#qui a combattu à chaque tour et qui a fait un tour en plus
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FRANCE WON THE GOLD FOR THE MIXED-TEAM TOURNAMENT IN JUDO 🎉🥇🎉🇨🇵
TEDDY RINER WON THE GOLD AGAIN LET'S FUCKING GOOOO
#TEDDYYYYY#qui a combattu à chaque tour et qui a fait un tour en plus#et qui a gagné à CHAQUE fois#NOTRE TEDDY NATIONAL#3 médailles d'or invididuelles 2 bronze individuelles et 2 or par équipe#et tout le reste de l'équipe qui peut aussi se mettre une médaille d'or de paris 2024 autour du cou <3#ils l'ont tous tellement mérité putain#ngl i shed a tear#paris 2024
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La France en vrac (10 juin 2023). Le journal La Vie a publié un bel article sur Henri d’Anselme, figure courageuse qui s’est illustrée il y a deux jours à Annecy, voulant s’interposer entre Abdelmasih Hanoun, Syrien prétendument chrétien, et les enfants en bas âge qu’il poignardait. D’Anselme est catholique, ancien chef de troupe chez les Scouts d’Europe où il reste routier, comme nombre de jeunes adultes du mouvement qui se retrouvent à Vezelay à chaque automne pour un pèlerinage auquel j’avais participé en 1991 où j’avais été marqué par un prêche de l’abbé Patrick Chauvet, devenu recteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris depuis. D’Anselme était au quart de son tour de France des cathédrales, non pas comme compagnon tailleur de pierre, qui irait former son art, mais comme croyant, animé d’un amour pour son pays et sa civilisation, afin de s’imprégner de ce qui a fait la France, de ce que nos ancêtres ont construit bien avant le recours à l’immigration clandestine chère au capitalisme sans foi ni loi des promoteurs immobiliers, qui bâtissent de l’éphémère et du moche et détruisent le pays en de nombreux aspects, le pan esthétique étant le plus visible et le moins insidieux. La famille d’Anselme remonte au XVe siècle. Un général de cette famille a combattu aux côtés de Lafayette durant la guerre d’indépendance des États-Unis; ce chef militaire a aussi mis son épée au service de la nouvelle nation française et son nom est gravé sous l’arc de triomphe de la place de l’Etoile à Paris. On moque souvent les Catholiques, les vieilles familles. On voudrait nous embarrasser de notre Histoire de France. On a souvent classé les Scouts et Guides d’Europe comme des affreux qualifiés de la litanie habituelle utilisée par les tartuffes de la fausse gauche qui prône la GPA comme un progrès social alors qu’il ne s’agit que d’un trafic d’êtres humains, entre la mère porteuse et l’enfant qu’on lui commande, en Ukraine principalement, ce grand pays qui met ses femmes sur le trottoir de la gestation pour autrui, pour lequel un black friday revient chaque année (cf articles de presse à ce sujet pour les coopérateurs de la vérité). Deux points formant une ligne, ne s’en prennent-ils pas tous aux enfants parce qu’ils le valent bien? Le hasard aura placé sur le chemin du Sarrasin assassin armé d’un couteau qui aura servi à en égorger d’autres un aristocrate catholique teinté par la tradition française. Ça aura le mérite de faire mal aux couilles et aux ovaires de ceux qui n’aimeront pas mon billet d’humeur. Semper parati, ou « toujours prêt », la devise de chaque scout ayant prononcé sa promesse.
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La Première Fois
(30 jours pour écrire / Jour 1/ 01.08.2021)
La première fois que je l’ai vue, j’étais une enfant. Je ne me souviens pas vraiment de ce que je faisais, il est juste passé devant la maison, c’était juste une forme floue, quelqu’un avec un chapeau melon noir. Je suppose que c’était quelque chose d’important, car encore aujourd’hui, c’est mon plus vieux souvenir. Pas un souvenir flou, un souvenir troublant de vivacité au milieu d’un bouillon d’images floues.
La première fois que j’ai vu son visage, j’étais à l’école. Je n’aimais pas le maitre d’école. Il était méchant, mauvais. J’ai regardé par la fenêtre, intriguée par une petite musique, presque inaudible. Il était là, dans la cour d’école ;son chapeau melon noir, élimé, avec des rubans colorés poussiéreux. On ne voyait pas ses yeux, les bords du chapeau les cachait. Il fumait le cigare. Ces vêtements, élégants et pourtant trop petits était aussi poussiéreux. J’ai dit que c’tait la première fois que je voyais son visage, mais je suis incapable de le décrire. Pourtant, à chaque fois que je l’ai croisé, je l’ai reconnu. Je savais que c’était lui.
Ce jour-là, quelque chose m’a dérangé. Quelque chose d’étrange. Mais je n’ai pas osé en parlé à mes parents. Je ne leur parlais pas vraiment, et eux non plus.
La première fois qu’il m’a fait un signe, j’étais en CM2. Il est entré dans la cour de l’école, en s’appuyant sur une canne. Il ne semblait pas en avoir besoin pour marché, puisqu’il dansait et la faisait tourner dans ses mains. Il s’est approcher juste en dessous de la fenêtre, à rallumer son cigare, e il a levé les yeux vers moi. Il portait un monocle tordu et brisé sur son œil gauche. Il a levé la main vers moi, et là secoué ; elle était couverte de bandages. Tout comme son autre main. Son costume s’arrêtait à la moitié de son avant-bras. Un costume rayé. Il portait différents foulards en guise de cravate, son veston était violet et sa chemise noire. Je lui ai fait coucou à mon tour, et il m’a souri. J’allais lui sourire quand le maitre à commencer à me hurlé dessus. Avec les années de recul, je me souviens qu’il m’a humiliée devant toute la classe. Il m’a traité de menteuse, la classe s’est moqué de moi, car il n’y avait personne. Je n’en ai pas parlé à mes parents, mais l’école leur en a parlé. Ce soir-là, je n’ai rien dit. On a déménagé quand je suis entré au collège.
Je ne le revoyais que dans mes rêves. Il passait me faire coucou. Je dormais beaucoup, mais j’étais bonne élève, j’avais un groupe d’amis. Tout allé bien jusqu’au jour où mon petit ami est “tombé” dans les escaliers. C’était la fin de l’année de terminal pendant les épreuves du baccalauréat. Le lycée était désert. Mon copain, Dylan, était au bout du couloir, devant l’escalier, il parlait avec une autre fille. Il la tenait par les hanches. Nos amis étaient à côté d’eux et discutaient entre eux. Personne ne semblait être dérangés par la situation Ils ne m’avaient pas vu. Je les ai vus s’embrassés. Elle s’est éloignée, je la connaissais de vue, c’était une des secondes qui faisait partie de son club de sport.
Ce jour-là, c’était la première fois que j’allais Le voir interagir avec quelqu’un d’autre ; Il est sorti d’une des salles de classe, et s’est dirigé vers mon copain en dansant. Cette fois-ci son costume était taché de sang, son monocle pendait sur son veston, ouvert de manière grotesque sur sa chemise, déchirée. Sa canne était beaucoup plus grosse, presque une batte. Il a retiré son chapeau pour me saluait. Ses dreadlocks sont tombées le long de ses épaules, comment pouvait-il en mettre autant dans un si petit chapeau ?
Il s’est arrêté à côté de Dylan, qui ne le voyait pas, fixant son téléphone portable. IL m’a souri, un nouveau cigare au coin de la bouche. J’étais sous le choc. Il avait changé. Je voyais enfin la texture de sa peau, la longueur de ses dreadlocks. Il a levé sa canne et a fracassé les genoux de Dylan, qui est tombé dans les escaliers, la tête la première. Ses amis se sont précipités en bas. J’ai avancé pour découvrir cette garce en train de hurler, le visage de Dylan écrasé par terre, ses jambes dans une position grotesque, les gens qui accouraient. IL s’est approché de moi et a allumé son cigare. IL a commencé à parler, mais je n’entendais aucun son sortir de sa bouche, bien que je perçusse toujours ces rythmes dansants qui me suivait depuis mon enfance. Il m’a fait une révérence, avant de repartir dans les couloirs en dansant, faisant claquer ses grosses chaussures militaires contre le carrelage. Tout s’est enchainé. En bas les élèves s’était regroupés, les surveillants était arrivés pour disperser tout le monde.
Dylan est allé à l’hôpital. J’aurai pu aller le voir ; mais je n’en avais pas envie. J’étais en colère. Au moins, il ne me restait aucunes épreuves dans mon établissement. Je n’avais pas à les revoir. Je ne voulais plus les revoir. J’ai passé une partie de l’été enfermé dans ma chambre, sur internet, à découvrir par les rumeurs et publications sur les réseaux sociaux la vérité. Il est resté avec moi, dansant à mes côtés, sans que personne ne le voit. Et finalement j’ai obtenu une affectation dans une école, très loin d’ici ; tout s’enchaînant parfaitement ; l’appartement, les bourses, en quelques semaines, je déménageais pour entrer dans une faculté d’histoires prestigieuse. Les musiques que j’entendais étaient de plus en fortes, entrainantes, joyeuses. Peu m’importais, j’allais pouvoir démarrer une nouvelle vie, indépendante, avec une nouvelle coupe de cheveux, un nouveau style, quelque chose qui m’appartenait moi, qu’importe ce qu’en pensaient mes anciens amis.
J’ai déménagé le 25 aout, dans un quartier tranquille de ma nouvelle ville, dans les combles d’un immeuble ancien. Je venais de finir de déballer mes cartons, et je m’installais enfin sur mon balcon pour fumer et admiré les lumières de la ville, quand j’ai entendu pour la première fois sa voix. Je n’ai pas immédiatement compris ce qu’était cette voix que j’avais cru entendre, alors je me suis retourné. Il dansait comme à son habitude quand la musique s’est arrêté. Il a alors enlevé sa veste et son veston. Ses vêtements semblaient lui allé de mieux en mieux avec les années et semblait aussi plus propre, plus neufs. Il ne portait plus de bandages, sa canne était normale. Il s’est accoudé à côté de moi et a allumé son cigare.
- “Bienvenue dans ta nouvelle vie !... ” Sa voix était lourde, basse, un peu éraillé. Son ton joyeux. Je ne savais pas quoi lui répondre. On est resté à fumer en silence un moment. La nuit était tombée et les souvenirs de mes rêves de ses dernières années me revenait en mémoire ; il ne m’avait pas seulement salué, il m’avait parlé, m’avais conseillé, avertie. Il m’avait appris à me débrouiller seule, m’avais donné la force quand je ne pensais pas l’avoir. Je réalisais à quels points les événements de ma vie aurait pu être différent si je l’avais entendu. Je le regardais enfin. Je ne savais pas qui Il était, ni ce qu’Il était. Mais je savais que je pouvais lui faire confiance. Il me regardait en souriant. Je réalisais alors que je n’avais plus peur de lui. Pendant des années dans mes rêves, il m’avait aidé, avait combattu à mes côtés mes cauchemars, et à chaque fois, il m’avait tendu la main, et j’avais toujours eu peur de le suivre. Cette fois-ci, ça serai différent. J’étais à un point de singularité de ma vie.
-”Montre-moi le chemin”. Il s’est redressé, étiré, à refermer la fenêtre.
-”Ravie que tu acceptes que l’on fasse la route ensemble… ” me répondit-il en me tendant la main.
C’était la première fois et le début d’un nouvel horizon ...
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Vacances n°10 et dernier : “l'imagination au pouvoir” !
Les vacances ont ceci de très particulier qu'elles offrent le temps d'explorer des pensées, des hypothèses auxquelles on n'aurait pas consacré deux minutes en temps “normal”. J'ai eu envie de faire avec vous une escapade –pas forcément optimiste, mais au fond… pourquoi serions-nous obligés de l'être ? Alors, fi de toute rationalité ! Libérons-nous de la raison raisonnante, des contraintes idiotes du “politiquement correct”, de la gravitation, de ce qui nous barbe et qui est convenu. Et, juste avant la Rentrée-pour-les-ultimes-profiteurs, “déconnons un bon coup” autour d'idées que condamnent ceux qui se croient intelligents alors qu'ils sont surtout ennuyeux, castrateurs et conventionnels. Et qu'ils manquent de fantaisie.
Hier, sur ma terrasse, je contemplais la Tour Eiffel tout en faisant semblant de lire le Figaro comme tous les jours (et un ou deux autres titres en plus, chaque jour). Une “breaking news” (en français, dernières nouvelles, mais le terme n'est plus usité) m'a interpelé : “le Pape François envisagerait de démissionner (âge, santé, dureté du ’‘job”, mimétisme…)“. Cela a suffi pour que s'imposent à mes pensées ’'les Prophéties de Malachie” : je dois être plus gravement atteint que ce que pensent mon épicier et ma pharmacienne. A ma décharge, les raisons de désespérer qui ressortent de toute plongée dans l'actualité ont de quoi en faire dérailler plus d’un.
Je suis convaincu que nombreux sont les gens de ma génération qui n'ont pas oublié ces étranges énumérations qui, adolescents, nous faisaient découvrir l'ésotérisme, avec le sentiment trouble de pénétrer dans l'inconnu, le “défendu”, et une forme de magie poétique… Dans un joyeux pot pourri, nous mélangions Nostradamus et ses prévisions (Centuries et Prévisions, pas faciles à percer à jour) et le prophète Malachie (en hébreux : l'envoyé) qui vivait au Vè siècle av.JC, auteur du Livre éponyme qui clôture les Écritures hébraïques… avec Saint Malachie d'Armagh, évêque d'Irlande, auteur (apocryphe, disent certains) de la Prophétie des papes, aussi eschatologique et ésotérique que prophétique… et difficile à lire d'une traite. On se croyait très émancipé en concluant : “Bien Malachie ne profite jamais” !
Plutôt que disserter sur ces “devises”, permettez-moi, dans un sourire complice (et estival, encore un peu), d'évoquer quelques uns des versets relatifs à notre temps : on peut aimer ou pas, froncer les sourcils, ou me prendre pour un abruti parfait… mais ils ont été écrits, vers l'an 1500 de notre ère. Les 9 devises citées ci-dessous, prétendent “décrire” les Papes des cent dernières années. Je les ai replacées dans leur contexte historique tel que nous pouvons le connaître aujourd'hui, pour ceux qui appartiennent déjà au passé (NDLR - les numéros sont ceux du texte initial)
˓104. Religio depopulata (La religion dépeuplée). Cette “définition” de St Malachie est censée désigner Benoît XV (qui fut Pape de 1914 à 1922), c’est-à-dire pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918), la grippe espagnole et la révolution communiste, événements qui dépeuplèrent effectivement les terres chrétiennes… .105. Fides intrepida (La foi intrépide). On reconnaitrait là Pie XI (1922-1939), dont deux Encycliques ont courageusement condamné le nazisme d’abord (Mit brennender Sorge) puis le communisme (Divini Redemptoris), en 1937. Cela pour l’intrépidité. Pour la Foi, on lui doit les Missions (Asie, Afrique) et l'action catholique .106. Pastor angelicus (Le pasteur angélique). Pie XII (1939-1958), Eugenio Pacelli, sans doute, en référence à son implication efficace dans la protection des Juifs du diocèse de Rome (dont le Pape est, par tradition, l'Evêque), et des autres contre les persécutions nazies (cf sa réhabilitation complète après ouverture des archives romaines –in ’'Le Bureau’’, par Johan Ickx - Ed VdH, Sept. 2020). Pie XII est également appelé le “Pape de Fatima”, dont le “troisième secret” est une mise en garde contre “la lutte des systèmes athées contre l'Église et les chrétiens”. .107. Pastor et nauta (Pasteur et nautonier). C'est Jean XXIII (1958-1963) qui avait été, avant son élection, le patriarche de Venise, ville d'eaux qui doit sa gloire et sa fortune à ses navigateurs. Ce nautonier lança l’Eglise vers le large de Vatican II .108. Flos florum (La fleur des fleurs, ou la Fleur par excellence). Paul VI (1963-1978). Le lys, dont c’est la définition en langage héraldique, est étonnamment présent sur les armes (trois lys mêlés aux clés croisées de St Pierre) de ce Pape. .109. De medietate lunæ (La durée d’une lunaison).Jean-Paul Ier mourut 33 jours après son élection. Son pontificat dura donc à peu près “le temps d'une lune”. .110. De labore solis (de l'éclipse du soleil). Curieusement, il y a eu une éclipse solaire le jour de la naissance et une le jour de l'enterrement de Jean-Paul II (1978-2005), et son pontificat a duré 26 ans, durée du cycle solaire calendaire dans le ’'comput ecclésiastique’’. Tout ce qui précède est tout de même troublant, non ?
Mais il y a mieux, ou pire : les trois dernières “devises” portent sur des papes encore vivants aujourd’hui, et elles se comparent donc à ce qu'ont pu éprouver les générations précédentes en lisant ces étranges formulations qui se voulaient ’'prédictives’’, même si certains haussaient les épaules : “Balivernes” riaient bruyamment les esprits forts… avant de se demander, in petto “et si c'était vrai… même un tout petit peu… ?”. Que nous annoncent donc les “devises” restantes ?
111. Gloria olivæ (La gloire de l'olivier). C'est SS Benoît XVI (2005-2013) qui est ainsi désigné. Or les deux témoins qui, dans Apocalypse, combattront l'impiété dans les derniers jours du monde sont nommés oliviers, ce qui rend le texte plus compréhensible à nos yeux de citoyens du XXI ème siècle. A partir de ce Pape devenu honoraire pour avoir combattu l’impiété du monde jusqu’à l’épuisement, nous entrons dans le “non-encore vérifiable”… et ce n'est guère rassurant !
.112. In persecutione extrema Sancta Ecclesia Romana sedebit… phrase terrible complétée par le texte de la 113 ème et dernière devise : Petrus Romanus, qui pascet oves in multis tribulationibus : quibus transactis civitas septicollis diruetur, & Judex tremendus iudicabit populum suum. Finis…. ce qui peut se traduire par : “Dans la dernière persécution de la Sainte Eglise Romaine, Pierre le Romain (NB : càd. le Pape italien. JM Bergoglio est un italien né en Argentine) fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci une fois terminées, la cité aux sept collines (c'est-à-dire Rome) sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple”. Et, terrible dans sa simplicité : “FIN”
Pour continuer dans notre petit “jeu” inhabituel, SS le Pape François serait donc le dernier des successeurs de l'Apôtre Pierre, ou l’avant-dernier si l’on croit les numéros plus que le sens… ce qui n'est pas du tout fait pour nous rassurer, qu'on avale tout cela ou pas, et même… qu’on soit chrétien ou pas ! Dans le doute, il vaudrait mieux souhaiter le conserver longtemps, quoi qu'on pense de la plupart de ses initiatives, dont bon nombre de ses ouailles –dont moi, mais c’est insignifiant !– n’arrivent pas à voir ce qu'elles pourraient apporter de bon au monde. Mais il est évident que la perspective –invérifiable à cet instant– d'une démission qui serait “avant l'heure” pourrait ouvrir la porte à une série de vraies catastrophes… dont nos contemporains commencent à entr'apercevoir l'immensité et l'horreur, même ceux qui refusent de voir ce qui nous pend au bout du nez, et cela… que St.Malachie ait vu juste ou que ses “devises” ne soient que le fruit de son imagination fertile…
Il est certain que lues comme ça, “brutes de fonderie”, et interprétées dans la mouise généralisée qui caractérise notre temps dans lequel rien, absolument rien, n'est susceptible de susciter le moindre espoir pour l'Humanité, et bien moins encore pour la France que tout laisse voir comme étant entrée dans un état de décomposition avancée et de décadence caractérisée (les lecteurs savent que j'ai, souvent, l'impression d'être un citoyen romain en l'an 410, ou un byzantin vers 1453), ces ‘’devises’’, qu’elles soient prédictives ou poétiques, sont inquiétantes.
Ce ‘’billet’’ se voulait être une escapade “ludique”. Mais rien n'interdit, à partir de ce petit jeu (car dans tout vrai jeu, il y a un enjeu !), de se demander vers quel monde ou quelle absence de monde nous sommes entraînés par le destin… et par une bande de jeunes gens totalement impréparés aux rôles que nous leur avons très imprudemment confiés, même si la raison raisonnante –qui nous a fait faire et croire tant de conneries– refuse en totalité ce genre de spéculations… Bien malin qui peut tout balayer d'un revers de la main ! Mais les vacances sont terminées, et je promets de redevenir plus sérieux… dès mercredi, le 15, comme convenu.
H-Cl.
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@mysterious-corvidae
A mon tour de présenter six de mes personnages actuel, je ne suis pas forcément très doué pour en parler. Je ne sais pas ce que vous allez penser de mes personnages, mais j’aime beaucoup le concept. Ce sont des avatars assez simple, j’aime la simplicité.
Il s’agit de Rafael, Leonardo, Valentina, Adelina, Claire (qui est un personnage de jeux vidéo), et enfin un futur personnage Edaline.
Rafael Adamo feat Arthur Darvill - City.
Rafael, c’est un trentenaire vivant à Naples en Italie, il faut savoir qu’il a des origines françaises, il va de temps en temps en France, il est bilingue. Il a perdu ses parents dans un accident de voir, c’était encore un enfant, d’ailleurs, il a eu du mal à passer son permis de conduire par la suite, même s’il a fini par le faire. Il faut savoir qu’il adore les livres, pour lui lire un livre, c’est un très bon loisir, ça lui permet de s’évader. Il a été à l’orphelinat jusqu’à sa majorité, il n’a jamais été adopté. Une fois qu’il a pris son indépendance, il s’est senti plus libre, il aimait s’amuser. Il a rencontré une femme de son âge, la première qu’il a aimé, mais il s’est rendu compte au fil du temps qu’elle le trompait. Cela lui a fichu un coup, il l’a quitté et s’est barré quelques temps en France. Il a fini par revenir à Naples et a ouvert sa propre librairie, il a rencontré Camilla, une jeune écrivaine prometteuse avec qui il va se lier d’amitié. Entre temps, il va découvrir le décès de son ex petite amie et qu’il a une fille, une sacrée surprise. Les premiers temps vont être compliqué, il va aussi développé une relation amoureuse avec Camilla qui aura des hauts et des bas, ils auront un fils Osvaldo et finalement ils vont habiter tous les quatre sous le même toit. La relation avec sa fille Elora s’est amélioré et il espère que ça va continuer.
Adelina Alma feat Louise Brealey - City
Adelina a toujours vécu à Naples, trentenaire, elle a toujours vu ses parents comme le couple parfait, mais une fois adulte, elle va découvrir que ce n’était qu’une façade, la pauvre va tomber de haut. Remontons un peu à son enfance, la pauvre quand elle était gamine avait des soucis au niveau de son poids, on se moquait d’elle, elle le vivait mal. Heureusement pour elle, un jour Celian, un garçon qui avait un an de plus qu’elle l’a défendu et elle s’est lié d’amitié avec lui. Elle n’avait pas beaucoup d’ami, mais elle l’avait lui. Puis au lycée, on l’a humilié on lui faisait croire quelque chose qui n’est pas vrai Celian l’avait averti, mais elle l’avait ignoré du coup, il l’a mal pris et il a fait la sourde oreille. Se sentant complètement délaissé, elle a fait la pire bêtise de sa vie et a tenté de mettre fin à ses jours. Heureusement Celian est arrivé à temps et elle s’en est sorti. Quand il a du partir à Londres, elle a beaucoup souffert, surtout qu’il a coupé les ponts avec elle. Avec les années, elle a décidé de s’en prendre en main, elle a notamment été dans un établissement pour perdre du poids et elle a réussi à atteindre son objectif. Elle n’a pas cherché à faire d’études et elle est devenue animatrice, elle qui adore les enfants. Puis avec les années, elle est devenue directrice d’un centre de loisirs. Il a fréquenté un type qui était extrêmement jaloux et qui a levé la main sur elle, elle a fini par le quitter, mais elle a jamais parlé de cette histoire. Elle avait tendance à s’inquiéter à cause de son horloge biologique, puis vingt ans après qui revient, Celian, son meilleur ami et au fond celui qu’elle a toujours aimé. Ils se sont rapprochés et ont fini par se mettre en couple, aujourd’hui, ils sont parents de jumeaux.
Leonardo Bellini feat Cole Sprouse - City
Leonardo est un trentenaire, oui j’en ai beaucoup des trentenaires, il vient d’une famille qui a mauvaise réputation, chaque membre a un talent particulier, lui c’est un hacker, même s’il ne s’en sert pas pour faire du mal. Il a un frère aîné et une petite sœur, d’ailleurs il est très proche d’elle. Il a été à l’école avec un certain Ruben Del Duca. Ce qu’il faut savoir c’est que les Del Duca et les Bellini sont des familles ennemis, donc autant dire que les deux ne peuvent pas s’encadrer. Leonardo de base n’est pas très sociable, il n’aime pas la foule même si ça s’améliore avec les années, il sait être drôle aussi. Puis un jour, une jeune femme du nom de Cassandra l’aborde, elle n’est autre que la petite sœur de Ruben. Apparemment elle voulait le connaître, même si c’était un Bellini, puis ils sont tombés amoureux, une espèce de Romeo et Juliette. Pendant cinq années, ils ont cachés leur relation, mais un jour ils ont été découvert. Leonardo lui a proposé de fuir Naples et d’aller vivre ailleurs. Alors qu’ils étaient sur la moto, ils ont eu une accident, ils découvriront qu’en fait c’était une tentative pour éliminer Leonardo, orchestré par les parents de Cassandra. Leonardo s’en sortira avec une jambe endommagé et sa petite amie finira dans la coma. Il sera horrifié de découvrir qu’elle est amnésique quand elle se réveillera pas. Cependant le destin n’est pas si cruel et ils se recroiseront petit à petit les sentiments referont surface et ils recommenceront leur histoire. Cassandra retrouvera même la mémoire. Ils n’ont plus à se cacher et ils ont eu une fille, petite anecdote, le pauvre Leonardo a même fait une couvade. Il espère que les ennuis sont loin cependant, il pense éventuellement à reprendre contact avec ses parents et son frère.
Valentina Basini feat Courtney Ford - City
Valentina, sans surprise une trentenaire, qui a toujours vécu à Naples. Enfant, on pouvait la considérer comme pourrie gâtée. Elle pouvait avoir tout ce qu’elle voulait et ne fréquentait que les les enfants de son rang quitte à repousser les autres. Puis vint l’adolescence, un soir, elle est sortie dans un bar et d’autres jeunes, ce sont dit que ce serait amusant de faire boire la gosse de riche. Ils ont réussi et puis elle s’est laissé séduire par un des gars à peine plus vieux qu’elle. Elle s’est réveillé le lendemain dans un lit inconnu et elle a vite pris la fuite. Quelques temps après, elle a découvert qu’elle était enceinte et quand ses parents l’ont su, ils n’ont pensé qu’à leur réputation. Vu qu’elle voulait garder l’enfant, ils l’ont renié et ils l’ont jeté à la rue. Tout ses soi disant amis lui ont tourné le dos, heureusement elle a pu compter sur quelques personnes, mais la vie a été dur. Elle a du arrêter le lycée, se trouver des petits boulots pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille. Valentina a appris ce que c’était la vie, sa fille, c’est ce qui compte le plus pour elle, elle ferait n’importe quoi pour elle. Valentina ne supporte plus les gens riches, elle se méfie, puis finalement après le décès de ses parents, elle fut surprise d’hériter de tout, cela incluait la maison familial. Aujourd’hui, elle ne manque plus de rien, elle fréquente même son voisin qui en réalité était un camarade de classe qu’elle avait ignoré à l’époque à cause de son rang social. La vie semble s’améliorer, mais voila que le père de sa fille débarque sans prévenir après vingt ans.
Claire Redfield feat Kristin Kreuk - crossover
Je pense que certains connaissent le personnage qui vient des jeux Resident Evil. Bah j’ai décidé de la jouer, pour résumé, c’est une survivante de Raccoon City, elle a combattu les armes biologiques au fil des années, comme son frère, même si de base, elle n’a pas rejoint la même organisation. Ces événements l’ont marqué, mais c’est une femme forte, elle veut juste avancer et ne pas vivre dans le passé. Suite à une lune rouge, elle se retrouver dans un nouveau monde, qu’elle ne connait pas. Elle devenu agent de police, mais elle espère passé lieutenant. Il ne semble pas avoir de menace terroriste ici, mais des choses étranges semblent s’y passer.
Edaline Elendil feat Lili Reinhart - elfe - Fantasy
Alors c’est particulier, car c’est un futur personnage que j’ai déjà joué par le passé, mais cette fois quelques modifications sont apportés. Edaline est une jeune elfe début vingtaine, dans sa famille, ils ont un élevage, ils s’occupent des animaux et c’est dans la famille depuis des générations. A l’âge de cinq ans, elle découvre son pouvoir de télékinésie orbing. Elle a un meilleur ami que l’ont va appelé Elwyn, d’ailleurs elle est aussi ami avec le jumeau de celui ci. Edaline, c’est une aventurière, elle est assez agile et il n’est pas rare qu’elle saute d’un arbre pour atterrir sur quelqu’un, son meilleur ami en fait les frais. Elle est amoureuse de lui, même si c’est un sans talent. Comme tous les elfes à l’âge de seize ans, elle répondre à des questions, la concernant, concernant sa famille, le but est de trouver les elfes avec qui elle sera bien assorti. Quand à dix huit ans, elle a les résultats, elle se rend compte que son meilleur ami n’est pas sur sa liste, mais par contre qu’elle est bien assorti avec le frère de celui ci. Il faut savoir que être avec un elfe avec qui on est mal assorti est assez mal vu. Edaline s’en fiche et les années suivantes, ça semble pas trop avoir des conséquences. Sauf qu’elle essaye de faire comprendre à son meilleur ami ce qu’elle ressent pour lui, mais ça ne marche pas et il choisi une autre elfe avec qui il est bien assorti. Elle en a le cœur brisé et un soir, elle prends la fuite, décidant de s’éloigner de chez elle pour oublier.
Voila je ne sais pas ce que vous penserez de mes personnages, peut être qu’ils sont banals ou pas, en tout cas moi, j’adore les jouer.
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Épître aux femmes
Ô femmes, c’est pour vous que j’accorde ma lyre ; Ô femmes, c’est pour vous qu’en mon brûlant délire, D’un usage orgueilleux bravant les vains efforts, Je laisse enfin ma voix exprimer mes transports. Assez et trop longtemps la honteuse ignorance A jusqu’en vos vieux jours prolongé votre enfance ; Assez et trop longtemps les hommes, égarés, Ont craint de voir en vous des censeurs éclairés ; Les temps sont arrivés, la raison vous appelle : Femmes, réveillez-vous, et soyez dignes d’elle.
Si la nature a fait deux sexes différents, Elle a changé la forme, et non les éléments. Même loi, même erreur, même ivresse les guide ; L’un et l’autre propose, exécute, ou décide ; Les charges, les pouvoirs entre eux deux divisés, Par un ordre immuable y restent balancés ; Tous deux pensent régner, et tous deux obéissent ; Ensemble ils sont heureux, séparés ils languissent ; Tour-à-tour l’un de l’autre enfin guide et soutien, Même en se donnant tout ils ne se doivent rien.
L’homme injuste pourtant, dédaignant ces partages, (Hélas ! il en est plus d’injustes que de sages), L’homme injuste, jaloux de tout assujettir, Sous la loi du plus fort prétend nous asservir ; Il feint, dans sa compagne et sa consolatrice, De ne voir qu’un objet créé pour son caprice ; Il trouve dans nos bras le bonheur qui le fuit : Son orgueil s’en étonne, et son front en rougit. Esclave révolté des lois de la nature, Il ne peut, il est vrai, consommer son injure ; Mais que, par les mépris dont il veut nous couvrir, Il nous vend cher les droits qu’il ne peut nous ravir ! Nos talents, nos vertus, nos graces séduisantes, Deviennent à ses yeux des armes dégradantes Dont nous devons chercher à nous faire un appui Pour mériter l’honneur d’arriver jusqu’à lui ; Il étouffe en nos cœurs le germe de la gloire ; Il nous fait une loi de craindre la victoire ; Pour exercer en paix un empire absolu, Il fait de la douceur notre seule vertu… Qu’ai-je dit, la douceur ? Ah, nos âmes sensibles Ne lui refusent pas ces triomphes paisibles ; Mais ce n’est pas assez pour son esprit jaloux : C’est la soumission qu’il exige de nous… Ingrat ! méconnais-tu la sagesse profonde Qui dirige en secret tous les êtres du monde ? Voyons-nous dans nos bois, nos vallons, nos montagnes, Les lions furieux outrager leurs compagnes ? Voyons-nous dans les airs l’aigle dominateur De l’aigle qu’il chérit réprimer la grandeur ? Non ; tous suivent en paix l’instinct de la nature : L’homme seul est tyran, l’homme seul est parjure.
Déjà plus d’une femme, en sa fière vertu, Pour les droits de son sexe, ardente, a combattu. Et d’où naîtrait en nous une crainte servile ? Ce feu qui nous dévore est-il donc inutile ? Le dieu qui dans nos cœurs a daigné l’allumer Dit-il que sans paraître il doit nous consumer ? Portons-nous sur nos fronts, écrit en traits de flamme, L’homme doit régner seul, et soumettre la femme ? Un ascendant secret vient-il nous avertir Quand il faut admirer, quand il faut obéir ?… La nature pourtant aux êtres qu’elle opprime Donne de leur malheur le sentiment intime : L’agneau sent que le loup veut lui ravir le jour ; L’oiseau tombe sans force à l’aspect du vautour… Disons-le : l’homme, enflé d’un orgueil sacrilège, Rougit d’être égalé par celle qu’il protège ; Pour ne trouver en nous qu’un être admirateur, Sa voix dès le berceau nous condamne à l’erreur ; Moins fort de ce qu’il sait que de notre ignorance, Il croit qu’il s’agrandit de notre insuffisance, Et, sous les vains dehors d’un respect affecté, Il ne vénère en nous que notre nullité. C’en est trop ; secouons des chaînes si pesantes ; Livrons-nous aux transports de nos âmes brûlantes ;
Mais quel nouveau transport ! quel changement soudain ! Armé du sentiment l’homme paraît enfin ; Il nous crie : « Arrêtez, femmes, vous êtes mères ! À tout plaisir sitôt rendez-vous étrangères ; De l’étude et des arts la douce volupté Deviendrait un larcin à la maternité. » Ô nature, ô devoir, que c’est mal vous connaître ! L’ingrat est-il aveugle, ou bien feint-il de l’être ? Feint-il de ne pas voir qu’en ces premiers instants Où le ciel à nos vœux accorde des enfants, Tout entières aux soins que leur âge réclame, Tout ce qui n’est pas eux ne peut rien sur notre âme ? Feint-il de ne pas voir que de nouveaux besoins Nous imposent bientôt de plus glorieux soins, Et que pour diriger une enfance timide Il faut être à-la-fois son modèle et son guide ? Oublieront-ils toujours, ces vains déclamateurs, Qu’en éclairant nos yeux nous éclairons les leurs ? Eh ! quel maître jamais vaut une mère instruite ! Sera-ce un pédagogue enflé de son mérite, Un mercenaire avide, un triste précepteur ? Ils auront ses talents, mais auront-ils son cœur ? Disons tout. En criant, Femmes, vous êtes mères ! Cruels ! vous oubliez que les hommes sont pères ; Que les charges, les soins, sont partagés entre eux, Que le fils qui vous naît appartient à tous deux ; Et qu’après les moments de sa première enfance Vous devez, plus que nous, soigner son existence ? Ah ! S’il était possible (et le fût-il jamais ?) Qu’une mère un instant suspendît ses bienfaits, Un cri de son enfant, dans son âme attendrie Réveillerait bientôt la nature assoupie. Mais l’homme, tourmenté par tant de passions, Accablé sous le poids de ses dissensions, Malgré lui, malgré nous, à chaque instant oublie Qu’il doit plus que son cœur à qui lui doit la vie, Et que d’un vain sermon les stériles éclats Des devoirs paternels ne l’acquitteront pas.
Insensés ! Vous voulez une femme ignorante, Eh bien ! soit ; confondez l’épouse et la servante : Voyez-la, mesurant les leçons sur ses goûts, Élever ses enfants pour elle, et non pour vous ; Voyez-les, dans un monde à les juger habile, De leur mère porter la tache indélébile ; Au sage, à l’étranger, à vos meilleurs amis, Rougissez de montrer votre femme et vos fils ; Dans les épanchements d’un cœur sensible et tendre, Que personne chez vous ne puisse vous comprendre ; Traînez ailleurs vos jours et votre obscurité ; On ne vous plaindra pas, vous l’aurez mérité.
Regardons maintenant celui dont l'âme grande Cherche dans sa compagne un être qui l’entende ; Regardons-les tous deux ajouter tour à tour Les charmes des talents au charme de l’amour. Qu’un tel homme est heureux au sein de sa famille ! Il veut croître aux beaux arts et son fils et sa fille ; Écoutant la nature avant de la juger, Il cherche à l’ennoblir, et non à l’outrager ; Chez lui l’humanité ne connaît point d’entrave ; L’homme n’est point tyran, la femme point esclave ; Et le génie en paix, planant sur tous les deux, De l’inégalité décide seul entre eux.
Ô femmes, qui brûlez de l’ardeur qui m’anime, Cessez donc d’étouffer un transport légitime ; Des hommes dédaignez l’ambitieux courroux : Ils ne peuvent juger ce qui se passe en vous.
Constance D. T. Pipelet ( 1767-1845 )
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🇮🇹Carlo Alfredo Panzarasa🏴☠️
né à Paris le 4 mai 1926 de parents immigrés italiens, il fréquenta le Francisme de Marcel Bucard et le mouvement de la jeunesse fasciste à l’étranger. En 1943, à 17 ans, il est engagé volontaire dans le bataillon Longobardo puis incorporé en juillet 1944 dans la prestigieuse Decima MAS (X-MAS). Commandée par le prince Borghese, cette unité de la marine de guerre italienne ralliée à la RSI.
Tout commence pour Carlo Alfredo Panzarasa le 8 septembre 1943, jour où un régime de trahison et de forfaiture issu du coup d’Etat du 25 juillet 1943 capitule face à l’ultimatum des Anglo-Américains et au mépris de la parole donnée à l’allié germanique. C’est la stupeur et la consternation chez de nombreux immigrés italiens résidant à Paris, dont les plus jeunes se retrouvent chaque jour au Centre culturel italien de Paris, rue Sédillot, dans l’idée encore confuse de servir la patrie. Parmi ces jeunes franco-italiens, trois mousquetaires, Lino Ventura, Serge Reggiani, Ivo Livi (Yves Montand) et… Carlo Alfredo Panzarasa ! Les trois mousquetaires étaient bien quatre mais nos trois velléitaires devenus célèbres après-coup se défilèrent sans tambour ni trompette, ayant sans doute pris la mesure des risques à s’engager les armes à la main pour défendre l’honneur de l’Italie.
Engagés volontaires, deux cents de ces lycéens furent regroupés en mars 1944 quai de Bacalan, à la base océanique des sous-marins italiens de Bordeaux. (Betasom). Les jeunes franco-italiens furent incorporés dans le bataillon Longobardo, commandé par Giuseppe Parello, un officier vétéran du front de l’Est. Les « Volontari di Francia » reçurent une formation d’infanterie de marine similaire à celle du bataillon San Marco, la première unité de fusiliers marins de la Decima MAS.
Suite au débarquement des Alliés en Normandie le 6 juin 1944, une partie du bataillon Longobardo quitta Bordeaux fin juin 1944 pour se rendre en Italie par chemin de fer. Après six jours d’un voyage mouvementé en wagon de marchandise, 150 fusiliers-marins arrivèrent à Venise, leur nouveau lieu de cantonnement. Sur place, une mission bien particulière attendait certains d’entre eux : infiltrer les réseaux de la Résistance ! Seul résultat de cette mission périlleuse, voire insensée : la capture et la mort sous la torture pour quatre jeunes Volontaires de France. Carlo Afredo Panzarasa s’en sort par miracle et se pose encore aujourd’hui des questions sur les véritables motivations qui poussèrent le chef de cette mission à envoyer à la mort de jeunes engagés volontaires nullement formés pour cette singulière besogne, certains d’entre eux s’exprimant en italien avec l’accent français !
Fin juillet 1944, le bataillon Longobardo prend le nom de bataillon Fulmine au moment de son intégration à la Decima MAS. Les Volontaires de France sont alors confrontés à la guerre des partisans, une dure épreuve pour laquelle les jeunes fusiliers-marins ne sont pas vraiment préparés. Entre la fin de l’été et le début de l’automne 1944, les ratissages se succèdent dans les conditions éprouvantes de la guerre civile qui déchire l’Italie du Nord.
Le 10 octobre 1944, Carlo Alfredo Panzarasa reçoit la Croix de guerre pour la valeur militaire en vertu de sa bravoure au combat.
Le 9 janvier 1945, le bataillon Fulmine occupe Tarnova, un village situé à quelques kilomètres de Gorizia : la position verrouille et contrôle les accès de Gorizia et de Trieste. La mission du bataillon Fulmine est de gagner du temps en attendant des renforts. A Tarnova, 214 fusiliers-marins équipés d’armes légères font face à plus de deux mille partisans lourdement armés. Le 19 janvier 1945, les Titistes déclenchent l’assaut : la bataille de Tarnova va durer presque une semaine, quand bien même les fusiliers-marins, à un contre dix, ne disposent que de deux jours de vivres et de munitions. Toutes les tentatives menées par la Decima MAS en vue de rompre l’encerclement sont repoussées par les Titistes rameutés par milliers de toute la région. De même, une autre contre-attaque conduite par trois blindés allemands venus en renfort échoue, les partisans ayant minés tous les accès de Tarnova.
Le 24 janvier 1945, faute de munitions et de ravitaillement, les fusiliers-marins du bataillon Fulmine reçoivent enfin l’ordre de décrocher. Un Volontaire de France, Thémistocle Cotini, détruit à la grenade un blockhaus ennemi pour permettre aux survivants de rejoindre les positions italiennes. Sur les 214 fusiliers-marins du bataillon Fulmine engagés à Tarnova, dont 89 Volontaires de France, 86 seront tués au combat et 56 blessés. Ils étaient 150 en arrivant au port… Quelques-uns d’entre eux, prisonniers des Titistes, seront torturés avant d’être décapités. Les partisans titistes se vengeront en exterminant, notamment en Istrie, des dizaines de milliers de civils italiens précipités vivants dans les innombrables gouffres de cette région karstique. Grâce au sacrifice des Volontaires de France et de leurs camarades de la Decima MAS, l’offensive des hordes titistes fut brisée, empêchant ainsi l’occupation par la Yougoslavie de Gorizia et de Trieste, qui resteront dès lors définitivement italiennes, malgré un épisode tragique : 40 jours d’atrocités titistes entre mai et juin 1945 dont fut victime la population italienne de Trieste et des environs. Les troupes d’occupation néo-zélandaises y mirent fin en chassant les Titistes.
Le bataillon Fulmine est démobilisé le 30 avril 1945 à Schio, mais une poignée d’irréductibles « marò » veut encore croire qu’il n’est pas interdit d’espérer... Carlo Alfredo Panzarasa en fait partie : il joue sa vie sur les routes du Nord de l’Italie, à la merci des barrages de partisans et des patrouilles qui exécutent sans jugement les derniers « fascistes » en fuite. La chance l’accompagne et il finit par trouver refuge et réconfort auprès de sa parenté restée en Lombardie.
Un petit appareil de photo ne le quitta jamais tout au long de cette épopée : son fidèle Leica, avec lequel Carlo Alfredo Panzarasa engrangea des centaines de clichés témoignant de la vie et des combats de ses camarades, les Volontaires de France. Ayant à cœur de perpétuer et d’honorer la mémoire de ses camarades, Carlo Alfredo Panzarasa rassembla au fil du temps une riche documentation sur ces années terribles où se joua, pour un tour de roue, le destin de la Grande Europe des patries charnelles. En 1992, les dépouilles mortelles de six Volontaires de France, torturés et décapités par les Titistes, furent restituées par la Slovénie à l’Italie. Elles reposent depuis 1993 dans le cimetière militaire de Gorizia, après avoir reçu les honneurs militaires au Sanctuaire de l’Armée de Redipuglia : tombés à la bataille de Tarnova, ces six Volontaires de France ont ainsi obtenu la reconnaissance officielle qu’ils avaient combattus, eux et leurs camarades, pour l’honneur de l’Italie.
René-Louis BERCLAZ
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La caverne d’Ali Buddha

Ouuuh ça y’est, j’ai mangé un clown avec le titre (je vous préviens, depuis mon petit coup de calgon sur la perspective du retour, je suis plutôt d’humeur badine ; même si ce matin, à cause d’une sordide histoire de fenêtre mal fermée (j’ai un peu envie d’étriper Olivier quand il va se réveiller), de coq et de petit début de gueule de bois (ouiiii on est déjà au Laos et on s’est fait plein de copains) j’ai quand même un œil qui dit merde à l’autre.
Trêve d’expressions fleuries, et pensée pour mes copines Léo et Marion qui ne manquent jamais de souligner que je fais feu de tout bois d'un tas d'expressions au détour de chaque phrase ; d'ailleurs, minute le saviez-vous, un coup de calgon est un coup de moins bien, mais aussi un coup de colère pas trop rationnelle, car Calgon est une marque de lessive qui lutterait efficacement contre les dépôts de calcaire sur la résistance des machines et donc les empêcherait de faire des sauts de cabri (et je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé mais une machine qui fait des sauts de cabri dans une minuscule salle de bain parisienne, c'est les affaires dessus par terre dans une grosse flaque d'eau/lessive marronnasse, le plâtre mural encore plus abimé qu'avant et les voisins pas contents). Ouhlà, grosse, grosse digression. Donc, après s’être coupé les cheveux en quatre sur le programme (notre spécialité) et avoir étudié tous les sites de météo (bis repetita) on ne fera pas le trek qui sépare la petite ville de Kalaw du Lac Inle. Pas très envie de se retrouver trempés jusqu’à l’os dans des champs de poireaux ni de battre la campagne pendant trois jours avec des chaussures jamais sèches, et on nous a interdit de marcher tout nus. On hésitait à aller faire un petit tour à Pindaya, à 60 kilomètres, qui recèle une caverne aux mille bouddhas assez enchanteresse, et Nanou, mon illustre sœur, achève de me convaincre que c'est vraiment TRES TRES cool. Alors demain, on se lève tôt et on loue une moto pour y passer la nuit.
Le lendemain, à 11h (oui bon...) nous voici fin prêts à enfourcher un bolide âprement négocié. C'est une semi automatique, qui nécessite un adroit coup de pied pour actionner la pédale de vitesse, et nous fait partir comme un boulet de canon dans un nuage de poussière, alors je fredonne l'homme à la moto d'Edith Piaf en souhaitant que l'on ne finisse pas aussi désintégrés que le vilain monsieur de la chanson. Mais non, nous ne sommes que prudence. Par contre évidemment, comme la jauge de fuel ne marche pas, on tombe en panne au bout de dix kilomètres, sur une double voie qui grimpe dans la montagne. Olivier est furax, et moi un modèle de zénitude, car je le sais : les Birmans sont beaucoup trop sympas pour nous laisser dans la panade. Et bingo, au bout de 2,30 min montre en main, une jeep s'arrête avec à son bord un petit monsieur sanglé dans un costume (militaire?) vert olive et un autre en tong et en t-shirt troué, on charge la moto et Olivier derrière, je grimpe dans l'habitacle, on ne se comprend pas mais le duo mal assorti tient absolument à m'offrir une bouteille d'eau et plein de crackers périmés avant de nous déposer à la station service.

Nous reprenons la route, décidés à la faire d'une traite. Enfin tout est relatif, nous sommes les rois de la pause, moi pipi et Olivier lorsqu’il essaie vainement de resserrer la sangle de ses casques trop grands qui le font toujours dodeliner de la tête sur la route (il me rappelle parfois, le pauvre, ce vilain chien en peluche mécanique que j'avais quand j'étais petite). A 13h, la pluie nous tombe dessus sans crier gare et cette mousson-ci n’est pas une tranche de rigolade, en quelques minutes, les champs et la route se vident, impossible d'avancer, sus aux abris. Nous nous réfugions dans une maison en chantier au bord de la route, et c'est PILE A CE MOMENT-LA que mon estomac se rebelle contre le jus de pommes ingéré une heure plus tôt, et je me retrouve dehors, dans la boue et sous la pluie, en croyant ma dernière heure intestinale arrivée, pendant que deux birmanes m'observent sous le porche de leur maison à quelques mètres en se marrant. (Je vous raconte ça car depuis je n'ai plus de dignité et c'était quand même LE moment où il ne fallait pas que ça arrive, hein.).



Au bout d'une heure, le ciel s'éclaircit enfin, et mes intestins et moi-même pouvons nous remettre en selle (seuls les plus alertes lecteurs comprendront cette subtile vanne). Le paysage est fascinant, une terre orange et des collines martelées de rizières et de champs de poireaux qui tranchent avec la mornitude de Pindaya, dont nous sommes sûrement les seuls touristes. Qu'importe, après avoir posé notre maigre bagage, on part explorer les villages sur les hauteurs qui, d'après l'aubergiste, valent le détour. On est un peu plus mitigés sur le constat, mais on a bien pétaradé dans les collines, on a croisé des apprentis moines jouant au foot avec leur toge retroussée (ce qui n'avait pas l'air hyper pratique) et on eu du mal à se dépêtrer d'un monsieur d'âge mûr qui nous a parlé birman en nous désignant des trucs au loin et en hochant gravement la tête. Le bébé qu'il portait dans les bras, saisi par la solennité de l'instant, en a fait autant et on a bien rigolé (d'ailleurs, ce n'est pas le premier qui nous arrête ainsi en nous parlant et en se fichant pas mal qu'on ne comprenne rien, et c'est plutôt drôle). Le lendemain matin, direction la grotte aux huit mille bouddhas, creusée à flanc de montagne et gardée par une énorme araignée, en l’honneur d’un prince de légende ayant combattu une mygale géante et maléfique. On avait peur que le site soit touristique, mais on est tombés sous le charme de cette caverne immense remplie de statues de toutes tailles, en or, albâtre, teck, que les fidèles en pèlerinage déposent depuis le 17e siècle. On y a déambulé longtemps, et seules les gouttes de pluie s'écoulant des stalactites s'autorisaient à entrecouper de leur battement régulier le silence quasi mystique qui régnait alors.




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Pourquoi vous ne faites pas la révolution à mes cotés ?

Il y a une chose que j’accepte de moins en moins et ce n’est pas facile car je suis entouré d’amis militants ou non qui sont dans ce champ.
C’est cette quantité de personnes qui admettent que le racisme et le patriarcat doivent être combattus, que le capitalisme détruit les vies et la planète, et qui pourtant n’essaient pas de communiser. Pire encore, celleux qui commentent la manière de combattre des antiracistes ou antisexistes sans essayer sincèrement de participer au combat.
Le capitalisme est la superstructure qui a donné à la domination du vivant le caractère hégémonique que l’on connaît. L’inverse du capitalisme est le communisme, une forme de rapport au monde qui a été, même si pas nommé de cette manière, le pilier des sociétés précapitalistes prises en dehors des autres systèmes de domination préalables au capitalisme qu’elles ont pu connaître (par exemple la société communale en dehors de sa servitude au seigneur médiéval). Puis le capitalisme s’est imposé par la colonisation militaire, et l’extension progressive du marché à tout ce qui est, renversant les systèmes d’entraide et transformant les individus en masse d’anonymes séparés du monde et d’eux-mêmes par la marchandise.
Il est possible de s’organiser avec d’autres pour créer du communisme pour soi et les autres. Et de se fédérer pour se libérer de plus en plus du capitalisme.
La foi qui m’anime est qu’aucune autre démarche ne mérite d’être vécue en tant qu’anticapitaliste, antiraciste, antisexiste, écologiste que de communiser (je veux dire que les autres manières peuvent être des compléments). Car combattre les systèmes de domination uniquement par le biais des systèmes de valeur culturels individuels, en aménageant le capitalisme et l’État ou en réclamant à ce dernier d’agir à notre place, ne changera rien fondamentalement avant que la vie humaine soit largement détruite aux cotés d’une grande partie des autres espèces vivantes de toutes sortes.
Je ne détiens pas la clef universelle de la communisation, mais j’ai déjà les miennes cultivées auprès de mes camarades qui m’ont accueilli dans leurs systèmes de communisation. Je peux les transmettre à celleux qui expriment l’intention de faire la révolution et nous pouvons nous relier à travers ce qui existe déjà, plus ou moins selon la distance géographique qui nous sépare. A partir de là, leur individualité leur permettra de développer des liens sensibles et révolutionnaires avec les gens qui les entourent et de trouver leurs clefs à eux du communisme, et nous apprendrons à notre tour auprès d’elleux.
La révolution n’implique pas nécessairement de prendre part à des manifestations ou des actions violentes ou n’importe quelle chose fétichisée par les groupes militants. Elle peut simplement permettre à chacun d’aller vers ses objectifs de vie1, de vivre mieux ses désirs de réalisation au milieu des autres en créant ou rejoignant des systèmes centrés autour de la résolution des problèmes écologiques et sociaux, des besoins humains, en arrêtant de rester séparés les uns des autres, de croire qu’on doit chacun avoir des objectifs uniquement individuels et de chercher à se réaliser à travers ce qui ne peut réaliser quasiment personne : le travail. Ou de supporter une vie où le travail (précaire) n’est qu’un gagne-pain (bousille temps de vie) abrutissant.
Surtout, en tant que prolétaire, communiser augmente les chances de survie. Cela m’a donné la chance de vivre une vie digne alors que sinon ça aurait été la soumission aux humiliations et l’oubli de moi-même dans le travail sous-payé.
En clair, si tu es seul.e et en difficulté, rejoins-nous aussi. Pas besoin de se sentir un.e battant.e.
Chaque personne peut vivre ses désirs d’une manière plus juste dans la communisation car il faudra que cela parte de sa volonté propre et pas d’une tentative d’adéquation impossible entre ce qu’on veut faire et ce que le marché du travail recherche pour créer du profit, faire survivre des entités économiques en compétition ou appliquer une politique d’État toujours plus insupportable car toujours plus soumise à l’économie2.
Nous avons besoin non seulement de sentir que nous faisons partie de plus grand que nous-mêmes mais surtout de FAIRE partie de plus grand que nous mêmes, c’est à dire de réellement contribuer positivement à ce qui nous entoure, de jouer un rôle social positif, d’influer de sa personne. Or l’économie nous en empêche, nous vide de nos désirs, fait de nous un outil destructeur ou inutile en réalité. On recherche du plaisir en dehors du travail, dans la marchandise, les hobbies séparés de la vie, les relations sociales qui sont très difficiles dans ce contexte.
La communisation est le processus de remise en cohérence des aspects de la vie, leur reliance tout autant que notre reliance aux autres et au monde. Contrairement à la mise à distance créée par le capitalisme aboutissant in fine à la pulsion de mort (suicide ou tueries de masse) et la destruction totale de tout ce qui nous lie.
Dans la société capitaliste, nous n’avons pas appris à écouter quels étaient nos désirs. Lorsqu’on se retrouve dans la situation de devoir être autonome individuellement en terme de désir, il arrive souvent qu’on ne sache même pas ce que l’on désire au-delà de faire la fête ou de se perdre dans des univers imaginaires pour oublier la réalité. C’est quelque chose qu’on nous a été retiré dès l’enfance. On ne devient des adultes à ce niveau qu’à 30, 35 ans pour la plupart des gens des générations que je connais. Si l’on ne reste pas toute sa vie une personne aveuglée par la logique du travail et de l’économie, apprenant celle-ci à ses enfants au mépris de leurs désirs à leur tour, au mépris de toute logique (pourquoi faire ça au fond alors que c’est nuisible et vide de sens ?). Cela rend cynique et désabusé. Cela anesthésie face à ce qui se passe autour de nous et ce que subissent les gens. Cela apprend à fermer les yeux devant toutes les douleurs, à juger fautifs les individus eux-mêmes.
Je suis sidéré qu’on me complimente sur ce que je fais comme si c’était un chemin de vie comme un autre. Je veux qu’on se rejoigne, qu’on croit ensemble à autre chose, qu’on matérialise ce sentiment d’appartenance à l’humanité et à la vie terrestre par des organisations de vie qui nous font choisir ensemble ce qu’on veut faire sur Terre.
Dites-moi juste que vous voulez faire la révolution. Et je ferai mon possible grâce à ce que j’ai reçu des autres, pour que vous aussi vous ne vous sentiez plus seul.
1. Devenir boulanger, brasseuses de bière, fabriquer des maisons, soigner les autres, faire de la communication, avoir des enfants dans un monde désirable, cuisiner pour les autres, voyager, fédérer les autres, découvrir des cultures infiniment multiples
2. la politique d’État peut difficilement être autrement car il est imbriqué totalement dans l’économie, devant acheter sur le marché et rendre des comptes comme n’importe quelle structure économique, à moins de devenir autoritaire et de risquer l’exclusion du marché mondial au péril de la vie de ses citoyens.
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L'art de perdre, Alice Zeniter
Ali a grandi et vécu dans la montagne en Kabylie au début du siècle. Il a combattu pendant la seconde guerre mondiale. Devenu un prospère patriarche, il se sentait bien loin des agitations politiques. Mais alors que le FLN visite le village, et que les militaires français lui demandent des comptes, il fait des choix - ou plutôt des demi-choix, des incapacités de choix. A travers sa vie et celle de ses descendants, toute une Histoire s’écrit.
Naïma est notre point d’entrée dans cette histoire. L’histoire, c’est celle de sa famille : trois générations dont le récit commence en Kabylie dans les années 50, jusqu’à nous mener au Paris contemporain. Mais si Naïma nous ouvre la porte vers ces histoires, elle en est absente et se fait oublier.
Elle est notre point d’ancrage : on sait que l’on parviendra jusqu’à elle, mais après combien de détours ? Très vite, nous sommes plongés dans le passé, un passé auquel elle même n’a pas accès, qu’elle ne peut pas se représenter. La narratrice omnisciente joue avec ce décalage, présence presque invisible d’abord entre Naïma et nous, mais dont on perçoit le scintillement de loin en loin, à mesure que l’on avance.
Condensées dans le temps du roman, trois, quatre époques se succèdent. Elles prennent toute leur ampleur chacune à leur tour dans l’imaginaire du / de la lecteurice. J’étais en Kabylie à la fin des années 1950 ; adolescent en Normandie dans les années 1970 ; dans un vernissage du Paris de notre époque. Au cours de cette histoire où l’Histoire s’en mêle constamment, le récit ne recule ni devant le beau, ni devant l’horrible.
On a le vertige à toucher du doigt, incarnée dans chacun des personnages, une Histoire extrêmement récente. De la guerre d’indépendance en Algérie aux événements les plus contemporains à Paris, Alice Zeniter retisse une Histoire sensible, un point de vue multiple et unifié, créé un récit là où il y avait des silences.
Cette Histoire s’incarne dans chaque génération ; et son ombre portée teinte jusque les époques les plus récentes, même lorsque son récit originel a été perdu. La psyché individuelle et collective reste marquée par des événements dont elle ignore parfois tout, volontairement ou non. Chaque âge trouve à se redéfinir, à l’articulation entre les singularités personnelles et la destinée collective.
Comment l’identité d’un pays se déconstruit et reconstruit-elle - et comment cela influe-t-il sur l’identité de chacun ? Quelle liberté a-t-on d’être soi ?
Il y a eu un point de bascule dans le roman à partir duquel j’étais emportée. L’intrication du particulier et du collectif est finement tissée, avec un équilibre et un sens du rythme magnifiques. C’est oeuvre de recherche historique nécessaire ; mais surtout recherche de compréhension humaine au travers du romanesque. Victime, bourreau ? Humains ?
A de nombreuses reprises, une tournure, une image font prendre une pause. L’analyse sur la nature de la lumière en Algérie et en Normandie par exemple. On la savoure parce que c’est à la fois poétique et très juste. « Je n’y avais jamais pensé… c’est beau. » Mais ce ne sont pas des effets de phrase : plutôt une manière d’incarner un détail concret. La narration avance sans s’appesantir, mais régulièrement, elle fait excursion par un détail concret qui raconte, en deux ou dix phrases, l’essence d’un lieu ou d’un personnage.
G.C.
L’art de perdre, Alice Zeniter. Flammarion / Albin Michel, 2017
Alice Zeniter est née en 1986. Elle a publié quatre romans, dont Sombre dimanche, prix du livre inter, prix des lecteurs de L’Express et prix de la Closerie des Lilas, et Juste avant l’Oubli, prix Renaudot des Lycéens. Elle est dramaturge et metteuse en scène. L'Art de Perdre a été récompensé par une demi-douzaine de prix littéraires, dont le Goncourt des lycéens en 2017.
#alice zeniter#algérie#histoire#génération#famille#roman historique#indépendance#décolonisation#kabylie#alger#paris#roman#roman contemporain#prix littéraire#goncourt des lycéens
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Marques
Texte écrit pour un concours de nouvelles, dont le sujet était une suite d'inscriptions taillées dans la pierre, trouvées à Vincennes.
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2018
Julie déambulait dans le grand escalier du château de Vincennes, sourire sur les lèvres et appareil photo autour du cou. Les murs blancs étaient couverts de marques mystérieuses, faisant du lieu un livre gigantesque que chacun pouvait essayer de déchiffrer. La jeune femme était fascinée par tous les secrets que l'endroit dévoilait avec pudeur à ceux qui savaient où les chercher.
Dans le coin d'une des cellules, elle repéra une pierre ornée de gravures. Chaque mot semblait avoir été tracé par une main différente. Ils étaient tous le dernier témoin d'une histoire oubliée. Leurs auteurs avaient-ils péri, seuls, entre ces quatre murs ? Étaient-ils des touristes avides de laisser leur marque en ce lieu prestigieux ?
D'un doigt léger Julie caressa la roche, tentant de décrypter dans ses reliefs l'histoire de ces inconnus. La première ligne semblait avoir été gravée avec l'énergie du désespoir. Elle était faite de traits rigides et profonds, comme si son créateur avait voulu être sûr que son message ne disparaîtrait pas avec les années. LATÊTE. Peut-être une personne atteinte de migraines chroniques et qui n'avait pour toute distraction que l'inscription de sa détresse dans le calcaire.
1944
Jean Latête observait la poussière d'un air absent. Il savait ce qui l'attendait, mais il n'arrivait toujours pas à y croire. Il avait combattu pour la liberté de Paris, pour la liberté de son pays, et lui et ses compagnons étaient désormais parqués dans cette cellule minuscule pendant que les soldats de la Waffen SS armaient leurs fusils. Le fait qu'il rendrait son dernier souffle dans ce château qui avait vu passer tant de personnages célèbres n'était pour lui d'aucune consolation. Il aurait aimé revoir sa femme, revoir ses enfants, mais le canon froid d'une arme allemande serait la dernière image imprimée sur sa rétine. Personne ne se souviendrait de lui, combattant anonyme. Son regard se posa sur un clou rouillé qui gisait sur sol. Il s'en saisit et, avec rage, grava son nom.
2018
Le mot suivant était familier. MAUBERT. L'hôtel dans lequel Julie résidait pour son exploration de la capitale se trouvait à proximité de la place. Elle savait que l'endroit avait été le théâtre d'événements abjects. Dépôts d'ordures pestilentielles, pendaisons... Il ne faisait aucun doute pour elle que l'histoire de ce graffiti ne pouvait être que des plus atroces. Le mot semblait pourtant avoir été gravé avec timidité.
1802
Charles entra dans la cellule discrètement. Il ne pouvait s'ôter de la tête le jeune marchand de fripes qu'il avait aperçu sur la place ce matin là. Son sourire timide et ses gestes sûrs s'étaient imprimés dans son esprit.
Il n'avait pas osé demander son nom.
Après s'être assuré qu'il était seul, Charles sortit son couteau et commença à inscrire dans la roche le souvenir de cette rencontre, qui l'avait emplie de tant de fébrilité. Il n'avait que peu de temps, il était attendu à la surveillance de l’arsenal. Il savait ses espoirs impossibles, mais il se fit tout de même la promesse de retourner place Maubert lors de sa prochaine permission. S'il était chanceux, le jeune homme y serait aussi.
2018
La troisième ligne se composait de deux nombres, 71 et 72. La gravure était profonde et la courbure du 2 d'une élégance inattendue pour une gravure d'amateur. Julie se demanda si son auteur n'avait pas eu quelques connaissances dans la taille de pierre. Elle même s'y connaissait un peu, grâce à son frère qui en avait fait son sujet d'étude. Il aurait sans doute adoré l'accompagner dans son exploration, pour élaborer avec elle les théories les plus folles sur tous ces graffitis.
1738
François avait soixante-et-onze noms sur la liste de gens dont il devait se venger. Il avait eu le temps d'y réfléchir avec soin durant tous ces mois dans sa cellule. Leur nombre avait été gravé dans la pierre avec soin, et il le contemplait chaque matin. Plus qu'une journée et il serait dehors, de nouveau riche et influent, avec le pouvoir de rendre impossible la vie de ces personnes.
Mais le lendemain, on lui annonça que le cardinal avait décidé que sa peine n'avait pas été assez longue et qu'il resterait l'hôte du château une année supplémentaire. François se tourna en silence vers le mur et commença à graver un deuxième nombre.
2018
Julie prit une photo de la roche qui avait tant excité son imagination. Elle se demanda si elle trouverait les réponses à ses questions lors de la rédaction de son mémoire sur le sujet, ou si elle devrait se contenter de ses digressions de chercheuse. Elle voulait rendre hommage à ces inconnus qui n'avaient pas voulu être oubliés, ces grains minuscules au milieu d'un empilement infini d'événements majeurs, mais sans qui l'édifice aurait été radicalement différent. Julie s'interrogea. Quelle influence avaient eu ces individus sur le présent dans lequel elle évoluait, et quelles marques laisserait-elle à son tour sur le mur de l'histoire ?
Songeuse, elle reprit son exploration.
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Valovie - IV / IV

C'est aussi à Valovie que j'ai aimé d'un amour impossible un jeune montagnard beau et fier. Trop beau pour être fidèle et trop fier pour croire à une superbe histoire d'amour avec moi et Valovie. Il m'a été impossible durant longtemps de comprendre comment la magie de ce lieu n'avait pas agi sur lui. Il a combattu mes avances, ayant mille autres jeunes femmes à sa disposition en ville, qui venaient d'ailleurs, de loin, mais qui lui ouvraient un autre monde que celui qu'il connaissait trop bien. Cette découverte qu'en ayant beaucoup moins, j'avais gagné beaucoup plus, n'était compréhensible que pour moi.
C’est incroyable comme je l’ai aimé !
Les siècles se souviendront
De ce refus têtu, de ces "mais"
Dont il assommait ma dévotion
Ange pour moi, quel était ce démon
Qui le poussait à me faire mal
Quand je l’aimais !
Le temps a beau passer
C’est toujours étonnée
Que je me souviens
De ce rien
Un mot :
Non !
Mon humble bonheur dura près de trois ans. J'ai vu dans ma maison à l'ancienne passer le siècle, que dis-je, le millénaire ! Vivant de rien et ayant tout : la nature qui m'entourait, mon intimité avec elle, le respect et l'amour pour ce lieu et l'inspiration que j'y trouvais à défaut de cet homme-là.
Un jour je vis monter un ami de Varsovie qui aimait passer l'après saison à Zakopane. Je l'accueillis revêtue de l'une de mes robes d'antan, un tablier noué sur la taille car je faisais des confitures, le sourire aux lèvres. "Mais tu ne sais pas ce qu'il se passe dans le monde !" Remarqua-t-il bientôt "les attentats à New-York ?" En effet, je ne savais rien et j'ai découvert les images mondialement connues plusieurs années après. La plupart du temps je descendais en ville tous les trois jours pour faire les courses et aller au café des artistes. Le café Piano avait ses habitués qui débattaient tous les soirs de politique, d’histoire ou de météo. C'était mon contact avec la réalité, l'autre. Puis, je revenais là-haut dans la nuit et ma maison m'attendait toujours à la même place, sous la grande ourse. Après un court voyage à Varsovie, je me souviens de ma consternation lorsque, rentrant le soir chez des amis en banlieue, je découvris au dessus de leur maison....la grande ourse ! "Que fait-elle là ?" pensais-je en riant. Je revenais toujours à Valovie le plus vite possible, chaque départ étant une agonie, chaque retour une effusion d'amour. Je montais alors sur son flanc, j'allais plus haut voir si tout le territoire était à sa place. Ma chatte Cosette aimait m'accompagner, soudain entre nous fila un renard ! Petit cri de surprise, je regarde de son côté, c'est la renarde qui s'arrête à petite distance et sourit des babines, contente de nous avoir joué un bon tour...
Depuis plusieurs jours Valovie m'est revenue en mémoire, fortement, intensément, jusqu'à ce que je comprenne enfin : c'était au printemps 1999, il y a exactement 20 ans, je faisais sa connaissance. Je ne t'oublie pas et t'envoie moi aussi le bonjour.
Printemps 2019
Patrycja
NB : Bonheur ! Dans ses murs chauds que l’on nomme maison
Dans cette douceur du jour qui passe près de toi
Sous ce toit de bois, en toutes saisons
J’ai bu à la coupe du bonheur comme un roi !
Patricia Meunier
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Wassyla Doumandji
46 min · Une lumineuse interview du sociologue Didier Eribon, qui a soutenu la campagne de Jean-Luc Mélenchon : il analyse les causes de la poussée de l’extrême droite ainsi que les défis qui nous attendent. " Il m’est difficile de voter pour quelqu’un qui, à chaque fois que j’ai voulu exprimer mon opinion, m’a envoyé la police la plus violemment répressive.Plusieurs de mes amis vont s’abstenir. Et c’est ce que je vais faire aussi. Il m’est difficile de voter pour quelqu’un qui, à chaque fois que j’ai voulu exprimer mon opinion, m’a envoyé la police la plus violemment répressive, m’a asphyxié dans des nuages de gaz lacrymogène, a terrorisé des gens pour qu’ils ne manifestent plus. Selon l’Observatoire des street-médics, il y a eu 28 000 blessés dans les manifestations entre fin 2018 et début 2020. Le bilan du macronisme est effarant. Et puis, il ne faut pas inverser les responsabilités. J’ai soutenu les grèves de 1995, j’ai manifesté contre la loi Travail, contre les réformes des retraites, j’ai soutenu l’hôpital public, j’ai prévenu que la destruction des services publics et l’appauvrissement et la précarisation des plus pauvres allaient faire monter l’extrême droite.Depuis 30 ans, je « fais barrage ». J’ai écrit avant le premier tour de 2017 que voter Macron aurait pour résultat inéluctable de faire monter Le Pen. J’avais raison. Ceux qui nous ont combattus, insultés, réprimés sont les responsables de la situation actuelle. Les responsables, ce sont ceux qui ont installé le macronisme, soutenu cette politique ! Pas moi !J’ajoute que ceux qui voulaient faire barrage à Marine Le Pen avaient un moyen très simple : voter pour Mélenchon au premier tour. Il lui a manqué un point. Et je n’oublie pas que ceux qui viennent donner des leçons aujourd’hui allaient jusqu’à proclamer que, en cas de deuxième tour entre Mélenchon et Le Pen, ils s’abstiendraient, ou même iraient jusqu’à voter Le Pen. Je n’invente rien !Et ils viennent nous dire désormais que s’abstenir, c’est être complice de Le Pen, alors qu’ils étaient prêts à voter pour elle, il y a encore quelques jours ? On croit rêver.Je pense vraiment qu’il y a fort peu de chances pour que Le Pen puisse gagner cette élection. Le risque est très faible, quasiment inexistant. On essaie de nous faire peur pour augmenter le score de Macron afin qu’il puisse ensuite affirmer que son projet a été soutenu par un grand nombre d’électeurs.Et dès qu’il sera élu, il reprendra sa politique de démolition, et accueillera tous ceux qui voudront protester avec des charges policières, des grenades lacrymogènes, des « balles de défense », provoquant à nouveau blessures et mutilations.Ce n’est donc pas seulement que je ne veux pas voter pour Macron, c’est que je ne peux pas. La politique de classe qu’il incarne me révulse. Il a fait barrage aux mouvement sociaux, aux revendications syndicales, aux demandes sociales.Il a fait barrage aux libertés publiques, à la démocratie. Il nous dit qu’il va changer, qu’il va écouter, mais c’est évidemment une obscène plaisanterie. Comment pourrait-il changer ? Non, sauf dans le cas tout à fait improbable où les sondages indiqueraient qu’il existe un danger réel, je ne voterai pas pour lui. "
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Au cours de ces deux dernières décennies, ce phénomène autour de l'Islamophobie s’est notamment propagé depuis les attaques terroristes de septembre 2001, n’étant désormais qu’une idéologie des partis et organisations de la droite extrémiste, pronant cette haine de l’Islam ainsi que de ses croyants à des fins politiques. Avec la multiplications des actes de terrorismes auxquels les Musulmans ont été relationnés, les efforts au sein des débats propagés dans les radios, les journaux ou encore les émissions télévisés, visent systématiquement à distordre l’image de l’Islam, dans le but de transformer ce phénomène à un état culturel en constante évolution, allant jusqu’à s’intégrer dans les lois et les réglements sous prétexte de la lutte contre le terrorisme. La laïcité ne serait-elle pas dans ce cas qu’un prétexte afin de cacher l’anti-sémitisme des Etats, et en particulier celui de la France?
De ce fait, nous allons nous questionner, en raison du caractère complexe et de la diversité des dimensions juridiques, légales, politiques, culturelles, sociales et médiatiques, si la France et l’Europe deviennent-elles islamophobe. Le plan de cette thèse se caractérisera dans un premi er temps par une approche de ce problème, ses racines, et à la position de ces croyances dans la commission nationale des droits de l’homme, et dans un second temps, nous nous baserons sur une antithèse sur l’Islam et sa dimension sociale, en France et en Europe.
L’islamophobie est un phénomène qui existe, se développe, et qui constitue avant tout une violation des droits de l’homme. Ce phénomène trouve son origine dans une multitude de causes qui se dispatchent entre des causes historiques, religieuses, politiques, idéologiques, et comportementales. Tout d’abord, sur le plan historique, c’est toute une construction du rapport du monde occidental avec l’Islam et les Musulmans. Cette attitude de haine répétitive entre ces deux idéologies est au cœur des débats depuis maintenant plusieurs siècles; une fausse image s’est formée, et a généré la suspicion ainsi qu’une crainte bilatérale. Elle s’est particulièrement propagée durant les croisades, quand les hommes d’église jouaient un rôle majeur dans la mobilisation des masses. Les musulmans étaient diabolisés, leur religion et leurs symboles déformés. Comme par exemple, dans le discours inaugural de la croisade de 1095, le Pape Urbain II a qualifié les Musulmans de “Race maudite et méprisable qui adore Satan”.
Cependant, ce discours, qui a porté atteinte à l’Islam et aux Musulmans, n’a fait que de se reproduire maintes et maintes fois à des époques historiques différentes, se poursuivant même après le recul de l’Eglise, l’entrée de l’Europe dans la Renaissance, et le Siècle des lumières, particulièrement lorsque le philosophe français François-Marie Arouet, dit Voltaire, a publié une pièce de théatre intitulé “Mohammed”, dans laquelle il décrit le Prophète comme un homme “hypocrite, tombeur, lubrique et oppresseur”. Or, cette image stéréotypée et corrompu, a continué d’influencer certains Européens, comme le prouve les caricatures portant atteinte au Prophète: Le mercredi 2 septembre 2020, alors que s’ouvre le procès historique des attentats de janvier 2015, Charlie Hebdo n’ont pas louper une seule seconde afin de republier les caricatures du prophète Mahomet qui avaient fait de l’hebdomadaire satirique une cible des djihadistes, a annoncé le journal Le Monde. En effet, c’est de cette manière que s’est forgée une mentalité collective dont il est difficile de s’en défaire, et qu’on hésite pas à interpeller dans toute situation conflictuelle un des antagonistes Musulman.
Sur le plan du comportement, et du rôle qu’il joue dans le renforcement de la haine de l’Islam, nous pouvons constater des critiques de certains politiciens, tel que Eric Zemmour, dans l’émission Face à l’info sur CNews, ou cette islamophobie prend tellement d'ampleur que les « limites à la liberté de communication et la liberté éditoriale des médias audiovisuels » ont été franchies. Il estimait que les mineurs isolés étrangers n’avaient “rien à faire ici”, « Ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont. Il faut les renvoyer », avait déclaré le polémiste, sans que son assertion soit critiquée ou combattue de manière significative. Il est, à mon avis, inacceptable de voir des émissions télévisées qui se permettent de tels absurdités: Nous ne devons même plus nous attendre à ce que le grand public, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des communautés européenes, fasse la part entre l’Islam véridique et le comportement de ces groupes, surtout lorsque les médias sont à l’affut de tout mauvais comportement susceptibles d’attirer l’intéret du public à des fins de commercialisation et de diffusion.
Bien que la haine envers l’Islam et les Musulmans soit devenue chronique au sein des communautés occidentales, nous pouvons également constater qu’elle prend une tout autre dimension de nos jours, notamment en France, avec la loi du séparatisme au Sénat: Les sénateurs républicains ont fait le choix d’interdire tout signe religieux lors des sorties scolaires, en dépit du gouvernement de gauche qui contestait fondamentalement ces lois. Ils ont adopté plusieurs amendements pour interdire le voile aux mineures dans l’espace public, le burkini et les signes religieux lors des sorties scolaires. Effectivement, sur ces sujets, la balle est désormais dans le camp de la majorité à l’Assemblée nationale. En Europe, nous pouvons notamment constater que dans des pays, comme en Suisse, voir des habitants se prononcer, par référendum, en faveur de l’interdiction de se dissimuler le visage: un vote qui était à l’initiative de l'extrême droite et visait les rares femmes qui portent le niqab dans le pays. Le texte, initialement proposé par le parti populiste de droite UDC, a été soutenu par les féministes et une partie des électeurs de la gauche laïque. Il a obtenu 51,21% des voix et une majorité de cantons, selon les résultats officiels publiés par le gouvernement fédéral. Concernant les discriminations qui se font encore plus grandes aujourd’hui, on en arrive jusqu’à appeler une personne qui lutte contre ces attaques envers la communauté de faire de l’Islamo-Clientélisme: Un mot très discriminant, négatif, et absurde, car on ne viendrait pas à considérer la personne en question de défendre l’égalité des droits (qui est d’ailleurs un principe républicain), on le dénoncerait amplement à faire du clientélisme. Cela porte à confusion, car on n’attaque jamais ceux qui font de la surenchère dans les attaques contre les Musulmans souhaitant interdire les femmes voilées de faire des sorties scolaires, alors que dans ce genre situation nous faisons véritablement affaire à du clientélisme. Les musulmans doivent certes s’adapter à la société, mais la France aussi. Et puis, tous ces messages hostiles envers ces croyants, ne serait-ce pas eux qui importent le conflit du proche-orient?
Toutefois, il est “légitime”, d’un point de vue juridique et social, de se défendre contre cet “islamo-gauchisme”, et de considérer qu’il n’y a pas forcément une "Islamophobie d’Etat”.
Si nous nous penchons plus précisément au propos, ce termes signifierait tout simplement la phobie de l’Islam et des Musulmans, c’est-à-dire la détestation, l’exécration, et la haine. Pour l’Etat, cela devrait déduire que cette exécration de l’Islam et des Musulmans est entièrement un projet politique, murement intrinsèque de son être républicain, et que c’est un racisme potentiellement institutionnalisé. Cependant, si nous comparons la situation actuelle à celles de d’autres époques, et particulièrement autour des années 1940 et des suivantes, où un véritable racisme d’Etat, qui se coïncide à un anti-sémitisme d’Etat, avait été institutionnalisé avec une mécanique implacables mise en service du projet d’extermination nazi, nous pouvons constater qu’il y a une certaine juxtaposition de ces deux affirmations, ainsi qu’une perte de sens commun de son auteur. Cette Islamophobie déclarée en France et en Europe est en réalité incomparable à ce que subissent les ouïghours en Chine comme par exemple, subissant jusqu’à aujourd’hui de terribles châtiments physiques et mentaux.
Également, cette polémique limiterait les valeurs de notre pays dont la “Liberté d’expression”, entraînant de nos jours des actes de violences cruellement intolérables. Nous pouvons facilement voir cela avec l’assassinat de Samuel Paty, aussi désigné comme l’attentat de Confians-Sainte-Honorine. Cette attaque terroriste s’est déroulée le 16 octobre 2020 dans la commune française d’Eragny: Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, a été assassiné par arme blanche et décapité peu après être sorti de son collège. On avait déclaré que dix jours auparavant, il avait montré deux caricatures de Mahomet issues du journal satirique Charlie Hebdo lors d’un cours d’enseignement moral et civique sur la liberté d’expression. Il est triste de constater que cette liberté est menacée par une minorité, jusqu’au point où les professeurs de chaque établissement, situés en France, ou en Europe, se sentent en danger: Ils ne savent même pas comment aborder le sujet avec leurs élèves, dans l’espoir de ne pas se faire attaquer à leur tour. En effet, cette situation est compréhensible lorsque nous voyons ce qui s’est passé récemment à Science Po Grenoble: Lors de débats qui ont fait polémique durant des cours qui concernaient “l’Islam et les musulmans dans la France contemporaine”, des étudiants ont placardé des affichettes indiquant “Des fascistes dans nos amphis, l’islamophobie tue” avec les noms des deux professeurs. Le premier, comme par exemple, était un maître de sciences politiques qui remettait en cause la place de ces minorités, la laïcité, l’identité nationale, la question des femmes, le rôle de l’état, la violence ainsi que le terrorisme. Il est inquiétant de voir comment cette cancel-culture s'agrandit, et de voir cette possibilité que tout le monde s’octroie de ce qui est bien ou pas. Les profs sont libres de faire leurs programmes, sans oublier que le professeur Pati a perdu la vie pour des raisons similaires.
Pour conclure, l’islamophobie est un terme qui reste encore à débattre: bien évidemment, elle se développe, existe et trouve son origine dans une multitude de causes. Des discours oppressant n’ont fait que de se reproduire maintes et maintes fois à des époques historiques différentes, accentuant cette haine devenue chronique envers l’Islam et les Musulmans. En effet, nous ne pouvons même plus nous attendre à ce que les communautés européenne ou extérieur fasse la part entre l’Islam véridique et le comportement de ces groupes terroristes. Nous pouvons également constater qu'ils souhaitent leur retirer leurs droits.
Cependant, il est tout à fait contestable de dire que ces discriminations ne s’apparentent pas à ce que subissait les juifs autour des années 1940, comme par exemple, et qu’il n’y aurait pas forcément une “Islamophobie d’Etat”, sans oublier que cette polémique limiterait les valeurs de notre pays, dont la “Liberté d’expression”.
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Comment GoT a fait découvrir de bleds
Game of Thrones» nous a amenés en Espagne. Les petites villes sont ce qui nous a fait tomber amoureux d'elle Gérone, en Espagne, est vue d'en haut par sa cathédrale catholique. La ville a prêté ses visuels à de nombreuses scènes de la saison 6 de Game of Thrones. (Alamy Banque D'Images) 24 août 2019 Barcelone, Espagne - J'aimerais pouvoir dire que je n'avais pas amené ma famille à Gérone, en Espagne, pour une tournée Game of Thrones. Un dimanche matin d'été, avant la fin de la messe et de nombreux magasins ouverts, l'ancienne ville espagnole est remplie d'un silence interrompu uniquement par le chant des oiseaux et le son des cloches. La rivière Onyar, qui sépare la vieille ville de la nouvelle, est si claire que vous pouvez compter les nageoires des poissons lorsqu'ils nagent. (La nuit, les poissons sautent, rivalisant avec les chauves-souris plongeantes pour la vie des insectes de la rivière.) La rive ouest est bordée de maisons, rouges et rousses, jaunes et or. Au-delà se trouve la vieille ville, avec ses places et ses arches, ses tours et ses églises, ses rues pavées, ses escaliers ombragés et ses jardins verts sauvages essayant de prouver la réalité de chaque vision romantique que vous avez jamais eue sur l'Espagne ou l'Europe historique. Publicité (Lou Spirito pour The Times) Une partie de cette histoire est loin d'être romantique, mais tout est là. Parties de l'enceinte romaine qui subsistent au premier siècle. Le mur médiéval qui a été construit au-dessus et sur lequel vous pouvez faire le tour d'une grande partie de la vieille ville. La cathédrale du XIe siècle, qui possède la plus grande nef gothique du monde. Le quartier juif du XIIe siècle presque vierge, d'où une communauté florissante a été chassée en 1492. Les bains arabes, symbole des premiers habitants musulmans de la ville. Les marques laissées sur les bâtiments par des canons de l'armée de Napoléon. Le pont construit par Gustave Eiffel en 1876. J'aimerais pouvoir dire que tout ou partie de cela nous a attirés à Gérone mais, cher lecteur, nous sommes venus pour Game of Thrones », qui a eu sa finale en mai. Si la tournée n'avait pas été aussi bonne, j'aurais peut-être honte. Mais ça l'était, donc je ne le fais pas. Nous étions à Barcelone pendant deux semaines pour voir notre fils Danny, qui faisait un semestre d'été / stage ici. Nous sommes tombés amoureux de la ville, pour elle-même et comme plaque tournante idéale pour des excursions d'une journée en train, en voiture ou en tournée professionnelle. Publicité Ils sont tous «Game» Pour notre premier week-end, j'ai choisi Gérone plutôt que Figueres, avec son musée Salvador Dalí, parce que c'est là que de nombreuses scènes de la saison 6 de GOT ont été tournées. Nous avons passé la nuit à l'hôtel Peninsular, qui était à quelques pas de l'Onyar et propose un excellent petit déjeuner buffet. Grâce à notre guide, Carolina Oya de Girona Experience, nous avons beaucoup appris sur ce joyau historique au confluent de quatre rivières. Nous avons également vu, avec nos yeux et à l'aide d'un iPad, où Jaime Lannister gravissait les marches du Sept; où Arya a combattu le Waif et est tombé dans l'eau générée par ordinateur; et où Sam et Gilly se tenaient avant d'entrer dans la bibliothèque de la Citadelle. La cathédrale et les maisons au bord de l'eau de Gérone se reflètent dans l'Onyar. (bbsferrari / Getty Images / iStockphoto) Et nous avons compris ce que c'était que pour les habitants d'une petite ville espagnole de faire partie d'un phénomène télévisuel mondial. Incroyable, a déclaré Oya, originaire de Gérone. La vieille ville a été fermée pendant des semaines et de nombreux citoyens de Gérone sont devenus des figurants. Le boom touristique qui en a résulté a compensé la perte d'activité pendant le tournage. Oya a pu quitter son travail ennuyeux au gouvernement et devenir guide touristique cette année Ce qui ne veut pas dire que Gérone est passée à plein régime Westeros. Il y a quelques T-shirts Winter Is Coming dans les magasins, mais Gérone célèbre toujours ses nombreuses attractions, dont une étrange légende impliquant des mouches, une statue qu'il faut toucher pour assurer un retour, les murs médiévaux de la ville avec leurs vues magnifiques et, peut-être le plus important, El Call ou le quartier juif. Comme de nombreuses villes européennes, Gérone est dominée par les cathédrales et les églises, mais au Moyen Âge, sa communauté juive était la deuxième plus grande de la région de la Catalogne (après Barcelone). Notre visite nous a emmenés à travers El Call, où de belles maisons ont été construites autour de cours qui contiennent généralement un puits. Avec leur propre approvisionnement en eau, les familles pourraient se fermer à toute menace. La main dorée de Jaime Lannister - comme un délicieux popsicle - par Rocambolesc gelateria de Gérone. (Mary McNamara / Los Angeles Times) Publicité Ironiquement, l'antisémitisme est la raison pour laquelle El Call est si bien préservé. Lorsque les dernières familles juives ont été expulsées de Gérone en 1492, elles ont bloqué les rues dans l'espoir de revenir. Les chrétiens étaient réticents à vivre dans un quartier juif, choisissant de construire autour puis sur les maisons. El Call a été enterré et complètement oublié jusqu'aux années 1970, lorsque des restes de la yeshiva du célèbre rabbin Nachmanides ont été découverts alors que l'un des bâtiments était transformé en restaurant. Maintenant, c'est le cœur d'une ville qui ressemble à un conte de fées et se lit comme un livre d'histoire. Et, je me sens obligé d'ajouter, où Arya a finalement déjoué le Waif. Notre visite s'est terminée à Rocambolesc, une célèbre gelateria avec un popsicle Hand of Jaime Lannister vraiment incroyable, puis nous avons dû quitter Gérone. C'était notre destination finale lors d'un week-end sur la Costa Brava, et Danny a eu des cours lundi matin. Le long de la Costa Brava Vous pourriez passer plusieurs jours à explorer les villes le long de la Costa Brava, la spectaculaire côte nord-ouest de l'Espagne. Pour notre premier week-end, cependant, nous nous sommes arrêtés à Tossa de Mar, où nous avons admiré la plage, puis avons grimpé jusqu'à sa Vila Vella (vieille ville) en forme de château, les vestiges d'une ville fortifiée du 14ème siècle qui domine les eaux azur. En montant, nous avons rencontré une jolie statue en bronze d'Ava Gardner. Le film de 1951 Pandora et le Hollandais volant », dans lequel elle a joué avec James Mason, a été tourné ici. Sur le chemin du retour à notre voiture, nous nous sommes arrêtés à Supermercat Pares pour certains des meilleurs sandwichs au monde (de nombreux types de jambon espagnol, mais même la dinde est bonne) et nous sommes dirigés vers Cadaques. Cadaques, une belle éclaboussure blanche d'une ville balnéaire (où Dalí a passé ses vacances), est sur une baie magnifique et paisible. Il ne peut être atteint que par une route de montagne avec tant de virages que j'ai dû rester allongé dans le sable pendant plusieurs minutes après l'avoir conduit. Nous n'avons pas eu le temps de faire autre chose que de pagayer dans l'eau fraîche et calme et nous souhaitons ne pas avoir essayé autant de confiture en une journée avant de partir pour Gérone. Publicité Si nous devions recommencer, nous aurions passé la nuit à Cadaqués et fait de Gérone un voyage séparé de deux jours. Il n'est qu'à 45 minutes de Barcelone en train, mais je recommanderais de passer la nuit car il y a tellement de choses à voir. Pour notre deuxième week-end, nous avons fait un voyage à Monistrol de Montserrat, où une abbaye bénédictine, nichée au milieu de montagnes d'une beauté surnaturelle, abrite l'une des rares madones noires d'Europe. Santa Maria de Montserrat est une abbaye bénédictine sur la montagne espagnole de Montserrat. Il est remarquable pour enchâsser l'image de la Vierge de Montserrat. (Emad Aljumah / Getty Images) S'y rendre est la moitié du plaisir: de la gare d'Espagne à Barcelone, les forfaits de billets comprennent un train pour un téléphérique ou un train à crémaillère jusqu'au monastère. Cela prend plus d'une heure et vous voudrez passer autant de temps que possible à Montserrat en parcourant les sentiers et en visitant les grottes, le musée d'art, le monastère et la basilique. Montserrat signifie des montagnes sciées », ce qui rend peu justice aux formations rocheuses qui s'élèvent roses et grises comme des doigts et des pouces lisses, berçant l'abbaye de Santa Maria de Montserrat (ainsi que plusieurs hôtels, restaurants, boutiques de cadeaux et un musée d'art) comme si entre les mains de Dieu. Le monastère n'est pas vieux par rapport aux normes de la région; elle a été fondée au 11ème siècle mais a été reconstruite au 19ème, à peu près au même moment où la basilique était terminée. C'est un endroit surnaturel; même avec les hôtels et les bus touristiques, les forces anciennes se font sentir - et pas seulement pour les fidèles. Selon la légende, qui a été enregistrée pour la première fois au 13ème siècle, la Vierge noire de Monserrat, ou La Moreneta, a été trouvée au 8ème siècle lorsque des bergers ont vu une grande lumière, accompagnée de chants, provenant de l'embouchure d'une grotte. Quand ils ont rassemblé le courage d'enquêter, ils ont trouvé une statue de Marie en bois et doré de 3 pieds de haut, tenant un orbe dans sa main droite et un jeune Jésus sur ses genoux. Il a peut-être été sculpté à Jérusalem avant de se rendre en Espagne pour être caché lors des invasions maures, mais, comme le raconte l'histoire, les tentatives de l'éloigner de Montserrat ont été contrecarrées. Dans une version, plus elle s'éloignait, plus elle devenait lourde. Elle est donc restée sur la montagne, répondant aux prières, guérissant les infirmes et attirant les pèlerins et les touristes. Une croix et une abbaye bénédictine sur la montagne de Montserrat prennent une lueur religieuse près du coucher du soleil. (Mlenny / Getty Images) Ce qui signifie, bien sûr, qu'il y a une ligne pour la voir. Mais c'est une assez bonne ligne au fil des lignes, passant par une entrée latérale de la basilique, passant devant un cortège d'autels latéraux et montant un escalier bordé de saints féminins (saints vierges d'un côté, saints mariés de l'autre). Notre-Dame se tient derrière l'autel principal, dans une boîte en plexiglas, à travers laquelle l'orbe s'étend pour être touché dans la prière. Un garde se tient prêt pour s'assurer que ces prières sont courtes et que la ligne continue de bouger. Comme tout catholique élevé par Marie, j'ai une liste de lecture complète de prières à notre Sainte Mère, mais ce jour-là, je me sentais plus sociopolitique que spirituelle. La vraie mère de Jésus était sans aucun doute une nuance de brun, mais à peu près toutes les environ 2 700 016 madones que j'ai vues sont des lys blancs. Oui, la teinte ébène de La Moreneta peut être due à l'âge plutôt qu'à l'intention, mais j'étais ravie par la perspective d'une Marie et de Jésus qui regardaient, robes et couronnes dorées de côté, un peu plus historiquement exactes. Mais quand j'ai levé mon téléphone pour la prendre en photo, quelque chose dans son regard m'a arrêté. Les représentations de Marie sont souvent sereines joyeuses, douloureuses ou vaguement à moyenne distance. Mais celui-ci était… différent, et pas seulement de teinte. Dans son long visage sombre, il y avait de la patience et de l'attente et, dans la courbe douce et presque humoristique de sa bouche, de la connaissance. C'était comme si ses yeux grands ouverts voyaient quelque chose de spécifique, quelque chose d'inévitable, quelque chose qui valait la peine d'attendre. Tous ces siècles de pèlerins et même les légendes avaient un sens parfait - cette madone n'irait nulle part où elle ne voulait pas aller. J'étais tellement ému que j'ai fait quelque chose que je n'ai jamais fait - j'ai acheté une réplique, qui est, comme vous pouvez l'imaginer, disponible dans toutes les tailles.
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