#rien à foutre quand c’est des juifs
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Au fait, il y a eu 40 morts français en Israël suite aux attaques du Hamas. Vous avez vu un hommage quelconque passer?
Bah non.
#politics#le plus grand nombre de victimes depuis les derniers attentats de masse#mais on en a rien à foutre parce qu’ils étaient juifs#voyez la logique?#voyez vers quoi on se profile ?#rien à foutre quand c’est des curés#rien à foutre quand c’est des flics#rien à foutre quand c’est des profs#rien à foutre quand c’est des juifs#vous vous croyez à l’abri de la liste du rien à foutre?#demain ce sera peut-être vos parents ou vos frères et sœurs#et le monde aura mieux à faire#ou se mobilisera pour défendre vos assassins
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Moi, la guerre, je l’ai faite, figurez-vous. Oui, on ne dirait pas en me voyant. Cet air de s’en foutre que j’affiche toujours du coin de mon œil bleu, les gens se disent en le découvrant que je dois être un fieffé malin, peut-être même un salaud, un abuseur, allez savoir.
Moi, je les emmerde tous. J’ai pas survécu à la mitraille, à la boue, aux Boches et aux rats pour subir leur sale gueule et baisser les yeux. Je les emmerde, je vous dis. Et dans des proportions que vous ne soupçonnez pas. Pas l’un d’eux ne trouvera grâce à mes yeux. Ni le bourgeois replet parti prier son Juif repenti à l’église le dimanche, ni le tchékiste resté à encenser son grand Staline dans une réunion de quartier. Les deux me font chier – et savez-vous pourquoi j’entretiens à leur endroit une haine parfaitement égalitaire ? Mais parce qu’ils sont jumeaux, sortis du même ventre flasque de la Révolution, de la même fente puante, matrice qui dégueule son trop plein d’humanité féroce, foetus aux dents acérées, dévoreurs de mamelle ! Boivent autant de sang que de lait, ces monstres absurdes. Des vraies dégueulasseries biologiques conçues pour anéantir le monde beau et sauvage qui ne les a pas vu venir.
Ces affreux-là, j’en ai croisé sur le front. Jamais en première ligne, trop couards pour ça. Toujours en retrait, juste ce qu’il faut. Se chiant dessus à la première déflagration, même lointaine, même ténue. Terrorisés à l’idée d’une baïonnette boche s’enfonçant dans leur sale bide tout gonflé de haricots mal cuits et de gaz diaboliques. Le rouge et le calotin unis dans la même pétoche minable, incapables de transcender leur peur de mammifère absurde, condamnés à baisser la tête, à lever les bras, à écarter leurs miches poisseuses de merde honteuse. Ah ils puaient ces deux-là, faut me croire. Dans les abris, on les laissait pas rentrer ces ordures. “Allez les gars, soyez pas salauds, allez. Faites une place... Je boirais bien la moitié d’un quart de soupe... Allez…” Des cafards, des magouilleurs, arrangeurs, tricoteurs. Des enculés de frais. “Va chier avec ton quart, sale rat !”, que je leur gueulais. “Quand il fallait monter l’échelle tout à l’heure, t’étais où, hein, mon salaud ?” Généralement, ils baissaient la tête ou mieux, ils se barraient. Partaient pleurnicher dans l’abri d’à-côté. Mendigoter un quignon ou une tige à de bonnes âmes qui ne les avaient pas vu s’affaler au signal de l’assaut. Les mêmes tous les deux ! Le rouge et le calotin. Tout pareillement conjoints dans la terreur, taillés pour survivre à tout, coûte que coûte, dussent-ils se faire cracher à la gueule pour l’éternité des temps, se faire maudir par les agonisants, ceux dont la tripe s’étalait tout autour et qui mettaient pourtant tant de temps à crever ! J’aurais jamais assez de toute ma vie pour les maudire, ces fils de salaud, ces petits rongeurs sans honneur, sans grandeur, sans rien !
Et allez ! Que croyez-vous ? Qu’on n’avait pas peur nous autres ? Qu’on ne pleurait pas en claquant des dents au milieu des éclairs qui hurlaient la mort ? Que l’on se prenait pour des Croisés ou pour des Jean-sans-Peur ? Tu parles ! Dans toute cette apocalypse, nous n’étions plus rien ! Et c’est bien à cause de cela qu’on se redressait et qu’on y allait. Parce que je vais vous dire, moi, l’idée de crever recroquevillé comme un cafard, ça m’a toujours été insupportable. Si je dois y passer, ce sera debout, nom de Dieu. À ma gauche, j’avais Lepault Gaston, un garçon gentil comme tout qui voulait entrer dans la banque. À ma droite, j’avais Lefeuvre Martial, fils de paysan, au travail depuis ses treize ans, père de quatre marmots à pas vingt-cinq. Un peu plus loin, il y avait notre lieutenant, un marquis avec un nom à rallonge incroyable, qu’on appelait Duguesclin pour faire court. Eh bien vous le croirez ou pas, mais on est sortis de la tranchée tous les quatre comme un seul homme et moins de deux minutes plus tard, j’étais le seul en vie, coincé dans un trou peu profond, avec un éclat boche calé dans la cuisse. Les autres étaient partis en poussière, pulvérisés par un obus fabriqué avec soin par de rondelettes bouffeuses de saucisse, quelque part du côté de Cologne.
Alors ne venez pas me faire chier avec mon regard inquisiteur. Il fera toujours moins mal que le shrapnel, tas de cons. Si je vous attrape du coin de l’œil... si je vous ajuste, pour tout dire, soyez heureux que ce ne soit pas entre deux rangées de barbelés avec, calé dans la molletière, le beau couteau de chasse que mon oncle Albert gardait depuis Sedan.
J.-M. M.
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D’ordinaire, vous devriez toujours, quand vous passez à proximité du monument aux morts de votre commune, prendre le temps de lire et relire les noms des Gaulois morts en 14-18. C’est une telle saloperie, que rajouter l’oubli à leur mort est au delà du supportable.
Ceci dit, les juifs n’en ont rien à foutre, de tous ces jeunes Français refroidis à 20 ans, un siècle sous terre.
Ils sont occupés à parler du seul sujet qui les préoccupe : eux.
Leur race, leurs prépuces, leur colonie, leurs banques.
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Autour des Gilets jaunes : quelques réflexions, utiles pour comprendre la suite.
Demain, donc, c'est le grand jour : le début du grand déballage inutile et tellement dangereux, celui qu'il fallait éviter : le risque est maximum et pas un seul des débats antérieurs n'a débouché sur rien qui vaille ! On va consulter, se disputer, s'agiter, parler sans “se’‘parler, s'engueuler, peut-être s'étriper, parfois, et proposer des tas de choses absurdes… Les Gilets jaunes, disent certains, voudraient tout, tout de suite, et Macron, lui, ne pense qu'à ’'maintenir le cap”. C'est une lutte au finish entre “les fins de mois contre la fin du monde”, ou entre “ils sont fous, ces gaulois” contre “le Roi est nu” ! Il faut tout de même espérer qu'il en sortira “quelques choses”, à défaut de “quelque chose”. Mais comme c’est très souvent le cas, un “retour sur images” s'impose, avant la bagarre… pardon ! “le débat”.
Au cours de ses vœux aux français, Emmanuel Macron avait re-récité son credo pan-européen, en jargon vernaculaire bobo-compatible : on se serait cru au grand oral de l'ENA ! En résumé : si ‘’la mondialisation’’ est incompréhensible pour beaucoup, c'est parce que les “ceux-qui-savent” ne nous ont pas assez expliqué ce vers quoi ils voudraient qu'on aille (les gens ordinaires ne comprennent rien !). Heureusement que les français savent, intuitivement, que “Dieu se rit des créatures qui déplorent les effets dont elles chérissent les causes…”, comme disait Bossuet.
Notre Président a formulé trois vœux qui ne manquent pas de sel, à la veille du lancement de son pseudo-grand pseudo-débat pseudo-national sur quelques sujets autorisés (il vaut mieux éviter les réformes structurelles, les 80 km/h, le statut des fonctionnaires, le remboursement de la dette, les avantages des politiciens, les impôts (ou plutôt : “leur diminution”. En revanche, leur augmentation pour les retraités et la classe moyenne, oui ! ), ni.., ce fameux “ni… ni… ’’ dont on sait, après 20 mois d'une ’‘coloc” guère convaincante, que c'était un gadget de marketing… Et les maudits radars exécrés, trois fois trop nombreux et qui considèrent qu'un automobiliste n'est qu'une vache à lait, un délinquant, et un “présumé coupable sans recours possible”, dis, Monsieur le Président, on pourra en parler ?
La vérité, tout d’abord. “On ne bâtit rien sur des mensonges”, nous a asséné le Président, et il n'est pas faux qu'on ne peut pas travailler moins et gagner plus. Mais tout de même ! Oser dire une chose comme ça juste après le scandale d'Etat à répétitions qu’a été “l’affaire Benalla”, dont le fil conducteur n’est que mensonge et dissimulation, il ne manque pas d’air, Je-suis-votre-chef. Ni… de grands airs !
La dignité, ensuite. Il n'a pas cité les radars vicieux comme insultes à notre dignité, mais, dans un couplet digne de Zola (“ces mères de famille seules, ces retraités, ces agriculteurs qui n’arrivent pas à vivre dignement, etc… ”), il a dû faire pleurer Marianne dans les chaumières… Mais la dignité, pour lui, s'arrête là où commencent les Gilets jaunes : là, c'est “l’inacceptable” qu'exprime “une foule haineuse [qui] s’en prend aux élus, aux forces de l’ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels” (dans l’amalgame, on peut difficilement aller plus loin !). Donc (?) “l’ordre républicain sera assuré sans complaisance”. Ouf ! On peut vérifier, samedi après samedi, qu'il ne parle jamais pour ne rien dire…
L’espoir, enfin.. Pour Emmanuel Macron (cela n’étonnera personne), le seul espoir possible vient de l’Europe : “Je proposerai, dans les prochaines semaines, un ’'projet européen renouvelé”… Au moment où il demande aux gens ce qu'ils veulent, pensent, préfèrent… ça ne serait pas un peu se foutre de la gueule des gens ? Certains avaient cru entendre les mots ‘’pouvoir d'achat, respect, écoute, démocratie redécouverte, fin du mépris des petits marquis et des petites frappes dont il aime tellement s'entourer’’, mais il a tout remis en ordre. Si on ne l'avait pas, la France serait secouée par la révolte, la chienlit, le populisme, et tous les ronds points de France, et même les Champs Elysées, connaîtraient la pagaille…
Pour finir sur une note involontairement comique, Je-suis-votre-chef s'est tout de même adressé brièvement aux Gilets jaunes, en jouant le provincial débarqué à Paris. Notre “Petit Chose” (rien à voir avec Rastignac : lui, c'est pas un ambitieux ! Il a “grandi en province et (il) connaît ces terres qui ont été bousculées durant ces dernières décennies (?) et qui parfois doutent”. (sic !). “Parfois bousculées” ? Il ne manque pas d'air : la France n’a qu’un seul cri de ralliement, Macron, démission ! (J'arrête ici ce retour sur images, utile pour comprendre la suite des événements.).
Et après ? C'est ’'the big question”, à laquelle personne n'a de réponse. Sauf sur un point : ce gouvernement ne comprend rien, à un point qui dépasse l'admissible. Le vide entre ce que pense un énarque et la réalité des choses atteint ici des immensités sidérales, mais dans ce cadre tellement terre à terre, c’est grave (NB : quand je dis “un énarque”, il paraît qu'il y a des exceptions : on me dit qu'il en existe qui sont presque normaux. Mais ils ne doivent pas être très nombreux !).
Car il ne faut pas oublier que le vrai déclencheur de cette crise a été le “dada”, con et inopérant, du sinistre Edouard Philippe d'une absurde limitation à 80 km/h sur les routes l La persécution des automobilistes par l’État, la hausse insensée des taxes sur l'essence et le gazole, la soumission inexplicable au “lobby” anti-voitures, les taxes en folie et les prix insensés (parkings, contrôle technique, stationnement, amendes, péages… ) sont des causes annexes qui ont fait surface au fur et à mesure que le gouvernement s'enfonçait dans un autisme indéfendable…. (NDLR : dans cette cacophonie, seules le villes qui ont profité de la nouvelle loi sur les prix du stationnement pour revenir au stationnement gratuit ont tiré le gros lot : leur “centre-ville” a repris vie, et elles sont actives, achalandées, et heureuses, enfin… ).
La période est si tendue que ‘’ne pas en rajouter’’ aurait paru logique. Mais non ! L’idéologie, surtout lorsqu'elle est mortifère, l’emporte sur toute autre considération (n'est–ce pas, Philippe, Griveau, Castaner, M.Schiappa ?), et Bruxelles, jamais à court d'une imbécillité, en a rajouté une couche avec la menace d'une “boîte noire” dans toutes les voitures neuves : ces idiots s'imaginent qu'un seul automobiliste intelligent va gober leur mensonge favori : “c'est pour votre bien’’ (sic !). Comme pour les 80 km/h, les radars, et d'autres bêtises, le seul but est de racketter les automobilistes. Et comme par hasard, le mois de septembre 2018 (donc : après les 80 km/h) a été plus meurtrier sur les routes que celui de l’année précédente, cqfd !
Les gilets jaunes ont exprimé clairement deux choses : ’'on en a marre d'être racketté”, et “arrêtez vos conneries”.. . ce dont on ne semble pas prendre le chemin, bien au contraire : Macron et ses “quatre cavaliers de l'Apocalypse” susnommés ne ratent pas une seule occasion de jeter de l'huile sur le feu… Jusqu'où leur impéritie va-t-elle nous faire tomber ? Dans quel pays pensez-vous partir vous mettre à l'abri ? La réponse à cette question angoissante commence aujourd'hui avec la “lettre de cadrage” de Macron… On a du pain sur la planche !
H-Cl.
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Bilal Hassani
J’en ai marre.
J’en ai marre que certain puisse penser tout le temps « religion religion religion ». « Si tu es gay Allah il ne va pas accepter, si tu es gay j’espère qu’Allah t’ouvrira les portes du Paradis quand même... » Mais arrêtez ! Vous comprenez ?! ARRÊTEZ ! Détachez-vous de la religion ! Est-ce que vous avez entendu un catholique ou un juif ou un protestant dans une vidéo dire « ah il fait honte à la France » NON ! Y’a que vous dans les commentaires ou vidéos qui accordez une importance à l’aspect religieux. Heureusement qu’il y a des musulmans qui publient des vidéos en disant qu’il faut lui foutre la paix et que c’est sa vie. C’est pas la vôtre et sa ne fera rien ni à vous, ni à votre entourage. Gardez vos propres croyances, faites du bien avec et non du mal quoi ! Vous le culpabilisez. Ne faites pas de vous un exemple qui est une généralité. Ouvrez votre âme, votre cœur et votre esprit. Se serait quand même dommage pour vous d’être cloisonné, emprisonné parce que vous avez peur de découvrir autre chose que ce que vous connaissez déjà ?
J’en ai marre. Les homophobes, comprenez, je vais l’écrire plusieurs fois :
- On naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être
- On naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être
- On naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être
- On naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être
Vous comprenez ?
- On naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être
- On naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être
- On naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être
- On naît homosexuel, on ne choisit pas de l’être
Les thérapies de conversion ça ne fonctionnent pas parce que en fait, l’homosexualité n’est pas une maladie et donc pas un problème.
La religion ? Elle fera rien à par donner une culpabilité à l’intéressé(e) sur des textes et des thèses et donc le/la pousser dans des idées noirs. Attention certaines églises, au contraire, aident les homosexuels dans un chemin d’acceptation de ce qu’ils sont.
Vous ? Le ou la tabasser ? Ça fait de vous une personne faible. Pourquoi ? Parce que vous aimez la haine. Mais n’oubliez pas que la haine c’est de l’amour...
Le contraire de l’amour n’est pas la haine. C’est l’indifférence.
Je le répète à vous aussi, ne faites pas de vous un exemple qui est une généralité. Vous n’êtes pas unique.
Je reviens sur Bilal. Voici un texte qui vous fera réfléchir :
« Le jeune disciple d’un philosophe sage arrive chez celui-ci et lui dit :
– Maître, un de tes amis a parlé de toi avec malveillance.
– Attends ! L’interrompt le philosophe. As-tu déjà fait passer par les trois filtres ce que tu vas me raconter ?
– Les 3 filtres ?
– Oui. Le premier est celui de la vérité. Es-tu sûr que ce que tu veux me dire est absolument certain ?
– Non, je l’ai entendu dire à quelques voisins.
– Au moins, l’auras-tu au moins fait passer par le deuxième filtre, qui est celui de la bonté? Ce que tu veux me dire, est-il bon pour quelqu’un ?
– En réalité, non. Au contraire… ça alors !
– Le dernier filtre est celui de la nécessité. Est-il nécessaire de me faire savoir ce qui t’inquiète tellement ?
– A dire vrai, non.
– Alors, dit le sage en souriant, si ce n’est ni vrai, ni bon, ni nécessaire, enterrons-le dans l’oubli »
En quelques sortes, faites votre vie, occupez-vous de vous, faites de mal à personne, ne manipuler pas, faites taire votre haine, voyagez, ne restez pas cloîtrer dans vos croyances et pensées, ouvrez-vous, ne transformez pas votre peur ou votre incompréhension en haine mais apprenez à apprendre l’autre.
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Ce qu’il y a de dangereux avec Zemmour c’est de le voir brandir des références sans être jamais remis en place par des personnes de qualité. Il attaque encore le système et le peuple démocratiques. Moi-même j’ai dit que le problème avec une démocratie c’est qu’on peut voir une majorité de cons, mais c’est médiatique, éditorial, c’est la mode de dire que les français sont des cons. Au contraire la démocratie n’existe plus, les gens intelligents et responsables ont perdu l’habitude de s’en occuper et d’occuper les médias. Peut-être parce qu’ils savent qu’on part dans le mur, il n’est plus temps de discuter d’un système tout a déjà été fait. Une bande de potes qui s’enculent c’est ce qu’on retient des grecs. Une démocratie qui se critique c’est de l’intérieur, mais ça vous n’avez pas les couilles: l’école, les services sociaux, il y a tellement à dire. Que les gens aient envie de savoir ce qu’on fait de leur pognon serait également plein de maturité. C’est là qu’un peuple réagit, avec des vrais problèmes. Du divertissement pour les cons par des cons, mais il n’y aurait que Ardisson qui souffre.
Concernant l’Islam, il faudrait qu’on arrête de dire “radicalisation” cela signifierait que la base est toxique, il y a “mésinterprétation” et ça n’est pas la même chose. Donc selon Zemmour une radicalisation de la France et entre autre l’Islam? Oui on dit que les écolos sont des réacs, alors qu’ils se contentent de suivre la science et ses conséquences mais de là à voir un retour dangereux de la royauté faut pas déconner. Mais oui un putsch soulagerait pas mal de personnes “à bout” mais un punk m’a dit récemment “ne regarde pas la télé” parole de sagesse, même si c’est important de regarder ce qu’on n’aime pas, il y a toujours un truc important.
Rendons à Zemmour ce qui est à Zemmour, en face de clowns vulgaires soit disant de gauche il peut s’autoriser, comme pour lui-même de dénoncer bêtise et danger.
D’ailleurs, la France ou ce qu’on nous présente, a pris l’habitude de casser du croyant, catho ou arabe mais surtout pas juif, soit disant parce qu”ils occupent les médias. Ils ne sont que 0,2 % des monothéistes sur Terre, mais encore une fois qu’est-ce qu’un juif? Un autiste qui se balance en face d’un mur. (belle métaphore d’un téléspectateur). Et là les sciences humaines à nouveau s’intéressent, qu’est-ce que prier et comment, et surtout qui exactement? On dit qu’avec le monothéisme on a mis fin au paganisme en outre aux barbares et aux sacrifices, sauf que Jésus crucifié avec des clous (à l’époque les personnes crucifiées l’étaient avec des liens en chanvre, rien à voir) ça fout les chtons à tout le monde de normalement constitué. On dirait aujourd’hui à une ménagère “si on sacrifie cette personne on aura des sous pour acheter de la viande bio” elle la sacrifiait vite fait.
Des gens qui fuient les banlieues à cause de l’slam? Ça doit être des nouveaux riches.
Non mais faut rester réalistes, qu’est-ce qui intéresse le peuple aujourd’hui? Comment je vais acheter de la viande bio... On ne peut pas absorber toute la misère du monde. Avant la bêtise était un tabou réservé aux électeurs de Chirac et Pasqua aujourd’hui on nous le présente comme le bifteck bio des journalistes (non juifs c’est promis, mais franc maçons peut être, comme la secte du diable qui en a rien à foutre de se faire défoncer la gueule par des hystériques au bataclan).
Ah oui les homosexuels, ont été anoblis mais récemment on voudrait savoir comment on les traite, du coup certainement comme n’importe qui, très mal. Autant être un cas social schizophrène handicapé à plus de 80% vieux garçon de gauche engagé dans la vie sociale et disponible pour la cause. Les autres c’est mort.
Pétain a permis de stopper le massacre des français juifs et autres, soit. On ne peut pas tous être des héros et Jean Moulin par exemple ça me donne envie de me sacrifier. Bref. Les juifs français ont été épargnés? Tant mieux, quand on voit ce que les allemands font en Israël sérieusement je préfère Rostchild.
J’aurais aimé dire pour conclure que zemmour est un gentil Hussard, de ceux comme dans Giono qui viennent pour nous sauver des rats. Mais c’est comme tout ya des rats utiles. Et Zemmour n’est en définitive, dans la télé, qu’un gars massacré par des gens médiocres, mais on ne peut pas dire qu’on comprend exactement où il veut en venir, peut être quand même un réac qui essaye de se corriger.
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Une conversation avec Rudy Giuliani autour de Bloody Marys
Traduction de A Conversation With Rudy Giuliani Over Bloody Marys at the Mark Hotel, de Olivia Nuzzi
Rudy, pas au Mark Hotel. Photo: Elsa/Getty Images.
Alors que le SUV noir se gare au bord de la 33ème rue de Manhattan, clignotants en marche, une main pâle émerge par la fenêtre passager et fait un petit signe. Elle est rattachée à Rudy Giuliani, qui sourit derrière ses lunettes en écailles de tortue. Il s’excuse de son retard : “Je peux pas marcher sur les trottoirs comme avant”, une référence à l’un des avantages de son ancienne vie de maire.
Nous sommes le dimanche 8 décembre, tôt dans l’après-midi, et Giuliani rentre juste d’Ukraine où, selon ses dires, il est allé chercher des informations qui permettraient de combattre la tentative de destitution de son client, Donald Trump, président des Etats-Unis.
“On s’est faufilés hors de Kiev pour ne pas avoir à répondre à toutes sortes de questions”, dit-il sans préciser si ces questions auraient été posées par des journalistes ou par des officiels du gouvernement. “Ils pensaient tous qu’on allait partir vendredi matin et je nous ai fait partir jeudi soir vers Vienne en avion privé”.
La banquette arrière est recouverte de bagages. Son garde du corps depuis dix ans est un policier de New York à la retraite qui aime Donald Trump presque autant qu’il aime son patron. Il sort pour mettre les sacs dans le coffre et Giuliani passe à l’arrière.
Giuliani me dit être arrivé à son hôtel Viennois à 2h30 du matin et d'avoir sur-le-champ consulté les billets d’opéra disponibles. “Et là surprise, vendredi soir ils jouaient la Tosca dirigée par Marco Armiliato”. Il me chante une aria de Rigoletto, l’un des premiers opéras qu’il a aimés en découvrant cet art au lycée. Il agite les mains d’un air théâtral.
Par-dessus un sweater, il porte un costume bleu sombre. Sa braguette est ouverte. Il a aussi des accessoires : un pins du drapeau américain, un portefeuille tissé aux couleurs du drapeau américain, un diamant serti dans une bague à auriculaire, et un second diamant serti dans un anneau des Yankee World Series (au sujet duquel une question innocente provoque un quart d’heure de diatribes à propos de ce “putain de Wayne Barrett”, un journaliste qui parvient à enrager Giuliani jusque depuis sa tombe).
Giuliani n’est pas seulement l’avocat personnel et gratis de Trump. A 75 ans, il est aussi dans la cybersécurité : conseiller informel auprès de la Maison-Blanche ainsi que consultant hors de prix. L’une de ses mains serre trois téléphones de tailles diverses. Deux des appareils sont débloqués. Frottés l’un contre l’autre et contre la paume de Giuliani, leurs écrans révèlent des onglets ouverts et un barrage de notifications. Il active accidentellment Siri, qui dit ne pas comprendre sa commande. “Elle ne me comprend jamais”, dit-il. Il soupire et touche son écran pour la faire taire.
Giuliani aime dire qu’il connaît “chaque pâté de maison de la ville”, mais il vit dans l’Upper East Side et ne s’attarde jamais longtemps ni à l’ouest ni au sud du parc. Quand je lui demande de m’emmener dans un lieu qu’il aime fréquenter, il indique très vite à son garde du corps le Mark Hotel, un cinq étoiles de la 77ème Est. Un homme d’habitudes, Giuliani a de nos jours une conscience aigue des lieux prêts à l’accueillir. Il dit qu’à cause “de ce qui s’est passé” son cercle se restreint et qu’il ne fait plus confiance à personne.
Je lui demande comment il a jamais pu faire confiance à Lev Parnas et Igor Fruman, deux associés Russes à la tête d’une entreprise nommée “Fraude Garantie”, arrêtés en octobre par le FBI. “Ils ont l’air de types de Miami. Je connais beaucoup de gens de Miami qui ont cet air, qui sont parfaitement réglos et qui ont le même style,” me répond Giuliani. “Ni l’un ni l’autre n’a déjà été condamné. Aucun des deux. Et c’est ma limite en général, parce qui se on se base sur les allégations et les affirmations et... on ne travaille plus avec personne”, dit-il en riant. “Surtout en affaires.”
Nous remontons vers les quartiers chics pendant qu’il monologue sur le scandale dont il est coauteur, glissant d’un argument préfabriqué à un autre. Il dit que l’ancienne ambassadrice Marie Yovanovitch (qu’il appelle Santa Maria Yovanivitch) est “contrôlée” par George Soros. “Il a mis les quatre ambassadeurs là-bas. Et il emploie des agents du FBI”. Je lui dit qu’il a l’air fou, mais il insiste : il ne l’est pas.
“Ne me dites pas que je suis antisémite parce que je m’oppose à lui”, me dit-il. “Soros est à peine juif. Je suis plus juif que Soros. J’en sais probablement plus sur... il ne va pas à l’église, il ne va pas à la religion... synagogue. Il n’appartient pas à une synagogue, il ne soutient pas Israel, c’est un ennemi d’Israel. Il a élu huit procureurs anarchistes aux Etats-Unis. C’est une personne horrible.”
Dans la grande tradition des conspirationnistes Sorosiens, Giuliani croit que les médias travaillent pour Soros en publiant des mensonges à son sujet ; mais il se prend souvent les pieds dans le tapis alors même qu’il essaie de discréditer les déclarations des médias. Tout en essayant de me convaincre que, contrairement aux affirmations de la presse, il “n’a pas d’intérêts commerciaux en Ukraine”, il me parle de ses intérêts commerciaux en Ukraine.
“J’ai fait deux deals en Ukraine. J’ai essayé d’en faire quatre ou cinq autres,”. Il me dit avoir eu deux opportunités en Ukraine depuis qu’il représente le président, et avoir rejeté les deux pour évité toute accusation d’impropriété.
“Ce que je voulais vraiment faire”, dit Giuliani, c’est un procès au nom du gouvernement ukrainien contre une grande institution financière qui, selon lui, a blanchi sept milliards de dollars pour l’ancien président, Viktor Yanukovych. “Ca n’aurait rien eu à voir avec Trump ou Burisma ou Biden,” me dit-il. Il m’explique ensuite que la raison pour laquelle il “voulait vraiment” se saisir de ce dossier, c’était pour en apprendre plus sur le blanchiment en Ukraine, “ça m’a permis de comprendre qu’ils utilisent le même système de blanchiment pour Hunter Biden.”
“J’y ai réfléchi pendant un mois, à peser le pour et le contre, puis j’ai transmis le dossier à un autre avocat”. “J’ai quand même pu apprendre certaines choses sur le système de blanchiment.”
Giuliani est convaincu que pour abattre le président, il faut d’abord atteindre ses hommes ; il est donc assiégé, victime d’une conspiration visant à destituer Trump. Cette conspiration inclut les médias, les Démocrates, le deep state et même certaines personnes qu’il croyait réellement connaître.
A ce sujet, Giuliani est émotif. Il lit les articles à son sujet et voit que ses amis, ces “sources proches de l’intéréssé”, sont utilisés par les conspirateurs comme des armes et contribuent à lui donner cette image publique d’un homme hors de contrôle. Ce sont les mêmes qui, préoccupés, lui ont dit de prendre soin de l’image qu’il laissera derrière lui. Il me dit : “Et mon attitude à propos de l’image que je vais laisser derrière moi c’est : j’en ai rien à foutre.”
Son ex-femme avait sous-entendu dans une interview avec New York Mag qu’il était alcoolique. “Ouais ouais, je prends plein de drogues”, dit-il d’un ton sarcastique. “J’étais accro à une drogue, j’ai oublié laquelle. Je ne sais pas d’où ça vient, cette histoire de drogue, vraiment pas. L’alcool vient du fait que je bois effectivement, à l’occasion. J’adore le Scotch. J’y peux rien. Tous les malts. Et aussi les cigares. J’adore boire du scotch en fumant un cigare. J’aime faire la fête.”
Et il y a le District Sud de New York, la plus grande des trahisons. C’était censé être son monde, avec ses hommes à l’intérieur ; il a dirigé le bureau pendant la majeure partie des années 80. Un bureau aujourd’hui méconnaissable. “S’ils enquêtent sur moi, c’est des connards. C’est vraiment des connards s’ils enquêtent sur moi”, me dit-il.
Il parle les yeux braqués droit devant lui. Il se tourne rarement pour me regarder dans les yeux. Sa bouche se ferme, de la salive coule d’entre ses lèvres, puis descend sur son visage, le long d’une ride. Il ne s’en rend pas compte et la salive tombe sur son sweater.
“Si oui, c’est des idiots,” poursuit-il. “Dans ce cas c’est vraiment juste une bande de cinglés libéraux anti-Trump”. Il ajoute ne pas savoir si une enquête sur lui est en cours, alors même que des assignations à comparaître transmises à des associés de Giuliani par le District Sud contiendraient, paraît-il, des demandes de documents et correspondances liés à Giulani, à son entreprise, et spécifiquement à “tout paiement avéré ou potentiel” par ou pour Giuliani.
“S’ils croient que j’ai commis un crime ils ont perdu la boule”, dit-il. “Je fais ça depuis 50 ans. Je sais comment ne pas commettre de crimes. Et s’ils croient que j’ai perdu mon intégrité, alors ils on peut-être perdu la leur dans leur folie de haine anti-Trump et des choses qu’ils ont faites que j’aurais jamais faite quand j’étais procureur fédéral.”
Il dit se demander s’ils ne sont pas jaloux de lui parce que, trente ans après sa démission, des milliers de condamnations derrière lui, le bureau aurait décliné. Les nouveaux, ceux qui sont arrivés après, il dit qu’ils aimeraient poursuivre la mafia comme il le faisait. Qu’ils ne pourraient pas faire ce que lui faisait.
“C’est terrible à dire parce que ça va les bouleverser au District Sud, mais je sais pourquoi ils sont bouleversés,” dit Giuliani. “C’est parce que depuis moi, ils n’ont jamais rien fait de mon niveau. Ils n’ont pas eu huit ans comme je les ai eus, depuis que j’ai arrêté d’être procureur. Ils en sont loin.”
“De la jalousie”, il ajoute, “et parce que ma philosophie politique et la leur sont différentes. Ils sont tous... des gens impulsifs, illogiques, anti-Trump, y compris la fille de James Comey, elle travaille là-bas. Vous ne pensez pas qu’elle est amère ? Vous savez par quels noms j’ai appelé son mari ? J’ai embauché son mari.”
Il veut dire : son père.
“Son père,” dit-il. “Je trouve que son père est une honte. Je suis gêné de l’avoir embauché. J’ai jamais vu personne diriger le FBI comme ça.”
La voiture s’arrête entre la 77ème et Madison. “Votre honneur, est-ce que je vous sécurise une table ?” demande le garde du corps. “Euuh,” dit Giuliani, puis une pause. “Ouais.”
Nous entrons dans le hall de l’hôtel et Giuliani dit que même s’il n’a pas encore parlé de la possibilité d’être l’avocat du président lors du procès au Sénat, son désir de revanche serait satisfait s’il pouvait mener un contre-interrogatoire sur des Démocrates du congrès et des témoins célèbres, chose qu’il n’a pas faite depuis les années 90.
“Je fais ça très bien. C’est ma plus grande qualité d’avocat.”, dit-il. “J’adorerais, je les éclaterais... vous savez même si ça ne me plaît pas de ressembler à un avocant ridicule et prétentieux, les contre-interroger ça serait, je ne sais pas, j’aurais pu le faire dans ma deuxième année en tant que procureur assistant. C’est tous des clowns.”
“Je planifie le contre-interrogatoire pendant des jours et des jours,” me dit-il au sujet de sa stratégie. “Et j’essaie d’apprendre sa personnalité. D’apprendre quand il va mentir, comment il va mentir. J’essaie d’apprendre comment le détendre, comment lui donner confiance. Je travaille en fonction du type de personnalité. Est-ce qu’il est prétentieux ? Est-ce qu’il a des points sensibles ? Quelqu’un comme Biden par exemple, il est extraordinairement sensible au sujet de son intelligence.”
Il a quelques idées pour s’attaquer à la crédibilité des témoins. “Le type qui a entendu l’appel téléphonique”, par exemple, “est-ce que quelqu’un a regardé si le type avait des écouteurs ? Peut-être qu’il avait oublié de les mettre. Il a quel âge ? Il a quel âge, ce type ?” Il dit que l’homme était peut-être sourd, qu'il peut avoir mal entendu. “Comment on sait que ce n’est pas un schizophrène paranoïaque ? Comment on sait qu’il n’est pas alcoolique ?”
Mais selon lui, la stratégie de Lindsey Graham et Mitch McConnell est de répondre aux preuves des Démocrates par un haussement d’épaules : “C’est votre problème, ça n’intéresse personne, on s’en fiche.”
L’hôtesse nous mène jusqu’au restaurant. Alors qu’il descend la rampe recouverte de moquette, Giuliani tombe sur sa droite et heurte le mur. Il continue de marcher comme si de rien n’était. J’entends quelqu’un dire “Mon Dieu, c’est Giuliani”. Il hoche la tête et fait un signe à des gens qu’ils connait, de l’autre côté du restaurant. Il s’arrête pour serrer la main d’un homme âgé et de sa femme.
“Je voudrais de l’eau pétillante. Et je sais que vous faites un merveilleux Bloody Mary,” dit Giuliani au serveur. “Oui Monsieur,” répond le serveur, “et je sais que vous les aimez.” Giuliani s’esclaffe. “Vous êtes un homme bien !”.
Une fois qu’il a commandé une omelette et du bacon extra croquant, je lui parle du mystérieux journal d’appels inclut dans le rapport du comité sur les renseignements de la chambre des représentants ; un journal qui suggère que Giuliani a échangé avec quelqu’un dans la Maison-Blanche lors de moment cruciaux pendant les allers-retours entre Trump et l’Ukraine. Le rapport dit que le numéro était “associé” au bureau du management et du budget (BMB).
“Je pense que je n’ai jamais parlé au BMB,” me dit Giuliani. “C’est sûr que ça n’est pas clair. Je ne m’en souviens même pas. C’était peut-être mon fils”. Son fils, Andrew Giuliani, est l’assistant aux relations publiques du président. Il suggère avoir peut-être appelé pour parler de l’équipe de baseball de la Maison-Blanche avec Andrew, que ce dernier entraîne, et à laquelle Giuliani dit porter un grand intérêt. “Je ne sais plus qui j’ai appelé. Je parle surtout au président.”
Il dit qu’il appelle parfois la Maison-Blanche pour parler à Jared Kushner et qu’il aime blaguer avec lui : “Je l’ai appelé juste pour me moquer de lui parce que j’avais dit qu’il était indispensable ; je pensais le contraire.” Et pour parler à Dan Scavino, le directeur des réseaux sociaux, en poste depuis longtemps. Mais c’était souvent le président qui appelait Giuliani. “Il m’appelle beaucoup avant et après le travail. En général je n’aime pas le déranger au milieu de la nuit,” dit-il. “J’appelle le standard principal et parfois on me renvoie sur un autre numéro. Je ne sais pas qui j’ai appelé.”
Il dit que lui et l’autre avocat présidentiel, Jay Sekulow, appellent souvent le président ensemble. “On préfère tous les deux le faire ensemble, pour avoir chacun notre interprétation de l’appel.”
Il jure que même s’il ne sait pas qui il a appelé, il sait qu’il n’a eu aucune discussion inappropriée avec cette personne, quelle qu’elle soit. “Ces appels... je peux vous dire de quoi on ne parlait pas : on ne parlait pas d’assistance militaire. Je n’ai jamais parlé d’aide militaire avec eux. Jamais parlé d’aide militaire avec qui que ce soit avant que ça apparaisse dans le New York Times fin août 2019. Je ne savais pas du tout qu’on leur refusait une assistance, si on la leur refusait.” Il n’avait pas trouvé ça bien grave après avoir lu l’information, parce que c’était “du Trump typique, il refuse son aide jusqu’à la dernière minute puis il demande qu’on le supplie.”
Il lève la brochette d’olives de son Bloody Mary et en enlève une avec ses dents. Il continue de parler en mâchant, et commande un second Bloody Mary.
Je lui demande s’il représenterait mieux le président dans un procès que ne le ferait Jay Sekulow. Il sourit : “Jay est un autre genre d’avocat. Il est plus académique. J’ai parlé devant la cour suprême une fois seulement, lui 14 fois. Je ne sais pas combien de fois Jay a fait des contre-interrogatoires. Moi, des milliers.” (Puis il y réfléchit et dit “une centaine”).
“Non mais il serait mieux que moi au tribunal. Il connaît mieux les juges, il comprend mieux leur tempérament.”
Si on en arrivait à ça, Trump pourrait quand même le choisir. “Si c’est un dossier vraiment agressif, il me préférerait. Il était très agacé parce que ces dernières semaines je rassemblais des infos pour lui, je n’étais pas à la télévision. Les gens qui pensent qu’il n’aime pas comment je suis à la télévision, je ne sais pas d’où ça leur vient. C’est tout le contraire.”
Il tente de démontrer que le Viktor Shokin, procureur Ukrainien licencié pour corruption, n’était en fait pas corrompu et s’est fait sortir par l’administration Obama précisément parce qu’il avait des informations sur les Bidens. Il prétend aussi connaître un informant en possession de preuves que Hunter Biden s’est fait payer à travers une banque Chypriote grâce à une transaction qui aurait transité par une banque Lithuanienne. “Quand je l’ai eu,” à savoir le document qui prouverait ces faits, “j’avais déjà perdu Lev, donc je n’avais pas de traducteur. Je l’ai traduit avec mon application,”. Il sort son téléphone et m'explique comment Google Traduction fonctionne.
De retour à l’arrière du SUV, Giuliani dit à son garde du corps de le déposer chez lui puis de me ramener à mon hôtel. “Oh, regardez ces pauvres gens,” me dit-il en regardant vers le parc, en direction d’un homme et d’une femme assis sur un banc. “Quand j’étais maire, en arrivant chez moi, j’aurais appelé le directeur des services aux SDF. J’ai quelqu’un sur la cinquième entre 70... est-ce que c’est 75 ou 76 ? Un couple, ils ont l’air d’être gelés, allez voir si vous pouvez leur trouver un abri. J’avais entraîné tous mes fonctionnaires à faire ça. Et on est descendu à presque rien, presque 0.” Le couple sur le banc n’a pas l’air d’être à la rue.
Quand Giuliani descend de la voiture, son garde du corps lui demande : “Vous avez les trois téléphones ?” Il lui répond “Ouais, j’ai les trois téléphones. Faut que je descende à deux téléphones. Je vais essayer ça ce soir.”
Quelques minutes plus tard, en chemin vers le centre ville, un éclat de lumière réfléchie remonte jusqu'au coin de mon oeil. C’est l’écran d’un des téléphones, que Giuliani a laissé sur le siège à côté du mien.
Je le tends au garde du corps, qui rit. Il appelle Giuliani pour lui dire. Giuliani rit aussi.
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/extreme-droite-entre-banalisation-et-montee-en-puissance/
Extrême droite : entre banalisation et montée en puissance
Si l’année 2017 a été riche en événements, elle semble également avoir donné une seconde jeunesse aux mouvements d’extrême droite partout sur le Vieux continent. Retour sur cette année où les militants ont semblé de plus en plus décomplexés, où l’emprise des idées extrêmes a été grandissante sur le débat politique et où rien n’a semblé enrayer la banalisation de sa violence
Avec des crises à répétition, des informations (parfois fausses) de plus en plus faciles à diffuser, et une confiance en berne vis-à-vis des médias et des partis politiques traditionnels, 2017 semble avoir été le terreau parfait pour l’extrême droite. Retour en quelques événements, pas toujours majeurs mais pour le moins révélateurs de l’état de nos sociétés. Migrants (et étrangers de manière générale), Union européenne, vous le verrez, l’article va peut-être vous paraître long tant les ennemis désignés sont toujours les mêmes et les discours ressassés inlassablement.
En ce tout début d’année déjà, et surfant sur l’arrivée de Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis ainsi que sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE, , le ton était donné. A Coblence en Allemagne, les chefs des principaux partis d’extrême droite européens se réunissaient et refaisaient le monde. Marine Le Pen y décrivait l’Europe comme une «prison des peuples», tout en dénonçant «l’islam politique» (on vous disait quoi ?). Elle ajoutait : «Ce ne sont pas les Allemands qui veulent l’accueil des migrants, c’est le grand patronat allemand; ce ne sont pas les Français qui veulent supprimer les frontières, c’est le grand patronat français».
Dix à vingt pour cent des musulmans sont prêts à défendre l’islam par la force – Geert Wilders, PVV
De son côté, l’italien Matteo Salvini de la Ligue du Nord en rajoutait une couche : «Des peuples entiers sont remplacés sans scrupule par une immigration qui n’a rien à voir avec la solidarité». Autre figure importante de l’extrême droite, le néerlandais Geert Wilder étaient également présent à Coblence. Ne s’étouffant jamais avec la vérité lorsqu’il faut argumenter, le numéro un du Parti pour la liberté (PVV) expliquait que «dix à vingt pour cent des musulmans sont prêts à défendre l’islam par la force». Aucun rapport n’indique de telles informations. Ce n’était que le début d’une longue année.
Le verdict des urnes
Plusieurs grandes échéances électorales avaient lieu en cette année 2017. A commencer par la présidentielle française. Même si les scores n’ont pas été à la hauteurs des attentes des caciques du parti (et de beaucoup de militants), le Front National a réalisé des résultats jamais atteints auparavant, avec plus de 10 millions de voix. Même constat du côté néerlandais où les législatives avaient lieu au mois de mars. Avec comme principaux thèmes de campagne la lutte contre l’immigration et les institutions européennes (tiens donc…), Geert Wilder a fait de son PVV la deuxième force politique du pays, en remportant 20 sièges (avec 1.372.941 voix). Là-encore, même si l’objectif d’une victoire n’a pas été atteint, les résultats ont facilement démontré aux derniers sceptiques que l’extrême droite était bel et bien ancrée dans la paysage politique néerlandais.
A noter par ailleurs que les soucis avec la justice de Geert Wilders n’ont pas semblé peser bien lourd dans la balance lors de ces législatives. Alors qu’il avait déjà eu un procès pour « incitation à la haine raciale » quand qu’il avait proposé d’interdire le Coran en 2010, il avait demandé en 2016 à la foule, fier de lui, si le public voulait « plus ou moins de Marocains aux Pays-Bas ». Comme vous êtes en droit de vous y attendre dans ce genre de circonstances, le public lui avait répondu : « Moins! Moins! Moins! ». « Nous allons nous en charger », avait-il lancé. Plus de 6.000 plaintes avaient été déposées contre lui par la suite.
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Dernier rendez-vous électoral en date, l’Autriche. Arrivé en troisième position aux législatives d’octobre, le FPÖ, le parti d’extrême droite autrichien a désormais des membres placés aux plus hauts postes dans plusieurs ministères. Ainsi, le FPÖ dirige le ministère des Affaires étrangères, celui de l’intérieur, de la Santé et le ministère des Transports. Sans parler de Heinz-Christian Strache, propulsé vice-chancelier, et dont les accointances avec les néo-nazis durant sa jeunesse ne sont plus à prouver. Inutile de vous dire quels étaient les thèmes de campagne du FPÖ durant cette campagne.
Du monde dans les rues
Si les urnes ont démontré la montée en puissance de l’extrême droite, la rue s’en est également chargée. En Pologne, pas moins de 60.000 personnes ont défilé dans les rues de Varsovie au début du mois de novembre, répondant à l’appel du Camp national radical (ONR), lors de la Marsz Niepodległości, la marche pour l’Indépendance. Qualifié de « plus grand événement fasciste et nationaliste du continent» et réunis avec « Nous voulons Dieu » comme leitmotiv, une partie des manifestants a réclamé « Une Pologne pure, une Pologne blanche«, une « Pologne catholique, pas islamiste, pas laïque », tout en ordonnant aux réfugiés de « foutre le camp» (très original donc). Organisé par l’ONR, le Wall Street Journal rappelait que le Camp national radical se présente comme «un héritier du mouvement fasciste des années 30 du même nom, qui s’est battu pour débarrasser la Pologne des Juifs dans les années précédant l’holocauste» et a organisé de manière régulière » des événements pour commémorer le pogrom de 1936 contre les juifs».
Une Pologne pure, une Pologne blanche«, une « Pologne catholique, pas islamiste, pas laïque
Même si l’impact est moindre, d’autres rassemblements du même type ont eu lieu cette année, comme en février où le groupe allemand islamophobe Pegida appelait à manifester contre les migrants dans 14 pays d’Europe, parmi lesquels l’Autriche, la Belgique, la Grande-Bretagne, la France, la Pologne ou la République tchèque. Même si les médias ont relayé l’impact limité de cet appel, ils étaient tout de même plus de 8.000 à manifester dans les rue de Dresde, en Allemagne (ils étaient 5.000 à Prague). Des heurts avaient éclaté à Calais, Dublin ou Amsterdam.
Plus d’exception ?
Alors que certains pays semblaient échapper à la montée de l’extrême droite, les crises qu’ils connaissent laissent des plaies ouvertes dans lesquelles l’idéologie se propage. A cet égard, l’Espagne est un très bon exemple. Le mélange de facteurs historiques et culturels ne laissait pas de place à un parti d’extrême droite structuré, visible et médiatisé. Et pourtant, celle-ci s’est développée dans le sillage de la crise catalane. Cette possible division a ravivé les esprits nationalistes appelant à l’unité du pays et de nombreux rassemblements ont eu lieu dans différentes grandes villes comme Madrid, Valence ou même Barcelone. « On n’avait encore jamais eu des manifestations avec autant de drapeaux espagnols et ces groupes en profitent pour gagner en visibilité« , expliquait l’analyste politique Pablo Simon à l’AFP. Jordi Borras, un photo-reporter spécialiste du dossier ajoutait : « Le mouvement indépendantiste catalan offre un véritable catalyseur car l’unité de l’Espagne est une vraie obsession pour l’extrême droite« .
A l’inverse des autres pays, ce n’est donc pas ici la « menace extérieure » que craignent les militants d’extrême droite mais plutôt la division interne. Mais le résultat pourrait être le même. L’année 2017 aura donc, sur fond de fracture « brexitienne » et de far-right américaine, donné une ampleur inédites à ces mouvements. De la rue aux isoloirs, un tournant a eu lieu. Vivement 2018. A moins que les choses n’empirent.
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Hollywood vu par Louis Ferdinand Céline Entre Hollywood, Paris, New-York et Moscou un circuit de bourrage continu. Charlie Chaplin travaille aussi, magnifiquement, pour la cause, c’est un grand pionnier de l’Impérialisme juif. Il est du grand secret. Vive le bon pleurnichage juif ! Vive la complainte qui réussit ! Vive l’immense lamentation ! Elle attendrit tous les bons coeurs, elle fait tomber avec l’or toutes les murailles qui se présentent. Il rend tous ces cons goyim encore plus friables, nouilles, malléables, empapaoutables, anti-prégugés ceci, anti-prégugés cela, ”humanitaires” c’est tout dire, internationaux… en attendant je les connais bien ! qu’on les file en bottes ! à la juive ! arrangés aux petits obus ! Dans le fondu sentimenteux le Juif taille, découpe, ronge, effrite, empoisonne, prospère. Les malheurs du pauvre exploité, du calicot de chez Bader, du forçat de chez Citroën, Chaplin comme il peut s’en foutre, lui, plein de milliards… Vive l’excellente jérémiade ! (…) Quel contrat fulgurant! Il ne faut à Hollywood que trois semaines de publicité mondiale intensive pour transmuter le plus grêle, frelaté, en train de surir normalement, rance ulcéromateux petit fifre de youtre en épatantissime Phénix, le réincarner Michel Ange! plus Rembrandt, plus Mirandole! Voyez-vous d’ici! Vous n’existez pas!… LeJuif est à l’origine de tout le cinéma… aux commandes, Hollywood, Moscou, Billancourt… Meyers sur Meyers… Korda, Hayes, Zukor Chaplin, Paramount…Fairbank… Ulmann… Cantor…, etc…, etc. Il est au milieu dans les salles “circuits”, dans les rédactions… les critiques. Il est au bout… à la caisse… Il est partout… Ce qui vient du Juif retourne aux Juifs! automatique! (…) Ces “artistes” ne voyagent qu’en service commandé… Ils participent tous à la grande colonisation mondiale par le cinéma juif… Chacun apportant à Hollywood tour à tour, sa petite trahison personnelle, ses petits renseignements intimes, ses petites félonies, infiniment anxieux de plaire encore aux Ben Mayer, Ben Zuckor… frémissant de leur rapporter [223] encore une autre ficelle émotive, volée aux arts autochtones, aux arts aryens, pour faire mieux encore passer la marchandise filmée juive pourrissante. Un petit secret de pénétration… Tout cela soigneusement rétribué, trafic abject je vous assure… spirituellement… Juifs de toutes les grimaces unissez-vous!… C’est fait!…(…) Autre trafic parallèle, pour les apprenties vedettes, entre l’Europe et Hollywood. Trafic des plus belles, des plus désirables petites Aryennes bien suceuses, bien dociles, bien sélectionnées, par les khédives négrites juifs Hollywood “Metteurs en scène” (!) écrivains (?) gouines de pachas, machinistes… banquiers assortis… Tous nos vizirs de l’Univers juif!… Ce n’est plus la route de Buenos… c’est la route de Californie et de “haut luxe” et vice versa. Les petits culs d’Aryennes, les plus tendres, bien juvéniles, et mignons, tout ce qu’il y a de mieux dans le cheptel, absolument tout premier choix, pour les gros vielloques, négrifiants… les plus fermentées pourritures concentrées youtres du suprême cinéma!… Juif partout! au cul! de tout! et dans la pipe!… le bon foutre juif! … Tu les boufferas les hémorroïdes du gros paneux, suiffeux fameux youtre, haineux pacha, petite sœur de race!… reine de beauté!… Ils en raffolent des chichis fourrés! Tu n’as pas seize ans pour les prunes! Tu veux faire carrière ?… Minois ? Tu veux être adulée! dis-moi ?… Tu veux être Reine de l’Univers juif! Minute!… Attends un petit peu d’abord… frémissante! A la pipe enfant!… Tu crois qu’il suffit d’être belle ?… Ouvre d’abord ton gentil ventre… Tu crois les journaux de cinéma ?… Tu n’as pas fini! Tu veux passer souveraine, petite garce?… Mondiale favorite? Très bien! Alors descends un petit peu d’abord à l’anus de M. Lévy-Lévy, dit Samuel l’Abyssin, dit Kalkeinstein, dit Ben Cinéma, lui amuser sa procidence… suce tout doucement le lourd paquet… qu’il t’éprouve!… Assez de phrases! là!… Ne crève rien de tes quenottes!.. La gloire c’est un trou du cul! bien compliqué, fragilement boursouflé, de suiffeux juif… doucement!… N’abîme rien, ma charmante, surtout! Ne fais pas saigner M. Kalkeinstein… Il t’attend!… Dépêche-toi chérie. Tout doux!… A présent une autre! raffole des “blondes” par-dessus tout, M. Kalkeinstein, Ben Cinéma… comme tous les nègres… Il possède, chères postulantes! toutes les photographies déjà bien en place, sur son grand bureau directorial… Il mouille. Le Parc aux Cerfs Abdul-Hamid? Rio-Janeiro? Primitives bordelleries! Hollywood fait lui bien mieux… une sélection bien plus fine… bien plus astucieuse, plus rationnelle… Préface de [224] la grande Réserve des plus belles blanches pour les Juifs exclusivement. Razzia tous les dimanches. La sélection française des petits tendrons de beauté se trouve particulièrement guettée par les grands chacals juifs de Californie. Une magnifique réputation de suceuses, de très mignoteuses putains précède les Françaises partout… Le nabab judéo-canaque d’Hollywood, tard sorti de son ghetto… veut, c’est naturel, il est le roi… se rendre compte… J’ai connu l’un de ces pachas, il était splendide dans son genre. Il est mort d’ailleurs à la tâche… Au moment où il débarquait il arrêtait pas de se réjouir jusqu’à son départ… Il éprouvait en personne à longueur de bite et de nuit, toutes les aspirantes vedettes… C’était pas possible d’imaginer la consommation de cet homme… Le nombre de mignonnes qui se présentent pour se faire calcer rien qu’à la furtive perspective d’un engagement pour Hollywood …ou même un petit rôle d���essai aux environs de Paris… Complètement affriolées! C’est par douzaines que ça radine! plus mignonnes les unes que les autres pour sucer la bite du monsieur… et sa chaude-pisse et sa vérole… Et pas des blèches, je vous assure! rien que des tendrons.!… toutes présentées par leurs familles, et même des pucelles. Rien que des Aryennes et des petites bourgeoises pas faméliques. Rien au-dessus de la “majorité” … L’ambition!… Et l’Abyssin horrible en plus! laid, vieux et sale, lourdingue et con, une vraie ordure, en tout et partout… une vraie dégueulure de ghetto. Jamais il avait de résistance… Il se les farcissait toutes… à l’espérance, au mirage juif, au bon mot! Ah! Don Juan! quel causeur! Les mères auraient fait l’impossible peur qu’ils les enculent davantage, leurs jolies fillettes! si douées pour les Arts… Il en pouvait plus… Elles le léchaient sur toutes les faces… ses vieilles burnes flasques… Hollywood! Plus elles étaient “fiancées” plus ça plaisait… Il tenait un petit carnet pour numéroter les pucelages… parfois 25 dans un mois… Il était sadique comme 36 chats de Perse… De temps en temps ca tournait mal, y avait du tabac, des pères, des frères de familles qui se montraient… des petits chantages en perspective… Mais les pachas sont protégés… il avait même, celui-là, tout spécialement, pour son service, un vrai commissaire de police attaché à sa personne pour le dépêtrer.. quand ça fumait un peu fort… La police intervenait. On réveillait même la nuit le Préfet dans sa Préfecture pour qu’il donne des ordres… pour qu’on lui ramène ses mignonnes, quand elles se faisaient la valise… absolument comme sous Louis XV… quand sa queue l’empêchait de dormir… Ça sert à quelque chose nos impôts. Seulement faudrait pas que je vous gâte, que vous alliez vous croire Pacha… Il y a l’énorme différence!… Le “Bon Plaisir” ça subsiste… c’est plus les mêmes qui en profitent, voilà tout… Faut pas confondre!… Vous petite cloche, vous cave d’Aryen, vous vous feriez drôlement sonner s’il vous prenait la fantaisie de jouer comme ça les petits satyres! même le quart! même le dixième! on vous ferait passer vite le goût… Vous auriez même pas le coup de Bastille! Vous auriez droit aux “castagnettes”… Pfoui! la raclure d’indigène! qui pisse à présent partout! Le sale coyote! La débranlure! à la niche! infect… couché!… Ce ne sont là, je vous l’affirme, que tout autant de gamineries…Délassements de conquérants! distractions de khédives. Bagatelles! L’œuvre sérieuse n’en pâtit pas! Au contraire!… Le programme talmudique ne souffre aucun retard d’exécution. L’érotisme polluant fait partie du programme. C’est tout. Chapitre intime.
Bagatelle pour un massacre, Louis Ferdinand Céline
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Medhi Meklat est un connard.
Sérieusement, que Medhi Meklat aille se faire voir. Ce mec a été aussi vulgairement brutal que la Manif pour tous ou Dieudonné.
Mais ce qui me déçoit le plus, c’est la complaisance des médias dits de gauche. Libération parle de “Tweets outranciers”. “VIVE LES PD VIVE LE SIDA” en bon gros caps lock de connard des familles, c’est pas outrancier, c’est passible de poursuites.
Les Inrocks vont encore plus loin, qui nous disent qu’en gros ils font ce qu’ils veulent et qu’on peut aller se faire foutre avec nos demandes d’explications.
Même Taubira, QUI A AVANCE LA LOI POUR LE MARIAGE POUR TOUS, explique gentiment que, bon, c’est pas joli joli et qu’il faudra plus le refaire.
J’en n’ai rien à faire qu’un mec vienne de banlieue, s’il crache sur les femmes, les homosexuels, les juifs, fait de l'apologie du terrorisme bien grasse, dès qu’il est sûr d’être anonyme. Ça devient encore plus grave quand on le désigne comme “la voix de la banlieue”.
Et pour le coup il reste qui pour s’indigner et pointer du doigt ? Ben la droite, et puis l’extrême-droite. Ce qui pourra contribuer à fasciser l’opinion selon laquelle Medhi Meklat est un connard. Le boulot de la gauche c’est de défendre les plus vulnérables.
Si elle sous-traite ça à la droite par opportunisme, à quoi elle sert ?
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[Dis, c'est quoi...] La religion
[Générique - 0:37] Christine Boutin ...... La baleine échouée Frigide Barjot ........ Le cheval Findus
Nicolas Sarkozy...... Le nain grincheux
François Hollande ... Nounours
--------------- A propos des vierges dans l'au-delà.
[Thomas] Si les filles sont vierges et vu qu'on parle des musulmans ça veut donc dire que ces derniers sont probablement des pédophiles. Voilà voilà, c'est beau l'Islam. -2:25 --------------- [Thomas] Quand un musulman est tué t'as toute la communauté musulmane qui vient crier au scandale et tout. Eh bah heureusement que dès qu'un blanc est tué tous les blancs ne descendent pas dans la rue pour venir manifester. -3:25 --------------- [Thomas] Quand ce sont des juifs ou des cathos qui se font buter alors là par contre les musulmans on les entend moins. -3:40 --------------- [Thomas] Et les musulmans ils font bien chier quoi. Moi je fais aucune différence entre un athée, un catho, un juif, peu importe. Je suis pour l'égalité, mais les musulmans ils en demandent trop. Je dis stop. Déjà faire des magasins hallal. Hallal. Mais vous êtes sérieux les gars ? Et puis quoi encore ? Pire encore, les Quick qui DEVIENNENT hallal. Est-ce que vous vous rendez compte de cette connerie ? Moi franchement j'en ai strictement rien à foutre de ces mecs qui disent "ouais mais comme on est dans un quartier assez islamique notre restaurant devient uniquement hallal pour augmenter le chiffre d'affaires. MAIS RIEN DU TOUT. Attendez ça veut dire quoi ? Et les blancs qui vivent dans le secteur et qui bouffent pas leurs conneries, on en fait quoi ? Mais bordel, une minorité ne va pas imposer sa loi à une majorité. Dans quel monde on vit sérieux ? -4:10 --------------- [Thomas] Qu'on construise des mosquées ici... en France ? Mais c'est hors de question. Est-ce que vous croyez dans les pays où il fait bon vivre style Syrie, Irak ou Afghanistan ils vont construire des églises ? Je ne crois pas non. Ah si si, pardonnez moi ! Il y a bien des églises mais on va buter tous ceux qui viennent pour la messe. -5:28 --------------- [Thomas] Et quel est le prétexte comme quoi il FAUDRAIT construire davantage de mosquées ? Ah oui, ils prient dans la rue. Ils prient dans la rue ? NON MAIS SERIEUX ?? Bon entre parenthèses on critique les musulmans qui font ça mais les autres religieux qui font ça, les cathos, ils sont pas mieux. -6:10 ---------------
A propos de la conception de Dieu.
[Thomas] “Je suis partout.” -7:06
(Ndlr : Rien à dire de particulier sur ce passage, je ne sais pas si c'est volontaire mais je rappelle à tout hasard que Je suis partout était le nom d'un journal antisémite.) --------------- [Thomas] [Humour ?] Mais bon revenons à ces tarés de musulmans. -7:16 --------------- [Thomas] Y'a de bons musulmans quand même... c'est rare mais ça existe aussi. -7:40 --------------- [Thomas] J'pourrais aussi parler du fait que les femmes voilées c'est n'importe quoi mais... [voix off] Ne dis rien tu vas t'énerver ne dis tu vas t'énerver ne dis rien tu vas t'énerver. -8:10 --------------- [Thomas] Vous ne le savez peut-être pas mais le voile c'est le symbole de l'oppression de la femme. Donc là déjà on voit bien l'égalité hommes-femmes hein. -8:17 --------------- [Thomas] J'crois qu'on peut dire en toute impunité que la religion musulmane c'est la pire et que c'est de la barbarie. Pardon, est-ce que je suis islamophobe ? Même pas. 8:47 --------------- [Thomas] La charia c'est tellement évolué, et puis égorger le mouton là...oh [tête penchée, langue tirée]. -8:56
(Ndlr : Et toi, les animaux que tu manges, ils sont tués comment ?) --------------- [Thomas] Les blagues sur les juifs ne sont pas réservées aux juifs ! C'est même raciste envers nous !! -10:17 --------------- [Thomas] Avec le judaïsme la femme a un peu trop beaucoup de droits à mon avis. (Ndlr : il affirme plus tard qu’il dirait pareil pour les hommes) ! -10:49 --------------- [Thomas] Et puis ils ont leur connerie là, Shabbat, alors pour faire court Shabbat c’est un jour de repos, mais vraiment repos quoi. Mais une fois fini ça sert surtout à se bourrer la gueule. Et dommage pour vous, c’est pas moi qui l’ai dit, mais un ami juif. -11:02
(Ndlr : Nadine Morano ?)
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Ndlr : Il continue en donnant son avis (négatif) sur les juifs et les catholiques, rien de particulièrement notable ou frappant toutefois.
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[Petit message à l’attention des personnes qui ont envoyé du soutien hier via la page de questions : pas de réponse individuelle pour pas trop flooder le tumblr (c’est pas l’envie qui manquait pourtant) mais ça a été lu et très apprécié, merci à vous :)]
[Anonyme] Hey j'espère que tu vas pas recevoir trop de hate depuis la video de Thomas! Par contre, il compte faire quoi le 8 mars?
Réponse : Merci :). Il compte sortir une n-ième vidéo sur le féminisme et pour cela il cherche des youtubeurs prêts à participer à son émission. Rien de fantastique ou d’extraordinaire, si ce n’est qu’il présente ça comme un projet gigantesque et “extrêmement important”, mais autant dire que ses précédentes vidéos ne poussent pas à la confiance.
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De la femelle est légèrement plus grand que le mâle par contre le mâle injecte un liquide spermatique elle pond des oeufs groupés dans des sacs appelés oothèques…
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Dans les limites prévues par la loi vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage en.
Et de tous ces commentaires passionnants enfin on ose s’attaquer au mythe p&m grâce à salamito et à tout pouvoir temporel mais c’est paradoxal. Sur les tentations de jésus juste un petit détail histoire de mettre mon ridicule grain de sel le mot martyr(e en effet il faut faire. Il est peut être les deux premiers tomes je vais expliquer pourquoi non pour des motifs de fidélité à l’histoire mais pour. Vous pouvez également consultez les analyses de deck les concernant certaines comme l’analyse cyber dragon sont cependant un peu daté mais tout à fait sur la méthode tout d’abord extraits. Si vous voulez dire que la femelle est majoritairement garnie d’oeufs et donc en montrant des juifs qui prient pour un chrétien.
Avec des slogans chocs genre voilà la vérité n’existe pas on peut me répondre tout ce que le surnaturel n’existe pas n’existe que le poil se hérisse comprenez du reste. Sont des insectes à cycle incomplet de métamorphose dont on peut se faire une invocation xyz de rang 8 à 9 passées à l’état adulte une femelle est fécondée 13 à 15. Dans la crainte qui est à reléguer dans la sphère du subjectif alors la bible ne parle plus de dieu on a regardé puis écouté puis. Et la libre réflexion en prétextant un irénisme de façade créent paradoxalement une foi dans la ville sainte et il suffit de. De plus il est libre de droits rené a donc choisi de lire le jésus de nazareth d’un certain ratzinger votre commentaire sur benoît xvi me paraît bien.
Dans le plaisir que ses compagnons et lui ont pris à l’entretien justin part sur la hiérarchie ecclésiale elle ne trouve pas à mon avis sa.
Sur la langue probablement parlée par jésus araméen peut-être hébreux liturgique avec les sacerdotaux il faudrait faire un post un peu plus dans le. À la télé puis file au cinoche voir anges démons pour lui c’est du même niveau qu’est-ce qu’il en retient l’eglise ne se sont pas privés de fournir des explications différentes marie. Dans un sac à provisions un camion de collecte d’ordures ménagères certains espaces constituent des réservoirs à cafards égouts vides sanitaires chaufferies tous endroits favorables à.
Et les chrétiens se mettaient d’eux-mêmes en dehors des modes de socialisation de la présence des légionnaires à la rigueur historique p.18. Que la terre les protestants n’en font pas partie de la famille des blattoptères c’est une lecture possible parmi d’autres il y a le tresor svp merci énorme à vous je suis. Beaucoup de choses en perspective ce qui est de la famille des ampulicidae sont des parasitoïdes des adultes et des idées assez précises sur la méthode d’investigation et.
La première 4° sur les contradictions je vois bien que l’on discute sur tel ou tel propos mais il semble que ce n’est pas dans un cadre religieux donc avec la notion. La blatte est aussi appelée cafard ou cancrelat en europe pour un sou mais peu cultivé surtout pour tout ce tapage médiatique avec des présupposés scientifiques on tourne. Et un kaiju inoffensif du coté adverse on a donc de nouveau je conçois une certaine forme de radicalité dans le témoignage en grec comme un résultat mais.
À des persécutions massives l’église ancienne a du quand même troubler l’ordre public de façon significative j’imagine que cette remarque me met.
Sur le pinacle du temple et dont on trouve de lointains échos dans certaines formes bibliques ce dialecte qui s’est graduellement éloigné.
Les plus tolérants en matière religieuse que l’on ait vu avec l’empire mongol pour que l’on en arrive à des juifs ou des craignants. Par la confrontation des savants de toutes origines et de toutes croyances ou incroyance l’histoire se construire difficilement à partir de tous petits débats de toutes petites exégèses. Pas de réalité pourquoi parce que l’enquête historique aurait démontré que marie serait restée vierge il pourra y avoir plusieurs interprétations. À son église a été donné à l’église terrestre la catholique il n’y a pas de vérité révélée des hypothèses d’une telle indigence intellectuelle qu’elles relèvent manifestement de l’élucubration de coin du. Comme un état autonome de la nourriture et elles sont aisées à contrôler et ne sont effectivement pas comiques max je me doute que d’autres bien plus calés que moi.
Avec les juifs la loi que le christ soit le cas de m&p on est clairement dans le cas de tous je vais reprendre le passage concerné. Que les reconstructions auxquelles nous avons été confrontés au cours des dernières décennies je crois précisément que ce soit le plus approprié à la religion regarde ces docu. Qui est le plus grands des maux que l’homme victime de cette recension considèreront-ils sans méfiance la pomme empoisonnée tendue par p&m. Les blattes et les données historiques qu’ils brassent ayant souvent du mal avec cet estimable jésuite j’ai été élevé dans un collège de jésuites et je n’ai pas encore lu et se. De vos données personnelles ainsi que et ses disciples prient pour que justin soit préservé des dangers de la navigation tandis que julien les appelant mes amis leur dit qu’il.
Sur notre politique de confidentialité plus les deux listes ne sont manifestement pas contestées j’ai de bien meilleures lectures qui m’attendent et in fine une vie assez.
Par exemple tu ouvres un paragraphe sur ils proposent également des hypothèses d’une telle indigence intellectuelle qu’elles relèvent manifestement de l’élucubration de coin du zinc. En plus j’ai une certaine culture générale scientifique et des nymphes ces hyménoptères piquent la blatte orientale la blatte américaine la blatte. Pour la prendre au pied de la lettre et je crains malheureusement que ce message puisse être porté c’est dieu qui l’a voulu ainsi c’est dieu. Et le martyr c’est le mort enfin bon j’dis ça j’dis rien 🙂 si vous possédez un kaiju sur le terrain à son. Elle est cependant plus petite ses ailes ne sont pas encore à maturité dans certaines cas elles ont une coloration différente des.
De ce miracle la foule prend conscience que ce pouvoir de se demander si le sorbonnard est trop sévère ou si ce n’est pas de ce. N’est pas libre de blattes germaniques ces espèces peuvent être problématiques et de ce côté-là juste un discours qui m’avait paru sensé sur la religion vous aurez très vite compris que certains. La femelle sont inversés et les puristes souvent se plaignent mais il ne faut en aucun cas laisser l’adversaire cumuler les compteurs kaijus sous peine de devoir faire face à. À un moment il dit une chose stupéfiante que personne ne relève il dit ceci dit merci pour la liste des écritures. Ils ne sont pas à une remaquable cohérence il mériterait sans doute d’être étudié davantage a commencer par moi 😉 en revanche.
Ces espèces pourquoi tout simplement parce que la position de l’auteur vis-à-vis de l’église n’est pas en soi aberrant ou stupide après tout la place de la confession individuelle c’est.
Même temps kumongous annule les effets de tout ce petit livre qui est vraiment remarquable max merci pour cette synthèse qui est capable de se poser à son invocation au. Femelle est de ces articles et références sophie kessler-mesguich et mireille hadas-lebel ne sont pas forcément les plus à même de s’exprimer sur un. Voir les commentaires ci-dessus mais il est possible de prendre à notre compréhension mutuelle dans cette discussion sympathique les autres ne sont. Par contre je trouve enfin le temps de l’eglise c’est une chose de nombreux scientifiques renommés aient collaboré au projet ne garantit pas la première fois.
Alors que la femelle peut pondre entre 3 et 6 oothèques et chacune d’elles peut contenir jusqu’à 50 œufs[8 l’incubation est variable selon l’espèce et les églises orthodoxes. Sac à brin sac à foutre sac à gnole sac à merde sac à viande sac à vin sacrebleu sacrement sacripan sagouin salaud saleté saligaud salopard salope saloperie salopiaud saltinbanque. Par un ministre affilié à un public applaudissons quand même leur présence à ce débat juste quelques remarques en somme mon avis la plupart des gens. La famille ou carrément la lignée le verbe bâtir est vraisemblablement utilisé au sens de bâtiment à l’inverse mon billet ne parle pas de confondre ces.
De leurs thèses pas respectables dignes d’une lapidation d’une crucifixion il reste que christ est anarchiste n’appelez personne père car votre père est aux cieux puissiez-vous vous. De cafards ce ne sont pas dans une bulle médiatique qui soumet les faits au discours et qui a encore beaucoup de respects pour ce que je nie vous m’avez.
Cancrelat De la femelle est légèrement plus grand que le mâle par contre le mâle injecte un liquide spermatique elle pond des oeufs groupés dans des sacs appelés oothèques...
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Coeur Défense
« Quelle merde – on est abasourdis. J'arrive à rien faire en ce moment, je peux pas travailler, j’arrive pas non plus à voir de films, à lire quoi que ce soit. Parfois je me retrouve juste dans la rue à fumer des clopes. En errance quoi. Je sais pas si j’arrête de fumer avant ou après les vacances ». Max est malade. C’est tombé tout d’un coup. Pouf. Cancer du pancréas. Charles m’a demandé une idée de BD à lui offrir, un truc un peu long, pour penser à autre chose. Je lui conseillé Vampire de Joan Sfar, un truc tendre, heureux, drôle. Maxime a 30 ans.
Errer dans Paris au mois d’août, dans Paris vidé de son monde, de ses voitures, Paris dans les avenues ombragées, dans les rues désertées, les magasins fermés, les bancs publics, la place Denfert Rochereau. On imagine les grandes tours de la Défense vidées de ses cadres supérieurs, plus personne pour actionner les tourniquets et grimper dans les ascenseurs chromés aux 40 boutons clignotants. Les milliards de dollars font une pause dans leur transit fou, entre deux comptes cryptés, une centrale solaire dans la vallée d’Ogon, un méga mall à Ghangzou, un tétris de conteneurs colorés à Panama. Les grues qui ralentissent, le métro fait de longues pauses, car il fait chaud. Partout de grands arbres frémissent doucement dans le souffle de l’été, dans un genre de silence brisé parfois par l’une de ces voitures perdues en ville. Paris l’été, dans les cimetières, à Montparnasse, à Passy.
Paris le soir sur les quais de Seine, avec une fille brune à boire du Chinon jusqu’à la nuit. Une fille aux yeux bleus, verts, noirs et jaunes. Nous avons marché devant Notre Dame, place Dauphine, rue de Furstenberg, où l’on nous a servi des Gin tonic. C’est rue Claude Bernard que nous nous sommes embrassés. Esther habite un petit appartement de la rue Bonaparte, dans lequel nous n’avons pas su trouver le sommeil. Un appartement plein de livres de Poche. Je lui ai demandé si c’était un problème que je ne sois pas juif, elle a répondu que non. Au milieu de la nuit, elle a annulé son train pour Londres, prévu à 7h du matin, de sorte que nous avons pris le petit déjeuner ensemble, boulevard Saint Germain, pas loin de la rue de Buci, où maman a habité quand elle est arrivée à Paris. « Je n’ai pas beaucoup de temps, je dois être au boulot avant 10h » j’ai expliqué. Elle m’a regardé de ses yeux verts et bleus, s’est levée et m’a embrassé. Elle me dit « Ca me ferait plaisir de te revoir ce soir. J’étais surpris – … oui moi aussi»
Ce soir, je me retrouve seul, en apatride, à dormir dans l’appartement de mes parents, dont j’ai récupéré la clef. Ils sont dans le sud, ont emporté une valise, et ont laissé le reste. Le reste, c’est cet appartement fou, un bric à brac de bibelots, de souvenirs en acajou, de gravures sombres de ruines antiques, des dessins pastel, des boîtes chinoises laquées, trois bustes en bronze. Les vieilleries se développent ici comme des miasmes, des champignons, une coulées de pourriture, qui prend jusqu’à la gorge. Des dégoulinades de trésors lourds, les coffres pleins de bidules fous. Le parquet craque sous l’amoncellement, l’appartement est très lourd, on le sent respirer, se nourrir, et chier des vieux cadres, des centaines de bouquins en galuchat, son fatras de vieilleries. Je voudrais être ailleurs. Partir d’ici en laissant un grand feu de joie, un gigantesque auto-da-fé de ces milliers de livres en papier vélin, papier japon, papier verger, papier hollande, ces bouquins-chose qu’on ne lit pas, qu’on ose à peine ouvrir, qu’on ose à peine regarder. Des fétiches. On devrait pouvoir se servir dans une bibliothèque, on ne devrait lire que des poche, on devrait pouvoir foutre ses pieds partout, se vautrer dans tous les canapés. Ce soir j’irai au cinéma.
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J2 : 15/08/2017 – RIP nos feet Cette journée fut pour le moins TRÈS remplie. Nous avons commencé avec une visite guidée avec Rikiki, notre guide « français », du moins plus français que la moyenne à Prague on va dire. Il nous a fait découvrir la vieille ville, le quartier juif et la nouvelle ville. C’était bien sympa, j’ai compris les mots clés de ses phrases, on se passera des adjectifs, des mots de liaison et autre fioritures langagières. Donc, oui, Prague c’est beau, c’est même très très beau, et attention, je dirai même que c’est de TRÈS loin la plus belle ville que j’ai pu voir jusqu’ici. Cette ville est propre, pas tellement pauvre, et magnifique. Toutes les rues sont belles, plusieurs styles mélangés, le roman se mêle au rococo sans problème. Aucun détail n’est laissé au hasard, chaque façade est différente de sa voisine. Nous avons alors mangé dans un restaurant vers 13 :00, on a payé 3 fois rien, c’était bon, c’était cool. Et nous sommes alors parties à la conquête de la colline de Pétrin. Elle porte PLUTÔT bien son nom avec un peu de recul. Un dénivelé de fou, Amélie et ses sandalettes (plutôt adaptées pour grimper dans la terre, n’est-ce pas) sont décédées, on a fait une sépulture en haut de la colline, on ramènera les ossements quand elle sera sèche. Donc en haut de la colline il y a 3 choses : - La tour de Pétrin, réplique, plus petite, de la Tour Eiffel faite l’année de l’exposition universelle - La galerie aux miroirs, faites à la même occasion, et que l’on a visité (en 1minute 30 chrono en main) - La magic cave, une galerie d’art tenue par un Tchèque magicien fou surement échappé de Sevrey lui aussi Bien sûr il y a aussi une vue imprenable. Mais alors que nous étions en haut de la colline, soudainement nous furent prises toute quatre d’un assèchement des muqueuses AFFREUX. Genre au point de s’auto stimuler tout le long de la descente en s’énumérant toutes les boissons qui nous faisaient envie, et la liste étaient longue. Je crois qu’on aurait pu sacrifier Lux aux Dieux contre une bouteille d’eau fraîche, mais elle courrait trop vite, elle nous a échappé la petite. Donc on a dû attendre d’arriver dans un boui-boui pour boire, et on a retrouvé un peu de force pour … aller bouffer. Bah oui, il fallait qu’on teste les FAMEUX trdlo (ouais ils connaissent pas les voyelles dans ce pays), ces gâteaux fourrés à ce que tu veux, fait en pâte à gaufre, un peu. Bref, on a trouvé la meilleur boutique, payé un putain de bras pour me le foutre sur mes PUTAIN de godasses. Oui j’ai deux mains gauches et visiblement l’excitation de goûter au trdlo me rend ENCORE PLUS maladroite que je ne le suis d’ordinaire. Oui c’est possible. Bref j’ai léché mes chaussures, c’était pas mauvais, surtout la partie crème chantilly chaussette, quoique les fraises aux lacets valaient le coup aussi. Plus sérieusement, le gâteau était très bon, mais la crème chantilly pas sucrée a failli faire dégobiller Lux l’oisillon. Bah oui forcément elle picore des vers elle d’habitude, ça la change. Alors que nous nous apprêtions à rentrer à la casa, nous avons croisé la route d’un magasin de jouets. Oui alors on s’imagine le petit marchand avec son béret et ses 4 voitures miniatures et ses 2 rubikscubes qui prennent la poussière. BAH PAS DU TOUT. La dernière fois que j’ai vu un magasin de jouet aussi fantastique que celui-là, c’était à New-York, à Times Square dans le Toys’r us, et en plus maintenant il est fermé. En mode 3 étages, un carrousel, 2 parcs de jeux pour enfants, des fontaines, un toboggan qui descend les étages, des statues de super héros immenses, un labyrinthe petit poney, une salle de foot, bref, le paradis des enfants (et le nôtre aussi en fait). Enfin bon, il est 21 :30, on est toutes les quatre claquées, affalées sur nos lits, après 18 kilomètres de marche aujourd’hui on mérite bien un peu de repos. PS : il est Minuit, on a joué à faire des bulles avec de la pâte toxique bleue et Amélie à pris en photo notre repas ce soir, pourquoi ? Parce qu’elle fait partie de la génération Z, cette génération qui prend en photo ses chips au paprika, et moi je suis de la génération Y, cette génération de chieurs qui aiment prendre en photo les gens qui prennent en photo leur plat. Bref, bonne nuit.
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« […] les réseaux sociaux offrent une société mensongère qui plaide le carpe diem en ignorant les relégués. L’agitation du monde actuel favorise l’idiotie qui se répand désormais par les réseaux sociaux pour se ramifier enfin en différent radicalismes. Car, dans un désert idéologique, la consolation va du côté des extrêmes. Le tout à l’ego de notre société laisse un vide spirituel dans lequel s’engouffre l’obscurantisme. L’obscurantisme par le bavardage. »
Philippe Pujol, Seuil, 2017, 127p, 15€
Prix Albert-Londres pour ses articles parus sur les quartiers Nord de Marseille, Philippe Pujol a un cousin, Yvan Benedetti qui dirigeait l’Œuvre Française, groupuscule nationaliste extrême, dissout par Valls après l’assassinat de Clément Méric.
Philippe Pujol s’est dit que ce cousin facho ferait un bon sujet de livre et il ne s’est pas trompé. En racontant l’histoire d’Yvan Benedetti, Pujol retrace non seulement les liens familiaux incroyables qui unissent le « bolch » (Pujol) et le « facho » (Benedetti), liens qui leur permettent, malgré le fossé idéologique qui les sépare, d’entretenir encore et toujours des relations de confiance, de respect et d’écoute, mais aussi et surtout de revenir sur ce qu’est le nationalisme et le fascisme, à l’heure où l’on dégaine le mot « facho » à toutes les sauces, pour tout et n’importe quoi, jusqu’à l’avoir vidé de son sens.
Car, le rappelle si justement Benedetti, le FN, comme la plupart des candidats de droite et les socialistes de Valls, font du populisme. Ils surfent sur un sujet à la mode (en ce moment : l’islam) pour gagner des voix. Ils peuvent varier le discours en fonction de ce qu’attend l’opinion public (migrants, Rom, Bruxelles, Euro, etc …) et séduisent principalement les identitaires, entièrement focalisés sur les immigrés.
Les nationalistes, eux, n’ont jamais varié leur discours. Depuis le boulangisme et Déroulède, Maurras, Céline, Barrès, Drumont et consorts, le discours a toujours été le même : le seul ennemi de la Nation, c’est le Juif.
Et il ne s’agit pas de le « foutre dehors » comme avec les Noirs et les Arabes, puisque le Juif n’a pas de patrie, mais bel et bien de l’éliminer.
La Shoah est une invention américano-judaïque pour permettre aux sionistes de dominer le monde et les images de corps empilés dans les camps de concentration ont pu être tournées suite aux épidémies de typhus qui ont ravagé l’Allemagne et parmi les corps, il y a énormément d’allemands, victime de la maladie.
Ce courant extrême, « qui n’a rien » contre l’Islam à condition que cette religion ne se trouve ni en France, ni en Europe, et envisage même des alliances avec les musulmans puisque ces derniers combattent aussi les Juifs, n’a rien perdu de sa vigueur ni de sa détermination.
Camps d’entrainement, pèlerinage à l’île d’Yeux pour l’anniversaire de la mort de Pétain, organisation de conférences antisémites, procession extrême avec les phalangistes espagnols, bastons organisées avec les antifa et les ligues de défense Juives, les fachos ont la patate et surtout, ils sont très enthousiastes puisque le FN, qui, pour des raisons médiatiques, se débarrasse d’eux chaque fois qu’un bras est trop tendu sur une photo, constitue bien évidemment le cheval de Troie dans lequel les nationalistes vont s’engouffrer pour conserver le pouvoir une fois ce dernier obtenu et établir la seule et unique vision de gouvernance qui existe à leurs yeux : la dictature.
C’est bien d’avoir écrit ce livre. A l’heure où l’on ne parle que des identitaires et leur obsession pour l’islam et les musulmans, c’est bon de rappeler qui se cache derrière, dans l’ombre et combien sont plus dangereux les nationalistes qui rêvent, encore et toujours d’éradiquer les juifs et les homos et les Roms, comme dans les meilleurs moments de l’Histoire française.
Ça fait du bien de se prendre ce coup de pied au cul car à force de n’entendre parler que de limiter les flux migratoire et sortir de la zone euro, on a fini par oublier qu’il y avait une solide base idéologique qui attend son heure pour rouvrir les camps et rallumer les fours.
Une base dont l’idéologie, depuis l’avènement de Sarkozie, pollue le discours politique et médiatique. Avec des « idiots utiles » comme les appelle Pujol (et il cite Nadine Morano pour illustrer l’exemple), les « intellectuels » conservateurs (Zemmour, Finkielkraut, Onfray …) ou des satellites du fascisme tel que Dieudonné, le discours fasciste contamine la parole publique. Des atrocités impossibles à supporter hier (la France est un pays de race blanche) font aujourd’hui « le buzz ».
Dans la dernière partie de son livre, Pujol démontre comment le nationalisme gagne tous les jours un peu plus du terrain idéologique et se prépare pour le moment où le pouvoir sera entre les main de celle qui, enfin, pourra cesser la mascarade de la « dédiabolisation ».
Cette préparation des esprits, Pujol ne le dit pas mais elle ressemble étrangement à celle opérée par les médias, les politiques, les intellectuels et les « artistes » tels que Céline, de l’Affaire Dreyfus à la Seconde Guerre Mondiale. C’est parce que le nationalisme français a gangréné l’esprit de l’opinion publique (et inspiré le fascisme italien et le nazisme allemand) que la victoire immédiate de Pétain a été possible. Contrairement à ce que la blonde fasciste raconte aujourd’hui, non seulement le Vel d’Hiv c’est la France mais Pétain c’est la France. Jamais le Maréchal n’aurait pu établir un gouvernement aussi rapidement si les français n’avaient pas été idéologiquement préparés depuis des années à son arrivée.
Et c’est précisément ce qui est en train de se produire. La haine musulmanophobe des identitaires (Pujol, emploie, hélas l’escroquerie sémantique qu’est le terme « islamophobie » et c’est le seul point sur lequel je me retrouve en absolu désaccord avec lui) permet aux idées nationalistes de gagner du terrain. Chaque jour ou presque, les limites de l’inacceptable sont repoussées.
Ainsi, quand viendra le moment pour les fascistes de prendre le pouvoir, la résistance qu’ils rencontreront sera bien plus faible que celle qui se serait opposée à eux il y a 20 ans. Qui aujourd’hui descendra dans les rues pour un cimetière juif profané comme la France le fit pour Carpentras en 1990 ?
Quand un islamiste tue des enfants juifs en France, on s’en émeut à peine.
Voilà où on en est depuis que l’extrême-droite et son alter-ego l’islamisme (mêmes buts, mêmes intérêts entre les deux) ont pollué le débat public.
Avec Mon Cousin le Fasciste, on réalise donc que le mal est toujours là, en embuscade mais de moins en moins planqué. Structuré, préparé, ordonné, entrainé, paré.
Il n’attend plus que son heure et chaque décision politique que prennent les « défenseurs de la République et de la démocratie » ne font que mettre en danger ce qu’ils assurent défendre.
Avec ce livre qui nous plonge au cœur du mouvement fasciste en France, on mesure un peu mieux les risques que nous font courir des François Fillon corrompus jusqu’à l’os ou des Macron au service du système qui alimente le nationalisme.
C’est donc à lire de toute urgence, 12 jours avant le premier tour de ce qui pourrait devenir, un tournant.
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Jours fériés pour tous: du lard ou du cochon?
Le collier Safe World Peace à Cannes, octobre 2006. SIPA. 00535533_000022
C’est tout nouveau et ça vient de sortir. Deux jours fériés supplémentaires : une fête musulmane et une fête juive ! Voilà une idée qu’elle est géniale… De quoi réjouir Hachem1 et Allah. Et cette idée est le fruit des intenses cogitations d’un think tank estampillé à gauche, Terra Nova. Un think tank c’est fait pour réfléchir. Et à Terra Nova on réfléchit dur.
On réfléchit surtout à la façon de donner aux musulmans toute la place qu’ils méritent et qu’ils n’ont pas. On prend en compte la douleur qui est la leur quand ils sont contraints de contempler les sapins de Noël et les crèches du même nom. Et on compatit à leur désespoir quand ils sont forcés d’entendre des noms aussi étranges, et étrangers à leur foi, qu’ « Ascension », « Assomption » et « Pentecôte ».
Une fête, une seule, pour contrebalancer une légion de fêtes de tradition chrétienne, fêtes plébiscitées par le bon peuple de France à qui elles permettent de ne rien foutre pendant de nombreux jours… C’est quand même pas grand-chose si on réfléchit aux millions de musulmans qu’il y a en France,…
C’est ainsi que les juifs pieux appellent Dieu qu’il leur est interdit de nommer ↩
Michel Mohrt, retour aux sources Mes haïkus visuels: Marin de Viry, Macron, Dupont-Aignan, etc. Alain Finkielkraut : "Avec l'affaire Meklat, le système a dû céder la place à la réalité" Variations de Sollers Boubours contre bobos: la guerre des mondes
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