#soleil revient
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jules-and-company · 8 months ago
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pour être joueur, j’ai dit à b. « vous seriez pas un peu seizièmiste, vous ? » and until today i had never seen a grown man BLUSH and GIGGLE like a schoolgirl
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transparentgentlemenmarker · 2 months ago
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"Quand on a tout perdu...
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La beauté, la jeunesse, la gaieté, la santé et le goût de l'amour. Pourquoi désespérer ?... Il reste la tendresse, l'amitié, la beauté du jour. Inexorablement les jours fuient, le temps passe. Mais quand le soleil luit sur nos épaules lasses, moins lourd semble à porter le poids de nos années. Hélas, on ne vit pas tous en Méditerranée !
Bien sûr, l'hiver est triste et la pluie est maussade. Le cœur se sent plus lourd quand souffle la tornade. Mais un rire d'enfant chante par tous les temps. Si le chant de l'oiseau ne revient qu'au printemps, il reste les petits à regarder grandir. Et la rose en bouton qui va bientôt s'ouvrir. Il reste à savourer la jeunesse des autres, plutôt qu'à déplorer la perte de la nôtre. Le bel âge est discret il passe inaperçu, on n'en conçoit le prix, que lorsqu'on l'a perdu. Il ne faut jamais oublier que si nous avons le cœur jeune... Les années n'ont pas d'emprise sur nous.
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~ Katharine Hepburn ~
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ekman · 3 months ago
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“Sympa mais un peu long”, vous diront les européistes impatients d'arriver les premiers au néant. Peut-être, oui. Mais c'est l'âme millénaire des peuples qui danse ici, qui communie, qui s'entend et se comprend. La Grèce, à sa façon, a montré l'exemple d'une forme de résistance – et non de "résilience" (abandonnons ce vocable très libéral aux marketeurs de Bruxelles et d'ailleurs). Un temps elle a cru à l'argent facile, aux promesses fallacieuses... ça l'arrangeait bien, alors. Puis la faillite, la ruine, la troïka, la crise. Et un peu de soleil à nouveau, au delà des nuages qui assombrirent le sourire du Pirée. Les Grecs écoutent les notes jaillies en cascade du bouzouki et les voilà qui se souviennent et dansent. Comme leurs parents, leurs aïeuls, leurs ancêtres. C'est la vie qui revient, et avec elle l'âme des peuples européens qui sourit à tous ces petits riens très ataviques, souvenirs de l'antique. Prenez-en de la graine, chers concitoyens ! J.-M. M.
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epine-dorsale · 3 days ago
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RECAPITULONS
Résolution Pas de résolution Pour l'instant Du moins
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La plante d'un ami rend l'âme
Je lui parle pour qu'il parte plus Facilement
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Balec Jme barre Balec Jreviendrai pas Balec Je mdétache Les poches vides d'angoisse
*
Seulement les esseulés
*
Juste Aphone Pas Muet
*
Somme ou produit ?
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L'actu
Mon
Actu
*
Reste
*
Cause I'm
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Faire des listes de vie
S'y
Tenir
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Univers Mouvant
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Je suis un artiste avec un a privatif
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En ce moment c'est boulot Boulot Mais le Jura s'immisce dans mes draps Je fais pas exprès
*
Loose lover
*
Même si on n'est pas dans un dessin animé
Tout le lit c'est mon côté
*
Vers l'impossibilité d'être ?
*
Exclu de l'internet Pour avoir montré ses fesses en public
*
Redouter l'avalanche Ou L'attendre impatiemment
*
Dessiner c'est précieux
*
Doumdoum Et ça fait Poumpoum tchac
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À défaut d'amies Des feuilles plein le lit
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C'est pas de ma faute Je suis juste Triste
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Des questions plein la tête Des envies plein le slip Ou l'inverse ?
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Tenons-nous bien droits À carreaux À distance Mais n'oublions pas que les regards Se foutent de la distance
*
Les arbres qui pleurent Ceux-là seuls n'oublient jamais
*
Rassembler sa peine Se tromper de compte Et Cueillir la paix
*
Stalkez-moi SVP
*
Arrêt sur image La longer du regard Sans rien N'oser
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Sauter Sans Filet
*
Dans chaque percée de ciel à travers les nuages C'est le bleu des yeux de mon père
*
Après tout Les non-histoires Ne fissent pas
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Les mains qui nous ont polis Se souviennent De nos douleurs
*
Chemin lumineux C'est dangereux
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Il veille sur mes rêves Et Tient la mort à distance
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Ne sois pas inquiet Rassure-toi Tout va
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Non non non Je ne dirai jamais plus Jamais
*
Et vivre
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Vu d'ami
*
La vie arrive Sans crier Gare !
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Et d'un coup Tout se Réveille
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Le roi Printemps dégage le vieil Hiver à coups de pied bien placés
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La première boule de la saison A été tirée en moins de temps Qu'il n'en faut Pour le dire
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Toujours avec moi À chaque sortie À chaque retour
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Partout ensemble
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Poudreuse pour la Tête
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Sentir la Sève Monter Et Conduire sa vie à 100 Au moins quelques instants
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#neveralone
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Des bleus plein le ciel
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Nononon Rien ne change Sauf qu'un jour On meurt
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On entre en scène comme le Léopard fondant sur sa proie On se rappelle quand on était enfant et qu'on croyait à la Petite souris Et tout se mêle Les dents mortes, Tom et Jerry et les croque-monsieur du dimanche soir Que souligne ton sourire quand Nos regards s'entrechoquent Comment parer les attaques des romains sans Magique potion Heureusement Obé n'est pas tombé dans la drogue Ramener la vie à un soupir Juste avant de s'endormir Les bleus des jambes sont autant d'étoiles qui ne demandent qu'à filer
*
Soleil De trousse Soleil De bureau
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Le creux de ta main Me manqu E
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Mickey prend le frais
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Joue moi Un air De Déjà-vu
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Les cercles se rapprochent Se resserrent Quand les chèvres Gardent quelques choux Pour la fin de l'hiver #chienetloup
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Rétablir Une certaine polarité Sans oublier la Terre #électricité
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À base de vis Je fixe mes étagères Et alors que les fous mangent la poussière L'hôpital danse le touvamal sans s'occuper d'aérer #dance
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Cauchemar Quelqu'un entre dans ma chambre Allume la lumière Alors que je dors, couché dans mon lit tourné contre le mur Je ne peux me réveiller ni bouger Il traverse la pièce Puis revient et sort Je force pour me réveiller Mal de crâne et douleur dans la poitrine Heureusement ce n était qu'un Cauchemar
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Le temps n'existe pas Ici
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Yep Pourquoi tu dis yep ? Yep
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L'histoire Sera
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Je vous demande Pardon #scuseme
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Le loup guette Le renard Ruse
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Quand on sait plus si on est dehors ou dedans C'est qu'on Tient le bon bout
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La magie voudrait Réapparaître Alors Allumons le Grand Feu
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Regarder ses pieds Et se tourner vers Ce qui les Entoure #Senséeffe
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Ciel d'un bleu selon Les Conditions d'achat
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C'est la panique Panique
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Et le jour se lève Quand même
Je suis al
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Tout Doument
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La caille
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Soleil qui bientôt Sera De Nouveau
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Quand l'avec devient Ou Disparaît
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Ici On est déjà Et c'est super
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Finalement faire la vie n'est pas si facile
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Se réveiller dans un Dessin
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En chien Je N'y Connais rien
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Tout le monde S'éclate
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Avec une petite pelle à l'épaule
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Comment sortir alors que non mais oui ?
Sous toi Sous moi Sous le lit Sous le monstre Rien que de la Vie Et encore Heureux
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Quand on Découvre les confins De sa solitude Tout S'enflamme S'illumine
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C'est compliqué Tu vois ?
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Les yeux des yeux sont Toujours Larmoyants
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Bonjour Excusez-moi de Vous Déranger Je Zboum
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-Moi, J'aime bien tu vois Quand c'est un peu... -Sauvage ? -Oui
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Vaches en pixels
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Désopasdéso Pour cette Avalanche
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Appelle-moi Ou pas Mais ne m'oublie Pas
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Un loup entre chaque cil Regard qui Dévore
#wolfgang
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V comme vrille Je vous envoie des bonnes bises Les zous Zous
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Y Rev'nir
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Je ne demande qu'à retrouver mon souffle
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Dessiner Dévoiler Dessiner Embrasser Dessiner Rompre la distance
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Jusque-là Ce que j'ai oublié Ne compte Pas ?
Retourner son tapis Et S'envoler Roi des voleurs Robin ou Aladin De mon côté Je suis dans mon lit
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C'est l'histoire d'un homme Il vit Fin
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Trop l'artiste J'vais en Philo
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Hé La beauté n'est pas toujours Là où on le croi t
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Mon royaume S'étendait entre deux champs de Colza Vie de chien
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Retrouver le Printemps Sans cesse Se souvenir Et renoncer aux Caresses
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Et nos fleurs Ne faneront qu'une fois
*
Rester sans Voir Que tout recommence Mais surtout Ne pas oublier
*
Arbres
Bombez le tronc et Retrouvez votre Majesté Quand l'hiver n'est plus Il faut Sortir
*
Egotrip Mais pas que Car toutes ces mains ne M'appartiennent pas Cependant Toutes ont pris soin de Moi
*
Sans forcément Montrer Être vu
*
Et au-dessus de nos têtes Les mêmes Branches
*
À l'intérieur de nos bras Se cache La douceur d'un Chien
*
Oué oué Oué Oué
*
Rassembler ses flèches Et partir à la Chasse aux
Fleurs
*
La mémoire se double J'ai mis mon manteau C'était pas prévu
*
La vie l'amour Je n'ai que faire d'hier et de Demain Pourvu qu'aujourd'hui Existe
*
Un jour sans dessin Le lendemain Tout est moche Heureusement que ça n'arrive pas Souvent
*
Les chevaux Dans mes rêves Galopent au Plafond Alors que je les monte À cru
*
Et tous ces mots Qui restent en suspens Alors que Nous n'avons pas fait exprès de les Penser
*
La belle Rouge
*
Je me suis aperçu de Sa présence trop Tard Mais Où courir Quand les portes sont closes ?
*
Vert présage d'orage Et puis goutte après Goutte Le masse de nuages se dissipe Vers quelle constellation devons-nous nous tourner pour Adresser nos prières ?
*
Ouvrir tous les cartons Et Crier dedans
*
Les mots pensés sont des fauteuils qui attendent D'être prononcés
*
Quand le lilas Chuchote son odeur partout dans l'air Attacher trois poules entre elles Et laisser couver Une nuit
*
Quand comprendras-tu les Mensonges Sans sourciller ?
*
Tu restes la même Partout dans ma tête Fabuleuse Insaisissable Mais Jamais tendre Je n'aime pas ma façon D'aimer
*
Il ne manque rien Juste les yeux perdus D'une femme qui n'a jamais Embrassé en souriant
*
Et penser Sans s'arrêter de Vivre Surtout vivre en fait
*
Les histoires sont toujours différentes Selon le rétro dans lequel on Regarde
*
J'ai cru que vous étiez dans ma Tête Mais vous n'existez qu'à Grande peine
*
Que dire quand L'envie n'est plus ? Heureusement le vert est là
*
Rassembler son Courage et S'affronter
*
Vert Honte
*
Sous moi le lit Et En-dessous Il n'y a Personne
*
Je ne pense pas qu'à moi Mais j'essaie juste de faire Au mieux
*
Rouvrir les plaies Que le passé n'a pas refermées Saupoudrer Laisser reposer
*
Je ne sais plus Ce que je veux Et bla et bla et bla Ça sonne comme des balles qui partent et s'enfoncent dans le matelas
*
Je vous amène L'eau Demain Dansons sans y penser
*
Pour voir Ajoutons un peu de Volume
*
Radieuse L'aube mord le ciel jusqu'au Sang
*
Hier On n'avait qu'à regarder Les murs se dresser Aujourd'hui courir sous les nuages Pieds nus Dans l'herbe Frôle la Volupté
*
Il paraît que les ours Savent Et que les hommes se trompent
*
Il est un temps hors du temps On l'appelle L'hiver
*
Écrire une légende Si seulement
*
Ne pas se Méprendre Avancer sans comprendre C'est déjà beaucoup
*
Ces endroits Qui n'appartiennent pas
*
Et les autres Qui les invente ?
*
Rentrer sa tête Et fermer les volets de sa carapace Écrire partout Même dans la marge Dessiner debout Pisser dans les intercalaires
*
Je trouve plus quelle est la Mission Ignorance Vaut mieux que conviction ?
*
Les pleurs des morts S'entendent à travers les Oreillers
*
Revenir du couloir blanc N'a rien de comparable Tenter de grimper dans les arbres Sans faire tomber la moindre feuille C'est ainsi que nous devrions tous Vivre
*
Rester Humble Mais ne pas Confondre Cardamine hirsute Et arabette de Thalius
*
Les correspondances Nous font faire N'imp Battons en retraite
*
Attraper Le temps perdu Saler Poivrer Servir chaud et Savourer le temps qui Bientôt aura été Ingurgité
*
Rassembler Ses forces Et affronter la nuit
*
Et les autres Tu sais Celles qui ont des yeux qui voient à Travers Comment le leur dire ?
*
Tous les morts Une fois allongés dans L'herbe Se Ressemblent
*
Et déjà Tout est souvenir Même les fesses que mes mains n'ont pas connues Surtout ces fesses-là D'ailleurs Patience est plus importante désormais
*
En vrai De Vrai Mais alors surtout Fermer sa bouche lorsque Ces mots Surgissent
*
Zoome et Dieu apparaîtra
*
Des lignes noires Pour cerner les yeux afin d'y voir plus Clair Je voudrais ne jamais mourir mais ne jamais mourir tout en Ignorant mon immortalité Là est la sagesse
*
Tout est dépeuplé Mais Un seul être vous manque
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Les enfants sages Ont de l’eczéma Dès qu'ils grandissent Pourquoi ?
*
Soit Soit Soit Ou sinon Soit
#zouzou
*
Écoutilles ouvertes Toutes voiles dehors Que dirait Barbosa ?
*
Change Si tu veux Mais change bien Si possible
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Amener l'eau entre Ses Deux yeux Laisser couler sans déglutir Servir encore Brûlant
*
Maxime a tord
*
Dans le lit Je répète Je Suis Dans le lit
*
Scrogneugneu Achetez des fenêtres pas des Vêtements
*
Retour à la case Départ Je gagne 20000 et j'évite la Prison Sans rigolade Je suis le roi du game
*
Qui va à la chasse ?
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Pas de règle sans exception
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Actualisation du fil Et Maladroitement S'avancer sur la Poutre
*
Rase ta rockette
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Zoome et tu sauras Tout Sur moi
#midiminuit
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Ouvrir la Verrière Respecter les distances de Sécurité Eternuer dans l'éternité
*
Conquérir sa planète La laisser vivre plutôt
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Se rouler des pelles à même la Paille
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Défaire Et tisser de nouveau Éternelle Pénélope
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C'est comme Une thérapie Ne pas oublier De s'écarter de la Recette
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Écouter le Silence qui Se Répand
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Trente-trois tours D'espoir
*
Éviter les Picots
*
Devant Touchant son front avec le mien Je ne pouvais me résoudre à la nommer
*
Tourner en Rond ou En Bourrique ?
*
Je crois que Manset est une des plus belles choses sur Terre Jusqu'au moment où j'ouvrirai un nouvel onglet D'où un rap sacré Se déversera
*
Et nous vivrons heureux Sur ma moto bleue En cueillant le coton Habillés de satin
*
Et tombe l'or
*
Vieillesse et souffrance sont-elles Indissociables ?
*
Je ne me comprendrai Jamais
*
Ici ou la Rien n'égale l'amitié Générosité est un mot comme les autres Somme toute
*
Tourner la cuillère dans le Pot Remuer quoi
*
Il y a sous Chaque dessin Un souvenir Dominant
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Prends-en soin C'est une vieille Dame
*
Mais où sont les amis ? Quand il n'y a plus que soi avec soi Autant ne rien Dire
*
Pour désinstaller un Programme Brûler votre PC Mettez-vous à Genoux Et Priez que Dieu Vous entende
*
4 3 2 1 Les anciens n'ont que faire du Feu Leur corps habité par une flamme de bougie Ils avancent Se protégeant du vent de peur que son souffle les Eteigne
*
À la conquète De l'univers Avec ou sans Chaussettes
*
Quand les amis sont précieux Il faut le leur Dire
*
On tient un truc on tient un truc On tient un Truc Ne pas le lâcher Des yeux Ne pas le laisser partir Car sinon Pas sûr qu'il revienne
*
Et les coureurs Couraient Alors que le dragon S'essayait à la paraphrase Les arbres eux N'avaient que faire du pourquoi
*
Souvenirs Enfance Joie et Insouciance J'y retournerais Sans me poser de question Quand tu veux Sauf que Ça a pas l'air d'être dans tes cordes
*
Changer de papier comme Le serpent change de Peau
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sabinerondissime · 4 months ago
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Lorsque la chaleur cède la place à des températures plus fraîches, l'envie de cuisiner et de pâtisser revient comme par magie. Voir des pommes me donne envie de faire des tartes, tandis que la présence de noix m'incite à les incorporer dans mes plats. Je consomme les œufs de mes poules par douzaines ! La farine et le sucre figurent toujours sur ma liste de courses. La gourmandise est une excellente façon de compenser le manque de soleil et les journées qui raccourcissent.
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onlylivingforwords · 1 year ago
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le lever du jour chassera le noir
qui reviendra pourtant
qui revient sans cesse
quand le soleil chasse la nuit
les ombres sont un refuge
pour des secrets
souviens-toi
de notre Méditerranée
des bougainvilliers
des agapanthes et du jasmin
des bleus parfaits
là où ciel et mer s'embrassaient
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lalignedujour · 3 months ago
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On est le 9 octobre. Je me dis que les personnes qui sont nées le 9/10 étaient pas loin de la perfection, et vivront toute leur vie avec une marge de progression.
Je passe devant un parc. J'entends "Regarde!" et je regarde. C'est un enfant au sommet d'un toboggan. Sa maman ne regarde pas, alors il répète "Regarde!". Il me voit le regarder, alors je détourne le regard, et je continue de marcher. Combien de fois je n'ai pas regardé quand mon petit m'a dit "Regarde!" ? Qu'est-ce que je donnerais aujourd'hui pour regarder !
Je passe devant un café. J'entre pour demander à remplir ma gourde. Au pire si on refuse, ça me fera quand même un petit moment de socialisation. On accepte, c'est sympa. A la table près du comptoir, deux jeunes parlent de cul sans pudeur. La femme dit qu'elle prend ses accessoires BDSM sur materiel-medical.fr pas seulement parce que c'est moins cher, mais surtout parce que ce serait "plus professionnel". Je pense qu'elle est déjà dans un jeu de domination quand elle raconte ça.
Le mec qui l'écoute a une casquette. Je devine au fait qu'il la porte à l'intérieur qu'il la porte tout le temps. Il doit avoir les cheveux gras, ou les cheveux chauves, plus probablement un peu des deux. Sa casquette était rouge. Elle est rose. Le soleil l'a altérée autant qu'il a préservé sa peau. Tissu martyr.
On me rend ma gourde. Merci. Je ressors. L'eau est très froide. La prochaine fois, j'irai la remplir moi-même aux toilettes avec de l'eau tempérée.
Il se met à pleuvoir. C'est bien. Parce que c'était prévu. Ça mouille, mais c'est rassurant.
Mais il commence quand même à faire froid. Ça n'est plus tout à fait une pluie d'été. Je me dirige vers la gare. J'ai l'impression qu'avec l'automne qui vient, je vais passer de plus en plus de temps à la gare. Ma passion pour la botanique va en prendre un coup. A la gare, un gars joue du piano. Son look ne laissait pas deviner une telle sensibilité, il joue très bien. Je crois que je passe une heure à le regarder d'un peu trop près. Il me propose de jouer avec lui. Je lui réponds que je sais pas faire. Je m'installer carrément là. Il joue ensuite à quatre mains avec une autre personne qui l'écoutait, puis il lui laisse la place. Je regarde les mains qui se baladent.
Le lendemain, j'y retourne. Le pianiste est toujours là. Il me salue. Je l'écoute. J'observe ses mains.
Le lendemain, il n'est pas là. Le surlendemain non plus (je n'ai fait que passer, il faisait beau). C'est le lundi suivant qu'il revient. Il joue, je le regarde. Il me propose de m'apprendre. Je m'installe. Et je comprends que c'est une nouvelle passion. Une simple pression de mes doigts fait résonner un son magnifique dans toute la gare. C'est quand j'enchaîne les touches que le son est moins gracieux. Mais j'apprends vite, il me dit. Il veut m'apprendre. On a rendez-vous tous les jours de pluie ou les jours de froid. J'y passe plusieurs heures, à chaque fois.
Je sais que je m'accroche facilement aux hasards. C'est comme la fois où j'ai appris le Portugais pendant 2 mois, juste parce que dans la rue, j'ai entendu parler Portugais, alors que si ça se trouve c'était du Turc.
Je me passionne pour trop de choses quand je m'ennuie en ville. Si je passe devant une plaque de cabinet d'avocats, j'envisage la fac de droit. J'aperçois un laveur de vitre, je me scotche dessus jusqu'à ce qu'il ait parfaitement terminé de passer la raclette. Et même un peu après. Je voudrais apprendre à faire comme lui, je voudrais aspirer l'expérience de sa vie.
Je le dis à mon prof de piano, que j'ai l'organe de la passion bien développé, et celui de la persévérance tout atrophié. Je lui dis que ça va se finir comme ça. Si un jour de froid, je ne suis pas là, c'est que j'ai trouvé autre chose.
Maintenant, il me laisse jouer seule quelques morceaux. Il fait la quête avec son chapeau et me donne tous les sous. Il fait discrètement pour pas qu'on se fasse virer. Je mange très peu, je joue. Je perds du poids, mais au moins je joins les deux bouts.
J'arrive au pied d'un grand immeuble vitré de 4 étages avec ascenseur apparent. La porte tambour rejette un enfant qui dit "c'était la meilleure journée de ma vie à égalité". A égalité avec quoi ? Je me pose la question en levant les yeux pour contempler le bâtiment. Si ce que j'aime, c'est vivre les vies qui ne sont pas à moi, je serai bien ici. Au moins pendant l'hiver. Je me prépare à entrer à la médiathèque municipale.
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kiki-de-la-petite-flaque · 4 days ago
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Ici, il n’y a pas de vieux,
Seulement le soir qui nous a rejoints :
Un soir chargé d’expérience,
D’expérience pour offrir des conseils.
Ici, il n’y a pas de vieux,
Seulement le soir qui nous a rejoints.
Vieux est l’océan, et pourtant il s’agrandit.
Vieux est le soleil, et pourtant il nous r��chauffe.
Vieille est la lune, et pourtant elle nous éclaire.
Vieille est la terre, et pourtant elle nous donne vie.
Vieil est l’amour, et pourtant il nous encourage.
Ici, il n’y a pas de vieux,
Seulement le soir qui nous a rejoints.
Nous sommes des êtres pleins de savoir,
Diplômés de l’école de la vie,
Où le temps nous a donné un doctorat.
Nous avons gravi l’arbre de la vie,
Cueilli les plus beaux fruits de ses branches.
Ces fruits, ce sont nos enfants,
Que nous avons protégés avec patience.
Et cette patience nous revient en amour.
Ils furent enfants, ils sont hommes, ils deviendront anciens.
Le matin viendra, puis le soir arrivera,
Et eux aussi offriront des conseils.
Ici, il n’y a pas de vieux,
Seulement le soir qui nous a rejoints.
Jeune, si sur ton chemin tu rencontres
Des êtres à la démarche lente,
Au regard serein et bienveillant,
À la peau ridée, aux mains tremblantes,
Ne les ignore pas, aide-les.
Protège-les, soutiens-les.
Offre-leur ton amitié,
Ton affection.
Souviens-toi qu’un jour,
Toi aussi,
Le soir te rejoindra.
Mario Benedetti
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lartbygey · 26 days ago
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OPÉRATION : #NoBoobsAnymore
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Andrée m’accompagne ce matin pour mon opération. J’ai rdv à 9h à Beauregard au 3e étage – Bâtiment 1 avec Sylvie. On la cherche, en vain, elle n’est pas là. On est très en avance, on tourne un peu en rond.
Deux gentilles infirmières nous accueillent. J’enfile ma culotte médicale, mes bas de contention et une blouse. On attend un moment, 3 heures en fait. Et je déteste attendre. Tellement que ma tension à l’épaule revient alors qu’elle s’était apaisée quelques jours avant mon opération. J’ai mal. Quand je stresse, j’aime bien ranger. J’aime que tout soit en ordre. Pour m’occuper l’esprit et avoir un semblant de contrôle.
Ma chambre 308 est belle et grande. C’est une chambre solo. J’ai une vue sur l’arrière de l’hôpital Beauregard. Des arbres, des baraques stylés, un peu de passage, des ouvriers qui escaladent le portail du parking de temps en temps. Je suis stressé, mais je me sens bien dans cette chambre. Il y a surtout un grand soleil qui irradie ma chambre avec terrasse/balcon, je sais jamais faire la différence entre les deux. Le soleil sur ma peau me fait du bien. Ça me réchauffe un peu. Tout comme la présence d’Andrée. Elle stresse elle aussi. Il y a des moments de silence, jamais gênants. J’ai besoin qu’elle parle pour me distraire donc je lui pose des questions. Pour faire passer le temps aussi. On est là depuis un moment. Elle est très drôle et je me sens mieux. À un moment, j’ai envie de faire caca (depuis longtemps en fait) donc je lui demande d’aller fumer une clope. On rigole. On discute pendant 1 heure des modalités de notre relation. Exclusivité. Polyamour. Ex du passé. Amour éteint. Engagement(s) futur(s). Confiance. Ou pas. Pas de dispute, on parle.
Enchaînement très rapide. Andrée a faim et décide d’aller s’acheter à manger et au même moment le brancardier arrive avec un fauteuil pour m’emmener au bloc opératoire. Là bas, je poirote encore. Mais bon qu’est-ce que quelques minutes de plus face à toutes ces années d’attente ? Je patiente. Le Chirurgien apparaît et veut me checker, mais je capte et lui serre la main humblement. Ça me gêne qu’il essaye ce genre de familiarité avec moi, même si je l’aime bien. Il me demande comment ça va et si je suis prêt. Je suis prêt.
Je rencontre l’anesthésiste. Pas le même que celui de mon premier rdv, vacances oblige.
Au bloc, tout un « ballet chirurgical » se prépare. J’observe beaucoup, attentif à ce qui m’attend ou essayant d’anticiper, d’analyser. Je regarde beaucoup l’horloge dans la pièce, les instruments présents, l’anesthésiste qui prépare ma perfusion, le Dr qui dessine attentivement les zones à opérer sur mon torse, les allées et venues incessantes des infirmières. J’essaye de tout scanner, de tout retenir. C’est un milieu inconnu, moi qui adore les routines et mes petites habitudes, ça me change et c’est quand même ma première grosse opération. C’est très différent de Grey’s Anatomy ou Nip/Tuck, mes références séries de circonstances. Je commence à avoir vraiment peur. Tellement que ma tension à l’épaule revient encore plus intensément. Les infirmières sont au petit soin, elles me demandent toutes comment je me sens et l’une d’elles me propose un long tuyau qui sert de chauffage, car il caille dans le bloc. Arrive le moment que j’attends le plus, l’anesthésie. Je m’endors très rapidement, moins de 10 secondes. Je ne vois rien passer, ni l’opération, ni le temps. À un moment, j’entends juste qu’on m’appelle et qu’on me demande si ça va. C’est fini. Je suis encore drogué de l’anesthésie et j’ai très mal.
Je dois retourner dans ma chambre et la personne qui vient me chercher me demande pourquoi je me faisais opérer « une torsoplastie masculinisante ». Je sens que je suis entre de bonnes mains dès le départ et je me demande si c’est aussi une personne trans comme moi. Arrivée dans ma chambre, elle m’avoue que c’est le cas et qu’elle aussi entame son parcours de transition. Je suis heureux pour elle et pour moi. Elle discute en dehors de ma chambre avec Andrée. Elle revient fièrement m’annoncer que oui, c’est une meuf trans. Ce sont des petits détails comme ça I guess. Peut-être que c’est un pur hasard, mais j’ai envie de croire qu’ils m’ont accordé autant d’attention. On m’avait prévenu que j’étais la première personne trans à avoir cette opération à Beauregard, c’est très symbolique que ce soit elle qui me raccompagne sain et sauf dans ma chambre.
Je suis affamé et à 2 doigts de tomber dans les pommes, je dois attendre 2 heures pour manger après l’opération. Quand je peux, c’est Andrée qui me nourrit à la cuillère. C’est un de mes moments préférés de la journée. Je me sens fort et très vulnérable à cet instant précis. Elle y met beaucoup d’attention, se trompe de cadence parfois et au fil des bouchées, je reprends vie. Ça fait énormément de bien après une longue journée à jeun. Elle me fait tellement rire et j’ai tellement mal en même temps, mais ça me fait du bien de me sentir vivant. Je préviens ma mère, ma nièce et Liam dès que je peux. Tout va bien. 20 h approchent et Andrée doit y aller. Demain elle sera là à 12 h, heure des ouvertures des visites. Elle m’embrasse sur le front et la joue. Je lui demande un bisou sur la bouche et je sais que je vais pouvoir mieux passer la nuit.
La nuit :
Il doit être 4 heures. Je ne sais pas trop, car mon téléphone est en charge à coté et impossible de le reach out. J’ai très mal. Surtout quand je me dois lever pour faire pipi avec les drains de Redon et ma perfusion qui traînent à mes côtés. Le moindre mouvement est un supplice. C’est comme si on me bastonnait la poitrine de coup-de-poing et de coup de pied en CONTINU. J’ai mal. Mes bas de contention me font mal aussi, j’ai dû les enlever. Satané bas de contention. Je m’ennuie alors j’écris. Et je pense à comment j’en suis arrivé là.
Dehors, le mistral fait danser les arbres, ils bougent dans tous les sens. C’est très beau à regarder, j’y passerais des heures, mais je suis trop fatigué.
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swedesinstockholm · 9 months ago
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5 avril
j'aimerais pouvoir instaurer un quota de temps de pensée quotidien consacré à un sujet. j'accorderais quinze minutes par jour au sujet r. par exemple, quinze minutes quotidiennes que j'aurais épuisées dès 8h15 du matin et hop je serais tranquille pour le reste de la journée. je lui ai parlé de pessoa et il m'a dit qu'en grand romantique il avait adoré le berger amoureux ou un truc comme ça, j'étais assise sur la marche devant la véranda au soleil et je me suis pris la tête dans les mains en gémissant. autre sujet: ce soir dans le train pour revenir de sète je parlais du sud avec maman, je disais que vivre ici était plus sain que vivre au luxembourg, et puis j'ai vu mon reflet dans la vitre avec ma casquette mes nouvelles lunettes de soleil et mon double denim et j'ai imaginé que c'était le reflet de mon moi d'ici. mon moi qui est là où elle est censée être.
6 avril
cet après-midi dans la voiture pour aller à pézenas je me disais que je devais rediriger mon énergie et remplacer r. par le sud de la france. ne plus tomber amoureuse que de territoires. me concentrer sur les arbres et les champs et les vignes qui défilent par la fenêtre ouverte de la voiture et le vent qui s'engouffre dedans et qui fait du bruit par dessus nostalgie et la colline de sète et celles d'agde et les bateaux qui rentrent dans l'hérault et ceux amarrés aux quais et sur le vocabulaire marin et le bruit des vagues sur la plage et l'odeur de marée et le pin du port de la pointe courte et les falaises du cap d'agde et les marais du bagnas et les flamants roses qui marchent avec la tête dans l'eau et les mouettes qui crient dans le ciel quand le soleil commence à se coucher. ne plus tomber amoureuse que de territoires et de littérature. j'ai trouvé la nouvelle édition décensurée de ravages dans une librairie à pézenas, le gros livre mauve qui trônait en exposition sur la table en ellipse de la librairie exc quand j'y avais lu géotropismes. maman me l'a acheté et je l'ai serré contre moi jusqu'à la voiture. autres cadeaux de la journée: une glace caramel beurre salé-chocolat à la mirondela, une vieille chemise de nuit à bords rouges que j'ai trouvée en triant des cartons chez mamie dans la pièce du fond, une bouteille de thé glacé rooibos-pastèque-menthe que h. avait déposée sur la table en bas parce que j'avais dit que j'adorais la bouteille rouge et rose quand on était chez elle.
ce matin j'étais encore en train de feuilleter le catalogue immobilier de sète et je me disais que quand je sortirais de ma non-vie, ce serait comme si je revenais de la mort. et quand on revient de la mort, tout est du bonus. quand on revient de la mort les choses sont moins graves et elles pèsent moins lourd, la gravité perd de son pouvoir, le centre de la terre n'a plus le même attrait. j'imagine. quand je reviendrai de la non-vie je veux faire les choses sans réfléchir. je sais pas quelle forme ça prendra de revenir de la non-vie, peut être que j'arriverai jamais à en sortir, mais dans ma tête ça va quand même finir par arriver.
8 avril
petit journal d'amour qui était caché dans ma banane toute la soirée d'hier dans les loges de la maison poème puis sur mes genoux pendant ma discussion intime interminable avec r. assis sur l'accoudoir du canapé puis sur la banquette du bar avec l., d. et c. et les autres et enfin sous la pluie de bruxelles pour rentrer chez m. en chantonnant don't go wasting your emotions lay all your love on me toute seule dans les rues de st. gilles. au bar l. m'a dit qu'elle adorait ma banane et je l'ai ouverte pour lui montrer sa meilleure qualité: mon journal rentre dedans! et elle a dit c'est de là que viennent tes poèmes! elle a fait une remarque sur le pendentif en perles et j'avais envie de lui raconter l'histoire de r. qu'y a derrière mais c'était pas trop le moment. ils se sont rencontrés hier soir. j'étais en train de discuter avec l. et d. quand je l'ai vu accoudé au bar en train de discuter avec la serveuse mais j'ai fait semblant de pas le voir, jusqu'à ce qu'il se retourne et me voie. je lui ai pas sauté dans les bras comme dans mes fantasmes, je l'ai pas serré fort contre moi, j'étais trop timide, et lui aussi était timide, c'était un peu bancal, et puis l. a dit mais tu connais des gens ici! et je me suis rapprochée de lui en disant c'est mon seul ami. elle a demandé comment on s'était rencontrés et j'ai dit ici à la maison poème et on aurait dit que je racontais une histoire de rencontre amoureuse très romantique.
j'ai passé la soirée à discuter avec lui au lieu de me joindre aux autres. il parlait beaucoup et parfois je m'ennuyais et je me disais est-ce que je suis vraiment amoureuse de lui au point de me priver de discussions avec mes pairs poètes? visiblement oui. il m'a confié plein de trucs intimes sur ses névroses et j'ai remis les deux pieds en plein dans la delulu. j'ai de nouveau réussi à me persuader qu'il était juste terrorisé de m'avouer et surtout de s'avouer à lui-même qu'il avait des sentiments amoureux pour moi. je veux pas en démordre. il m'a confié qu'il aimerait avoir une expérience homosexuelle et je me demandais s'il me disait ça parce qu'il me prend pour une lesbienne et que donc il a moins peur d'être jugé. il m'a dit que ça coinçait encore un peu parce qu'il craignait le regard des autres mais ok OK non mais j'y crois pas, est-ce que je suis vraiment en train de parler de la sexualité de r. alors que hier soir j'étais de retour sur les planches, derrière un micro, j'avais de nouveau les genoux qui tremblaient mais à part ça j'étais archi à l'aise, même avec les gens, quand j'étais pas prise en otage par les états d'âme de r. j'étais avec l. et d. et c. et j'étais normale et l. était un coeur avec moi, je me sentais même presque jolie, je portais mon double denim de sète et j'étais bronzée de la mer mon amour merci ma peau coopératrice. r. m'a écrit que j'avais l'air dans un méga mood en rentrant et je sais pas trop ce que ça veut dire mais j'ai dit ça c'est parce que je reviens de la mer lol. j'allais pas lui dire que c'était à cause de lui. ça c'est parce que t'étais là r. la vérité c'est que j'étais pompée à bloc parce que j'avais des interactions sociales avec des gens qui n'étaient ni des retraités ni des gens de ma famille, j'ai rencontré des nouveaux gens cool j'étais dans mon monde et les gens m'aimaient bien ET j'étais contente d'être avec r. c'était tout ça à la fois.
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raisongardee · 4 months ago
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"Il est difficile pour des êtres ordinaires à la vision limitée de comprendre qu’un maître puisse être la manifestation d’autant de maîtres. A la différence de la conscience d’un être ordinaire, entraînée par son énergie karmique dans la matrice de sa future mère, la conscience d’un grand être ne renaît pas dans les trois mondes sous l’influence du karma. C’est du fait de la puissance de leur aspiration et de leur compassion que les êtres réalisés demeurant sur les trois terres suprêmes apparaissent sous une myriade de formes dans la danse magique de la sagesse par-delà l’un et le multiple. De même que l’image du soleil se reflète dans une multitude de récipients en s’adaptant à leur forme et leur taille, chaque maître répond aux besoins de la multiplicité des êtres qu’il lui revient de secourir. Il est dit dans le Continuum insurpassable : De même que Brahma, sans quitter sa demeure, Apparaît sans effort dans tous les mondes célestes, Le Bouddha, sans quitter le corps absolu, Apparaît sans effort sous de multiples formes Aux êtres chanceux des trois mondes."
Dilgo Khyentsé Rinpoché, Le Jardin des Merveilles. Biographie de Jamyang Khyentsé Chökyi Lodrö, trad. Anne Benson, 1959.
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julie00077 · 4 months ago
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Ne te voyant pas venir ce vendredi la... mon coeur s'est brisé de tristesse... je me suis rendue compte que chaque absence de toi est une torture atroce... que chaque éloignement imprévu de toi est une douleur insupportable et insurmontable... et je suis perdue... naufragée dans l'océan de ton absence... à la dérive... sur mon radeau de tristesse... et à la merci des vents de chagrin... et des tempêtes de solitude... en regardant autour de moi... je ne vois que le vide... le manque de toi... mais quand je surmonte ces tempêtes et que je vois le rivage au loin... je vois que tu m'attends sur la plage du bonheur... je revis et reprends espoir... les vagues de tristesse deviennent vagues de joie... et quand j'accoste sur le sable de ta présence... le ciel bleu revient et le soleil se remet a briller... l'eau redevient bleue... et le radeau disparait... laissant la place un magnifique voilier d'amour... ou tout les deux nous reprenons notre voyage ensemble... vers les mers chaudes et bleues de notre amour... je t'aime mon amour...
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jules-and-company · 5 months ago
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parfois l’anecdote me revient à l’esprit et je souris : lors d’une soirée assez arrosée dans les soirées des belles années littéraires de saint-germain à paris, merlau-ponty (j’crois) s’est pris une bonne cuite, a voulu frapper un autre mec mais camus qui avait essayé de le calmer s’est mangé la mandale en pleine gueule, et s’est pointé le lendemain matin à combat avec des bonnes grosses lunettes de soleil (d’où la célèbre photo). juste savoir que ce mec là se trimballait avec un cocard pour une raison assez con me fait marrer
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chouettedesmarais · 6 months ago
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Le temps file , se rattrape sur nos épaules
Le soleil revient et repart
Et les murs s'écroule dans ses ombres
La rouille s'installe sur les chaine des vélos
Et les ronces laisse pousser leurs feuilles
Le verre se brise , redevient sable
Les aiguilles arrêtent de tourné
Sous le regard las des nuages
L'eau s'évapore des gouttière
Les toits se fissurent, les dalles se craquèlent
L'herbe jaillit dans son monde verdâtre
L'écorce s'épaissit , les racines sortent dire bonjour au ciel
Le temps passe et se rattrape sur nos épaules
Les rides s'installe , les bleus s'effacent
Les cicatrice se fanent et le soleil se couche
Le temps virevolte et suit le vent
De nos expiration qui s'estompe au printemps.
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epopoiia-leblog · 7 months ago
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Une consolation
Il était une fois une consolation. Dans ses bras, dans une étreinte, ces trois mots, ça va aller. Je ferme les yeux, la laisse dire, les larmes coulent. Jours, nuits, regrets, doutes et remords, passé, présent, tout s’emmêle. Mais voilà une autre pensée, d’un autre temps, un souvenir. Dans les bras de ma grand-mère, la forêt me revient. Majestueuse, sauvage, les arbres sont hauts et la petite fille perchée se sent toute puissante. Chatouilles dans le nez, un parfum de fleur d’oranger, le flacon bleu qu’elle verse dans la pâte à crêpe, secret de sorcière. On en raffole, on en redemande mais c’est Papi qui finit tout. Au petit matin, un mot d’excuse, c’est le rat qui a tout mangé. Mercredi, midi les zouzous à la télévision, les Polly Pocket sont de sorties, les petits poneys aussi. Ils habitent une maison rose, maison de rêve d’une petite fille. La petite sœur joue aussi, la grande lit. On s’invente toutes des histoires, sur du papier on les dessine. Feutres de couleurs donnent vie à nos personnages, toi Mamie, toi Papi et nous trois. Les pépettes à poils aussi bien sûr, comment les oublier ? Sur le papier, elles tirent la langue. Sous la table, elles les grignotent, ces quelques miettes laissées tombées. Mieux qu’un aspirateur. Retour dans les arbres, on se perd aussi et puis on se retrouve. Les cousins sont de la partie, on construit des cabanes. Guerriers indiens ou cow boys, on se dispute mais on s’amuse. La petite cousine tombe dans l’eau, ça aussi c’est amusant. Un peu moins pour la voiture de Papi. Cette fois-ci c’est le portable qu’on a perdu. On repart dans la nuit, tous en pyjama, le chercher dans la forêt. Nous revenons bredouilles, le coquin nous attendait à la maison, caché dans un pot de fleurs, quelle idée. Mamie, les fleurs, elle les aime. Les pieds dans son jardin, vertes les mains dans la terre, elle répand sa magie. C’est une vraie fée.  Un petit air de Johnny, elle chantonne. Un peu faux et alors ? On chante avec elle, on danse et on rit. Demain, il pleut mais c’est aussi ça la vie, et le soleil qui revient. Tu as raison Mamie, il ne faut pas désespérer, dans tes bras je le ressens, ça va aller.
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neant-blanc · 8 months ago
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Ponichala Reserve (GE) – 18.11.23
On est mi-novembre et s’il fait encore bon en ce milieu de journée ensoleillée, très vite, la soirée aspirera toute cette chaleur et ne laissera que quatre malheureux degrés la nuit venue. Je suis trempé, mes affaires de rechange sont trempées, et je me trouve en pleine campagne sur un îlot de terre jonché de déchets. Aussi je ne perds pas de temps, je me désape prestement et entreprends de glaner du bois mort qui, une chance pour moi, ne manque pas sur l’île. Je pense à l’image incongru d’un barbu dégingandé en caleçon, traînant frénétiquement des branches à côté d’un bateau gonflable dégonflé. Des touffes d’herbes sèches me servent pour démarrer le feu, elles dégagent une odeur et une fumée âcre, mais cela prend vite et je suis bientôt assis devant une belle flambée, à réchauffer mes membres engourdis. D’autres branches me servent d’étendoir, et j’y suspends mes habits préalablement essorés que la chaleur fait très vite fumer comme s’ils étaient eux-mêmes en feu. Le temps passe en réapprovisionnement en bois et en un constant manège avec le vent qui n’arrête pas de changer de sens. La course du soleil dans le ciel toujours bleu se fait rapide alors que l’après-midi s’étale dans le silence, perturbé seulement par le crépitement du brasier. Mes affaires sèchent, mais trop lentement à mon goût et je commence à avoir froid. Alors je les rapproche le plus possible du foyer, ce qui aura pour conséquence de multiples trous dans chacune de mes fringues. Devant la débâcle de mon naufrage et le spectacle de mes habits obstinément mouillés et maintenant brûlés, je pense aux récits de Jack London, au film Cast away on the moon et Seul au monde et Into the wild, et ça me déprime encore plus. Je rentrerais à Tbilissi dans la nuit, comme un chien qui s’est perdu et qui revient crotté et abîmé après une fugue, la queue entre les jambes.
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