Tumgik
#rambarde en verre
beesolively · 2 years
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Paris Contemporary Living Room
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mailamoon · 9 months
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Pour bien finir l'année, voici une petite fantaisie inspirée par l'AU Lyon de @sibmakesart. One Piece dans la capitale de la gastronomie française, Sanji alsacien, Zoro breton ❤️
Pour les francophones qui passent par ici, je vous invite à aller visiter son Tumblr, elle est super douée et son délire sur Lyon est absolument délectable (moi je plonge dedans les yeux fermés !).
C'est parti pour une petite soirée lyonnaise avec nos pirates préférés !
Un soir à Lyon...
Au cœur de la nuit, dans la ruelle, une porte s’ouvrit, laissant de la lumière éclairer la rue sombre. Un jeune homme en franchit le seuil en s’allumant une cigarette, un sac en plastique à la main.
- Hé, l’aubergine, tu sors cette nuit ? Lança une voix autoritaire depuis l’intérieur.
Le jeune homme se retourna en soufflant sa fumée.
- En quoi ça t’intéresse vieux shnock ? Fit-il d’un ton ennuyé.
- Encore ce breton ?
- C’est pas tes oignons.
- Ah, claqua la voix, fais gaffe à toi !
- C’est ça, bonne soirée, àbgenutzdi.
-HÉ !
Le jeune homme referma la porte sans attendre de savoir ce que l’autre voulait répondre. Il regarda autour de lui, visiblement à la recherche de quelque chose, mais la ruelle était déserte. Un soupir bruyant quitta ses lèvres et il grommela quelque chose qui ressemblait à « encore en retard dawer säckel de breton ». Il donna un coup de pied à une cannette qui traînait tristement sur l’asphalte. Une sonnerie retentit de sa poche et il en sortit son téléphone.
- Allo ?
- Allo, Sanji ? Fit une voie féminine.
- Nami ! T’as pas vu Zoro ?
- Beeeeh si, justement, c’est pour ça que je t’appelle.
- Il est avec vous ? Demanda-t-il en entendant Usopp et Luffy se disputer derrière elle.
- Non il est pas… TAISEZ-VOUS ! Putain, j’essaie de parler au téléphone ! Je te disais, non il n’est pas avec nous. Il m'a dit qu’il devait passer te prendre à la fin du service mais il a fait tomber son portable dans le Rhône cet après-midi. Je sais que t’avais enregistré les coordonnées du bouchon dedans…
Sanji leva les yeux au ciel.
- Donc il est perdu ?
- Tu le connais, il n’est pas capable de distinguer sa gauche de sa droite. Bref, je voulais juste te prévenir, pas que tu l’attende et… VOUS ALLEZ VOUS CALMER ! LES VOISINS VONT ENCORE APPELER LES FLICS SI VOUS CONTINUEZ ! Pardon Sanji, je te laisse.
La communication se coupa.
-GOPFERDAMMI ! Cria Sanji en donnant un coup de poing dans le vide. Il tira rageusement sur sa cigarette. C’était GRAND Lyon, qui sait où ce connard de primate avait bien pu aller ?!
Sanji se mit en route, la nuit promettait d’être longue.
C’est au petit matin que l’alsacien retrouva enfin le breton. Après avoir parcouru la ville de long en large et en travers. Après avoir espéré que non, non, non ce bon à rien ne s’était quand même pas aventuré dans les sous-sols de Lyon… Il avançait enfin vers lui.
Zoro était accoudé à la rambarde de Fourvière en train de contempler les rayons du soleil qui commençaient timidement à pointer le bout de leurs nez sur la ville.
Après de longues heures de recherches, Sanji sentait une certaine fatigue gagner ses jambes. Il s’avança sans bruit derrière son petit ami.
- Hé, nixnutz !
L’homme aux cheveux vert ne sursauta même pas. Il tourna la tête vers Sanji. Malgré ses yeux cernés, un sourire éclaira son visage.
- Te voilà enfin cuistot !
Sanji roula des yeux. L’autre lui sortait ça comme si cette fichue basilique avait été leur point de rendez-vous depuis le début. Il appuya son dos contre la rambarde en frôlant le coude de Zoro.
- Tu m’as encore fais courir, fit-il en s’allumant une cigarette et en soufflant sa fumée dans l’air cristallin du petit matin.
- Genaoueg ! Je savais que t’arriverais à me retrouver.
Sanji lui tendit le sac qu’il avait transporté avec lui la moitié de la nuit. Zoro l’ouvrit pour y trouver une bouteille de chouchen et des bretzels enveloppés dans un papier kraft. Il prit la bouteille et sortit de sa poche un couteau suisse pour la déboucher.
- Pas de verre. Constata-t-il.
- Non, pas de verre. J’ai pas envie qu’on en casse d’autres. Le vieux va encore criser si les stocks continuent de diminuer.
Zoro porta la bouteille à sa bouche pour boire au goulot. La saveur lui rappelait sa région. Il passa ensuite le chouchen à Sanji qui bu à son tour.
- La prochaine fois j’amène du schnaps.
- C’est quoi ça ?
- C’est plus fort, ça devrait te plaire. Même si je préfère un bon pinot gris vieille vignes…
- Qu’est-ce que tu marmonne ?
Le blond lui sourit et, sans un mot, s’avança vers lui pour l’enlacer en collant son corps au sien. Ils s’embrassèrent puis s’appuyèrent de nouveau à la rambarde, coude à coude en se passant le chouchen et les bretzels. Ils restèrent là à regarder le lever de soleil sur Lyon en savourant ce petit déjeuner alcoolisé improvisé.
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traitor-for-hire · 5 months
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Transport de troupes, quelque part dans la Bordure Extérieure — 7 ans plus tôt
Une des choses sur lesquelles on pouvait compter, au sein de n’importe quel regroupement de personnes à long terme, était qu’il y aurait quelqu’un qui distillerait une gnôle quasiment fatale, et un endroit installé où la boire.
Même à bord d’un transport de troupes attendant de se rendre dans le trou quelconque que la Rébellion avait identifié comme leur prochaine base, il y avait une cantina, et à tout moment de la journée, vous pouviez y trouver une table. Ou une caisse. Ou si vous étiez vraiment désespéré, un coin avec une rambarde où vous pouviez poser votre verre.
Jyn obtint une table en montrant les dents à quelques bleus, qui décampèrent pour une rambarde bien pratique. Elle se laissa tomber dans une des chaises disponibles et en poussa une du pied pour Bodhi, tout en poursuivant leur conversation.
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skylleramber · 4 months
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« Le mystère de BlackHeaven » (chapitre gratuit)
BlackHeaven 1920
-« votre maison est bientôt terminée monsieur Otis. »
-« merci cher ami, BlackHeaven sera le paradis sur terre » pensa Monsieur Otis d'un air rêveur.
La construction de Blackheaven commença en 1918, dans l'état du Wisconsin dans la charmante ville de Madison, Monsieur Otis, riche homme d'affaire détenant un domaine pétrolier qui lui permettait de brasser énormément d'argent, décida en cadeau pour sa femme et sa fille, de faire construire une somptueuse demeure, époustouflante, imposante et isolée du reste du monde, entourée par la verdure des arbres, possédant un lac aux abord de son futur foyer.
BlackHeaven sera un havre de paix où se reposer, où ils pourront se ressourcer et construire leur vie future à l'abri des regards indiscrets, éloignés de la ville, du brouhaha ambiant, de la pollution et de la foule, une nouvelle vie sereine, loin de l'agitation de la ville.
Elle représente la consécration de toute une vie, un rêve qui devient réalité, fini les déménagements sans fin, les appartements et les pentahouses d'hôtel, fini les changements de ville, à Blackheaven, la famille Otis pourra enfin poser leurs valises définitivement, dans leur magnifique demeure construite Pierre par pierre, par la sueur des employés qui s'affairent au travail jour et nuit pour terminer BlackHeaven dans les temps, le plus gros chantier d'une vie mais aussi le meilleur.
2 mois plus tard...
- Monsieur Otis : « Mes chers amis, mes chers associés et ma merveilleuse famille, c'est avec un grand honneur et une grande satisfaction, que j'inaugure avec vous, la fin de construction de ma nouvelle demeure que j'ai baptisé « BlackHeaven »... il se tourna vers sa femme et sa fille... ma tendre épouse et ma merveilleuse fille, je vous présente votre cadeau » dit-il en faisant un signe
de la main aux artisans pour qu'ils retirent la grande bâche qui enveloppe BlackHeaven.
Les invités restèrent bouche-bée ainsi que sa femme et sa fille, devant eux, un somptueux manoir imposant de style victorien, composée de deux tours cylindrique de chaque côtés avec une girouette qui s'agite au gré du vent, de pierre apparente avec une façade de couleur terracotta, de plusieurs étages tellement haut qu'on penserait qu'elle touche le ciel, constitué d'une magnifique véranda étalé sur tout l'arrière de Blackheaven, une allée de gravier blanc et de rosier est parsemer jusqu'à l'entrée du foyer, une serre de plante exotique et un jardin couvert de fleur jongent l'arrière de la maison, au fond de ce sublime jardin, se cache un petit escalier qui mène directement au lac de BlackHeaven, d'une superficie de 5km, une immensité bleutée donne un spectacle époustouflant pour les yeux, BlackHeaven est immense, elle est le paradis sur terre.
Le paysage est à couper le souffle, et BlackHeaven par sa splendeur, surplombe cette beauté, tous se dirigèrent à l'intérieur, la découverte est de mise, arriver dans le vestibule, les invités levèrent les yeux au plafond qui est orné d'un grand lustre en cristal est qui englobe, un sublime escalier en verre droit au rambarde doré, qui une fois arrivé au palier, comporte deux autres escaliers de chaque côté en verre aussi permettant l'accès au premier étage,sur le côté droit du vestibule, un magnifique salon d'une superficie de 40 mètre carré,
composé d'un canapé en velours gris, d'une méridienne grise, d'une table basse sculptée en forme de corbeau, composé d'un grand tapis en peau de chèvre,une cheminée en marbre blanc, une table à manger en verre avec un support argenté, on peut y manger à 15, et une décoration florale qui imprègne les murs, il est tout simplement resplendissant, c'est un plaisir pour les yeux, une porte reliant le salon à la véranda a été installée sur l'un des côtés.
Sur le côté gauche, se trouve un boudoir destiné aux femmes, un petit lieu de
détente et de sérénité, elle a été appelé « la pièce rose », madame Otis adorant la couleur rose, son mari a veillé à ce que son espace personnel soit d'une perfection en tout point, papier rose avec des roses imprimée dessus, meuble rose, méridienne rose et un majestueux bouquet de rose rouge et rose rose orne la pièce, le boudoir est attenant au bureau de monsieur Otis, qui lui pour
sa part, a préféré un style chasse, avec un vieux bureau en chêne, ses fusils de chasses enfermer dans une vitrine et ses trophée accrocher au mur, des têtes d'animaux empaillés qu'il a exterminé victorieusement.
Tout le monde est subjugué et impressionné par la prestance de cette demeure, elle représente le rêve, mais chaque rêve à des parties sombres, qui reste inexploré pour les Otis, ils l'apprendront très vite à leurs dépens.
1 mois plus tard...
BlackHeaven resplendit et les Otis aussi, 1 mois passé au paradis sur terre, un flottement de bonheur est dans l'air, la vie paraît tellement plus simple lorsque l'on est isolé du monde.
Monsieur Otis passe son temps en déplacement pour son travail, il ne profite peu de BlackHeaven, madame Otis et sa fille Adélaïde quand à elles, profite pleinement de leur sanctuaire, Adélaïde aime son nouveau lycée, elle s'est très vite adaptée à sa nouvelle vie et à ses nouveaux amis, chaque jours elle part à vélo, à travers champs, les champs de blé qui lui caresse les jambes, les odeurs des arbres et de la nature, les rayons du soleil qui illuminent son visage, la brise qui lui effleure sa peau, les cheveux dans le vent avec se sentiment de liberté, d'insouciance et d'invincibilité, une volonté de cueillir le monde et de découvrir ses merveilles cachés, il est si bien d'être jeune et belle, de penser que l'avenir est devant nous.
Adélaïde aime sa nouvelle vie, elle aime sa jeunesse et sa beauté, elle aime croquer la vie à pleine dent du haut de ses 1m70 et de ses 17 printemps, elle est d'une beauté rare, de magnifiques cheveux roux long et ondulés naturellement, des yeux émeraude en amande qui lui donne un regard de biche, et un superbe corps filiforme, elle attire les autres à elle, sa beauté étincelante, sa gentillesse, sa bonté et sa bienveillance, toutes ses qualités font d'elle, une jeune femme exceptionnelle et aimer de tous.
La vie devant soi, on pense toujours que l'on a la vie devant soi, Adélaïde pense à sa vie futur, à ses futurs projets, à concrétiser ses rêves, car des rêves, elle a plein la tête, ils la font voyager dans des univers différents, et dans chacun d'entre-eux, elle explore chaque parties de son esprit, chacune de ses pensées et de ses désirs, elle fait de ses univers un endroit unique, modeler à son image et à sa vision de la vie.
Allongée sur le ponton, au bord du lac de BlackHeaven, les pieds jouant dans l'eau, Adélaïde laisse son esprit vagabonder au gré du vent, fermant les yeux pour savourer cet instant parfait, elle ne se rend pas compte qu'elle est observée.
« Dans quel monde t'emmènes la rêverie du jour » dit l'homme.
Adélaïde ouvrit les yeux au son de cette voix, elle se releva avec un sourire éblouissant dévoilant ses belles dents blanches et sauta dans les bras de cet homme mystère qui n'est pas si mystérieux que cela pour elle.
Adélaïde : « Père, vous êtes enfin de retour parmi nous » dit-elle en resserrant son étreinte autour de la taille de monsieur Otis
Monsieur Otis : « Oui ma chère fille, c'est un bonheur de rentrer chez soi et de retrouver sa famille » dit-il en embrasant sa fille sur le haut de sa tête
Adélaïde : « Restez-vous longtemps père ? Où allez-vous encore m'abandonnée? » Dit-elle en levant son visage vers son père en faisant la moue
Monsieur Otis : « je ne compte pas repartir de sitôt, je suis désolé pour mes absences et que tu puisses avoir le sentiment d'être abandonnée, mais travailler dur, c'est pour avoir une belle vie, tu le comprendras assez vite ma chérie » dit-il avec un sourire.
Adélaïde rendit son sourire à son père, elle aime ses moments de complicité avec son père, ils se font rare à cause des absences de monsieur Otis, cela l'attriste de voir peu son père même si elle comprend ses motivations, elle sait que même si ça ne l'enchante guère de pas être auprès de sa famille aussi souvent que possible, il fait de son mieux pour être le plus présent possible pour eux, Adélaïde ne doute pas de l'amour de son père à son égard, et leur relation reste toujours aussi forte, remplie de douceur.
Monsieur Otis : « Que dirais-tu de rentrer à la maison maintenant ? Madame Anderson a préparé une excellente collation » dit-il avec gourmandise
Adélaïde rigola et s'empressa de rétorquer à son père « vous êtes un gros gourmand père, votre gourmandise vous perdra » dit-elle avec un air de malice
Monsieur Otis : « Peut-on vraiment résister au délicieux entremets de madame Anderson ? Se serait un sacrilège de ne pas y goûter » dit-il en rigolant ce qui fit rire Adélaïde.
Ils partirent en direction de Blackheaven, coller l'un contre l'autre, en rattrapant le temps perdue, on pouvait les entendre rire sur plusieurs mètres, ses éclats de rire lui avait tellement manquer, son père lui avait tellement manqué, elle comptait profiter de chaque seconde passait avec lui, avant qu'il reparte une fois de plus et qu'il l'a laisse derrière lui une fois encore avec sa solitude.
15 jours plus tard...
Les Otis profitent de leurs retrouvailles, il est si rare que monsieur Otis reste aussi longtemps près d'elles, le bonheur plane partout sur Blackheaven et aux alentours, Adélaïde passe la plupart de son temps avec son père dès qu'elle rentre du lycée, ils vont à la pêche dans le lac, font des parties de chasse qui n'est pas l'amusement préféré d'Adélaïde, elle n'aime pas la brutalité animale mais étant la passion de son père, elle l'accompagne pour lui faire plaisir et partager un moment privilégié avec lui, elle l'initie à l'art de la peinture, du clavecin et du théâtre, toutes ses choses dans lesquelles Adélaïde excelle et qui la passionne particulièrement, son père découvre une partie de son univers, il est très enjoué par les leçons de sa fille et l'intensité qu'elle met dans ses œuvres.
Lors de la représentation des talents des élèves organiser par le lycée, Adélaïde dédia un morceau de musique classique à son père, de son compositeur favoris Frédérique Chopin, « le prélude op.28 no.20 in C minor » qu'elle exécuta avec émotion, subtilité et élégance, l'assistance la regarda émerveillé et monsieur Otis eu un sentiment de fierté lui gonflé le cœur, il était fière de sa fille, c'était elle son paradis sur terre.
Pour célébrer le succès de la représentation et celui de sa fille, monsieur Otis
invita toute sa petite famille dans un restaurant prestigieux pour que cette soirée soit inoubliable et qu'elle finisse en apothéose.
Une fois le retour à BlackHeaven, des étoiles pleins les yeux, les Otis montèrent se coucher, Adélaïde embrassa tendrement ses parents et s'empressa d'être regagner sa chambre, sa chambre de princesse composé d'un lit en fer forgé blanc avec un encadrement en forme de cœur, un rideau au dessus du lit qui tombe sur chaque côté pour crée un voilage léger, une coiffeuse au motif cœur avec un plateau en verre et une chaise rembourrer à la plume d'oie, une commode blanche avec des gravures coeur sur chaque côté, un grand tapis un forme de cœur au centre de la pièce à la laine douce, un papier peint blanc avec des motifs en cœur doré, et une console où est posé un bouquet de lys blanche qui embaume la pièce, Adélaïde croit en l'amour plus que tout, le cœur représente pour elle, l'âme entre deux personnes unis dans un seul cœur, elle rêve de tomber amoureuse, elle est amoureuse de l'idée même de l'amour, elle aimerait sentir son cœur battre à se rompre, sentir se tourbillon et se déchaînement de passion, ressentir l'intensité des sentiments qui unissent deux personnes quand elles font qu'une, elle en rêve, elle le désir, mais elle sait que chaque chose viendra au moment venue et que pour l'instant ce n'est pas son tour.
En rentrant dans sa chambre et en refermant la porte, Adélaïde constate qu'il y a quelque chose d'étrange, sa fenêtre est grande ouverte, elle était fermer pourtant, quelques traces de terre couvrent le sol, elle fait le tour de la pièce, tout est intacte, rien à bouger, mais pourtant elle ressent un sentiment de malaise, elle était persuadée qu'elle avait fermer sa fenêtre, elle resta inerte quelques secondes, et pensa qu'elle avait certainement oubliée de la fermer et que la terre trouvée provient sans doute des petits pots de fleurs disposés sur sa fenêtre, qui se serait retrouvée au sol par la force du vent, elle la referma, se met en chemise de nuit et passa un dernier coup de brosse dans ses cheveux, la journée fut longue, la soirée aussi, il est temps de rejoindre Morphée et son
monde de rêve, elle s'allongea dans son lit, regarda le plafond en repensant à cette délicieuse soirée, elle aimerait que se soit ainsi pour toujours, ses yeux se ferma remplie d'espoir, de rêve, de lendemain sans fin, mais demain sera une nouvelle journée remplie de promesse, rien n'est moins sûr.
Le lendemain...
Monsieur et madame Otis déjeunent sous la véranda, monsieur Otis lisant les actualités et madame Otis parlant à son mari qui l'écoute peu.
Madame Otis: « Aaron, as-tu entendu ce que je t'ai dis ? » dit-elle exaspérée en baissant le journal de son mari avec sa main
Monsieur Otis: « Désolé Anna, j'ai été absorber par cet article, que disais-tu,
Chère Épouse » dit-il neutre
Madame Otis: « je te disais que je trouve cela particulièrement bizarre qu'Adélaïde ne soit pas encore descendu, est-elle malade ? » dit-elle avec inquiétude.
Monsieur Otis: « la journée et la soirée d'hier ont été longues et éprouvantes, peut-être a-t-elle besoin de plus de repos, ne t'inquiète pas Anna, notre fille vas bien » dit-il d'un ton rassurant en caressant la main de son épouse
Madame Otis: « ce n'est pas dans ses habitudes... dit-elle à son mari avant de
se tourner vers madame Anderson... Avez-vous vu Adélaïde, madame Anderson, est-elle levée ? » Demanda-t-elle
Madame Anderson : « non madame Otis, je n'ai pas encore vu mademoiselle aujourd'hui, dois-je mettre son déjeuner de côté » demanda-t-elle
Madame Otis fit un oui de la tête, se tourne vers son mari en le fixant avec son regard vert persan, monsieur Otis lève la tête est compris que sa femme attend qu'il aille voir sa fille pour la lever du lit, sans un mot, il quitta la table en trainant des pieds et en pensant que sa femme s'inquiète toujours pour pas grand chose, il monta les escaliers d'un pas nonchalant et se dirige vers la chambre de sa fille, il frappa à la porte une première fois, aucune réponse, il toqua une secondes fois aucune réponse, étrange que sa fille ne réponde pas, il s'exclama « Adélaïde, es-tu réveillée ma chérie? », aucune réponse,
il continua par dire « je rentre ma chérie couvre toi », il entra dans sa chambre est resta stupéfait sur le palier.
Monsieur Otis déballa l'escalier à toute à allure, courra sur la véranda et se mit à hurler sur sa femme.
Monsieur Otis: « ANNA OÙ EST NOTRE FILLE, OÙ EST ADÉLAÏDE ? » Vocifère-t- il
Est-ce réellement un oublie cette fenêtre ouverte ? Une nouvelle journée pleine de promesse, mais certains d'entre eux, la promesse peut devenir un enfer constitué de la même question en boucle, où est Adélaïde ? Un secret bien gardé par Blackheaven, qui est la seule à connaître la vérité.
Lien Amazon——->>> https://www.amazon.fr/gp/aw/d/B0CFCYR1MV/ref=tmm_pap_swatch_0?ie=UTF8&dib_tag=se&dib=eyJ2IjoiMSJ9.1XODf_QN_eqdVn9-or7E0Rc-9LwIOPfOZg2soBclQVJ3NNDUV9eJckE9ECdK-nG24mQ-MiyxEHP3Wr4qHycwh1eizzPOgxlMP2NHXI8p2OaiaQVO5k__kpY7GQuDWQJSRP_2p_wdH9NrtaXDIH1Wn5aUcDnDgZAfO04q63MGAxmw_fmrz7qd2qArLU-jimg-.isHJqhT8uUYzxN9kEc7Um3JKEmk5fo_FzTbFXOt0z3Q&qid=1709639496&sr=8-3&fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR2K14y5N3ytGHdEHFREJff_jyOG7_Y6LIfn1fib792PVs3MD3xL0NuNVSs_aem_Aen75KW9ziA9XkCjNoYo0fh9b0FxSb5YYFLbzvFYT9M1qqXkr82IYevQdt4E-t4LCH5k42Vsv8dq482OY0Itjgsj
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thewul · 1 year
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Retroactive Modifications
Il s'agit du design des jacuzzis piscines, avec des bancs et des LED comme vous voyez, et également de la conversion des lounges a l'arrière du seadeck en open spaces avec des tables de billard
Des tables King size!
Precis Professor, en dernier lieu nos Dames Orchidées ont exprimé de l'intérêt pour le Jazz Lounge, en consultant les archives sur la tablette Galaxy elles sont juste au dessous, avec un jardin sous verre au second niveau et un éclairage indigo
Ce qui nous a amené a modifier l'éclairage au sol, avec une atmosphère spéciale pour le Jazz Lounge, d'autre part j'ai l'espoir que nos plateformes avant de l'Upper Deck 02 existent car...
Elles passent par le plafond de l'Upper Deck 01!
Effectivement, les plateformes sont moins volumineuses que les jacuzzis piscines, sur la hauteur, il s'agit de simples plateformes, le mot est adequat, qui coulissent dans la structure
Mais rassurez moi elles ont des rambardes quand même!
C'est le cas cependant elles sont pliables, elles consistent en 3 sections hydrauliques, arrière, milieu et avant
Et le risque d'endommager ces mécanismes si jamais on fait rentrer les plateformes et que les rambardes sont déployées?
Pliables et mécanisées, si le navire détecte qu'elle ne sont pas remisées les plateformes ne peuvent pas être actionnées, c'est d'ailleurs la première étape quand le navire les fait rentrer
Voila! Bravo!
C'est un ensemble de solutions technologiques ce navire, qui fonctionnent cohésivement
Disons que quelqu'un s'est oublié dans un jacuzzi piscine?
Des détecteurs dans l'eau s'assurent qu'ils sont bien vides, cependant Professeur nous ne faisons pas un usage intempestif de ces plateformes mobiles, uniquement quand le navire est l'arrêt
design notes: wanting to obtain Poker tables in the forward lounges of the seadeck, for our 3rd modification, led to the realization that all of the lounges have these round tables and their seating areas, which make use of the space that was available in the back and front areas of the lounges
again it's designated seating areas, not the actual seats, so these are not benches but actual seats
all of these different modifications have been implemented retroactively in the Gunray consolidation slides, our final slides for these decks
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erminox · 4 years
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lilithdusk · 3 years
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Avant que tout implose - Partie 1
Je conseille d’écouter “Almost is never enough” d’Ariana Grande durant la lecture ! Laissez-moi savoir si vous souhaitez la suite !
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Le cliquetis des verres mêlé au brouhaha des conversations donnaient à Marinette un début de migraine. L'horloge avait sonné les vingt trois heures il y a dix minutes de cela et, contre toute attente, la soirée s'était bien passée. Le bal ayant commencé à dix neuf heures, elle n'avait pas vu le temps passé malgré la situation actuelle. Alya avait dû la traîner de force, avec l'aide de Rose, Mylène et Juleka pour qu'elle accepte de s'y rendre -Adrien avait peut-être joué dans sa décision finale après l'avoir convaincue en fin de journée, lorsqu'ils s'étaient trouvés à deux pour ranger le matériel de chimie. Enfin, maintenant Marinette avait dû échapper à ses amies en se glissant parmi les nombreux collégiens pour regagner la table des buffets et s'écrouler sur une chaise, les pieds en feu. Si elle devait faire un choix, elle préférait sans aucun doute courir sur les toits de Paris une journée entière plutôt que de danser à nouveau en talon. Elle souffla et d'un coup habile, retira ses chaussures en toute discrétion. Cela lui apprendra à vouloir répliquer la mode chic de grands galas dans un bal organisé par son collège pour fêter le départ des troisièmes au lycée.
Maintenant seule, le chagrin et l'anxiété revenaient au galop. Chat Noir et elle s'étaient violemment disputés. Et ils ne se disputaient jamais. C'était une règle d'or entre eux. Évidemment, parfois, ils se prenaient le bec ou se taquinaient mais à la fin du combat, ils étaient toujours sur la même longueur d'onde. Dorénavant, Marinette avait l'impression que le lien qui les partageait avait été rompu... Par elle si elle en croyait les mots de son partenaire. Elle ne s'était même pas rendue compte dans la situation où elle avait mis Chat Noir, à quel point il en avait été touché et déçu jusqu'à leur dispute. Depuis l'incident, Marinette avait en tête chacune de ses répliques qui tournaient en boucle dans son esprit : la froideur de son ton, la déception derrière ses paroles et son attitude. Il ne l'avait pas regardée un seul moment, il en avait été incapable, se pensant illégitime d'avouer ses peurs et Ladybug, involontairement, en avait la cause. Son comportement en avait été la cause. Le cœur de Marinette se pinça à nouveau et, ravalant un sanglot, elle se leva et s'éclipsa jusqu'à la terrasse de l'hôtel. Quand le vent fouetta doucement ses cheveux, elle en profita pour prendre une grande inspiration et poser ses mains sur la rambarde en pierre polie. À l'intérieur, elle entendait le rire de ses amies, la musique entraînante et c'est à cet instant que Marinette réalisa qu'elle ne s'était jamais sentie aussi hypocrite. Quel genre d'amie était-elle ? Elle était la déléguée de classe, se battait en ce qu'elle croyait juste, prenait soin de ses amis, jusqu'à braver l'interdiction que représentait les adultes : elle se souvient avoir couru jusqu'au manoir Agreste et réclamer un entretien avec le père d'Adrien pour qu'il accepte que son fils se rende au bal de fin d'année. Elle se battait pour ses amis, c'était elle, au plus profond d'elle-même, se battre contre l'injustice. Mais pouvait-elle continuer à prôner cet idéal après ce qu'elle avait fait à Chat Noir ? Son partenaire, son meilleur ami, le garçon à qui elle avait promis qu'il serait à jamais irremplaçable ? Ses mots n'avaient jamais sonné aussi faux que maintenant. Elle l'avait blessé, si profondément qu'elle en venait à se demander si un jour il lui pardonnerait. Si, un jour, leur relation pourrait renaître, ensevelie sous les mensonges, les regrets et la trahison. Une larme dévala sa joue, suivie de plusieurs autres. Derrière elle, un blond, celui qui, pour une fois, n'occupait pas ses pensées, s'approcha. - Je me demandais où était passé ma sauveuse. Marinette se figea un instant, renifla et sécha d'une main ses joues mouillées. Elle se retourna et découvrit Adrien, en costume, un sourire timide aux lèvres. Le garçon s'était aperçu de l'absence de cette dernière et, même s'il n'en connaissait pas la raison, il voulait s'assurer qu'elle allait bien. Le coin des lèvres de Marinette se courba une seconde en un rictus qui laissa plus entre-apercevoir son chagrin plutôt que son amusement. Aussitôt, le visage d'Adrien se changea en une expression plus douce, les sourcils légèrement haussés. - Est-ce que ça va ? Face à lui, Marinette fut incapable de mentir, incapable de chasser sa tristesse et faire comme si tout allait bien. Rien n'allait bien. Le Papillombre sévissait davantage ces dernières semaines, avec des akumas beaucoup plus puissants; Alya avait avoué à Nino qu'elle était toujours Rena Rouge et qu'elle connaissait l'identité de Ladybug, mettant sa vie, celle du DJ et celle de Marinette en jeu; et la perte de Chat Noir n'avait pas tardé à enfoncer la jeune fille plus bas que terre. - Non. J'ai... J'ai blessé quelqu'un de très cher, finit-elle par avouer. Adrien ne put cacher sa surprise à l'aveu de Marinette. Blesser quelqu'un ? Marinette ? Son cerveau n'arrivait pas à enregistrer ces deux informations dans la même phrase. Comment Marinette pouvait-elle blesser quelqu'un alors qu'elle était si gentille et d'un soutient inconditionnel pour le blond ? Alors qu'elle était toujours la première personne à le défendre face à son père ? La première personne vers qui il se tournait quand le monde lui tournait le dos. - Et le pire, c'est que je ne m'en suis même pas rendue compte avant qu'il ne le dise, continua-t-elle, la voix cassée. Marinette détourna le regard, effrayée qu'Adrien ne la regarde autrement, découvrant une autre facette de la jeune fille. Elle ne supporterait pas la déception dans ses yeux, pas après celle de Chat Noir qui la hantait jour et nuit. Pourtant, ce n'est ni le rejet, ni la désillusion qu'elle reçut, non, ce fut la chaleur de sa main sur la sienne. Marinette plongea son regard dans celui du blond et ne vit que la douceur, de la confiance, de la compassion. Il n'avait pris que sa main dans la sienne et pourtant, Marinette avait l'impression qu'il l'étreignait, de doux rayons de soleil l'enveloppant; la rassurant comme un foyer accueillerait ses occupants après une journée d'hiver. Si Marinette se questionnait encore sur les intentions d'Adrien, ce dernier acheva le moindre doute en lui adressant un sourire qui aurait pu illuminer Paris entier. - Marinette, je suis sûr qu'il te pardonnera. Tout le monde rêverait d'avoir une amie comme toi. Les larmes menacèrent à nouveau mais cette fois-ci pour une toute autre raison. Elle se sentait si aimée, si appréciée avec lui... De la même manière qu'elle se sentait valorisée, en confiance auprès de Chat Noir. Comment avait-elle pu privilégier autant d'amitiés et en négliger d'autres, aussi chères à son cœur ? Marinette se sentait si reconnaissante face au blond devant elle. Des notes de piano parvinrent jusqu'à leurs oreilles et, sans jamais quitter la brune des yeux, Adrien pressa délicatement sa main. - Une danse ? La gorge serrée, Marinette acquiesça simplement en silence et entrelaça ses doigts à ceux d'Adrien tandis qu'il reculait de quelques pas, les éloignant du rebord. La main libre de la brune trouva l'épaule du garçon et cela suffit pour qu'il pose sa main sur sa taille. La mélodie mélancolique du piano guida leurs pas, aucun d'eux quittant l'autre du regard. Ce moment de partage, d'intimité était le plus beau des cadeaux qu'ils auraient pu offrir l'un à l'autre. Marinette sentait son cœur se gonfler de reconnaissance envers ce garçon dont elle était tombée éperdument amoureuse. Ses poils se dressaient à chaque fois qu'il pressait un peu plus ses doigts aux siens; à chaque fois qu'il plongeait à nouveau ses yeux dans les siens après l'avoir fait tourner. Adrien, quant à lui, ne sentait pas son cœur battre la chamade, ne sentait pas ses joues rougir parce qu'il savait, tout au fond de lui, qu'il ne souhaitait voir que la brune sourire, d'autant plus si c'était lui qui l'avait fait naître. Telle une évidence, il se promit qu'il serait toujours là pour elle. Ce qu'il chérissait le plus avec Marinette, c'était leur silence -probablement parce que Marinette avait l'habitude de bégayer ou de tomber lorsqu'il était près d'elle- ils avaient alors appris à apprécier ce silence; même lors de ces dernières semaines alors que Marinette ne semblait plus perdre ses mots quand il lui parlait. Ils échangeaient par leurs regards, leurs sourires, leurs gestes. C'est pourquoi, quand le croissant de lune se refléta dans les yeux verts du blond, Marinette lâcha son épaule pour se pencher et déposer un baiser plus doux qu'une plume sur sa joue. Ce n'était pas la première fois que Marinette embrassait sa joue, pourtant, Adrien était toujours aussi surpris quand elle était la première à initier ce genre de rapprochement. Sa surprise se dissipa rapidement lorsque la brune lui adressa un sourire, plus sincère et plus étincelante que la lune dans son dos. - Tu as raison, déclara-t-elle. Je dois y aller. Merci. Marinette resta une longue seconde, remerciant silencieusement Adrien, pressa leurs doigts entrelacés avant de les lâcher et rentrer dans la salle de bal avec hâte. La brune se sentait légère, si légère qu'elle pensait surmonter n'importe quoi. Elle ne remarqua pas Alya l'appeler lorsqu'elle atteignit la porte et s'engouffra dans le couloir.
Chat Noir. Elle s'excuserait en bonne et dû forme, elle ferait n'importe quoi pour le compter à nouveau parmi ses amis. Elle le lui prouverait; prouverait qu'il lui est indispensable, que sans lui, elle ne peut être Ladybug, qu'il est tout pour elle. Son partenaire, l'épaule sur qui elle peut toujours compter, son meilleur ami. Les rôles s'inverseraient, elle serait tout autant pour lui. Plus de mensonge, plus de barrière, plus de règles qui les éloignaient un peu plus chaque jour. Les portes automatiques de l'entrée s'ouvrirent et elle courut, sortant dans la rue, pieds nus, le jupon de sa robe dans ses mains. Elle ne perdit pas de temps à s'engouffrer dans une rue, dépassant les piétons qui la dévisageaient. Peut-être était-ce sa tenue, trop chic pour une simple ballade dans la capitale, ou le fait qu'elle appelait à tue-tête le héro de Paris. À cet instant précis, Marinette ne s'était jamais sentie aussi vivante. Ses nombreuses victoires face au papillon n'était rien comparé au sentiment d'euphorie qui l'habitait. Elle allait s'excuser, rebâtir sa relation avec Chat Noir en se présentant comme elle-même, Marinette Dupain-Cheng. Ses oreilles bourdonnaient, le sang affluant, elle arrivait presque à entendre son cœur battre. Elle n'avait qu'un prénom en tête. Chat Noir. Chat Noir. Chat Noir. Elle était submergée par l'adoration, l'admiration, l'excitation, l'amour. Chat Noir. Plus rien ne serait comme avant et ce, pour le meilleur. Elle était prête à tout lui donner si cela signifiait pouvoir décrocher un sourire de sa part. Le bourdonnement dans ses oreilles se transforma bientôt en sifflement. Tout fut au ralenti, Marinette ne comprit pas tout de suite que son corps ne répondait plus mais était poussé par une force inconnue. Ce n'est que lorsqu'elle atterrit lourdement sur le sol, qu'elle vit l'explosion plus loin dans la rue. L'odeur de brûlé parvint jusqu'à son nez, le feu contrastant avec la nuit noire.
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alexar60 · 4 years
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L’hôtel particulier (19)
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Je conseille de lire les 18 premiers chapitres avant et disponibles sur ce lien.
Chapitre 19 : Crémaillère
Environ une trentaine d’amis participèrent à notre petite fête. Il y avait bien sûr les indispensables, mes potes de toujours que sont Marc et Léopold. Ils étaient venus accompagnés. Ensuite quelques familiers dont ma petite sœur, surtout des cousins. Puis les autres, pour faire plaisir à Tatiana qui logeait maintenant avec moi. Cela amusait énormément de nous savoir officiellement sous le même toit.
J’avais proposé un thème costumé et fus ravi de constater que tous jouèrent le jeu. Ils étaient venus habillés en héros de littérature ou ayant un rapport avec la littérature. Léo arriva, dans un complet à la Sherlock Holmes. Avec sa pipe à la bouche, il s’amusa à observer les invités durant les discussions. Marc et Sarah se la jouèrent version Valmont et Marquise de Merteuil, draguant à qui le mieux un autre durant la soirée. Hélas pour eux, ils étaient trop connus pour être pris au sérieux.
De mon côté, j’avais choisi de me mettre dans la peau de D’Artagnan, personnage pas assez original puisque que nous étions trois mousquetaires à parader dans la grande salle. Quant à ma chère Tatiana, vu sa situation, elle surprit tout le monde en choisissant le costume peu connu d’Aaricia, la compagne de Thorgal, rappelant que la Bande dessinée est aussi de la littérature. Elle descendit les marches dans une magnifique robe bleue les épaules recouvertes d’une longue capeline de la même couleur. Mais surtout, sa teinture blonde impressionna énormément.
Le minibar devint un important lieu avec les cocktails improvisés et les différents alcools proposés. Souvent, on passait du bar à la partie restauration puis dancing quand tout le monde fut désinhibé. J’avais mis à disposition les chambres de l’étage pour ceux qui se sentaient trop fatigués. Je me doutais de quelques rencontres improvisées notamment Blandine toujours célibataire et dont quelque cousin apprécia la conversation. D’ailleurs, elle ne pouvait que faire mouche habillée en Esméralda. Sa gorge offerte, ses épaules dénudées associées à sa beauté attirèrent énormément les yeux sur elle.
Durant toute la soirée, j’essayai d’être partout en même temps afin de m’assurer que tout le monde s’amuse. J’allais et venais entre les groupes, trinquant, riant, discutant, parfois dansant avec des copines ou Tatiana. Nous dansâmes toujours des slows, gardant une certaine lenteur pour qu’elle ne se fatigue pas trop. De temps en temps, je m’éclipsai vers la cuisine accompagné d’une ou deux personnes pour apporter les collations. A ce moment, j’en profitai pour voir si aucun fait paranormal ne viendrait perturber la nuit.
Un court instant suffit pour me faire paniquer. Les enfants s’amusèrent comme toujours à l’étage. Je les entendis courir et rire puis, plus rien ! En retournant à la fête, personne ne s’interrogea sur leur présence. Apparemment, la musique cacha leurs bruits. En mon intérieur, je remerciai Blandine d’avoir gardé le secret.
La soirée battait son plein lorsque Tatiana se sentit fatiguée. Elle était la seule à ne pas boire pourtant, elle ressentit le besoin d’aller dormir. Aussi, elle monta dans notre nouvelle chambre à l’étage après m’avoir embrassé et salué nos amis. Je la vis partir en tenant son ventre rond qui avait encore grossi depuis notre retour de vacances.
Je ne comptai plus les rhums arrangés et commençai à sentir les oreilles chauffer. Dès lors, je profitai d’une place sur mon canapé pour me détendre. A côté, Gaétan, un copain de Tatiana, faisait tourner lentement le liquide dans son verre tout en contemplant la salle de plus en plus animée.  Il affichait un sourire béat sur son visage. Nous discutâmes un peu, histoire de faire plus connaissance. Puis, nous retournâmes dans l’observation des danses et des amusements de mes invités avant qu’il ne demandât s’il pouvait fumer. Je pointai l’index en direction de Marc qui ne s’était pas gêné pour le faire, de même que d’autres qui connaissaient mon laxisme après quelques verres. Il sortit un paquet de tabac et commença à bruler un petit morceau brunâtre mélangeant les miettes au tabac dans le papier qu’il enroula ensuite.
Après avoir tiré deux taffes, il tendit le joint pour me proposer de fumer dessus. N’étant pas un adepte, j’hésitai mais, comme c’était ma fête, j’acceptai et pris la cigarette ainsi qu’un gobelet faisant office de cendrier. J’aspirai une grande bouffée, fermai les yeux tout en gardant la fumée dans les poumons puis expulsai le tout en m’interdisant de tousser. Je pris une seconde taffe et rendis le joint à son propriétaire.
Quelques taffes plus tard, le cannabis fit son effet, je me sentis à la fois bien mais aussi nauséeux à cause du cocktail alcool-drogue. Tout devint beau et simple, sans soucis. Soudain, je réalisai qu’il se passait quelque-chose d’étrange. Il y avait plus de monde qu’au début de la soirée. Je me levai pour demander si Marc ou Léo n’avait pas invité des gens à mon insu, ils m’assurèrent que non, sans se soucier véritablement de mon état. En fait, ils n’étaient pas mieux que moi.
Dès lors, j’observai plus attentivement les participants de la soirée. Je remarquai la présence de tables rondes qui n’étaient pas là avant. Je fus surpris de voir le bar s’allonger. Encore plus fut mon étonnement de découvrir un homme en tenue de barman avec un gilet noir sur une chemine blanche servir un verre à Léopold en pleine discussion avec une inconnue. Je frémis en entendant soudainement de la musique jouée sur un piano. Un homme frappait délicatement les touches. Malgré un masque cachant la moitié de son visage, il souriait à Blandine et à ma sœur qui écoutèrent la mélodie jusqu’à remplir leur cœur de joie. Tout parut étrange jusqu’au retour de Diane.
Elle était encore au bar discutant avec un ami de Tatiana. Il venait d’allumer sa cigarette et la charmait de mots qui semblèrent la toucher. Le temps de regarder les autres, ce mélange de personnages fantomatiques et d’amis, le couple s’était levé et quittait la salle. Je décidai de les suivre.
L’homme à l’accueil me regarda sans insister. La décoration de ma villa n’était plus, je retrouvai cette ambiance de l’entre-deux guerre aux couleurs vives et frappantes. Diane monta les marches suivie par cet homme dont je n’arrivai plus à me souvenir du prénom. Il tituba, agrippa la rambarde pour ne pas basculer en arrière et arriva à atteindre le premier étage. Le postérieur de Diane moulé dans une robe noire ressortait si bien qu’il attirât l’attention de nos regards. Gardant une certaine distance, je suivis le couple qui s’enlaça une fois dans le couloir. Le rire d’une jeune femme traversa le hall.
Lentement, ils s’approchèrent, s’adossant contre la porte de sa chambre. Pendant un langoureux baiser, elle frotta sa cuisse contre la hanche du gars. Les mains de ce dernier parcoururent son corps svelte. Puis, la porte s’ouvrit en grinçant, elle soupira en sentant le souffle de l’homme sur la peau de sa gorge avant d’empoigner sa chemise et de l’attirer à l’intérieur.
Je marchai lentement sans faire de bruit. Je les entendis râler, partager des baisers. Sans approcher de la porte, j’arrivai toutefois à voir ce qu’il se passait. Sa bouche caressa le ventre de l’homme dont la chemise était entièrement ouverte. Il effleura ses cheveux courts et l’aida lentement à s’agenouiller, l’invitant à déboutonner son pantalon ce qu’elle fit d’un geste rapide. Mais au moment de le baisser, Diane leva la tête remarquant ainsi ma présence. Elle se leva, surprenant l’homme qui réagit en s’asseyant sur le lit. Diane me sourit, un sourire étrangement timide, avant de refermer la porte. A cet instant, je découvris que j’étais de l’autre côté du couloir, en face de la porte de ma chambre.
Remarquant dessous la lumière allumée, j’entrai en devinant que Tatiana ne dormait pas. En effet, elle était assise adossée contre des oreillers. Elle tenait un livre dans la main droite.
-          C’est bizarre, j’ai l’impression qu’on est en train de faire la fête avec des Fan…
Je restai stupéfait. Mon cœur se mit à battre fortement. J’eus comme un coup de poignard au ventre. Le chat noir était allongé sur ses cuisses la tête posée sur le ventre de ma copine. Il ronronnait tout en la défiant du regard. Elle semblait hypnotisée et ne remarqua pas du tout ma présence. Je l’appelai plusieurs fois, elle ne réagit pas continuant à fixer le chat de ses beaux yeux noirs mais qui parurent tout à coup vides.
En approchant, le chat tourna la tête dans ma direction. Il comprit que sa présence m’inquiétait. Surtout qu’il fronça le regard le rendant plus terrifiant, encore plus démoniaque. Bien qu’il continua de ronronner, il cracha puis se leva et fuit la chambre en passant sous le lit.  Avec son départ,  je sentis un froid glacial caresser ma peau. Il disparut dans le couloir, certainement remonta-t-il dans la chambre verte ?
-          Tatiana ?
Elle ne répondit pas. La tête posée de côté, elle s’était endormie. Pour lors, sans me dévêtir, je m’allongeai près d’elle et restai à veiller sur elle et notre enfant. Je n’avais aucune confiance à ce chat et ne savais pas comment nous en débarrasser. La situation devint plus compliquée depuis que ma chère s’était entichée de lui. Je laissai la lumière allumée et m’endormis oubliant la fête, les fantômes, mes amis, le chat et Diane.
Alex@r60 – février 2020
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joaniepencil · 3 years
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L’île de l’amour
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Résumé : Rosie revoit un de ses amis, le monstre vert refait surface.
Avertissement : Blessures, méga angst! (Finalement ma fic est assez sombre 😅) Comme toujours les photos ne m’appartiennent pas.
Chapitre 7
Il ne fût plus question de Louise. Marshall continua d’agir comme si de rien était. Il continua de travailler fort et d’aimer follement sa Rosie.
Leur seul désaccord concernait la contraception, chaque matin Rosie prenait sa pilule religieusement même si Marshall essayait de l’en empêcher.
Un matin alors qu’il la prenait à bras le corps pour l’empêcher d’accéder à ses contraceptifs dans sa salle de bain, elle se fâcha.
-Arrête! Laisse-moi prendre ma pilule.
-Arrête-les ! S’il te plaît Chérie. Sa voix et son regard l’implorait. Elle savait à quel point c’était important pour lui. Elle s’assit sur le lit, toute nue, l’emballage de contraceptif dans ses mains. Marshall se passa les mains sur le visage et se recoucha dans le lit les bras en croix.
-Tu étais prête il y a 5 ans pourquoi maintenant tu n’es plus prête? Tu m’as promis…. Tu as changer d’avis ?
-Non, je veux encore des enfants, je veux tes enfants mon amour mais … Elle soupira en triturant l’emballage d’aluminium et le déposa sur la table de nuit. Quand j’essayais d’avoir des enfants, j’avais une belle carrière, un bon salaire, une grande maison. J’étais en couple depuis 5 ans. Ma vie était stable. Elle se leva et commença à s’habiller pour aller travailler. Maintenant c’est différent, plus rien n’est stable. Je sais que tu en veux vraiment mais c’est trop tôt pour moi. C’est quoi l’urgence?
Elle se rendit dans la salle de bain et entreprit de de brosser sa chevelure rouge feu. Marshall la suivit et s’appuya flambant nu dans le cadre de la porte, les bras croisés.
-On est stable nous. Le reste c’est uniquement du matériel. Tu ne manquera jamais de rien avec moi, ma chérie.
Il s’approcha et mit les mains sur ses épaules et appuya son menton sur le sommet de sa tête elle se retourna contre lui.
-Je trouve ça vite, dit-elle en mettant les mains sur sa poitrine.
- Je vais avoir 36 ans ce printemps et je veux plusieurs enfants. Si ça prend du temps avant que tu tombe enceinte aussi bien commencer tout de suite. Il caressa doucement ses joues de ses pouces et lui donna un baiser sur le front.
-Laisse moi y penser pendant que tu vas à Londres. Tu pars quand demain?
-Demain matin. Pourquoi tu ne viens pas avec moi. On pourrait faire un petit Syverson à Londres…
Elle se lova contre sa poitrine.
-Les dernières semaines ont été dures pour moi aussi. Je vais en profiter pour relaxer et j’ai promis à Sarah d’être là.
-D’accord, on en reparlera à mon retour.
-On se voit se soir?
-Bien sur je vais te donner une bonne raison de t’ennuyer de moi.
Marshall partit le lendemain matin pour une semaine de formation sur l’agriculture biologique. Rosie avait envie de passer sa semaine sans lui à relaxer et faire le point sur toutes les nouvelles informations qu’elle avait eu dernièrement mais les choses ne se passèrent pas comme prévu.
Le mardi après-midi, durant la deuxième visite touristique, Rosie eut la surprise de retrouver un ancien collègue de travail.
-Adam qu’est ce que tu fais ici? Dit-elle agréablement surprise pendant que les autres touristes arrivaient pour la visite.
Adam McDreamy était un jeune homme qu’elle avait connu à Londres quand elle y travaillait à la Desjardins Bank. Ils avaient flirté un peu ensemble quand Rosie était devenue célibataire. Ils avaient même couché ensemble après une soirée bien arrosée.
Adam était toujours aussi craquant. Un grand châtain au yeux noisette et au sourire contagieux.
-Je fais un peu de tourisme. On m’a dit qu’il y avait une visite à Saint-Martin fabuleuse. Je suis venu voir et je tombe sur toi. Quelle bonne surprise!
Cette après-midi là, Adam flirtait ouvertement avec elle. Adam était charmeur et de bonne compagnie. À la fin de la visite, il lui proposa d’aller boire un café.
-Désolée, je ne peux pas, je travaille au pub du village ce soir. Pourquoi ne viendrais-tu pas prendre un verre là-bas?
-Super.
Rosie fut bien contente de le revoir au pub ce soir là. Ils parlèrent du bon vieux temps.
-Dis-moi, pourquoi tu ne travaille plus à la banque? J’ai su qu’on t’avait proposé un poste à Londres?
Rosie lui donna une bière et répondit à sa question entre deux clients.
-J’aime Jersey, je suis bien ici. Je me suis fait une nouvelle vie que j’adore.
Durant toute la semaine, Adam fréquenta le Rivers Shack. Un soir, il paya quelques verres à la jeune femme et lui vola un baiser elle le repoussa bien vite même si elle était vraiment éméchée,
-Non, désolé Adam mais j’ai un amoureux que j’aime vraiment beaucoup.
Adam était déçu.
-Pourquoi tu n’en n’as pas parler avant ? On s’est vu toute la semaine. Il est ou?
Rosie bu un shot de gin, elle venait de finir son service.
-Il est en voyage à Londres il revient demain. On a pas parler de nos amoureux voila tout. Je t’ai dit que j’avais une nouvelle vie ici.
Ce soir là, Rosie bu plus que de raison.
-Viens, je te ramène. Tu es torchée.
Les heures qui suivirent furent plutôt floues pour Rosie.
Elle se réveilla toute habillée le lendemain matin aux sons des coups sur la porte. Tout son corps était dans le brouillard. La tête lui tournait.
Adam ouvrit la porte et Rosie entendit des grognements et des éclats de voix.
-Qu’est ce que tu fais dans l’appartement de ma copine?
Marshall était totalement furieux et hors de lui. Les yeux exorbités, il tenait Adam par la gorge au-dessus de la balustrade et le menaçait de son point. Au dessous trois mètres de vide le séparait du sol.
-Marshall!!! Arrête!!! Il n’a rien fait de mal.
Marshall la regardait un instant, ses yeux flamboyants de colère et de jalousie.
-Il n’a rien fait de mal? Il est à poil chez toi!
La pluie tombait drue ce matin là.
-Ta baiser ma femme ? Dit-il en poussant un peu plus sur Adam par-dessus la rambarde.
Rosie essayait de le faire lâcher sa prise sur son ami mais c’était aussi dur que de déplacer un mur de brique. Ils étaient tous les trois trempés.
-Il ne m’as pas touché…
Rosie tira très fort sur son avant-bras mais sa prise glissa en un instant elle bascula dans les escaliers mouillés. Elle roula une première fois tête première puis son pied droit se coinça dans la rambarde stoppant net sa course. Elle hurla de douleur avant de perdre connaissance.
Elle se réveilla dans l’ambulance et se mit à pleurer quand elle comprit qu’elle était fermement attachée à la civière. On avait placé sa tête dans un genre de coussin pour l’empêcher de bouger. De même que ses épaules. On avait mit une couverture entre ses jambes et on les avait attachée ensembles.
Totalement immobile, elle ne pouvait bouger que les yeux et les doigts. La terreur l’envahit toute entière.
-Mademoiselle Gagné rester calme tout va bien aller, lui dit l’ambulancière en lui tenant la main. Elle lui essuya délicatement les yeux complètement indifférents au chaos de la route et au hurlement des sirènes.
-J’ai mal à la jambe… Où est Marshall? Je veux mon homme. Dit-elle en français.
Elle regarda autour d’elle du mieux qu’elle pu.
-Marshall va nous rejoindre à l’hôpital. Ne vous inquiété pas. Tout va bien aller maintenant. On va bien prendre soin de vous.
Le trajet jusqu’à l’hôpital sembla durer une éternité à Rosie mais il ne fallut que quelques minutes pour arriver à l’hôpital de Saint-Hélier.
Rosie pleura de douleur et de peur tout le long du trajet.
On prit des radiographies de tout son corps, sa cheville avait été disloquée, son genou tordu et les muscles de sa cuisse avait faillit déchiré mais somme toute elle s’en sortait bien. On avait craint pour sa colonne vertébrale mais elle n’avait rien à part quelques bleus.
Elle ne revit pas Adam. Marshall se trouvait dans sa chambre quand elle revint de ses examens. Visiblement, il avait l’air inquiet mais il ne l’approcha pas même si elle lui tendait les bras.
-Je vais apporter quelques affaires chez moi, tu ne peux pas monter 3 étages avec une jambes comme ça, dit-il en se levant pour partir.
-Marshall tu es fâché? Je n’ai rien fait de mal.
Le jeune homme lui renvoya un regard triste.
-On en reparlera à la maison.
Il revint la chercher le lendemain quand elle eut son congé. Le trajet de 20 minutes se fit dans le silence le plus complet. Arriver à la ferme, Marshall l’aida à entrer dans la maison la touchant le moins possible.
Rosie ne comprenait rien, il était tellement froid et distant avec elle.
-J’ai installé tes affaires dans la chambre d’amis. Repose-toi, dit-il en sortant par la cuisine.
-Quoi? Pourquoi? Je veux dormir avec toi!
Il hésita la main sur la poigné de porte.
-Tu m’as trompé, je ne veux pas de toi dans mon lit.
Rosie crut qu’elle allait s’évanouir.
-Non!!! Je n’ai pas fait ça…
Marshall sortit en claquant la porte. Les larmes inondaient ses joues avant qu’elle n’ait atteint la chambre d’invité avec ses béquilles. Elle s’assit sur le bord du lit et balança ses béquilles en travers de sa chambre.
« Il pense vraiment que j’ai pu faire une chose pareille? »
Elle fini par s’endormir au bout de ses larmes.
Quand elle se réveilla, il faisait noir dans la chambre. La douleur dans sa chambre était horriblement vive, sa tête lui faisait mal aussi. Elle ne trouva pas ses antidouleurs dans la chambre. Elle prit ses béquilles et clopina vers la cuisine.
À mi-chemin, elle entendit une conversation dans le salon.
-��a n’a aucun sens Marsh’, elle t’a trompée et tu l’héberge chez toi. Fou la dehors! Disait Sarah.
-C’est de ma faute si elle est blessée, je ne peux pas la laissé…
Rosie s’avança lentement et vit Marshall regarder le feu, un verre d’alcool ambré à la main. Il regardait le feu appuyé sur le manteau de cheminé. Ses épaules affaissées semblaient porter le poids du monde. Sarah était debout au milieu du salon à faire les cents pas autour de la table basse.
-Ce n’est pas ta faute si elle est tombée! Putain Marsh’, si elle n’avait pas coucher avec ce gars on en serait pas là. Rosie s’avança un peu plus, Marshall la vit dans le reflet du miroir au dessus de la cheminée.
-Pourquoi vous ne me demander pas ma version? Dit-elle en cognant rageusement sa béquille au sol.
Sarah s’enflamma.
-Je t’ai vu embrasser ce type qui est venu te voir tous les soirs et il t’a ramené chez toi. Facile de savoir ce que vous avez fait!
Marshall continuait de regarder le feu sans les regarder, Rosie voyait ses mâchoires se crisper de colère.
-Marshall je n’ai rien fait de mal, je ne t’ai pas trompé. Mon amour …
Sarah monta les deux marches qui séparaient le salon de la cuisine où Rosie chancelait sur ses béquilles.
-Tu n’es qu’une menteuse, je t’ai vu avec lui !! Cria-t-elle à quelques centimètres de son visage.
Rosie tremblait de tout son corps la douleur, la rage et la peine courait dans ses veines.
-Je n’ai rien fait de mal… Je lui ai dit pour Marshall, je lui ai dit que j’avais quelqu’un dans ma vie…
-Tu gâche la vie de mon frère. Tu ne trouve pas qu’il a assez souffert comme ça?
-ASSEZ! Ragea Marshall. Sarah va-t’en!
-Ne laissa pas cette sorcière t’ensorceler encore!
Elle claqua la porte en sortant.
Rosie était complètement vidée, sa jambe l’élançait terriblement et sa tête aussi.
Elle s’affala sur un banc de l’îlot de cuisine la tête entre les mains. La nausée lui retournait l’estomac tellement elle avait mal.
-Où sont mes antidouleurs? S’il te plaît j’ai mal.
Marshall ne bougea pas toujours absorbé dans la contemplation du feu.
-Est-ce que c’est vrai? Tu l’as embrassé?
Sa voix grave avait des accents encore plus rauques que d’habitude. Rosie se força à prendre de grandes inspirations pour calmer la nausée.
-Où sont mes pilules?
Marshall hurla :
-Réponds-moi!
Rosie se leva lentement, la douleur était si vive, les hauts le cœur la gagnèrent pour de bon.
-Je vais être malade.
Elle clopina vers la salle de bain et s’effondra devant la cuvette pour vomir. Une fois la première vague de nausée passée, elle ferma les yeux la joue sur la porcelaine froide et essayait de calmer les vagues de nausée. Elle se sentait dégueulasse, elle avait besoin d’un verre d’eau et ses médicaments. Tous son corps lui faisait mal, elle avait besoin de l’aide de Marshall mais il ne semblait pas décidé à l’aider. Les larmes continuaient de rouler sur ses joues autant de douleur que de tristesse. Une autre crise de vomissement la terrassa avant que Marshall ne vienne la voir. Il lui donna ses médicaments avec un verre d’eau.
Elle ne réussit même pas à avaler une gorgée d’eau sans qu’elle ne ressorte. La jeune femme n’avait même plus la force d’essayer de se lever. Marshall finit par soulever ses cheveux humides et lui mettre une serviette mouillée sur la nuque. Pour la première fois depuis des heures, Rosie le regarda dans les yeux et y vit tellement de colère et de tristesse.
Elle n’osa rien dire, elle n’avait plus la force de se défendre. La douleur était éblouissante, assise au sol sa jambe était trop tendue.
-J’ai trop mal.
Elle tenta de se lever mais tout devient noir rapidement et elle se sentit glisser sur la céramique.
-Merde ma chérie…
Il la prit dans ses bras et l’emmena semi-consciente dans la chambre d’invité et la déposa doucement sur le lit. Elle se réveilla au moment où il revenait avec un verre d’eau, une bassine, ses médicaments et une serviette froide. Il mit la serviette sur son front. Elle ouvrit les yeux pendant qu’il la bordait doucement. Elle retint son bras faiblement.
-Reste ici j’ai besoin de toi…
Marshall se leva sans la regarder.
-Repose-toi.
Rosie prit ses médicaments et s’endormit les larmes aux yeux.
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mouvementsretiniens · 5 years
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Liquide Liquide : l’eau s’écoule de haut en bas
Lors d’une visite de la ville de Wattwiller et de la Fondation François Schneider, j’ai pu découvrir l’exposition Liquide Liquide de l’artiste Céleste Boursier-Mougenot, en place depuis le 8 juin et jusqu’au 22 septembre de l’année 2019. 
Artiste niçois engagé dès la fin des années 70 dans l’underground de sa ville, Céleste, qui baigne dans le milieu artistique et intellectuel dès son plus jeune âge, s’intéresse aux questions d’espace, élément frappant de cette exposition. La musique l’anime également : de compositeur de la compagnie Side One / Posthume Théâtre (1985-1994), il multiplie les projets musicaux où ses expérimentations et actions deviennent de plus en plus concrètes. Dans le projet From here to ear, le visiteur est invité à entrer en “territoire oiseaux” dans une salle transformée en volière. Dans Untitled, il propose une installation de piscines gonflables dans lesquelles flottent des récipients en porcelaine, émettant ainsi des résonances.
Cette fois-ci, dans Liquide Liquide, Céleste Boursier-Mougenot, dont le prénom lui-même évoque quelque chose de l’ordre des éléments, investit la Fondation François Schneider de telle sorte que le sens traditionnel de visite se retrouve chaviré. Il faut d’abord ressortir de la Fondation une fois le billet d’entrée acheté et suivre des cercles blancs peints à même le sol de la ville pour trouver la véritable entrée de l’exposition. L’artiste convoque dès le départ les sens du public - ici la vue, l’entrainant dans une quête mystérieuse. Une fois l’entrée trouvée, on entre dans l’espace d’exposition en soulevant un lourd rideau noir, et le visiteur se retrouve plongé dans l’obscurité, en immersion totale dans la première oeuvre : Plex3. Il s’agit d’une installation réalisée avec des palettes recyclées, de la mousse de polyuréthane, de la moquette noire, du liner PVC noir, de l’eau, des pierres et une projection vidéo sonore. Tous les éléments de l’installation sont au premier abord invisibles. Peu à peu, on découvre des sphères lumineuses qui semblent courir sur les murs se déformant dans leur course. Le visiteur doit se frayer un chemin au milieu de l’eau pour atteindre la pièce dans laquelle l’artiste a installé des modules permettant au visiteur de s’asseoir, de s’allonger pour pouvoir être au plus près de l’oeuvre. Une ambiance sonore est créée par l’amplification du bruit des images, conférant à l’oeuvre quelque chose de mystique. L’oeuvre m’a évoqué le Styx (fleuve qui conduit aux Enfers dans la mythologie grecque), obscur, aqueux et mystérieux. 
Guidé à la fin du parcours par la lumière naturelle, nous parvenons dans une pièce occupé par un grand piano à queue qui émet une mélodie alors que le clavier est fermé. Elle résonne quelques instants et revient alors le silence ponctué par le bruit de l’eau qui s’écoule. Dans le livret d’exposition, on peut lire : “Le piano est un des matériaux de prédilections de Céleste Boursier-Mougenot, interprété selon des modes divers et variés [...]. À la Fondation François Schneider, il [Céleste Boursier-Mougenot] combine le fruit de ses expérimentations passées pour réaliser ∞.”. Le piano, grâce à un système de géolocalisation, de girouette et d’anémomètre, se déplace lentement dans la pièce réalisant un 8. 
Dans l’auditorium, juste à coté, sont projetés des performances filmées (réalisation : Enna Chaton) où l’artiste met en scène des hommes & des femmes nus. Il n’y a pas de parole, seulement quelques sons qui viennent accompagner la démarche de cette masse qui déambule. Les vidéos sont tournés dans des centres d’art et évoquent l’errance (nom de certaines vidéos - errances#1, errances#2, errances#5), la fluidité des mouvements, la perte de repères. La vidéo errances#1 qui a été filmée aux Abattoirs, musée d’art moderne et contemporain de Toulouse, lieu que je connais bien. Dans cette vidéo, j’ai pu reconnaitre une exposition que j’étais allée voir sans vraiment avoir retenu le nom de Céleste Boursier-Mougenot. Il avait installé des pianos à queue dans la Salle Picasso (niveau -2) qui se déplaçaient seuls, instaurant une chorégraphie mystérieuse. Proche de l’escalier, une batterie sur laquelle tombait brusquement une pluie d’eau, faisant résonner des sons dans toute la salle.
En sortant de l’auditorium, le regard se pose sur l’escalier, littéralement transformé en piscine. La partie non transformée permet au visiteur de continuer sa déambulation dans l’espace d’exposition jusqu’à parvenir au niveau 0 de la Fondation. La grande baie vitrée ouverte invite à sortir et c’est alors que nous nous retrouvons les pieds dans la troisième installation de Céleste Boursier-Mougenot, plage. Conçue spécifiquement pour l’exposition, l’oeuvre est composée de 20 tonnes de verre de calcin blanc sur laquelle le visiteur peut marcher. Le soleil se reflétait ce jour là dans les éclats de verre conférant à l’oeuvre quelque chose d’encore plus sensationnel. La satisfaction de pouvoir marcher sur une oeuvre, d’écouter son bruit, son cri, de la sentir vivre par nous, sous nos pieds donnait presque envie de se déchausser pour mieux ressentir... Ici, Céleste autorise les publics à s’intégrer à son oeuvre, ce qui va à l’encontre des règlements dans les musées interdisant que l’on touche les oeuvres pour des raisons de sécurité, de conservation, ... ce qui pose la question du comportement à adopter lors d’une exposition. 
En continuant l’ascension dans la Fondation par l’escalier du jardin, je parviens directement au toit, d’où un torrent se déverse jusqu’au sous-sol du lieu. Dans le livret d’exposition, on peut lire : “Conçu en guise de fil conducteur à la promenade d’exposition, torrent serpente à travers les espaces du centre d’art et lie à la manière d’un cordon les oeuvres du parcours [...]. Tel un torrent de montagne, son chemin est ponctué d’accidents, de barrages, d’éléments placés sur son passage.”. Des enfants jouent dans le bassin, leur joie contagieuse résonne à l’intérieur du bâtiment.
Par dessus la rambarde, j’observe de haut clinamen v.6 qui questionne l’épuisement des possibilités d’un matériau. Dans un bassin de 6,5 de diamètre pourvu d’un liner en PVC bleu, des récipients en porcelaine blanche s’adonnent à une danse créée par le courant de l’eau. Par moment, les bols s’entrechoquent émettant des sonorités aigus et légères.
Ainsi s’achève mon expérience sensorielle de cette exposition, sur une touche sonore, permettant à la divagation. Je retiendrais de Céleste Boursier-Mougenot la capacité à s’approprier et investir un lieu et de faire voyager le visiteur par les sens.
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fallenrazziel · 5 years
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Les Chroniques de Livaï #401 ~ ÊTRE POLI COÛTE PEU ET ACHETE TOUT (octobre 845) Darius Zackley
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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La soirée bat son plein. Le soleil est à peine couché et tous les invités semblent arrivés. Il y'en a que j'ai plus de plaisir à voir que d'autres... mais je ne peux pas organiser ce type de réception en oubliant les grandes têtes, ce serait inconvenant. Tant que je devrais donner le change... autant soigner ces gens qui se pensent si importants.
Je me fraie un chemin parmi les groupes qui encombrent le petit salon, mon verre à la main, et me dirige vers le hall surplombé du grand escalier. De la musique filtre par la porte du grand salon et se mêle au bruit des conversations. J'ai loué cet orchestre pour ce soir, avec l'ordre de jouer en sourdine. Il est nécessaire de camoufler juste ce qu'il faut afin de pouvoir discuter en privé mais aussi écouter ce qui se dit. Il est possible que certaines informations fuitent de la bouche d'invités éméchés. Après tout, certains proches du roi sont là.
Je m'intéresse particulièrement aux projets de reconquête du Mur Maria, et j'aimerais savoir si quelque chose a déjà été planifié. J'ai beau être le chef des armées, ces secrets ne sont pas encore à ma portée. Plus j'y pense, plus je me fais l'effet d'un pantin...
Les convives me font de la place et j'essaie de repérer les explorateurs qui viennent d'arriver. Où sont-ils passés, déjà accaparés par les curieux ? Smith devrait être facile à repérer. Ah, je le vois, il fait la discussion à un groupe de gens parmi lesquels je reconnais Pixis et sa femme. Je pose mon verre sur le plateau d'un serveur, et me dirige vers eux.
Smith est très avenant, avec sa queue-de-pie bleue nuit. Il fait de grands sourires et tente de répondre à tout le monde. J'imagine que ça doit le satisfaire, je sais comment marche le bataillon ; c'est une occasion rêvée pour charmer les donateurs et récupérer des fonds. Il va donner tout ce qu'il a... J'ai du mal à savoir s'il prend un réel plaisir à faire ça ou s'il se force. C'est un excellent acteur, je dois dire, et j'en sais quelque chose... Je me demande bien où se trouve Livaï.
Je réussis à me glisser auprès d'Erwin et j'ai à peine le temps d'entendre madame Pixis minauder en secouant son décolleté fripé quand le nouveau major se tourne vers moi. Il me tend la main et je la secoue afin de le saluer. Entre militaires, le protocole est un peu plus souple. Il a dans l'autre main un verre à moitié plein. Je commence par le remercier d'êre venu, puis je m'inquiète de l'absence du caporal... Il n'aurait tout de même pas osé venir sans lui ! Puis je me rappelle vaguement qu'il n'est pas très grand et je parcoure l'assemblée des yeux dans l'espoir de l'apercevoir, mais Smith interrompt mes efforts. Il indique la grande porte vitrée donnant sur le balcon du premier étage et m'informe qu'il s'est senti mal en voyant tout ce monde et avait besoin de prendre l'air. Bien, je vais aller le saluer moi-même.
Je monte la première volée de marches et m'arrête sur le palier du premier étage. La lumière du croissant de lune à l'extérieur auréole une silhouette solitaire, accoudée à la rambarde du balcon. Il semble tout à fait ailleurs, et peut-être rêve-t-il que c'est le cas... Je ne l'ai pas invité pour mon plaisir personnel mais parce qu'on me l'a demandé. Je savais que la présence de ces deux héros ramènerait du monde parmi les sphères que je vise, s'ils avaient refusé - ou si Livaï n'était pas venu -, beaucoup auraient été déçus, vexés, et seraient peut-être partis. Disons que nous nous servons les uns des autres. Ils se serviront de cette réception pour renflouer leurs caisses, et moi je dois laisser traîner mes oreilles et écouter les rapports que mes serviteurs ne manqueront de me faire à propos des discussions privées des uns et des autres. A défaut d'informations importantes, je pourrais peut-être utiliser quelques secrets et ragots au Parlement afin de faire tomber des têtes gênantes.
Mais pour l'instant, essayons de nous amuser aux dépends de ce truand. Oh... ex-truand, devrais-je dire.
Je m'approche silencieusement derrière lui mais il décèle ma présence et j'arbore immédiatement mon air le plus bonhomme afin de le mettre en confiance. Il porte un costume queue-de-pie bleu foncé très semblable à celui de Smith. Cette couleur renforce la dureté de ses traits, elle le rend encore plus sévère. Je ne l'avais vu que de loin jusqu'à présent, et seulement une fois ou deux. Il ne m'intimide pas, peut-être parce que je sais d'où il vient. J'ai l'impression que cela me donne sur lui un pouvoir qu'il ignore. Je ne me présente pas et engage la conversation.
Il ne semble ni ravi ni mécontent de me voir et paraît très habile pour ignorer les gens. Mais j'insiste et lui demande comment il trouve la soirée. Il reste évasif et répond qu'il y a beaucoup trop de monde et de bruits, que Smith a insisté pour qu'il vienne. Le vin semble pourtant à son goût, même s'il aurait préféré du thé. Je m'accoude à mon tour au balcon et fait semblant de regarder le clair de lune. Puis je lui demande ce qu'il pense de la résidence. Un très léger sourire se dessine au coin de sa bouche et il finit par dire que les dorures et les lustres en cristal ne sont pas trop mal, mais que la statue qui se trouve dans le coin du vestibule - il doit parler de mon marbre d'Utopia, représentant une femme nue aux longs cheveux avec les mains liées et une pomme dans la bouche - est de très mauvais goût et qu'il ne faut pas avoir toute sa tête pour présenter ça en public.
Ah ah ! Je dois bien dire que son franc-parler me plaît, même s'il ignore toujours à qui il s'adresse ! Je prends un ton léger et hoche la tête, en lui répondant que c'est en effet une oeuvre assez étrange et peut-être peu à sa place dans cette maison, mais je l'ai obtenue à un très bon prix dans l'atelier d'un sculpteur en faillite d'Utopia, qui s'est trouvé très heureux d'empocher mon argent avant de fermer définitivement boutique.
Un silence étrange pèse un instant sur le balcon, puis le caporal se décide enfin à me faire face. Ce n'est pas la honte que je lis sur son visage, mais il semble persuadé pendant un moment d'avoir commis une bêtise gravissime et ne peut que se gratter la nuque pour masquer son inconfort. Allons, laissons cela. Je me présente : Darius Zackley, votre humble hôte de ce soir. Apparemment, mes goûts artistiques ne vous plaisent guère, mais vous n'êtes pas le seul !
Je mets ma main dans son dos pour le guider vers l'escalier et l'inciter à descendre mais je n'ai pas l'impression de le mettre à l'aise. Bah, qu'importe, tant qu'il divertit mes invités. Ses airs de chien battu vont sûrement attendrir les dames. Il faut qu'il se mêle aux convives. Le dîner sera servi dans une heure, j'espère que Smith aura le temps de le faire parader un peu.
Je le ramène parmi les invités et beaucoup de têtes se tournent à son entrée. Le prince Gisbert Fritz le toise de haut en bas avec sur le visage un air à mi-chemin entre le dédain et la curiosité, mais le caporal ne lève même pas les yeux. Des dames se cachent derrière leurs éventails en gloussant, et je ne peux m'empêcher de plaindre ce pauvre gars, jeté dans la fosse aux serpents. Espérons qu'il ait assez de répondant ou qu'il tombe sur les bonnes personnes.
Dès qu'il aperçoit Smith, il se met à marcher très rapidement pour s'en rapprocher et semble ne plus vouloir s'en détacher. Le major lui dit quelque chose et fait en sorte de ménager un passage vers la salle à manger. Les messieurs essaient d'écarter les dames afin de s'accaparer la compagnie des deux explorateurs et les deux sexes commencent alors à se placer dans les différents coins de chaque pièce selon une division qui semble ancestrale : les messieurs au milieu, qui parlent fort et se caressent le menton en hochant la tête de manière importante, et les femmes sur les côtés, le long des murs, debout ou assises sur des coussins, à discuter chiffons et potins.
Mais aucun ne lâche des yeux les deux hommes si intéressants que j'ai invités pour leur plaire...
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erminox · 3 years
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✍️ Garde-corps en inox: tout ce que vous devez savoir !✌️
🤩Vous avez la chance de disposer d'une terrasse ou d'un balcon? Afin que vous et votre famille puissiez en bénéficier en toute sécurité, il est indispensable de l'équiper d'un garde-corps.
🚧 Avec les rambardes en inox, vous pouvez allier sécurité et design.
Entre les poteaux en tube inox, vous avez le choix entre
✔️ des plaques de verre retenues par des pinces à verre,
✔️ des lisses (fins tubes en inox),
✔️ des câbles ou encore
✔️ des tôles perforées.
🏠 Les rambardes en inox ont également toute leur place à l'intérieur de la maison! Leur solidité et leur design en font le choix idéal pour sécuriser une mezzanine ou remplacer une rampe d’escalier.
🏭 Un garde-corps en inox s'intègre parfaitement dans une décoration de style moderne ou industriel. Grâce à leur design élégant et discret, ces rambardes se marient également très bien avec une ambiance plus classique, et viennent créer un bel effet de contraste avec un intérieur de style ancien.
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Garde-corps en inox : tout ce que vous devez savoir ! 
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thelightswords · 5 years
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Ce soir je me noie. Pour éviter que ce soit dans le rien je me suis servie un verre. En vrai ça fait plusieurs soirs que je fais ça. Aussi facile que d’allumer une cigarette. J’ai un peu honte. Je suis la première à créer mes problèmes. Je suis mon propre problème. J’ai pas envie d’arrêter d’écrire, lancée en pleine graphorrhée, pitié que ce texte ne s’arrête jamais. Je sais d’avance qu’il ne ressemblera pas à grand chose et qu’il risque d’être long. Je pense à trop de choses en même temps, j’aimerais toute les écrire ces choses, et dans quelques phrases pourtant j’en aurais oublié la moitié. Ce soir tout est trop violent. Je devrais travailler mais c’est juste pas possible comme ça. Je vois que tu penses à elle, tu dis que les sentiments s’en vont, que tu la détestes mais on sait, tout les deux soyons honnêtes, c’est toujours elle, c’est toujours la seule. Tu dis “quand j’aurai quelqu’un d’autre” ben ça fait mal parce que j’ai l’impression que ce quelqu’un d’autre ça sera jamais moi. Et c’est con mais j’en crève. Qu’est-ce que je suis pour toi ? Qu’est-ce que je suis ? Tu dis que je suis spéciale, mais spéciale comment ? Spéciale ça veut dire quoi ? On m’a déjà dit que j’étais spéciale et crois moi c’était pas un compliment. Je veux faire partie de ta vie, de tes pensées. Pourquoi c’est toujours moi qui renvoie un message ? Est-ce c’est une si bonne idée de se revoir ? J’ai tellement peur. La distance qui nous sépare me garde de tomber vraiment amoureuse. Mais dans tes bras comment je vais faire pour ne pas tomber ? Et comment ça va se passer ? Je vais repartir et on va s’oublier en se disant que putain c’était sympa mais voilà, que c’est mieux comme ça ? Dis moi que ce n’est pas que du désir. J’ai l’impression d’avoir trouvé mon alter-égo, dis moi que tu le vois. Pourquoi est-ce que j’ai l’impression que c’est uniquement pour moi que ça fait ça ? Faut que je te donne moins d’importance, il faut que je me dise que c’est l’histoire d’un week-end, que j’arrête de penser si niaisement que tu es la belle histoire que j’attendais. Minnie est allongée près de mes genoux, du bout de la patte elle joue avec un fil qui dépasse de mon jean. Je pense qu’il faut que je parle à Marie aussi. Que je lui avoue que j’ai menti. A propos des cicatrices. Que j’ai jamais vraiment arrêté. Que j’ai eu du mieux certes mais que non, je ne suis certainement pas guérie et que je le serai probablement jamais, que ça fait parti de moi, que je suis juste comme ça, avec une humeur en perpétuelle fluctuation, que dans ma tête c’est les montagnes russes, et que des fois le vide m’appelle, que je me dis que passer par dessus la rambarde du balcon c’est pas difficile, même si le mieux ce serait que les soudures de la dite rambarde cède sous l’appui de mes bras. Mais j’ai peur de la perdre, de la voir s’éloigner, encore, comme quand elle a entr’aperçu le fait que je puisse toujours me faire du mal. Il faut pas que maman sache... Elle s’en voudrait trop pour rien... Et papa qui n’est pas là. “ah oui il m’a dit qu’il t’appelait”. Mon cul. Bon , un deuxème verre est fini je m’arrête là.
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wikidavid · 2 years
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-🇪🇸 #Citytrip à #Barcelone ! Arrêt obligatoire à la #CasaBatllò ! Retouche particulière (inspiré par l’ambiance marine de Gaudi). La partie la plus connue de l'édifice est la façade, considérée comme l'une des plus originales de l'#architecte, qui utilisa la pierre, le fer forgé, le trencadis de verre et la céramique polychrome ; #Gaudí se fit seconder par les architectes Josep Maria Jujol et Joan Rubió i Bellver. L'édifice, qui figure sur la liste du patrimoine mondial de l'#UNESCO, est ouvert au public et reçoit annuellement des centaines de milliers de visiteurs. À cause du manque d'explicitations provenant directement de #Gaudí, le sens des formes et des couleurs de la façade eut de nombreuses interprétations, toutes vraisemblables. Certains virent dans les rambardes des balcons des masques vénitiens et interprétèrent la décoration polychrome de la façade comme des confettis. D'autres affirmèrent que l’ondulation de ce tapis polychrome à dominance de verts et de bleus avait sans doute un sens #aquatique pour laquelle ils fournirent diverses sources d'inspirations, depuis des surfaces lacustres inspirée par #Monet jusqu'aux eaux transparentes de la #CostaBrava. Une des thèses les plus communes est que l'ensemble de l'édifice s'inspire de l'ambiance #marine, d'une énigme sous-marine. Cette approche est appuyée par la vision naturaliste de l'architecte, par la domination notable des bleus marine et des tons ocre propres aux roches de la Costa Brava. Le bleu, très présent sur la décoration des céramiques, commence par des tons doux qui entourent l'intérieur du vestibule, change d'intensité dans les patios, devient un bleu marine à l'extérieur dont différentes nuances sont présentes sur la façade. L'escalier principal est construit dans une pièce qui rappelle une grotte sous-marine ; il conduit à l'étage principal qui est organisé à la façon d'un refuge marin, d'un bocal ou d'un sous-marin qui isolerait et protégerait les habitants contre le monde extérieur. Les formes courbes des portes et fenêtres évoquent l'intérieur d'un bateau et les montants des portes en chêne sont sculptés de serpents de #mer, de fossiles et autres formes de la #nature. 🇪🇸- (à Casa Batlló - Gaudí Barcelona) https://www.instagram.com/p/Cetg9DjDioc/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Astrid
Satyriasique – Application – Regret – Deep Fake – Demisexuel
  “Aux délices premiers et ardents de la rencontre, s'ajoutent progressivement ceux des jours banals. Posée contre le chambranle de la porte, Naomie admire ainsi une Mia nue, endormie sur le lit, à moitié recouverte d'un drap par cette chaleur d'été. Dans son short court et un débardeur trop grand, la photographe écume les souvenirs de ces derniers mois passés avec cette créature fascinante pour y revivre leur voyage imprévu. Et le constat est sans appel : c'est une première. Le programme satyriasique Eros hérité du bordel de Shiginami a été d'aucune utilité, tout comme celui Femme docile ou encore celui BDSM car avec Mia, leurs corps n'ont besoin d'aucun artifice pour s'interconnecter, pour se lier dans la puissance jouissif de leur énergie commune. L'interface biochimique qu'elles composent a éclaté les schémas préconçus et longuement pratiqués par les anciens amants que Naomi a connus. Pas d'algorithme, pas de faux semblant, de mouvement calculé au millimètre près. Rien que l'instinct primaire que Naomie cherche encore à comprendre.
  Ne voulant pas réveiller sa compagne, Naomi referme la porte pour se diriger vers leur petit balcon et y récupérer un peu d'air frais porté par le vent des montagnes. Un répit dans cette fournaise exceptionnelle car si Juillet a été torride, Août est infernal. Appuyée à la rambarde, elle déguste à gorgée avide un jus de coco sortit tout droit du réfrigérateur, tout en jetant un regard au loin sur la colline forestière d'Ajin. Ilot vert émeraude isolé au milieu de cet océan gris béton.
D'un mouvement de l'œil, elle lance l'application des informations terrestres et s'assoit, histoire de voir tranquillement comment tourne ce monde toujours plus étrange. Elle y parcourt les nouvelles de la veille, les scandales politiques, les récapitulatifs économiques de colonies et aussi les évènements tristes de la rébellion d'Enox. Mais c'est au milieu de ce fourre-tout qu'elle découvre le visage de Mia, associé à un avis de recherche de type violet. D'une étincelle incontrôlée dans son système tellement perfectionné, elle fait tomber son verre glacé qui chute en secondes ralenties au point d'atteindre une immobilité quasi infinie. Comment cela puisse arriver?
  Naomie, en pleine tourmente, avale son ultime moment de calme et tente de se concentrer sur les raisons de cette enquête. Avec la peur d'accélérer la fin de ce paradis qu'elles avaient fini par construire ensemble, elle se plonge avec regret dans la Toile pour y trouver des réponses avec angoisse. La navigation est compliquée et malgré ses compétences de hackeuse, elle ne parvient pas à atteindre ce qu'elle cherche hormis la base standard que les réseaux sociaux et que l'administration planétaire à collecter sur Mia. Tout le reste est classifiée par le Ministère de la Sécurité Interplanétaire. Un code au-delà de ces compétences, ou en tout cas, impossible à décrypter depuis chez elles.
  Sans attendre, Naomie reprend son sang-froid et adopte une autre stratégie. Elles doivent gagner du temps et pour cela, elle a besoin d'effacer les traces que Mia aurait pu laisser récemment. Avec la facilité froide et réfléchie d'un requin nageant en pleine mer en quête de nourriture, Noémie traque, retrouve et détruit toutes les transactions que sa compagne a émise dans les quinze derniers jours, désactive leurs géolocalisations communes, puis regroupe les vidéos capturées par les caméras de surveillance de la ville et des différents commerces dans laquelle Mia est rentrée. Par un deepfake subtil, elle arrive à remplacer toutes ces traces par le visage le plus anodin qu'on puisse rencontrer. Rien d'incrackable mais assez fin dans sa ligne de code pour faire perdre plusieurs jours à n'importe quel agent gouvernemental. Enfin, elle contrôle les posts laissés sur les réseaux sociaux, les supprime, et coupe toute interconnexion entre le corps de Mia et le monde numérique.
  Tout ceci a pris deux cent trente-deux secondes et c'est beaucoup trop long. Cependant, elle espère que ça leur donnera le temps suffisant pour comprendre un peu mieux ce qui se passe.
  Avant de chambouler leur avenir, Naomie contacte Hijiko, son ami amant demisexuel, ovni dans son ciel de rencontre humaine et qui lui avait fait découvrir les joies de la photographie, afin de lui donner rendez-vous dans une heure via message codé. Elle sait qu'il a une retraite perdue dans l'arrière pays, un lieu reculé, un des derniers non connecté. Iels y avaient passé quelques jours il y a cinq ans, pour y saisir les beautés fragiles de la nature que l'humanité s'applique à détruire inexorablement. Naomie ne lui laisse pas le temps de répondre car elle sait qu'il sera là, comme il a toujours été avant.
  Enfin, elle peut sortir de sa torpeur numérique et d'un clignement mental, elle coupe le réseau local et de la domotique de l'appartement. Alors qu'elle s'apprête à se lever pour aller réveiller Mia, elle pose malencontreusement le pied sur un morceau de verre cassé. L'influx nerveux est immédiat mais les connecteurs de douleur se bloquent par réflexe. Voici le premier obstacle que le réel me met sur la route, se dit elle.
  Bien que le fragment soit enfoncé d'un bon centimètre, l'urgence de se soigner est nulle comparée à l'afflux de question et d'inquiétude qui s'étirent sur leur avenir. Elle se baisse alors pour le retirer sans ciller et regarde impassible une goutte rouge grenat s'échapper lentement de la plaie pour chuter au sol, accompagnée d'une deuxième puis d'une troisième. Naomie jette au loin l'éclat rougi sans y prêter plus attention et marche déterminée vers leur chambre à coucher. Personne ne doit trouver sa femme, personne ne doit lui faire le moindre le mal.’’
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mercredi-world · 6 years
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Devenir Nonna
« C’est la maison de la grand-mère en fait. Elle voulait s’installer juste en face de la nôtre.» Les meubles sont restés emballés dans leurs tissus. Il y a encore de la vaisselle dans les armoires. Un petit bol à motifs rouges dont un des côtés est usé parce que mon père y portait ses lèvres, enfant, est resté posé sur une toute petite table en olivier. Ma mère explique l’histoire du lieu, le goût de la grand-mère pour le confort et son soucis de garder tout en ordre et dans le respect des normes françaises. « Elle a travaillé dans une agence immobilière, elle avait un certain savoir-faire dans l’aménagement d’intérieur. » Elle savait le rendre accueillant mais personnel, comme ces antiques maîtresses de maisons qui tenaient du maître d’hôtel et de la pythie. « Elle n’était pas si superstitieuse pour une italienne, non, mais elle aimait les belles peintures. » Au-dessus du lit conjugal, le visage du christ encrouté de sang et de peinture écaillée. Je revois l’enfant qu’a été mon père, une moustache de lait sur le commissure des lèvres. Je me demande s’il croisait cette vision de la mort tous les matins quand il partait à l’école, dans la chambre de ses parents. Ma grand-mère ouvre toutes les portes pour prévenir des odeurs de moisissures, dès qu’elle se réveille. C’était tous les jours à 6 heures du matin. Je me suis toujours levée après elle. Je ne l’aurais jamais appelée grand-mère, ni mamie, ni mamema. Elle, s’était la nonna, et il n’y en avait pas d’autre au village. Elle était attendue comme la cigogne, elle venait avec le beau temps et se faisait chasser par les premiers nuages d’octobre. C’est alors qu’elle partait retrouver ses quartiers méridionaux, dans les rues rêvées de Genova. « Nous allons la voir de temps en temps, là-bas. Elle ne peut plus venir ici, c’est devenu trop fatiguant. Le seul inconvénient que nous avons avec cette maison, c’est le vis à vis. Faites attention en descendant les escaliers, la rambarde est encore à refaire. » Maman a fini sa visite, je l’entends saluer nos potentiels futurs voisins dans la cour.
En guise de cadeau d’adieu, et de promesses de retrouvailles, elle m’avait déposée une deuxième langue dans la bouche, mot après mot, comme elle composait méthodiquement ses napperons brodés.
Devenir Nonna, évider douces les syllabes assassines et ne garder gue ce gui est doux, ce gui est doux pour le palais et ainsi faire de la langue française un bon plat de spassachiouta. La langue française, comme elle est difficoleuse, comme elle s’accroche au fond du palais avec ses longues syllabes, ses parfums, sa peine, ses avalanches, ses dimanches et ses pingouins dingues, ses emmerdantes consonnes et ses geignements en fin de phrase. Je mettais au défi Nonna, peste, en lui demandant de me répéter plusieurs fois le pain, la jupe, la crotte, la salopette, la nièce, le lapin, le chiotte, le peigne, la baleine et la grotte, le schloupf, les schlops, et sans parler des sproutz ou du coq qui dans la cour crie trop fort. J’exerçais sur Nonna la domination par la bouche et elle se vengeait en remplissant la mienne avec des choses délicieuses.Elle disait presque délichieuse, sans que je ne sache jamais jusqu’où allait son degré de maîtrise en matière d’insultes françaises.
Tiens mangia ça ma petite délichieuse enfant.
Nous habitions dans la même cour, à cinq pas exactement de porte à porte. La sonnette qui donnait sur la rue ne nous servait jamais. Elle était réservée à l’étranger, straniero ou auslander. Les fenêtres de la cour intérieure s’ouvraient en cascade du matin au soir. Je n’ai jamais compris pourquoi on avait prévu d’y déposer du double-vitrage car il n’y aucune surface qui puisse résister au bazar que nous produisions depuis nos intérieurs. Quand je me promenais dans la rue, j’entendais les bruits de la maison à plusieurs mètres. Il y avait, au 8 rue de l’école, la télévision italienne, au 10 la radio allemande et au 6 un vinyle de Mylène Farmer qui passait en boucle. Dans notre cour, en fin de journée, on pouvait entendre crier les noms et surnoms des uns et des autres. Les animaux de compagnie, les enfants et les parents égarés étaient rappelés à l’ordre domestique. Il était temps pour chacun de nous de retrouver son territoire personnel. Le chat avait son salon, la petite-fille sa chambre et la Nonna sa petite maison au parfum de basilico et de rose-marino alsacien. Nonna dans la cuisine dévidait les aubergines et Maman dans la sienne faisait ‘’pschitter ‘ la soupe de poireaux-pommes de terre. Ma mère était une incroyable pédagogue. Elle m’avait expliqué le fonctionnement de la cocotte-minute par l’invention de ce nouveau verbe qui illustre le bruit de la vapeur s’échappant de la machine. Quand ça ‘’pschitte’’, c’est là qu’on sait qu’il faut baisser immédiatement la température des plaques et mettre en marche la tomate-compte-minute. Si tu enlèves tout de suite la cocotte de son nid elle explose et c’est la mort. Heureusement que le compte-minute existe. C’est grâce à son sifflement caractéristique qu’on peut annoncer ‘’à table’’.
Je pschitte, tu ‘’pschittes’’, il ‘’pschitte’’. La cocotte pschitte sur le feu et je nettoie les vitres avec le pschitt bleu. Dans les arbres, les oiseaux font ‘’pschit pschit’’ et ‘’cui cui’’ quand enfin les carottes sont cuites. Je ‘’pschitte’’, tu ‘’pschittes’’, il ‘’pschitte’’, nous ‘’pschittons’’, vous ‘’pschittez’’, ils ‘’pschittent’’. Bien sûr, on s’était moqué de moi à l’école à cause de ce néologisme circonscrit à la région de nos deux maisons, au coeur d’un village alsacien. Chaque famille parlait sa propre langue, il n’y avait pas tellement de village ou de région, mais des familles, qui chacune, avait aménagé  sa langue comme on aménage sa cuisine : d’une façon pratique et conviviale. Nous apprenions tous le même français, celui que nous entendions à la télévision ou à la radio. ça portait un nom d’ailleurs :  Le cours de français, comme il y avait un cours d’allemand et d’anglais ou d’italien, de mathématiques ou de géographie. J’ai appris qu’il y avait des verbes, dont certains existent et d’autres non. J’ai appris qu’il en allait de même pour tous les morceaux de la phrase, ainsi que pour la totalité d’un livre. On  avait donné un nom aux mers, aux villes, aux fleurs, aux animaux et à tous les membres d’une famille sans que j’ai mon mot à dire. Nonna ou Mamema, ça n’existait pas, au contraire de Maman ou de Grand-mère. Certains mots étaient de pierre et d’autres de vapeur. Une fois que la tomate les avait bien comptés, ils disparaissaient en petites gouttes sur la vitre de la fenêtre.
Devenir Nonna, jouer sans cesse avec les relations de familiarité entre les mots de plusieurs langues, comme pour recoudre le tissu irrégulier des métissages, des jumelages et des conflits tribaux modernes. Les grand-mères sont bien souvent multi fonction : ce sont des consoleuses, emmerdeuses, délichieuses, cuisineuses et repriseuses de mots cassés. Elles ignorent toute espèce de frontière entre les différentes disciplines. Elle savent réécrire la langue avec des erreurs et reprendre certains termes trop malintentionnés. Elles trouvent les mots justes, mais bourrés de fautes d’orthographe, pour mettre en ordre un sentiment ou un chagrin. Il n’y a rien de moins intimidant pour un enfant que la voix d’un étranger qui écorce la langue. L’adulte s’effondre, il n’est que celui qui a survécu à un millier de chutes, comme ces assiettes en verre ornementées de coups de couteau. C’est ainsi que je voyais ma Nonna, une femme seule à parler sa langue, dans un univers qui n’était pas le sien, exception faite de la cuisine.
Elle me gardait pendant que mes parents partaient au travail. Avant de fréquenter les bancs de l’école, j’ai usé celui de la cuisine familiale. Les différents plats et tous leurs composants, du plus cru, sale au plus sophistiqué, les fruits, les légumes, les liquides, solides, objets mous ou tranchants formaient la base de mon vocabulaire d’enfant et l’essentiel de mes conversations avec Nonna.  Ainsi, j’ai appris à parler comme j’ai appris à manger, par la bouche. C’est par elle que sont passés les premiers affres de la souffrance. Les larmes, dont le goût se confond toujours pour moi avec celui du bouillon de poule, formaient une sorte de sérum concret et fluide. C’était plus efficace que n’importe quelle phrase pour exprimer ma peine. Les enfants pleurent aussi facilement qu’on coupe un oignon et sans donner d’explications valables. On peut dire qu’ils se complaisent, par une sorte de jeu mélodramatique, dans la manifestation de leur tristesse et de leur colère. Les larmes sont comme le sang menstruel, un fait aussi normal que dangereux. Chacun doit construire un jour ou l’autre sa petite digue intérieure, au risque parfois de ne plus ressentir le plaisir d’une bonne louche de souffrance aromatisée dans la bouche. A chaque larme versée, il faut s’imaginer que ma Nonna est en train de préparer la soupe. Et que les démons retournent immédiatement sous leurs lits.
Après l’école, je m’affalais sur la grande table de la cuisine, où généralement, elle préparait le repas du soir. Il y avait une nappe cirée à carreaux rouges où j’aimais enfoncer mes ongles pour y former des dessins ou des lettres. Elle taillait les carottes et faisait bollire l’eau pour les pâtes. Je me souviens que j’ai mis beaucoup de temps à accepter le terme bouillir dans mon vocabulaire. Je ne sais pas si c’est parce qu’il s’agit de l’un des verbes les plus difficiles à conjuguer ou si je trouvais sa version italienne plus comestible. J’observais également mes deux soeurs, de plusieurs années mes cadettes, avec intérêt. Elles parlaient aussi leur propre langue, fruit de la déformation d’une bouche inexperte. Certains mots, résultats de ces problèmes d’orthophonie et d’interprétations, sont restés importants dans l’histoire familiale. Plus je grandissais, moins je la voyais cette table, puisqu’il me fallait travailler mon cours de français, rejoindre à l’école l’univers des langues non-imaginaires, en papier et en marbre. Je devais abandonner mon goût pour la cuisine linguistique et me consacrer à l’accumulation des connaissances scientifiques.
Tout a recommencé avec la cuisine, une bonne vieille table, une tavola, une favola, une table fabulable où Nonna déposait son sac tous les matins. Je ne l’avais plus vue depuis longtemps. Ses petits enfants alsaciens avaient trop grandi pour elle. Elle était retourné de l’autre côté du monde, peu de distance pour un oiseau mais beaucoup pour un enfant, encore plus pour un adulte en prise avec l’édification de son petit empire personnel. J’étais devenue étudiante chercheuse, je n’avais vraiment plus besoin de ma grand-mère pour parler, je n’avais pas de soucis de prononciation. Je creusais mes propres armes dans une matière dure, exigeante, mais infiniment plus valorisante.  J’étais revenue en coup de vent, dans le village de mon enfance. On m’avait annoncé la vente de la maison d’en face, celle de ma grand-mère.
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