#se servir des intentions
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**** This is going to be the last ranfren post I'll make ****
I'm pretty sure some of you may know (and by looking into the community, will probably tell me to "grow up" lololol), the ranfren creator has... a VERY problematic past (that i properly searched and educated myself about)... and I no longer want to associate with their work (simple as that, really)☝️🤓
[Context as to Why I'm Uploading this xd]:
I was in the process of drawing this page (with the intention of uploading it ywy) before finding about the LORE about the making of the Ranfren series, so I couldn't bring myself to NOT upload this after putting a lot of work in for it... and we find ourselves here in this awkward situation :v
So with this, I will bid the series adieu and continue uploading art of my other interests 🙇♂️
Eng Translation of my Chicken Scratch Handwriting:
Nyon and Nyen photo:
- ok 1/2 (letters on his shirt)
- Nyon looks too feminine lmao (in my style)
-Nyen (why is he always drawn all muscley??) (Future thare: I now know (HAH))
Luther photo:
[Headcanon Box]
- always unprepared for visitors (doesn't have enough drinks each visit somehow)
[Dialogue]
Luther (L): "I hope your friends like them..."
Randal (R): "thanks big brother! Woah, an ash tray for a cup!? Cool"
Avalona and Spider Girl photo:
[Dialogue]
Avalona Mercury (A): c'mon guys! Hurry up! N'hee hee hee!"
R: "I'm on my way ladies!!"
A: "ew you're drooling again hee hee!"
[OC]Hirose Daiki (H): "I'll stick around a bit!"
[Extra Notes]
- HS AU ☆ high school alternative universe
- they all get along like normal teens <3
Comic Strip (LEFT TO RIGHT! Also Numbered!!):
[Contex Box]
- meeting the Ivory Family
[Dialouge + Action Boxes]
H: "oh! Hey Sebastian (S)! What a coincidence! Wanna hang later?"
S: "H-Hirose? What are you...?" [First time meeting Hirose out of school]
H: "I'm also here for groceries?? Lol. Why else would I be here?"
L: "oh? Is he a friend of yours, Randal?" [Lean--]
R: "eeh, I guess? He's a friend of a friend" [uninterested]
H: "hello! I'm Hirose Daiki, Randal's and Sebastian's friend! You must be Randal's big brother, Luther, right?" [Offering hand for handshake]
S: "I told you, you don't have to greet them..."
H: "nonsense!! It's a pleasure to meet you! Hi Randal ^^"
R: "ugh... hi..."
L: "(Oh, he's nicer than the other one (Satoru)!) Well yes! Yes I am- it's a pleasure to meet you, too!" [Flattered Blush]
H: "the pleasure is all mine!"
R: "Seb, let's go to the candy section!"
[Contex Box (2)]
- later made plans to introduce his (Hirose) parents
Traducción de Todo lo que Dije antes pero en Esp xd:
**** Esto será el último blog de Ranfren que haré ****
Estoy seguro que algunos de ustedes saben (y al mirar los tipos de la comunidad, probablemente me dirán que "ctm/no mms" xdxd), el creador de Ranfren tiene... un pasado MUY problemático (en la cual yo tome el tiempo para buscar para que me eduque adecuadamente)... y ya no quiero asociarme con su trabajo (así de simple, la neta JAJA) ☝️🤓
[Contexto de pq subo esto xdxd]:
Estaba en el proceso de terminar este dibujo (con la intención de subirla ;-;) antes de enterarme de la HISTORIA sobre la creación de la serie Ranfren, así que como no subir este dibujo después de ponerle tanto esfuerzo para terminarlo, y pues... ahora nos encontramos aquí en esta situación incomoda :v
Así que con esto, me despido de la serie y continuaré subiendo arte de mis otros intereses 🙇♂️
Traducción Esp de mi letra culera JAJAJA:
Foto de Nyon y Nyen:
- ok 1/2 (lo que tiene escrito en su blusa)
- Nyon se ve demasiado femenino JAJAJA (en mi estilo xd)
- Nyen (¿pq siempre lo dibujan todo musculoso?) (thare del futuro: ahora lo sé (JAJ))
Foto con Luther:
[Caja con Headcanon] ("Headcanon" son ideas que son implementados en un personaje(s) de cómo interactuan/como reaccionaría en ciertas situaciones, etc)
- Siempre no esta preparado para sus visitantes (por alguna razón siempre no tiene suficiente bebidas para servir en cada visita)
[Diálogo]
Luther (L): "espero que a tus amigos les gusten..."
Randal (R): "¡Gracias, hermano mayor! Gau, ¿¡un cenicero para una taza!? Chido"
Foto con Avalona y Chica Araña:
[Diálogo]
Avalona Mercurio (A): "¡Vamos chicos! ¡Apúrense! ¡N'hji ji ji!"
R: "¡¡Voy llegando chicas!!"
A: "¡Que asco, estas babeando de nuevo ji ji!"
[OC]Hirose Daiki(H): "¡Me quedo con ustedes por un poco!"
[Notas Extra]
- UA de Prepa ☆ Universo Alternativo de la Prepa/Secundaria
- se llevan como adolescentes normales <3
Tira Cómica (¡LEER DE IZQUIERDA A DERECHA! ¡¡TAMBIÉN ESTÁ NUMERADO!!)
[Caja de Contexto]
- conociendo la Familia Ivory
[Diálogo + Cajas de Acción]
H: "¡oh! ¡Que tal Sebastian (S)! ¡Que coincidencia! ¿Quieres pasar el rato?"
S: "¿H-Hirose? ¿Que haces aquí...?" [La primera vez que mira a Hirose fuera de la escuela]
H: "¿¿También estoy aquí para el mandado?? Lol, ¿para que más estaría aquí?"
L: "¿Oh? Este es un amigo tuyo, Randal?" [Se inclina--]
R: "eee, ¿yo diría? Es amigo de un amigo" [desinteresado]
H: "¡Hola! ¡Soy Hirose Daiki, amigo de Randal y Sebastian! Usted es el hermano mayor de Randal; Luther, ¿es cierto?" [Ofreciéndole la mano para saludarlo]
S: "te he dicho, no necesitas saludarlos..."
H: "¡¡Tonterías!! ¡Es un placer conocerte! Hola Randal ^^"
R: "ugh... hola..."
L: "(Oh, ¡es más amable que el otro (Satoru xd)!) ¡Por supuesto! Soy el hermano mayor- ¡Es un placer conocerte!" [Rubor Halagado(?)]
H: "¡El placer es todo mío!"
R: "¡Oye Seb, vayamos a la sección de dulces!"
[Caja de Contexto (2)]
- después hicieron planes para introducir sus padres (de Hirose)
Con esto, me despido y les deseo que tengan una buenas/os días, tardes, o noches 🫂💕
And with this, I say goodbye and wish all of you a good day, afternoon, or night 🫂💕
#randal ivory#randals friends#randal and friends#ranfren#luther ranfren#satoru ranfren#satoru tsukada#ranfren randal#avalona ranfren#avalona mercury#she's an ice magic user who after a particular encounter with randal seems to see him as an older brother figure#nyen ranfren#nyon ranfren#nyen catman#nyon catman#sebastian ranfren#sebastian de tomato smith chicken legs#luther von ivory#spider girl#spider girl ranfren#hirose daiki#ranfren oc#high school au#i choose happiness#will this be received well idk#hopefully it will lmao#digital drawing#digital art#ranfren doodles#sketch
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"La propagande ne peut jamais dévoiler les projets et les plans vrais ; elle ne peut livrer les secrets du gouvernement ! Ce serait d’une part soumettre ces projets à la discussion publique, au jeu de l’opinion, ce qui est néfaste pour leur réussite ; d’autre part ce serait, et le fait est plus grave encore, rendre ces projets vulnérables à l’adversaire, qui, prévenu, pourrait prendre toutes les dispositions pour les faire échouer. La propagande doit au contraire servir de voile pour de tels projets, pour les intentions vraies. Elle doit toujours être le rideau de fumée des batailles navales. La manœuvre s’effectue à l’abri d’un écran verbal protecteur sur lequel l’attention du public se fixe. La propagande est donc nécessairement une déclaration de ce que l’on ne fera pas, de ce que l’on n’a pas l’intention de faire comme si c’était l’intention vraie. Elle sera la déclaration de pureté, qui ne s’incarnera jamais, de paix, de vérité, de justice sociale. Bien entendu, il ne s’agit pas de donner de précisions à ce niveau, de parler de telle réforme à brève échéance : car ce serait trop hasardeux de risquer une comparaison entre ce qui a été promis et ce qui a été fait. Mais cette comparaison n’est possible que si la propagande s’est avancée dans le domaine du fait à venir, alors qu’elle doit s’en tenir à l’intention, au domaine moral, au domaine des valeurs, au sujet desquelles aucun reproche précis ne peut être encouru. Et si un mauvais esprit soulignait la contradiction, on sait qu’en définitive cet argument ne porte pas dans le public."
Jacques Ellul, Propagandes, 1962.
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Flufftober 2024 : U.A fantaisie / U.A ordinaire
14 octobre
U.A fantaisie / U.A ordinaire (Fantasy AU / Mundane AU)
Lee (Les 7 mercenaires)
Au moins, il n'y avait pas de créatures autres que les coyotes ou les serpents à sonnette qui vivaient ici. Dans leur malheur, les paysans de ce village avaient de la chance : ils étaient certes dépouillés et floués de leur droit à vivre en paix, mais ils étaient au moins préservés des bêtes les plus dangereuses que ce monde pût porter. Les démons de rivière ne pourraient absolument pas trouver leur bonheur ici et les forêts et les plaines herbeuses étaient trop reculées pour que les entités qui les peuplent s'aventurent jusqu'ici. Même les spectres vengeurs se sentaient trop démoralisés par les montagnes désertiques et les bouquets d'arbres rabougris.
Vraiment, Harry était idiot s'il n'avait pas encore compris que Chris ne cherchait absolument pas un trésor en venant ici. Des richesses et des bijoux aztèques qui ne seraient pas gardés par une divinité-serpent à plumes? Ou même par un dragon ? C'était beaucoup trop beau, ça n'existait pas.
Ils auraient pu se servir d'un dragon pareil pour mettre en déroute Calvera et ses hommes, tiens. Sept pistoleros, qui avaient appris à mettre en déroute n'importe quelle créature vivante, ç'aurait été largement suffisant pour le faire sortir de sa tanière. Lee pensait à tout cela en arpentant les alentours d'Ixcatlan à la recherche d'un moyen d'épuiser son anxiété. En restant assis dans la maisonnette dont on le faisait disposer, l'angoisse ne faisait que venir et repartir, comme une bête féroce. Chris lui avait pris son alcool. Il était certain que c'était lui; qui d'autre était motivé par ce genre d'héroïsme irrationnel pour le monde impitoyable dans lequel ils vivaient ?
Alors qu'il allait rebrousser chemin et chercher la protection du dédale de maisons et de greniers, ainsi que celle de ses compagnons – car après tout, c'était pour ça qu'il était là –, Lee entendit des jurons qui provenaient d'un ravin un peu plus loin. Son premier élan fut de ne pas y aller. Il pouvait aller quérir un des autres aventuriers pour s'en charger, mais lui, si jamais il tombait sur un des hommes qui le recherchaient… ? Il avait été un pistolet réputé autrefois, et pas toujours une personne très vertueuse, mais il ne serait plus capable de tirer.
Cependant, ce dont il n'était pas capable non plus, c'était de faire demi-tour sans aller vérifier l'état d'une personne qui souffrait visiblement autant. Il était devenu un pistoleros terrifié par la mort, mais il n'était pas un lâche.
Lee quitta donc l'ombre des maisonnettes et courut, plié en deux, vers les creux et les a-pics dont il avait entendu venir le bruit. Il y trouva Britt, la main serrée autour de sa jambe qui commençait à devenir noire du venin d'un serpent dont le cadavre était enroulé un peu plus loin, un couteau fiché dans ses anneaux. Le temps que Lee arrive sur place, Britt avait abandonné les jurons pour tomber dans les pommes.
« Comment Diable as-tu fait ton compte ?! le sermonna Lee en le contournant pour essayer de voir ce qu'il pouvait faire. »
Pas grand-chose , à part lui tenir la nuque ! Les paysans de la région étaient trop pauvres pour posséder des contrepoisons efficaces et les veines de Britt étaient déjà presque toutes noirâtres.
Mais il ne pouvait pas le laisser agoniser et mourir seul, alors le pistoleros attendit, à découvert, que son compagnon ne rende son dernier souffle ou qu'un miracle se produise.
Ce fut le miracle qui se décida. Alors qu'il s'attristait, la main sur son cou, de percevoir le pouls qui diminuait, Lee sentit soudain une autre présence. Il redressa brusquement la tête et vit une licorne qui se tenait perchée au sommet du promontoire.
Personne d'autre n'aurait pu en être plus abasourdi que lui. D'habitude, ces animaux n'apparaissaient qu'à ceux qui avaient des intentions pures, et était-ce son cas, à lui, qui était venu dans ce village non pour aider ses habitants, mais pour se cacher de ses ennemis ? Non, en effet, mais sa volonté de rester auprès de Britt et de lui offrir son soutien silencieux avait été suffisant. Lentement, la licorne bondit de rochers en rochers jusqu'à eux et toucha la jambe du blessé avec sa corne.
Le poison se dissipa aussitôt. Naturellement, Lee ne confia jamais à personne que c'était cette créature fantastique qui avait sauvé leur camarade. Il ne voulait pas qu'on le prenne pour une personne pure et il n'avait pas besoin de leur reconnaissance. Seulement le sourire de gratitude de Britt et l'air admiratif des autres, ça lui suffisait.
#flufftober2024#day 14#magnificent seven#lee#les 7 mercenaires#unicorn#tout ça à cause d'un fanart qui me donne envie de croiser le ranch L avec Pokémon
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La mère et le fils
Dans le palais de Jérusalem, une tension silencieuse planait entre le roi Baudouin IV et sa mère Agnès de Courtenay. Cette dernière avait demandé une audience privée, exprimant ses inquiétudes quant à la relation particulière entre Baudouin et Alix de Tripoli, l'amie d'enfance du roi.
Agnès, froide et distante, regarda son fils avec sévérité. "Baudouin, je crains que tu ne consacres trop de temps à Alix. Je ne suis pas convaincue de ses intentions. Je la vois utiliser ton amour pour elle pour servir ses propres intérêts."
Baudouin, le cœur lourd, laissa échapper un soupir. Il savait que sa mère et Alix ne s'appréciaient guère, mais il refusait de croire qu'Alix puisse être si calculatrice. Il répondit, sa voix tremblante d'émotion contenue : "Mère, tu te trompes sur Alix. Elle n'a aucun intérêt dans le royaume de Jérusalem, sauf pour moi. Elle est déjà l'héritière du comté de Tripoli, elle n'a pas besoin de moi pour s'élever."
Agnès arqua un sourcil, sceptique. "Tu es bien naïf, mon fils. Les femmes peuvent être rusées, même celles qui prétendent être tes amies. Je te demande de prendre du recul et d'observer ses actions avec un regard plus critique."
Baudouin sentit la colère monter en lui. Il ne supportait pas que sa mère remette en question les intentions d'Alix, cette femme qu'il aimait en secret depuis tant d'années. Il répliqua avec véhémence : "Et toi, mère, que cherches-tu à faire ? Je ne suis pas complètement aveugle, malgré ma lèpre. Je sais que tu nous utilises, Sybille et moi comme des pions ! Depuis des années, tu prends toutes les décisions pour ta fille, qui est aussi mon héritière, cela ne te suffit il pas ? Il faut aussi que tu chasses les gens que j'aime de ma vie ? Non, mère, je ne te laisserai pas faire. Définitivement, tu es la dernière personne qui doit me donner des leçons."
Les mots avaient été prononcés, la vérité dévoilée. Agnès, blessée par les paroles de son fils, se tut un instant avant de répondre d'une voix brisée : "Je fais ce que je crois être juste pour ma famille. Mais je ne peux pas rester indifférente face à ce que je perçois comme un danger pour toi, mon précieux Baudouin."
Une lourde atmosphère de désaccord pesait entre eux, chacun campant sur ses positions, incapables de se comprendre. Baudouin savait trop bien que cette rencontre ne serait pas là dernière et que la prochaine fois il risquait fort d'être beaucoup plus incisif. Il ne lui restait que peu de temps et Alix était son rayon de soleil, sa joie et son bonheur, comment sa mère ne pouvait il pas voir cela ?
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06/03/2024
Après rendez-vous avec ma tutrice il y a de cela 6 jours, nous avons conclu que le plus important à l'heure actuelle était de construire l'univers et pour cela je dois me documenter sur divers dystopies pour créer la mienne. Je vais faire les compte rendu de ce que je lis/vois.
Je commence avec le compte-rendu que je me suis fait du libre "Le Procès" par Franz Kafka. J'ai noté certains passages du livre, je vais les retranscrire et dire ce que j'en pense et/ou comment ça va m'aider pour mon propre projet.
"Le Procès", Franz Kafka, édition Le Livre de Poche
1 ) p59 ligne 11 à 19
" Comment puis-je aller à la banque si je suis en état d'arrestation? - Ah! fit l'inspecteur qui se trouvait déjà près de la porte, vous m'avez mal compris ; vous êtes en état d'arrestation, certes, mais cela ne doit pas vous empêcher d'exercer votre profession. Vous ne devez pas non plus être gêné dans vos habitudes. - Alors ce n'est pas bien méchant, d'être en état d'arrestation, fit K. en s'approchant de l'inspecteur. "
Pour moi c'était le début de l'absurde. Le moment semble drôle parce qu'on dirait que rien ne va vraiment changer dans l'immédiat mais je l'ai aussi trouvé angoissant par la naissance d'une épée de Damoclès au-dessus de la tête de K. Tout doit se faire comme avant, notamment travailler et servir mais n'oublie pas tu es en procès.
2 ) p64 ligne 27 à 34
" Certes vous êtes en état d'arrestation mais pas comme on arrête un voleur. Quand on est arrêté comme un voleur, alors c'est grave, mais cette arrestation… Ça me donne l'impression de quelque chose de savant, pardonnez-moi si je dis des bêtises, ça me donne l'impression de quelque chose de savant, que je ne comprends pas, c'est vrai, mais qu'on n'est pas non plus forcé de comprendre. "
La suite de l'absurde de la situation dans laquelle on n'arrive pas à nommer la situation. C'est comme un voleur mais non. Cela m'a rappelé un sketch du JDG sur les dresseurs pokémon je dois dire. Mais le danger vient de ce gris: la situation est grise donc elle ne peut pas être résolue, donc elle est sujette à des interprétations arbitraires. Dans un sens cela peut faire penser aux zones grises dans les textes de loi, qui deviennent des conflits judiciaires assez souvent. En tout cas, la question de la "zone grise" me semble bien comme base de dystopie parce que cela laisse les personnes qui jouent/lient/regardent dans une forme incapacitante à émettre un jugement et résoudre le conflit.
3 ) p84 ligne 1 à 5
" Donc, fit le juge d'instruction, tout en feuilletant son cahier et en se tournant vers K. d'un ton péremptoire, vous êtes artisan-peintre ? - Non, fit K., je suis administrateur en chef dans une grande banque. "
Ce passage humiliant pour le protagoniste a mis en avant pour moi sa descente de la classe sociale. D'abord à haute responsabilité dans la banque, à un "simple artisan" avant de devenir complètement criminel. Le changement de statut social n'est pas forcément ce qu'il "faut" pour faire une dystopie, néanmoins c'est un procédé qui permet de précipiter les protagonistes dedans. Cela peut uassi être la récompense recherchée (New-York 1997).
4 ) p89-90 ligne 28 à 12
" il ne fait aucun doute que derrière tous les agissements de ce tribunal, donc dans mon cas précis, derrière l'arrestation et la présente instruction, une vaste organisation se dissimule. Une organisation qui non seulement emploie des gardes corrompus, des inspecteurs stupides et des juges d'instruction modestes dans le meilleur des cas, mais qui entretient de surcroît une haute magistrature et une magistrature suprême, avec son incontournable cortège d'huissiers, de greffiers, de gendarmes et autres auxiliaires, peut-être même ses bourreaux, le mot ne me fait pas peur. Et quel est le sens de cette vaste organisation, messieurs? Il consiste à faire arrêter des personnes innocentes et à intenter contre elles des procédures folles et, le plus souvent, comme dans mon cas, sans résultat. Comment, vu l'absurdité de tout cela, éviter les formes les plus graves de corruption des fonctionnaires? C'est impossible, même pour lui-même, le plus haut magistrat n'y parviendrait pas. Voilà pourquoi les gardes cherchent à dépouiller le prévenu de ses vêtements, voilà pourquoi les inspecteurs entrent par effraction dans la demeure d'autrui, voilà pourquoi, au lieu de leur faire subir un interrogatoire, on humilie des innocents devant des assemblées toutes entières. "
Ce passage m'a semblé intéressant parce que c'est le moment où le protagoniste semble être en pleine conscience de tout ce qui se passe. Mais cela a lieu assez tôt dans le livre, de ce fait, même conscient, le personnage est pris dans une spirale dont il ne pourra pas ressortir. Cela peut être aussi un mécanisme de jeu avec les joueureuses. Qu'iels se rendent vite compte du problème mais est ce que je leur laisse la possibilité d'en sortir directement via culture participative ou doivent iels d'abord finir un événement dont iels ne sont pasl es maître.sses?
5 ) p157 ligne 24 à 30
"L'avocat cherchait-il à le réconforter, ou à lui ôter tout espoir? K. l'ignorait, mais il tint bientôt pour acquis que sa défense n'était pas en de bonnes mains. Tout ce que l'avocat racontait pourvait être vrai, même s'il cherchait manifestement par tous les moyens à se mettre en avant "
Je pense que cela n'est pas le cas mais j'interprète ce passage comme K. qui dissocie de ce que lui raconte l'avocat. Il parle mais n'apporte rien et il s'en rend compte sans quitter la scène. J'ai eu l'impression de voir la scène comme au dessus des personnages. Ce que je trouve assez intéressant comme manière d'intégrer le joueur à l'intrigue comme le 3ème oeil, qui est en incapacité.
6 ) p182-183 ligne 35 à ligne 1
" Ces fillettes aussi appartiennent au tribunal. - Comment? demanda K. en écartant la tête pour regarder le peintre. Mais celui-ci se rassit sur son siège et dit, moitié pour plaisanter, moitié en guise d'explication : Tout appartient au tribunal."
Est-ce qu'elles représentent le tribunal comme opinion publique. Est-ce qu'elles représentent le tribunal par extension du fait qu'elles vivent dans un état maintenu par la force policière et qu'alors tous ces membres forment le tribunal? Ce sont mes deux théories et peut-être que les deux sont valides ou aucune des deux. Mais je pense que les deux se nourrissent l'un et l'autre. Dans une dystopie il faut déterminer qui fait la loi?
7 ) p185 ligne ligne 31 à 35
" Vous avez dit aussi tout à l'heure que l'on peut influencer personnellement les juges, mais vous contestez à présent qu'on puisse jamais obtenir le véritable acquittement, comme vous le désignez, en usant d'une influence personnelle"
Pourrait-il être intéressant de laisser les joueureuses sur une fin douce amère? Ou sur une résolution qui ne l'est pas vraiment. Ou pas pour lae protagoniste.
8 ) p191 ligne 8 à 12
" Un jour - sans que personne s'y attende -, un juge quelconque prend en main le dossier pour y regarder de plus près, découvre que dans ce cas précis l'accusation est toujours en vigueur et ordonne l'arrestation immédiate. "
Je me suis dis que cela pouvait être un mécanisme exploitable que le malheur, l'intrigue du de lae protagoniste sorte au milieu de nul part. Un événement en plein milieu de la partie qui chamboule tout?
9 ) p203 ligne 15
" (je suis le négociant en grains) "
Ok j'ai juste bien rigolé en lisant ce titre. Je pense que cela n'était absolument pas son objectif mais cela me fait penser que donner des rôles qui peuvent sembler absurdes aux joueureuses de pratiquer pourrait aussi faire partie de la dystopie? Pourquoi ce rôle, que faire avec, quel est mon but?
10 ) p215 ligne 21 à 28
" Les accusés sont les plus beaux. Ce ne peut être la faute qui les rend beaux, car en réalité - en tant qu'avocat, je dois du moins tenir ce discours - tous ne sont pas coupables ; ce ne peut pas être non plus le châtiment à venir qui les rend déjà beaux, car ils ne sont pas tous châtiés ; cela ne peut donc pas tenir qu'à la procédure entamée contre eux, et qui d'une certaine façon leur colle à la peau. "
L'aventure de l'accusé doit se montrer suffisamment moralement grise point de vue de lae spectateurice car il faut pouvoir avoir une bataille d'opinion à son encontre? (Dans la réalité ce n'est pas toujours le cas, des gens 100% criminels sont quand même appréciés mais point de vue joueureuse je suppose qu'il faudrait que les personnages qu'iels jouent soient très gris).
11 ) p224 ligne 32 à 35
" le client finissait par oublier le reste du monde, dans le seul espoir de se traîner jusqu'au terme du procès en suivant cette voie sans issue. Ce n'était plus un client, c'était le chien de l'avocat. "
Je ne sais pas si je réutiliserais cette idée via mon projet mais il me semble juste de voir une fin qui finit mal pour lae protagoniste comme la seule chose qui lui reste et qui définit son identité à l'instant T (déshumanisant). Néanmoins ce n'est pas une obligation (surtout en fin).
12 ) p225 ligne 23 à 28
" Les documents que tu lui as prêtés doivent être difficiles à comprendre. - Oui, dit l'avocat, il est vrai qu'ils le sont. Je ne crois pas non plus qu'il y comprenne grand-chose. Il sont juste censés lui donner une idée de la difficulté du combat que je mène en sa défense. "
Nouveau procédé humiliant utilisé pour parler des victimes du système dans lequel les personnages se trouvent. Même dans leur ultime et personnel défense elles ne peuvent rien faire, tout revient au tribunal de nouveau.
13 ) p241 ligne 11 à 13
" Le verdict ne vient pas en une fois, la procédure se transforme peu à peu en verdict. "
Cela m'a semblé être une remarque très juste et encore plus dans l'idée d'une construction du récit. Il faut que les rôles que les gens s'attribuent au cours du jeu évoluent et deviennent des portraits plus précis qui se sont construits au cours de la partie. Le rôle du ou de la criminel.le et sa gravité prennent sens avec les autres joueureuses.
14 ) p242 ligne 21 à 22
" non comment influencer sur le procès, mais comment en sortie, le contourner, vivre en dehors du procès. "
Dans la continuité du point 12, faire miroiter une porte de sortie ou en rêver. Définir son identité autrement que par l'accusation.
15 ) p256-257 dernière ligne à 2
" K. savait fort bien, à présent, que son devoir eût été de s'emparer du couteau qui passait de main en main au-dessus de lui, et de se transpercer. "
Moment où le protagoniste hésité de manière ultime à s'ôter lui-même la vie pour être le dernier à être le maître de son sort. Cela tient de conserver son humanité. je ne sais pas si cela pourrait être un dilemme intéressant pour la personne accusée au sein du jeu?
16 ) p257 ligne 18 à 21
" La logique a beau être inébranlable, elle ne résiste pas à quelqu'un qui veut vivre. Où était le juge qu'il n'avait jamais vu? Où était le haut tribunal auquel il n'avait jamais accédé? "
C'est la fin du livre avant que K. ne soit exécuté et Kafka met en avant toutes ces questions qui n'ont pas été résolues durant l'intrigue (faisant parti intégrante de la dystopie). Il me semble bien lors d'une dystopie de ne pas répondre à toutes ces questions et de laisser pleins de problèmes non-résolues: néanmoins il faut réussir à mettre en avant el dilemme du problème principal.
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Una vez, un hombre altamente educado decidió visitar a un anciano reconocido por su sabiduría, con la intención de convertirse en su discípulo y aprovechar su vasto conocimiento. Al llegar, expresó su deseo, pero no pudo evitar mostrar su erudición, opinando y juzgando sobre cualquier tema en cuanto tuvo la oportunidad.
Durante la visita, el sabio lo invitó a tomar una taza de té. El erudito aceptó encantado, aprovechando la ocasión para pronunciar un breve discurso sobre los beneficios del té, sus diversas variedades y los métodos de cultivo y producción. Cuando la tetera humeante llegó a la mesa, el sabio comenzó a servir el té en la taza del invitado. Sorprendentemente, la taza se llenó rápidamente y el líquido comenzó a desbordarse, cayendo al suelo.
Alarmado, el erudito exclamó: "¡Insensato! ¿No ves que la taza ya está llena?"
Con calma, el sabio respondió: "Esta situación ilustra algo. Al igual que la taza, tú estás lleno de tus propias creencias y opiniones. ¿De qué te serviría que yo intente enseñarte algo?"
Moraleja: Si deseas aprender de un verdadero maestro, debes acercarte con humildad, dejando de lado tus preconcepciones y creencias arraigadas.
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Aaravos avait dit qu'il ne ment jamais mais à chaque fois qu'il parle, tu sens qu'il y a quelque chose de louche. Même si techniquement il n'a pas menti dans la série. Il cache bien ses intentions. Il prétend servir Viren pour au final mieux l'utiliser ! A chaque fois qu'il parle je me dis qu'il dit 50% la vérité et le reste c'est des mensonges.
Aaravos had said he never lies, but every time he speaks, you sense something fishy. Even though he didn't technically lie in the series. He hides his intentions well. He pretends to serve Viren, only to use him! Every time he speaks, I tell myself he's telling 50% of the truth and the rest are lies.
#the dragon prince#tdp#aaravos#Aaravos be like : I never lie#Me: Yeah right and I'm the Queen of England !
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Lleva Tus Dudas a Cautiverio
Destruimos argumentos y toda altivez que se levanta contra el conocimiento de Dios, y llevamos cautivo todo pensamiento para que se someta a Cristo. 2 Corintios 10:5
Cuando comencemos el proceso de renovar nuestras mentes, habrá momentos cuando nos equivoquemos. Dios sabe que no somos perfectos y Él es siempre ahí para ayudarnos a retomar el rumbo.
Desafortunadamente, el diablo también sabe que no somos perfectos, y él hace lo mejor que puede para recordarnos cada paso del camino.
Podemos estar caminando a lo largo con, servir a Dios, hacer el bien, firmes en la fe y luego, de repente, sin ninguna justificación obvia para ello, tendremos un día o una semana cuando experimentemos un ataque en nuestras mentes Satanás nos dirá que somos un fracaso, que no somos lo suficiente buenos, que Dios no nos ama … la lista sigue y sigue.
Afortunadamente, la Palabra de Dios nos dice qué hacer en una situación como esta. Segunda de Corintios 10: 5 nos dice que llevemos cautivo todo pensamiento para que se someta a Cristo. Entonces, cuando el diablo intente mentirte, ve a la Palabra y encuentra la verdad que refuta esa mentira.
Cuando esas dudas se presenten en tu camino, no te desanimes. Tráelas en línea con la Palabra de Dios. ¡Funciona todo el tiempo!
Oración Final
Dios, no dejaré que las mentiras y las dudas que el enemigo ponga en mi camino me desvíen. En su lugar, ¡Creeré lo que dice Tu Palabra y llevaré esos pensamientos a cautiverio!
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NSBC • Chapitre 11
Gabriel grandit, et devient un bambin plein de vie. Trop plein de vie pour mes vêtements secs…
Cela dit, c’est quand même plus agréable que s’il faisait des caprices tout le temps !
Il est tellement adorable, que… eh bien… Peut-être qu’on oublie d’être vigilant, en ce moment.
On n’en a pas vraiment parlé, ça s’est fait comme ça. J’ai rapidement retrouvé mes copines les nausées le matin avant d’aller bosser…
Et travailler dans ces conditions c’est pas l’idéal non plus, mais bon… quand ‘faut y aller… !
Je sais pas si ce sont les hormones de grossesse, mais j’étais d’humeur particulièrement joueuse ce matin-là, malgré mes vomissements au saut du lit. Et j’ai enfin pu tester la fonction glaciale de mon Pistolet à Électroparticules… sur une jeune âme perdue qui s’était infiltrée dans notre laboratoire…
Apparemment, j’ai bien fait puisque Thierry est venu me féliciter. Cette personne était en fait un extra-terrestre infiltré, avec de mauvaises intentions… C’est pas très gentil, tout ça ! Nous, on veut juste vous rencontrer, pas vous faire du mal ! Roh !
J’ai continué ma journée de travail normalement après ma BA. Thierry m’a vite fait dis que si je continuais comme ça, la prochaine promotion était à porter de main… la classe !
Et sans surprise, en prenant ma douche quelques temps plus tard, j’ai eu le plaisir de voir mon ventre légèrement arrondi. Bon, avec des nausées en prime, bien sûr…
Edward est ravi, à nouveau. C’est tellement un papa poule avec Gabriel que je ne me fais aucun souci, il arrivera à en gérer un deuxième sans problème.
Mais maintenant, la question d’agrandir la maison ou de déménager se pose plus que jamais… et j’ai préféré opter pour un agrandissement ! Edward m’a soutenu dans mon choix, et j’ai ainsi pu appeler les ouvriers nécessaires pour qu’ils effectuent des travaux. Nous avons construit un étage, qui pour l’instant, est bien vide…
Il y a également l’emplacement pour une deuxième salle de bain, histoire qu’on ne se marche pas dessus. Et j’ai profité de la présence des ouvriers pour leur demander s’il était possible de me construire un petit sous-sol professionnel… et après avoir fait les bonnes mesures, ils m’ont annoncé que oui, c’était tout à fait possible. Et donc voilà le début de mon petit nid de scientifique !
Il faudra que je récupère d’autres machines au travail pour compléter l’ensemble…
Gabriel continuera de dormir dans notre chambre le temps qu’il soit assez grand pour pouvoir monter les marches de l’escalier tout seul. Mais ça ne l’empêche pas d’investir également le salon…
Et mine de rien, c’est pas facile de s’occuper du petit monstre quand on a l’estomac à l’envers. Si le deuxième n’est pas aussi calme, je ne sais pas si je voudrais en faire un autre… !
Mais en attendant, on a seulement un amour de petit bébé… Regardez-moi cette bouille !
Bon, il sait clairement s’en servir pour obtenir des friandises… mais tant que c’est que pour ça, ça me va. Il grandit beaucoup trop vite, ça me fait presque peur ! Même si je suis rassurée quand je le vois enlacer sa peluche préférée comme n’importe quel bambin.
De mon côté, j’entame rapidement mon huitième mois de grossesse. C’est pour bientôt… J’espère que ça sera une petite fille ! J’ai préféré dire au médecin de ne rien me révéler lors de mes visites de contrôle. Ça sera comme pour Gabriel… une surprise !
Au travail, Victoria me gronde presque régulièrement pour que je prenne des jours afin de préparer l’accouchement, mais elle se heurte à mes refus catégoriques. Et pour lui prouver que le bébé est en parfaite santé malgré mes heures de travail, je lui propose de toucher mon ventre quand je le sens bouger.
Elle se montre moins hésitante que la première fois, et je sens que ça la rassure. Même si, pour tout vous avouer, j’ai toujours autant de mal à lire ses expressions… ! Et chose promise, chose due, Thierry m’augmente au même grade qu’elle… « Elle a bien besoin d’un coup de main pour gérer les papiers du laboratoire, hahaha ! » Vieux fou… Mais j’ai quand même eu le droit à un nouvel uniforme, dont Victoria n’a jamais voulu, je ne sais pas pourquoi… !
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no sé si en algún momento voy a volver a tener ganas de algo, no sé si en algún momento algo va a volver a tener sentido de esa forma para mí
siento que ya no me queda nada por hacer acá, que nada de lo que haga me va a servir para nada, que ya no voy a sentir ganas de nada de nuevo
me siento vacía, perdida, sin ganas, sin nada, como si hubiera perdido todo
siento que estuviera soñando, que esto no es real, que quizá ni estoy acá, que no sé, y en verdad es la ansiedad, la despersonalización, nada más
y se me hace todo más difícil porque siento el dolor y la tristeza, pero no lo puedo asimilar, no lo puedo aceptar
y aunque intente ya no tengo donde buscar, ya no tengo donde encontrarte
y daría todo por recibir un mensaje tuyo de buenas noches o de lo que sea, pero no pasa, no va a pasar, y no lo sé aceptar
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Doncs, va, parlem de l’extrema dreta i de periodisme
El racisme és la gran proposta, la proposta central, d'Aliança Catalana, cap on volen portar aquest país
Estic convençut que els mitjans tenim bona part de la responsabilitat del creixement innegable de l’extrema dreta a tot Europa. Parlar-ne ja és legitimar-los. I discutir-s’hi és perdre el temps. Per tant, escric aquest article amb dubtes, però en vista que alguns lectors amics el consideren necessari.
M’haureu de permetre, primer de tot, que reafirme el meu compromís personal. No he escrit mai a les ordres de ningú ni he tingut mai por de dir en públic allò que pense. No sóc ací per a dir coses que agraden als lectors, sinó per a dir les coses com són. Evidentment, us pot agradar més o menys allò que dic i no entraré mai a discutir-ho en públic –la vostra llibertat d’expressió és tan sagrada com la meua. Però, al costat d’això, crec que tinc el dret de reivindicar una coherència de dècades. No m’he mogut del meu lloc i no m’he deixat pressionar mai per ningú. I aquest ningú també inclou els lectors o els subscriptors.
Els periodistes descrivim les coses i eixa és una de les nostres funcions bàsiques. Passem hores i hores llegint, estudiant, escoltant i, de tot plegat, en traiem unes conclusions que transmetem a la societat. Escriure un article com aquest és la part més ínfima de la meua feina; documentar-me, escoltar i estudiar n’és una de molt més gran. Per exemple, en el cas que ens ocupa, m’he llegit tota la documentació pública sobre Aliança Catalana i he mirat amb regularitat els vídeos dels plens municipals de l’Ajuntament de Ripoll, que, per sort, són tots accessibles en aquesta pàgina. Crec que no hi ha cap intervenció d’aquesta senyora que no haja escoltat, i és a partir d’aquestes lectures i aquestes visualitzacions que puc dir, efectivament, sense tenir cap dubte, que Orriols és una representant política de l’extrema dreta. Pels fets. Per allò que diu. Per com ho diu. Per allò que proposa.
A Europa, avui dia l’extrema dreta, dissortadament, és en alça. I ja he explicat en editorials anteriors que considere que la culpa la té, sobretot, l’esquerra caviar. Perquè ha fet un tomb intolerable i ha abandonat les classes populars i, molt en concret, la classe mitjana, les ha expulsades de les ciutats –tal com ja passa a Barcelona– i ha creat una aliança de professionals que viuen del poder, una aliança que gira entorn de propostes extremistes i sovint incomprensibles. I de l’insult, la desqualificació, com a feixista, de qui els va en contra o de qui alça la veu per dir que això no té trellat. En vaig parlar molt especialment en aquest editorial.
El cas és que aquest intent de camuflar l’abandó de les causes socials ha portat l’esquerreta a exacerbar les característiques específiques d’alguns grups socials, que han volgut convertir en reserva de vot alternativa a aquells que perden pel seu tomb. Fins i tot quan la incoherència és esclatant. Que ací l’esquerra defense públicament el vel islàmic els mateixos dies que les dones de l’Iran es posen dempeus de manera heroica per alliberar-se’n seria còmic si no fos tràgic. Per exemple. Però no ens enganyem, tampoc: això no té a veure amb res més que amb el caciquisme. Hi ha partits d’esquerra que volen capturar el vot islàmic, com si fos una reserva de gra, i per mi aquest és un problema gros, avui. La seua frivolitat i la seua barra amaga un simple càlcul cínic de quants llocs de feina, de quantes cadires, significa aquesta adhesió.
Ara, dit això, tota aquesta estupidesa no justifica de cap manera caure en mans de l’extrema dreta. Perquè l’extrema dreta no vol resoldre el problema sinó aprofitar-se’n per créixer. És clar que es pot discutir sobre el control de la immigració, i se n’ha de parlar, però no és això que vol l’extrema dreta. Ni en vol parlar ni en vol discutir. Vol fer servir la immigració d’arma llancívola. Pretén enverinar el país en nom de la superioritat dels uns sobre els altres per conquerir el poder a partir de la por social. El mecanisme ha funcionat a Hongria, ha funcionat a Polònia, ha funcionat a Itàlia, funciona a Espanya i França; pot funcionar ací, també.
I és contra aquesta possibilitat que crec que he de parlar clar. No hi ha cap invasió d’Europa, ni dels Països Catalans, tal com diu tota l’extrema dreta –inclosa Sílvia Orriols. No existeix aquest “gran reemplaçament”, aquesta teoria conspirativa l’origen de la qual tenim ben documentat a França, sota la direcció d’un conegut escriptor xenòfob. Hi ha una cosa molt més senzilla, que és la necessitat. No solament la necessitat de trobar dignitat per part dels qui vénen, sinó la necessitat de trobar treballadors per part dels qui ja hi érem. L’extrema dreta catalana repeteix una vegada i una altra que Catalunya és el lloc d’Europa amb un percentatge més alt d’immigració. No és veritat, però és molt alt. Ara, per què? Perquè calen treballadors per a fer funcionar el país i perquè la natalitat dels catalans és, aquesta sí, la més baixa del continent. Si els emigrants troben feina, que en troben, com és ben evident, és perquè calen. Perquè ens calen. Perquè els necessitem.
I això no hauria de ser un problema especial en un país, el nostre, que històricament s’ha definit per l’absorció constant de població. En aquesta Pissarreta vaig explicar com es formen i per què es formen els Països Catalans i com funcionem. Cada lloc té unes característiques pre-polítiques i la nostra precisament és ser terra de pas. Documentadament. Jo sóc fill d’un home nascut a Algesires i la major part de vosaltres no deu haver d’anar gaire enrere abans de trobar un emigrant. Aquest model, aquesta manera nacional de ser, és una de les causes que l’extrema dreta no haja pogut arrelar mai de manera significativa al nostre país. Perquè si la seua ideologia és l’odi a l’altre, als Països Catalans tots som família d’algun altre.
I, de fet, hi ha una incongruència en el discurs d’Aliança Catalana que em resulta xocant –i que s’haurien de mirar bé alguns innocents que creuen veure semblances entre aquesta gent i alguns moviments separatistes dels anys trenta del segle passat. Sílvia Orriols i els seus sempre parlen dels “estrangers” com la gent que cal conflictivitzar. Però fixeu-vos que no inclouen mai en el bloc dels estrangers els estrangers de Múrcia o de Valladolid –o de Quito o d’Oslo.
I això fa evident la maniobra: ara, com que els convé, proven de traure el cap a partir de la crítica als partits polítics independentistes que tant ens han decebut. S’hi aferren, s’aferren a la necessitat òbvia de la independència i, tal com han fet en tants països més, converteixen la desil·lusió envers el món polític institucional en força tractora del seu creixement. Se n’aprofiten. Però la pregunta que faig és ben directa: per què aquesta gent defensa que un estranger de Tànger o de Rawalpindi no ha de tenir drets socials, però, en canvi, un estranger de Valladolid, sí?
I la faig perquè amb aquesta pregunta arribem al cap del carrer: perquè són racistes. No hi ha cap més explicació possible. I no ens hauria d’estranyar, car la xenofòbia és la característica més consistent de l’extrema dreta europea.
Avui l’extrema dreta és moderna en les formes, ja no és homòfoba, té dones en primera línia i fins i tot defensa els animals i el veganisme. En allò que es manté inalterable, perquè aquest és el cor de la seua ideologia antiigualitària, és en el racisme –molt específicament contra les comunitats musulmanes. I, no us enganyeu, aquesta, i no cap altra, és la gran proposta, la proposta central, d’Aliança Catalana. Cap on volen portar aquest nostre país.
PS. Si voleu no oblidar què som i escoltar una veu que parla amb les dades a la mà, us recomane molt aquesta entrevista a la demògrafa Anna Cabré: “Tothom qui entra a Catalunya, tard o d’hora, es fa català, i tothom qui en surt deixa de ser-ho.”
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Dimanche soir, 20h30, mes yeux ont un air des chutes du Niagara, je viens de me servir un verre de tisane/Pessac Leognan, et pour être honnête je ne sais plus par où prendre mes émotions, mes sentiments.
Je me sens comme un naufragé sur une barque en mauvaise condition au milieu d'une tempête de force 4.
Y'a moi, et l'océan en colère, déchaîné, affamé de nouvelles âmes à engloutir.
Pourquoi cette métaphore aquatique me direz-vous, bien que très poétique?
Dans mon esprit l'Océan symbolise la dualité des relations humaines.
Quand il est calme, que le temps est clément, il vous berce, il vous caresse, il vous transporte.
Sa quiétude vous transcende, son univers vous émerveille, sa chaleur soigne vos blessures les plus profondes.
Ses vagues ont le rythme réconfortant d'une mère qui endort son nouveau-né, et sous sa surface se cache un nouveau monde, plein de couleurs inexplorées.
Ses eaux sont au coeur de l'équilibre de la planète.
Quand il est tumultueux, eh bien c'est une autre histoire.
Une histoire dangereuse, qui se termine souvent mal.
Cyclones, tsunamis, les grecs parlaient même des perturbations du détroit de Gibraltar comme d'aller de Charybde en Scylla, deux monstres effrayant, l'un syphon, l'autre rochers escarpés contre lesquels les embarcations venaient connaître une mort certaine.
L'Homme a beaucoup de similitudes avec l'Océan, je trouve.
Il est capable du meilleur comme du pire.
Donner la vie, ou la reprendre.
Soigner des blessures, éteindre des incendies, protéger les plus faibles, ou bien tout détruire sur son passage.
Et tandis que ce doux nectar dépose un baiser langoureux dans ma gorge, mes larmes sèchent, le tumulte laissant place au questionnement.
Pourquoi la souffrance m'assiège-t-elle?
Pourquoi mon souffle devient-il court et ma respiration haletante, tout d'un coup?
Les émotions, chers lecteurs, les émotions causées par mes relations humaines.
Trop longtemps cloîtrées, cadenassées au fin fond des méandres de mon esprit, chaque coup de poignard reçu a eu l'effet destructeur d'amplifier le suivant, et au-lieu de faire cicatriser les plaies gentiment, elles sont devenues un trou béant, au milieu de ma poitrine, presque totalement à découvert.
Par où commencer?
L'absence totale, quoi que non surprenante, de mon père qui semble préférer de loin la compagnie de sa nouvelle famille à la dernière en date.
Au moment où j'aurais eu le plus besoin qu'il me rassure, qu'il me prenne dans ses bras (rien que de le taper ça me semble surréaliste), et qu'il me dise que rien n'est trop haut pour ce que j'entreprendrai.
Que je suis forte, que les amis ça va ça vient, les amours aussi, mais que lui sera toujours là, pour m'aimer, me soutenir et me protéger.
Ca sonne comme une tirade de Disney, et ça relève tout autant de l'imaginaire.
Je crois sincèrement que si je mourrais demain, sa douleur se résumerait à une coupure de papier sur l'index.
Désagréable, mais futile et passagère.
Quand bien même tous ses efforts pour me montrer que je n'étais jamais suffisamment belle, mince, intelligente, sportive, intéressante, ou à la hauteur de ses attentes tout simplement, aujourd'hui je sais ce que je vaux et je sais qui je suis.
Quelqu'un de bien, une guerrière, une louve, qui protège les siens et par tout son être tente d'avoir une influence positive sur les autres, qu'ils soient proches ou non.
Mon coeur est pur, et mes intentions bien que parfois maladroites, sont toujours bonnes.
J'aimerais dans ce genre de situations, être née Viking et n'avoir que des préoccupations vitales, me battre, littéralement, pour survivre, cultiver la terre pour me nourrir, écouter mes instincts primaires.
Bien, là on a une base solide pour l'acide de ma douleur.
Rajoutons quelques épices à tout ça pour pimenter le tout.
Je ne compte plus les meilleurs amis que j'ai perdus rien que cette dernière année.
En fait si, trois, presque cinq.
L'une, Stephanie, s'est coupée de moi, m'a trahie, et brisé le coeur avec un grand coup de poignard dans le dos.
Moi qui pensais naïvement que nous étions le roc l'une de l'autre, dans un univers où nous ne pouvions compter sur personne d'autre, nous nous donnions de la force mutuellement, et on s'était même inventé une tradition à nous, fêter Noël ensemble dans un hôtel de luxe avec beaucoup de champagne et de bons petits plats - parce que quit à ne pas avoir de famille organique décente, autant passer un bon moment avec celle que nous nous étions choisies.
Celle-là, elle a fait mal.
Vraiment mal.
Une fissure nette, profonde.
Mais presque tout autant que les autres finalement.
Ensuite on a eu Arnaud, dont la nouvelle copine, possessive, s'est donné pour mission de le monter contre moi, pour être plus rassurée, ne croyant pas qu'il n'y avait jamais eu la moindre ambiguïté entre nous.
Et elle a réussit dans cette tâche avec une facilité déconcertante.
D'une amitié vieille de dix ans, avec de multiples péripeties, quelques voyages, et des punchlines du style de "je ne suis pas comme ton père, moi je ne t'abandonnerai jamais", on est passés à un évitement presque total, sans plus d'explications, à une relation toxique, qui me rappelait tout ce qu'on avait perdu au passage, et que j'ai fini par tranché net d'un coup de sabre avant qu'elle ne répande trop son poison dans mes veines.
Chacun est maître de son destin et surtout de ses choix, qu'il faudra tôt ou tard assumer un jour.
Ce n'est pas terminé, deux ce n'était que le hors d'oeuvre des réjouissances.
Florian, mon frère de coeur, et l'un des plus talentueux stunters moto que je connaisse, mon meilleur ami depuis aussi longtemps que je m'en souvienne, qui l'été dernier avait préféré son contrat de sponsoring à notre amitié, mais qui contrairement aux autres a agit avant qu'il ne soit trop tard et ne m'a pas perdue.
Je donnerais ma vie pour lui sans hésiter une seconde.
Quoi qu'il arrive je sais qu'il m'aime tout autant que je l'aime, et il sait toujours comment me redonner le sourire.
Ensuite, Margaux, perdue puis retrouvée à de nombreuses reprises, je crois qu'elle n'a jamais vraiment compris ce que je lui reprochais, son manque d'entièreté dans ses affections, dans sa loyauté, mais quoi qu'il en soit une amie proche, dont j'ai raté l'EVJF et toute l'organisation de son mariage, à cause de mon orgueil et de la maladresse de nos mots.
Un regret qui faute de pouvoir être changé, m'a appris une leçon.
Il faut parfois faire la part des choses et voir la situation en gris plutôt qu'en noir et blanc pour ne pas rater des moments de vie que l'on ne pourra jamais rattraper.
Je sais qu'elle m'aime, à sa manière, et elle sait (je l'espère) que je ne referai pas deux fois la même erreur.
Mathilde, pour terminer, très certainement celle qui me tue le plus, après Stephanie.
Notre amitié a mûri lentement comme un fruit au soleil, et pour finir c'est très certainement celle qui m'a le plus secouée dans mes retranchements.
Je me rappelle encore de notre énorme dispute du nouvel an, furieuse qu'elle ne veuille pas me parler pour arranger les choses je lui avais sorti sans réfléchir:
"Eh bien tu n'as qu'à te trouver une autre meilleure amie alors".
Ce à quoi elle avait répondu aussi sec:
"Tu retires ça immédiatement, peu importent nos embrouilles je ne t'abandonnerai jamais, je serai toujours là pour toi et tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça"
Je me souviens précisément de ce moment, et de ce que j'ai ressenti à ce moment-là.
De la faille à l'écho tonitruant dans le bloc de glace qui entourait mon coeur avec précaution, tel un hiver sans fin à la John Snow.
Le son de la glace qui se détache d'un glacier et vient s'abattre sur la banquise, ça rappelle un peu le tonnerre.
Je l'ai déjà entendu, au Perrito Moreno, glacier argentin classé au patrimoine mondial de l'Unesco, et l'un de mes plus beaux voyages.
Le sentiment était le même.
Elle avait vu clair en moi, et elle se battait pour me montrer que contrairement à tous les autres, elle ne me lâcherait jamais.
Promesse qu'elle a tenu.
C'est moi. C'est moi qui ai dû la lâcher.
Par instinct de préservation, mais je l'ai abandonnée quand même.
Mettons des mots clairs sur des actions, aussi peu honorables soient-elles.
Alors pourquoi, vous demandez-vous?
Peut-être parce que quand j'aime quelqu'un je l'aime un peu trop intensément, avec tout mon coeur, des valeurs de chevalier des temps anciens, et une abnégation que je pensais à toute épreuve.
J'avais tord.
Mathilde, c'est une nana extraordinaire.
Le coeur sur la main, un rayon de soleil dans la vie des gens, loyale, tout comme moi, ou du moins je pensais l'être.
Elle souffre d'un maux qui m'a atteint également auparavant, le manque de confiance en elle.
Sa mère a perdu un enfant avant elle, une fille, et elle n'a jamais compris pourquoi elle avait eu le droit de vivre et pas sa "soeur".
Si elle avait pu se voir à travers mes yeux, un roc, quelqu'un qui se bat pour ses êtres chers, de lumineux, de protecteur, une âme qui mérite toutes les bénédictions du ciel, elle n'en serait certainement pas arrivé là.
Et quelque part, c'est mon échec autant que le sien.
Quelqu'un qui a su pénétrer toutes mes défenses, aux non combien faciles...
Elle a su devenir mon roc, et moi le sien.
Alors c'est tout naturellement qu'en Janvier, quand elle est venue me trouver en me faisant part de graves problèmes, j'ai tout mis en oeuvre pour l'aider, l'épauler.
Et j'ai pris sur moi tout au long de ce chemin.
C'était mon devoir, il n'aurait su en être autrement.
Ca allait mieux, vraiment, je la voyais reprendre le dessus et j'étais si fière de pouvoir l'accompagner dans cette remontée au sommet.
Et puis il y'a quelques temps, tout a basculé.
Une mauvaise rencontre, des centaines de red flags ignorés, et une descente aux enfers amère et incandescente.
Mon dieu si seulement elle m'avait écoutée, mais avec des "si" on mettrait Paris en bouteille comme on dit.
A partir de là, tout a changé.
Elle a cessé de se battre de tout son coeur.
Elle a laissé ses démons l'engloutir peu à peu, jusqu'à ne plus laisser d'elle qu'une réminiscence de la grandeur qu'elle avait su inspiré.
Au moment où je me suis rendue compte que la partie était entrain de se perdre, bien qu'en constante communication, j'ai foncé tête baissée chevauchant ma Harley, jusqu'à son appart.
Ayant son double, pas besoin de prévenir, et là, en la trouvant dans cet état, mon coeur s'est brisé de nouveau.
Un champs de bataille, voilà ce que j'avais sous les yeux, et elle perdait la guerre.
Alors du seul moyen que je connaissais, l'affrontement, j'ai tenté de lui faire réaliser qu'elle avait encore toute sa vie devant elle, des gens qui l'aimaient sincèrement, et qu'elle ne devait pas laisser le drame la définir.
Ni celui-ci, ni tous les précédents.
J'y ai cru, un instant, alors que je me battais moi-même pour ne pas fondre en larmes devant la perte d'elle-même, de cette amie qui m'était si chère.
Je l'ai vu se relever, se battre, pour au final rejeter l'éponge.
Et c'est là que j'ai décidé d'agir plus avant.
En commençant par appeler tous ses amis proches, déjà, qu'ils se battent avec moi pour la sortir de là.
Puis devant notre impuissance, sa famille.
Je n'en dormais plus la nuit, mes yeux n'étaient plus qu'un flot de larmes continu quand j'étais seule, je la pleurais comme un deuil, comme si elle était déjà morte, et elle en prenait le chemin.
Couper l'approvisionnement du poison qu'elle laissait la dévorer, cela nous a paru nécessaire, et j'avais le pouvoir de le faire.
Elle en a trouvé un autre dans le minute.
Sa rage, quand tous ensemble nous l'avons confrontée, à notre amour, à notre présence, au fait que nous nous battions pour elle, s'est retournée contre moi.
Après tout j'étais celle qui avait tout initié, le groupe, le plan de sauvetage, la totale.
Et je savais que ça se passerait comme ça.
Mais la force que j'ai déployé pour l'aider, pour la sortir de là, des mois durant, en ne m'appuyant que sur moi-même et parfois sur notre ami commun Aurélien, je n'avais pas prévu qu'elle finirait par me manquer.
Après l'une de ses énièmes attaques, j'ai vu le moment de vie ou de mort, de survivre ou d'accepter de mourir avec elle, et j'ai égoïstement choisi la vie.
Je lui ai dit combien je l'aimais, de tout mon coeur, mais que je ne pouvais pas rester là plus longtemps, à la regarder se détruire les bras croisés, que j'étais entrain de mourir avec elle, et j'ai pris moi aussi une décision.
Celle de couper les ponts.
Tout le monde me dit que j'ai bien fait, mais je sais que les 3/4 d'entre eux ne pensent pas à la loyauté avant eux-mêmes.
Peu importe ce qu'ils me susurrent à l'oreille.
Je l'aime, c'est ma soeur de coeur, l'une des deux seules avec Elisa, et mon instinct le plus primaire m'a dit de trancher nos liens, aussi abruptement qu'avec quelqu'un qui m'aurait trahie.
Quand tout ce qu'elle a fait c'est de se trahir elle-même.
Elle ne m'a jamais trahie.
Mais la profondeur de nos liens m'a conduit à cet instant, à cette décision.
Nous vivions tout en symétrie, quand ça allait pour l'une ça allait pour l'autre, et de tout mon être je prie pour qu'en cet instant elle aille mieux que moi.
Avancer quand on vous a trahi(e), quand l'autre ne s'est pas montré digne de votre amour, de votre dévotion, c'est difficile, mais ça vous conforte dans l'idée que cette personne n'avait pas sa place dans votre vie.
Avancer quand c'est vous qui avez quitté le navire entrain de couler pour sauver votre peau, c'est la première fois que ça m'arrive, et je ne sais pas comment composer avec ça.
C'est une bataille interne entre mon coeur et mon cerveau.
Je prie tous les jours pour qu'elle retrouve sa voie, pour qu'elle réalise sa valeur, pour qu'elle aille se battre pour ses rêves.
Et de mon côté, je continue de couper tous les troncs pourris par la déloyauté qui me touchent.
Je quitte les groupes que je considère futiles, les personnes qui m'ont montré n'être là que lorsque cela les arrangeait, et dans un sens c'est moi-même que je coupe.
Celle qui l'a abandonnée.
Alors que je me pensais tellement valeureuse, tellement au-dessus de ça, loyale à la mort.
La loyauté ça se résume à quoi aujourd'hui?
Une fraction de secondes?
Un instant de vulnérabilité avant de prendre la fuite?
J'aimerais tellement être plus forte, moins vulnérable, moins emphatique, être capable de vivre seule, sans personne qui ait le pouvoir de me blesser aux alentours.
Mais comme d'imaginer mon père me prendre dans ses bras, il y'a des rêves qui resteront de l'ordre du fantasmagorique.
Alors, bouteille de Pessac-Leognan en main, je finis ton doux nectar, et je te prie d'emporter avec toi l'ouragan qui met du sel sur toutes les plaies non béantes de mon coeur.
Mes mots, contrairement à ceux de Shakespeare, ne seront peut-être pas éternels, mais ils ont la vertu de vider le venin du mal qui m'a mordue.
Et moi qui pensais, plus tôt, que ce mal-être venait essentiellement de Pierre, cette âme qui m'avait fait entrevoir un instant un univers où je n'aurais plus à m'excuser d'être qui je suis, à me cacher, ou à craindre d'être mise à mal.
Il en fait partie, très clairement, mais le fond du problème, c'est que j'ai préféré survivre à la mort solidaire de celle qui m'était la plus proche.
J'irai donc me coucher en priant le ciel pour faire plus de bien que de mal dans la vie qu'il me reste à vivre et toutes les suivantes, en demandant à Dieu de continuer à me guider, de me donner la force, la bravoure, la bienveillance, d'accepter ce que je ne peux pas changer, et de continuer de construire un édifice fait de sang et de mortier.
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Aizawa mysterious injury (En/Fr)
In English
I have this idea...
That one day Aizawa appeared in the teacher's lounge sporting a black eye and a brocken collarbone. His arm tucked in his own capture weapon, he explained that Recovery Girl wanted him to have more sleep before she heals him.
As Aizawa pours himself a glass of water and take his pill, other teachers prey on Present Mic to get more informations. He won't budge.
Aizawa made him promise not to tell, and Yamada has the intent to use his secret as leverage for later... You never know when you are going to need a favor from Eraser Head!
The truth is Recovery Girl is outraged by the way he hurt himself and is now pestering him about his lifestyle. "You cannot go on patrol every night with a day job ! Naps and coffee are not a substitute for proper sleep !"
Hizashi laughed so much his ears are still ringing... One could expect more support from the love of one's life.
Other heros don't dare ask the terrible Eraser Head what happened, they know how reckless he can be in battle.
They should never know that he was simply too sleepy coming back from a patrol, so he tripped and fell in the stairs. The next step would me Midnight calling him "grandma" and urging him to be careful not to slip in the showers...
En français
J'ai cette idée…
Qu'un jour Aizawa est apparu dans la salle des profs avec un oeil au beurre noir et une clavicule cassée. Son bras calé dans sa propre bande de capture, il a expliqué que Recovery Girl refusait de le soigner tant qu'il n'aurait pas dormi.
Alors qu'il se sert un verre d'eau pour prendre un médicament, les autres profs se précipitent sur Present Mic pour gratter plyus d'informations. Il refuse de céder.
Aizawa lui a fait promettre de ne rien dire, et Yamada a bien l'intention de garder le secret pour s'en servir plus tard… On ne sait jamais quand on aura besoin d'une faveur d'Eraserhead !
La vérité, c'est que Recovery Girl est parfaitement outrée par la façon dont il s'est blessé et à présent elle le harcèle au sujet de son mode de vie. "Tu ne peut pas patrouiller toutes les nuits alors que tu as aussi un emploi de jour ! Les siestes et le café ne sont pas des substituts à une vraie nuit de sommeil !"
Hizashi a rit aux larmes, ses oreilles sonnent encore… On pourrait s'attendre à un peu plus de soutien de la part de l'amour de sa vie.
Les autres héros n'osent pas demander au Terrible Eraserhead ce qui est arrivé, ils savent combien il peut être brutal durant la bataille.
Ils ne doivent surtout jamais apprendre qu'il est simplement rentré trop fatigué d'une patrouille, a trébuché, et est tombé dans l'escalier. La prochaine étape serait que Midnight l'appelle "grand-mère" et l'enjoigne de faire atention à ne pas glisser dans la douche…
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𝐇𝐀𝐍 𝐋𝐋𝐄𝐆𝐀𝐃𝐎 𝐍𝐔𝐄𝐕𝐎𝐒 𝐄𝐗𝐏𝐄𝐃𝐈𝐄𝐍𝐓𝐄𝐒... Desde el reino de Ambrosia, la Academia Militar Gersalith se complace en darle la bienvenida a nuestros nuevos miembros. Están aquí para servir a su reino y a su causa, ahora la supervivencia depende de ti. No te olvides de presentarte ante tus superiores con una cuenta. ¡Bienvenidos sean!
𝐆𝐄𝐑𝐒𝐀𝐋𝐈𝐓𝐇 𝐒𝐄 𝐏𝐑𝐄𝐏𝐀𝐑𝐀 𝐏𝐀𝐑𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐈𝐁𝐈𝐑 𝐀… MALAKAI THORNEVAL que se encuentra en su año 4. Su rendimiento en el CUADRANTE DE JINETES debe de ser satisfactorio si aún sigue entre nosotros. Con la edad de 28 años pronto podrá servir al reino de Ambrosia. Las malas lenguas hablan de que tiene un parecido aterrador con Tom Blyth. Los Archivos han recopilado los siguientes detalles: uno. su dragón, melias, es negro y tiene el poder de controlar tormentas. dos. la relación con su padre es complicada. sin embargo, siente que debe complacerle aunque no compartan el día a día. ¿lo hace por él o por sí mismo? Personalidad. malakai se muestra en muchas ocasiones como áspero y frío, con esa máscara que le caracteriza al andar y comportarse. porta un aura misteriosa, seria y un tanto oscura. por más que intentes escudriñar sus pensamientos, es muy difícil que su máscara se resquebraje. tiene su parte más sensible, eso sí, va a esforzarse por mantenerla en privado cueste lo que cueste. ¿su meta? la ambición. se toma muy en serio el título que ostenta y lo que se espera de él, por eso no tolera muy bien los errores. — Cupos: príncipe, líder de ala 1, cuadrante de jinetes. — OOC: freya, ella/suya.
𝐆𝐄𝐑𝐒𝐀𝐋𝐈𝐓𝐇 𝐒𝐄 𝐏𝐑𝐄𝐏𝐀𝐑𝐀 𝐏𝐀𝐑𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐈𝐁𝐈𝐑 𝐀… CAELYN DEIRIENS que se encuentra en su año 2. Su rendimiento en el CUADRANTE DE PODERES debe de ser satisfactorio si aún sigue entre nosotros. Con la edad de 25 años pronto podrá servir al reino de Ambrosia. Las malas lenguas hablan de que tiene un parecido aterrador con Jessica Alexander. Los Archivos han recopilado los siguientes detalles: uno. su poder es manipulación de sombras y oscuridad. Personalidad. inevitablemente caelyn se deja guiar por los prejuicios al interactuar con los demás. su familia siempre ha sido una más del reino, sin privilegios ni tratos de favor. mirar con desconfianza a los de arriba (y a los que ostentan mucho poder) siempre ha sido una costumbre en su hogar. la valentía y la testarudez la caracterizan, llevándola a tomar malas decisiones algunas veces, desoyendo los consejos ajenos. — Cupos: cuadrante de poderes. — OOC: freya, ella/suya.
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As-salaamou alaykoum cher frères et sœurs.
Comment appelle-t-on quelqu'un qui vient d'embrasser l'Islam ?
Le Prophète Muhammad (sur lui la paix et le salut) a dit :
"Tout enfant naît dans un état de fitrah (l'état naturel de l'homme, c'est-à-dire l'Islam), puis ses parents en font un Juif ou un Chrétien ou un Mage ou un Idolâtre." (ce hadith est accepté).
Ce hadith souligne que chaque enfant naît naturellement enclin à l'Islam, et que c'est l'influence de ses parents et de son environnement qui façonne son identité religieuse.
Ce hadith indique clairement que chaque enfant naît musulman, ce qui signifie qu'il est naturellement enclin à se soumettre à la volonté de Dieu, "la même volonté dont Jésus-Christ (sur lui la paix et le salut) a parlé dans Matthieu 6:10 : "Que ta volonté soit faite sur terre comme au ciel."
L'Islam lui-même signifie la soumission à la volonté de Dieu, et un musulman est celui qui s'est soumis de tout cœur à cette volonté."
Il est généralement considéré comme irrespectueux d'appeler un nouveau musulman un "Touba". De plus, le terme « converti » peut parfois être considéré comme insensible, car il peut impliquer que l'islam est une religion de moindre valeur ou un choix moins valable. »
« De nombreux nouveaux musulmans n'aiment pas être appelés « Touba ». De plus, certains non-musulmans qui croient que l'islam est la bonne voie peuvent hésiter à l'embrasser par peur d'être étiquetés «Touba».
Qu'est-ce que « Touba » exactement ? Le mot arabe « tawba » signifie simplement repentir. Comme le rapporte Abu Huraira: « J'ai entendu l'apôtre d'Allah dire: « Par Allah ! Je demande pardon à Allah et je me repens à Lui plus de soixante-dix fois par jour. » Ce hadith stipule explicitement que le Prophète Muhammad (sur lui la paix et le salut) a demandé pardon à Allah et s'est repenti (TOUBA) plus de 70 fois par jour, alors qu'il était sans péché. Quand quelqu'un embrasse l'Islam, c'est parce qu'il a réalisé que l'Islam est la voie choisie par Dieu.
Allah a dit dans (Al-Ĥoudjourāt) :11 - Ô vous qui croyez ! Qu'un groupe ne se moque pas d'un autre groupe: peut-être qu'ils sont meilleurs qu'eux. Et que les femmes ne se moque pas des autres femmes: peut-être qu'elles sont meilleures qu'elles. Ne vous dénigrez pas les uns les autres et ne vous insultez pas les uns les autres. Quel mot maléfique que "perversion" quand on a déjà cru. Et quiconque ne se repent pas - ceux-là sont les malfaiteurs.
Autrefois, les Arabes s'adressaient au Prophète Muhammad (sur lui la paix et le salut) avec le mot "ra'ina", qui signifie "regarde-nous" ou "paître-nous". Ce terme est dérivé de la racine "ra'a", qui signifie "voir" ou "faire paître". Cependant, les hypocrites et les païens utilisaient ce terme dans une intention moqueuse, en déformant son sens. Pour contrer cela, Allah leur a ordonné d'utiliser le terme "ounzourna", qui signifie également "regarde-nous", mais sans la connotation négative. verset 104 de la sourate Baqara.
Nous revenons à l'islam, nous ne nous convertissons pas à l'islam. Nous embrassons l'islam non pas pour être humiliés, mais pour mieux servir notre Créateur.
Allah nous dit dans le verset 8 de la sourate At-Tahrim : "Ô vous qui avez cru, repentez-vous sincèrement à Allah, afin que votre Seigneur vous absout de vos péchés et vous fasse entrer dans les Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, le jour où Allah n'injuriera pas le Prophète ni les croyants qui sont avec lui. Leur lumière brillera devant eux et à leur droite.
Il est important d'être sensible et respectueux lorsque l'on s'adresse à un nouveau musulman. Utiliser des termes comme « frère » ou « sœur »
Bien que « nouveau musulman » soit un terme couramment utilisé et respectueux, il est préférable d'éviter des termes comme « converti » ou « Touba » car ils peuvent être perçus comme insensibles, voire désobligeants.
Il est plus approprié de s'adresser simplement à eux en les appelant « musulman » ou en utilisant des termes affectueux comme « frère » ou « sœur ».
Ô Allah, je Te demande humblement pardon pour toute erreur ou inexactitude dans ce texte. S'il Te plaît, éclaire nos esprits avec la véritable compréhension de Ta religion. Guide-nous tous vers le droit chemin et bénis-nous de Ta miséricorde et de Ta grâce.
Ustaz Wadd
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Les bracelets pour attirer la prospérité : Pour la manifestation de vos objectifs
Dans un monde qui considère la stabilité financière et la réussite personnelle comme des facteurs importants, les gens cherchent diverses façons de renforcer leur prospérité et d'encourager plus d'abondance dans leur vie. Les bracelets pour attirer la prospérité et le bracelet abondance et prospérité ne se présentent pas au poignet de quelqu'un uniquement comme une décoration mais ils fonctionnent.
Évidemment, lorsque vous portez le bracelet prospérité et abondance, ce que vous avez l'intention d'attirer ce que vous voulez est essentiel. Ainsi, au moment où vous mettez votre bracelet, pensez à ce que vous voulez, gardez une image de ce que vous souhaitez attirer et, en retour, renforcez et améliorez les énergies de prospérité.
En déclarant continuellement vos intentions, vous vous mettez dans un état d'esprit d'abondance. Cela vous permet de voir et de saisir les opportunités qui se présentent dans votre vie.
L'abondance de pierres dans votre bracelet peut influencer positivement vos niveaux de confiance et de motivation. Les bracelets pour attirer la prospérité peuvent servir de signal d'alarme chaque jour pour rester concentré sur l'objectif et croire en la capacité d'atteindre les objectifs fixés.
La citrine, par exemple, vous donne confiance et encourage les pensées positives. Par conséquent, elle permet de prendre des risques et d'essayer de réaliser quelque chose de nouveau. L'aventurine verte encourage la motivation et ne vous laisse pas abandonner sur le chemin de la prospérité.
Bracelets pour attirer la prospérité
Amélioration du bien-être financier
Ce bracelet abondance et prospérité attire dans votre vie des opportunités tout en cultivant le bon type de pensée qui améliore le bien-être financier. Les énergies des pierres peuvent aider l'esprit à sortir de certaines croyances limitantes sur l'argent et aider à créer une relation plus saine avec la finance.
Incorporez les bracelets pour attirer la prospérité et le bracelet abondance et prospérité dans votre vie quotidienne, ce qui marque une amélioration substantielle de la capacité pratique à manifester richesse et succès. S'accorder à des énergies naturelles aussi puissantes crée un environnement propice à la croissance et à l'abondance, et les Guidestones le font en vous laissant avancer sur le chemin de la prospérité.
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