptant la sienne avec un respect qu’il avait presque oublié.
« L’histoire que je m’ap-… » Il s’arrêta, refoula un frémissement. Déjà-vu. Non, pas comme ça. « Hum, je… » Elle le regardait. Sans impatience. Sans jugement. « Le… Lorsque j’ai posé les yeux pour la première fois sur l’un de mes frères et sœurs, je… Il doit s’agir de l’un de mes plus précieux souvenirs – et ils ne sont pas si nombreux. C’est juste que… À cet instant précis, j’ai… » Ses yeux perdirent de leur éclat. Il se perdait à nouveau dans les rayons de sa mémoire. « Je me suis juré de les protéger… Peu importe ce qu’il pouvait m’en coûter. »
Il se lança alors dans un récit dont les innombrables pages n’avaient plus vu la lumière depuis des millénaires.
« Et c’est ainsi que… Je me suis retrouvé dans cet enfer. Encore…» Les feuilles aux parfums exotiques tournoyaient lentement dans le peu de breuvage restant. « Pour ce qui est de la suite… Je crains que vous ne la connaissiez mieux que moi… »
Il avala la dernière gorgée d’un coup sec, comme si sa tisane s’était miraculeusement changée en un alcool qui lui aurait donné la force de poursuivre. Ne serait-ce que celle d’affronter les commentaires de son interlocutrice.
Elle était demeurée de marbre durant tout son récit, son attention uniquement indiquée par de brefs hochements de tête ci et là, appuyant les moments clefs ou encourageant sa reprise après des évènements difficiles. Ses lèvres n’avaient laissé échapper aucun son, préférant laisser la voix grave du scientifique emplir la pièce de dragons intrépides, de portails azurés, de cités inconnues et de planètes lointaines. Cependant, lui, plus d’une heure après le début de sa narration, ne semblait plus en mesure de s’entendre relater guerres, jalousies, morts et adieux… En rouvrant les yeux, il était revenu dans le présent, mais son corps avait visiblement payé le tribut d’une aussi longue, et surtout douloureuse, descente aux entrailles mémorielles.
« Je vois. » Se contenta-t-elle de répondre.
« Tsk ! Éloquent de votre part. »
En effet, après tout ce qu’il venait de lui livrer… Était-ce vraiment tout ce qu’elle pouvait offrir comme réaction ? Il s’était imaginé le rejet, le déni, les accusations… La calme acceptation ne faisait pas partie de sa longue liste.
« Non, vraiment… » Elle se leva, toujours aussi gracieuse, avant d’épousseter sa tenue. « Je suis contente d’avoir eu cette discussion : je vous remercie pour votre honnêteté. »
Qu- ?
« Quoi ?! » Voilà qu’il la suivait maintenant, incapable de mettre une pensée devant l’autre. « C’est tout ?! Vous – enfin, je - ? »
Elle se tenait à présent devant la porte de la chambre, la main déjà sur la poignée. Allait-elle vraiment s’en aller sans un mot de plus ? Comme si tous ces… Tout ça n’était qu’une formalité ? Par la Déesse, il ne s’agissait pas d’une quelconque histoire de vacances inter-krozmiques, ni même de banales et innocentes anecdotes sur l’enfance de Yugo et des autres !
« Je vous assure. » Elle… lui avait pris la main. « Je comprends. Mieux en tous cas… »
L’archère désigna alors les incessantes aiguilles au mur : l’aurore n’était plus qu’à deux ou trois battements de la plus petite.
« Mais nous n’avons plus le temps de poursuivre cette entrevue : Amalia a déjà dû avoir bien du mal à occuper les gardes aussi longtemps. Ne vous inquiétez pas, elle ne connaîtra pas la réelle raison de ma venue et… de toutes manières, elle ne semble pas vous haïr autant que son frère.
- Je suppose que je lui dois des remerciements pour cela. » Il ne comptait pas lui offrir de sitôt. Pas en public tout du moins.
« J’aurai encore plusieurs questions à vous poser. » La franchise avait remplacé les vaines chamailleries dans leur discours. « Je suppose que vous êtes régulièrement disponible ? »
Merde… Ayssla.
Je ne peux pas indéfiniment repousser
l’avancement de…
Mais en même temps…
« Malgré le plaisir de votre présence… » Franchise n’empêchait pas sarcasme. « … je ne peux pas me permettre de délayer davantage mes travaux sur l’antidote. »
Je ne peux pas l’écarter non plus.
Elle se douterait de quelque chose…
Et puis…
« Mais peut-être seriez-vous intéressée pour partager une autre tasse de thé, disons… Après-demain, vers 15 heures ? Il s’agit généralement du moment où l’on me l’apporte. Je suis certain que les servantes seront plus que soulagées de vous laisser à cette tâche ingrate…» Il s’autorisa un rictus. « Et je suppose également que les gardes ne s’interrogeront pas sur la présence d’un membre de la célèbre Confrérie du Tofu en ces murs pour des raisons évidentes de… surveillance. Ou quoi que vous puissiez trouver comme excuse.
- Vous ne semblez plus me considérer comme une « petite créature mortelle » à ce que je vois. » Elle lui renvoya. « Serai-je parvenue à vous intimider ?
- Je suis terrorisé. En êtes-vous satisfaite ?
- Très. »
Ils s’observèrent un instant, davantage par appréciation que pour se jauger. Intéressant comme la dynamique entre deux êtres pouvait évoluer en l’espace de quelques mots. D’un paria et d’une insolite, ils s’étaient trouvés comme partenaires d’un crime commun ; les confidents de secrets inavouables, des esprits trop curieux, trop fous, pour ceux qui les entouraient.
Efrim l’aurait beaucoup aimé.
Inconsciemment, il se prit à sourire à l’image de son frère dragon, jumeau de Nora, lancé dans une discussion endiablée dont lui seul avait le secret avec la jeune Douzienne. Très certainement un débat sur la nécessité de rajouter ou non du sel dans la confection de pâtisseries (« Mais elles sont sucrées ! Cela n’a pas de sens ! »), ou sur l’incontestable suprématie des Sallabys sur l’échelle de la mignonnerie (« As-tu seulement vu leurs oreilles ?! »).
« Je vais vous laissez vous reposer, et vais très certainement aller faire de même. » Elle supprima un bâillement. « Bonne nuit.
- Je-oui, bonne nuit à vous aussi. »
Il n’avait plus l’habitude des sorties cordiales, plus habitué qu’il était aux claquements de portes, aux cris et aux talons martelés contre le sol. Encore sous le choc de cette soirée et des vérités qui s’y étaient dévoilées, c’est machinalement qu’il ouvrit la porte pour permettre à l’archère de sortir. Le couloir était désert, mais l’on distinguait encore de la vie à tous les étages sous la forme de murmures se répercutant contre l’épaisse écorce. Même sans gardes, il ne doutait pas qu’une sortie en force ne le mènerait pas très loin : nul doute que les autres issues avaient été renforcées. Et la Crâ, bien qu’amicale, n’était pas imprudente ou suicidaire pour autant.
« Ah, et… Qilby ?
- Hum ? »
Elle se tenait là, droite comme une flèche. Dans son allure comme dans sa voix, nul doute.
« Il semblerait bien que j’avais raison.
- Tss, oui… » Il leva brièvement les yeux au ciel. « J’ai bien m-, enfin, je n’ai pas dit toute la vérité à Yugo… » Soupir. « Mais vous avez compris que je ne peux pas me permettre… Pas après que…
- Oui, je sais, mais je ne parlais pas de ça. » Doucement, elle lui ôta la poignée de la main, décidément nullement effrayée par le geste. « Vous avez commis de nombreuses erreurs par le passé, et certaines vont très certainement vous suivre jusqu’à la fin de votre existence – si jamais celle-ci peut en trouver une… Mais après ce que vous venez de me raconter et tout ce que j’ai pu observer jusqu’ici, je pense pouvoir l’affirmer... Qilby, vous-. »
La porte se referma. Il était seul à nouveau. Dans cette pièce. Minuscule, et pourtant trop grande. Trop vide.
Lorsqu’il tenterait de se souvenir à nouveau de cette nuit-là, il ne saura vous dire avec précision ce qu’il a bien pu se passer entre cette porte et le moment où il s’était affalé contre son matelas de fortune. Il avait bien dû se changer, mais n’avait très certainement pas eu la force de se laver – il rattraperait sa douche le lendemain matin. Il avait peut-être agrippé quelques noix et raisins secs, qu’il avait avalés sans plaisir, juste pour subsister et contrebalancer les litres de thé dont il ne semblait pouvoir se passer ces derniers jours. Il avait clos ses paupières une dernière fois avant l’aube, entraîné dans un sommeil sans songes.
Mais dans son esprit, précieusement consignée, une phrase.
« Qilby,
vous n’êtes pas un traître. »
.
.
.
Et, hop ! Un nouveau larbin embo- !
Comment ?!
Un allié ?
Tss…
Si tu veux, pauvre fou.
Après tout, qui suis-je pour
t’empêcher de croire ?
~ Fin du Chapitre 7
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LE DÉSIR D’ÊTRE UN HOMME
À Monsieur Catulle Mendès.
« Un de ces hommes devant lesquels la Nature peut se dresser et dire : « Voilà un Homme ! »
Shakespeare, Jules César.
Minuit sonnait à la Bourse, sous un ciel plein d’étoiles. À cette époque, les exigences d’une loi militaire pesaient encore sur les citadins et, d’après les injonctions relatives au couvre-feu, les garçons des établissements encore illuminés s’empressaient pour la fermeture.
Sur les boulevards, à l’intérieur des cafés, les papillons de gaz des girandoles s’envolaient très vite, un à un, dans l’obscurité. L’on entendait du dehors le brouhaha des chaises portées en quatuors sur les tables de marbre ; c’était l’instant psychologique où chaque limonadier juge à propos d’indiquer, d’un bras terminé par une serviette, les fourches caudines de la porte basse aux derniers consommateurs.
Ce dimanche-là sifflait le triste vent d’octobre. De rares feuilles jaunies, poussiéreuses et bruissantes, filaient dans les rafales, heurtant les pierres, rasant l’asphalte, puis, semblances de chauves-souris, disparaissaient dans l’ombre, éveillant ainsi l’idée de jours banals à jamais vécus. Les théâtres du boulevard du Crime où, pendant la soirée, s’étaient entrepoignardés à l’envi tous les Médicis, tous les Salviati et tous les Montefeltre, se dressaient, repaires du Silence, aux portes muettes gardées par leurs cariatides. Voitures et piétons, d’instant en instant, devenaient plus rares ; çà et là, de sceptiques falots de chiffonniers luisaient déjà, phosphorescences dégagées par les tas d’ordures au-dessus desquels ils erraient.
À la hauteur de la rue Hauteville, sous un réverbère à l’angle d’un café d’assez luxueuse apparence, un grand passant à physionomie saturnienne, au menton glabre, à la démarche somnambulesque, aux longs cheveux grisonnants sous un feutre genre Louis XIII, ganté de noir sur une canne à tête d’ivoire et enveloppé d’une vieille houppelande bleu de roi, fourrée de douteux astrakan, s’était arrêté comme s’il eût machinalement hésité à franchir la chaussée qui le séparait du boulevard Bonne-Nouvelle.
Ce personnage attardé regagnait-il son domicile ? Les seuls hasards d’une promenade nocturne l’avaient-ils conduit à ce coin de rue ? Il eût été difficile de le préciser à son aspect. Toujours est-il qu’en apercevant tout à coup, sur sa droite, une de ces glaces étroites et longues comme sa personne — sortes de miroirs publics d’attenance, parfois, aux devantures d’estaminets marquants — il fit une halte brusque, se campa, de face, vis-à-vis de son image et se toisa, délibérément, des bottes au chapeau. Puis, soudain, levant son feutre d’un geste qui sentait son autrefois, il se salua non sans quelque courtoisie.
Sa tête, ainsi découverte à l’improviste, permit alors de reconnaître l’illustre tragédien Esprit Chaudval, né Lepeinteur, dit Monanteuil, rejeton d’une très digne famille de pilotes malouins et que les mystères de la Destinée avaient induit à devenir grand premier rôle de province, tête d’affiche à l’étranger et rival (souvent heureux) de notre Frédérick-Lemaître.
Pendant qu’il se considérait avec cette sorte de stupeur, les garçons du café voisin endossaient les pardessus aux derniers habitués, leur désaccrochaient les chapeaux ; d’autres renversaient bruyamment le contenu des tirelires de nickel et empilaient en rond sur un plateau le billon de la journée. Cette hâte, cet effarement provenaient de la présence menaçante de deux subits sergents de ville qui, debout sur le seuil et les bras croisés, harcelaient de leur froid regard le patron retardataire.
Bientôt les auvents furent boulonnés dans leurs châssis de fer, — à l’exception du volet de la glace qui, par une inadvertance étrange, fut omis au milieu de la précipitation générale.
Puis le boulevard devint très silencieux. Chaudval seul, inattentif à toute cette disparition, était demeuré dans son attitude extatique au coin de la rue Hauteville, sur le trottoir, devant la glace oubliée.
Ce miroir livide et lunaire paraissait donner à l’artiste la sensation que celui-ci eût éprouvée en se baignant dans un étang ; Chauvdal frissonnait.
Hélas ! disons-le, en ce cristal cruel et sombre, le comédien venait de s’apercevoir vieillissant.
Il constatait que ses cheveux, hier encore poivre et sel, tournaient au clair de lune ; c’en était fait ! Adieu rappels et couronnes, adieu roses de Thalie, lauriers de Melpomène ! Il fallait prendre congé pour toujours, avec des poignées de mains et des larmes, des Ellevious et des Laruettes, des grandes livrées et des rondeurs, des Dugazons et des ingénues !
Il fallait descendre en toute hâte du chariot de Thespis et le regarder s’éloigner, emportant les camarades ! Puis, voir les oripeaux et les banderoles qui, le matin, flottaient au soleil jusque sur les roues, jouets du vent joyeux de l’Espérance, les voir disparaître au coude lointain de la route, dans le crépuscule.
Chaudval, brusquement conscient de la cinquantaine (c’était un excellent homme), soupira. Un brouillard lui passa devant les yeux ; une espèce de fièvre hivernale le saisit et l’hallucination dilata ses prunelles.
La fixité hagarde avec laquelle il sondait la glace providentielle finit par donner à ses pupilles cette faculté d’agrandir les objets et de les saturer de solennité, que les physiologistes ont constatée chez les individus frappés d’une émotion très intense.
Le long miroir se déforma donc sous ses yeux chargés d’idées troubles et atones. Des souvenirs d’enfance, de plages et de flots argentés, lui dansèrent dans la cervelle. Et ce miroir, sans doute à cause des étoiles qui en approfondissaient la surface, lui causa d’abord la sensation de l’eau dormante d’un golfe. Puis s’enflant encore, grâce aux soupirs du vieillard, la glace revêtit l’aspect de la mer et de la nuit, ces deux vieilles amies des cœurs déserts.
Il s’enivra quelque temps de cette vision, mais le réverbère qui rougissait la bruine froide derrière lui, au-dessus de sa tête, lui sembla, répercuté au fond de la terrible glace, comme la lueur d’un phare couleur de sang qui indiquait le chemin du naufrage au vaisseau perdu de son avenir.
Il secoua ce vertige et se redressa, dans sa haute taille, avec un éclat de rire nerveux, faux et amer, qui fit tressaillir, sous les arbres, les deux sergents de ville. Fort heureusement pour l’artiste, ceux-ci, croyant à quelque vague ivrogne, à quelque amoureux déçu, peut-être, continuèrent leur promenade officielle sans accorder plus d’importance au misérable Chaudval.
— Bien, renonçons ! dit-il simplement et à voix basse, comme le condamné à mort qui, subitement réveillé, dit au bourreau : « Je suis à vous, mon ami. »
Le vieux comédien s’aventura, dès lors, en un monologue, avec une prostration hébétée.
— J’ai prudemment agi, continua-t-il, quand j’ai chargé, l’autre soir, mademoiselle Pinson, ma bonne camarade (qui a l’oreille du ministre et même l’oreiller), de m’obtenir, entre deux aveux brûlants, cette place de gardien de phare dont jouissaient mes pères sur les côtes ponantaises. Et, tiens ! je comprends l’effet bizarre que m’a produit ce réverbère dans cette glace !… C’était mon arrière-pensée. — Pinson va m’envoyer mon brevet, c’est sûr. Et j’irai donc me retirer dans mon phare comme un rat dans un fromage. J’éclairerai les vaisseaux au loin, sur la mer. Un phare ! cela vous a toujours l’air d’un décor. Je suis seul au monde : c’est l’asile qui, décidément, convient à mes vieux jours.
Tout à coup, Chaudval interrompit sa rêverie.
— Ah ça ! dit-il, en se tâtant la poitrine sous sa houppelande, mais… cette lettre remise par le facteur au moment où je sortais, c’est sans doute la réponse ?… Comment ! j’allais entrer au café pour la lire et je l’oublie ! — Vraiment, je baisse ! — Bon ! la voici !
Chaudval venait d’extraire de sa poche une large enveloppe, d’où s’échappa, sitôt rompue, un pli ministériel qu’il ramassa fiévreusement et parcourut, d’un coup d’œil, sous le rouge feu du réverbère.
— Mon phare ! mon brevet ! s’écria-t-il. « Sauvé, mon Dieu ! » ajouta-t-il comme par une vieille habitude machinale et d’une voix de fausset si brusque, si différente de la sienne qu’il en regarda autour de lui, croyant à la présence d’un tiers.
— Allons, du calme et… soyons homme ! reprit-il bientôt.
Mais, à cette parole, Esprit Chaudval, né Lepeinteur, dit Monanteuil, s’arrêta comme changé en statue de sel ; ce mot semblait l’avoir immobilisé.
— Hein ? continua-t-il après un silence. — Que viens-je de souhaiter là ? — D’être un Homme ?… Après tout, pourquoi pas ?
Il se croisa les bras, réfléchissant.
— Voici près d’un demi-siècle que je représente, que je joue les passions des autres sans jamais les éprouver, — car, au fond, je n’ai jamais rien éprouvé, moi. — Je ne suis donc le semblable de ces « autres » que pour rire ? — Je ne suis donc qu’une ombre ? Les passions ! les sentiments ! les actes réels ! réels ! voilà, — voilà ce qui constitue l’Homme proprement dit ! Donc, puisque l’âge me force de rentrer dans l’Humanité, je dois me procurer des passions, ou quelque sentiment réel…, puisque c’est la condition sine qua non sans laquelle on ne saurait prétendre au titre d’Homme. Voilà qui est solidement raisonné ; cela crève de bon sens. — Choisissons donc d’éprouver celle qui sera le plus en rapport avec ma nature enfin ressuscitée.
Il médita, puis reprit mélancoliquement :
— L’amour ?… trop tard. — La Gloire ?… je l’ai connue ! — L’Ambition ?… Laissons cette billevesée aux hommes d’État !
Tout à coup, il poussa un cri :
— J’y suis ! dit-il : le Remords !… — voilà ce qui sied à mon tempérament dramatique.
Il se regarda dans la glace en prenant un visage convulsé, contracté, comme par une horreur surhumaine :
— C’est cela ! conclut-il : Néron ! Macbeth ! Oreste ! Hamlet ! Érostrate ! — Les spectres !… Oh ! oui ! Je veux voir de vrais spectres, à mon tour ! — comme tous ces gens-là, qui avaient la chance de ne pas pouvoir faire un pas sans spectres.
Il se frappa le front.
— Mais comment ?… Je suis innocent comme l’agneau qui hésite à naître ?
Et après un temps nouveau :
— Ah ! qu’à cela ne tienne ! reprit-il : qui veut la fin veut les moyens !… J’ai bien le droit de devenir à tout prix ce que je devrais être. J’ai droit à l’Humanité ! — Pour éprouver des remords, il faut avoir commis des crimes ? Eh bien, va pour des crimes : qu’est-ce que cela fait, du moment que se sera pour… pour le bon motif ? — Oui… — Soit ! (Et il se mit à faire du dialogue :) — Je vais en perpétrer d’affreux. — Quand ? — Tout de suite. Ne remettons pas au lendemain ! — Lesquels ? — Un seul !… Mais grand ! — mais extravagant d’atrocité ! mais de nature à faire sortir de l’enfer toutes les Furies ! — Et lequel ? — Parbleu, le plus éclatant… Bravo ! J’y suis ! l’incendie ! Donc, je n’ai que le temps d’incendier ! de boucler mes malles ! de revenir, dûment blotti derrière la vitre de quelque fiacre, jouir de mon triomphe au milieu de la foule épouvantée ! de bien recueillir les malédictions des mourants, — et de gagner le train du Nord-Ouest avec des remords sur la planche pour le reste de mes jours. Ensuite, j’irai me cacher dans mon phare ! dans la lumière ! en plein Océan ! où la police ne pourra, par conséquent, me découvrir jamais, — mon crime étant désintéressé. Et j’y râlerai seul. — (Chaudval ici se redressa, improvisant ce vers d’allure absolument cornélienne :)
Garanti du soupçon par la grandeur du crime !
C’est dit. — Et maintenant — acheva le grand artiste en ramassant un pavé après avoir regardé autour de lui pour s’assurer de la solitude environnante — et maintenant, toi, tu ne reflèteras plus personne.
Et il lança le pavé contre la glace qui se brisa en mille épaves rayonnantes.
Ce premier devoir accompli, et se sauvant à la hâte — comme satisfait de cette première mais énergique action d’éclat — Chaudval se précipita vers les boulevards où, quelques minutes après et sur ses signaux, une voiture s’arrêta, dans laquelle il sauta et disparut.
Deux heures après, les flamboiements d’un sinistre immense, jaillissant de grands magasins de pétrole, d’huiles et d’allumettes, se répercutaient sur toutes les vitres du faubourg du Temple. Bientôt les escouades des pompiers, roulant et poussant leurs appareils, accoururent de tous côtés, et leurs trompettes, envoyant des cris lugubres, réveillaient en sursaut les citadins de ce quartier populeux. D’innombrables pas précipités retentissaient sur les trottoirs : la foule encombrait la grande place du Château-d’Eau et les rues voisines. Déjà les chaînes s’organisaient en hâte. En moins d’un quart d’heure un détachement de troupes formait cordon aux alentours de l’incendie. Des policiers, aux lueurs sanglantes des torches, maintenaient l’affluence humaine aux environs.
Les voitures, prisonnières, ne circulaient plus. Tout le monde vociférait. On distinguait des cris lointains parmi le crépitement terrible du feu. Les victimes hurlaient, saisies par cet enfer, et les toits des maisons s’écroulaient sur elles. Une centaine de familles, celles des ouvriers de ces ateliers qui brûlaient, devenaient, hélas ! sans ressource et sans asile.
Là-bas, un solitaire fiacre, chargé de deux grosses malles, stationnait derrière la foule arrêtée au Château-d’Eau. Et, dans ce fiacre, se tenait Esprit Chaudval, né Lepeinteur, dit Monanteuil ; de temps à autre il écartait le store et contemplait son œuvre.
— Oh ! se disait-il tout bas, comme je me sens en horreur à Dieu et aux hommes ! — Oui, voilà, voilà bien le trait d’un réprouvé !…
Le visage du bon vieux comédien rayonnait.
— Ô misérable ! grommelait-il, quelles insomnies vengeresses je vais goûter au milieu des fantômes de mes victimes ! Je sens sourdre en moi l’âme des Néron, brûlant Rome par exaltation d’artiste ! des Érostrate, brûlant le temple d’Éphèse par amour de la gloire !… des Rostopschine, brûlant Moscou par patriotisme ! des Alexandre, brûlant Persépolis par galanterie pour sa Thaïs immortelle !… Moi, je brûle par devoir, n’ayant pas d’autre moyen d’existence ! — J’incendie parce que je me dois à moi-même !… Je m’acquitte ! Quel Homme je vais être ! Comme je vais vivre ! Oui, je vais savoir, enfin, ce qu’on éprouve quand on est bourrelé. — Quelles nuits, magnifiques d’horreur, je vais délicieusement passer !… Ah ! je respire ! je renais !… j’existe !… Quand je pense que j’ai été comédien !… Maintenant, comme je ne suis, aux yeux grossiers des humains, qu’un gibier d’échafaud, — fuyons avec la rapidité de l’éclair ! Allons nous enfermer dans notre phare, pour y jouir en paix de nos remords.
Le surlendemain au soir, Chaudval, arrivé à destination sans encombre, prenait possession de son vieux phare désolé, situé sur nos côtes septentrionales : flamme en désuétude sur une bâtisse en ruine, et qu’une compassion ministérielle avait ravivée pour lui.
À peine si le signal pouvait être d’une utilité quelconque : ce n’était qu’une superfétation, une sinécure, un logement avec un feu sur la tête et dont tout le monde pouvait se passer, sauf le seul Chaudval.
Donc le digne tragédien, y ayant transporté sa couche, des vivres et un grand miroir pour y étudier ses effets de physionomie, s’y enferma, sur-le-champ, à l’abri de tout soupçon humain.
Autour de lui se plaignait la mer, où le vieil abîme des cieux baignait ses stellaires clartés. Il regardait les flots assaillir sa tour sous les sautes du vent, comme le Stylite pouvait contempler les sables s’éperdre contre sa colonne aux souffles du shimiel.
Au loin, il suivait, d’un regard sans pensée, la fumée des bâtiments ou les voiles des pêcheurs.
À chaque instant, ce rêveur oubliait son incendie. — Il montait et descendait l’escalier de pierre.
Le soir du troisième jour, Lepeinteur, disons-nous, assis dans sa chambre, à soixante pieds au-dessus des flots, relisait un journal de Paris où l’histoire du grand sinistre, arrivé l’avant-veille, était retracée.
— Un malfaiteur inconnu avait jeté quelques allumettes dans les caves de pétrole. Un monstrueux incendie qui avait tenu sur pied, toute la nuit, les pompiers et le peuple des quartiers environnants, s’était déclaré au faubourg du Temple.
Près de cent victimes avaient péri : de malheureuses familles étaient plongées dans la plus noire misère.
La place tout entière était en deuil, et encore fumante.
On ignorait le nom du misérable qui avait commis ce forfait et, surtout, le mobile du criminel.
À cette lecture, Chaudval sauta de joie et, se frottant fiévreusement les mains, s’écria :
— Quel succès ! Quel merveilleux scélérat je suis ! Vais-je être assez hanté ? Que de spectres je vais voir ! Je savais bien que je deviendrais un Homme ! — Ah ! le moyen a été dur, j’en conviens ! mais il le fallait !… il le fallait !
En relisant la feuille parisienne, comme il y était mentionné qu’une représentation extraordinaire serait donnée au bénéfice des incendiés, Chaudval murmura :
— Tiens ! j’aurais dû prêter le concours de mon talent au bénéfice de mes victimes ! — C’eût été ma soirée d’adieux. — J’eusse déclamé Oreste. J’eusse été bien nature…
Là-dessus, Chaudval commença de vivre dans son phare.
Et les soirs tombèrent, se succédèrent, et les nuits.
Une chose qui stupéfiait l’artiste se passait. Une chose atroce !
Contrairement à ses espoirs et prévisions, sa conscience ne lui criait aucun remords. Nul spectre ne se montrait ! — Il n’éprouvait rien, mais absolument rien !…
Il n’en pouvait croire le Silence. Il n’en revenait pas.
Parfois, en se regardant au miroir, il s’apercevait que sa tête débonnaire n’avait point changé ? — Furieux, alors, il sautait sur les signaux, qu’il faussait, dans la radieuse espérance de faire sombrer au loin quelque bâtiment, afin d’aider, d’activer, de stimuler le remords rebelle ! — d’exciter les spectres !
Peines perdues !
Attentats stériles ! Vains efforts ! Il n’éprouvait rien. Il ne voyait aucun menaçant fantôme. Il ne dormait plus, tant le désespoir et la honte l’étouffaient. — Si bien qu’une nuit, la congestion cérébrale l’ayant saisi en sa solitude lumineuse, il eut une agonie où il criait, — au bruit de l’océan et pendant que les grands vents du large souffletaient sa tour perdue dans l’infini :
— Des spectres !… Pour l’amour de Dieu !… Que je voie, ne fût-ce qu’un spectre ! — Je l’ai bien gagné !
Mais le Dieu qu’il invoquait ne lui accorda point cette faveur, — et le vieux histrion expira, déclamant toujours, en sa vaine emphase, son grand souhait de voir des spectres… — sans comprendre qu’il était, lui-même, ce qu’il cherchait.
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HELVETETS PORT– Warlords
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Helvetets Port est un quatuor Suédois de heavy metol, composé par des trve power over the top chevaliers de la table ronde cybernétique.
Ces cavaliers en acier de l’apocalypse heavy œuvrent dans un trip médiéval fantastique, avec un concentré de S-F.
Le groupe a sorti “Exodus to Hell” premier album en 2009, “Man with the Chains”E.P en 2010, l’album “From Life to Death”2019 de très bonne facture et “Warlords » via High Roller Records.
Pour commencer gros coup de coude dans les parties génitales rien qu’avec le blaze des musiciens affuté dans du sang de dragon : Witchfinder au chant (super chant dans un mood épique), K. Lightning et Virgin Killer (ex-Decapitation, ex-Morier, ex-Ulvnatt, ex-Midnight Stranger, ex-Oak, Metal of Jupiter, ex-Hands of Orlac, ex-Portrait) aux guitares, Earthquake à la basse et O. Thunder à la batterie.
Leur blazon mentionne : ‘’They are armed, dangerous and capable of understanding only one language: heavy metal!’’ = Et les mecs de mentent pas sur la marchandise.
Ce groupe est génial et attention il ne fait pas de parodie. Je dis cela pour la pochette Mad Max façon filmographie du cinéaste nanardien Philippe Clair (Le Führer en folie, Comment se faire réformer, Rodriguez au pays des merguez, Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir, Si t'as besoin de rien... fais-moi signe…)
Leur HeAvy MetAl C’est un mix testostéroné entre Cloven Hoof et Queensrÿche. La profondeur apporte cette densité que l’on entend sourdre dans les opus d’Enforcer. Les riffs aiguisés contre une pierre de Stonehenge produisent des éclairs heavy metal oldschool, agitant la potion NWOTHM de Witch Blade, l’homérisme païen scandinave d’Heavy Load, avec une dynamique Lovecraftienne féodale SF façon Manilla Road, et à la limite du power metOl thunder. Il y a des titres en Suédois comme Tyrann, c’est absolument épique pour un Trüe fuckin heavy metal ‘’chaudronement’’ recommandable !!
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Table ronde CDRT : Les télécom à la conquête de l’espace from ITRtv on Vimeo.
Cette table ronde, organisée par le CDRT, réunit des experts pour discuter de l’impact des satellites en orbite basse (LEO) et de Starlink sur le marché des télécoms.
Les intervenants :
Vincent Blois, Responsable Pilotage Infrastructures et Activités Transverses à la DSI de Veolia ; Pierre Gilles Dehaye, CEO de Venn Telecom, Opérateur et MSP International ; Julien Ohayon, CEO de Kissgroup, Opérateur Cloud et Télécom pour MSP et Intégrateurs ; Sylvain Plagne, Directeur Marketing & Expérience Client, Bouygues Télécom Entreprises ; Brice Jourdain, Business Development Head of BL Enterprise, Eutelsat OneWeb.
Animation : Paul Dubois, ITRnews / CDRT
Starlink redéfinit la connectivité mondiale, offrant une connexion stable dans des zones reculées. Lors de cette table ronde, les intervenants partagent leurs perspectives sur cette technologie révolutionnaire. Vincent Blois (Veolia) explique que Starlink est testé pour connecter des sites isolés en zones blanches. Il a comparé les performances à celles de la fibre, avec une latence de 30 ms, et évoqué l’installation des antennes dans des environnements variés. Julien Ohayon (Kissgroup) souligne que Starlink est complémentaire à la fibre, particulièrement utile en cas de catastrophes naturelles, mais il ne voit pas cette technologie comme un remplacement complet de la fibre. Il s’interroge aussi sur l’avenir des opérateurs traditionnels face à Starlink, dont l’offre reste fermée et davantage orientée vers les TPE et le grand public. Pierre Gilles Dehaye (Venn Telecom), revendeur de Starlink depuis deux ans, estime que cette technologie bouleverse le marché des télécoms, dépassant même les réseaux terrestres comme la 5G privée. Pour lui, Starlink est en avance et représente une véritable révolution, rendant les régulations et gouvernements presque impuissants face à cette évolution rapide. Sylvain Plagne (Bouygues Télécom) confirme l’intérêt croissant pour les solutions satellitaires dans les architectures réseau redondantes, comme le SD-WAN, pour sécuriser les connexions. Il a également mentionné que les modèles économiques évoluent : on vend désormais une consommation plutôt qu’un débit fixe. Brice Jourdain (Eutelsat OneWeb) conclut que les satellites LEO ne sont plus une solution de dernier recours, mais deviennent une alternative privilégiée, notamment dans les zones rurales. Avec une latence réduite et une couverture mondiale, ils ouvrent des possibilités nouvelles pour l’avenir des télécoms.
La connectivité via les satellites LEO, autrefois perçue comme une solution de dernier recours, s’impose désormais comme une technologie incontournable pour les entreprises. Les intervenants s’accordent à dire que cette évolution va bouleverser le marché des télécoms, poussant les entreprises à revoir leurs modèles économiques et leurs stratégies de connectivité.
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