#Napoléon et l’argent
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Gaudin’s description of Napoleon
Martin-Michel Gaudin was Napoleon’s Minister of Finance. He entered the world of finance at the age of 17 and achieved the highest rank a non-aristocrat could achieve in finance administration pre-Revolution (“first clerk”). During the Revolution, he was the Commissioner of the National Treasury. He left government in 1795 and resisted further governmental recruiting attempts until Napoleon (who he had never met) approached him in 1799. Gaudin describes their first meeting in his memoir:
I found a personage who was known to me only by the high reputation he had already acquired; of low stature, dressed in a gray frock coat, extremely thin, yellow complexion, eagle-eyed, with lively movements [...] he came to me with the most gracious air.
“You have,” he said, “worked in finance for a long time?”
“Twenty years, General!”
“We need your help badly, and I’m counting on it. Come on, take your oath, we’re in a hurry.”
This formality completed, he added: “The last minister of the Directory will be informed of your appointment. Meet in two hours at the ministry to take possession of it, and provide a report on our situation as soon as you can, as well as on the first measures to be taken to restore the service which is lacking everywhere. Come see me this evening at my house on rue de la Victoire (that’s what rue Chantereine was then called), we will discuss our business more fully.”
I withdrew to carry out the orders I had just received.
(Source: Gaudin, Mémoires, souvenirs, opinions et écrits du duc de Gaète, pp. 45-46)
Historian Pierre Branda on their partnership:
“Intuition, good advice or genius? Bonaparte’s choice was judicious, because Gaudin would successfully occupy this ministerial post for the entire duration of the Consulate and the Empire, including the Hundred Days. With such longevity, he was undoubtedly one of Napoleon’s most appreciated ministers. It is true that the two men were often in perfect agreement.”
(Source: Le prix de la gloire: Napoléon et l’argent, pp. 197)
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Quatre bêtes énormes, différentes les unes des autres, surgirent de la mer. La première ressemblait à un lion avec des ailes d’aigle. Tandis que je la regardais attentivement, ses ailes lui furent arrachées, elle fut soulevée de terre et dressée sur ses pieds comme un homme, un cœur humain lui fut donné (Daniel 7:3-4).
Ces monstres sortent de la masse humaine en se succédant l’un à l’autre. Il s’agit des quatre rois ou empires (Daniel 7:17) qui dans la statue de Nabuchodonosor sont représentés par l’or, l’argent, le bronze et le fer mêlé d’argile. Ces métaux symbolisent les empires babylonien, médo-perse, grec et romain. Ils sont différents non pas en puissance mais en étendue et dans leur façon d’agir, car ils n’ont pas, pourrait-on dire, la même personnalité.
Le premier monstre est un assemblage de lion et d’aigle dont l’équivalent est la tête en or de la statue.
Le lion est le roi et le plus noble des animaux terrestres et l’aigle celui des oiseaux. Le lion est connu pour sa puissance et sa force brutale. Les ailes représentent la rapidité de déplacement et de manœuvre des armées babyloniennes mais peut-être aussi l’arrogance de Nabuchodonosor qui voulait s’élever et se faire dieu.
En très peu de temps, ses armées ont écrasé les forces assyriennes et égyptiennes (605) et conquis toute la Palestine. Un général américain (Nathan Bedford Forrest) a dit : le premier (arrivé) avec le plus (d’hommes et de matériel) est celui qui gagne. C’est de cette manière que Babylone, Alexandre le Grand, Jules César et ses successeurs, et plus tard Napoléon ont triomphé des autres nations et établi leur empire.
Aujourd’hui, quand une armée a la maîtrise des airs, elle remporte éventuellement la victoire. Pendant la Seconde Guerre mondiale, dès que les avions alliés dominaient le ciel, ce n’était plus qu’une question de temps avant que l’Allemagne puis le Japon soient obligés de capituler.
Après avoir été l’emblème des souverains assyriens (Jérémie 50:17), le lion devint celui des rois chaldéens. On a découvert d’énormes sculptures de lions ailés marquant l’entrée des palais des souverains babyloniens. De plus, dans les Écritures, Nabuchodonosor, le plus grand et le plus glorieux des potentats de Babylone, est comparé à la fois à un lion (Jérémie 50:17) et à un aigle (Ezékiel 17:3, 12) tout comme son armée d’ailleurs (Jérémie 4:7, 13).
Alors que Daniel regarde la scène qui se déroule dans les visions de sa tête, les ailes du lion sont violemment arrachées et un cœur d’homme lui est donné. C’est une référence à l’humiliation sévère de Nabuchodonosor quand il perdit la raison et se mit à brouter de l’herbe parce qu’il se prenait pour un bœuf. Mais après sept années de ce régime, il a enfin reconnu la souveraineté de l’Éternel.
Alors, il devint un homme transformé au niveau spirituel ce qui a rendu son règne plus humain et l’a guéri de sa folie des grandeurs, de sa prétention de s’élever jusqu’au ciel. Ce qui est arrivé à Nabuchodonosor est un enseignement pour nous, car il montre que l’orgueil attire la foudre divine mais aussi que Dieu accorde sa grâce aux humbles (comparez Proverbes 3:34; Jacques 4:6; 1Pierre 5:5).
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Leçons sur l’histoire de l’Algérie française.
Je n’ai pas eu le temps d’aller au bout de l’histoire française en Algérie. Le travail de synthèse était enrichissant mais fastidieux.
J’en retiens des enseignements qui m’ont marqué.
L’échec de la démocratie
D’abord les limites de la démocratie. L’Etat a envoyé des milliers de Français rejoindre les terres algériennes, tantôt pour évincer des partisans politiques gênants tantôt pour dégager les exclus de la révolution industrielle. Ces colons se sont retrouvés dans une situation intenable: une infime minorité française détenant le pouvoir politique et économique au dépend d’une immense majorité locale. Motivée par une peure naturelle, ce sont sous des régimes démocratiques que la France a pris les pires décisions pour l’Algérie française. Les seules personnes qui ont réussi à diminuer la domination des colons sur les berbères sont l’empereur Napoléon III et le général De Gaulle puisqu’ils étaient les deux seuls à ne pas dépendre d’un vote pour prendre des décisions. D’autres ont essayés, en vain, puisqu’ils ont été systématiquement broyés par le jeu démocratique. C’est troublant pour moi de voir les limites de notre démocratie tant adulée.
Qui, en effet, depuis trente ans, a naufragé tous les projets de réforme, sinon le Parlement élu par les Français?
Chroniques algériennes, A. Camus
deux termes suffisent pour désigner des gens qui en 1954 allaient s’affronter: ceux de minoritaires et de majoritaires: des “minoritaires” craignant pour leur privilège puis pour leur vie, des “majoritaires” frustrés, dont le nombre et la misère doublaient à chaque génération… Deux bombes, côte à côte
Germaine Tillion, Fragments de vie
Deux Histoires et la difficulté du changement d’équilibre
Ensuite je suis marqué par la dichotomie et la déformation de l’histoire racontée sur les territoires algériens et français. Deux histoires au service de leur mythe pour flatter la fierté nationale.
Le musée du moudjahid à Alger m’a frappé pour la version algérienne: des maquettes à échelle réelle qui montrent des scènes de torture d’Algériens par l’armée française et les actes héroïques du FLN pour délivrer ce peuple des mains des Français sanguinaires. Un musée qui concentre tout l’horreur de l’armée Française en une seule histoire, au service du mythe fondateur du FLN. Il n’est pas facile de renouer des liens en cultivant cette unique histoire de guerre.
De l’autre côté de la Méditerranée, à l’école, on m’avait défendu quelques bienfaits de la colonisation comme celui de l’acte “civilisateur”.
La France de Jules Ferry avait bien la volonté de financer des écoles, mais les élus d’Algérie ont tout fait pour éviter de former les algériens musulmans, soit en utilisant différemment l’argent, soit en construisant des écoles fastueuses, comme le dénonce Albert Camus, pour limiter le nombre de places pour les étudiants indigènes. A juste titre, ils avaient peur de former les futurs insurgés. En 1945, 115 ans après la prise d’Alger, seulement 11% des enfants musulmans sont scolarisés et 96% de la population berbère est toujours illettrée en langue française.
La France a aussi amené le monde “moderne” a des peuples tribaux. Cet apport a fait effondrer les équilibres en place qui a considérablement appauvri le pays. Deux exemples:
Les femmes n’avaient pas le choix que de marier un cousin? Oui, mais elles étaient ainsi protégées par la famille. Avec l’éclatement soudain des tribus, Germaine Tillion témoigne de la “clauchadirsation” des femmes victimes de violence et contraintes à se cacher.
Le taux de mortalité infantile était élevée? Oui, mais l’apport soudain des médicaments et des vaccins n’a pas entraîné de changement dans les mesures contraceptives. L’explosion démographique a provoqué plusieurs famines tuant des milliers d’Algériens.
En bouleversant trop rapidement les règles ancestrales du pays, la France a fait effondrer les équilibres en place: les métiers, les propriétés, les héritages, le commerce, etc… L’appauvrissement et la “clauchardisation” des berbères est dénoncée par l’Etat français lui même quand il tente de recruter des troupes en 1921:
L’indigène est atteint de tares multiples. Il est sous-alimenté. Le recrutement de 1921, sur 60 000 jeunes appelés, n’a pu en retenir que 12000.
Jugement de l’inspecteur général de l’hygiène
A vouloir garder le pouvoir à tout prix entre les mains des Français, la France a interdit aux Berbères de vivre dignement sur leurs propres terres. Cette obstination a détruit tout espoir de garder des liens d’amour et d’amitié entre les deux pays voisins. Notre seul devoir était de construire les bases d’une amitié inaltérable, au lieu de cela nous en avons fait un ennemi la rage au coeur.
D’un côté on ressasse en boucle l'hystérie de la guerre, de l’autre côté on ignore tout. Conciliation impossible?
la solidarité française et arabe est inévitable, dans la mort comme dans la vie, dans la destruction comme dans l’espoir. La face affreuse de cette solidarité apparait dans la dialectique infernale qui veut que ce qui tue les uns tue les autres aussi, chacun rejetant la faute sur l’autre, et justifiant ses violence par la violence de l’adversaire. L’éternelle querelle du premier responsable perd alors son sens. Et pour navoir pas su vivre ensemble, deux populations, à la fois semblables et différentes, mais également respectables, se condamnent à mourir ensemble, la rage au coeur.
A. Camus
Vous l’avez très bien dit, mieux que je ne le dirai : nous sommes condamnés à vivre ensemble. Les Français d’Algérie, dont je vous remercie d’avoir rappelé qu’ils n’étaient pas tous des possédants assoiffés de sang, sont en Algérie depuis plus d’un siècle et ils sont plus d’un million. [...] Le « fait français » ne peut être éliminé en Algérie et le rêve d’une disparition subite de la France est puéril. Mais, inversement, il n’y a pas de raisons non plus pour que neuf millions d’Arabes vivent sur leur terre comme des hommes oubliés : le rêve d’une masse arabe annulée à jamais, silencieuse et asservie, est lui aussi délirant. Les Français sont attachés sur la terre d’Algérie par des racines trop anciennes et trop vivaces pour qu’on puisse penser les en arracher. Mais cela ne leur donne pas le droit, selon moi, de couper les racines de la culture et de la vie arabes. J’ai défendu toute ma vie (et vous le savez, cela m’a coûté d’être exilé de mon pays) l‘idée qu’il fallait chez nous de vastes et profondes réformes. On ne l’a pas cru, on a poursuivi le rêve de la puissance qui se croit toujours éternelle et oublie que l’histoire marche toujours et ces réformes, il les faut plus que jamais. Celles que vous indiquez représentent en tout cas un premier effort, indispensable, à entreprendre sans tarder, à la seule condition qu’on ne le rende pas impossible en le noyant d’avance dans le sang français ou dans le sang arabe.
Mais dire cela aujourd’hui, je le sais par expérience, c’est se porter dans le « no man’s land » entre deux armées, et prêcher au milieu des balles que la guerre est une duperie et que le sang, s’il fait parfois avancer l’histoire, la fait avancer vers plus de barbarie et de misère encore. Celui qui, de tout son cœur, de toute sa peine, ose crier ceci, que peut-il espérer entendre en réponse, sinon les rires et le fracas multiplié des armes ? Et pourtant, il faut le crier et puisque vous vous proposez de le faire, je ne puis vous laisser entreprendre cette action folle et nécessaire sans vous dire ma solidarité fraternelle.
lettre d'Albert Camus à M. Kessous, publiée en 1955.
La sagesse est un chemin de crête, la voie étroite entre deux précipices, entre deux conceptions extremes. En matière d’immigration, la première de ces conceptions extremes est celle qui considère comme le pays d’accueil comme une page blanche où chacun pourrait écrire ce qu’il lui plait, ou, pire, comme un terrain vague où chacun pourrait s’installer avec armes et bagages, sans rien changer à ses gestes ni à ses habitudes. L’autre conception extrême est celle qui considère le pays d’accueil comme une page déjà écrite et imprimée, comme une terre dont les lois, les valeurs, les croyances, les caractéristiques culturelles et humaines auraient déjà été fixées une fois pour toutes, les immigrants n’ayant plus qu’à s’y conformer.
Amin Maalouf, Les identités meurtrières
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Au secours, le climat met en danger la finance mondiale !
Voici une magnifique manipulation intellectuelle, une inversion si grossière qu’elle en serait douteuse. Et cette inversion est immédiatement suivie d’un coup d’État qui ne dit pas son nom. Mais nous vivons une époque pleine d’audace dans l’outrage.
En avril dernier s’est tenu la conférence du Réseau des Banques Centrales et Organes de Supervision pour Verdir le Système Financier (Conference of the Central Banks and Supervisors Network for Greening the Financial System). Ne riez pas, il ne s’agit pas d’une mauvaise blague, ni d’un rassemblement d’humoristes taquins. Il y a des gens très sérieux, très diplomés et très costume 3-pièces qui veulent �� verdir le système financier ». Cela en dit déjà long.
À la suite de cette grande conférence, le réseau a publié la semaine dernière son premier rapport détaillé : « Un appel à l’action ».
Ce rapport est fondamental car il redéfinit l’action des banques centrales en profondeur.
Peu importe qu’il ait été rédigé par une sorte de comité théodule à la bien-pensance dégoulinante : il lève le voile sur l’évolution en cours des politiques monétaires, il fait apparaître ce qu’il justifie à l’avance.
Selon les auteurs, les risques climatiques sont une menace pour la stabilité du système financier. Il convient donc de mieux les mesurer et mieux s’en protéger.
La grande inversion
Si vous avez lu les deux dernières phrases sans tiquer, c’est foutu. Toute la suite est cohérente et découle de cette première inversion qui vous est servie telle une évidence.
Les risques climatiques sont une menace pour la stabilité du système financier ? Non, c’est l’inverse. Et c’est l’éléphant dans la pièce.
La stabilité du système financier est une menace pour l’environnement.
Comme le notait le rapport annuel de la Banque des Règlement Internationaux dès 2012, les mesures prises par les banques centrales pour sauver le système financier empêchent nos économies de se réformer. À ce moment, les auteurs de la BRI ne pensaient certainement pas aux problèmes environnementaux mais c’est bien le même mécanisme à l’œuvre.
Les banques centrales sont réactionnaires : elles travaillent à conserver l’ordre établi au lieu de laisser nos économies se réformer. Et c’est la vieille dame très policée qu’est la BRI qui le dit encore en 2012 (en 2019, elle tient mieux sa langue).
Si l’État, les entreprises et les particuliers n’avaient pu s’endetter aussi massivement depuis 2008, nous aurions bien été obligés de réduire nos trains de vie pour mieux les réinventer et cela aurait été incroyablement plus efficace que toutes les politiques écologiques du monde. Bien sûr cela aurait été violent, difficile, dangereux... Mais les mesures de nos banquiers n’ont rien réglées, elles n’ont fait que repousser l’échéance au prix d’une amplification terrible.
D’ailleurs les grands perdants de la mondialisation, les gilets jaunes qui poussent leurs vieilles voitures jusqu’à l’épuisement, qui roulent à 110 sur l’autoroute pour économiser sur l’essence et réfléchissent toujours à deux fois avant de prendre leur voiture, polluent bien moins que le cadre qui roule en grosse Tesla et change de voiture tous les 3 à 5 ans.
Pourtant c’est la Tesla qui bénéficie des aides de l’État, pas la vieille guimbarde. Pourtant seul l’argent gratuit des banques centrales a permis de dilapider tant de ressources dans un projet aussi absurde que Tesla : quand bien même vous arriviez à équiper la planète entière en voitures, camions et bus électriques…
Quand bien même vos batteries ne poseraient pas un plus grand problème encore que les moteurs thermiques, à quoi cela peut-il bien servir quand la majorité de l’électricité mondiale est produite à partir du charbon ? Une Tesla en Chine roule au charbon et ils subventionnent ça ! La Chine est de très loin le plus gros pollueur de la planète et une seule entreprise serait responsable de près de 15% de nos émissions de gaz à effet de serre mondiales. Il s’agit du China National Coal Group, le premier producteur de charbon au monde.
En Chine, le charbon sert à fabriquer l’électricité. Sa consommation avait enfin commencé à diminué en 2017, mais elle reprend de plus belle : les Chinois ne savent pas s’en passer. Et ce n’est que grâce aux banques centrales qui nous permettent de vivre à crédit depuis 2008 que nous continuons à acheter des kilotonnes de produits chinois jetables, de mauvaise qualité mais bon marché grâce au charbon. Qu’importe, les banques centrales ont décidé que la stabilité financière, qui vous appauvrit à petit feu, était plus importante que l’environnement, plus importante que la cohésion sociale.
Notez bien que cela marche avec tout : la « stabilité financière » passe avant l’environnement, avant la paix sociale, avant le financement des retraites, avant la démocratie, avant la souveraineté…
Mais cela n’empêche pas nos banquiers de vouloir agir pour le climat et à force de bons sentiments, ils nous pavent un enfer aseptisé.
Le coup d’État en costume 3-pièces
C’est un changement FONDAMENTAL, les banques centrales abandonnent le dernier soupçon de neutralité dont elles pouvaient encore se prévaloir.
Elles ont largement abandonné leur neutralité après 2008 par leur interventionnisme massif et inédit : jamais des banques centrales n’avaient racheté d’actif financier, jamais elles n’avaient osé transférer le risque dans leur compte à elles, c’est-à-dire au niveau de la monnaie même, c’est-à-dire à vous in fine.
Mais au moins, elles rachetaient des actifs aveuglément, elles ne faisaient pas le tri entre les États ou les grandes entreprises dont elles rachetaient les actifs, elles arrosaient tout le monde de la même manière, limitant ainsi les distorsions.
Mais demain, en intégrant ces critères environnementaux, elles vont se mettre à faire de la politique industrielle, de la planification, de la subvention détournée.
Ces banquiers non-élus, sans aucun contrôle, qui ne rendent de comptes à personne, vont finir de récupérer le pouvoir pour eux-mêmes et les intérêts qu’il servent. Et il est au mieux douteux qu’ils servent l’intérêt général.
Ce n’est surtout pas à eux de s’occuper de politique ! Les États ont tous les moyens à disposition pour taxer ou interdire les entreprises qu’ils jugent polluantes… Ah, mais ce pouvoir est en train de leur être enlevé, au prétexte que la taxe ou la subvention sont des distorsions de concurrence.
Voilà que tout s’explique, il ne s’agit pas d’abandonner mais de transférer la souveraineté des États vers les banquiers...
Faut-il rappeler que la Banque de France, créée sous Napoléon était une banque privée qui représentait les intérêts de ses actionnaires. Napoléon avait monnayé le nom de la France et une somme de privilèges exorbitants contre une majorité de parts pour lui et sa famille… C’est une sorte de retour aux sources.
L’Europe est en train de choisir ses chefs pour les 5 prochaines années : président de la Commission, du Parlement, de l’Union et chef de la diplomatie... Le mandat de Mario Draghi à la BCE touche à sa fin, pourtant ils se gardent bien d’inclure ce poste hautement stratégique dans le renouvellement actuel des mandats censé représenter les résultats des élections européennes.
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I know this question is not royal related but if I remember correctly you live in France. If so would you please give me your thoughts on the yellow vest movement? Though we receive reports about the movement in the press here in the UK I would like the chance to obtain views from France.
I will write in French.
Tu sais à quel point les français aiment faire des révolutions.... c’est une de plus. On est instable depuis la grande révolution. Voici un résumé de ma pensée. La France est un pays catholique avec une réflexion qui très très français. La mondialisation a été créé par des protestants. Les français ont un problème avec l’argent et la réussite. La France est victime de sa propre histoire et son idéologie. La France va connaitre plusieurs micro-révolution jusqu’à créer une révolution psychologique. Le problème n’est pas Macron, le problème est que notre idée de la France, de l’homme et de liberté et notre égalité et fraternité n’a pas changé depuis la fin du règne de Napoléon. C’est un résumé de ma pensée
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French naturalisation test questions
as shared by someone else in a fb group I'm in
Hi, everbody !
Here are some questions you may have during the interview for the naturalisation. I put the answers but you can change them according to you.
Motivation
1. Pourquoi voulez-vous devenir français(e) ?
Vous pouvez citer :
· Les valeurs de la France auxquelles vous adhérez :
· Un projet personnel ou professionnel que vous voudriez construire en France.
· Votre mode de vie actuel que vous appréciez beaucoup
· La place de la France sur le paysage mondial : 7ème économie mondiale, leader aéronautique, agroalimentaire, industrie du luxe
· Richesse de la culture en France : sciences, art, littérature…
Ce sont juste des suggestions. Sinon vous pouvez donner des réponses selon vos motivations personnelles.
2. Combien de fois rentrez-vous à votre pays ?
Soyez honnête, car ils peuvent vérifier depuis votre passeport. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses.
3. Avez-vous ici des liens en France ?
4. Quelles langues parlez-vous au travail ?
5. Faites-vous partie d’une association ?
Malheureusement, le fait d’être juste un donateur ne compte pas. Il faut vraiment participer aux activités de l’association ou avoir un poste.
6. Que fait votre association et où est son siège ?
Soyez sûrs de connaître la réponse en avance.
7. Quelles sont les nationalités des personnes de votre entourage ?
C’est pour voir à quel point vous êtes intégré, alors la réponse est un peu évidente, non ?!
8. Envoyez-vous de l’argent à votre pays d’origine ?
9. Quelles sont les villes de France que vous avez visitées ?
10. Qu’avez-vous en plus en France que vous n’avez pas dans votre pays ?
Difficile de répondre mais il faut bien préparer votre réponse.
Identité et culture de la France
11.Quelle est la devise de la France ?
· Égalité
· Liberté
· Fraternité
12.Peut-on rajouter une quatrième valeur ? Selon vous, se serait laquelle ?
· La laïcité
13.C’est quoi la laïcité ?
La laïcité est régie par trois principes : liberté de conscience, la séparation entre les pouvoirs publics et religieux, et l’égalité devant la loi quel que soit la religion. La France devint laïque en 1905
14.Qu’est-ce que la démocratie ?
C’est un régime politique où le pouvoir est détenu par le peuple sans qu’il n’y ait pas de distinction sociodémographique ou autres … Les démocraties peuvent être indirectes quand le pouvoir est exercé par des représentants élus lors du suffrage universel.
15. Êtes-vous d'accord avec la démocratie ?
Chacun son avis
16.Quels sont les droits et les devoirs du citoyens français ?
· Financement des services publics
· Contribution à la défense nationale
· Accès aux emplois publics, éducation …
17.Quels sont les symboles de la France ?
· Drapeau
· Hymne national
· Devise de la France
· 14 juillet
· Le coq
· Le faisceau de Licteur
· Le sceau
· Fleur de Lys
18. Citez des fleuves en France
· La Seine
· La Loire
· La Garonne
· Le Rhône
· Le Rhin
19. Énumérez des personnages français connus
· Littérature : Honoré de Balzac, Victor Hugo, Albert Camus...
· Philosophie : Voltaire, Jean-Paul Sartre
· Peinture : Paul Cézanne, Claude Monet...
· Musique: Johnny Halliday, Francis Cabrel, Edith Piaf...
· Science : d'Alembert, Coulomb
. Sport : Zidane, Platini, Richard Virenque, Yannick Noah...
· Guerre : Napoléon, Jeanne d'Arc...
· Architecture : Gustave Eiffel...
20. Qui est la Marianne ?
C'est un des symboles de la France, paysanne au bonnet phrygien qui incarne la République et la valeur de la liberté et de démocratie. Elle existe sur les pièces de monnaie. Elle apparaît sur le tableau de Eugène Delacroix.
21.Quel est l'hymne national de la France ? Qui l’a écrit ? Où a-t-il été écrit ?
C’est la marseillaise, qui est à la base un chant patriotique de la révolution écrit par Rouget de Lisle à Strasbourg en 1792 quand la France a déclaré la guerre à l'Autriche.
22.Quels sont les 3 types de collectivités en France ?
· Commune : 36000
· Département : 101 (96 en France métropolitaine plus 5 outre-mer)
· Région : 18
23.Pouvez-vous citer des départements d'outre-mer ?
· Guadeloupe
· Martinique
· Guyane
· Réunion
· Mayotte
24.Dans quel département habitez-vous ?
Dites le nom de votre département, vous pouvez rajouter le nom du maire de votre commune.
25.Donner des exemples de départements français
· Charente
· Haute Garonne
· Juras
· Paris etc...
26.Donner des noms de grandes villes françaises
· Paris
· Toulouse
· Lyon
· Marseille
· Strasbourg
· Montpellier …
27.Quel est l'emblème de la France et que signifient ses couleurs ?
L'emblème de la France est le drapeau constitué de la couleur rouge, bleue et blanche. Le blanc est la couleur des rois, le bleu est celui de Paris et le rouge fait référence au sang versé pour la libération du peuple.
28.Que fête-t-on le premier mai ?
La fête du travail, c'est un jour férié
29.Citez 3 monuments historiques
· Château de Versailles
· Le Louvre
· Châteaux de la Loire...
30.Citez des chaînes de montagnes en France
· Alpes
· Pyrénées
· Vosges...
31.Quel est le point culminant en France ?
Le Mont Blanc
32.Quels sont les pays frontaliers avec la France ?
· Allemagne
· Belgique
· Espagne
· Luxembourg
· Suisse
· Andorre
· Monaco
· Italie
33.Combien de pays comporte l'Union Européenne ?
Elle comportait 28. Actuellment, elle comporte 27 après le retrait du Royaume-Uni de l’Union Européenne (le brexit) le 31 janvier 2020.
34.Citez une personne naturalisée (ou des personnes)
Marie Curie , Carla Bruni, Manuel Valls, Carlos Ghosn …
35.Donnez le nom de littéraires français et les titres de leurs écrits
· Baudelaire, fleurs du mal
· Émile Zola, l'argent
· Victor Hugo, Les Misérables
36.Quel est l'âge obligatoire de l'école en France ?
C'était de 6 à 16 ans révolus. À présent, l'école est obligatoire dés l'âge de 3 ans depuis 2019.
37.Que représente le jour du 11 novembre ?
C'est l'armistice de 1918, signé le 11 novembre et qui marque la fin de la Première Guerre mondiale
38.Qui est Brigitte Bardot ?
C’est une actrice de cinéma, chanteuse et militante pour la cause animale.
39.C'est quoi l'hôtel de ville ?
C'est le siège des institutions municipales.
40.Qui a écrit les 3 mousquetaires ?
Alexandre Dumas
41.Citez un grand événement sportif français
Le Tour de France, une épreuve cycliste. Roland-Garros, un tournoi de tennis
42.Citez des plats typiques français
· Tartiflette
· Coq au vin
· Quiche Lorraine
· Cassoulet...
43.A-t-on le droit de porter des signes religieux dans les endroits publics ?
Oui, sauf dans les écoles, les collèges et les lycées publics selon la loi de 2004.
Histoire de la France
44.Quel événement de l'histoire de France vous a-t-il marqué ?
Vous pouvez parler de n'importe quel grand événement révolution, coupe du monde, déclaration des droits de l'homme... Il faut juste justifier le choix
45. À quelle date précise a eu la révolution ?
La révolution a eu lieu en 1789
46.Quel est l’événement marquant de la révolution ? Et dans quel contexte elle a émergé ?
Le 14 juillet 1789 a marqué la prise de la prison de la Bastille, événement inaugural du début de la révolution. Elle a eu lieu suite à une crise agricole qui a donné lieu à une grande crise économique et une inflation importante qui se confrontait à des décisions de hausse d'impôts prises par le roi.
47.Qui était le roi pendant la révolution ?
C'était le roi Louis XVI qui a été guillotiné
48.À quoi servait la Bastille avant sa démolition ?
Elle servait comme prison d'état dans laquelle a été emprisonné Voltaire, Sade
49.Qui est Jean Moulin ?
Ce fut un haut fonctionnaire et une icône de la résistance française à l'occupation nazi pendant la 2nde guerre mondiale. Il mourut en gare de Metz suite aux tortures et mauvais traitement subis par les Allemands.
50.Dans quelle époque ont été bâties les cathédrales gothiques ?
Au moyen-âge
51.Quand a eu lieu la 5ème République et quel fait marquant ?
La constitution de la 5ème République a été adoptée en 1958 et a marqué la séparation entre le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire.
52.Quand a eu lieu la déclaration des droits de l'homme et du citoyen ?
Le 26 août 1789
53.Donnez-moi les dates des 2 guerres mondiales
· Première Guerre : de 1914 au 11 novembre 1918
· 2e guerre : de 1939 au 8 mai 1945
54.Dans quelle République sommes-nous ?
C'est la 5ème République fondée en 1958 par Charles de Gaulle. Charles de Gaulle était un général et chef de la France libre. Il s'est réfugié en Angleterre quand l'Allemagne a attaqué la France pendant la 2nde guerre mondiale.
55.En quelle année fut fondée la première République ?
En 1792
56.Comment appelait-on les soldats français pendant la Première Guerre mondiale ?
Les poilus
57.Qui sont les alliés pendant les 2 guerres mondiales ?
· Première Guerre : France, Angleterre, Russie, US
· 2ème guerre : France, Angleterre, URSS, US
58.Donnez le nom de roi français
Charlemagne, Clovis, Louis XIV
59.Donner le nom de reine de France
· Anne d'Autriche
· Marie Antoinette D’Autriche
· Joséphine de la Pagerie
· Anne de Bretagne...
60.Citez-moi les présidents de la 5ème République dans l'ordre
· Charles de Gaulle (1959 -1969)
· Pompidou (1969 - 1974)
· Giscard d'Estaing (1974 - 1981)
· Mitterrand (1981 - 1995)
· Chirac (1995 - 2007)
· Sarkozy (2007-2012)
· Hollande (2012-2017)
· Macron (mandat en cours)
61.Citez-moi des personnes qui ont marqué l'histoire de la France
Napoléon, De Gaulle, Charlemagne, Jeanne d'Arc...
62.Qui a instauré le code civil en France ?
Napoléon Bonaparte
63.Qui a construit le château de Versailles ?
Louis XIV
64.Qui a construit l'Arc de Triomphe ?
Napoléon premier
65.C'est quoi la guerre des 100 ans ?
Il s'agit d'un conflit entre les rois de France et de l'Angleterre pendant un siècle pendant le Moyen Âge. Cette guerre d'ailleurs a duré 116 ans plutôt !
66.Quelle est la bataille de Verdun ?
Bataille qui s'est déroulée en 1916 entre l'armée française et allemande à Lorraine pendant la Première Guerre mondiale. Elle a fait beaucoup de victimes des 2 camps et le résultat militaire fut nul.
67.La Tour Eiffel a été construite pour quel événement ?
Pour l'exposition universelle de Paris en 1889.
68.À quelle année les femmes ont eu le droit de voter en France ?
1944
69.À quel homme politique se rattachent la création de l'école publique gratuite et obligatoire ?
Jules Ferry
70. En quelle année a eu lieu l’abolition de l'esclavage en France ?
En 1848
71.Citez des pays qui ont fait partie de l'empire colonial français
· La Tunisie
· L’Algérie
· Côte d'Ivoire
· Mali
· Sénégal
72.Qui est Voltaire ? Qu’a-t-il écrit ?
Voltaire est un écrivain et philosophe français qui a marqué le 18ème siècle appelé siècle des lumières. Il a écrit « Traité sur la tolérance » et « Oedipe »
73.Qu'est-ce que la philosophie des lumières ?
C'est un mouvement philosophique qui a émergé dans le 18ème siècle en Europe ou des philosophes européens avaient pour objectif de combattre l'obscurantisme, l'ignorance et diffuser les connaissances.
74.Citez quelques philosophes français des lumières
Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Diderot…
Politique en France
75. Quel est le nom du président actuel et le précédent ?
Le président actuel est Emmanuel Macron et le précédent est François Hollande
76. Donnez le nom de quelques ministres actuels
· Premier ministre :
· Ministre de l'intérieur
· Ministre de l'économie
77. Qu'est-ce que le pouvoir exécutif ?
Le pouvoir exécutif et partagée entre le président de la République (Chef de l'État) Et le gouvernement dirigé par le Premier ministre. Le rôle du pouvoir exécutif et d'exécuter les lois et décisions de justice. Ils érigent la police, la force militaire, l'administration, la diplomatie…
78. Pour combien de temps est élu le président, par quel scrutin et qui a le droit de voter ?
Le président est élu pour 5 ans au suffrage universel direct, par un scrutin à la majorité absolue à deux tours. Ceux qui peuvent voter sont des citoyens français majeurs.
79. Quel est le siège de la présidence ?
C'est l'Élysée
80. Qu'est-ce que le Parlement ?
Le Parlement est composé de 2 chambres : la chambre basse (les députés) et la chambre haute (les sénateurs). Le Parlement détient le pouvoir législatif (vote des lois).
81. Qu'est-ce que l'Assemblée nationale ?
On l'appelle aussi la chambre basse où siègent les 577 députés de l'Assemblée nationale. Ils détiennent le pouvoir législatif avec le Sénat.
82. Pour combien de temps sont élus les députés et par quel scrutin ?
Ils sont élus pour 5 ans au suffrage universel direct uninominal majoritaire à deux tours.
83. Quel est le siège de l'Assemblée nationale ?
Au Palais Bourbon.
84. Quel est le nom du président actuel de l'Assemblée nationale ?
C'est Yaël Braun-Pivet élue présidente le 28 juin 2022
85. Qu'est-ce que le Sénat ?
On l'appelle aussi la chambre haute où siège les 348 sénateurs, ils détiennent une partie du pouvoir législatif avec les députés.
86. Comment sont élus les sénateurs ?
Ils sont élus au suffrage universel indirect par 150000 grands électeurs (maires, conseillers généraux…)
87. Qui a le pouvoir de diriger la France en cas de décès ou d'incapacité du président ?
C'est le président du Sénat.
88. Quel est le nom du président actuel du Sénat ?
C’est Gérard Larcher.
89. Qu'est-ce que la cohabitation ?
C'est quand le président est dans l'obligation de nommer un Premier ministre qui n'appartient pas au même parti politique que lui la situation s'impose quand la majorité des députés ne sont pas de même parti politique que le président. Exemple : Mitterrand/Chirac ou Chirac/ Jospin
90. Comment devient-on ministre ou Premier ministre ?
Le président nomme son Premier ministre, le Premier ministre définit son gouvernement et le suggère au président.
91. Où sont les bureaux du Premier ministre ?
À l'hôtel Matignon.
92. Quels sont les quatre premiers personnages de l'état ?
Le président, le Premier ministre, le président du Sénat et enfin le président de l'Assemblée nationale
93. Comment fonctionnent les élections municipales ?
Pour les communes de plus de 1000 habitants, les conseillers municipaux sont élus au scrutin proportionnel à deux tours.
94. donner le nom d'une personnalité féminine politique
· Simone Veil
· Ségolène Royal
· Martine Aubry...
95.Qu'est-ce que la loi Veil ?
C'est le droit à l'avortement et la Contraception pour les femmes qui a été préparée et défendu par Simone Veil ministre de la santé sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.
96.Quelles personnes décident de vous octroyer la nationalité française ?
Le Ministre de l'Intérieur.
97. Qui gère les relations entre l'état et les institutions religieuse ?
Le ministère du culte, charge du ministre de l'Intérieur
98. C'est quoi la dernière loi qui a marqué l'opinion publique ?
La loi pour une sécurité globale préservant les libertés est un texte législatif français promulgué le 25 mai 2021.
Elle est initiée par les députés Lrem Alice Thourot(Drôme) et Jean-Michel Fauverg(Seine-et-Marne, ancien patron du RAID) et déposée à l'Assemblée nationale le 20 octobre 2020. Elle porte sur le renforcement des pouvoirs de la police municipale, l'accès aux images des caméras-piéttons, la captation d'images par les drones et la diffusion de l'image des policiers.
99. Qui est le chef de l’armée ?
Le président de la République.
Bonne chance à toutes et à tous
Mme Faïza HOUAOURA
#French things#french nationality#french naturalisation#french naturalization#french citizenship#french citizenship test#french citizenship questions
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Salvador Dalí i Domènech 'est un enfant solitaire qui grandit dans l'ombre de son frère aîné décédé à l'âge de 7ans. Excentrique, timide et phobique, il fait régulièrement pipi au lit et se balade tout nu dans la maison pour choquer les domestiques et ses parents. Il découvre la peinture à 12 ans, et se révèle plutôt doué. Il se verrait bien peintre, mais célèbre et reconnu dans le monde entier ! « À l'âge de six ans, je voulais devenir cuisinière. À sept ans, je voulais devenir Napoléon. Depuis, mon ambition n'a cessé de grandir. » Après son baccalauréat, Dali entre aux beaux-arts de San Fernando mais son refus d'étudier avec des professeurs qu'il juge médiocre, provoque son renvoi. Il se lie d'amitié avec Buñuel et commence alors une collaboration riche et originale. L'artiste a trouvé sa voie ! Il s'intéresse à la psychanalyse, et imagine cet univers onirique et peuplé de symboles qui fera sa gloire. Arrivé à Paris, Dali rencontre les surréalistes et André Breton, Coco Chanel et surtout la créatrice Schiaparelli avec qui il créera quelques pièces devenues iconiques dont le célèbre chapeau-soulier, la robe homard portée immédiatement par Wallis Simpson dans Vogue ou encore le Veston aphrodisiaque (1936). Il arbore déjà sa moustache fine et cirée, les bouts extérieurs dressés vers le haut de chaque côté de son nez. Aucune excentricité ne l'effraie ! Il lui arrive de revêtir un scaphandre, de porter un énorme papillon sur la tête. Il adore les manteaux en panthère, les gilets à motifs extravagants, les costumes en velours avec des espadrilles. Il est mégalo, narcissique "Il y a des jours où je pense que je vais mourir d'une overdose d'autosatisfaction." et tellement fasciné par l'argent qu'André Breton le surnomme " Avida Dollars". En 1929, il rencontre Gala. Elle a 10 ans de plus que lui et surtout est déjà mariée ; à Paul Eluard. Mais Dali est envoûté, il a un véritable coup de foudre pour elle. Gala deviendra sa femme, son amante, son agent, sa muse, son amie « J’aime Gala plus que ma mère, plus que mon père, plus que Picasso et plus que l’argent » #daniellevychemisier #salvadordali #icone #àlafrançaise Merci @ze_french_do_it_better pour ce texte. (à Daniel Lévy) https://www.instagram.com/p/CakaKsmMN1B/?utm_medium=tumblr
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: افلام فرنسية تستحق المشاهدة
(L’arroseur arrosé (1895, Lumiére
(Cendrillon/Cinderella (1900, Méliès
(Le mélomane/The Music Lover (1903, Méliès
(Fantasmagorie (1908, Cohl
(Fantômas (1913, Feuillade
(Napoléon (1927, Gance
(Le sang d’un poète/Blood of a Poet (1930, Cocteau
(La chienne (1931, Renoir
(À nous la liberté (1931, Clair
(Toni (1935, Renoir
(Partie de campagne (1936, Renoir)
(Le crime de Monsieur Lange/The Crime of Monsieur Lange (1936, Renoir
(Pepe le moko (1937, Duvivier
(Quai des brumes/Port of Shadows (1938, Carné
(La bête humaine(1938, Renoir
(Le sang des bêtes (1945, Franju
(Orpheus (1950, Cocteau
(Le fleuve/The River (1951, Renoir
(Madame de.../The Earrings of Madame de... (1953, Ophüls
(Nuit et brouillard/Night and Fog (1953, Resnais
(Les vacances de monsieur Hulot/Mr Hulot’s Holiday (1953, Tati
(Les diaboliques/Diabolique (1955, Clouzot
(French Cancan (1955, Renoir
(Rififi (1955, Dassin
(Un condamné à mort s'est échappé ou Le vent souffle où il veut/A Man Escaped (1956, Bresson
(Mon oncle (1958, Tati
(Les yeux sans visage/Eyes Without a Face (1958, Franju
(Hiroshima mon amour (1959, Resnais
(Tirez sur le pianiste/Shoot the Piano Player (1960, Truffaut
(Lola (1961, Demy
(L’année dernière à Marienbad/Last Year at Marienbad (1961, Resnais
(Une femme est une femme (1962, Godard
(Cléo de 5 à 7/Cleo from 5 to 7 (1962, Varda
(Alphaville (1965, Godard
(Mouchette (1966, Bresson
(Week-end (1967, Godard
(Les demoiselles de Rochefort/The Young Girls of Rochefort (1967, Demy
(Ma nuit chez Maud/My Night at Maud’s (1969, Rohmer
(L'armée des ombres/The Army of Shadows (1969, Melville
(L'enfant sauvage/The Wild Child (1970, Truffaut
(Les deux anglaises et le continent/Two English Girls (1971, Truffaut
(Out 1, noli me tangere (1971, Rivette
(Le charme discret de la bourgeoisie/The Discreet Charm of the Bourgeoisie (1972, Buñuel
(La nuit américaine/Day for Night (1973, Truffaut
(La maman et la putaine/The Mother and the Whore (1973, Eustache
(India Song (1975, Duras
(Jeanne Dielman, 23 Quai du Commerce, 1080 Bruxelles (1975, Akerman
(News from Home (1976, Akerman
(À nos amours (1983, Pialat
(Sans soleil (1983, Marker
(L’argent (1983, Bresson
(Vagabond (1985, Varda
(La belle noiseuse (1991, Rivette
(La double vie de Véronique/The Double Life of Veronique (1991, Kieslowski
(Trois couleurs: Blanc/Three Colors: White (1994, Kieslowski
(Beau travail (1998, Denis
(Les glaneurs et la glaneuse/Gleaners and I (2000, Varda
(Irréversible (2002, Noé
(Film Socialisme (2010, Godard
(La Vie d'Adèle – Chapitres 1 & 2/Blue Is the Warmest Colour (2013, Kechiche
(Adieu au langage/Goodbye to Language (2014, Godard
المصدر :http://www.startimes.com/?t=35107214
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Changes to the Tax Collection System in Revolutionary and Napoleonic France
My translation from Le prix de la gloire: Napoléon et l’argent by Pierre Branda.
This part is specifically about the reforms made to the tax collection system. Problems with taxation had been the source of many woes, so it went through major changes.
“The [tax] work of the Consulate mainly concerned the reorganization of tax collection. Until now, this essential element was not administered directly by the Ministry of Finance. The Constituent Assembly had wanted the tax rolls for direct contributions, that is to say the ‘tax slips’, to be established by municipal administrations. Their work was complex, because each year it was necessary to draw up a list of taxpayers, determine each person’s share of tax and send them the amount of the contribution to pay. Poorly motivated (or even corrupt), the municipalities had put little care in the execution of their mission since a large part of the taxpayers had not yet received anything for their taxes of year VIII, or even of year VII or year VI. Also, with two or three years of delay in preparing the rolls, it was not surprising that tax revenues were low (nearly 400 million francs were thus left outstanding). If the sending of tax matrices left something to be desired, the collection of direct contributions was hardly better. The tax collector was also not an agent of the administration: this function was assigned to any person who agreed to collect taxes with the lowest possible commission (otherwise called ‘collecte à la moins-dite’). With such a system, there were numerous inadequacies, often due to incompetence, but also due to the prevailing spirit of fraud. However, in their defense, the profits of the collectors were most of the time too low to provide such a service; also, to compensate for their losses, they were ‘forced’ to multiply small and big cheats. In any case, in such a troubled period, letting simple individuals carry out such a delicate mission could only be dangerous for the regularity of public accounts. In short, the mode of operation of taxation that Bonaparte and Gaudin inherited was failing on all sides and threatened to sink the State.”
“One month after Gaudin’s appointment, on December 13, 1799, the Directorate of Direct Contributions was created with the mission of establishing and sending tax matrices. This administration, dependent on the Ministry of Finance, was made up of a general director, 99 departmental directors and 840 inspectors and controllers. The organization of direct contributions became both centralized and pyramidal, the opposite of the previous system, decentralized and with a confused hierarchy. The work of preparing the rolls, for so long entrusted to local authorities, passed entirely ‘in the hands of the Minister of Finance’ and in this way the taxpayer found himself in direct contact with the administration. The tax system no longer having any obstacles, the beneficial effects of such a measure did not take long to be felt. With ardor, the agents of this new administration carried out considerable work: three series of rolls, that is to say more than one hundred thousand tax slips, were established in a single year. It must be said that the ministry had not skimped on their pay (6,000 francs per year for a director, 4,000 for an inspector and 1,800 for a controller), which was undoubtedly not unrelated to such success.”
“Tax reform was slower. It was not until 1804 that all tax collectors were civil servants. The consular system gradually replaced the collectors of the departments, then of the main cities and finally of all the municipalities whose tax rolls exceeded 15,000 francs. At the end of the Consulate, the entire tax administration was thus entirely dependent on the central government. Subsequently, the one in charge of indirect contributions (taxes on tobacco, alcohol or salt) created on February 25, 1804 and called the Régie des droits réunis was built on the same pyramidal and centralized model. It was the same later for customs.”
“According to Michel Bruguière, historian of public finances, ‘Napoleon and Gaudin can be considered the builders of the French tax administration. [...] They had also developed and codified the essential principles of our tax law, so profoundly derogatory from the rules of French law, since the taxpayer has nothing to do with it, while the administration has all the powers’. Basically, after having clearly understood the true cause of the ‘financial wound’, Bonaparte wanted an effective, almost ‘despotic’ instrument to avoid experiencing the unfortunate fate of his predecessors. As a good soldier, he created a fiscal ‘army’ responsible for providing the regime with the sinews of war. It was also necessary to definitively break the link between private interests and state service in everything that concerned public revenue. The time of the farmer generals of the Ancien Régime or the ‘second-hand’ collectors of the Directory was well and truly over. Napoleon Bonaparte, with his fierce desire to centralize power in this area as in many others, undoubtedly gave his regime the means to last.”
French:
Page 208
Page 209
Page 210
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Le sémaphore (1863)
Du grec sema, « signe », et phoros, « qui porte ».
Commençons par un retour en arrière. Comme nous l’avons précédemment évoqué, la menace de la flotte anglaise en 1744 conduit le ministre Maurepas à renforcer la présence militaire dans les îles. Il est probable que cette politique soit à l’origine de l’installation d’un poste d’observation utilisant le feu comme moyen de signalisation (au bout de la flèche sur la carte suivante).
Carte des feux d’assurance (vers 1780). Au bout de la flèche blanche : un poste d’observation.
Ce feu d’assurance était situé au sud du sémaphore actuel, sans doute à l’emplacement actuel du Centre d’essais de la Méditerranée.
Chargé par Napoléon de réorganiser la Marine, l’amiral Decrès décide d’implanter des sémaphores et des vigies pour la surveillance des mers. Installée sur une hauteur de la calanque du Brégançonnet, la vigie de Porquerolles fait partie des 66 bâtiments recensés en 1807.
Plan cadastral de 1828. Cercle rouge : la vigie.
Cette vigie était occupée par deux guetteurs munis d’une longue-vue et qui communiquaient par l’intermédiaire de drapeaux. L’utilisation de ces derniers nécessitait une proximité entre les différentes vigies, car ils étaient peu visibles, et soumis à l’orientation du vent.
Cette « ligne de renseignement des côtes » est désarmée avec la chute de l’Empire. Napoléon III remet en service le système et fait construire des sémaphores, dont celui de Porquerolles entre 1861 et 1863. Son personnel civil informe les instances militaires sur le trafic maritime, sonne le branle-bas en cas de naufrage, et procède aux relevés météorologiques.
Autrefois, le personnel des sémaphores utilisait pour les transmissions le procédé Depillon, un mât muni de trois ailes pivotantes, facilement identifiables de loin et offrant près de 300 signaux différents. Mais, en 1859, la commission centrale pour la télégraphie électrique littorale a rajeuni l’ancien procédé par l’adjonction de boules articulées et par la possibilité d’orienter le mât.
Le sémaphore (carte postale, vers 1900). En haut de la tour du sémaphore, le mât Depillon.
international des signaux, né de l’alliance franco-anglaise lors de la guerre de Crimée. Plus tard, il est formé à la télégraphie utilisant le système Morse.
L’armée avait projeté de fortifier le sémaphore lors de la construction du fort de la Repentance vers 1885, mais le Génie préféra utiliser l’argent pour agrandir le fort. En 1895, ces bâtiments seront reconnus comme ouvrages militaires et leurs personnels dépendront du ministère de la Marine.
Documentation : Olivier Maillet, Roger Guillamet, Un œil sur l’océan, 1995.
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4 leçons pour atteindre la sagesse quantique et trouver son Soi profond
Bienvenue à toi. Si tu lis ces lignes, c’est que tu es intéressé par la théorie des cordes transcendantales pour atteindre une pleine conscience réalisatoire du moi profond. Et comme je te comprends ! Avant d’atteindre cet état de bonheur parfait, j’ai moi aussi été ballotté d’un coin à l’autre de la vie. L’existence était comme un torrent et moi j’y étais entraîné sans espoir de me diriger. Les études, le travail puis la routine, et avec tout ça : le stress et les responsabilités imposées par mon patron, ma famille, mes enfants… J’avais besoin de respirer. Par chance, j’ai découvert les écrits de Bouddha, Platon, Confucius et Tibo In Shape. J’ai compris que si je n’aimais pas ma vie, c’est parce que je n’avais pas développé le bon mindset : celui des winners.
Le savais-tu ? D’après une étude en neuroscience effectuée par le Boston Institute of Real Actual Science, les milliardaires pensent tout à fait différemment que les pauvres ? Ils ne voient pas des échecs dans leur vie, ils tirent des leçons et trouvent des opportunités : c’est ce qu’on appelle la capacité de résilience. Tu as souffert ? C’est une bonne nouvelle, cela t’as rendu plus fort ! C’est prouvé, d’ailleurs le philosophe hollandais Friedrich Nietzsche disait mot pour mot : « Ce qui ne te tue pas te rend plus fort ! ».
Tout ira bien, à condition bien sûr que tu tiennes compte des quelques conseils que je vais te donner.
1. Embrasser l’Inconnu, Embrasser tous les Inconnus
Avant d’arriver à de grandes réalisations, j’étais comme toi : plongé dans un abîme de malheur ... La détresse accompagnait mes pas. Je devais travailler pour un patron, pour satisfaire ses propres exigences, pour l’enrichir ! J’avais besoin d’un sens à ma vie… Alors, j’ai fait ce que toute personne courageuse aurait fait dans ce genre de situation, j’ai pris mon courage à deux mains pour ouvrir une porte vers l’avenir. En franchissant ce pont qui m’a mené vers l’accomplissement personnel, j’ai eu peur, toi aussi tu auras peur, mais ne t’en fais pas, c’est tout à fait normal. Cette crainte est causée par l’Inconnu : quand on tourne une page, on ne sait pas ce que l’histoire nous réserve.
C’est effrayant, mais ne crains rien, puisque voici mon premier conseil : embrasser l’inconnu ! J’irais même plus loin, embrasse tous les Inconnus que tu croises, car l’Amour est une force sans précédents : rien ne peut vaincre l’Amour. Cela peut paraître simpliste, surtout pour ceux qui n’ont pas encore réalisé le pouvoir de ce dernier. Pourtant, d’après de nombreux historiens, c’est l’Amour qui a donné à Napoléon la force de conquérir toute l’Europe ! Ce même Amour peut déplacer des montagnes, dès lors qu’on accepte en soi sa grande puissance. Donc : embrassez l’Inconnu, embrassez avec amour tous les Inconnus, voici ma première leçon, mon premier commandement. D’ailleurs, je n’en suis que le messager, nombreux l’ont dit avant moi : Jésus, Moïse, Mohamed ou encore Einstein en sont quelques exemples. Suis ce précepte, et tu seras le Napoléon de ta propre vie.
2. Soyez empathique. S’ils ne vous comprennent pas, c’est qu’ils ont peur !
Le début de mon chemin – ma rencontre avec l’inconnu - a eu lieu il y a quelques années, alors qu’on m’a viré de mon travail. Je comprends aujourd’hui que les prétextes avancés par mon patron étaient dictés par sa peur. Peur de voir son entreprise s’écrouler, peur de voir un être meilleur que lui prendre sa place au sommet de la montagne. La Bible nous raconte l’histoire de ce roi, qui voulait atteindre le ciel par la construction d’une tour immense. Il n’y arriva pas, car il avait peur de ne pas être le plus fort, le plus beau et le plus grand. Quand on gravit les échelons en étant motivé par la peur, on se sent bien seul tout en haut de sa tour de Babel. C’était le cas de mon patron… Il a prétendu qu’il « me rendait ma liberté » parce que j’étais un « branleur sans nom, pas foutu d’envoyer un e-mail au bon prestataire et sans faire 15 fautes d’orthographe », mais je sais que c’est faux. Il ne l’a pas non plus fait parce que j’ai accidentellement envoyé une vidéo de chat à l’ensemble de notre fichier client… Jamais il ne m’aurait mis à la porte seulement parce que en plus de ça, j’ai mis le feu à son bureau un fois. S’il s’est séparé de moi, c’est parce que j’avais un potentiel, une vision du monde qu’il ne pouvait pas comprendre. La peur est un bien lourd fardeau… Si aujourd’hui, ce patron réalisait la force que l’Amour renferme, il gravirait des sommets bien plus hauts, et surtout, il ne les gravirait pas seul ! Il deviendrait un vrai leader, quelqu’un qui entraîne avec lui sa team dans les Alpes ! Quand tu auras bien intégré les préceptes que je te livre, toi aussi tu pourras partir dans les Alpes, grâce à l’Amour.
Mon ex aussi avait peur de l’amour. Quand elle m’a quitté, ce n’est pas parce que comme elle disait : j’étais « trop collant avec mes 30 appels par jours »…. Ce n’est pas parce que je me suis tatoué son visage sur le torse au bout d’un mois de relation ! Non, si elle est partie, c’est parce qu’elle craignait de ressentir pour moi des sentiments sur lesquels elle n’aurait eus aucun contrôle ! Le besoin de contrôle est une source de peur ! Abandonne ce besoin, la vie dirige bien les choses… Si tu sais ce que tu veux, la vie te le donnera, c’est la loi de l’attraction qui a été découverte par un grand sage indien : Gandhi.
Ne fais pas comme ceux qui craignent la vie, puisque tu as choisi d’embrasser l’Amour, ne te préoccupe pas de ceux qui n’ont pas encore le courage d’en faire autant. La Peur, je la rencontre encore souvent aujourd’hui, mais seulement chez les autres. Puisque j’ai réussi à supprimer mes craintes pour les remplacer par une force d’équanimité profonde, une mission s’est alors présentée à moi : transmettre aux autres les leçons qui m’ont apporté le bonheur.
Toi qui a acheté ce livre, je vais t’expliquer comment je suis parvenu à me trouver moi même, dans l’amour de ma personne. Ces lignes sont mon cadeau pour toi.
3. Sautez sur l’Inconnu, laissez-le entrer en vous
Comme tous les êtres exceptionnels et incompris par un système oppressif visant à brider le potentiel de chacun, j’ai enchaîné les périodes d’essai, et j’en ai beaucoup appris. Au bout de mon huitième renvoi, j’ai décidé de prendre ma vie en main, de construire quelque chose de fort. Mais je ne pouvais y parvenir. Pourquoi ? Parce que je devais d’abord me construire moi même. C’est pourquoi j’ai emprunté de l’argent à mes parents pour faire le tour de l’Asie. C’est là bas qu’une jeune thaïlandaise de 13 ans rencontrée en boîte de nuit m’initia à la sagesse de Bouddha. Elle m’apprit quelque chose d’extrêmement important, le fait que Bouddha et Jésus ne sont pas si différents ! Ils nous dictent le même message, celui que je te transmets aujourd’hui : il est important de se trouver soi même, que ce soit par la prière, ou par la méditation. Aujourd’hui, les progrès de la physique quantique nous confirment la vérité de ces préceptes ancestraux !
Ce n’était que le début de ma quête… J’ai ensuite découvert le tantrisme en Inde, qui permet de se retrouver dans l’autre, et même dans plusieurs autres à la fois ! Nous ne faisons qu’un avec notre environnement, pour être heureux, nous devons apprendre à nous reconnaître dans les autres.
J’ai ensuite découvert la sagesse des voyageurs au sein de nombreuses auberges de jeunesse. Voyager, c’est découvrir de nouvelles cultures et apprendre des sagesses millénaires ! Bien sûr, il m’est aussi arrivé de rencontrer quelques touristes intolérants qui refusaient de dire « Namasté » et s’obstinaient à saluer d’un « hello »…. Mais je ne m’en offusquais point : j’étais dans la pleine conscience du fait qu’ils avaient peur de perdre leurs racines en utilisant un terme issu d’une autre culture. Nul doute que si ils ont continué à voyager, ils ont renoncé à cette idée de racine mensongère, tout comme je l’ai fait. Il suffit de suivre le chemin. Toi aussi, tu peux y arriver, mais pour ça, il faut aller au bout de la voie !
4. Trouver son propre succès !
Nous arrivons au quatrième précepte, le plus important, qui est cependant inatteignable sans respecter les trois précédents : trouve ton succès ! Prends moi comme exemple, avant de relever toutes les épreuves que j’ai relevé, avant d’embrasser l’inconnu, de comprendre ce qu’était la peur pour la vaincre et de m’imprégner de toute les nouveautés de ce monde, je n’aurais jamais pu trouver ma voie ! Guider les autres vers la réalisation d’eux même ! Vous aussi vous pouvez y arriver, il suffit de me lire, de suivre mes formations, et surtout de faire les exercices que je vous conseille ! Avant d’en arriver là, ma vie n’était pas facile, mais avec le temps j’ai fini par me réaliser en apprenant aux gens à se réaliser eux même ! Et toi aussi, tu te réaliseras bientôt en me lisant.
De rien ;)
Merci à Nétha Samarasinghe pour la relecture.
#pleineconscience#developpementpersonnel#developpementspirituel#actualrealscience#fun#parodie#winner#deep stuff#réussite#accomplissement#se trouver
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Et avant la monnaie, les êtres humains faisaient du troc...
Le spleen du confinement se poursuivant, je brosse les cheveux des filles en chantant pour garder mes pouvoirs magiques.
Bon. Non. Je les brosse et je mets un truc que j’ai trouvé sur ARTE, pour engager des discussions sur des sujets divers, mais abordés de façon rigolote par le programme Vraiment Top !
Dans celui de ce matin, il était question de sujet aussi variés que Napoléon, les icerbergs, le castor et les genres littéraires. Je mets souvent pause pour expliquer quelque chose, ponctuer, donner un exemple ou critiquer l’approche. Et là, j’ai mis pause, et j’ai vociféré à propos de la valeur de l’argent. La séquence débute par une explication rapide de comment en est-on arrivé à l’argent. Et on apprend qu’avant la monnaie, les êtres humains faisaient du troc.
Voici comment cela est raconté :
Il y a très longtemps, les gens utilisaient le troc pour faire du commerce : si tu voulais un sac de carottes, tu devais l’échanger contre un objet de valeur équivalente comme.... un sac de patates ! Puis un jour, quelqu’un a accepté d’échanger son précieux sac de carottes contre un petit morceau de papier [...] Si tu arrivais sur une nouvelle planète avec un billet de 5 dollars, celui-ci ne vaudrait rien. En effet, si celui-ci vaut 5 dollars, c’est parce qu’on s’est entendu collectivement sur cette valeur. C’est d’ailleurs grâce à cette convention qu’il est possible d’aller faire son marché en payant avec de l’argent plutôt que... de devoir faire du troc avec deux poulets et un cochon...
Pas de chance. Y sont tombés sur Roberto le lourdaud... Cette histoire de la monnaie est une fable complète. Une fable depuis Adam Smith, c’est-à-dire depuis longtemps. Pour initier une science de l’économie, il lui fallait un mythe fondateur... Le voici !
Cette fable est détricotée dans le gros livre de l’anthropologue David Graeber, Dette - 5000 ans d’histoire publié en 2013, dans lequel il explique qu’aucun-e anthropologue n’a trouvé, depuis la création de ladite discipline, de sociétés dans le monde fonctionnant via le troc. Les seules situations de troc constatées le sont dans un cadre où la monnaie existe ou a existé - et donc a déjà donné une valeur aux choses. Et d’ailleurs, la voix off du programme semble bien embarrassée devant l’absurdité des exemples utilisés : en effet, si je fabrique des chaussures dans une communauté humaine donnée, je ne vais pas donner des chaussures à chaque fois que j’ai besoin de chaussettes, de carottes ou de poulets à mes voisins...
Par contre, ce que l’on trouve, dans les sociétés autochtones comme dans les anciennes civilisations (antiques notamment), c’est un recours à une économie basée sur la dette, sur l’endettement. La dette structurait ainsi les sociétés. Si nous jouons à ce jeu de l’imagination, cela donnerait quelque chose comme ça : si la récolte de mon voisin n’est pas bonne, je ne peux pas le laisser mourir de faim alors je lui donnerais une partie de la mienne. En retour, selon une convention sociale, ce dernier serait à ma merci, et devrait m’aider à des futurs travaux si j’en ai besoin, me donner du grain pour mes bêtes, m’aider à marier mes enfants...
Et, au fur et à mesure du temps, c’est pour notifier la dette que l’on a utilisé des objets physiques. Qui se sont progressivement transformés en monnaie frappé - comme les pièces. Allant en ce sens, un billet de 5 dollars est donc une promesse de payer la somme. Un engagement et une obligation. Le chèque, qui n’est qu’un bout de papier, représente plutôt bien le propos étayé plus haut : on écrit que l’on va donner telle ou telle somme, et on signe. On s’engage à. Et si nous ne le faisons pas, les créanciers seront sur notre dos.
Et au-delà du troc, la question est de savoir si cette convention collective l’est vraiment. Est-ce que nous nous sommes entendus sur la valeur des choses ? Ou est-ce que nos usages l’ont fait pour nous ?
Et maintenant... va falloir expliquer ça à Chipie...
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De nombreuses ramifications à Renescure
Prenons pour personne de référence, mon arrière-grand-mère Julienne WYART car elle est l’aboutissement de toutes ces ramifications. Elle n’a pas vécu à Renescure mais elle a gravité autour (Lynde, Zuytpeene, Noordpeene puis Arnèke). Elle a aussi été amenée à venir régulièrement à Renescure car la famille de son mari y demeurait.
Julienne WYART vers 1910 (Merci à ma cousine Maryline GARS)
Ses futurs beaux-parents, Désiré VANBREMEERSCH et Julie DERAM y ont repris une ferme, située le long de la route départementale, autour des années 1868 à 1870. J’ignore s’ils ont eu recours au notaire du village, Louis ROUSSEL, pour louer ou acheter cette ferme. Ils le côtoyaient très certainement à l’église mais leur sagesse paysanne les a conduits à se méfier de son train de vie un peu trop ostentatoire. On savait qu’il offrait des dîners somptueux arrosés de vins de grands crus. Dans sa demeure, il avait des meubles de prix et un grand nombre de voitures et de chevaux. Mais où trouvait-il tout cet argent ? Le maire, à qui le notaire avait prêté un carrosse à l’occasion de son mariage avait bien quelques doutes mais il ne se posait pas trop de questions et profitait de ses largesses. Il en était de même du clergé qui préférait fermer les yeux et ignorer d’éventuels débordements. L’aîné de ses fils était zouave pontifical, un autre est devenu prêtre.
L’épouse de Louis ROUSSEL avait mis au monde neuf enfants en à peine dix-huit ans de mariage. Elle était décédée le 8 janvier 1865, à l’âge de trente-six ans, soit un peu avant l’arrivée à Renescure de Désiré VANBREMEERSCH et Julie DERAM.
A l’époque les notaires, en plus d’enregistrer les actes de ventes et les baux, faisaient aussi office de banquiers et plaçaient l’argent des petites gens avec la promesse d’intérêts confortables. Mais un beau jour, le château de cartes s’est effondré. Le notaire s’est enfui, vers la fin de juin 1877, à Metz, qui se trouvait en Allemagne depuis la guerre de 1870 mais il a néanmoins été arrêté, le 20 août suivant. Son procès s’est déroulé en juin 1878 aux Assises de Douai. Le Petit Journal du 4 juin 1878 nous explique que Louis ROUSSEL a laissé un passif de 561 000 francs. Non seulement il avait détourné des fonds mais il avait aussi fait de nombreux faux en écriture et il utilisait sa fille Julia, quatorze ans, pour réaliser ces faux documents. Plus de cent témoins ont été entendus. Le notaire a été condamné aux travaux forcés à perpétuité.
Mais, à peine sept ans après son procès, le 19 février 1885, Louis ROUSSEL décédait en Seine et Marne, à l’âge de soixante-trois ans. Il se trouvait alors à la Maison Centrale de Melun, quai de la Courtille. Son acte de décès nous apprend aussi qu’il s’était remarié à Marie-Louise de GOTTIGNIES, vraisemblablement bien avant son arrestation.
Après la mort de Désiré, le 19 mars 1879, à seulement soixante-quatre ans, ce sont les cinq fils et les deux filles qui ont pris la relève. Lorsque Julienne WYART a épousé Jérémie VANBREMEERSCH, en 1888, il restait encore deux fils et une fille sur la ferme, les autres étant mariés. Une sœur, Pauline VANBREMEERSCH avait épousé quatre ans auparavant Isidore DECOUVELAERE, cultivateur à Renescure qui n’était autre que son petit cousin. Adélaïde BELLENGIER, la grand-mère paternelle de Pauline étant la sœur d’Agnès BELLENGIER, la grand-mère d’Isidore DECOUVELAERE.
La ferme des parents VANBREMEERSCH est revenue au dernier fils à s’être marié, à savoir Isidore VANBREMEERSCH qui a convolé en justes noces en août 1892. Juste un an auparavant, la famille avait eu la douleur de perdre Pauline, jeune maman de trente-deux ans laissant cinq enfants à la charge de son mari. Caroline, la jeune sœur de Pauline avait alors vingt-quatre ans. Il fut décidé qu’elle était la plus à même de s’occuper des cinq enfants avec qui elle avait déjà un lien familial. Six mois plus tard, Caroline épousait son cousin Isidore qui lui fera encore six enfants. Il est à noter que parmi ces onze enfants (sept garçons et quatre filles), quatre garçons seront tués à la guerre 14-18. L’un des fils survivants épousera la veuve de son frère tué à la guerre qui avait un jeune enfant à sa charge.
Julie DERAM s’est éteinte à Renescure le 8 mars 1896. Elle avait soixante-quatorze ans. C’est son gendre, Isidore DECOUVELAERE qui a déclaré son décès. Elle demeurait chez lui, auprès de sa plus jeune fille Caroline, dans leur ferme située rue de Cassel à Thérouanne.
Julie DERAM n’aura pas vu la transformation de l’église de l’Assomption de Notre-Dame mais sa fille Caroline et son gendre Isidore ont pu suivre les importants travaux de rénovation de l’édifice religieux. L’ancienne église à deux nefs fut « retournée » pour que l’entrée se fasse du côté est, sous la tour coiffée d’un capuchon, qui date du 17° siècle. Pour cela, il a fallu abattre, à l’ouest, le portail roman en pierre de craie érigé au 12° siècle qui a été remplacé par un chœur en briques rouges. A l’est, le chœur qui datait également du 12° siècle fut aussi démoli.
l’ancienne église de Renescure
Les paroissiens n’avaient absolument pas conscience que l’ancien portail de l’église était un témoignage rare de l’art roman dans la région. Ils partageaient tout à fait la volonté de leur curé et de sa hiérarchie d’agrandir l’église en prolongeant les deux nefs et surtout de sauvegarder l’édifice dont les deux toitures recouvrant les deux nefs prenaient l’eau de partout entraînant des dégradations importantes à l’intérieur de l’édifice. Mes ancêtres ou leurs collatéraux ont même très certainement participé au financement de ces travaux. Ce sont des membres des sociétés savantes comme le Comité Flamand de France ou la Société d’Etudes de la Province de Cambrai qui ont dénoncé ces faits, mais sans aucun moyen de les empêcher. La Commission historique du Département du Nord avait estimé qu’il convenait plutôt d’ajouter une troisième nef comme dans la plupart des églises de Flandre sans que cela empiète trop sur le cimetière qui entourait l’église.
la nouvelle église de Renescure dont le clocher a été surmonté d’un coq
Ernest LOTTHÉ, dans « Les églises de la Flandre française » nous donne une description du portail roman « Au bas d’un pignon pointu, sous une fenêtre flamboyante, il faisait figure d’un petit arc de triomphe à la gloire de saint Maur, juché dans une niche. On décida de « restaurer » l’église. Arceaux et colonnettes furent démontés, le vieux moine qui présidait depuis le 15° siècle, aux allées et venues des fidèles descendit de son perchoir. Personne ne le revit. »
Cette statue disparue était en bois. Le moine tenait en mains un bâton et un livre. Elle avait déjà été dégradée dans le passé car elle avait été sciée à la hauteur des genoux du saint.
plan cadastral de l’église en 1899 avant sa transformation
Nous avons vu qu’Isidore DECOUVELAERE était un petit cousin de Jérémie VANBREMEERSCH et des sœurs de celui-ci, Pauline et Caroline mais il était aussi un cousin germain d’Adèle DECOUVELAERE, la mère de Julienne WYART, du côté DECOUVELAERE, cette fois. De ce fait, Jérémie VANBREMEERSCH et son épouse Julienne WYART étaient des arrière-petits-cousins. Tout ce petit monde devait se rencontrer lors de réunions de famille ou de mariages et tisser des liens entre eux.
Le père de Julienne WYART était Pierre François WYART et lui aussi avait des ancêtres à Renescure. Son arrière-grand-père, Nicolas LEFEBVRE a été uni par le mariage à Monique DELRUE, à Renescure le 21 août 1710 par le curé de la paroisse Louis BOUREZ. Le couple est ensuite allé vivre à Wardrecques.
Une autre de ses arrière-grands-mères, Marie Isabelle BAYON, y a vu le jour, le 31 août 1708. Son père, Pierre BAYON était veuf de Jeanne COOPMAN lorsqu’il a épousé Marie Isabelle DEZEURE, à Renescure, le 4 mai 1707.Il était laboureur et aussi bourgeois de Cassel. Leur union fut brève car il devait décéder trois ans et demi après son second mariage, le 4 novembre 1710. Il a été inhumé dans le cimetière de Renescure. Moins d’un mois auparavant, le couple avait perdu une petite Marie Angélique, à l’âge de cinq jours. Mon ancêtre Marie Isabelle BAYON est donc la seule enfant du couple BAYON-DEZEURE. J’ai dénombré exactement cent décès dans la paroisse de Renescure durant le mois de novembre 1710. Une épidémie de peste battait son plein à cette période et certains jours, on pouvait dénombrer cinq ou six inhumations alors qu’un an plus tard, en novembre 1711, le nombre de décès s’est élevé à six durant tout le mois.
Le curé Cornil VINERON avait lui aussi fait ses comptes pour l’année 1710 tout entière. Il avait dénombré 29 baptêmes, 9 mariages et 202 sépultures et il avait conclu cette annus horribilis par un dessin de tête de mort et d’ossement en indiquant « La mort a dépeuplé Renescure ».
Le curé Cornil VINERON a daté son dessin avec quelques lettres écrites en majuscule: LMDVLCV qui, remises dans le bon ordre, donnent MDCLLVV, soit 1710
Deux ans plus tard, le 8 décembre 1712, Jacques DEZEURE, le père de Marie Isabelle disparaissait à son tour. Il a également été inhumé dans le cimetière de Renescure.
Le temps de respecter le deuil de la perte de son mari puis de celle de son père, Marie Isabelle DEZEURE devait épouser, à tout juste trente ans, un veuf d’une dizaine d’années de plus qu’elle, François WATERLOOT. Elle est partie vivre à Lynde avec sa petite fille issue de son premier mariage, Marie Isabelle BAYON qui n’avait pas encore cinq ans.
Henri DECOUVELAERE, le grand-père maternel de Julienne WYART, a vu le jour à Renescure le 22 janvier 1804 ou plus exactement le 1° pluviôse de l’an XII car le calendrier révolutionnaire était de rigueur. Il était le premier enfant de Charles DECOUVELAERE et d’Agnès BELLENGIER, mariés le troisième jour complémentaire de l’an XI, à Ebblinghem. Ils étaient sans aucun doute de fervents partisans de Napoléon Bonaparte qui avait pris le pouvoir par le coup d’état du dix-huit brumaire de l’an VIII car ils ont choisi Napoléon comme premier prénom pour leur fils. Mais les futurs événements historiques les ont poussés à utiliser Henri comme prénom usuel.
Le jeune Henri DECOUVELAERE n’a pratiquement jamais vécu à Renescure car ses parents se sont installés sur une ferme à Ebblinghem d’où était originaire sa mère, Agnès BELLENGIER.
Henri DECOUVELAERE, dont le premier prénom était Napoléon, a épousé une jeune fille de Lynde, Reine WATERLOOT, le 5 octobre 1831, soit seize ans après la bataille de Waterloo qui a entraîné l’abdication de l’empereur Napoléon I°. Les parents de Reine sont tous deux nés et décédés à Lynde mais son grand-père, Pierre François WATERLOOT a vécu un temps à Renescure, vers la fin de sa vie, puisqu’il y est décédé le 12 mai 1811. Il demeurait chez son fils Jean Baptiste qui était le curé de la paroisse.
Pierre François WATERLOOT était le neveu de François WATERLOOT qui, nous l’avons vu précédemment était le beau-père de Marie Isabelle BAYON, elle-même arrière-grand-mère de Pierre François WYART alors que Pierre François WATERLOOT est l’arrière-grand-père d’Adèle DECOUVELAERE, l’épouse de Pierre François WYART.
Charles DECOUVELAERE, le père d’Henri a également vu le jour à Renescure. Il est né le 12 avril 1778 peu de temps après son frère jumeau, Nicolas Joseph DECOUVELAERE. Il y a passé toute sa jeunesse jusqu’à son mariage, après lequel il a repris une ferme à Ebblinghem.
Mais ses parents sont tous deux nés et décédés à Renescure. Nicolas DECOUVELAERE y a vu le jour le 18 février 1748. Il a épousé le 22 mai 1777 une jeune fille de son village, Augustine AMMELOOT qui avait quatre ans de moins que lui. Elle était née le 21 février 1752. Ils ont eu une dispense de deux bans du grand vicaire général. Un autre couple s’est marié le même jour et a bénéficié des mêmes faveurs. Il suffisait de payer pour cela.
Augustine AMMELOOT a eu un frère jumeau né avant elle, tout comme son fils Charles. Les deux enfants ont tous deux été baptisés le jour de leur naissance par le curé CHOCQUELLE. Elle a également eu un frère et une sœur nés jumeaux dix ans après elle.
L’année suivant la naissance d’Augustine, la reconstruction de la tour carrée de l’église touchait à sa fin. Elle était déséquilibrée et pouvait s’écrouler sur l’édifice religieux. La reconstruction avait duré quatre ans car il avait fallu récupérer les matériaux tout au long de la démolition pour les réutiliser ensuite.
Nicolas DECOUVELAERE est décédé à Renescure le 26 janvier 1820, Augustine AMMELOOT l’a rejoint le 11 avril 1824. Ils demeuraient non loin de la rue principale qui va d’Hazebrouck à Saint-Omer, plus précisément rue de l’arbre sainte Anne.
La famille DECOUVELAERE était implantée à Renescure depuis quelques générations. Le père de Nicolas DECOUVELAERE se prénommait également Nicolas. Il est né le 3 décembre 1717. Il avait un peu plus de deux ans lorsqu’il a perdu ses deux parents à quatre jours d’intervalle.
Après la mort de ses parents, le petit Nicolas a été élevé par Jacqueline DECOUVELAERE, sa tante et sœur de son père. Celle-ci s’est mariée en 1726, à l’âge de quarante-cinq ans, avec Guillaume DEBEURE de dix-sept ans son cadet. Nicolas avait presque quatorze ans lorsqu’il a assisté à l’inauguration des trois cloches de l’église, le dimanche 16 septembre 1731. L’évènement était d’une telle importance que le curé Jean Valentin MERLIN a jugé bon de le mentionner dans son registre des baptêmes, mariages et sépultures. Dans les semaines qui précédaient, Nicolas a pu assister à la fonte des cloches, non loin de l’église. La plus grosse porte les prénoms Marie Anne Albertine, ceux précisément de l’épouse (née VAN DER LINDE) de Messire Jean Nicolas TAVERNE, écuyer, seigneur de Renescure. Elle donnait le FA. La moyenne a été créée en l’honneur de Saint Maur, son parrain était Pierre Ignace CAMERLINCK, bailli de Renescure et notaire royal et sa marraine Marie Jacqueline REUMAUX, épouse de Mathieu STOVEN, échevin de la paroisse. Le curé CHOCQUELLE qui est arrivé dix ans plus tard dans la paroisse a jugé bon d’ajouter, dans la marge que Saint Maur n’est pas le patron de la paroisse mais la Sainte Vierge. Il est seulement honoré comme un saint particulier. On sait effectivement que sa statue de bois se trouvait dans une niche au-dessus du portail d’entrée dans l’église. La plus petite fut appelée Marie comme sa marraine Marie Anne CLEENEWERCK, fille de Louis François, greffier de la paroisse. En règle générale, les parrains finançaient tout ou partie d’une cloche mais le curé MERLIN a précisé que les cloches avaient été payées par la communauté de la paroisse.
Jean Nicolas TAVERNE (1694- 1769), extrait du tableau “Concert en famille au château de Renescure” Palais des Beaux Arts de Lille
Nicolas DECOUVELAERE s’est marié, le 23 septembre 1744, avec Charlotte ALLOUCHERY, originaire d’Ebblinghem, qui avait aussi perdu ses deux parents. Son oncle par alliance, Guillaume DEBEURE était témoin à son mariage et il est désigné comme étant son ancien tuteur. En effet, Jacqueline était décédée trois ans auparavant.
Nicolas est décédé à l’âge de cinquante-deux ans, le 18 juin 1770 et il a été inhumé deux jours plus tard dans le cimetière de Renescure. Son épouse, Charlotte, lui a survécu presque quarante ans puisqu’elle a rendu son dernier soupir le 4 juin 1810.
La mère de Nicolas DECOUVELAERE, Marie Louise CRESPEL était arrivée à Renescure un peu après le décès de sa propre mère soit entre 1691 et 1694. Sa famille qui vivait auparavant à Sainghin en Weppes, à une cinquantaine de kilomètres de Renescure, avait connu cinq décès entre 1686 et 1690 : quatre jeunes garçons dont des jumeaux nés dix-sept jours avant la disparition de leur maman, Marie MILLEVILLE. Charles CRESPEL, le père de Marie Louise s’est installé cultivateur à Renescure accompagné de six filles et d’un garçon.
Le père de Nicolas DECOUVELAERE et mari de Marie Louise CRESPEL, était Baudouin DECOUVELAERE. Il était né à Rubrouck, paroisse dont était originaire sa mère, Marguerite ROMMELAERE, son père, prénommé Baudouin comme lui, étant de Buysscheure.
D’après les lieux de naissance de leurs enfants, Baudouin DECOUVELAERE, père, originaire de Buysccheure et son épouse Marguerite ROMMELAERE sont certainement venus s’installer sur une ferme à Renescure en 1681.Le village venait tout juste de devenir français suite au traité de Nimègue qui datait de 1678 et qui entérinait la victoire de la France lors de la bataille de la Peene en 1677.
Le jeune Baudouin DECOUVELAERE avait quinze ans lorsqu’il est arrivé à Renescure avec sa famille. Une bonne dizaine d’années plus tard, ce fut au tour de Marie Louise CRESPEL d’arriver dans le village. Elle était à ce moment-là une toute jeune adolescente. Une petite dizaine d’années plus tard, le 7 janvier 1702, elle prenait pour époux un veuf qui avait quelques années de plus qu’elle et qui était fermier à Renescure, aux Hilles. Il s’appelait Pierre JACOB. Pratiquement quatre ans après leur mariage, le 30 décembre 1705, sur le coup de midi, une violente tempête détruisit le moulin des pauvres. Le curé VINERON a voulu garder une trace de cet évènement malheureux dans le registre paroissial en dessinant sommairement ce moulin qui était géré par la Table des Pauvres de la paroisse et en ajoutant « Ces granDs Vents M’ont fraCassé ». Ces lettres CDVMC remises dans le bon ordre donnent MDCCV soit 1705 en chiffres romains.
Pierre JACOB est décédé le 4 avril 1715, alors que Marie Louise était enceinte de sa quatrième fille.
Seize mois plus tard, le 15 octobre 1716, Marie Louise qui ne pouvait rester seule avec ses enfants sur la ferme de feu son mari fut unie à Baudouin DECOUVELAERE, un vieux garçon de cinquante ans. Ils eurent ensemble un petit garçon prénommé Nicolas, mon ancêtre. Leur mariage fut bref, un peu plus de trois ans, car Baudouin DECOUVELAERE a été inhumé dans le cimetière de Renescure le 10 janvier 1720 et Marie Louise CRESPEL le 14 janvier 1720. On se trouvait à nouveau confronté à une épidémie, certes moins forte qu’en 1710. Mais le curé VINERON a néanmoins commencé l’année 1720 en dessinant à nouveau une tête de mort sur le registre paroissial.
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Augustine AMMELOOT, l’épouse du plus jeune des Nicolas DECOUVELAERE avait des ancêtres à Renescure, du côté maternel. On retrouve une trace de ses arrière-arrière-arrière-grands-parents, Thomas HIBON et Antoinette LECOIGNE dans une transaction du 30 janvier 1637. Cet acte notarié, établi à Saint-Omer et relevé par Yves LEMAIRE nous indique qu’une vente publique des biens de Thomas HIBON et d’Antoinette LECOIGNE a eu lieu à Renescure., après leur décès. Leurs quatre héritières ne demeuraient pas à Renescure, on peut donc se demander si mes ancêtres avaient simplement des biens à Renescure ou s’ils demeuraient dans la paroisse.
Jean François AMMELOOT, le père d’Augustine AMMELOOT, est né à Renescure le 8 février 1729. Il a été marié par le curé CHOCQUELLE, le 18 mai 1751, après dispense de deux bans, à Barbe DUQUESNOY, une jeune fille originaire de Renty, village de l’Artois situé à une trentaine de kilomètres à vol d’oiseau. Le père de celle-ci, Joseph DUQUESNOY, était venu exploiter la ferme du château de Renescure quelques années après le décès de sa première épouse, Marie Madeleine MECQUIGNON et son remariage avec une jeune fille originaire de Blaringhem, Marie Catherine GUERBOIS. Leur fille Marie Augustine étant née le 25 janvier 1738 à Renty et Marie Catherine GUERBOIS étant inhumée dans l’église paroissiale le 21 février 1740, on peut penser que la famille DUQUESNOY est arrivée à Renescure durant les années 1738 ou 1739.
le château de la CLYTE ou encore Philippe de COMMYNES tel qu’il existait avant l’incendie provoqué par les Allemands en 1942.
Mais de quel château s’agit-il ? Il existait deux châteaux à Renescure. L’un avait perdu sa fonction défensive de forteresse, à la frontière de la Flandre et de l’Artois, depuis que la châtellenie de Cassel était tombée dans le giron de la France, en 1678. Il s’agit du château de la CLYTE où est né, en 1447, le diplomate et historien Philippe de COMMYNES. Ce château du XV° siècle avait été élevé sur un ancien château du XII° siècle. Le seigneur de l’époque où la famille DUQUESNOY s’est installée à Renescure était Jean Nicolas TAVERNE, celui-là même qui a financé la grosse cloche de l’église paroissiale. L’actuelle mairie de Renescure a pris place dans ce qu’il restait du château après que les Allemands y aient mis le feu le 1° janvier 1942 et surtout qu’ils en aient empêché l’accès aux sapeurs pompiers. Le deuxième château de Renescure est le château de Zuthove, construit pour la famille COORNHUUSE en 1472.
Joseph DUQUESNOY était échevin de Renescure, selon ce qui est précisé sur son acte de sépulture rédigé par le curé CHOCQUELLE. Joseph est décédé le 4 février 1762 et a été inhumé dans l’église deux jours plus tard. Il avait alors soixante-six ans. J’aurais tendance à penser que Joseph DUQUESNOY était le fermier du château de Jean Nicolas TAVERNE car il a bénéficié d’une faveur en étant inhumé dans l’église.
Il est à noter qu’un arrière-arrière-arrière-petit-fils de Joseph DUQUESNOY a épousé à Hazebrouck le 14 juin 1882 une arrière-arrière-petite fille de Jean Nicolas TAVERNE. Il s’agit de Jules DECOUVELAERE et de Jeanne TAVERNE de TERSUD.
Un peu moins de vingt mois plus tard, le dimanche 4 septembre 1763, le curé Charles CHOCQUELLE qui était dans la paroisse de Renescure depuis vingt-deux ans décédait à son tour. Il avait procédé à son dernier baptême le 8 août précédent. A-t-il eu une brève maladie ou est-il allé prendre quelques jours de repos au château de Coeurlu à Affringues, situé à une bonne vingtaine de kilomètres de Renescure à vol d’oiseau ? Un des coseigneurs des terres et seigneuries de Coeurlu, Affringues et Vaudringhem, Thomas Joseph LENGLART d’HAFFRINGUE, avocat au Conseil d’Artois a assisté à l’inhumation du curé et a signé le registre de sépulture de la paroisse d’Affringues. Avec la permission des seigneurs du lieu, le curé CHOCQUELLE a été inhumé dans le chœur de l’église d’Affringues. Il avait cinquante-quatre ans.
Jean François AMMELOOT n’a pas vécu bien longtemps puisqu’il est mort à seulement quarante-quatre ans, le 14 février 1773. Il a été inhumé deux jours plus tard, dans le cimetière de la paroisse. Son épouse, Barbe DUQUESNOY lui a survécu trente-deux ans. Elle s’est éteinte le 20 frimaire de l’an XIV soit le 11 décembre 1805.Elle demeurait alors chez son beau-fils, Pierre Joseph MILLE, le mari de sa plus jeune fille Marie Anne qui était cultivateur à Renescure.
Pierre MILLE et Marie Anne AMMELOOT avaient été unis par le curé constitutionnel C. GOUDEWIN, le 26 vendémiaire de l’an I soit le 17 octobre 1792. Ils auraient bien sûr préféré être mariés par leur curé habituel qui était arrivé dans la paroisse quelques mois après la naissance de Marie Anne, soit vingt-neuf ans plus tôt. Comme beaucoup de curés de Flandre, Mathieu Joseph DRUY a refusé de se soumettre à la Constitution Civile du Clergé. Il a célébré son dernier mariage le 31 juillet 1792, il a ensuite été démis de ses fonctions le 20 août et a été déporté le 14 septembre de la même année. Il est probablement mort en déportation car il avait déjà quatre-vingts ans en 1792.
Il est possible que les cloches n’aient pas sonné à toutes volées pour le mariage de Marie Anne et Pierre car un décret n’autorisant qu’une seule cloche dans les clochers des églises venait de paraître trois semaines plus tôt. Si les deux plus petites cloches n’avaient pas encore été descendues du clocher pour être fondues afin d’en faire des canons, ce n’était qu’une question de jours ou de mois.
La Révolution Française entraîna également la destruction partielle du château de la CLYTE et la confiscation de l’abbaye de la Woestine qui avait été vendue comme bien national, l’année précédente. Un négociant de Lille, Urbain VIRNOT, en fit l’acquisition mais il en profita bien peu car il fut arrêté par les révolutionnaires et mourut en 1794. En 1862, Louis LESAFFRE et Louis BONDUELLE rachètent la ferme de la Woestine. Ils ont tout d’abord été distillateurs de grains avant que leurs descendants ne se lancent dans la culture du petit-pois et ne deviennent la grande entreprise de légumes BONDUELLE qu’ils sont actuellement.
Les parents de Jean François AMMELOOT ont été unis par le vicaire de la paroisse, le 12 avril 1712. Dans l’acte de mariage, il est précisé que Charles AMMELOOT est originaire de Renescure mais son épouse Pétronille BELS est née à Wallon-Cappel. Le registre des actes paroissiaux de Renescure ne commençant qu’en 1695, il n’a pas été possible de trouver l’acte de baptême de Charles AMMELOOT.
Charles AMMELOOT est décédé le 28 avril 1746 à l’âge de cinquante-sept ans et il a été inhumé dans le cimetière deux jours plus tard par le curé CHOCQUELLE avec « les cérémonies ordinaires » et « le premier service ». Ses deux fils aînés, Charles et Joseph ont signé l’acte de sépulture. Pétronille BELS avait soixante-trois ans à son décès, le 14 janvier 1752. Le curé CHOCQUELLE a procédé à son inhumation dans le cimetière, deux jours plus tard. Ses deux fils Joseph et Jean François ont signé son acte de sépulture, leur frère aîné Charles étant décédé deux ans auparavant, jour pour jour.
On peut penser que Pierre AMMELOOT, décédé le 3 mars 1721 est le père de mon ancêtre Charles qui a signé son acte de sépulture. Il a été inhumé dans le cimetière par le curé Cornil VINERON. Pierre avait perdu son épouse, Anne ROBINS un an plus tôt, lors d’une épidémie. Elle a été inhumée dans le cimetière le 3 janvier 1720, en présence de son mari et de son fils Charles. Quelques mois plus tard, le 20 septembre 1721, le curé Cornil VINERON décédait à l’âge de cinquante-six ans. Il avait procédé à son dernier baptême le 30 août et son vicaire l’a ensuite remplacé lorsqu’il n’était plus en mesure d’officier. « Le très digne curé », comme mentionné dans le registre paroissial, a été inhumé dans l’église Notre Dame de l’Assomption.
Sources :
Retronews ; Le Petit Journal du 3 juin 1878 :
https://www.retronews.fr/journal/le-petit-journal/3-juin-1878/100/398787/3?from=%2Fsearch%23allTerms%3Drenescure%26sort%3Dscore%26page%3D9%26searchIn%3Dall%26total%3D592&index=203
Bulletin de la Société d’Etudes de la Province de Cambrai, tome III (juillet 1901 à juin 1902) :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9754334z/f131.image.r=%C3%A9glise%20%20%20renescure
Bulletin de la Société d’Etudes de la Province de Cambrai, tome XXIX (année 1929) :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97544631/f194.image.r=%C3%A9glise%20%20%20renescure
Ernest Lotthé : Les églises de la Flandre française au nord de la Lys- S.I.L.I.C éditions 1940
Archives Départementales du Nord:
https://archivesdepartementales.lenord.fr/?id=etat_civil
Bulletins 1, 2 et 3 de l’Association « Renescure d’hier et d’aujourd’hui » :
http://maurice.humez.free.fr/Pages/bullc_frame.html
Le patrimoine des communes du Nord- Flohic éditions
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Text
Nous achetons depuis peu notre viande de porc à un homme, Richard, qui fait le marché de Carpentras (il se trouve autour de la mairie). Lui et sa femme, Claire, sont indépendant, et on créé “Une Ferme en Ventoux” et se sont lancés dans l’élevage de porc et culture de châtaigne. Début d’été nous lui avions dit qu’on passerait, et la semaine dernière nous avons pris rendez vous auprès de sa femme pour une visite commentée, sur le lieu à St Trinit (village à côté de Sault).
La visite avait lieu le mercredi à 16h, mais le mercredi matin, nous faisons le marché de Sault, et pour éviter de rentrer chez nous et revenir (faire des aller retour pour rien), nous avons décider de pique niquer dans le coin. Justement au marché nous sommes allés faire un coucou à sa femme, qui nous a conseillé de nous avancer et de pique niquer sur leur terrain.
LE PIQUE NIQUE
Nous avions pris un poulet patate au marché de sault, ainsi que des fromages de chêvre. Après le marché, direction Une ferme en Ventoux. C’est super, le lieu est sur GPS, on arrive dans un endroit superbe, avec vue sur des champs, des arbres, le ciel, c’est désert, personne à l’horizon, aucune autre maison que la leur.
Ils ont installé sous les pruniers, des tables et chaises pour que les visiteurs de passages, puissent faire une pause, pique niquer, admirer la nature. Au pied de la table se trouve même des boules de pétanques avec le cochonnet, sport nationale du Sud, tout y est, le décor est planté, on sait qu’on va passer une excellente journée.
On mange puis là à l’ombre, on installe notre paillasse (que l’on garde toujours dans notre coffre pour la sieste improviser ou la pause pour admirer), et on se repose avec mon mari, mes enfants eux sont sur leurs téléphones, malgré qu’ils soient du sud, il ne comprennent en rien l’art du repos, les yeux fermés, mais pas endormi, juste couché, en état de conscience, bref on farniente “l’art de ne rien faire”.
Curieux de la forêt, on décide de marcher un peu, et on découvre un peu, ce petit bout de nature, ces arbres majestueux, on se demande depuis combien de temps ils sont là, ils doivent être très vieux… On nous l’apprendra pendant la visite…
Ensuite, on se fait une pétanque en famille, puis une deuxième sans moi. Arrive ensuite l’heure de la visite guidée.
LA VISITE
Richard nous explique qu’avant il était menuisier, qu’il a découvert cette maison avec sa femme, et ils l’ont acheté avec tout les terrains autour. Il a retapé, la plupart du temps seul, mais sa femme l’aidant au maximum, la maison, curieuse, à la fin de la visite j’ai demandé à voir les photos avant, et nous avons pu constater l’impressionnant travail qu’il a fait. Il nous a livré que pendant un an, il y a bossé nuit et jour!!! Et le résultat est bien là, la maison est magnifique, il a fait un travail de titans, mais le résultat est extraordinaire, il nous dit en plus que c’est pas fini, mais c’est déjà énorme!
LA CASTANÉICULTURE
On avance dans la forêt, la culture des châtaignes, la castanéiculture, on voit ses arbres, cette forêt qu’il a du nettoyé car avant il n’y avait que des ronces, on ne voyait rien. Il nous raconte que les arbres datent de Napoléon, 1800 pour éviter la famine, à l’époque, tous les fermiers de st trinit avaient leurs châtaigniers, mais à notre époque, plus beaucoup en ont. Il a fait venir un expert en châtaigne, pour connaître la variété des châtaigne qu’il a, l’expert en connait beaucoup de variété, mais il ne connait pas celle là, apparemment, cette variété n’existerait plus, mais lui a su les conserver, pour notre plus grand bonheur. Il en fait de la crème de châtaigne, excellente!
LES COCHONS
Il nous amène ensuite vers les cochons, nous prévient de ne pas toucher le grillage qui est électrique et envoie 6 volt. On voit deux parc de cochon, entouré de deux grillages à 2 mètre 50 d’écart. Il nous explique, la réglementation française stipule qu’il faut deux grillages avec un écart pour que les cochons évitent d’avoir contact avec les sangliers qui pourraient passer, leurs groins (museaux du porcs et sangliers) ne doivent pas entrer en contact pour éviter tout risque de maladie (peste porcines,…) . Dans d’autre élevage où les deux grillages n’empêchent pas le contact entre eux, les sangliers peuvent être vecteur de virus qu’ils passeront à leur congénère , c’est ce qui arrive quand il y a contact, c’est pour cela que lui il a bien séparé de 2 mètre 50 pour être sur à 100% que ses cochons ne soient pas malade par ce biais. Ce n’est pas tout, lorsqu’il a voulu commencer à se lancer, il a fait venir vétérinaire, nutritionniste et autres spécialistes, ils se sont mis à table, ils les a laissé parler, et ensuite en fonction de ce que les professionnels lui conseillaient, il a exprimé ce que lui voulait et la possibilité de le faire. Il a conçu un aliment exprès pour eux, pour qu’ils soient en parfait équilibre alimentaire. Il leur donne aussi des châtaignes parfois au moment où il les ramassent, c’est pour eux des friandises.
Vu qu’il ne donne aucun antibiotique à ses cochons, il fait en sorte qu’ils ne soient jamais malade. Les cochons n’ont pas de marre car il s’était renseigné, l’été, l’eau stagnante apporte staphylocoque et autres maladies, ce qui engendre forcément la prise d’antibiotique; Il ne donne pas non plus de pomme à ses cochons car cela entraine des coliques et donc prise d’antibiotique. Les cochons sont en plein air, avec une cabane, une parti avec abreuvoir et mangeoire, cabane pour dormir et une autre parti “forêt” où les cochons aiment s’y reposer en été au frais. En pleine canicule, aller sous les arbres, dans une forêt, ne fait pas ressentir la chaleur, on s’y sent bien et le cochon l’a bien compris.
Nous les apercevons, en pleine forme, heureux, gentils, ils viennent eux même à notre rencontre vers les grillages, sans qu’on les appelle. On les voit dans leur milieu naturel.
Il nous explique qu’il les accueille à 2 mois, et qu’il les gardent entre 5 mois et 8 mois, ils pèsent entre 100 et 140kg. Chaque cochon lui coutera entre nourriture et entretien à peu près 10 euro du kilo. Chaque cochonnet a un temps d’adaptation, ou il leur ouvre les deux abreuvoirs, puis en ferme un, et les cochons qui boivent tous en même temps l’un va aller voir de l’autre côté et va trouver le système pour l’ouvrir, et quand tous les cochons ont compris, il ferme les abreuvoirs, et le cochon l’ouvre seul, c’est l’eau de la ville, le système ne gèle pas l’hiver et ne chauffe pas l’été,il est automatique.
LE PROBLÈME DES ÉLEVEURS ET AGRICULTEURS
Justement, il nous explique, il a fait une formation de charcuterie, et il y a rencontré une éleveuse de cochon de Bretagne, qui disait qu’elle avait signé un contrat avec un grand groupe commercial A—– qui lui avait permis de l’aider financièrement à agrandir son exploitation, mais manque de pot, ne lui payait les cochons que 1,15 euro du kilo!!! sachant qu’un cochon coute 10 euro le kilo, le calcul est vite fait pour voir que cette éleveuse (et ils sont nombreux en France) vend à perte, mais elle a un contrat, elle est coincé, elle doit de l’argent à ses fournisseurs, et comme beaucoup d’agriculteur, elle est pris à la gorge partout.. c’est pour cela que beaucoup se suicide dans le milieu de l’agriculture (car les supermarchés font cela avec les éleveurs de cochon mais aussi avec tout éleveurs, et tout agriculteur, légumes et autre c’est pareil). Pris à la gorge, cette femme a donc voulu faire une formation charcuterie pour essayer de sauver un peu son exploitation (et sa vie). Ce jour là, elle pleurait car elle avait perdu un cochon, qui justement devait être son bénéfice, un seul cochon était son bénéfice. Pour vendre 1,15 euro du kilo le cochon, je vous laisse imaginez combien il en faut pour rentabiliser et ensuite voir à quel moment est le bénéfice… C’est sur que là on en oublie le bien être animal et son propre bien être. Le stress du propriétaire se répercute obligatoirement sur les animaux, si on souhaite du profit, on il faut faire un élevage intensif, mais en oubliant le bien être animal…
Une ferme en Ventoux, a décidé, il ne signera jamais avec un grand groupe, il a peu de cochon, mais il est indépendant, et il est heureux, les vétérinaires qui viennent surveiller ses cochons et qui parfois viennent à l’improviste, lui disent qu’ils ont rarement vu des cochons aussi en forme, ils sont rarement malade. Bien sur qu’il y a parfois rupture de stock, mais peu importe, du moment que ses animaux, lui et sa famille vont bien.
Le soucis se pose quand il les emmène à l’abattoir, ses cochons risquent de rencontrer des cochons malades car certains éleveurs peu scrupuleux, ont des animaux malades, mais s’en foutent et les envoie tout de même… et donc risque que la maladie se propage… là encore, il fait attention, il met son grain de sel. Quand il accueille ses cochonnet, il fait attention à ce que ses cochons ne stressent pas, ils les achètent à 2 mois, ils ont jamais vu le jour, ils vivaient dans un élevage où ils restaient enfermés. Le livreur s’il a le malheur de les balancer, Richard montera dans le camion et le disputera.
LA BOUTIQUE
À la fin de la visite, on arrive à la boutique, il y a du pâté, de la crème de marron,.. Nous avions commandé notre colis la semaine d’avant (selon les commandes, on les a la semaine d’après, ou deux semaines après, il amène ses cochons le lundi et les récupèrent le lundi d’après) que nous avons récupéré et pris un bocal de crème de châtaigne. Justement pour la crème de châtaigne, il nous a expliqué qu’il met les châtaigne quand il les a ramassé, dans un seau d’eau pendant dix jours, eau qu’il change chaque jour, et celles qui remontent ont le vers, lui il les donne à ses cochons, mais ailleurs, chez d’autres professionnel, ils les gardent et les mettent dans la crème… Ça me rappelle les vendanges avec les machines professionnelles: https://emilievousdittout.blog/2017/10/02/les-vendanges/. Vous trouverez la grille de tarif, si cela vous intéresse, sur leur site à cette adresse : https://www.unefermeenventoux.com/tarifs
UNE FERME EN PAIX
Une ferme en Ventoux, c’est plus qu’une entreprise familiale, c’est une passion, un amour de la nature, car ce que j’ai omis de dire et qui est le plus important, c’est qu’il n’y a aucun pesticide dans sa culture, aucun produit chimique, il est nature. Il a le label Bio, mais le label Bio accepte les produits chimique dans leur culture, un petit pourcentage, mais un pourcentage tout de même, lui n’en accepte aucun et il n’y en a pas dans ses terres. C’est une sauvegarde de l’environnement, des animaux, sur ses terres on sent la paix, l’amour, et la joie, une sérénité. Richard est serein, sourire doux et gentil, sa femme est un amour, souriante, sympathique, bref ils sont accueillant, et ils aiment faire visiter leur ferme aux gens!
Si vous passez dans le coin, allez y faire un tour, appeler les, le contact est sur le site, et profitez du calme ambiant qui y règne, ok l’été il y a les cigales, mais chez nous, elles nous détendent.
ps: j’avais fait de super photo, mais mon mari a voulu ma carte, et dans la précipitation j’ai cru que je l’avais sauvegardé et en fait non du coup j’ai tout effacé et mon mari a formaté la carte… Heureusement, ce jour là mon fils avait aussi pris des photos, donc ce sont ses photos que j’ai mis! De toute façon on y retournera, et j’en ferais d’autre.
UNE FERME EN VENTOUX Nous achetons depuis peu notre viande de porc à un homme, Richard, qui fait le marché de Carpentras (il se trouve autour de la mairie).
#Culture Châtaigne en Vaucluse#Elevage de cochon#Ferme en Vaucluse#Idées de sortie en Vaucluse#Une ferme en ventoux
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Depuis 1999, nos dirigeants s’entêtent à vouloir construire « l’islam de France ». De Chevènement à Macron en passant par Sarkozy et Valls, la ligne politique aura été erratique, les objectifs flous, les moyens insuffisants. Mais surtout, le choix des interlocuteurs aura été jusqu’à aujourd’hui calamiteux permettant à l’islam consulaire de se maintenir tout en légitimant la prise de pouvoir des Frères musulmans. Dernier exemple en date: le 29 mai, le ministre des Cultes Christophe Castaner a rompu le jeûne du ramadan aux côtés du CRCM, une organisation frériste.
Notre ministre des Cultes, Christophe Castaner, a honoré de sa présence lors d’un dîner d’iftar (rupture du jeûne du Ramadan), le 29 mai dernier, le Conseil régional du Culte musulman d’Alsace, ce qui a offusqué le Conseil national dudit culte, actuellement aux mains des Turcs pro-Erdogan. Mais le choix de M. Castaner, avec l’accord probable du président, en dit long sur la stratégie inquiétante de l’exécutif concernant l’organisation de la religion musulmane en France. Cette dernière demeure un des angles morts de la « pensée politique » du pouvoir macronien, mais soyons honnête, c’est l’angle mort de tous les partis politiques français depuis quarante ans.
À #Strasbourg, pour partager l’iftar du CRCM. Une ville de concorde et de fraternité où le respect des sensibilités, des croyances et des convictions de chacun est naturel. pic.twitter.com/iJeYIFEiFW
— Christophe Castaner (@CCastaner) 29 mai 2019
La nouvelle génération de nos politiciens ne connait quasi rien à l’islam, son histoire, ses fondements théologiques, ses évolutions contemporaines, sa géopolitique. De même elle perpétue une « politique arabe » erratique, sans cap ni intelligence. La politique désastreuse de Nicolas Sarkozy en la matière en aura été l’illustration, projetant sur les représentants français autoproclamés de l’islam dans les années 2000, une vision simpliste mêlant la longue histoire des relations entre l’Etat et l’Eglise catholique et protestante et avec les juifs, avec la mémoire floue de la gestion de l’islam colonial algérien.
Sarkozy rompt la digue du Culte
En 2003, se prenant pour un tout petit Napoléon, Nicolas Sarkozy alors ministre des Cultes, voulait un interlocuteur : il créa le Conseil français du Culte musulman (CFCM). Il n’aura réussi qu’à adouber l’islam politique des Frères musulmans qui a rapidement mis la main sur le CFCM et ses instances régionales. Puis il a aggravé la situation durant son quinquennat en décidant que ce serait à l’aune des mètres carrés de mosquée qu’on élirait les représentants siégeant au CFCM. Résultat ? L’ouverture de la compétition générale : c’est à qui aura la plus grande mosquée pour avoir le plus d’élus ! Or qui peut financer des mosquées-cathédrales dans toutes les métropoles françaises sinon les réseaux financiers étrangers. Les subsides publics – donc l’argent du contribuable français – furent aussi utilisés pour cofinancer la construction de centres culturels islamiques annexes aux mosquées venant agrandir de facto les espaces cultuels ; et le tour est joué.
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Dès lors, le président Sarkozy a renforcé l’islam consulaire autant qu’il a encouragé des puissances financières islamiques étrangères (Qatar, Arabie saoudite, Emirats, Turquie) à déverser des millions pour construire des mosquées favorables à leur courant idéologique. Les islamistes des Frères musulmans et autres dérivés salafistes ont évidemment raflé la mise. Puis, le quinquennat achevé en terminant sur la catastrophe libyenne, Nicolas Sarkozy s’en est lavé les mains quand il s’est avéré que l’arrière boutique n’était pas aussi « modérée » que la vitrine qu’il avait vendue aux Français ignares en la matière. François Hollande, le président, inventa « la déradicalisation », concept fumeux qui coûta un « pognon de dingue » mais ne lui survécut pas faute d’avoir le début d’un embryon de résultat… Où l’on voit que si Emmanuel Macron met ses pas dans ceux de Nicolas Sarkozy ou de son prédécesseur, il n’en sortira rien de bon. Doit-on craindre qu’il fasse pire ?
« L’islam français » ne peut pas exister
Islam de France, en France, islam français… Autant d’expressions qui ne disent rien de la réalité. « L’islam français » tel qu’en rêvent candidement nos politiques ne peut pas exister, et ce pour différentes raisons. Les musulmans sont une minorité religieuse nouvellement installée en France depuis les années 1960 et dont le dynamisme démographique est incomparable à tout ce que la France a connu en termes de minorités religieuses. La première vague vient de divers pays, des singularités nationales qui colorent aussi pour partie leur islam ; longtemps cet islam fut dirigé à distance par les pays d’origine (Algérie, Maroc, Tunisie, etc.). La force de l’idéologie fréro-salafiste est d’avoir surmonté ses folklores nationaux d’origine pour proposer aux générations nées en France une identité « neuve » de double rupture : d’avec l’islam dit du bled et d’avec la France républicaine.
En outre, imaginer construire l’islam sur le modèle consistorial juif comme certains ont l’air de le plaider auprès du président de la République est une aberration en plus d’une stupidité anachronique : les musulmans du XXIe siècle ne ressemblent en rien aux Israélites de 1806 déjà quasi totalement assimilés quand Napoléon achève le projet d’émancipation citoyenne commencé avec le mémoire de Malesherbes adressé à Louis XVI en 1788. Au début du XIXe siècle, les juifs n’aspirent qu’à être d’authentiques Français et ne nourrissent aucune acrimonie à l’égard de la civilisation française. Ensuite, l’histoire des relations entre la France et les mondes de l’islam est singulière et complique beaucoup les choses, elle est faite de conflictualités, de guerres mémorielles, de méfiance réciproques, ce que tout le monde feint d’ignorer en glissant perpétuellement la poussière sous le tapis ou en clivant inutilement, comme le fit le candidat Macron en novembre 2016 lors de son voyage en Algérie. Enfin, et c’est sans doute le plus sérieux, que cela plaise ou pas aux candides, l’islam est un ordre politico-juridique qui ne peut pas, ne veut pas se fondre dans un ensemble social laïc qui lui préexiste, à savoir la loi de 1905.
La France était « une et indivisible »
Ce cadre où se sont inscrits, non sans peine, catholiques, protestants et juifs, les représentants qui parlent aujourd’hui au nom des Français musulmans n’en veulent pas. S’ils le voulaient vraiment comme ils le prétendent dans leurs discours devant les ministres, pourquoi ne s’entendent-ils pas depuis près de deux décennies, pour se structurer en conformité stricte avec la loi de 1905 ? Mais nous sommes, paraît-il, au temps du « patriotisme inclusif » (discours d’Emmanuel Macron devant la presse du 25 avril), de l’identité nationale « à la carte » ; quand en 1806 sous l’autoritarisme napoléonien et en 1905 au temps de la IIIe République, nous étions dans le patriotisme assimilateur qui garantissait la liberté de cultes aux individus et aux collectifs, mais rejetait toute forme de sécession politique au nom de son appartenance religieuse.
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La France fut en effet « une et indivisible ». Elle ne l’est plus depuis que, devant une immigration de masse qu’ils n’ont souhaité ni contenir ni analyser les effets à long terme, nos dirigeants nationaux et locaux ont décidé de pratiquer une gestion communautariste des populations. C’est cela la cause de la partition ou sécession dont tous les politiques parlent aujourd’hui comme s’ils n’y étaient pour rien : ils en sont les premiers artisans. Les minorités tyranniques ne s’affirment que quand le camp majoritaire est las ou naïf. Les hommes de la IIIe République avaient fait l’expérience de la pression religieuse dans la vie sociale et dans la vie politique, ils n’en voulaient plus. Nos politiques actuels n’ont rien connu de l’antagonisme entre un pouvoir religieux et un pouvoir civil, ils ont l’air de benêts qui pensent que la sécularisation est un fait établi qui va s’imposer par magie à tous les nouveaux venus. Ils regardent donc l’islam comme une sorte de judaïsme acariâtre ou de protestantisme belliqueux, ne comprenant pas la spécificité de la religion musulmane qui est une orthodoxie en même temps qu’une orthopraxie, qui ne délie pas pouvoir temporel et spirituel, à moins de renier le sens même de la vie du prophète de l’islam Mohamed, donc s’exposer à se renier soi-même. Le wahhabisme né en Arabie au XVIIIe siècle s’inspirait du rigorisme de l’école hanbalite (IXe siècle) et d’Ibn Taymiya (XIIIe siècle), et illustre bien que l’islamisme n’a pas attendu les impérialismes coloniaux européens ou le méchant « orientalisme » occidental pour se forger, indépendamment, en idéologie politique. Cet ordre politico-religieux consubstantiel à l’islam dès ses origines, n’a été qu’en se durcissant au gré des aléas géopolitiques du siècle écoulé, avant même l’abolition du califat par Atatürk.
Inculte comme un ministre des Cultes
Tout cela, nos dirigeants n’en ont cure car ils ne lisent plus rien d’autre que des livres de management des organisations ou de communication politique. La classe politique et médiatique actuelle est inculte sur ces sujets. La paresse intellectuelle autant que le désintérêt mâtiné de mépris pour la « chose religieuse » font que nos dirigeants et nos élites parlent sans savoir, se reposent sur quelques agents d’influence dont ils sont bien incapables la plupart de temps de déceler au nom de qui ils parlent, au nom de quels intérêts ils proposent telle ou telle organisation de l’islam en France. L’ignorance de nos dirigeants sur l’islam est dangereuse. L’islam comme religion, comme fait social, comme doctrine juridico-politique ne peut être ignoré car il s’est imposé dans notre paysage politique du fait d’une immigration de masse doublée d’un dynamisme démographique avéré.
Cette inculture justifie qu’ils se satisfassent de la situation bipolaire actuelle. D’un côté, nous avons les beaux discours islamo-républicains tenus dans les diners d’iftar où nos élus, nos ecclésiastiques, nos pasteurs et nos rabbins jouent des coudes à qui mieux-mieux, ou dans les colloques dits « interreligieux » organisés systématiquement par les autorités catholiques, protestantes ou juives pour valoriser « l’islam des Lumières », plutôt que débattre de questions théologiques qui fâchent. De l’autre côté, nous avons la réalité du terrain, l’islam à l’échelle locale qui demeure revendicatif politiquement et largement irrigué par le courant fréro-salafiste qui n’a de quiétiste que le nom car Hassan al-Banna est peu connu pour avoir œuvré en faveur de la doctrine de « la passivité dans la quête spirituelle » !
En marche vers « l’islam de France » macronien
« L’islam de France » est un projet qui n’avancera pas parce que l’islam dominant actuel ne se laisse pas enfermer dans un cadre de minorité, qui plus est au sein d’une nation d’héritage judéo-chrétien. Toutefois, le dynamisme démographique étant du côté de l’islam, ce culte doit s’organiser en tant que tel. Mais l’acte politique programmateur doit revenir à la République et à elle seule, et non aux représentants autoproclamés de l’islam en France. Car eux exigeront sans se décourager, comme ils le font depuis 1999, d’obtenir un statut spécifique, des arrangements singuliers, une place à part. Voilà pourquoi le choix de notre actuel ministre des Cultes est inquiétant. Il a négligé le CFCM aux mains des Turcs proches d’Erdogan, ce qui n’est pas une mauvaise idée en soi, mais ce fut pour aller adouber le représentant de l’islam concordataire, Abdelaq Nabaoui qui préside le Conseil régional du Culte musulman d’Alsace. A l’instar de Tareq Oubrou, autre star frériste convertie récemment au républicanisme, Nabaoui est chevalier de la Légion d’honneur depuis avril 2017, et il est aussi un ancien militant actif de l’UOIF (habilement rebaptisée à la veille de l’élection présidentielle, Musulmans de France). L’UOIF est une des associations islamiques les plus importantes de France, elle contrôle de nombreux lieux de culte, écoles, centres de formations ; elle est liée à l’échelle européenne aux Frères musulmans, même si ses chefs s’en défendent mollement.
A lire aussi: Incendies du Nouvel An: cette fois, Castaner n’a pas vu de « séditieux »
A la tête du CRCM depuis deux ans et demi, Nabaoui est un ancien aumônier des hôpitaux (et des armées de l’Est) qui a fait de Strasbourg la plateforme de lancement de l’islam de France dont rêve les ultralibéraux communautaristes pour qui l’argent est le nerf de la guerre. Beaucoup de ceux qui encensent le rapport El Karoui de 2016 (« Un islam français est possible ») pour avoir alerté sur l’imprégnation salafiste dans la jeunesse musulmane française, oublient les recommandations de ce dernier en faveur d’une profonde modification de la loi de 1905 afin que l’Etat prenne notamment en charge le financement des édifices religieux à l’issue d’un « audit des cultes ». Pour conduire son projet, Hakim El Karoui a lancé, fin 2018, l’Association musulmane pour un islam de France (AMIF) avec l’aval de son ami Emmanuel Macron rencontré à la banque Rothschild. Les statuts ont été déposés en avril dernier. Abdelaq Nabaoui est membre de l’AMIF, plateforme préparant « l’islam de France » macronien, comme le CFCM fut le bébé de Nicolas Sarkozy. A ses côtés, la fine fleur frériste reconvertie dans le républicanisme inclusif du Nouveau Monde : Tareq Oubrou ou Mohamed Bajrafil. L’AMIF ne servirait-elle pas aussi de plateforme de labellisation républicaine pour l’idéologie frériste ? Tout cela se ferait bien sûr « à l’insu de notre plein gré », à l’instar de l’Institut des Cultures de l’Islam dont le Conseil d’administration est dirigé par un duo pour le moins surprenant : Bariza Khiari, ancienne sénatrice socialiste ralliée dès 2016 à Emmanuel Macron, et Nacira Guenif-Souilamas, sociologue proche des Indigènes de la République.
Christophe Castaner : « Le CRCM est un exemple, un laboratoire d’idées pour le futur de l’islam en France. »
A l’instar de son ami Hakim El Karoui, M. Nabaoui rêve de voir l’islam inclus dans le régime concordataire afin d’en faire la base arrière pour la construction de cet islam de France qui pourrait bénéficier des subsides publics, de libéralités pour enseigner dans les écoles publiques, etc. El Karoui écrit en 2016 dans son rapport que le régime concordataire est « un écosystème politique et juridique qui permet aux instances représentatives des musulmans de France et à la puissance publique de faire émerger un islam français. » Alors que 70% des Français sont pour l’abrogation du régime concordataire et que des militants républicains laïcs luttent vainement depuis des décennies pour son abrogation, M. Castaner vient valider le projet El Karoui/Nabaoui. Notre ministre a en effet déclaré lors de ce dîner de Ramadan : « À Strasbourg, le CRCM est un exemple, un laboratoire d’idées pour le futur de l’islam en France. » Bien sûr, Christophe Castaner a fait du « et en même temps » en jurant ses grands dieux qu’on ne toucherait pas à la loi de 1905, mais force est de constater que, dans l’indifférence générale, parce que ces sujets sont laissés dans l’ombre, l’opposition et les journalistes d’investigation font silence. Personne ne se donne la peine d’expliquer aux Français ce qui se joue, à savoir un énième blanc-seing offert aux idéologues fréristes, c’est-à-dire aux ennemis de la liberté, de l’égalité et de la démocratie. Aux ennemis de la nation.
La stratégie à la petite semaine de Christophe Castaner est révélatrice de l’indécision du pouvoir. Il y a fort à parier que si l’acte 2 du quinquennat qu’on nous annonce est aussi amateuriste et tourmenté que le premier, « l’islam de France » restera une Arlésienne car l’exécutif aura d’autres chats à fouetter. Et vu ce que prépare les amis du président, ce serait souhaitable pour le bien des musulmans eux-mêmes, pour la sécurité des Français également à long terme. Car, sous prétexte de lutter contre l’argent sale des Etats étrangers qui viendrait pourrir l’islam de France, le projet El Karoui/Nabaoui équivaut à financer l’islam avec l’argent public sans nettoyer les écuries d’Augias, à savoir déraciner l’idéologie fréro-salafiste dominante dans la plupart des quartiers où les musulmans sont quasi majoritaires. Pour réaliser un tel nettoyage, il faudrait déjà que nos élus soient informés (ou souhaitent l’être !) des pedigrees idéologiques de leurs interlocuteurs par les agents de liaison qui les mettent en relation… Mais chacun préfère l’aveuglement réciproque d’un marché de dupes.
Vers un Grand imam de France
En attendant, le statu quo permet la poursuite de la politique des intermédiaires, des agents troubles au service de différentes puissances étrangères qui tiennent chacun leur petite boutique de fidèles binationaux ; pour certains pays amis, cette gestion se fait en lien avec les services de renseignements français, ce qui n’est pas inutile. Le statu quo permet à des notables musulmans de s’embourgeoiser gentiment en se rapprochant du Roi-soleil, de troquer la calotte blanche en crochet pour le chapeau mou du Grand rabbin de France – ce personnage inventé par Napoléon – rêvant sans doute ainsi d’être adoubé un jour Grand imam de France. Le statu quo permet enfin à la confrérie des Frères musulmans transnationale et à tous les réseaux salafistes alliés, de continuer paisiblement à gangrener la population musulmane française.
Causeur.fr Source: Causeur
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Mercredi 9 janvier 2019
Forces de l’ordre face à des factieux et des mafieux
On découvre l’eau tiède, à savoir qu’il y aurait parmi le gilets jaunes des factieux et des membres des mafias qui vivent du trafic de drogue dans les banlieues singulièrement, mais pas seulement et qui défient l’ordre républicain puisque les policiers et pompiers ne peuvent entrer dans leurs territoires que pour être pour le moins caillassés, avec le risque d’être tués. Est-ce le destin assigné à celles et ceux qui rentrent dans la police et la gendarmerie ? Qu’attend-on pour envoyer l’armée ? Sans doute que l’argent de la drogue et de tous les trafics ne soit plus une des sources du financement de la mondialisation.
En laissant ces trafics prospérer, tous les gouvernements, y compris celui d’Edouard Philippe, ont estimé qu’ils auraient la paix sociale. Comme la France et la Grande-Bretagne ont voulu croire en 1938 qu’il leur suffirait de rencontrer Hitler à Munich pour avoir la paix. Edouard Philippe fait de la boxe. Il a déclaré le dimanche 23 décembre qu’il n’avait pas peur de prendre des coups, qu’il savait aussi en donner et qu’il aimait ça. Libre à lui d’en donner face aux casseurs, aux factieux et aux mafieux. Sur le pavé de Paris et d’autres villes. Evidemment auprès des forces de l’ordre, mais devant elles comme Napoléon avec ses armées. Ce serait un premier geste symbolique, mais qui ne suffira pas. Ce qu’attendent non seulement les gilets jaunes, mais aussi près des 2/3 des français, c’est que le président de la République, qui, lui ne fait pas de la boxe, utilise ses talents oratoires et de comédien pour s’en prendre d’abord par la parole, puis par des gestes symboliques à ces premiers de cordée qui ont coupé la corde en arrivant au sommet. C’est le cas de Warren Buffet, mais aussi de tous ceux qui ont fait fortune en spéculant, sans jamais avoir été pris pour délits d’initiés, car le système mafieux ne le permet pas. Il avait déclaré à un journaliste qui lui demandait s’il croyait à la lutte des classes : «Oui, nous l’avons gagné.» Il sera rétorqué : on ne peut rien face à un citoyen américain. Certes. Mais que se passerait-il si Emmanuel Macron, devant les caméras du monde, crachait sur sa photo ? On saurait alors au service de qui il a été et n’est plus. Et on connait le sort des repentis. Donc il ne le fera pas. «Vœu de réalisme... Le temps de l’impuissance est fini.» 31 décembre 2018. Vœux du président.
François BAUDILLON
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