#relations locataire-propriétaire
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nfavocats · 9 days ago
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Les droits et devoirs du locataire-gérant d’un fonds de commerce
Les droits et devoirs du locataire-gérant d’un fonds de commerce
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https://nf-avocats.fr/les-droits-et-devoirs-du-locataire-gerant-dun-fonds-de-commerce/
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juliendorcellove-blog · 1 year ago
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L’idée de réaliser ce roman-documentaire m’est venue en 2019 lorsque mon agence immobilière refusa de me rendre le dépôt de garantie de mon ancien logement à Nantes, en insinuant que j’avais dégradé l’appartement. Mon avocate me conseilla alors de saisir la commission de conciliation spécialisée dans les litiges locatifs, dont j’ignorais l’existence. Après avoir envoyé un dossier, je fus convoqué un lundi matin et je découvris la commission de conciliation ; un comité d’experts pour résoudre les litiges locatifs. Comme le règlement de mon litige fut simple et rapide, j’ai tenu à réaliser ce roman-documentaire pour faire profiter de mon expérience bon nombre de personnes rencontrant les mêmes difficultés que moi. Si les situations, les personnages et l’intrigue du livre sont imaginaires et purement fictifs, ils se rapprochent le plus possible de la réalité.
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actu-juridique · 1 month ago
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La fraude dans la délivrance d’un congé pour reprise personnelle par le bailleur d’un local d’habitation
https://justifiable.fr/?p=2370 https://justifiable.fr/?p=2370 #bailleur #congé #dans #délivrance #dhabitation #dun #fraude #local #par #personnelle #pour #reprise Carballo / AdobeStock Le contrôle de la validité d’un congé délivré par le bailleur d’un local d’habitation est effectué a priori ou a posteriori par les juridictions du fond. Le congé sera jugé frauduleux dès lors que le bailleur ne justifie pas d’éléments sérieux démontrant la réalité de sa volonté de reprendre le local à titre de résidence principale. « Fraus omnia corrumpit ». Ce vieil adage du droit français connaît des applications diverses dans différentes branches du droit. Il prend une couleur particulière dans les rapports existants entre les bailleurs et les preneurs de locaux d’habitation. Le législateur a voulu, au fil des années, garantir toujours plus les droits du locataire et plus généralement le droit fondamental au logement1, notamment par la consécration textuelle de la jurisprudence de la Cour de cassation. En effet, traditionnellement, les bailleurs avaient tendance à considérer que leurs droits de propriété et de propriétaires étaient bien supérieurs aux droits des locataires, et, souvent, imposaient leur volonté aux preneurs. Si le droit issu du Code civil donne un cadre général aux relations entre les bailleurs et les preneurs, la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs a consacré un certain nombre de droits au bénéfice du preneur afin de contraindre les parties à rééquilibrer leurs relations contractuelles. Les dispositions de cette loi sont en conséquence d’ordre public. Le texte a été plusieurs fois modifié, avec comme objectif constant de garantir plus pleinement les droits des locataires. La question du terme des relations contractuelles entre le bailleur et le preneur est fondamentale. En effet, il est apparu évident au législateur que, si le bailleur peut mettre un terme librement au bail existant avec son locataire, il lui sera en définitive possible de faire échec aux droits du preneur. La situation la plus symptomatique est celle où le preneur sollicite légitimement son bailleur afin qu’il effectue certains travaux mis à sa charge par le législateur, mais que ce dernier refuse de s’exécuter et délivre un congé pour reprendre le logement pour un motif ou un autre. Une autre situation serait celle où le propriétaire estime que le loyer n’est pas assez élevé, alors que la conjoncture économique fait que les loyers ont fortement augmenté dans le secteur. Le refus du preneur d’accepter une hausse du loyer peut conduire le bailleur à lui signifier un congé frauduleux. Il en est de même de toute demande qui serait légitime et résulterait d’une inexécution fautive du bailleur. Mettre fin au contrat de bail est sans doute la solution qui, a priori, pour un bailleur indélicat et qui ignore tout de la législation en la matière, la plus simple. Dans ce cadre, la question de la fraude dans la délivrance d’un congé pour reprise prend tout son intérêt. Dans sa version en vigueur le 29 juillet 2023, c’est-à-dire telle que modifié par la loi n° 2023-668 du 27 juillet 2023 – article 10, l’article 15 dispose : « I. – Lorsque le bailleur donne congé à son locataire, ce congé doit être justifié soit par sa décision de reprendre ou de vendre le logement, soit par un motif légitime et sérieux, notamment l’inexécution par le locataire de l’une des obligations lui incombant (…). Lorsqu’il donne congé à son locataire pour reprendre le logement, le bailleur justifie du caractère réel et sérieux de sa décision de reprise. Le délai de préavis applicable au congé est de six mois lorsqu’il émane du bailleur ». Le même article donne des précisions dans certaines situations particulières, notamment en cas d’acquisition d’un bien occupé. Le contrôle de la validité du congé est réel. En effet, l’article 15 prévoit également qu’en « cas de contestation, le juge peut, même d’office, vérifier la réalité du motif du congé et le respect des obligations prévues au présent article. Il peut notamment déclarer non valide le congé si la non-reconduction du bail n’apparaît pas justifiée par des éléments sérieux et légitimes ». Certaines restrictions à la délivrance du congé sont prévues, notamment lorsque la procédure contradictoire prévue à l’article L. 511-10 du Code de la construction et de l’habitation, relative à la sécurité et à la salubrité des immeubles bâtis, est déclenchée. Par ailleurs, une « notice d’information relative aux obligations du bailleur et aux voies de recours et d’indemnisation du locataire est jointe au congé délivré par le bailleur en raison de sa décision de reprendre ou de vendre le logement ». Conséquence importante, « à l’expiration du délai de préavis, le locataire est déchu de tout titre d’occupation des locaux loués ». La déchéance de tout droit et titre pour le locataire est la conséquence normale et principale d’un congé valablement délivré par le bailleur. L’article 15 limite également dans certains cas les pouvoirs du bailleur quand le locataire est âgé de plus de 65 ans. Enfin, autre disposition et non des moindres, le dernier alinéa de l’article 15 prévoit une sanction pénale en cas de délivrance d’un congé frauduleux par le bailleur. Ainsi, l’encadrement de la délivrance d’un congé par le bailleur est strict et surtout de plus en plus favorable au preneur. Parmi les limites imposées au bailleur, il en est une qui a suscité un contentieux important : le caractère frauduleux ou non du congé délivré. Ce contentieux laisse une marge d’appréciation importante aux juges du fond dans l’interprétation de la loi et des faits d’espèce. Si au départ la loi de 1989 prévoyait uniquement, par principe, un contrôle a posteriori de la sincérité des motifs de la délivrance du congé pour reprise par le bailleur, la loi dans sa version en vigueur actuellement a formalisé cette obligation du contrôle a priori. Pour distinguer le contrôle a priori du contrôle a posteriori, il suffit de déterminer si le preneur est resté dans les lieux après la délivrance du congé ou non. Dans le premier cas le congé est contesté avant que le preneur quitte les lieux ; dans le second, le preneur initie une procédure après avoir quitté les lieux mais en contestant la sincérité des motifs de délivrance du congé. Le contrôle a priori est une consécration législative de la jurisprudence de la Cour de cassation. Il est apparu nécessaire, car il garantit le respect des normes impératives prévues dans le texte. Mais ce premier type de contrôle n’exclut pas un contrôle a posteriori. En conséquence, le preneur a une marge de manœuvre quant au type de contrôle qu’il entend faire réaliser par le juge. Le contrôle a priori ou a posteriori du caractère frauduleux du congé pour reprise personnelle délivré par le bailleur à son preneur est à l’origine d’un contentieux non négligeable. Depuis un arrêt fondateur rendu par la Cour de cassation en 2003 et surtout depuis la modification de la loi de 1989 par la loi ALUR n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l’accès au logement et un urbanisme rénové, le contrôle effectué par le juge peut donc être un contrôle dit a priori ou a posteriori (I). L’étude de la jurisprudence permet de déterminer un certain nombre de critères retenus par les juges du fond pour apprécier la sincérité des motifs des congés délivrés et ses conséquences (II). I – Le contrôle a priori ou a posteriori du congé Les fondements du contrôle (A) de la sincérité des motifs de la délivrance du congé pour reprise du bailleur sont très précisément détaillés par la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 dans sa version actuelle. Deux contrôles peuvent donc être réalisés : le contrôle a priori et le contrôle a posteriori (B). A – Fondements du contrôle Il faut d’abord rappeler à titre liminaire que, selon la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986, article 1, « le droit au logement est un droit fondamental ». Cette énonciation n’est pas anodine, car les différentes réformes impactant la loi de 1989 vont dans le sens d’un plus grand respect de ce principe fondamental. Le même article 1 dispose que « les droits et obligations réciproques des bailleurs et des locataires doivent être équilibrés dans leurs relations individuelles comme dans leurs relations collectives ». Constatant que les relations contractuelles sont généralement déséquilibrées au profit du bailleur, l’un des objectifs de la loi est de rééquilibrer les obligations réciproques des cocontractants au profit du preneur. Sur la question de la reprise par le bailleur du logement, la loi énumère précisément les motifs pour lesquels un bailleur peut délivrer un congé. Le congé pour habiter est délimité strictement : il ne peut profiter qu’au bailleur et à certains de ses proches et suppose que le logement repris soit occupé à usage d’habitation principale. Le bailleur peut bien légitimement décider de reprendre son logement à son profit. Mais l’article 15 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 fait obligation au bailleur qui donne congé à son locataire de le « justifier » soit par sa décision de reprendre ou de vendre le logement, soit par un motif légitime et sérieux, notamment l’inexécution par le locataire de ses obligations. Les deux types de congés sont distincts et alternatifs. Pour le contrôle de la validité du congé, en réalité, c’est un contrôle du caractère frauduleux ou non du congé qui est opéré par le juge. Ainsi, en cas d’intention frauduleuse de la part du bailleur, le congé doit être annulé et ne produit aucun effet. Le demandeur à l’instance qui va conduire à la validation ou l’annulation du congé peut indifféremment être le preneur ou le bailleur. Le preneur a en effet la faculté de solliciter la juridiction compétente afin qu’elle annule le congé litigieux avant même qu’il soit arrivé à son échéance. Il peut également rester dans les lieux et saisir les juges postérieurement. Le bailleur peut également demander la validation de son congé si le preneur est resté dans les lieux et, en défense, le preneur arguera du caractère frauduleux du congé. Différentes situations procédurales peuvent donc se présenter, mais, in fine, une seule et même question est posée aux juridictions : le congé est-il frauduleux ? Il doit être rappelé ici qu’une contestation de la régularité et de la sincérité du congé est une question de fond et ne peut pas être jugée en référé. La question du type de contrôle de la sincérité des motifs d’un congé délivré par un bailleur pour reprise personnelle n’est pas sans intérêt, bien au contraire. En effet, elle conditionne la réponse à une question essentielle pour le locataire : doit-il ou non quitter le logement dans lequel il réside depuis parfois plusieurs années avant de saisir le juge compétent ? B – Contrôle a priori ou a posteriori Le contrôle a priori est donc effectué avant que le locataire quitte son logement et lui permet ainsi de rester dans les lieux avant même que la question soit tranchée par la juridiction. Pendant des années, le juge a généralement refusé d’effectuer un contrôle des motifs de reprise du bailleur avant que le preneur quitte les lieux. Il n’effectuait donc le contrôle qu’a posteriori et indemnisait le preneur évincé s’il arrivait à prouver la fraude. Aussi, dès lors que le locataire n’avait pas laissé son logement, le juge considérait que la demande n’était pas recevable, car il estimait que le contrôle ne pouvait être effectué qu’après le départ du locataire. Dans ce cadre, le juge prenait en compte surtout les éléments de faits postérieurs au départ du locataire pour déterminer si le bailleur avait porté atteinte à ses droits. À titre d’exemple, le défaut d’occupation des lieux par le bénéficiaire de la reprise était un élément pris en compte2. Néanmoins, les juridictions du fond ont opéré un revirement de jurisprudence et estimé qu’elles devaient réaliser un contrôle a priori des motifs de reprise, dès lors que le preneur resté dans les lieux le demandait. Un arrêt rendu par la Cour régulatrice le 18 février 2003 est venu consacrer le principe de contrôle a priori, même si le texte ne prévoyait pas explicitement ce contrôle. La troisième chambre civile affirme que le juge doit vérifier, si cela lui est demandé par le preneur, par un contrôle a priori « si le congé n’avait pas été délivré frauduleusement ». Dans cette décision, la Cour régulatrice casse un arrêt d’une cour d’appel qui avait refusé de contrôler a priori le caractère frauduleux du congé3. Ce principe a été rappelé par différentes cours d’appel, notamment par la cour d’appel de Paris, le 16 juin 2005, qui précise qu’« il appartient au juge du fond (…) de vérifier si le motif invoqué par le bénéficiaire de la reprise révèle la réalité de son intention de reprendre les lieux pour les habiter à titre de résidence principale ». Dans cette espèce, le congé a été annulé pour fraude puisqu’il a été démontré que le propriétaire avait menti sur ses intentions de reprendre le logement, le congé pour reprise ayant été délivré à la suite du refus du preneur « d’accepter une augmentation de son loyer »4. Après la décision de principe de la Cour de cassation du 18 février 2003, les juges du fond acceptaient généralement d’effectuer ce contrôle a priori, dès lors qu’il existait des éléments sérieux prouvant que le bailleur n’avait pas la réelle intention d’habiter le bien. Certaines juridictions du fond, minoritaires, ont néanmoins parfois continué de refuser d’effectuer le contrôle a priori. Elles estimaient que le congé pour reprise était fondé sur une cause péremptoire et, en conséquence, que le bail a pris fin automatiquement à l’expiration du congé5. Le contrôle a posteriori est également possible. En effet, il est des cas où le locataire qui se voit notifier un congé pour reprise par son bailleur quitte le logement avant même la fin de la période prévue. L’ignorance du preneur de l’existence des dispositions protectrices de la loi de 1989 et lui permettant de faire annuler le congé peut le contraindre à s’exécuter. S’il s’avère que des éléments factuels font naître des doutes postérieurement à la reprise du logement par le bailleur sur les motifs de cette reprise, le juge peut être sollicité pour contrôler la régularité du congé alors même qu’il n’existe plus de relation contractuelle entre le bailleur et le preneur. Dans ce cas, l’objectif du preneur est généralement et exclusivement le versement d’une somme au titre des dommages et intérêts, la réintégration dans les lieux étant extrêmement rare. La question posée sur la possibilité ou non pour le juge d’effectuer un contrôle a priori n’est plus d’actualité dans la mesure où le texte a été modifié pour intégrer la jurisprudence de la Cour de cassation. L’article 15-I de la loi de 1989 dispose ainsi qu’« en cas de contestation, le juge peut, même d’office, vérifier la réalité du motif du congé et le respect des obligations prévues au présent article. Il peut notamment déclarer non valide le congé si la non-reconduction du bail n’apparaît pas justifiée par des éléments sérieux et légitimes ». Le texte va même plus loin en pénalisant le comportement frauduleux du bailleur en énonçant : « V. – Le fait pour un bailleur de délivrer un congé justifié frauduleusement par sa décision de reprendre ou de vendre le logement est puni d’une amende pénale dont le montant ne peut être supérieur à 6 000 € pour une personne physique et à 30 000 € pour une personne morale. Le montant de l’amende est proportionné à la gravité des faits constatés. Le locataire est recevable dans sa constitution de partie civile et la demande de réparation de son préjudice ». Cette pénalisation des congés frauduleux garantit plus encore les droits des locataires face à des bailleurs qui, parfois, détournent les dispositions légales. Néanmoins la jurisprudence n’est pas abondante sur cette question voire inexistante à ce jour. II – Critères de contrôle Certains critères sont utilisés par les juridictions pour contrôler la validité du congé. L’une des questions essentielles est celle de la charge de la preuve (A). En définitive et généralement, les juges utilisent un faisceau d’indices pour déterminer le caractère frauduleux du congé (B). A – Charge de la preuve Il est possible de donner quelques éléments pris régulièrement en compte par les juges du fond pour déterminer le caractère frauduleux du congé pour reprise personnelle donné par le bailleur. Il y a en définitive deux grandes catégories d’appréciation par les juridictions du caractère frauduleux du congé. Ces deux catégories se rapportent à la charge de la preuve. Pour rappel, après modification de la loi depuis le 29 juillet 2023, l’article 15-I dispose : « I. – Lorsque le bailleur donne congé à son locataire, ce congé doit être justifié soit par sa décision de reprendre ou de vendre le logement, soit par un motif légitime et sérieux, notamment l’inexécution par le locataire de l’une des obligations lui incombant. À peine de nullité, le congé donné par le bailleur doit indiquer le motif allégué et, en cas de reprise, les nom et adresse du bénéficiaire de la reprise ainsi que la nature du lien existant entre le bailleur et le bénéficiaire de la reprise qui ne peut être que le bailleur, son conjoint, le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité enregistré à la date du congé, son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint, de son partenaire ou de son concubin notoire. Lorsqu’il donne congé à son locataire pour reprendre le logement, le bailleur justifie du caractère réel et sérieux de sa décision de reprise. Le délai de préavis applicable au congé est de six mois lorsqu’il émane du bailleur ». Certaines mentions sont donc obligatoires dans la lettre de congé. Mais si l’on s’attache à la question du caractère frauduleux du congé, la question de la charge de la preuve est essentielle. Certaines juridictions laissent la charge de la preuve du caractère frauduleux du congé délivré au preneur. Mais d’autres juridictions, à l’inverse et bien logiquement en application de la dernière version de la loi de 1989, prennent en compte les éléments apportés par le bailleur afin de déterminer s’il a une intention réelle de reprendre le logement objet du congé. C’est ainsi que, très récemment, le tribunal judiciaire de Paris, le 16 juillet 20246, rappelle deux éléments fondamentaux. Tout d’abord il rappelle qu’« à peine de nullité, le congé donné par le bailleur doit indiquer le motif allégué et les nom et adresse du bénéficiaire de la reprise ainsi que la nature du lien existant entre le bailleur et le bénéficiaire de la reprise ». Dans un second temps, il précise que « s’agissant du caractère réel et sérieux du congé, il sera rappelé que depuis la loi ALUR lorsqu’il donne congé à son locataire pour reprendre le logement, le bailleur justifie du caractère réel et sérieux de sa décision de reprise. Cette loi a ainsi opéré un renversement de la charge de la preuve puisqu’il appartient désormais au bailleur d’apporter des justifications au soutien de son congé pour reprise alors qu’auparavant il appartenait au locataire de rapporter la preuve d’une fraude manifeste. En cas de contestation, le juge peut même d’office vérifier la réalité du motif du congé et le respect des obligations prévues audit article. Il peut notamment déclarer non valide le congé si « la non-reconduction du bail n’apparaît pas justifiée par des éléments sérieux et légitimes ». Le tribunal judiciaire de Paris rappelle donc que c’est au bailleur de prouver le caractère « réel et sérieux de sa décision de reprise ». Le juge peut, même d’office, annuler un congé jugé non justifié par des éléments sérieux et légitimes. Il y a donc un inversement de la charge de la preuve qui est favorable au locataire. D’autres décisions sont moins limpides, comme celle rendue par la cour d’appel de Paris7 dans laquelle les juges précisent que le contrôle effectué par les juges « n’implique (…) pas un contrôle de l’opportunité même de la décision de reprise ». La cour d’appel indique que « pour apprécier, au jour de la délivrance du congé, le caractère réel et sérieux de l’intention du bailleur de reprendre le logement pour l’habiter à titre de résidence principale, le juge peut tenir compte d’éléments postérieurs, dès lors qu’ils sont de nature à établir cette intention8 » pour néanmoins préciser que « la fraude ne se présume pas et doit être établie par celui qui l’invoque ». Mais in fine, dans cette décision, les juges de la cour d’appel inversent bien la charge de la preuve, conformément à la modification de la loi, puisqu’ils évaluent les éléments apportés par le bailleur pour finalement considérer que la reprise est justifiée. La même cour d’appel de Paris, le 20 juin 20249, précise que c’est au preneur d’apporter la preuve de la fraude. La cour d’appel de Toulouse a de son côté invalidé un congé car il n’était pas justifié. En effet, selon elle, le propriétaire « n’établit pas la réalité de ses affirmations, notamment la nécessité pour sa fille de s’installer dans l’habitation dont son père est l’usufruitier ». La cour estimait que le bailleur ne démontre pas la nécessité pour sa fille de venir s’installer dans un logement plus spacieux10. La cour d’appel annule donc le congé et réforme la décision rendue en première instance. A contrario, dans certains cas minoritaires, il apparaît que le contrôle des juges de la sincérité des congés est plus léger. Dans une décision du 7 mars 2013, la cour d’appel d’Agen n’a pas tenu compte de plusieurs éléments factuels qui étaient plutôt en faveur du locataire, notamment ceux relatifs à l’ancienneté du locataire dans les lieux et la possibilité pour le bailleur de reprendre un autre logement similaire. La juridiction restait sur une vision péremptoire du congé pour le juger valable. Elle avait d’ailleurs considéré que le contrôle de celui-ci ne pouvait être réalisé qu’a posteriori11. Il est néanmoins possible d’affirmer qu’en application de la loi de 1989 modifiée le caractère frauduleux du congé délivré est présumé dès lors que le bailleur ne parvient pas à justifier par des éléments probants qu’il a la volonté sérieuse de reprendre le bien pour son profit. La charge de la preuve du caractère non-frauduleux du congé pèse donc sur le bailleur, ce qu’il faut approuver. B – Prise en compte d’un faisceau d’indices Les juges du fond font référence, directement ou indirectement, à la notion de « faisceau d’indices »12 pour déterminer la volonté réelle du bailleur lorsqu’il délivre un congé pour reprendre le logement à titre personnel. En effet, il y a généralement plusieurs indices qui permettent de déterminer son intention réelle13. L’un des critères que le juge prend parfois en compte pour annuler un congé est la précision dans les termes employés dans le courrier donnant congé. La Cour de cassation a rappelé que le bailleur doit être précis dans la motivation de son congé. Point fondamental rappelé par la Cour régulatrice, il ne peut s’agir, concernant un congé pour reprise, que d’une reprise pour habitation principale14. Dans le cas contraire où le congé n’est pas précis, le congé peut être annulé. Ainsi, la cour d’appel de Pau a pu juger qu’un congé motivé par la volonté des bailleurs de conserver le logement pour « leur usage personnel » est imprécis et nul, car il peut s’entendre d’une occupation à titre de résidence secondaire15. Il ne produit donc aucun effet. Lorsque le courrier de congé est équivoque, et notamment s’il se fonde sur deux motifs différents, par exemple un motif lié à des fautes du preneur et un autre relatif à une reprise pour y habiter, il peut être jugé irrégulier16. Un autre critère retenu pas les juges est celui de la crédibilité. La cour d’appel de Paris a notamment jugé qu’un congé était frauduleux car celui-ci portait sur une surface minime. Elle estimait que l’intention par les propriétaires d’occuper les lieux à titre de résidence principale n’était pas crédible. La cour d’appel de Paris avait pertinemment retenu plusieurs éléments pour annuler le congé pour fraude, notamment que la volonté du bailleur était d’obtenir l’expulsion du preneur17. La cour d’appel de Nîmes a jugé que, en cas de contestation, le juge vérifie la réalité du motif invoqué en prenant en compte plusieurs éléments factuels ou faisceau d’indices. Ainsi, « il peut notamment déclarer non valide le congé si la non-reconduction du bail n’apparaît pas justifiée par des éléments sérieux et légitimes ». Dans l’espèce considérée, la cour d’appel de Nîmes jugeait que « les arguments développés par Mme Geneviève V. (locataire) sur le fait que Mme (Bailleresse) (…) dispose d’un autre logement rénové et vacant dans la même impasse, à proximité tout aussi immédiate (…) pourrait être occupé si elle avait vraiment la volonté de se rapprocher le plus possible du domicile de sa mère (…), ne sont pas sérieusement contredits (…) ». En conséquence, le congé « pour reprise doit donc être déclaré nul et de nul effet car frauduleux »18. Ainsi, comme indiqué supra, certaines décisions mettent en évidence une inversion de la charge de la preuve ; elles annulent le congé car les éléments ou indices présentés par le bailleur pour justifier sa reprise ne sont pas suffisamment sérieux et légitimes. Cette tendance jurisprudentielle va dans le sens de l’objectif de la loi de 1989 qui est de garantir le respect des droits du locataire. Dans une espèce particulière tranchée par la cour d’appel de Nouméa, particulière en ce sens que la version de la loi applicable n’est pas celle applicable en France métropolitaine mais celle en vigueur avant la dernière mouture, les juges nouméens effectuaient bien, pertinemment, un contrôle a priori et considéraient que les éléments apportés par les preneurs étaient suffisamment probants pour démontrer que les trois congés avaient été délivrés frauduleusement. Le tribunal de première instance de Nouméa19 avait déjà très bien motivé sa décision et retenu le caractère frauduleux de l’ensemble des congés délivrés par les bailleurs et les avait tous invalidés. Il rappelait que « la fraude doit être appréciée à la date du congé mais peuvent être pris en considération des éléments antérieurs ou postérieurs au congé pour apprécier la sincérité de l’intention du bailleur au moment de la délivrance ». Il prenait en compte le fait que le bailleur avait « disposé, début 2018, puis le 1er mars 2019, de la possibilité de s’installer dans un logement qui lui appartenait, dont les caractéristiques et l’emplacement étaient exactement similaires au bien pris à bail par les époux (…) et qui était en parfait état d’habitation ». Il retenait également que les bailleurs ne s’expliquaient « pas sur les raisons qui ont justifié à deux reprises, leurs décisions de relouer le bien disponible à des tiers malgré le contexte de mésentente conjugale sérieuse qu’ils invoquent alors au surplus que son occupation par M. (…) pouvait intervenir sans délai contrairement à la reprise du bien donné à bail aux époux (…), assujettie au délai de quatre mois ». En effet, le propriétaire du logement évoquait des difficultés familiales pour justifier la reprise du logement. Or, celui-ci possédait un appartement identique attenant à celui des locataires qui l’ont attrait en justice, appartement qui, lui, avait été libéré à trois reprises avant et pendant la procédure. Par ailleurs, le congé avait été délivré le surlendemain de la réunion d’expertise au cours de laquelle a été évoquée avec le bailleur la nécessité de procéder à divers travaux. Cette réunion faisait suite à plusieurs mises en demeure adressées depuis plus de trois années par les preneurs mais restées infructueuses. Cette décision confirmée en appel sur ce point par un arrêt de la cour d’appel de Nouméa le 17 juin 2024 a considéré que les éléments retenus par la première juridiction étaient suffisants. Elle validait l’analyse des juges fondée sur un faisceau d’indices. Le bailleur était donc bien un fraudeur20. Le tribunal de Nouméa et la cour d’appel appliquaient donc la jurisprudence constante de la Cour de cassation selon laquelle les éléments pris en compte par les juges du fond pour apprécier le caractère frauduleux du congé peuvent être des éléments antérieurs, concomitants mais également postérieurs à la délivrance du congé. La Cour de cassation a rappelé ce principe dans un arrêt du 12 octobre 202321. Pour qu’un congé puisse être valablement considéré comme justifié et validé par les juridictions sans critique possible, le bailleur ne doit avoir aucune autre possibilité que celle de mettre fin au bail pour reprendre les lieux pour en faire effectivement sa résidence principale. Il devra également en prendre possession dans un délai raisonnable22 « et pour une durée sérieuse »23. À défaut, en cas de contrôle a posteriori, il risque de voir son congé annulé si le preneur initie une procédure et sera condamné à verser des dommages et intérêts24. Le contexte dans lequel est délivré le congé sera bien un facteur pertinent dans l’analyse. Si le fait que le congé soit délivré dans le cadre d’un désaccord avec le preneur n’est pas automatiquement pris en compte par le juge pour annuler le congé, il pourrait bien être un facteur décisif ; cela particulièrement si ce désaccord est en cours et porte sur des éléments importants des conditions d’exécution du bail. Pour le preneur qui a des doutes sur la volonté réelle du bailleur de reprendre le bien donné à bail pour en faire sa résidence personnelle, il devra accumuler des preuves tendant à démontrer la fraude de son cocontractant, même si la tendance jurisprudentielle actuelle inverse la charge de la preuve et fait comme présumer que le congé est frauduleux. Enfin, des conséquences sont attachées aux décisions annulant un congé frauduleux : certaines sont automatiques, comme l’annulation du congé, d’autres sont prononcées et appréciées souverainement par les juges, que ce soit dans leur objet ou leur quorum, comme l’allocation de dommages et intérêts. https://www.actu-juridique.fr/civil/immobilier/la-fraude-dans-la-delivrance-dun-conge-pour-reprise-personnelle-par-le-bailleur-dun-local-dhabitation/
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bestelle21 · 2 months ago
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Les avantages de la gestion locative professionnelle à Gatineau
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La gestion locative est un service indispensable pour les propriétaires d’immeubles locatifs, en particulier dans une ville dynamique comme Gatineau. Gérer seul plusieurs propriétés peut rapidement devenir une tâche accablante, en raison des responsabilités liées aux locataires, aux réparations, à l’entretien, et aux aspects juridiques. C’est ici qu’intervient la gestion locative professionnelle.
Dans cet article, nous allons explorer en détail les principaux avantages de la gestion locative et pourquoi faire appel à un expert peut être un investissement judicieux pour les propriétaires à Gatineau.
Gain de temps et tranquillité d’esprit
L’un des principaux avantages de la gestion locative est le gain de temps considérable qu’elle procure. Gérer un ou plusieurs immeubles demande du temps, que ce soit pour trouver de nouveaux locataires, traiter les demandes de maintenance ou s’assurer que les loyers sont per��us à temps.
Un gestionnaire locatif professionnel prend en charge toutes ces responsabilités, vous permettant ainsi de vous concentrer sur d’autres aspects de votre vie ou de votre entreprise. Cela élimine aussi le stress lié aux urgences, aux réparations soudaines ou aux locataires difficiles.
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Le choix des locataires est une étape cruciale pour assurer une gestion locative réussie. Un professionnel dispose des outils et de l’expertise nécessaires pour effectuer une sélection rigoureuse des locataires, en vérifiant notamment leurs antécédents de crédit, leur historique de location et leur capacité à payer le loyer régulièrement.
Cette précaution réduit les risques d’impayés, de dégradations et de conflits juridiques, garantissant ainsi une location stable et sans tracas.
Optimisation des loyers
Un autre avantage de la gestion locative professionnelle est l’optimisation des loyers. Les gestionnaires locatifs ont une connaissance approfondie du marché immobilier local et sont capables de fixer le loyer à un niveau compétitif, tout en s’assurant que vous ne perdez pas d’opportunités de revenus.
À Gatineau, le marché locatif peut fluctuer en fonction de la demande, des saisons ou de l’évolution des infrastructures. Un gestionnaire locatif ajustera le prix de vos locations pour maximiser vos revenus tout en restant attractif pour les locataires potentiels.
Gestion efficace des réparations et de l’entretien
Les urgences liées à l’entretien ou aux réparations sont inévitables dans la gestion d’immeubles. Grâce à un service de gestion locative, ces aspects sont traités de manière proactive et rapide. Un gestionnaire locatif a souvent accès à un réseau d’artisans et de prestataires de services fiables qui peuvent intervenir à des tarifs compétitifs, vous permettant de maîtriser vos coûts tout en maintenant vos immeubles en excellent état.
Cela inclut aussi l’entretien régulier des espaces communs, comme le nettoyage des halls d’entrée, des couloirs et des escaliers, ce qui contribue à améliorer l’image de votre propriété et à prolonger la durée de vie de vos équipements.
Respect des lois et des régulations locales
La gestion locative est régie par des lois strictes au Québec, et il est essentiel que les propriétaires respectent les règles en vigueur sous peine de se retrouver dans des situations litigieuses. Un gestionnaire locatif professionnel est à jour sur les régulations en matière de baux, de droits des locataires, de sécurité et de fiscalité.
En déléguant la gestion locative à un professionnel, vous avez l’assurance que vos contrats de location, vos procédures de recouvrement de loyers et vos relations avec les locataires respectent toutes les obligations légales en vigueur à Gatineau.
Cela inclut aussi l’entretien régulier des espaces communs, comme le nettoyage des halls d’entrée, des couloirs et des escaliers, ce qui contribue à améliorer l’image de votre propriété et à prolonger la durée de vie de vos équipements.
Suivi des paiements et gestion des impayés
Gérer les paiements et les impayés est l’un des aspects les plus stressants de la gestion d’une propriété locative. Un gestionnaire locatif dispose de systèmes performants pour suivre les paiements des loyers, envoyer des rappels automatiques et s’assurer que les paiements sont effectués en temps voulu.
En cas de retard ou d’impayés, le gestionnaire locatif sait comment intervenir de manière efficace, en suivant des procédures légales pour récupérer les sommes dues ou engager des actions en justice si nécessaire.
En déléguant la gestion locative à un professionnel, vous avez l’assurance que vos contrats de location, vos procédures de recouvrement de loyers et vos relations avec les locataires respectent toutes les obligations légales en vigueur à Gatineau.
Cela inclut aussi l’entretien régulier des espaces communs, comme le nettoyage des halls d’entrée, des couloirs et des escaliers, ce qui contribue à améliorer l’image de votre propriété et à prolonger la durée de vie de vos équipements.
Réduction du taux de vacance locative
La vacance locative peut avoir un impact considérable sur vos revenus. Un gestionnaire locatif professionnel utilise des techniques de marketing efficaces pour s’assurer que vos logements restent loués le plus longtemps possible. Il s’occupe de la publicité des biens, des visites, des contrats et des négociations avec les locataires potentiels.
Avec un professionnel à vos côtés, vos propriétés seront plus rapidement occupées, ce qui réduit considérablement la période où vos logements restent vacants.
En cas de retard ou d’impayés, le gestionnaire locatif sait comment intervenir de manière efficace, en suivant des procédures légales pour récupérer les sommes dues ou engager des actions en justice si nécessaire.
En déléguant la gestion locative à un professionnel, vous avez l’assurance que vos contrats de location, vos procédures de recouvrement de loyers et vos relations avec les locataires respectent toutes les obligations légales en vigueur à Gatineau.
Cela inclut aussi l’entretien régulier des espaces communs, comme le nettoyage des halls d’entrée, des couloirs et des escaliers, ce qui contribue à améliorer l’image de votre propriété et à prolonger la durée de vie de vos équipements.
Conseils en investissement immobilier
Enfin, un gestionnaire locatif peut vous offrir des conseils précieux si vous souhaitez investir dans de nouvelles propriétés à Gatineau. Grâce à leur connaissance du marché et à leur expérience, ils peuvent vous orienter vers des opportunités intéressantes et vous conseiller sur la gestion optimale de vos biens.
En résumé, les avantages de la gestion locative sont nombreux, et ils peuvent transformer l’expérience de tout propriétaire. En déléguant la gestion de vos propriétés à un professionnel, vous économisez du temps, optimisez vos revenus, et vous assurez que votre investissement est bien entretenu et conforme aux lois en vigueur.
À Gatineau, faire appel à un service de gestion locative peut être l’une des meilleures décisions que vous puissiez prendre pour garantir la rentabilité et la pérennité de votre patrimoine immobilier.
Si vous souhaitez en savoir plus sur comment Bestelle Solutions peut vous aider à maximiser les avantages de la gestion locative, n’hésitez pas à nous contacter.
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inyourfaceinyourworld · 3 months ago
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Location de matériel entre particuliers : une façon de partager et de réduire son empreinte carbone
Le marché de la location de matériel connaît un grand essor en France. On compte de plus en plus de plateformes de mise en relation entre propriétaires de matériels et locataires. Sur ces plateformes, on retrouve un peu de tout : outils de bricolage, matériel de jardinage, équipements pour bébé, matériel de sport … Propriétaire d’objets non utilisés ou peu utilisés au quotidien ou à la recherche…
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homelessgroup · 4 months ago
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Optimisez votre propriété avec la gestion locative de Homelessgroup
La gestion des propriétés locatives peut être une tâche complexe et chronophage, mais Homelessgroup Gestion locative propose une solution rationalisée qui simplifie le processus pour les propriétaires. En intégrant une technologie de pointe et un service personnalisé, Homelessgroup transforme la gestion immobilière en une expérience transparente, permettant aux propriétaires de se concentrer sur la maximisation de leur investissement.
L’un des principaux avantages de Homelessgroup Gestion locative est l’utilisation d’une technologie de pointe. Son logiciel de gestion immobilière fournit aux propriétaires une plateforme centralisée pour gérer tous les aspects de la gestion immobilière. De la collecte des loyers en ligne et des demandes d’entretien aux rapports financiers en temps réel, la technologie de Homelessgroup garantit que chaque détail est géré efficacement. Cela réduit non seulement les charges administratives, mais améliore également la transparence et fournit aux propriétaires des informations précieuses sur les performances de leur propriété.
L’engagement de Homelessgroup envers un service personnalisé est un autre facteur important dans la rationalisation de la gestion immobilière. Son équipe de professionnels expérimentés prend le temps de comprendre les besoins et les objectifs uniques de chaque propriétaire. Qu’il s’agisse de trouver des locataires fiables, de gérer les contrats de location ou de répondre aux préoccupations des locataires, Homelessgroup propose des solutions sur mesure qui correspondent aux objectifs de chaque client. Cette approche personnalisée garantit que les propriétés sont gérées efficacement et que les propriétaires reçoivent le soutien dont ils ont besoin.
De plus, Homelessgroup Gestion locative met l’accent sur l’entretien proactif et les relations avec les locataires. En effectuant des inspections régulières de la propriété et en résolvant rapidement les problèmes d’entretien, ils aident à éviter les réparations coûteuses et à maintenir la valeur de la propriété. Leur objectif consistant à établir des relations positives avec les locataires contribue également à des taux de satisfaction plus élevés et à des durées de location plus longues, réduisant ainsi les taux de rotation et de vacance.
En résumé, Homelessgroup Gestion locative propose une approche complète et efficace de la gestion immobilière. Grâce à une technologie de pointe, un service personnalisé et une stratégie proactive, ils rationalisent le processus de gestion, permettant aux propriétaires de profiter d'une expérience sans tracas tout en maximisant le potentiel de leur propriété.
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bramblewax · 8 months ago
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Pourquoi Devriez-Vous Contrôler Les Punaises De Lit Dans Les 78 Yvelines ?
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Vous ne réalisez peut-être pas l'ampleur de l'impact que les punaises de lit peuvent avoir sur votre vie quotidienne dans les Yvelines. Ces parasites, s'ils ne sont pas contrôlés, peuvent se propager rapidement et poser de graves risques pour la santé de vous et de vos proches. Prendre des mesures proactives pour les contrôler ne concerne pas seulement le confort ; il s'agit de protéger votre bien-être. Les conséquences de négliger ce problème pourraient être plus importantes que vous ne le pensez.
Infestation De Punaises De Lit Dans Les Yvelines 78
Si vous êtes confronté à une infestation de punaises de lit dans les Yvelines, une action rapide est cruciale pour éviter une propagation plus importante. Il est fortement recommandé de contacter des experts comme punaise-de-lit-78.fr pour obtenir une assistance professionnelle.
Ces insectes nuisibles, connus sous le nom de punaises de lit, peuvent se multiplier rapidement, ce qui rend difficile leur éradication une fois qu'ils ont envahi votre domicile. Dans les Yvelines, les punaises de lit peuvent se cacher dans divers endroits tels que les matelas, les meubles et les fissures des murs, ce qui les rend difficiles à détecter.
Traiter rapidement le problème en faisant appel à des professionnels est essentiel pour empêcher l'infestation de s'aggraver. En agissant rapidement et en faisant appel aux services de punaise-de-lit-78.fr, vous pouvez combattre efficacement le problème de punaises de lit et retrouver la tranquillité d'esprit dans votre domicile.
Risques Pour La Santé Associés Aux Punaises De Lit
L'exposition aux punaises de lit peut présenter divers risques pour la santé, nécessitant une attention immédiate pour prévenir d'éventuelles complications. Les piqûres de punaises de lit peuvent entraîner une irritation cutanée, des rougeurs et des démangeaisons. Se gratter ces piqûres peut rompre la peau, augmentant le risque d'infections secondaires.
Certaines personnes peuvent également faire des réactions allergiques à la salive de punaise de lit, entraînant des démangeaisons sévères, un gonflement, voire des difficultés respiratoires dans de rares cas. De plus, le stress et l'anxiété causés par les infestations de punaises de lit peuvent avoir un impact sur votre santé mentale, entraînant de l'insomnie et une diminution de la qualité de vie.
Il est crucial de traiter rapidement les infestations de punaises de lit pour atténuer ces risques pour la santé et prévenir tout autre inconfort. N'oubliez pas, votre bien-être est primordial.
Impact Sur La Qualité De Vie
Faire face à une infestation de punaises de lit peut avoir un impact significatif sur votre qualité de vie globale. Les démangeaisons constantes et l'inconfort causés par les piqûres de punaises de lit peuvent entraîner des nuits blanches, vous laissant épuisé et irritable pendant la journée.
Le stress et l'anxiété liés à la lutte contre ces parasites peuvent également peser sur votre bien-être mental, affectant votre capacité à vous concentrer et à profiter des activités quotidiennes. De plus, la stigmatisation associée aux punaises de lit peut entraîner de l'embarras et de l'isolement, affectant votre vie sociale et vos relations.
Agir rapidement pour contrôler et éliminer les punaises de lit de votre domicile est crucial non seulement pour votre santé physique, mais aussi pour préserver votre sérénité d'esprit et votre qualité de vie globale.
Propagation Rapide Dans Les Zones Résidentielles
La propagation rapide des punaises de lit dans les zones résidentielles constitue un défi majeur pour les propriétaires et les locataires. Ces parasites se reproduisent rapidement, se déplaçant d'un appartement à un autre à travers les murs et les espaces communs. Une fois qu'ils infestent un bâtiment, ils peuvent se propager rapidement d'unité en unité, rendant difficile la maîtrise de l'infestation.
Les punaises de lit peuvent voyager sur les vêtements, les sacs et les meubles, facilitant ainsi leur propagation rapide. Cette propagation rapide affecte non seulement les foyers individuels, mais peut également avoir un impact sur l'ensemble des bâtiments, nécessitant des mesures de traitement importantes. L'identification et l'éradication rapides sont cruciales pour éviter l'aggravation du problème.
La vigilance, l'intervention précoce et la coopération entre les résidents sont essentielles pour lutter contre la propagation rapide des punaises de lit dans les zones résidentielles.
Conséquences Économiques Des Punaises De Lit
Pour comprendre pleinement l'impact des punaises de lit dans les zones résidentielles, il est impératif de comprendre les conséquences économiques qui accompagnent leur présence. Les punaises de lit peuvent entraîner des charges financières importantes pour les propriétaires. Les coûts associés au traitement d'une infestation, y compris les services d'extermination professionnels, le remplacement des meubles infestés et la surveillance continue, peuvent rapidement s'accumuler.
De plus, la présence de punaises de lit peut faire baisser la valeur des biens immobiliers, rendant difficile la vente ou la location des maisons affectées. Les entreprises de l'industrie de l'hospitalité sont également confrontées à des répercussions économiques en raison des infestations potentielles, car les avis négatifs et les dommages à la réputation peuvent dissuader les clients.
Importance De La Détection Précoce
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La détection précoce des punaises de lit est cruciale pour prévenir les infestations généralisées et minimiser les conséquences économiques et émotionnelles associées pour les propriétaires et les entreprises. En repérant les punaises de lit dès le début, vous avez de meilleures chances de les contrôler avant qu'elles ne se propagent dans l'ensemble de votre propriété. La détection précoce permet d'agir rapidement, réduisant le besoin de mesures d'extermination étendues et coûteuses.
De plus, attraper les punaises de lit aux premiers stades peut aider à prévenir l'aggravation des piqûres sur vous et votre famille, ainsi que les dommages potentiels à votre propriété. Les inspections régulières, la surveillance des signes de punaises de lit et l'action immédiate dès la détection sont des pratiques clés pour maintenir un environnement sans punaises de lit.
Méthodes Efficaces De Lutte Contre Les Punaises De Lit
Mettre en place des mesures proactives est essentiel pour contrôler efficacement les punaises de punaise de lit 78 Yvelines. Commencez par désencombrer votre espace de vie pour éliminer les cachettes. Lavez et séchez la literie à haute température régulièrement pour tuer les punaises de lit présentes.
Colmatez les fissures et les crevasses dans les murs, les meubles et les plinthes pour empêcher leur entrée. Passez l'aspirateur sur les tapis, les meubles et les rideaux fréquemment, en insistant sur les coutures et les bords.
Utilisez des housses de matelas et de sommier pour piéger les punaises à l'intérieur et prévenir de nouvelles infestations. Envisagez d'utiliser des intercepteurs de punaises de lit sous les pieds des meubles pour piéger et surveiller l'activité des punaises de lit.
Services Professionnels De Gestion Des Parasites
Envisagez de faire appel à un service professionnel de gestion des nuisibles pour lutter efficacement contre les infestations de punaises de lit dans les 78 Yvelines. Les entreprises de lutte antiparasitaire professionnelles disposent de l'expertise et de l'équipement spécialisé pour localiser et éliminer efficacement les punaises de lit de votre domicile.
Elles peuvent réaliser des inspections approfondies pour identifier l'ampleur de l'infestation et élaborer un plan de traitement personnalisé adapté à votre situation spécifique. Ces professionnels utilisent diverses méthodes telles que les traitements thermiques, les applications d'insecticides et l'aspiration pour éradiquer les punaises de lit à tous les stades de leur vie.
De plus, ils peuvent fournir des conseils précieux sur la prévention des futures infestations et proposer des services de suivi pour garantir que le problème est entièrement résolu. Opter pour des services professionnels de gestion des nuisibles peut vous faire gagner du temps, des efforts et de la frustration dans la gestion des infestations tenaces de punaises de lit.
Techniques De Prévention Diy
Pour lutter efficacement contre les punaises de lit dans les Yvelines, explorez les techniques de prévention à faire soi-même qui peuvent compléter les services professionnels de lutte antiparasitaire.
Commencez par passer l'aspirateur régulièrement dans votre maison, en prêtant une attention particulière aux fissures, aux crevasses et aux coutures où les punaises de lit peuvent se cacher. Lavez et séchez la literie, le linge de maison et les vêtements à haute température pour tuer d'éventuelles punaises de lit.
Enveloppez les matelas et les sommiers avec des housses protectrices pour prévenir les infestations. Débarrassez-vous du désordre dans votre espace de vie pour réduire les cachettes de ces parasites. Colmatez les fissures ou les trous dans les murs, les plinthes et les meubles pour limiter les déplacements des punaises de lit entre les pièces.
Stratégies À Long Terme Pour La Prévention Des Punaises De Lit
Pour une prévention efficace à long terme des punaises de lit dans les Yvelines, il est crucial d'inspecter et d'entretenir régulièrement votre espace de vie. Passer régulièrement l'aspirateur sur les tapis, les moquettes et les meubles rembourrés peut aider à éliminer les éventuels œufs ou nymphes de punaises de lit. Sceller les fissures et les crevasses dans les murs, les sols et les meubles avec du mastic peut empêcher les punaises de lit de se cacher et de se reproduire dans ces espaces. L'installation d'housses protectrices pour matelas et sommiers peut également servir de barrière contre les punaises de lit.
De plus, faire preuve de prudence lors de l'achat de meubles d'occasion et inspecter minutieusement les articles avant de les introduire dans votre maison peut aider à éviter d'introduire des punaises de lit. En mettant en œuvre ces stratégies à long terme, vous pouvez réduire significativement le risque d'une infestation de punaises de lit dans votre espace de vie dans les Yvelines.
Conclusion
Assurez-vous de prioriser le contrôle des punaises de lit dans les Yvelines pour protéger votre santé, votre bien-être et votre environnement de vie. Recherchez de l'aide professionnelle sur punaise-de-lit-78.fr pour un traitement et une élimination efficaces.
Prenez des mesures proactives, telles que des techniques de prévention DIY, pour éviter de nouvelles infestations. En traitant ce problème rapidement, vous pouvez garantir un espace de vie plus sain et confortable pour vous et vos proches.
Punaise de lit 78
+33745589300
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equipels · 8 months ago
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Loi 31 immobilier : Tout comprendre avec notre guide complet
Loi 31 immobilier : Tout comprendre avec notre guide complet
Équilibre des droits et responsabilités : La loi 31 vise à équilibrer les droits des locataires et des propriétaires, renforçant les protections contre les pratiques abusives tout en clarifiant les procédures légales.
Protection contre les évictions abusives : La loi augmente significativement les indemnités dues aux locataires évincés et introduit des règles plus strictes pour prévenir les « renovictions ».
Changements dans la cession de bail : Les modifications apportent une plus grande rigidité dans les cessions de bail, limitant la capacité des locataires à transférer librement leurs baux sans l’approbation du propriétaire.
Risques pour les investissements immobiliers : Les nouvelles règles pourraient dissuader les investissements dans le marché locatif, impactant potentiellement l’offre de logements disponibles.
Nécessité de surveillance continue : Il est essentiel de surveiller continuellement les effets de la loi 31 pour ajuster les mesures si nécessaire et garantir que les objectifs de protection et d’équité sont atteints sans compromettre la vitalité du marché immobilier.
Dans le contexte actuel du marché immobilier québécois, caractérisé par sa volatilité et la pression croissante sur les locataires comme sur les propriétaires, l‘adoption de la loi 31 marque un tournant significatif.
Cette réforme législative vise à rééquilibrer les droits et responsabilités dans les relations locatives, en introduisant de nouvelles règles et en modifiant les processus existants.
Plongeons dans les détails de cette loi pour en dégager l’essence et les implications pratiques pour tous les acteurs du marché immobilier.
Temps nécessaire : 10 minutes
Loi 31 immobilier : definition
Loi 31 et crise du logement
Loi 31 : Quelles répercussions sur le marché immobilier
Loi 31  : Quel impact sur le prix des loyers
Loi 31 : Entrée en vigueur et délai
Les risques liés à la loi 31 – marché immobilier
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Loi 31 immobilier : Definition
La loi 31, adoptée pour réformer le Code civil du Québec en matière de droit locatif, cherche à adresser plusieurs points de friction entre locataires et propriétaires. Elle intervient dans un marché tendu, où la pénurie de logements et la hausse des loyers exacerbent les tensions.
La loi 31 a donc été introduite pour adresser et atténuer la crise du logement au Québec. Son objectif est de faciliter l’accès à des logements pour les étudiants, d’élargir l’offre de logements sociaux et abordables, et de fournir aux municipalités des outils supplémentaires pour accélérer le développement de projets résidentiels.
Ses dispositions clés incluent l’ajustement des règles relatives à la copropriété, la simplification des procédures d’éviction, et l’introduction de mesures destinées à limiter les augmentations injustifiées des loyers. Consultez la documentation officielle du projet de loi via ce communiqué.
« Dans le contexte actuel de crise du logement, la ministre responsable de l’Habitation, Mme France-Élaine Duranceau, est fière de l’adoption, par l’Assemblée nationale, du projet de loi 31 . Celui-ci met de l’avant des dispositions pour contribuer à contrer les évictions abusives, à rétablir l’équilibre entre les locateurs et les locataires, ainsi qu’à accroître l’offre de logements au Québec »
Voyons en détails les caractéristiques et l’impact de ces différentes mesures.
Loi 31 – Objectifs et impacts
D’après la déclaration officielle du gouvernement Québecois, cette loi complémente les autres mesures déjà adoptées, et vise plusieurs avantages :
Mieux protéger les locataires et faire connaître leurs droits.
Contrer les hausses de loyer abusives grâce à plus de transparence.
Rendre plus flexible la cession de bail.
Optimiser l’intervention du Tribunal administratif du logement (TAL) et offrir une meilleure accessibilité à la justice.
Renforcer l’accès aux logements étudiants.
Augmenter et préserver l’offre de logements sociaux et abordables en assurant une meilleure gestion du parc de logements.
Accélérer la réalisation de projets d’habitation en donnant des pouvoirs temporaires spéciaux aux municipalités.
Donner à la Société d’habitation du Québec (SHQ) de nouveaux outils pour financer du logement;
Moduler certaines règles concernant la copropriété divise.
Cette loi témoigne d’une volonté de moderniser et d’adapter le cadre législatif aux réalités contemporaines du marché immobilier québécois.
Pour en savoir plus sur le marché immobilier et comprendre son fonctionnement et ses tendances, consultez nos articles à ce sujet !
Statistiques immobilière Montréal – Mars 2024
Tendances majeures immobilier 2024
Statistiques immobilières Montréal – Février 2024
Loi 31 et crise du logement
La crise du logement au Québec, caractérisée par un taux d’occupation élevé et une offre insuffisante, crée un contexte propice aux abus et à l’instabilité pour les locataires.
La loi 31, en modifiant les règles de la cession de bail et en introduisant de nouvelles protections contre l’éviction, se présente comme une réponse législative à ces enjeux. En permettant aux propriétaires de refuser la cession de bail sans motif, tout en interdisant la sous-location à profit, la loi vise à dissuader les pratiques abusives et à garantir une plus grande stabilité résidentielle.
Cependant, ces mesures posent également des questions quant à leur effet sur la mobilité résidentielle et la flexibilité du marché locatif.
Loi 31 : Quelles répercussions sur le marché immobilier
On peut d’ores et déjà lister les changements que la loi 31 implique sur le marché immobilier :
Cession de bail et sous-location : un nouveau cadre loi 31
L’une des réformes phares de la loi 31 concerne la simplification du processus de cession de bail et de sous-location. En offrant aux propriétaires la possibilité de refuser une cession sans avoir à fournir de motif sérieux, la loi vise à réduire les litiges et à accélérer les transitions locatives. Cette mesure, bien que favorable aux propriétaires, pourrait limiter la flexibilité des locataires dans un marché déjà contraint. Toutefois, en interdisant explicitement la sous-location à profit, la loi cherche à prévenir l’exploitation du marché locatif à des fins lucratives, ce qui pourrait contribuer à stabiliser les prix des loyers à long terme. Impact pour le locataire : Réduit la marge de manœuvre pour changer de logement, mais protège contre les augmentations de loyer arbitraires. Impact pour le propriétaire : Simplifie la gestion des baux et renforce le contrôle sur les propriétés, mais impose de nouvelles responsabilités en matière de refus de cession.
Loi 31 : Protection renforcée contre l’eviction
La loi 31 apporte également des modifications importantes concernant la protection contre l’éviction, en augmentant significativement les indemnités dues aux locataires évincés. Cette mesure reflète une volonté de dissuader les propriétaires de recourir à l’éviction pour des raisons spéculatives ou de rénovation superficielle (phénomène de « renoviction »). En théorie, cette protection accrue devrait contribuer à la stabilité du parc locatif et offrir une sécurité supplémentaire aux locataires. Toutefois, l’impact réel de ces changements sur le marché reste à observer, notamment en termes de disponibilité des logements et de volonté des propriétaires d’investir dans le secteur locatif. Impact pour le locataire : Offre une meilleure protection contre les évictions injustifiées et garantit des compensations plus élevées. Impact pour le propriétaire : Augmente les coûts associés aux évictions légitimes et encourage la rétention des locataires sur le long terme.
Loi 31 et renoviction
La loi 31 aborde directement la question de la « renoviction », un terme désignant l’éviction de locataires sous prétexte de rénovations, souvent utilisée par les propriétaires pour augmenter les loyers. La nouvelle réglementation impose des conditions plus strictes pour ce type d’éviction, y compris la nécessité pour les propriétaires de fournir des preuves substantielles que les rénovations sont nécessaires et ne peuvent être réalisées sans la libération du logement. En outre, la loi exige des propriétaires qu’ils offrent un droit de retour au locataire après les rénovations, à un loyer qui ne doit pas dépasser de manière déraisonnable le loyer antérieur, plus les coûts des améliorations apportées. Impact pour le locataire : Protège contre les évictions déguisées en rénovations et assure le droit de retour à des conditions raisonnables. Impact pour le propriétaire : Restreint la capacité à augmenter les loyers par le biais de rénovations et impose des exigences plus strictes pour les travaux.
Loi 31 : clause F et G
Les modifications apportées par la loi 31 aux clauses F et G, qui concernent respectivement la reprise de possession d’un logement par le propriétaire pour son propre usage (clause F) ou pour un proche (clause G), incluent maintenant une exigence accrue de justification. Ces clauses ne peuvent plus être invoquées de manière arbitraire. Le propriétaire doit démontrer une intention sérieuse d’utiliser le logement selon les termes de la clause invoquée et il est sujet à des contrôles et des sanctions en cas d’abus. Impact pour le locataire : Renforce la sécurité du logement en limitant les reprises de possession arbitraires par le propriétaire. Impact pour le propriétaire : Nécessite une planification et une justification plus rigoureuses pour la reprise de possession du logement pour usage personnel ou familial.
Loi 31 et logements récents
Pour les logements nouvellement construits ou récemment convertis à l’usage locatif, la loi 31 introduit une période de restriction de cinq ans pendant laquelle le loyer ne peut être augmenté de manière arbitraire. Cette mesure vise à stabiliser le marché du logement neuf et à prévenir les hausses soudaines qui pourraient exclure des locataires moins aisés. Cela permet une intégration plus équilibrée des nouvelles constructions dans le marché locatif global. Impact pour le locataire : Assure une stabilité des coûts de logement dans les nouveaux développements, protégeant les locataires contre les hausses soudaines et souvent prohibitives des loyers. Impact pour le propriétaire : Limite la flexibilité de fixer des loyers à des taux de marché dans les nouveaux projets durant les premières années, ce qui pourrait affecter la rentabilité initiale des investissements immobiliers.
Loi 31 et représentation au TAL
La loi 31 clarifie et renforce la représentation des locataires et des propriétaires devant le Tribunal administratif du logement (TAL). En facilitant l’accès à la justice pour les deux parties, la loi espère résoudre plus efficacement les litiges locatifs. Cette amélioration de la procédure judiciaire est une avancée vers une résolution des conflits plus juste et plus rapide, bénéficiant ainsi à l’ensemble du secteur immobilier. Impact pour le locataire : Améliore l’accès à la justice et la compréhension des procédures légales, renforçant la capacité des locataires à défendre leurs droits en cas de conflit. Impact pour le propriétaire : Permet une résolution plus structurée et potentiellement plus rapide des disputes, réduisant les coûts et le temps associés à ces démarches légales.
Dérogation pour problèmes d’urbanisme
La loi 31 apporte également des précisions sur les situations où des problèmes d’urbanisme peuvent affecter le bail. Les propriétaires doivent maintenant être plus transparents sur les restrictions d’urbanisme pouvant influencer l’usage du logement. Cette transparence vise à protéger les locataires contre les locations potentiellement non conformes aux réglementations municipales ou provinciales. Impact pour le locataire : Offre une meilleure protection contre la location de propriétés non conformes, assurant que les logements respectent les normes d’urbanisme. Impact pour le propriétaire : Nécessite une diligence accrue pour s’assurer que toutes les informations concernant les restrictions d’urbanisme soient clairement communiquées, évitant ainsi des conflits et des pénalités potentielles.
Loi 31 et déclaration de location
Enfin, la loi 31 souligne l’importance de la déclaration de location, un document essentiel qui doit être rempli et remis aux locataires pour assurer une transparence complète sur les conditions de location. Cette formalité renforcée garantit que les locataires sont pleinement informés de leurs droits et obligations dès le début de leur bail, contribuant à des relations locatives plus claires et équitables. Impact pour le locataire : Garantit une compréhension claire et complète des termes du bail et des conditions de location, renforçant les droits des locataires et leur permettant de mieux se prémunir contre les pratiques déloyales. Impact pour le propriétaire : Impose une obligation de clarté et de rigueur dans la documentation fournie aux locataires, favorisant ainsi des relations locatives transparentes et basées sur la confiance, tout en minimisant les risques de malentendus ou de litiges.
Pour en savoir plus sur les différents impacts, vous pouvez consulter les sites de La Presse, Radio canada, Bail-facile, Le Devoir, Corpiq et Xpertsource
Loi 31 : Quel impact sur le prix des loyers
La loi 31 pourrait avoir des répercussions significatives sur le prix des loyers au Québec.
En théorie, les restrictions imposées sur la cession de baux et la sous-location à profit visent à contrôler les augmentations rapides et injustifiées des loyers. Toutefois, en limitant la capacité des locataires à sous-louer facilement leurs appartements, la loi pourrait également réduire l’offre de logements disponibles sur le marché secondaire, ce qui pourrait, paradoxalement, contribuer à une augmentation des prix due à une offre réduite.
De plus, les propriétaires pourraient être tentés d’augmenter les loyers initiaux pour compenser les risques accrus associés à des contraintes plus strictes sur l’éviction et les indemnités plus élevées qu’ils pourraient devoir payer.
Loi 31 : Entrée en vigueur et délai
La loi 31 est entrée en vigueur le 1er janvier 2024, avec certaines dispositions qui prendront effet progressivement pour permettre aux locataires et aux propriétaires de s’adapter aux nouvelles réglementations.
Ce délai est crucial pour assurer une transition en douceur et pour permettre à tous les acteurs du marché immobilier de se familiariser avec les implications de ces changements législatifs.
Il est également essentiel que les propriétaires révisent leurs contrats de bail existants et préparent les modifications nécessaires pour se conformer à la nouvelle loi, tout en informant leurs locataires des changements à venir qui pourraient les affecter.
Risques liés à la loi 31
Bien que la loi 31 vise à apporter équité et protection dans le secteur locatif, elle n’est pas sans risques.
Les propriétaires pourraient ressentir une pression accrue en raison des restrictions plus sévères sur les évictions et les coûts potentiellement plus élevés associés à l’indemnisation des locataires. Ces facteurs pourraient dissuader les investissements dans des propriétés locatives, ce qui aurait pour effet de réduire l’offre de logements locatifs disponibles.
Par ailleurs, les modifications apportées aux règles de cession de bail pourraient introduire une rigidité qui limiterait la mobilité résidentielle des locataires, impactant ainsi leur capacité à répondre à des changements de circonstances personnelles ou professionnelles.
On peut ainsi résumer les risques de la manière suivante :
Pression accrue pour les propriétaires :
Restrictions plus sévères sur les évictions.
Coûts potentiellement plus élevés pour l’indemnisation des locataires évincés.
Impact sur les investissements immobiliers :
Possibles réticences à investir dans des propriétés locatives en raison des coûts et restrictions accrus.
Réduction potentielle de l’offre de logements locatifs sur le marché.
Rigidité dans la cession de bail :
Limitation de la flexibilité pour les locataires de changer de logement.
Impact sur la capacité des locataires à s’adapter à des changements de circonstances personnelles ou professionnelles.
Conclusion
La loi 31 représente une avancée significative dans la régulation du marché locatif québécois, visant à équilibrer les droits et responsabilités des locataires et des propriétaires tout en abordant la crise du logement.
Elle introduit des mesures essentielles pour protéger les locataires contre les pratiques abusives et offre de nouvelles règles qui clarifient les procédures de cession de bail et d’éviction. Toutefois, bien que ces réformes visent à améliorer la stabilité et l’équité du marché locatif, elles comportent des risques qui pourraient influencer la dynamique du marché immobilier.
Les propriétaires pourraient être dissuadés d’investir dans de nouvelles propriétés locatives en raison des coûts et restrictions accrus, tandis que les locataires pourraient se trouver moins mobiles face à des circonstances changeantes.
À mesure que la loi 31 sera mise en œuvre, il sera crucial de surveiller son impact sur le marché pour assurer qu’elle atteint ses objectifs sans effets secondaires indésirables.
Si vous cherchez à réaliser un projet immobilier avec succès, faites confiance à notre équipe de courtier immobilier Montréal.
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omagazineparis · 10 months ago
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Véhicules d'occasion : 5 conseils pour acheter tranquille
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Acheter un véhicule d'occasion est un voyage rempli d'émotions contrastées. L'excitation du changement, l'espoir d'une belle affaire, mais aussi cette petite appréhension au creux de l'estomac : et si je faisais une erreur ? Pour que ce moment reste un plaisir et une aventure sereine, voici cinq conseils essentiels à suivre. Écoutez le battement du cœur du véhicule Comme pour tout être cher, l'histoire d'une voiture se ressent à travers son pouls. Demandez le carnet d'entretien et les factures récentes. Ils sont les témoins silencieux du vécu du véhicule, de ses joies et de ses peines, et ils vous permettront de comprendre sa vraie nature. Fiez-vous à vos sens Lorsque vous rencontrez la voiture pour la première fois, faites confiance à vos instincts. Inspectez la, touchez la, écoutez le ronronnement de son moteur. Chaque détail, chaque imperfection, chaque son est un indice qui vous parle. Ce sont ces sensations brutes qui souvent vous guideront mieux que n'importe quel discours. Ne craignez pas de poser des questions Votre futur véhicule, c'est un peu comme un nouveau compagnon de route. N'hésitez pas à poser toutes les questions qui vous viennent à l'esprit à son actuel propriétaire. Son histoire, ses voyages, ses petites manies. Chaque réponse est un pas de plus vers une relation de confiance. A lire aussi : Locataires VS propriétaires : comment régler les conflits à l’amiable ? Entourez-vous de sagesse Si vous n'êtes pas expert en automobile, accompagnez-vous d'un ami ou d'un professionnel qui l'est. C'est cette présence rassurante, ce regard extérieur, qui pourra éclairer certains zones d'ombre et vous permettre de prendre une décision éclairée. Faites confiance, mais vérifiez La confiance est essentielle, mais elle ne doit pas vous rendre aveugle. Avant de finaliser votre achat, envisagez une inspection par un professionnel indépendant. Il sera votre dernier rempart, votre ange gardien, veillant à ce que votre rêve de véhicule d'occasion ne se transforme pas en cauchemar. L'achat d'un véhicule d'occasion est un voyage émotionnel, un ballet délicat entre raison et cœur. Avec ces conseils en tête, chaque étape devient plus légère, chaque décision plus sereine. Car au final, c'est cette harmonie intérieure qui fera de votre achat une véritable réussite, une source de joie pour de nombreux kilomètres à venir. Read the full article
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lesformationsdelouis · 1 year ago
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neozoneorg · 1 year ago
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L'astuce très originale d'une tiktokeuse pour cacher ses chiens à la vue de son propriétaire (bailleur)
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La relation entre les locataires et les propriétaires peut parfois être compliquée lorsque des animaux de compagnie entrent en jeu. Quels sont les droits des locataires et les restrictions des propriétaires concernant la présence d'animaux ? ... Read the full article
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nfavocats · 16 days ago
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Les droits et obligations du propriétaire en matière de location immobilière
Les droits et obligations du propriétaire en matière de location immobilière
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https://nf-avocats.fr/les-droits-et-obligations-du-proprietaire-en-matiere-de-location-immobiliere/
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juliendorcellove-blog · 1 year ago
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yes-bernie-stuff · 1 year ago
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SAMEDI 5 AOÛT S’ENGAGER DANS UNE RELATION (1) « OÙ TU IRAS, J'IRAI » RUTH 1.16
L'un des plus beaux versets sur l'engagement dans la Bible sont les paroles de Ruth à Noémi : « Ne me pousse pas à te quitter, à me détourner de tes pas ! Où tu iras, j'irai ; où tu demeureras, je demeurerai, ton peuple est mon peuple, et ton Dieu est mon Dieu ». Pourquoi craint-on de s’engager dans une relation ? 1) La peur de perdre le contrôle : « Pourquoi renoncer à mon indépendance ? » 2) La peur du manque : « Et si lui ou elle allait me ruiner ? » 3) La peur d’être incompétent(e) : « Et si je ne répondais pas à ses attentes ? » 4) La peur de se retrouver seul(e) : « Et s’il ou elle me quittait ? » 5) La peur de souffrir : « J’ai été blessé(e) autrefois et je ne veux plus le revivre. » Alors que faire ? De nos jours, la réponse serait le « mariage à l’essai », mais ça ne marche pas. Vivre ensemble sans se marier, c'est comme louer une chambre plutôt qu'acheter une maison. Si une réparation est nécessaire, le locataire déménage. Si sa maison a besoin d’être rénovée, le propriétaire va protéger son investissement. Neil Bennett, sociologue de l'Université de Yale, a trouvé que les femmes qui ont vécu en couple et se sont mariées plus tard avaient 80 % de chances de se séparer ou de divorcer par rapport aux femmes qui avaient vécu séparément de leur conjoint avant le mariage. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ceux qui jouent et passent de relation en relation ne connaissent qu’un bonheur éphémère. Tandis que ceux qui s'engagent envers Dieu et les uns envers les autres connaissent un bonheur véritable et durable.
B365 — Plan de lecture Matthieu 8
Prière du jour Aide-moi mon Dieu à ne pas craindre de m’engager.
The Word for Today écrit par Bob et Debby Gass © UCB UK 2023 Publication Parole du jour © PHARE MEDIA 2023
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ataturquie · 2 years ago
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christophe76460 · 2 years ago
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Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres. Romains 13:8
Le chrétien ne doit contracter aucune dette, sauf celle de l’amour. Jamais il ne pourra s’acquitter pleinement de celle-ci. Aimé d’un amour infini, il est appelé à manifester l’amour dans un monde malveillant.
La première partie du verset demande au croyant de ne rien devoir à personne. Est-ce que cette directive empêche un chrétien d’acheter quoi que ce soit à crédit ou de contracter un emprunt pour construire une maison ?
Certains chrétiens étendent la portée de ce commandement jusque là, mais était-ce la pensée de Paul ? Ce passage ne veut pas réglementer les transactions commerciales, mais les relations personnelles : la seule « dette » que nous ayons les uns vis-à-vis des autres, c’est de nous « aimer les uns les autres ».
Dans notre culture, une grande partie des transactions commerciales se fait « à crédit ». Si nous prenions ce verset au pied de la lettre, nous ne devrions plus accepter de payer une facture « à 30 jours », ni l’électricité, le gaz, le téléphone, etc. dont le paiement se fait toujours en retard par rapport à la consommation. La question est plus épineuse lorsqu’il s’agit d’achats « à crédit ».
Si un chrétien a la possibilité de payer ses achats « au comptant », il y gagnera certainement, car les intérêts de ces achats sont assez élevés. S’il paie comptant, il peut parfois même négocier un escompte supplémentaire. De plus, il a une meilleure supervision de ses dépenses et ne risque pas de se lancer dans des achats cumulatifs dont les traites dépasseront ses possibilités. Il risque alors de devoir rogner sur les dépenses normales de sa famille et, généralement en premier lieu, sur ses libéralités envers l’œuvre de Dieu.
La question se pose autrement pour la construction ou l’achat d’une maison ou d’un appartement. Rares sont ceux qui pourraient aligner d’emblée la somme nécessaire à une telle acquisition. Si tous les citoyens d’un pays devaient se loger dans des locations, on assisterait rapidement à une grave crise de logement. C’est pourquoi l’Etat lui-même encourage les banques et les sociétés de crédit foncier à prêter de l’argent à des conditions avantageuses aux acquéreurs de leur logement.
En fait, ces prêts fonctionnent un peu comme une location : on paie chaque mois une somme comprenant à la fois le remboursement de la dette et les intérêts des sommes empruntées.
Aussi longtemps que l’on n’a pas remboursé toute la dette, la maison ne vous appartient pas : il suffirait de suspendre ses remboursements pour que l’organisme prêteur reprenne la maison. C’est donc lui le propriétaire réel et l’emprunteur en est locataire – avec la différence que, s’il rembourse normalement sa dette, il aura un jour la jouissance en pleine propriété de l’immeuble (alors que les loyers sont des paiements à fonds perdus).
Avant de se lancer dans une telle « dette », il faut donc s’assurer que sa situation est humainement vue suffisamment stable pour que l’on puisse compter sur le remboursement normal de sa dette.
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