#syndicalisme
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ortie-pnk · 21 days ago
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ÉLECTIONS SYNDICALES TPE
Si tu es salarié-e de particuliers ou d'une entreprise de moins de 11 salariés, c'est le moment de voter pour nos représentants syndicaux !
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Plus d'infos sur ces élections :
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leschauffeurssolidaires · 2 months ago
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Incompatibilité d'humeur : licenciement justifié ?
L’incompatibilité d’humeur au travail : un motif de licenciement ? Qu’est-ce que l’incompatibilité d’humeur ? L’incompatibilité d’humeur au travail désigne une situation de mésentente récurrente entre un salarié et ses collègues ou son supérieur hiérarchique, pouvant perturber le bon fonctionnement de l’entreprise. Cette mésentente peut se manifester par des tensions, des conflits ouverts ou des…
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nicolasanoto · 4 months ago
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Géopolitique de l'Éducation
L’idée d’avoir des acteurs multiples de type différent qui jouent un rôle politique sur un territoire donné fonctionne aussi pour l’éducation. Le congrès de l’Internationale de l’éducation, il y a quelques semaines, à Buenos Aires, a été un formidable espace pour étudier et répertorier ces différents acteurs, car la situation dans les autres pays du monde n’est pas du tout la même qu’en France à cet égard.
Le premier acteur que j’évoque n’est donc pas le plus puissant, mais il recouvre toute la planète et son organisation est assez uniforme entre les différents continents. C’est le syndicalisme des métiers de l’éducation. Il est né à la fin du XIXème siècle (le plus vieux est le syndicat des enseignants écossais EIS)  plutôt sous la forme corporative que sous la forme syndicale d’ailleurs. Il est souvent fédératif, que ce soit pour unir des syndicats de provinces différentes (Australie) ou de métiers différents (Québec ou France). Ce syndicalisme est plus ou moins fort, les syndicats américains et mexicains par exemple comptent plusieurs millions de membres et les syndicats du nord au sens large (Canada, Suède, Finlande, Danemark, Norvège, Allemagne) ont un poids géopolitique certain car ils mènent des programmes de développement dans les pays du sud.
Le syndicalisme peut avoir une place différente du point de vue institutionnel, entre des pays où il participe obligatoirement aux négociations (Québec, Allemagne), d’autres où il est consulté dans les politiques éducatives. La France, à ce titre, était dans la moyenne, avec la spécificité d’un paritarisme pour la gestion des personnels, remis en cause depuis 2019, qu’on retrouve peu souvent ailleurs. D’autres syndicalismes sont ignorés par leurs gouvernements (Afrique de l’ouest), encadrés drastiquement dans leur action (Angleterre) voire réprimés (Turquie). Certains sont en collusion avec des partis politiques à tendance autoritaire (Russie, Israël, Indonésie) dont ils défendent la politique sans trop d’esprit critique. 
Le syndicalisme de l’éducation porte globalement un discours assez uniforme sur la revalorisation des personnels de ces métiers face à une pénurie importante et un plaidoyer cohérent pour le droit à l’éducation dans toutes ses composantes (les pays anglo-saxons peuvent mettre en avant des repas gratuits, l’Australie l’inclusion gratuit, d’autres pays l’accès à l’école pour les peuples autochtones, d’autres l’accès à l’éducation pour les réfugiés..).
L’Internationale de l’éducation a la particularité d’être un groupement syndical mais d’avoir une activité d’ONG, très axée sur un plaidoyer porté auprès d’institutions internationales (OCDE, UNESCO, Organisation des Nations Unies qui vient de se saisir du problème de la pénurie d’enseignants…). A l’occasion du 10ème congrès de l’Internationale de l’éducation à Buenos Aires, la présidence est passée de l’Australie à l’Afrique du Sud.
Le deuxième acteur qu’on retrouve quasiment partout, c’est la puissance publique organisatrice de l’École.
J’emploie à dessein des mots génériques. Cette puissance publique peut être l’Etat mais aussi la province, la communauté autonome, l’Etat régional car beaucoup de pays ont une forme décentralisée pour mener les politiques éducatives. La puissance publique organisatrice peut être en fait à l’échelle des municipalités (Portugal, Finlande), ou à l’échelle de districts scolaires qui ont la compétence de la gestion des personnels (Canada, Etats-Unis).
Il peut y avoir plusieurs niveaux d’intervention, parfois complémentaires, mais la France est la seule à avoir détaché les questions matérielles éducatives (aux collectivités territoriales), les politiques éducatives (nationales ou tout un petit peu déconcentrées), la gestion des personnels (idem), et une autonomie des établissements et des écoles très faible. Je n’ai trouvé que la Turquie comme exemple semblable.
Cette puissance publique elle-même peut réduire son pouvoir, comme aux Pays-Bas ou en Angleterre où le ministère se limite à établir des curriculums scolaires, des évaluations standardisées et une inspection indépendante et à laisser des acteurs privés gérer le « marché scolaire » en impliquant parents et personnels. Ce dernier modèle très libéral a pour conséquences de graves problèmes d’inégalités sociales et de qualité du système éducatif. Les pouvoirs locaux, quand ils s’impliquent dans l’éducation, peuvent le faire en établissant des priorités (souvent le numérique, en France), ou par des choix symboliques (mesures ultra conservatrices dans les états du sud des États-Unis, soutien à l’école privée dans les communautés autonomes du parti populaire espagnol, mesures de mixité sociale dans celles dirigées par la gauche espagnole)…
Le troisième acteur qu’on retrouve uniformément à l’échelle mondiale va avoir une influence très variée selon les pays, le niveau de développement et le niveau d’autonomie des établissements. Ce sont les usagers, les élèves et les parents. Plusieurs pays, notamment européens, mettent en place des formes de participation pour les élèves (place dans les conseils d’administration en France et en Allemagne par exemple, gestion des conflits en Espagne). Les parents sont très impliqués dans la gestion des écoles, notamment en Europe du Nord et dans le modèle anglo-saxon.
La France, à ce titre, est plutôt dans le groupe avancé, avec des organisations de parents d’élèves qui sont présents dans le débat éducatif à l’échelle nationale. En revanche, cette place des usagers semble moins active dans les pays du sud, à part quand ils sont impliqués dans des dynamiques de marchandisation de l’éducation, dans des systèmes où des « chaines » d’écoles proposent le « moindre coût éducatif », à l’exemple des écoles « Bridge ».
Le quatrième acteur est plus diffus, il s’agit des différents acteurs du débat médiatique sur l’éducation, les scientifiques, les médias et les lobbys.
Il peut s’agir de mouvements pédagogiques, d’associations de parents d’élèves, notamment ceux concernés par le sujet de l’inclusion, ou d’associations thématiques qui veulent que le sujet qu’ils défendent ait plus de place dans les apprentissages.
C’est ainsi que des mouvements féministes peuvent contacter les syndicats enseignants pour parler de l’histoire des femmes dans les programmes scolaires, que l’ordre des avocats peut faire des propositions pour faire vivre la journée du droit ou que des mouvements pédagogiques peuvent agir avec leurs adhérents pour obtenir la mise en place de dispositifs expérimentaux dans les établissements (classes coopératives par exemple).
Du point de vue médiatique, le problème des experts utilisés par les médias est qu’il s’agit forcément de positions outrées puisque les journalistes, sur les sujets évoqués, veulent des positions en « pour » et en « contre ». Avec la particularité d’un débat médiatique centré sur des questions périphériques, en France (uniforme à l’école, coaching privé pour l’orientation), et moins sur les politiques générales éducatives.
Cela ne fait qu’exacerber un débat éducatif sur des questions symboliques, culturelles notamment, sans que le cœur du problème, le manque d’un modèle éducatif spécifiquement français, ne soit jamais évoqué.
Cette géopolitique d’acteurs différents peut se retrouver dans certains lieux ensemble : la manifestation des personnels où les partis politiques viennent saluer les cortèges et où des délégations sont reçues par les décideuses et décideurs politiques aux échelles locales et nationales. Les conseils d’école ou d’établissements où représentants des usagers, des personnels, des collectivités discutent ensemble des moyens alloués au plus petit échelon des politiques éducatives.
En France le Conseil Supérieur de l’Éducation, un organisme magnifique puisqu’à part les scientifiques et les journalistes spécialisés évoqués plus haut, il rassemble tous les acteurs de la communauté éducative, quel que soit leur statut.
Une situation qu’on retrouve aussi dans les commissions scolaires canadiennes ou dans les school boards américains, à l’échelle des districts, où on peut aussi d’ailleurs avoir des élections pour mener ces politiques éducatives, une situation intéressante qu’on devrait peut-être étudier de près…(je tenterai à une prochaine occasion quand je croiserai mes collègues américains).
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histoiresgenealogiques · 6 months ago
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Résistant à Paris - Georges Lenormand
À l’heure où nous nous préparons à fêter les 80 ans du débarquement allié et de la libération de 1944, je poursuis ma liste d’articles concernant des personnalités de ma généalogie dont la vie a pris un tournant au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Voici donc ici une courte biographie de Georges Clément François Lenormand. Georges Lenormand (09/06/1911-22/11/2002) Georges Lenormand, né le 9…
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orbitofdesire · 8 months ago
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[...] Pour le dire vite, s’il y a dans les syndicats tout ce qu’il faut pour faire de l’enquête ouvrière, il ne manque que la volonté de le faire, l’impulsion politique nécessaire : la règle, c’est plutôt « chacun fait ce qu’il veut dans son coin ». Dans cette logique, pas besoin de mutualiser l’information, de synthétiser, de connaître l’état du salariat à un moment et de partager avec d’autres des constats sur notre fonctionnement, nos victoires et nos échecs. Résultat : les potentialités contenues dans toutes les pratiques listées ici sont loin d’êtres pleinement utilisées. Par quels canaux les connaissances produites pourraient-elles servir à transformer le monde ? Par effet de conscientisation mutuelle dans l’enquête – et c’est là un processus qui est largement à l’œuvre aujourd’hui, même quand on ne le cherche pas volontairement. À titre de support de propagande : partager l’expérience ouvrière, pour que d’autres s’y retrouvent et veuillent s’investir dans la lutte. Dans un but « cartographique », parce que la connaissance du tissu salarial est indispensable à la réflexion stratégique : quels espaces échappent complètement à l’implantation syndicale ? Où faut-il concentrer nos efforts de syndicalisation ? Quelles alliances possibles dans le combat de classe ? Autant de questions qui demandent un effort explicite de production de connaissance, à tous les niveaux, du national à l’entreprise, en passant par tous les échelons territoriaux. En laissant émerger des sujets écartés par les routines militantes : si tel sujet revient souvent parmi les non-adhérent⋅es en contact avec le syndicat, c’est peut-être que celui-ci devrait s’y pencher au plus vite… Par mutualisation et coordination, qui sont les bases de la force d’une organisation : partager les tactiques qui marchent, les revendications ignorées à mettre en avant, tirer les bilans des échecs, lancer des campagnes qui impliquent réellement les équipes militantes… Dans une optique de long terme : comment penser et lutter pour la transition écologique sans un état des lieux minimal de l’outil de production en s’appuyant notamment sur celles et ceux qui le connaissent le mieux : les travailleur⋅es ? Pour illustrer ces points un peu abstraits, on pourrait imaginer qu’il y ait un travail de synthèse à partir des permanences juridiques : il permettrait de « détecter » une préoccupation récurrente des salarié⋅es, mais pour l’instant hors des radars syndicaux (par exemple un système de discrimination raciste dans tel secteur, ou dans les entreprises appartenant à tel patron…). Le problème peut alors être mutualisé, et faire l’objet d’une réflexion stratégique, pour mettre en place des outils juridiques et d’organisation (préparation d’une grève, etc.). Ce qui permettra au réseau militant de base de s’attaquer au sujet avec détermination, dans le cadre d’un effort coordonné, et en bénéficiant de l’appui des différents échelons syndicaux. Le recueil et la diffusion de témoignage de salarié⋅es, qui se faisant deviennent des militant⋅es, est alors un outil de diffusion et de mobilisation plus large, tout en permettant d’exercer une pression médiatique. Ce petit exemple spéculatif montre que la volonté d’enquête, en somme, n’est rien d’autre qu’une composante essentielle d’une coordination qui fait trop souvent défaut au syndicalisme de lutte actuel.
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faire-quelques-choses · 10 months ago
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dessinsdebado · 1 year ago
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François Legault voit les syndicats des enseignantes et des éducatrices dans sa soupe. (Le Droit, samedi 16 décembre 2023)
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yoannblogging · 11 months ago
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090224
Dans la soirée du 08 février 2024, Yoann et une partie de ses collègues ont passé un bon moment dans un mini-golf avant de rentrer à la maison des secrets où ils se sont vaillamment efforcés de finir l’alcool restant de la veille (la modération des uns entraîne les excès des autres #çafaitréfléchir). Notre envoyé spécial, E.R., était sur place pour suivre l’événement.
Après n’avoir pas brillé de tous ses feux au mini-golf (même Yoann ne peut pas avoir tous les talents), Yoann, pourtant toujours bon joueur, perdant magnanime et gagnant élégant, a été pris d’un élan de rage et de désespoir en arrivant seulement deuxième à Mario Kart, qui contrairement au mini golf est une de ses spécialités. Des témoins parlent de cris à glacer le sang. Il est possible que sa décennie d’expérience en tant que joueur de League of Legends soit en cause dans ces réactions vocales et passionnées lors de la pratique du jeu vidéo.
Plus tard dans la soirée cependant Yoann s’était beaucoup radouci, et a exprimé sa reconnaissance à ses collègues pour leur positionnement pro-Yoann et non anti-Yoann. Nous saluons bien évidemment cette opinion frappée au coin et nous réjouissons que Yoann soit apprécié à sa juste valeur.
Il semblerait également que Yoann ait, sans surprise, fait preuve d’une grande générosité et de beaucoup de bonté en attribuant un précieux kudos (terme technique et singulier sur le document d’évaluation annuel) à l’humble reporter derrière yoannblogging lors de son entretien annuel avec le CTO, ce qui nous va droit au cœur.
Par ailleurs, il apparaît que Yoann ait été victime de quolibets lors de la semaine de séminaire car il fait trop d’heures supplémentaires pour lesquelles on n’est pas payés et vas-y c’est bon les clients ils peuvent attendre 12h pour un mail surtout si ils sont pas sympas ou commettent des crimes orthographiques contre Yoann. Ici à la rédaction de yoannblogging nous pensons qu’il faut parfois dénoncer ce type de mauvaise habitude en place publique, et que qui aime bien châtie bien. Cela vaut aussi pour les membres de l’équipe de Yoann qui vivent à Bourgoin-Jallieu ou encore les gens qui ont une thèse et font de la recherche.
Enfin, il semble que Yoann ait mis un frein à ses ambitions d’absorber tout le monde dans son équipe et ait accepté de laisser quelques collègues aux autres, ce qui est bien aimable Yoann est si noble et bon.
Un admirable passage de relais journalistique a eu lieu aux alentours de minuit lorsque notre envoyé spécial est rentré chez lui, une démarche pleine de sagesse puisque les festivités / consommation d’alcool et de chips / jeux vidéos / discussions à visée révolutionnaire ont duré ensuite bien tard dans la nuit. Yoann a fait une démonstration diabète aiguilles science médecine pour l’édification générale, n’était pas le moins concentré de tous quand une tentative de jeu de société a été lancée, et était très volontaire ainsi que proactif pour porter une démarche de jamais se coucher aller jusqu’au bout de la nuit, mais la soirée a pris fin aux alentours de 4h. Aucun regret même si les heures de sommeil manquantes se font ressentir.
Yoann est maintenant en train de tenter de s’assoupir dans le Ouigo inconfortable alors qu’il devrait être dans un vrai train pas low cost en première classe puisqu’il est cadre, mais hélas la SNCF n’a sans doute pas réalisé qui elle avait à bord sinon il aurait sans aucun doute bénéficié d’un surclassement.
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zeboute · 9 months ago
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Louise et Denise Boute, une histoire de syndicalisme et d'égalité des hommes, et femmes.
Le monde de l’entreprise est un monde où l’on cherche bienveillance, solidarité, entre-aide. Le bien vivre ensemble ! Respecter chacun, dans sa diversité. Hommes et Femmes, personnes d’origine étrangères, homosexuels, handicapés… La longue histoire de ma famille s’est ancrée dans ces valeurs de solidarité. Madeleine Singer, historienne de la CFDT, retrace ici son histoire. Louis Boute et…
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lesoreillesouvertes · 9 months ago
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J’ai encore 3 sièges juste pour moi !!!
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Le pilote nous remercie infiiiiniiiiment d’avoir choisi Air France ! Et moi je suis ravie de retrouver mon pays de ronchons parce qu’on ne ronchonne pas pour rien et qu’au fond, j’aime bien ça aussi ! ♥️
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dorianmathay · 1 year ago
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aurevoirmonty · 7 months ago
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"Par syndicalisme, par nationalisme, par catholicisme nous sommes opposés à la domination de l’or, à la ploutocratie, qu’elle soit nationale ou internationale, qu’elle règne sous son nom propre ou sous le couvert de la république ou de la monarchie."
Georges Valois, Cahiers du Cercle Proudhon (1912)
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nicolasanoto · 1 year ago
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Militantisme syndical : ce vent qui souffle d’Amérique
L’engagement syndical a le vent en poupe, pour cet été 2023, et les centrales syndicales ont largement communiqué sur les chiffres records d’adhésion suite à la mobilisation sur les retraites du début d’année. Si beaucoup de gens ont testé l’engagement associatif, si l’engagement politique est bien connu grâce à la télé et aux séries (merci « baron noir »), l’engagement syndical est moins connu dans son fonctionnement quotidien. Mais je n’avais qu’à aller au cinéma quand le film à ce sujet est sorti. Sachez en tout cas, et c’est le sujet de cet article, que le syndicalisme pourrait changer d’image, si on regarde ce qui se passe de l’autre côté de l’Atlantique.
L’engagement syndical, en France, s’appuie sur des adhésions soutenues par la puissance publique (crédit d’impôts), sur un dialogue social inscrit dans la loi (instances représentatives du personnel, tant dans le public que dans le privé), et puis, sur des réalités différentes, entre des milieux très syndiqués (éducation, police, grandes entreprises publiques) et le désert syndical des PME et des secteurs ou des statuts à la marge (PME, auto-entrepreneurs, etc.). Sans parler de l'histoire des acquis sociaux...
Les syndicats ont été soutenus par l’opinion publique à l’occasion du mouvement sur les retraites. Largement même.
Mais la confiance évaluée par les sondages (voir lien) pour ce type d’institutions varie peu depuis 2014, entre un quart et un tiers des Français font confiance aux syndicats (contre trois quarts à l’armée, deux tiers à l’éducation, un quart aux médias et 10% environ aux partis politiques).
Ce n’est pas brillant, c’est aussi le résultat d’un système qui n’est pas celui de la cogestion allemande où les syndicats sont en responsabilité, ni celui adopté outre-atlantique du syndicalisme (parfois obligatoire) où la négociation sur les conventions collectives peut être très dure (mais très valorisante pour les organisations qui les mènent).
C’est quoi militer dans un syndicat ? Déjà, le militantisme a divers degrés d’activité, l’adhésion simple consiste surtout à recevoir des informations et des « services ». Le deuxième niveau d’engagement est une fonction de représentation à l’échelle locale (représentant ou délégué du personnel, correspondant du syndicat sur un site donné). Le troisième niveau est celui des « permanents » ou semi-permanents, des militants qui bénéficient d’un temps dégagé du travail pour leur engagement, sur la base des résultats de leurs organisations aux élections professionnelles. Le niveau des dirigeants à l’échelle nationale correspond à un « cursus honorum » pour celles et ceux qui appartiennent à ce troisième cercle des permanents, qui peut être plus ou moins accéléré parfois par un passage préalable dans des organisations de jeunesse (JOC, UNEF, etc.).
Ce militantisme syndical ressemble par certains côtés au militantisme politique sur le terrain du travail : on prend des positions, on les défend dans des instances, on les fait connaître auprès des mandants. Mais lors de formations en Finlande, en Angleterre, j’ai appris qu’il existait d’autres formes d’engagement et d’autres formes d’organisation de l’engagement syndical. Cette forme, c’est le « community organizing ».
Ce concept vient des associations citoyennes si actives à l’échelon local aux Etats-Unis. Dans les années 2000, des dynamiques ont changé leur fonctionnement : elles ne se sont plus contentées de rechercher l’adhésion des citoyens pour promouvoir ponctuellement telle ou telle mesure en pour ou en contre (rassemblement pour cela, pétition contre cela). Elles ont cherché à aller plus loin, en repérant des bénévoles à potentiel pour les former à l’animation militante. En cherchant les meilleures solutions pour rendre l’engagement bénévole plus durable et plus intense, en créant de la convivialité, des échanges, en proposant des formations, en impliquant les bénévoles dans le choix des actions…et en proposant de véritables parcours de formation aux responsabilités en leur sein.
Ce modèle, c’est celui que Barack Obama a appris dans son métier d’organisateur de communauté, à Chicago, à la fin des années 80  (voir lien) : aller à la rencontre des habitants d’un quartier pour identifier leurs problèmes et les accompagner dans le fait de les résoudre par eux-même. C’est le premier métier de Mathilde Panot (voir lien), quand elle travaillait dans les banlieues de l’Essonne pour l’association « voisin malin » qui avait le même objet. Et c’est la méthode que développe les partis socio-démocrates du nord de l’Europe pour changer leur manière de mener des campagnes électorales��: accompagner des projets locaux, repérer des leaders d’opinion et les accompagner pour aller plus loin.
Cette nouvelle fonction militante de l’organisation est particulièrement développé au sein de la première organisation syndicale américaine, la National Education Association dont j’ai rencontré à plusieurs reprises les responsables des affaires internationales dans mes fonctions syndicales. Pour eux, le Syndicat est l’organisation des travailleurs de l’éducation pour façonner leur outil de travail dans le sens de leurs valeurs. Ils ont un fonds pour l’éducation publique qui récompense des projets novateurs. Ils rassemblent des centaines d’organisations syndicales locales pour constamment faire le lien entre les revendications des usagers, des collectivités, des familles et des personnels pour faire avancer un projet social et démocratique pour l’École.
Cela passe notamment par un programme de « leadership development » avec des cours, un séminaire national annuel et des ateliers particuliers (pour favoriser l’émergence de leaders issus des minorités ou pour les femmes). Dans ces ateliers, on apprend à faire entendre sa voix, à mener des équipes, à exercer un leadership local pour atteindre des objectifs, à gérer des moyens, à être un bon communicant. C’est une approche centrée sur les compétences sociales : on ne se contente pas de déverser des connaissances sur des questions sociales ou éducatives, on centre les apprentissages sur ce qui peut permettre d’être encore plus efficace pour son organisation et pour les valeurs qu’elle défend. Au-delà des formations, il y a des ressources, comme par exemple un kit d’action pour faire avancer la cause écologique dans son établissement (voir lien) en expliquant comment s’adresser aux collectivités, aux parents, comment avancer dans les instances, sur quels enjeux il faut se concentrer…
Ce qui m’intéresse dans cette démarche, c’est qu’elle est à même de redorer le blason syndical en France.
Les syndicats ne sont plus des râleurs, empêcheurs de tourner en rond, ils deviennent des bâtisseurs de possibles, facilitateurs de projets, là non pour imposer des idées ou des combats mais bien pour aider les travailleuses et travailleurs à mener ceux qu’ils choisissent.
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dailyanarchistposts · 5 months ago
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J.3.8 What is anarcho-syndicalism?
Anarcho-syndicalism (as mentioned in section A.3.2) is a form of anarchism which applies itself (primarily) to creating industrial unions organised in an anarchist manner, using anarchist tactics (such as direct action) to create a free society. To quote “The Principles of Revolutionary Syndicalism” of the International Workers Association:
“Revolutionary Syndicalism is that movement of the working classes founded on the basis of class war, which strives for the union of manual and intellectual workers in economic fighting organisations, in order to prepare for and realise in practice their liberation from the yoke of wage-slavery and state oppression. Its goal is the reorganisation of social life on the basis of free communism through the collective revolutionary action of the working classes themselves. It takes the view that only the economic organisations of the proletariat are appropriate for the realisation of this task and turns therefore to the workers in their capacity as producers and generators of social value, in opposition to the modern political labour parties, which for constructive economic purpose do not come into consideration.” [quoted by Wayne Thorpe, “The Workers Themselves”, p. 322]
The word “syndicalism” is an English rendering of the French for “revolutionary trade unionism” (“syndicalisme revolutionarie”). In the 1890s many anarchists in France started to work within the trade union movement, radicalising it from within. As the ideas of autonomy, direct action, the general strike and political independence of unions which where associated with the French Confederation Generale du Travail (CGT, or General Confederation of Labour) spread across the world (partly through anarchist contacts, partly through word of mouth by non-anarchists who were impressed by the militancy of the CGT), the word “syndicalism” was used to describe movements inspired by the example of the CGT. Thus “syndicalism,” “revolutionary syndicalism” and “anarcho-syndicalism” all basically mean “revolutionary unionism” (the term “industrial unionism” used by the IWW essentially means the same thing).
The main difference is between revolutionary syndicalism and anarcho-syndicalism, with anarcho-syndicalism arguing that revolutionary syndicalism concentrates too much on the workplace and, obviously, stressing the anarchist roots and nature of syndicalism more than the former. In addition, anarcho-syndicalism is often considered compatible with supporting a specific anarchist organisation to complement the work of the revolutionary unions. Revolutionary syndicalism, in contrast, argues that the syndicalist unions are sufficient in themselves to create libertarian socialism and rejects anarchist groups along with political parties. However, the dividing line can be unclear and, just to complicate things even more, some syndicalists support political parties and are not anarchists (there have been a few Marxist syndicalists, for example) but we will ignore these in our discussion. We will use the term syndicalism to describe what each branch has in common.
The syndicalist union is a self-managed industrial union (see section J.5.2) which is committed to direct action and refuses links with political parties, even labour or “socialist” ones. A key idea of syndicalism is that of union autonomy — the idea that the workers’ organisation is capable of changing society by its own efforts, that it must control its own fate and not be controlled by any party or other outside group (including anarchist federations). This is sometimes termed
“workerism” (from the French
“ouverierisme”), i.e. workers’ control of the class struggle and their own organisations. Rather than being a cross-class organisation like the political party, the union is a class organisation and is so uniquely capable of representing working class aspirations, interests and hopes. “The syndicat,” Emile Pouget wrote, “groups together those who work against those who live by human exploitation: it brings together interests and not opinions.” [quoted by Jeremy Jennings, Syndicalism in France, pp. 30–1] There is, then, “no place in it for anybody who was not a worker. Professional middle class intellectuals who provided both the leadership and the ideas of the socialist political movement, were therefore at a discount. As a consequence the syndicalist movement was, and saw itself as, a purely working class form of socialism.” Syndicalism “appears as the great heroic movement of the proletariat, the first movement which took seriously” the argument “that the emancipation of the working class must be the task of labour unaided by middle class intellectuals or by politicians and aimed to establish a genuinely working class socialism and culture, free of all bourgeois taints. For the syndicalists, the workers were to be everything, the rest, nothing.” [Geoffrey Ostergaard, The Tradition of Workers’ Control, p. 38]
Therefore syndicalism is “consciously anti-parliamentary and anti-political. It focuses not only on the realities of power but also on the key problem of achieving its disintegration. Real power in syndicalist doctrine is economic power. The way to dissolve economic power is to make every worker powerful, thereby eliminating power as a social privilege. Syndicalism thus ruptures all the ties between the workers and the state. It opposes political action, political parties, and any participant in political elections. Indeed it refuses to operate in the framework of the established order and the state. It “turns to direct action — strikes, sabotage, obstruction, and above all, the revolutionary general strike. Direct action not only perpetuates the militancy of the workers and keeps alive the spirit of revolt, but awakens in them a greater sense of individual initiative. By continual pressure, direct action tests the strength of the capitalist system at all times and presumably in its most important arena — the factory, where ruled and ruler seem to confront each other most directly.” [Murray Bookchin, The Spanish Anarchists, p. 121]
This does not mean that syndicalism is “apolitical” in the sense of ignoring totally all political issues. This is a Marxist myth. Syndicalists follow other anarchists by being opposed to all forms of authoritarian/capitalist politics but do take a keen interest in “political” questions as they relate to the interests of working people. Thus they do not “ignore” the state, or the role of the state. Indeed, syndicalists (like all libertarians) are well aware that the state exists to protect capitalist property and power and that we need to combat it as well as fight for economic improvements. In short, syndicalism is deeply political in the widest sense of the word, aiming for a radical change in political, economic and social conditions and institutions. Moreover, it is political in the narrower sense of being aware of political issues and aiming for political reforms along with economic ones. It is only “apolitical” when it comes to supporting political parties and using bourgeois political institutions, a position which is “political” in the wider sense of course! This is obviously identical to the usual anarchist position (see section J.2.10).
Which indicates an importance difference between syndicalism and trade unionism. Syndicalism aims at changing society rather than just working within it. Thus syndicalism is revolutionary while trade unionism is reformist. For syndicalists the union “has a double aim: with tireless persistence, it must pursue betterment of the working class’s current conditions. But, without letting themselves become obsessed with this passing concern, the workers should take care to make possible and imminent the essential act of comprehensive emancipation: the expropriation of capital.” Thus syndicalism aims to win reforms by direct action and by this struggle bring the possibilities of a revolution, via the general strike, closer. Indeed any “desired improvement is to be wrested directly from the capitalist” and “must always represent a reduction in capitalist privileges and be a partial expropriation.” [Emile Pouget, No Gods, No Masters, vol. 2, p. 71 and p. 73] Thus Emma Goldman:
“Of course Syndicalism, like the old trade unions, fights for immediate gains, but it is not stupid enough to pretend that labour can expect humane conditions from inhumane economic arrangements in society. Thus it merely wrests from the enemy what it can force him to yield; on the whole, however, Syndicalism aims at, and concentrates its energies upon, the complete overthrow of the wage system. “Syndicalism goes further: it aims to liberate labour from every institution that has not for its object the free development of production for the benefit of all humanity. In short, the ultimate purpose of Syndicalism is to reconstruct society from its present centralised, authoritative and brutal state to one based upon the free, federated grouping of the workers along lines of economic and social liberty. “With this object in view, Syndicalism works in two directions: first, by undermining the existing institutions; secondly, by developing and educating the workers and cultivating their spirit of solidarity, to prepare them for a full, free life, when capitalism shall have been abolished. “Syndicalism is, in essence, the economic expression of Anarchism.” [Red Emma Speaks, p. 91]
Which, in turn, explains why syndicalist unions are structured in such an obviously libertarian way. It reflects the importance of empowering every worker by creating a union which is decentralised and self-managed, a union which every member plays a key role in determining its policy and activities. Participation ensures that the union becomes a “school for the will” (to use Pouget’s expression) and allows working people to learn how to govern themselves and so do without the state. After the revolution, the union can easily be transformed into the body by which production is organised. The aim of the union is workers’ self-management of production and distribution after the revolution, a self-management which the union is based upon in the here and now. The syndicalist union is seen as “the germ of the Socialist economy of the future, the elementary school of Socialism in general” and we need to “plant these germs while there is yet time and bring them to the strongest possible development, so as to make the task of the coming social revolution easier and to insure its permanence.” [Rocker, Op. Cit., p. 59]
Thus, as can be seen, syndicalism differs from trade unionism in its structure, its methods and its aims. Its structure, method and aims are distinctly anarchist. Little wonder leading syndicalist theorist Fernand Pelloutier argued that the trade union, “governing itself along anarchic lines,” must become “a practical schooling in anarchism.” [No Gods, No Masters, vol. 2, p. 55 and p. 57] In addition, most anarcho-syndicalists support community organisations and struggle alongside the more traditional industry based approach usually associated within syndicalism. While we have concentrated on the industrial side here (simply because this is a key aspect of syndicalism) we must stress that syndicalism can and does lend itself to community struggles. It is a myth that anarcho-syndicalism ignores community struggles and organisation, as can be seen from the history of the Spanish CNT for example (see section J.5.1).
It must be stressed that a syndicalist union is open to all workers regardless of their political opinions (or lack of them). The union exists to defend workers’ interests as workers and is organised in an anarchist manner to ensure that their interests are fully expressed. This means that an syndicalist organisation is different from an organisation of syndicalists. What makes the union syndicalist is its structure, aims and methods. Obviously things can change (that is true of any organisation which has a democratic structure) but that is a test revolutionary and anarcho-syndicalists welcome and do not shirk from. As the union is self-managed from below up, its militancy and political content is determined by its membership. As Pouget put it, the union “offers employers a degree of resistance in geometric proportion with the resistance put up by its members.” [Op. Cit., p. 71] That is why syndicalists ensure that power rests in the members of the union.
Syndicalists have two main approaches to building revolutionary unions --
“dual unionism” and
“boring from within.” The former approach involves creating new, syndicalist, unions, in opposition to the existing trade unions. This approach was historically and is currently the favoured way of building syndicalist unions (American, Italian, Spanish, Swedish and numerous other syndicalists built their own union federations in the heyday of syndicalism between 1900 and 1920). “Boring from within” simply means working within the existing trade unions in order to reform them and make them syndicalist. This approach was favoured by French and British syndicalists, plus a few American ones. However, these two approaches are not totally in opposition. Many of the dual unions were created by syndicalists who had first worked within the existing trade unions. Once they got sick of the bureaucratic union machinery and of trying to reform it, they split from the reformist unions and formed new, revolutionary, ones. Similarly, dual unionists will happily support trade unionists in struggle and often be “two carders” (i.e. members of both the trade union and the syndicalist one). See section J.5.3 for more on anarchist perspectives on existing trades unions.
Syndicalists no matter what tactics they prefer, favour autonomous workplace organisations, controlled from below. Both tend to favour syndicalists forming networks of militants to spread anarchist/syndicalist ideas within the workplace. Indeed, such a network (usually called “Industrial Networks” — see section J.5.4 for more details) would be an initial stage and essential means for creating syndicalist unions. These groups would encourage syndicalist tactics and rank and file organisation during struggles and so create the potential for building syndicalist unions as libertarian ideas spread and are seen to work.
Syndicalists think that such an organisation is essential for the successful creation of an anarchist society as it builds the new world in the shell of the old, making a sizeable majority of the population aware of anarchism and the benefits of anarchist forms of organisation and struggle. Moreover, they argue that those who reject syndicalism “because it believes in a permanent organisation of workers” and urge “workers to organise ‘spontaneously’ at the very moment of revolution” promote a “con-trick, designed to leave ‘the revolutionary movement,’ so called, in the hands of an educated class … [or] so-called ‘revolutionary party’ … [which] means that the workers are only expected to come in the fray when there’s any fighting to be done, and in normal times leave theorising to the specialists or students.” [Albert Meltzer, Anarchism: Arguments for and Against, pp. 82–3] A self-managed society can only be created by self-managed means, and as only the practice of self-management can ensure its success, the need for libertarian popular organisations is essential. Syndicalism is seen as the key way working people can prepare themselves for revolution and learn to direct their own lives. In this way syndicalism creates a true politics of the people, one that does not create a parasitic class of politicians and bureaucrats (“We wish to emancipate ourselves, to free ourselves”, Pelloutier wrote, “but we do not wish to carry out a revolution, to risk our skin, to put Pierre the socialist in the place of Paul the radical” [quoted by Jeremy Jennings, Syndicalism in France, p. 17]).
This does not mean that syndicalists do not support organisations spontaneously created by workers’ in struggle (such as workers’ councils, factory committees and so on). Far from it. Syndicalists have played important roles in these kinds of organisation (as can be seen from the Russian Revolution, the factory occupations in Italy in 1920, the British Shop Steward movement and so on). This is because syndicalism acts as a catalyst to militant labour struggles and serves to counteract class-collaborationist tendencies by union bureaucrats and “socialist” politicians. Part of this activity must involve encouraging self-managed organisations where none exist and so syndicalists support and encourage all such spontaneous movements, hoping that they turn into the basis of a syndicalist union movement or a successful revolution. Moreover, most anarcho-syndicalists recognise that it is unlikely that every worker, nor even the majority, will be in syndicalist unions before a revolutionary period starts. This means new organisations, created spontaneously by workers in struggle, would have to be the framework of social struggle and the post-capitalist society rather than the syndicalist union as such. All the syndicalist union can do is provide a practical example of how to organise in a libertarian way within capitalism and statism and support spontaneously created organisations.
It should be noted that while the term “syndicalism” dates from the 1890s in France, the ideas associated with these names have a longer history. Anarcho-syndicalist ideas have developed independently in many different countries and times. Indeed, anyone familiar with Bakunin’s work will quickly see that much of his ideas prefigure what was latter to become known by these terms. Similarly, we find that the American International Working People’s Association organised by anarchists in the 1880s “anticipated by some twenty years the doctrine of anarcho-syndicalism” and ”[m]ore than merely resembling the ‘Chicago Idea’ [of the IWPA], the IWW’s principles of industrial unionism resulted from the conscious efforts of anarchists … who continued to affirm … the principles which the Chicago anarchists gave their lives defending.” [Salvatore Salerno, Red November, Black November, p. 51 and p. 79] See section H.2.8 for a discussion of why Marxist claims that syndicalism and anarchism are unrelated are obviously false.
(We must stress that we are not arguing that Bakunin “invented” syndicalism. Far from it. Rather, we are arguing that Bakunin expressed ideas already developed in working class circles and became, if you like, the “spokesperson” for these libertarian tendencies in the labour movement as well as helping to clarifying these ideas in many ways. As Emma Goldman argued, the “feature which distinguishes Syndicalism from most philosophies is that it represents the revolutionary philosophy of labour conceived and born in the actual struggle and experience of workers themselves — not in universities, colleges, libraries, or in the brain of some scientists.” [Op. Cit., pp. 88–9] This applies equally to Bakunin and the first International).
Given this, we must also point out here that while syndicalism has anarchist roots, not all syndicalists are anarchists. A few Marxists have been syndicalists, particularly in the USA where the followers of Daniel De Leon supported Industrial Unionism and helped form the Industrial Workers of the World. The Irish socialist James Connelly was also a Marxist-syndicalist, as was Big Bill Haywood who was a leader of the IWW and a leading member of the US Socialist Party. Marxist-syndicalists are generally in favour of more centralisation within syndicalist unions (the IWW was by far the most centralised syndicalist union) and often argue that a political party is required to complement the work of the union. Needless to say, anarcho-syndicalists disagree, arguing that centralisation kills the spirit of revolt and weakens a unions real strength and that political parties are both ineffective when compared to militant unionism and a constant source of corruption. [Rocker, Op. Cit., pp. 55–60] So not all syndicalists are anarchists, leading those anarchists who are syndicalists often use the term “anarcho-syndicalism” to indicate that they are both anarchists and syndicalists as well as to stress the libertarian roots and syndicalism. In addition, not all anarchists are syndicalists. We discuss the reasons for this in the next section.
For more information on anarcho-syndicalist ideas, Rudolf Rocker’s Anarcho-Syndicalism is still the classic introduction to the subject. The collection of articles by British syndicalist Tom Brown entitled Syndicalism is also worth reading. Daniel Guerin’s No Gods, No Masters contains articles by leading French syndicalist thinkers.
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plaidetchocolatchaud · 7 months ago
Text
Opinion peut être impopulaire mais qui sera peut être réconfortante pour des gens ici au cas où : les élections ne doivent pas être l'alpha et l'oméga de votre vie politique. Le gros du travail réside dans la lecture d'ouvrages philosophiques et politiques, le syndicalisme, l'associatif ect ect
Bref ne laissez ces élections prendre toute votre énergie, déjà que vu l'état de ce pays, elles sont plus ou moins faites pour favoriser certains partis. Il ne faut pas se contenter de juste suivre la campagne électorale, regarder les bulletins, voter et aller hop lundi matin c'est fini (guess what je suis sûre que c'est ce que pleins de dirigeant(e)s veulent). Au regard des résultats, il y a une longue bataille à mener. Et avoir une formation politique solide vous évitera de voter n'importe quoi au cours de votre vie.
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a-room-of-my-own · 7 months ago
Note
Avec une amie on était d'accord pour dire que l'intersectionnalité signifierait la mort du féminisme et il faut voir comment ces vautours entraînent celles qui ont des avis censées dans les théories post-colonialistes made in US.
Mais c’est non seulement la mort du féminisme mais aussi celle de la lutte contre le racisme, contre l’homophobie, celle du syndicalisme… Ce sont des semeurs de chaos qui n’ont aucun intérêt à ce que la cause sur laquelle ils se greffent arrive à quoi que ce soit. En cela ce sont les meilleurs alliés des extrémistes du bord d’en face. Pas mieux qu’un néo-communiste pour booster l’extrême droite, et inversement.
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