#scène ridicule
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Pour le ao3 wrapped: 27 et/ou 29 ! :D
27. What do you listen to while writing?
ça dépend de ce que j'écris ! Si c'est du Star Wars, j'ai une playlist qui comprend une sélection des remix de la musique Star Wars par Samuel Kim ou la BO de la série Obi-Wan Kenobi. Sinon, je me partage entre Lofi Girl et le site My Noise, en fonction de de ce dont j'ai besoin comme ambiance/bruit de fond
29. Favorite line/passage you wrote this year?
Cette question est merveilleuse, parce que j'ai pu me rendre compte combien j'ai adoré ce que j'ai écrit cette année :D :D :D Mon égo est aux anges, merci pour lui. Je crois que je pourrais faire un Director's Commentary de tous mes fics.
Je vais faire une sélection douloureuse, mais j'en mets quand même plusieurs !!
D'abord Genshin !
Dans la partie 3 de De l'harmonie (De l'eurythmie), la scène où Kaveh et Alhaitham posent les fondations de leur nid, et ce petit bout tellement visuel dans ma tête : "
"Mais même Alhaitham eut un temps d’arrêt lorsque Kaveh se débarrassa de ses pantoufles et monta sur le tapis, faisant un petit tour satisfait sur lui-même, caressant la fibre des orteils. Il leva alors les yeux vers lui, brillants, et lui tendit la main.
— Viens voir comme il est doux !
Sans attendre de réponse, il lui saisit le poignet et le tira. Leurs glandes exocrines se touchèrent et leur arracha à tous les deux un gémissement vite étouffé. Mais Kaveh ne le lâcha pas et Alhaitham ne chercha pas à se dégager. La poitrine bloquée, il retira ses pantoufles à son tour et monta sur le tapis. La matière l’intéressait moins que la satisfaction de Kaveh, que ses doigts serrant les siens et son odeur qu’il mélangeait sans hésitation à la sienne."
(Et les blagues pourries de Cyno.)
*
Dans Et à la nuit s'épanouit, ce passage :
"— Qu’est-ce qui te fait croire que j’ai envie de partir ?
Il indiqua, comme si c’était une évidence, l’un des tableaux qu’il avait accrochés, le canapé qu’il avait fait retapisser, la bibliothèque où se trouvait sa table à dessin, et enfin la cuisine où bien trop de choses avaient été changées depuis son emménagement pour que ça vaille la peine de préciser quoi. Vue de l’extérieur, la crainte d’Alhaitham semblait effectivement ridicule. Mais encore une fois…
— Peut-être le fait que tu fasses ton budget pour savoir quand tu pourras déménager, répondit-il, irrité.
— Peut-être que j’attendais que tu me dises que je pouvais rester ! rétorqua Kaveh sur le même ton.
Alhaitham indiqua, comme si c’était une évidence, l’un des tableaux qu’il avait laissé Kaveh accrocher, le canapé qu’il l’avait laissé retapisser, la bibliothèque où il avait fait de la place pour sa table à dessin et, enfin, la cuisine où Kaveh avait changé bien trop de choses pour que ça vaille la peine de préciser quoi."
(Et toute la scène entre Alhaitham et Nahida !!! Je l'aime fort !)
*
Côté Star Wars :
Dans la série des De l'espoir, la scène où Luke touche le Côté Obscur dans Les braises :
"Mal à l’aise, Luke reprit la méditation. Ce fut plus difficile qu’il s’y attendait. L’immersion qui lui venait si naturellement d’habitude lui échappait, le monde paraissait assourdi. Sous ses pieds, le sable glissait, traître, un adversaire plutôt qu’un compagnon. Le troisième jour, l’irritation de Luke fut à son paroxysme. Les yeux fermés très fort, imaginant le désert autour de lui, il chercha à nouveau la sérénité, mais les dunes l’étouffaient, cachaient la vie, s’étendaient trop loin et l’empêchaient de toucher l’horizon, le privaient de la lumière des soleils levants.
Il serra les dents, il ne voulait, pouvait, pas retourner auprès de Ben sur un tel échec, alors que ses pieds trébuchaient, alors que le désert se dérobait à lui… Il ferma les paupières encore plus fort et se dit que ce serait bien plus facile si les dunes dans sa tête cessaient de l’étouffer… Dans un élan de colère, il s’imagina les faire disparaître. Une tempête de sable changeait leur forme, pourquoi ne pourrait-il pas faire de même ? Les aplatir, les disperser, s’en débarrasser ! Elles ne lui servaient à rien !
Ses dunes imaginaires s’effondrèrent. Le sable s’éparpilla d’un coup. Le silence se fit dans sa tête. Mais c’était un silence inquiétant, celui d’un lieu mort, où plus une créature ne vivait, toutes chassées de chez elles par une violence inimaginable, ou pire : tuées.
Luke eut froid.
Puis honte."
*
La toute fin de À l'aube de notre premier jour :
"Main dans la main, ils traversèrent le long couloir blanc du palais royal.
Anakin n’arrivait toujours pas à mettre Obi-Wan dans une case, ni de confiance, ni pas, ni parfois oui, ni parfois non. Indéfinissable.
Mais il était sans équivoque dans le camp d’Anakin, songea ce dernier avec une inébranlable certitude.
Et il le serait toujours."
*
Dans Et tout au bout, ta main tendue, les deux scènes où on voit Anakin lutter contre le Côté Obscur, et à choisir, celle-ci :
"C’est trop tard, tu ne peux plus te cacher, tu t’es toi-même démasqué. Dis-moi quand, enfin, dans ta tête, je n’ai plus été un padawan pour de vrai, dis-moi, dis-moi, dis-moi…
Et la réponse vint : sur un fond de chagrin dévastateur, celui d’Obi-Wan, l’image d’Anakin aux yeux dorés, le visage dur et l’aura glaciale. D’un coup, il se retourne et découpe Sidious, une fois, deux fois, et il tombe à genoux, haletant. Son cri de rage, de douleur, et la voix rauque avec laquelle il hurle en boucle :
— Il n’y a pas d’ignorance ! Il y a la connaissance ! Il n’y a pas de passion ! Il y a la sérénité ! Il n’y a pas de chaos ! Il y a l’harmonie ! Il n’y a pas de mort ! Il y a la Force ! Il n’y a pas d’ignorance, il y a la connaissance, il n’y a pas de passion, il y a la sérénité ilnyapasdechaos…
Encore et encore, jusqu’à ce que sa gorge douloureuse le force à murmurer, jusqu’à ce que le mantra l’ancre à nouveau dans la réalité de la Force, que la chaleur du Côté Clair brûle le Côté Obscur qui empoisonnait sa signature, qui embrouillait ses pensées, qui nourrissait le noyau de fureur permanente au fond de lui.
Enfin, il lève les yeux, bleus, immenses, magnifiques. Et sous ceux d’Obi-Wan ne se trouve plus son padawan succombant au Côté Obscur, mais un homme extraordinaire."
*
Dans Les Voies, il y en a tellement que j'aime que c'est une torture, mais disons, pour les Voies divergentes, la première scène de la fic en elle-même, encore une fois Anakin vs le Côté Obscur :
"Le combat s’écoula dans un brouillard givrant, il n’existait que le choc du bleu sur le rouge, que les grognements de son ennemi qui reculait, que la puissance froide de la Force dans ses veines, dans chaque cellule. Les Sith contrôlaient la Force ? Les Jedi la servaient ? Qu’avait-il besoin des Sith et des Jedi ? Il était la Force, il était son enfant, sa forme de chair, il était sa main et sa volonté !
Il abattit le traître. Le transperça de sa lame, l’ouvrit en deux. Puis il saisit cette vie pervertie avant qu’elle s’éteigne et s’offrit le plaisir de la détruire lui-même.
Il ne resterait rien de Sheev Palpatine, de Dark Sidious, pas même l’écho de sa conscience dans la Force.
— …Walker ! Skywalker !
Anakin se retourna et frappa, et sa lame en rencontra une autre, violette, inflexible. Mace Windu. Windu qui aurait dû être là, Obi-Wan aurait survécu s’il avait été là, mais non, il avait sûrement fallu encore discuter et palabrer, pour qu’il arrive aussi tard ! Qu’avait-il besoin des Sith et des Jedi ? Le mieux était peut-être de reprendre à zéro. Tous les éliminer et recommencer. Windu ne le laisserait pas faire, et le combat serait difficile, plus dur que contre le traître. Mais au bout du compte, ce n’était qu’un Jedi. Les Jedi étaient au service de la Force, à SON service, et Windu plierait."
Pour les Voies convergentes, honnêtement 90% du chapitre 1, mais extrayons ce passage :
"— Je vais méditer un peu avant de manger. Est-ce que tu veux m’accompagner… ?
Parfois Anakin était d’humeur, parfois non, et parfois il se joignait à lui en cours de route. Il hocha la tête, alors ils s’installèrent face à face sur le tapis de méditation. Anakin tendit les bras, paumes offertes, et Obi-Wan y pressa les siennes avant de fermer les yeux. Ils n’avaient pas toujours besoin de se toucher, mais ça aidait Anakin et lui n’allait certainement pas le lui refuser, même si ça lui rajoutait une touche de difficulté.
Le contact de leurs callosités, un peu décalées à cause de la différence de taille et de forme de leurs mains, la dureté de la prothèse d’Anakin sous la douceur du gant de nanosoie, la chaleur constante qu’il dégageait, le bruit de son souffle tout proche, tant d’éléments perturbateurs dont se détacher.
Mais Obi-Wan, donc, avait de l’entraînement."
(Et aussi Anakin et le Vaapad, tellement) (et ce bout-là dans le chapitre 8 :
"Avec ce manque de dignité typique qu’Anakin invoquait chez lui, Obi-Wan lui mordit l’épaule. Étant donné les mains empoignant ses fesses, ce geste ne put que dérailler la conversation et les pousser à s’unir de façon bien plus prosaïque et profane que dans la Force.
Mais tout aussi transcendante.")
*
Dans Le Cercle littéraire des défenseurs de la galaxie : Tous les résumés de Cœurs de Kyber XD XD et :
"— Alors oui, continua Obi-Wan, sans merci. J’ai regretté de t’avoir pris comme padawan, et de nombreuses fois.
Inexplicablement, après cette déclaration d’une violence insoutenable, il esquissa un petit sourire. Puis il tourna un peu la tête, regarda Anakin du coin de l’œil.
— Aussi souvent, j’imagine, que tu as regretté que je ne sois pas Qui-Gon Jinn.
Il ne retenait vraiment pas ses coups.
— Mais quelle importance ? continua-t-il, les mains dans ses manches, le regard perdu à l’horizon. Quelle importance, ce que nous pensions et ce que nous regrettions il y a toutes ces années, comparé à tout ce que nous avons vécu ensemble, à tout ce que nous avons partagé ? Quelle importance ce que nous étions à l’époque, comparé à ce que nous sommes aujourd’hui ? Aujourd’hui, je ne regrette rien. Je suis simplement heureux de te connaître, heureux que tu me sois cher et de t’être cher. Et reconnaissant à Maître Qui-Gon de m’avoir donné la chance de te rencontrer."
(Mais aussi la scène avec Rex. La scène avec Rex <3)
*
Dans De la Cosmographie :
"Obi-Wan en profita pour le détailler, un plaisir qu’il s’accordait rarement. En partie pour ne pas nourrir l’ego déjà bien établi de son compagnon, en partie parce qu’il s’en était empêché si longtemps. Les boucles châtain aux reflets dorés qui ornaient son front, les sourcils épais qui lui donnaient si facilement l’air ombrageux. Ses yeux clairs, invisibles à cet angle, mais qu’il imaginait si bien. Son profil parfait, avec ce nez par miracle encore droit, le trait marqué de sa mâchoire où Obi-Wan aimait tant passer la bouche le matin, quand sa peau était délicieusement râpeuse. Ses lèvres pleines, encadrées de sillons triangulaires qui se creusaient quand il souriait, et qui révélaient déjà quel serait le dessin de son visage vingt ans plus tard.
Obi-Wan espérait le voir, de tout son cœur.
Il serait magnifique, son Anakin, avec des rides au coin des yeux."
*
Dans Sous vos yeux, la scène où Obi-Wan dit à Anakin qu'il a failli quitter l'Ordre pour lui me fait bêtement rire :
"— La première fois, évidemment, à ton arrivée au temple…
— Évidemment ?
Il se redressa à son tour face à lui, semblant surpris.
— Je croyais que tu le savais. Si le Conseil avait refusé de faire de toi un Jedi, je t’aurais enseigné à te servir de la Force en dehors de l’Ordre. Maître Qui-Gon avait raison en disant qu’il fallait que tu sois formé.
À nouveau, Anakin dut complètement réarranger sa vision des choses.
— Tu ne m’aimais même pas, à l’époque, lâcha-t-il sans le vouloir. Et, ajouta-t-il, ne me sors pas que les Jedi aiment tout le monde, je connais la théorie . La réalité, c’est que si tu pouvais faire tomber discrètement le sénateur de Geminia de sa nacelle, tu le ferais.
— Il serait bien moins compliqué de le faire destituer, rétorqua Obi-Wan d’un ton terriblement raisonnable, mais un sourire frémissant au coin des lèvres. Néanmoins, les Géminians ont voté pour lui et il est de notre devoir de respecter la volonté du peuple, quelle que soient nos réserves.
Anakin avait une tout autre opinion, mais il avait appris à choisir ses batailles.
— Quoi qu’il en soit, tu étais un être vivant, digne de mon dévouement comme le serait tout autre.
— Mais tu m’aurais fait tomber de la tour du Temple si tu avais pu ?
— Tu avais neuf ans, rappela Obi-Wan sévèrement.
— OK, OK, murmura Anakin en mettant la main sur sa nuque avant de l’embrasser pour détourner son attention du fait qu’il ait jamais été un enfant.
Il remarquait quand même qu’Obi-Wan n’avait pas nié qu’il l’aurait bien balancé par la fenêtre, s’il n’avait pas eu seulement neuf ans."
Voilà, pardon, je me suis emballée xD
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why are so shitty with pen, she is the only plus size woman in this show!!! LIKE SIMONE IS THE ONLY WOC, its disgusting
Being plus size shouldn't prevent her from being criticized for her bad actions. She wrote and wrote about people, criticizes them, but cries scandal when one tells her it's not ok.
If i am criticizing her, it's not because of her weight. No one should be. It's because what she did was shitty, and how she treats others is wrong.
In the books, the articles are a report of things that are happening. They do not ruin lives, and book Penelope criticizes herself as much as she does the others. But it's more about the clothes they wear, the musical performances... trivial things. They are here to describe what is happening. She does not call out the queen as show Penelope does. In the show, they are simply ruinous and meant to influence, to insult people for entertainment. Like when she called Kate a beast.
I like book Penelope. Book Penelope is sweet, proud of her work, caring and can be witty. I hated how the show handled the scène when Colin says he won't marry Penelope. In the book, his brothers are the one pushing him behind closed doors, and she overhears, then is discovered. Here, she has quite the gracious moment when she ridicules these words, and is supported by Anthony. And the show... well, handled it as if Colin was broadcasting Penelope's indesirability in public space, and here we should say, poor poor Penelope? Poor writing mostly, to try to make people empathize with her.
Show Penelope, the more the seasons go, is rash, hypocritical, lacks questioning over her actions, complains about not getting attention, put the blame on others and use what she knows for her own interest. She doesn't want Colin to marry Marina? She makes it impossible by ruining the girl completely to the eyes of everyone. She throws Eloise under the bus in order not to get suspected.
And this, I find it disgusting. Personally, I can't root for her. But it's my own opinion, I do not ask you to have the same.
Also, what's that thing about Simone??
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je rebondis sur Taylor Swift et les gens qui se moquent des paroles - je les juge pas, elle gagne assez de thune pour supporter des moqueries sur internet mais. Bon déjà en tant que fan de Goldman, Dieu sait que certaines de ses chansons, quand tu les lis sans musique.... ça sonne moins bien mais au-delà du fait qu'une chanson, c'est fait pour être chantée et que la musique accompagne les paroles, que l'interprète joue beaucoup, que quand Goldman chante "Quand la musique est bonne, bonne, bonne" c'est un peu ridicule mais c'est cool quand tu es dans une salle de concert et que tu hurles avec lui, bref, au delà de ça...
Au delà de ça, c'est assez parlant je trouve de notre façon aujourd'hui de consommer de l'art et en particulier de la littérature. La mode est aux poèmes très courts, aux citations sur une thématique (les web weaving), aux scènes giffées, aux textes vraiment percutants en deux phrases, pas plus. Et je sais pas pour vous, même si j'adore le style de Proust, Borges, Bolaño, Racine, qu'il y a des citations que j'adore d'eux, je préfère quand même le livre dans sa globalité. "Car enfin, ma Princesse, il faut nous séparer" c'est beau, évidemment, mais c'est sublime dans le contexte, parce que Titus met une éternité à avouer à Bérénice qu'il faudrait qu'ils se quittent. Et c'est encore plus beau quand tu étudies la tirade et que tu te rends compte que Titus fait tout pour paraître fort et autoritaire, insensible mais il craque en disant "ma Princesse !" Et là, ça devient extraordinaire.
Je dis pas que c'est mal, c'est la mode du moment, peut-être que ça passera mais en tout cas, le décalage entre des œuvres faites pour être prises dans leur entièreté et une lecture volontairement sélective est intéressant. C'est ce qu'on fait en littérature après tout ! En cours, en 1ère, avec mes élèves, on étudie des œuvres dans leur globalité, on parle de la structure, de ce que les personnages représentent, des thématiques et on étudie également des extraits où là on va se pencher sur des détails du texte. Pour que le cours fonctionne, il faut un mélange des deux... que ce soit équilibré.
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Pour comprendre qui nous sommes, Français, vus de l'étranger, les 18 ans d'expatriation que j'ai dans les pattes rendent un fier service. Cette description du ressentiment presque universel envers la petite France est exact, et souvent relancé depuis l'Angleterre. Master-Commander, Robin Hood, Henri V... tous les 3 ans Albion refait un coup de bashing. Personne en France ne leur rend la monnaie de leur pièce, la plupart d'entre nous ignorent cet enjeu, ne savent même pas la différence entre Angleterre et Royaume-Uni, et une grande partie encore ignore même où se trouve cette île. Donc nous sommes loin de sortir des films sur Patay, Formigny, La Brossinière, Walcheren, La Corogne, Chesapeake, Fontenoy etc.
Napoléon
J'ai eu 2 passions entre 2002 et 2004, années de claustration et de lecture où je ne quittais Grenoble que pour aller à Paris piller la librairie de la rue Bargue pour les guerres européennes de 1792-1815 et la librairie L'Harmattan pour les guerres du Vietnam 1945-1975. Bref ce que dit Pierre est exact également, et lorsque l'on est un patriote "traditionnel" on sait que l'usurpateur Corse a été une catastrophe politique pour le pays, au moins égale à Louis XIV. Grand sujet dont nous reparlerons si Dieu veut. En ce qui concerne les scènes honteuses de soumission aux femmes dans ce film, elles renvoient à une méthode ancienne pour déshonnorer les hommes qui ont menacé l'Angleterre. Souvenez-vous de Robert Carlyle dans "La naissance d'un monstre" lorsqu'il jouait un personnage dont il faut ne même pas citer le nom. Une dizaine de scènes privées le montraient larmoyant et suppliant devant les femmes de sa vie. Vieux, vieux truc anglais pour qui la catégorie du "ridicule" joue un rôle capital dans la culture populaire. Jules Vallès en exil là-bas après 1871 l'a raconté dans son merveilleux livre La rue à Londres.
Pâques aujourd'hui
C'est Dimanche de Pâques, oui on a tenu, Deo Gratias ! "Il est ressuscité, il est ressuscité, en vérité il est ressuscité !" Grands banquets jusqu'à demain...
Aide bienvenue de votre part pour l'article publié ici vendredi matin
Et si vous êtes un lecteur affectionné des petits essais publiés parfois sur ce tumblr, et que vous êtes d'accord pour m'accorder une faveur, ce serait celle-ci : faire des "reblogs" de l'article "L'avenir de Lacoste" dans lequel j'ai jeté 25 ans de passion pour le style français. Cet article a été "ghosté" immédiatement c'est à dire dissimulé artificiellement sur demande de je ne sais qui, ce qui a pour conséquence de le rendre indétectable aux recherches. C'est la 1ère fois que cela arrive en 7 ans. Vous pouvez le lire par abonnement seulement. S'il vous a plu, vous rendrez grand service à la Cause en le faisant tourner...
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«Le spectacle est l’origine du monde» (Éric Vuillard – Tristesse de la Terre)
Une guenille faciale a le même degré de pertinence pour arrêter un virus respiratoire a qu’une couche-culotte pour une dysenterie…
Comment s’étonner du pathétique ridicule de cette mise en scène lorsque la prostitution du langage avait réussi à imposer un slogan aussi débile que : «Rester chez soi, c’est sauver des vies» comme devise officielle?
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Writevember Jour 15 & 16 - Ragbros Chasm Boogaloo (1909 mots)
Je bois les larmes de mes lecteurs <3
“Circulez, y’a rien à voir !” aboie quelqu’un.
Jusque-là perdu dans ses pensées - notamment son itinéraire pour sa patrouille en temps que “Dark Knight Hero” prévue ce soir, et bon sang, quel nom ridicule tout de même - Diluc ne peut s’empêcher de tourner la tête pour voir ce qu’il se passe en entendant cela.
Un petit attroupement s’est formé au pied d’un muret, principalement des chevaliers de l’Ordo Favonius avec l’air encore plus incompétent et paniqué que d’habitude. Devant eux, Sœur Rosaria essaye tant bien que mal de rembarrer les badauds - ce qui est surprenant, vu que la plupart des gens s'enfuient habituellement à la simple vue de la nonne pas très orthodoxe.
Diluc hésite un instant, avant de se rapprocher discrètement pour voir ce qu’il en est.
Il est fort agaçant pour lui de devoir réparer les erreurs de ces imbéciles, mais s’il ne s’y prend pas rapidement, il y a un risque que leur dernière idiotie devienne un réel problème. Autant perdre un peu de temps maintenant pour tuer dans l'œuf le problème, plutôt que de l’ignorer jusqu’à ce que cela devienne un nouveau Stormterror.
“.... pense que c’est son foie ? Pourtant je ne l’ai pas vu boire aujourd'hui.”
“Sais pas, n’avait pas l’air…”
Un chevalier est finalement suffisamment rabroué par Sœur Rosaria pour s’en aller, laissant une brèche dans le demi-cercle des gens attroupés. A travers ce trou, Diluc peut voir Barbara s’affairer sur un individu au sol.
Diluc soupire. Encore un pauvre crétin qui aura abusé de la spécialité alcoolisée locale. Et pas qu’un peu, pour se retrouver dans un tel état en plein milieu de la journée, dans une rue passante qui plus est. N’y a-t-il donc pas de limite à la déchéance de l’Ordo Favonius ?
Il s’apprête à partir et à oublier toute cette histoire, quand un détail l’arrête net.
Quelque part entre Barbara et les pieds d’un des badauds, il a vu quelque chose de bleu.
Un bleu particulier.
Bleu pétrole, avec peut-être une pointe de vert paon, s’il devait utiliser les désignation des tubes de peintures que son père achetait dans un magasin spécialisé.
Il connaît bien cette couleur, et la combinaison de peinture nécessaire à l’obtenir. Crépus la mixait souvent, pour peindre leur famille.
C’est la couleur des cheveux de Kaeya.
Le cœur de Diluc ne fait qu’un bond pour venir se loger dans sa gorge.
Achats et plans pour cette nuit sont immédiatement oubliés alors qu’il se fraye un passage parmi les badauds en usant de sa force. Quiconque ose protester est rapidement forcé d’obéir par le regard courroucé du maître du Cadeau de l’Ange. Entre ses efforts et ceux de Sœur Rosaria, l’attroupement est rapidement dispersé, et personne n’ose plus s’approcher.
Diluc voit enfin la scène en détail ; Kaeya est allongé au sol, les bras en croix, la chemise à moitié défaite, et Barbara pousse son pouvoir Hydro contre son torse de manière répétée.
Les yeux de Kaeya sont grands ouverts. Il ne bouge pas d’un pouce.
Diluc se sent pris d’une envie de vomir.
“Qu’est-ce qu’il s’est passé ?” aboie-t-il en direction de Rosaria.
La nonne hausse les épaules - brutalement, Diluc se rend compte qu’elle affiche un air concerné. Rosaria n’est jamais concernée - quoiqu’il se passe, c’est grave.
“Aucune idée, et c’est bien le problème. Un instant on était en train de discuter, comme d’habitude, et celui d’après il se plaint d’une migraine soudaine… Et puis il s’effondre.”
“Une migraine ? Est-ce que - “
“Il faut que quelqu’un aille chercher Jean,” les coupe Barbara. La jeune fille ne les regarde même pas, toujours concentrée sur Kaeya. Son Œil Divin brille bien plus fort que d’habitude, et ce n’est pas vraiment rassurant. Et ce qu’elle dit ensuite confirme les pires craintes de Diluc :
“Son cœur est en train de lâcher.”
En un instant, c’est comme si un immense poids s'abattait sur les épaules du jeune Ragnvindr. Il ne prête même pas attention à Rosaria, qui le bouscule pourtant en se lançant immédiatement dans un sprint désespéré en direction du QG de l’Ordo Favonius.
Non.
Non, non !
Pas Kaeya. Pas comme ça, pas maintenant !
Il titube en avant, avant de tomber à genou à côté de Kaeya - son frère, son petit frère qui est à l’article de la mort sans aucune raison apparente, il l’a vu il y a trois jour au Cadeau de l’Ange, il se portait bien, il ricanait avec Venti, il n’avait pas l’air malade ou blessé ou quoi que ce soit, alors pourquoi est-ce que maintenant il est par terre, mourant, pourquoi pourquoi pourquoi -
Le corps de Kaeya se crispe soudain, et Barbara fronce encore plus les sourcils, la lueur bleue de son pouvoir Hydro ne cessant pas instant de tourbillonner, et Diluc est terrifié de se dire qu’il va perdre le dernier membre de sa famille -
Et soudainement toute la tension dans les muscles de Kaeya se relâche, et sa respiration haletante se fait plus audible. En voyant Barbara pousser un soupir de soulagement, Diluc reprend espoir. Plus encore lorsqu’il entends la voix de Jean à l’autre bout de la rue - la Grand Maître par intérim de l’Ordo Favonius a fait très vite pour les rejoindre, et c’est probablement aussi grâce à Rosaria.
“Barb. Statut ?” questionne Jean en s’accroupissant au niveau de la tête de son second, cherchant du regard tout signe extérieur pouvant expliquer son état. Avant même qu’elle ne commence à appliquer son propre pouvoir de guérison Anémo, son Œil Divin s’éclaire de plus en plus fort, comme pour se préparer à ce qui va suivre.
“Sévère arythmie cardiaque depuis qu’il est tombé, il y a environ un quart d’heure selon Sœur Rosaria. Cela n’a cessé d’empirer, et son cœur avait commencé à montrer des signes de défaillance malgré mon pouvoir Hydro qui effectuait un support cardiaque. Mais il y a une minute peut-être, cela a commencé à se calmer. Il n’est toujours pas hors de danger, mais il n’est plus activement en train de mourir,” répond la jeune religieuse.
Le visage de Jean s'assombrit, mais elle hoche la tête.
“Rien d’autre ?”
“Non. Sœur Rosaria a parlé d’une migraine, mais je n’ai rien pu détecter au niveau de sa tête. Cela ressemble à une crise cardiaque, mais… Je ne sais pas. J’ai l’impression que… J’ai l’impression qu’un facteur externe l’a déclenché.”
La voix de Barbara rappelle à Diluc à quel point elle est jeune. Il a l’impression que l’époque où elle trottait derrière lui, Jean et Kaeya, en mâchant son lapin en peluche, n’est pas si éloignée - et pourtant c’est grâce à la jeune femme qu’elle est devenue que le frère de Diluc est encore en vie.
“Bon. Diminue un peu ton Hydro, je vais passer un peu d’Anémo et voir si je peux prendre le relais,” propose Jean, concentrant à son tour la lueur vert pâle produite par son Œil Divin au niveau du cœur de Kaeya.
Elle se mord la lèvre - un signe que malgré son professionnalisme et son objectif de rester calme, ce qu’elle peut sentir sous ses mains l’inquiète aussi - mais l’Anémo prends peu à peu le relais sur l’Hydro, et la respiration de Kaeya, bien que haletante et faible, se maintient.
Ses yeux sont toujours ternes, et il ne semble pas réagir à la présence des gens autour de lui - Diluc se rend compte qu’il est probablement en train de subir une douleur intense. Mais il est en vie. C’est tout ce qui compte.
“Diluc !” l’appelle fermement Jean. “Aide moi avec Rosaria à le porter jusqu’à la Cathédrale. Barb, je te laisse partir devant et préparer une chambre médicale.”
“Compte sur moi !”
Et malgré le fait que Barbara elle-même est certainement épuisée d’avoir ainsi maintenu son pouvoir Hydro au maximum de sa puissance tout ce temps, elle part en courant, et après avoir gravit les escaliers n’est bientôt plus qu’un point blanc au loin.
Diluc secoue la tête pour se remettre les idées en place, hisse Kaeya debout avec l’aide de Jean, et commence à porter son poids entier avec Rosaria sans trop d’efforts. Vraiment, comparé au poids d’une claymore, la plupart des gens lui paraissent bien légers…
Malgré les escaliers et le chemin à parcourir, il lui semble qu'il leur faut très peu de temps pour enfin atteindre la Cathédrale. Sœur Rosaria continue d’aboyer après chaque passant qui oserait s’arrêter les dévisager plus d’une seconde. Diluc ajoute ses propres regards mortels aux hurlements de la nonne pour dissuader les badauds. Mais il est certain qu’avant la fin de la journée, toute la ville aura eu vent de ce qu’il s’est passé.
“Tiens bon, Kaeya,” marmonne Diluc lorsqu’il dépose son petit frère sur le lit blanc de la chambre indiquée par Barbara.
La jeune religieuse ne perds pas un instant avant de ré-appliquer son propre pouvoir Hydro sur le Capitaine pour surveiller son état, et bientôt une, puis deux autres religieuses se joignent à elle pour réaliser des tests supplémentaires - l’une vérifie la réaction à la lumière de son oeil valide (néant), l’autre la réaction à un pincement au bras (une légère grimace).
Une main se pose sur son épaule.
“Viens, Diluc. Il faut les laisser travailler. Tu pourras revenir le voir après,” annonce gentiment Jean en le poussant vers la sortie. Le jeune homme se laisse faire - c’est peut-être la réaction d’un couard, mais il ne se sent pas de rester regarder son frère alité sans réactions sur un lit d’hôpital. Cela lui rappelle trop le passé, lorsque leur père, ou plutôt, le corps sans vie de leur père, avait été amené à la Cathédrale après l’attaque du Drake.
“Il va s’en sortir. Kaeya est un battant, tu le sais,” le rassure Jean.
“Oui, je sais. Un vrai survivant,” marmonne Diluc avec une grimace sur la fin. Il le sait mieux que personne - il a lui-même participé à faire de son frère un survivant.
“Diluc - “
“Maître Jean ! Maître Jean ! Il faut que vous veniez, c’est urgent ! Il se passe des choses étranges avec les Brutocollinus !” les interrompt Swan avec un rapide salut. Le chevalier est à bout de souffle, et il arbore une expression paniquée.
“Bon sang, qu’est-ce qu’il se passe aujourd’hui ?” se renfrogne Jean. “Sœur Rosaria, je te confie Diluc. Qu’il ne fasse rien de… stupide. En attendant que Kaeya aille mieux. Swan, allons-y rapidement, et j’espère que c’est vraiment une urgence !”
“M-Maître Jean…” bredouille le chevalier, avant de repartir au pas de course vers les portes de la ville, la Grand Maître par intérim à ses côtés.
“Ragnvindr,” commence la nonne.
“Sœur Rosaria. Je n’ai pas besoin d'une babysitter,” grommelle Diluc.
“Tant mieux, parce que j’ai autre chose à faire que de changer tes couches,” réplique la bonne sœur. “Swan a parlé d’un problème avec les Brutocollinus. Barbara a dit que la crise de Kaeya avait pu être provoquée par un facteur externe. Est-ce que je dois te faire un dessin, ou tu vois où je veux en venir ?”
“...L’Ordre de l’Abîme serait derrière tout ça ? Mais quel rapport entre les monstres et Kaeya ?”
“Aucune idée pour l’instant, mais j’ai bien l’intention de le découvrir,” annonce Rosaria.
Il semblerait que les plans du “Dark Knight Hero” doivent changer dans l’immédiat… Mais peu importe. Le propriétaire du Domaine de l’Aurore veut des réponses.
Et il sait exactement comment les obtenir.
“Si c’est de leur faute… Je vais leur faire payer !” gronde Diluc, des flammes s’échappant de ses poings serrés.
“Et tu ne seras pas le seul,” complète Rosaria avec une petite tape sur le poignard qu’elle garde sous son corsage.
#my writing#writevember#Ecriture Nov 2024#fanfiction#genshin impact#ragbros#diluc ragnvindr#Kaeya est en train de mourir mais tkt c trankil#je continuerai probablement plus tard
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Je suis allée au ciné tout à l'heure pour voir the old oak. Et j'ai pensé beaucoup de choses via le film et via le reste de ma vie. Quand je suis arrivée dans la salle y'avait un mec de mon âge. Il m'a souri et je me suis surprise à penser que j'adorerais voir des films moins légers, plus engagés, plus vrais avec mon mec. Et j'ai à nouveau pensé que peut-être que oui, faudrait pas que j'accepte une telle différence entre nous. Faudrait peut-être que je rencontre quelqu'un réellement en phase avec moi. Qu'on fasse des trucs qui me font du bien durablement, qui me font réfléchir, qui me font grandir. Puis ensuite le film a commencé. Le personnage principal a perdu son chien qu'il adorait et moi j'ai pensé à quand je perdrai mon chat adoré et j'ai pleuré vraiment fort sur cette scène. Ensuite j'ai arrêté et le film a continué. Mais j'ai recommencé à pleurer parce que bien qu'il ait une teinte d'espoir ce film, un beau message, il soulève les horreurs du monde. Les guerres. Le racisme. L'intolérance. La souffrance. Le deuil. La pauvreté. Et je me sens profondément affectée par tout ce qu'il se passe et s'est passé dans le monde. Ça me brise le cœur toute cette répugnante peine causée par les humains. Ça m'a en fait démoralisée parce que j'ai pensé à toutes les choses infâmes que vivent les gens et je me suis sentie profondément égoïste de me plaindre depuis des années. Je sais, c'est pas comparable mais pendant 1h40 je me suis sentie comme une pauvre merde. Et même ça c'est égoïste parce que j'ai ramené ça à moi. On est sortis et je suis rentrée. Mon mec m'a pris la tête en faisant une crise de jalousie et en me prenant pour une débile. Et des fois, j'ai envie de lui dire ses 4 vérités, de le blesser si fort qu'il aurait un déclic. Mais j'ai juste soufflé. J'ai soufflé et j'ai allumé une clope en pensant que je perdrais juste du temps. Et que du temps j'en avais plus pour les partiels. Ouais les liens sont bancals (pourquoi on nous fait chier avec festivals et pas bancals, j'ai cru jusqu'à pas longtemps qu'on disait bancaux et banaux putain jsuis conne ça m'énerve ça aussi). Et jme suis rappelée que si je ratais je serais vraiment une bonne grosse bouffonne. Et je suis rongée par la peur de l'échec mais encore plus maintenant que j'ai fait chier tout le monde pour aller en psycho et réaliser après que j'aimais pas non plus. En fait j'crois que j'aime pas juste le système universitaire pas forcément les enseignements. Et là jsuis dehors et vraiment jme sens ridicule. Genre je pleure bcp en ce moment, c'est rare. J'ai passé des mois voire des années à avoir le regard sec et froid. Maintenant il est larmoyant et pitoyable. Je sais pas comment on fait pour sortir de ces cercles vicieux. Jdonne des conseils mais en fait, j'en sais rien. Je sais rien du tout. Et un bon gars disait la seule chose que je sais c'est que je ne sais rien. I feel it. Vraiment. Je comprends rien. Je sais que je suis pas foncièrement débile mais dernièrement (depuis bien un an), j'en doute un peu plus chaque jour. Est ce que je ne suis pas profondément bête pour constater mais jamais rien acter.
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24 juillet
je me suis forcée à aller cimetière pour me faire sortir et pas passer la journée dans ma chambre comme hier mais en attendant quand je suis dehors je travaille pas. en plus c'était bien hier dans ma chambre j'écoutais de la musique j'avais la fenêtre grande ouverte mon nouveau tapis sous les pieds et j'écrivais un texte pour le open call du haus für poesie. j'avais commencé à essayer de traduire marrons glacés en allemand mais j'ai laissé tomber, y avait trop de subtilités, ça change toutes les sonorités, impossible de traduire délicat, délicate parce que c'est pas genré en allemand et en plus c'est moche (zart). c'était clairement au dessus de mon niveau de compétence. j'ai passé la matinée à regarder des tutos et à lire des forums sur le microkorg pour savoir de quoi j'avais besoin pour m'en servir sur scène parce qu'ils demandent une fiche technique dans le open call mais j'ai pas trouvé de réponse claire alors j'ai écrit à r., après de longues hésitations, parce que j'avais peur d'être ridicule, ce qui à la réflexion est encore plus ridicule, mais je suis tellement intimidée par le monde de la musique que je me sens ridicule rien que d'avoir eu l'idée de vouloir utiliser un synthé. le monde des câbles et des adaptateurs et des prises et des machines me mystifie totalement et il me fait peur. ou plutôt il m'ennuie. il m'emmerde profondément. j'ai bien vu l'année dernière à genève quand on a fait le setup pour la perf avec ru. à quel point je servais à rien. alors qu'elle non plus à la base elle y connaissait rien. bref, il m'a dit qu'il me répondrait ce soir tard parce que grosse journée de papa et j'avais envie de lui envoyer mille coeurs.
hier j'ai découvert la signification du mot limérence et je crois bien que c'est de ça que je souffre. ça fait citron vert et ça fait liminal. entre deux. transitoire. sur le seuil. avec un goût acide mais frais. rafraîchissant. mouais. ils disaient que la différence avec l'amour c'est qu'en limérence on se soucie pas du bien-être de l'autre, c'est très autocentré, tout ce qui compte c'est de savoir si l'autre nous aime ou pas. l'autre différence c'est qu'on met l'autre sur un piédestal et qu'on voit pas ses défauts. ok. moi je pense que c'est juste une forme de tomber amoureuse spécifique aux gens qui ont vécu un trauma d'abandon/de négligence dans leur enfance et j'aurais pas appelé ça limérence, mais bon.
(je viens de voir un écureuil!) hier soir je suis quand même sortie prendre l'air et ça s'est transformé en promenade de deux heures, je crois que c'était la meilleure jusqu'à maintenant. à part la toute première le premier soir. j'ai vu le coucher du soleil au tempelhofer feld, je voyais jamais l'intérêt de cet endroit ni l'engouement qu'il suscite parce que c'est juste une piste d'atterrissage vide sans arbres ni rien, mais hier j'écoutais de la très bonne musique et y avait pas trop de monde et le ciel était entre deux averses à moitié gris-mauve à moitié doré, tout était doré et beau et spectaculaire et y avait une atmosphère très paisible. quand le soleil s'est couché il s'est mis à pleuvoir à grosses gouttes c'était le moment entre le jour et la nuit et je savourais l'eau qui me tombait sur les jambes et trempaient mon short gris en molleton les néons étaient allumés dans les rues et les gens mangeaient et buvaient des coups sur les trottoirs mouillés abrités sous les auvents magie magique j'étais enchantée par tout. j'aime bien être dans cet état, quand tout m'émerveille. j'aime bien quand ça arrive. je sais pas à quoi ça tient.
je continue sur ma lancée des efforts, ce soir j'étais dans un bar lesbien avec une fille d'un groupe telegram qui m'a demandé si je voulais l'accompagner au public viewing de princess charming, je le sentais qu'à moitié mais bon toute occasion est bonne à prendre pour rencontrer des lesbiennes alors j'ai dit ok et j'ai passé la soirée à me dire putain je pourrais être tranquille sur mon canapé en train de travailler sur mon texte avec la fenêtre ouverte. il faisait super chaud à l'intérieur et on était collées à l'écran juste à côté du haut-parleur qui me perçait les tympans parce qu'y avait pas de place et les gens qui passaient devant le bar me rentraient continuellement dans le dos et je pensais encore au squelette qui dit if it sucks, hit da bricks!! mais je voulais pas être impolie, alors j'ai patiemment attendu que l'interminable épisode de téléréalité lesbienne se termine en faisant du eye contact avec une fille très grande sur le trottoir qui ressemblait à un des grands frères de stranger things avec son mullet bouclé et sa chemise à manches courtes ouverte sur un marcel blanc.
à un moment sur l'écran géant elles étaient toutes dans la piscine à chanter danser et s'embrasser les unes les autres et les filles dans le bar dansaient et chantaient avec elles et moi je pensais à mon trauma et à mon corps qui se fige, qui se transforme en zombie engourdi et sans vie à chaque fois qu'il faut s'amuser. je le sous-estime toujours. je me dis que j'arriverai bien à le dépasser, dans les bonnes circonstances, mais peut être pas en fait. je me sentais complètement à la masse. je comprenais un mot sur deux de ce que me disait la fille alors qu'on parlait luxembourgeois, elle a payé ma limo fleur de sureau mais j'avais pas de cash à lui donner et je savais pas quoi dire, j'arrivais pas à suivre les conversations en allemand parce qu'y avait trop de bruit et j'arrivais pas à me concentrer. donc je me suis dit que c'était peut être pas une bonne idée d'aller à la soirée flirt speed dating au k-fetisch demain. je vais me contenter d'attendre de rencontrer mon âme soeur au cimetière, même si ça doit me prendre 84 ans, tant pis. on a parlé du lycée, elle a passé quelques années au rodange aussi et elle avait reding et elle m'a dit qu'il avait agressé des filles du lycée et j'arrivais pas à y croire. j'arrivais pas à croire que mon prof de latin que j'ai eu pendant cinq ans était un agresseur sexuel et j'arrivais pas à croire que je l'apprenais dans un bar lesbien à berlin devant une émission de téléréalité projetée sur un écran géant. à la fin on était sur le trottoir avec des gens chiants alors j'ai dit bon j'y vais et je suis allée m'acheter un paquet de chips et je suis rentrée libre comme l'air me mettre en culotte sur mon canap avec mon paquet de chips bonheur divin et suprême.
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JO Paris 2024 : une ouverture… sur le néant...
La convention entre nous est précise : l'été, ce blog devient hebdomadaire... ''sauf nécessité''. J'ai un peu hésité avant d'écrire quelque chose sur la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de 2024, ce moment de honte et de déshonneur. J'en avais envie autant que j'étais dégoûté de m'abaisser à commenter un tel étalage de saletés. Quelques demandes de lecteurs ont fait taire cette fausse pudeur. Et puis les sondages : 83% de satisfaits (ceux, sans doute, qui regardent le doigt de celui qui montre la lune...), mais 72% de dégoûtés... les gens ne savent plus ! On avait cru ''toucher le fond'' avec l'Eurovision 2024... mais il ne faut jamais douter de la dangerosité du progressisme et de la perversité des progressistes !
J'avoue avoir été rassuré par la levée de boucliers mondiale qui a condamné sans appel cette infâme ''wokerie'' française : même les évêques catholiques français, peu habitués à un tel courage et à une telle conviction, ont trouvé à redire, timidement (''le spectacle était beau, mais...''). Et le plus ridicule a –comme souvent, voire comme toujours-- été notre Méchencon : comblé au début, il a retourné sa veste lorsqu'on lui a confirmé que l'Islam condamnait de tels blasphèmes... et il s'est alors con-fondu (je tiens à ce tiret !) en tweets contre ceux qui ont pratiqué ce soir-là son sport préféré : taper sans limite sur l'église, la foi et les croyants...
Mais revenons à nos moutons –qui sont des moutons enragés. Il ne fait pas de doute que les 2 milliards et quelque de chrétiens, de par le monde, ont été humiliés par le spectacle décadent dirigé contre eux par ceux qui pratiquent au quotidien toutes les horreurs qu'ils essaient d'imputer à cette religion... dont ils ne savent rien et qu'ils assimilent donc à leurs mœurs dépravées et à leurs pratiques décadentes... Car ce que ces pornographes ont étalé n'avait rien à voir avec une célébration de l'esprit sportif : cette enfilade de scènes provocantes et perturbantes était une tartinade d'extrémisme woke. Tous les poncifs, les lieux commun et les contre-vérités cent fois démontrées fausses étaient au rendez-vous de cette misère de la pensée... Il ne manquait pas un seul des clichés cent fois éculés, sauf l'incontournable ''bonne-sœur-en-cornette'', obligée des défilés LGBT etc... ! Que ces ''créatifs'' peuvent donc manquer d'imagination ! Ils sont nuls !
Seuls points ''nouveaux'' (= ceux dont on se serait le mieux passé !) : Marie Antoinette en rose et rouge, mais décapitée (c'est charmant !), l’ostension d'une relation de trouple (= un ''couple à 3''. Que c'est frais et romantique !), ou des hommes qui s’apprêtent à copuler ensemble (quel joli spectacle pour les enfants !)... sont autant d'insultes à la décence et au respect humain. Question suivante : quel rapport peut-il y avoir entre l’esprit sportif et ces mises en scène provocantes.... si ce n'est le désir de ''dé-catholiciser'' un peu plus, par ce spectacle d'une extrême indécence, et de choquer les ''conservateurs'' –qui n'ont jamais mérité autant qu'aujourd'hui d'être écrits, à jamais, en un seul mot ?
Le tableau de la Cène, honteusement souillé avec des drag queens en un soi-disant défilé de mode... les éléments de disco et les performances (?) de Lady Gaga... la scène où Jésus est remplacé par une femme obèse LGBT... la représentation grotesque de Marie-Antoinette dont la tête coupée parlait, ou l'inclusion d'un homme nu (laid, gras et suiffeux, moche à faire peur) peint en bleu Schtroumpf (il paraît que ça se voudrait ''inclusif''. En quoi ?) s'ajoutent à l'insulte aux français qu'est le coût de cette prétentieuse décadence, à un moment où la Nation n'arrive pas à se dépêtrer d'une crise immense due, comme par hasard, à l'impéritie absolue des inspirateurs de cette gigantesque clownerie dégueulasse... On attendait d'eux une description de ''la France recevant le monde'', et on a eu ''la France telle qu'ils voudraient la voir disparaître''... Le monde, en fait, a tranché : c'est NON !
Le coût de cette cérémonie est un outrage pour les contribuables. Le budget initial de 122 millions d'euros pour la cérémonie a explosé, avec un coût total des Jeux désormais estimé à 11 milliards d'euros. La France, déjà endettée à hauteur de 3.100 milliards d'euros, gaspille ses ressources dans un spectacle de débauches même pas tentantes. Les cachets extravagants (700.000 € pour Aya Nakamura, 2 millions pour Céline Dion (unique joli moment, dans ce cauchemar), sans oublier Lady Gaga et l'océan des inconnus grassement rémunérés pour cette horreur, alors que de nombreux français peinent à joindre les deux bouts) illustrent un mépris total pour la réalité économique du pays. Que les ''gros sous'', pourtant, ne nous fassent pas oublier le ridicule de notre belle Garde Républicaine se trémoussant sans grâce autour de la chanteuse sans voix Aya Nakamura, dans un mélange incongru où ce symbole de la République a été associé à la déchéance des traditions républicaines, et où la dignité de la France a été bafouée dans une scène qui ridiculise son image, son Histoire, et son honneur.
Ce mélange de diversité perverse, de féminisme déplacé et mortifère, de wokisme destructeur de toute humanité, de fausse inclusion et de clichés à prétention culturelle... ne fait que diviser plutôt qu'unir. Ce n'est pas ce que l'on attend des Jeux Olympiques, qui devraient être un moment de rassemblement et de célébration des valeurs universelles du sport. Comme le disait récemment Henda Ayari : ''Si c’est ça, le Nouveau Monde qu’on nous propose, je n'en veux pas : je préfère faire machine arrière…''. Cette musulmane (connue pour son rôle important dans le scandale dit ''Tarik Ramadan'') ajoute : ''En tant que femme, je tiens à défendre nos valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité, et les racines chrétiennes de notre pays, même si je ne suis pas chrétienne. Ces racines font partie intégrante de notre identité nationale et méritent d'être respectées. Nous devrions être plus nombreux à soutenir nos frères chrétiens face à ces attaques. Les Jeux Olympiques doivent être un moment de fierté et d'inspiration, et non un spectacle de débauche et de provocation imposé par un extrémisme woke qui fait penser à un remake de Sodome et Gomorrhe, et qui marque la déchéance de notre société et de ses valeurs''.
Sa conclusion est un appel vibrant qui devrait réveiller nos consciences endormies, hébétées, et comme droguées : ''Les chrétiens et les patriotes français qui sont attachés à nos valeurs et à la dignité humaine doivent se réveiller. Ils doivent réagir, refuser de se laisser piétiner et dénoncer ces abus, et pas seulement sur les réseaux sociaux, il faut agir concrètement ! Il est temps de rétablir le respect et la dignité lors d’événements importants et de leur rendre leur véritable sens''. Tant qu'une seule voix comme celle-ci se lèvera et se fera entendre dans les borborygmes vulgaires des ennemis de l'humanité et de toute civilisation... l'espoir ne sera pas définitivement perdu...
H-Cl.
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Sur Tartuffe : adaptations
Commençons donc avec ce qui a le moins à voir avec la pièce, une version écourtée de la pièce, mise en scène par Maurice Béjart en 1981.
Casting : Cléante - Bernard Dhéran, Mme Pernelle - Catherine Samie, Orgon - Michel Aumont, Elmire - Geneviève Casile, Tartuffe - Michel Duchaussoy, Dorine - Virginie Pradal, Valère - Raymond Acquaviva, Damis - Guy Michel, Mariane - Marcelline Collard
Mise en scène classique, mais saupoudrée de Béjart (donc décors un peu spéciaux, maquillage très marqué pour les personnages doubles comme Tartuffe). Super performance de Michel Aumont, qui donne à voir un Orgon complètement hypnotisé par Tartuffe (et c’est là qu’@aramielles me dit que c’est normal d’être hypnotisé par le talent de Michel Duchaussoy). J’avoue que je n’arrivais pas à déterminer si Elmire était un peu intéressée par lui ou si elle était juste extrêmement saoulée (merci m’dame Casile). Une déclaration d’amour à l’acte III qui est désespérée comme je les aime. Oh nevermind ??? Elmire intéressée ??? OH MY GOD. Orgon qui s’agenouille devant Tartuffe et lui baise la main rien que pour lui dire bonjour. Béjart I love you. Imagerie chrétienne homoérotique, on apprécie. Globalement le Tartuffe de Duchaussoy est un bon petit connard manipulateur, il jette un regard méprisant sur Orgon à ses genoux, franchement une excellente pétasse qui sied bien pour le rôle.
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Deuxième version, celle de 1975, mise en scène de Jacques Charon.
Casting : Orgon - Jacques Charon, Robert Hirsch - Tartuffe, Jacques Toja - Cléante, Michel Duchaussoy - Monsieur Loyal, François Beaulieu - L’Exempt, Jean-Noël Sissia - Damis, Bernard Alane - Valère, Denise Gence - Mme Pernelle, Claude Winter - Elmire, Françoise Seigner - Dorine, Catherine Salviat - Mariane, Denise Pezzani - Flipote
Encore une mise en scène classique, on aime. Cet Orgon a l’air un peu con (spécialité de Charon). Tartuffe, coupe au bol absolument ridicule (la laideur comme laideur de l’âme ? C'est un lieu commun que je repère parfois dans Tartuffe, où un Tartuffe moche est souvent joué comme ridicule, alors qu’un Tartuffe qu’on embellit physiquement est joué comme plutôt charmeur). Légèrement précieux, doucereux, on est carrément dans la première façon de jouer le rôle, c’est-à-dire en gros cliché, et on ne comprend presque pas comment Orgon peut être à ce point aveugle pour ne pas voir qu’il est double. Il est aussi carrément graveleux lors de la déclaration d’amour, et franchement il m’évoque plus une espèce de cancrelat qu’on a envie d’écraser qu’un manipulateur de génie (super performance d’Hirsch cependant). Une Elmire magnifique (merci m’dame Winter) et oh ! Un François Beaulieu sauvage apparaît en fin de pièce pour faire L’Exempt.
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Troisième version, de 1960, mise en scène de Louis Seigner (encore une classique).
Casting : Tartuffe - Louis Seigner, André Falcon - Damis, Paul-Emile Deiber - Orgon, Louis Eymond - L’Exempt, Henri Rollan - Cléante, Jean-Louis Jemma - Valère, René Arrieu - Monsieur Loyal, Berthe Bovy - Mme Pernelle, Andrée de Chauveron - Dorine, Annie Ducaux - Elmire, Nagali de Vendeuil - Mariane, Janine Dehelly - Flipote
L’Orgon de Deiber a l’air un peu neurasthénique, sans avoir l’air con il n’a pas l’air complètement dépendant, ça me donne l’impression bizarre que cet Orgon aurait pu se défendre de tout s’il avait prêté un peu plus attention à ce qu’il se passe chez lui (même si Tartuffe, quand on l’accuse une première fois, use énormément d’ironie pour se qualifier de pécheur, et Orgon prend ça premier degré). Tartuffe-Seigner est parfaitement jouissif à regarder, mais on reste exactement dans le schéma classique d’un personnage ridicule. Succulente Elmire, drôle à souhait (merci Annie Ducaux). Bref, ici la bonne vieille pièce familiale, quoi.
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Quatrième version, de 1971, mise en scène de Marcel Cravenne (une autre mise en scène classique)
Casting : Michel Bouquet - Tartuffe, Delphine Seyrig - Elmire, Jacques Debary - Orgon, Luce Garcia-Ville - Dorine, Madeleine Clervanne - Mme Pernelle, Claude Giraud - Cléante, Edith Garnier - Mariane, Bernard Alane - Valère, Jacques Weber (ô surprise) - Damis, Paul Le Person - Monsieur Loyal, Robert Party - L’Exempt, Christine Chicoine - Flipote
C’est marrant, cet Orgon là a plus l’air amusé en début de pièce de Tartuffe, plutôt que de dépendre de lui. Quand on accuse Tartuffe, il réagit plutôt comme si on avait donné un coup de pied dans son chiot préféré. (grmrgmrmg le Cléante de Giraud. Cet homme me rend fou depuis Les Rois Maudits). Petiot Weber, il est pitchoune. Ah, Delphine Seyrig…La fée des lilas à jamais pour moi, mais quelle bonne Elmire (et quelle belle femme jésus seigneur). Un Tartuffe très intéressant, puisqu’il n’est pas ridicule car il n’a pas l’air faux lors de sa déclaration, il a juste l’air un peu dégueulasse ; mais surtout, il brise l’apparent fil rouge de l’interprétation de ce rôle en étant enlaidi par le costume et les postiches, mais en étant totalement manipulateur.
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Cinquième version, de 1980, mise en scène de Jean Pignol (encore et toujours une mise en scène classique)
Casting : Tartuffe - Michel Galabru, Orgon - Bernard Fresson, Elmire - Yolande Folliot, Dorine - Micheline Dax, Cléante - Pierre Gallon, Mme Pernelle - Germaine Delbat, Mariane - Nathalie Serrault, Valère - Eric Legrand, Damis - Jean-Renaud Garcia, Monsieur Loyal - Georges Montillier, L’Exempt - Pierre Negre, Laurent - Georges Sayad, Flipote - Sonia Laurent
Wow un opening directement sur la petite famille en train de prier avec Tartuffe ? Innovative ! On dirait que Tartuffe est d’abord le dealer d’Orgon parce qu’il est très, très calme au début. Ou alors il est homosexuel, au vu de la façon dont il dit “il venait d’un air doux tout vis-à-vis de moi se mettre à deux genoux”. Le Tartuffe de Galabru est bon mais grâce à l’acteur plutôt qu’au rôle lui-même, parce qu’il lui donne justement ce côté double et ridicule (les cheveux bien gras, on pourrait utiliser la moumoute comme friteuse). Opinion tout à fait personnelle, j’aime pas le jeu de Fresson . Et définitivement, Galabru joue beaucoup sur le côté dégueu et graveleux qu’on peut facilement donner à Tartuffe. Une version, ma foi, pas la meilleure, mais pas un échec non plus.
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Sixième version, de 1997 (retour au Français !), mise en scène de Georges Bensoussan (à quand autre chose qu’une mise en scène classique ?)
Casting : Dorine - Catherine Ferran, Orgon - Jean Dautremay, Mariane - Anne Kessler, Tartuffe - Philippe Torreton, Monsieur Loyal - Igor Tycska, Elmire - Cécile Brune, Mme Pernelle - Nathalie Nerval, Cléante - Christian Blanc, Valère - Olivier Dautrey, Damis - Eric Ruf, L’Exempt - Bruno Raffaelli, Flipote - Stéphanie Labbé, Laurent - Patrick Olivier
Décors blancs, un peu art contemporain, innovative ! Chaque costume est une couleur vive (sauf Tartuffe et Orgon, en noir, et Cléante, en marron), mais qui permet d’identifier immédiatement les personnages et surtout les fait ressortir sur le fond blanc. Jumpscare de Ruf avec une perruque absolument horrible. Aww, mini Anne Kessler, elle est pitchoune. Ô surprise, Ruf a un jeu décent ? (je le respecte en tant que metteur en scène, et je ne m’y connais pas assez en histoire du Français pour dire si c’est un bon administrateur, mais comme comédien…Il m’excusera mais je ne supporte pas son jeu). Je trouve qu’on revient à l’Orgon soit con, soit qui s’en fout un peu en début de pièce. Quoique, on pourrait dire que c’est un Orgon qui commence à développer un autre courant d’interprétation du personnage, celui de la dépendance affective forte (Tartuffe qui lui fait des petites caresses sur l’épaule ???). Dépendance affective de fou ou homosexualité cachée, c’est vous qui voyez. Torreton est jouissif, pétasse à souhait, ironique quand on l’accuse, au physique affreux avec sa perruque graisseuse (leitmotiv chez les costumiers ?). Chose intéressante, la confession de Tartuffe semble désespérée, mais elle est tellement teintée de fausseté qu’on n’y croit pas du tout. Cécile Brune (dieu quelle femme) fait une Elmire hautaine devant Tartuffe que j’A-DORE. Nouveau jumpscare de Ruf qui sort d’une fenêtre cachée haut dans le mur au lieu de sortir d’un cabinet. Bon dieu Cécile Brune, quelle femme, Elmire joue la carte séduction à fond pour l’acte IV. Tartuffe qui commence à se foutre à oilp ??? Ok why not. Costume très très très pailleté pour Tartuffe en fin de pièce. Écoutez, une mise en scène intéressante, des comédiens pas trop tartes, moi je dis que ça fait une bonne pièce.
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Septième version, de 2022, mise en scène Ivo van Hove (youpi ! une mise en scène moderne, histoire de changer un peu)
Casting : Cléante - Loïc Corbery, Orgon - Denis Podalydès, Mme Pernelle - Claude Mathieu, Damis - Julien Frison, Dorine - Dominique Blanc, Tartuffe - Christophe Montenez, Elmire - Marina Hands, Flipote - Héloïse Cholley, et pas de M. Loyal ou d’Exempt ni de Laurent, apparemment ?
Peut-on vraiment dire que je l’ai vue ? Non, je n’ai pas vu cette pièce au cinéma. Mais j’ai des photos et des extraits, de là je pose mon jugement. J’aime beaucoup les mises en scène de van Hove, qui sont souvent minimalistes et font ressortir tout le jeu des comédiens, aussi en posant une sorte de centre de scène où tout se passe. Les costumes noirs tranchent avec la pâleur des comédiens, et le carré blanc en plein milieu de la scène ressemble à un ring où les personnages s’affrontent. Autre lieu commun chez van Hove, on relève la brutalité et la violence et du texte et des personnages en eux-mêmes : tout le monde s’empoigne, se bat, se hurle dessus, c’est une famille complètement disloquée qu’on nous présente. Dominique Blanc en Dorine est parfaite. Corbery est un Cléante désillusionné, à la limite du désespéré de voir son beau-frère comme ça. Julien Frison, lui, campe un Damis qui semble moins furieux, plus un petit garçon qui voit son père s’éloigner de lui. Ma seule question est : comment envisagent-ils la pièce sans Mariane ? Est-elle juste citée ? Le moment très comique entre Orgon et Dorine serait simplement coupé ? Je n’aurais sûrement jamais la réponse, à moins que cette pièce vienne un jour sur le site de l’INA. Marina Hands est une Elmire qui floute complètement la ligne séparant deux interprétations : Elmire qui joue un rôle pour empêcher le mariage entre Tartuffe et Mariane et confondre Tartuffe à l’acte IV, ou une Elmire véritablement intéressée par Tartuffe. Une scène assez éloquente est visible dans la bande-annonce, qu’on peut replacer justement à l’acte IV, et Elmire ne semble pas beaucoup se défendre d’un Tartuffe qui lui embrasse la nuque. Mais les deux personnages les plus intéressants sont ici Orgon et Tartuffe. Pour Orgon, Podalydès joue complètement sur l’ambiguïté constante entre Tartuffe et Orgon : apparemment complètement dépendant affectif, le “il en va de ma vie” semble très vrai ; et certaines images donnent à penser que van Hove introduit dans sa mise en scène un certain homoérotisme malsain entre ces deux personnages (et encore de l’imagerie chrétienne mise au service de l’homoérotisme, merci m’sieur van Hove). Mais pour moi, le personnage le plus fascinant est Tartuffe (Christophe Montenez mon dieu quel talent incroyable). Si il est dans “le modèle Jouvet”, c’est-à-dire un Tartuffe charmant, séduisant même, et surtout très sincère dans sa déclaration à Elmire, et qui pense croire à tout ce qu’il dit sur le Ciel, Montenez a une approche différente du personnage. Il est malsain ; quand il rentre dans une pièce, on a comme un frisson de gêne : le costume (chemise blanche, cravate blanche, mais veste noire à certains moments), la coiffure (des cheveux coupés très ras) et le maquillage (qui lui donne une pâleur mortelle et un visage émacié) n’aident pas à nous le rendre sympathique. Le ton doucereux (méprisant lorsqu’il parle à Dorine) contribue à cette impression. Surtout, c’est un Tartuffe violent, qui arrive à l’Acte III la chemise tachée de sang, due à la mortification qu’il s’est imposé (en début de pièce, apparemment ? la bande-annonce ne permet pas de le situer). Bref, une mise en scène brutale et légèrement subversive, typique du metteur en scène, qui je crois serait très intéressante à voir.
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Je vous ai réservé ma mise en scène préférée pour la fin, huitième version, de 2021, théâtre à la table, direction artistique d’Eric Ruf (qui compte comme une mise en scène moderne ?)
Casting : Mme Pernelle - Claude Mathieu, Tartuffe - Eric Génovèse, Elmire - Clotilde de Bayser, Cléante - Hervé Pierre, Monsieur Loyal, Un Sergent, et L’Exempt - Nicolas Lormeau, Orgon - Didier Sandre, Damis - Laurent Lafitte, Dorine - Anna Cervinka, Mariane - Clémentine Billy, Valère - Antoine de Foucauld
C’est pas ma version préférée pour rien : la proximité de la table permet de transformer la pièce en huis clos, les vêtements des comédiens, sombres pour la plupart, permettent de relever leurs visages, et la caméra capture d’autant mieux leurs visages qu’elle est proche. Anna Cervinka est une Dorine hilarante qui tranche avec le sérieux des autres ; le Damis de Lafitte est très abrasif ; Cléante par Hervé Pierre use toujours d’un ton extrêmement raisonnable ; les deux petits jeunes sont un couple prometteur. Comme d’habitude, je me suis concentré sur les trois personnages centraux : Elmire, Orgon, Tartuffe. Didier Sandre, trônant en bout de table en patriarche, est un Orgon qui joue sur son âge pour apparaître peut-être plus fragile, qui s’il est moins dépendant que l’Orgon de Podalydès, lui semble extrêmement attaché ; sa colère à l’accusation de Tartuffe est assez violente. Elmire, elle, si elle n’est absolument pas intéressée par Tartuffe (madame moi je veux bien prendre votre place si vous ne voulez pas de lui), aime jouer la carte de la séduction pour parvenir à ses fins, et disons-le, Clotilde de Bayser est charmante. Et Tartuffe…Là encore, pas mon Tartuffe préféré pour rien. Eric Génovèse reprend un Tartuffe qu’il avait déjà joué de cette manière (je donnerai TOUT pour voir la mise en scène de 2005 de Marcel Bozonnet). Il est tout en douceur, la déclaration à Elmire est MAGNIFIQUE et DÉSESPÉRÉE comme il sait les faire, et il est totalement dans le modèle Jouvet d’un Tartuffe qui croit à 90% ce qu’il dit. Chose que je n’avais jamais vu faire avant, le “je tâte votre habit” et ce qui s’ensuit est joué comme une excuse en mousse, comme s’il n’avait vraiment pas fait exprès de poser la main sur le genou d’Elmire, et qu’il tente de rattraper une bourde faite dans l’émotion de l’instant. Tartuffe mis en opposition d’Orgon dans le placement autour de la table le pose en second maître de maison ; sa réponse à son accusation à l’air tellement sincère qu’on y croirait presque. Retournement de comportement à l’acte IV, regard de braise et scène un peu olé-olé (si sage comparée à la mise en scène de Bozonnet où lui et Florence Viala ont failli faire leur affaire sur scène) ; c’est un autre Tartuffe qui retire son masque, celui d’un homme extrêmement froid et calculateur. Bref, pour moi l’interprétation la plus intéressante (sans prendre en compte mon admiration personnelle pour ce comédien). Une pièce que je trouve “redécouverte” par le biais du théâtre à la table qui donne toujours un éclairage autre.
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Un costume de fée
Il était une fois un costume de fée. Retrouvé dans un vieux carton au fin fond du grenier, sa fille l’avait porté pour son tout premier spectacle de danse. En caressant le tulle du tutu et les sequins du justaucorps, elle la revit sautiller et tournoyer au milieu des autres enfants sur la musique du Casse-Noisette. Un moment qui demeurait ancré dans sa mémoire, sa petite avait été si rayonnante ce jour-là et sa grand-mère si généreuse… C’était elle qui avait confectionné le fameux tutu alors qu’elle-même en avait été tout bonnement incapable. Elle avait aussitôt pris les choses en main dès qu’elle était venue lui demander son aide, désespérée de ne pas arriver ne serait-ce qu’à enfiler un fil dans le chas d'une aiguille. C’était elle qui avait sauvé la petite du ridicule et qui lui avait permis d’être aussi lumineuse que tous les autres enfants qui avaient eux la chance d’avoir une maman qui savait coudre. C’était sa grand-mère qui avait continué à fabriquer tous les costumes de scène de sa fille, aussi longtemps qu’elle en avait eu besoin, sans jamais rien demandé en échange, sans jamais se plaindre, toujours aussi dévouée, toujours aussi investie, toujours aussi souriante. Elle l’avait fait parce qu’elle voulait tout simplement voir son arrière-petite-fille heureuse et acclamée sur scène. Toujours la première à l'applaudir aussi. Sa chère grand-mère qui était partie bien trop tôt mais qui leur avait laissé - au-delà de tous ses beaux costumes fabriqués de ses mains - l’importance du partage et de la transmission. Si aujourd’hui encore elle demeurait incapable de confectionner des costumes de fée, au moins pouvait-elle transmettre à ses propres petits-enfants cette histoire et se montrer tout aussi présente pour eux que sa grand-mère l’avait été pour elle.
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Des nouvelles de l'écriture
Hé, j'ai carrément bien écrit pour un octobre qui a été bien compliqué pour moi sur plusieurs plans (notamment physique, j'avais une inflammation des paupières et du coup j'ai dû limiter mon temps d'écran en plus de mes douze millions de gouttes à mettre dans les yeux). J'ai un total d'un peu plus de 21 000 mots !
Et c'était 21 000 mots productifs, j'ai fini et publié le Fake Fake Dating, Sous vos yeux, déjà. Ensuite, Springbreak commence à avoir un semblant de scénario, wouhou ! Je vais peut-être même devoir écrire des scènes de combat wouhou...
J'ai aussi bouclé une ficlette obikin un peu spontanée dont l'objectif était de ne pas prendre la tête - jusqu'à ce que l'univers se développe en mode série animée avec épisodes, mais il y a peu de chance que je m'y mette. Il va falloir que je la corrige, avant de faire ce rapport j'avais presque oublié son existence, tellement ça a été rapide. Vous n'allez pas me croire, mais elle fait à peine plus de 2000 mots.
J'ai eu et commencé un peu un autre plotbunny un peu plus sombre et qui semble faisable, on va voir.
Mais surtout ! J'ai repris ma Soulmate UA Haikaveh qui s'est elle aussi débloquée et ça me fait incroyablement plaisir ! C'est bien plus clair dans ma tête, j'ai un découpage de scènes et tout, ce sera probablement en deux parties, un POV Kaveh et un POV Alhaitham.
C'est pas mal :D
Je suis en vacances encore (oui, je les ai toutes calées en fin d'année), et je pars en Corée mardi pour deux semaines donc je n'aurais pas beaucoup de temps pour écrire, d'autant que je vais lutter contre ma separation anxiety et ne pas emporter mon ordinateur. Ce serait ridicule. Totalement ridicule. Je peux me débrouiller avec mon carnet. Je suis grande. Tout ça.
Mon bébé :(
#je suis trop contente de partir#Mon dernier voyage en Corée remonte à 15 ans exactement et ça fait quinze ans que je dis qu'il faut que j'y retourne#blabla
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MARE OF EASTTOWN (2021): Grim and grubby HBO miniseries starring a de-glamourized Kate Winslet as a Troubled Cop™ struggling with the aftermath of her autistic son's suicide as she investigates the murder of a 17-year-old girl (Cailee Spaeny) that ultimately sends shockwaves through the community and Mare's extended family. Jean Smart appears as Mare's mother, Angourie Rice as her daughter Siobhan, and Guy Pearce as an appealingly weathered writer and teacher with whom Mare strikes up a tentative relationship.
MARE OF EASTTOWN is of those frustrating modern dramas that score in execution, but not in story: The lived-in small-town Pennsylvania mise-en-scène is vivid, the cast looks like real people rather than models, the dialogue is sharp, and the acting is superb (especially Winslet, who is extremely good and remarkably convincing), but it's all in service of a plot that goes nowhere very interesting and isn't ever a very pleasant journey. (Oh, look, there's a creep preying on young sex workers, how novel; here's a surprise incest reveal; etc.)
On top of that, the ultimate solution to the mystery is ridiculous, and it's only revealed after a patience-testing array of false climaxes. CONTAINS LESBIANS? Siobhan is gay (and the only one in town allowed to have any fashion sense), and there's a subplot about her relationship dramas. VERDICT: It's among Winslet's career-best roles, but I kept muttering, "Must we?" with each new plot twist. CWs for abuse, incest, and suicide apply.
#teevee#mare of easttown#craig zobel#kate winslet#jean smart#guy pearce#angourie rice#there's also an extremely distasteful subplot about a predatory priest (whom the story ultimately “redeems”)#after the horror that was the regime#i needed a reminder that winslet CAN actually act#(like actually act not just ham it up)#but it wasn't very rewarding#hateration holleration#i am not going to tag or even mention the other male costar#who seems to be all tumblr cares about because no taste or sense#i'm not interested in your x reader smut about jakey! jakey dies!
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Tarzoon, la honte de la jungle de Picha et Boris Szulzinger, 1975.
Synopsis : Un Tarzan laid, lâche, quasi impuissant et ridicule part à la recherche de sa superbe et acariâtre compagne nymphomane enlevée, à travers un univers burlesque et fou, peuplé de mini-phallus, de pygmées cannibales, de fleurs nymphomanes et d’explorateurs éméchés, sur fond de valses viennoises. C’est bien malgré lui qu’il deviendra un héros.
Le film est une parodie du mythe de Tarzan créé par Edgar Rice Burroughs et s’inscrit dans la lignée des nouveaux films d’animation destinés aux adultes qui apparaissent dans les années 1970, à la suite de Fritz the Cat.
Le film a été classé X au moment de sa sortie aux États-Unis en 1979 et a dû être amputé de quelques scènes. En France, les héritiers de Burroughs ont tenté de faire interdire le film pour obscénité et ont réclamé le retrait du nom de Tarzan dans le titre, transformé en La honte de la jungle. Les héritiers ont été déboutés par les tribunaux en 1978.
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Coucou coucou !
J'avais envie de te faire causer de Kaamelott donc j'espère que ce petit questionnaire ne te dérangera pas. J'aimerais bien que tu le fasses sur Guenievre 👉👈 (on sait à quel point tu apprécies ce personnage).
Apres, si ça te saoule, tu peux le faire pour un autre perso (ou pas du tout haha) ! No pressure.
N'hésites pas à épiloguer à l'envie, c'est sympa de découvrir les raisons derrière telle ou telle réponse. Mais si tu veux aller à l'essentiel, c'est bien aussi.
📚 Sa meilleure saison (et pourquoi surtout hehe) :
🤡 Sa réplique drôle préférée :
😢 Sa réplique PAS drôle préférée (s'il en a) :
😎 Son meilleur look (cela peut être une saison ou un épisode ou une scène) :
🌟 Sa meilleure coupe de cheveux (rhô la question à 2 balles ! ) :
🎭 Sa meilleure scène en terme d'acting (genre t'es tout wow devant) :
🔥 Sa meilleure répartie :
🤜🤛 Son meilleur duo (pas forcément un ship / plutôt avec quel autre personnage il a les meilleurs interactions à tes yeux) :
💔 Le truc chez ce perso qui te donnerait envie de casser des briques sur sa tête :
💗 Ce que tu aimes le plus chez ce perso :
🍿Sa meilleure scène / réplique dans KV1 :
🥚 Est ce qu'AA a fait du bon boulot sur ce perso dans Kv1, selon toi :
🎬 Qu'est ce que tu attends / espère le plus pour le perso dans KV2 :
Si tu as aimé ce petit questionnaire, tu peux taguer 2-3 personnes pour qu'elles le fassent sur le perso K de leur choix 😊
Merci merci d'avoir pris le temps de répondre en tout cas !
Coucou-coucou miung-dreamer! Je vais pas te mentir, j'évite de faire ça d'habitude car j'épilogue beaucoup trop et tout mon temps libre est déjà accaparée par LPDG, mais allez, pour toi, je me lance!
📚 Sa meilleure saison (et pourquoi surtout hehe) : Tu vois, je vais être chiante, je ne saurais pas choisir, elle est drôle, belle et ridicule du Livre I au Livre VI! L'accent de la saison un, la naïveté de la saison deux, la sass de la saison trois, la rebellion de la saison quatre, l'abnégation de la saison cinq, la jeunesse puis la résignation de la saison six... je peux pas choisir.
🤡 Sa réplique drôle préférée : Pour moi, le truc qui m'a fait hurlé de rire, c'est l'épisode "Au Bonheur Des Dames" - Livre III – épisode 55. Je te mets le script plus bas lol:
Arthur : (Agacé.) Qu'est-ce que c'est encore que cette nouveauté ? Guenièvre : (Enjouée.) La réunion des dames des chevaliers de la Table ronde ! Arthur : Sans déconner, vous n'avez rien d'autre à foutre ?Guenièvre : Déjà, non, nous n'avons pas grand-chose à... « foutre », comme vous dites... et puis euh... on a bien le droit de se réunir ! Arthur : Mais... pour faire quoi ? Guenièvre : Comme vous ! Pour euh... discuter ! Arthur: Oui non mais j'ai compris, mais... dans quel but ?Guenièvre: Ben comme vous ! Aucun.
Le "Aucun" m'a tuée, je saurais pas te dire pourquoi, mais en tout cas, il le méritait! 🤣🤣🤣🤣🤣
😢 Sa réplique PAS drôle préférée (s'il en a) :
Livre V, épisode 5 "Le Royaume Sans Tête" "Vous allez tenter de savoir si vous avez des enfants cachés, ça m'intéresse ! Et puis, euh… ça me concerne, quelque part, euh [...] Bah… un peu quand même, euh… si j'avais été fichue de vous les faire, vous seriez pas obligé d'aller les chercher ailleurs, alors"
😎 Son meilleur look (cela peut être une saison ou un épisode ou une scène) :
La robe bleu sombre, le bleu de la Carmélide, le bleu que mon headcanon désigne comme Picte, la robe qu'elle porte au chevet du lit de mort d'Arthur à Tintagel, durant, Dies Irae, épisode 9, Livre VI
🌟 Sa meilleure coupe de cheveux (rhô la question à 2 balles ! ) :
Pas à deux balles, juste étonnante! 😊 Je les aimes toutes, mais bon, j'avoue sans honte être en extase devant ses longs cheveux dans le film!
🎭 Sa meilleure scène en terme d'acting (genre t'es tout wow devant) :
La scène du film où elle recule quand Arthur grimpe la fenêtre de la tour. Pas un mot n'a besoin d'être échangé et AA explique ce que je ressens par rapport à l'acting de Anne, bien mieux que moi, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai retranscrit le texte et que je l'ai partagé à l'époque, pour ceux qui n'avait pas la chance d'avoir le commentaire audio: « Et je trouve le regard de Anne absolument dingue dans cette scène. Il est… y’a tout dedans. Elle est en même temps intimidée, en même temps elle sait ce qui se passe, en même temps c’est surprenant, en même temps c’est familier. En même temps, elle accepte la douceur, en même temps elle est étonnée… je trouve son regard absolument fou. » Alexandre Astier à propos de Anne Girouard • Commentaire audio de Kaamelott Premier Volet
(Gif de Dagonet)
🔥 Sa meilleure répartie :
"[...] comme vous me touchez pas, les choses de l'amour je m'assois dessus, et je parle au figuré, alors je me suis plongée dans la pâte d'amande !"
Livre I - épisode 90 - La Pâte D'Amande
🤜🤛 Son meilleur duo (pas forcément un ship / plutôt avec quel autre personnage il a les meilleurs interactions à tes yeux) :
Nessa. Pour pleins de raisons qui ont avoir avec le film et ma fic, mais si tu regardes bien les Livres V, et le film, tu peux voir que Nessa est potentiellement la seule femme (avec Séli) qui nous offre un "range" formidable des émotions que peut avoir Guenièvre... pas juste l'épouse indésirable ou la gamine naïve. Avec Nessa, Guenièvre est écrit comme une vraie femme. Je ne sais pas si ça a dû sens, désolée.
💔 Le truc chez ce perso qui te donnerait envie de casser des briques sur sa tête :
Sa passivité, voir sa permissivité avec certaines personnes, presque toutes les personnes qui compte à ses yeux.
💗 Ce que tu aimes le plus chez ce perso :
C'est difficile comme question, j'aime presque tout. Peut-être.... la façon dont elle aime. Pas juste Arthur. La façon dont elle aime en général. Si l'amour était une personne, cette personne dirait je t'aime à Guenièvre.
🍿Sa meilleure scène / réplique dans KV1 :
C'est plus son silence qui m'a marqué dans KV1, après que Nessa quitte la tour, quand Arthur grimpe la même tour, etc...
🥚 Est ce qu'AA a fait du bon boulot sur ce perso dans Kv1, selon toi : Oui. Je sais que pleins de gens adorent critiquer sans réaliser les années de boulot que ça lui a pris pour faire ce film et se remémorer comment il a laissé ce personnage de Guenièvre, comment il aime ce personnage et comment il envisage son futur.... en ce qui me concerne, il a fait un boulot fantastique parce qu'il a donné à Guenièvre de la tendresse, de la familiarité, de la douceur, de l'espoir, après treize ans de vide. Beaucoup de personnes (surtout des hommes aigris, il faut se le dire) utilise des memes de Guenièvre à des fins très misogynes et cruelles. KV1 et AA n'ont pas rendu Guenièvre belle ou désirable, elle l'était déjà. KV1 et AA ont simplement recadrer les cons.
🎬 Qu'est ce que tu attends / espère le plus pour le perso dans KV2 :
Qu'elle reçoive la romance et l'amour dont elle rêve tant. Qu'elle perde sa virginité aussi parce qu'elle en a envie, on l'a vu dans les Livres, c'est pas drôle à regarder aujourd'hui, c'est cruel. Et finalement, qu'elle ne finisse pas dans un couvent comme dans toutes les versions misogynes de la légende Arthurienne.
Voilà, j'espère avoir bien répondu à tes questions, je ne sais même pas qui me suit, mais si vous voulez participer à ce questionnaire, allez-y, sentez-vous taguer! 🥰
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Ridicule, Patrice Leconte, 1996
Un noble tente d’avoir accès à Louis XVI pour faire financer un projet d’assèchement de marécages. Pour y arriver il doit faire preuve d’esprit et le ridicule peut tuer à chaque instant. De très belles joutes politiques et de jeux de mots, des perso qu’on aime haïr et une scène d’intro qui surprend.
An aristocrat tries to get in touch with Louis XVI to get money for an hydrographic project. To achieve his goal, he must have a lot of wit and he must make puns and humour for the royal court. But if only once he gets ridiculous, it can be deadly. Great verbal sparring matches, characters you like to hate and an introducing scene quite shocking.
★★★✰✰
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