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#secteur public
ruemorinpointcom · 9 months
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Négociation dans le secteur public
Des bannières « Bientôt en grève » font leur apparition au Saguenay – Lac-Saint-Jean Continue reading Untitled
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grenobleagglo · 1 year
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Quand une partie du secteur public se place dans les abonnés absents ... : l'enquête de 60 millions de consommateurs est très instructive. Des administrations sont devenues injoignables pour une explication téléphonique. On assiste à une réelle coupure de dialogues. Et avec des administrations aux comportements de plus en plus punitifs. Le secteur public français n'a jamais coûté aussi cher aux
contribuables pour être aussi défaillant et coupé de toute demande d'explications.
27/01/2023
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gay-impressionist · 2 years
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pourquoi Place de l'emploi public ne marche pas pile le jour où je décide de me mettre à rechercher un taff? dois-je y voir un signe? 🤣
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COMMUNIQUE DE PRESSE : DU REME A LA REALITE !
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Communiqué de presse du secteur fédéral CGT cheminots de la région de Strasbourg et du syndicat CGT des cheminots de Strasbourg concernant le réseau express métropolitain européen (REME) Lire, télécharger, diffuser (PDF) : https://drive.google.com/file/d/18JaikjkUH0oqKMfMtpHq6q7nmg6vGX97/view
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rhtaoufik · 2 years
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Augmentation de SMIG au Maroc (secteur public)
Augmentation du SMIG Le nouveau montant du SMIC applicable à compter du 1er septembre 2022 vient d’être officialisé. Cette révision à la hausse du SMIG du secteur public pour atteindre un montant net de 3.500 dirhams vise à améliorer la situation matérielle des fonctionnaires de l’Etat et des établissements publics à caractère administratif, classés dans les basses échelles, notant que cette…
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ehalatp · 7 days
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je viens de lire le comparateur de programme pour ce qui est du service publique. Et je trouve ça quand même fou que à part pour le nouveau front populaire ya quasi 0 point positif pour tous les autres partis.
La norme en politique publique est donc de détruire tout ce qui est politique publique. Ces gens-là veulent être élus pour filer tout le pouvoir qu'on leur donne au secteur privé. Ils sont en train de saboter leur propre boulot, leurs propres leviers d'action sur la société.
Avec la région AURA passée à droite et la politique nationale de l'autre à exploser, j'avais bien constaté que c'était la tendance du moment mais ça fait vraiment bizarre de le voir ainsi.
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claudehenrion · 3 months
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Enfin une bonne nouvelle ?
Vous n'allez pas me croire... Pourtant, parfois, à l'opposé complet de tout ce que racontent tous les perroquets officiels (et Dieu sait s'ils sont nombreux et ne reculent devant rien !), il arrive un moment où finit par surgir de la brouillasse ambiante une vraie bonne nouvelle. Celle dont je veux vous parler aujourd'hui ressemble un peu à une divine surprise : ''LA VRAIE BETISE EST AUTO-DESTRUCTRICE''... et cette révélation frappe nos pitoyables dirigeants comme une pandémie (mais une vraie, cette fois !).
Les exemples abondent, hélas, de la malveillance, intentionnelle à en être vicelarde et qui paraît parfois être ''par système''... avec laquelle nos incapables ''leaders'', irresponsables mais très coupables, mènent le pays à sa perte. Immigration, écologie, Europe, démographie, dette, fiscalité, paix civile et sécutité, école, etc... la bêtise de chacune de leurs décisions crève les yeux de qui veut bien ne pas garder les siens ''grands fermés''. La démonstration –si besoin était-- de leur inaptitude chronique à trouver de bonnes solutions aux problèmes qu'ils devraient résoudre vs. les mauvaises solutions qui semblent être les seules qu'ils soient capables d'imaginer, tient en un seul souvenir, lourd de honte et de bobards : le covid.
Quand un groupe d'êtres plus inhumains que humains, mais nuls, devient détenteur d'une autorité qu'aucun d'eux ne mérite... et a le culot –devant la face du monde, le jugement à venir de l'Histoire, et la totalité de ses contemporains (ravalés au rang de sujets traités en objets)-- d'oser formuler le tiers du quart des phrases qui nous ont été imposées ''H 24'' et ''7 s/7'' pendant des mois, sans aucune raison valable ni, d'ailleurs'' le moindre début d'excuse, de pardon ou de mea culpa... c'est qu'ils (ces nuls) s'imaginent tout permis et se croient protégés par une immunité ''de système'', elle aussi. Décidément, plus on creuse et plus la ''bonne nouvelle'' annoncée en titre de cet éditorial se révèle être une catastrophe, pour d'autres : ''LA VRAIE BETISE RAVAGE TOUT'' !
La volonté de destruction de ces nuisibles touche tous les secteur de l'activité et de la pensée : le but officieusement poursuivi officiellement (vous suivez ?) est que plus personne ne s'y retrouve : toutes les références doivent sauter pour soi-disant permettre à leur rêve cauchemardesque d'un hypothétique ''homme nouveau'', indéfini en tout, de pouvoir exister dans son inexistence. Les instigateurs-propagateurs de ces idées mortelles et sans le moindre sens vont donc ''détricoter'' l'un après l'autre tous et chacun des ''chapitres'' de l'activité humaine et de toute civilisation.
Nous avions mentionné plus haut le covid, mais les mêmes stratégies de recherche d'absurde à tout prix se retrouvent partout, de l'atome à l'immigration, de la dette nationale aux jeux olympiques (que Alain Bauer, pourtant pas un excité, qualifie de ''crime-tels-qu'ils-sont-envisagés''), du conflit russo-ukrainien aux fantasmes russophobes de l'Elysée, de l'Europe à... l'Europe (car là, avec la mère von den truc, on est dans la folie au carré !), de l'industrie à l'agriculture ou du soi-disant ''sociétal'' à la religion –ou, plus exactement, au seul christianisme, l'islam ayant toutes les faveurs de nos ravageurs : il est nettement plus proche de la volonté de destruction que, par exemple, le catholicisme qui bâtit sans cesse, transmet, s'améliore et veut le ''vrai bien'' des hommes !
Et puisqu'on vient de mentionner cet ''ennemi public n°1'' des vrais ennemis des peuples que sont nos actuels ''maîtres-à-penser-de-traviole'', laissez-moi partager avec vous un de mes grands sujets de tristesse du moment : vous rendez-vous compte que le promeneur moyen, de nationalité française (NDLR - Même s'il n'est pas un de ces ''français de papiers'', ces fruits blets de lois injustifiables et d'une administration pyromane, qui n'ont de français que leurs ponctions moralement indues sur notre richesse nationale), qui se balade le nez au vent dans les rues de Paris (si ce modèle ancien existe encore !) est incapable de savoir à quoi ou à qui correspond le nom de 90% des rues, des places, des avenues qu'il emprunte ou croise, et que, lorsque le même promeneur va tomber (et dans les villes françaises, c'est à peu près tous les kilomètres) sur une superbe église ou sur une de nos sublimes Cathédrales, il ne saura pas trop à quoi peut bien servir ce grand bâtiment ou à quoi correspond le drôle de nom dont on l'a affublé...
Mais puisque je parlais ''d'une bonne nouvelle'' dans le titre de cet éditorial, permettez-moi, s'il vous plaît, le grand bonheur de vous confirmer l'effondrement dramatiquement spontané donc raisonné des ventes de véhicules électriques, hybrides ou pas, dans tous les pays. Je crois avoir été l'un des très rares –et un des tout premiers-- à prendre dès le début une position très risquée sur ce sujet écolo-politique, et à vous parler, souvent, de cette ''arnaque du siècle''. Tant que des gouvernements, myopes au point d'en être aveugles, ont subventionné dans des proportions insensées les achats de voitures électriques, on a pu croire à un succès de la folie sur l'intelligence. Ça ne pouvait pas durer longtemps ! La raison, normalement, reprend ses droits et l'intelligence, ses prérogatives !
Dès que l'actualité a rendu obligatoire l'arrêt de toute urgence des conneries absolues, la vérité a surgi du puits, belle, calme, incontournable, majestueuse : on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif. Je suis si content de cette manifestation (très attendue, en ce qui me concerne) de la Justice immanente (dont les lecteurs réguliers de ce Blog connaissent l'importance pour moi...) que je vous en reparlerai très bientôt, ne serait-ce que pour vous confirmer –si besoin était-- que ''La Vraie bêtise est auto-destructrice'', CQFD !
H-Cl.
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lepartidelamort · 2 months
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Ukraine : le juif Blinken suspend les élections indéfiniment
Le juif Anthony Blinken, chef de la diplomatie américaine, était à Kiev pour remonter le moral de son congénère Zelensky, passablement ébranlé par la récente opération russe dans le secteur de Kharkov.
Il en a profité pour donner aux goyim davantage d’informations à propos de ce pourquoi ils meurent avec un enthousiasme qui ne se dément pas.
Des épouses, des mères et des sœurs en action pour « libérer » leurs hommes des mains des chasseurs de la junte de Kiev.
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« Les goyim pourront voter » a assuré Blinken, mais seulement lorsque les Russes auront quitté le territoire de l’ancien état ukrainien, y compris la Crimée.
Comme les Russes n’ont l’intention d’aller nulle part et que l’armée ukrainienne n’a pas les moyens de les envoyer où que ce soit, cela implique ipso facto la suspension des élections ad vitam aeternam.
 Les élections en Ukraine auront lieu lorsque tous les Ukrainiens pourront voter, tous. – Blinken
Ainsi, tant que la Russie détiendra des territoires, il n’y aura pas d’élections, même en cas de cessez-le-feu ou de paix à long terme.
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Le secrétaire d’État Antony Blinken se rend en Ukraine, proclame l’importance d' »élections libres et équitables », puis approuve la suspension indéfinie des élections en Ukraine jusqu’à ce que « les conditions le permettent »
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En attendant, puisque les élections sont suspendues indéfiniment, les juifs restent au pouvoir.
Non pas que les élections les en chasseraient, de toute façon.
N’importe quel goy qui s’opposerait à la tenue d’élections serait estampillé ennemi de la démocratie, mais pas les juifs.
Voilà de quoi rassurer Zelensky qui va pouvoir mobiliser la paysannerie slave pour garantir la sécurité de ses coffres forts pendant encore un an ou deux.
Blinken est ensuite allé se détendre en ville devant un public enthousiaste.
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Quand Macron va voir ça, il ne va se dire qu’une seule chose : « Je dois jouer de la musique pour avoir l’air cool et faire des millions de vues sur Twitter ».
Démocratie Participative
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aspho-dele · 2 months
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[…] Le secteur de la santé aiguise l’appétit des fonds d’investissement, qui ciblent de plus en plus les cabinets médicaux et les laboratoires. Si leurs capitaux aident à moderniser et à développer l’offre de soins, leurs objectifs de rentabilité inquiètent les professionnels de santé et les pouvoirs publics…[…]
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bachassclub · 4 months
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CHABEUIL : DES OPÉRATEURS DE TÉLÉPHONIE AU PAYS DES CELTO-LIGURES.
Tiré des archives municipales, le relevé cadastral publié ici pour la première fois, montre une zone archéologique chabeuilloise peu et mal connue. Relevé manuel, mais assez précis, il fait figurer quelques parcelles situées sous et à coté des cimetières protestants et catholiques de Chabeuil, sous leur numérotation de 1968, date de ce courrier (26 septembre 1968). Son auteur est un archéologue averti, notable local bien connu, d'une famille influente, Michel Rouveure, qui écrit au maire de l'époque, René Pasquier et à ses conseillers municipaux. La lettre est longue et déférente, argumentée, précise, soignée ; elle informe que Michel Rouveure vient d'effectuer, à l'occasion du terrassement de la maison Saint-André qui domine la route de Combovin, 'un sauvetage archéologique de cinq sépultures à incinérations (des 2e et 3e siècles après Jésus-Christ)', suivi, informe-t-il d'une 'communication écrite à la circonscription Archéologique Rhône-Alpes des Antiquités historiques'. Aux mêmes archives, on ne trouve cependant trace ni d'une réponse de la Mairie de l'époque, ni d'un courrier de l'institution concernée.
Les chabeuillois connaissent bien le petit chemin, qui prend un raccourci pentu et qui relie dans les sous bois les deux cimetières, protestants et catholiques. Eh bien ce petit chemin est en plein dans la 'zone archéologique' signalée par ce précieux (et inédit dans le débat public) document, qui indique de quatre croix crayonnées de rouge les parcelles où il conviendrait de procéder à des 'sondages prospectifs'.
Intérêt de la découverte de Michel Rouveure : '(ses) observations de ces sépultures (...) m'ont fourni de précieux renseignements et objets, témoins des coutumes funéraires de nos ancêtres Celto-Ligures, en pleine colonisation romaine'. Il entre ensuite dans le détail de ces 'grosses lentilles noirâtres', de ces céramiques, monnaies, os calcinés enfouis entre 1m50 et 2m de profondeur, 'dans le sol marneux loessique, quaternaire, en pente douce vers le Nord, sur le plateau 'des Combes', à côté des cimetières Catholiques et Protestants actuels'. La liste est longue ensuite du 'mobilier funéraire' découvert : vases à offrandes, fioles à porphum (?), monnaies des empereurs antonnains, frappées à Lyon, minuscule bélier sculpté en ronde bosse, tous objets qui 'nous font pénétrer, pour notre archéologue, à plan-pied dans les préoccupations spirituelles de nos ancêtres'.
Mieux encore, et plus largement, Michel Rouveure trace de riches perspectives historiques quant à la connaissance de l'histoire ancienne de Chabeuil : 'ces cinq sépultures 'gallo-romaines' laissent présumer l'existence d'une importante nécropole, aux Combes, et, bien sûr d'un lieu d'habitat organisé correspondant.' Bien sûr.
Tout ceci soigneusement considéré, reportons nous à la carte proposée ici. De l'autre côté de la montée du cimetière, laissant à gauche l'entrée de la maison Saint-André, on lit bien, en rouge : 'zone à surveiller' (sépultures ?)' Soit un secteur compris entre le cimetière protestant (en face) et la bifurcation Drilles-Chabeuil (actuellement Montée des Garennes) face à la parcelle numérotée ici 409.
Cette 'zone à surveiller', de grand intérêt archéologique, pose maintenant un très sérieux problème d'aménagement. Au regard de ce qui vient d'être dit, Chabeuil se prépare à cet endroit à un sinistre gâchis.
En effet, il y a là une parcelle municipale que la Commune de Chabeuil va concéder, sans précaution excessive à de très délicats opérateurs de téléphonie, pour qu'ils y établissent à leur goût et profit deux pylônes relais, afin que la 5G et d'autres réseaux puisse commodément se répandre sur les quartiers situés en contrebas. Première concession, premier pylône au bénéfice des opérateurs SFR et Bouygues, le tout voté à l'unanimité au Conseil municipal de Chabeuil du 28 septembre dernier. A leur décharge, nos conseillers ne connaissaient pas notre affaire celto-ligure qui les eût empêché, à n'en pas douter, de voter leur unanime saccage. Pour dire le vrai, on se souvient que les mêmes conseillers sont arrivés là par surprise en 2022, tous autant qu'ils sont, dans la plus grande des précipitances du dégagisme électoral : ergo ils débarquent et ne connaissent pas la ville, ni ses paysages discrets, ni ses enjeux lourds, ni son histoire. Va donc pour les 3, 4 et 5G et leur pylône afférent dans la zone des cimetières, l'arrière pays chabeuillois, chez des ploucs isolé.e.s, trop peu nombreuses et breux pour moufter. Les débats du 28 septembre faisaient pitié à entendre (voir notre article intitulé Tintouin à Chabeuil) et l'adjoint en charge de l'urbanisme, Gérard Devaux, s'est chargé, avec son habituelle cuistrerie relâchée de nous la faire à l'envers : 'le pylône, on le verra pas du rond point de la fusée (fameuse entrée de ville). Et il sera peint en vert.' Soit : de l'enfumage. Par charité chrétienne, on taira surtout le nom de la conseillère d'opposition (Oui-Oui fait de la politique...) qui, rose de contentement courtisan, a tenu à féliciter le maire de Chabeuil au motif que l'opération va laisser 5000 € de recette à la Commune, au titre des loyers pylônards. Soit peanuts, on est bien d'accord. Personne en tous cas pour mentionner l'intérêt paysagers et écologique d'un quartier (bois du Château, Gontarde (refuge LPO d'importance) qui forme l'arrière pays très promeneur de Chabeuil. Et pas non plus le Groupe Trempil, de gauche et écolo, qui a voté le binz sans barguigner. Unanime, on vous dit.
Mais, comme si ce n'était pas suffisant, la Commune évoque maintenant un deuxième pylône-Devaux, pour faire la place à Free, autre bienfaiteur de l'humanité du même tonneau, à même vocation culturelle et philanthropique. Et sur la même parcelle celto-ligure, dans l'importante nécropole' que signalait Michel Rouveure. Dès lors que Free aura transmis son dossier, la délibération correspondante devrait venir au Conseil Municipal, peut-être dès le 28 mars prochain.
Avant de revenir à notre belle lettre archéologique, deux choses :
-un collectif d'habitants vient d'être crée, dont voici les coordonnées : [email protected]. Vous les trouverez sur FaceBook à : nuisances-antennes-Chabeuil où ils viennent d'éditer leur premier tract. Ce collectif regroupe des riverains du quartier ; ils ont été mis devant le fait accompli puisqu'ils ont appris l'installation future par la seule pose très récente d'un panneau obligatoire d'information mentionnant une 'déclaration préalable' [DP] de travaux ; ils protestent bien sûr du manque criant de concertation dans cette affaire et trouvent plutôt gonflé que la Commune brade sous leur nez leur cadre de vie en même temps que le patrimoine commun. Ils vont créer une association de sauvegarde et lancer une pétition. Rien non plus sur les nuisances éventuelles...Dès ce matin mardi 5 mars, les premiers habitants du lotissement de l'Orée du Bourg (que domine le site concerné) font crépiter les premiers mails de protestation, truffés de plans à faire peur...Sans compter un collectif de Mirabel-et-Blacons avec lequel ils sont maintenant en contact, soumis dans les mêmes conditions au même largage subreptice de leurs élus. La mobilisation prend forme.
-lundi 4 mars, dans l'après midi, coup de fil d'Alban Pano, maire de Chabeuil, à votre Bachass'Club favori où il défend véhémentement l'arrivée des opérateurs dans le secteur. Il proteste au passage de ce 'populisme' qui consiste à dénoncer l'inaction des élus en ces matières de déploiements d'antenne et renverse même l'argument de la nécessaire protection des chabeuillois : '...mais justement, je protège les chabeuillois qui ont besoin de réseau. Ces antennes répondent à une demande.' Monsieur le maire fait aussi grand cas de cette 'obligation de couverture du territoire' qui est faite aux opérateurs, à quoi il lui semble très difficile de s'opposer, pour une collectivité. Il enchaîne avec cette justification ultime : 'si ce n'est pas la Commune qui favorise le projet, sur une parcelle communale, les opérateurs vont se tourner vers les privés, ce qui sera pire.' Ce qu'Alban Pano appelle une protection 'a minima'. Quant à l'argument archéologique, il ne le connaît pas, mais semble considérer qu'il s'agit là d'un 'élément nouveau', qu'il pourrait prendre en compte comme tel.
Retour maintenant au passionnant topo archéologique de Michel Rouveure qui rapporte dans son développement une autre anecdote de fouilles, qui lui semble élargir très sensiblement la zone d'intérêt archéologique, à un espace bien plus vaste, toujours sur cette fameuse colline de la Gontarde. En effet, il rappelle un autre chantier : 'lorsque monsieur Costa creusa, il y a de nombreuses années, une fosse, chez lui, au Monestier [au surplomb du transfo, situé à droite en montant route de Combovin, face à la sortie de la passerelle nord], il trouva sans y porter plus d'attention, les mêmes indices archéologiques.' Ce qui amenait Michel Rouveure à conclure qu'au 'Monestier et dans les prairies environnantes, sous le cimetière catholique et près du cimetière protestant, sur ce plateau continuant celui des sépultures, se situe, soit la nécropole, soit de façon plus plausible, l'habitat lui-même. Ce serait-là l'antique 'Cabéolum' de la tradition'.
L'antique Cabéolum, ce n'est pas rien, tout de même. A tout le moins, il convient maintenant de vérifier ces hypothèses, de leur accorder quelque attention, de confirmer et réactualiser ces trouvailles, de les confronter bien sûr avec les progrès considérables de l'archéologie contemporaine. Pas sûr par exemple qu'on puisse encore dénommer 'celto-ligures' ces ancêtres des chabeuillois...Mais bon, ça vaut le coup d'interrompre, ou de repousser, les pelleteuses de nos affairés et trépidants téléphonistes. Pour ce faire, pour laisser à nos morts anciens le temps de se retourner dans leurs antiques sépultures, il faut maintenant alerter les services archéologiques de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (l'État) pour leur demander la protection qu'Alban Pano ne sait pas, pour l'heure, leur apporter. C'est à quoi va s'employer ces jours-ci le collectif dont on parlait plus haut.
La lettre de Michel Rouveure est en tout point remarquable, manifestant tout au long une hauteur de vue qui fait plaisir à lire, qu'il conclut en signalant tout le bénéfice qu'il y aurait pour Chabeuil à exploiter ses trouvailles archéologiques : 'le potentiel culturel et intellectuel ainsi que le dynamisme local pourront trouver un riche ferment pour le regain de vie chabeuilloise qui se fait jour depuis quelques années'. Sa formule de conclusion vaut par la qualité d'un civisme de très bon aloi, à méditer : veuillez agréer, monsieur le maire de Chabeuil et messieurs les conseillers municipaux, l'expression de mon plus complet dévouement, tant à Chabeuil DONT VOUS ÊTES LES MANDATAIRES (c'est moi qui souligne...) qu'à la science archéologique que j'espère ainsi servir de mon mieux'. La hauteur de vue, contre la hauteur d'antenne. On se prend à rêver...
claude meunier
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ruemorinpointcom · 7 months
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Négociations du secteur public
Les travailleuses et les travailleurs en grève vont à la rencontre des députées et députés caquistes du Saguenay Lac-St-Jean Continue reading Untitled
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d-bovet · 1 year
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Le musée d'Amsterdam a dévoilé sa récente acquisition du Porte-Étendard, tableau de 1636, que le musée du Louvre n'avait pas les moyens d'acquérir.
Le Rijksmuseum Amsterdam a dévoilé jeudi sa récente acquisition du Porte-Étendard de Rembrandt, disputé un temps entre Paris et La Haye avant d'être acheté pour 175 millions d'euros par les Pays-Bas. Anciennement propriété de la famille Rothschild, le tableau datant de 1636 avait été déclaré «Trésor National» par la France lorsqu'il a été mis en vente et donc soumis à une interdiction d'exportation.
Mais le Louvre a renoncé à son droit d'achat, faute d'avoir pu réunir les fonds suffisants. Il a ensuite été acquis début 2022 par le Rijksmuseum. L'État néerlandais a participé à l'achat à hauteur de 150 millions d'euros, la Fondation Rembrandt et le Fonds du Rijksmuseum ayant respectivement contribué à hauteur de quinze et dix millions d'euros.
L'œuvre était depuis plusieurs siècles entre les mains de collectionneurs privés, dont la famille Rothschild qui en était propriétaire depuis 1844.
C'est une fête. Ce n'est pas un retour aux sources, c'est vraiment la pendaison de crémaillère pour Rembrandt qui rentre à la maison après près de 400 ans», a déclaré Taco Dibbits, directeur du Rijksmuseum, au moment de l'installation du Porte-Étendard dans le musée d'Amsterdam.
L'autoportrait du maître, qu'il a peint lorsqu'il avait trente ans, le montre en uniforme de milice, et est accroché aux côtés de sa célèbre La Ronde de nuit dans la galerie d'honneur du Rijksmuseum.
Le Parlement néerlandais a approuvé l'achat du tableau en janvier 2022. La plupart des groupes politiques ont estimé, à l'instar du gouvernement, que le tableau est un ajout précieux à la collection d'art public des Pays-Bas. Mais plusieurs partis ont émis des réserves liées au moment de l'achat, alors que de nombreux acteurs du secteur culturel souffraient des mesures sanitaires.
Considéré par le gouvernement néerlandais comme «l'un des chefs-d'œuvre absolus de Rembrandt» et «inextricablement lié à l'histoire des Pays-Bas», le tableau, avant de rejoindre le Rijksmuseum, a été prêté au cours de ces douze derniers mois à plusieurs musées des Pays-Bas.
Le Figaro Littéraire
Rembrandt : autoportrait du Maître le représentant en Porte-étendard de la Milice hollandaise (détail)
1636, huile sur toile, 118,8 x 96,8 cm. ️ Rijksmuseum
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s12023artnum · 7 months
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L'apport des nouvelles technologies dans le domaine culturel
Depuis quelques années, les technologies se sont rapidement invitées dans le milieu culturel permettant ainsi de rendre les institutions culturelles plus attractives et plus accessibles au public. Les « nouvelles technologies » désignent des domaines très évolutifs et des techniques diverses, pouvant rendre plus accessibles les rapports entre les humains et les machines. Dans le domaine de la culture, elles sont utilisées le plus fréquemment dans la conservation des œuvres d’art. L’intelligence artificielle et d’autres outils technologiques sont utilisés pour mener à bien ce projet de modernisation du domaine culturel. Ainsi, quel est l’impact de l’essor des nouvelles technologies dans le domaine culturel ? Cette modernisation est-elle bénéfique pour le secteur culturel ?
Les bienfaits des nouvelles technologies dans le secteurs culturels
Dans le domaine de l’art, les possibilités des nouvelles technologies semblent infinies : création, restauration, conception d’expositions, découvertes archéologiques, authentification…Les artistes s’en servent pour moderniser leurs œuvres ainsi que les espaces d’exposition. Par exemples, l’Atelier des lumières (Paris) et les Carrières de lumières (Les Baux-De-Provence) connaissent une renommée toujours plus grande. Ces espaces permettent d’être en immersion totale avec les œuvres d’art, d’interagir avec certaines d’entre elles.
le numérique trouve peu à peu sa place au sein des institutions culturelles : audioguides améliorés, mapping, podcasts, réalité augmentée et, en hausse depuis le début de la pandémie : les visites virtuelles. C’est le cas des « Micro-Folies » qui est un concept à l’initiative de Didier Fusillier, directeur de La Villette. Le principe est de créer des musées numériques dont le contenu est alimenté par 12 institutions culturelles nationales (Le Centre Pompidou, L’Opéra National de Paris, Le Louvre et la Philharmonie entre autres). Ce dispositif culturel vise à démocratiser la culture en s’installant en priorité dans les zones les plus défavorisées et reculées pour rendre les institutions culturelles plus accessibles à tous. Dans ces lieux vous pourrez être immergé au cœur d’une multitude de tableaux pour mieux comprendre leurs histoire à l’aide de casque à réalité virtuelle , faire des visites d’institutions culturelles ….
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L’Art à la maison
Bien que tout à fait gratuits et donc peu lucratifs pour les institutions, la crise sanitaire a permis de généraliser les visites virtuelles sous la pression des réseaux sociaux et des technologies désormais disponibles sur les smartphones. Le succès unanime du fameux Getty Challenge lancé par le musée Getty et invitant les internautes à reproduire des œuvres d’art à la maison, reste une des victoires inattendues sur la morosité du confinement
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Les internautes ont relevé le Getty Museum Challenge ©Instagram/bryanbeasleyphoto d'après Portrait de Jeune Femme par Nicolas Pickenoy, 1632, Getty Museum
 Aussi, Les lieux culturels, encore portes closes pendant le confinement , ont proposé une alternative bienvenue pour profiter de leurs trésors et collections : les visites virtuelles. Le Met , le Château de Versailles ou encore le Louvre ont ouvert leurs galeries le temps d'une balade interactive hors du temps. Vous pourrez opter pour la découverte virtuelle de la quasi-totalité des espaces du musée sur smartphone, ordinateur ou grâce à un casque VR, explorer l'espace en 3D avec un réalisme impressionnant avec la possibilité de zoomer sur les œuvres pour les voir plus en détail.
Mais , cette modernisation est-elle accessible par tous ? qu’en est-il du plaisir de voir les œuvres en vrai ?
La question des seniors
Les nouvelles technologies permettent aux seniors d'accéder plus facilement à une vaste quantité d'informations culturelles. Internet, les applications mobiles et les plateformes de streaming offrent un accès rapide à des contenus tels que des livres, des films, de la musique, des expositions virtuelles, et bien plus encore. Les médias sociaux et les plateformes en ligne permettent aux seniors de rester connectés avec leurs amis, leur famille et d'autres personnes partageant les mêmes intérêts culturels. Cela contribue à lutter contre l'isolement social en offrant des opportunités de communication et d'échange. Les événements culturels en ligne, tels que des concerts virtuels, des expositions en ligne, des visites virtuelles de musées, élargissent les opportunités pour les seniors de participer à des activités culturelles sans avoir à se déplacer physiquement.
Cependant, il est important de noter que tous les seniors ne sont pas familiers ou à l'aise avec les nouvelles technologies. Pour maximiser l'impact positif, il est crucial de mettre en œuvre des initiatives visant à accroître la littératie numérique parmi les personnes âgées et à garantir que les technologies sont conçues de manière inclusive pour répondre aux besoins de tous les utilisateurs.
Les nouvelles technologies ont apporté de nombreux avantages dans le domaine culturel, mais comme toute innovation, elles présentent également certains inconvénients. Avec la montée des plateformes numériques, il est devenu plus facile de consommer de la culture sans quitter son domicile. Cela peut entraîner une diminution de l'expérience physique, et sensorielle des œuvres culturelles, que ce soit en visitant des musées, en assistant à des concerts ou en fréquentant des librairies. Par exemple, regarder une œuvre d'art en ligne ne peut pas reproduire pleinement l'expérience de la voir en personne dans un musée. La consommation excessive de contenu numérique peut contribuer à la dépendance aux écrans, ce qui peut avoir des implications sur la santé mentale, la qualité du sommeil et les interactions sociales.
Il est important de noter que ces désavantages ne sont pas universels et peuvent varier en fonction du contexte spécifique de chaque institution culturelle et de la manière dont elles intègrent et gèrent les nouvelles technologies. Une approche équilibrée et réfléchie est essentielle pour maximiser les avantages tout en atténuant les inconvénients potentiels.
SOURCES: Wikipedia, la villette.com, Connaissance des arts.com
Par Zohore Dodo
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dooareyastudy · 1 year
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Est-ce que tu penses que l’état est en mesure de tout financer, ou est-ce qu’il faut qu’il y ait nécessairement des entreprises privées qui prennent en charge une partie ? Quel est le danger dans tous ça ?
Tout dépend du but qu'on se fixe en tant que société. Si le but, c'est le progrès technique, le profit à tout prix, la croissance sans limites, je pense que ça serait compliqué de se passer des entreprises privées.
Maintenant, est-ce qu'une société centrée sur les vrais besoins humains (ce qu'on appelle aujourd'hui les services publics au final !) pourrait fonctionner sans entreprise privée ? Je ne vois pas pourquoi.
Mais attention, il n'est pas question de nationaliser à tout va en gardant la logique du secteur privé, qui est de faire du profit. Dans ce cas, ça ne servirait à rien. Ce qu'il faut, selon moi, c'est sortir de la logique du profit et de la croissance : il faut arrêter de regarder des choses qu'on considère être des droits fondamentaux (le logement, la santé...) comme des marchandises. Or, pour faire cela, nationaliser n'est pas suffisant, tant qu'on vit sans le régime de la Vème Start-up République en tout cas.
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rhtaoufik · 2 years
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Augmentation de SMIG au Maroc (secteur public)
Augmentation du SMIG Le nouveau montant du SMIC applicable à compter du 1er septembre 2022 vient d’être officialisé. Cette révision à la hausse du SMIG du secteur public pour atteindre un montant net de 3.500 dirhams vise à améliorer la situation matérielle des fonctionnaires de l’Etat et des établissements publics à caractère administratif, classés dans les basses échelles, notant que cette…
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thebusylilbee · 11 months
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«Il fait trop chaud pour travailler», disait la publicité dans les années 90. D’accord, mais à part boire un Pulco, on fait quoi ? Alors que les phases caniculaires tendent à se répéter année après année, la question est sérieusement posée. Car face à un code du travail pour le moins discret, la documentation du risque se fait de plus en plus abondante. L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), spécialisé dans la prévention des risques au travail, estime qu’«au-delà de 30°C pour une activité sédentaire, et 28°C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés».
Or, depuis quelques étés, ces températures virent au banal en extérieur. A partir de ce jeudi 17 août et pour plusieurs jours, des températures très élevées devraient ainsi s’installer sur une bonne partie du pays, avec des pointes à 40°C attendues dans le Midi.
Le secteur du bâtiment parmi les plus exposés
Les métiers concernés sont nombreux, et leurs effectifs considérables. Selon l’enquête «Sumer», menée par la direction de la recherche du ministère du Travail, près de 1,5 million de salariés «travaillent au chaud» – soit plus 24°C – et 3,6 millions travaillent en extérieur. Mais ils sont près de 9,7 millions de travailleurs à se dire incommodés par la chaleur dans leur activité professionnelle, selon l’enquête «Conditions de travail» menée par la même Dares.
Au final, on estime donc que 14 à 36 % des salariés sont soumis à la chaleur dans leur activité professionnelle. [...] Dans l’enquête Conditions de travail, plus de 80% des ouvriers qualifiés des travaux publics, du béton et de l’extraction disent subir un «inconvénient du travail lié à une température élevée».
Des conséquences sur le stress, la fatigue et la concentration
Dans la construction de routes par exemple, «on réceptionne le matériau entre 160 et 180°C, et on a les pieds dessus», explique Frédéric Mau, secrétaire fédéral de la CGT Construction. «Quand il fait 33°C au thermomètre, nous au sol on est déjà à 45°C.» La proportion est similaire chez les jardiniers et les maraîchers, et dépasse les 70 % chez les agriculteurs, les sylviculteurs et les bûcherons.
Les conséquences de la chaleur sur la santé des travailleurs sont connues. En premier lieu, ceux-ci subissent «un “stress thermique” qui favorise la fatigue, voire l’épuisement, et diminue un certain nombre de capacités : baisse de la vigilance et de la concentration, moindre qualité de traitement des informations, augmentation des temps de réaction, vision troublée, nervosité et modification de l’humeur, etc.», liste France Stratégie dans une note d’analyse publiée fin juin.
Mais il y a aussi des conséquences indirectes : «Dans le secteur manufacturier, une étude récente a montré qu’à partir de sept jours de température située au-dessus de 35°C, une augmentation de 5 % d’absentéisme est observée», relève France Stratégie, en soulignant que «les réorganisations en “flux tendu” qui en découlent peuvent ensuite favoriser une intensification du travail avec toutes les conséquences que cela peut produire en matière de santé».
Une aggravation des inégalités sociales
A quoi s’ajoute une réalité sociologique : bien souvent, les travailleurs concernés souffrent d’autres facteurs aggravants «liés à leurs conditions de vie». Ainsi, ils vivent plus que d’autres dans des logements mal isolés, eux-mêmes situés dans des quartiers éloignés de leur lieu de travail, qui peuvent être une «zone urbaine délaissée et touchée par le phénomène de l’îlot de chaleur urbain». [...]
Et les solutions parfois adoptées par les entreprises, comme une adaptation des horaires pour faire démarrer les chantiers aux aurores, souffrent de certains revers : en faisant se lever les salariés au moment le plus frais de la nuit, donc lorsque leur sommeil pourrait être le plus réparateur, on prend le risque de les fatiguer davantage, font valoir des syndicats.
Pouvoir moins travailler pendant les épisodes de chaleur
Le code du travail est-il suffisamment garni pour répondre à cette situation ? Non, estiment des partis politiques de gauche. Dans un «plan d’urgence pour passer l’été» présenté en cet été, Europe Ecologie-les Verts plaide pour introduire dans le code du travail «la possibilité d’exercer son droit de retrait lorsque la température est d’au moins 33°C». A LFI, les députées Mathilde Panot et Caroline Fiat ont, elles, déposé une proposition de loi contenant quelques évolutions législatives.
Certaines sont liées à l’activation des niveaux de vigilance météorologique : un temps de travail journalier qui ne peut excéder six heures en cas de vigilance orange (niveau 3), une obligation pour l’employeur de prendre «les mesures nécessaires pour permettre aux travailleurs d’arrêter temporairement leur activité sans perte de salaire» en cas de vigilance rouge (niveau 4). Et, dès lors que la température dépasse 28°C sur le lieu de travail en extérieur, un droit à des pauses plus longues et plus régulières sans perte de salaire.
L’exemple du «chômage intempérie»
Côté syndical, toutes ces idées ne sont pas accueillies de la même manière. Pour Frédéric Mau, de la CGT, la proposition écolo d’un droit de retrait à partir de 33°C constitue en réalité un recul : «Le droit de retrait est déjà dans le code du travail, à l’initiative du salarié quand il s’estime en danger. Le fait d’inscrire une température réduit ce droit !» [...]
En revanche, une idée qui figure dans la proposition de LFI semble emporter une forme d’unanimité, y compris patronale. Ce qui n’était pas forcément évident au départ [...]. Cette idée consiste à faire évoluer le dispositif du «chômage intempérie» dont s’est doté le secteur du BTP dans les années 50 pour, à l’époque, minimiser les frais en cas d’arrêt des chantiers pour cause de pluie, de tempête ou de neige. Proche du chômage partiel, la formule consiste en une indemnisation du salarié privé de travail à hauteur d’environ 75% de son salaire brut, tandis que l’employeur est lui-même indemnisé par une caisse abondée par des cotisations émanant des entreprises du BTP.
«Depuis 2004, le régime de chômage intempéries du BTP a mis en place une commission canicule qui indemnise au cas par cas, mais ce n’est pas généralisé», explique Sophie Sebah, directrice des relations du travail et de la protection sociale à la Fédération nationale des travaux publics (FNTP).
Début mai, les quatre branches du secteur, dont la FNTP et la plus puissante encore Fédération française du bâtiment (FFB) ont donc écrit au ministre du Travail, Olivier Dussopt, pour lui demander que la canicule soit intégrée parmi les risques climatiques permettant d’activer le «chômage intempéries». Même si «cela ne peut pas constituer l’alpha et l’omega», l’idée est accueillie favorablement par la CGT… «en attendant les transformations de fond», précise Frédéric Mau. Qui prévient, en écho à la dernière réforme des retraites : «Quand on fera travailler des gens de 64 ans par 50°C, le Covid et ses 150 000 morts apparaîtront comme une blague à côté de ce qui se passera.»
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