#souvenir de pierre
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philoursmars · 1 year ago
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Bon, n'étant pas très mobile, difficile de créer des posts avec de nouvelles photos. Je reviens donc à mon projet de présenter l'intégralité de mes photos, projet interrompu à l'année 2017. Je vais donc essayer de clore cette année 2017. Et elle sera close par Marseille aux vacances de Noël.
Notre-Dame de la Garde :la descente vers le Fort Saint-Nicolas et le Pharo
Notre-Dame de la Garde
idem : le panorama
le Prado
Rue de Rome : le buste de Pierre Puget
le Stade Vélodrome
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hcdahlem · 10 months ago
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Chantons sous les larmes
Jean-Pierre Marielle est mort il y a cinq ans, le 24 avril 2019. Depuis ce jour sa veuve, Agathe Natanson, lui écrit régulièrement. Une correspondance qui lui permet de poursuivre leurs conversations, de dire son chagrin, son amour, mais aussi sa solitude
En deux mots Pendant les années qui ont suivi la mort de son mari Jean-Pierre Marielle, Agathe Natanson a pris la plume pour lui écrire. Elle retrace des souvenirs, dit les moments de chagrin et de solitude, les quelques rayons de soleil dont elle profite. Elle dit aussi sa gratitude et son combat contre la maladie qui l’a privée de derniers moments de bonheur: Alzheimer. Ma note ★★★★ (j’ai…
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ruemorinpointcom · 1 year ago
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Club Photo de Chicoutimi
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le-journal-catalan · 2 years ago
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Le Jeu d’évasion "Les chemins de la Liberté" à l'école Elémentaire de Saint Hyppolite
Le lundi 13 mars 2023, les bénévoles du Souvenir Français se sont rendus à l’école élémentaire Roger Torreilles à Saint Hyppolite, pour une session de mise en œuvre du jeu d’évasion sur le thème des « Chemins de la Liberté ». Ils ont été accueillis par madame CONSTANT Elisabeth, directrice de l’école et par madame Véronique Garcia, professeure de l’établissement. Deux classes de CM2, celles de…
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cheminer-poesie-cressant · 2 months ago
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source : @cheminer-poesie-cressant
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vœux pour poursuivre le beau geste
le recueil d’une vie qui ignore encore la dernière page
.
vœux pour fêter les souvenirs
ceux qu’on a gagné sur les mauvais
.
sauter par dessus tout ce qui nous a fait mal
sauter à pieds joints dans l’année nouvelle
sans crainte malgré les doutes
sans peur malgré l’avancée des destins
.
sauter par dessus avec gourmandise et innocence
comme un enfant qui veut retrouver de l’autre côté
sa balle perdue, celle qu’il ne pensait pas retrouver si vite
.
ré-espérer en la flamme tremblante qui se redresse
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© Pierre Cressant
(mercredi 1 janvier 2025)
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Meilleurs voeux à toutes et tous ! Puisse la poésie nous raccorder un peu plus avec la vie !
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coovieilledentelle · 4 months ago
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L’âge n’est pas une perte, c’est un gain. Un gain de sagesse, un gain de souvenirs, un gain de leçons de vie. On parle souvent de la jeunesse comme d’un trésor, mais pour moi, la vraie richesse, c’est ce que l’on apprend en grandissant. Chaque ride sur mon visage raconte une histoire, chaque pas plus lent que je fais est le reflet d’un chemin parcouru. Alors, à vous tous qui avez peur de vieillir, sachez ceci : il y a une beauté unique à chaque âge. La jeunesse est belle, mais la maturité a une profondeur que rien ne peut remplacer. Et si je devais vous donner un conseil, ce serait celui-ci : ne cherchez pas à éviter le passage des années, vivez- les avec fierté. Car chaque jour de plus est un chapitre de plus à votre histoire.
Jean Pierre Folko
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lisaalmeida · 3 months ago
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Et je vais écrire des mots d'amour
Majestueux et fluents comme les voiles
Lourdes et éternelles comme les pierres.
Et quand je n'aurai plus d'encre
Puiserai le stylo dans la mer des souvenirs
Et je vais écrire pour toi une chanson
Rêve matinal et serein
Quand je te serrerais dans les bras
Le temps s'arrêtera
Jacques Comte
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papillondusublime · 3 months ago
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En ce Jour du Souvenir, portons le coquelicot et accordons une minute de silence pour tous les soldats qui se sont sacrifiés pour notre liberté! N'oublions pas non plus d'honorer nos vétérans et ceux qui servent le pays car ils le méritent. En espérant que l'avenir nous apportera des temps de paix, voici un poème de Paul Eluard:
Sur mes cahiers d’écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J’écris ton nom Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J’écris ton nom Sur les images dorées Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J’écris ton nom Sur la jungle et le désert Sur les nids sur les genêts Sur l’écho de mon enfance J’écris ton nom Sur les merveilles des nuits Sur le pain blanc des journées Sur les saisons fiancées J’écris ton nom Sur tous mes chiffons d’azur Sur l’étang soleil moisi Sur le lac lune vivante J’écris ton nom Sur les champs sur l’horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J’écris ton nom Sur chaque bouffée d’aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne démente J’écris ton nom Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l’orage Sur la pluie épaisse et fade J’écris ton nom Sur les formes scintillantes Sur les cloches des couleurs Sur la vérité physique J’écris ton nom Sur les sentiers éveillés Sur les routes déployées Sur les places qui débordent J’écris ton nom Sur la lampe qui s’allume Sur la lampe qui s’éteint Sur mes maisons réunies J’écris ton nom Sur le fruit coupé en deux Du miroir et de ma chambre Sur mon lit coquille vide J’écris ton nom Sur mon chien gourmand et tendre Sur ses oreilles dressées Sur sa patte maladroite J’écris ton nom Sur le tremplin de ma porte Sur les objets familiers Sur le flot du feu béni J’écris ton nom Sur toute chair accordée Sur le front de mes amis Sur chaque main qui se tend J’écris ton nom Sur la vitre des surprises Sur les lèvres attentives Bien au-dessus du silence J’écris ton nom Sur mes refuges détruits Sur mes phares écroulés Sur les murs de mon ennui J’écris ton nom Sur l’absence sans désir Sur la solitude nue Sur les marches de la mort J’écris ton nom Sur la santé revenue Sur le risque disparu Sur l’espoir sans souvenir J’écris ton nom Et par le pouvoir d’un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer Liberté.
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coulisses-onirisme · 4 months ago
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Sur mes cahiers d’écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J’écris ton nom
Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J’écris ton nom
Sur les images dorées Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J’écris ton nom
Sur la jungle et le désert Sur les nids sur les genêts Sur l’écho de mon enfance J’écris ton nom
Sur les merveilles des nuits Sur le pain blanc des journées Sur les saisons fiancées J’écris ton nom
Sur tous mes chiffons d’azur Sur l’étang soleil moisi Sur le lac lune vivante J’écris ton nom
Sur les champs sur l’horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J’écris ton nom
Sur chaque bouffée d’aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne démente J’écris ton nom
Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l’orage Sur la pluie épaisse et fade J’écris ton nom
Sur les formes scintillantes Sur les cloches des couleurs Sur la vérité physique J’écris ton nom
Sur les sentiers éveillés Sur les routes déployées Sur les places qui débordent J’écris ton nom
Sur la lampe qui s’allume Sur la lampe qui s’éteint Sur mes maisons réunies J’écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux Du miroir et de ma chambre Sur mon lit coquille vide J’écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre Sur ses oreilles dressées Sur sa patte maladroite J’écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte Sur les objets familiers Sur le flot du feu béni J’écris ton nom
Sur toute chair accordée Sur le front de mes amis Sur chaque main qui se tend J’écris ton nom
Sur la vitre des surprises Sur les lèvres attentives Bien au-dessus du silence J’écris ton nom
Sur mes refuges détruits Sur mes phares écroulés Sur les murs de mon ennui J’écris ton nom
Sur l’absence sans désir Sur la solitude nue Sur les marches de la mort J’écris ton nom
Sur la santé revenue Sur le risque disparu Sur l’espoir sans souvenir J’écris ton nom
Et par le pouvoir d’un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer
Liberté.
Paul Eluard
Poésie et vérité 1942 (recueil clandestin) Au rendez-vous allemand (1945, Les Editions de Minuit)
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thinkingimages · 1 year ago
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André Breton (1896, France - 1966, France) | Souvenir du paradis terrestre, 1953
Le mur de l’atelier d’André Breton, entré par dation au Musée en 2003, évoque la seconde pièce de l’appartement de la rue Fontaine à Paris, occupé par le poète, de 1922 à sa mort en 1966. Les 212 œuvres d’art et objets qui y sont regroupés rappellent l’esthétique défendue par Breton dans ses écrits et à travers sa collection. Il n’a cessé de l’enrichir, guidé par « un irrésistible besoin de possession », qu’il attribuait au désir de « s’approprier les pouvoirs des objets » ayant suscité en lui surprise et interrogation. Autour des chefs-d’œuvre des artistes qu’il a soutenus (Notre avenir est dans l’air, 1912, de Picasso, LHOOQ, 1919, de Picabia, Tête, 1927, de Miró, Boule suspendue, 1930-1931, de Giacometti, La Boîte-en-valise, 1935-1941, et Coin de chasteté, 1954/1963, de Duchamp), sont soigneusement accumulées des pièces en résonnance avec sa poétique de « l’œil à l’état sauvage, œil premier, libre de toute entrave » : des tableaux, des masques et des objets océaniens, précolombiens et nord-américains, ainsi que des objets trouvés, des objets populaires, des pierres, des racines, des boîtes de papillons. 
Brigitte Leal
Source : Extrait du catalogue Collection art moderne - La collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne , sous la direction de Brigitte Leal, Paris, Centre Pompidou, 2007
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empirearchives · 1 year ago
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Gaudin’s description of Napoleon
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Martin-Michel Gaudin was Napoleon’s Minister of Finance. He entered the world of finance at the age of 17 and achieved the highest rank a non-aristocrat could achieve in finance administration pre-Revolution (“first clerk”). During the Revolution, he was the Commissioner of the National Treasury. He left government in 1795 and resisted further governmental recruiting attempts until Napoleon (who he had never met) approached him in 1799. Gaudin describes their first meeting in his memoir:
I found a personage who was known to me only by the high reputation he had already acquired; of low stature, dressed in a gray frock coat, extremely thin, yellow complexion, eagle-eyed, with lively movements [...] he came to me with the most gracious air.
“You have,” he said, “worked in finance for a long time?”
“Twenty years, General!”
“We need your help badly, and I’m counting on it. Come on, take your oath, we’re in a hurry.”
This formality completed, he added: “The last minister of the Directory will be informed of your appointment. Meet in two hours at the ministry to take possession of it, and provide a report on our situation as soon as you can, as well as on the first measures to be taken to restore the service which is lacking everywhere. Come see me this evening at my house on rue de la Victoire (that’s what rue Chantereine was then called), we will discuss our business more fully.”
I withdrew to carry out the orders I had just received.
(Source: Gaudin, Mémoires, souvenirs, opinions et écrits du duc de Gaète, pp. 45-46)
Historian Pierre Branda on their partnership:
“Intuition, good advice or genius? Bonaparte’s choice was judicious, because Gaudin would successfully occupy this ministerial post for the entire duration of the Consulate and the Empire, including the Hundred Days. With such longevity, he was undoubtedly one of Napoleon’s most appreciated ministers. It is true that the two men were often in perfect agreement.”
(Source: Le prix de la gloire: Napoléon et l’argent, pp. 197)
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ethereal-skies-forum · 18 days ago
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ROYAUME DU NORTHUNYRE 🌬️
DEVISE : Entraide, justice et liberté seules survivent l’hiver.
INSPIRATION(S) PRINCIPALE(S)* : Europe du Nord-Ouest (Irlande, Écosse du Moyen Âge).
FORME DE L’ÉTAT, RÉGIME : État régional, monarchie élective à mandat impératif.
DÉCOUPAGE ADMINISTRATIF : 4 comtés (Sithenland, Lonnrach, Clywdheam, Coilbreithe)
PLUS GRANDES VILLES : Beinncuith (capitale), Hranridburh, Mwirtun, Witeforda.
ALLIANCE(S) : /
CLIMAT : Océanique, montagnard, semi-polaire.
GENTILÉ : Northunienne, Northunien.
*Ces zones géographiques ont servi d’inspiration à certaines étapes du processus de création mais l’État n’en est pas une copie exacte.
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〖 DESCRIPTION GÉNÉRALE 〗Là où les vents nordiques battent sans cesse la lande, là où chaque pierre renferme le secret d'une légende et où chaque forêt et chaque montagne porte le souvenir d'entités sauvages et archaïques, s'étend le royaume du Northunyre. C'est aujourd'hui une nation dirigée par et pour le peuple, ayant aux bases de ses lois et de ses politiques la solidarité, la justice et la dignité, et qui se reconstruit sur les ruines de ses oppresseurs. Issu de quatre tribus originelles, le peuple northunien a d'abord souffert de la colonisation sanglante des Hranrides puis a été occupé par Hevenbyre pendant 170 ans, période durant laquelle le Northunyre avait été fait quatrième scire hevenien. Au prix d'une lourde guerre, ce peuple guidé par la résilience et l'espoir s'est défait de l'emprise de Hevenbyre, et doit désormais faire face à des États puissants et des trêves fragiles.
『 NOTE ↝ D’autres précisions sur le lore de chaque État suivront bientôt mais on reste disponible pour répondre à toutes vos questions en attendant ! Dans le prochain post : présentation générale de l’empire Garyanith. 』
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alicedusstuff · 7 months ago
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English version here ^^
envie d'écrire un peu aujourd'hui, donc...un peu d'écriture.
Lost soul au.(french)
« Laissez-moi une minute…»
Macaque posa doucement ses yeux sur la fourrure rousse ternie de Wukong. Elle avait perdu de son éclat après qu’il a terminé son voyage et soit rentré à la montagne de fleur et de fruit. Macaque avait pensé que ce changement de couleur passerait au lavage ; mais cela n’a jamais été le cas. La fourrure gardait cette teinte de soleil sur le point de s’éteindre. Macaque éloigna son regard de la fourrure pour porter son attention sur l’ensemble du singe de pierre, assis dans l’herbe. Il laissait les petits singes le toiletter sans faire le moindre geste. Parfois, un petit demandait pour de l’attention, et Wukong le prenait dans ses bras avec un petit sourire. Les petits singes à la fourrure sombre avait appris à rester loin du roi, car les voir faisait pleurer le roi à chaque fois. Et avec la tristesse du roi, venait la mélancolie du peuple de la montagne de fleur et de fruit.
– Toujours en train de te lamenter ?
Demande Macaque, en sachant parfaitement que Wukong ne l’entendrait pas. Il ne l’a jamais entendu. Plus depuis qu’il était mort. Macaque reste perdu dans ses pensées au souvenir de sa propre mort. Il ne lui restait plus rien que des bribes de ce qui constituait son ultime dispute avec le roi singe. Il était courant pour Macaque et Wukong de se battre. C’était une habitude qui avait souvent été teinté de colère et de rancœur depuis que Wukong était parti en voyage avec ses amis pèlerins. Macaque ne supportait tout simplement pas cette distance. Et aucun d’eux n’était réellement bon avec les mots ; où avec le fait de parler de leurs sentiments. Alors l’éloignement a tout simplement rempli de colère le cœur de chacun. Tout ce dont Macaque se souvient était grâce au souvenir des sons du futur qu’il avait entendu lorsqu’il avait rencontré Wukong. Ses oreilles l’avaient prévenu qu’il mourrait de la main de Wukong. Et il l’a ignoré.
Macaque se souvient encore de ses propres cris comme si son assassinat s’était passé la veille. Il se souvient de combien il était devenu difficile de crier, mais qu’il avait forcé sur sa gorge meurtrie, car il était terrifié, et qu’il pensait que si Wukong entendait à quel point il avait peur, peut-être que cela mettrait fin à leur énième combat. Wukong et Macaque s’arrêtaient toujours quand ils se rendaient compte ; non ; quand ils savaient, que leur ami n’était plus capable de tenir leurs petites guéguerres. Sauf qu’il ne s’agissait pas d’une petite dispute normale. Macaque le savait parfaitement. Mais il a espéré. Et c’est cela qui l’a tué. Tout comme c’était cela qui l’avait fait rester aux côtés du jeune roi imprudent.
Macaque ne mentirait pas en disant qu’il était désolé pour ce qu’il avait fait. Si on lui avait donné une seconde chance ; il aurait fait exactement la même chose. Il n’était pas désolé pour ce qu’il avait fait. Il aurait agi différemment à la fin, peut-être, il aurait essayé de mettre fin à cette dispute plus tôt, peut-être. Mais il n’aurait rien changé aux choix qu’il avait fait. Les six oreilles de Macaque se déployèrent une seconde fois aujourd’hui, et il écouta sa propre voix dire ses adieux à Wukong. Le roi ne l’entendrait certainement pas. Il était impossible que ce soit le cas dans cette situation. Cela voulait sans doute dire que les envoyés des dieux des enfers viendraient bientôt récupérer Macaque.
-Il semblerait que l’on va bientôt se quitter Wukong.
Le singe de pierre resta imperturbable à cette nouvelle. Macaque avait pris l’habitude de parler dans le vide. Alors il ne s’en soucia pas.
-Je ne sais pas quand est-ce qu’ils viendront me prendre. Mais je suppose que ce sera dans peu de temps. De ce que j’entends, cela n’a pas l’air si loin dans le futur.
Toujours aucune réponse.
– Hey��� Je sais que cela fait un moment que je ne t’ai plus demandé de trouver un moyen de me ramener à la vie. Mais je pense que si tu dois avoir une illumination vis-à-vis du fait de ramener les morts, c’est maintenant.
Le roi singe regarda au loin, les yeux perdus dans le vide. Il joua un peu avec la fourrure d’un des petits singes avant de sursauter légèrement lorsque le petit lui fila entre les doigts, pour rejoindre ses parents. Wukong regarda la scène du couple qui tenait fermement leur petit. Le roi détourna le regard. Macaque pouvait entendre leur cœur se mettre à battre plus vite. Il jeta un œil à ce qu’avait pu voir Wukong, et sentit son propre cœur se briser. Il aurait aimé pouvoir faire un câlin à Wukong lui aussi. Depuis quand n’ont-ils plus eu de câlin ? De vrais câlins. Il se souvient qu’il avait souvent repoussé le singe par mesquineries, lorsque ce dernier revenait occasionnellement à la montagne. Oh ; comme il regrettait cela. S’il avait su que son dernier câlin lui serait donné juste avant sa mort ; il aurait mis sa colère de côté, et aurait laissé Wukong le câliner autant que le roi le souhaitait.
– Tu es un véritable idiot Wukong…
Le singe de pierre sembla réagir à son nom, et regarda un peu autour de lui. Macaque ignora le geste. Il ne se faisait plus de faux espoirs. Il y avait des moments comme ça où il pensait que Wukong l’entendait. Mais il avait compris depuis longtemps qu’il ne s’agissait que de brefs instants étranges où Wukong semblait avoir un sixième sens concernant Macaque.
– Si tu arrêtais de te plaindre un instant, et réfléchissait, tu pourrais peut-être me ramener !
Toujours pas de réponses de Wukong. Le singe de pierre cessa de regarder autour de lui. Il semblerait qu’il n’a pas trouvé ce qui l’avait premièrement sorti de son était végétatif.
– Tu as toujours été si obsédé par le fait de mourir. Tu as cherché par tous les moyens à vaincre la mort. Tu peux bien… je ne sais pas, venir me chercher n’est-ce pas ?
L’absence de réponse pousse Macaque à baisser les bras. Cette fois encore, Wukong n’allait pas sortir de son état étrange. Serait ce le regret ? Où le deuil ? Macaque n’était pas sûr. À vrai dire, il se serait juré que Wukong l’oublierait au bout d’une semaine grand maximum avant de passer à une autre aventure palpitante, où, peut importe ce qui l’attirait de l’autre côté de la montagne de fleurs et de fruits qu’ils considéraient tous les deux comme leur maison.
– Peu importe…
Macaque décida de prendre place aux côtés de Wukong. Il fit mine de poser son épaule contre celle de Wukong. Il savait parfaitement que s’il se laissait vraiment s’accouder contre Wukong, il passerait à travers lui. Alors, il resta stable, et posa sa main contre celle de Wukong. Comme prévu, sa main passa au travers de cette de Wukong. Macaque ne s’en préoccupa pas. Il fit de son mieux pour imaginer qu’il était physique. Il essaya de se rappeler la chaleur de la peau de Wukong contre la sienne.
Babum…
Il essaya de se souvenir combien il était bon de se laisser se reposer sur l’épaule de son ami sans penser à rien.
Babum…
Il enfonça sa tête contre son écharpe. Unique souvenir qu’il lui restait de Wukong dans sa mort. La seule chose qui gardait encore cette impression qu’une part de Wukong était avec lui. Macaque laissa ses oreilles siffler en entendant son propre cœur battre à mille à l’heure. Cela faisait tellement mal. Il avait envie de pleurer. Il n’avait pas envie de faire semblant d’être contre Wukong. Il le voulait. Il le voulait si avidement. Il voulait ressentir sa chaleur, poser son oreille contre sa poitrine, et entendre le cœur de son ami se mettre à battre follement au contact peu familier qu’initierait Macaque. Il avait envie que Wukong le serre contre lui de toutes ses forces ; et il avait envie de dormir à ses côtés en sachant que Wukong allait encore l’écraser dans son sommeil, parce que Wukong finissait toujours par trop bouger dans son sommeil.
– Putain, Wukong…
­-Désolé Macaque…
Et cette fois encore, Macaque l’ignora. Car il savait que ces excuses n’étaient pas vraiment pour lui. Après tout. Wukong ne savait pas qu’il était là. Le singe de pierre se parlait juste à lui-même pour essayer de calmer sa conscience pour l’erreur qu’il avait faite.
¤¤¤
« Tu es un véritable idiot Wukong. »
Le singe de pierre sursaute et sort de ses pensées pour regarder autour de lui. Il avait entendu la voix de Macaque. Il cherche un moment autour de lui avant de se rendre compte qu’il s’agissait seulement d’une voix dans sa tête. C’était arrivé souvent ces derniers temps. Quand il était perdu si fort dans ses pensées qu’il avait l’impression de ne plus exister ; il y avait la voix de Macaque qui le sortait du néant pour le gronder ou lui dire quoi faire. C’était une torture douloureuse que Wukong n’avait pas encore complètement assimilé. Petit à petit Wukong se calme, et retourne à ses pensées. Il rejoua en boucle la scène de la mort de Macaque dans sa tête. Il ne voulait pas l’oublier. Il ne voulait rien oublier de Macaque. C’était encore horriblement trop frais dans son esprit. Son cœur qui s’emballait sous la colère, la douleur de la couronne contre son crâne, qui semblait attiser les flammes de sa rage, puis, sa perte de contrôle. Macaque et lui se sont battus, comme très souvent récemment. Et Wukong ne s’expliquerait pas pourquoi il avait réagi aussi violemment. C’était stupide. Complètement insensé. Peut-être était-ce à cause des mots cinglants de Macaque ; où en avait-il eu tout simplement marre de leurs disputes constantes, et cela l’avait fait péter un câble. Mais tel était que cela l’avait mené à sortir de son état, complètement essoufflé, la colère disparaissant petit à petit ; et le corps de Macaque devant lui. Wukong se rappelle trop douloureusement ne pas avoir immédiatement paniqué. Il a regardé l’œil de Macaque se vider de vie pendant de longues secondes avant de comprendre ce qu’il se passait et prier pour que Macaque ne parte pas. Wukong jura. Il avait perdu de si précieuses secondes. Si seulement il avait agi plus vite. Il aurait pu emmener Macaque à son maître plus tôt, et ce dernier aurait certainement pu le sauver. S’il avait…s’il…
Il fit soudainement plus froid sur sa gauche. C’était certainement une impression. Cela faisait longtemps qu’il était au soleil, immobile. Peut-être que cela jouait ? Il ne savait pas. Il savait juste que soudainement, il se sentit mieux. Il ressentit quelque chose de familier. Il repensa à Macaque. S’il était là. Il serait certainement en train de lui raconter une histoire ; où quelque chose qu’il ne comprenait pas complètement. Peut-être qu’il lui lancerait des piques ? Wukong resta pensif. Il imagina quelque chose de plus simple. Quelque chose qu’il aimerait. Il aimerait que Macaque soit encore à ses côtés. Lui et le singe de l’ombre assis sur l’herbe, au soleil. Ce serait bien. Vraiment bien.
Le cœur de Wukong était douloureux à cette pensée. Mais qu’importe. C’était mieux que lorsqu’il était vide. Il préférait savoir qu’il ressentait encore quelque chose à la pensée de Macaque plutôt que de rester douloureusement vide comme il le faisait si souvent ces derniers temps. Si seulement il n’avait pas été aussi stupide… Si seulement il avait été moins impulsif. Il…
­-Désolé Macaque.
Murmura Wukong en espérant que Macaque lui pardonne. Mais c’était impossible. Macaque lui en voulait certainement. Wukong ne lui en voudrait même pas. Pourquoi pardonnerait-il l’ami qui l’avait tué ? Pouvait-il même encore être considéré comme un ami ? Les amis ne se tuent pas n’est-ce pas ? Il était certainement le pire ami du monde. Nous vivrons heureux pour toujours mon cul ! Wukong n’avait pas été capable de tenir la seule promesse qu’il voulait vraiment réaliser avec lui. Le singe de pierre serra le poing sur l’herbe sous ses doigts. S’il avait rendu Macaque immortel et l’avait fait officiellement roi de la montagne à ses côtés, Macaque n’aurait peut-être pas été si en colère. Le singe de l’ombre était quelqu’un qui s’inquiétait vraiment pour la montagne. Nul doute que si Wukong l’avait fait roi, il se serrait préoccupé de leur peuple comme personne. Peut-être alors qu’il aurait été trop occupé pour penser à ce pathétique ami qu’était Wukong, et qu’ils auraient échappé à ce scénario lamentable. Il y a tant de suppositions ; et si peu de réponses. Wukong ferma les yeux dans un soupir. Macaque lui manquait tellement.
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Chapitre 1_ chapitre 2 _
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Dans le cadre pittoresque de Saint-Alban-Auriolles, entre les pierres anciennes du dolmen du Calvaire et la douceur des paysages environnants, la promenade se transforme en un moment suspendu. Les sentiers sinueux vous mènent, main dans la main, à travers les champs parfumés de thym et de lavande, là où la nature semble murmurer des secrets d’autrefois. Au pied du dolmen, tout semble figé dans le temps. Le silence est profond, presque sacré, et c’est comme si les siècles passés nous offraient une pause pour savourer l’instant présent. Dans ce lieu mystique, chaque pas que vous faites ensemble devient une promesse d’éternité, où les pierres anciennes semblent témoigner de la beauté de l’amour. Sous les cieux azurés, le doux vent effleure vos visages, et les oiseaux chantent une mélodie douce, comme une déclaration d’amour à la vie. Ici, chaque souffle est partagé, chaque regard un serment silencieux. Le dolmen, tout comme votre amour, est un symbole de solidité et de mystère, et tout autour, la nature danse, nous offrant l’instant parfait pour se perdre l’un dans l’autre. Chaque moment passé dans ce décor enchâssé entre histoire et beauté, devient un souvenir gravé dans le cœur, une promesse silencieuse que, comme ces pierres, votre amour restera indestructible.
Saint Alban Auriolles / France 🇫🇷
PhoTo ©️ LM
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cheminer-poesie-cressant · 2 months ago
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source : @cheminer-poesie-cressant
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Le visage crée-t-il l'expression où reproduit-il sans se souvenir seulement celle qu'il a un jour admiré ?
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(Dans la portée des ombres, extrait)
© Pierre Cressant
(jeudi 20 octobre 2005)
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angelap3 · 13 days ago
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"On efface pas une cicatrice.Une cicatrice aussi profonde soit-elle,fait partie de soi et nous définit.
La renier,tenter de la gommer,n'est qu'une illusion mentale.
Il faut l'accepter et reconstruire par-dessus.
C'est la façon la plus transparente et la plus honnête de s'ouvrir à de nouveaux souvenirs."
[ Pierre Raufast ]
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