#rade de marseille
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Marseille. Avec Christine, on a joué les touristes en prenant un bus à impériale pour un tour d'une heure en ville !
Ici la Corniche Kennedy au niveau de l'anse de la Fausse Monnaie et sa vue superbe sur la Rade Sud et le Massif de Marseilleveyre. Puis une villa blanche indiquant le début du Vallon de l'Oriol.
#marseille#corniche#corniche kennedy#marseilleveyre#massif de marseilleveyre#rade de marseille#vallon de l'oriol#anse de la fausse monnaie#vallon de la fausse monnaie
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✝️ Sauvetage inespéré ✝️
Le 7 juin 1903, le paquebot “Le Liban” quitte le port de Marseille en direction de la Corse.
Une passagère, Madame S., est inquiète et recherche un accompagnateur pour lui prêter secours en cas d’incident. Un passager nommé René lui offre son assistance. L’estimant peu robuste et incapable de lui venir en aide, Mme S. refuse sa proposition désintéressée. La mer est belle, le temps splendide : toutes les conditions sont réunies pour une bonne traversée.
Mais à la sortie de la rade de Marseille, un autre bateau, “L’Insulaire”, débouche soudain de derrière l’île Maïre face au “Liban”.
La collision est inévitable, et en quelques minutes “Le Liban” coule, entraînant ses passagers dans les flots. Inanimée, Mme S. est recueillie sur une embarcation venue au secours des naufragés ; revenue à elle, elle apprend qu’elle doit la vie à celui qu’elle jugeait incapable de la sauver ! Il a pu miraculeusement la maintenir à la surface jusqu’à l’arrivée des secours.
Ce paquebot a trouvé une fin inattendue sous un ciel serein et par mer calme.
Notre vie aussi peut s’achever de manière imprévue. Un seul est capable de nous sauver et de nous donner la vie éternelle : c’est Jésus, le Fils de Dieu devenu homme, et mort pour nous sur la croix. Pendant sa vie sur la terre, on n’a pas voulu de lui : il a été méprisé, rejeté, persécuté et crucifié.
Mais il est ressuscité, et aujourd’hui il offre sa grâce et son amour. Dieu dit qu’il “n’y a de salut en aucun autre” (Actes 4. 12).
Saisissez maintenant sa main tendue !
Bibles et Publications Chrétiennes
30 rue Châteauvert – CS 40335
26003 VALENCE CEDEX FRANCE
+33 (0)4 75 78 12 78
La Bonne Semence, 7 juin 2024
© 2024 Bibles et Publications Chrétiennes
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Vendredi 7 juin 2024
Il est méprisé et délaissé des hommes, homme de douleurs, et sachant ce que c’est que la souffrance, et comme quelqu’un de qui on se détourne ; il est méprisé, et nous n’avons eu pour lui aucune estime.
Ésaïe 53. 3
L’Écriture dit : “Quiconque croit en lui (Jésus) ne sera pas confus”.
Romains 10. 11
Sauvetage inespéré
Le 7 juin 1903, le paquebot “Le Liban” quitte le port de Marseille en direction de la Corse. Une passagère, Madame S., est inquiète et recherche un accompagnateur pour lui prêter secours en cas d’incident. Un passager nommé René lui offre son assistance. L’estimant peu robuste et incapable de lui venir en aide, Mme S. refuse sa proposition désintéressée. La mer est belle, le temps splendide : toutes les conditions sont réunies pour une bonne traversée. Mais à la sortie de la rade de Marseille, un autre bateau, “L’Insulaire”, débouche soudain de derrière l’île Maïre face au “Liban”. La collision est inévitable, et en quelques minutes “Le Liban” coule, entraînant ses passagers dans les flots. Inanimée, Mme S. est recueillie sur une embarcation venue au secours des naufragés ; revenue à elle, elle apprend qu’elle doit la vie à celui qu’elle jugeait incapable de la sauver ! Il a pu miraculeusement la maintenir à la surface jusqu’à l’arrivée des secours.
Ce paquebot a trouvé une fin inattendue sous un ciel serein et par mer calme. Notre vie aussi peut s’achever de manière imprévue. Un seul est capable de nous sauver et de nous donner la vie éternelle : c’est Jésus, le Fils de Dieu devenu homme, et mort pour nous sur la croix. Pendant sa vie sur la terre, on n’a pas voulu de lui : il a été méprisé, rejeté, persécuté et crucifié. Mais il est ressuscité, et aujourd’hui il offre sa grâce et son amour. Dieu dit qu’il “n’y a de salut en aucun autre” (Actes 4. 12). Saisissez maintenant sa main tendue !
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AUX JEUX CITOYENS
À 366 jours des J.O. à Paris, les choses se précisent. Si vous voulez vibrer jusqu’à la cérémonie d’ouverture, France Télévision vous propose une nouvelle émission commentée par Carole Gaessler. L’ex-présentatrice du 19/20 sur France 3 trouve ici un nouveau terrain d’expression. N’étant pas une journaliste sportive et n’ayant pas l’intention de se lancer dans cette voie, elle s’intéressera au côté humain de cette incroyable aventure humaine.
Elle a profité de la tribune offerte par la fin du Tour de France pour faire la promotion de son émission et félicité ses confrères pour leurs très bons résultats d’audience et leur fraîcheur. Elle espère susciter et maintenir l’enthousiasme sportif des Français. Qui sait, France 3 fera peut-être des records d’audience avec le sport.
D’anciens sportifs, parfois médaillés aux J.O., viendront parler de sport sur le plateau. Tous les jours, deux athlètes paralympiques ou olympiques.
L’objectif de cette quotidienne est de vous plonger dès maintenant dans l’aventure de J.O. Chaque jour, l’émission ira à la rencontre de Français, qu’ils soient sportifs ou non et qui commencent déjà à se préparer aux Jeux Olympiques. Une soixantaine de personnes sont concernées. Ça pourra être un sportif en pleine préparation, une bénévole qui participe à l’organisation ou les pompiers qui sécurisent la Rade de Marseille où se dérouleront de multiples épreuves de voile.
Pour la première fois en France, une émission vous propose de vous plonger au cœur de la préparation du plus grand événement sportif planétaire et n’oubliez pas, il a fallu 99 ans pour que les J.O d’été reviennent en France. Avoir les J.O à domicile ça n’arrive qu’une fois par vie alors si vous aimez les J.O, faîtes, vous plaisir.
En 2024, pour les J.O la fête sera partout, le sport vibrera plus fort, plus haut, plus loin.
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Guide des plus beaux plans d'eau, ports de plaisance et mouillages pour vos croisières
Le Guide des plus belles croisières au départ de nos côtes et d'ailleurs.
Présentation des plus beaux plans d'eau et destination pour une croisière en bateau. Présentation des mouillages et des ports, leurs services et conseils pratiques. Ce guide des plans d'eau, ports et mouillages vous propose de découvrir le littoral en préparant votre navigation, chez vous. Organisez votre croisière, vos escales et découvrez les plus beaux mouillages. A travers de nombreux article, Mers&Bateaux vous invite à découvrir le monde près de chez vous, ou plus loin. Les différentes escales, mouillages, ports et plans d'eaux vous permettent de découvrir les endroits les plus agréables, les plus sauvages ainsi que plusieurs aspects techniques de certains ports ( places visiteurs, équipements, sanitaires,...)
Nord Europe
- Les Îles Chausey - L'archipel des Scilly - Portsmouth - La Norvège
Bretagne Nord
- Treguier - Le pays des Abers
Bretagne Sud
- Concarneau - Locmariaquer - Les îles du Morbihan - Escales Bretagne Sud - Baie de Quiberon - Rias et abers de Bretagne - Navigation Finistère sud - Port du Crouesty - Île de Groix - Rade de Lorient - L'Odet - Belle Île - Port de Doelan - Les rias du sud-Finistère
Côtes Atlantique
- Bassin d'Arcachon - Les côtes landaises - Charente maritime - L'Île d'Aix - La Gironde
Méditerranée
- Les îles d'Hyeres - Marseille et les calanques - Athènes - Toulon - Porquerolles et Port Cros - Golfe de Corinthe - L'Île des Embiez - Les côtes turques de la Mer Noire
Eaux intérieures
- Canal du Midi - Paris - Navigation sur la Seine - Josselin - Port d'Yvoire - L'Erdre
Antilles
- Les petites Antilles - Les Grenadines - Les Caraïbes
Pacifique
- Tahiti - Les Îles Marquises
Autres destinations
- Navigation en Russie
Comment préparer se croisière en voilier ou bateau à moteur?
Prendre la mer ne se fait pas sans préparation. Cette préparation passe par 3 points: - La préparation de la navigation - La préparation du bateau - La préparation de l'équipage Vous trouverez, sur le site, une page complète pour réussir votre croisière et votre navigation. Pour résumer, les trois points ci-dessus sont primordiales. Préparer sa navigation En effet, commençons par la navigation. La navigation s'anticipe. Prévoir des escales, ou des mouillages, ne se fait pas sans anticiper votre environnement. Cet environnement passe par la météo, bien évidemment, mais aussi les marées, par exemple. Ces deux points vont conditionner votre programme. Et cela se prévoit avant de partir.
Préparer son bateau L'autre point important d'une croisière est la préparation du bateau. Et ce point concerne autant les propriétaires que les locataires de bateau. Il parait évident qu'un plaisancier, propriétaire de son bateau, se doit en tant que chef de bord, s'assurer que le bateau est en état de naviguer. Mais au delà, il doit aussi vérifier que l'ensemble de l'équipement de sécurité est en état de fonctionner. Et ce qui est vrai pour le plaisancier propriétaire l'est tout autant pour un locataire. Si le loueur d'un bateau est responsable de son été, juridiquement, le chef de bord est responsable de sa navigation. Préparer l'équipage Enfin, la préparation d'une croisière passe aussi par la préparation de l'équipage. Les membres de l'équipage doivent savoir comment va s'organiser la croisière, mais aussi le bateau. Qui fera quoi et quand? C'est important pour organiser les quarts, ou, tout simplement, faire en sorte que personne ne se marche dessus. Mais en plus de l'organisation du bateau, le chef de bord doit faire en sorte que la navigation soit adaptée à chaque membre d'équipage, surtout avec des enfants, par exemple.
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De l’Anse de Sainte-Croix au Cap Couronne
Anse de Sainte-Croix : chapelle et plage en contrebas
Balade automnale en bord de mer sur la Côte Bleue, à La Couronne (village de la commune de Martigues) entre la Plage de La Saulce, au fond de l’Anse de Sainte-Croix, et le Cap Couronne
Photos Bertrand Donadille, 7 décembre 2019
Après la Plage de La Saulce, qui jouxte celle de Sainte-Croix, le sentier s’élève au-dessus de la mer sur de petites falaises aux roches calcaires instables.
Avant d’arriver à l’Anse et la plage de la Beaumaderie, la vue englobe la côte de Sainte-Croix à la Pointe de l'Arquet.
L’Anse de la Beaumaderie est située entre les deux avancées rocheuses (au centre), vers le sud.
On aperçoit le Phare de Cap Couronne dans le fond.
Au sud de l’anse se trouve la carrière antique de Beaumaderie (dont une partie est aujourd’hui sous l’eau), une des nombreuses anciennes carrières de pierre utilisées par les Massaliotes pour la construction de Massalia. Elle a été exploitée par la suite pendant plus de 2000 ans.
Les gros blocs de calcaire rose ou jaunâtre était transportés par voie terrestre ou maritime à partir du port antique de Beaumaderie.
Le petit plateau formant la Pointe de l’Arquet présente une impressionnante masse de rochers effondrés, preuve s’il en est de l’érosion qui ronge nos côtes.
C’est l'emplacement d’un site archéologique : sur ce promontoire existait, à l'âge du fer, un village gaulois. Il aurait été détruit par un incendie provoqué par les Phocéens, au VIe siècle avant notre ère, lorsque ces derniers ont implanté la carrière.
En descendant sur l’autre versant de la Pointe de l’Arquet, on traverse la Plage des Agoutaou.
A l’horizon, on distingue le Cap Croisette qui marque la limite sud-est de la rade de Marseille.
En face de la plage apparait le Phare de Cap Couronne. Ce dernier, construit en 1958-1959, a remplacé celui de 1867 qui en très mauvais état a été démoli en 1963.
C’est le seul phare de la Côte Bleue. Il balise l’entrée Est du Golfe de Fos.
Peu après l’Anse de La Couronne Vieille, on peut suivre la côte rocheuse. On arrive alors sur le site de la carrière antique de Couronne Vieille.
On peut s’arrêter pour profiter du panorama sur la Pointe de l’Arquet, toute proche, et dans le lointain, sur l’extrémité sud du Parc National des Calanques : le Massif de Marseilleveyre qui domine le Cap Croisette et fait face à l’Archipel de Riou* (on peut discerner d’ici l’Ile Maire, près de la côte, et plus au large, l’Ile de Riou).
* Il est constitué de 4 iles principales : de Riou, Maire, de Jarre et Plane (ou Calseraigne), et d’une dizaine d’ilots dont les iles de Tiboulen de Jarre et de Jarron
Avant d’atteindre le Cap Couronne, une petite crique presque fermée invite à la détente.
Au coucher du soleil, le lieu dominé par le phare est magique.
Après le phare, on peut s’engager sur la Pointe Riche et longer vers le nord, en bord de mer, le site de la carrière antique du Verdon, pour rejoindre la plage de sable qui porte le même nom.
De là, le coucher de soleil sur l’Anse du Verdon est tout aussi magnifique !
A l’ouest de l’anse se trouve le Port de Carro.
#voyage#france#la couronne#côte bleue#martigues#bouches du rhône#provence#méditerranée#nature#mer#rade de marseille#archipel de riou#ile de riou#ile maire#massif de marseilleveyre#parc national des calanques#anse de la beaumaderie#cap croisette#anse de sainte croix#pointe riche#anse du verdon#pointe de l'arquet#plage des agoutaou#monument#phare de cap couronne#histoire#âge du fer#antiquité#civilisation grecque#carrière antique de couronne vieille
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Sirène
Les glaçons s’entrechoquaient dans mon verre de whisky. Je regardai un film à la con tout en dégustant ce cadeau apporté d’Écosse par ma sœur. D’habitude, je préférai le bourbon, ça me donnait un air détective américain. Cependant, ce whisky pur malt était un régal. Devant, la télévision, je commençai à m’emmerder des programmes lorsque le téléphone sonna. Mon patron parla avant même que je puisse prononcer le moindre mot, les siens étaient mâchouillés en même temps que son cigare : « …Reportage pour toi, coco…sors…doigts du cul…au port…sirène…aperçue…fissa un article pour demain…bureau. »
Il raccrocha avant que je dise « OK, boss ». Toutefois, je pris le temps de finir mon verre. Je partis peu après vers les quais en espérant en savoir plus sur cette fameuse sirène. Peut-être venait-elle du Mississippi ou d’ailleurs ? Je me posais de nombreuses questions sur son physique. Je l’imaginai à moitié poisson. Mais, en réfléchissant, les sirènes grecques étaient ailées avec un corps plus proche de l’oiseau que du maquereau. Le trajet fut long et pénible surtout avec ma vieille PEUGEOT qui tombe en panne dès que j’allume le clignotant. Toutefois, j’arrivai au port sans prompt renfort. Il faut dire que je partis seul et non pas cinq cents.
Les quelques marins rencontrés ne démentirent pas leur réputation. Ils affichèrent une apparence bougonne, préférant parler avec une bière à la main qu’avec un étranger journaliste. Ils montrèrent une certaine austérité à mon égard, jusqu’à ce que je sorte les biffetons. Alors là, pour parler ils ont parlé. Je n’avais jamais vu autant de pêcheurs venant de Marseille que sur les quais ce jour. Ils avaient tous vu la sirène. Pour certain, elle était grande magnifique avec des cheveux si longs qu’elle cachait son opulente poitrine. Pour d’autres, elle était petite, aussi grande qu’une sardine dans une boite de conserve. Elle ne montrait rien puisqu’elle n’avait rien à montrer. Je demeurai sceptique jusqu’à ce que celui qu’on appelle le « vieux » approchât en ricanant.
« Tu veux voir la sirène ? » marmonna-t-il dans sa barbe grisonnante. Son œil gauche restait fermé pendant que le droit reluquait le décolleté de la prostituée qui me faisait du pied. Celle-là avait vite compris que j’avais plus d’argent que les autres. Dommage qu’elle sentait la pisse des hommes qui pleurent sur les femmes infidèles. Elle partit quand elle comprit que je n’avais pas de pièce en or à offrir contre sa vertu. Pendant ce temps, mon vieux marin raclait sa gorge pour me parler de la célèbre sirène. Il parlait tellement bien que je n’ai rien compris. Alors, je lui ai demandé de me montrer l’endroit où elle se trouvait.
A cause de sa jambe de bois, nous marchâmes deux bonnes heures quittant même le port pour faire les trois kilomètres de distance. Il refusa de monter dans ma caisse, sous prétexte que cela lui donne le mal de terre. Pourtant, elle roule bien ma voiture, sauf quand je fais marcher le clignotant. A ce moment, elle s’arrête nette et je dois attendre qu’elle décide de redémarrer. Mais revenons-en au fait ! Nous traversâmes une ruelle isolée et arrivâmes sur un boulevard lorsqu’il s’arrêta et dit en montrant ses chicots : « La v’là, ta sirène, p’tit gars. ». Face à moi se trouvait la caserne des pompiers. « Tu te fous de moi ? » m’exclamai-je. Dès lors, le marin interpela un homme en uniforme bleu marine qui sortait du bâtiment. Il répondit : « oui, bien sûr, nous avons une sirène pour nous prévenir en cas d’intervention. » Je me suis dit qu’il allait être pourri mon article.
J’abandonnai ce vieux con et son sourire ravageur en comprenant que cette histoire de sirène n’irait pas loin. Sur la route du retour, la circulation devint lente au point d’être carrément pénible. Elle s’arrêta me laissant au milieu des pots d’échappement excités qui voulaient dégazer à vive allure. Ce n’était pas normal et je pensai à un accident lorsque je vis un homme marcher entre les voitures stationnées sur la route. Il était totalement habillé de rouge. Son pantalon, son manteau, son chapeau folklorique et même ses bottes étaient d’un rouge si vif que je devinai qu’il s’allumait la nuit. Seule sa barbe blanche colorait ce gugusse apparemment paumé. Au moment de croiser mon regard, il s’approcha et toqua à la vitre.
« Mon attelage s’est enfui me laissant en rade. Tu n’aurais pas vu six rennes passer ? ». Je sortis et remarquai alors au loin l’origine de l’embouteillage : un traineau. « Mais, on n’est pas Noël !dis-je. Et les pubs commencent après Halloween. On est seulement en mars ». L’ancêtre éclata de rire avant de raconter qu’il devait commencer tôt pour distribuer les jouets par millier. Et si je me foutais de sa gueule, il oubliera mon petit soulier. Dès lors, j’acceptai de l’aider à retrouver ses rennes. « Combien sont-ils déjà ? » « Six » répondit-il. « Six rennes, pensai-je. La journée va être très longue ! … et mon article bien pourri !»
Nous parcourûmes la ville de fond en comble, retrouvant les uns après les autres les rennes. Ils avaient tous des prénoms particuliers. « Lundi, Mardi, Mercredi qui broutait l’herbe du parc le plus proche. Jeudi partit sur les quais regarder les poissons dans l’eau. Vendredi et Samedi qui se promenaient amoureusement cherchant un buisson. Heureusement que Dimanche n’était pas présent, c’était le pire de tous. Mais aujourd’hui, c’était son jour de repos. Une fois avoir aidé le vieux Noel avec qui je sympathisai (D’ailleurs, il me proposa de passer à la maison faire un coucou le soir du 24 décembre à condition que je lui serve un verre de lait et des cookies. Et surtout, que je ne le laisse pas attendre dehors trop longtemps car à cause de moi, il aura si froid), je partis au bureau après avoir téléphoné au patron pour lui expliquer qu’il n’y avait pas de sirène mais six rennes perdus en ville. Il me rappela de suite : « Qu’est-ce que tu racontes ? Je n’ai pas parlé de sirène ni de six rennes du père Noël mais de six reines qui passent leurs vacances sur un yacht près de la Marina. Je veux que tu fasses un article sur elles, les six reines. Il y a la reine d’Angleterre, la reine d’Espagne, la reine des Pays-Bas, celle de Suède et les deux autres moins intéressantes. Et grouille-toi, bordel ! ».
Obligé de faire demi-tour, je profitai d’une voiture de police sirène en action qui venait pour arrêter un fou dangereux en habit de père Noël qui kidnappe les rennes du zoo pour participer à un casting d’une célèbre marque de cola. Enfin, j’arrivai devant les quais bondés de mes collègues. Je réussis à passer entre les épaules collés les unes aux autres et ne vis rien de ces majestés et de leur suite tellement il y avait de gardes. Je reconnus les gardes du corps d’un peu trop près, les gardes républicains en colère de protéger des reines, les gardes barrières pour contrer la pandémie, les gardes suisses multi usage, pratiques pour déboucher une bouteille de vin, les gardes chasses en pleine discussion sur le prochain lâcher de pétasses sur les quais, les gardes champêtres qui avaient peur de l’eau et bien sûr les gardes impériaux qui ne bougeaient pas attendant la sonnerie de Big-Ben pour changer de côté.
Avec tout ce monde, je ne pus travailler correctement. Alors, je repartis et me dirigeai vers la plage pour souffler et regretter mon petit whisky écossais. Je m’assis sur le sable, le vent dans les cheveux si j’en avais et regardai à l’horizon. J’étais déçu et persuadé que je perdrais mon job avant la fin de la journée. Je commençai à réfléchir sur une reconversion quand j’entendis crier au loin. Une femme en détresse appelait à l’aide. Elle bougeait les bras, elle se noyait. Un mousse courut, se jeta à l’eau et partit la sauver. Il revint tout sec comme s’il n’était jamais entré dans la mer. Il tenait la jeune femme dans ses bras. Elle faillit s’évanouir en soufflant : « Vous m’avez sauvé la vie, mon héros ». Dès lors, il la ranima d’un langoureux baiser. Le marin me regarda, un éclat jaillit de son sourire. Je lui dis en montrant la queue en écailles de la fille: « Je crois qu’elle se moque de vous. Elle sait nager, c’est une sirène » « Et, alors répondit-il ! Je ne suis pas sectaire, faut toujours apprécier sa prise ! ». Puis, il partit avec elle vers l’hôtel le plus proche. Mais au bout de cinq minutes, ils revinrent l’air déçu et en colère d’avoir été refusés parce qu’ils n’acceptaient pas les sirènes, à cause de l’odeur de poisson. Il jeta la fille dans l’eau. Elle nagea, l’attendant gentiment. Puis il plongea et tous deux s’éloignèrent là où ils seraient acceptés pour ce qu’ils sont.
Quand il lut mon rapport, le patron me dévisagea. Il regarda aussi la photo du couple avant de dire «mwouais, tu fatigues coco, tu fatigues ! »
Alex@r60 – août 2020
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L'arrivée d'un trois-mâts dans la rade de Marseille/ Arrival of a three-masted in the bay of Marseille, by Antoine Roux ( 1765- 1835)
What looks a little strange here is actually normal for most frigates. Most of them could also be rowed to pull themselves to shallow waters or to be able to manoeuvre in a calm and get themselves into a better position. The rudder ports were located under the gunports.
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Lettre d’amour
La brume se dissipe ce matin.
Le brouillard dense et lunaire qui avait enveloppé mes songes pendant la nuit s’est évanoui comme la rumeur publique, l’orage passé.
Face à ma fenêtre se déroule sous mes yeux clignotants du matin ce paysage éternel et muet. Celui des pins sages et sauvages.
Signe que tout orage est éphémère : la mer a déjà revêtu sa parure d’or scintillante.
Je revêts la mienne comme unique vêtement en t’écrivant ces lignes.
Plan d'ensemble sur une colline dénudée, cachant partiellement la mer. Lent panoramique silencieux sur la droite, pour cadrer l'horizon marin au bas de l'écran. Des chuchotements se font entendre.
Regarde.
C’est l’Éternité qui se lève.
Elle te regarde.
Elle va dire quelque chose.
- L’Éternité :
Rêve et désir d’immensité. Rêve aux périples d’humanités.
Songe à la nuit qui, sans rêver, se renouvèle, comme une trêve inachevée.
Songe au jour sans cesse étranger, qui passe sans jamais s’embraser.
Je suis le jour. Je suis la nuit. Je suis le soleil à minuit. Aussi puissant qu’hypothétique, aspiration astronomique.
Je suis d’hier et de demain, toujours proche et si lointain.
Prisonnier des rives et des reins. Prison de rimes et d’airain.
L’Éternité marque une pause.
Interstice temporel.
J’avance dans la révélation partielle.
Je m’avance et j’annonce :
Tu oublieras mes mots, comme ces supplications vaines que l’on entasse dans des tiroirs qui ne coulissent plus et ne périssent que par le feu. Car je te le dis : nous ne périrons que par le feu.
Et le feu lui-même périra.
Et dans les cendres du feu péri on lira ces histoires :
Au premier siècle, en Galilée, un Juif s’entoura de disciples et d’assurance pour prêcher la foi, l’amour et l’espérance. Il est mort seul sur la croix.
En 1914, à Sarajevo, un Serbe de dix-neuf ans entraîna l’Europe dans son rêve. Il est mort seul sans voir le jour.
En 1954, au bord de la Baltique, un Suédois sensible et sensé, qui avait connu la gloire, conquis le temps et la mort, suffoquait seul dans les gaz d’échappement de sa voiture.
Il y en eut tant d’autres.
En 1891, en rade de Marseille, un poète, trafiquant d’armes et de charmes préparait son départ pour l’Égypte. Il est mort seul le lendemain.
À l’hôpital de la Conception, on mit cinquante ans à poser une plaque.
Alors garde pour toi tes plaintes administratives, tes recours hiérarchiques et tes revendications réglementaires. Le bureau d’ordre les traitera plus tard, quand il en aura le temps. Dans dix mille ans.
Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Et tes baisers au loin me suivent, comme des soleils révolus.
Cœur léger, cœur changeant, cœur lourd.
Sur la mer flottent désormais des vaisseaux de nuages lents et calmes qui s’inclinent de révérence en paradant devant toi.
Je repense à cette phrase que tu m’as dite : Personne n’a le droit d’exiger de la mer qu’elle porte tous les bateaux.
Certes, mais force est de constater que, s’agissant des bateaux convenablement constitués tout du moins, elle le fait. Et cette pensée terrible me vient qu’il ne peut s’agir là que de la justification hasardeuse d’un mauvais constructeur de bateaux.
Je te le dis : je n’ai que faire d’un énième constructeur de bateaux.
À Saint-Nazaire les chantiers navals prennent l’eau.
À Toulon brûlent les sous-marins.
Dans la lumière du matin se consume un étrange flambeau.
J’ai posé mes lèvres sur ta peau, saisi ta Perle entre mes mains.
Demain aura soin de lui-même.
À chaque jour suffit sa peine.
Disperse la tienne, cueille mes mots.
À mesure que je t’écris, la mélancolie sidérale des derniers rayons du jour s’enfonce sous l’horizon géométrique.
Le 1er janvier, il faisait dix-sept degrés à Portofino. Au bout de sa presqu’île, le phare blanc dominait une étendue infinie d’eau salée. Le soleil dorait ta peau nue.
À la gare de Nervi, après d’âpres négociations, tu as fini par accepter que l’on cède, temporairement, un peu de ce soleil à l’Ouest, et tu t’es rhabillée. Je regrette d’avoir insisté.
J’aurais aimé t’écrire cela plus tôt.
Demain il sera trop tard.
Demain l’Homme aura libéré l’énergie intra-atomique. Il aura dompté la matière et la vie, il aura altéré les cycles.
Demain l’Homme sera mort.
Et ta robe arborera ces mêmes motifs colorés qui me laissent rêveur.
Demain je serai mort.
Et l’Ouest ne saura que faire du soleil, et du reste :
Il pleut toujours sur Nantes.
Vanité des vanités, tout est vanité.
Nihil novi sub sole.
Les jambes pensives de Claire s’enfoncent dans l’eau transparente.
Les galets à ses pieds nus tapissent agréablement sa plante.
L’eau est aussi fraîche qu’imperturbable.
Piloérection : excitation palpable.
Tu nous observes longuement de ta moue inébranlable.
Et moi je consigne tout en prévision de cette lettre.
D’ailleurs, en sept lettres : je t’aime.
Pour les (sept) suivantes : on verra.
- L’Éternité, poursuivant :
Que la lumière soit.
Et la lumière fut.
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Marseille en août. Le Musée Regards de Provence (anciennes consignes sanitaires à l'architecture moderniste) présentait deux expos.
Celle-ci, "Marseille au cœur maritime" montrait quelques pièces de l'ancien Musée de la Marine de Palais de la Bourse, scandaleusement disparu...
Albert Boussion - "Débarquement des blés"
Marcel Poggioli - "Le Port au XXe siècle"
Frédéric Roux - "Bateaux pêcheurs en rade de Marseille"
Etienne Cornellier - "Entrée du Bassin de la Joliette"
Joseph Garibaldi - calendrier marseillais 1893, "Le Quai de la Major"
Alfred Casile - "Après la pluie, les terrains vagues du Lazaret"
Albert Boussion - "Quais de Marseille"
David Dellepiane - calendrier Moullot 1912
#marseille#musée regards de provence#regards de provence#marseille au coeur maritime#musée de la marine#albert boussion#joliette#marcel poggioli#frédéric roux#étienne cornellier#joseph garibaldi#calendrier#quai de la major#cathédrale de la major#la major#alfred casile#lazaret#david dellepiane
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( Jésus a dit : ) J’étais nu et vous m’avez vêtu ; j’étais malade et vous m’avez visité ; j’étais en prison et vous êtes venus auprès de moi. Matthieu 25. 36
Dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits qui sont mes frères, vous me l’avez fait à moi. Matthieu 25. 40
✅ La Bible, réconfort des prisonniers
Fiodor Dostoïevski (1821-1881) est l’un des plus grands romanciers russes. Ayant fréquenté un groupe libéral, il est arrêté en 1849 et condamné à mort. À la dernière minute, alors que la salve va être tirée, arrive la grâce du tsar (c’était un simulacre d’exécution). Mais Dostoïevski est déporté pour quatre ans dans un camp de travail en Sibérie. Là, l’épouse d’un prisonnier, venue en visite, lui donne une Bible. Il ne s’en séparera jamais.
Au fond de son bagne, il rencontre le Christ, et sa foi va désormais le guider dans sa vie privée, sa vie d’écrivain et sa vie politique : “Il n’est rien de plus beau, de plus profond, de plus sympathique, de plus raisonnable, de plus viril et de plus parfait que le Christ”, a-t-il écrit. À la fin de sa vie, il devient un fervent croyant.
Plus d’un siècle après, le journaliste J.-P. Kauffmann, enlevé au Liban, a connu presque trois ans d’une détention traumatisante. Par bonheur, il avait aussi avec lui une Bible. Il en parlera lors de sa libération : “La Bible a appuyé, nourri ma foi et l’a raffermie. Ça a été quelque chose de très important…
Quand je me sentais découragé, je priais et, le lendemain, quelques petits signes me permettaient de remonter la pente… Longtemps non-pratiquant, je suis aujourd’hui imbattable sur la Bible. Sa relecture, avec des yeux neufs, m’a permis de découvrir un ouvrage proprement révolutionnaire. La Bible a constitué un réconfort permanent… Nous ne nous étions jamais vraiment perdus de vue, Dieu et moi, mais là, nous nous sommes retrouvés.”
⦁ Jeudi 6 juin 2024
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Il est méprisé et délaissé des hommes, homme de douleurs, et sachant ce que c’est que la souffrance, et comme quelqu’un de qui on se détourne ; il est méprisé, et nous n’avons eu pour lui aucune estime. Ésaïe 53. 3
L’Écriture dit : “Quiconque croit en lui (Jésus) ne sera pas confus”. Romains 10. 11
✅ Sauvetage inespéré
Le 7 juin 1903, le paquebot “Le Liban” quitte le port de Marseille en direction de la Corse. Une passagère, Madame S., est inquiète et recherche un accompagnateur pour lui prêter secours en cas d’incident. Un passager nommé René lui offre son assistance. L’estimant peu robuste et incapable de lui venir en aide, Mme S. refuse sa proposition désintéressée. La mer est belle, le temps splendide : toutes les conditions sont réunies pour une bonne traversée.
Mais à la sortie de la rade de Marseille, un autre bateau, “L’Insulaire”, débouche soudain de derrière l’île Maïre face au “Liban”. La collision est inévitable, et en quelques minutes “Le Liban” coule, entraînant ses passagers dans les flots. Inanimée, Mme S. est recueillie sur une embarcation venue au secours des naufragés ; revenue à elle, elle apprend qu’elle doit la vie à celui qu’elle jugeait incapable de la sauver ! Il a pu miraculeusement la maintenir à la surface jusqu’à l’arrivée des secours.
Ce paquebot a trouvé une fin inattendue sous un ciel serein et par mer calme. Notre vie aussi peut s’achever de manière imprévue. Un seul est capable de nous sauver et de nous donner la vie éternelle : c’est Jésus, le Fils de Dieu devenu homme, et mort pour nous sur la croix. Pendant sa vie sur la terre, on n’a pas voulu de lui : il a été méprisé, rejeté, persécuté et crucifié. Mais il est ressuscité, et aujourd’hui il offre sa grâce et son amour. Dieu dit qu’il “n’y a de salut en aucun autre” (Actes 4. 12). Saisissez maintenant sa main tendue !
⦁ Vendredi 7 juin 2024
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Pour le concours de @france_regards dont le thème du #cfr_23 est #chateaux, après moults tergiversations, car les châteaux sont un peu ma marotte et le patrimoine français en est si riche, j ai choisi le château d If dans la rade de Marseille. Ce n est certainement pas le plus beau, mais son décor est incomparable avec ce bleu de la Méditerranée. Il s agit d une forteresse édifiée sur lhies ordres de François 1er, entre 1527 et 1529 sur l îlot d If de l archipel du Frioul. Il est chargé d histoire et en le visitant, on peut y découvrir le cachot d Edmond Dantès, Comte de Monte-Cristo, pour les amoureux de la littérature. La traversée pour s y rendre est très agréable par beau temps! #chateau #france_regard #patrimoine #castle #france4dreams #igersfrance #worldcaptures #france_focus_on #Méditerranée #Marseille #Paca #litterature #histoire #lizmichellesummer2020 #kinouaufildessaisons #unmoisencouleursavecsophie #instadaily #instadailyphotography #seascape #hiyapapayaphotoaday #nature #naturephotography (à Château d'If) https://www.instagram.com/p/CEZR8wTle2H/?igshid=onq06nct3hhh
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Tu es en Hiver
Elle s’arrête devant la devanture de J.M Weston :
— Elles sont belles ces chaussures…
Lui, porte ses invariables tongs…
Il ne rêve qu’à une chose: que meure le printemps et qu’à l’été avancé il redescende à Marseille pour retrouver sa famille et ses amis. Il se dit : tu es belle, gentille, attentive mais tu es l’hiver.
Ton corps est en hiver, tes émotions tu les caches, ton ventre tu le caches, portant des vêtements qui en tout temps te font passer pour être enceinte.
Tu n’es pas de ma saison, il me faut la mer, un pastis dans mon cabanon, le soleil levant sur l’Anse des Sablettes… Je veux sentir les brochettes qui cuisent sur les braseros, et que partout, autour de nous, les accents des plagistes roulent et fuient comme la mer… Je veux au pied de la rade acheter des filets de sardines dans une échoppe de guingois…
Ta vie est en hiver, mon âme est en été. Te toucher c’est frôler du bout des doigts la glace qui couvre les étangs, t’embrasser, te caresser, aimer tes seins, c’est plonger dans l’eau glaciale d’un lac de montagne. Malgré tout jamais je ne pourrais te quitter, si je le faisais ce serait choisir de ne plus connaître d’hiver, c’est impossible tu le sais bien. Il y a des choses en toi, en ton hiver que j’aime, comme tes yeux si bleus à l’image d’un ciel sans nuage, éblouissant de pureté, un paysage nu, embrasé de soleil…
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Sète - Herault
L’histoire du port est le reflet de la vie économique et sociale de la région Occitanie.
Le port de Sète s'est traditionnellement développé de l'Ouest vers l'Est.
1666 : La première pierre du Môle Saint Louis est posée, suite à la volonté de Louis XIV de créer un port d'exportation pour les produits du Languedoc. La création de la digue de protection du port, longue de 650 m signe la naissance du port de Sète.
1820 : Au 19ème siècle, le port de commerce se développe avec, comme principaux trafics, le vin, le soufre, le bois, les céréales et le fer. Sète est également un port de transit d'oranges et de citrons en provenance des Baléares et des Canaries puis d'Algérie et du Maroc, vers les autres régions françaises. Ce trafic s'est développé jusqu'en 1970.
1850 : Fuyant les crises économiques, des pêcheurs de Cetara s'installent à Sète. Cetara est une commune italienne de la province de Salerne dans la région Campanie en Italie. Les cetareses pêchent l'anchois, et connaissent bien Sète, où ils font escale lors de la recherche de poisson bleu. A la recherche d'une vie meilleure, ils s'installent à Sète par vagues. Beaucoup d'entre eux embarquent comme matelots sur les navires sétois
1920 : Extrait d'une note de Jean PRATS, Président de la Chambre de Commerce de Sète :
"Cette n'est pas un grand port, mais il est un port moyen des plus importants, le second de la méditerranée et avec des dépenses relativement faibles. Le jour viendra où il deviendra un port dont l'utilité sera plus grande encore.
Au pied de la colline de Saint-Clair, Cette est merveilleux de situation. Abrité par 3 ouvrages extérieurs : le môle Saint-Louis, la jetée de Frontignan, le brise-lames et ses prolongements dits: "Epi Dellon", il est accessible par n'importe quel temps et le vent du nord (le mistral) qui, à Marseille notamment, immobilise bien souvent les bateaux au large pendant plusieurs jours, n'a sur notre port aucune influence: pas de ressac à craindre; dès qu'ils ont franchi la rade, les navires y jouissent d'une absolue sécurité.
Il peut recevoir facilement les navires calant jusqu'à 7 m 50 et même 8 m. dans ce dernier cas, il est prudent de les alléger dans la rade extérieure dont le chenal est entretenu à la cote 8. Leur longueur importe peu car il n'existe pas d'écluse.
La manutention des matières dangereuses, pétrole et essence, s'opère dans un bassin spécial d'une longueur de 150 m et séparé de l'avant-port par un barrage isolateur flottant. Les pétroles sont emmagasinés dans les réservoirs construits ad hoc, puis transportés par calands-citernes aux deux raffineries établies à Balaruc (Raffinerie du midi) et à Frontignan (Société industrielle) : un navire pétrolier de 7000 tonnes est vidé dans 4 jours.
Cette est plutôt un port d'importation que d'exportation : parmi les marchandises importées se trouvent en premier lieu les vins exotiques en provenance de l'Algérie, l'Espagne, la Grèce, l'Italie. On importe aussi en grande quantité, des bois merrains, pétrole, soufre, pyrites, phosphates, nitrates, charbons et bitumes. A noter également, l'importation de balles de peaux de moutons en provenance de l'Australie et de l'Amérique du Sud et à destination du centre de Mazamet.
Comme exportation, on peut citer les vins fins produits à Cette, Frontignan, Mèze, les pétroles et les soufres raffinés, les superphosphates, les chaux et ciments, les bauxites.
Constitué par le canal qui relie l'étang de Thau à la mer, le port de Cette est doté de magnifiques bassins et canaux bordés de quais fondés à des profondeurs variables. Tous ces quais comportent des terre-pleins suffisamment larges pour entreposer les marchandises. La manutention est d'autant plus aisée que le navire se place invariablement bord à quai; elle se fait directement de bateau à wagon ou inversement lorsque le navire est accosté à l'un des nombreux quais desservis par des voies ferrées raccordées soit à la gare PLM, soit à celle du Midi (Longueur totale des voies sur quais: 2000 mètres; longueur des quais fondés à 5 à 7 m: 5000 mètres).
L'outillage du port, en grande partie exploité par la chambre de commerce, comprend:
- 1° de nombreux engins de levage: grues fixes et à bras, dont une de 15 tonnes; grues mobiles à vapeur ou électrique montées sur rails et munies de bennes preneuses; grues à vapeur montées sur ponton;
- 2° un puissant bateau-pompe destiné au renflouement et à l'épuisement des navires et utilisé également pour l'extinction des incendies survenus à bord des navires ou dans les immeubles situés sur les bords des quais.
Aussitôt achevés, les travaux d'accès à l'étang et du creusement du chenal, les navires de gros tonnages pourront aisément gagner l'étang de Thau et amener à pied d'oeuvre, avec le minimum de frais, les matières nécessaires aux établissements industriels installés à cet endroit. C'est dire l'avenir industriel de ce bassin."
Jean PRATS
1947 : construction du phare du môle Saint Louis
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Hyères
Depuis 1246, les comtes de Provence sont sous la férule de la maison d’Anjou – plus précisément, de l’ambitieux et sans scrupules Charles d’Anjou. Après avoir conquis Marseille, Arles et Avignon, ce dernier cherche à asseoir sa domination sur la Provence en acquérant le fief d’Hyères. Après cinq mois de lutte, Roger d’Hyères et Bertrand Fos doivent se soumettre et remettre les clefs de la ville en 1257. En compensation – et c’est une preuve de l’importance du fief –, vingt-deux villes et villages, dont notamment Pierrefeu, Cavalaire, La Môle et Bormes, sont donnés à la famille Fos. Comme ses prédécesseurs, Charles d’Anjou ne semble pas intéressé par les îles, mais bien davantage par les salines et les impôts (gabelle) qu’elles engendrent.
Parti d’Aigues-Mortes en 1248, Saint Louis entreprend la VIIe croisade, qui le conduit en Égypte et en Syrie. Son expédition est un échec. Six ans plus tard, il manque de vent au cours de sa traversée de retour vers la terre française. Marqué par ces événements, le roi refuse de quitter son bateau mouillé en rade d’Hyères. Ce n’est qu’au bout d’une semaine de tractations avec ses conseillers qu’il accepte l’hospitalité de la ville, qui sera digne de son rang. Son échec ne l’empêche pas, en 1270, de partir de nouveau en croisade, accompagné cette fois de sa fille Isabelle et de son gendre Thibaud V. Cette campagne aura de funestes conséquences. Le choléra entraîne la mort du roi ainsi que d’une partie de son armée. Peu de temps après, il en va de même pour son gendre. Quant à Isabelle de France, elle s’éteint dans les îles d’Hyères, probablement à Porquerolles, en avril 1271.
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