#t'as l'impression que c'est bon on est en guerre quoi
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je me demande comment réagissent les touristes étrangers quand c'est le premier mercredi du mois et que t'as les sirènes™ qui retentissent à 12h
ils doivent être terrifiés mdr
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Merci pour ta gentillesse, j'ai voulu parler à une personne que je connais pas et j'ai trouvé ton compte au hasard. J'ai bientôt 31 ans et je me sens dépassée par la vie.. J'ai une vie professionnelle stable mais pas de vie à moi, le tout est donné aux autres (mes étudiants et ma famille). Avant, j'étais épanouie maintenant j'ai l'impression que tout me va de travers, notamment y a qlqs jours j'ai vu les photos de maman qd elle était de mon âge et elle avait 4 enfants. Je veux être maman mais voilà j'ose dire ça à personne même à mon compagnon, même au fond de moi, je me dis je suis peut-être pas suffisante. Je ne sais plus quoi faire, j'ai peur de tout rater en attendant être à la hauteur. Je suis désolée pour tant de négatives vibes. J'espère que tu puisses me comprendre. Merci de me lire.
Je te comprends tellement bien ma chère ! Et à vrai dire c'est très pertinent car on peut dire qu'on est dans le même bain toi et moi 😅 y avais beaucoup de points où je me suis dite " moi aussiiiiii !!!!!! " Y a des pensées qu'on vit avec, et que même si elles nous échappent pendant la journée, tard la nuit quand il n'y plus de bruit et tout le monde s'endort, elles reviennent.. et on ne peut plus leurs échappé.
Ma mère avait déjà eu 2 enfants quand elle avait mon âge. mais les choses étaient différentes à cette époque. ma mère a dû quitter l'école et c'est la décision qu'elle regrette le plus dans sa vie. Je ne pense pas que nos parents étaient vraiment heureux ou qu'ils aient tout compris à l'époque, je pense qu'ils faisaient simplement ce qui était la norme et ce que la société leur disait / les forçait à faire. Je ne pense pas qu'ils aient même vécu une vie profonde et significative qui dépasse la surface de l'ordinaire. Je ne pense pas que ma mère s'est assise un jour après avoir terminé son roman préféré et a beaucoup réfléchi au sens de la vie ou appris l'amour de soi.
ce que je veux que tu saches, c'est que 1) tu n'es PAS seule dans ce cas, tu n'es pas la seule à avoir ces sentiments... C'est une situation très courante pour beaucoup d'entre nous dans le monde.
Et 2) les temps ont changé! et seulement au pire ! notre génération n'est qu'une victime des précédentes. nous vivons dans les ruines d'un monde détruit par les guerres, le chaos, les pandémies, les catastrophes et les crises économiques. Nos parents vivaient dans un monde différent et maintenant ils nous mettent la pression en fonction de leur réalité et non de la nôtre. il y a une dépression mondiale et un TSPT mondial en cours. et nous sommes esclaves d'un système auquel nous ne pouvons pas échapper, c'est le capitalisme 🤦🏽♀️. De plus, la terre est en train de mourir, le réchauffement climatique, le changement climatique, bla bla .. partout où nous regardons, on est coincé.. et on s'attend à ce que nous ayons résolu et réussi notre vie ? N'importe quoi!
Entk, s'il te plaît, ne te mets pas la pression. il y a suffisamment de pression dans le monde, ne te stresses pas.. s'tp, accorde-toi la priorité à toi-même et à ta santé mentale et prends soin de toi et de ton bien-être en premier lieu. Parce qu'il ne sert à rien d'avoir une bonne vie tous ensemble si tu peux pas être là pour en profiter.
Sois fière de toi, de tes réussites, de ta vie que t'as maintenant dans tes mains. Sois reconnaissante pour tes bénédictions et aime toi-même stp. Il est bien claire que t es quelqu'un de gentil, de sympa, d'intelligent, de réussi. Tu n'es pas définie par ce que tu n'as pas. Sois fière de ton parcours et de ton présent, et sois optimiste pour le future. On ne sait jamais ce que la vie nous réserve.
Tout le bonheur et la chance du monde,
Bon courage 🤍🤍
#LOOK AT ME WRITING PARAGRAPHS IN FRENCH LMAO#at one point I had to google translate because my French expired lmao#but I could still recognize the mistakes and correct them#proud of me wallahiii
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16- LA PROSTITUTION
Mon nom de famille, c'est le nom de la mère maquerelle la plus célèbre de France. Toute mon enfance, j'entends "Philippe Claude? Alors ta maman, c'est Madame Claude?" Ma maman, elle s'est remariée, elle ne s'appelle plus Madame Claude, c'est Madame Thimonier. Il n'y a que moi dans la famille qui s'appelle Claude, ... et mon frère Pascal Claude qui vient 2 fois par mois. Il vit avec notre père que je n'ai jamais vu, Didier Claude. Mon beau-père me tyrannise et bizarrement ce n'est pas la violence physique qui me fait le plus mal, c'est une sorte de harcèlement psychologique dont je souffre sans le savoir. "Philippe Claude , viens ici!" "Philippe Claude, qu'est-ce que tu as fait là?" M'appeler par mon nom de famille est tellement cruel. Tout d'un coup je suis un simple visiteur dans la Famille Thimonier, ce n'est pas vraiment ma place. Je déteste mon nom, comme j'aimerais m'appeler Thimonier.
Avec l'exploration de ma sexualité, je n'appelle plus mon beau-père Papa, je n'utilise pas son prénom non plus. Il devient l'homme sans nom et je suis Philippe Claude. L'administration française donnait comme nom de famille aux enfants trouvés le nom du Saint du calendrier du jour de leur découverte. Un de mes ancêtre avait été trouvé le 15 février, jour de la Saint Claude, et il était devenu Monsieur Claude. Philippe Claude est aussi un enfant trouvé.
L'été 83, je perds mon nom de famille, je suis juste Philippe. Philippe c'est joli, il y a même un roi de France qui s'appelait Philippe le Beau. Je suis libre à Saint-Tropez et le temps passe trop vite. Ma perception particulière des nombres m'avantage dans la gestion de l'argent. J'ai réussi à rester tout un mois sur la Côte, je n'ai plus un centime et il faut quitter le camping de Saint-Raphaël, retrouver maman et son mari dans la maison de campagne près de Limoges. Je le ferais bien en stop, je suis libre. Je pourrais utiliser l'argent de mon billet de train pour rester quelques jours de plus, mais je ne suis pas complètement libre, une tente de 30 kilos, ҫa ne fait pas d'auto-stop, ҫa prend le train. Il faut changer à Bordeaux, j'y passerai la nuit, histoire de faire connaissance avec la ville et ses habitants. Bordeaux, n'a rien à voir avec la côte d'azur. Les Bordelais détestent les Parisiens et se montrent très froids. J'ai pas mangé depuis deux jours et je ne sais pas où dormir, ҫa va pas être facile. Un grand noir mal habillé m'aborde et il n'est pas mon genre, j'ai perdu un peu de ma simplicité après tout le luxe de Saint-Tropez. En plus, je ne suis pas sûr que sa recherche soit sexuelle. S'il veut me voler de l'argent de toute façon je n'en ai pas. Il ne faut pas que je m'en aille, il faut que je vienne avec lui, il peut me donner de l'argent si je veux. Je continue à refuser mais d'un air moins catégorique. "Viens avec moi, je te donne 5000" J'ai jamais couché avec un noir mais pour 5000 francs, c'est peut-être le moment ou jamais. J'ai entendu dire qu'une passe, c'est 200 francs; 5000 c'est quand même une somme. J'ai vraiment l'impression de valoir 5000 francs mais je commence à douter que mon éventuel micheton ait vraiment cet argent. "Mais t'as jamais eux 5000 francs, mon pauvre! - Mais si regarde, ils sont dans ma poche!" Il est tard et il fait déjà sombre mais je vois bien qu'il n'a qu'un billet, un billet de 50 francs. En 1960, 100 francs deviennent 1 franc (et donc 5000 anciens francs deviennent 50 nouveaux francs) mais en 1983, il n'y a que les vieux qui parlent encore en anciens francs, ... et mon grand noir bordelais. Je pars en riant et cette fois-ci résolument. Il faudra dormir à la gare, le ventre creux.
L'hiver suivant à Paris et comme à l'habitude à la recherche d'une aventure, une voiture s'arrête, le conducteur me demande si je veux monter. il est pas très beau mais assez jeune, j'ai envie de baiser, alors pourquoi pas. On part en banlieue, et c'est pas la mienne, quelle horreur. Je me retrouve dans un appartement lugubre, toutes les rideaux sont fermés, c'est vraiment glauque. Il est super gentil, très attentionné et me regarde avec émerveillement. J'aime quand il me regarde. Ce que je fais? Moi, je fais tout, qu'est-ce qu'il veut lui? Il veut que je le prenne? Ah oui, d'accord! L'atmosphère est très particulière, rien ne respire le monde flamboyant qui m'attire à cette époque, c'est comme si le type n'était pas homosexuel ou le cachait tout du moins. Son cul est agréable. Il va me raccompagner à Paris, alors ҫa c'est gentil. Il me tend en plus 200 francs. J'hésite et soudain tout a un sens, il m'avait abordé dans un quartier où ҫa tapinait. Les gens comme moi ne rentraient pas dans les voitures de gens comme lui, donc j'étais devenu à ses yeux un prostitué. J'adore marchander, ce n'est pas seulement tirer le meilleur prix d'un produit, c'est aussi une étude psychologique où l'offre et la demande doivent être évaluées avec précision à chaque seconde. C'est une guerre que l'on gagne au moment de payer. Dans ce jeu, vers la fin, il faut montrer les billets, c'est le dernier argument pour que se plie le vendeur. La somme tenue en main est irrévocable, c'est à prendre ou a laisser. Mon micheton me tend 200 francs et je ne vais pas les laisser. Cet argent avait été trop facilement gagné. Je me suis rappelé de l'endroit de la première fois et remarqué que d'autres garçons se "promenaient". Et si je leur tenais un peu compagnie. Un vieux baisse la vitre de sa voiture et me demande combien c'est. Je réponds sans hésiter: 200 francs. On va chez lui, et celui-là il a de l'argent. Il me traite comme une pute et je n'aime pas ҫa. Quelques jours plus tard, dans mon night club préféré, il faut poser et donner de l'attitude. Un de mes rival arrive, l'air sournois et fier de lui en me disant. "Alors, on fait la pute maintenant?" Je me récrie et dit qu'il ne sait plus quoi inventer. Il me dit qu'il m'a reconnu et qu'il est sûr que c'était moi. Je continue à nier en bloc, j'ai pas besoin de faire ҫa, lui devrait y réfléchir si jamais quelqu'un voulait payer pour lui. Je suis consterné, je suis au bord de basculer dans la catégorie des moins que rien, je ne retournerai plus jamais me "promener".
L'idée de payer pour du sexe m'est étrangère. C'est un service rendu mutuel. Dans un monde idéal, j'aimerais que les putes soient remboursées par la sécurité sociale. Rejeter mes principes religieux m'a éloigné de tout préjugé contre le sexe. Le sexe, c'est bon pour la santé. Pourquoi la sécu rembourserait un massage de dos et pas un massage de bite? On éviterait énormément de problèmes mentaux et même physiques si les plus démunis avaient accès à des professionnels du sexe. Ma courte expérience m'a apporté un grand respect pour ceux pour qui ce n'est pas un service rendu mutuel et gratuit. Ce n'est pas aussi facile que ҫa en a l'air, le sexe est un détail en lui-même, mais la mise à l'écart de quelqu'un dont la profession est considérée comme dégradante, c'est le pire. Moi en tout cas, je n'étais pas à la hauteur. Quelle injustice cette stigmatisation d'une personne à la fois nécessaire et rejetée par à la société!
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Sans Nation
J'ai entendu hier, dans l'émission américaine "Love is Blind": "La famille c'est ce qu'il y a de plus important, ce sont ceux qui restent, qui sont là peu importe ce qu'il t'arrive".
Bref, c'est ta base, ton pilier.
Et comme au rugby, sans pilier c'est compliqué.
C'est compliqué parce que même si tu apprends à te construire seul(e), t'as toujours un peu l'impression d'opérer sans filet de sécurité.
Un sentiment de solitude, et d'abandon, qui ne te quittent jamais.
Alors tu te forces à être courageux, à te répéter que tu n'as besoin de personne, mais c'est faux.
On a tous besoin de se sentir aimés, soutenus, valorisés par notre famille.
Qu'on se l'admette ou non.
Et quand ils sont tous aux abonnés absents, ou défaillants, eh bien on se recompose une famille de coeur.
Souvent issue de personnalités ayant vécu les mêmes types de souffrances. Ayant développé la même force, la même résilience.
On se soutient les uns les autres comme les maillons d'une même chaîne.
Mais ça ne remplacera jamais l'amour inconditionnel d'un père ou d'une mère.
Et quand les épreuves s'accumulent, physiques ou morales, et qu'il n'y a toujours personne, quelque chose en vous se brise un peu plus.
On avance, on fait avec, mais le vous "enfant" qui regarde la situation de ses yeux innocents, ne peut que s'interroger...
"Est-ce que c'est moi qui les ai fait fuir?
Pourquoi ne suis-je pas digne de leur amour?"
Le moi adulte, captant ces questions au vol, ne peut que demander à son tour:
"Comment quelqu'un pourrait-il m'aimer alors que ceux qui sont génétiquement programmés pour le faire n'y parviennent pas?"
Le moment que choisira le vous guerrier pour vous rappeler toutes vos qualités, de coeur surtout. Quel(le) ami(e) fidèle vous êtes, combien vous répandez de cet amour dont vous avez si longtemps été privé(e).
Mais à chaque début de relation amoureuse ces doutes réapparaitront, et la soif de celui/celle qui a ressenti le manque des années durant se fera plus brûlante que jamais.
Comme de voir un bon burger après 3 semaines de régime, ou un vampire devant une coupure: vous pourriez tuer pour savourer une bouchée. Rien qu'une (qu'on sait multiple car incontrôlable).
La sensation est la même.
Et elle est permanente.
Avec le temps, et un peu de travail sur soi, on devient un(e) pro de l'écoute de ses réactions, de ses mécanismes de défense, aussi nombreux que les tourments infligés par la vie, et de cette violente soif.
A cause, ou plutôt devrais-je dire grâce, à ce passé, à cet abandon chronique, l'instinct de survie est beaucoup plus développé chez ces individus sans Nation que chez les privilégiés ayant bénéficié d'un amour parental sans faille.
On redoute la prochaine épreuve, plus que les autres sûrement parce qu'on encore en bouche les affres de la dernière, mais avec la certitude de pouvoir survivre à tout.
Notre champs lexical devient un champs de bataille, pavé des cadavres ensanglantés de l'espoir d'une vie paisible et remplie d'amour, la force et la détermination faisant face aux obstacles l'épée fièrement brandie, le visage déformé par un hurlement de guerre.
Il y'a de la rage en nous.
Tellement de rage.
Elle se fait puissante, tonitruante même oserais-je dire, comme pour cacher la tristesse et la vulnérabilité que de telles situations ont pu engendrer.
Elle est l'huile sur le feu de notre volonté de survivre.
Et quand il se trouve que notre vulnérabilité est abusée, de nouveau, elle explose au visage de nos agresseurs, telle une grenade n'attendant qu'à être dégoupillée.
Mais elle explose toujours des deux côtés.
Déjà parce que pour exploser, il faut que ça nous touche, profondément.
Ce qui revient à dire qu'on est vulnérable face à quelqu'un qui n'a eu aucun mal à abuser de la situation.
Hors, dans cette tribu, on n'est pas vulnérable à n'importe quoi. Il faut vraiment avoir réussi à nous faire baisser la garde armée jusqu'aux dents pour parvenir ne serait-ce qu'à effleurer du doigt notre sensibilité.
Un processus qui s'effectue généralement sur la durée, en partageant nos expériences passées, nos blessures, nos envies, et qui va de pair avec une profonde confiance, aussi jeune soit-elle.
La trahison de tout ça ne peut qu'alimenter une rage, vengeresse, qui viendrait rétablir une ligne de défense autour des débris de cette relation que l'autre aurait fait sauté au C4.
Mais ce n'est pas tout ce qu'elle alimente.
Elle nourrit aussi la croyance que l'abandon est auto-provoqué.
Et il est là le vrai poison.
Celui qui nous pousse à faire n'importe quoi, voire à se mettre en danger, pour expier notre manque de perfection.
Parce qu'on vit tous avec cette impression qu'une barre imaginaire est fixée à une hauteur tout juste inatteignable pour nous pousser à vouloir l'atteindre à tout prix.
Elle représente le bonheur, la légitimité, la sécurité de savoir que l'on est "assez".
Ah si seulement une journée, je pouvais goûter au sentiment de l'avoir atteint.
Au soulagement, à la joie immense, à la reconnaissance et la valorisation parentale.
Le problème avec cette barre, c'est qu'elle devient de plus en plus haute avec les succès gagnés.
Elle ne reste jamais en place.
Les plus malins auront compris qu'il fallait la traiter avec modération, savourer le moment présent avec nos êtres chers et regarder demain avec le sourire.
Le positif attire le positif.
Certaines périodes sont plus lentes que d'autres, et tout arrive pour une raison, pour une leçon.
On ne peut qu'essayer de notre mieux de tirer le meilleur parti des cartes qui nous sont données en remerciant le ciel de nous avoir béni de la force d'en faire quelque chose de bien.
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J'pourrais tu être une barre tendre
J'voudrais t'partager mon popcorn trop salé pendant qu'on est au ciné pis que j'écoute semi le film parce que j'espère dont que tu fasses un move. J'voudrais qu'on fasse des anges dans la neige gazonnée dans la cours chez mes parents. Qu'on s'fasse un chocolat chaud extra guimauves extra choco extra crème fouettée extra étoiles din yeux. J'voudrais commencer une série sur Netflix qui a mille saisons genre Friends pis qu'on l'écoute ensemble. J'voudrais qu'on aille marcher dans l'bois pis qu'on respire de l'air moins pollué pour s'aérer le cerveau pis l'coeur en s'tenant la main à travers nos mitaines. J'voudrais jouer dans tes cheveux full doux qui sont un peu en pagaille pis de travers des fois pis respirer ton odeur qui m'fait du bien. J'aimerais ça y croire. J'ai l'impression que depuis le début d'ma vie on m'raconte des belles histoires d'amour qui s'peuvent pu. Des histoires pas juste d'un soir. Des histoires de monde qui ont pas peur, qui foncent pis qui réfléchissent pas trop. De monde que même si sont genre à l'autre bout du monde en train de faire une mission pendant que c'est la guerre pis que y'ont même pas l'temps de dormir mais qui ont le temps d'aimer. De monde qui vivent leurs émotions au lieu d'penser à toute c'que ça pourrait faire si y décidaient de s'engager. Parce que c'est épeurant s'engager t'sais c'est comme un contrat full sérieux pis faut réfléchir longtemps. Peser les pour pis les contre de c'qui va arriver si tu tombes en amour. Dans les films c'est toujours le bon timing avec la bonne personne pis du premier coup. Personne se fait "friendzoner" "ghoster" ou "chasser" (ça c'est l'terme que j'viens d'inventer pour le monde qui font le yoyo avec ton coeur parce que y'aime ça avoir des défis fac y vont te dater jusqu'à temps que tu t'attaches, y vont te crisser là pis quand tu vas avoir décroché y vont r'venir sonner chez vous en s'excusant pis en recommencant pendant infini) J'suis tannée des phrases toutes faites pour essayer d'me faire croire que ça se peut. Parce que j'vais être ben honnête j'pense pas que l'amour c'est tout l'monde qui a accès à ça en 2018. J'pense que c'est d'la chance pis ben d'la volonté pis ben des affaires qui adonnent bien ensemble. J'pense pas que c'est parce que j'm'aime pas assez que ça fonctionne jamais. j'pense que justement ça fait peur une grande affaire rousse qui s'assume pleinement dans son émotivité pis dans son intensité rose flash qui brille avec d'la musique. Ça va arriver quand j'm'en attendrai pas. J'peux te dire que ça fait longtemps que j'attends pu. C'est niaiseux parce que tu prédis pas l'avenir. Fac à moins d'être une voyante c'est sur que tu l'auras pas vu venir ton couple. C'est juste une phrase faite pour que ceux qui s'font rejeter essaye de s'consoler pis qui trouve une fausse raison de comprendre c'est quoi qui fait que ça marche pas. C'pas grave de toute façon parce qu'un de perdu 10 de retrouvés. Aweille j'en veux dix en même temps let's go pas l'temps d'niaiser engrossez-moi sur le champs. Pis c'est la qu'on m'dit: "c'tait juste pas le bon pour toi" ben oui ok sûrement t'as raison là dessus. C'est juste que d'habitude c'te phrase là vient pas toute seule a vient avec :" t'es tellement belle c'est sûr que tu vas trouver quelqu'un". DU GÉNIE TOUT ÇA. Ben non criss. Ça marche pas juste de même. J'suis tannée d'me faire dire que j'suis belle. J'suis tannée que ce soit ma consolation de manque d'amour. T'sais c'pas grave si tu m'aimes pas au moins j'suis belle. J'aimerais ça être génétiquement moins cute. Parce qu'au moins on m'utiliserait pas juste comme un produit qu'on jette après l'avoir consommé. Dans vie y'a les filles-pommes pis y'a les filles-barres tendres. La pomme est belle a sent bon pis t'as fucken le goût de croquer dedans. Quand tu commences à la dévorer t'arrêtes pas. Jusqu'à temps qui reste pu grand chose d'excitant d'sus. Pis quand t'as fini tu laisses le coeur là pis ta jette. MAIS ÇA S'MANGE UN COEUR DE POMME PIS LES PÉPINS PIS TOUTE. Oui c'est rough dans gorge un peu mais des fois c'ben plus nice quand c'pas facile. Pis les barres tendres ben tu t'en fout de l'extérieur tu jettes le papier pis tu gardes toute l'intérieur. Toute c'qui est vrai pis beau pis vulnérable pis plein de protéines. Ta pomme si a l'a une poque tu vas avoir moins l'goût d'la manger. J'POURRAIS TU ÊTRE UNE BARRE TENDRE. Genre j'suis tannée d'être celle qui est belle. j'aimerais ça qu'on veuille de moi autrement que tout nue. Genre j'aimerais ça des fois que tu veuilles me coller en pyjama sans nécessairement penser à me l'enlever. Tu pensais que c'tait plus facile être belle? J'te confirme que non. 12 décembre 2017
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Ruines 4
Frisk se souvenait de ses quelques jours heureux chez la Gardienne des Ruines: on avait exploré la maison, et on était tombé sur un carnet de notes remplies de mots d'encouragements… sa chambre n'était pas bien rangée, et elle avait été gênée quand elle avait trouvé l'enfant là.
Ses lapinets à la cannelle étaient délicieux, surtout en sortant du four… elle lui racontait toutes sortes de faits intéressants à propos des carottes… on l'avait aidée à s'occuper du potager dans la cour, qui nourrissait presque toutes les Ruines… Toujours plein de bonne nourriture!
Ce moment où on avait réalisé qu'il n'y avait pas de toilettes nulle part… et qu'on en avait pas besoin, parce que la nourriture des monstres se transformait directement en énergie juste après avoir été avalée, y compris l'eau. La discussion avec la dame-lapine à ce sujet avec été à la fois gênante et hilarante.
Cet autre moment où on s'était perdu dans les Ruines, et on avait appelé au téléphone. Elle avait mené Frisk en bateau en lui faisant faire trois fois le tour de la ville abandonnée avec des directives bidon. L'enfant était revenu couvert de poussière et de boue, furieux, alors que la lapine riait si fort qu'elle en pleurait. Mais elle l'avait lavé et soigné, et Frisk ne s'était plus jamais perdu dans les Ruines.
Tous ces moments somme toute heureux, chargés d'émotions.
À mesure que Frisk mourait contre la Gardienne des Ruines, ils semblaient s'éloigner peu à peu, devenir de plus en plus flous.
Et tout ce qu'on voulait, c'était finir ce foutu combat.
"Bon. Eh bien… on peut commencer, si tu es prêt," commençait-elle toujours.
La Gardienne des Ruines possédait une magie d'une puissance incroyable, qui n'avait rien de comparable à celle des autres monstres. Il fallait d'abord lui parler et s'assurer qu'elle ne voulait pas nous tuer, pour que ses attaques ne durent pas trop longtemps. Sans pause, pas moyen de se soigner et de se réchauffer!
"Tu tiens le coup on dirait, continue comme ça!" encourageait-elle.
Malgré cela, les projectiles de glace et de neige étaient difficiles à éviter. On devait donc dégivrer son âme régulièrement pour ne pas ralentir, quand on n'avalait pas des bonbons pour remonter ses HP. Et on en arrivait quand même à mourir gelé, criblé de coups.
"OH NOOON PARDON FRISK, JE NE VOULAIS PAS…" s'exclamait-elle, horrifiée, quand la vie quittait Frisk.
Mais on sentait du progrès. On résistait de plus en plus longtemps. On comprenait le motif des attaques, et on évitait de mieux en mieux les projectiles.
Puis, à un moment, on a fait une erreur. La pire erreur. On s'est dit qu'on pourrait répliquer, rien qu'un peu. On avait encore assez de HP, on avait dit tout ce qu'il y avait à dire, l'âme était en bon état, alors pourquoi ne pas se battre un peu? On avait pris son bâton de marche à deux mains, et on avait asséné un coup direct sur l'épaule de la dame-lapine.
Et on était passé au travers de la poitrine, et on avait direct brisé son âme. Elle eut à peine le temps d'écarquiller les yeux qu'elle tombait en poussière. Frisk tomba à genoux sur le sol, sous le choc.
Alors c'était aussi fragile que ça, un corps fait de magie? Même un être à la magie aussi puissante que la Gardienne des Ruines peut tomber en poussière après un coup de bâton donné par un enfant?
Pas étonnant qu'ils aient perdu la guerre contre les humains, hein! On peut même s'étonner qu'ils aient évité l'extinction totale…
Frisk se secoua, et demanda à revenir en arrière. Et quelques instants plus tard, on était à nouveau devant la lumière au coin des murs, et la Gardienne des Ruines était toujours là, un peu plus loin.
Quel soulagement…
On essuie les attaques, les unes après les autres, on répète toujours les mêmes étapes, de mieux en mieux, de plus en plus machinalement. La dame-lapine ne se souvient visiblement pas des multiples morts de Frisk. Ni de la sienne. Ce qu'elle trouve l'humain doué! On s'efforce juste de ne pas être sarcastique, de ne pas être blasé.
Mais quand on revient même de la mort, c'est difficile de ne pas prendre ses distances…
Par rapport à soi-même, et surtout par rapport à son adversaire.
D'autant plus que l'âme de Frisk se givre et se refroidit peu à peu… comme si cette froideur physique devenait mentale.
Encore une attaque.
Une autre attaque.
Toujours plus d'attaques.
Une attaque qu'on avait jamais vu, mais on se doute de quoi faire.
Encore une nouvelle attaque, on espère tenir le coup malgré le givre!
Et soudainement…
Les attaques se terminent enfin.
La Gardienne des Ruines enlève son chapeau et essuie son front couvert de sueur. Elle dit qu'elle a épuisé sa magie.
Et on ne sait plus quoi faire. On a l'impression qu'on se bat depuis des jours, sans arrêt!
Elle s'avance…
Et elle prend Frisk dans ses bras. Elle serre l'enfant entre ses bras épais et elle le félicite d'avoir réussi à passer à travers tout ça.
On est essoufflé, on est déboussolé… et on s'accroche à la dame-lapine, on pleure et on pleure, et toutes les émotions qu'on avait mis de côté pour le combat reviennent peu à peu, à mesure que la glace fond de l'âme de Frisk.
C'est fini… c'est enfin fini!
L'humain et la lapine restèrent ainsi pendant un long moment sans rien dire. Frisk pleurait, et la Gardienne lui tapotait gentiment le dos. Si seulement elle savait, si seulement elle avait conscience du temps qu'on avait passé à la combattre, à mourir devant elle, à lui éviter la culpabilité de tuer un gamin, à retenir la pulsion de juste la tuer à nouveau d'un seul coup et de continuer…
C'est pas ton genre, hein, Frisk?
On redevient peu à peu "humain", finalement.
-Bon, alors je suppose que je peux te laisser partir, Frisk! finit par dire la dame-lapine en se redressant.
Frisk hocha la tête après s'être essuyé les yeux et les joues.
-Je t'ai préparé des provisions pour la route, et puis un peu d'argent de poche, tiens.
L'inventaire de Frisk se remplit de lapinets à la cannelle, et ses poches de pièces de G en quantité… intéressante.
-Oh, et puis ça peut paraître un peu idiot après toute la glace que je t'ai balancé dessus, mais il fait froid de l'autre côté de la porte, alors prends ceci!
Et elle lui tendit le châle qu'elle portait par-dessus sa tunique royale. C'était visiblement tricoté à la main, et un peu usé, mais c'était chaud, c'était doux, et Frisk dut retenir les larmes qui menaçaient à nouveau de tomber des coins de ses yeux. On s'y enroula et on fit un noeud pour le retenir, parce que c'était vraiment un très grand châle pour un enfant.
-Comme tu es mignon comme ça! Une vraie balle de laine!
Elle lui tapota la tête, puis elle soupira. Frisk lui demanda ce qui lui arrivait.
-Pour finir, répondit-elle d'un ton hésitant, je vais te donner… un conseil. Je t'ai parlé de ma soeur, la reine, n'est-ce pas? C'est une bonne reine, mais… elle… enfin…
Elle se frotta les pattes, évitant Frisk du regard. Elle finit par baisser la tête, et par murmurer:
-N'oublie jamais, Frisk, que ton âme n'a pas de prix. Voilà.
C'était un bien étrange conseil, mais l'enfant supposait qu'il allait faire sens lorsque le moment serait venu.
On fit un grand sourire à la Gardienne des Ruines, et elle sortit une grande clé à l'ancienne de sa poche, et déverrouilla la grande porte derrière elle. Un dernier calin, un dernier salut, et hop, on franchissait cette porte. Le couloir devant semblait s'étirer à l'infini, de plus en plus obscur.
-Adieu, Frisk. Bonne chance.
Clang! La grande porte se referma avec bruit, et Frisk sursauta, puis se mit en route.
Il faisait de plus en plus sombre, jusqu'à ce qu'on arrive dans une pièce complètement noire… à part un mince rayon de lumière, en plein milieu. Et dans cette lumière, il y avait…
-hHOOOOIIIIIiiii!1!
Frisk resta là, hésitant, méfiant. On avait presque oublié cette étrange créature…
-aLOrs t'A RÉusSI à PASsé LA GarDIEnne! brAVo! SA ta PRi comBIen d'ÉssAIs? 30? 40?
L'enfant se figea, stupéfait. Temmie eut un large sourire.
-É pIS t'A pÔ pRIs le CHEmAIN faSSill, tU l'AS Pô TUée!11!1! À 1 MomANt j'Ai crU quE TU l'fErAIs, heIN!11!1! uNe chANCe ke TÉ reVEnu PoUr arrANGÉ Sa!1!1!
On ne savait pas quoi répondre. Je pensais pas que quiconque pourrait avoir conscience de tout ça, songeait la voix de l'humain tombé il y a longtemps. Le manque de réponse n'avait pas l'air de perturber la créature, qui vibra pendant un moment, avant de bondir soudainement et de quitter le rayon de lumière qui l'éclairait.
Frisk hésita pendant un moment, avant d'avancer dans la pièce. Rien ne se passa, Temmie ne donnait pas signe de vie, et bientôt on atteignait un nouveau couloir faiblement éclairé. Pas très loin, il y avait une autre porte. La poignée était très froide, et un courant d'air glacé passait juste en dessous. On resserra un peu le châle sur ses épaules et on prit une grande inspiration, avant d'ouvrir la dernière porte des Ruines.
O*O*O*O*O*O*O*O*O*O*O
Voilà donc la fin de l’Arc des Ruines! Après ça les choses se corsent!
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— Eh ben. Dis donc, tu fais les soldes maintenant ? — Brocante littéraire, on a dit. Tu sais lire ? — J'en déduis que c'est une de tes madeleines, quoi… Ça sent quand même la vieille boîte à biscuits éventée, ton truc. Jules Verne, franchement… — Détrompe-toi. Du vieux Jules, “Les Indes Noires” et “Hector Servadac” m'avaient favorablement impressionné quand j'étais ado, mais j'ai eu l'occasion d'y jeter un œil à nouveau récemment, et si les idées sont géniales, le traitement de l'histoire, bon… On va dire qu'il est un peu suranné. Alors que “L'Île Mystérieuse”, je l'ouvre encore maintenant et, pan, je me réveille deux heures plus tard à la deux centième page. Il m'embarque, ce roman-là… — “Les Indes Noires” et “Hector Servadac”… T'es vraiment atteint de snobisme aigu, toi. — Grmbl.
Le triomphe de la raison
— Bon. Au lieu de grommeler, si tu m'expliquais un peu pourquoi ce roman de Jules Verne t'a tant marqué ? — Parce que c'est le roman du triomphe de la raison, de l'adaptation de l'Homme à son environnement par un seul moyen : l'intelligence. Dans cette robinsonade en plein Pacifique, le héros n'est pas l'aventurier bas-du-front classique, ni même le chef pirate des “Enfants du capitaine Grant” que tu recroises dans le bouquin : le héros, c'est l'extraordinaire ingénieur Cyrus Smith, l'honnête homme scientifique, le fantasme des progressistes du XIXème siècle dans toute sa splendeur. — Attends, attends : comment se retrouve-il sur cette île perdue du Pacifique, ce héros ? — Bah, le début est cousu de fil blanc : quatre hommes, un jeune garçon et un chien, prisonniers des confédérés pendant la guerre de Sécession, s'enfuient à bord d'une montgolfière ; pris dans une tempête, il dérivent et échouent finalement sur cette fameuse île… — Du sud des États-Unis jusqu'au milieu du Pacifique ? Dis donc, c'est une sacrée tempête ! — Oui, bon, on s'en moque : tout ça n'est qu'un prétexte ; l'intérêt de “L'Île Mystérieuse”, c'est de nous montrer comment un petit groupe d'hommes courageux et honnêtes dont certains sont même un peu frustes, menés par un homme pétri de culture humaniste et scientifique, parvient à survivre sur une île déserte, en plein environnement hostile, sans le moindre équipement au début… — Comment ça, “sans le moindre équipement au début” ? Il vont découvrir une malle pleine de matériel échouée sur la plage, comme dans Koh-Lanta ? — (Soupir.) Tu salis tout. Mais, oui, c'est un peu ça. Après, dans “L'Île Mystérieuse”, il y a le mot “mystérieuse”, hein ? Car Smith et ses compagnons vont commencer à soupçonner qu'ils ne sont pas seuls, sur cette île… — De l'énigme, du rebondissement, du suspense ! Ah, il était balèze, Julot ! — … — Ça va, ça va… Si on ne peut plus être un peu léger en causant lecture… — J'étais en train de me dire que j'avais d'un coup envie de le relire, tiens, dans ma vieille édition de poche en deux volumes. Rien que pour avoir l'impression de vivre cette aventure avec eux. Et pour la fin… — Pas de révélation intempestive, malheureux ! — Aucun risque. De toute façon, on se doute depuis le milieu du roman que le gorille géant va tous les dévorer. — … — Ça va, ça va… Si on ne peut plus être léger en causant lecture…
#julesverne #livredepoche
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