#randonnée seule
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Ɓєℓℓє∂σηηє
Aυνєяgηє Rнσ̂ηє Aℓρєѕ / ��яαηcє🇫🇷
Ɓу ©️LM®️
#photographers on tumblr#nature photographer#france#nature#mountains#montagne#naturecore#original photography on tumblr#original photographe#original photographers#original photography blog#je taime géraldine#seul au monde#love my life#randonnée
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Récapitulatif de mes randonnées au parc national de la Gaspésie
📍Mont Jacques-Cartier
8,2 km aller-retour, difficile, temps estimé selon le site 4h
Il faut réserver des navettes pour se rendre au point de départ du sentier. Accès très contrôlé à cause des caribous montagnards qui y sont souvent présent. Température ressentie au sommet d’environ -5°C. C’est loin d’être mon sentier préféré mais la marche était agréable. Je l’ai fait uniquement pour voir des caribous et j’ai eu la chance d’en apercevoir au loin. Le seul point vraiment négatif c’est qu’on est toujours dans un groupe à cause des navettes.
📍 Mont Xalibu
10,6 km aller-retour, difficile, temps estimé selon le site 5h
On commence le sentier avec une vue sur le lac aux Américains qui est dans une vallée creusée par un ancien glacier. J’ai beaucoup aimé le sentier, beaucoup de point de vue en montant et j’ai croisé peu de randonneurs. La vue au belvédère près du sommet est selon moi beaucoup plus belle que la vue au sommet. Beaucoup de roche sur le dernier kilomètre pour se rendre au sommet.
📍 Mont Albert
Boucle de 17,3 km, possibilité de faire un aller-retour de 11,6 km, expert, temps estimé selon le site 6h à 8h
J’ai décidé de faire la boucle en sens horaire contre les recommandations et je ne regrette pas mon choix. Le sentier pour se rendre au sommet dans ce sens est de 11km avec une montée finale assez abrupte. Le sentier pour se rendre au sommet est magnifique, on suit des rivières, on voit des chutes, des lacs et plusieurs points de vue sur les autres montagnes. On marche très longtemps dans une cuve, il faisait très chaud et je regrettais d’avoir mis des pantalons. Encore une fois, beaucoup de roches dans les 3-4 km avant le sommet. Je n’ai croisé personne pendant mon ascension. Une fois au sommet on se retrouve sur un plateau recouvert de végétation alpine. Le sentier pour redescendre est très soutenu et je l’ai trouvé pénible, il n’y a pas de point de vue. Je comprends donc l’intérêt de le faire en sens anti-horaire mais je crois que si c’était à refaire, je choisirais encore le sens horaire. C’est une des plus belle randonnée de ma vie. On peut ajouter un 3 km supplémentaire en montant le mont Olivine.
#si j’y retourne je veux monter le mont Ernest-Laforce#et mont Vallières-de-Saint-Réal#Parc national de la Gaspésie#Sepaq Gaspésie#C’est plus un billet mémoire#Pour me rappeler lesquelles j’ai fait#lesquelles je voudrais faire#et lesquelles je voudrais refaire
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L'edelweiss, la fleur emblématique de montagne. L’edelweiss, synonyme de courage, de bravoure et d’amour. En raison de son développement dans des zones montagneuses, pour la plupart, impraticables et difficiles d’accès, il était autrefois particulièrement difficile et dangereux d’atteindre la fleur blanche en forme d’étoile. Seuls les grimpeurs habiles pouvaient atteindre et cueillir la fleur. Pour cela, il fallait de bonnes conditions physiques pour effectuer l’escalade, l’alpinisme et les longues randonnées. La légende veut que ceux qui s’aventuraient dans les régions où la fleur a élu domicile devaient être forts, courageux et braves. L'edelweiss (Leontopodium alpinum), appelé aussi pied-de-lion, étoile d'argent, immortelle des neiges ou étoile des glaciers, est la fleur emblématique de montagne qui tient son nom de l'allemand : edel (noble) et weiss (blanc). La Suisse l'a pratiquement adoptée comme emblème national.
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Cette liste est un extrait du chapitre sur "pour les proches" issu du zine «Toujours mal quelque part» 📖. Pour lire la suite, rdv sous ce lien
◽ À commencer par la base de la base : on ne remet pas en question quelqu’un·e qui exprime ses limites. Même si c’est frustrant parce que ça change les projets, même si ça veut dire aller plus lentement, même si on pense qu’elle pourrait faire un petit effort. Seule la personne concernée peut décider de qu’elle est ou non en capacité de faire.
◽ Ça implique aussi de ne pas culpabiliser les personnes parce qu’on doit s’adapter à leurs besoins, par exemple en pointant à quel point c’est contraignant pour nous. Respecter ses proches handi·es n’est pas une faveur, ça devrait être normal.
◽ L’être humain en face de vous vit avec ses douleurs depuis assez longtemps pour avoir essayé un nombre incalculable de pistes thérapeutiques. Alors sauf quand c’est demandé, on arrête avec les conseils santé décalés, que vous serez probablement la centième personne à rabâcher.
◽ On gère son sentiment d’impuissance avec soi-même. Des fois, on va voir ses potes souffrir à en pleurer et on pourra rien faire à part les laisser tranquille. C’est normal de vouloir aider dans ces moments, chercher des solutions, mais on revient au point précédent. Le risque c’est juste que la personne qui en bave se sente en plus coupable de ne pas réussir à aller mieux par elle-même.
◽ « Prend soin de toi », « n’hésite pas si t’as besoin » sont des phrases assez faciles à prononcer, mais assez peu efficaces. Le plus simple, surtout en période de crise, c’est de proposer des trucs concrets : « je passe vers chez toi, t’as besoin de courses ? », « je peux faire ta vaisselle pendant que je suis là », « cette tâche a l’air de te prendre beaucoup de temps, est-ce que tu voudrais de la relève ? ».
◽ Les discours sur le dépassement de soi, ça conduit beaucoup de personnes à se mettre en danger, à abîmer leur santé avec la croyance que le mental peut tout. Ça ne viendrait pas à l’esprit d’encourager un·e pote avec une jambe cassée à faire de la randonnée. Ce n’est pas parce que la peine ne se voit pas qu’elle est moins handicapante.
◽ La douleur (et les capacités physiques en général) ne sont pas des données fixes, parfois un truc est possible, comme monter des escaliers, d’autre fois non. Être douloureux·se chronique c’est un constant calcul entre les choses à faire et l’énergie disponible. Seule la personne dont le corps va en subir les conséquences après-coup peut décider si elle veut « faire un effort ».
◽ Si on sait que l’activité qu’on s’apprête à faire exige beaucoup d’énergie pour l’autre, on qu’on a un doute, c’est bien de prévoir des plans B. Quand Machin a ultra envie d’aller à la plage, mais que c’est pas possible, peut-être qu’on peut se programmer une soirée film à la place, au lieu de juste annuler. C’est aussi une façon de montrer à ses proches qu’on les apprécie et soutient dans tous leurs états, pas uniquement quand iels sont « capables ».
◽ Quand on commence à connaître bien une personne, ça peut-être plus facile de repérer les signes qu’elle atteint ses limites avant que celle-ci s’en rende compte : irritabilité, ralentissement ou au contraire empressement… Dans ces moments ça peut être chouette de proposer du relais sur la tâche en cours, ou de chercher un endroit de répit pour une pause. Pour autant, attention à ne pas entrer dans des mécanismes d’infantilisation. On n’a pas 100 % du temps envie d’être raisonnable, et c’est OK.
#disability justice#zine making#criptheory#handicap#ableism#douleur#douleurschroniques#chronic pain#chronic illness#mutual aid#disability
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MESSAGE IN A BOTTLE (forum camping/low fantasy)
inspiration the white lotus, hsmtmts, the odyssee, gossip girl.
CONTEXTE.
“lundi, c’est aquabike,
mardi, c’est randonnée dans les bois,
mercredi, c’est bronzette sur la plage,
jeudi, c’est cours de poterie avec les amis,
vendredi, c’est initiation au tai-chi
samedi, c’est soirée au camping,
dimanche, c’est pic-nic avec les voisins
et après ?
et après c’est la même chose,
lundi, c’est tournoi de volley-ball,
mardi, c’est veillée autour d’un feu de camp à faire griller les chamallows
mais on repart quand ?
pourquoi tu veux repartir ? on est pas bien là,
on est bien là, oui”
tel un cirque itinéraire, le campus du lotus blanc s’était installé ici-là pour une durée de quelques mois. Il attirait les foules, offrant un complexe et des infrastructures sans pareilles et les gens restaient, sans trop savoir pourquoi, goûtant les mets les plus somptueux à base de lotus. et puis lorsqu’il y en avait plus, c’était la fin des vacances, tous pliaient bagages et reprenaient leur vie jusqu’à ce que le lotus blanc apparaisse à un autre endroit du globe.
Le camping, c’est le théâtre de la découverte de soi, de la découverte des autres, des rencontres amicales ou amoureuses, des drames soudains, du divertissement sans borne, des limites franchies allant jusqu’aux plus noires envies.
vous aussi, rejoignez le lotus blanc parce qu’on sait pas jusqu’’à quand ça durera, ni où ça nous mènera.
PRESENTATION DU FORUM.
MESSAGE IN A BOTTLE (MIAB) est un forum de type camping se voulant être éphémère, c’est-à-dire qui dure entre 4/5 mois et après ? si ça marche, l’endroit, le décor, tout change, vous pourrez conserver vos personnages ou en changer car le lotus blanc se veut être itinérant.
c’est aussi un forum qui se veut être chill, pas de mots ou de lignes exigées, on répond quand on veut, à son rythme. Les rps courts sont plutôt privilégiés, en plus des différents moyens de communication qui seront mis en place. Des animations inrp seront là pour satisfaire à la fois celleux qui n’ont pas trop le temps de se consacrer au forum ainsi que celleux qui veulent s’investir à fond. le but (même si c’est toujours une douce utopie) c’est que chacun.e y trouve son compte.
A CE STADE
Je lance l’idée, je suis seul à bord avec mon petit imaginaire et mes petites mains pour écrire, évidemment, je cherche un à deux compères qui seraient partant.e.s pour se lancer dans l’aventure (à savoir que je vise personnellement une ouverture fin avril). Je cherche aussi quelqu’un qui serait prêt à coder/grapher, sans forcément être dans le staff s’iel ne veut pas. évidemment avoir déjà administrer est un plus et se montrer communicatif aide aussi.
bref si ça vous intéresse, go go go et mpottez moi.
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J’ai jamais trop su ce que tu me trouvais. Certes, j’étais un peu belle, je suçais bien, j’avais des fesses rondes et pleines, mais une bouche veloutée et une apparence pas trop bâtarde, d’habitude, c’était pas assez pour gardez des gars comme toi. Les seuls hommes qui me voulaient toute entière c’était les hommes un peu laids, ceux qui miroitait le stéréotype que j’incarnait. Ils avaient les cheveux longs, les miens étaient courts, ils savaient jouer des instruments, et j’écrivais. Ils buvaient du bon café, connaissaient les refrains des tounes underground que je leur faisais écouter, ils avaient les mains pleine de cornes et portaient en tout temps des souliers de randonnés, ils avaient lâché le cegep après leur troisième session en travail social ou en art com lettre. C’était une harmonie des faux artistes. Toi, tu fittait pas là-dedans, tu la faussais, cette harmonie, avec ton linge neuf pas trouvé au Estrie aide pis ta petite coupe ben belle ben placée. J’était un orage sans contrôle, une fuckfriend controversée, mais toi t’étais à peu près normal, sauf quand t’entrais dans mon appart sale. T’étais pas comme les autres non plus, ça, j’ai jamais compris non plus. Tu me disais la vérité. Tu mentais, mais sur le futur, quand tu disais que t’allais pas t’en aller, que t’étais là pour rester, mais a pars ça, t’étais crissement honnête. C’est peut-être pour ça que jte croyais plus que les autres, quand tu me disais que j’étais belle, pis que quand, dans tes yeux, je voyais un reflet d’amour, je te faisais naïvement confiance. Tu m’as jamais dit je t’aime, mais tu l’as fait, avec ton corps, avec tes yeux, pis avec tes retours qui n’ont jamais cessé. Des fois, je faisais exprès d’être trop folle pour que t’aille pu envie de moi, comme ça, j’avais pas à faire d’effort pour avoir du self respect. Toute mes amies me disaient que j’méritait mieux, pis mes chums de gars voulaient te pèter en deux. Mais tu revenais tout le temps. Tu reviens encore tout le temps, t’es comme un frisbee perdu dans le vent, que je cherche sans cesse, et que je me résous à attendre, patiemment. J’ai espionné la page Instagram de toutes tes exs, et elles étaient toutes le genre de filles qui me regardent avec un mélange de peur et de dégout. Elles étaient toutes belles, par exemple, contrairement à moi. J’était un peu belle, mais le genre de beauté qui n’est qu’accompagné que d’amour, de passion. Des fois, j’étais jalouse, de ces filles pognées dans la male gaze, qui, malgré leurs manques de créativité, pouvaient, des gars comme toi, garder. En fait, j’ai jamais voulu de gars comme toi. Je voulais le gars que t’étais avec moi. Mais lui existais quasiment jamais, dès que de chez moi tu partais, vers les filles avec pas de poils sous les bras, tu repartais. Peut-être que tu m’aimais parce que j’étais tout le temps, au grand jour, celui que tu étais sous l’ombre de l’ingénieur accomplis. Peut-être que tu m’aimais parce que t’avais pas à avoir honte d’être paumé, d’être damnée, à une chute éternelle, qu’on ne sait comment arrêter. Peut-être que c’était not that deep aussi. Peut-être que ça a jamais voulu rien dire, que c’était du sexe c’est toute, peut-être qu’avec toute les filles tu te perdais dans leurs iris pis que c’était toi, le joker, pas moi. Peut-être que t’étais juste pas comme les autres pour moi, mais que moi, j’étais une copie carbone des autres.
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Jour 7 : La Cavalerie-Viala pas de Jaix, 17 kms
Et ici se clôture cette randonnée. Bol d’air, paysages, déconnexion, cela fait du bien.
Seul regret la fraîcheur et la pluie importantes pour cette saison.
La balade sur le plateau était magnifique mais le vent froid ne permettait pas les arrêts flânerie. Ensuite, visite de Sainte Eulalie de Cernon, forteresse templiere.
Ensuite, cap sur Béziers pour la dernière nuit avant le train de retour pour Benoit.
Dernière nuit, en prison, cette ancienne forteresse carcérale a été transformée en hôtel en gardant sa spécificité (cellules, chemins de ronde) historique.
Un bien bel endroit pour clôturer cette belle semaine.
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おはよう ! Nous sommes en plein dans la Golden Week, ou "semaine d’or" en français ! Chaque année au Japon, au début du mois de mai plusieurs jours fériés s'enchaînent. Cette année, la Golden Week a débuté le samedi 29 avril (jour de l’anniversaire de l’Empereur Hirohito) et elle se terminera dimanche 7 mai. Entre-temps s'enchaînent le jour de la constitution, le jour de la nature et le jour des enfants (les 3, 4 et 5 mai). Une concentration de jours fériés qui ne se retrouve qu’à un seul autre moment de l’année et à plus petite échelle : lors de la Silver Week (ou semaine d’argent) qui compte 2 jours fériés en septembre. Cette Golden Week est une occasion unique pour les Japonais de prendre… 🥁🥁🥁 une semaine complète de vacances !! Je peux vous dire que les touristes vont avoir une drôle de surprise ! ✋ Tôkyô à l’arrêt Si c’est déjà un peu le cas lors des jours fériés de O-bon (en août) et pour le Nouvel An, à la Golden Week, Tôkyô est à l’arrêt. Je m’explique : La Golden Week est un moment privilégié pour les Tokyoïtes. Ils profitent de cette pause obligatoire pour voyager à travers le pays et pour se détendre. La capitale se vide donc de sa population (n’oubliez pas que 30% du pays vit à Tôkyô). Les petits commerces et restaurants ferment… en fait seuls les touristes restent visiter. 😂 Bon, ne vous inquiétez pas outre mesure si vous êtes sur place : les grands centres commerciaux et les activités liées au tourisme restent normalement accessibles. De plus, les marques aiment faire des "soldes" exceptionnelles lors de la Golden Week afin de pousser les habitants à la consommation. Le pays est donc envahi de publicités ciblées " promotions de Golden Week". En tout cas sur cette courte période les trains affichent complet, les hôtels sont surbookés, les onsen et les chemins de randonnée surpeuplés, la location de voiture impossible... bref, il faut s’y prendre très en avance pour espérer faire quelque chose.
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5 janvier:
Départ avec mon gros sac pour une visite à la journée de la péninsule Llao Llao (que je prononce "chao chao" sans même avoir à réfléchir; l'accent argentin m'entre dans la peau). Superbes points de vue notamment depuis le Cerro Campanario, où depuis les nombreuses "playas" ("plachasse"; c'est bon je parle comme Messi). Le temps est un peu couvert et j'ai des panoramas sur des énormes lacs noirs entrecoupés de montagnes vertes aux sommets rocheux et acérés; combos qui me fait penser aux fjords norvégiens. Je finis mon parcours au village "Colonia Suiza" (colonie Suisse), fondé par des familles suisses fin XIXe et qui aujourd'hui attire un tourisme de presque masse. Comme par hasard, après avoir planté ma tente au camping, je tombe sur un couple suisse que j'avais rencontré au Pérou il y a 3 mois. On a beaucoup d'aventures à se raconter et on partage l'apéro et le dîner.
Bilan: 26km, 1000m d+
6 janvier:
Randonnée depuis Colonia Suiza avec petit sac jusqu'aux cerro Goye puis cerro Bella Vista. Les vues sont toujours tout aussi imprenables qu'hier sur les lacs et la montagne à la différence qu'aujourd'hui je suis tout seul pour contempler le tableau. De retour au village on m'informe que les bus font grève... je me fais donc prendre en stop par un groupe d'amis argentins qui me dépose à 10km de Bariloche. Puis je finis en taxi étant donné qu'il y a un stoppeur tout les 200m avec cette grève (ils sont superieurs au nombre de chauffeurs gentils et compatissants).
Après la douche c'est évidemment une bière qui m'attend dans ce paradis houblonné, suivi d'un repas au restaurant vegan que je connais désormais très bien.
Bilan: 13km, 1300m d+
7 janvier:
Départ à 08h00 en bus pour le hameau de Pampa Linda au pied du Cerro Tronador. Le nom fait peur et à juste raison. Je pose la tente au camping et j'enchaîne direct une marche vers ce sommet recouvert de glaciers. J'atteins le début du sentier en stop et 600m d+ plus haut j'ai une des plus belles vues de mon voyage ! C'est le moment où j'essaie de décrire ce que j'ai vu en sachant pertinemment qu'y mettre des mots c'est forcément déformer, pixeliser, simplifier, banaliser, bref, c'est ne pas respecter la nature. Mon point de vue se situe sur une crête coupant en deux symétriquement un cirque dont le "U" est un énorme glacier perché sur des falaises rocheuses et verticales. Des cascades jaillissent de partout du bas du glacier formant un mini "Iguazu" et plus loin un lac bleu laiteu. Le glacier craque, des morceaux tombent des falaises en faisant un bruit de tonerre dans cet amphithéâtre de roche toutes les 10 minutes (on comprend mieux le nom du sommet, "Tonerre"). En bas, c'est la vallée tracée par la riviere et bordée par une epaisse forêts. Au loin, c'est la suite des Andes, avec tous les sommets qui vont avec. La vue est tellement impressionnante que j'y resterai 3h! Le temps de faire le tour de tous les points vue et attendre que le ciel se dégage. Sur le chemin du retour je m'arrête au bord du lac de glacier et retourne au camping en stop. Je me pose à l'auberge pour charger des batteries et commander un sandwich pour le lendemain. En marchant vers ma tente pour aller dormir, j'aperçois des vaches (à cornes) qui sont dans le camping à 20m de ma tente. Je me dis que ça serait un gros foutage de gueule si elles l'ont (encore) défoncée.... eh bin ça n'a pas raté... tente trouée et bouse à 5m de ma tente.... je suis furieux et je le fais savoir au gérant du camping. Après maintes échanges, il accepte de ne me rembourser que 30eur (30% du prix du toit qui est troué mais qui me laisse 100% dans la merde...). Maintenant je vais devoir faire extrêmement attention à mes bivouacs pour ne pas exposer à des vents forts ma tente rafistolée avec du scotch industriel.
Bilan: 8km, 700m d+
8 janvier:
Le Cerro Tronador est majestueux et j'ai envie de le voir sous d'autres angles. Je grimpe alors au dernier refuge au pied du glacier en traversant la forêt puis en longeant une crête rocheuse au dessus du début du glacier. J'ai aussi de beaux points de vue sur les cascades d'hier mais de l'autre côté du cirque. Malheureusement il fait moche et je n'ai que quelques éclaircies pour apercevoir de près le glacier. Sur le retour je vais au pied de la cascade; c'est magnifique. De retour au camping, je fais une sieste et j'entame le début d'une marche de 3 jours qui aboutit à Bariloche (Colonia Suiza plus précisément). Je monte dans une vallée qui offre des balcons avec vue sur le Tronador qui est complètement découvert. Je pose et cache ma tente à 50m du camping pour ne pas avoir à le payer.
Bilan: 34km, 1800m d+ (ça aurait été compliqué sans la sieste)
9 janvier:
Au réveil je fais un AR jusqu'au Mirador del Doctor, une formation rocheuse en forme de barre longitudinale qui domine en son extrémité le lac Frey et un bras du Lac Nahuel Huapi (l'énorme lac de Bariloche). Puis je reprends mon gros sac et continue mon chemin. Vers 12h je ne sais pas pourquoi, je me sens d'un coup épuisé, les gestes deviennent difficiles et ça ne m'aide pas du tout puisque les 2 cols que je franchis sont couverts de neige. Heureusement que je croise un autre randonneur dans le sens inverse pour me rassurer sur leur accessibilité; je sais au moins que des traces sont faites dans la neige pour que je les suivent. Les vues sont un peu aériennes, je n'ai pas le vertige mais des efforts de concentration sont nécessaires à chaque pas pour ne pas en faire un de travers. À bout de force j'arrive dans une vallée qui offrent de beaux spots de bivouac. Je monte le mien près d'une petite cascade qui se finit dans une piscine cristalline. Dommage que l'eau soit glaciale; je n'y lave que mes pieds et mon visage.
Bilan: 20km, 1200m d+
10 janvier:
Dernier tronçons pour rejoindre la civilisation. Je commence par traverser un col bien enneigé mais qui n'offre pas de complications, la neige et ferme et je suis des traces de pas. Au niveau du col, tout comme les précédents d'ailleurs, le Cerro Tronador domine toute la région et se laisse apprécier par ce beau temps. Puis je descends vers ce que je vais appeler "La Merde Verte". Encore cette foutue forêt qui a avalé le sentier et face à qui je dois me battre pour trouver mon chemin. Et évidemment les taons sont de la partie, ne me laissant aucun moment de repos. Dès que je m'immobilise (pour faire mes lacets ou prendre ma respiration), ils se jettent sur moi. Je pète les plombs et me mets à gueuler comme un fous contre cette nature que j'ai envie de brûler. 500m plus loin je répète un plomb. Sous le coup de l'émotion je décide que j'ai en ras le cul. J'ai repéré une petite rivière qui suis mon chemin, je m'y approche, enfile mes chaussons de plongée et continue dans la rivière. C'est beaucoup mieux... tellement mieux que lorsque j'arrive à un lac, je décide de garder mes chaussons et de le traverser en suivant le bord. J'aurai fait peut être 2km comme ça. Puis le sentier est de nouveau visible et je renfile mes chaussures. Je poursuis vers un autre col, complètement dégagé de Merde Verte et de neige. Ici, soit je descends direct vers Colonia Suiza, soit je passe par le Cerro Lopez qui me rallongera pas mal l'itinéraire. Au moment où j'hésite, un couple de français monte de Colonia Suiza pour aller au Cerro Lopez. C'est un signe, je dois les suivre; je n'ai plus l'excuse du "c'est dangereux tout seul". On marche ensemble en sympathisant et arrivés au pied de la dernière monté, on est impressionné par sa pente; 55%. Là où j'ai chuté au Monténégro c'était à peu près 45%. Mais ici il y a bien un "chemin" balisé, c'est des grosses pierres et non des éboulis, et je ne suis pas seul. Aucune crainte donc. Arrivés au sommet on a une vue incroyable sur, d'un côté une chaîne de montagne aux pointes enneigés avec le Tronador en maître, de l'autre côté les lacs et la vallée de Bariloche. Su-blime. La descente se fait dans l'impatience de retrouver le confort. On arrive sur la route à 21h, après 13h de marche. On ne capte pas, donc pas possible de commander un Uber. On va en stop à Colonie Suiza d'où on trouve notre Uber. Arrivé à mon hostel, on m'informe qu'il est complet!!! Je dois donc marcher 2km de plus pour en trouver un autre. Douche, puis enfin, à 23h30, pinte de bière avec pyramide de frite....
Bilan: 20km, 1800m d+
11 janvier:
Journée repos. J'en profite pour rafistoler ma tente, faire une lessive, organiser un mariage, retirer de l'argent via WU (où j'apprends que j'ai gagné 30% de pouvoir d'achat; le taux étant passé de 1000 à 1300). L'après-midi je prends un bus pour Esquel, 200km au sud de Bariloche et aux portes du Parque Nacional los Alerces que je visiterai en 2 jours. Le soir je mange dans un restaurant-grillade. J'en pleure. J'ai mon 1er asado et mon 1er pinguino (vin de table servi dans une carafe en forme de pingouin, typique de Patagonie et que je retrouve avec nostalgie). Les quantités sont énormes, la qualité parmis les meilleures de mon séjour, 10eur.
Bilan: 500gr de bœuf
12 janvier:
Le matin je prends un bus qui m'emmène au parc, au Lago Verde, où je pose ma tente au camping. Puis je monte au seul sommet du coin accessible, le Cerro Alto El Petiso. Au début du sentier une pancarte indique "Cerrado". Mais sur le moment j'oublie mon espagnol et je ne comprends pas que ça veut dire "fermé". Je poursuis donc sur un chemin dans la forêt bien entretenu puis j'arrive à une rivière que je dois longer sur 2-3km en la traversant une 15aine de fois. Puis j'attaque une crête qui m'emmène au sommet en ne mettant que très peu les pieds dans la neige. Évidemment je suis tout seul. Vue superbe sur le glacier Torrecilla, les lacs et les Andes qui ici rappellent les Alpes. Je redescends les troncons de neige en faisant de la luge sur les fesses, c'est rapide, ludique et anesthésiant. Sur le chemin du retour je longe les lacs avec un joli Mirador sur le glacier. Le cadre est idyllique, les rivières qui mesurent 1-2km reliant les lacs entre eux, sont verts avec des eaux cristallines. C'est très sauvage, calme, peu de monde, on pourrait y habiter dans une cabane, y couper du bois, pêcher la truite, distiller son propre whisky, discuter avec les oiseaux et carper son diem.
Bilan: 21km, 1500m d+
13 janvier:
J'éteins mon réveil qui sonne à 5h45 (j'ai été ambitieux) et réalise que j'ai accumulé de la fatigue. Je dors jusqu'à 10h00, soit 13h de sommeil. C'est bien de dormir en fait. Petites ballades au programme pour profiter un peu plus du parc mais rien d'exceptionnel. J'avoue que je ne pense qu'au restaurant de ce soir et compte les heures qui me séparent de mon T-bone. De retour à l'hostel, je joue avec ma faim en prenant mon temps avant d'aller manger. Je passerai 2h au devant mon assiette savourant chaque bouchée. Vers la fin la serveuse me demande même si je souhaite faire réchauffer au feu la pièce. Quel bonheur ces restaurants argentins.
14 janvier:
Journée dédiée à l'attente de mon bus pour Los Antiguos à la frontière chilienne. La matin j'en profite pour continuer à m'occuper du mariage et l'après-midi je prends mon bus. Coucher de soleil magistrale sur la pampa et les collines pré-Andine.
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Sur le retour nous faisons un arrêt pour visiter "la cueva del Inca" lieu millenaire de rite chamanique. Il faut suivre le lit d'une rivière. Une petite randonnée avec un peu de dénivelée : le souffle est court !
Tercero sera notre guide : après nous avoir délesté de 1000 pesos il nous explique ce qu'il s'est passé ici.
Comme il est seul avec ces ancêtres il mâche de la coca et son débit est lent : tant mieux nous comprenons presque tout.
Cette grotte est un lieu de passage entre la côte pacifique et atlantique. Les pèlerins venaient voir le Chaman pour des rites de la religion Inca. Nous y voyons quelques hiéroglyphes et pétrogliphes...
Enfin cest le retour vers Humahuaca où une surprise nous attend : l'eau des tuyaux est dans la rue ! Pas d'eau au robinet, pas de douche ! Il faudra attendre !
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Les marais de la Bresle (a marshland walk)
(A warning: although this is an English-language blog, the text that follows is in French. The reason is not that it tells of an outing in Normandy. I chose to use my native language because I discovered both a landscape and the vocabulary associated with it. An average Parisian, I knew nothing about wildlife. I found the explanations provided throughout this wetlands circuit as magical as the things they described. To non French-speaking readers, I suggest trying Google Translate: it may add some magic of its own.)
Je ne suis pas ce que les Anglais appellent un birdwatcher. Je ne vois pas la différence entre un rouge-gorge et un rossignol, ni l'intérêt de la savoir. Je considère les piafs comme des nuisances sonores.
Ce n'est pas l'ornithophilie qui nous a poussés, mon épouse Lesley et moi, vers la vallée marécageuse de la Bresle: iI fallait simplement balader notre chien.
Nous séjournions au Tréport. J'avais repéré sur une carte un chemin en dur de long de la rivière: cela semblait parfait pour laisser gambader Gamma sans se couvrir de boue nous-mêmes.
On accédait à ce chemin par le bassin portuaire: entrepôts, bateaux, et au loin une usine de traitement des eaux. Sur le mur d'un hangar, des affiches vitupéraient la "dictature des éoliennes" qui tue la pêche marine.
Passée cette zone glauque, une pancarte marque notre entrée dans un "lieu d'accueil pour les oiseaux migrateurs".
La nouvelle est a priori mauvaise: les animaux domestiques sont généralement bannis de ce genre de sanctuaires. Mais, encouragés par la présence d'autres promeneurs de chiens, nous poursuivons.
Gamma batifole entre les brins d'herbe empreints des urines capiteuses de ses congénères. Nous sommes à pied sec. Tout le monde est content.
Je me mets à trouver l'endroit franchement sympathique en découvrant le mot "roselière". Rien à voir avec les fleurs: il s'agit d'un endroit où poussent les roseaux.
Le panneau explicatif achève de me mettre en joie:
"L'ordre des passereaux regroupe le tiers des oiseaux français. Ils sont couramment caractérisés par leur capacité vocale exceptionnelle, leur petite taille et un mode de vie arboricole. Certaines espèces sont liées aux roselières bordant les étendues d'eau pour l'habitat de reproduction et d'alimentation. On y retrouve notamment la Gorgebleue à miroir, le Phragmite des joncs ou encore la Bouscarle de Cetti."
Ce milieu abrite en outre le "râle d'eau" et le "grèbe castagneux". Il s'avère que ce dernier, "étant très territorial, ne niche pas en grande colonie". Je suppose qu'il doit son surnom à sa nature ombrageuse.
Ce qui frappe le plus en remontant la vallée de la Bresle, c'est le respect des hommes pour la plaine inondable.
Des deux côtés de la rive, les routes et les constructions se sont écartées du cours de la rivière.
Le chemin cyclo-pédestre qui se faufile entre la rive, les étangs et les pâtures détrempées constitue le seul apport bitumineux.
En trois quart d'heures nous parvenons à Eu, cité historique que j'évoquerai dans un billet prochain. Nous y retrouvons ma sœur Valérie et sa chienne, venues de Paris pour se joindre à la randonnée.
Sur un étang un couple de cygne prend langoureusement son essor. Selon une brochure ramassée au syndicat d'initiative d'Eu, le marais est prisé des "oiseaux paléarctiques migrateurs car il se situe à mi-chemin entre l'Oural (zone de reproduction) et le Sahara (zone d'hivernage)".
J'imagine que ces cygnes, partis de Sibérie aux premiers froids, ont mis un point d'honneur à faire escale au Tréport et viennent de s'envoler pour Tombouctou.
Mais non: au bout de trois minutes ils sont de retour. Ils sont bien dans cette mare.
La fascination qu'ils m'inspirent ne semble pas réciproque. La femelle reste en retrait; le mâle témoigne son sentiment à mon égard en me montrant son cul.
Seule ombre au tableau: les chasseurs dont la présence dans les hauteurs environnantes se manifeste par des détonations intempestives.
La chienne de Valérie est prise d'un affolement que la surdité de l'âge épargne à Gamma.
Sur le bord du chemin, des panneaux mettaient en garde promeneurs et cyclistes: "En période de chasse soyez prudent." En France, six mois dans l'année, les chasseurs ont la haute main sur la nature: c'est au public de faire attention.
Nous avons fait une halte sur une aire aménagée au bord de l'eau, avant de gagner Incheville par un chemin compliqué par une pénurie de ponts.
J'avais prépositionné notre automobile dans cette localité. C'était heureux car il commençait à pleuvoir.
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Mes amis, contre toute attente, et via de nombreux rebondissements, nous sommes vivants !! Vous aurez donc le récit de nos aventures au fur et à mesure de leur rédaction, pendant que nous attendons notre pizza (rien de plus jouissif qu'une pizza à 22h30 après plus de 80km de rando en 4 jours).
Jour 1 du trek
Loin de la tempête aux vents de 120km/h annoncées par la meteo, ce sont de delicates rafales à 70km/h qui nous font passer la nuit dans un van aux allures de tambour de machine à laver. Au petit matin, une victime est à déplorer : Dr Rathatton est tout vert et ... fuit.
Nous entamons plein d'entrain la longue marche jusqu'au premier camping, que nous atteignons avec bonheur après un bon 300m de marche. Que nous sommes heureux de payer 35€ par personne au lieu de dormir dans le van.
Dr Rathatton est passé du vert au blanc, mais tente tout de meme de nous accompagner jusqu'à la base de notre randonnée. Après 2km, c'est l'abandon, elle part se rouler en boule entre deux buissons pour faire une sieste, et ce sont une Touille et un Dr X esseulés qui poursuivent leur route.
Vu sa grande résistance aux faibles températures, Dr Rathatton a sans doute été bien inspirée : Sauron nous déverse sa vengeance divine, et nous faisons la rencontre fort désagréable des fameuses bourrasques à 120km/h. Bon, j'exagère, mais elles étaient quand meme suffisamment fortes pour nous balader allègrement de droite à gauche sur notre petit sentier, fort peu plaisant. On a de la chance dans notre malheur : si quelques flocons de neige font leur apparition, pas de pluie à déplorer !
On traverse des forêts un peu étranges, aux longs troncs noirs surmontés de touffes de feuille vert pale, on longe des rivieres, on affronte le blizzard, on grimpe des pentes escarpées... et nous voici enfin devant les Torres del Paine, le point normalement culminant de ce trek ! (Oui, on l'a fait à l'envers, et alors ?)
Nous décidons de prendre notre pique nique un peu frigorifiés, à l'abri d'un gros rocher, où un guide nous propose une verre de soupe pour nous réchauffer... Elle n'était pas bonne, mais ça a fait tellement de bien, merci monsieur le guide !
on quitte le lac gelé et ses hauts pics pour rentrer au camping, où nous retrouvons un Dr Rathatton lavé de frais (seul avantage de ce camping aussi hors de prix qu'inutile) , roulé en PLS sous la tente, ca ne va pas beaucoup mieux. Quand on vous annonce "la bonne nouvelle, c'est que je n'ai pas vomi dans la tente !", ça commence mal ...
Au repas du soir, c'est une Touille bien téméraire qui decide d'engloutir les deux bananes liquéfiées (assez littéralement, puisqu'elles degoulinent dans mon bol quand je les ouvre) écrabouillées au fond du sac... Seul l'avenir nous dira ce qu'il adviendra de cette inconsciente !
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List 5 things that make you happy, then put this in the askbox for the last 10 people who liked or reblogged something from you! Get to know your mutuals and followers :)
1. La nature. Les lever et coucher de soleil. Me baigner dans les lacs et rivière. La pluie, le vent, la neige. Le chant des oiseaux. Les montagnes, les plages, les forêts. Faire des randonnées. Tout ce qui est relié.
2. Le silence. Je viens d’une famille extrêmement bruyante alors ce n’est pas quelque chose dont j’ai pu beaucoup profiter.
3. La solitude. J’aime passer du temps avec mes amis mais j’aime aussi être seul. J’ai besoin de me déconnecter de la réalité des gens et que ma personne ne se reflète pas dans les yeux d’une autre. Faire mes activités sans avoir à discuter. Avoir seulement moi à gérer et personne d’autre.
4. La bière tiède. Il y a quelque chose de spécial pour moi avec la bière tiède.
5. La connexion avec de nouvelles personnes. J’aime rencontrer des inconnus et parler de la vie, qu’ils me racontent leur histoire. Me partage leurs idées. Je trouve que c’est les discussions les plus intéressantes à avoir. J’aime découvrir les humains et leur univers personnel.
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Finale | 16 septembre 2023
Souvenirs décousus d’une game de balle (Finale RMR 2023, An Oral History)
par Les Martres
M. Raymond Je suis arrivé arrivé au terrain grâce à un lift d'Arthur Raymond, qui était quand même pas pire hangover. Cette année, c’était juste de sa faute à lui.
J. Bourgon Arthur Raymond est arrivé au terrain avec une bunch de bananes et s’est lavé le visage et les avant-bras aux Wet Ones.
A. Fontaine Rousseau C’est vrai que l’affaire des Wet Ones, c’était une drôle de vibe pour commencer la journée. Moi, je suis arrivé crinqué ben raide parce que j’avais écouté du Viagra Boys pis du Turbonegro ben fort à la maison pis là y’a un dude un peu blême qui s’frotte le corps avec des Wet Ones dans les estrades ? Pas la vibe à laquelle je m’attendais.
C. Charland Les vapeurs de Wet Ones m’ont fait tout oublier du match…
A. Fontaine Rousseau Je tiens à préciser que malgré l’affaire du dude qui se tartine avec des Wet Ones, j’ai probablement commencé la game avec ma plus belle claque de la saison. J’pense que c’était un signe.
M. Raymond Au deuxième but, après un solide coup sûr, Mayo s’est fait dire par Jules de se tenir prêt parce que celui-ci allait claquer un ballon-sacrifice pour le faire avancer. Le problème c’est que la définition de ballon-sacrifice était visiblement pas la même pour tout le monde. Mayo a surtout compris cours sur toute et s’est fait retirer comme un enfant d’école.
R. Thibodeau En fait, Jules a parlé en code plus subtil : « Mayo ! Ballon-sacrifice. OK ? » Je lui ai dit, à Jules : « Dis-lui pas ça, ça va le mélanger. » Et la suite me donna raison, lors d’un classique et chaotique REEEEEEVIENNNNNNS !
J. Bourgon Collision au 1er but quand Manu rentre dans Julie (ou Julie rentre dans Manu). Commotion cérébrale refoulée. Manu se sentait mal. Julie était en tabarnac. Mais ils ont fait la paix.
R. Thibodeau Il veut bien se donner une image de brute, ce Ruiz, mais au fond c’est un cœur tendre.
J. Bourgon Jules ben trop excité de porter l’hélice et qui la sort trop tôt (d’habitude Bouchard la sort dans un moment iconique à la 6 ou 7e manche), mais qui fait quand même son move de pogner la balle nu main.
R. Thibodeau Après une 6e manche où on n’a pas réussi un retrait et où les Ninas s’amusaient comme des futurs gagnants, on est revenu au banc un peu débiné... Notre dernier tour au bâton, 7 points en arrière. C’est alors que je me suis rappelé la fois de. Vous rappelez-vous, la fois ? J’ÉTAIS EN RANDONNÉE au pied d’une énorme montagne. Le sommet, perdu dans la brume, me paraissait inaccessible. L'ascension, impossible. Puis, une petite voix m’a soufflé : cherche le réflecteur. C’était la voix d’une petite martre ! Elle me parlait du petit réflecteur cloué sur les arbres pour baliser les sentiers. Je l’ai écoutée, puis une fois au premier réflecteur, j’ai vu le 2e. Puis le 3e… Puis… LE SOMMET ! Un seul coup sûr. C’était ça notre réflecteur. Charland l’a trouvé vite en tabarouette. Puis un 2e, puis un 3e. Puis… LE SOMMET ! C’était fou, car je n’avais même pas pensé à l’histoire de la randonnée comme une métaphore de la partie de balle molle. Je voulais juste parler de ma randonnée, mais ça a semblé motiver les Martres et ébranler les Ninas. La vie est bien faite, quand même.
A. Fontaine Rousseau Vous souvenez-vous de la fois où on a fait une remontée folle en septième manche ?
C. Charland Toujours du mal à m’en rappeler…
M. Raymond J’arrive pas à mieux décrire Poulin en 7e manche qu’avec cette image :
J. Bourgon Maxime a demandé à Christophe s’il se rappelait de la fois. Christophe comprenait rien. Maxime lui a rappelé l’histoire de la fois où on a gagné la finale.
Tout le monde s’est dit au revoir en pensant réellement qu’il y aurait une activité parascolaire aux quilles cet hiver.
C. Charland J’essaie de me rappeler, mais je me rappelle toujours pas de la fois.
R. Thibodeau C’est vrai, les quilles ! Quelqu’un a dit à Brouard qu’il allait s’en occuper, mais elle ne se souvenait plus qui. Peux-tu te manifester, SVP, organisateur.trice des quilles ?
J. Bourgon Julie et Mayo ont encore closé le parté.
Jules a partagé ses moments kinky avec le trophée (et ses grands bas mauves). La victoire de l’année prochaine risque de goûter un peu la graine.
Bouchard a essayé de nous faire croire qu’il a du coeur parce qu’il a porté le chandail des Martres pour jouer une autre finale que la nôtre.
R. Thibodeau Je me demande si Bouchard leur a fait le coup de la casquette à hélice, à son autre finale. Pour me consoler de son absence, j’aime me dire qu’il ne garde ça que pour la RMR.
J. Bourgon Dans tous les cas, les Martres ont démontré qu’elles peuvent gagner même sans hélice !
R. Thibodeau Après la partie, les Ninas ont souligné le fait que cette défaite-là, elle était dure à avaler. Je les comprends. Si j’étais eux, j’oublierais vite cette défaite pour me rappeler plutôt celle de l’an passé, dans cette finale dont on se rappellera comme “l’affaire Cousineau”. Ou même celle d’il y a deux ans, qui s’est finie à peu près 34-2 pour les Martres. Elles étaient un peu moins pires, ces défaites, c’est vrai ! Mais l’an prochain, c’est votre année, les Ninas ! On croit sincèrement en vous, et on vous souhaite de vous refaire des forces pendant la saison froide. Froide, comme la douche que vous avez prise après la partie, diront les langues sales. Mais on n’irait jamais là. Merci pour le bel été à tous ! Ninas 🖤, Martres 💚, RMR ⚾
* * *
LES LAURÉAT.ES DU GALA 2023 DE LA RMR
1. L'AMÉLIORÉ.E Celui ou celle s'étant le plus amélioré.e le temps d'une saison, d'une partie, d'une manche, ou même d'une sortie à l'abreuvoir. Lauréate : TANTAWI Mentions : C. Raymond et M. Raymond
2. MEILLEUR ESPRIT SPORTIF Debout sur le banc, cette personne est toujours là pour aider et encourager son prochain, dans les beaux jeux comme dans les erreurs les plusses pires. Lauréat : THIBODEAU Mentions : Poulin et Hill
3. MEILLEUR ESPRIT DE BAVEUX Cette personne très gripette que tu adores détester et qui sait comment jouer dans la tête de l'autre équipe. Lauréat : RUIZ Mentions : E. Talbi et M. Raymond
4. LA PLUME D'ANGE Auteur.trice du meilleur résumé de la saison. Lauréats : M. RAYMOND et FONTAINE ROUSSEAU
5. LE PORTE-PAROLE DE LA RMR L'orateur ou oratrice par excellence de la ligue, qui donnerait les entrevues les plus divertissantes à RDS et TVA sports. Lauréat : HILL Mention : Berthiaume
6. MEILLEUR MANIEMENT DU BÂTON (FEMME) Celle dont tu redoutes la frappe. Surtout après la réalité du soleil. Lauréate : COUSINEAU Mention : Brouard
7. MEILLEUR MANIEMENT DU BÂTON (HOMME) Celui dont tu redoutes la frappe. Surtout après la réalité du soleil. Lauréat : BOUCHARD Mention : Charland
8. LA MAIN DE FER DANS UN GANT DE BASEBALL (FEMME) Celle qui attrape toutes tes balles sans scrupule. Lauréate : BOURGON Mention : Cousineau
9. LA MAIN DE FER DANS UN GANT DE BASEBALL (HOMME) Celui qui attrape toutes tes balles sans scrupule. Lauréats : RUIZ et GAULIARD Mention : Bouchard
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Vive la rando en Algarve !
Guide des itinéraires pédestres de l'Algarve
Bonjour à tous,
Nous sommes heureux de savoir que vous appréciez nos récits ! Et nous pensons à vous tous.
Nous avons trouvé ce guide par un beau jour de pluie (le seul), à Lagos, à l'office du tourisme.
Lagos est une petite ville très touristique, même à cette époque. Cela nous permet de faire un échantillonnage représentatif des touristes du moment : un majorité d'anglais, suivie de peu par les allemands et les français. Ici règne une ambiance très décontractée, les tavernes sont bien remplies. La pluie n'empêche pas la soif!!
Nous déambulons, et nous prenons un bon repas de poissons à 15h chez "O Pescador". Puis nous visitons la Capella Santo Antonio, chef d'œuvre du baroque portugais qui vaut sa visite pour la "Talha dourada", chapelle tout en bois doré sculpté et décorée d'azulejos bleus.
Capella Santo Antonio - LAGOS
Le lendemain, nous choisissons une rando à proximité de Péra, (N° 54 sur le guide), très chouette rando dans la lagune de Salgados. Nous longeons des marais et points d'eau sur de longs chemins de bois. Ici tout est vraiment bien aménagé, en raison des marées.
On sera mignons dans quelques années...!
Nous avons vu beaucoup d'oiseaux et pensé à Thierry : cigognes, limicoles au long bec, et d'autres variétés que nous ne connaissons pas.
En fin d'après midi, nous rejoignons Albufeira, cité touristique majeure, que nous avons trouvée très laide : quantité incroyable de boutiques de souvenirs atroces, beaucoup d'allemands et d'anglais ici aussi.
Mais la baie, en contrebas est belle, et nous allons à la plage, en ascenseur !
Les baignades sont appréciées, même si l'eau n'est qu'à 19 degrés maximum ! Pour l'instant, nos combinaisons sont restées à la maison...
Samedi 23 septembre, après quelques lessives, un peu de nettoyage et de piscine, nous partons pour une petite randonnée de fin d'après-midi en bordure de falaises, près de Benagil (à 12 km de Cavoeiro).
Instant magique : la plage de Praia Marina est l'une des plus belles du Portugal.
Praia Marina
Dimanche 24 septembre, nous partons pour une grande randonnée, tôt le matin, pour bénéficier de la lumière exceptionnelle sur la roche. Cette randonnée (N° 50), toujours à proximité de Benagil, serpente sur les falaises dominantes avec des vues sublimes sur l'océan, les grottes, les gouffres et les ravins. 5h30 de marche aller retour, avec le pique-nique à mi parcours sur Praia Vale de Gentiane.
A bientôt! Gros bisous à vous tous.
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Absolument tout est une question de deuil. Une question de travail à faire pour accepter de nouvelles conditions. C'est la dernière fois avant quelque temps je pense que je suis dans la ville d'études dans laquelle j'ai été ces trois dernières années. Autant le contenu de ma licence ne m'a pas du tout plu, autant le cadre de vie, je l'ai profondément adoré. J'ai aimé être proche et loin de tout à la fois. J'ai aimé que cette ville soit à ma taille, qu'elle ne m'apparaisse jamais trop grande et étouffante mais toujours familière et douce. J'y ai exploré chaque recoin, chaque randonné, chaque coin de soleil, chaque coin d'ombre, chaque parc, chaque tout. J'ai aimé être au bord de mer, au bord de la terre. J'ai aimé mon appartement, la terrasse au mile clopes, ma chambre remplie de confort. J'ai vécu beaucoup de choses en 3 ans qui m'ont forgée, des échecs aux partiels, des mauvaises rencontres, des belles rencontres, beaucoup de yoga, beaucoup d'insomnies et de larmes, vivre a nouveau une rupture comprendre que des fois, faut laisser les gens qu'on aime où ils sont, flirter, aller en soirées, l'arrêt de la weed, le contrôle de ma consommation d'alcool, passer mes journées à la bu, être contre certaines manières d'enseigner, faire un sport, aller aux urgences seule pour de la mutilation. Ce que j'ai retenu de tout ça c'est qu'on ne court pas après les gens, s'ils veulent de nous, alors on marchera ensemble, à côté, main dans la main. L'indulgence envers moi, la bienveillance même, ne pas sortir du lit si ce n'est pas possible. Me responsabiliser, ce qui est devenu ma plus grande force. Faire des efforts et les mettre aux bons endroits. Accepter de laisser partir et apprécier ça. Être plus saine. Réussir même quand ça me plaisait pas. Domestiquer cette solitude qui m'a paru si farouche pendant des années. Ne jamais oublier les douleurs du passé mais commencer à peiner à m'en souvenir. J'ai autant appris à être égoïste que altruiste, autant être réservée que ouverte. Trouver la limite entre la politesse et me forcer, la limite entre la peur et la lâcheté, la limite entre l'égoïsme et l'égocentrisme, la limite entre l'utile du pas nécessaire. 3 années ponctuées de peine intense mais de joies aussi dont je prends conscience avec toujours un jet lag. Je suis très ponctuelle sauf en ce qui concerne la reconnaissance malheureusement. Et j'y travaillerai. J'essaie même si c'est pénible et que je n'y vois toujours pas d'issue favorable. J'ai compris que je ne suis pas à un jour près. Je ne suis plus dans l'urgence mais dans l'attente.
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