#signes du ciel
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Thème Astral : Découvrez les Secrets de Votre Destin ✨
Plongez dans l’univers mystérieux de votre thème astral Le thème astral, cet outil fascinant de l’astrologie, peut révéler des aspects insoupçonnés de votre personnalité, de votre destin et de votre avenir. Imaginez pouvoir décrypter les mystères de votre existence grâce à l’alignement des astres au moment précis de votre naissance. C’est ce que vous offre l’analyse de votre thème astral. Si…
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Mon beau Charly,
Mon petit bouchon,
Ma beauté suprême,
Ma petite merveille,
Il y a 1 an aujourd’hui, tu prenais ton envol à 3h40 alors que tu étais dans mes bras.
Tu étais agité, j’ai essayé de t’apaiser mais je n’y suis pas arrivée à mon plus grand désespoir.
Malgré des signes d’affaiblissement que j’avais mis sur le compte d’un début de vieillesse,
Je n’ai pas vu, senti, compris, qu’une tumeur grandissait dans ton ventre depuis des mois.
Le poids des regrets et de la culpabilité me ronge un peu plus chaque jour.
Ton départ est le plus grand malheur de ma vie terrestre, nous étions si fusionnels.
Tu étais ma boussole, tu étais ma lumière, aujourd’hui, sans toi, je suis perdue dans le noir.
J’ai perdu le goût de vivre, plus rien n’a d’intérêt ni de sens dorénavant.
J’attends juste la fin au plus vite en espérant que je pourrai enfin te retrouver.
🎤 Michel Pépé ~ Le coeur des anges 🎧
youtube
(Petit poème que j’ai écrit pour toi le 24 décembre 2022)
🩵 Mon Charly 🩵
Il y a 9 ans, tu apparaissais et venais combler ma vie,
Tél un don venu du ciel, tu rallumais mes jours et mes nuits,
Pour moi, revenait alors le goût de vivre, l’énergie,
Un vrai bonheur, un éclair de temps et de vie qui déjà s’enfuit,
Et me laisse dans un silence, une solitude et une détresse infinie.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Petit chien de caractère, petit être d’exception,
Tes grands yeux noirs respiraient l’intelligence,
Coquin, joueur, espiègle, bavard et râleur,
Tu t’exprimais toujours avec ferveur,
Florilège d’intonations sonores,
Tu t’affirmais avec assurance, énergie et passion,
T’avoir dans mon existence fut une extraordinaire chance.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Tes mimiques, ta joie de vivre, tes discours, ta drôlerie,
Emplissait la maison de joie, de rires et de fantaisie,
Ta démarche aérienne si gracieuse, telle une élégante danseuse,
Ton majestueux panachon exprimait ton humeur toujours joyeuse,
Ta présence nous inondait d’amour et rayonnait d’une manière inouïe.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
Ce si triste et douloureux dernier soir,
Malgré ton hospitalisation, je t’ai ramené dans ta maison, près des tiens,
Je ne voulais pas que tu restes à la clinique sans personne ni rien,
Seul dans cette cage, dans la peur, l’angoisse, le froid et le noir,
Je ne sais pas si ma décision fût la bonne,
J’espère juste que ce choix aurait aussi été le tien.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
La nuit de ce 22 décembre qui a vu s’éteindre ta lumière,
Quand ton souffle s’est subitement arrêté,
Et que ton petit corps dans mes bras a soudain cessé de s’agiter,
J’ai senti ton esprit s’envoler, tu étais enfin libéré.
J’ai alors ressenti cet indescriptible vide abyssal où s’arrête l’univers,
Incommensurable et insupportable déchirure qu’à jamais j’aurai du mal à porter.
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A présent, il me reste les médicaments pour ne pas sombrer,
Pour parvenir à trouver le sommeil et ne plus penser,
Malheureusement, chaque jour, il faut bien se réveiller,
Retrouver et affronter cette terrible réalité,
Cette douleur immense, il faudra beaucoup de temps pour l’effacer 💔
Mon petit bichon,
Mon adorable Charly,
Aides moi à vivre sans toi 🙏🏻
A jamais, pour toujours, je t’aime mon Charly 💕 💞
J’espère te retrouver bientôt pour l’éternité dans l’amour infini 🙏🏻
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Le naissance d'un bougeon devient fleur, si chacun(e) d'entre nous l'arrose en continu, de l'amour contenu en son coeur...
Une idée me vient : et si nous mettions toutes et tous, librement, un "j'aime", voire même un "partage", en signe de l'amour qui nous ressemble et rassemble, et qui n'a de sens que s'il est vécu de coeur en coeur. Je suis persuadée qu'il fera du bien à celui où celle qui le recevra, et qui sans le dire, en a le plus besoin.
Paix, amour et joie à toutes et tous. 🙏
Je vous ciele de tout mon amour ! 🫶
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C'est triste de voir qu'Amelie malgré qu'il parle de l'arc en ciel, elle laisse ça de côté pour le bien de ses ambitions car pour elle ce n'est plus qu'un idéal. Alors que ça inquiète Iruma de la voir comme ça, surtout qu'Ocho a reçu l'ordre de lui faire signer le contrat. Iruma compte alors sur ses deux amis de faire diversion et de sauver Amelie. Et damn ! J'adore les cases montrant le sauvetage d'Amelie même si au final Iruma hésitait à tirer. Il lui a montrer l'arc en ciel de leur livre d'enfance en tirant sur la citerne. Et du coup Amelie comprend enfin qu'Iruma n'est pas quelqu'un qui est protégé et le reconnaît comme chef de Babel se libérant de ses délusions. Pendant qu'ils étaient distraits, Azz et Clara ont récupéré le drapeau et maintenant le groupe d'Amelie est allié à Babel. Mais Ocho s'en tire pas facilement vu que Robin l'a en ligne de mire mais se fait ramener en voiture par son organisation. J'étais proche de voir Kirio bon sang !
It's sad to see that Amelie, despite his talk of the rainbow, leaves it aside for the sake of her ambitions, because for her it's nothing more than an ideal. It worries Iruma to see her like this, especially as Ocho has been ordered to sign the contract. Iruma relies on his two friends to create a diversion and save Amelie. And damn! I love the panels showing Amelie's rescue, even if Iruma was reluctant to shoot in the end. He showed her the rainbow from their childhood book by shooting the tanker. And Amelie finally understands that Iruma is not someone who is protected and recognizes him as the leader of Babel, freeing herself from her delusions. While they were distracted, Azz and Clara recovered the flag and now Amelie's group is allied with Babel. But Ocho doesn't get off easy as Robin has him in his sights, but gets a lift back in the car from his organization. I was so close to seeing Kirio, damn it!
#mairimashita! iruma kun mafia#m!ik#m!ik spoilers#mairmashita manga#suzuki iruma#azazel ameri#asmodeus alice#clara valac#ocho#bars robin#naberius kalego
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ô bonheur surhumain qui m'étreint - mes larmes trempées de soleil ruisselant sur ta beauté nue - comme je t'aime ! à m'étreindre - au plus profond de la nuit et du sentiment - tu es l'aurore retrouvée, tu es la joie révélée - à l'appel de mes Mystères et de mes Vœux - mes mains dressées en un plus bref hommage - et que tes lèvres effleurent (imperceptibles tressaillements ! renoncement aux banalités douloureuses ! ma tête renversée en signe d'acquiescement !) - je vois le ciel où je t'embrasse plus purs ensemble même agenouillés dans la fange qui ne nous concerne plus - ô bonheur surhumain qui m'étreint - délice de tes lèvres, de tes caresses, de tes initiations - je reste émerveillée - immobile - fulgurée - au duvet de tes gestes, fleurs surnageant sur les eaux - mes flancs dévoilés de tendresse - lac de mes passions... où je te noie, ô volupté, au seuil de mes calices - inénarrable félicité ! - je tremble de la joie où tu me vois sombrer, où je veux t'attirer - comme un soleil inarrêtable - que tu cèdes avec moi - digues aux lys enlacés, tels nos deux corps printaniers, germant de tous c��tés - bourgeons foisonnants et germes enivrants - toutes mes fleurs de supplice, mes plantes tentatrices - mes parfums corrupteurs - de l'humus tout humide - à nos chairs accolé - ô bonheur surhumain qui m'étreint - ô beauté surréelle et sans fin - de tes mains, de tes reins - ô bonheur souverain...
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Dernier souffle d’automne
Dans l'air tiède s'envolent les feuilles dorées, Comme des murmures d’un passé oublié, Chaque brise emporte un rêve fané, Dernier écho d’un amour envolé.
Les arbres se dénudent, gardiens silencieux, Témoins du départ, du silence des cieux, Tes pas se perdent sur les chemins glacés, Et mon cœur se fige, par l’absence blessé.
L’automne te suit, dans son manteau léger, Ses couleurs s’éteignent, dans un ciel blessé, Et je guette, en vain, un signe, un retour, Mais l’automne emporte les restes de l’amour.
Sous le voile du crépuscule roux, Je laisse partir, malgré moi, tout de nous, Dernier souffle d’automne, dernier soupir, Dans les bras du vent, je te laisse partir.
#poèsie#poème#poème français#textes en poème#french poetry#poème court#automne#poèsie automnal#vie#astuce#astuces
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 8 : Bienvenue à Storybrooke
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Agatha, Lilia, Ivana, Lucillia, Jen et Alice se tenaient au milieu d'une route en bitume, entourées par un paysage qui semblait tout droit sorti d'un rêve. Le bitume noir, brillant sous le soleil, s'étendait à perte de vue, bordé de chaque côté par des arbres majestueux dont les feuilles dansaient doucement au gré du vent.
Les sorcières avaient l'air perdues, leurs visages trahissant la confusion et l'inquiétude. Agatha, avec ses cheveux ondulés et son regard perçant, scrutait l'horizon, espérant apercevoir un signe de leur destination. Lilia, quant à elle, jouait nerveusement avec une mèche de cheveux, son esprit tourbillonnant d'inquiétude. Ivana, toujours pragmatique, tentait de calmer le groupe, mais son ton trahissait son propre doute.
Lucillia et Jen, échangaient des regards inquiets, tandis qu'Alice, semblait perdue dans ses pensées, contemplant les nuages qui flottaient paresseusement dans le ciel bleu. Les murmures des sorcières se mêlaient au chant des oiseaux, créant une mélodie douce-amère d'incertitude.
La chaleur du soleil pesait sur elles, et l'odeur d'herbe fraîche s'élevait dans l'air, mais cela ne faisait qu'accentuer leur sentiment d'errance. Elles se tenaient là, au milieu de cette route, réalisant qu'elles étaient loin de chez elles, sans aucune idée de la manière dont elles avaient atterri ici. Leurs cœurs battaient à l'unisson, un mélange d'appréhension et d'espoir, alors qu'elles cherchaient désespérément une direction, un indice, ou simplement un moyen de retrouver leur chemin.
Subitement, le groupe d'amies fut tiré de ses pensées par un éclat de lumière éblouissant. Une voiture, d'un rouge vif, s'arrêta brusquement juste devant elles, faisant crisser ses freins sur le bitume. Les sorcières échangèrent des regards surpris, le cœur battant à l'unisson dans cette atmosphère tendue.
L'homme qui sortit de la voiture avait l'air complètement perturbé. Ses cheveux en désordre et son regard écarquillé trahissaient son étonnement face à cette scène incongrue. Il s'approcha d'elles, l'air inquiet, et demanda d'une voix hésitante :
« Que se passe-t-il ici ? »
Agatha, qui avait toujours eu un tempérament fort, le regarda avec un regard noir, ses bras croisés sur sa poitrine.
« Qui êtes-vous ? » demanda-t-elle d'un ton ferme, ne laissant aucune place à l'ambiguïté.
L'homme, visiblement pris au dépourvu par son attitude, balbutia un instant avant de répondre :
« Je m'appelle David Nolan. Je suis le sherif de la ville , je ne m'attendais pas à voir un groupe de femmes au milieu de la route. C'est dangereux ! »
Lilia, se penchant légèrement en avant, ajouta avec un sourire moqueur : « Oui, et nous ne sommes pas là pour faire du camping, vous savez. »
Ivana, toujours pragmatique, tenta de calmer la situation. « Écoutez, David, nous sommes un peu perdues. Peut-être pouvez-vous nous aider ? En réalité on se sais même pas comment on à fait pour att »
David, réalisant qu'il avait interrompu quelque chose d'important, se gratta la tête, l'air embarrassé. « Euh, bien sûr. Je peux vous donner un coup de main... mais il faut que vous vous écartiez de la route. »
Jen, avec un clin d'œil, murmura à Alice : « On dirait que notre sauveur est arrivé. »
☆○o。 。o○☆
La nouvelle de l'arrivée de ces étranges personnes avait déjà commencé à circuler, et il savait que chaque seconde comptait. Il rassembla toutes les sorcières, et les conduisit vers le bureau de Regina.
Arrivés devant le bureau, il frappa à la porte, le bruit résonnant comme un tambour dans le silence tendu. Regina, avec ses cheveux brun et son regard perçant, ouvrit la porte. Elle les accueillit avec un sourire amère et David pouvait voir l'inquiétude dans ses yeux.
Regina, avec ses cheveux brun qui brillaient sous la lumière du soleil, fixa Agatha avec un regard perçant. Ses sourcils se froncèrent légèrement alors qu'elle prenait la mesure de la sorcière devant elle.
« La sorcière du chaos, vraiment ? » s'exclama Regina, levant les yeux au ciel avec une exaspération palpable. « Je peux savoir ce que tu fais dans ma ville ? »
Agatha, avec un sourire énigmatique, répondit d'une voix douce mais assurée : « Nous sommes arrivées par hasard, Regina. C'était imprévu. »
Regina plissa les yeux, visiblement sceptique. « Par hasard ? Je doute que le chaos soit une simple coïncidence. »
C'est alors que Lucillia, avec son enthousiasme habituel, s'avança, les bras légèrement écartés comme pour apaiser la tension. « C'est vrai, madame ! On était sur la route des sorcières et on a atterri ici. »
Regina tourna son regard vers Lucillia, surprise par sa franchise. « La route des sorcières, dis-tu ? » demanda-t-elle, son ton se radoucissant légèrement. « Et vous pensez que cela justifie votre présence ici ? »
Lucillia hocha la tête vigoureusement. « Oui ! C'est un peu comme un accident de voyage. On ne voulait pas déranger, mais maintenant que nous sommes là, peut-être que nous pourrions... »
« Non, non, non, » interrompit Regina, levant une main pour couper court aux explications. « Je ne peux pas simplement laisser des sorcières errer dans ma ville sans savoir ce qu'elles prévoient. »
Ivana croisa les bras, un sourire amusé aux lèvres. « Peut-être que si nous vous racontions notre histoire, vous comprendriez mieux pourquoi nous sommes ici. »
Regina soupira, son regard balayant le groupe de sorcières. « Très bien. Je vous écoute. Mais sachez que je n'hésiterai pas à agir si je sens que vous représentez une menace. »
La tension dans l'air était palpable, et le silence s'installa alors que les sorcières se préparaient à expliquer leur présence, chacune consciente que le destin de leur rencontre dépendait des mots qu'elles choisiraient.
Ivana, avec une lueur d'enthousiasme dans les yeux, s'avança, les mains gesticulant légèrement. « Nous avons pris la route pour obtenir la récompense à la fin du chemin, mais sur la route, un portail nous a transportées ici ! » expliqua-t-elle, sa voix pleine d'excitation. « Nous voulons bien repartir, vraiment. »
David, les bras croisés, secoua la tête avec une moue désapprobatrice. « C'est impossible. Les limites de la ville sont bloquées avec la magie. Vous ne pouvez pas partir comme ça. »
Agatha éclata de rire, un son clair et moqueur qui résonna dans l'air. « Alors, un sort que tu as encore raté, Regina ? » dit-elle en se tournant vers la sorcière, son sourire taquin trahissant son amusement.
Regina, irritée par le commentaire, lança un regard noir à Agatha. « Si tu ne veux pas que je te transforme en carpeaux, tu ferais mieux d'arrêter de me charrier, » rétorqua-t-elle, sa voix ferme et pleine de menace sous-jacente.
La tension était palpable, et un silence lourd s'installa alors que les autres scrutaient Regina, attendant sa réaction. Ivana, un peu intimidée, tenta de calmer l'atmosphère. « Écoutez, nous ne cherchons pas de problèmes. Nous voulons simplement rentrer chez nous. »
David soupira, son regard passant de Regina à Agatha. « Peut-être qu'il y a un moyen de lever le sort, mais pour le moment on cherche encore alors désolé mais vous allez être coincé avec nous un moment. »
Regina, toujours sur la défensive, croisa les bras. « Très bien, mais sachez que je n'hésiterai pas à utiliser mes pouvoirs si cela tourne mal. »
Agatha, visiblement amusée par la situation, se pencha légèrement en avant. « Oh, je suis impatiente de voir comment cela va se dérouler. »
Les regards échangés entre les sorcières et David témoignaient d'une tension palpable, alors que chacun réalisait que leur destin était désormais lié dans cette ville magique.
Lilia, les sourcils froncés, s'approche du groupe avec une lueur d'inquiétude dans les yeux. "Il faut vraiment qu'on trouve un moyen de se loger. On ne peut pas rester ici sans plan," dit-elle, sa voix trahissant une légère panique.
David, toujours prêt à agir, se redresse et lance avec enthousiasme : "Pourquoi ne pas aller chez Granny ? Elle a toujours de la place pour les invité !" Son sourire contagieux semble apaiser un peu l'atmosphère tendue.
Lucillia, visiblement d'accord, acquiesce avec énergie. "C'est une excellente idée, !"
Regina, les yeux levés au ciel, ne peut s'empêcher de sourire malgré elle. "D'accord, d'accord, je valide. Mais je ne veux pas que ce soit trop chaotique, comme d'habitude," ajoute-t-elle en croisant les bras, un air faussement sévère sur le visage, trahissant son amusement.
☆○o。 。o○☆
Le soir était tombé, enveloppant la ville d'une douce lumière tamisée. Une soirée chez Granny s'annonçait, une occasion parfaite pour les nouveaux arrivants de se mêler au reste du groupe. L'ambiance était à la fois excitante et nerveuse, et Lucillia se tenait devant le miroir de sa chambre, son cœur battant la chamade.
Elle observait son reflet, anxieuse, ne sachant pas vraiment quelle tenue choisir. Les pensées tourbillonnaient dans son esprit, des doutes sur son apparence et son style l'assaillant. Finalement, elle opta pour des vêtements simples mais élégants, dans des teintes claires qui reflétaient la douceur de la soirée. La lumière du soleil couchant se reflétait sur les tissus, ajoutant une aura délicate à sa silhouette.
Alors qu'elle attachait ses cheveux avec soin, un léger bruit de toc retentit à la porte, brisant le silence de sa concentration. Lucillia se retourna, le cœur battant, se demandant qui pouvait bien être là, ajoutant une nouvelle couche d'anticipation à sa soirée déjà chargée d'émotions.
Lucillia s'approcha de la porte avec une légère hésitation, son cœur palpitant toujours à cause de l'angoisse de la soirée. Lorsqu'elle ouvrit la porte, une vision éblouissante se présenta devant elle : Lilia, rayonnante dans une tenue soigneusement choisie. La lumière ambiante de la pièce se reflétait sur les tissus de sa robe, mettant en valeur chaque courbe avec une élégance naturelle.
Lucillia ne put s'empêcher de laisser ses yeux glisser le long de la silhouette de Lilia, admirant la façon dont elle avait su marier les couleurs et les textures. Les cheveux de Lilia, soigneusement coiffés, tombaient en cascade sur ses épaules, encadrant son visage délicat. Les détails de sa tenue, un subtil mélange de sophistication et de simplicité, captivaient l'attention de Lucillia, qui se sentit soudainement submergée par la beauté de son amie.
Sa bouche s'ouvrit légèrement, prise au dépourvu par l'éclat de Lilia, incapable de trouver les mots justes pour exprimer ce qu'elle ressentait. Un mélange d'admiration et d'émerveillement l'envahissait, tandis qu'elle réalisait à quel point cette soirée serait marquée par des rencontres mémorables et des moments inoubliables.
Lucillia secoua la tête, chassant les pensées inappropriées qui l'assaillaient, et se força à se concentrer sur Lilia. Avec un sourire émerveillé, elle s'exclama :
« Wow, tu as l'air... incroyable ! »
Lilia, rayonnante, lui répondit avec un sourire complice : « Et toi également ! » Ces mots résonnaient comme une douce mélodie, renforçant le lien entre elles.
Lilia entra dans la chambre, son regard pétillant d'énergie. Elle se tourna vers Lucillia, s'approchant doucement, comme si chaque mouvement était soigneusement orchestré. S'arrêtant juste derrière elle, Lilia commença à glisser ses doigts dans les cheveux de Lucillia, les coiffant avec une délicatesse infinie.
Les doigts de Lilia effleurèrent la nuque de Lucillia, provoquant un léger frisson qui parcourut le corps de cette dernière. Lucillia ferma les yeux un instant, savourant cette attention, tandis qu'un sourire se dessinait sur ses lèvres.
Lilia continua son geste, chaque mouvement créant une atmosphère intime et chaleureuse, renforçant la complicité qui les unissait.
Lorsque Lilia eut terminé de coiffer Lucillia, un sourire délicat illumina son visage. Elle s'approcha doucement, frotta les épaules de Lucillia avec tendresse et dit avec une voix douce :
« C'est tout bon. »
Lucillia, touchée par cette attention, lui rendit son sourire, les yeux pétillants de joie. Elle se pencha légèrement en avant et embrassa la joue de Lilia avec affection, murmurant :
« Parfait, merci ! On y va ? »
Lilia, toujours souriante, hocha la tête avec enthousiasme, ses yeux brillants d'excitation.
« Oui, allons-y ! » répondit-elle, prête à partager une nouvelle aventure avec son amie.
L'atmosphère était légère, empreinte de complicité et d'énergie positive, tandis qu'elles se dirigeaient ensemble vers la porte, prêtes à affronter le monde extérieur.
☆○o。 。o○☆
La soirée chez Ganny's battait son plein, l'ambiance était chaleureuse et animée. Les invités étaient dispersés autour des tables, certains assis, d'autres debout, échangeant des rires et des histoires. La lumière tamisée créait une atmosphère intime, tandis que des éclats de voix et des éclats de rire résonnaient dans la pièce.
David se tenait à côté de Mary-Magarette, mais son attention était ailleurs. Ses yeux, captivés, suivaient Ivana, qui se tenait un peu plus loin. Elle rayonnait dans sa robe élégante, ses cheveux tombant en cascade sur ses épaules, capturant la lumière d'une manière presque magique. Son sourire illuminait la pièce, et chaque mouvement qu'elle faisait semblait hypnotiser David.
Il ne pouvait s'empêcher de la trouver incroyablement belle, une beauté qui le dépassait et le laissait sans voix. Les conversations autour de lui devenaient floues, comme si le monde s'était arrêté, ne laissant place qu'à cette fascination qu'il éprouvait pour Ivana. Le battement de son cœur s'accéléra alors qu'il se perdait dans ses pensées, se demandant si elle avait remarqué son regard.
Lucillia se tenait près d'Henry, un léger sourire sur le visage, découvrant peu à peu la personnalité de ce jeune homme. Il avait une aura chaleureuse, et chaque mot qu'il prononçait semblait empreint de sincérité.
« Alors, quelle genre de magie tu as ? » demanda-t-il avec curiosité, ses yeux pétillants d'intérêt.
Lucillia, un peu hésitante, haussait les épaules. « Eh bien, je ne sais pas vraiment... » dit-elle, une touche d'incertitude dans sa voix. « Je n'ai jamais vraiment pensé à ça. »
Henry, avec un sourire encourageant, lui répondit : « Pas de souci ! Ma mère peut t'aider. C'est une sorcière, tu sais. Au début, elle paraissait un peu méchante, mais en réalité, elle est très gentille. »
À ces mots, un rire léger s'échappa des lèvres de Lucillia. « C'est une bonne idée ! » s'exclama-t-elle, amusée par l'idée d'une sorcière bienveillante.
Elle se sentait soudainement plus à l'aise, comme si une porte s'ouvrait devant elle, pleine de promesses et d'aventures. Henry, satisfait de sa réaction, continua à discuter avec elle, renforçant leur lien naissant, tandis que l'ambiance autour d'eux se remplissait de rires et d'échanges joyeux.
Agatha et Regina étaient assises à une table, entourées d'un doux murmure de conversations et du cliquetis des couverts. Regina, qui connaissait Agatha depuis longtemps, sentit que c'était le moment de briser le silence.
« Tu attendais quoi de la route au juste ? » demanda Regina, inclinant légèrement la tête, curieuse.
Agatha haussait les épaules, le regard perdu dans le vide, comme si les mots lui échappaient. Regina plongea son regard dans celui d'Agatha, cherchant à percer le mystère de son silence.
« Les pouvoirs, » finit par répondre Agatha, sa voix à peine audible.
La surprise illumina le visage de Regina. « Attends quoi ? Tu n'as plus de pouvoir ? » s'exclama-t-elle, laissant échapper un fin rire, à la fois incrédule et amusée.
Agatha, un peu agacée par la réaction de son amie, lui lança un regard sérieux. « Ça va, arrête de rire. Non, je n'ai plus de pouvoir, » répondit-elle, sa voix teintée d'une tristesse contenue.
Regina, réalisant la gravité de la situation, se fit plus attentive. Elle comprit que derrière cette révélation se cachait une histoire bien plus complexe que ce qu'elle avait imaginé.
Agatha, les yeux rivés sur la table, prit une profonde inspiration avant de révéler :
« Si tu veux tout savoir, c'est la société rouge qui m'a pris tous mes pouvoirs. » Ses mots résonnaient avec une gravité palpable, et Regina ne put s'empêcher de froncer les sourcils, perplexe.
« Tu penses vraiment que la route aurait pu te donner ça ? » demanda Regina, sa voix trahissant une combinaison d'incrédulité et de préoccupation.
Agatha, quant à elle, haussait les épaules, l'air résigné, sans rien dire de plus. Son silence en disait long, et Regina sentit une vague d'empathie l'envahir. L'atmosphère autour d'elles devint soudainement plus lourde, comme si le poids des secrets d'Agatha pesait sur leurs épaules. Regina savait qu'il y avait davantage derrière cette histoire, mais elle respectait le besoin d'Agatha de ne pas en dire plus pour l'instant.
Les yeux d'Agatha se posèrent sur Ivana, qui était en plein échange avec David. Une vague de dégoût l'envahit ; elle détestait cet homme. Son regard s'assombrit, et Regina, qui observait la scène, remarqua immédiatement ce changement. Elle connaissait parfaitement ce regard, ce regard de la jalousie qui trahissait les sentiments tumultueux d'Agatha.
Regina, un peu amusée par la situation, prit une gorgée de son verre avant de se tourner vers Agatha. « Tu sais, tu pourrais aller lui parler ou même lui dire ce que tu ressens, » proposa-t-elle avec un sourire encourageant.
Agatha lâcha un rire amer, vidant son verre d'un trait. « Je ne suis pas assez ivre pour ça, » rétorqua-t-elle, un brin sarcastique.
Regina ne put s'empêcher de rire doucement. « Depuis quand as-tu besoin d'alcool pour ça ? » demanda-t-elle, taquine.
Agatha la regarda, un sourire en coin. « Depuis que c'est la fille de Wanda, » répondit-elle, le ton de sa voix trahissant une frustration mêlée à une pointe d'humour.
Regina connaissait ce sentiment, celui qui rongeait Agatha de l'intérieur. Elle pencha la tête sur le côté, son regard plein de compréhension.
« Quand je te dis que l'amour est une faiblesse, » commença-t-elle, sa voix douce mais ferme.
Agatha hocha la tête, le cœur lourd, avant de se lever pour se resservir un verre. Le bruit du liquide qui s'écoule dans le verre résonna dans le silence ambiant, créant une pause dans leur conversation. Regina, toujours attentive, ne la quittait pas des yeux. Elle pencha à nouveau la tête sur le côté, comme si elle pesait ses mots.
« Tu mérites ta fin heureuse, Agatha. Vraiment, » affirma-t-elle, son ton sincère et encourageant.
Agatha esquissa un sourire doux, mais son regard se perdit au loin, et elle baissa la tête. « Ça ne sera sans doute pas avec elle... » murmura-t-elle, une mélancolie palpable dans sa voix.
Regina, déterminée à redonner espoir à son amie, pencha encore la tête sur le côté et dit : « Ça peut. De toute façon, elle ne peut pas être pire que Rio. »
Son sourire était contagieux, et bien que la situation fût délicate, il y avait dans ses mots une lueur d'espoir, une promesse que tout pouvait encore changer.
☆○o。 。o○☆
La soirée avait doucement tiré à sa fin, laissant derrière elle les échos de rires et de conversations animées. Les lumières tamisées de la salle s'éteignaient progressivement, plongeant les lieux dans une atmosphère paisible. Mary-Margarette, Emma et David avaient pris le temps de dire au revoir, chacun portant avec lui les souvenirs de cette belle soirée.
David, le visage marqué par la fatigue, avait décidé de se retirer se coucher, laissant les deux femmes dans la cuisine.
Mary-Margarette se tenait dans la cuisine, son regard perdu dans le vide, un léger froncement de sourcils trahissant son trouble habituel. Emma, attentive et observatrice, ne pouvait s'empêcher de remarquer ce changement. Elle s'approcha de sa mère, son cœur battant un peu plus vite, et lui demanda d'une voix douce :
«Qu'est-ce qui se passe ? Tu sembles différente aujourd'hui. »
Mary-Margarette, se redressant légèrement, répondit d'un ton léger, « Oh, tout va bien, ma chérie. » Mais son sourire était trop forcé, et Emma le remarqua immédiatement.
« Ne me mens pas, » répliqua Emma en croisant les bras, son regard perçant fixé sur sa mère. « Dis-moi la vérité. »
Mary-Margarette soupira, réalisant qu'elle ne pouvait pas cacher son malaise plus longtemps. « D'accord, » avoua-t-elle finalement. « Je ne sens pas Ivana. Il y a quelque chose d'étrange chez elle, et je ne l'aime pas. »
La révélation laissa Emma sans voix, ses yeux s'écarquillant de surprise. « Quoi ? Mais pourquoi ? » demanda-t-elle, cherchant à comprendre ce qui avait pu provoquer un tel sentiment chez sa mère.
Mary-Margarette se mordit la lèvre, cherchant les mots justes. « Je ne sais pas exactement, mais il y a quelque chose dans son attitude qui me dérange. »
Emma, toujours sous le choc, réfléchit un instant avant de répondre. « Tu penses qu'il y a vraiment un problème avec elle ? »
Mary-Margarette hocha la tête, le regard sérieux. « Oui, et je préfère que tu sois prudente. »
Un silence pesant s'installa entre elles, chacune plongée dans ses pensées, alors que la tension de la conversation flottait dans l'air.
Emma, toujours perplexe face aux inquiétudes de sa mère, décida de défendre Ivana. « Mais moi , je trouve qu'Ivana est très correcte »
Mary-Margarette haussait les épaules, une expression de scepticisme sur son visage. « Moi, je me méfierais, » répondit-elle, son ton trahissant une légère impatience. « Sans compter qu'Agatha connaît Regina. Je ne serais pas surprise si ça tourne mal. »
Emma fronça les sourcils, visiblement troublée par cette déclaration. « Tu es pourtant la plus optimiste d'entre nous, » lui fit-elle remarquer, cherchant à comprendre ce qui avait bien pu changer.
Mary-Margarette haussait à nouveau les épaules, son visage se fermant légèrement. Elle ne répondit pas, laissant le silence s'installer entre elles, pesant lourdement sur l'atmosphère de la cuisine. Emma, sentant l'inquiétude de sa mère, commença à se demander si elle avait raison de faire confiance à Ivana.
☆○o。 。o○☆
Agatha faisait les cent pas dans sa chambre, ses pensées tourbillonnant comme une tempête. Chaque pas résonnait dans le silence lourd de la pièce, marquant son agitation intérieure.Elle ne pouvait s'empêcher de repenser à la discussion qu'elle avait eue avec Regina au sujet d'Ivana. Les mots de Regina résonnaient dans son esprit, comme un écho incessant : «Elle est un peu être ta fin heureuse . »
Agatha s'arrêta un instant, le regard perdu dans le vide, puis se remit à arpenter la pièce. L'image d'Ivana près de David lui revenait sans cesse, et cela la dégoûtait. Elle se voyait les observer, rire ensemble, une complicité qui lui était insupportable. Chaque fois qu'elle imaginait cette scène, une colère sourde montait en elle, alimentée par la jalousie.
Plus elle y pensait, plus son esprit s'emballait, imaginant des scénarios catastrophiques qui n'avaient jamais eu lieu. Cette spirale de pensées la rendait folle, et elle se sentait piégée dans un tourbillon d'émotions contradictoires, entre la rage et l'inquiétude. Agatha s'arrêta finalement, le souffle court, réalisant qu'elle devait trouver un moyen de calmer son esprit avant que cela ne la consume complètement.
Agatha prit une profonde inspiration avant de frapper doucement à la porte communicante entre les deux chambres. Le bruit résonna légèrement, brisant le silence pesant qui l'entourait. Elle attendit un instant, le cœur battant, avant d'ouvrir la porte.
En entrant dans la chambre d'Ivana, elle fut frappée par la vue de son amie, toujours vêtue de sa tenu de soirée.
Le regard d'Ivana se posa sur Agatha , qui la fixait avec une expression d'incompréhension. Les yeux d'Ivana, cherchaient à comprendre la raison de cette visite inattendue.
Ivana, brisant le silence, demanda à Agatha d'une voix douce :
« Tout va bien ? »
Sa question, simple mais chargée d'inquiétude, résonna dans la pièce. Agatha sentit une vague d'émotions l'envahir, entre la colère, la jalousie et une profonde tristesse. Elle savait qu'elle devait répondre, mais les mots semblaient bloqués dans sa gorge, incapables de franchir le seuil de ses lèvres.
Leurs regards se croisèrent, et dans ce moment suspendu, Agatha réalisa à quel point la situation était délicate. Elle devait trouver les mots justes pour exprimer ce qu'elle ressentait, tout en évitant de blesser Ivana. L'intensité de ce moment la plongea dans une réflexion profonde sur leur amitié, sur les tensions qui s'étaient installées entre elles, et sur ce qu'elle allait dire ensuite.
Agatha se tenait là, les pensées embrouillées, ne sachant pas comment répondre à la question d'Ivana. Le brouillard de l'alcool qu'elle avait partagé avec Regina commençait à s'installer dans son esprit, rendant chaque pensée plus floue que la précédente. Elle pouvait sentir une chaleur familière dans son corps, une légère ivresse qui la rendait à la fois audacieuse et vulnérable.
S'approchant lentement d'Ivana, Agatha ne pouvait s'empêcher de la fixer, ses yeux cherchant à capter la moindre émotion sur le visage de son amie. Ivana, quant à elle, restait immobile, comme figée dans le temps, ne comprenant pas vraiment ce qui se passait. Son regard était interrogateur, mais aussi un peu inquiet, cherchant des réponses dans le visage d'Agatha.
L'espace entre elles semblait se rétrécir à chaque pas qu'Agatha faisait, et elle pouvait presque sentir la tension palpable dans l'air. Les battements de son cœur résonnaient dans ses oreilles, amplifiés par l'angoisse de la situation. Elle s'approcha encore, le sol craquant légèrement sous ses pas, chaque mouvement semblant résonner dans le silence de la chambre.
Ivana, toujours immobile, ne bougea pas d'un pouce, laissant Agatha venir vers elle. À mesure qu'Agatha se rapprochait, elle pouvait voir les détails du visage d'Ivana : la manière dont ses sourcils se froncèrent légèrement, la façon dont ses lèvres s'entrouvrirent, comme si elle était sur le point de dire quelque chose, mais n'en avait pas encore trouvé le courage. Ce moment, suspendu dans le temps, était à la fois délicat et chargé de promesses, et Agatha savait qu'elle devait choisir ses mots avec soin.
Agatha, avec une douceur presque hypnotique, passa ses doigts dans les cheveux d'Ivana. Ses mouvements étaient lents et délicats, comme si elle caressait un trésor précieux. Les mèches de cheveux glissaient entre ses doigts, et elle pouvait sentir la chaleur de la tête d'Ivana sous sa main. Chaque geste était empreint d'une tendresse qui semblait créer une bulle d'intimité autour d'elles.
Sans jamais quitter le regard d'Ivana, Agatha continua à glisser ses doigts, la connexion entre elles se renforçant à chaque instant. Les yeux d'Ivana brillaient d'une lueur d'incertitude mêlée à une curiosité palpable. Agatha, consciente de l'effet qu'elle avait sur elle, laissa échapper un léger sourire, un mélange de défi et de douceur.
Puis, avec une assurance nouvelle, Agatha plaça doucement ses deux mains sur les joues d'Ivana. Ce contact, à la fois intime et électrisant, fit battre le cœur d'Ivana un peu plus vite. Elle pouvait sentir la chaleur des paumes d'Agatha sur sa peau, et une vague d'excitation l'envahit. Agatha rapprocha lentement ses lèvres de celles d'Ivana, créant un espace chargé de tension et d'anticipation.
Leurs souffles se mêlaient, se croisant dans l'air, créant une atmosphère presque palpable. Ivana ferma les yeux un instant, savourant cette proximité. Elle aimait ça, cette sensation d'être à la fois vulnérable et désirée. Son cœur battait la chamade, et l'excitation de la situation la submergeait. Chaque seconde semblait s'étirer, suspendue entre le désir et la peur, alors qu'Agatha se tenait là, prête à franchir cette ligne délicate qui les séparait.
Ivana, avec une détermination douce, posa ses mains sur les hanches d'Agatha. Ce geste, à la fois tendre et audacieux, laissa échapper une sensation de chaleur qui traversa leurs corps. En la rapprochant doucement d'elle, Ivana pouvait sentir le rythme du cœur d'Agatha s'accélérer sous ses doigts, comme si elles étaient toutes deux synchronisées dans ce moment suspendu.
Les lèvres d'Agatha, douces et hésitantes, allèrent ce poser sur celle d'Ivana cependant, au plus profond de son esprit, un brin de lucidité fit surface, comme une alarme silencieuse. Agatha réalisa soudain l'absurdité de la situation : elle était ivre, et Ivana, n'était autre que la fille de Wanda.
Agatha, baissa lentement la tête, comme si elle cherchait à fuir cette vérité qui la rattrapait. Sa voix, teintée de regret, s'éleva dans l'air chargé de tension :
"Non, je suis désolée, je ne peux pas, c'est impossible." Ces mots résonnèrent comme un écho de désespoir, brisant la magie du moment et laissant place à un silence lourd de non-dits et de sentiments conflictuels.
Agatha quitta la pièce, ses pas résonnant faiblement sur le sol, comme si chaque mouvement était un adieu. Son cœur, lourd et brisé, semblait se fissurer un peu plus à chaque seconde. La douleur de la situation l'étouffait, et elle savait qu'elle ne pouvait plus gérer ce tourbillon d'émotions qui la submergeait.
Une fois dans sa chambre, elle ferma la porte derrière elle avec un léger claquement, comme pour se couper du monde extérieur. L'air y était devenu lourd, chargé des souvenirs de ce qui venait de se passer. Agatha laissa échapper un fin soupir, un son presque inaudible, mais qui portait tout le poids de sa tristesse. Ce soupir était une libération, une tentative de chasser les pensées qui tourbillonnaient dans son esprit.
Elle s'approcha de sa fenêtre, regardant le paysage qui s'étendait devant elle, mais son regard était perdu, distant. Les du soir se mêlaient, mais elle ne pouvait pas les apprécier. Son cœur battait encore la chamade, et elle se sentait déconnectée de tout, comme si elle flottait dans un océan de désespoir.
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre. Si vous avez des idée pour le prochain je prend !
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L'enfant de Caïus
Altheïana Swan marchait d'un pas assuré dans les couloirs sombres du Palazzo di Volturi, son cœur battant la chamade. Elle était la compagne humaine de Caïus Volturi. Malgré les différences évidentes entre eux, leur amour était sincère et profond.
Altheïana avait découvert sa grossesse il y a quelques semaines, une nouvelle qui avait bouleversé leur vie à jamais. Elle savait que porter l'enfant d'un vampire était risqué, mais elle était déterminée à donner naissance à cet enfant qu'elle et Caïus chérissaient déjà.
Caïus, de son côté, était terrifié à l'idée de perdre Altheïana à cause de sa grossesse. Il l'aimait plus que tout au monde et ne supportait pas l'idée de la perdre. Il était devenu surprotecteur, veillant sur elle à chaque instant, craignant le moindre signe de danger pour elle et leur enfant à naître.
Un soir, alors que la lune était haute dans le ciel, Altheïana se glissa dans les bras de Caïus, sentant le poids de leur destin reposant sur ses épaules.
"Caïus, mon amour, je sais que tu as peur pour moi et notre enfant. Mais je suis prête à affronter tous les obstacles pour vous deux. Ensemble, nous sommes plus forts que tout." murmura-t-elle doucement.
Les yeux rouges de Caïus brillèrent d'émotion, son cœur se serrant d'amour pour la femme courageuse qui se tenait devant lui. Il la serra contre lui, sentant son amour pour elle déborder de chaque fibre de son être.
"Je te promets que je serai là pour te soutenir en tout temps, Altheïana. Nous traverserons cette épreuve ensemble, main dans la main, jusqu'à ce que notre enfant voie le jour." déclara-t-il d'une voix pleine d'émotion.
Les jours passèrent, et la grossesse d'Altheïana se déroula sans encombre, grâce à la vigilance et à l'amour de Caïus. Enfin, le jour de la naissance arriva, et Altheïana mit au monde un magnifique enfant, le fruit de leur amour indéfectible.
Dans les appartements du seigneur, Caïus prit dans ses bras sa partenaire et leur nouveau-né, des larmes brillant dans ses yeux.
"Merci, Altheïana, pour tout ce que tu as sacrifié pour notre famille. Je t'aime plus que tout au monde, et je promets de veiller sur toi et notre enfant pour l'éternité." murmura-t-il, le cœur gonflé d'un amour incommensurable. Brusquement, il enfonça ses dents dans le cou de sa dame, la transformant en une vampire.
Alors que le soleil se levait sur Volterra, une nouvelle famille était née, unie par la force de l'amour et prête à affronter tous les défis qui se dresseraient sur leur chemin.
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Été 1928, Hylewood, Canada (1/3)
Chère cousine Noé,
Je t’écris en pleine ferveur olympique nationale, puisque nos athlètes nous ont ramené quatre médailles d’or en athlétisme. Te rends-tu compte qu’il y avait sept femmes dans la délégation olympique du Canada ? Et deux de ces médailles sont liées à cinq d’entre elles ! Cette année est une année spéciale pour les femmes. Je t’avais entretenu de ces femmes qui auraient rendu ma grand-mère jalouse, les Célèbres Cinq d’Alberta. Elles ont eu gain de cause. Grâce à elles, les femmes sont officiellement reconnues comme des personnes et donc ont le droit de siéger au Sénat. Du ciel, ma grand-mère doit être réjouie. Mon père m’a dit qu’elle rêvait de devenir sénatrice. Si elle était encore en vie, il ne fait aucun doute qu’elle aurait immédiatement commencé à faire campagne, quand bien même elle aurait eu quatre-vingt dix ans.
À ce propos, comment se porte Eugénie ? Elle avait l’air fatiguée lors de ta dernière lettre, et vu son âge… J’espère qu’elle continue de houspiller tout le monde, généralement, c’est un signe de santé.
Si mes calculs sont bons, tes filles doivent approcher les deux ans. Ont-elles commencé à parler ? La situation était si dramatique il y a deux ans, il me parait fou de me dire que tout s’est arrangé.
Lassé d’être harcelé par ma sœur, Agathon a commencé à travailler en jouant dans des cafés, des bars, ou en accompagnant des cours de danse ou des répétitions théâtrales à Kingston. C’est-à-dire que tous les matins, nous faisons le trajet en automobile ensemble ! C’est beaucoup moins ennuyeux qu’avant. Je le dépose en ville, et il vaque à ses occupations, et je le récupère le soir au port lorsqu’il ne joue pas, et nous repartons. Nous nous retrouvons parfois pour déjeuner, et il nous arrive de nous partager la location d’une chambre d’hôtel pour passer la nuit à Kingston, quand je vais le voir jouer et que nous n’avons pas le cœur à rentrer. Il ne se fait pas beaucoup d’argent, mais il en ramène quand même un peu, et cela suffit à calmer Marie.
#ts3#simblr#legacy challenge#history challenge#decades challenge#lebris#lebrisgen4#Lucien Le Bris#Marie Le Bris III#Agathon Le Bris#Layla Bahar#Jacqueline Rumédier
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J'ai reçu le roman graphique "Tout le bleu du ciel", d'après le roman de Melissa da Costa, pour mon anniversaire. Grosse bd format A4, de 200 pages, avec des belles illustrations.
Je viens de la terminer. C'est une histoire pleine de bons sentiments, deux personnes cabossées par la vie, qui se rencontrent et font un bout de chemin ensemble. Emile a 25 ans, Alzheimer précoce, n'en n'a plus que pour deux ans à vivre et ne veut pas que sa famille le voit dépérir, ni ne lui impose de rester hospitalisé pour des tests sur les effets d'hypothétiques traitements médicamenteux, il passe une annonce pour partir en camping-car avec un ou une partenaire de voyage, et rendre son dernier souffle dans les montagnes. Il rencontre Joanne, qui reste mystérieuse, on apprend son histoire petit à petit, en même temps que lui. C'est l'alchimie entre eux, ils respectent chacun la bulle de l'autre et évidemment le voyage ne sera pas de tout repos.
C'est du feel good à plein poumons, mais avec des petites touches de réflexion sur la maladie, le deuil, le respect des dernières volontés, la perte d'un enfant, le retour en enfance lorsque le cerveau se vide.
Je suis un peu émue dès que je pense à la maladie d'Alzheimer, quand j'avais 19 ans j'ai vu ma grand-mère s'éteindre à petit feu, touchée par cette horrible maladie. Vendredi, j'étais au téléphone avec ma maman, elle a 70 ans cette année, et j'ai remarqué qu'elle cherchait un peu + certains mots, pourtant assez usuels. Sûrement juste de la fatigue, parce que 5 ans après une triple opération cardiaque pendant laquelle elle a bien failli y rester, elle est hyper active toute la semaine mais surtout le vendredi, elle a commencé cette année des cours de dentelle, ça lui demande 4h de concentration assez soutenue, dans une position pas top mais "ça va, je vais aux toilettes handicapés pour faire des étirements, le fais le chat-vache comme la kiné a dit et ça passe". Mais je vais rester attentive à certains signes qu'on peut retrouver dans le langage. C'est un truc qui m'angoisse très fort, la gestion de la fin de vie.
Mon père est décédé à 41 ans, il était en vie et puis il ne l'était plus. Entre les deux, il y a eu une journée de douleurs à la poitrine que cette abrutie de médecin de garde a pris pour une oesophagite. Je crois que je savais que c'était son cœur et je m'en veux encore de n'avoir eu que 16 ans à l'époque et pas suffisamment d'assurance pour aller à l'encontre d'un avis médical.
Mais ça se passe comment quand ça tire en longueur, quand les personnes qu'on aime ne sont plus elles-mêmes, comprennent leur état et en souffrent ?
Finalement le seul truc qui me rassure un peu c'est redevenir l'enfant qui subsiste en chacun de nous jusqu'à la fin, et offrir à nos aînés l'amour et la bienveillance dans les soins. Peut-être l'occasion de leur offrir aussi du temps et de rencontrer l'enfant qu'ils étaient autrefois.
⭐⭐⭐⭐ mais les illustrations font une grosse partie du boulot, pcq l'histoire ne m'a pas transportée, c'est un peu trop feel good à mon goût, je suis une vieille aigrie. J'ai néanmoins apprécié ce moment chill et apparemment ce roman est un must read pour les amatrices et amateurs du genre. Puis ça a permis de parler de la fin de vie, tiens d'ailleurs j'avais réfléchi récemment aux limites du deuil, je ferais bien un billet là dessus à l'occasion, pour l'ambiance.
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C'est à la proue de cette ville
que je décidais de mon sort,
avançait vers l'avenir circulaire
sous les signes capricieux du ciel
en tout point différent,
et en tout point pareil.
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(Dans la portée des ombres, extrait)
© Pierre Cressant
(jeudi 22 septembre 2005)
#poésie#poème#poètes sur tumblr#french poetry#poésie contemporaine#poètes français#ville#île#destin#destinée#dans la portée des ombres
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2024
Ce matin, j'ai vu passé des oies sauvages. Beau présage pour ce premier jour de 2024. Chaque matin du premier Janvier, je cherche un signe que les 12 mois à venir seront bon. L'année dernière, le ciel était rose. Je sais bien que j'y vois ce que j'ai envie d'y voir et que cela ne veut absolument rien dire, mais ça me rassure. Et puis, en centre ville, c'est exceptionnel de voir passé des oies sauvages, alors, qui sait ...
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Elle fit un signe d'assentiment en regardant la lumière du ciel.
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Les étoiles
Ce soir il y a des étoiles petites et jolies
Moi, j’aime regarder les étoiles, c’est beau, ça brille
Parfois je me dis qu’elles me font un clin d’œil
Parfois même j’attends la nuit pour les admirer et elles arrivent en douce
Le ciel c’est noir presque trop noir mais ça va
Les étoiles c’est ma passion
Je dis tout le temps cette question et à tout le monde : C’est vrai qu’il a pas de fin le ciel ?
C’est fou ça…
L’infini ça fait quand même haut, très haut même mais les étoiles elles ont pas peur elles sont gentilles elles aiment l’infini
Puis les étoiles elles aiment le vide, nous on a peur du vide, on aime pas le vide, on trouve toujours des petits trucs pour remplir nos vides et quand c’est trop rempli, bah ça déborde, ça déborde beaucoup, beaucoup
Non, les étoiles ça n’a pas peur et c’est pour ça que je les aime parce que ça n’a pas peur de la nuit, et du noir
Moi, sous mon oreiller, je mets toujours une étoile comme m’a dit ma mère, par contre quand je me réveille le matin elle est plus là
C’est parce qu’elle dort quand je me réveille et quand je dors c’est elle qui se réveille, c’est drôle
Sinon j’ai déjà rêvé qu’une étoile tombait sur ma maison, c’est bon signe ou pas ? non, parce que ça faisait peur ça m’a pas plu
Les étoiles ça fait pas peur normalement, enfin je crois, non, je sais pas
C’était qu’un rêve c’était qu’un rêve, oui, c’était qu’un rêve et le jour s’était levé et le soleil m’avait fait un câlin
Ce soir il y a des étoiles petites et jolies et je m’endors
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Évidemment, nous n'apprenons jamais rien. Le ciel se ferme et les yeux. La pluie coule - mais les caniveaux de mon cœur...
Au milieu de Celetná - et les passants - je ne heurte pas - mais je m'abîme - les larmes sous mes talons et les pavés trébuchant - dans ma bouche inaudible... Nul sanglot n'aura chassé les nues.
La rosée n'émeut plus ce bleu qui délave. Attendre... à n'en pouvoir plus - rougie jusqu'au bout des cils. Et les tuiles se détachant une à une. A vive allure, je marche - vers quel azur. Vers quelle échappatoire.
Passage bouché - de mon âme - envolée d'oiseaux. Je perds ma voix - quand mon cœur, de mes lèvres, coule. Nausée, à fendre l'âme des rues.
Ils passent. Sans savoir quel précipice - aimer. Quel danger. Les mains humides - à force de sécher mes joues. Glacées par le vent et le froid qui rôdent - de place en place. J'ai marché.
J'ai lutté. En vain - paroles d'amour - et mes pleurs - à défoncer l'asphalte de leurs cris - j'aurais voulu pouvoir pousser entre les pavés, sur ma poitrine, que les germes percent ma peau - que de leurs yeux, les feuilles te regardent -
J'aurais voulu pouvoir éclore mille tendresses. Que le béton de mon ventre - meurt. Tout ce qui sourd de mon corps - émotions confuses - les églises ont perdu leurs vitraux. Et les tessons, dans mes mains.
J'ai beau hurler. J'ai beau jouir. J'ai beau écrire. Je disparais. Au milieu des foules - mes bras levés - pour chercher l'espace - où te retrouver. Avalée par les vagues.
Mes yeux mouillés - ne connaissent plus la pitié ni la joie. Et j'avale, avec difficulté. Des pierres. Et j'avale, avec difficulté, tes mots. Et je trouverai - effrontée - la percée de ciel
- je trouverai le soleil ascendant - qui fait pour moi raison, définitive, de te rester. Et de demeurer là, étendue, à l'ombre de tes yeux, sous un astre inflexible qui, tous les deux, nous étreint d'une même lumière - sans jamais savoir ce qui nous déparie - sans trouver fermeté à nous départir - l'un de l'autre
- non. Je ne trouve pas sens, ni conscience à aller seule - lointaine. Ni impératif, ni volupté - ni estrangement - ne sauraient avoir raison de moi. De mes entêtements. À nous colluder. À renaître la joie - dans ton cœur et le mien - à n'avoir d'autre croyance que d'aimer et de jouir
- et de savoir le bonheur réalisé, ici-bas et maintenant. Si sous ta main, tu perçois le sang qui bat - avec fureur - dans mes veines. Pour crier d'aimer, vivre - et aimer vivre - encore, ne serait-ce qu'un instant - plutôt que cette mort qui nous fait solitude
- je mordrai encore (sans pitié) à ta peau pour qu'à mes dents le sang gicle - et que je te sache, là. Plein d'envie - et de vie. Les yeux humectés - de peur - de ne plus te connaître - je te rassemble. Sur ma poitrine.
Et du pied, je chasse les feuilles. Les bâtiments ni la nuit n'encombreront la clarté de mon ciel. Je piétinerai tout ce qui m'empêche et ferai de grands signes - dissiper les ombres.
Que mes larmes encore tressautent. Pour écumer l'horreur. Furieuses. Acharnées. Mes forces. À te renaître encore - et braver...
L'incendie qui m'éclaire et me nuit.
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La Mode nationale, no. 42, 12 février 1887, Paris. No. 5. — Travestis. 1. Costume de Clown. 2. Costume de Diablotin. 3. Costume de Polichinelle. Bibliothèque nationale de France
(1) Costume de clown. Corsage-plastron à très longue pointe brodée, très échancré sur la poitrine, en satin rose très pâle. Ce plastron est appliqué sur un autre corsage de satin gris perle, garni d'appliques sur le devant. Une jupe de satin gris perle, pailletée, recouvre une première jupe rose, comme le plastron. Elle est relevée en gros pouf derrière, par une écharpe de satin drapée sur les hanches. Bas gris pailletées, souliers mordorés avec bouffettes roses.
Cheveux relevés en trois pointes, à racines droites.
(1) Clown costume. Bodice-plastron with very long embroidered point, very indented on the chest, in very pale pink satin. This plastron is applied to another pearl gray satin bodice, trimmed with appliques on the front. A pearl gray satin skirt, sequined, covers a pink underskirt, like the plastron. It is lifted up in a big pouf behind, by a satin scarf draped over the hips. Sequined gray stockings, bronze shoes with pink bows.
Hair raised in three points, with straight roots.
—
(2) Diablotin. Long corsage, lacé devant sur un plastron en soie cerise, orné tout autour d'un bouillonné cerise. Jupe à longues pointes, formant pouf, retombant sur une première jupe cerise. Le corsage et la seconde jupe, en satin noir, sont brodés de signes cabalistiques en or. Flot de rubans sur le côté; nœuds papillons sur les épaules. Bas et souliers noirs, nœuds cerise sur les souliers.
Deux cornes dorées sont placées, sur le devant de la tête, dans les cheveux frisés en neige.
(2) Imp. Long bodice, laced in front on a cherry silk plastron, adorned all around with a cherry bubbles. Skirt with long points, forming a pouf, falling on a cherry underskirt. The bodice and the overskirt, in black satin, are embroidered with cabalistic signs in gold. Gathered ribbons on the side; bow ties on the shoulders. Black stockings and shoes, cherry bows on the shoes.
Two golden horns are placed, on the front of the head, in the hair.
—
(3) Costume de polichinelle. Long corsage-plastron et seconde jupe en velours, mi-partie rose et mi-partie bleu de ciel, ornés de grelots au-dessus d'une applique de dentelle d'or. La bosse du corsage est en velours bleu et rose, garnie de grelots et de dentelle or. Les bouffants qui forment les manches, et celui qui forme panier autour de la taille, sont en foulard blanc, coupé par des bandes de velours bleu. Même jupe de dessus en foulard blanc. Bas roses, sabots bleus marine.
Chapeau de polichinelle en velours bleu et rose, brodé d'or. Large fraise très empesée autour du cou.
(3) Polichinelle costume. Long bodice-plastron and second skirt in velvet, half pink and half sky blue, adorned with bells above a gold lace applique. The bodice is in blue and pink velvet, trimmed with bells and gold lace. The bouffants which form the sleeves, and the one which forms a basket around the waist, are in white foulard, cut by strips of blue velvet. Same overskirt in white foulard. Pink stockings, navy clogs.
Polichinelle hat in blue and pink velvet, embroidered with gold. Large very starched ruff around the neck.
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